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LE TESTICULE ENDOCRINE

PHYSIOLOGIE, EXPLORATION, PATHOLOGIES


PLAN
I- INTRODUCTION

II- Rappels Physiologiques


A- Morphologie des gonades
B- Fonctions endocrines du testicule
C- Régulation du testicule endocrine

III- Exploration Biologique


A- Dosages statiques
B- Epreuves dynamiques

IV- Pathologie
LE TESTICULE ENDOCRINE
PHYSIOLOGIE, EXPLORATION, PATHOLOGIES

I- Introduction
I- Introduction
Testicules
 Font partie de l'appareil reproducteur (en tant que gonades)
et du système endocrinien (en tant que glandes endocrines)
 Assurent 1 double fonction:
- Production spermatozoïdes (Spermatogenèse) = fct.
Exocrine

- Production hormones sexuelles mâles, testostérone +++


= fct. Endocrine

Régulées par axe HH


I- Introduction
Rôle laboratoire indéniable / Explorations
hormonales
 Outil à fonctions multiples / praticien
- Diagnostique
- Thérapeutique: Prise en charge fertilité
LE TESTICULE ENDOCRINE
PHYSIOLOGIE, EXPLORATION, PATHOLOGIES

II- Rappels physiologiques


II- Rappels physiologiques
A- Morphologie des gonades

 2 compartiments différents / Testicule adulte

 Tubes séminifères constitués de l’épithélium séminifère qui comprend


lui-même 2 populations cellulaires (Cel. de Sertoli + Cel. Lignée
germinale)

 Tissu interstitiel formé d’un conjonctif riche en vaisseaux qui contient


les Cel. de Leydig

 Fonction exocrine dévolue cellules germinales

Cellules de Leydig + cellules de Sertoli = Fonction endocrine


II- Rappels physiologiques
B- Fonctions endocrines du testicule
1- Fonction leydigienne et testostérone
 Testostérone = Stéroïde en C19, Chef de file des hormones mâles ou
androgènes

 Biosynthèse testostérone à partir du cholestérol synthétisé de novo dans les

cellules de Leydig / Etapes semblables dans corticosurrénales

 Dans cellule de Leydig existe aussi

- 5α- réductase: testostérone ► 5- α – dihydrotestostérone

- Aromatase (faible activité)


► Oestrone + Oestradiol
∆4- Androstènedione
Testostérone
Les cellules de Leydig, extérieures aux cordons séminifères, sécrètent, dès la sixième semaine, des quantités
croissantes de testostérone, dont le taux atteint un maximum dans le sang foetal au début du deuxième
trimestre, période essentielle de la masculinisation. Cette hormone est produite à partir du cholestérol, selon
une chaîne de biosynthèse qui met en jeu sept enzymes
Le cholestérol ( en C27) stocké dans la cellule stéroidogène sous forme de goutelettes lipidiques, pénètre dans
la mitochondrie où se réalise la coupure de sa chaîne latérale (20-hydroxylase et desmolase). La delta-5-
prégnénolone (C 21) sort de la mitochondrie et pénètre dans le réticulum endoplasmique où se réalisent les
transformations suivantes, aboutissant à la synthèse de testostérone (C 19). 
II- Rappels physiologiques
B- Fonctions endocrines du testicule

2- Fonctions sertolienne = sécrète plusieurs peptides

 ABG = Androgen Binding Protein


 Rôle dans réserve androgènique intratesticulaire

 Rôle dans spermatogenèse


II- Rappels physiologiques
C- Régulation du Testicule endocrine
C- Régulation du Testicule endocrine
1- Axe hypothalamo-hypophyso-gonadique

1.1- A l’étage hypothalamique

 Fonctionnement gonadique sous la dépendance de LHRH (GnRH) =


Gonadolibérine
(Sécrétion pulsatile = 1pulse / 90 min)

1.2- A l’étage hypophysaire


 Stimulation synthèse et sécrétion de 2 gonadotrophines / GnRH = FSH et LH

1.3- A l’étage testiculaire


 LH se fixe sur récepteurs situés sur cellules de Leydig et stimule (via adénylate
cyclase) biosynthèse testostérone

 FSH stimule ensemble sécrétions des cellules de Sertoli


D- Sécrétion et Transport sanguin de Testostérone

 Sécrétion de testostérone / Testicules = 5 – 7 mg/j chez homme adulte

 Seulement 1% testostérone circule dans plasma sous forme libre,


biologiquement active

- 60% liée à TeBG (Testosterone-estradiol Binding Globulin)


= β- globuline dont synthèse hépatique stimulée / Oestrogènes + HT
diminuée / Androgènes Fraction liée aux
protéines = Majoritaire
- 35% à Albumine
D- Sécrétion et Transport sanguin de Testostérone

NB: Seule l’hormone dissociée des protéines de transport plasmatique est susceptible de

pénétrer dans les cellules. C’est pourquoi outre le dosage de la testostérone totale, diverses

fractions peuvent être dosées dans le plasma afi n d’évaluer la fraction active circulante.

Le dosage de la SHBG circulante est souvent associé au dosage de la testostérone en raison de

ses propres variations qui infl uent sur la biodisponibilité de la testostérone.


E- MÉTABOLISME ET EFFETS PHYSIOLOGIQUES DE TESTOSTÉRONE

 Métabolisme selon 3 voies :

 Activation en DHT (Dihydrotestostérone) /5 α réductase dans tissus cibles: 6-8%

 Conversion en oestrogènes / Aromatase dans tissus périphériques : 0.5%

 Catabolisme hépatique : voie +++ ► 17 Céto- Stéroïdes ► Dérivés sulfo- et


Glucurono- conjugués ► Elimination Urinaire

 Effets physiologiques

 Développement organes génitaux

 Apparition caractères sexuels secondaires

 Modifications somatiques : poussée de croissance + développement masses


musculaires
LE TESTICULE ENDOCRINE
PHYSIOLOGIE, EXPLORATION, PATHOLOGIES

I- Explorations Biologiques
I- Explorations Biologiques
Dosages Statiques
- Dosages des hormones gonadiques et gonadotropes
à l’état basal : Testostérone, FSH, LH, Autres
(oestradiol, DHT, DHEA et SDHEA, ∆4 – Androstènedione)

Dosages Dynamiques
- Meilleure localisation anomalie axe HHTe
- Usage agents pharmacologiques / Action
spécifique sur hypothalamus ou hypophyse
gonadotrope-
- Les plus usités : Test à la hCG, à la LHRH, au
citrate de clomifène
A- DOSAGES STATIQUES
A- DOSAGES STATIQUES
1- Dosage de testostérone totale
 Phase pré analytique
- Sérum ou urines des 24h
- Age : A préciser
 Technique de dosage

Le dosage de la testostérone est réalisé par immunocompétition, mettant en


oeuvre un antisérum antitestostérone et un traceur constitué soit par de la
testostérone marquée par l’iode 125 (méthodes radioimmunologiques), soit par de la
testostérone
marquée par un radical susceptible d’être détecté par immunofl uorescence ou
chimioluminescence, ou par une enzyme (méthodes non isotopiques) éventuellement
après une étape de purification (extraction, chromatographie) préalable au dosage.
La majorité des laboratoires utilisent des méthodes automatisées.
A- DOSAGES STATIQUES
1- Dosage de testostérone totale
Technique de dosage
La spécifi cité des dosages de la testostérone totale est acceptable chez l’homme
adulte (pubère) compte tenu des concentrations circulantes plus faible de
dihydrotestostérone et d’androsténedione (androgènes donnant lieu à des réactions
croisées à l’origine d’interférences). En revanche, chez la femme et l’enfant, chez
lesquels les androgènes interférents sont en concentration importante par rapport à
celle de la testostérone, le manque de spécificité des méthodes de dosages qui ne
comportent pas une étape de purification pose problème.
Cela se traduit par une diminution du pouvoir diagnostic des dosages directs pour
lesquels on observe un chevauchement des concentrations mesurées entre sujets
sains et sujets hyperandrogéniques.

La GC/MS, est une autre méthode préconisée mais encore peu répandue.
A- DOSAGES STATIQUES
1- Dosage de testostérone totale
 Valeurs usuelles
- Cycle nycthéméral : Taux 20 – 30 % > Le matin qu’en soirée
- Variations saisonnières : Maximum en Automne
- Testostérone urinaire : 0.20 – 2.60 µg/24h
1- Dosage de testostérone totale
 Valeurs de référence (A titre indicatif ) : µg x 3.47 = nmol

Age (ans) Testostérone (µg/l)


1 - 10
< 0.20 < 0.70
10 - 20
0.50 - 5 1.75 – 17.5
20 - 45
3.50 – 8.50 12.10 – 29.50
45 - 60
2.00 – 8.00 6.95 – 27.80
> 60
1.00 – 5.00 3.50 – 17.50
 Taux abaissés: Après 70 ans, si insuffisance leydigienne d’origine testiculaire
(Taux FSH + LH augmentés) ou si insuffisance gonadotrope (Taux FSH + LH abaissés
ou normaiux)

 Taux élevés: Si administration exogène de testostérone ou de gonadotrophines,


si hyperthyroïdie (car augmentation TeBG)
1- Dosage de testostérone libre
 Environ 2 % chez l’homme et 1 % chez la femme de la testostérone circulante ne sont
pas liés aux protéines plasmatiques et représentent la fraction libre de l’hormone.

La testostérone libre peut être appréciée en utilisant différentes méthodes .

Le calcul à partir des concentrations des protéines porteuses, de testostérone

est une solution simple mais très critiquable .

Il a été montré que le dosage radioimmunologique, utilisant un analogue marqué de la

testostérone, bien que simple et séduisant ne permet pas une approche correcte de la

fraction libre et son utilisation vivement déconseillée .


A- DOSAGES STATIQUES
2- Dosages des gonadotrophines FSH/ LH

 Interprétation des Résultats

 Homme âgé : Taux plasmatiques + Elimination urinaire des gonadotrophines

 Si hypogonadisme d’origine HH : Taux plasmatiques + Elimination urinaire

des gonadotrophines sont à la limite < de la normale malgrés des concentrations

effondrées d’androgènes

 Si hypogonadisme d’origine testiculaire : Taux plasmatiques + Elimination

urinaire des gonadotrophines s’élèvent


A- DOSAGES STATIQUES
2- Dosages des gonadotrophines FSH/ LH

 Phase pré analytique


- Sérum ou plasma héparine
- Urines des 24h

 Technique de dosage
- Méthodes immunométriques / Sandwich

(Traceur isotopique, enzymatique, chimiluminescent)


A- DOSAGES STATIQUES
2- Dosages des gonadotrophines FSH/ LH
 Valeurs Usuelles (mUI/l ou UI/24H)

FSH LH

Sang Urines Sang Urines

Avant puberté
< 1.5 <2 < 1.5 <5
Adulte
1-5 2 - 10 1-7 10 - 30
Andropause
>20 10 - 40 > 15 10 - 30
NB: LH >FSH : Période Activité Génitale
FSH > LH: Andropause
A- DOSAGES STATIQUES
2- Autres
 Dosage oestradiol

 Devant une gynécomastie par exemple

 Dosage Androgènes faibles (DHEA, SDHEA, ∆4-Androstènedione)

 Peu utilisé en pratique clinique

 Dosage Prolactine

 Si insuffisance gonadotrope fonctionnelle avec diminution testostérone et

symptômes d’impuissance sexuelle


B- DOSAGES DYNAMIQUES
1- Test à la gonadotrophine chorionique
 But
 Structure de hCG + ses propriétés biologiques sur cellules de Leydig = celles LH
 Test de stimulation testicule endocrine / Injection de hCG pour mise en évidence
d’un déficit testiculaire primitif
 Chez enfant, utile au diagnostic différentiel entre anorchidie (absence congénitale
de l’une ou des deux glandes spermatiques) et cryptorchidie bilatérale (absence de
testicules dans les bourses suite à un arrêt de migration dans abdomen)

 Protocole
 Prélèvement à J0 : Taux hormonaux de base
 Injection 5000 UI d’hCG chez adulte
1500 UI x 3 chez enfant
 Prélèvements 48, 72, 96 h après injection : dosage estradiol + testostérone

 Interpretation

 Réponse normale : Augmentation précoce estradiol à 24H, tardive de testostérone

 Absence complète de réponse si anorchidie, réponse faible si cryptorchidie


2- Test à la LHRH
 But
 Evaluer fonction sécrétoire de l’hypophyse gonadotrope
 Apprécier capacité réactionnelle de l’hypophyse à libérer son stock immédiat de
FSH et de LH

 Protocole
 Produit administré : Gonadoréline = Stimu - LH® (ampoule de 1 ml = 50 µg)
 Analyses pouvant être effectuées : FSH, LH
 Sujet à jeûn, au repos, ni thé ni café
 Prélèvement à T- 15 mn et T0
 Injection IV le matin (8h – 10 h)
- 1 – 2 ampoules chez adulte
- 100 µg / m2 de surface corporelle chez enfant
 Prélèvements T+15, T+30, T+60, T+90 T+120, T+180 et T+240 mn

 Interprétation
 Permet exploration des hypogonadismes
 Si hypogonadisme d’origine HH : taux de base effondrés avec réponse < à 100¨% (tumeur
hypophysaire, hémochromatose, séquelle méningée….)
 Si hypogonadisme testiculaire : taux de base sont augmentés avec réponse explosive
(atrophie testiculaire, anorchidie, Sd. De KLINEFELTER)
3- Test au Clomid®
 But
 Explorer l’axe gonadotrope
 Citrate de clomifène stimule sécrétion de LH-RH et indirectement s’oppose
au rétrocontrôle négatif exercé par la testostérone

 Protocole
 Produit administré : Clomid® (cp dosés à 50 mg)
 Analyses pouvant être effectuées : FSH, LH, Testostérone
 Ingestion de 2 cp (100 mg) / J pendant 5 jours
 Dosages réalisés à J0, J5, J8

 Interprétation
 Réponse normale : FSH et LH à J5 + Testostérone de 50%
 Si hypogonadisme : Réponses nulles
 Si hypogonadisme testiculaire : Réponses normales en LH et FSH sans
élévation
de testostérone
LE TESTICULE ENDOCRINE
PHYSIOLOGIE, EXPLORATION, PATHOLOGIES

III- Pathologies
III- Pathologies

Hypogonadismes
Hypogonadisme masculin = Eunuchisme

Origine primitive ou secondaire à une lésion centrale hypophysaire ou


hypothalamique

Se manifeste par des symptômes traduisant insuffisance production testostérone


(hypoleydigisme) + déficit spermatogenèse (hypofécondité)

Chez enfant, avant puberté :


 infantilisme sexuel
 cryptorchidie fréquente, pilosité limitée due sécrétion androgènes surrénaliens
 développement pénien absent(pénis reste infantile)

Après démarrage puberté = hypogonadisme +/- marqué


 développement pilaire incomplet
 pénis infantile
 gynécomastie +++ et aspect eunuchoide (rapport taille/hanche )
 cryptorchidie fréquente, pilosité limitée due sécrétion androgènes surrénaliens

Chez adulte
 atrophie testicules, dépilation marquée, dysfonction érectile…..
Etiologies de l’Hypogonadisme masculin

A- Hypogonadisme hypogonadotrophique = Déficit gonadotrope


1- Origine hypothalamique

Déficit congénital en GnRH

 Le plus classique = Sd. de DE Morsier- Kallmann = Dysplasie


olfactogénitale
 Associe déficit gonadotrope à anosmie ou hyposmie (car origine
embryologique commune des neurones à LHRH et des neurones olfactifs +
défaut de migration de ces deux types de neurones)
 Mutation du gène KAL présent à l’extrémité du bras court du
chromosome X, codant pour une protéine d’adhésion intervenant dans
migration des neurones lors du développement embryonnaire
 Tableau clinique: Impubérisme complet + cryptorchidie + anosmie +
morphologie eunuchoide
 Biologie : Taux plasmatique testostérone bas + baisse LH et/ou FSH +
réponse normale ou diminuée à la LH-RH
A- Hypogonadisme hypogonadotrophique = Déficit gonadotrope
1- Origine hypothalamique (Suite)

Déficit acquis

 Les cause tumorales ne sont pas rares chez enfant, se traduisent par
compression tige pituitaire (tumeur de la fosse cérébrale postérieure, gliome
du chiasma …)
 Diabète insipide + hyperprolactinèmie = habituels
 Déficit GH + cassure courbe de croissance + manifestations neurologiques
 Hypogonadisme définitif après traitement de la tumeur

 Chez adulte : Sarcoïdose ou histiocytose – X peut se manifester par


hypogonadisme + diabète insipide
A- Hypogonadisme hypogonadotrophique = Déficit gonadotrope

2- Origine hypophysaire

Déficit congénital

 Se traduit par un impubérisme + retard de croissance mais sans déficit vrai de


sécrétion de GH

 Pas de réponse au test à la LHRH

 Anomalie du ou des gènes qui codent pour la sécrétion des sous – unités β ou α
ou pour leur assemblage

Déficit acquis = Les lésions hypophysaires

 Adénomes hypophysaires

 Causes non tumorales : hémochromatose, intoxication éthylique….


B- Hypogonadisme hypergonadotrophique = par Atteinte Testiculaire Primitive

1- Dysgénésies gonadiques = Affections d’origine génétique


caractérisées par anomalie de différentiation gonade primitive en testicule
lors de l’embryogenèse +/- anomalie du caryotype

 Syndrome de Klinefelter (1942 / Klinefelter)

- Associe gynécomastie bilatérale, atrophie testiculaire avec azoospermie et


hypersécrétion des gonadotrophines
- Touche plus de 2 pour 1000
- Anomalie chromosomique avec un caryotype 47, XXY (80 – 90 %)
- Clinique: Aspect eunuchoide avec croissance excessive des membres inférieurs
(macroskélie), pilosité faciale et corporelle modérée (40% des sujets sont imberbes),
niveau intellectuel médiocre, répartition gynoîde des graisses (hanches, fesses)
- Biologie: Gonadotrophines plasmatiques élevées (FSH+++) confirmant origine
testiculaire de l’hypogonadisme, taux plasmatique de testostérone bas, oestradiol
plasmatique normal ou élevé, azoospermie au spermogramme
B- Hypogonadisme hypergonadotrophique = par Atteinte Testiculaire Primitive

1- Dysgénésies gonadiques = Affections d’origine génétique


caractérisées par anomalie de différentiation gonade primitive en testicule
lors de l’embryogenèse +/- anomalie du caryotype

 Syndrome de Klinefelter (1942 / Klinefelter)

- Associe gynécomastie bilatérale, atrophie testiculaire avec azoospermie et


hypersécrétion des gonadotrophines
- Touche plus de 2 pour 1000
- Anomalie chromosomique avec un caryotype 47, XXY (80 – 90 %)
- Clinique: Aspect eunuchoide avec croissance excessive des membres inférieurs
(macroskélie), pilosité faciale et corporelle modérée (40% des sujets sont imberbes),
niveau intellectuel médiocre, répartition gynoîde des graisses (hanches, fesses)
- Biologie: Gonadotrophines plasmatiques élevées (FSH+++) confirmant origine
testiculaire de l’hypogonadisme, taux plasmatique de testostérone bas, oestradiol
plasmatique normal ou élevé, azoospermie au spermogramme
Etiologies de l’Hypogonadisme masculin

Syndrome de Klinefelter
B- Hypogonadisme hypergonadotrophique = par Atteinte Testiculaire Primitive
1- Dysgénésies gonadiques (suite)

 Hermaphrodisme vrai
- Présence chez même individu du tissu ovarien et testiculaire
- Se traduit par une ambiguïté sexuelle

 Cryptorchidie
- Anomalie de la position du testicule qui se trouve en dehors du scrotum
- Expose à 2 risques : Stérilité et dégénérescence maligne du testicule

 Anorchidie
- Rare dans sa forme bilatérale, + fréquente dans sa forme unilatérale
(monorchidie)
- Se traduit par un impubérisme avec élévation des gonadotrophines + stérilité
définitive
 Atteintes congénitales du testicule endocrine
- Déficits enzymatiques congénitaux de biosynthèse de testostérone (17-20
desmolase = 17-OH progestérone, 17β- Cétoréductase = DHA + ∆4 AD + Estrone
B- Hypogonadisme hypergonadotrophique = par Atteinte Testiculaire Primitive
2- Hypogonadisme acquis d’origine testiculaire

 Causes traumatiques
- Traumatisme physique ou chirurgical

 Infectieuses
- Orchite ourlienne +++

 Iatrogène
- Radiothérapie des gonades
- Chimiothérapie
- Kétoconazole par voie orale

3- Andropause = Phénomène de sénescence

 Baisse de fonction gonadique avec age


 Baisse du taux plasmatique de testostérone libre due à augmentation de TeBG +
diminution sensibilité des cellules de Leydig à la LH
LE TESTICULE ENDOCRINE
PHYSIOLOGIE, EXPLORATION, PATHOLOGIES

CONCLUSION
Le testicule est impliqué dans :
 Différenciation sexuelle masculine pendant vie intra utérine
 Développement des caractères sexuels masculins à la puberté
 Divers aspects de la fonction de reproduction et la sexualité

Les insuffisances testiculaires


 Ont des modes de présentations divers
 Leur diagnostic peut se poser
- à la naissance devant une ambiguïté sexuelle, un micropénis
ou une cryptorchidie
- à l’adolescence devant un impubérisme
- chez l’adulte devant des troubles sexuels , une régression des
caractères sexuels ou une infertilité

 Rôle du laboratoire +++


- par réalisation des dosages hormonaux statiques mais aussi lors des
tests dynamiques
- définir niveau de l’anomalie

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