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Cette lettre ouvre le roman épistolaire, en effet, Cécile de Volanges sort

du couvent pour pouvoir se faire marier et pense avoir fini son


éducation. L’incipit commence « in media res », au beau milieu de
l’action : « Tu vois ma bonne amie ». Laclos dénonce dans son œuvre
l’inadéquation de l’éducation fournit dans les couvents avec la vie
puisque la vraie éducation de Cécile sera celle de la Marquise de
Merteuil.

Problématique : En quoi cette lettre est informative


?

I) Une réflexion sur l’éducation reçue par


Cécile

1) L’éducation du couvent
○ une éducation religieuse : champ lexical de la religion : «
Ursulines de », « couvent », « pensionnaire »
○ Cécile reproduit ce qu’on lui a enseigné au couvent comme
en attestent les comparaisons : « ma harpe, mon dessin et
mes livres comme au couvent »

2) Une éducation inadaptée à la vie


○ sa vraie éducation viendra paradoxalement de deux libertins
: Merteuil et Valmont
○ Laclos dénonce ici l’éducation dispensée par le couvent

II) Cette lettre nous informe de la situation


sociale des Volanges
1) Cadre spatiaux-temporel
○ XVIIe siècle, les Lumières : « 17** », cette écriture ajoute de
la vraisemblance au récit
○ « Paris »

2) Appartenance de Cécile à l’aristocratie


○ personnels : « la quantité d’ouvrières qui viennent toutes
pour moi », « j’ai une femme de chambre pour moi »
○ Biens / richesses : « carrosse », « secrétaire »→ passage de
jeune fille à jeune femme → secrets, cache à sa mère ses
correspondances → Préromantisme : émergence du moi,
l’individu avec ses secrets

III) Informations sur le caractère du


personnage de Cécile

1) Une jeune femme naïve


○ à la manière d’une saynète (petite pièce de théâtre
satirique), Laclos dénonce la naïveté du personnage à
travers le quiproquo ( cordonnier-mari)
○ ironie : « Conviens que nous voilà bien savantes »

2) Enfantine
○ répétition : « je »
○ expression enfantine : « Maman »
○ En somme une proie facile pour les libertins ?

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