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Le Maroc s’est résolument engagé dans la voie de l’ouverture qui a été accompagnée, ces
dernières années, par un processus de transformation structurelle important de notre tissu
productif à la faveur d’une croissance économique plus forte, diversifiée et moins volatile que
par le passé. Les raisons en sont la dynamisation de certains secteurs traditionnels
(agriculture, BTP,Commerce, Transport,...) et l’émergence de nouveaux métiers à fort
potentiel de croissance (offshoring, aéronau-tique, automobile,...). Cette ouverture était
également conju-guée à une diversification spatiale des sources de la croissance grâce à une
contribution de plus en plus affirmée de nouvelles régions à la création des richesses (Tanger
Tétouan,Marrakech Al Haouz,...).Il apparaît, ainsi, que ce choix de l’ouverture continue à
êtreporteur de perspectives favorables pour l’avenir, moyennan a mise en œuvre des réformes
visant essentiellement, l’accé-lération du rythme des stratégies sectorielles tout en veillant
àleur harmonisation pour générer des gains et des progrès avé-rés. Ce choix d’ouverture dicte
également l’augmentation denos échanges extérieurs via l’amélioration de l’offre exporta-ble
et sa compétitivité, l’amélioration du climat des affaires à
Parallèlement à cette dynamique de réformes engagées ayant
pour but de moderniser le système de gestion des financespubliques marocain, i
Section 2 : grands chantiers de la réforme et contraintes.
Le processus de réformes politiques, financières, sectorielles et économiques engagé par le
Maroc dès la fin des années 90 et visant à consolider la bonne gouvernance, à développer le
capital humain et à renforcer les mécanismes de solidarité et de cohésion sociale et spatiale a
vu son couronnement par l’adoption de la Constitution de 2011. Cette nouvelle Constitution
est en effet venue instituer les principes de bonne gouvernance, notamment en matière de
finances publiques via l’obligation de reddition des comptes, de contrôle et d’évaluation des
deniers publics. Si la Loi Organique des finances de 1998 privilégiait une approche de
moyens ne permettant pas d’apprécier les résultats et les coûts réels d’exécution des politiques
publiques, celle qui a été adoptée suite à la mise en place du nouveau cadre constitutionnel est
fondée sur une logique de gestion budgétaire axée sur les résultats. Ainsi, la Loi Organique
n°130-13 relative à la Loi de Finances, en consacrant les nouveaux principes constitutionnels
encadrant les finances publiques a permis une évolution importante des pratiques budgétaires
de l’administration publique. Elle définit de nouvelles règles budgétaires et comptables visant
à renforcer la cohérence des politiques publiques mais aussi leur efficacité et efficience, à
améliorer la transparence des finances publiques et à accroître le rôle du Parlement dans le
débat budgétaire, le contrôle et l’évaluation des politiques publiques. Ses piliers La Loi
Organique n°130-13 relative à la Loi de Finances est basée sur trois piliers fondamentaux à
savoir,
la performance de la gestion publique, sa transparence et la reddition des comptes.
Les finances publiques au maroc ont connu en effet plusieurs réformes visant à en améliorer
la gouvernance et renforcer la transparence et la reedition des comptes . peuvent etre citées
notament ce titre :
La réforme du systéme fiscal engagée depuis la loi-cadre 1984 et ayant aboutit à l’adoption du
code géneral des impots en 2007 .
La réforme de la comptabilité de l’etat qui devra désormais s’alligner sur les principes de la
comptabilité générale en droit constaté, dans les référenciels comptables ( norme plan et
fonctionnement des comptes , etats financiers, ect) a été adopté par le conseil national de la
comptabilité en 2008 et la mise en œuvre est prévue pour le premier janvier 2018