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MON ONCLE LE JAGUAR — Hum? Ehb-eh... Oui. Sieu oui. An-han, vous voulez entrer, vous pouvez entrer.. Hum, hum. M’sieur savait que j/habite ici? Comment qu'il savait? Hum-hum... Eh. ‘Siew non, n't, n’t.. Vous avez que ce cheval-la? Chi! Un cheval boiteux, fourbu. II sert plus a rien. Chiste.. Mais oui. Hum, hum. Vous avez vu mon pttit feu de loin? Oui. Eh, done. Entrez, vous pouver, vous mettre ici. Han-han. C’est pas une maison, ¢a... Oui. Possible. jl me semble. Chuis pas fazendeiro, c'est ici chez moi. Oui, c’est pas chez moi non plus. Moi — par- tout. Je suis ici, quand je veux je pars. Oui. Ici je dors. Hum. Hein? C’est vous qui le dites. ‘Siew non... Vous y aller ou vous en venez? Han, vous pouvez tout mettre dedans. Ereh! Désharnachez votre cheval, j‘aide. Attachez votre cheval, j‘aide... Mettez votre besace a l'intérieur, votre sac, vos pliages. Hum, hum! Vous pouvez. Vous étes cipriuara, un homme venu pour moi, mon invité; ié-gnan ? Bon. Beau. Vous pouvez vous asseoir, vous coucher sur le lit de bois. Le lit de bois est pas a moi. Moi - bois a est au noi; Crest bon — Mainte, hearer ede 0 yn amc i uu ai Oui. ‘Sion sah fa Sur Te fey : que v UW non, Hum, hat MOiH ein? er Neen pas Yad i Atié.. C tedans? Atié hamac Je q je mou, , Mun-li ignanmouit bétises, Vun-litte.. tin been OUtne. Je sui tises. Je dis des bat ya homme, si ri suis content. Apé! tise, PPréci iche. Hein? ’Sieu = ie a is mn. Parfois. Ja fievre. L'employé pour str aura des médicaments. Hum-hum... ‘Siew non Je bois du thé aux herbes. Aux racines.Je sais les trouver, mamére m’aappris, je connais bien. Chuis jamais malade. Juste des ‘gémangeaisons, des furoncles aux jambes, ces zigue- zigues, la grattelle, sale affaire, je suis une bete de ta foret. ium, casert plusa rien de chercher..Lesanima® sont déja loin, Lremployé aurait pas da, Mauvais employé, n't, n't! ‘Sieu non. ls se sont enfuis vite, vite, ch donc. Lemonde est grand :partout parla cest Jes gerais, du sertio brut, tapouitama’... Demain, Yemployé revient, avec d/autres. Hum, hum, le cheval est dans la forét. Je sais les trouver, jéraute leurs pas. J’écoute, Yoreille & terre. Un cheval qui court, ca tagade.. Je sals suivre une trace. Ti. main- tenant non, est rop tardy est TOP spacieux par ic Ils sont loin. Lionce est en train de les manger 62 vous attriste? C'est pas ma faute; cest ma faute des fois? Soyez pas tiste. ‘Vous étes riche, vous av°7 plein de ‘chevaux. Mais, ceux-la, once lesa manges, atiouca! Un cheval qut approche de Ia rouse, il est mangé.- Les singes ont crié - Cest Yaattrapé.- Eh, encore, ‘siet oui. Sai premiére. Vous avez, aussi Prchiquer,& pétuner: Vous e* avez Havhan, Crest bon. Du Bet tabac, roe Yapprée Da vel bon pétun Cy uujourd’hui tout est si bon, vo ' ae voulezmanger? Y ade, i” _ lapse Beaucoup la viande. Un ao sr cae ya BON ben ce manger pos? Cest bon le ena chs Vow anger pas? Cest bon Te amano. ade ee ee is pouvez tout man, pgs precenprib je tue un chevreuil, Doses rar vote cheval elle ia sauté desi aise morte e Monae Brose béte est déja ing le crane, déchiré Ell i — léchiré son le lui @ sucé tout son sang Cour Bris? Bris aoa eee. de sa viande. Ensui la Ese, elle a trainé le cheval eect BNEESeS méchoires, Ele mort, Lone Maatenant ele dor, dans esa croupe. La souaoun nn Par manger le dee la poittine. Le un tana commence pane. leventrésiearpena les deux Iui man; peti bi Mais la ee an est épaisse.. Vous na a Pas capable. La mourns ee aR cllehiei cheté chet et6 est ume parenee oe, Ue eR tue, ou; 1amou- nte a Hein? Demain mai amo encore un bout En Bay avec les he Is logent dans la est du ch; Tre tt chico rouver, ane Vian : des dua © Poi log re. Du sl ti a 'Y retourne, elle en mange ie i va boire de l’eau.J’arrive Gre, Une salopere, ces urubus, lu Bahut... /arrive la-bas, un morceau de viande. Maintenant, je Yonce qui chasse pour moi, quand elle ‘est une parente a moi. Mes parentes, Pres parentes, aie, ale, aie...Je me moque pas de vous. je mounianmouine ‘out seul, pour moi, anioum. La M ynde du cheval va pas pourtir d'ici demain. La viande de cheval, c’est tres bon, cest du premier choix. Je ae tpge pas de viande pourrie,zeste! LYonceen mange pas non plus ‘Quand cest une souassourana qui a ué, faime moins: elle recouvre tout avec du sable, et dela terre sale... Du café, y en a pas. Hum, le noir puvait du café, ii aimait ca. Je veux plus habiter avec aucun noir, jamais plus... Des macaques Les nairs, ils sentent.. ‘Mais le noir disait que je sentais mo} aussi: une odeur différente, une odeur apre. Hein? La cabane est pas moi, non; la cabane est personne. Elle était pas au du toit est tout vieux, ¢ me coupe sais ga CeSt it. Lone noir non plus, non. Le buriti tout pourri, mais la pluie passe pas ca pipicote juste un pit peu. Chi, quand je déménage diici, je mets Ie feu a la cabane : pour que personne puisse plus habiter 1a. Personne habite par-dessus mon odeur. Misieur peut manger, cest pas tne Pasor™ de tamanoir, non. Crest une pagoca de bonne viande, du tatou-hou. Un tatou que jai tué.Je Yai pas prisa Yonce, non. Les petites bétes, elles les gardent pas : clles mangent tout, en entier. BeaucouP de poivre, han. Hein? An-han, oui, il fait sombre. La tune est pas encore La. La lune vespere encore mais elle va bientot apparaitre. Hum, y en a pas, Y g bougeoir, non, pas de lumiére du tout, Je sourre le feu. Cest ren, la cabane prend pas ie, jai fant Vevileil Un p'tit feu sous le hamac, est bon-beay, 6@ éclaire, ca réchauffe. Y a ici des brindilles de Yaraga, du bon bois. Pour moi tout seul, pas besoin, je sais comprendre dans le noir. Je vois dans la forét, Hé, au milieu de la forét, ¢a brille : allez voir, cest pasun ceil, non — ‘est une tiquira, une goutte d’eau, une résine d’arbre, un insecte, une grosse araignée... Vous avez peur? M’sieur, alors, peut pas étre une once... Vous pouvez pas comprendre I’once. Vous pouvez ? Parlez !Moi, ‘endure la chaleur, jendurele froid. Le noir geignait 4 cause du froid. Un noir bon travailleur, vraiment, il aimait ¢a. Il allait chercher du bois, il cuisinait. Il a planté du manioc. Quand y aura plus de maniog, je pars d'ici. Eh, elle est bonne cette cachaca! Niemhein? J’ai chassé l’once, et comment. Je suis un vrai chasseur d’once. Je suis venu ici pour chasser Vonce, rien que pour chasser ’once. ‘Sieu Nhudo Guede m’a amené ici, Il me payait. Je gagnais la peau, je gagnais de 'argent pour chaque once tuée. De largent bien bon : glim-glim.. Y avait que moi qui savais chasser l’once. C’est pour ca que ‘Siew Nhudo Guede m’a dit de rester ici, pour désoncer toute cette contrée. Anioum, oui, tout seul... Araan... Je vendais la peau, je gagnais plus d’argent. J‘achetais du plomb, de la poudre. J‘achetais du sel, j‘achetais vamorce. Eh, fallas lon d'ici, acheter tot ga de amor dura aussi. Moi ~ loin, Je sais marcher De Ia raps eaicoup, marcher vite, e sais comment longlerie jeds pour pas fatigue, un pied aprés o8er Tet Fmarche toute la nuit. Une fois chuis allé ree Beeuf de (Uructiia... Oui. A pied. Je veux em 2 cheval non, jaime pas. Javais un cheval, il as de caer il y en.a plus, couéra’ Il est mort de est mort Pi de vrai-Je dis la vérité...Je veux pasde ee plus. Un chien, ca fait du bruit Yonce le chiet nce, elle airne tet ttt. F tues ee! Atié! Atimbora! Vous pouvez. pas die Houle des onces, vous powve7-Pas Moh Je peux Fee aie, non. Je tue plus d’unce, fen tue plus Dites Pee jonul — que fa tué. L/oncema parente.Jen otis Vousvercme” omen, ance vod :c2 tas, vous Te compteZ qUATE ST peta ca? Pour chacane quel J are talon dans ba calebasse,Dansla.calebase taplace pour tun cillou de plus Mainiens 7 jeter ia caebasse pleine de cailloux dans Je veux pas avoir tué d'once, non. SNOT jai tué des onces, je me mets en Tage: a ae ai pas tué, non, oui? C'est dit? an an-an. pourdevrai.Vousetesmonaml! 6 une ‘Siew oui, pour ma part jo emcee bonne cachaca, speciale Msieut BONE cha votre cachaca a vous) Un petit MP Toutes est bon pour la santé. Vous loren™ me donner cette montre? Ah, vou; r, = is vous voulez, pas, d’accord... Dace veux pas de montre, non. Pouver ‘ord, Pas, Cest bon, Joya otle Vous vouliez étre mon ami... Hum, Hum ee ee hum, Hum. IA chiste. Je veux pas de canif, non pec pas d'argent. Hum. Je sors dehors, Vous es once ‘approche pas de la cabane, qu’elle aa pas votre autre cheval boiteux? Ih, si, elle ¢ proche. Elle pose sa main en avant, énorme.L/herte a bougé arrondie, embalancée, lentement, douce. ment: c’est elle. Elle vient par l’intérieur. Once main — once pied — once queue... Elle arrive sans rien dire, elle veut manger. Vous auriez bien raison davoir peur! Oui? Si elle rugit, ch, mocaniemo, vous avez, peur. Elle grogne ~ elle rugit & s‘en enfler la gorge, a sen creuser les lanes... Urrurne-rmrurru... Comme un tonnerre. Tout tremble. Une grande gueule spa- cieuse, une grande gueule 4 deux bouches! Apé! Vous avez peur? Bon, je sais, vous avez. pas peur. Vous étes querembaoua, bon-beau, courageux. Mais alors maintenant vous pouvez me donner le canif et Vargent, une p’tite somme. Je veux pas de la montre, non, d’accord, je plaisantais. Pourquoi que je vou- drais une montre? J’en ai pas besoin... Eh, je suis pas avare non plus, moi. M’sieur veut une peau d’once? Han-han, il y a qu’a voir, an-han. Elles sont belles, les peaux? C’est tout ce que j/ai moi-méme chassé, y a longtemps. Celles-ci je les ai pas vendues, non.J‘ai pas voulu. Celle-la? Un cangoussou aje, que j'ai tué au bord de lariviére Sorongo. RY tue d’un seul coup de pique, pour pas abimer Je 12" ju. Eh, shaman! Un gros grand maletou. Ia ta peat anche de ma saga, ony voitencorela more de ses dents. Comme ga, ce gr0s jaguar sist mardi ‘on boule, en se retournant, tout mou tout ratatin€ Sin éclait, comme un anaconda, le corps mou, OF ria rage, sous mon fer. I se tordait,enrage, éfait par 12 y s defait Pe folles, et il miaulat, un grognement sau {es pi voulait encore mettainer dansunpetitfourré, vee enepines..LI maquajimenteu ee ée aussi,maisagrandes Mt Gerte autre me moucherée aussi maisae shes celle-la, une jaguarapinima, une ore = taches Male gras Je Yai tuée & coups de ba EY Te apr mieimpé sur un. arbre: Asse sir UNE rae ns ere, Elie ait A, sans COU. Comme seleder de arbre Ee ee me erat ait ee les oreilles : prend fae se eT ae coup de feu nee cane ie ea P chan, elle a encore save C8 abimer la peau. At : crocher ses ongles ala branche elle tiraitle souffle en pee : : * son long, on anche 7 eat elle a dégringolé, em cassant la} a iheh! Parterre,iheht = Hein? Une once noite : 0 ae ese i p jos tals, pare” sccourpl i eaucoup. Je anne ae noire et once mouchet hum, once toutsles du Elles nageaient Tune dere fay, latéte qui dépassait !échine qui dépassait, aj Bris sur un arbre, au bord de la rivigre, coups de fusil. D’abord la male, une on tépinima, qui venait la premigre. $i once En, plutot, oui! Elle traverse le fleuve, droit elle lle sort oi elle veut. La souassourana, el aussi, mals cele elle aime pas raversres leave non.Ces deus le couple dont je vous parle, cvsh nous on Voit pas, on peut pas. 1h Tant votent tame pas trop savoir de choses 0, ° de chos “[ a la téte. Je sais juste ce que Yonce = me fait moje sais, en entier. Je Vai apprs. Qu m Mals 62 chs ven tout seul Cest mals Gade homie ene sae onsoitiout seul Atel Mamarene mer Pour dr morte, sacyara. Araan-a ae Tae personne pour m ingiee ~ re jai appris.Je sais oe o ppas presse: GaSe pouvoir de once ces eles eT Gece e, ca pr lacachet® cae rote de Vherbe, ca cherche trou, ¢a derrigre chaque arbre, ¢2 Bisse P danger, ca se montre et °° po-pou, pour arriver tout P! ‘ive, dl attyaper. Ele artive, Nee, ‘eee i ler oo nents cee Fle fait un bond P son saut. Han, JIAO GUIBIARAES nosg Si elle rate, elle va avoir faim, le pire ¢ meurt presque de honte... Alors, ‘elle cs awelle regarde de toute sa force, elle 1 : garde a Uter : elle a ea fai elle pitié de personne. Elle frémit detour met ses jambes en place, a etd’un un grand bond! que cest beau, 2 Cue bondi Ho, quand elle est sur le dos de ce pauv’chevreu dans le geste de tuer, avec des boules qui frémiseor Sur son corps tout entier, méme les taches, ell brillent plus encore, ses jambes Vaident, eh, i jambe repliée grosse comme celle dun crapaud, la queue qui s‘enroule ;c’est comme sielle, li partout, on dirait presque qu’elle va éclater, avec son cou qui s‘enrallonge.. Apé! Elle tue, elle mange... La chair du chevreuil craque. L’once rauque fort, tarard, la queue mauvaise dressée, puis elle griffe rude, hou-la, toutes ongles dehors, elle rauque encore une fois, c‘est fini, Une féte, manger et a boire. Si c’est un lapin, une petite béte, elle améme mangé les jointures : tout avalé, en mastiquant, elle a 4 peine laissé les os. Les tripes et les abats, elle aime pas ¢a... Cest beau, une once! M'sieur a déja vu? Le paquis S‘esfrissonne un peu, un p'tit frisson de rien du tout : en est une, c’en est une, eh, cest possible... Vous avez vu aprés — comment elle marche, le ventre plein? An-han! Elle arrive la téte baissée, en avan- gant doucement : elle redresse son dos, son échine, léve une épaule, leve l'autre, et ces omoplates, et cette rondelette... 'once femellelaplusbelle, ces croupe ria.. Eh, m’sieur veut savoir? Non, ca je le Maria: Mat Je le raconte pas, pas question... Vous raconte Preavoit, des choses! : youlez © ‘t laissé ici tout seul, moi seul, nioum. lls Us ose avec pour tache de tuer, de faire le ron Haisst ont pas da.’Sieu Nhuio Guede aura Hite are donc pas que étais eur parent pas di ls: ra {Oh ho! Je suis maudit, malheur a moi, elles? Ob ce que j'ai tué toutes ces onces, Pour POUT Oa >| Jo sais insulter, oui. insult! Tes qui ja fait ot {ai le entre pein jaime pas voir des me mm ame ps me opp! de Peng gens, non.) Cestcommesije devel da en, deviens bari {que jai d’eux.Je veux per Cl eas Avant al debut jams es BenS 10", Smee les onces. ee bonne-belle. Maria — une belle once, i: Noyer - elle vient de jeune. Voyez-la, Vo es, ch, Elle est jeune, elle bouge £5 aust Eee as raides, ee 08" cee j me chatouil qui pendent, qui me © Yeau. La va boire de leat. touillis si bons qu’elle fait. Bile ¥ 7 once Maria-Maria plus belle chose qu existe, Ces Quand ‘appelle, vautrée par terre, qui boit del’eaX ble, je ' eur tremble, yutrée Pi a elle vient. Vous ones vein ley ez, pas peut © vient pas Syappetle Sj appli ps He e de moi, elle aussi, comm ld avait meas qu'il faisaient? An-han... Un jababora Peche, ca chasse, ils plantent du manioc; ils vont i : Pk des peaux, ils achétent de la poudre, du plomb, de Yamorce, ce qu'il faut... Eh, it sur le plateau, "terre t au, dans la plaine. La terre la-bas vaut ee oe quiici, au Chien Noir, il ya plein de Fire Te ae Neue Pet aller Licbas, des épier ts Gohan mangabeias. Des gens pauvres! Vivent earns Plus de quoi shabiller.. Eh, certains etree i... J'ai des habits, Hein? Les trois chasser I’once, ils habitent moi, mes nippes, gars des gerais? Ils savaient pas oa non, ils avaient peur, trés peur. Ils Pas capables de chasser once a Ia sagaie, comme je chasse, moi, On troquait du tabac pour du gel,on causait, JE Jeur prétais un bout de rapadura.tis nt morts, tous les trois, tous morts, ‘tous ~ couéra, ¥ “ont morts de maladie, ch, ch. Vrai de vrai Je ds qa verité, fentage! ; ‘Avec ma sagale ¢ Jetue plus d’ ‘once, non. Je vous apasdit? Ah, maisjesais|efaire.Sijeveux,jentue, Yaipies sar! Comment ca? Jattends. Lionce arrive. tase! Elle marche, prestement, avec vos yeux & aa yous voyez pas son ombre. Eb, elle grogne, elle saute pas. Elle fait que gesticuler des abe fen rampant auras du sol. Elle saute jamais om salle arrive & mes pieds, japplique Ja sagaie. Eré! Yapplique le fer dela sagaie, Ja pointe sur ae 1A ob il faut. Quand on Tui applique quelaue cscs elle se couche, par terre. ae ae ee i quelque chose, elle ve : sarap ete se met bout, pros ene attrape elle-méme la sagale et tire ee i. alle, Eh, jentile...Elle tarde pas 3 toute’ rouge en sort, un autre quajiment noir oe malheureuse once, la pauyre, ja an vice qui lui entre dans le corps Tele Mom Pele un couteau? Hum-hum, Diew men ba ape fer qui vous entre dans le vit. ae : peur? Pas moi. Je sens pas la doul aie aie Han, han, allez pas croire se once, ele ¢a, tout lent, tout doux, uae * gale initique, étoufie de rage. Elle glisse sous la $885 “ 100 comers nos, elle résiste. Une once est Serpent... Elle se retourne avez Vimpression qu’elle change en plusieurs, Eh, meme os queu sentortille, s‘enroule, cabriole, eh, elle se détord, rétrécit., M’sieu est Pas hal une 4 © Once ~ oy diraie ANS tous leg, — est nombreuse, gui. Se te cogne. Ej 8¢ plie toute bitué, il peu, + $a force, vous d sa gueule, 4 elle est rapide. Elle vou Parfois elle arrive a se Parait dans le paquis, elle tue encore, elle tr que tout. Un chien Yonce Va attrapé robe... s tire vers le sol. Aie, aio, aie, nfuir, elle s‘échappe, elle dis. en rage. Dans les afires dja, et te toujours... Elle tue plus vite qui a pas fait attention, la main de Par-derriére, lui a déchiré toute sa Apé! Bon, beau. Chuis une once.. Moi - once! M’sieu trouve que je ressemble A une once? Mais ily a des moments ou je resemble bien plus. Vous avez pas vu. Vous avez ce machin ~ un miroir, oui? Je voulais voir mon visage... Tiss, n't, n't. Yai Veil fort. Eb, il faut savoir regarder Yonce, bien en face, la regarder avec courage : han, elle respecte ga. Si vous la regardez peureusement, elle le sait, vous étes mort pour de bon. Faut pas avoir peur. L’once sait qui vous étes, elle sait ce que vous sentez. Je 'en- seigne, vous l’apprenez. Hum. Elle entend tout, elle Voit tout ce qui bouge. Pister, non, once, elle piste pas. Ellea pas bon flair, c’est pas un chien. Elle chasse avec ses oreilles. Un boeuf a soufflé en dormant, un Yaune demi-lieu, once aquise casse :jusqu’a " be de Lonce fait pas le guet du haut d'un ea a souassouraa qui va d arbre non. ¥ @ Seraper des singe. La souassourana Pe abies Ja mouchetée saute pas, = 5 : it e un chat. se gp tout at, comme hs ux arbres, Ja moedéia vu? Eh, hy je gzimpe ax ares Mision tet. Moi, oui. On guette mi de ba fais le Br oit que chuisen train de vol cise Je sol Port pris ca le mieux. Si lentem be apie in d/avancer.- ee s compte qu’ ‘onesten train ee rendmermt pvement du gibier on doit append en as bouge la main, comment aa je sais deja com Je sa order, en bas ou en hau ee Yous ee einpe vous mete Pou SE : MZ rel hw — jambe vouslevezen Premiers sous voulezallez.dehors? Vous a ae savecce oe june amonté: oe coe = mit claire. Far mult me oe ssent, it er pas; seulement Ala brune, chassent pas? s t toutes, jour, elles dorment ns le vt matin... Le jour, ou dat du petit matin. les bambous, au. bor sombre de la forét, dans & milieu du tailis. ‘Siew NO”. Yonce miaule quafimen silence. 11 peut se passer ‘sum entendrer. pas un seul mia son ruit, cétait une sariema Asseyez-vous sur le lit de bois, Vo coucher dans le hamac? Le hamac est a pouvez. Je fais griller dy manioc, . Alors je vais boire encore un laissez, je bois, jusqu’a la derniére Soutte. Ny, 7 Ob est-ce que appris? J'ai appris loin de i terres, la-bas il y a d’autres hommes sang peur, co Jiment comme moi. Ils m‘ont appris, avec la ale Uarentin Maria et Gugué Maria — deux fréres, Une sagaie comme celle-la, un manche d ‘un métre et. demi, du bon bois, une bonne virole. I y avait Nhé Inacio aussi, le vieux Nhao Inacio ‘Un noir, mais un homme noir trés bon, abaété* abaouna’*. Nhé Indcio, un maitre qu’avec sa sagaie, Yonce. Son frere, Alasagaie, un homme désarmé, est une trés vieille sagaie, qu’il joue avec Rei Inacio, il avait une espingole... Gna-hem? Han-han, C’est pasque les onces se le disaient pas les unes aux autres, elles savent pas que je suis venu la Pour en finir avec elles toutes. Elles se méfiaient pas de moi, elles flairent que je suis leur parent 4 elles... Eh, l’once c’est mon oncle, le jagua- rété, toutes. Elles me fuyaient pas, alors je les tuais... Apres, Cest sur le coup seulement qu’elles I’appre- naient, mais alors pleines de rage. Eh, je vous jure: jen ai plus tué! J’en tue plus. Je peux pas, j/aurais Pas di. J'ai été puni : la guigne, la poisse... aime pas penser que jai tué, Un parent a moi, comment est-ce que je peux ?! Aie, aie, aie, ma parentéle... Faut que je pleure, sinon elles ont la rage. ou oui, certaines mont déja attrapé, Elles m’ont es bout, regardez. C’était pas dans les gerais, mange ve passé dans le fleuve li-bes, autre part non. Ga 8 neil ont raté leur coup de eu, ils Le a ie Eh, la pinima a grandestaches ses ont eU Pov on a tous roulé ensemble Elle ex jee oe lle a déchiré le couvercle dela pi devenue ial nnotres, attaché le pournon, on voysit trine d'un acs ns, dans lui, qui battait, dans une S00 Cg: Elle a fait tomber la peau du visage mare de sang. ie — Antonho Fonseca. Elle a tracé dun are ron front lle 2 déchiré ma jane cette croix sul fondément, qui déchiquete, nee af son ongle Pro’ ™hante blessure, Un ongle vei il co aa et pour sa ull a Ls pas aigui aa qussi. Pa! Ta, ia, eh, un on S| ae inflige. Ses si ire ue le sagayeur perde ee d’once peut fai 6 plus de trente ou quate a Ils lui ont aa ‘vous aurie. été la, eee a eemaintenant.-Elleate ae eave Te mort mai ” ir du bras wate Hleia retire el aaa nerfet Reg be ehaine. tals caché derriere 0" Fl tendue.. mata vu ee tea Ala main. La pinima m . sous u je me suis retrouve SOM. comme ses bras, je jattraper, 68 Hum, sa peau est dure & Je sestremble zs du gombo, ee chy unsere sa savon, la bave spent vraiment eT i aia %8 fatiguée, elle avai ee, ait perdu beau attrapé la gueule, elle pouvait ples ace 8 Je = . srifé la poitrine, de ce coté-ci vaiy tonite rois mains! Elle m’a fendu le bras, man ee est morte cramponnée & moi, des cou oF dos ele ‘ s, aay Soul quéelle avait déja recus, elle a perdu pre Magnouassa, une pluie d’ ioe n ‘once! Elle avait é ale Ps it bavé su ‘éte, mes cheveux ont pué son odeur des foun des jours... He eben ea ea Elles savent que je suis Yun aes iA x que j ai vue et que jai pas ée, ca a é6 Maria-Maria, ai dormi dans la fore, pres dici, & coté d’un p'tit feu que jai fait. Au ptt matin, je dormais. Elle est venue. Elle m’a réveillé, elle me flairait. J’ai vu ces beaux yeux, un ceil jaune, avec des tachettes noires qui boubouillonnaient bon, dans cette lumiére... Alors j/ai fait semblant dtre mort, je pouvais rien faire. Elle m’a flairé, reniflé-flairé, une main en suspens, jai cru qu'elle cherchait mon cou. L’ouroucouera a piaulé, le cra- paud était 1a, ‘tait la, les bétes de la forét, et moi qui écoutait, tout ce temps... J’ai pas bougé. C’était un endroit tout doux agréable, moi couché sur le romarin. Le feu s’était éteint, mais il y avait encore la chaleur des cendres. Elle s’est méme frottée contr moi, elle me regardait. Ses yeux se rapprochaient Yun de Vautre, des yeux qui brillaient ~ goutte, goutte ; un ceil sauvage, pointu, fixe, elle vous le plante, elle veut sorceler : elle le détourne plus. pendant un bon moment ele ren fit non pus Fault elle a posé sa grosse main sur ma poitine, vat légerement. J'ai pense ~ maintenant jétals mort: parce qu’elle a vu que mon coeur était. Mais elle appuyait doucement, avec une seule main, pen= fant que Yautre me tapota en sssoque elle vou- fait me réveiller. Eh eb, al compris, _-Une once qui ait une once ~ que je Ii Plains, jai compris.at avert es yeux, jel'ai regardée bien en face.Jai dit Tout bas : ~ «Hé, Maria-Maria. est pas sages Maria-Maria..» Eh, elle a ronronné en appréciation, Mates eat encore frottéecontremoi rion nian ga queue était déja toute raide, elle la secouait, Femu-rumuait, la queue d'une once repose quali- rent jamais : an, han. Puls alle sest carte ae im’épier, un peu plus loin. alle est sxcouie J as ougede postion couesuyed ee 4 lui parler, les yeux dans Jes yeux, Cm ee - donné que des bons consis. Quand jar it parler, elle pimiaulait % iaguagnianenis El Je ventre plein, elle se le cou. Le front tout tacheté, des gouttel ‘moi, sa queue tapotait bien Bm sur ea e veaendormie In bile buaeleey ganssamait dort... Elle a dormi et redormi, laf mai Je ne du museaut reposant oe ess ptt a ait sasséchait,FAVONET inde gt que son a était allez tétons. Ses petits étaient morts, Mais, maintenant, elle aura plus j , Y ‘a plus jamai ara! — jamais plus... eae Hein? Aprés? Aprés, elle a dormi, quoi! Fy grogné, la téte tournée de cété, en montrant ses, eg terribles, les oreilles couchées en arriére. Cétait’s cause d'une souassourana, quis‘approchait. Une souas- sourana claire, massaroca. La souassourana ses arretée. Crest la pire, une béte mauvaise, saigneuse, Jai vu ses grands yeux verts, ses yeux, arrondis eux aussi de lumiére, a croire qu’ils vont tomber. Hum- hum. Maria-Maria a grogné, la souassourana, elle est, partie, partie. Eh, catou", bon, beau, poran-poranga®! — mieux que tout. Maria-Maria s’est vite relevée, les oreilles dressées en avant. Eh, elle s‘est lentement mise en route, A son habitude, en marchant d’un pas que vous croyez lourd, mais qui devient si elle veut léger, aéré, il suffit qu’elle ait besoin. Elle se balance tout beau, jerejereba", frémissante, toute en poils, la main souple... Elle s‘est approchée du tronc d'un péroba, dressée, elle y a planté des ongles, elle a rayé de haut en bas, pour les aiguiser fin, en griffant le grand péroba, Ensuite elle est allée a Vipé-blanc. Elle y a laissé sa marque, vous pouvez aller voir o& elle Ya fait. Alors, si favais voulu, faurais pu la tuer. J’ai pas voulu. Comment est-ce que je pouvais vouloir tuer Maria-Maria? Faut dire, a cette époque j’étais triste, triste, moi ici tout seul, moi nioum, et plus triste et sedfavoirtué des onces jaismémemalmiteux ite te jour-a, jen ai plus tue une seule, & par ae que fai tuce, cette souassourana, que fal ent ve, Mais a souassourana es pos ma pee, ates est once noite eta mouchete ela mes Pare jant que Te soleil matinat La sovassourana cue Pepe un petit chevreuil de la catings. J fa aval rans par rage qu‘autre chose, pasque en aca jedormais était endrotod ele venatsre seo ets, avai trouvé, au mie du pgs os Ge fuser. Eb, elles recouvtent harine al ion, le male est plus pore.- ale i aria est lle, vous Sve voir! Plus belle que importe quelle cane va fleur de bois’ all sous la pluie Ele oS pe e téte, a pal Sy oe «earache, ellessontencoTe acon Cine pea qi, duce, douce.DESENS est noire vraiment noire : rouge Co, a eee ae vou viglace. Y ena pas? Yadetout-Vous compare ses taches ct se anneaux? Ra peat soar elles sont si varies qu’on en OUT TE, pareiles, Maria-Maria et psine © 70% owe faches, Une figure masquée, 10Wle PT tache moucheté, comme 6 SOT res dr fe chaque cote de la Bouch®, TUT a out Pies oreiles. A Vincrcut 668 yen blanc, du coton esfiloché. Le ven" et sousle cou, et entre les jambes,Je peux fami longtemps, elle apprécie.,. Elle neem, leche calinement, comme elles savent fain" nettoyer la saleté de leurs petits; sinon, pero” supporterait le rapeux de cette fingeerace: rugueuse, comme une lime pire que la feulle ao sambaiba; mais, sinon, comment est-ce qu‘ elle peut lécher, lécher, et pas écorcher avec sa langue son tout-petit? Hein? Si elle a un male, Maria-Maria?! Elle a ‘pas de male, non. Oust! Pa! Antimbora! Si un mile vient, je le tue, tue, tue, méme si ca peut bien étre mon parent! Diaccord, mais maintenant m’sieur a besoin de dormir. Moi aussi. Voyez : il est ures tard. Le séjoussou est deja la-haut, regardez ses p'tites étoiles... Je vais pas dormir, il est déja quajiment mon heure de sortir dehors, tous les jours je me léve t6t, bien avant la pointe de Yaurore. Vous, vous dormez. Pourquoi est-ce que vous vous couchez pas? ~ vous reste7, éveillé, vous me demandez des choses, moi eréponds, ensuite vous me demandez.d’autres choses? Pourquoi? Alors, ch, je bois toute votre cachaga. Hum, hum, je suis pas soail, non. Je suis soil seulement lorsque je bois beaucoup, beaucoup de sang... Vous pouvez dormir tranquille, je surveille, je sais avoir Vevil sur tout. Je vois, vous avez sommeil. Voyez, sije veux je trace deux ronds par terre — les yeux de m’sieur — ensuite je marche dessus, vous dormez d'un seul Flo, ais vous étes courageux vous aussi, capable coup Ho, mm homme en face. Vous aver. el fort. ogard 0 re yourtich ‘méme chasser Ionce.-Restez tranquille. Vous i. vous est mon je connais pas Jeconnalsque Hein ois bazuls, je connais pas. Les boeufs c'est pour manger: Boul femelle, bout mle a Pony oe Mon pire connaissalt. Mon pee Gat Ps sey indien, non, mon pere était un homme blanc, blanc comme vous, mon pere Chico Pedro, mim ora poagnanassarat, un vache parmi dates) UP pamme tresbrutal. est mortau Tunto-Tungo, dans les gerais de Goids, fazenda da Cachoeira Brava. ue Ya tué. Je sais rien de lui. Pere de tout Je monde. Un. Jes onces. Les stupide. “ Gasieu? Hany hhan, ‘sieu oui. Elle peut venir pres dics elle peut venir roder autour de la cabane. Elles sont par 1, chaque once vit seule de son cOle, 0h nent toute année. Y a pas de couple qui vivent toujours ensemble, non, seulement un mois, Un P Ait moment. Y a que la jaguatirica, un gros chat sauveB, qui vit en couple. Ih, il y en a plein, beaucoup. Eh, voila, maintenant jen tue plus : ici, jaguaretama, terre des onces, assurément... Je les connais, toutes. Aucune peut plus venir ici ~ celles qui habitent PoP ici les laissent pas, autrement elles épuiseraient le gibier qu’y a. Maintenant jen tue plus, maintenant elles ont toutes des noms. Que jai donne, moi? Chiste! Que j‘ai donné, non, je sais que ¢ était yraimentleurs noms. Atié... Alors, si cest pas ¢a, comm, que vous voulezsavoir? Pourquoi vousme demand. Vous voulez acheter une once? Vous allez pai avec une once, des fois? Teité... Zeste... Je sais, vous voulez savoir, rien que pour avoir encore plus peur delles, cest ca? ENE est-cg Han d’accord. Regardez : dans un ravin de ce cOté-1a, ici tout prés d'ici, y a once Mopoca, un cangoussou femelle. Elle a mis bas sur le tard, elle a un petit tout récent, un jaguaraim. Mopoca, une once bonne mere, elle déménageait souvent avec ses petits, en portant les onceaux dans sa bouche. Maintenant elle bouge plus, elle a trouvé un bon endroit. Elle s’éloigne pas, elle mange a peine. Elle sort quajiment pas. Elle sort pour boire. Elle a mis bas, elle est maigre, maigre, toujours soif, tout le temps. Ses petits, jaguaraim, des chiots-onces, des onceaux, il y en a deux, deux p'tites boules, on dirait des bétes 4 bois pourri, ils savent & peine bouger. Mopoca a beaucoup de lait, les p’tits onces la tétent tout le temps... Gna-em? Eh, d’autres encore? Regardez : plus loin, danscette méme direction, environ cinglieues, il y a Vonce la pire de toutes, Maramognangara, elle commande, se bagarre avec les autres, elle les affronte. De autre c6té, aux abords du marécage, y a Cogneuse, aux grands taches, énorme, si vous ‘voyez.sa grosse main, ses ongles, sa main plate... Plus loin, ily a Tatacica, noire, noire, jaguareté-pichouna; jambes sont tres longues, elle est trés féroce. Elle $3 Jae peaucoup de Poissons... Hem, une autre ee Ouignoua, qui habite une bonne tanigre, un noire eusé dans une falaise, sous une grosse racine trou re ypira...Iy a Rapa-Rapa, vieille pinima, aux ee Lane ches, rusée : elle part d'ici, elle va chasser aa vingt ‘icues, elle est partout. Rapa-Rapa a een tite grotte — les onces aiment beaucoup — a tes apprécient.. Mpa et aussi Gnan-an, les grorit ce chassées loin d'ici, les autres les ont oo ses, pasqu‘il y avait pas assez. de gibier. Eh Se enenagent souvent, elles changent d’endroit, er se de ca.. Je sais plus rien delles, elles sont use Une cangoussou fers eR a = des sourcils : regardez, elle , chée an du ravin, tout pres du ose mains & moitié en Vair, si.. ¥ en avait feat esa plus la : Coema-Piranga, toute rouge: el ae ca Stoufiée par un os, enragée.. Lionce FUN E Vieille, les cOtes saillantes, elle avait a a ea une faim terrible, dans la fore! Hein? nee Maria-Maria, je vous dis pas ou tehsil ee que jen sais si vous voulez pas a ter derien... : = Hianchan. Ft les males? Plein, A ‘vous voyez Mange-Gens : u> gran eee hat laches, grand a s’en effrayer~ Des oe comme un vieux tranchoir a viande, ji Ca pétuneur! Il y ena un, Pouchouéra, aussi; ses . > ‘Oss viande, re de dere j wes eek, Un jaguareté-pichouna Tongées. Sou, ae COUPE “SOu0, a, ; Roir Noir, il pougse W cervelle malade, il se promene qui est un peu fou, a trouve que cest lui qui ne que le jour, a toler, je tordue Ouitaouéra a ressemble le plus au bouche- ilssontfréres,eh, mais est m Ouataouéra de autre, méme pas... is C’est moi qui sait, eux ils savent D’accord, i Sinner eee te piven ae oe ee Yem- pinks, ciara ec les chevaux, vous pouvez pas doimez-Oii? Vi malade, fatigué. Maintenant vous vous laisser doi ous voulez que je m’en aille, pour vouledpas ptalcrd't tout seul? Je m’en vais. Vous tai La cies Bs discute plus. Je me tais, je me Se a Hum-hum, Pourquoi Lascuassourana, el lemande, et dort pas? Je sais pas. elle est pas ma cone Pas de nom. Lasouassourana, ‘early dete teary est une once peureuse. Ya ritlavee eos peti au est vaillante, La souassourana sont mouchetés... H | elle est rouge, mais les petits etés... Hum, maintenant je discute plus, je case plus, je souffle plus sur le feu. Sufit! Vous dorme2, peut-étre? Hum. Oui, Hum-hum, ‘Siew on. Hum... Hum-hum...Hum.. Hein? Lemployé raméne une autre bouteille? Yous me la donnez? Han-han...aaan.. Apé! Vous voulez, savoir? Je parle. Vous étes bon-beau, mon ami a moi. Quand est-ce qu’elles se marient? Hov-la, est se marier, ¢a? Des cochonneries... ous venez ia a la fin des froids, quand Tpé est en fleur, vous verre. Elles sont en chaleur. Elles sont plenes dar- Yeur, elles hurlent, hurlent, elles miaulent et rau: quent tout le temps, elles chassent

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