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Partie 2 

: la certification iso

Introduction :
L'International Organization for Standardization définit
la certification ISO comme une « Procédure par laquelle
une tierce partie donne une assurance écrite qu'un
produit, un processus ou un service est conforme aux
exigences spécifiées dans un référentiel. » 1

Chapitre 1 : Généralité sur la certification


Introduction :
La procédure de certification est naturellement en constant évolution. Elle s’adapte en
performance aux exigences en matière de qualité et de sécurité des soins.
La procédure française de certification s’inspire des modèles canadien et américain. Elle est
axée sur le parcours du patient et responsabilise l’établissement par une approche
pédagogique. La HAS qui a développé la procédure en France, est membre d’organisations
internationales et développe des actions de coopération. Elle multiplie les partenariats et les
rencontres. Ses actions favorisent le partage d’expériences et le transfert de compétences. 2

Section 1 : DEFINTION ET OBJETIF DE LA CERTIFICATION


A. DEFINITION

C'est une procédure destinée à faire valider, par un organisme agréé indépendant, la
conformité du système qualité d'une organisation aux normes ISO 9000 ou à un
référentiel de qualité officiellement reconnu. La certification donne aux
cocontractants et au public, l'assurance qu'un produit, un processus ou un service
respectant de système de qualité sont conformes à des exigences de qualité
déterminées et que l'organisation certifiée respectait ce système qualité lorsque
l'organisme a effectué sa validation.3
1
Site web : https://qualite.ooreka.fr/comprendre/certification-iso
2
Site web : https://sra-occitanie.fr/formation/se-preparer-a-la-nouvelle-certification/
3
Site web : : http://www.enclair.net/Energie/certification.htm
B. OBJETIF DE LA CERTIFICATION

La certification du système qualité d'une entreprise répond à trois objectifs principaux :

Mieux acheter : En donnant au client (entreprise ou particulier) des informations factuelles et


suffisantes, de surcroît officielles et reconnues, sur les produits ou les services qu'il achète.1

Mieux vendre : car les entreprises qui ont obtenu une certification, une qualification ou un
label peuvent accéder dans de meilleures conditions aux marchés. Une reconnaissance
officielle permet de se démarquer de la concurrence bien souvent mieux que ne le ferait une
opération promotionnelle plus classique et ce faisant de se positionner sur un marché.1

Mieux réglementer : car les pouvoirs publics qui ont aussi pour mission d'assurer la santé, la
sécurité des personnes, des biens, des animaux domestiques, doivent faire face à un marché
qui se diversifie et se fluidifie à un rythme qui s'accélère du fait du marché unique et autres
contraintes économiques nationales et internationales. La professionnalisation qu'implique la
recherche de la certification, entraîne la nécessité de dépasser l'acquisition du savoir-faire ou
du "tour de main" personnel. Par ailleurs sa mise en place suppose de passer d'une réponse
administrative à une approche responsabilisante de l'activité de chacun.1

1
Site web : http://marty.jerome.chez-alice.fr/qualite/certification/objectifs.html
SECTION 2 : Les différents types de certifications volontaires1

Dans les domaines de l’industrie et des services, il existe plusieurs types de certifications
volontaires qui répondent à des besoins différents. Certaines s’intéressent aux systèmes de
management (certifications sur la base des normes ISO 9001 et ISO 14001), d’autres aux
produits ou aux services finaux (certification de produits industriels ou de services, keymark).

 La certification ISO 9001 d’une entreprise garantit que son système de management
de la qualité est fondé sur des principes dont l’« approche processus » et l’«
orientation client » sont les plus importants. Elle est délivrée sur la base de la
conformité à la norme internationale ISO 9001. C’est avant tout un outil de confiance
entre clients et fournisseurs.
 La certification ISO 14001 permet à une entreprise de faire attester la conformité de
sa politique et de ses processus aux exigences relatives à l’élaboration, la mise en
œuvre, la maintenance et l’évaluation d’un système de management
environnemental.
 La certification de personnel atteste la compétence de professionnels pour accomplir
des tâches déterminées au regard de critères préétablis. Elle vise à fournir aux clients
une base d’appréciation plus objective sur la qualification professionnelle des
individus.
 La Keymark est une marque de certification européenne volontaire qui atteste de la
conformité des produits à des normes européennes afin de répondre aux besoins des
entreprises dont le marché est européen. Elle doit être obligatoirement apposée à
côté d’une marque de certification nationale délivrée par un organisme certificateur
autorisé par le Comité européen de Normalisation (CEN).
 L'éco-label européen, créé en 1992, est la certification écologique officielle
européenne. Il distingue les produits dont l’impact sur l’environnement est réduit.
 La certification des produits industriels et des services
La certification des produits industriels et des services s’adresse avant tout au client
final, consommateur ou utilisateur. En effet, l’approche qualité du produit ou service
repose sur un niveau de résultat défini dans un référentiel par un ensemble de
caractéristiques auxquelles le produit ou le service doit répondre.
Pour les entreprises ou les organismes qui recherchent une certification, il s’agit
avant tout de valoriser leurs produits industriels ou leurs services en se différenciant
par rapport à leurs concurrents. En effet, elle apporte la preuve objective, émanant

1
SITE WEB : http://www.univ-oeb.dz/fsesnv/wp-content/uploads/2020/04/La-certification.pdf
D’un organisme indépendant, que ceux-ci disposent effectivement des
caractéristiques définies dans un référentiel et faisant l’objet de contrôles.

Pour le consommateur ou le client, il s’agit de mieux acheter le produit certifié.


Donner la préférence à un produit industriel ou à un service certifié est le moyen
d’obtenir des garanties. Ainsi, la certification peut être un critère de choix parmi les
différentes offres existantes.
Conclusion :
La certification a pour objectif d’améliorer la qualité des produits ou services d’un organisme
et s’adapte à sa culture et à ses pratiques. Elle conduit le management à travailler à
l’optimisation de l’organisation et des processus d’une entreprise ou d’un organisme 1

CHAPITRE 2 : Obtention de la certification


INTRODUCTION

La certification est une démarche volontaire. Toute entité, pour l’activité de laquelle existe un
référentiel, peut demander à faire certifier ses produits industriels ou ses services.

S’il n’existe pas de référentiel, une démarche collective peut être initiée par une organisation auprès
d’un organisme certificateur existant ou à créer. Une démarche d’origine individuelle, si elle ne
correspond pas à un besoin collectif, a peu de chance d’aboutir dans la mesure où les référentiels
doivent être élaborés sur une base collective et consensuelle.

L’organisme certificateur assure l’instruction du dossier. Il examine la demande de certification et


procède à l’évaluation des produits industriels ou services concernés (notamment au moyen d’essais,
audits…) au regard des caractéristiques énoncées dans le référentiel. En se fondant sur les
informations recueillies, il décide d’octroyer ou non la certification. Celle-ci est accordée pour une
durée limitée pendant laquelle une surveillance est exercée par l’organisme certificateur.

L’obtention d’une certification a évidemment un coût correspondant aux frais de gestion du dossier,
frais d’essais et d’audits, droit d’usage de la marque 2

1
SITE WEB:  https://www.nicomak.eu/qse-iso-9001-iso-14001-iso-450001-pourquoi-se-faire-certifier/
2
SITE WEB: http://www.univ-oeb.dz/fsesnv/wp-content/uploads/2020/04/La-certification.pdf
SECTION 1 : les intervenant dans le processus de certification

A. IMANOR
IMANOR est un établissement public doté de la personnalité morale et de
l’autonomie financière. Il est administré par un Conseil d’Administration
composé de représentants des secteurs public et privé, des établissements de
recherche et de formation et de la société civile.
IMANOR en tant qu’organisme certificateur, gère la certification conformément
aux lois applicables et aux normes internationales pertinentes et assure la
responsabilité de l'application des présentes règles de certification et de toute
décision prise dans le cadre de celles-ci. Il est également responsable des
opérations suivantes :

 Etablissement et mise à jour des règles de certification définissant les modalités


d’audit et de certification selon les normes de référence, et diffusion des règles de
certification modifiées aux clients déjà certifiés pour prise en compte des nouvelles
exigences applicables
 Instruction des demandes d’octroi, de maintien, d’extension, de réduction de la
certification, ainsi que des suspensions et retraits, pour tout ou partie de la portée
de la certification ;
 Réalisation des audits de certification, de suivi et de renouvellement de la
certification ainsi que les audits particuliers prévus par les présentes règles de
certification ;
 Surveillance du respect des règles de référence à la certification délivrée par
IMANOR ;
 Surveillance du respect, par les clients des exigences de la certification y compris
les exigences contractuelles ;
 Edition des certificats de conformité ;
 Tenue à jour et mise à disposition du répertoire des clients certifiés. 1
B. Comité de préservation de l’impartialité (CPI)
L’IMANOR a institué un comité (CPI), composé de membres représentant les intérêts
économiques essentiels. Ce comité veille à l’impartialité des processus d’audit et de
certification de l’IMANOR. Le CPI a le droit d’accéder à toutes les informations nécessaires lui
permettant de remplir ses missions.1
C. Auditeurs et experts techniques
IMANOR qualifie tous ses auditeurs et experts, conformément aux référentiels
internationaux pertinents, sur la base de leur formation, leur compétence et leur expérience.
Ils sont par ailleurs tenus au respect du code de déontologie concernant notamment les
règles de confidentialité. Ils sont désignés pour conduire les audits chez les clients en
fonction de leur compétence dans le secteur d’activités à auditer et de leur disponibilité aux
dates demandées par les clients. 1

1
SITE WEB : https://www.imanor.gov.ma/wp-content/uploads/2016/06/RGCSM-R%C3%A8gles-g
%C3%A9n%C3%A9rales-SM-V04-Final.pdf
Section 2 : les étapes de certification
Le programme de certification comprend au minimum un audit de certification (en deux
étapes), deux audits de surveillance annuels et un audit de renouvellement de la certification
durant la troisième année avant l’expiration de la certification, pour renouveler la
certification. Le cycle de 3 ans commence avec la décision de certification ou de
renouvellement de la certification.1

a) Certification initiale : Le processus de certification initiale se déroule selon les étapes


suivantes :

 Examen de la recevabilité de la demande : IMANOR procède à l’étude de


recevabilité en examinant les documents que lui a adressés le demandeur pour
juger de l’opportunité de poursuivre le processus de certification. Au besoin,
une visite sur site peut être réalisée par IMANOR avant de se prononcer sur la
recevabilité de la demande.

 Audit initial de certification : L’audit initial de certification est mené en deux


étapes, comme spécifié au niveau de l’offre de certification

 Audit d’étape 1 : étape préparatoire à l’audit de certification.

 Audit d’étape 2 : audit de certification1


Site web : https://www.imanor.gov.ma/wp-content/uploads/2016/05/RGCSM-R
1

%C3%A8gles-g%C3%A9n%C3%A9rales-SM-V04-Final.pdf

b) Maintien de la certification : Le maintien de la certification est basé sur la réalisation


de deux audits de suivi et d’un audit de renouvellement pendant la durée de validité du
certificat de conformité. Une partie de ces
audits est nécessairement réalisée, sur site, dans les locaux du titulaire.
L’organisation des audits de suivi est réalisée dans le respect du programme
prévisionnel des audits communiqué à l’occasion de la décision de certification.1

c) Renouvellement de la certification :

Un audit de renouvellement est planifié et effectué pour évaluer le maintien de la


conformité à toutes les exigences de certification, ainsi que l’efficacité et la maturité
du SM adopté dans son ensemble, sa pertinence et son applicabilité en permanence au
regard du périmètre de certification. L’audit de
renouvellement prévoit la revue des performances du SM sur la période de
certification et comprend la revue des rapports d’audits du cycle précédent.
Lorsque des modifications significatives sont apportées au SM, au périmètre de
certification ou aux objectifs d’audit, l’audit de renouvellement de certification peut
nécessiter de réaliser un audit d’étape 1.
Dans le cas où la certification couvre plusieurs sites, l’audit de renouvellement est
planifié pour assurer une couverture d’audit suffisante pour donner confiance dans la
certification.1

Site web : https://www.imanor.gov.ma/wp-content/uploads/2016/05/RGCSM-R


1

%C3%A8gles-g%C3%A9n%C3%A9rales-SM-V04-Final.pdf
Conclusion chapitre 2 :

L’organisme certificateur donne une assurance écrite qu’un système d’organisation, un


processus, une personne, un produit ou un service est conforme à des exigences spécifiées
dans une norme ou un référentiel. On se réfère à la certification parce que c’est un moyen de
vérification et de garantie ; d’assurer une parfaite harmonie entre pratiques commerciales et
contraintes réglementaires, de permettre aux pouvoirs publics d’éviter les contrôles répétitifs,
de maitriser et améliorer ses performance, Réduction des coûts,1

CONCLUSION PARTIE 2 :

La normalisation et la certification sont des références qui permettent de limiter les


distorsions, mais leur développement exige du discernement afin d’éviter de compromettre
des intérêts légitimes. C’est dans cette voie que tous les acteurs œuvrent pour répondre à un
besoin vital dans l’intérêt sinon de tous, du moins du plus grand nombre.2

1
SITE WEB : https://www.iso.org/fr/certification.html
2
Jacques LEVET (( Organismes de normalisation et de certification dans le secteur électrotechnique))
10 nov. 2016

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