Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
IV- Pathologie
LE TESTICULE ENDOCRINE
PHYSIOLOGIE, EXPLORATION, PATHOLOGIES
I- Introduction
I- Introduction
Testicules
Font partie de l'appareil reproducteur (en tant que gonades)
et du système endocrinien (en tant que glandes endocrines)
Assurent 1 double fonction:
- Production spermatozoïdes (Spermatogenèse) = fct.
Exocrine
NB: Seule l’hormone dissociée des protéines de transport plasmatique est susceptible de
pénétrer dans les cellules. C’est pourquoi outre le dosage de la testostérone totale, diverses
fractions peuvent être dosées dans le plasma afi n d’évaluer la fraction active circulante.
Effets physiologiques
I- Explorations Biologiques
I- Explorations Biologiques
Dosages Statiques
- Dosages des hormones gonadiques et gonadotropes
à l’état basal : Testostérone, FSH, LH, Autres
(oestradiol, DHT, DHEA et SDHEA, ∆4 – Androstènedione)
Dosages Dynamiques
- Meilleure localisation anomalie axe HHTe
- Usage agents pharmacologiques / Action
spécifique sur hypothalamus ou hypophyse
gonadotrope-
- Les plus usités : Test à la hCG, à la LHRH, au
citrate de clomifène
A- DOSAGES STATIQUES
A- DOSAGES STATIQUES
1- Dosage de testostérone totale
Phase pré analytique
- Sérum ou urines des 24h
- Age : A préciser
Technique de dosage
La GC/MS, est une autre méthode préconisée mais encore peu répandue.
A- DOSAGES STATIQUES
1- Dosage de testostérone totale
Valeurs usuelles
- Cycle nycthéméral : Taux 20 – 30 % > Le matin qu’en soirée
- Variations saisonnières : Maximum en Automne
- Testostérone urinaire : 0.20 – 2.60 µg/24h
1- Dosage de testostérone totale
Valeurs de référence (A titre indicatif ) : µg x 3.47 = nmol
testostérone, bien que simple et séduisant ne permet pas une approche correcte de la
effondrées d’androgènes
Technique de dosage
- Méthodes immunométriques / Sandwich
FSH LH
Avant puberté
< 1.5 <2 < 1.5 <5
Adulte
1-5 2 - 10 1-7 10 - 30
Andropause
>20 10 - 40 > 15 10 - 30
NB: LH >FSH : Période Activité Génitale
FSH > LH: Andropause
A- DOSAGES STATIQUES
2- Autres
Dosage oestradiol
Dosage Prolactine
Protocole
Prélèvement à J0 : Taux hormonaux de base
Injection 5000 UI d’hCG chez adulte
1500 UI x 3 chez enfant
Prélèvements 48, 72, 96 h après injection : dosage estradiol + testostérone
Interpretation
Protocole
Produit administré : Gonadoréline = Stimu - LH® (ampoule de 1 ml = 50 µg)
Analyses pouvant être effectuées : FSH, LH
Sujet à jeûn, au repos, ni thé ni café
Prélèvement à T- 15 mn et T0
Injection IV le matin (8h – 10 h)
- 1 – 2 ampoules chez adulte
- 100 µg / m2 de surface corporelle chez enfant
Prélèvements T+15, T+30, T+60, T+90 T+120, T+180 et T+240 mn
Interprétation
Permet exploration des hypogonadismes
Si hypogonadisme d’origine HH : taux de base effondrés avec réponse < à 100¨% (tumeur
hypophysaire, hémochromatose, séquelle méningée….)
Si hypogonadisme testiculaire : taux de base sont augmentés avec réponse explosive
(atrophie testiculaire, anorchidie, Sd. De KLINEFELTER)
3- Test au Clomid®
But
Explorer l’axe gonadotrope
Citrate de clomifène stimule sécrétion de LH-RH et indirectement s’oppose
au rétrocontrôle négatif exercé par la testostérone
Protocole
Produit administré : Clomid® (cp dosés à 50 mg)
Analyses pouvant être effectuées : FSH, LH, Testostérone
Ingestion de 2 cp (100 mg) / J pendant 5 jours
Dosages réalisés à J0, J5, J8
Interprétation
Réponse normale : FSH et LH à J5 + Testostérone de 50%
Si hypogonadisme : Réponses nulles
Si hypogonadisme testiculaire : Réponses normales en LH et FSH sans
élévation
de testostérone
LE TESTICULE ENDOCRINE
PHYSIOLOGIE, EXPLORATION, PATHOLOGIES
III- Pathologies
III- Pathologies
Hypogonadismes
Hypogonadisme masculin = Eunuchisme
Chez adulte
atrophie testicules, dépilation marquée, dysfonction érectile…..
Etiologies de l’Hypogonadisme masculin
Déficit acquis
Les cause tumorales ne sont pas rares chez enfant, se traduisent par
compression tige pituitaire (tumeur de la fosse cérébrale postérieure, gliome
du chiasma …)
Diabète insipide + hyperprolactinèmie = habituels
Déficit GH + cassure courbe de croissance + manifestations neurologiques
Hypogonadisme définitif après traitement de la tumeur
2- Origine hypophysaire
Déficit congénital
Anomalie du ou des gènes qui codent pour la sécrétion des sous – unités β ou α
ou pour leur assemblage
Adénomes hypophysaires
Syndrome de Klinefelter
B- Hypogonadisme hypergonadotrophique = par Atteinte Testiculaire Primitive
1- Dysgénésies gonadiques (suite)
Hermaphrodisme vrai
- Présence chez même individu du tissu ovarien et testiculaire
- Se traduit par une ambiguïté sexuelle
Cryptorchidie
- Anomalie de la position du testicule qui se trouve en dehors du scrotum
- Expose à 2 risques : Stérilité et dégénérescence maligne du testicule
Anorchidie
- Rare dans sa forme bilatérale, + fréquente dans sa forme unilatérale
(monorchidie)
- Se traduit par un impubérisme avec élévation des gonadotrophines + stérilité
définitive
Atteintes congénitales du testicule endocrine
- Déficits enzymatiques congénitaux de biosynthèse de testostérone (17-20
desmolase = 17-OH progestérone, 17β- Cétoréductase = DHA + ∆4 AD + Estrone
B- Hypogonadisme hypergonadotrophique = par Atteinte Testiculaire Primitive
2- Hypogonadisme acquis d’origine testiculaire
Causes traumatiques
- Traumatisme physique ou chirurgical
Infectieuses
- Orchite ourlienne +++
Iatrogène
- Radiothérapie des gonades
- Chimiothérapie
- Kétoconazole par voie orale
CONCLUSION
Le testicule est impliqué dans :
Différenciation sexuelle masculine pendant vie intra utérine
Développement des caractères sexuels masculins à la puberté
Divers aspects de la fonction de reproduction et la sexualité