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1. Les fonctions 3
2. Les suites 17
3. La fonction exponentielle
Les équations différentielles 42
4. Les nombres complexes 52
5. Fonctions logarithmes 76
6. Intégration 85
7. Probabilités et statistiques 104
8. Géométrie dans l’espace 117
© HACHETTE LIVRE 2008, 43, quai de Grenelle, 75905 Paris Cedex 15.
ISBN : 978-2-01-135517-1
1. Le programme
LES
FONCTIONS
Résolution de l’équation du • On aboutira ici aux formules usuel- On fera le lien entre les résultats et
second degré. les donnant les racines et la forme fac- l’observation des représentations graphiques
Étude du signe d’un trinôme. torisée d’un trinôme du second degré. obtenues à l’aide d’un grapheur.
■ Dérivation
• Approche cinématique ou gra- Plusieurs démarches sont possibles : On ne donnera pas de définition formelle de la
phique du concept de nombre – passage de la vitesse moyenne à la notion de limite. Le vocabulaire et la notation
dérivé d’une fonction en un point. vitesse instantanée pour des mouve- relatifs aux limites seront introduits sur des
ments rectilignes suivant des lois exemples, puis utilisés de façon intuitive.
horaires élémentaires (trinôme du
second degré dans un premier temps) ;
– zooms successifs sur une représen-
tation graphique obtenue à l’écran de
la calculatrice.
Nombre dérivé d’une fonction en Dans les cas usuels, la limite de :
un point : définition comme f (a + h) – f (a)
f (a + h) – f (a) ---------------------------------------- s’obtient, après
limite de ---------------------------------------- h
h transformation d’écriture, en invoquant des
quand h tend vers 0. arguments très proches de l’intuition. On ne
• Fonction dérivée. soulèvera aucune difficulté à leur propos et on
admettra tous les résultats utiles.
Tangente à la courbe • On construira point par point un ou La notion de développement limité à l’ordre 1
Repères. Livre du professeur – Terminale S Obligatoire
représentative d’une fonction f deux exemples d’approximation de n’est pas au programme. On pourra cependant
dérivable ; approximation affine courbe intégrale définie par : évoquer le caractère optimal de
associée à la fonction. y′ = f ( t ) et y ( t 0 ) = y 0 l’approximation affine liée à la dérivée. On
en utilisant l’approximation : pourra observer sur grapheur ou tableur
f = f ′(a)t . l’erreur commise dans le cas où on connaît
On justifiera le résultat donnant la une expression de la fonction y .
© Hachette Livre, 2008
u
dérivée uv et --- .
v
Contenus Capacités attendues Extraits des commentaires
• Dérivée des fonctions usuelles : • On étudiera, sur quelques exemples, On admettra les dérivées des fonctions sin et
x xn , x x , le sens de variation de fonctions poly- cos.
x cos x et x sin x . nômes de degré 2 ou 3,
de fonctions homographiques ou de
Dérivée d’une somme, d’un pro- fonctions rationnelles très simples.
duit, d’un quotient et de : On introduira les notions et le vocabu-
x f ( ax + b ) . laire usuels (extremum, majorant,
Lien entre le signe de la dérivée et minorant) et, de l’étude du sens de
variations. variation, on déduira des encadre-
ments d’une fonction sur un intervalle.
• Asymptotes verticales, horizon- On étudiera, sur des exemples très On justifiera que la dérivée d’une fonction
tales ou obliques. simples (fonctions polynômes de monotone sur un intervalle est de signe
degré 2 ou 3, fonctions rationnelles du constant ; on admettra la réciproque.
type x ax + b + h ( x ) , avec h L’étude de fonctions ne sera pas présentée
tendant vers 0 en + ∞ ou – ∞ ), les comme une fin en soi, mais interviendra lors de
limites aux bornes de l’intervalle de la résolution de problèmes.
définition et les asymptotes
éventuelles.
2. Les commentaires
Même si selon les programmes officiels, l’étude de fonctions n’est pas une fin en soi, si l’on souhaite que l’élève mène à bien les
situations problèmes se résolvant le plus souvent par l’étude de fonctions, une des conditions nécessaires semble déjà une bonne
maîtrise des fonctions classiques (dérivée, extrema, comportement asymptotique, courbe représentative), car elle permettra une
plus grande aisance dans les problèmes les mettant en jeu.
Dans ce premier chapitre, même si l’étude théorique en est exclue, les rudiments de la continuité sont introduits et permettent de
disposer du langage nécessaire pour énoncer les théorèmes de façon satisfaisante (notamment dans des chapitres tels que les suites,
l’intégration…) et de prendre un peu de recul sur la structure de l’édifice de l’analyse vue au lycée.
Précisément, et conformément aux programmes officiels, on commence par réintroduire (avec une définition de plus en plus
proche de celle de CAUCHY) la notion de limites et d’asymptotes, sans oublier les critères de dominations ou d’encadrements tels
que le théorème des gendarmes.
Vient alors la notion de continuité (en un point, puis sur un intervalle), qui permet d’introduire la notion de valeurs intermédiaires
pour une fonction continue et donc celle de bijection (on présente dès lors les problèmes du type f ( x ) = 0 que l’on reprendra de
façon plus approfondie grâce à l’étude des suites), la continuité permettant d’apprécier plus justement la notion qu’elle enveloppe,
la dérivabilité.
On termine alors par la notion de dérivation, pour l’étude locale (avec comme application la méthode d’EULER) et pour l’étude
globale, l’étude des variations.
Ce chapitre a pour objectif de rendre l’élève de plus en plus autonome dans l’étude complète d’une fonction, de lui faire prendre
conscience du plan d’étude d’une fonction et de lui donner des réflexes pour chacune de ces étapes.
les exercices
3 lim f ( x ) = + ∞ , lim f ( x ) = 1 , lim f ( x ) = – 1 ,
Applications directes x→–3 x→0
x<0
x→0
x>0
lim f ( x ) = 0 , lim f ( x ) = + ∞ , lim f ( x ) = – ∞ et lim f ( x) = 0 .
x→2 x→5 x→5 x→+∞
x<5 x>5
1 lim f ( x) = + ∞ , lim f ( x) = – ∞ .
x→–∞ x→+∞
1 4 Grâce au graphique : lim f ( x ) = – ∞ et lim f ( x ) = + ∞ .
lim g ( x ) = lim g ( x ) = – --- x→–2 x→–2
x→–∞ x→+∞ 2 x<–2 x>–2
et lim h ( x ) = + ∞ Grâce au tableau, on en déduit que la fonction f admet une limite finie proche
x→–∞ de – 0 ,7 .
lim h( x) = – ∞ .
x→+∞
3(3 x + 4) 4 3
5 f ( x ) = ------------------------------------- , donc sur \ 1 ; – --- , f ( x ) = ----------- et
( x – 1)(3 x + 4) 3 x–1
2 On a : ( – 3 x + 2 ) ( 3 x 2 + x + 1 ) = – 9 x 3 + 3 x 2 – x + 2 . 9
donc lim f ( x ) = – --- .
– 9 x3 + 3 x2 + 4 x + 3 5x + 1 7
Donc -------------------------------------------------- = – 3 x + 2 – --------------------------- 4
x → – ---
3
3 x2 + x + 1 3 x2 + x + 1
et comme lim – --------------------------- = 0 , alors la droite est asymptote
5x + 1
2
x → ± ∞ 3 x 2 + x + 1 6 • lim f ( x ) = ------- . • lim g ( x ) = + ∞ . • lim h ( x ) = + ∞ .
x→+∞ 2 x→–∞ x→1
à . x>1
4
Obligatoire : 1. Les fonctions
les exercices
est continue.
x2
10 a. Soit f : x x 3 + x – 3 . 21 lim sin ----------------- = sin ---- = 1 .
x→+∞ 2 x 2 – 3 2
f est strictement croissante de vers , donc l’équation f ( x ) = 0 admet
une unique solution réelle, d’après le théorème de la bijection.
23 Pour un même raisonnement que dans l’exercice précédent :
b. c. Il en va exactement de même pour ces deux cas.
lim ------------------------ = 3 ;
3 x2 – 9
• lim 5 – x + x2 = + ∞ ; •
x→–∞ x→–∞ x 2 + x + 1
11 P est continue et dérivable sur avec :
P′ ( x ) = 2 x 4 + x 2 + 2 . sin --------------- = ------- .
px 1
• lim
x→–∞ 6 x + 5
Or pour tout x ∈ , 2 x 2 + x + 2 > 0 , donc 2 ( x 2 ) 2 + x 2 + 2 > 0 d’où : 2
P′ ( x ) > 0 .
24 lim f ( x) = 0 ; lim g ( x ) = 1 ; lim h ( x ) = 3 .
La fonction P est strictement croissante sur et à valeurs dans . x→±∞ x→±∞ x→±∞
lim – --------------- = 0 .
2 2
0 < – --------------- < , donc
3x + 1 x→–∞ 3 x + 1 30 a. 1--- ; b. – 1 ; c. – ∞ ; d. – ∞ .
3
© Hachette Livre, 2008
5
3
3. Le signe de ----------- permet de connaître la position relative de et
(y = 2 x – 1) .
x–1
2 Limites en a ,
asymptotes verticales
Donc, sur ] – ∞ ; 1 [ , est en dessous de et sur ] 1 ; + ∞[ , est au-
dessus de .
1 1
4. Il existe une autre asymptote par , la droite d’équation x = 1 , car la 39 a. Soit B ∈ . Dès que 0 < x < ------- , on a ----- > B , d’où :
2
B x
limite en 1 à gauche (et à droite) est infinie.
lim ----- = + ∞ .
1
x → 0 x 2
32 1. lim f ( x ) = + ∞ lim f ( x ) = + ∞ x>0
x→– ∞ x→– 2
1 1
x<– 2 b. Soit B ∈ . Dès que 0 < x < -----
- , on a ------- > B , d’où :
2 B x
lim f ( x ) = – ∞ lim f ( x ) = – ∞
x→– 2 x→+ ∞
lim ------- = + ∞ .
1
x → 0 x
x>– 2
x>0
2
2. ∀ x ∈ \ { – 2 } , f ( x ) = – 3 x + 2 + -----------
-.
x+2
40 a. Soit x ∈ : x 2 – x 02 = ( x – x 0 ) ( x + x 0 ) .
lim [ f ( x ) – ( – 3 x + 2 ) ] = 0 .
les exercices
x2 – 1 – x = 0 . 5
2. lim donc : lim h ( x ) = --- .
x→+ ∞ x→1 4
• lim i ( x ) = – ∞ et lim i ( x ) = + ∞ , car x x 3 + 8 est croissante
x→–2 x→–2
35 Reprendre la technique des exercices 26 et 27 . On montre que : x<–2 x>–2
• lim h ( x ) = – ∞ et lim h ( x ) = + ∞ ;
37 • f ( x ) – ( x + 5 ) = x 2 – 6 x + 1 + x – 3 , donc : x→1 x→1
x<1 x>1
lim ( f ( x ) – ( x + 5 ) ) = 0 .
x→–∞ lim h ( x ) = + ∞ et lim h ( x ) = – ∞ .
x→3 x→3
• f ( x) – (3 x – 1) = x2 – 6 x + 1 – x + 3 , donc : x<3 x>3
2 x 3 – 3 x 2 + 11 x – 3 2 x – 3 –∞ 1 1 +∞
3. Soit x ∈ , -----------------------------------------------
- – --------------- = ( x ) . x – --- --- 1
3 ( x2 + 1 ) 3 3 2
2 x 3 – 3 x 2 + 11 x – 3 – ( 2 x – 3 ) ( x 2 + 1 ) 3 x2 – 2 x – 1 0 0
( x ) = ---------------------------------------------------------------------------------------------
- .
3 ( x2 + 1 ) 2 x2 – 3x + 1 0 0
9x 3x f ( x)
( x ) = ----------------------
- = -------------- . D’où le résultat. 0
3 ( x2 + 1 ) x2 + 1
4. Si x est positif ou nul, ( x ) est positif ou nul, donc la courbe est au- 1 1
Donc f est définie sur – ∞ ; – --- ∪ --- ; 1 ∪ ] 1 ; + ∞[ .
dessus de la droite. 3 2
6
Obligatoire : 1. Les fonctions
( x – 1)(3 x + 1)
5. Pour tout x ≠ 1 , f ( x ) = ------------------------------------
-. 55 Pour tout x réel : – 1 sin x 1 , d’où :
( x – 1)(2 x – 1)
x2 – 1 f ( x ) x2 + 1 .
les exercices
6. De l’expression du résultat ci-dessus, on déduit la limite.
• lim ( x2 – 1 ) = + ∞ , donc lim f ( x ) = + ∞ .
x→– ∞ x→– ∞
3 x + 10 – 4 3 x + 10 – 3 × 2 + 10 58 Soit n ≠ 0 .
52 Soit x ≠ 2 , f ( x ) = 2 × ------------------------------- = 2 × --------------------------------------------------------- .
x–2 x–2
1 sin ( 3 x )
De la dérivabilité de la fonction x 3 x + 10 en 2, on en déduit : 1. g ( x ) = --x- – ----
- -------------------- .
x 3 2 (3 x)
3
lim f ( x ) = --- . On a lim --------------- = 1 et lim ----- = + ∞ , d’où lim g ( x ) = – ∞ .
sin 3 x 1
x → 0 3x x → 0 x 2
x→2 4 x→0
x→±∞
Donc une seule possibilité : la courbe 6 . x 4 – 1
Comme lim -------------- = + ∞ , on a lim f ( x ) = + ∞ .
• Étude de f3 x → + ∞ 3 x3 x→+∞
h′ ( x ) = 1 – cos x .
– x – 11 si x – 7 ---
De plus la fonction h est impaire, donc : 3
3. On obtient finalement f ( x) = 7
x –∞ 0 +∞ 5 x + 3 si x ∈ – --3- ; 2
x + 11 si x > 2 .
h( x) 0
69 • Sur l’intervalle ] – ∞ ; 2 [ il suffit de remarquer que :
–∞ +∞ – 3x
les exercices
2. x 0 f ( x ) = --------------- .
3x – 4
h( x) 0
Ainsi on en déduit que lim f ( x ) = – 3 = f ( 2 ) .
x→2
3. Soit x ∈ , 0 < x 2 + 1 – cos x x 2 + 3 , donc : x<2
4x + 1 – 3
1 1 1
-------------- ---------------------------------- -------------- . • D’autre part, pour x > 2 , on remarque que ---------------------------- n’est autre que
x 2 + 3 x 2 + 2 – cos x x 2 + 1 x–2
le taux d’accroissement de la fonction x 4 x + 1 en 2. D’où :
x – sin x x – sin x x – sin x
4. Sur [ 0 ; + ∞[ , on a --------------------
- ---------------------------------- --------------------- .
9(3 – 4 x + 1)
lim ------------------------------------- = – 6 .
2 x +3 2
x +1
x 2 + 2 – cos x
x – sin x x–1 x – sin x x–1 x→2 x–2
Sur [ 0 ; + ∞[ , on a --------------------- -------------- et --------------------- -------------- . x<2
x2 + 3 x2 + 3 x2 + 3 x2 + 3
La fonction f n’est donc pas continue en 2.
lim -------------- = 0 et lim -------------- = 0 du théorème des
x–1 x+1
Comme
x → + ∞ x 2 + 3 x → + ∞ x 2 + 3 Remarque : Bien évidemment elle l’est partout ailleurs !
gendarmes, on en déduit que lim f ( x ) = 0 .
x→+∞
70 • Sur \ { – 2 } il suffit de remarquer que :
5. Raisonnement analogue sur ] – ∞ ; 0 ] .
f ( x) = ( x – 1)( x + 3) .
61 Pour tout x ∈ , x – 1 E ( x ) x . Ainsi on en déduit que lim f ( x ) = 0 .
• Sur [ 0 ; + ∞[ , x ( x – 1 ) x ⋅ E ( x ) x 2 , donc lim ( x ⋅ E ( x)) = + ∞ . x→1
x→+∞ La fonction est donc prolongeable par continuité en – 2 .
• Sur ] – ∞ ; 0 ] , x 2 x ⋅ E ( x ) x ( x – 1 ) , donc lim ( x ⋅ E ( x)) = + ∞ . • D’autre part, en ce qui concerne l’étude en 1, il suffit d’utiliser l’expression
x→+∞
conjuguée du dénominateur, on lève alors l’indétermination et on obtient :
lim f ( x ) = 0 = f ( 1 ) .
x→1
x>1
71 On pose g ( x ) = f ( x ) – x , alors :
63 Soit x ∈ [ 1 ; + ∞[ \ { 3 } . • g ( 0 ) = f ( 0 ) ∈ [ 0 ; 1 ] et donc g ( 0 ) 0 ;
• g ( 1 ) = f ( 1 ) – 1 , avec f ( 1 ) ∈ [ 0 ; 1 ] et donc g ( 1 ) 1 .
( x ) = --- ---------------------------- , avec lim ---------------------------- = 1--- .
1 2x – 2 – 2 2x – 2 – 2
2 x–3
→3 x–3 2 On déduit du théorème des valeurs intermédiaires que l’équation g ( x ) = 0
admet du moins une solution dans [ 0 ; 1 ] .
1
Donc en posant L = --- , la fonction f est continue.
4
72 1. La fonction f admet son maximum pour x = 1--- .
2
64 f ( 1 ) = 4 , donc nécessairement c vérifie 2 x + c = 4 pour x = – 1 . 1 1 3
D’où c = 6 . On remarque ainsi que la fonction obtenue est dérivable en – 1 Pour tout x ∈ [ 0 ; 1 ] , on a f ( x ) f --- . f --- = --- .
2 2 4
et donc sur .
2. La fonction f est continue sur [ 0 ; 1 ] avec pour tout x :
65 f ( – 4 ) = 10 donc b vérifie – ( – 4 ) 2 – 4b + 6 = 10 ⋅ b = – 5 . f ( x) ∈ [0 ; 1] .
La fonction f est alors continue, mais non dérivable, en – 4 . 3. Donc l’équation f ( x ) = x admet au moins une solution. Ici, on peut
même la calculer car il s’agit d’une équation du second degré.
66 a. La fonction f est continue sur . 1
b. Elle est décroissante sur (mais non strictement). La solution est ------- .
2
c. Le point I n’est pas centre de symétrie de .
d. Le minimum de f est – 9 et son maximum est 9. 73 Cette fois la fonction g est continue sur [ 0 ; 1 ] avec g ( 0 ) < 0 ,
e. On a : g ( 1 ) < 0 et g strictement monotone.
On peut donc appliquer le théorème de la bijection qui assure l’existence et
x –∞ 1
– --- 4 +∞ l’unicité de la solution de l’équation g ( x ) = 0 et donc f ( x ) = x .
2
x–4 –x+4 x–4 74 L’équation cos x = x équivaut à + cos x = x , on note f ( x ) = cos x .
2x + 1 – 2x – 1 2x + 1 f est dérivable et continu sur [ 0 ; ] donc f ′ ( x ) < 1 .
Donc en application du 73 , on obtient l’existence et l’unicité de la solution
2 x – 4 – 2x + 1 +9 – 4x + 7 –9 de l’équation.
+9 –9
75 a. 4 ; b. 3 ; c. 1 ; d. 0.
Donc, on a bien f ( x ) = 2 x – 4 – 2 x + 1 .
76 Pour x ∈ f , f ( x ) = (---------------------------------
x – 2)( x – 3) x – 2
= ----------- .
67 1. La fonction f est la somme de fonctions continues sur . 2 x( x – 3) 2x
La fonction f est donc continue sur . Donc là toutes les limites apparaissent clairement.
8
Obligatoire : 1. Les fonctions
77 Nombre de solutions 2. 78 Nombre de solutions 1. 89 1. f est continue là où elle est définie : sur \ { 1 ; – 3 } car ni 1 ni
– 3 ne sont racines du numérateur.
79 Nombre de solutions 1. 80 Nombre de solutions 1. 2. Pour tout h ∈ \ { – 2 ; 2 } , on a f ( – 1 – h ) + f ( – 1 + h ) = 0 donc :
A ( – 1 ; 0 ) est centre de symétrie pour f .
82 On obtient deux solutions et
– 4,576 < < – 4,575 et – 0,553 < < – 0,552 . 3. • lim f ( x ) = lim f ( x) = 0 .
x→–∞ x→+∞
• lim f ( x) = – ∞ et lim f ( x) = + ∞ .
83 1. Pour tout x ∈ , f ′ ( x ) = 1 – cos x . x→–3 x→–3
La dérivée est positive et s’annule en des réels isolés, donc : x<–3 x>–3
3. Du théorème de la bijection on retient que l’équation ( E ) admet une Donc ∀x ∈ f : x 2 + 2 x + 5 > 0 , ∀x ∈ f : f ′ ( x ) < 0 .
unique solution réelle. Par balayage, il vient : Par suite f est strictement décroissante sur chacun des intervalles
0 ,510 < < 0 ,511 . ] – ∞ ; – 3 [ , ] – 3 ; 1 [ et ] 1 ; + ∞[ .
les exercices
84 1. La fonction f : x x 3 + x – 1 est strictement croissante de 5. m –∞ 0 +∞
vers , d’où le résultat. On a 0 ,68 < < 0 ,69 .
x 3
2. La fonction f : x x 5 + ----
- + 2 x – 1 est strictement croissante de nombre de solutions
3 2 2
vers , d’où le résultat. On a 0 ,47 < < 0 ,48 . de l’équation f ( x ) = m
8 sin 3
– 6 sin
+ 1 = 0 . a:
5. Soit – 2 ( – 4 sin 3
+ 3 sin
) = – 1 . Donc : xg ( x )
f ′ ( x ) = --------------------- , et que :
1 ( x2 – 1 )2
sin 3
= --- .
2 lim f ( x) = – ∞ , lim f ( x) = + ∞ , lim f ( x) = – ∞ ,
x→–∞ x→–1 x→–1
6. Les solutions réelles sont de la forme : x<–1 x>–1
9
Soit :
c. f est dérivable sur – 1--- ; + ∞ :
2
x –∞ –1 0 1 +∞
2x + 3 2x + 3
f ′ ( x ) = ---------------------------------------- = ----------------------- .
+∞ 0 +∞ +∞ 2 x + 1(2 x + 1) 3
---
–∞ –∞ –∞ f ( x) (2 x + 1)2
1 3
3. On montre sans difficultés que lim [ f ( x ) – ( x + 2 ) ] = 0 . Ensuite l’étude d. f est dérivable sur \ { 0 } : f ′ ( x ) = ------
- + -------- .
3 2 x2
du signe de cette expression algébrique donne la position relative des deux
courbes.
97 • La fonction f est la composée de fonctions continues sur donc
elle est continue sur .
f ( x) – f (0) f ( x) – f (0)
• lim ----------------------------- = lim ----------------------------- = 0 , donc f est dérivable
x→0 x – 0 x→0 x–0
x<0 x>0
sur .
5 Autour de la dérivation
98 Au point 3, soit x ∈ ] – ∞ ; 3[ .
les exercices
91 1. b ; f ( x ) – f ( 3 ) ( x2 – 9 ) x – 3
2. b ; 3. b ; t 3 ( x ) = ----------------------------- = ----------------------------------- = ( x + 3 ) x – 3
x–3 x–3
4. b et c ; 5. b ; 6. c.
et donc lim t 3 ( x ) = 0 .
x→3
93 a. f est dérivable sur ] 0 ; 2 [ d’après les théorèmes de dérivations, et x<3
3(– 8 x + 2)
on a : f ′ ( x ) = ----------------------------- . La fonction f est dérivable en 3, (à gauche) avec f ′ ( 3 ) = 0 (sa courbe repré-
– 8 x2 + 4 x sentative admet donc une tangente horizontale au point de coordonnées
( 3 ; 0 ) ).
b. De la même manière, f est dérivable sur – 5--- ; 5--- :
3 3
– 15 99 • f est la composée de fonctions continues sur , donc est continue
f ′ ( x ) = ------------------------------------------------------------------ .
(3 + 5 x) (3 + 5 x)(3 – 5 x) sur .
f ( x) – f (2) f ( x) – f (2)
c. Là encore, f est dérivable sur ] 0 ; 1 [ : • lim ----------------------------- = 0 = lim ----------------------------- , donc f est dérivable
x→2 x–2 x→2 x–2
2 x3 – 3 x2 x<2 x>2
f ′ ( x ) = ----------------------------------------------- . sur .
2 ( x – 1 ) x3 ( x – 1 )
f ( x) – f (0)
- = 2 sin --- , or cette fonction n’admet pas de
1
2
2. Pour x ≠ 0 , ----------------------------
95 a. f est dérivable sur \ { ± 5 } : f ′ ( x ) = –---------------------------------
x + 28 x – 5
-. x–0 x
2 2 (5 – x ) limite lorsque x tend vers 0, donc f n’est pas dérivable en 0.
10
Obligatoire : 1. Les fonctions
106 2. La réponse est le schéma 3 . En effet, des positions relatives de ces Donc M ( x ; f ( x ) ) décrit le demi-cercle de centre O et de rayon 1 situé
trois courbes avec l’axe des abscisses, on hésite avec les courbes 1 et 2 . dans le demi-plan { ( x ; y ) ∈ 2 ⁄ y 0 } .
Or on sait que f ′ ( x ) = – 3 . D’où le schéma 3 .
3. a. f ( 0 ) = 0 , soit d = 0 (1) 110 • f est définie et continue sur – ∞ ; 1--- .
2
f ( – 3 ) = 9 , soit – 27a + 9b – 3c + d = 9 1 1 – 3x
• Elle est « seulement » dérivable sur – ∞ ; --- avec f ′ ( x ) = ------------------- ce
et donc 9a – 3b + c = – 3 (2) 2 1 – 2x
f ′ ( 1 ) = 0 , soit 3a + 2b + c = 0 (3) qui permet d’obtenir les variations de la fonction.
1 1 1
f ′ ( 0 ) = – 3 , soit c = – 3 (4) • Elle est croissante sur – ∞ ; --- et décroissante sur --- ; --- .
3 3 2
d = 0 d = 0 • lim f ( x ) = – ∞ , on obtient ainsi son tableau complet des variations :
x→–∞
c = – 3 c = – 3
D’où le système d’équations ⇔
9a – 3b = 0 3a – b = 0 x –∞ 1
---
1
---
3a + 2b = 3 3a + 2b = 3 .
3 2
Finalement : 1
----------
f ( x) 3 3
d = 0
c = –3
les exercices
–∞ 0
1
b = 1 d’où pour tout x ∈ , f ( x ) = + --- x 3 – 3 x + x 2 .
3
a = + 1--- 111 1. La fonction est la composée de fonctions continues sur [ 0 ; 3 ] .
3 Donc f est continue sur [ 0 ; 3 ] .
2. x 3 x – x 2 est dérivable sur ] 0 ; 3 [ d’après les théorèmes de déri-
b. x –∞ –3 1 +∞
vation.
9 +∞ f ( x)
Cependant lim ----------- = 0 , donc f est dérivable en 0 avec f ′ ( 0 ) = 0 .
f ( x) x→0 x
5
f ( x)
–∞ Comme lim ----------- = – ∞ , f est dérivable sur [ 0 ; 3 [ .
– ---
x → 3 x – 3
3
12 + 4a + b = 0 33
108 A. On obtient directement soit ( a, b ) = ( 0 ; – 12 ) 4
12 – 4a + b = 0
1 f ' (O) = – 1
et la droite d’équation y = – 12 x + c passe par A ( 1 ; – 9 ) d’où c = 3 .
Donc f ( x ) = x 3 – 12 x + 3 .
B. 1. On a :
x –∞ –2 2 +∞ –1 1 O 1
––
2
17 +∞
f ( x)
113 1. Graphiquement on établit que :
–∞ – 11
x –∞ – 1 ,25 0,75 2,25 +∞
2. Par approximation on a deux solutions :
f ′( x) 0 0 0
3 ( – 324 + 108i 247 ) 1 / 3 i
------------------------------------------------------------------ – 12i 3 …
12 2. On en déduit les variations de la fonction associée.
– 3,583 et 0,251 .
x –∞ – 1 ,25 0,75 2,25 +∞
3. Pour x ∈ .
f ( – x ) + f ( x ) = – x 3 + 12 x + 3 + x 3 – 12 x + 3 = 6 …
f ( x)
d’où le résultat.
4. On la connaît déjà… y = – 12 x + 3 . Avant la courbe est en dessous, et
après au-dessus. 3. La courbe 4 est en fait la dérivée !
Repères. Livre du professeur – Terminale S Obligatoire
6
© Hachette Livre, 2008
x<1 x>–1
Fonctions trigonométriques
–x
Donc sur ] – 1 ; 1 [ , f ′ ( x ) = ------------------ .
1 – x2
Finalement, on remarque que pour tout x ∈ [ – 1 ; 1 ] : 114 1. La fonction h est croissante, avec h ( 0 ) = 0 , sur [ 0 ; + ∞[ ,
OM 2 = x 2 + f 2 ( x ) = 1 . donc pour tout x 0 , x sin x .
11
x 2
- + cos x – 1 est croissante avec i ( 0 ) = 0 sur
2. La fonction i : x ----
x2
2
[ 0 ; + ∞[ , donc pour tout x positif ou nul, 1 – ----- cos x 1 .
7 Problèmes
2
3. Enfin : x3
j : x ----- + sin x – x est croissante avec j ( 0 ) = 0 sur
117 Il suffit d’appliquer rigoureusement a qui est indiqué dans l’énoncé. Et
6 ça marche.
[ 0 ; + ∞[ , donc pour tout x 0 , on a le résultat.
Bien évidemment on peut poursuivre le résultat indéfiniment puisque : 118 1. y 2 – x 2 = 16 ⇔ y = ± x 2 + 16 , d’où deux courbes.
i′ ( x ) = h ( x ) et j′ ( x ) = i ( x ) . 2. L’une s’obtenant de l’autre par une réflexion de l’axe des abscisses, on a :
Remarque : Notamment on montrerait que :
x 0
x2 x2 x4 x3 x3 x5
1 – ----- cos x 1 – ----- + ------ et x – ----- sin x x – ----- + --------- .
2 2 24 6 6 120 +∞ +∞
f ( x)
115 1. La fonction est paire. 4
2. Elle est périodique de période 2 .
3. Il suffit donc de l’étudier sur un intervalle de longueur 2 centré en 0 , et lim ( f ( x ) – x ) = 0 (on passe par l’expression conjuguée !)
les exercices
x→+ ∞
pour utiliser la symétrie de la parité. Ainsi [ 0 ; ] suffit. x 2 + 16 – x = ------------------------------- .
16
2
4. Sur [ 0 ; ] , f ′ ( x ) = sin x ( – 1 + 2 cos x ) , et donc : x + 16 + x
f ′ ( x ) = 0 si, et seulement si : x = 0 ; ---- ; . 119 1. Il suffit de réduire f ′ ( x ) au dénominateur x 2
3
g ( x ) apparaît alors…
x 0 ----
3 2. g est dérivable sur avec g′ ( x ) = 12 x 2 + 2 x = 2 x ( 6 x + 1 ) ce qui
entraîne :
f ′( x) 0 0 0
1 1
--- x –∞ – --- 0 +∞
f ( x) 4 6
0 –2 10
------ – 4 < 0
g( x) 63
5. et 6. À l’aide d’un grapheur, on trace f aisément.
–4
2. La limite est + ∞ : lim f ( x ) = + ∞ et f ( 1 ) = 0 . 2. Par le calcul, on vérifie aisément (Identité remarquable !) que pour tout
x→–1 x ∈ (symétrique en O ) : f ( x ) f ( – x ) = – 1 .
x>–1
les exercices
–1
3. La fonction est la composée de fonctions continues sur son ensemble de 3. Comme lim f ( x) = + ∞ et f ( x ) = --------------- , on a :
définition, elle est donc continue sur Df . x→+∞ f (– x)
4. La fonction f est uniquement dérivable sur l’intervalle ouvert ] – 1 ; 1 [ . lim f (– x) = + ∞ et donc lim f ( x) = 0 .
x→–∞ x→–∞
–2
5. Sur ] – 1 ; 1 [ , f ′ ( x ) = -------------------------------------------------------
- , donc f est décrois- 5. Ceci assure que l’axe des abscisses est asymptote à f au voisinage de
(1 + x) (1 + x)(1 – x) –∞ .
sante sur ] – 1 ; 1 ] .
5. Comme lim ( f ( x ) – 2 x ) = 0 , on en déduit que ( y = 2 x ) est
x→+∞
6. Une équation de la tangente à f en 0 est y = – 2 x + 1 . asymptote à f au voisinage de + ∞ avec f au-dessus de sur
7. Sur ] – 1 ; 0 ] , f est au-dessus et, sur [ 0 ; 1 ] , f est au-dessous. [ 1 ; + ∞[ .
(Pour l’étude algébrique il est recommandé d’utiliser l’expression conju-
guée.)
126 f est définie par f ( x ) = 2 1 + x 2 – x .
122 1. Pour tout x ∈ , f ( x + 2 ) = f ( x ) . 1. Soit x ∈ :
2. Pour tout x ∈ , f ( – x ) = f ( x ) . • 1 + x 2 > x 2 0 donc 1 + x 2 > x ;
3. Donc une étude de f sur [ 0 ; ] est suffisante. • or x x et x – x , donc on a les deux premières inégalités ;
• 4 ( 1 + x 2 ) = 4 + 4 x 2 et 4 + 4 x 2 > 4 x 2 x 2 , donc :
4. f ′ ( x ) = 2 cos x sin x – sin x = sin x ( 2 cos x – 1 ) .
x x
5. f ′ ( x ) 0 ; ---- et f ′ ( x ) ---- ; . 2 1 + x 2 x 2 , avec x2 = x et
3 3 x –x
6. d’où : 2 1 + x2 > x .
x 0 ----
3 On a ainsi la dernière inégalité.
f ′( x) 0 0 0 2. a. Soit g la fonction définie par g ( x ) = 2 x – 1 + x 2 .
5
--- Cette fonction est dérivable sur :
f ( x) 4
2x x 2 1 + x2 – x
g′ ( x ) = 2 – ---------------------- = 2 – ------------------- = ------------------------------- .
1 –1 2 2
2 1+x 1+x 1 + x2
8. La fonction f vérifie les hypothèses du théorème de la bijection sur f ( x)
D’où g′ ( x ) = ------------------- .
1 + x2
l’intervalle ---- ; .
3 Et de ce qui précède g′ ( x ) > 0 , donc g est croissante.
L’équation f ( x ) = 0 admet donc une solution unique dans cet intervalle.
b. De plus, lim g ( x ) = – ∞ et lim g ( x ) = + ∞ , par la technique du
9. On remarque que f ( x ) = – ( cos2 x – cos x – 1 ) , dont on connaît les x→–∞ x→+∞
solutions de l’équation x 2 – x – 1 = 0 : conjugué. Donc g réalise une bijection de vers , et l’équation
g ( x ) = 0 admet une unique solution dans : . Ainsi :
–1 – 5 –1 + 5
-------------------- et -------------------- .
2 2
x –∞ +∞
10. En résolvant f ( x ) = 0 et en posant X = cos a , on obtient l’équation
du second degré de l’énoncé que l’on résout par le discrimant. La solution g( x) 0
cherchée est évidemment la solution positive.
11. Comme cos x ∈ [ – 1 ; 1 ] , on en déduit que : 3. La fonction f est dérivable sur avec :
–1 + 5
cos x = -------------------- 0 ,618 . 2 x – 1 + x2 g( x)
f ′ ( x ) = ------------------------------- ainsi f ′ ( x ) = ------------------- .
2 1 + x2 1 + x2
123 1. Pour tout x ∈ , 4 x 2 – 4 x – 24 = 4 ( x 2 – x – 6 ) = 4 ( x – 3 ) ( x + 2 ) De plus : lim f ( x) = + ∞ et , par la technique du conjugué,
x→–∞
donc 4 x 2 – 4 x – 24 0 si, et seulement si, x ∈ ] – ∞ ; – 2] ∪ [3 ; + ∞ [
lim f ( x ) = + ∞ . On obtient ainsi le tableau complet des variations de f :
d’où f . x→+∞
Repères. Livre du professeur – Terminale S Obligatoire
D’où l’existence de demi-tangentes verticales aux points ( – 2 ; 0 ) et ( 3 ; 0 ) . 4. Il suffit d’étudier les limites des quantités f ( x ) – x et f ( x ) – 3 x en
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13
127 1. On a facilement le tableau du dessous. 131 Le tableur se remplit aisément à l’aide de l’énoncé.
On obtient alors à la 20e étape :
2. 3. 3 3 0,739 084 < < 0,739 085 .
x –∞ – --- 0 + --- +∞
2 2 Remarque : On sait, d’autre part, que les deux suites ( a n ) et ( b n ) correspon-
– 2 +∞ +∞ dant aux colonnes A et B sont deux suites adjacentes qui convergent vers
1
f ( x) et dont la distance est majorée ici par ----- .
2n
–∞ –∞ 2 Donc une condition suffisante pour que l’erreur soit infinie ou égale à 10 – 6
est : 2 n 10 6 .
D’où la première asymptote verticale. Ce qui est le cas à partir de n = 20 …
On vérifie donc grâce au tableur que la condition est aussi nécessaire.
lim f ( x ) – ------- = 0 .
x
4. Ensuite :
x → ± ∞ 3 132 Exactement de la même manière, on obtient pour la fonction f :
x x x2 + 3 x + 1 – 2 x .
Donc la droite d’équation y = ------- est asymptote à la courbe aussi bien au voi-
3 1,263 < < 1,264 .
sinage de + ∞ que de – ∞ .
les exercices
4. étant définie, elle est donc deux fois dérivable sur , avec : 1 7 4
- >0 .
--- --- + 2 tan
– ------------
v 2 cos
′ ( x ) = f ′ ( x ) – f ′ ( x0 ) et ″( x) = f ″( x) .
Donc ″ 0 sur et par suite ′ est croissante avec ′ ( x 0 ) = 0 . 7 4
Vu que v > 0 équivaut à --- + 2 tan
– ------------- > 0 , la fonction f est dériva-
2 cos
–∞ +∞ 2 4 sin
2 ( 1 – 2 sin
)
x x0 ble sur 0 ; ---- , on a f ′ (
) = --------------- – ---------------- = --------------------------------
-,
2 cos2
cos2
cos2
′( x) 0
donc : f ′ (
) = 0 si, et seulement si,
= ---- .
6
et
x –∞ x0 +∞ Ce qui fournit le tableau de variations suivant :
0 ---- ----
( x0 ) 6 2
f ----
Donc ( x 0 ) = 0 . 6
f (
)
M ( x 0 ; f ( x ) ) et P ( x 0 ; y ) coïncident. C’est le point de tangence. 1
– --- –∞
f est donc au-dessus de toutes ses tangentes. 2
avec f ---- = --- – ------- et f ---- > 0 .
7 6
129 Déjà vu et démontré au chapitre 1. 6 2 3 6
Donc, avec le théorème de la bijection, on montre qu’il existe
min et
max
La fonction est positive sur 0 ; ---- en atteignant un maximum et telle
2
tels que si
∈ [
min ;
max ] , le lapin est sauvé.
que ( 0 ) = ---- = 0 .
2
134 1. AB = 2 .
Le théorème des valeurs intermédiaires est nécessaire pour prouver que w′
2. Du point de vue pratique, x ∈ ]0 ; 2[ .
s’annule sur 0 ; ---- .
2 3. Et donc le volume de la tente est :
V ( x ) = 4 × x × 2 4 – x2 = 8 x 4 – x2 .
130 • On pose f : x tan x – 4--- x définie sur 0 ;
---- .
p 4 Étude du volume :
Le but étant de déterminer le signe de f sur 0 ; ---- , on commence par étu- 16 x 4 – x 2 – 16 x
4 V′ ( x ) = 8 4 – x 2 – ---------------------- = 8 -----------------------------
dier ses variations. 2 4 – x2 4 – x2
Pour cela il est nécessaire de connaître le signe de f ′ sur 0 ; ---- . Ceci ne x 2 + 16 x – 4
4 d’où V′ ( x ) = – 8 × ------------------------------ qui s’annule une seule fois dans l’intervalle
peut se faire sans le théorème de la bijection appliqué à cette fonction f ′ . 4 – x2
• Graphiquement, voyez-vous ce qui se passe en comparaison avec l’exercice 17 – 1
]0 ; 2[ en ------------------- .
précédent ? 2
14
Obligatoire : 1. Les fonctions
les exercices
x x
135 En fait cela revient à étudier la fonction f : x x 3 – 3 m – 1 pour m Si M′ ( x′ ; y ′ ) est son symétrique par rapport à s alors :
fixé dans , puis d’étudier le nombre de solution de l’équation f ( x ) = 0 .
1
Après étude on obtient pour m > 0 : y′ = x et x′ = --- .
x
1 1 1
x –∞ –
m
---- m
---- +∞ - = --- = x = y′ . D’où y′ = ---- .
Donc ---
3 3 x′ 1 x′
---
x
+∞ est symétrique par rapport à .
4. x 0 et M ( x ; x 2 ) avec M′ ( x′ ; y ′ ) son symétrique par rapport à
(y = x) .
–∞ x′ = x 2 et y′ = x avec y′ 0 donc y′ = x′ .
On a bien l’équivalence : M ( x ; y ) ∈ ( y = x 2 ) ⇔ M ′ ( x ′ ; y ′ ) ∈ ( y = x )
avec M′ son symétrique, x 0 .
On obtient f – ---- = ------- --------- – 1 .
m 2m – m
3 3 3 5. Soit ( x ; y ) ∈ × , alors s ( x ; y ) = ( y ; x ) donc :
s s ( x ; y ) = ( x ; y ) .
Donc le nombre de solutions va varier surtout que f –
m
---- 0 ou pas, et :
3 6. La fonction f
est définie ainsi :
f – ---- 0 ⇔ m 3 / 2 ---------
33 / 2 ⇔ m 33 2 .
m f :J
- -------------
3 2 2
y f ( y) = x .
Autrement dit :
Ce qui signifie que f f ( y ) = y et f f ( x ) = x .
• si m 0 , il y aura un point d’intersection,
Soit M ( x ; y ) ∈ f alors M ( x ; f ( x ) ) : y = f ( x ) ⇔ x = f ( y ) .
33 2
• si m ∈ 0 ; ------------- , D’où M ( f ( y ) ; y ) , le symétrique de M′ ( y ; f ( y ) ) et qui est un point de
2
f . Donc f et f sont symétriques par rapport à ( y = x ) .
33 2
• si m = ------------- il y aura exactement deux points d’intersection,
2 146 1. tan f réalise un bijection strictement croissante de – ---- ; ----
2 2
vers .
33 2
• si m > ------------- il y en aura trois.
2 2. La fonction A est donc parfaitement définie et A ( 0 ) = 0 et A ( 1 ) =
---- .
4
3. a. Soit x ∈ , on a A ( x ) l’unique solution de l’équation d’inconnue
u : x = tan u . x = tan ( A ( x ) ) .
140 a., c. et d. 141 a., c. et d. 142 a., c. et d. 5. La fonction tan étant dérivable sur –
---- ; ---- , par symétrie des courbes
2 2
associées aux fonctions tan et A , on en déduit que la fonction A est dériva-
Vrai-Faux ble sur – ---- ; ---- .
2 2
6. La relation : pour tout x ∈ , tan ( A ( x ) ) = x , on déduit :
143 1. VRAI 2. FAUX 3. FAUX 4. VRAI 5. VRAI 6. VRAI A′ ( x ) ( 1 + tan2 ( A ( x ) ) ) = 1 .
7. VRAI 8. FAUX 9. FAUX 10. FAUX
1 1 1
Soit A′ ( x ) = -------------------------------------
- = -------------- , d’où A′ ( x ) = -------------- .
1 + tan2 ( A ( x ) ) 1 + x 2 1 + x2
7. De la symétrie des deux courbes, on déduit que :
Repères. Livre du professeur – Terminale S Obligatoire
bac Les ROC lim ( A ( x ) ) = – ---- et lim ( A ( x ) ) = ---- .
x→–∞ 2 x→+∞ 2
8. x –∞ +∞
144 1. f est dérivable en a :
----
A( x) 2
f ( x) – f (a)
lim ----------------------------- = f ′ ( a ) .
x→a x–a
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– ----
2
2. a. f : x x 2 . b. f : x x .
c. IMPOSSIBLE, car « f dérivable en a » ⇒ « f continue en a ». 9. Pour tout x ∈ * , la fonction u : x A ( x ) + A 1--- est de dérivée
x
d. f : x 1--- . nulle avec u ( 1 ) = ---- .
x 2
15
147 C’est l’application directe du théorème des valeurs intermédiaires déjà 153 1. Cette question a déjà été traitée en exercice. Rien de nouveau.
démontrée dans les applications du cours. P( x)
2. a. On a : f ′ ( x ) = ---------------------
-.
( 1 + x3 )2
148 1. a. Soit x ∈ [ 0 ; 1 ] , y2 = ( x – 1) 2
avec y 0 .
À partir du signe de P ( x ) sur \ { – 1 } on a les variations de f .
y = 1 – x ou y = x – 1 or 1 x , donc x+ y=1 . D’autre part :
b. Cette relation étant invariante par le changement ( x ; y ) , ( y ; x ) , on lim f ( x) = 0 et lim f ( x) = 0 .
a la symétrie . x→–∞ x→+∞
2. a. Son centre serait le point I ( 1 ; 1 ) . b. L’étude de la fonction différence permet de conclure sans difficultés la
question 2. c.
b. Or pour tout ( x ; y ) ∈ [ 0 ; + ∞[ 2 avec ( x ; y ) ∈ I ′ on a :
( 1 – x )2 + ( 1 – y )2 = ( 1 – x )2 + ( 2 x – x )2 154 1. L’aire du triangle AMM′ est :
= 1 – 2 x + x2 + 4 x – 4 x x + x2
2 ( 1 – x2 ) ( 1 – x )
-------------------------------------------- = ( 1 – x ) 1 – x 2 .
= 1 + 2 x – 4 x x + 2 x2 . 2
Donc on n’a pas ( 1 – x ) 2 + ( 1 – y ) 2 = 1 . 2. La fonction f est continue sur [ – 1 ; 1 ] et dérivable sur ] – 1 ; 1 ] ,
I′ n’est pas un cercle ni une portion de cercle. avec f ( 1 ) = f ( – 1 ) = 0 .
–1
les exercices
149 1. La fonction f est strictement croissante sur avec : 3. La position est effectivement maximale lorsque x = ------
- ce qui entraîne
2
lim f ( x) = – ∞ et lim f ( x) = + ∞ . que le triangle est équilatéral.
x→–∞ x→+∞
Donc l’équation f ( x ) = 0 admet une unique solution sur , dont une 4. On utilise le théorème de la bijection à partir du tableau de variation de la
approximation est : = – 0 ,739 1 . fonction, ensuite, à l’aide de la calculatrice on obtient – 0 ,84 < < – 0 ,83 .
16
2 O B L I G A T O I R E
LES SUITES
Le programme
Contenus Capacités attendues Extraits des commentaires
Suites et récurrence On choisira des exemples permettant On présentera le principe de récurrence
Raisonnement par récurrence. d’introduire le vocabulaire usuel des comme un axiome.
Suites monotones, majorées, suites et nécessitant l’utilisation de
minorées, bornées. raisonnements par récurrence.
On s’appuiera sur un traitement tant
numérique (avec outils de calcul :
calculatrice ou ordinateur) que Aucune notion théorique de rapidité de
graphique ou algébrique. convergence n’est au programme.
On étudiera numériquement sur
un ou deux exemples, la rapidité
de convergence d’une suite ( u n ) vers
sa limite, « en complétant l’étude sur
tableur par des encadrements de
( u n ) ».
On traitera quelques problèmes
menant à 1.
Suites adjacentes et théorème des La notion de suites adjacentes sera On fera le lien avec la méthode de dichotomie.
suites adjacentes. introduite en liaison avec le calcul L’objectif est d’enrichir la vision des nombres
intégral : encadrements d’aires (par réels et d’indiquer l’importance des suites
exemple, aire d’un cercle par la adjacentes dans le problème de la mesure des
méthode d’ARCHIMÈDE, aire sous une grandeurs géométriques ou physiques.
parabole). L’étude de suites u n + 1 = f ( u n ) pour
On montrera le lien avec l’écriture approcher une solution de l’équation f ( x ) = x
décimale d’un réel. n’est pas un objectif du programme :
la dichotomie, le balayage suffisent au niveau
de la Terminale pour des problèmes
nécessitant de telles approximations.
Théorème de convergence des L’équivalence, avec le théorème des suites
suites croissantes majorées. adjacentes, pourra faire l’objet d’un problème.
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Par suite vérifie l’équation = f ( ) , d’où = 1 ou = 4 or 4
Applications du cours donc = 4 .
5 1
7 ∀n ∈ , u n = – 1 + -----------
- et v n = – 1 – ------------ .
n+2 n+1
1 Au rang 0 : u 0 = – 1 par hypothèse, donc la proposition est vraie au Donc ( u n ) est décroissante et ( v n ) est croissante.
rang 0.
5 1
On suppose que pour n ∈ fixé on a u n = – 1 et on montre que De plus lim u n – v n = lim ------------ + ------------ = 0 .
n→+∞ n→+∞ n + 2 n + 1
un + 1 = – 1 . Donc ( u n ) et ( v n ) sont adjacentes.
u n + 1 = 3u n + 2 = 3 × ( – 1 ) + 2 , car u n = – 1 d’après l’hypothèse de récur-
rence, d’où u n + 1 = – 1 . Donc ∀n ∈ , u n = – 1 . 1 1
8 ∀n ∈ , u n = 1 + --------------- et v n = 1 – --------------- .
7n + 3 7n + 4
2 Au rang 0 : u 0 = 1 par hypothèse, donc 0 u 0 3 , la proposition Donc ( u n ) est décroissante et ( v n ) est croissante.
est vraie au rang 0. 1 1 =0.
De plus lim u n – v n = lim --------------- + ---------------
On suppose que pour n ∈ fixé, 0 un 3 et on montre que n→+∞ n → + ∞ 7n + 3 7n + 4
0 un + 1 3 . Donc ( u n ) et ( v n ) sont adjacentes.
1
0 u n 3 d’après l’hypothèse de récurrence, d’où 6 --- u n + 6 7 , les
3
les exercices
Donc ∀n ∈ , 0 u n 3 .
3 1 Pour démarrer
n ( – 1 ) n × --- – 4 + --- ( – 1 ) n × 2
2 3 9 a. U n + 1 = 7 ( 2 n + 1 ) + n + 1 ;
--- – 4 + 3 ---
n n n n U n + 1 = 7 ( 2n – 1 + 1 ) + n + 1 .
3 ∀n ∈ * , u n = --------------------------------------------------- = ------------------------------------------ ,
n 1 + ---
7 7
1 + ---
n n b. U n + 1 = 7--- × -----------
1 3n + 2
- + --------------- .
4 5n + 2 4
d’où : lim un = – 4 .
n→+∞ 7 1 3n + 3
U n + 1 = --- × ------------ + --------------- .
4 5n + 1 4
4 ∀n ∈ , u n n 2 + 1 , or lim n 2 + 1 = + ∞ donc lim u n = + ∞ .
n→+∞ n→+∞
10 1. ∀n ∈ , U n = – 1 – 3n .
5 1. Au rang 0 : u 0 = – 2 par hypothèse, donc u 0 – 2--- , la proposi- 2. ∀n ∈ , U n = – ( – 3 ) n .
3
tion est vraie au rang 0. 3. ∀n ∈ , U n = 5 + 7 ( n – 3 ) = 7n – 16 .
2
On suppose que pour un n ∈ fixé, u n – --- et on montre que 4. ∀n ∈ , U n = 1--- × 4 n – 2 .
3 3
2
u n + 1 – --- .
3
2
u n – --- d’après l’hypothèse de récurrence d’où :
11 U n = 0,4 ; U 1 = 0,7 ; U 2 = 1 ; U 3 = 1,6 ; U 4 = 2,8 ; U 5 = 5,2 ;
3 U 6 = 10 ; U 7 = 19,6 ; U 8 = 38,8 .
1 2 2 On a les correspondances suivantes :
--- u n – 1--- – --- , et encore u n + 1 – --- .
2 3 3 3 U 0 = Mercure ; U 1 = Vénus ; U 2 = Terre ; U 3 = Mars ; U 5 = Jupiter ;
Donc ∀n ∈ , u n – .
2
--
- U 6 = Saturne ; U 7 = Uranus .
3 La théorie de BOLE fonctionne encore pour Cérès et Pluton, mais elle est mise
2. ∀n ∈ , u n + 1 – u n = – 1--- u n – 1--- or u n – 2--- , donc : en défaut par Neptune.
2 3 3
1 1
– --- u n – --- 0 , soit u n + 1 – u n 0 , 12 a. ( U n ) est arithmétique ;
2 3
b. (Un) est quelconque ;
( u n ) est donc croissante.
c. (Un) est arithmético-géométrique ;
3. ( u n ) est croissante et majorée par – 2--- , donc ( u n ) converge. d. (Un) est quelconque ;
3
e. (Un) est géométrique ;
6 1. Au rang 1 : u 1 = 8 par hypothèse, donc u 1 4 , la proposition f. (Un) est arithmético-géométrique ;
est vraie au rang 1. g. (Un) est géométrique ;
On suppose que pour un n ∈ * fixé, u n 4 et on montre que h. (Un) est quelconque ;
un + 1 4 . i. (Un) est géométrique ;
u n 4 d’après l’hypothèse de récurrence, d’où 5u n – 4 16 , les deux
j. (Un) est quelconque.
membres étant positifs et la fonction racine étant croissante sur [ 0 ; + ∞[ :
on a : 5u n – 4 16 d’où u n 4 .
Donc ∀n ∈ , u n 4 . 13
2. ∀n ∈ * ,
( 5u n – 4 – u n ) ( 5u n – 4 + u n )
u n + 1 – u n = 5u n – 4 – u n = -----------------------------------------------------------------------------
5u n – 4 + u n
5u n – 4 – u n2 ( u n – 1 ) ( 4 – u n )
= ---------------------------------
- = --------------------------------------- 0 , car u n 4 .
5u n – 4 + u n 5u n – 4 + u n
Donc ( u n ) est décroissante.
3. ( u n ) est décroissante et minorée par 4, donc ( u n ) converge.
4. a. ∀n ∈ , u n 4 et ( u n ) converge vers donc 4 .
4
b. Soit f la fonction définie sur --- ; + ∞ par f ( x ) = 5 x – 4 . f est
5
4
continue sur --- ; + ∞ .
5
De plus ∀n ∈ * , u n + 1 = f ( u n ) et ( u n ) converge vers .
18
Obligatoire : 2. Les suites
les exercices
15 est divisible par 9.
b. Au rang 0 : 7 × 3 0 + 4 = 11 est bien divisible par 11.
On suppose que 7 × 3 5n + 4 est divisible par 11 avec n ∈ et on montre
que 7 × 3 5n + 5 + 4 est divisible par 11.
7 × 3 5n + 4 est divisible par 5 ou 11, donc il existe un entier p tel que
7 × 3 5n + 4 = 11 p . Or :
7 × 3 5n + 5 + 4 = 7 × 3 5 × 3 5n + 4 = 3 5 ( 11 p – 4 ) + 4 = 11 ( 3 5 p – 22 ) .
Donc 7 × 3 5n + 5 + 4 est divisible par 11. Ainsi, ∀n ∈ , 7 × 3 5n + 4
est divisible par 11.
19 Au rang 1 : 1! = 1 et 2 n – 1 = 1 , ainsi 1! 2 1 – 1 .
On suppose que n! 2 n – 1 , n ∈ * et on montre que ( n + 1 )! 2 n .
n! 2 n – 1 , ainsi ( n + 1 )n! 2 n – 1 ( n + 1 ) 2 n – 1 × 2 ,
d’où ( n + 1 )! 2 n . Ainsi, ∀n ∈ * , n! 2 n – 1 .
= ( n + 1 ) 2 ----- + n + 1 = ( n + 1 ) 2 ---------------------------
n2 n 2 + 4n + 4 23 Au rang 0 : u 0 = 3 – 2 1 = 1 .
4 4 On suppose que u n = 3 – 2 n + 1 avec n∈ et on montre que
(n + 1)(n + 2) 2 un + 1 = 3 – 2n + 2 .
= ---------------------------------- .
2 On a u n + 1 = 2u n – 3 = 2 ( 3 – 2 n + 1 ) – 3 , car u n = 3 – 2 n + 1 ,
n
n(n + 1) 2 d’où : u n + 1 = 3 – 2 n + 2 .
Ainsi, ∀n ∈ * , ∑ i 3 = --------------------
2
.
Ainsi, ∀n ∈ , u n = 3 – 2 n + 1 .
i=1
11 3 1
4 n + 1 – 1 est divisible par 3. On suppose que u n = ------ × 3 n – --- – --- n avec n ∈ et on montre que :
4 4 2
4 n – 1 est divisible par 3, donc il existe un entier p tel que 4 n – 1 = 3 p .
11 3 1
Or, 4 n + 1 – 1 = 4 × 4 n – 1 = 4 × ( 3 p + 1 ) – 1 = 12 p + 3 = 3 ( 4 p + 1 ) . u n + 1 = ------ × 3 n + 1 – --- – --- ( n + 1 ) .
4 4 2
Donc 4 n + 1 – 1 est divisible par 3. Ainsi, ∀n ∈ * , 4 n – 1 est divisible
On a u n + 1 = 3u n + n + 1 = 3 ------ × 3 n – 3 --- – --- n + n + 1 , car :
par 3. 11 1
4 4 2
b. Au rang 0 : 3 2 + 2 4 = 25 est bien divisible par 5.
11 3 1
On suppose que 3 3n + 2 + 2 n + 4 est divisible par 5 avec n ∈ et on u n = ------ × 3 n – --- – --- n , d’où :
© Hachette Livre, 2008
4 4 2
montre que 3 3n + 5 + 2 n + 5 est divisible par 5.
11 5 1 11 3 1
Donc il existe un entier p tel que 3 3n + 2 + 2 n + 4 = 5 p . Or : u n + 1 = ------ × 3 n + 1 – --- – --- n = ------ × 3 n + 1 – --- – --- ( n + 1 ) .
4 4 2 4 4 2
3 3n + 5 + 2 n + 5 = 27 × 3 3n + 2 + 2 × 2 n + 4 11 1
Ainsi, ∀n ∈ , u n = ------ × 3 n – 3
--- – --- n .
= 25 × 3 3n + 2 + 2 × 3 3n + 2 + 2 × 2 n + 4 = 5 ( 5 × 3 3n + 2 + 2 p ) . 4 4 2
19
25 Au rang 1 : u 1 = 2 ( 2 1 – 1 + 1 ) + n = 5 . On a u n + 2 = 6u n + 1 – 9u n or u n + 1 = 3u n , d’où :
On suppose que u n = 2 ( 2 n – 1 + 1 ) + n , n ∈ * et on montre que 1
un + 1 = 2 ( 2n + 1 ) + n + 1 . u n + 2 = 6u n + 1 – 9 × --- × u n + 1 = 3u n + 1 .
3
On a u n + 1 = 2u n – ( n + 1 ) = 2 ( 2 ( 2 n – 1 + 1 ) + n ) – ( n + 1 ) , Ainsi, ∀n ∈ * , u n + 1 = 3u n .
car u n = 2 ( 2 n – 1 + 1 ) + n , 2. On en déduit que, ∀n ∈ * , u n = 2 × 3 n .
d’où : u n + 1 = 2 × 2 n + 4 + 2n – n – 1 = 2 ( 2 n + 1 ) + n + 1 .
Ainsi, ∀n ∈ * , u n = 2 ( 2 n – 1 + 1 ) + n . 32 1. u 2 = 3u 1 – 2u 0 , donc 5 = 3u 1 – 4 , soit u1 = 3 , u3 = 9 ,
1 1 u 4 = 17 , u 5 = 33 et u 6 = 65 .
26 Au rang 1 : u 1 = ---- - = --- .
21 2 2. On peut conjecturer que ∀n ∈ , u n = 2 n + 1 .
n n+1
On suppose que u n = ----- , n ∈ * et on montre que u n + 1 = ------------ . 3. Au rang 0 : u 0 = 2 et u 1 = 3 , donc 3u 1 – 2u 0 = 5 or u 2 = 5 .
2n 2n + 1
n+1 n+1 n n On suppose que pour n ∈ , on a pour tout entier naturel p tel que
On a u n + 1 = ------------ × u n = ------------ × ----- , car u n = ----- , 0 p n , u p = 2 p + 1 , et on montre que u n + 1 = 2 n + 1 + 1 .
2n 2n 2n 2n
n+1 1 n+1 On a u n + 1 = 3u n – 2u n – 1 or u n = 2 n + 1 et u n – 1 = 2 n – 1 + 1 d’après
d’où u n + 1 = ------------ × ----- = ------------ .
2 2n 2n + 1 l’hypothèse de récurrence, d’où :
n
Ainsi, ∀n ∈ * , u n = ----- . un + 1 = 3 ( 2n + 1 ) – 2 ( 2n – 1 + 1 ) = 3 × 2n + 3 – 2n – 2
les exercices
2n
= 2 × 2n + 1 = 2n + 1 + 1 .
27 Au rang 1 : u 1 = 2 + ------------- 1 5
- = --- . Ainsi, ∀n ∈ , u n = 2 n + 1 .
31 – 1 2
1
On suppose que u n = 2 + -------------- avec n ∈ * et on montre que : 33 1. Au rang 0 : sin ( 0 × x ) = 0 et 0 × sin x = 0 ,
3n – 1 donc sin ( 0 × x ) 0 × sin x .
u n + 1 = 2 + --------------------- .
1 On suppose que pour n ∈ , on a ∀x ∈ , sin ( nx ) n sin x et on
3n + 1 – 1 montre que ∀x ∈ , sin ( ( n + 1 ) x ) ( n + 1 ) sin x . On a :
5 2 + -------------- – 4
1 sin ( ( n + 1 ) x ) = sin ( nx ) cos ( x ) + cos ( nx ) sin ( x )
5u n – 4 3 n – 1
On a u n + 1 = -----------------
1
= ------------------------------------------ , car u n = 2 + -------------- , d’où : sin ( nx ) × cos ( x ) + cos ( nx ) × sin ( x )
2u n – 1 1
2 2 + -------------- – 1
3n – 1 sin ( nx ) × 1 + 1 × sin ( x ) n sin ( x ) + sin ( x ) ,
3 n – 1
d’où : sin ( ( n + 1 ) x ) ( n + 1 ) sin x .
1
6 + 5 × -------------- Ainsi, ∀x ∈ et ∀n ∈ , sin ( nx ) n sin x .
3n – 1 6 ( 3n – 1 ) + 5 2 ( 3n + 1 – 1 ) + 1 1
u n + 1 = --------------------------------- = -------------------------------- = --------------------------------------- = 2 + --------------------- .
3 + 2 × -------------- 3 ( 3 – 1 ) + 2
1 n 3n + 1 – 1 3n + 1 – 1
3n – 1 34 Au rang 1 : f ′ ( x ) = – 2 sin ( 2 x )
Ainsi, ∀n ∈ * , u n = 2 + -------------- .
1 et 2 1 cos 2 x + 1 × ---- = 2 cos 2 x + ---- = – 2 sin ( 2 x ) .
2 2
3n – 1
On suppose que pour n ∈ * , on a, pour tout réel x :
28 1. u 1 = 1 , u 2 = 4 , u 3 = 9 , u 4 = 16 et u 5 = 25 .
f ( n ) ( x ) = 2 n cos 2 x + n ---- , et on montre que pour tout réel x :
2
2. On peut conjecturer que u n = n 2 .
3. Au rang 0 : u 0 = 0 2 = 0 . f ( n + 1 ) ( x) = 2 n + 1 cos 2 x + ( n + 1 ) ---- . On a :
2
On suppose que u n = n 2 , n ∈ , et on montre que u n + 1 = ( n + 1 ) 2 .
On a u n + 1 = u n + 2n + 1 = n 2 + 2n + 1 , car u n = n 2 , f (n + 1) ( x ) = 2 n × ( – 2 ) sin 2 x + n ---- ,
2
d’où u n + 1 = ( n + 1 ) 2 . Ainsi, ∀n ∈ , u n = n 2 .
or 2 n + 1 cos 2 x + ( n + 1 ) ---- = 2 n + 1 – cos 2 x + n ---- , donc :
2 2
29 On va montrer en utilisant une récurrence forte sur n ∈ que
f ( n + 1 ) ( x) = 2 n + 1 cos 2 x + ( n + 1 ) ---- .
un = 4 . 2
Au rang 0 : u 0 = 4 . On suppose que u p = 4 pour tout entier naturel p tel
Ainsi, ∀n ∈ * et pour tout réel x , f (n) ( x ) = 2 n cos 2 x + n ---- .
que 0 p n , n ∈ et on montre que u n + 1 = 4 . 2
5 3 5 3
On a u n + 1 = --- u n – --- u n – 1 = --- × 4 – --- × 4 , car u n = 4 et u n – 1 = 4 , 35 Au rang 1 : ∀x ∈ ] 2 ; + ∞[ ,
2 2 2 2
d’où u n + 1 = 4 . 2( x – 2) – (2 x + 1) × 1 –5 1!
f ′ ( x ) = -------------------------------------------------------- = ------------------- = 5 ( – 1 ) 1 × -------------------------- .
Ainsi, ∀n ∈ , u n = 4 . ( x – 2 )2 ( x – 2 )2 ( x – 2 )1 + 1
On suppose que pour n ∈ * , on a, ∀x ∈ ] 2 ; + ∞[ :
30 Au rang 1 : u 1 = ( – 2 ) 1 – 3 × ( – 1 ) 1 = – 2 + 3 = 1 . 1!
f ( n ) ( x ) = 5 ( – 1 ) n -------------------------- , et on montre que ∀x ∈ ] 2 ; + ∞[ :
On suppose que pour n ∈ * , on a, pour tout entier naturel p tel que ( x – 2 )n + 1
1 pn , ( n + 1 )!
f ( n + 1 ) ( x ) = 5 ( – 1 ) n + 1 -------------------------- . On a :
u p = ( – 2 ) p – 3 × ( – 1 ) p , et on montre que : ( x – 2 )n + 2
un + 1 = ( – 2 )n + 1 – 3 × ( – 1 )n + 1 . f (n + 1) ( x ) 1
= 5 ( – 1 ) n n! × ( – ( n + 1 ) ) --------------------------
( x – 2 )n + 2
u n + 1 = – 3u n – 2u n – 1 = – 3 ( ( – 2 )n –3× ( – 1 )n ) – 2 ( ( – 2 )n – 1 –3× ( – 1 )n – 1 )
1
= – 3 ( – 2 )n + 9 ( – 1 )n + ( – 2 )n + 6 ( – 1 )n – 1 = 5 ( – 1 ) n + 1 ( n + 1 )! × -------------------------- .
( x – 2 )n + 2
= – 2 ( – 2 )n + 9 ( – 1 )n – 6 ( – 1 )n n!
Ainsi, ∀n ∈ * et ∀x ∈ ] 2 ; + ∞[ , f (n) ( x ) = 5 ( – 1 ) n -------------------------- .
= ( – 2 )n + 1 + 3 ( – 1 )n = ( – 2 )n + 1 – 3 ( – 1 )n + 1 , ( x – 2 )n + 1
car u n = ( – 2 ) n – 3 × ( – 1 ) n et u n – 1 = ( – 2 ) n – 1 – 3 ( – 1 ) n – 1 , d’où :
un + 1 = – 3 ( – 2 )n + 9 ( – 1 )n + ( – 2 )n + 6 ( – 1 )n – 1
= – 2 ( – 2 )n + 9 ( – 1 )n – 6 ( – 1 )n
= ( – 2 )n + 1 + 3 ( – 1 )n = ( – 2 )n + 1 – 3 ( – 1 )n + 1 .
Ainsi, ∀n ∈ * , u n = ( – 2 ) n – 3 × ( – 1 ) n . 3 Suites arithmétiques
et géométriques
31 1. Au rang 0 : u 0 = 2 et u 1 = 6 par hypothèse, donc u 1 = 3u 0 . 5
On suppose que pour n ∈ , on a, pour tout entier naturel p tel que
36 1. a. u 1 = u 0 + u 0 × --------
- = u 0 + u 0 × 0 ,05 = u 0 × 1 ,05 .
100
0 p n , u p + 1 = 3u p , et on montre que u n + 2 = 3u n + 1 . Étant donné que u 0 = 12 000 , on obtient u 1 = 12 600 .
20
Obligatoire : 2. Les suites
les exercices
On peut aussi (selon l’avancement du programme de l’année) utiliser ln :
On en déduit que : v 8 = 18 000 € .
ln ------------ < ln ( 10 – 4 ) ⇔ ln ( 2 – n + 1 ) < – 4 ln ( 10 )
1
8 2 n – 1
c. La somme payée à l’issue des neuf années de contrat est S 8′ = ∑ vp .
p=0 – 4 ln ( 10 )
⇔ ( – n + 1 ) ln 2 < – 4 ln ( 10 ) ⇔ – n + 1 < -------------------------
8 ln 2
8×9
D’où S 8′ = ∑ ( v 0 + 750 p ) = ( 8 + 1 )v 0 + ------------ 750
2
4 ln ( 10 )
⇔ n > 1 + --------------------- .
p=0 ln 2
= 9 × 12 000 + 36 × 750 = 135 000 € . 4 ln ( 10 )
On obtient 1 + --------------------- 14 ,29 , d’où n 15 .
S 8′ = 135 000 € . ln 2
Le premier contrat est plus avantageux. 1
k=n k=n 1 – ------------
----------- = 2 × ---------------------
2n + 1
∑ Uk = ∑ 2k – 1
1 1
– n – 1 = – ------------ – n + 3 .
37 1. ∀n ∈ , W n = (---------------------------------
+ n + 8 (–3 )n 3 )n
– –n–8 3. - – 1
- + --------------------------------- ; 1 2n – 1
2 2 k=0 k=0 1 – ---
2
W n = ( – 3 )n . Sn
Donc ( W n ) est une suite géométrique de raison – 3 et de premier terme 1. On en déduit que lim ----- = – 1 .
n→+∞ n
2. ∀n ∈ , T n = (-------------------------------
–3 ) + n + 8 ( –3 ) – n – 8
n n
- – ------------------------------- ;
2 2 40 1. Si ( u n ) est constante alors u 1 = u 0 soit 668
--------- a + 3 = a ,
669
Tn = n + 8 .
a = 2 007 .
Donc ( T n ) est une suite arithmétique de raison 1 et de premier terme 8.
On montre par récurrence que ( u n ) est constante lorsque a = 2 007 .
38 1. ∀n ∈ , V n + 1 = U n + 1 + 3--- = 1--- U n – 1 + 3--- 2. a. ∀n ∈ :
2 3 2
668 668
v n + 1 = u n + 1 – 2 007 = --------- u n + 3 – 2 007 = --------- ( v n + 2 007 ) – 2 004
= --- U n + --- = --- V n – --- + --- .
1 1 1 3 1 669 669
3 2 3 2 2 668
= --------- v n .
1 669
V n + 1 = --- V n . 668
3 Ainsi ( v n ) est une suite géométrique de raison --------- .
7 1 669
Donc ( V n ) est une suite géométrique de premier terme --- et de raison --- .
2 3 n n
7 1 n 7 1 n 3 b. ∀n ∈ , v n = a 668
---------
et u n = a --------- + 2 009 .
668
669
2. ∀n ∈ , V n = --- --- et U n = --- --- – --- . 669
2 3 2 3 2
lim u n = 2 004 .
n→+∞
n+1
1 – ---
1
3 668 n + 1
1 – ---------
n+1
3. ∀n ∈ , S n = V 0 --------------------------- = 7--- × 3--- 1 – 1--- .
669
1 2 2 3 c. S n = a --------------------------------- + 2 004 ( n + 1 )
1 – ---
3 668
1 – ---------
669
1 n + 1
S n = ------ 1 – ---
21
.
4 3 n+1
= 669 1 – --------- + 2 004 ( n + 1 )
668
669
n+1
------ 1 – ---
4. ∀n ∈ , S n′ = 21 –3
1
--- ( n + 1 ) . Sn
----- = 2 004 .
4 3 1 lim
n→+∞ n
21 1 n + 1
S n′ = ------ – --- n – ------ ---
15 3
. 42 1. ∀n ∈ :
4 2 4 3 3 1 1 1
v n + 1 = u n + 1 – u n = --- u n – --- u n – 1 – u n = --- ( u n – u n – 1 ) = --- v n .
2 2 2 2
39 1. U 1 = 0 , U 2 = – 1--- , U 3 = – 3--- , U 4 = – 7--- et U 5 = – 15
------ . 1
Donc ( v n ) est une suite géométrique de raison --- et de premier terme
2 4 8 16
2
2. a. ∀n ∈ : V n + 1 = U n + 1 + a . v0 = 1 .
Repères. Livre du professeur – Terminale S Obligatoire
1 1 1 1 n
V n + 1 = --- ( U n – 1 ) + a , car U n + 1 = --- ( U n – 1 ) = --- U n – --- + a
2 2 2 2 2. ∀n ∈ , v n = 1--- .
2
1 1
= --- ( V n – a ) – --- + a , car U n = V n – a n n n n–1
∑ ∑ ∑ ∑
2 2 3. ∀n ∈ , vk = ( uk – uk – 1 ) = uk – uk = un – u0 .
1 1 1 1 1 1
= --- V n – --- a – --- + a = --- V n + --- a – --- . k=1 k=1 k=1 k=0
2 2 2 2 2 2
1 n
1 1 – ---
© Hachette Livre, 2008
1
On doit donc avoir --- a – --- = 0 ⇔ a = 1 . 2 1 n–1
u n = 1 + -------------------- = 3 – ---
2 2
.
1 1 2
Dans ce cas, ∀n ∈ , V n + 1 = --- V n ⇔ ( V n ) est une suite géométrique 1 – ---
2 2
1 un = 3 .
de raison q = --- et de premier terme V 0 = 2 . 4. lim
2 n→+∞
21
43 1. u 2 = 1 , u 3 = 2 , u 4 = 3 , u 5 = 5 et u 6 = 8 . 50 a. ( u n ) est majorée par 1 et n’est pas minorée.
b. ( u n ) est minorée par 0 et n’est pas majorée.
2. q 1 = 1---------------
+ 5 1– 5
- et q 2 = ---------------- . c. ( u n ) est minorée par – 1 et majorée par 1.
2 2
u0 = + 1 + = 0 = –
3. 51 ∀n ∈ , 1 u n 5 .
u1 = q1 + q2 q1 + q2 = 1 ( q2 – q1 ) = 1
n+2
1 – 5– n – 3 53
= + -------
5 52 ∀n ∈ , u n = ∑ 5 2 – p = 5 2 × ------------------------ = ----- ( 1 – 5 – n – 3 ) .
1 – 5– 1 4
5 p=0
= ----------
1 5
- = – ------- 53
( u n ) est minorée par 25 et majorée par ----- .
5 4
– 5
5 – 5+1 n 5+1 n 5
Par récurrence sur n ∈ , u n = – ------- --------------------- + ---------------- ------- . 53 a. Au rang 0 : 0 < 1--- < 3--- , donc 0 < u 0 < 3--- .
5 2 2 5 7 4 4
0 0 b. Hérédité : 0 < u n < --- , donc --- < --- u n + --- < 3--- soit 1--- < u n + 1 < 3--- .
3 1 1 1
Au rang 0 : – ------- --------------------- + ------- ---------------- = 0 = u 0 .
5 – 5+1 5 5+1
4 2 3 2 4 2 4
5 2 5 2
3
On suppose que la proposition soit vraie jusqu’au rang n ∈ fixé et on ∀n ∈ , 0 < u n < --- .
les exercices
4
montre qu’elle est vraie au rang n + 1 :
5 – 5+1 n 5+1 n 54 Au rang 1 : u 0 = 1 et donc u 0 1 .
u n + 1 = u n + u n – 1 = – ------- --------------------- + ------- ----------------
5
5 2 5 2 Hérédité
5 – 5 + 1 n–1 5 + 1 n–1 1 2 1 2 7
– ------- --------------------- + ------- ----------------
5
, • u n 1 , donc --- u n + 1 + --- u n --- + --- --- 1 .
5 2 5 2 2 3 2 3 6
• un – 1 1 .
n–1
u n + 1 = – --------------------- ------- --------------------
- + 1 un + 1 1 .
– 5+1 5 – 5+1 D’où
2 5 2
5 + 1 n – 1 5 + 1
+ ------- ---------------- ---------------- + 1 .
5
5 2 2
2
5+1 2 3+ 5
2
– 5+1 2 3– 5
Or ---------------- = ---------------- et --------------------- = ---------------- , donc :
2 2
5 Variations d’une suite
n+1
5 + 1 n+1
u n + 1 = – --------------------- ------- + ------- ----------------
– 5+1 5 5
. 57 a. ( U n ) est croissante.
2 5 5 2
4. On montre par récurrence sur n ∈ que u n ∈ . b. ( V n ) est croissante. c. ( W n ) est croissante.
On sait que ∀n ∈ :
58 ∀n ∈ , u n + 1 – u n = – u n 0 , donc ( u n ) est décroissante.
5+1 n 5 – 5+1 n
u n = ------- ---------------- – ------- ---------------------
5
5 2 5 2 59 1. Au rang 1 : u 1 = 3 0 .
1 1 n Hérédité : u n 0 , donc 2u n + u n2 0 , soit u n + 1 0 .
= --- × --- [ ( 5 + 1 ) n – ( – 5 + 1 ) n ] 5 .
5 2
2. ∀n ∈ * , u n + 1 – u n = u n + u n2 0 , donc ( u n ) est croissante.
Donc [ ( 5 + 1 ) n – ( – 5 + 1 ) n ] 5 = 5 × 2 n × u n ∈ .
n n 60 • u 0 = 1 . • u 1 = 2 ,83 à 10 – 2 près. • u 2 = 3 ,13 à 10 – 2 près.
44 a. ∑ ( 4 p – 1 ) = ( n + 1 ) ( 2n – 1 ) . b. ∑ ( – 2 p + 1 ) = – n2 . • u 3 = 3 ,18 à 10 – 2 près. • u 4 = 3 ,19 à 10 – 2 près.
p=0 p=1 • u 5 = 3 ,19 à 10 – 2 près. ( u n ) semble croissante.
n+4
1--- p – 3 = 1--- ( n + 2 ) ( n – 5 ) . Au rang 0 : u 1 = 8 et u 0 = 1 , donc u 1 u 0 .
c. ∑ 2 4 Hérédité : u n + 1 u n , donc u n + 1 + 7 u n + 7 , soit u n + 2 u n + 1 .
p=3
n p
2--- = – 5--- 2
n+1 n 2p 9 1 n+1 1 61 • u 0 = 8 . • u1 = 5 . • u2 = 4 . • u 3 = 3 ,6 à 10 – 1 près.
45 a. ∑ --- 5
+ --- . b. ∑ 2 ---
1
= – --- --- + --- .
5 3 5 3 3 4 9 4 • u 4 = 3 ,44 à 10 – 2 près. • u 5 = 3 ,36 à 10 – 2 près.
p=0 p=1
( u n ) semble décroissante.
n
Au rang 0 : u 1 = 5 et u 0 = 8 , donc u 1 u 0 .
c. ∑ (3 × 2p – 1) = – n – 4 + 3 ⋅ 2n + 1 .
Hérédité : u n + 1 u n , donc 3u n + 1 + 1 3u n + 1 , soit u n + 2 u n + 1 .
p=0
n
62 1. f est dérivable sur et f ′ ( x ) = 2 – sin x 1 > 0 .
46 1. u n = 1 + ∑ 32 × 10 – 2 p n ∈ * .
f est donc strictement croissante sur .
p=1
– 2n
2. lim f ( x ) = – ∞ et lim f ( x) = + ∞ .
32 1 – 10 32 x→–∞ x→+∞
- × ----------------------- = 1 + ------ ( 1 – 10 – 2n ) .
2. u n = 1 + -------
2 –2 f est strictement croissante sur , donc pour tout k ∈ il existe un
10 1 – 10 99
unique x ∈ tel que f ( x ) = k .
3. 1 ,3232... = lim u n = 1 + 32 131
------ = --------- . 3. ∀n ∈ , n n + 1 . Soit f ( u n ) f ( u n + 1 ) , donc u n u n + 1 , car
n→+∞ 99 99
f est croissante sur . ( u n ) est croissante.
47 1. VRAIE. 2. VRAIE. 3. VRAIE. 4. FAUSSE. 4. ∀n ∈ , – n – 1 – n , f ( v n + 1 ) f ( v n ) .
Donc v n + 1 v n car , f est croissante sur . ( v n ) est décroissante.
3. 1
lim U n = --- . 70 a. lim u n = + ∞ ; b. lim u n = + ∞ ; c. lim un = – ∞ .
n→+∞ n→+∞ n→+∞
n→+ ∞ 2
71 a. lim u n = – 2 ; b. lim u n = + ∞ ; c. lim un = + ∞ ;
n→+∞ n→+∞ n→+∞
65 1. Au rang 0 : u 0 = 8 donc u 0 5 . d. lim un = 0 .
7x – 5 n→+∞
Hérédité : u n 5 . Soit f la fonction définie par f ( x ) = --------------- ,
x+1
x ∈ [ 0 ; + ∞[ . 72 a. lim u n = – ∞ ; b. lim u n = + ∞ ; c. lim un = + ∞ .
12 n→+∞ n→+∞ n→+∞
f est dérivable sur et f ′ ( x ) = ------------------- > 0 . f est croissante sur .
( x + 1 )2 73 a. lim u n = 16 ; b. lim u n = – 1 ; c. lim un = 0 .
n→+∞ n→+∞ n→+∞
30
u n 5 , donc f ( u n ) f ( 5 ) , f ( 5 ) = ------ = 5 , donc u n + 1 5 . 1
6 74 a. lim u n = + ∞ ; b. lim u n = --- ; c. lim un = 0 ;
n→+∞ n→+∞ 2 n→+∞
– ( un – 5 ) ( un – 1 ) d. lim un = 0 .
2. ∀n ∈ , u n + 1 – u n = ------------------------------------------
- . n→+∞
les exercices
un + 1
Or u n 5 , donc u n – 1 0 et u n + 1 > 0 . 75 a. lim un = 1 ; b. lim u n = 0 ; c. lim un = 0 ;
u n + 1 – u n 0 . ( u n ) est décroissante. n→+∞ n→+∞ n→+∞
1
Hérédité : u n 0 , donc --- u n + 5 5 , soit u n + 1 5 0 . ( U n – 2 ) 2 1 U n2 – 2 2U n + 2 1 2
2 2. 1--- --------------------------
- = --- ----------------------------------------- = --- U n + ------
- – 2 = Un + 1 – 2 .
2 Un 2 Un 2 Un
2. Au rang 0 : u 0 = 0 , donc u 0 5--- . On montre par récurrence sur n ∈ * que U n > 2 .
2 3
Au rang 1 : U 1 = --- > 2 . La proposition est donc vraie.
5 1 5 25 2
Hérédité : u n --- , donc --- u n + 5 --- + 5 , soit u n + 1 ------ .
2 2 4 4 On suppose que la proposition est vraie au rang n ∈ * , U n > 2 .
5 On montre que la proposition est vraie au rang n + 1 :
u n + 1 --- .
Repères. Livre du professeur – Terminale S Obligatoire
1 (Un – 2)
2 2
- . Or U n > 2 , donc ( U n – 2 ) 2 > 0 ; de
U n + 1 – 2 = --- --------------------------
3. ∀n ∈ : 2 Un
1 plus U n > 0 :
--- u n + 5 – u n2 ( 5 – 2u n ) ( u n + 2 )
1 2
u n + 1 – u n = --- u n + 5 – u n = ------------------------------------ = --------------------------------------------
-
2 ( U n – 2 )2 > 0 1 (Un – 2)
2
--- u n + 5 + u n 2 1 --- u n + 5 + u n ⇒ --- --------------------------- > 0 ⇔ U n + 1 – 2 > 0 .
1
2 2 Un > 0 2 Un
© Hachette Livre, 2008
5
Or 0 u n --- , donc : ∀n ∈ * , U n > 2 .
2
3. ∀n ∈ * ,
2 --- u n + 5 + u n > 0 .
1
5 – 2u n 0 , u n + 2 0 et 1 (Un – 2)
2
2 1 1
- . U n + 1 – 2 = --- ( U n – 2 ) + ------
U n + 1 – 2 = --- --------------------------
1
- – ------- .
Par suite, u n + 1 – u n 0 . ( u n ) est croissante. 2 Un 2 Un 2
23
Or n n
------------------- u n ------------------- .
1 (Un – 2)
2 2
1 U n – 2 2U n + 2 1 2 n2 + n n2 + 1
U n + 1 – 2 = --- --------------------------
- = --- ----------------------------------------
- = --- U n – 2 2 + ------
-
2 Un 2 Un 2 U n En utilisant le théorème des gendarmes : lim un = 1 .
n→+∞
1 2 1 1 1 1
= --- ( U n – 2 ) – ------- + ------- = --- ( U n – 2 ) + ------- – ------- .
2 2 Un 2 Un 2
1 1 1
1 83 ∀n ∈ * et 1 p n , n 3 pn 3 n 4 et ----
- --------- ----- .
On montre par récurrence sur n ∈ * que U n – 2 < ----- : 4 3 3 n pn n
2n
1 1
3 1 Ainsi : ----- u n ----- .
Au rang 1 : U 1 – 2 = --- – 2 < --- . La proposition est donc vraie. n3 n2
2 2
En utilisant le théorème des gendarmes : lim un = 0 .
1 n→+∞
On suppose que la proposition est vraie au rang n ∈ * , U n – 2 < ----- .
2n
On montre que la proposition est vraie au rang n + 1 :
1 1 1
U n + 1 – 2 = --- ( U n – 2 ) + ------- – ------- .
2 Un 2
1 1 1 1
U n > 2 d’après b., donc ------- < ------- ⇔ ------- – ------- < 0 .
Un 2 Un 2 7 Étude de convergence
les exercices
1 1 1
Or U n – 2 < ----- , donc --- ( U n – 2 ) < ------------ .
2n 2 2n + 1 84 Une coquille s’est glissée dans le manuel, la suite à étudier est définie
1 1 un
------- – ------- < 0 par u 0 = 1 et pour tout entier n par u n + 1 = ------------------
- et non par
Un 2 1 1 1 1 u n2 + 1
⇒ --- ( U n – 2 ) + ------- – ------- < -----------
-
1 1 2 Un 2 2n + 1
--- ( U n – 2 ) < ------------ 2u n
2 2n + 1 u n + 1 = ------------------
- .
1 u n2 + 1
⇔ U n + 1 – 2 < ------------ .
2n + 1
1. Initialisation : Au rang n = 0 , u 0 = 1 > 0 : la propriété est vraie au rang
1
On a prouvé grâce au a. et au c. que pour tout 0 < U n – 2 < ----- .
2n n=0.
1 Hérédité : Supposons que, pour n fixé, on ait u n > 0 et démontrons que
Or si – 1 < q < 1 , alors lim q n = 0 . Ici on a q = --- , donc :
n→+∞ 2
n un + 1 > 0 .
lim 1--- = 0 ⇔ lim
1
----- = 0 .
n→+∞ 2 n→+∞ 2n
u n2 + 1 > 0 un
1
Comme , alors ------------------- > 0 .
0 < U n – 2 < ----- un > 0 u n2 + 1
2n
D’où u n + 1 > 0 .
∀n ∈ * lim ----1
-=0 ⇒ ( U n ) converge et lim Un = 2 .
n→+∞ 2 n→+∞
n
Conclusion : ∀n ∈ , u n > 0 .
lim 0 = 0
n→+∞ u 1 u
2. u n + 1 – u n = ------------------
n
- – u n = u n ------------------- – 1 = ------------------
n
- ( 1 – u n2 + 1 )
1 1 u n2 + 1 u n2 + 1 u n2 + 1
79 1. 1 p n , donc 0 < n + p 2n ; d’où ----------------
- ---------- .
n+ p 2n u n ( 1 – u n2 – 1 ) – u n3
n n = ----------------------------------------------------
- = ----------------------------------------------------
-<0 .
∑ ∑ un + 1 ( 1 + un + 1 ) u n + 1 ( 1 + u n2 + 1 )
1 1 2 2 2
2. ----------------- ---------- . Donc :
p=1
n+ p p=1
2n
Donc ( u n ) est décroissante.
n n
u n ---------- , soit u n --- . 3. ( u n ) est décroissante et minorée par 0, donc ( u n ) converge.
2n 2
3. lim un = + ∞ . 1
n→+∞ -------
1 2 1 1 1 1
4. u 1 = ------- , u 2 = ---------------- = ------- , u 3 = ------- , u 4 = ------- et u 5 = ------- .
80 1. Au rang 0 : u 0 – k 0 u 0 – . 2 1 3 4 5 6
--- + 1
2
Hérédité : u n + 1 – k u n – ,
1
k × k n u 0 – , d’après l’hypothèse de récurrence, Il semble que u n = ---------------- .
n+1
k n + 1 u0 – .
1
2. k ∈ ] 0 ; 1 [ , donc lim k n = 0 ; d’où lim k n u0 – = 0 . 5. Initialisation : Au rang n = 0 : u 0 = 1 = ---------------
- .
n→+∞ n→+∞ 0+1
( u n ) converge vers .
1
Hérédité : Supposons que, pour n fixé, on ait u n = ---------------- et démontrons
n+1
81 1. u 1 = 1--- , u 2 = 11 181
------ et u 3 = --------- .
2 15 220 1
que u n + 1 = ---------------- .
2. ∀n ∈ * et p ∈ tels que 1 p n , donc : n+2
n n n
-------------- --------------- -------------- . 1
----------------
1
----------------
n2 + n n2 + p n2 + 1 un n+1 n+1 1
n n n u n + 1 = ------------------
- = -------------------------- = ---------------- = ---------------- .
∑ ∑ ∑
n n n u n2 + 1 1 n+2 n+2
D’où -------------- --------------- -------------- . ------------ + 1 ------------
n2 + n n2 + p n2 + 1 n+1 n+1
p=1 p=1 p=1
n2 n2 1
-------------- u n -------------- . Conclusion : ∀n ∈ , u n = ---------------- .
n2 + n n2 + 1 n+1
n2 n2
3. lim -------------- = lim -------------- = 1 . ( u n ) converge vers 1. 6. lim n + 1 = + ∞
n→+∞ n2 + n n → + ∞ n2 + 1 n→+ ∞
par composée lim n+1=+ ∞ .
lim y = + ∞ n→+ ∞
82 ∀n ∈ * et 1 p n , n 2 + 1 n 2 + p n 2 + n . y→+ ∞
1 1 1
D’où ------------------- ------------------- ------------------- . Ainsi : Par inverse : lim u n = 0 .
n2 + n n2 + p n2 + 1 n→+ ∞
24
Obligatoire : 2. Les suites
les exercices
Or n n – 1 n n et ( n – 1 ) n n n . Donc :
x 0 ----
2
1 1 1
n n – 1 + ( n – 1 ) n 2n n , soit ---------------- – ------- -------------- . f ′( x)
n–1 n 2n n
n 0
∑ f ( x)
1 1 1
3. Ainsi --------------- ---------------
- – ------- . 1 – ----
p=2
2p p n–1 2 2
2
Soit pour n 2 , u n ---------------- – 2 + 1 3 – 2 . D’après le tableau de variations, f est strictement décroissante de 0 ; ---- à
n–1 2
Donc ( u n ) est majorée par 3 – 2 .
valeurs dans 1 – ---- ; 0 .
4. ( u n ) est croissante et majorée, donc elle converge. 2
Donc f ( x ) = 0 admet une unique solution sur 0 ; ---- qui est 0.
1 2
- = ------------ – 1
1
87 1. ∀n ∈ n 2 , ------------------- --- .
( n – 1 )n n–1 n 6. ∀n ∈ , u n + 1 = sin u n . Si n est continue sur et ( u n ) converge
n n–1 n vers , donc vérifie = sin , soit f ( ) = 0 , donc = 0 d’après 5.
∑ k----------
- – --- = 1 + ∑ --- – ∑ --- = 1 + --- – --- .
1 1 1 1 1 1
Donc V n = 1 +
– 1 k k k 1 n 91 1. ∀n ∈ , u n + 1 – u n = u n2 0 . Donc ( u n ) est croissante.
k=2 k=1 k=2
1
V n = 2 – --- . 2. Soit f la fonction définie par f ( x ) = x 2 + x . ∀n ∈ , u n + 1 = f ( u n ) .
n f est continue sur , car c’est une fonction polynôme :
Ainsi lim V n = 2 . • soit ( u n ) converge vers ∈ , alors vérifie = f ( ) ;
n→+ ∞
1 • soit = 2 + , donc = 0 .
2. ∀n ∈ , U n + 1 – U n = ------------------- donc ( U n ) est croissante.
( n + 1 )2 3. Comme ( u n ) est croissante alors ∀n ∈ , n 1 ⇒ u n u 1 soit
u n u 02 + u 0 . Or, si ( u n ) converge vers alors u 02 + u 0 > 0 , or
1
3. ∀n ∈ , ---- 1
- -------------------- , donc : = 0 d’après 2. ce qui est contradictoire.
n2 n ( n – 1 )
n n 4. On montre par récurrence sur n ∈ que u n ∈ ] – 1 ; 0 [ .
Au rang 0 : u 02 + u 0 < 0 , donc u 0 ( u 0 + 1 ) < 0 , soit u 0 ∈ ] – 1 ; 0 [ .
∑ ∑
1 1
----- ------------------- , donc U n V n .
k2 k (k – 1) On suppose que pour n ∈ fixe, u n ∈ ] 0 ; 1 [ et on montre que
k=2 k=2
u n + 1 ∈ ] – 1 ; 0 [ . On a u n + 1 = u n2 + u n .
( V n ) est croissante et converge vers 2, donc :
∀n ∈ V n 2 . On étudie la fonction définie par f ( x ) = x 2 + x , x ∈ [ – 1 ; 0 ] .
On obtient le tableau suivant :
D’où ( U n ) majorée par 2. Or ( U n ) croissante, donc ( U n ) converge. 1
x –1 – --- 0
2
1 1
88 1. ∀k ∈ * , k 1 et 2 k k 2 k , soit ----
- -------- car 2 k > 0 . f ′( x) 0
2 k k2 k
0 0
1 n
1 – --- f ( x)
n n 2 1
– ---
∑ ∑
1 1 1
2. Ainsi -------- ----- . D’où u n --- × -------------------- . 4
k2 k 2k 2
1 – ---
1
k=1 k=1
2 1
Donc si u n ∈ ] – 1 ; 0 [ alors u n + 1 ∈ – --- ; 0 ⊂ ] – 1 ; 0 [ .
n 4
1 – ---
1
2 n ( u n ) est croissante et majorée, ( u n ) converge et d’après 2. sa limite est 0.
3. --1- × -------------------- = 1 – --1- 1 . Donc ( u n ) est majorée par 1.
2 1 2
1 – --- 92 1. y
2
1
- > 0 . Donc ( u n ) est croissante.
4. ∀n ∈ * , u n + 1 – u n = ----------------------------- 2
n+1 ( n + 1 )2
5. ( u n ) est croissante et majorée, donc ( u n ) converge vers un réel .
On sait que ( u n ) est majorée par 1, donc , 1 . 1
Repères. Livre du professeur – Terminale S Obligatoire
u0 u1 u2
89 1. ∀n ∈ * ,
–3 –2 –1 O 1 2 3x
1 1
u n + 1 – u n = --------------- + --------------- 1 ( 2n + 1 )n + ( 2n + 2 )n – ( 2n + 1 ) ( 2n + 2 )
– --- = ------------------------------------------------------------------------------------------------------
2n + 2 2n + 1 n 2 ( n + 1 )n ( 2n + 1 ) –1
– 3n – 2
= --------------------------------------------- < 0 . Donc ( u n ) est décroissante.
2 ( n + 1 )n ( 2n + 1 ) –2
© Hachette Livre, 2008
1
2. ∀n ∈ * et pour tout 0 p n , ----- 1 1
- ------------ --- . 2. Au rang 0 : u 0 = – 2 et u 1 = 2 , donc 0 u 1 2 .
2n n+ p n On suppose que pour n ∈ * fixe, 0 u n 2 .
n+1 n+1 1
Donc ------------ u n ------------ , d’où 0 u n 2 . Alors 3 3 + --- u n 4 , d’où 3 u n + 1 2 , ainsi, on a bien
2n n 2
( u n ) est minorée par 0 et décroissante, donc ( u n ) converge. 0 u n + 1 2 . On a ainsi montré que ∀n ∈ , 0 u n 2 .
25
1
3 + --- u n – u n2 Au rang 0 : v 0 – u 0 = b – a donc v 0 – u 0 b-----------
–a.
-
3. ∀n ∈ * , u n + 1 – u n = 3 + 1--- u n – u n = -----------------------------------
2
- 20
2 1
3 + --- u n + u n un + vn ( un – vn ) 2
2 Hérédité : v n + 1 – u n + 1 = ----------------
- – u n v n = -------------------------------
-.
u + 3 2 2
--- ( 2 – u n )
n 2
= ---------------------------------------- . vn 2 – un 2
Ainsi v n + 1 – u n + 1 < -----------------------------
- (car 0 < u n < v n ).
1 2
3 + --- u n + u n
2
Or 0 u n 2 , donc u n + 1 – u n 0 . ( u n ) est croissante. vn – un b – a
Donc v n + 1 – u n + 1 ---------------
- ------------ .
4. ( u n ) est croissante et majorée. Donc ( u n ) converge.
2 2n + 1
Donc :
1
∀n ∈ , u n + 1 = f ( u n ) avec f la fonction définie par f ( x ) = 3 + --- x , b–a.
2 ∀n ∈ , v n – u n -----------
-
x ∈ [– 2 ; 2] . 2n
f est continue sur [ – 2 ; 2 ] et ∀n ∈ , u n ∈ [ – 2 ; 2 ] . 5. ( u n ) est croissante, ( v n ) est décroissante, lim u n – v n = 0 , donc ( u n )
De plus ( u n ) converge vers ∈ [ – 2 ; 2 ] . n→+ ∞
1 3 et ( v n ) sont adjacentes.
Donc = f ( ) , soit = 3 + --- , d’où = --- ou = 2 .
les exercices
2 2
Or pour tout n 1 , u n 0 , donc = 2 . 6. Elles convergent donc vers la même limite.
1
- > 0 . Donc ( u n ) est croissante.
98 1. u n + 1 – u n = ------------------
( n + 1 )!
1 1 1
2. v n + 1 – v n = ------------------
- + ------------------------------------ – --------
( n + 1 )! ( n + 1 ) ( n + 1 )! nn!
1
= ---------------------------------------- [ n ( n + 1 ) + n – ( n + 1 ) 2 ]
8 Suites adjacentes n ( n + 1 ) ( n + 1 )!
1
= ---------------------------------------- [ – 1 ] < 0 .
n ( n + 1 ) ( n + 1 )!
–1
93 a. u n = 2 + ----------- 3
- et v n = 2 + ------------ . Donc ( v n ) est décroissante.
n+1 n+2
( u n ) est croissante et ( v n ) est décroissante. 3. lim un – vn = 0 .
n→+∞
lim u n – v n = 0 , donc ( u n ) et ( v n ) sont adjacentes.
n→+∞ 4. ( u n ) et ( v n ) sont adjacentes, donc convergent vers la même limite.
b. ( u n ) est croissante et ( v n ) est décroissante.
5. u q < --p- < v q ;
lim u n – v n = 0 , donc ( u n ) et ( v n ) sont adjacentes. q
n→+∞
q!u q < ( q – 1 )! p < q! u q + -------- ;
c. ( u n ) et ( v n ) sont décroissantes, elles ne sont donc pas adjacentes. 1
qq!
d. lim u n – v n = – 1 .
n→+∞ 1
q!u q < p ( q – 1 )! < q!u q + --- < q!u q + 1 .
q
1
94 ∀n ∈ ∗ , U n + 1 – U n = --------------- 1 1
+ --------------- – --- Or q!u q ∈ , d’où la contradiction.
2n + 2 2n + 1 n
– 3n – 2 1 1
= --------------------------------------------- < 0 . 99 1. a n + 1 – a n = ( – 1 ) 2n + 3 --------------- + ( – 1 ) 2n + 2 --------------- .
2n ( n + 1 ) ( 2n + 1 ) 2n + 2 2n + 1
( U n ) est décroissante. 1 1
= --------------- – --------------- > 0 . Donc ( a n ) est croissante.
1 2n + 1 2n + 2
1 1 1
∀n ∈ ∗ , V n + 1 – V n = --------------- + --------------- – ------------ = ----------------------------------------- > 0 .
2n + 2 2n + 1 n + 1 2 ( n + 1 ) ( 2n + 1 ) 1
2. b n + 1 – b n = ( – 1 ) 2n + 4 --------------- 1 1 1
+ ( – 1 ) 2n + 3 --------------- = --------------- – --------------- < 0 .
( V n ) est croissante. 2n + 3 2n + 2 2n + 3 2n + 2
1 Donc ( b n ) est décroissante.
∀n ∈ ∗ , V n – U n = – --- donc lim V n – U n = 0 .
n n→+ ∞
1
Les suites ( U n ) et ( V n ) sont adjacentes. 3. b n – a n = ( – 1 ) 2n + 2 --------------- , donc lim bn – an = 0 .
2n + 1 n→+∞
4. ( a n ) et ( b n ) sont adjacentes.
95 ( U n ) est croissante, ( V n ) est décroissante.
1 1
5. Il existe ∈ tel que a n b n et u 2n u 2n + 1 .
lim ( V n – U n ) = lim -=0.
----- + -----------
n→+ ∞ n→+ ∞ n! n + 1 6. = lim u 2n = lim u 2n + 1 , donc pour tout intervalle I ouvert
n→+∞ n→+∞
Donc ( U n ) et ( V n ) sont adjacentes.
contenant il existe N ∈ * et N′ ∈ * tel que n N ⇒ u 2n ∈ I
et n N′ ⇒ u 2n + 1 ∈ I .
96 On montre par récurrence sur n ∈ que v n > u n > 0 .
Soit M = max ( N , N′ + 1 ) , donc n 2M ⇒ u n ∈ I et lim un = .
1. Au rang 0 : v 0 = h , u 0 = a et h > a par hypothèse. n→+∞
On suppose que v n > u n sur n ∈ .
u n > 0 et v n > 0 , donc u n + 1 > 0 ainsi que v n + 1 > 0 . 100 1. Au rang 0 : u 0 ∈ et v 0 ∈ , car u 0 = 0 et v 0 = 2 .
un + vn
v n + 1 – u n + 1 = ----------------
- – un vn On suppose pour n ∈ que u n ∈ et v n ∈ , donc :
2
un + vn – 2 un vn 1 un + 1 vn + 1
= ----------------------------------------- = --- ( u n – v n ) 2 > 0 , car u n ≠ v n . -------------- ∈ et -------------- ∈ .
2 2 un + 2 vn + 2
Donc ∀n ∈ , v n > u n > 0 . Soit u n + 1 ∈ et v n + 1 ∈ .
2. ∀n ∈ , un + 1 – un = un vn – un = un ( vn – un ) 0 , car Donc ∀n ∈ , u n ∈ et v n ∈ .
vn > un .
u + 1 – u 2 – 2u – u2 – u + 1
Donc ( u n ) est croissante. 2. u n + 1 – u n = ----------------------------------------
n n
- = ------------------------------
n n n
- .
un + 2 un + 2
u –v
3. ∀n ∈ , v n + 1 – v n = ---------------
n
- 0 d’après 1., donc ( v n ) est décrois-
n
–1+ 5 –1– 5
2 Soit = --------------------- et ′ = --------------------
sante. 2 2
4. ∀( x, y ) ∈ +2 , ( x – y ) 2 = x 2 – 2 xy + y 2 – ( un – ) ( un – ′ ) – ( vn – ) ( vn – ′ )
u n + 1 – u n = --------------------------------------------
- et v n + 1 – v n = -------------------------------------------
- .
Donc y 2 – x 2 – ( x – y ) 2 = y 2 – x 2 – x 2 + 2 xy – y 2 un + 2 vn + 2
= – 2 ( x 2 – xy ) = – 2 x ( x – y ) . 3. On montre par récurrence sur n ∈ que 0 u n et v n .
Or x – y 0 et x 0 , donc – 2 x ( x – y ) 0 , soit : Au rang 0 : u 0 = 0 , donc 0 u 0 et v 0 = 2 , donc v 0 .
y2 – x2 ( x – y )2 On suppose pour n ∈ que 0 u n et v n .
26
Obligatoire : 2. Les suites
x+1 5. y
Soit f la fonction définie sur ] – 2 ; + ∞[ par f ( x ) = ------------ .
x+2
x
x –2 0 ′ +∞ • Si 0 u n y=
f ( 0 ) f ( u n ) f ( )
f ′( x)
1 1– x – 2
--- u n + 1 , y= 2
1 2
donc 0 u n + 1 . v 0 v1v2 u3 u2 u1 1 u0
f ( x) • Si v n , alors : x
1 ′ –6 O
–∞ --- f ( v n ) f ( ) v n + 1 .
2 –2
Donc ∀n ∈ 0 u n et v n v . Ainsi :
un + 1 – un 0 et vn + 1 – vn 0 .
( u n ) est croissante et ( v n ) est décroissante.
+ 1- .
4. = f ( ) , donc = -----------
+2 6. w n + 1 = u n – v n = 1--- u n – 1 – 2 – 1--- v n – 1 – 2 = 1--- w n .
2 2 2
les exercices
5. = –--------------------
1+ 5
- , car 0 . wn = un – 1 – vn – 1 .
2 1
( w n ) est géométrique de raison --- et de premier terme 7.
1 2
101 1. u n + 1 – u n = ------------------- > 0 . Donc ( u n ) est croissante.
( n + 1 )2 7. lim w n = 0 , donc ( u n ) et ( v n ) sont adjacentes.
n→+∞
1 1 1 n + n ( n + 1 ) – ( n + 1 )2
v n + 1 – v n = ------------------- + ------------ – --- = ------------------------------------------------------- 8. ( u n ) et ( v n ) convergent.
(n + 1) 2 n + 1 n ( n + 1 )2 n
n2
n + + n – – 2n – 1 n2 –1 1
= --------------------------------------------------------- = ----------------------- < 0 . 105 1. Au rang 0 : v 0 – u 0 = 1 , donc v 0 – u 0 = ----- . On suppose
n ( n + 1 )2 n ( n + 1 )2 20
( v n ) est décroissante. ∀n ∈ , v n – u n = ----- ;
1
1 2n
u n – v n = – --- , donc lim u n – v n = 0 . un + vn u n + v n 2
n n→+∞ v n + 1 – u n + 1 = v n – ----------------- si ----------------
- 2 ;
( u n ) et ( v n ) sont adjacentes. 2 2
2. On trouve 1,6. vn – un
= ---------------
-.
2
102 ∀n ∈ : 1 un + vn vn – un
- – u n sinon = ---------------
v n + 1 – u n + 1 = ------------ = ---------------- - . Donc :
1 2n + 1 2 2
v n – u n – --n- 1
• u n + 1 – u n = --------------- - = ------- = – ------ < 0 . Donc ( u n ) est décroissante ; 1
v n + 1 – u n + 1 = ------------ .
2 2 2n 2n + 1
1 1 1 1 1 1 1
• v n + 1 – v n = u n + 1 – u n – ------------ + --- = – ------ – ------------ + --- = ------------ – ------ un + vn u n + v n 2
n+1 n 2n n + 1 n n + 1 2n - – u n , si ----------------
2. u n + 1 – u n = ---------------- - 2 ;
2
2
2n – ( n + 1 ) n–1
= ----------------------------- = ------------------------ 0 lorsque n 1 . vn – un
2n ( n + 1 ) 2n ( n + 1 ) = ---------------- 0
2
Donc ( v n ) n ∈ * est croissante.
= 0 sinon, donc ( u n ) est croissante.
3 3 1
• u 1 = 1 et v 1 = 1 + 1 = 2 . • u 2 = --- et v 2 = --- + --- = 2 . u n + v n 2
2 2 2 v n + 1 – v n = 0 si ----------------
- 2
2
7 7 1 25
• u 3 = --- et v 3 = --- + --- = ------ . un + vn un – vn
4 4 3 12 1
= ----------------
- – v n = ---------------
- = – ------------ 0 .
2 2 2n + 1
1 n + 1 – (n + 2) Donc ( v n ) est décroissante.
103 • u n + 1 – u n = – 2 n + 2 + 2 n + 1 + ---------------
- = 2 × ---------------------------------------
n+1 n+1+ n+2
lim u n – v n = 0 , donc ( u n ) et ( v n ) sont adjacentes.
n→+∞
1 –2 n+1+ n+1+ n+2 n+2– n+1
+ ---------------- = ---------------------------------------------------------------------- = ------------------------------------------------------------- 0 .
n+1 ( n + 1 + n + 2) n + 1 ( n + 1 + n + 2) n + 1 un + vn un + vn
3. • Si ----------------- 2 , alors u n + 1 = ----------------
- ; vn + 1 = vn or
( u n ) est donc croissante. 2 2
un + vn
1 n – (n + 1) 1 u n ----------------- .
• v n + 1 – v n = – 2 n + 1 + 2 n + ---------------
- = 2 ------------------------------ + ---------------- 2
n+1 n+1+ n n+1
vn + 1
–2 n+1+ n+1+ n n– n+1
= ------------------------------------------------------------- = ---------------------------------------------------- 0 . un un + 1 2 vn
( n + 1 + n) n + 1 ( n + 1 + n) n + 1
( v n ) est décroissante. un + vn un + vn
- 2 , alors u n + 1 = u n ; v n + 1 = ----------------
• Si ---------------- - .
–2 2 2
∀n ∈ , u n – v n = – 2 n + 1 + 2 n = ------------------------------ ,
n+ n+1 un + 1
donc lim u n – v n = 0 . un vn + 1 vn
n→+∞ 2
Ainsi les suites ( u n ) et ( v n ) sont adjacentes.
Ainsi on démontre par récurrence que ∀n ∈ , u n 2 v n .
104 1. u 0 = 1 , donc u 0 – 4 . On suppose u n – 4 pour n ∈ . Donc = 2 .
Repères. Livre du professeur – Terminale S Obligatoire
1 4. n = 14 , u 14 1 ,414 2 et v 14 1 ,414 2 .
--- u n – 2 – 4 , donc u n + 1 – 4 . Ainsi ∀n ∈ , u n – 4 .
2
106 1. Au rang 0 : u 0 = E ( x ) x et v 0 = u 0 + 1 = E ( x ) + 1 x .
2. u n + 1 – u n = – 1--- u n – 2 0 , car u n – 4 .
2 Donc u 0 x v 0 . On suppose que u n x v n ;
Donc ( u n ) est décroissante. E ( 10 n + 1 ( x – u n ) ) 10 n + 1 ( x – u n )
3. v 0 = – 6 et v 0 – 4 . On suppose v n – 4 pour n ∈ . un + 1 un + x – un x .
© Hachette Livre, 2008
1 E ( 10 n + 1 ( x – u n ) ) 10 n + 1 ( x – u n ) – 1
--- v n – 2 – 4 , donc v n – 4 . Ainsi ∀n ∈ , v n – 4 .
2
u n + 1 u n + x – u n – 10 – n – 1
4. v n + 1 – v n = – 1--- v n – 2 0 , car v n – 4 . u n + 1 + 10 – n – 1 x , donc v n + 1 x .
2
Donc ( v n ) est croissante. ∀n ∈ , u n x v n .
27
2. u n + 1 – u n 0 , car x – u n 0 3. On montre par récurrence sur n ∈ que u n < 3 .
v n + 1 – v n = u n + 1 – u n + 10 – n – 1 – 10 – n Au rang 0 : u 0 = – 1 < 3 .
On suppose que pour n ∈ , u n < 3 et on montre que u n + 1 < 3 .
= 10 – n – 1 E ( 10 n + 1 ( x – u n ) ) + 10 – n – 1 – 10 – n On calcule :
10 – n – 1 × 9 + 10 – n – 1 – 10 – n , car 0 x – u n 10 – n .
3 + 2u 3 + 2u n – 3 ( 2 + u n ) u n ( 2 – 3 ) + 3 – 2 3
Donc v n + 1 – v n 0 , ( v n ) est décroissante. u n + 1 – 3 = -----------------n- – 3 = --------------------------------------------------
- = -----------------------------------------------------
2 + un 2 + un 2 + un
lim v n – u n = 0 , ( u n ) et ( v n ) sont adjacentes.
(3 – 2 3)(2 + 3)
( 2 – 3 ) u n + ------------------- ( 2 – 3 ) u n + ----------------------------------------------
n→+∞ 3–2 3
2– 3 (2 – 3)(2 + 3)
3. lim un = x . = ---------------------------------------------------------- = -------------------------------------------------------------------------------------
n→+∞
2 + un 2 + un
4. u n x u n + 10 – n , donc u n est l’approximation par défaut de x et
v n par excès à 10 – n près. ( 2 – 3 ) ( un – 3 )
= --------------------------------------------
-.
2 + un
107 1. na – 1 < E ( na ) na . a – 1--- < u n a . On a 2– 3>0 de plus par hypothèse, ce qui entraîne
n u n < 3 ⇔ u n – 3 < 0 et 2 + u n > 0 , car u n > 0 d’après 2.
2. On en déduit lim u n = a .
n→+∞ ( 2 – 3 ) ( un – 3 )
Donc --------------------------------------------- < 0 et un + 1 – 3 < 0 .
les exercices
2 + un
3 + 2u 3 + 2u – u ( 2 + u ) 3 – u2
4. u n + 1 – u n = -----------------n- – u n = -------------------------------------------------
n n n
- = --------------n
2 + un 2 + un 2 + un
( 3 – un ) ( 3 + un )
= ----------------------------------------------- .
2 + un
Or 3 + u n > 0 , car u n > 0 d’après 2.
De même 2 + u n > 0 . Et 3 – u n > 0 , car u n < 3 d’après 3.
9 Suites homographiques Donc ∀n ∈ , u n + 1 – u n > 0 . ( u n ) est strictement croissante.
3 + 2u n 3 + 2u n – 3 ( 2 + u n )
------------------ – 3 -------------------------------------------------- -
109 1. u 1 = 3 , u 2 = 11 67
------ et u 3 = ------ . un + 1 – 3 2 + un 2 + un
7 29 5. a. v n + 1 = -------------------------- = -------------------------------- = ----------------------------------------------------
2. a. b. y u n + 1 + 3 3----------------- + 2u n
-+ 3 3 + 2u n + 3 ( 2 + u n )
2 + un ----------------------------------------------------
3 2 + un
3 + 2u n – 3 ( 2 + u n ) 3 – 2 3 + u n ( 2 – 3 )
2,5 = ---------------------------------------------------
- = -----------------------------------------------------
3 + 2u n + 3 ( 2 + u n ) 3 + 2 3 + u n ( 2 + 3 )
2
( 2 – 3 ) u n + -------------------
3–2 3
2– 3
1,5 = -----------------------------------------------------------
( 2 + 3 ) u n + --------------------
3 +2 3
1 2+ 3
3–2 3
0,5 u n + -------------------
( 2 – 3 )2 2– 3
= ------------------------------------------ × --------------------------------
(2 + 3)(2 – 3) 3+2 3
u n + --------------------
O 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 x 2+ 3
– 0,5
(3 – 2 3)(2 + 3)
u n + ----------------------------------------------
(2 – 3)(2 + 3)
c. On peut raisonnablement penser que ( u n ) converge vers 2. = ( 7 – 4 3 ) × ----------------------------------------------------------
(3 + 2 3)(2 – 3)
u –2 u n + ----------------------------------------------
3. a. v 0 = --------------
0 1 1 3
= – --- , v 1 = --- et v 2 = – ------ . (2 + 3)(2 – 3)
u0 + 2 3 5 25
un – 3
un + 8 u n + 8 – 2 ( 2u n + 1 ) = ( 7 – 4 3 ) × ------------------
- = ( 7 – 4 3 )v n .
------------------ – 2 ---------------------------------------------- - un + 3
u n + 1 – 2 2u n + 1 2u n + 1
b. v n + 1 = --------------------- = --------------------------- = -----------------------------------------------
-
un + 1 + 2 un + 8 u n + 8 + 2 ( 2u n + 1 )
------------------ + 2 ----------------------------------------------- Donc ( v n ) est une suite géométrique de raison 7 – 4 3 et de premier
2u n + 1 2u n + 1 terme :
u n + 8 – 2 ( 2u n + 1 ) – 3u n + 6 3 un – 2
= ----------------------------------------------- = ---------------------- = – --- --------------
3
= – --- v n . u0 – 3 – 1 – 3 1 + 3 ( 1 + 3 )2
u n + 8 + 2 ( 2u n + 1 ) 5u n + 10 5 un + 2 5 v 0 = ------------------
- = -------------------- = ---------------- = ------------------------------------------ = – 2 – 3 .
u0 + 3 – 1 + 3 1 – 3 ( 1 – 3 ) ( 1 + 3 )
3
Donc ( v n ) est une suite géométrique de raison – --- et de premier terme b. ∀n ∈ , v n = ( 7 – 4 3 ) n v 0 .
5
1 Or si – 1 < q < 1 , alors lim qn = 0 .
v 0 = – --- . n→+∞
3
n n Ici q = 7 – 4 3 0 ,071 8 , donc lim ( 7 – 4 3 ) n = 0 , ce qui nous
c. ∀n ∈ , v n = – 3--- v 0 ⇔ v n = – 1--- – 3--- . donne lim v n = 0 .
n→+∞
5 3 5 n→+∞
Or si – 1 < q < 1 , alors lim qn = 0 . Or la relation ∀n ∈ ,
n→+∞
– 3
n un – 3
--- = 0 , par suite,
3 v n = ------------------
- ⇔ vn ( un + 3 ) = un – 3 ⇔ vn un + vn 3 = un – 3
Ici q = – --- , donc lim lim vn = 0 .
5 n→+∞ 5 n→+∞ un + 3
vn + 1
⇔ u n ( v n – 1 ) = – 3 ( v n + 1 ) ⇔ u n = – 3 -------------
-.
110 1. On a u 0 = – 1 , u 1 = 1 , u 2 = 5--- et u 3 = 19
------ . vn – 1
3 11
Par suite lim v n = 0 , donc lim un = 3 .
2. On montre par récurrence sur n ∈ * , que u n > 0 . n→+∞ n→+∞
Au rang 1 : u 1 = 1 > 0 .
On suppose que u n > 0 , n ∈ * et on montre que u n + 1 > 0 . 111 1. u 0 = 5 , u 1 = – 1 , u 2 = 3--- et u 3 = 5--- .
4 9
3 + 2u
On sait que u n + 1 = -----------------n- , or u n > 0 , donc 3 + 2u n > 0 et 2. La suite est définie par récurrence, donc elle est constante si, et seulement
2 + un si : u 0 = u 1 .
2 + u n > 0 , d’où :
u0 – 6
⇔ u 0 = -------------
- ⇔ u 0 ( u 0 – 4 ) = u 0 – 6 ⇔ u 02 – 5u 0 + 6 = 0
3 + 2u u0 – 4
-----------------n- > 0 ⇔ u n + 1 > 0 .
2 + un ⇔ ( u 0 – 3 ) ( u 0 – 2 ) = 0 ⇔ u 0 = 2 ou u 0 = 3 .
28
Obligatoire : 2. Les suites
les exercices
( un – 2 ) ( un – 3 )
Donc u n + 1 – u n = – --------------------------------------
- . 9 9
en 1, car ∈ ] – ∞ ; 1 ] ⊂ – ∞ ; --- ∪ --- ; + ∞ , donc :
un – 4 2 2
D’après 3., pour n ∈ * , un < 2 ⇔ un – 2 < 0 et donc
un – 8 –8
= --------------- = lim u = .
un – 3 < – 1 < 0 . lim -----------------
n→+∞ 2u n – 9 2 – 9 n → + ∞ n + 1
De même u n – 4 < – 2 < 0 . Donc :
est donc le réel vérifiant :
( un – 2 ) ( un – 3 )
u n + 1 – u n = – --------------------------------------
- > 0 si n ∈ * . –8 – 8 – (2 – 9)
un – 4 --------------- = ⇔ ----------------------------------------- = 0 ⇔ – 2 2 + 10 – 8 = 0
2 – 9 2v – 9
La suite est strictement croissante sur * .
⇔ 2 – 5 + 4 = 0 ⇔ = 4 ou = 1 .
un – 6 un – 6 – 2 ( un – 4 ) Comme 1 on a = 1 .
-------------- – 2 ------------------------------------------ -
un + 1 – 2 un – 4 un – 4 Conclusion : ( u n ) converge et lim un = 1 .
5. a. v n + 1 = --------------------- = ----------------------- = ------------------------------------------
- n→+∞
un + 1 – 3 un – 6 un – 6 – 3 ( un – 4 )
-------------- – 3 ------------------------------------------ -
un – 4 un – 4
113 1. u 1 = 1--- , u 2 = – 4--- et u 3 = – 29
------ .
un – 6 – 2 ( un – 4 ) – un + 2 1 un – 2 1 2 7 32
= ------------------------------------------
- = ---------------------- = --- -------------- = --- . v 2. On peut raisonnablement penser que ( u n ) converge vers – 1 .
u n – 6 – 3 ( u n – 4 ) – 2u n + 6 2 u n – 3 2 n
1 y
Donc ( v n ) est une suite géométrique de raison – --- et de premier terme :
2 2,4
u0 – 2 5 – 2 3 2,0
v 0 = -------------
- = ------------ = --- .
u0 – 3 5 – 3 2 1,6
n un – 2 3v n – 2 1,2
b. v n = 3--- 1--- , or v n = -------------
- , donc u n = ----------------
- . 0,8
2 2 un – 3 vn – 1
0,4
1 n
9 --- – 4 x
2 - 2,8 - 2,4 - 2,0 - 1,6 - 1,2 - 0,8 - 0,4 O 0,4 0,8 1,2 1,6 2,0 2,4 2,8
Ainsi u n = ----------------------- . – 0,4
1 n
3 --- – 2
2 – 0,8
– 1,2
c. lim v n = 0 , donc lim un = 2 .
n→+∞ n→+∞ – 1,6
u –3 1 25 17
112 1. y 3. a. v 0 = --------------
0
= – --- , v 1 = – ------ et v 2 = ------ .
u0 + 1 3 3 11
1,4
– 2u n + 3 – 2u n + 3 3u n – 12 – 5u n + 15
---------------------- – 3 --------------------- - – -------------------- -------------------------
un + 1 – 3 un – 4 un – 4 un – 4 un – 4
1,2 b. v n + 1 = --------------------- = -------------------------------- = ------------------------------------------------- = -------------------------
-
u n + 1 + 1 – 2u n + 3 – 2u n + 3 u n – 4 – un – 1
---------------------- + 1 ---------------------- + -------------- -------------------
1 un – 4 un – 4 un – 4 un – 4
un – 3
0,8 = 5 × -------------- = 5v n .
un + 1
1
0,6 ( v n ) est une suite géométrique de raison 5 et de premier terme v 0 = – --- .
3
c. ∀n ∈ , v n = 5 n v 0 ⇔ v n = – 1--- × 5 n .
0,4 3
1 1
v n + 1 – --3- × 5 + 1 – --3- + 5
n –n
un – 3
0,2 v n = -------------- , donc u n = -------------
- = ---------------------------- = ---------------------- .
un + 1 1 – vn 1 1
1 + --- × 5 n 5 – n + ---
3 3
Repères. Livre du professeur – Terminale S Obligatoire
–4 –3 –2 –1 O 1 x lim u n = – 1 .
n→+∞
On peut raisonnablement penser que ( u n ) converge vers 1.
2. On montre par récurrence sur n ∈ que u n < 1 .
Au rang 0 : u 0 = – 3 < 1 . La proposition est donc vraie au rang 0.
On suppose que u n < 1 , n ∈ , et on montre que u n + 1 < 1 .
un – 8 u n – 8 – 2u n + 9 – u n + 1 un – 1
© Hachette Livre, 2008
1
( v n ) est une suite géométrique de raison – --- . 116 1. Au rang 0 : 5 x 0 – y 0 + 3 = 5 × 1 – 8 + 3 = 0 .
2
La distance A n B n = a n – b n = v n . On suppose que pour n ∈ * , 5 x n – y n + 3 = 0 et on montre que
n n n–1 5 xn + 1 – yn + 1 + 3 = 0 .
De plus ∀n ∈ , v n = v 0 – --- = – 2 – --- ⇔ v n = – ---
1 1 1
.
2 2 2
5 x n + 1 – y n + 1 + 3 = 5 --- x n + --- y n + 1 – ------ x n + --- y n + 5 + 3
7 1 20 8
n–1 3 3 3 3
Donc A n B n = – ---
1
. Or si – 1 < q < 1 , alors lim qn = 0 .
2 n→+∞ 35 5 20 8
= ------ x n + --- y n + 5 – ------ x n – --- y n – 5 .
1 3 3 3 3
Ici q = – --- , donc : = 5 xn – yn + 3 = 0 .
2
La proposition est vraie au rang n + 1 .
n–1
lim – 1--- =0 ⇔ lim vn = 0 ⇔ lim An Bn = 0 .
n→+∞ 2 n→+∞ n→+∞ 2. On sait que x n + 1 = 7--- x n + 1--- y n + 1 ,
3 3
b. On a déjà vu que v n = – 1---
n–1
. de plus 5 x n – y n + 3 = 0 ⇔ y n = 5 x n + 3 . Donc :
2
7 1
n–1 x n + 1 = --- x n + --- ( 5 x n + 3 ) + 1 = 4 x n + 2 .
c. On sait que ∀n ∈ , u n = 6 et v n = – 1--- . 3 3
2 3. v n + 1 = x n + 1 + a = 4 x n + 2 + a = 4 ( v n – a ) + 2 + a = 4v n + 2 – 3a .
Donc :
3
On prend tel que 2 – 3a = 0 ⇔ a = --- .
1 n
2
an + bn = 6 a n = 3 – – --- 3
2 ( v n ) n ∈ la suite définie par ∀n ∈ , v n = x n + --- est donc une suite
∀n ∈ n–1 ⇔ 2
= – --1-
n
a – b n 1
n 3 5
2 b n = 3 + – --2- géométrique de raison 4 et de premier terme v 0 = x 0 + --- = --- .
2 2
5
n
– 1--- = 0 , 4. ∀n ∈ , v n = v 0 × q ⇔ v n = --- × 4 .
n n
Comme lim 2
n→+∞ 2
5. On en déduit, grâce à la définition du 3., que ∀n ∈ ,
donc lim b n = 3 et lim an = 3 .
n→+∞ n→+∞ 3 5 3
x n = v n – --- ⇔ x n = --- × 4 n – --- .
2 2 2
6. D’après 1., ∀n ∈ , 5 x n – y n + 3 = 0 ⇔ y n = 5 x n + 3 . Donc :
115 1. a. On a ∀n ∈ * :
25 9
u n + 3v n u n + 2v n 1 ∀n ∈ , y n = ------ × 4 n – --- .
w n + 1 = v n + 1 – u n + 1 = -------------------
- – -------------------- = ------ ( 3u n + 9v n – ( 4u n + 8v n ) ) 2 2
4 3 12
1 1 7. Si q > 1 , alors lim q n = + ∞ et on a lim 4 n = + ∞ . Donc :
= ------ ( – u n + v n ) = ------ w n . n→+∞ n→+∞
12 12
lim xn = + ∞ et lim yn = + ∞ .
1 n→+∞ n→+∞
Donc ∀n ∈ * , w n + 1 = ------ w n . Par suite w n est une suite géométrique
12
1
de raison ------ et de premier terme w 1 = v 1 – u 1 = 1 – 12 = – 11 .
117 1. u 1 = ( 1 + t ′ )u 0 – M .
12
capital + intérêt
1
b. wn est une suite géométrique de raison ----- - et de premier terme w1
12 2. Le mois précédent Tanya doit u n , donc 1 mois plus tard elle doit
donc : u n ( 1 + t ′ ) ainsi après remboursement de la mensualité :
1 n–1 1 n–1 un + 1 = un ( 1 + t ′ ) – M .
∀n ∈ * w n = ------ w 1 ⇔ ∀n ∈ * w n = – 11 ------ .
12 12
M
3. a. v n + 1 = u n + 1 – ---- M
1 - = u n ( 1 + t ′ ) – M – -----
c. Si – 1 < q < 1 , alors lim q n = 0 . Ici q = ------ , on a bien t′ t′
n→+∞ 12
–1 < q < 1 .
= v n + ----- ( 1 + t ′ ) – M – -----
M M
1 n 1 n–1 t ′ t′
Donc lim -----
- = 0 et lim -----
- = 0 , d’où lim wn = 0 .
n→+∞ 12 n→+∞ 12 n→+∞ 1 + t′
= v n ( 1 + t ′ ) + M ------------- – 1 – ---- = v n ( 1 + t ′ ) .
1
u n + 2v n t′ t ′
2 2
2. On a ∀n ∈ * , u n + 1 – u n = -------------------
- – u n = --- ( v n – u n ) = --- w n . Donc ( v n ) est une suite géométrique de raison 1 + t ′ .
3 3 3
Or ∀n ∈ * , w n < 0 donc :
b. ∀n ∈ , v n = v 0 ( 1 + t ′ ) n = C – ----
M
- ( 1 + t ′ )n .
∀n ∈ * , u n + 1 – u n < 0 ⇔ ∀n ∈ * , u n + 1 < u n . t′
M
- = C – ----- ( 1 + t ′ ) n + -----
c. ∀n ∈ , u n = v n + ---- M M
t′ t ′
u n + 3v n 1 1
On a ∀n ∈ * , v n + 1 – v n = -------------------
- – v n = --- ( u n – v n ) = – --- w n . t′
4 4 4 M
= ----- [ ( 1 + t ′ ) n + 1 ] + C ( 1 + t ′ ) n .
Donc ∀n ∈ * , v n + 1 – v n > 0 ⇔ ∀n ∈ * , v n + 1 > v n . t′
d. Après 12k mois Tanya ne doit plus rien, donc u 12k = 0 . Soit :
1 n–1
3. ∀n ∈ * , w n = v n – u n = – 11 -----
-
<0 ,
12 M
----- [ – 1 + ( 1 + t ′ ) 12k ] = C ( 1 + t ′ ) 12k C ( 1 + t ′ ) 12k t ′
et M = ----------------------------------- .
⇔ ∀n ∈ * , v n – u n < 0 ⇔ ∀n ∈ * , v n < u n . t′ ( 1 + t ′ ) 12k – 1
30
Obligatoire : 2. Les suites
C ( 1 + t ′ ) 12k t ′ n
6k – 15 1 6n ( n + 1 )
4. Le coût du crédit est 12kM – C = 12k ----------------------------------
- –C . ∑ ------------------ = --- -----------------------
- – 15 ( n + 1 ) = --- ( n + 1 ) ( 3n – 15 ) .
1
12k (1 + t ′) –1 4 4 2 4
k=0
5. M = 237 ,61 € environ et le coût est de 2 256,86 €. n
∑
57 1
3. u k = ------ ( 1 – 3 – n – 1 ) + --- ( n + 1 ) ( 3n – 15 ) .
8 4
118 1. Au rang 0 : u 0 = 10 , donc u 0 1 . k=0
On suppose que u n 3 , n ∈ .
Ainsi u n + 6 9 , soit u n + 6 9 , donc u n + 1 3 . u +2
121 1. u n + 1 = --------------
n
.
Conclusion : ∀n ∈ , u n 0 . un + 1
1
u + 6 – u2 (3 – u )(u + 2) 2. u n = 1 + ---
- , donc u n 0 .
2. ∀n ∈ , u n + 1 – u n = u n + 6 – u n = ------------------------------
n n
= --------------------------------------
n n
-. ...
un + 6 + un un + 6 + un
3. ∀n ∈ ,
3. On sait d’après 1. que pour tout n ∈ , u n 0 , donc 3 – u n 0 un + 2 un ( 1 – 2 ) + 2 – 2
u n + 2 0 et u n + 6 + u n 0 . u n + 1 – 2 = -------------- – 2 = ------------------------------------------------
-
un + 1 un + 1
u n + 1 – u n 0 , ainsi ( u n ) est décroissante.
2– 2
4. ( u n ) est décroissante et minorée par 3, donc elle converge. u n + ----------------
les exercices
1– 2
= ( 1 – 2 ) ----------------------------
5. ∀n ∈ , u n + 1 = f ( u n ) avec f la fonction définie par f ( x ) = x + 6 un + 1
x ∈ [ 3 ; + ∞[ qui est continue sur [ 3 ; + ∞[ .
un – 2
( u n ) converge vers 3 , donc vérifie = f ( ) , soit : = ( 1 – 2 ) -----------------
-.
un + 1
= + 6 et 2 = + 6 , car les deux membres sont positifs ; Donc u n + 1 – 2 ( 2 – 1 ) u n – 2 , car u n + 1 1 .
2 – – 6 = 0 ; = 3 ou = – 2 ,
4. Au rang 0 : u 0 – 2 k 0 ( u 0 – 2 ) .
donc = 3 , car 3 .
On suppose que u n – 2 k n ( u 0 – 2 ) n ∈ .
6. lim un = 3 . u n + 1 – 2 k ( u n – 2 ) , d’après 3. ;
n→+∞
k × k n ( u 0 – 2 ) , d’après l’hypothèse de récurrence ;
119 1. 2. k n ( u0 – 2 ) .
y Donc ∀n ∈ , u n + 1 – 2 k n ( u 0 – 2 ) .
x
y=
n–1
p 2 1 ( n – 1 )n ( 2n – 1 )
122 1. u n = 1--- ∑ 1 – --- = --- n – -----------------------------------------
n n n 6n 2
p=0
2n 2 – 3n + 1 4n 2 + 3n – 1
= 1 – ------------------------------ = ------------------------------ .
6n 2 6n 2
n
( 4n + 1 ) ( n – 1 )
2
∑ 1 – --- = -------------------------------------- .
1 p
v n = ---
n n 6n 2
p=1
3n + n – 1 2
u0 2. u n + 1 – u n = --------------------------------
- 0 pour n 1 .
– 6n 2 ( n + 1 ) 2
2– 1 u2 u1 4 x
O 3 ( u n ) est décroissante.
3n 2 + 5n + 1
3. Au rang 0 : u 0 = 4 , donc u 0 2 . On suppose pour n ∈ : v n + 1 – v n = ------------------------------- 0 .
6n 2 ( n + 1 ) 2
u n 2 ; 3u n – 2 4 ; soit u n + 1 2 .
( v n ) est croissante.
Donc ∀n ∈ , u n 2 .
n 2 0 2
v n – u n = --- 1 – --- – 1 – --- = – --- donc :
1 1
– u n2 + 3u n – 2 – ( u n – 1 ) ( u n – 2 ) n n n n
4. u n + 1 – u n = 3u n – 2 – u n = ---------------------------------
- = ------------------------------------------- .
3u n – 2 + u n 3u n – 2 + u n lim un – vn = 0 .
n→+∞
Donc u n + 1 – u n = 0 . ( u n ) est décroissante.
( u n ) et ( v n ) sont adjacentes.
5. ( u n ) est décroissante et minorée, donc ( u n ) converge.
2
6. ∀n ∈ , u n 2 , donc 2 . 3. lim u n = lim v n = --- .
n→+∞ n→+∞ 3
7. En appliquant le théorème du cours, on obtient = 3 – 2 .
8. = 3 – 2 , donc = 1 ou = 2 , or 2 , donc = 2 .
123 1. a 0 = 20 .
1 2 3 121
a 12 = ------ + a 0 – --- = -------------- .
1
× 0 – 15 19 15
120 1. Au rang 0 : 19 1
------ × ----- + 6
0
------------------------ = ------ – ------ = + 1 = u 0 . 16 4 8
4 3 4 4 4
3 121 1
19 1 6n – 15
On suppose pour tout n ∈ que u n = ------ × ----- + ------------------ . a 1 = -------------- = --- 6 242 .
4 3n 4 8 4
Repères. Livre du professeur – Terminale S Obligatoire
1 1 19 1 1 6 – 15 1 2
Donc u n + 1 = --- u n + n – 1 = --- × ------ × ----- + --- × --------------- + n – 1 ; - + a n – --- .
1
3 3 4 3n 3 4 2. a n + 1 = -----
16 4
19 1 2n – 5 + 4n – 4 19 1 6 ( n + 1 ) – 15
= ------ × ------------ + ------------------------------------- = ------ × ------------ + -------------------------------- .
4 3n + 1 4 4 3n + 1 4 3. a. A n D n = a n et A n A n + 1 = 1--- , donc :
4
19 1 6n – 15
∀n ∈ , u n = -----
- × + ------------------ .
----- 1
4 3n 4 A n A n + 1 = -------- A n D n ,
4a n
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1
n 1 – ------------ car A n A n + 1 et A n D n sont colinéaires et de même sens.
3 n + 1 19 3
∑
19 ---- 1- 19
2. ------ × = ------ × --------------------- = ------ × --- ( 1 – 3 – n + 1 )
1
k=0
4 3k 4 1 – ---
1 4 2 De même D n D n + 1 = -------- D n C n , etc.
3 4a n
31
123 3. b.
n an An Bn Cn Dn
les exercices
125 1. u 0 = 5 , u 1 = 16 , u2 = 8 , u3 = 4 , u4 = 2 , u5 = 1 ,
124 1. Soit f ( x ) = tan x – x , x ∈ n –
---- ; n + ---- ,
u 6 = 4 , u 7 = 2 et u 8 = 1 .
2 2
f ′ ( x ) = tan2 x 0 . ( u n ) semble périodique à partir de n = 3 .
2. Voir le tableau page suivante.
x n – ---- n xn n + ----
2 2 3.
+∞
f ( x) 0
– n u0 délais sommet
–∞
Donc l’équation f ( x ) = 0 admet une solution unique dans :
n – ---- ; n + ---- .
2 2
2. tan u n –
---- = tan x n – n – ----
2 2
sin x n – ----
2
= tan x n – ---- = -------------------------------
2
cos x n – ----
2
– cos x 1
= -------------------n- = – --------------- .
sin x n tan x n
1 1 1
--------------- = ----- , or n – ---- x n donc lim ----- = 0 + .
tan x n x n 2 x→+∞ xn
Soit lim tan u n – ---- = 0 + .
n→+∞ 2
D’après le tableau de variation n x n < n + ---- , donc :
2
0 x n – n < ---- , 0 u n < ---- et – --- < u n – ---- < 0 .
2 2 2 2
lim tan u n – ---- = 0 , donc : lim u n – ---- = 0 et lim u n = ---- .
n→+∞ 2 n→+∞ 2 n→+∞ 2
32
Obligatoire : 2. Les suites
125 2.
les exercices
126 1. p 0 = 44 500 . 129 1.
y
2. p n + 1 = -----------------
35 – 17
- + 1 p n + 25 – 9 = 1 ,018 p n + 16 .
0,18
1 000 0,16
3. u n + 1 = 1 ,018 p n + 16 + k = 1 ,018 ( u n – k ) + 16 + k 0,14
= 1 ,018 p n + 16 – 0 ,018k 0,12
0,1
8 000
donc k = -------------- . 0,08
9
0,06
8 000
4. u n – u 0 × 1 ,018 n et u 0 = 44 500 + -------------
- . 0,04
9 0,02
p n = u 0 × 1 ,018 n – k .
O 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 x
5. p 41 93 432 ,123 . On peut prévoir 93 432 123 habitants. – 0,02
– 0,04
6. À partir de u = 61 , soit en 2030.
– 0,06
– 0,08 u0 = 0,4
127 1. – u n + 1 + u n = u n . y
0,18
2. u n + 1 = ( – + 1 )u n , ( u n ) est géométrique.
0,16
3. u n = u 0 ( – + 1 ) n . 0,14
0,12
u
4. u n ----0- ⇔ ( – + 1 ) n 1--- ; 0 ,97 n 1--- n 23 . 0,1
2 2 2
0,08
0,06
128 1. f ′ ( x ) = – 2kx + k = k ( 1 – 2 x ) .
0,04
1 0,02
x 0 --- 1
2 O 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 x
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f ′( x) 1 0 2 – 0,02
– 0,04
k
--- – 0,06
f ( x) 4 u0 = 0,9
0 0 – 0,08
( u n ) semble converger vers 0.
2. Au rang 0 : u 0 ∈ ] 0 ; 1 [ par hypothèse.
2. 0 ou 1.
On suppose u n ∈ ] 0 ; 1 [ pour n ∈ donné.
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3. u n + 1 – u n = 0 ,4u n ( 1 – u n ) – u n = u n ( – 0 ,6 – 0 ,4u n )
k ∈ ] 0 ; 4 ] , donc d’après le tableau de variation : f ( u n ) ∈ [ 0 ; 1 ]
1
soit u n + 1 ∈ [ 0 ; 1 ] . = – --- u n ( 3 + 2u n ) 0 , car u n ∈ [ 0 ; 1 ] .
5
∀n ∈ , u n ∈ [ 0 ; 1 ] . ( u n ) est décroissante.
3. = 0 ou = 1 . 4. ∀n ∈ , u n u 0 < 1 , donc u 0 donc < 1 donc = 1 .
33
130 1. y a. D’après le tableau de variation, x > 0 ⇒ f ( x ) 2 .
1,2
4. a 0 = 1 et a 1 = 1--- 1 + 2--- = 3--- 2 .
0,8 2 1 2
0,4 Si a n 2 , alors f ( a n ) 2 , soit a n + 1 2 .
x ∀n ∈ * , a n 2 .
–1,4 –1,2 –1,0 –0,8 –0,6 –0,4 –0,2 O 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 2
2–a
– 0,4 5. a n + 1 – a n = 1--- ----
2
- – a n = --------------n 0 car a n 2 .
2 an 2a n
– 0,8
( a n ) est décroissante.
– 1,2
6. ( a n ) est décroissante et minorée, donc ( a n ) converge vers vérifiant
– 1,6 = f ( x ) . Par suite = – 2 ou = 2 , donc = 2 , car u n 2 .
– 2,0
a 2 + 2 – 2a 2 ( a – 2 )2
2. u 0 = 0 ,1 , u 1 = 0 ,45 , u 2 = 1 ,237 5 et u 3 = – 1 ,469 5 . 7. a. a n + 1 – 2 = 1--- a n + ----
1
- – 2 = -------------------------------------
n n
= -------------------------
n
- .
2 an 2a n 2a n
3. p = 2 convient.
b. Évident, car a n 1 .
4. u p ∉ [ 0 ; 1 ] , donc u p ( 1 – u p ) < 0 , soit u p + 1 < 0 .
les exercices
8. Au rang 0 : a n – 2 = 1 – 2 .
5. u n + 1 – u n = u n ( 4 – 5u n ) .
n+1–1
1 1 2–1
On montre que ∀n p , u p < 0 . Au rang p : déjà fait. ---
= ---
2
=1 , or 1 – 2 1 .
2 2
On suppose u n < 0 avec n p . Donc u n ( 1 – u n ) < 0 , soit u n + 1 < 0 .
∀n p , u n < 0 . Donc la proposition est vraie.
Ainsi u n ( 4 – 5u n ) < 0 . 1 2n + 1 – 1
On suppose a n – 2 --- .
( u n ) n p décroissante. 2
n+1 2
6. ( u n ) est minorée alors ( u n ) converge car décroissante. 1 ---
2 – 1
( a n – 2 ) 2 2 1 2n + 2 – 2 1
Or ∀n 3 , u n u 3 , donc u 3 avec la limite de ( u n ) . Mais il a n + 1 – 2 -------------------------- ---------------------------------- --- × ---
2 2 2 2
4
doit vérifier = 5, ( 1 – ) , soit = 0 ou = --- . Impossible. 1 2n + 2 – 1
5 --- .
2
7. ( u n ) est décroissante et non minorée, donc lim un = – ∞ .
n→+∞ n+1–1
Donc ∀n ∈ , a n – 2 ---
1 2
.
2
131
9. À partir du 8.
133 A 1. A k O A k + 1 = B k OB k + 1 =
---- [ 2 ] .
O
3
2. p 1 = 6 sin
---- = 3
6
q 1 = 6 tan ---- = 2 3 θk
6
d’où 3 < < 2 3 . 1 1
2
B 1. A k O A k + 1 = -------------- = --------------------- .
3 × 2n 3 × 2n – 1
2. H k A k = sin n , donc :
Ak Hk Ak + 1
A k A k + 1 = 2 sin n .
2 p n = 3 × 2 n × 2 sin n , donc : Bk
p n = 3 × 2 n × sin n .
132 1.
y 3. p n + 1 = 3 × 2 n + 1 sin n + 1 .
2,0 p n = 3 × 2 n sin 2 n + 1 = 3 × 2 n × 2 sin n + 1 cos n + 1 = p n + 1 c n + 1 .
1,8 4. q n cos n = 3 × 2 n sin n , donc q n c n = p n .
1,6
5. a. c 0 = cos
---- = 1
--- . c n = cos -------------- = cos 2 × --------------------- = cos 2u n .
1,4 3 2 3×2 n 3×2 n+1
1,2 1+c
cn = – 1 o , or 0 u n ---- , donc c n > 0 , d’où c n + 1 = -------------n- .
2c n2 + 1
3 2
1,0
b. Classique.
0,8
6. • p n + 1 – p n = p n + 1 ( 1 – c n + 1 ) 0 , car 0 c n + 1 1 et p n > 0 .
0,6 ( p n ) est croissante.
pn + 1 pn 1
0,4 • q n + 1 – q n = ------------ – ----- = ---------------------- ( c n p n + 1 – c n + 1 p n + 1 c n + 1 )
c n + 1 c n cos c
n+1
0,2
pn + 1 1–c pn + 1
= ----------------- c – -------------n- = --------------------
- (c – 1) < 0 .
O 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0 x c n c n + 1 n 2 2c n c n + 1 n
pn + 1
2. a 1 = 1 ,5 , a 2 = 1 ,416 6 , a 3 = 1 ,414 215 686 - > 0 et c n – 1 < 0 . ( q n ) est décroissante.
cos --------------------
2c n c n + 1
et a 4 = 1 ,414 213 562 .
p 1–c
2 = 1 ,414 213 562 . • q n – p n = -----n – p n = p n -------------n- > 0 , donc q n > p n .
3. a. b. cn c
n
x 0 2 ( p n ) est croissante et majorée par q1 , donc ( p n ) converge vers un réel .
f ′( x) 2 0 1 lim n = 0 , donc lim c n = 1 , par suite lim q n – p n = 0 .
n→+∞ n→+∞ n→+∞
+∞ +∞ ( p n ) et ( q n ) sont adjacentes.
f ( x)
2 × 2n sin sin
7. p n = × 3-------------- sin -------------- = --------------n- et lim --------------n- = 1 donc :
3 × 2n n n→+∞ n
1 1 x2 – 2
f ′ ( x ) = --- – ----
- = -------------- . lim p n = .
2 x2 2 x2 n→+∞
34
Obligatoire : 2. Les suites
h″ ( x )
0
h′
h′ ( x )
0
h
les exercices
x3
∀x ∈ [ 0 ; + ∞[ , sin x – x ----- .
3!
x3
De même, on pose h 1 ( x ) = sin x – x + ----- alors h 1′′′ ( x ) = – cos x + 2 .
3!
∀x ∈ [ 0 ; + ∞[ on conclut que h 1 ( x ) 0 .
x3 x3 x3 La suite ( W n ) semble géométrique.
Soit – ----- sin x ----- , d’où sin x – x ----- .
3! 3! 3! ∀n ∈ , W n + 1 = 2U n + 1 – V n + 1
sin n sin n – n = 2 ( 0,9U n + 0,05V n ) – ( 0,1U n + 0,95V n )
p n = --------------- p n – = -------------------------- ;
n n
= 1,7U n – 0,85V n
3 2
sin n – n ----n- , d’où pn – ---------n- = 0,85W n .
3! 6
( W n ) est une suite géométrique de raison 0,85.
3
pn – ----------------------------- .
6 × ( 9 × 4n ) 5.
54 × 10 6
ln --------------------
3 3
9. -----------------------n- 10 – 6 ; n --------------------------------- , soit n = 11 .
6×9×4 ln 4
– + 4
10. lim p n = et u n = ---------------------- = .
lim
n→+∞ n→+∞ 3
En utilisant le tableur de la calculatrice on vérifie que la convergence de
( u n ) vers est plus rapide que celle de ( p n ) .
( T n ) semble constante.
∀n ∈ , T n + 1 = 0,9U n + 0,05V n + 0,1U n + 0,95V n = T n .
Donc ( T n ) est une suite constante.
6. ∀n ∈ , W n = 2 310 × ( 0,85 ) n et T n = 3 690 .
Donc ∀n ∈ , U n = 770 × 0,85 n + 1 230 ;
V n = – 770 × 0,85 n + 2 460 .
139 1. b. et c. 2. a., c. et d. 3. a. et d. 4. b. et c.
© Hachette Livre, 2008
140 b.
141 1. c. et d. 2. b. et d. 3. b. et d. 4. b. et d.
146 1. VRAI. 2. FAUX. 3. FAUX. 4. FAUX. 5. VRAI. 152 1. Au rang 0 : k ∈ [ f ( a ) ; f ( b ) ] par hypothèse, donc :
6. VRAI. 7. FAUX.
f ( a ) k f ( b ) soit f ( u 0 ) k f ( v 0 ) .
147 1. FAUX. 2. VRAI. 3. VRAI. FAUX. On suppose pour n ∈ * fixé que f ( u n ) k f ( v n ) .
u n + v n
148 Partie I • Si k f ----------------
- :
2
1. VRAI. 2. FAUX. 3. FAUX. 4. VRAI. un + 1 = un , donc f ( u n + 1 ) f ( u n ) k ;
les exercices
un + vn
Partie II v n + 1 = ----------------
- , donc f ( v n + 1 ) k .
1. v n u n et v n2 u n2 car u n > 0 et v n > 0 . 2
u n + v n
v2 v2 • Si k > f ---------------- - : v n + 1 = v n , donc f ( v n + 1 ) k ;
----n- u n et lim un = + ∞ , donc lim ----n- = + ∞ . 2
un n→+∞ n→+∞ un
u n + v n
2. u n = ( – 1 ) n est bornée et ne converge pas. f ( u n + 1 ) f ----------------
- <k .
2
3. u n = n 2 et v n = n , lim un = + ∞ . Dans tous les cas, f ( u n + 1 ) k f ( v n + 1 ) .
n→+∞ Donc ∀n ∈ , f ( u n ) k f ( v n ) .
un
lim vn = + ∞ et lim ----- = + ∞ . b–a
n→+∞ n→+∞ vn 2. Au rang 0 : v 0 – u 0 = b – a = -----------
- .
20
4. C’est un théorème du cours. b–a
On suppose v n – u n = ------------ , n ∈ fixé. On a :
2n
vn + un u n + v n v n – u n v 0 – u 0
v n + 1 – u n + 1 = ----------------- – u n si k f ---------------- - = ---------------- = ---------------- .
2 2 2 2n + 1
un + vn u + v v – u v 0 – u0
bac Les ROC v n + 1 – u n + 1 = v n – ----------------- si k > f ----------------
2
n
2
n
- = ---------------
n
2
n
- = ---------------
2n + 1
-.
v0 – u0
Dans tous les cas v n + 1 – u n + 1 = --------------- - .
149 A Soit ( u n ) et ( v n ) deux suites adjacentes. 2n + 1
On suppose que ( u n ) est croissante et ( v n ) décroissante. Donc ∀n ∈ , v n – u n = ------------ .
b–a
Donc ∀n ∈ , u n v n d’après 2. 2n
Or u 0 u n et v n v 0 , ainsi ∀n ∈ , u 0 u n v n v 0 . 3. ∀n ∈
( u n ) est croissante et majorée par v0 , elle converge vers d’après 3. u n + v n
• Si k f ---------------- -
( v n ) est décroissante et minorée par u0 , elle converge vers ′ d’après 3. 2
Ainsi lim u n – v n = – ′ . – ′ = 0 d’après 1. un – vn b – a
n→+∞
- = ------------ < 0 et u n + 1 – u n = 0 .
v n + 1 – v n = ---------------
2 2n + 1
Le théorème est démontré. Donc v n + 1 – v n 0 et u n + 1 – u n 0 .
u n + v n
• Si k > f ----------------
1
B 1. FAUX. u n = -----------
-. lim u n = 0 et v n = – 2 ( n + 1 ) -
n+1 n→+∞ 2
lim vn = – ∞ . vn – un b – a
n→+∞ v n + 1 – v n = 0 et u n + 1 – u n = ---------------
- = ------------ > 0
1 1 –2 2 2n + 1
2. VRAI. ∀n ∈ , u n 2 , ----
- --- ------- – 1 v n – 1 .
un 2 un Donc v n + 1 – v n 0 et u n + 1 – u n 0 .
3. FAUX. Dans le contre-exemple du 1. ( u n ) est décroissante et ( v n ) aussi. Ainsi ( u n ) est croissante et ( v n ) est décroissante.
36
Obligatoire : 2. Les suites
Donc tous les termes de la suite à partir d’un certain rang, ce qui est contra- b. On montre par récurrence sur n ∈ , n 4 que U n n – 2 .
dictoire avec le fait que tous les termes de la suite sont inférieurs à M. 1 1 9
Au rang 3 : On a U 3 = --- donc U 4 = --- U 3 + 3 – 1 = --- or --9- 2 .
Donc l’hypothèse ( U n ) est majorée est fausse, on a donc bien prouvé P 2 . 2 2 4 4
5. Non, une suite qui n’est pas majorée ne tend pas nécessairement vers Donc U 4 4 – 2 , la proposition est vraie au rang 4.
+∞.
On suppose que pour un n ∈ fixé, n 4 , on a u n n – 2 et on montre
On va donner un contre exemple :
que U n + 1 n – 1 :
Soit ( U n ) la suite définie par U n = ( – 1 ) n n .
Pour montrer que U n + 1 n – 1 , on va montrer que u n + 1 – ( n – 1 ) est positif :
Comme u 2P = 2P alors la suite n’est pas majorée, et elle ne tend pas vers
+ ∞ car l’intervalle [0 ; + ∞[ ne contient pas tous les termes de la suite (car 1 1
U n + 1 – ( n – 1 ) = --- U n + n – 1 – ( n – 1 ) = --- U n .
( U 2P + 1 = – 2P – 1 < 0 ) ). 2 2
Or par hypothèse de récurrence, U n n – 2 , ainsi :
154 1. a. x 0 = 0 (énoncé) et ∀n ∈ x n + 1 = x n + h , or h = 0,2 donc : 1
U n + 1 – ( n – 1 ) --- n – 1 .
x n + 1 = x n + 0,2 . 2
b. y 0 = f ( x 0 ) = f ( 0 ) = 0 . 1
Étant donné que n 4 on a --- n – 1 1 0 . Donc U n + 1 – ( n – 1 ) 0 .
∀n ∈ , y n + 1 = f ′ ( x n ) × 0,2 + f ( x n ) 2
= 0,2 ( 4 – [ f ( x n ) ] 2 ) + f ( x n ) Conclusion : On a donc bien démontré que pour tout n ∈ , n 4 que
Un n – 2 .
les exercices
= 0,8 + y n – 0,2 y n2 .
2. a. ∀n ∈ , V n + 1 = 4U n + 1 – 8 ( n + 1 ) + 24
2. a.
= 4 --- U n + n – 1 – 8n – 8 + 24 = 2U n – 4n + 12
1
2
1 1
b. = --- ( 4U n – 8n + 24 ) = --- V n .
2 2
1
Donc ( V n ) est une suite géométrique de raison --- et de premier terme
2
V 0 = 4U 0 – 8 × 0 + 24 = 28 .
1
Attention, le fait que la raison soit --- ne prouve pas que la suite est décrois-
2
sante… Il faut aussi que le premier terme soit positif (en effet, si le premier
terme est négatif la suite est décroissante).
c. ( y n ) semble croissante et converge vers 2. b. D’après 2.a., ( V n ) est une suite géométrique de raison 1--- et de premier
2
3. a. ∀x ∈ [ 0 ; 2 ] , f ′ ( x ) = – 0,4 x + 1 . terme 28.
Donc pour tout n ∈ :
x 0 2 1 n 1 n
V n = 28 --- , or V n = 4U n – 8n + 24 ainsi 4U n – 8n + 24 = 28 --- soit :
2 2
P ′( x) +
1 n
U n = 7 --- + 2n – 6 .
2 2
P( x)
n
0,8 c. On pose ∀n ∈ , x n = 7 1--- et y n = 2n – 6 .
2
Donc d’après le tableau de variation, ∀n ∈ [ 0 ; 2 ] , P ( x ) ∈ [ 0 ; 2 ] 1
( x n ) est une suite géométrique de premier terme 7 et de raison --- .
b. Initialisation : y 0 ∈ [ 0 ; 2 ] 2
Hérédité : On suppose y n ∈ [ 0 ; 2 ] . ( x n ) est une suite arithmétique de premier terme – 6 et de raison 2.
D’après 3.a. P ( y n ) ∈ [ 0 ; 2 ] , soit :
n n n n
yn + 1 ∈ [ 0 ; 2 ] .
Conclusion : ∀n ∈ , y n ∈ [ 0 ; 2 ] .
d. S n = ∑ U k = ∑ ( xk + yk ) = ∑ xk + ∑ yk .
k=0 k=0 k=0 k=0
c. ∀n ∈ , y n + 1 – y n = – 0,2 y n2 + 0,8 = 0,2 ( 2 – y n ) ( 2 + y n ) .
n+1
Or y n ∈ [ 0 ; 2 ] , donc 0,2 ( 2 – y n ) ( 2 + y n ) 0 . 1 – ---
1
n
2
( y n ) est croissante. 1 n + 1
Or ∑ x k = 7 × --------------------------- = 14 1 – ---
1 2
d. ( y n ) est croissante et majorée par 2, donc ( y n ) converge. k=0 1 – ---
2
n
y0 + yn
∑ yk = ( n + 1 ) ---------------- = ( n + 1 ) ----------------------------- = ( n + 1 ) ( n – 6 )
– 6 + 2n – 6
et
2 2
k=0
bac Les sujets
1 n + 1
Conclusion : S n = 14 1 – --- + ( n + 1 ) ( n – 6 ) soit en développant :
2
On suppose que pour un n ∈ fixé, n 3 , on a U n 0 et on montre que Au rang 0 : u 0 = 1 par hypothèse, et 1 > 0 2 , donc la proposition est vraie.
un + 1 0 : On suppose que pour un n ∈ fixé, u n > n 2 et on montre que
1
On a U n + 1 = --- U n + n – 1 . un + 1 > ( n + 1 )2 :
2 u n + 1 = u n + 2n + 3 , or u n > n 2 par hypothèse, donc u n + 1 > n 2 + 2n + 3
1 soit : un + 1 > ( n + 1 )2 + 2 > ( n + 1 )2 .
Or, par hypothèse de récurrence, U n 0 , donc --- U n 0 .
2 On a démontré que ∀n ∈ on a u n > n 2 .
© Hachette Livre, 2008
1
Or n 3 , donc n – 1 2 d’où n – 1 0 , ainsi --- U n + n – 1 0 soit : b. D’après a. pour tout entier naturel n , u n > n 2 , or lim n2 = + ∞ ,
2 n→+∞
donc lim un = + ∞ .
Un + 1 0 . n→+∞
Conclusion : On a donc bien démontré que pour tout n ∈ , n 3 que 3. u 0 = 1 , u 1 = 4 , u 2 = 9 et u 3 = 16 , on peut donc conjecturer que
Un 0 . u n = ( n + 1 ) 2 . On montre par récurrence sur n ∈ que u n = ( n + 1 ) 2 .
37
Au rang 0 : u 0 = 1 = ( 0 + 1 ) 2 donc la proposition est vraie. 3 1 3 n – 5
On suppose que pour un n ∈ fixé, u n = ( n + 1 ) 2 et on montre que S n u 5 1 + --- + … + --- .
4 4
u n + 1 = ( n + 2 ) 2 : u n + 1 = u n + 2n + 3 .
Or u n = ( n + 1 ) 2 par hypothèse, donc u n + 1 = ( n + 1 ) 2 + 2n + 3 soit : 1 – qn + 1
Si q ≠ 1 , 1 + q + q 2 + … + q n = --------------------- , donc :
1–q
u n + 1 = n 2 + 4n + 4 = ( n + 2 ) 2 .
3 n–4
On a démontré que ∀n ∈ , u n = ( n + 1 ) 2 . 1 – ---
4
S n u 5 × --------------------------- ,
3
k kk 1 – ---
157 1. a. Au rang k : k----- ----
- . 4
k! k!
3 n – 4
kn kk kn + 1 kn k
On suppose pour n k que ----- ----- . ------------------- = ----- × ------------ . d’où S n 4u 5 1 – --- .
4
n! k! ( n + 1 )! n! n + 1
3 n–4
kn kk k kn + 1 kk
Or ----- ----- et k n , donc ------------ 1 d’où ------------------- ----- . Comme 4u 5 – 4u 5 --- 4u 5 , alors S n 4u 5 .
4
n! k! n+1 ( n + 1 )! k!
kn kk
3. S n + 1 – S n = u n + 1 > 0 , donc ( S n ) n 5 est croissante. De plus elle est
∀n k , ----- ----- . majorée par 4u5 , donc elle est convergente.
n! k!
x n kn x n kk x n kk
- ----- , donc -- ----- -- ----- . Soit ----- -- ----- .
kn kk xn
b. ∀n k , ----
les exercices
n! k! k n! k k! n! k k! 160 1. a 0 = 1 et b 0 = 7 , donc :
n
--x , si on prend k ∈ tel que k > x , donc : a1 = 1 a2 = 1
c. lim
k --- ( 2a 0 + b 0 ) = 3 --- ( 2a 1 + b 1 ) = 11
------
n→+∞ 3 3 3
et
xn b = 1 b = 1
lim ----- = 0 . --- ( a + 2b 0 ) = 5 13
--- ( a + 2b 1 ) = ------
n→+∞ n! 1 3 0 2 3 1 3
n–1
2. a. n------------ = n--- × -----------
n n n
- × ------------ × … × --- 1 . 0 1 2 3 4 5 6 7 8
n! n n–1 n–2 2 O A0 A1 A2 B2 B1 B0
nn nn – 1
- n × ------------ n , or
b. ---- lim n = + ∞ , donc :
n! n! n→+∞ 2. ∀n ∈ ,
nn – 1 1 1 1 1
u n + 1 = b n + 1 – a n + 1 = --- ( a n + 2b n ) – --- ( 2a n + b n ) = – --- a n + --- b n
lim ------------ = + ∞ .
n→+∞ n! 3 3 3 3
1 1
= --- ( – a n + b n ) = --- u n .
3 3
158 1. a. ∀n > 0 , 1
Donc ( u n ) est une suite géométrique de raison --- et de premier terme
( n + 1 )2 3
------------------- u0 = b0 – a0 = 6 :
un + 1 ( n + 1 )2 2n 1 ( n + 1 )2 1
v n = ------------ = -------------------- = ------------------- × ----- = --- × ------------------- = --- 1 + --- + ----- .
2n + 1 2 1
un n2 2n + 1 n2 2 n2 2 n n 2 1 n 1 n
∀n ∈ , u n = u 0 --- ⇔ u n = 6 --- = 2 × 3 1 – n .
----- 3 3
2n
2 1
lim 1 + --- + ----- = 1 , donc lim v n = --- .
1 3. • ∀n ∈ , b n – a n = u n = 2 × 3 1 – n > 0 ,
n→+∞ n n2 n→+∞ 2 donc ∀n ∈ , b n – a n > 0 .
1 2 1
b. D’après 1.a. : ∀n > 0 , v n = --- 1 + --- + ---- - , 1 1
• ∀n ∈ , a n + 1 – a n = --- ( 2a n + b n ) – a n = --- ( b n – a n ) > 0 .
2 n n 2 3 3
2 1 1 Donc ( a n ) est strictement croissante.
or ∀n > 0 , 1 + --- + ----- > 1 , donc ∀n > 0 , v n > --- .
n n2 2 1 1
• ∀n ∈ , b n + 1 – b n = --- ( a n + 2b n ) – b n = --- ( a n – b n ) < 0 .
3 1 2 1 3 2 1 3 3 3
c. v n < --- ⇔ --- 1 + --- + ----- < --- ⇔ 1 + --- + ----- < --- ( b n ) est strictement décroissante.
4 2 n n2 4 n n2 2
1 2 1 ∀n ∈ , A n + 1 ∈ [ A n B n ] et B n + 1 ∈ [ A n B n ] , soit :
⇔ – --- + --- + ----- < 0 ⇔ – n + 4n + 2 < 0 (car n > 0 ) .
2
2 n n2 [ An + 1 Bn + 1 ] ⊂ [ An Bn ] .
Ce qui équivaut à : n
n 2 – 4n – 2 > 0 ⇔ ( n – 2 – 6 ) ( n – 2 + 6 ) > 0 ⇔ n > 2 + 6 4. ∀n ∈ , u n = 6 1--- , or si – 1 < q < 1 alors lim qn = 0 .
3 n→+∞
ou n < 2 – 6 2 + 6 4 ,45 . 1
Ici q = --- ∈ ] – 1 ; 1 [ ,
3 3
Donc, si on prend N = 5 , on a bien ∀n ∈ , n 5 ⇒ v n < --- .
1 n
4 donc lim --- = 0 et lim un = 0 .
n2 n → + ∞ 3 n→+∞
d. ∀n ∈ * , u n = ----n- > 0 . ∀n ∈ , lim ( b n – a n ) = lim u n = 0 , ( a n ) et ( b n ) sont respecti-
2 n→+∞ n→+∞
3 un + 1 3
Or on sait que ∀n ∈ , n 5 ⇒ v n < --- , donc -----------
- < --- . vement croissante et décroissante, elles sont donc adjacentes.
4 un 4
5. ∀n ∈ ,
On a le droit de multiplier les deux membres par un car u n > 0 ; on obtient
1 1
3
donc ∀n ∈ , n 5 ⇒ u n + 1 < --- u n . v n + 1 = b n + 1 + a n + 1 = --- ( a n + 2b n ) + --- ( 2a n + b n ) = b n + a n = v n . ( v n )
4 3 3
est donc constante égale à v 0 = b 0 + a 0 = 8 .
5–5 3 0
2. a. Au rang 5 : 3--- u 5 = --- u 5 = u 5 u 5 , donc la proposition est
an + bn vn
4 4 Le milieu du segment [ A n B n ] a pour abscisse ----------------
- = ----- = 4 , donc le
vraie. 2 2
point I d’abscisse 4 est le milieu des segments [ A n B n ] , pour tout n ∈ .
On suppose que la proposition est vraie au rang n ∈ , n 5 :
3 n–5 Méthode 1 : Si ( a n ) et ( b n ) sont adjacentes : ( a n ) et ( b n ) sont adja-
u n --- u5 . centes, elles convergent donc vers la même limite .
4
n–4 Or ∀n ∈ , v n = b n + a n = 8 , donc lim v n = 8 = 2, et ,=4 ,
On montre que la proposition est vraie au rang n + 1 : u n + 1 ---
3 n→+∞
u5 .
4 ainsi :
3 n–5 a n = lim bn = 4 .
D’après 1.d., comme n 5 , u n + 1 < --- u n , or u n ---
3 lim
u5 par n→+∞ n→+∞
4 4
hypothèse de récurrence : Méthode 2 : En utilisant les suites ( u n ) et ( v n ) :
3 n–5 3 n–4
u n + 1 --- × --- u 5 ⇔ u n + 1 ---
3
u5 .
4 4 4 un + vn
b n = ----------------
-
b. ∀n ∈ , un = bn – an u n + v n = 2b n 2
∀n ∈ ⇔ ⇔
vn = bn + an vn = bn + an vn – un
a n = ---------------
1 n–5
n 5 S n = u 5 + u 6 + … + u n u 5 + --- u 5 + … + ---
3 3 -
u 5 , donc :
4 4 2
38
Obligatoire : 2. Les suites
les exercices
1,6 a+1 2 2 2 2
1 1 1 1
1,4 Or --- – --- 5 < 0 donc a = --- + --- 5 .
2 2 2 2
1,2
1,0 162 A 1.
k 0 1 +∞
0,8
nombre de solutions
0,6 de l’équation 1 2 1 0
0,4 f ( x) = k
0,2
v3 v1 v0 2. Il faut avoir 0 < 1--- < 1 , soit n > 1 , donc n 2 .
n
O 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0 x
v2 B 1. D’après le tableau de variation, f réalise une bijection de [ 0 ; 1 ]
1
y dans [ 0 ; 1 ] , donc f ( x ) = --- avec n ∈ n 2 admet une unique solu-
n
2,0 tion dans [ 0 ; 1 ] .
1,8 D’après le tableau de variation, f réalise une bijection de [ 1 ; + ∞[ dans
1
1,6 [ 0 ; 1 [ , donc f ( x ) = --- admet une unique solution dans [ 1 ; + ∞[ .
n
1,4 2.
1,2 y
1,0
1
∆
0,8 #f
0,6
0,4
0,2 u2 u3 u4 v4 v3 v2 x
u0 u1 u2 u3 O 1 2
O 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0 x
1 1
3. ∀n ∈ n 2 , -----------
- --- f ( u n + 1 ) f ( u n ) donc u n + 1 u n ,
n+1 n
b. Au rang 0 : v 0 = 2 , donc 1 v 0 2 .
car f est décroissante sur [ 0 ; 1 ] .
On suppose pour n ∈ que 1 v n 2 , donc 1 f ( v n ) 2 d’après
( u n ) est croissante et u n ∈ [ 0 ; 1 ] ainsi que u n + 1 ∈ [ 0 ; 1 ] .
1. soit 1 v n + 1 2 . Donc ∀n ∈ , 1 v n 2 .
1 1
5 ------------ --- f ( v n + 1 ) f ( v n ) , donc v n + 1 v n est croissante sur
Au rang 0 : v 0 = 2 et v 1 = --- , donc v 1 v 0 . n+1 n
3 [ 1 ; + ∞[ .
On suppose pour n ∈ que v n + 1 v n ; donc f ( v n + 1 ) f ( v n ) , car f
( v n ) est décroissante et v n ∈ [ 1 ; + ∞[ ainsi que v n + 1 ∈ [ 1 ; + ∞[ .
est croissante sur [ 1 ; 2 ] et v n ∈ [ 1 ; 2 ] et v n + 1 ∈ [ 1 ; 2 ] .
D’où v n + 2 v n + 1 . Donc ∀n ∈ , v n + 1 v n . 4. ( u n ) est croissante majorée par 1, donc convergente et ( v n ) est
2v + 1 2u + 1 décroissante et minorée donc convergente. Soit la limite de ( u n )
c. v n + 1 – u n + 1 = -----------------
n n
- – -----------------
-
vn + 1 un + 1 lim u n = , donc lim f ( u n ) = f (
) , car f est continue sur
n→+∞ n→+∞
2u n v n + 2v n + u n + 1 – ( 2u n v n + 2u n + v n + 1 ) [ 0 ; + ∞[ .
= ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-
( vn + 1 ) ( un + 1 ) 1
vn – un lim --- = f ( ) , soit f ( ) = 0 , donc = 1 .
n→+∞ n
= --------------------------------------- .
( vn + 1 ) ( un + 1 ) De même lim v n = . ( u n ) et ( v n ) sont adjacentes.
Au rang 0 : u 0 = 1 et v 0 = 2 , donc u 0 v 0 . n→+∞
Repères. Livre du professeur – Terminale S Obligatoire
vn – un 1
n
--- = 0 , soit
1 1
- --- ( v – u n ) et v n + 1 – u n + 1 --- ( v n u n ) .
Donc -------------------------------------- b. – 1 < 1--- < 1 , donc lim
2
lim wn = 0 .
( vn + 1 ) ( un + 1 ) 4 n 4 2 n→+∞ n→+∞
0
d. Au rang 0 : v n – u n = 1 et 1--- = 1 , donc v 0 – u 0 1 . 2. a. ∀n ∈ , u n + 1 – u n = 2--- ( v n – u n ) = 2--- w n > 0 .
4 3 3
39
Donc ( u n ) est croissante. ( U n ) converge vers ∈ [ 2 ; + ∞ [ .
2 2 – 2
Donc = f ( ) , = --- + --- , -------------- = 0
1
b. ∀n ∈ , v n + 1 – v n = 1--- ( u n – v n ) = – 1--- w n < 0 .
4 4 2 2
Donc ( v n ) est décroissante.
donc, = ± 2 or 2 ,
c. ( u n ) est croissante, donc minorée par u0 . = 2.
( v n ) est décroissante, donc majorée par v0 .
∀n ∈ , u 0 u n et v n v 0 . ( U n ) converge vers 2.
Or w n > 0 , soit v n – u n > 0 , d’où u 0 u n v n v 0 .
3. ( u n ) est croissante et ( v n ) décroissante, ce qui entraîne : 165 1. Au rang 0 : u 0 = 5 donc u 0 4 .
On suppose pour n ∈ fixé que u n 4 .
lim u n – v n = lim – wn = 0 .
n→+∞ n→+∞ On a 12 + u n 16 , d’où u n + 12 4 , soit u n + 1 4 .
Donc ( u n ) et ( v n ) sont adjacentes, elles convergent vers la même limite. Donc ∀n ∈ , u n 4 .
4. a. On montre par récurrence sur n ∈ que t n = 99 . 2. a. ∀n ∈ ,
Au rang 0 : t 0 = 3u 0 + 8v 0 = 3 + 8 × 12 = 99 . – u n2 + u n + 12 – ( u n + 3 ) ( u n – 4 )
u n + 1 – u n = u n + 12 – u n = ---------------------------------
- = ------------------------------------------- .
On suppose pour n ∈ fixé que t n = 99 et on montre que t n + 1 = 99 . u n + 12 + u n u n + 12 + u n
t n + 1 = 3u n + 1 + 8v n + 1 = u n + 2v n + 2u n + 6v n = 3u n + 8v n = t n = 99 . Or u n 4 , donc u n + 1 – u n 0 ; la suite ( u n ) est décroissante.
les exercices
f ′( x) – 0 + car u n – 4 0 et u n + 12 + 4 4 .
1
+∞ (2) Au rang 0 : u 0 – 4 = 0 donc 0 u 0 – 4 ----- .
3 40
f ( x) ---
2 1
2 On suppose pour n ∈ fixé que 0 u n – 4 ----- .
4n
On sait d’après 1. que 0 u n + 1 – 4 .
y 1
De plus u n + 1 – 4 --- ( u n – 4 ) d’après (1) ;
4
1 1
--- × ----- d’après l’hypothèse de récurrence ;
4 4n
1
------------ .
4n + 1
1
Donc ∀n ∈ , 0 u n – 4 ----- .
4n
1
(3) lim 0 = 0 , lim ----- = 0 , donc lim u n – 4 = 0 ,
n→+∞ n → + ∞ 4n n→+∞
O x
soit lim un = 4 .
b. y n→+∞
b. x 1 +∞
2. a. Initialisation : U 1 = 1--- 1--- + --2- = 1--- × 9--- = 9--- , donc U 1 2 . f ′( x) –
2 2 1
---
2 2 4 lim f ( x ) = 1
x→+ ∞
2 2 10
Hérédité : U n 2 , n ∈ ∗ . f ( x)
Donc d’après le tableau de variation de f de 1.a. : 1
f ( U n ) 2 soit U n + 1 2 .
Conclusion : ∀n ∈ ∗ , U n 2 . D’après le tableau de variation de f, f est strictement décroissante et continue
sur [1 ; + ∞[ à valeur de ]1 ; 2 10 ] .
x2
b. x – f ( x ) = x – --1- x – --1- = --1- x – --1- = -------------
–2
-. Donc d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, il existe un
2 x 2 x 2x
unique ∈ [1 ; + ∞[ tel que f ( ) = 1,9 .
Si x 2 , alors x 2 – 2 0 et 2 x > 0 , donc :
c. On trouve, à l’aide de la calculatrice, 15 16 , donc n 0 = 16 .
x – f ( x ) 0 soit f ( x ) x .
d. ∀x ∈ [ 1 ; ] , f ( x ) 1,9 d’après le tableau de variation de f est d’après
c. ∀n ∈ ∗ , U n + 1 – U n = f ( U n ) – U n . On sait d’après 2.a. que U n 2 ,
2.c.
donc d’après 2.b. :
Donc ∀n ∈ ∗ tel que n : f ( n ) < 1,9
f ( U n ) U n soit f ( U n ) – U n 0 .
⇔ ∀n ∈ ∗ tel que n 16 : f ( n ) < 1,9 .
Donc U n + 1 – U n 0 , ( U n ) est décroissante sur ∗ .
3. a. D’après 2.d. ∀n ∈ ∗ , si n 16 , alors :
d. ( U n ) n ∈ ∗ est minorée par 2 d’après 2.a. et ( U n )
n ∈ ∗
est décrois-
U n 1,9 , soit U n + 1 0,95U n .
sante d’après 2.c., donc ( U n ) converge. Donc U n + 1 – U n – 0,05 U n 0 .
n ∈ ∗
( U n ) est décroissante à partir du rang 16.
3. ∀n ∈ ∗ , U n + 1 = f ( U n ) b. ( U n ) est décroissante d’après 3.a. (à partir du rang 16) et ( U n ) est posi-
∀n ∈ ∗ , U n ∈ [ 2 ; + ∞ [ . tive, donc minorée par 0. ( U n ) converge.
f est continu sur [ 2 ; + ∞ [ . 4. Initialisation : 0 U 16 0,95U 16
40
Obligatoire : 2. Les suites
les exercices
1
2– C 1– C Pour tout entier naturel p , a 2 p + 3 = --- a 2 p + 1 , soit ( v n ) la suite définie
3 2 6
par v n = a 2n + 1 pour tout entier naturel n .
D’après l’arbre, on peut affirmer que : 1 1
Alors v n + 1 = --- v n , ce qui signifie que ( v n ) est géométrique de raison ---
1 1 1 2 1 2 6 6
a 1 = --- b 0 = 0 , b 1 = --- a 0 = --- et c 1 = --- a 0 + --- b 0 + c 0 = --- ; et de premier terme v 0 = a 1 = 0 , donc pour tout entier naturel n ,
2 3 3 3 2 3
1 n
1 1 1 2 1 1 2 5
a 2 = --- b 1 = --- , b 2 = --- a 1 = 0 et c 2 = --- a 1 + --- b 1 + c 1 = --- + --- = --- ; v n = --- v 0 = 0 soit : a 2n + 1 = 0 .
2 6 3 3 2 6 3 6 6
1 1 1
a 3 = --- b 2 = 0 , b 3 = --- a 2 = ------ ; 3. D’après 2.c. on peut affirmer que pour tout entier naturel n ,
2 3 18
1 n 1 n
2 1 1 5 17 0 a n --- . Or lim 0 = 0 et lim --- = 0 , donc d’après le
c 3 = --- a 2 + --- b 2 + c 2 = --- + 0 + --- = ------ . 6 n→+∞ n → + ∞ 6
3 2 9 6 18
théorème des gendarmes, ( a n ) converge et sa limite est 0 : lim a n = 0 .
2. a. La puce étant soit en 1, en B ou en C , pour tout entier naturel n , n→+∞
p ( An ∪ Bn ∪ C n ) = 1 . On sait que pour tout entier naturel n , a n + b n + c n = 1 , soit
Les événements An , Bn et Cn étant incompatibles deux à deux, on a : cn = 1 – an – bn .
Or lim a n = 0 et lim b n = 0 , donc lim c n = 1 .
p ( An ∪ Bn ∪ C n ) = p ( An ) + p ( Bn ) + p ( C n ) n→+∞ n→+∞ n→+∞
Repères. Livre du professeur – Terminale S Obligatoire
© Hachette Livre, 2008
41
3
O B L I G A T O I R E LA FONCTION
EXPONENTIELLE
LES ÉQUATIONS
DIFFÉRENTIELLES
1. Le programme
Contenus Capacités attendues Extraits des commentaires
Introduction de la fonction exponentielle
• Étude de la fonction f ′ = kf . • L’étude de ce problème pourra être Ce travail se fera très tôt dans l’année car il est
• Théorème : « Il existe une motivée par un ou deux exemples, central dans le programme de mathématiques
unique fonction f dérivable dont celui de la radioactivité traité en et de physique.
sur telle que f ′ = f et physique, ou par la recherche des Il fournit un premier contact avec la notion
f ( 0 ) = 1 ». fonctions dérivables f telles que d’équation différentielle et montre comment
• Relation fonctionnelle f ( x + y) = f ( x) f ( y) . étudier une fonction dont on ne connaît pas
caractéristique. • On construira, avec la méthode une formule explicite.
• Introduction du nombre e. d’EULER introduite en Première, des La méthode d’EULER fait apparaître une suite
Notation ex . représentations graphiques géométrique et donne l’idée que
• Extension du théorème pour approchées de f dans le cas k = 1 ; l’exponentielle est l’analogue continu de la
l’équation : f ′ = kf . on comparera divers tracés obtenus notion de suite géométrique, ce que l’équation
avec des pas de plus en plus petits. fonctionnelle confirme.
• L’unicité sera démontrée.
L’existence sera admise dans un
premier temps. Elle sera établie
ultérieurement à l’occasion de la
quadrature de l’hyperbole.
Approximation affine, au voisinage
de 0, de h e h .
Équations différentielles y′ = ay + b
On démontrera l’existence et l’unicité Ce paragraphe, déjà abordé lors de
de la solution passant par un point l’introduction de la fonction exponentielle,
donné. pourra être réparti sur l’ensemble de l’année.
On étudiera quelques problèmes où On fera le lien avec l’étude de ces équations
interviennent des équations en physique ; on définira le temps
différentielles se ramenant à caractéristique = – 1 ⁄ a pour a < 0 .
y′ = ay + b . Les indications utiles pour se ramener à
y′ = ay + b doivent être données.
Des solutions de l’équation y″ + 2 y = 0
seront introduites en cours de physique.
2. Les commentaires
Repères. Livre du professeur – Terminale S Obligatoire
Ce chapitre est central dans la progression de la classe Terminale S, car la notion de fonctions exponentielles liées aux équations
différentielles (du premier ordre à coefficients constants) est spirallaire. On la retrouve dans tous les chapitres, y compris ceux
concernant les probabilités lors de l’étude des variables aléatoires à densité suivant des lois de durée de vie sans vieillissement.
Il est donc important que ce chapitre, comme celui des suites numériques, se place le plus tôt possible dans la progression du
manuel.
© Hachette Livre, 2008
Enfin, selon les programmes officiels, nous avons respecté le fait que la fonction « exp » se définit conjointement avec les équa-
tions différentielles du type « y′ = ay », ce qui nous a décidé à constituer un chapitre autour de ces deux notions.
Obligatoire : 3. La fonction exponentielle. Les équations différentielles
2 2 2 2e 4x
9 Soit x ≠ 0 : ------------------- = ---------------- = ---------------- = ---------------- .
Applications du cours – 4x 1–e 4x 1
1 – -------
4xe –1
----------------
e –1
e4 x e4 x
les exercices
4
16 exp ( 3 + 2 x ) 4 –4
C = -------------------------------------------- = – --- exp ( – 2 ) = ------------------------------ . 14 Soit n ∈ :
– 12 exp ( 2 x + 5 ) 3 3 ( exp ( 1 ) ) 2
–6 a. u n = 2 ( e – 1 ) n ; b. u n = – 5e 2 × ( e – 1 ) n ;
D = – 6 exp ( – 2 ) = -------------------------- .
( exp ( 1 ) ) 2 c. u n = ( e ) n ; d. u n = 3 ( e – 3 ) n .
2 Attention ! Ce qui fournit immédiatement la raison de la suite.
x
3 1. Soit x ∈ : on pose f ( x ) = e x – ----
- ; on a : f ′ ( x ) = e x – x , et
2 1
pour tout x ∈ , e x > x . ----- + 1
e– x + 1 e x 1 + ex
Donc, f est strictement croissante avec f ( 0 ) = 1 ; d’où : - = ---------------- = ---------------- .
15 Soit x π 0 : ------------------
e x – e – x e x – ---- 1 e2 x – 1
-
pour tout x ∈ : f ( x) 1 > 0 . ex
x 3
2. De la même manière on montre que e x > ----
- en utilisant la relation pré- 16 Soit x ∈ :
6
cédente et il est alors légitime de vouloir étendre cette relation à un cas e x – 1 e x ( 1 – e– x ) 1 – e– x ex – 1 ex + 1 – 2 2
-------------- = ---------------------------- = ----------------- et -------------- = ----------------------- = 1 – -------------- .
général : e x + 1 e x ( 1 + e– x ) 1 + e– x ex + 1 ex + 1 ex + 1
xn
pour tout n ∈ * et pour tout x 0 , e x > ----- .
n! 17 Soit x ≠ 0 :
que l’on démontre par récurrence.
1 – ex ex – 1
–2 f ( – x ) = -------------- = – -------------- de ce qui précède, donc f ( – x ) = – f ( x ) .
12 x
--------------------- 1+e x ex + 1
Sur \ { ± 2 } on a f ′ ( x ) = ----------------------------
2
4 e 3 x – 12 . O ( 0 ; 0 ) est centre de symétrie de Cf .
( 3 x 2 – 12 ) 2
2
18 1. Pour tout x∈ : f ( x ) = -------------- , on a e x > 0 , donc :
1 ex + 1
5 (1) ⇔ – 3x – 3 = 0 ⇔
6 x2 – x – 1 = 0 ⇔ x ∈ – --- ; 1 .
2 x2
2 e x + 1 > 1 et donc e x + 1 > 0 .
x
( 2 ) ⇔ cos x 0 ⇔ x ∈ – ---- + k2 ; ---- + k 2 avec k ∈ . 2
2. f ( – x ) + f ( x ) = ---------------- 2 2e 2
- + -------------- = -------------- + -------------- .
2 2 e– x + 1 ex + 1
1 + ex 1 + ex
2(ex + 1)
6 ( E ) ⇔ y′ – --5- y = – 1 et ( F ) ⇔ y′ – --5- y = 0 . Soit : f ( – x ) + f ( x ) = ---------------------- = 2 .
2 2 ex + 1
3. A ( 0 ; 1 ) est centre de symétrie de Cf .
1. u′ ( x ) – 5--- u ( x ) = – 1 , donc u est solution de ( E ) tout comme v est
2
5 20 1. f est définie sur .
solution de ( F ) car v′ ( x ) – --- v ( x ) = 0 .
2 2
2. Soit x ∈ ; x 2 + x = x + 1--- – 1--- , donc f – 1--- – x = f – 1--- + x .
2. On a alors : 2 4 2 2
5 5 5
( u + v )′ ( x ) – --- ( u + v ) ( x ) = u′ ( x ) + v′ ( x ) – --- u ( x ) – --- v ( x ) 3. x = – 1--- est axe de symétrie de Cf .
2 2 2 2
= –1 + 0 = –1 . 21 De la même manière :
2 x 2 + 4 x – 6 = 2 ( ( x + 1 ) 2 – 4 ) , donc f ( – 1 – x ) = f ( – 1 + x ) .
7 a. Équation du type y′ = ay . Ses solutions sont les fonctions du Attention ! ( x = – 1 ) est axe de symétrie de Cf .
1
--- x
type : f : x K e2 , K ∈ .
22 Soit x ∈ : f ( – x ) + f ( x ) = 1 .
b. Équation du type y′ = ay + b . Ses solutions sont les fonctions du type :
A 0 ; --- est centre de symétrie de Cf .
1
2
– --- x
2
f : x –5 + Ke 5 , K∈ .
x 3e + e x
c. Équation du type y′ = ay + b . Ses solutions sont les fonctions du type : 23 On a y = 3e +e
----------------- et f : x ----------------- , sa fonction associée.
x x
e –1 e –1
5 --- x
3
f ( 1 – x ) + f ( 1 + x ) = 2e , donc : A ( 1 ; e ) est centre de symétrie.
f : x --- + K e 4 , K ∈ .
3
d. Type non répertorié. 24 a. 1,1 ; b. 0,9 ; c. 0,95.
Repères. Livre du professeur – Terminale S Obligatoire
8 ( E ) ⇔ y′ = 1--- y – 4 .
5
• Les solutions sont les fonctions de la forme :
1
--- x
2 Équations et inéquations
f ( x ) = 20 + K e5 , K∈ .
25 a. x = 0 ; b. x = ± 1 .
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31 lim f ( x) = – 1 ; lim g ( x ) = – 4 ; lim h ( x ) = + ∞ . Soit x = 0 l’unique solution.
x→–∞ x→–∞ x→–∞
4. On forme ( x ) = f ( x ) – 5 x , pour tout x ∈ .
32 lim f ( x) = – ∞ ; lim g ( x ) = 0 ; lim h ( x ) = 0 . ( x ) = 2e 2 x + e x – 3 – 5 x , donc ′ ( x ) = 4e 2 x + e 2 x – 5 .
x→–∞ x→–∞ x→–∞
Des racines de l’équation précédente on déduit le signe de cette expression
dont la fonction associée est strictement croissante sur .
33 lim f ( x) = 0 ; lim g ( x ) = 0 ; lim h ( x ) = 0 .
x→–∞ x→–∞ x→–∞
x –∞ 0 +∞ d’où x –∞ 0 +∞
les exercices
50 1. lim f ( x ) = + ∞ .
38 lim f ( x) = 0 ; lim g( x) = 0 ; lim h( x) = 0 . ±∞
x→+∞ x→+∞ x→+∞
2. x 0
39 lim f ( x) = – ∞ ; lim g( x) = + ∞ ; lim h( x) = + ∞ . +∞ +∞
x→+∞ x→+∞ x→+∞ f
0
40 lim f ( x) = + ∞ ; lim g( x) = – ∞ ; lim h( x) = + ∞ . 3. Une équation de cette tangente est justement y = x + 1 , d’où l’inégalité
x→+∞ x→+∞ x→+∞
cherchée en 4.