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Annexes
Annexe 1 : Modèle de plan de prévention
Annexe 2 : Modèle de plan de prévention simplifié
Annexe 3 : Modèle de protocole de sécurité
Annexe 4 : Modèle fac-simile Permis de feu (CNPP)
Annexe 5 : Modèle de document unique
Annexe 6 : Synthèse document unique
Annexe 7 : Synthèse classification des risques selon l’INRS
Annexe 8 : Code du travail article L230-2
Les responsabilités du chef d’entreprise en matière de prévention des risques professionnels sont
les suivantes :
- Prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des
travailleurs
- Evaluer les risques pour la santé la sécurité des travailleurs
- Produire un document unique (CT art L230-1)
- Elaborer et mettre en œuvre un plan de prévention.
Rappelons que l’arrêt de la cour de cassation du 28 février 2002 relatif à l’amiante impose aux
employeurs une obligation de résultat et retourne la charge de la preuve vers les employeurs.
La définition de la faute inexcusable à été rendue très sévère à l’égard de l’employeur pour
permettre une réparation intégrale de l’accident. L’accident en lui-même constitue un manquement
à l’obligation de résultat dévolue à l’employeur et donc sa faute inexcusable.
L’employeur ne pourra s’exonérer de sa responsabilité qu’en démontrant :
- qu’il ne pouvait avoir conscience du risque
- que l’accident est exclusivement dû à la faute de la victime (ou celle d’un tiers)
* pour les personnes morales, des peines de 75 000 à 375 000 € s'appliquent également
Le document unique constitue un des éléments qui permettra à l’employeur de démontrer qu’il ne
pouvait avoir conscience du risque qui est réalisé. Le respect de l’ensemble de ses obligations
légales viendra également jouer en sa faveur. Le présent ouvrage a pour vocation de vous
accompagner tout au long de votre démarche.
Qui ?
• Travailleurs nouvellement embauchés (R-231-38)
• Travailleurs changeant de poste de travail (R-231-38)
• Changement de technique de travail (R-231-38)
• Reprise d’activité après un arrêt de travail d’au moins 21 jours (R231-39)
• Les travailleurs temporaires ou en CDD (L321-3-1 alinéa 5)
• Les salariés d’entreprises extérieures (R 237-11 à R237-15)
Quoi ?
Formation pratique appropriée a la sécurité. Elle a pour objet d’instruire le salarié sur les
précautions à prendre pour assurer sa propre sécurité et celle des autres personnes de
l’établissement. La formation porte en particulier sur les points suivants :
• Risques liés à la circulation dans l’entreprise et à l’évacuation (R231-35)
• Risques liés à l’exécution du travail ainsi qu’aux situations anormales prévisibles dans le
cadre du travail (R231-36)
• Les dispositions à prendre en cas d’accident sur les lieux de travail (R231-37)
• Les dispositions en cas de modification des conditions habituelles d’exploitation (R231-40)
• En cas de création ou de modification d’un poste de travail ou de procédés exposant à des
risques nouveaux (R231-41)
• Après un accident grave ou maladie professionnelle, après avis et analyse du CHSCT
(R231-42)
• Formation adéquate à la signalisation de sécurité de l’entreprise (arrêté du 4 novembre
1993)
• Formation renforcée à la sécurité renforcée, accueil et information adaptée pour les salariés
temporaire si l’affectation présente des risques particuliers pour la sécurité (L231-3-1)
Quand ?
A l’arrivée dans l’entreprise, lors de changements significatifs de poste et ou de technique de
travail, après un arrêt de travail.
Où ?
Le plus souvent au sein de l’entreprise puisqu’on vise les risques inhérents à l’entreprise.
Combien ? Comment ?
A charge de l’employeur de renouveler périodiquement cette formation aussi souvent que
nécessaire. (En principe Cette formation est annuelle).
Qui ?
• Conducteurs affectés aux :
- Grues à tour et grues mobiles,
- Grues auxiliaires de chargement de véhicules,
- Plates formes élévatrices mobiles de
Personnes (PEMP),
- Engins de chantier commandés où a conducteur porté,
- Chariots automoteurs de manutention à conducteur porté.
• Travailleurs affectés à la conduite des équipements de travail mobiles automoteurs ainsi
que des équipements de travail affectés au levage (y compris par exemple transpalettes et
gerbeurs à conducteur accompagnant).
Quoi ?
• Vérification de l’aptitude à la conduite effectuée par le médecin du travail (tous les ans). En
particulier, sont effectués des tests visuels et auditifs mais aussi éventuellement tests de
réflexes, de précision des gestes et tests psychotechniques).
• Une formation pratique et théorique à la conduite de l’engin d’une durée adéquate variable
en fonction des équipements de travail.
• Pour le CACES, test d’évaluation pratique et théorique, réalisé a partir des référentiels de
connaissances.
• La délivrance d’une autorisation de conduite par l’employeur sanctionne la vérification par
ce dernier de l’aptitude médicale du conducteur, de sa formation à la conduite pour l’engin
désigné, mais aussi de la formation du conducteur à la connaissance de l’établissement
ainsi qu’aux éventuelles instructions particulières à respecter sur le site d’utilisation.
Où ?
Le plus souvent dans une entreprise de formation certifiée par un organisme accrédité pour le
CACES. Le CACES peut cependant être passé en interne.
Ou bien au sein même de l’entreprise pour les équipements ne relevant pas du CACES (chariots
gerbeurs a conducteur accompagnant par exemple) ou trop spécifiques pour être présents au sein
d’un organisme de formation (Chariots tri directionnels par exemple).
L’autorisation de conduite est délivrée dans tous les cas après formation dans l’établissement ou
l’engin est utilisé.
Combien ? Comment ?
La durée de Validité d’un certificat d’aptitude à la conduite en sécurité est de 5
ans pour les chariots.
Le code du travail précise que la formation doit être complétée et réactualisée
aussi souvent que nécessaire.
Articles R233-43 et R233-44 du Code du travail, Décret 93-41 du 11 janvier 1993. Directive
89/656/CE du 30 novembre 1989.
Qui ?
Le chef d’entreprise doit informer et former tout personnel devant utiliser un EPI, c'est-à-dire dès
qu’il existe un risque non circonscrit par des moyens de prévention collectifs.
Selon la directive 89/656/CE n entends par EPI tout équipement destiné à être porté ou tenu par
des travailleurs pour les protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa
sécurité ou sa santé au travail ainsi que tout élément ou accessoire destiné à assurer cet objectif
c'est-à-dire :
• Casques pour la protection de la tête,
• Casques antibruit ou bouchons d’oreilles pour la protection contre le bruit,
• Lunettes et écrans faciaux pour la protection des yeux ou du visage,
• Masques jetables où a cartouche pour la protection des voies respiratoires,
• Chaussures et ou bottes de sécurité, genouillères, protections de tibia pour la protection
des pieds et des jambes,
• Vêtements de protection, gilets de sauvetage, vêtements réfléchissants pour la protection
du corps entier.
• Gants de manutention, anti coupures, de protection thermique, pour la protection des mains
• Systèmes antichute à points d’ancrage tel les harnais de protection.
Quoi ?
• Risques contre lesquels les EPI à utiliser protègent les travailleurs,
• Conditions d’utilisation des EPI a utiliser et usages auxquels ils sont
réservés,
• Instructions et consignes concernant ces équipements et conditions de
mise à disposition,
• Entrainement au port de l’EPI.
Où ? Quand ? Comment ?
La formation d’une durée adéquate doit être renouvelée aussi souvent que
nécessaire pour que l’équipement soit utilisé conformément aux consignes
d’utilisation.
! Cette formation ne dispense pas l’employeur de veiller au port effectif des EPI et d’exercer son
pouvoir disciplinaire vis-à-vis des salariés récalcitrants. En cas d’accident, la responsabilité de
l’employeur sera retenue dans tous les cas.
Qui ?
L’employeur doit former tout travailleur dont l’activité comporte des manutentions manuelles
sachant que le Code du travail désigne cette dernière comme toute opération de transport ou de
soutien d’une charge, dont le levage, la pose, la poussée, la traction, le port ou le déplacement qui
exige l’effort physique d’un ou plusieurs travailleurs.
Quoi ?
• Informations sur les risques encourus lorsque les gestes ne sont pas adéquats, notamment
effets sur la colonne vertébrale des mouvements de rotation, extension et flexion.
• Etude du corps humain et des courbes de la colonne vertébrale
• Principes applicables à toutes les manutentions à savoir :
- Se rapprocher de la charge à lever,
- Rechercher l’équilibre,
- Garder la colonne vertébrale droite
- Utiliser la force des jambes fléchies,
- Travailler en traction simple.
• Les techniques gestuelles permettant d’appliquer ces principes de base. Cette formation
doit être essentiellement à caractère pratique
• Chaque fois que possible les travailleurs doivent recevoir des indications sur le poids de la
charge, son centre de gravité et son coté le plus lourd.
Où ?
Au sein de l’entreprise ou dans un organisme de formation spécialisé.
Combien ? Comment ?
La formation d’une durée adéquate doit être renouvelée aussi souvent que nécessaire pour que
les bons gestes soient acquis par les travailleurs.
Qui ?
Dans toute entreprise de plus de 20 salariés et ou
dans chaque atelier ou sont effectué des travaux
dangereux, dans une proportion de 10 à 15 % du
personnel. C’est un membre du personnel
volontaire ou désigné.
La formation est effectuée par un moniteur
d’entreprise ou un moniteur Agréé, si possible
avec le médecin du travail.
Quoi ?
Le contenu de la formation est réglementé et défini par la CNAMTS sur propositions de l’INRS.
Où ?
En Principe sur le lieu et pendant la durée du travail.
Quand ? Comment ?
D’une durée minimale de 12 heures, la formation se déroulera en 4 à 6 séances de 2 à 3 heures
chacune de préférence.
Une attestation est délivrée à la suite de la formation aux candidats ayant répondu positivement
aux critères de l’évaluation continue.
Qui ?
Dans toute entreprise de plus
de 50 salariés ou siège un
comité d’hygiène de sécurité et
des conditions de travail. A
défaut, pour les délégués du
personnel dans les mêmes
conditions.
Quoi ?
Programme préétabli tenant compte des caractéristiques de la branche professionnelle a laquelle
se rattache l’entreprise et des spécificités de cette dernière.
Initiation aux méthodes et procédés à mettre en œuvre pour déceler analyser et prévenir les
risques et améliorer les conditions d’hygiène et de sécurité au travail.
Où ?
Lieu indifférent.
Quand ? Comment ?
La formation doit être dispensés dans un délai de 6 mois après désignation du CHSCT
Pour les entreprises de moins de 300 salariés la durée de formation est de 3 jours. Elle passe à 5
jours pour les entreprises de plus de 300 salariés. Pour les entreprises où il n’existe pas de
CHSCT, ce sont les délégués du personnel qui assument ce rôle et qui bénéficient donc de cette
même formation.
Une attestation est délivrée à la suite de la formation aux candidats ayant répondu positivement
aux critères de l’évaluation continue.
Les organismes de formation doivent être agréés. La liste des organismes agréés est arrêtée par
le préfet de région.
Qui ?
• Travailleurs utilisant des installations électriques
• Travailleurs effectuant des travaux sur des installations électriques hors tension
• Travailleurs effectuant des travaux sur des installations électriques sous tension
• Travailleurs effectuant des travaux au voisinage d’installation électriques.
Quoi ?
• Faire connaître les risques électriques et leurs effets,
• Moyens, méthodes et aptitudes à acquérir pour les éviter
• Manœuvre des dispositifs de commande, de coupure, de réglage et de raccordement des
matériels électrique.
• Formation aux méthodes de travail nécessaires à effectuer les tâches à exécuter.
Où
Pas d’obligation
Quand ? Comment ?
• Pour les travaux hors tension l’usage (mais ce n’est pas obligatoire) est de se recycler tous
les 3 ans, ce qui est indispensable pour tenir à jour les connaissances.
• Pour les travaux sous tension la validité est limitée à l’année et doit être renouvelée
systématiquement en cas de mutation, interruption de la pratique de l’ordre de 6 mois et ou
restriction médicale.
• Le titre est remis par l’employeur à chacun des employés habilités et n’est valable qu’au
sein de cette entreprise.
Qui ?
• Tous les salariés
• Volontaires dans l’établissement
Quoi ?
• Reconnaître les caractéristiques du
signal d’alarme
• Savoir se servir des moyens de premier
secours
• Exécuter les manœuvres d’évacuation
Où
Dans l’enceinte de l’établissement.
Quand ?
Tous les 6 mois
Comment ?
• Sous la responsabilité de l’employeur
• Les résultats doivent être consignés dans un registre (voir chapitre sur les documents et
registres obligatoires)
Qui ?
• Tous les travailleurs chargés de la mise en œuvre (utilisation) des équipements de travail
(tous équipements),
• Tous les travailleurs chargés de la maintenance des équipements de travail.
Quoi ?
• Conditions d’utilisation ou de maintenance des équipements de travail,
• Instructions et consignes les concernant
• Conduite à tenir face aux situations anormales prévisibles.
• Conclusions tirées de l’expérience de l’usage de ces équipements permettant de supprimer
ou réduire certains risques.
Où
Pas d’obligation
Quand ?
Renouvelée et complétée aussi souvent que nécessaire (recyclage, évolution des équipements).
Comment ?
• Pas d’obligations particulières,
• Lorsque des risques subsistent malgré l’adéquation à la tâche à effectuer le chef
d’entreprise doit veiller en outre à :
- Désigner spécifiquement des travailleurs volontaires à l’utilisation de ces
équipements
- Ce que la maintenance ne soit effectuée que par des travailleurs spécialisés à ce
type de tâche
- Ces travailleurs doivent recevoir une formation spécifique.
• Règlement intérieur (R1321-1) dans un endroit aisément accessible dans les lieux ou le
travail est effectué ainsi que dans les lieux d’embauchage. Obligatoire dans les entreprises
de plus de 20 salariés.
• Affichage de la liste des postes vacants (L321-4) et diffusion interne des offres d’emploi
(L311-4 et D311-5).
• Lutte contre le Tabagisme (Loi du 10 janvier 1991).Interdiction de fumer dans les lieux
collectifs sauf dans les lieux spécifiquement affectés aux fumeurs qu’il convient d’afficher.
• Pour les travailleurs intermittents des transports, affichage de la caisse de congés payés a
laquelle l’employeur est affilié (D741-8)
• Interdiction de fumer dans les locaux présentant des risques particuliers d’explosion (local
de charge par exemple) (R232-12-14)
• Pour les travailleurs étrangers, assujettis à la possession d’un titre autorisant l’exercice
d’une activité salariée, doivent figurer également le type et le N° de ce document. Des
photocopies de ces documents doivent être annexés au registre unique du personnel
Doivent être portées ou annexées sur ce registre les observations et mises en demeure formulées
par l’inspection du travail au titre de l’hygiène et la sécurité, la médecine du travail, la prévention
des risques
Les essais et visites périodiques du matériel et des exercices d’incendie au cours desquels le
personnel apprend à reconnaître les caractéristiques du signal sonore d'alarme générale, à se
servir des moyens de premier secours et à exécuter les diverses manoeuvres nécessaires doivent
avoir lieu au moins tous les six mois.
Leur date et les observations auxquelles ils peuvent avoir donné lieu sont consignées sur un
registre tenu à la disposition de l'inspecteur du travail.
Qui ?
• Avant l’embauche si poste a risque particulier ou au plus tard avant l’expiration de la
période d’essai qui suit l’embauche.
• Tous les salariés périodiquement.
Nb : Les intérimaires doivent également justifier d’une visite médicale d’embauche ou périodique à
jour avant de pouvoir travailler
Quoi ?
• Rechercher si le salarié n’est pas atteint d’une affection dangereuse pour les autres
travailleurs
• S’assurer qu’il est médicalement apte au poste occupé ou au poste que l’on envisage de lui
faire occuper.
• De proposer des adaptations et aménagements du poste ou des changement d’affectation.
Où
Pas d’obligation. En général dans l’entreprise ou dans un centre de la médecine du travail
Quand ? Combien ?
• Avant l’embauche
• Une fois par an
• Une fois tous les 6 mois pour les salariés travaillant de nuit
Comment ?
• Les modèles des fiches médicales sont fixés par arrêtés du ministre chargé du travail,
• Le médecin du travail établi une fiche en double exemplaire, une à destination du salarié et
l’autre qu’il remet à l’employeur.
• L’employeur peut être amené à présenter ces fiches à tout moment à l’inspection du travail
et au médecin inspecteur régional du travail. La tenue d’un registre peut faciliter le
classement.
Qui ?
Le chef de l’entreprise utilisatrice assure la coordination des mesures de prévention concernant les
salariés d’entreprises extérieures.
Chaque chef d’entreprise est responsable des moyens concernant son entreprise.
Quoi ?
• Mesures de prévention préalables à l’exécution d’une opération.
- Inspection commune des lieux de travail, installations qui s’y trouvent et matériels mis à
disposition
- Délimitation du secteur d’intervention de l’entreprise extérieure
- Matérialisation des zones à dangers
- Voies de circulations utilisables par les salariés de l’entreprise extérieure ainsi que les voies
d’accès aux installations.
- Communiquer aux entreprises extérieures les consignes de sécurité.
- Préciser la durée probable des travaux
• Le chef d’entreprise de l’entreprise extérieure doit faire connaître aux salariés concernés :
- les dangers auxquels ils sont exposés
- Les mesures de protection prises
- Préciser les zones dangereuses et ou interdites
- Les moyens adopter pour matérialiser ces dernières
- Expliquer l’emploi des dispositifs de protection collectifs et individuels
- Montrer les voies d’accès et de sortie
- Si elles existent, montrer les issues de secours.
Où
Pas d’obligation mais concerne l’entreprise utilisatrice
Quand ? Combien ?
Le plan de prévention doit être établi par écrit avant le commencement des travaux lorsque la
durée des opérations est égale à 400 heures sur 12 mois au plus même si les travaux sont
discontinus.
Lorsque la somme des interventions des entreprises extérieures dans l’établissement dépasse les
90 000 heures, les inspections et réunions ont lieu au moins tous les 3 mois.
Comment ?
• Une inspection préalable commune des lieux, installations et matériels doit avoir lieu avant
le début des travaux. Les instances représentatives du personnel des entreprises utilisatrice
et extérieures sont prévenues de cette inspection au plus tard trois jours avant cette
dernière.
• Pendant toute la durée des travaux, le plan de prévention doit être tenu à la disposition :
- De l’inspecteur du travail
- Des services de prévention des Cram,
- Du Médecin du travail,
- Des CHSCT
- Le cas échant de l’OPPBTP
Qui ?
• Le protocole de sécurité est établi dans le cadre d’un
échange entre les employeurs des entreprises d’accueil
et les transporteurs concernés
• Lorsque le prestataire ne peut pas être identifié au
préalable c’est à l’entreprise d’accueil qu’il convient de
fournir les éléments du protocole de sécurité
Quoi ?
• Le protocole de sécurité est un document écrit et
concerne les opérations de chargement et de
déchargement depuis l’entrée du transporteur sur le site
jusqu’à sa sortie.
• Le protocole de sécurité s’établi en lieu et place du plan
de prévention défini au décret 92-158 et en suit le
principe
• A ce titre, il doit comporter a minima les éléments suivants :
- Accès et itinéraire conseillé pour rejoindre l’entreprise d’accueil
- Le plan de circulation interne avec la mention du parcours, des bureaux administratifs ou
d’accueil des chauffeurs, des zones d’attente, de dételage, de stationnement, de
chargement/chargement, des sanitaires,…
- Personne à contacter ou responsable dans l’entreprise d’accueil.
- Qui à la charge du déchargement ? quels moyens sont mis a disposition dans le cas ou ces
opérations sont effectuées par le chauffeur ?
- Consignes de sécurité de l’établissement et moyens de secours en cas d’accident
Où ?
• Risques dans l’enceinte de l’entreprise d’accueil.
Quand ?
• Dans tous les cas avant le début des opérations de chargement/déchargement.
Comment ?
• C’est obligatoirement un document écrit
• Echange préalable à la réalisation de chaque opération avec rédaction d’un protocole
• Dans le cas d’opérations répétitives, un seul protocole peut être rempli
• Lorsque le prestataire n’est pas connu, échange d’informations sur le site d’accueil
- Accueil physique à l’entrée de l’établissement, transmission de consignes
- Remise de documents précis sur la nature des risques :
- difficultés topographiques éventuelles
- particularités des quais
- moyens de levage et de déchargement
- plan de circulation
- présence de personnes
- ….
Pourquoi ?
La très grosse majorité des accidents dans les entreprises de transport ont lieu véhicule à l’arrêt
(environ 8 sur 10). 7 accidents sur 10 ont lieu chez le client, 2 au sein de l’entreprise de transport
et seulement 1 sur la route.
Dans le secteur du transport on dénombre chaque année environ 45000 accidents du travail (6,5
% du total toutes professions confondues), 5000 accidents avec une incapacité permanente et
environ 150 morts.
Fort de ce constat, on se rend bien compte que l’essentiel de l’effort est à effectuer au sein de
l’entreprise d’accueil.
Qui ?
• Toute entreprise d’au moins un salarié
Quoi ?
• Transcrire les résultats de l’évaluation des risques professionnels (évaluation obligatoire de
puis la Loi 91-1414 cf. Code du Travail L230-2)
• Nom de l’entreprise, du service ou du département
• Date de l’examen
• Nom de la personne ou des personnes ayant procédé à l’examen (compétence ?)
• Inventaire des dangers et des risques dans chaque unité de travail de l’entreprise ou de
l’établissement
• Evaluation de ces risques et méthode utilisée pour évaluer les risques
• Mesures de protections requises face à ces risques
• Détails concernant l’introduction de ces mesures
• Détails concernant les dispositions de contrôle mises en place
Quand ?
• Au moins une fois par an
• Lors de toute décision d’aménagement important modifiant les conditions d’hygiène et de
sécurité
• Lorsqu’une information supplémentaire concernant un risque est recueillie (accident,
évolution des règles relatives à la santé et à la sécurité des salariés, évolution des
connaissances médicales, techniques, etc.)
Ou ?
• Dans chaque unité de travail de l’entreprise. L’unité de travail regroupe des postes de
travail, des structures de travail, des zones géographiques présentant les mêmes
caractéristiques.
Comment ?
• Evaluation a priori des risques, systématique et exhaustive
• Doit regrouper sur un seul support commode l’ensemble des données issues de l’analyse
des risques
• Doit permettre une traçabilité des actions de prévention
• L’évaluation doit être menée avec les instances représentatives du personnel
• L’analyse doit être effectuée à partir situations de travail réelles et non des procédures
• La méthode d’évaluation se fera à partir d’outils comme l’AMDEC, arbre des causes ou
autres outils d’analyse pertinents.
• Le document unique doit être tenu à disposition :
- Des instances représentatives du personnel
- Du médecin du travail
- Des personnes soumises aux risques détectés à défaut d’IRP
- De l’inspection du travail
- Des agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale (CRAM,
CGSS,…)
L’obligation de procéder à l’évaluation des risques professionnels est inscrite dans le code du
travail depuis 1991 (loi 91-1414, code du Travail L230-2). Entre 1998 et 2000, les statistiques en
forte hausse des accidents du travail et surtout des maladies professionnelles alarment les
pouvoirs publics. Une enquête démontre que les dispositions en matière de prévention des risques
sont largement ignorées par les entreprises françaises. Afin de leur forcer la main, les pouvoirs
publics décident qu’il sera désormais obligatoire de retranscrire par écrit les résultats de l’analyse
des risques professionnels.
Qui ?
• Le chef d’établissement ou son représentant dûment habilité. Sa signature engage
personnellement da responsabilité
Quoi ?
• Pour tous les travaux par point
chaud :
- Soudage à l’arc électrique (4000 °)
- Le soudage au chalumeau a gaz
oxyacétylénique ou aérogaz
- L’oxycoupage (coupage de métaux
au jet d’oxygène)
- Le soudo-brasage
- Le dégivrage au chalumeau
- Le soudage au chalumeau de
bandes de bitumes (travaux
d’étanchéité)
- Coupage et meulage
• On doit y retrouver l’ensemble des mentions obligatoires prévues au plan de prévention
pour l’intervention d’entreprises extérieures
Où ?
Pas d’obligation mais concerne l’entreprise utilisatrice
Quand ? Combien ?
• Pendant toute la durée des travaux et au minimum jusqu’a ce qu’ai été effectuée
l’inspection finale. Il est cependant conseillé de l’archiver pour servir d’historique aux
travaux.
• Pour tous les travaux de soudage oxyacétylénique effectués par une entreprise extérieure
• Pour Paris, Hauts de Seine, Seine st Denis et Val de Marne, pour toute opération de
Soudage, découpage au chalumeau, arc électrique ou usage de flamme qui n’est pas le fait
d’un poste de travail permanent.
• Dans les installations classées soumises à autorisation ou à déclaration (Entrepôts couverts
par exemple. Cf. art 22 de l’arrêté du 5 août 2002)
Comment ?
• C’est obligatoirement un document écrit comportant en règle générale trois exemplaires :
- un pour le donneur d’ordre
- un pour l’entreprise extérieure
- Le dernier en général pour l’agent veillant à la sécurité des travaux
• Les permis de feu doivent être datés et signés. Il doivent également mentionner la durée
prévisible des travaux
• Pendant toute la durée des travaux, le plan de prévention doit être tenu à la disposition :
- De l’inspecteur du travail
- Des services de prévention des Cram,
- Du Médecin du travail,
- Des CHSCT
- Le cas échant de l’OPPBTP
- Dispositions générales
L’article L233-5-1 du Code du Travail Stipule que les équipements de travail et moyens de
protection mis en service ou utilisés dans les établissements doivent être équipés, installés
utilisés, réglés, et maintenus de façon à préserver la santé et la sécurité des travailleurs. Ces
installations et équipements doivent donc le plus souvent faire l’objet de vérifications initiales et
d’essais fonctionnels, mais aussi de vérifications périodiques.
L’article L620-6 du Code du travail précise que les attestations, consignes, résultats et rapports
relatifs aux vérifications et contrôles doivent être:
- datés
- Mentionner l'identité de la personne ou de
l'organisme chargé de la vérification
- Mentionner l’identité de la personne qui a
effectué le contrôle
Sous réserve de dispositions réglementaires particulières, l'employeur doit conserver, sous forme
ou non de registre unique de sécurité (ce n’est pas obligatoire), les documents des vérifications et
contrôles des cinq dernières années, et en tout état de cause ceux des deux derniers contrôles.
Les machines, appareils, outils, engins, matériels et installations désignés par les termes
« équipements de travail » ainsi que les moyens de protections qui leur sont attachés doivent
être conçus et construits pour ne pas exposer les personnes qui les côtoient à un risque pour leur
sécurité ou leur santé.
Le décret 93-40 prévoyait qu’à compter du 1er janvier 1997 ne pouvaient être maintenus que les
équipements conformes aux nouvelles prescriptions (R233-14 à 31).
Avant le 30 juin 1995, le chef d’établissement se devait de transmettre à l’inspection du travail, un
plan de mise en conformité (inventaire) des équipements prévoyant au plus tard une mise en
conformité au 01/01/2000.
Il était possible d’obtenir une dérogation dans le cas ou la mise en conformité et la réforme était
susceptible de mettre en péril la stabilité financière ou l’outil industriel de l’entreprise. Dans ce cas
s’appliquent les articles R 233-9 & 10 du code du travail c'est-à-dire :
- former un personnel désigné et volontaire à ce matériel
- informer et former spécifiquement les personnels désignés aux risques particuliers de ce
matériel
- Afficher les dangers et éventuellement les opérateurs habilités.
Les matériels installés, mis en service et maintenus en conformité avant le 1er janvier 1993,
conformément aux prescriptions antérieures au décret 93-40 peuvent être considérés comme
conformes.
- Installations électriques
Décret du 14 novembre 1988, Arrêté du 10 octobre 2000
Qui vérifie ? : Organisme agrée dont la liste est définie par arrêté et publication au journal officiel.
Les organismes sont agréés pour une durée de 1 à 3 ans.
- Extincteurs
R232-1-12 du Code du Travail, arrêté du 15 mars 2000, R4 de l’APSAD
Quoi ? Fréquence ? :
- Accessibilité, état apparent, tous les trimestres,
- Vérification technique maintien en conformité : Le plus souvent visite annuelle (si possible
semestrielle)
- A la 10 eme année vérification du constructeur.
Quoi ? Fréquence ? :
- Contrôle visuel tous les mois consigné dans un registre,
- Vérification fonctionnelle et essai tous les 6 mois,
- Vérification technique annuelle
Qui vérifie ? : Installateur qualifié ou organisme de contrôle, personne compétente pour les
contrôles visuels.
- Sprinklers
R1 de l’APSAD
Quoi ? Fréquence ? :
- Contrôle visuel et entretien hebdomadaire
- Contrôle visuel tous les mois consigné dans un registre,
- Vérification technique maintien en conformité, nettoyage et essai : Semestrielle
- A la 3eme et 10 eme année vérification plus poussée.
Qui vérifie ? : Installateur ou vérificateur agréé par l’APSAD avec compte rendu sur imprimé
APSAD. Personne compétente pour les contrôles visuels.
- Chariots automoteurs
Code du travail, R233-11 à R233-12. Arrêté du 9 juin 1993 modifié, arrêtés des 1er, 2 et 3
mars 2004.
Quoi ? Fréquence ? :
- Vérification générale périodique semestrielle pour les chariots à conducteur porté
- Vérification annuelle pour les chariots à conducteur accompagnant.
! Un carnet de maintenance par appareil est obligatoire à partir du 31 mars 2005 (arrêté du 2
mars 2004). Doivent y être consignées toutes opérations de maintenance ou d’inspection,
d’entretien ou de réparation. Pour chaque opération doivent être indiqués :
- la date de l’intervention,
- le nom de l’intervenant et le cas échant du prestataire.
- Si il s’agit d’un entretien périodique on doit également indiquer sa périodicité.
- Enfin les références de tout élément remplacé doivent être indiquées
! Pour être conforme, tout chariot a conducteur porté a mat doit être équipé d’un dispositif
de retenue du Cariste depuis le 5 décembre 2002. (Journal officiel n° 86 du 12 avril 2002 page
6509). Cette disposition résulte du fait que 50 % des accidents mortels impliquant un chariot
élévateur sont liés à un renversement de ce dernier.
- Tout matériel mis sur le marché doit être conforme
- Pour les chariots acquis depuis le 1er janvier 1996 les fabricants se sont engagés à
proposer à leurs clients ce dispositif à un prix préférentiel
- Pour ceux acquis avant le 1er janvier 1996, il appartient à l’entreprise utilisatrice d’effectuer
la démarche.
Quoi ? Fréquence ? :
- Vérification trimestrielle pour les appareils de levage mus à la main d’élévation de postes de
travail. (par exemple nacelles destinées au lavage des vitres sur la façade des bâtiments)
- Vérification semestrielle pour les appareils de levage à déplacement fréquents non installés
à demeure (par exemple les PEMP mais aussi les chariots élévateurs à conducteur porté).
- Les arrêtés des 1er et 2 mars 2004 ont porté de 1 an à 6 mois la périodicité de révision pour
les Hayons élévateurs, les grues auxiliaires, les montes meubles, les ponts élévateurs.
- Vérification annuelle pour les autres appareils de levage
! Un carnet de maintenance par appareil est obligatoire à partir du 31 mars 2005 (arrêté du 2
mars 2004). Doivent y être consignées toutes opérations de maintenance ou d’inspection,
d’entretien ou de réparation. Pour chaque opération doivent être indiqués :
- la date de l’intervention,
- le nom de l’intervenant et le cas échant du prestataire.
- Si il s’agit d’un entretien périodique on doit également indiquer sa périodicité.
- Enfin les références de tout élément remplacé doivent être indiquées
- Palettiers
Code du travail, R233-1-1
Le palettier est assimilé à un équipement de travail, l’employeur est donc tenu à ce titre de
maintenir l’installation en état de conformité.
Quoi ?
- Aplomb des rayonnages et des échelles
- Etat et efficacité des cales pieds
- Déformation globale des montants des lisses
- Déformations localisées
- Etat du sol
- Etat des protections grillagées, des filets de protection
- Etat des charges
Fréquence ? :
- Au moins une fois tous les ans
- Suite à un choc
Quoi ?
- Portes et portails automatiques ou semi automatiques
- Eléments de guidage
- Articulations
- Fixations
- Système d’équilibrage
- Doit être indiqué sur le carnet de maintenance obligatoire fourni par l’installateur.
Fréquence ? :
- Tous les 6 mois
- Suite à un choc ou dysfonctionnement important
- Installations thermiques
Décret 98-817 du 11/09/1998 et décret 98-833 du 16/09/1998
Quoi ?
- Installations consommant de l’énergie thermique composée d’une ou plusieurs chaudières
dont la somme des puissances nominales est égale ou supérieure à 1 MW
- Bon état des installations de distribution de l’énergie,
- Qualité de la combustion
- Tenue du livret de chaufferie servant de support entre autre aux contrôles de rendement
trimestriels
Fréquence ? :
- Tous les 3 ans au plus.
- Contrôle de rendement trimestriel des chaudières.
Qui vérifie ? : Organisme de contrôle technique agréé, personne qualifiée pour les contrôles
trimestriels
Quoi ?
- Portes et dispositifs de sécurité
- Organes mécaniques
- Organes de Levage
- Organes de sécurité
Fréquence ? :
- Tous les 6 mois
Quoi ?
- Surveillance du fonctionnement de l’ensemble des installations
- Signaux lumineux de balisage
- Alimentation de secours
Fréquence ? :
- Tous les 6 mois pour les signaux de balisage
- Entretien préventif permanent par personne compétente
- Annuelle pour l’ensemble des installations et alimentation de secours
Quoi ?
- Etat global des installations
- Débit mini d’air neuf
- Conformité des filtres de rechange
- Etat des systèmes de traitement de l’air
Fréquence ? :
- Annuel dans la très grande majorité des cas
- Semestriel pour les installations à pollution spécifique quand l’air est reçyclé
Qui vérifie ? : Personne compétente ou organisme agréé sur mise en demeure de l’inspection du
travail.
• Signaler la localisation de l’entrepôt ou de la plate forme par des panneaux placés le plus
en amont possible de cette dernière et si possible à chaque changement de direction.
• Créer une zone de stationnement des PL à l’extérieur de la plate forme. C’est utile dans le
cas ou il risque de se créer des files d’attente à l’entrée de la plate forme susceptibles de
gêner la circulation sur le réseau routier. Dans le cas ou une barrière de sécurité
réglemente l’accès à l’entrepôt, déporter si possible cette dernière d’au moins 20 mètres (a
un mètre près la taille d’un train routier) également dans l’objectif de ne pas gêner la
circulation.
• Prévoir dès l’entrée un plan de situation des différents lieux de stationnement, destination et
d’accueil possibles de la plate forme, ainsi que des règles et sens de circulation. Ce plan
doit permettre à tout visiteur de prendre connaissance de l’entreprise et de ses règles de
circulation. Prévoir également un panneau mentionnant les jours et horaire de réception.
• Opter pour une circulation à sens unique organisée comme un carrefour giratoire dans le
sens inverse des aiguilles d’une montre (le poste de conduite étant à gauche, ce sens
permet une meilleure visibilité).
• Positionner les parkings VL du personnel et des visiteurs près de l’entrée du site à proximité
immédiate des bureaux ou vestiaires.
• Dans le cas ou des remorques sont susceptibles d’être chargées par le coté, prévoir une
zone spécifique de plain-pied sans quai.
• Intégrer les Installations annexes (poste de carburant, poste de lavage) à l’écart des voies
de circulation. Dans la mesure du possible, consigner ces zones de la zone de circulation.
• Prévoir une surface suffisante pour le stockage et l’évacuation des déchets et des bennes.
• Les aires de manœuvre des véhicules sont généralement prévues d’une longueur de 32
mètres portée à 35 mètres si les quais sont rapprochés et 40 m si une circulation existe
tout autour du bâtiment.
• Les quais doivent faire l’objet d’une attention particulière en terme de signalisation et de
balisage. En premier lieu la bordure du quai doit être balisée afin d’être parfaitement
visible (risques de chutes de piétons et de collision des remorques).
• Les ponts niveleurs de quai doivent être également signalés avec soin.
• La hauteur de la bordure du quai doit être signalée afin de permettre aux chauffeurs de
s’assurer de l’adéquation de cette dernière avec leur remorque. De même la hauteur
des portes de quai peut être affichée. (cette remarque est valable pour tous les
passages de portes.
Hauteur de quais :
- 1,1 à 1,3 m pour les poids lourds classiques
- 0,30 à 0,8 m pour les petits porteurs
• Faire en sorte que les PL cassent du bon coté (coté main gauche) lors de la mise à quai
pour faciliter la manœuvre.
• Pour faciliter la mise à quai, il est important de matérialiser au sol les couloirs de mise à
quai. (de même que l’on matérialise les places de parking pour les automobiles). Des
guides roues peuvent être installés visant à favoriser l’alignement des PL avec les
portes de quais. Il s’agit le plus souvent de bornes béton préfabriquées d’une hauteur
d’environ 30 cm et d’une longueur de 3 mètres.
• Empêcher absolument tout départ intempestif des véhicules par la mise en place d’un
dispositif de calage. Préférer dans la mesure de vos moyens un dispositif intégré dans le
sol asservi à l’ouverture et à la fermeture des portes de quai. Ce système peut être
complété par une signalisation lumineuse à l’intérieur et à l’extérieur des quais
• Aménager des rampes d’accès pour les petits véhicules et les chariots de manutention.
La pente ne doit pas excéder 10 % et si possible avoir un sol antidérapant et traitement
contre le verglas (cordon chauffant). Fixer des glissières, garde corps et mains
courantes sur les rives des rampes.
• Installer des regards sur les portes de quai afin de vérifier la présence ou non de la
remorque a quai. Cette mesure est utile même si vous avez mis en place une
signalisation lumineuse
• Tous les piliers dans les zones de chargement et déchargement doivent être
signalés par des zébras. Protéger également ces derniers par des cornières,
surtout si à ces piliers sont asservis par exemple les tuyaux d’évacuation des
eaux usées.
• Ce point a déjà été précisé dans la section flux de piétons. Il convient également de
matérialiser à l’intérieur du bâtiment en retrait d’environ 1,20 mètres par rapport aux
portes un passage parallèle aux quais destiné à permettre l’accès piétons aux portes de
quais et éventuellement aux camions en cours de déchargement.
• Plus pour éviter d’éventuels dévoyés (erreurs au chargement) que strictement pour la
sécurité, vous pouvez matérialiser au sol les espaces de chargement devant les quais.
De la surface d’une remorque cela permet également de gérer son plan de chargement
dès le quai.
• Cette allée piétonne devra être étendue éventuellement jusqu'à la rampe d’accès
extérieur si des piétions sont susceptibles d’accéder au dépôt par cet accès. On
préférera si possible séparer les flux au niveau de cette porte comme ci après. Même
principe entre deux cellules de l’entrepôt.
• Les portes sortant des bureaux ou des locaux sociaux vers le dépôt pourront être
équipés d’une chicane piétons afin d’obliger ces derniers à marquer une pause avant
d’accéder à une zone d’évolution de chariots élévateurs. Exemple ci après : ce type de
barrière peut être également placée pour protéger les allées piétons partout ou elles ne
gêneront pas l’évolution des chariots
- L’accès aux piétons non équipés de chaussures de sécurité devra être strictement limitée
aux zones piétonnières définies. Une signalétique appropriée devra être utilisée. Exemples
ci après.
Le palettier :
• Dans la mesure du possible, intégrer les piliers de l’entrepôt entre deux racks. Il est
également possible si cette méthode est trop gourmande en place, d’intégrer les piliers à
• Afin de protéger les pieds d’échelles, il est essentiel d’équiper ces dernières de sabots
de protection. En têtes d’allées, fixer au sol des boucliers ou glissières de sécurité.
• La présence d’une ou plusieurs plaques Abaques est obligatoire sur le palettier. Une
plaque par structure si elles sont différentes et au minimum une plaque visible pour le
palettier si l’ensemble des structures sont identiques. Exemple ci après où est défini à la
fois la charge admissible par lisse et par travée.
• Au dessus des passages piétons et chariots, si des charges sont stockées, il est
nécessaire d’équiper le palettier d’un plancher ou caillebotis. (bois, métal grillagé,…).
• Les faces arrières des palettiers donnant sur des allées de circulation engins ou piétions
doivent être équipées de filets de protection.
• Un jeu vertical de 10 cm minimum doit être prévu entre la charge la plus haute et la lisse
suivante.
• De même un jeu de 5 cm de chaque coté des palettes est nécessaire au cariste pour
entrer et sortir correctement les palettes, d’autant que ces dernières ne sont pas
toujours correctement montées (lisse de 2700 mm pour 3 palettes Europe en standard
soit 2400 la largeur des 3 palettes plus 100 mm de jeu par palette).
• Veiller à ce que les racks dos à dos soient reliés par des entretoises de jumelage. De la
même façon, les racks d’une allée à l’autre doivent être reliés par des portiques d’allée.
• Pour un maximum d’efficacité, l’éclairage zénithal doit être placé au droit des allées. Les
déplacer si ce n’est pas le cas.
• Les croisements d’allées doivent être matérialisés (au sol et ou par des panneaux de
signalisation adaptés). De même les piliers présents dans les zones d’évolution des
engins de manutentions doivent êtres signalés également par des zébras.
• Pour une sécurité optimale, des miroirs de sécurité hémisphériques peuvent être
installés aux croisements d’allées lorsque le trafic est important.
• Une signalisation au sol peut être utile. Sens de circulation dans les allées, arrêts
obligatoires avant de pénétrer sur une allée de circulation, passage interdit aux piétions,
…
L’implantation du palettier :
• Pour les flux d’engins de gerbage, on choisira suivant la densité du trafic d’implanter les
allées soit à double sens, soit à sens unique.
Les allées :
• L’arrêté du 30 juillet 1974 définissait la largeur des allées de circulation pour les chariots à
conducteur porté de la manière suivante :
- Pour les allées à sens unique : largeur du chariot ou de la charge (la plus large des deux)
plus 1 m
- Pour les allées à double sens : largeur du chariot ou de la charge (la plus large des deux)
plus 1,40 m
L’arrêté du 2 décembre 1998 abroge ces mesures et les remplace par le terme de « largeur
adéquate » c'est-à-dire suffisante à assurer la sécurité (obligation de résultat et non plus de
moyen). L’INRS et la CNAM continuent cependant de préconiser ces largeurs d’allées.
• Concernant les engins à conducteur accompagnant les largeur d’allées préconisées par la
CNAM et l’INRS sont les suivantes :
• Bien sur il convient de ne pas oublier dans le cas d’allées à sens unique comme à double
sens que le porte à faux du chariot est parfois supérieur aux prescriptions ci-dessus :
- 3,55 m mini pour un Chariot frontal (3,8 à 4 m pour être à l’aise)
- 2,70 m mini pour un chariot à mat rétractable (3 m pour être à l’aise).
Les postes de travail fixes, à proximité immédiate d’un flux de chariots élévateurs doivent être
protégés par des glissières de protection fixées au sol.
Le port de charges est réglementé en France par les décrets du 26 octobre 1912 et du 21 mai
1965. Cette réglementation est complétée par la norme AFNOR NFX35109 qui limite les charges
admises (unitaires et totales) en fonction du sexe, de l’âge de l’opérateur, et des conditions de
travail.
La réglementation
Les recommandations
Hommes 18-45 30 kg 25 kg
Hommes 45-65 25 kg 20 kg
Femmes 18-45 15 kg 12,5 kg
Hommes 15-18
Femmes 15-18 12 kg 10 kg
Femmes 45-65
Soulèvement ou dépose à
partir du sol 25 0,5
On retrouve souvent ces recommandations présentées sous la forme d’une abaque à l’image de
celle-ci après :
Introduction :
La démarche proposée ci-dessous s’appuie sur celle proposée dans la circulaire n° 6 DRT du 18
avril 2002 et en suit la logique dynamique développée ci après.
La direction générale, se doit d’avoir une démarche proactive en matière de prévention des
risques professionnels. Le chef d’entreprise apporte les objectifs à atteindre au travers d’un
plan annuel ambitieux (prévu par le législateur dans le rapport annuel du CHSCT), défini la notion
de non négociable et s’engage personnellement dans la démarche en s’impliquant dans sa
mise en œuvre.
Cependant, apporter une vision et une stratégie ne suffit pas. Il faut également que la direction
affecte les moyens (budget dédié) nécessaires pour atteindre les objectifs fixés et dans un
souci d’exemplarité, qu’elle agisse au quotidien conformément à ses engagements ; c’est la
manière la plus efficace de faire partager une culture orientée vers la prévention.
L’engagement se traduit également par la tenue de réunion dédiées à la sécurité au moins une
fois par mois et par la conduite d’audits, d’inspections et d’investigation d’accident.
Les acteurs internes de l’entreprise doivent être associés à la démarche. (Médecin du travail,
CHSCT, DP, salariés). Il convient de définir le rôle de chacun dans la démarche d’évaluation des
risques professionnels et d’évolution de la culture sécurité dans l’entreprise. La direction doit
donc désigner un groupe pluri-disciplinaire chargé du projet et piloter ce groupe.
L’engagement doit être réciproque et l’attitude proactive de l’ensemble du personnel doit être
recherchée. Engagement de chacun à respecter les règles, à accepter un poste aménagé (la
règle est le volontariat et l’accord du médecin du travail), à signaler et à traiter les problèmes
chaque fois que possible.
En pratique, l’évaluation doit s’approcher au plus près de toutes les situations de travail des
salariés. Elle doit également être compréhensible par tous, c’est pourquoi nous retiendrons deux
critères principaux :
Quelques définitions
Inventaire : fait d’établir le compte, la récapitulation de quelque chose. Revue et étude minutieuse.
Danger : Propriété ou capacité intrinsèque par laquelle une chose (par exemple : matières,
matériel, méthodes et pratiques de travail) est susceptible de causer un dommage.
Risque : Probabilité que le dommage potentiel se réalise dans les conditions d’utilisation et ou
d’exposition et l’ampleur éventuelle de ce dommage. Le risque est donc la combinaison de la
probabilité d’occurrence et de la gravité la plus élevée d’un dommage possible.
Le législateur part également du principe que tous les textes législatifs visant à protéger les
travailleurs sont appliqués.
Dans la pratique, bien peu d’entreprises peuvent se targuer d’être en parfaite conformité au regard
de la loi sauf dans certains secteurs d’activités dit sensibles (métallurgie, nucléaire, transport
aérien) et très surveillés. Moins encore pratiquent aujourd’hui une réelle stratégie d’évaluation et
L’objectif de l’audit préliminaire est de vous permettre de faire le point sur la mise en place dans
votre entreprise des divers dispositifs obligatoires en matière de sécurité et de prévention.
L’identification va se réaliser à partir des unités de travail définies précédemment et des taches
identifiées. La première étape va consister à détecter les tâches pouvant être considérées comme
potentiellement dangereuses.
Exemple :
Sans
Unité de travail Tâches concernées danger
danger
Mise à quai des véhicules X
Déchargement de vrac X
Déchargement de palettes X
Dépalettisation X
Contrôle qualitatif X
Contrôle quantitatif X
RECEPTION Palettisation X
Saisie de la réception sur terminal X
Impression des étiquettes palettes X
Pose des étiquettes X
Transfert en zone d’attente X
…
L’étape suivante va consister à partir des tâches potentiellement dangereuses détectées ci-dessus
à identifier les dangers et risques correspondants.
A ce niveau, il vous est possible de vous aider du référentiel INRS ED 840 (avril 2000) dont vous
trouverez un condensé en annexe.
Il convient ensuite de mesurer l’ampleur éventuelle des dommages correspondants aux risques
identifiés. Nous utiliserons dans un premier temps deux critères pour y parvenir, un critère de
fréquence et un critère de gravité des dommages possibles.
Dans un second temps, nous appliquerons un coefficient réducteur qui nous permettra de prendre
en compte les mesures de prévention existantes et nous conduira au document unique.
Cette définition constitue une approche quantitative du niveau de risque selon la norme EN 1050
Exemple :
Pour finir, il convient d’intégrer les mesures de prévention existantes en réévaluant le risque
résiduel après mise en place des mesures de prévention (Suppression ou consignation des
dangers, protections collectives, protections individuelles, signalement des dangers)
Le document unique de synthèse constitue une image synoptique de la cartographie des risques
dans l’entreprise.
La somme de tous les risques identifiés dans l’entreprise est un excellent indicateur de la criticité
globale de l’entreprise en matière de risques professionnels. Attention cependant ; en aucun cas
cet indicateur ne doit être utilisé pour comparer une entreprise à une autre.
On peut également dans ce tableau remplacer les coefficients par des couleurs afin d’en faciliter la
lisibilité par le plus grand nombre.
On choisira par exemple :
Rouge pour les risques mortels
Orange pour les risques susceptibles d’entraîner un incapacité permanente
Bleu pour les risques d’accident avec arrêt
Vert pour les accidents bénins
Le document unique n’est pas une compilation de tous les documents existants dans l’entreprise.
Il ne les remplace pas et ne se substitue pas à ces documents. Cependant, ils peuvent être
utilement consultés pour son élaboration.
On défini l’incendie comme une combustion qui contrairement au feu se développe sans aucun
contrôle. La grande majorité des établissements industriels et logistiques présentent des facteurs
de risques d’incendie multiples, liés à la qualité de construction, d’entretien et de maintient aux
normes des bâtiments, aux procédés de fabrication et bien sur a la nature et la quantité des
marchandises en dépôt.
Mécanisme de l’incendie
Le tableau suivant résume le mécanisme de propagation de l’incendie.
Ces principes élémentaires sont à la base des méthodes de lutte contre l’incendie.
Origine des incendies dans les entrepôts : (source Factory Mutual System)
Taux Cause
36 * Origine criminelle
19 Installations électriques
10 Divers dont causes naturelles (foudre, action du soleil,…)
8 Travaux par points chauds (soudure, oxycoupage, …)
8 Surfaces chaudes, appareils de chauffage et échauffements mécaniques
8 Imprudences des fumeurs
6 Réactions chimiques et inflammations spontanées
5 Propagation depuis le voisinage
Il suffit de jeter un œil sur le tableau ci-dessus pour se rendre compte que la lutte contre l’incendie
passe avant tout par la prévention. Alarme intrusion, installations électriques aux normes et
inspectées périodiquement, procédure de permis de feu en cas de travaux par point chauds,
interdictions de fumer sur les lieux de travail,… sont autant de mesures de bon sens qu’on
s’efforcera de mettre en place.
Mais que faut il faire ou mettre en place pour lutter contre un incendie lorsque ce dernier s’est
déclaré ?
Les principaux composants d’un système de sécurité incendie ont étés définis par l’Afnor et sont
repris dans le schéma ci après :
Tout commencement d’incendie doit être combattu le plus rapidement et le plus efficacement
possible (code du travail R232-12-17) c’est pourquoi toute personne apercevant un début
d’incendie doit être capable de donner l’alarme et de mettre en œuvre les moyens de premier
secours.
Première intervention :
Il est logique que le tout le personnel soit formé et entraîné au maniement des extincteurs (Cf.
code du travail R232-12-21 et chapitre sur les formations obligatoires). La première intervention
va permettre au personnel sur place d’attaquer un feu dès qu’il est découvert avec les moyens
légers dont ils disposent.
Seconde intervention :
L’extinction
Pour attaquer efficacement un début d’incendie, il faut disposer au bon endroit de l’agent
extincteur le mieux approprié à la nature du feu. La norme Afnor NF EN 2 distingue 4 classes de
Feu pour lesquels les agents d’extinction seront différents :
Le personnel non entraîné s’affole rapidement ou au contraire prend le temps de faire un détour
par les vestiaires en cas d’incendie. Il utilise mal les moyens de lutte contre le feu quand il les
utilise. Il gêne les équipes d’intervention en évacuant en désordre et ne se rassemble pas au point
de rassemblement.
Conséquences de l’incendie
- Sur l’homme :
Résistance au feu
L’arrêté du 21 avril 1983 définit quatre critères pour évaluer la résistance au feu des éléments de
la construction d’un bâtiment. La réglementation concernant les constructions est destinée à
assurer la sécurité des équipes de luttes contre l’incendie (sapeurs pompiers) lorsqu ‘elles
pénètrent dans les locaux.
- La résistance mécanique sous charge (comportement mécanique au feu)
On associe une durée à ce classement. Ainsi, un mur porteur pourra être classé SF 6 heures, PF
2 heures et CF ½ heure.
Réaction au Feu
L’arrêté du 30 juin 83 modifié par celui du 28 août 1991 défini une classification des matériaux de
construction.
- M0 : incombustible
- M1 : combustible non inflammable
- M2 : combustible difficilement inflammable
- M3 combustible moyennement inflammable
- M4 : combustible facilement inflammable
L’arrête du 5 août 2002 portant sur les entrepôts sous la Rubrique 1510
Quoi ?
Permis de feu :
• Rendu obligatoire pour tous travaux par points chauds.
Introduction :
Le vol dans le transport et la logistique représente aujourd’hui 420 millions d’euros. D’aucuns
avancent même le chiffre de 1 milliard d’euros. Un milliard d’euros, c’est également la taille
actuelle du marché de la protection en France. La démarque inconnue oscille pour sa part entre
1,3 et 2 % du chiffre d’affaire des entreprises.
Le coût d’une installation de protection complète (intrusion, vidéo, contrôle d’accès,
télésurveillance) est d’environ 60 000 euros mais peut être multiplié par 3 si les produits sont
sensibles. Le marché est en pleine expansion et les technologies évoluent de plus en plus vite.
Les entrepôts sont de mieux en mieux surveillés et les systèmes permettent une diminution des
vols de parfois 50 % mais au bout du compte, c’est la gestion humaine qui fait la différence. Face
à des Forteresses logistiques la délinquance se tourne désormais vers le transport qui constitue le
maillon faible.
Système Intrusion :
• Une des bases essentielles : Des clôtures et grillages en bon état pour protéger le site.
• Détection périmetrique (autour du bâtiment)
• Si les produits sont sensibles (soumis à grande convoitise), mise en place d’une
détection périphérique (Autour du site)
• Eventuellement détecteurs volumétriques mis en place à l’intérieur du site. (mais
attention aux déclenchement intempestifs (oiseaux, orages, …)
Utilisation de la vidéo :
• Elle est le plus souvent utilisée pour contrôler l’extérieur et les accès à l’entreprise mais
elle est plus rare à l’intérieur.
• Différends types de caméras existent : Les dômes (pivotent à 180 ° et sont équipés de
zoom puissants jusqu'à 200 x), les caméras sur rails, et les caméras classiques.
• Elle ne peut être utilisé que si les organisations syndicales l’acceptent et on ne la
regarde qu’en cas de problème (le plus souvent on ne filme pas les postes de travail).
La vidéo surveillance génère parfois des problèmes sociaux. L432-2-1 et L121-8 du
code de travail.
• Détection périmetrique (autour du bâtiment)
• Si les produits sont sensibles (soumis à grande convoitise), mise en place d’une
détection périphérique (Autour du site)
• Eventuellement détecteurs volumétriques mis en place à l’intérieur du site. (mais
attention aux déclenchement intempestifs (oiseaux, orages, …)
• Il est possible d’installer des caméras factices (pour certaines d’entre elles). Elles seront
quand même efficaces.
• Les technologies modernes permettent d’utiliser la vidéo en matière d’incendie.
Détection des fumées et déclenchement de l’alarme.
• Cette technologie se développe très vite. Le marché du contrôle d’accès est en plein
essor.
• Le plus souvent le personnel s’identifie à l’aide d’un badge ou d’une carte.
• On peut définir au sein même de l’entrepôt différentes zones dont certaines sont
soumises à restriction en fonction du type d’accès défini par le badge (filtrage)
• Un badge visible permet la détection d’intrus éventuels par tout à chacun
• Pour les milieux très sensibles, on assiste à une arrivée sur le marché des techniques
de la biométrie. (reconnaissance du visage, de l’iris, du doigt ou de la main)
• Les sorties peuvent également être contrôlées : (Fouilles non systématiques, puces
RFID,…)
• EAS (électronique article surveillance) très utilisée dans la grande distribution mais
encore répandue dans l’entrepôt (30cts piece)
Gardiennage et télésurveillance :
• Pour des sites dits sensibles, le gardiennage s’avère une mesure coûteuse mais
efficace contre l’intrusion.
• Pour être totalement efficace, le gardiennage peut être couplé à la télésurveillance.
Eviter de faire appel à une même société pour les deux services (restreint le risque
d’entente illicite)
• La télésurveillance seule peut être une bonne solution à la condition que toutes les
procédures soient précises (attention à la rédaction du cahier des charges). Le plus
efficace est de la coupler à la vidéo surveillance.
Le transport :
• Séparer les flux de véhicules légers du personnel des PL chargés des marchandises.
Placer le parking du personnel dans une zone spécifique.
• La politique de motivation du personnel est très importante. Des salariés mal traités et mal
payés engendrent plus de risques
• Enquêter Sur l’état du bassin de l’emploi avant d’implanter une plate forme. De la même
manière, préférer dans certains cas une agence d’intérim mieux placée.
• Limiter le recours aux travailleurs temporaires.
• Ne pas embaucher de salariés « recommandés » par votre personnel.
• Une bonne formation et stabilité du personnel sont indispensables
• Procéder à des inventaires réguliers pour détecter rapidement tout écart suspect.
• Propreté et rangement de l’entrepôt permettent une plus grande visibilité des marchandises
entreposées (et donc de repérer plus facilement tout carton ouvert)
• Pratiquer la tolérance Zéro : remise à la gendarmerie, dépôt de plainte et licenciement
systématique pour faute grave
• Contrôler de façon non systématique des véhicules à la sortie.
Décret N° 92-158 du 20 février 1992 : Travaux effectués dans un établissement par une entreprise extérieure
Complété par l’Arrêté du 19 mars 1993 : Liste des travaux dangereux - Code du travail articles R.237-1 à 28
RENSEIGNEMENTS SUR L’OPERATION
Lieu :
Adresse :
Commande N° :
Date de la commande :
Période et durée
prévue d'intervention :
Activité Activité
Responsable Responsable
Le présent plan de prévention doit être communiqué par le Chef de l'Entreprise extérieure à tout le personnel de l'Entreprise intervenant sur le
site de l'opération. CdT art. R. 237-11
NOM DE L’ENTREPRISE :
Raison sociale :
Adresse :
Nom :
Fonction :
:
Fax :
Chef d'entreprise :
Nom :
:
Fax :
Nom :
Fonction :
:
Fax :
Médecine du travail :
Autres risques
TRAVAIL ISOLE
Lorsque l'opération est exécutée de nuit ou dans un lieu ou à un moment où l’activité de l’entreprise est
interrompue, le chef de l’entreprise extérieure concernée doit prendre les mesures nécessaires pour
qu'aucun salarié ne travaille isolément en un point où il ne pourrait être secouru à bref délai en cas
d'accident.
CT art. R 237-10
CT art. R 237-2
oui non So
Les lieux précités ont-ils étés repérés physiquement lors de l’inspection commune
préalable
Autres
…………………………………………………………………………………………..
LOCAUX ET INSTALLATIONS POUR LE PERSONNEL DE L'ENTREPRISE EXTERIEURE
stiaires :
nitaires, douches :
stauration :
éphone :
Postes concernés
nspection a eu lieu le :
présence de :
Fait à le
Mesures EU EE EU EE
De □ Echafaudage conforme □ □ □ Accès réservé □ □
Protection □ Harnais de sécurité □ □ □ Voies d’accès □ □
□ Chaussures de sécurité □ □ □ Balisage / consignation □ □
□ Pare chute □ □ □ Signalisations □ □
□ Casque □ □ □ Interdiction de fumer □ □
□ Gants □ □ □ Permis de Feu (si points chauds) □ □
□ Lunettes □ □ □ Personnel habilité □ □
□ Appareil respiratoire. □ □ □ ……………………………………… □ □
□ Dispositifs anti-bruit □ □ □ ……………………………………… □ □
□ filets □ □ □ ……………………………………… □ □
□ ……………………… □ □
DE
PROTOCOLE DE SECURITE
ETABLI
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Signatures :
A/ Eléments à fournir par l'entreprise d'accueil Cocher d'une croix (1) (2)
9. - Véhicule(s)
9.1 - Caractéristiques
9.1.1 - Véhicule(s) léger(s) [ ]
9.1.2 - Véhicule(s) poids lourd
[ ]
- isolé
[ ]
- articulé
9.1.3 - Autre(s) (à préciser) ..............................................
9.2.2 - Carrossé [ ]
9.2.3 - Bâché [ ]
9.2.4 - Benne [ ]
9.2.5 - Citerne [ ]
9.2.6 - Autre (à préciser) ..............................................
9.3 - Equipement
9.3.1 - Appareil de levage et/ou de manutention [ ]
11.2 - Palette [ ]
__________________________________________
(Reproduction libre)
AUTF - UFT (Chambre du déménagement, CLTI, FFOCT, FNTR) - UNOSTRA
I. Le chef d'établissement prend les mesures nécessaires pour assurer :
La sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs de l'établissement, y compris les travailleurs temporaires.
Il veille à l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l'amélioration des situations
existantes.
Sans préjudice des autres dispositions du présent code, lorsque dans un même lieu de travail les travailleurs de plusieurs
entreprises sont présents, les employeurs doivent coopérer à la mise en oeuvre des dispositions relatives à la sécurité, à l'hygiène
et à la santé selon des conditions et des modalités définies par décret en Conseil d’Etat.
II. Le chef d'établissement met en oeuvre les mesures prévues au I. ci-dessus sur la base des principes
généraux de prévention suivants :
a) Eviter les risques ;
b) Evaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ;
c) Combattre les risques à la source ;
d) Adapter le travail à l'homme, en particulier en ce qui concerne la conception des postes de travail ainsi que le choix des
équipements de travail et des méthodes de travail et de production, en vue notamment de limiter le travail monotone et le travail
cadencé et de réduire les effets de ceux-ci sur la santé ;
e) Tenir compte de l'état d'évolution de la technique ;
f) Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n'est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux ;
g) Planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l'organisation du travail, les conditions de
travail, les relations sociales et l'influence des facteurs ambiants, notamment en ce qui concerne les risques liés au harcèlement
moral, tel qu'il est défini à l'article L. 122-49 ;
h) Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection individuelle ;
i) Donner les instructions appropriées aux travailleurs.
III. Sans préjudice des autres dispositions du présent code, le chef d'établissement doit, compte tenu
de la nature des activités de l'établissement :
a) Evaluer les risques pour la sécurité et la santé des travailleurs, y compris dans le choix des procédés de fabrication, des
équipements de travail, des substances ou préparations chimiques, dans l'aménagement ou le réaménagement des lieux de travail
ou des installations et dans la définition des postes de travail ;
b) Lorsqu'il confie des tâches à un travailleur, prendre en considération les capacités de l'intéressé à mettre en oeuvre les
précautions nécessaires pour la sécurité et la santé ;
c) Consulter les travailleurs ou leurs représentants sur le projet d'introduction et l'introduction de nouvelles
technologies mentionnées à l'article L. 432-2, en ce qui concerne leurs