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LB MARIAGE TROMPEUR SUIVI DU cOLLOQUE DES CHIENg sortait de Ph6pital de la Résurrecti, : wet pore du Camp eto ivy ge baton, et ala faiblesse de ses jambes et “ ‘i As ot gon teint, on voyait clairement que, bien que = gia far pas trés chaud, il devait avoir aué en yin utes les humeurs qu'il pouvait avoir Bagnées si Pare: Il allait a petits pas comme un enfant et sjuchait comme un convalescent. En entrant par la porte gis villes il se vit venir au-devant un sien ami qu'il gave pas. VU depuis six mois; lequel, se signant comme ant quelque mauvaise vision, s’écria : = Quest-ce la, monsieur l’enseigne Campuzano? Est-il posible que votre grace soit en ce pays? Pour moi je vous imgimis en Flandre croisant la pique plutét que trainant idJépée. Mais de quelle couleur et en quel état vous voila? Aquoi répondit Campuzano : — Si je me trouve ou non en ce pays, monsieur le leencié Peralta, c'est A quoi répond le fait que vous m'y ‘yez. Quant A vos autres questions je n’ai rien & dire, ‘tn que je sors de cet hépital ot j’ai sué quatorze 502 Nouvelles exemplaires tules véroliques qu’ung charges de pustules vérolic © fe elle j’avais prise pour mie; Me mi, Te dos, laq' i ‘nne, es it — Votre grace s’est done mariée? deman, — Oui, monsieur, répondit Campuzane Peralta — Serait-ce par amour? reprit Peralta. De tel laissent rarement d’apporter avec eux le Tepentir. — Je ne saurais dire si ce fut par amoug. yy pourrais affirmer que ce fut Par douleur, car de ee ae ie je sortis bien marri et accablé de tant de mays Bitige corps et en mon dme que Ventretien des Premiers coiita quarante suées; quant aux seconds, je ne leur, ™ encore trouve Ie moindre soulagement, Brisons 13 ai pag suis pas ici pour tenir de longs discours en pleing rues Ne votre grace me pardonne. Un autre jour je vous Teatt compte plus commodement de mes aventures : ce sont i plus neuves et les plus singuliéres que votre Brice gy jamais entendues de sa vie. r it — Point de cela, fit le licencié. Je veux que vous Ss suiviez 4 ma maison; nous y ferons ensembie Pénite le Car on y appréte une cuisine de malade; le Potage n’y = mesuré que pour deux, mais mon valet S'accommoderg d’un paté; enfin, si votre convalescence le Souftre, quelques tranches de jambon de Cordoue Nous mettront en appétit, et surtout la bonne volonté avec quoi ie vous fais cette offre, non seulement cette fois, mais toutes celles qu’il vous agréera. Campuzano le remercia et accepta l'invitation. Is s'en furent 4 Saint-Laurent, entendirent la messe. Peralta le mena chez lui, lui offrit 4 déjeuner largement, et, vers la fin du repas, le pria de lui conter les aventures dont il lui avait vanté l’importance. Campuzano ne se fit pas tirer Voreille et commenga ainsi : — Votre grace, monsieur le licencié Peralta, se le Ratan : foi, madame dofia Stéphanie en a pris a son aise! On : voit que trop qu’elle avait confiance en Vamitié ge ma Daa est bien vrai, Hortigosa, répliqua dofia Clicen. Je; mais c’est de ma faute. On ne m’y reprendra plus 4 tint 1 my € choisir des amies, qui ne le savent point étre, sinon lorsque la chose fait leur affaire. A tout cela dofia Stéphanie répondit : — Que votre grace, madame dofia Clémentine Bueso, ne s’afflige point et daigne entendre que ce n’est point sans mystére si elle voit ce qu’elle voit en cette maison, Quand elle le connaitra, je sais que je serai disculpée et que votre grace n’aura plus a se plaindre. Cependant j’avais passé mes chausses et mon pourpoint. Dofia Stéphanie me prit par la main et, m’emmenant dans une autre chambre, m’apprit que cette amie voulait donner une bourle 4 ce don Lope avec qui elle se voulait Le Mariage trompeur 509 et il s agissait de hi faire entendre que cette maison gt som aquipage étaient a elle, dont elle espérait obtenir a reconnaissance de dot; une fois le mariage fait, il lui ui Cait pew que la fourbe se découvrit, tant elle avait foi oi le and amour que lui portait don Lope. _- Ensuite elle me rendra ce qui m’appartient; et on ne j impurere point Amal, nia aucune autre femme, d’avoir erché un marl honnéte, fat-ce au moyen de quelque pricherie- 2 j Je lui répondis que c’était de sa part une complaisance cessive que de se préter a ce jeu et qu’elle y réfléchit bien tout d'abord, Car il se pourrait qu’il lui fallit ensuite avoir recours a la justice pour rentrer en possession de son bien. Mais elle m’allégua tant de raisons et me représenta si bien toutes les obligations qu’elle avait 4 dofia Clémen- tine, méme en choses plus considérables, que malgré que jen eusse et avec un remords de conscience, j¢ dus m’ajuster au désir de dofia Stéphanie. Elle m’assura que la tromperie ne durerait que huit jours, pendant lesquels nous demeurerions chez une autre sienne amie. Nous achevames de nous habiller, elle et moi; elle s’en fut prendre congé de la dame dofia Clémentine Bueso et du seigneur don Lope Mélendez de Almendarez, ordonna a mon valet de se charger de mon bagage et de la suivre. Et je suivis aussi sans prendre congé de personne. Dofia Stéphanie descendit chez une amie et, avant que d’y entrer, demeura un long moment a parler avec elle, apres quoi une fille parut, qui nous fit entrer, moi et mon valet. Elle nous mena aun étroit réduit ob il y avait deux lits si rapprochés quils paraissaient n’en former qu’un a ‘cause qu’aucun espace ne les divisait et que leurs draps se baisaient. Nous y passames six jours, dofia Stéphanie et moi, durant lesquels il n’y eut pas d@heure que nous ne disputassions = je lui disais la sottise qu’elle avait faite en Nouvelles exemplaires 10 : 5 et son bien, quand méme bien ¢ Jaissant S2 A out moment je revenais 4, iva ed & a sa propre rmaitresse de la maison, un jour eau bien que oe partie soi-disant pour aller voir oe Stéphanie ulut savoir de mol la raison qui me = Sai, son sire ima femme et quelle faute celleng} a NISsaip a tant que! ue je li reprochais, disant sans ey it by commettre alee notoire, non Une Marque de Pant eta aii en fis cout Je conte et quand jen ving ite . Je! mrétais marié avec dofia Stéphanie ¢ ne pa ge, et la crédulité avec quoi elie 4° js ‘on bien A dofia Clémentine, bj it Iaissé $8 ie intention de Vaider a obtenir yo ce fat oti gue don Lopes Vautre se prit a faire a Cea voix un Sur l'autre avec tant de rapidité ¢ “ age “ Jésus! Jésus! la mauvaise femelle! » qui, tant ’ ind trouble me prit. Enfin elle me dit : i r Penseigne, je ne sais Si J€ vais contre ma — Monsieu! 2 i) conscience en vous découvrant ce Se ae Qui la chargerait également St! je le taisais. Mais & Diew var ¢ advienne que plante, vive la vérites a mort le Mensonge| La vérité, la voici : dona Clémentine Bueso est la veritable maitresse de la maison et du bien qu’on vous a apportés en dot. Le mensonge, c'est tout ce que vous a conté dofa Stéphanie. Car elle n’a ni bien ni maison, ni d’autre vétement que celui qu’elle porte. Ce qui lui a permis cette fourbe, c'est que dona Clémentine s’en fut visiter certains siens parents @ la ville de Placencia et de 1a accomplir une neuvaine 4 Notre-Dame-de-Guadeloupe, et laissa, entre- temps, dofia Stéphanie dans sa maison pour qu'elle y veillat, car, en effet, elles sont grandes amies. Enfin, 4 y regarder de prés, il ne faut point tant accuser la pauvre dame, car au bout du compte elle a su gagner les faveurs d'un mari aussi noble personne que le seigneur enseigne. Le Mariage trompeur 5 zlle termina la-dessus son discours et moi gesesperers et je Vaurais fair si ¢ le moins du monde a me sec vib me fallait prendre garde que j’étais chrétien et que le jus grand péché des hommes é désespoir, car cest un péché de demons. Cette considération ou bonne inspiration me conforta quelg ie laissasse de saisir ma ca et de sortir en quite de dofia Stéphanie, bien déterminé @ prendre sur lle un chatiment exemplaire. Le sort, dont je ne saurais dire s'il empira ou améliora mes affaires, voulut que je ne trouvasse dofa Stéphanie en aucun des endroits oi je la pensais trouver. Je m’en fus 4 Saint-Laurent, me recom- mandai a Notre-Dame, M’assis sur ui : in banc et, !affliction aidant, je tombai en un sommeil si profond que je dormirais encore si Yon ne meat éveillé. Je retournai, le ceur plein de pensées er @angoisses, 4 la maison de doa Clémentine et y trouvai celle-ci, commodément installée, en maitresse de sa maison, Je mosai rien lui dire: don Lope était devant nous. Je retournai chez mon hétesse, laquelle me dit avoir Tapporté a dofia Stéphanie que je connaissais toute la machine de sa piperie; celle-ci lui avait demandé de quel visage j’avais accueilli une telle nouvelle : « Fort mauvais », lui avait répondu I’hétesse et elle avait ajouté que, a ce qu'il lui semblait, j’étais parti a sa techerche dans une fort méchante intention. Elle m’apprit enfin que dofia Stéphanie, la-dessus, avait emporté tout ce que contenait ma malle, sans my laisser un seul vétement de route. je commencai mon ange gardien ett Me voila bien loti! Me voila de nouveau abandonné de Dieu! Jallai voir ma malle et la trouvai grande ouverte et pareille 4 une sépulture attendant un corps défunt: c’eat été a bon droit le mien, si j’'avais eu assez @entendement ao toute ’immensité d’une telle disgrace. 512 Nowvelles exemplaires — Elle était bien grande, fit alors lea; Vous ah emporté une si belle chaine, wie Peg Comme on dit, tous les malheurs arrivent, & — Ce malheur-la ne Me causa nulle Peing Venseigne, car je pouvais dite aussi. , Don ‘reli, cuida m'engeigner avec sa fille louchonne, Dieu des Juifs je suis moi-méme contrefait dun oon — Je ne vois point 4 quel sujet Votre grace ben iM parler. : : * ing; — Crest que, répondit lenseigne, tout cer tout cet appareil de chaine, de rubangs et de colig, pouvait bien valoir dix 4 douze écus. ‘chery — A d’autres! se récria le licencié. La chaine 4 seigneur enseigne portait au cou Paraissait Valoir plus, . deux cents ducats. le — Eh oui, si la vérité ett répondu aux ay Mais tout ce qui reluit n'est Pas or, et Ieg Chains anneaux, joyaux et brimborions Se contentérent de Tetre qu’alchimie. Ils étaient si bien faits que, seuls, Ja touche ou Je feu auraient pu dénoncer leur malice. — En sorte, reprit le licencié, qu’entre Votre grace et 4 dame dofia Stéphanie, la partie demeura blanche, — Etsi blanche, répondit Venseigne, que nous Pouvons Fecommencer a battre les cartes; seulement le Mauvais de Thistoire, monsieur le licencié, c'est qu'elle Pourra s¢ défaire de mes chaines, mais que je ne le pourrai de la fausseté de son procédé. Car en somme, le diable m’emporte, elle est ma femme et mon bien, — Rendez graces 4 Dieu, seigneur Campuzano, de ce que ce soit un bien a pattes, car elle s’est sauvée et rien ne vous oblige a lui courir aprés. — Je l’entends ainsi, fit Venseigne. Mais voila que, sans la chercher, je la Tetrouve toujours dans mon imagination. Ou que je sois, mon affront me demeure présent. Le Mariage trompeur 513 — Que vous TePondrai-ie? fit Peralta, Sinon vous semettre en Memoire deux vers dy Pétrarque4 qui disent : Che si prende diletto di far frode "si dé lamentar satiri Pinganna, ce qui, en notre castillan, veut dire Qui prend plaisir a duper autrul ne se doit plaindre lorsque autrui le dupe. » — Je ne me plains point, tépondit Campuzano, mais je souffre et me prends en pitié, Le coupable peut recon- naitre sa faute; il n’en sent Pas moins la peine du chatiment. Je le vois bien : jai Voulu tromper, et J’on m’a un peu sur moi-méme. Enfin, © mon roman (on peut bien c r de mes aventures), j'appris que dofia Stéphanie était Partie avec ce cousin qui avait assisté a ses noces et qui, depuis belle lurette, était son doux ami. Je ne voulus point la chercher de peur de trouver le mal qui me manquait. Je changeai d’hétellerie et aussi, au bout de quelques jours, de cheveux, car mes cils et mes sourcils commencérent de peler, et peu a peu mes cheveux m/’abandonnerent; je devins chauve avant lage. Une maladie m’avait saisi qu’on nomme alopécie et, par un autre nom plus clair, pelade. Je me trouvai deplumé de tous cétés, sans la moindre trace de barbe a peigner ni dargent a dépenser. La maladie chemina au pas de ma nécessité, et comme la pauvreté bouscule aisément Phon- neur et mene les uns 4 la hart, les autres a Vhépital, et en fait entrer plus d’un par les Portes de ses ennemis avec des priéres et des soumissions, ce qui est bien la pire misére qui puisse atteindre un malheureux, il ne me resta plus bientét a dépenser, pour me soigner, que les vétements qui donner ce nom 4 Vhistoire a Nouvelles exemplaires mavaient couvert et honoré en. bonne santé, Le mo venu que lon sue la vérole a Phdpital de ta Resurreeq et FY entrai; c'est la que j'ai Pris Quarante sues, On a Que je guerirai si je me défends :'ai bien mon épee: Pat Ye reste, hum! Dieu y pourvoie! ur Le licencié lui offrit 4 nouveau s choses Pavaient grandement émerveillé, — Votre grace, seigneur Peralta, lui dit Vengei, s%merveille de peu. J'ai encore 4 vous réciter d'autres aventures gui dépassent toute imagination, Car elles sont en dehors des limites de la nature, Votre grace sache seulement qu’elles sont telles que je donne pour bien employes tous mes malheurs, car ils m’ont amené 4 hépital od je vis ce que je Vous veux dire tout a Theure ¢ qui est bien la chose que maintenant et jamais Votre grace et personne au monde voudra le moins croire, Tous ces préambules et toutes ces hyperboles que faisait Tenseigne avant de conter ce qu'il avait vu, enflammaient Ja curtosité de Peralta, en sorte qu’avec non moins de thetorique il le supplia de dire sans plus tarder les mMerveilles qui lui restaient a dire. — Votre grace a vu sans doute, fit Penseigne, deux chiens qui, avec deux lanternes, se proménent la nuit, avec des fréres de la Capacha, les éclairant Pendant qu’ils demandent I’auméne. — Je les ai vus, répondit Peralta. — Vous aurez -vu aussi ou entendu dire ce qu’on Tapporte d’eux : si par hasard on jette une auméne une fenétre ils accourent aussitét pour éclairer et chercher ce qui est tombé par terre. Ils s’arrétent aussi devant les fenétres d’ou ils savent qu’on a coutume de jeter des auménes. Ils vont ainsi, avec un tel air de douceur qu’on dirait des agneaux plutét que des chiens 3 mais a Phépital Le Mariage trompeur 515 _ gont des lions qui gardent la maison avec un grand soin ne grande vigilance. pre vai entendu dire, fit Peralta, que tout cela est vrai. Mais il nvest rien 1a qui puisse ou doive émerveiller. — Attendez la suite et, sans faire de signes de croix ni Yopposer d objections, préparez-vous a y croire. Donc, moi, ai entendu et presque vu de mes yeux ces deux chiens, dont Yun s’appelle Scipion et l'autre Berganza, se tenir, une nuit, qui fut l’avant-derniére que j’achevai de guer, couchés derriére mon lit sur une vieille natte, et, au milieu de cette nuit, alors que, dans lobscurité, et, tout éveillé, je pensais a mes aventures passées et a mes disgrices présentes, j’ai entendu, vous dis-je, qu’on parlait Ja tout prés, et je suis demeuré a écouter d’une oreille attentive pour voir si je pourrais parvenir a connaitre qui parlait et de quoi Yon parlait. Et au bout d’un court moment je vins a découvrir quels étaient les parleurs : et étaient les deux chiens, Scipion et Berganza. Campuzano achevait 4 peine ces paroles que le licencié se levait, disant : — Dieu garde votre grace, seigneur Campuzano. Je doutais jusqu’a cette heure si je devais croire ou non Taventure de votre mariage, mais ce que vous me contez a présent des chiens que vous avez ouis parler, me déter- mine a ne rien croire de vous. Pour amour de Dieu, monsieur V’enseigne, ne contez 4 personne au monde ces extravagances, si ce n’est 4 quelque ami qui vous aime autant que moi. — Ne me croyez pas si ignorant, répondit Campuzano, que je n’entende que, si ce n’est par miracle, les animaux ne peuvent parler. Je sais fort bien que si les grives, les pies et les papegais prononcent quelques mots, ce ne sont guére que ceux quiils ont appris et qui leur sont commodes 4 prononcer. Mais ils ne peuvent parler et és Nouvelles exemplaires re selon des raison concerts, in Shem ora, ie sven det 88 fg erent, fief de mascrder re sett beat de wile, aren genet ce gate ment, etant aTetat de vile, avec tne °° du u's bien voulu me les donner Nowe th Elo su et iaement rit, sane gu Fe mot Dion per er une preven eer crore cee Wee qu jn te istiteren fren grandes et divency nent lee ages par deepsea saan fueuln de chiens, Aisi Jone, puicane™® Ime de mak méoe 3 mon grand fp epinion, jen viens a penser que je ne res ot les chiens parlaient = Corbi! fe Hencé. Le ems de Mag feel even, alors que parent ey cg celui d'Esope, alors que le corbeau, ceils ge rend et tutes I Bs ls nes avec a Fen serais un, eta plus gross, seponaah® , We Fai ae entendu et ce que je m’avancerai&jurer dusty te oblige Vineréduliéelle-méme le coe. Map sa gue fe mesos romp et Que ma VEE ne sok que Et la stent impertnence votre eric, signa 9. ne se rejouiracelle point de voir crits em ur aoe propos que tinrent ces chiens ou es ees, gatas aient te? — Afin que votre gre nes fatigue point dramage, ime persuader qu’elle entendit parler des chiens, ute colloque de fort bon gré, répondit le licencit, car avoir été transcrit par Texcellent esprit de’ monroe renseigne, je le tiens déja pour bon. ‘Le Mariage romper on 4 haute chose, fit Veseige, Comme pani gion ef éveil et Je fugement- dee et la mores sate desoceupee (C8 wrdce aux nombreux tase fo pembreuien mands que Ton man fa ne am te Fe PB TO aprenden ane peniresaue 1 MEMES paroles que Feri na Hoe fat ans cherchet de hulu stone ays tt soivmgiscours i TieN aiovter ni éter pour le sorane 0 A Lentretien ne dra pas une sete nuts yen eut saver bleh que je men ae Grima Seas cor ede Berpanas Caled cn a ‘Sciplon sorpeus I seconde Hit) fe compte eee ase Caen crit celle Ou ab moins qu'on ne la deals a oie le colloave fe pone aur mes. Je forme dialogue afin d'éviter le dit Seipion, nape fa ang ns sea tS pn Peipdessus i ortit de $n sein un livte de mémcire et le {ene les mains du lene lequcl te prt om nee @ oguant de tout ee quil avait emtendien et me gurl pensat lite. Jem'installe dans ce fauteuil, dit Venseigne, pendant ¢ grice lira, si elle veut, ces songestog pe 5. Elles onty du moins, eci de bon qu'on les peut ser dés qu’elles ennuieront, De vow srice fase 4 $a guive, dit Peralta, Je vas idement m'acquitter de cette lecture, Lienseigne #allongea, le licencié ouvrit te rouleau et il sirgu'au commencement ily avait ce titre ¢ rout que vorr NOUVELLE ET COLLOQUE QUI EUT LIEV ENTRE SCIPION ET BERGANZA, CHIENS DE L'HOPITAL DE LA RESURRECTION, QUI EST EN LA CITE DE VALLaDouiD, Nouvelles exemplaires 518 HORS LA PORTE DU Campo, LESQUELS CHiENS | ° SONT COMMUNEMENT apppp p + CHIENS DE Manupgs , “®S Scirion. — Ami Berganza, commettons, cg rhopital ala garde del confiance et nous rene Mi solitude et sur es nates of nous pourons jog ote tise de cate grice inouie que le ciel nous ¢ mane tems a a, Buncanza. — Frére Scipion, je tentends ue je pare et ene le pus oie tant mee tk Sgt nos pours peer stde uttemab ge Scirion. — Cela est pourtant vai, Berease miracle est dautant plus grand que non seuleny paris, mais encore ke feisons conséquemmane nous étions capables de raison, alors que’ wnt ‘manquons et que la diférence qui va de la bite tg’? homme est que Vhomme est un animal ration) ot brute, irationnel h BeRcaNza. — Tout ce que ru dis Ii, Scipion, Pentends et ce que tule dis et ce que je Ventends me eye une admiration nouvelle et un nouvel émerveillmesr est bien vrai que durant le cours de ma vie '3i out sean certines mtres prérogatives : d'aucuns ont bien went assurer que nous avons un naturel instnc, si vif et aga quil témojgne du peu qui nous manque pour me permettre de manifester un je ne sais quoi d'entendemene capable de raisonner. SciPioN. — Ce que j'ai entendu louer et gloriir, cet notre grande mémoire, notre reconnaissance, notte fide lite, A telle enseigne qu'on nous peint d'habitude comme symbole de Vamitié, Tu as bien di voir (si tu y as ps garde) que sur les sépultures d’albatre oi sont représen- Le Colloque des chiens ae dde ceux qui sont ld enters, es SOFT, on met entre eux deux, & Ta pies sie serch, eP SIENE Que ces époue ae pane se Fc yie amitié et fielité inviolable, id Soot C0 — Je connais aul y a eu des chieng «i pants quis Se sont jetés ave Tes corpe ate’ naires aan dr mime sépultre, Danes ee jw ee leurs YOMBEDLX, SANS Plus sen ceane eat Sanger jusqu’'d ce que Ia vie les guittt fe gat elit pres I'lephant, le chien oceupe le panic’ posi eiparence d'avoir de Ventendement; ensuite vane mal puis Ia Bueno. iechereh f — I est vray mais tu confesseras gra Sey i entendu dire qu'un éléphant, un chim wa ja gu une singesse ait aucunement parlé; oi je vows aetiser que ce GUE NOUS Parlons A V'improviste tombe aer@pombre de ces choses qu'on nomme prodige sass Sjon desquels, lorsqu’ils se montrent, Fexpéries ee pour démontré que quelque grande calamité menace isons Je ne ferai done i . — Je ne f as grande difficuké & tenir pour signe prodigieux ce que j’ai oui dire, ces jours (grmiers, dun étudiant, en passant per Alcala de Henares, SciriON. — Que Tui entendis-tu dire? BiRoaNzA. — Que des cing mille étudiants qui suivaient cere année-l les cours de l'Université, deux mille true dient la médecine. sciPioN. — Et qu’en conclus-tu? Brrcanza. — J’en conclus ou que ces deux mille anédecns auront des malades a soigner (ce qui serait une dkrstable plaie et une déplorable circonstance), ou quiils rourront de faim, Sarton. — Prodige ou non, tant y a que nous patlons, [ss événements que le ciel a ordonnés, il n'est diligence ni ges “a Nowoelles exemplaires segese humaine gui ks puise prévene, Augy pont ii cisputer comment ou pourquoi st! BY a, Serait mieux que cette bonne journée ou cent tly nous la prenions comme elle vient; nous sens Se ng! aise sur ces nattes et comme nous ne syonto dlrera cette heuteuse fortune, sachons ee Som’ devisons toute Ia nut ans Iniser au somane Otter nous couper broche et d'interrompre un py tr & nt revais depuis si longtemps. BERGANZA. — Moi aussi, dés que jeu assey pour ronger un os, j'eus le désir de patter se2 4 certaines choses que je déposais en ma mémure!® tte trop veles ou trop nombreuses, eles moines & Iaissaient oublier. Mais & présent que sans y pont 28 8¢ vois enrichi de ce don divin du parler, jen pense? te Drofter tut mon sal et me preter die noes PE me souviendra, pour embroullé et confus que oe viene, car j'ignore quand on me réclamera ce bier ne posséde qu’en prét. Aue je Scipio. — Voici comment nous procéderon, ami sganza : cette nuit, tu me conteras ta vie et les trveneg tu as essuyées jusqu’a ce point. Et si demain sae nous trouvons encore avec cette faculté, je te conten ‘mienne. Car il sera mieux de passer le temps & nous meee nos propres existences qu’é nous mettre en peine qe connaitre celles d’autrui. BERGANZA. — Scipion, je Vai toujours considéré comme tun ami et comme un sage, et maintenant plus que jamais, car, en tant qu'ami tu veux me réciter te ventures et entendre les miennes, et en tant que sage tu as réparti le temps oti nous pourrons nous livrer a o¢ plaisir. Mais va voir d’abord si personne ne nous entend, ScrPIoN. — Personne, que je vois, bien qu’il y ati prés un soldat a qui l'on a administré des suées mais dans Le Colloque des chiens , ute SpaGNN" px si mon discours te fatigue, *8Urance, go ie. aration "eprends-moj fey, — Parle done jusau’é Vaurote ou asa gAPION décourres jEcoutera de fore boy SQW ce owen cas de nécessité, 8r6, sans yA. — Time semble que la pr Séville et dar jl, oe Fut 8 Sev ct dans Ses Abatto ak ne fede la Chair®; par oi imagine cea oe 2 Medial ensuite) ue mes parents durent eee et 2% Mp ceux gu’élévent les ministres de ¢ eo 208i oq qu’on appelle étaliers, teurs et bousheee de ver aie Ue je COMNUS FUE UN certain Nicsag et) gaillard robuste, bien rable et le sat femiére fois Ue je - colérique ous les gens abattoir. Ce Nicolas wees Te wa d'autres chiens, jeunes dogues et view shoes si Pour les taurcaux et ales Sasir aux orelles, Je tes, boat un aigle en cet art, simon. — Je ne mien étonne point, Ba eet ‘une inclination de nature, reanza, Mal ‘et 'on s'en accommode zk. — Que te diai-e, Scipion, mon fr one en ces abatoirs et des ctnees envbiaeee ca esent? D'abord tu dois supposer que tous eux qs ‘tient, du plus petit au plus grand, sont gens & a fassience large, sans me et qui ne craignent le roi ni sa Suc la pluparcconcubinaies; ce sont oiseaux de raping Rimasirs : ils Se NOUFTIssent, eux et leurs amies, de ce fois volent, Tous les matins qui sont jours gras, ds frat Peube, ils sont aux abatoirs, route une quant de faceset de earcons, tous avec des besaces qu'ls apportent fidesetremportent pleines de morceaux de viande i faut 502 Nouvelles exemplaires voir ces cuisnieres se tiller des cusses pres Tivest bet quel'on tue dont ces gens nempee® Hig, prémices tout ce qu'on peut imagincr de pee dings €¢ bien apprété. Et comme a Seve ty) Sunt monopole de la viande, chacun peut mettre 92 u'll veut: Ia premigre qu’on tue est tantge °° tantbt celle du plus bas prix. Avee cet aot Mil toujours une grande plantée. Les “maine 4 Y en mandent 4 ces bonnes gens dont je vai pare’ quils ne les volent point (ce qui est impossible), RO" quills se modérent dans les tranches et les pine Pour font en la viende du bétail tug, car ils Pémonge® Wik taillent comme saule ou cep de vigne, Mair meet ly surprenait davantage ni ne me parissait pire qu Me ces bouchers tuer un homme aussi aiément quiseg’® "it Pour un oui, pour un non, pour un mot de trop mertent un coutelas manche jaune dans te venus *% enorme, comme sis assmmaient un tara eat fev vil se_pase un jour sans quest blessure, et parfis sans meurtre. Ils se piguent te bravoure et ont leurs endroits de maquereaux; il nes aucun qui ait son ange gardien a Paudience de la pat Saint-Frangois, bien pourvu de filets et de langue vache. Enfin, jai oui die & un homme esprit quit rat au Roi trois choses gagner dans Sévile: a ue de la Cat ‘ou sont les bordels, la Costanilla” et les Abattoir ‘Sc1PIoN. — Si pour conter I'état des maitres que tus us et les vices de leurs métiers tu dois, ami tarder autant que cette fois, il faudra prier le ciel quit nous accorde le langage au moins pour un an; encore ae peur que, du pas dont tu vas, tu ne parviennes jamais a moitié de ton histoire. Je veux te donner un avis, dont ru sentiras tout le prix lorsqu’a mon tour je te conterai mes aventures : c'est que certains contes enferment en eut- Pour Le Colloque des chiens 523, teur sels d'autres dans ta fagon 2 tO eux dite AE Tes une satafnee M8 sone is 1, Secambules i ornements de pon OSes « is oi est nécessaire de revéti de parte 8 ayes GM nstrations du visage et des maner’® & Qui, FI ea re voix, de tien deviennent at? & Par 5 os de eat gach Ps Os rets-en pour ce gt: N ouble we ° Teste 4 dir, et SPE 'Si ferae, autane que pet ai ee le petmete Pentre tentain go ott dive semble POUFTARE que aura les pas the Ft gy monde a me tenir en main, Brandes ees OU MON'Et a ne Pas Cenit ta langue, Fea réside la source des plus grands mest oo oe ane tA. — Je dirai done comment mon mie spaigna porter un cabas de spare ala gueue era le ere contre aul me Je voudrait dter. Il me monte maison de Son amie: ainsi sa servam a ge aller 208 Abatots,Pusgue eh ree singe ce que MON Malte avait vole durant la nuit. Un bmairentre chien et loup je faisas diligence pour hu aya part, jentendis qu'on m'appelit par mon nom amend je 1a les Yeux et vis une fill aps belle Spmonde. Je m'arréta, elle descendit a Ia pore de la rue ipappea encore. Je m'approchai comme pour vir ee Sele me voulait, Quine fut autre chose que de m'enever ABjue ie portais ct mon panier et me mettre en place une ‘Gill pantoutle. Alors je dis & part moi: « La viande s'en. eatke a la viande. » Et elle: » Allez, Epervier, ou quel gue soit vorre nom, allez et dites a Nicolas le Camard fhtre maitre qu’il ne se fie plus & aucun animal. Voici pour hi: la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qelle a. » Certes j'aurais pu lui reprendre ce qu'elle 528 Nowoelles exemplaires avait pris; mais je ne voulus poin ma gusue boucere et tale en POU ne blanches. si SciPIoN. — Tu as fort bien fait: esp de Ia beaut, de toujours inspirer le resect BEnGawa, — Alsi fees et ane, male sans a viande ct avec la pantoune WR & ie revenas bien vite il vit a pantoute, devin Pare Son coutelas et men Tanga un coup quit y fie, it gauchiy m'edt bien empéché dete fate cma’ ge conte et bien d'autres que jespine te wie Pract escampe et prenant mes jambes, ot piusy ne He ‘mon cou, m'en fusy par-deriére Saint-Bernsne® Paes ces campagnes de Dieu, ot a forune me nen tnt Cette nuit-la je dormis & ciel ouvert et le lana sort me depart un troupe de bree hein peine leus-je apergu que je crus y avoir 1 a ‘on repos; je Pensai que était un office nature ede aux chiens que de garder du bétail, ouvrage gue Pte tune grande vertu, comme de défendre et yen Puissants et des superbes les humbles et ceux aU pe dey peu, L'un des trois bergers qui gardient mr eevee sapergut et faisant: + To! to! + m'appela. Moi qt demandais pas autre chose, j'llai a lu, baissant la ty remuant la queue. Il me caressa le dos, mrouvrit gt Y cracha®, tata mes crocs, reconnut ‘mon dge et dit autres bergers que javais toutes les marques de ye chien de race. Le maitre du troupeau survint ce ‘monté a la genette sur une jument grse, avec une lang ¢ tun écu, et paraissant plusét €quipe pour courir sus ag ‘Maures que pour faire paitre des troupeaux. + Que chien est-ce 14? demanda-t-il au berger. Il ne parait pas maura — Votre grice peut le croire, répondit le berger. Je fs bien examiné et il n'y a aucun signe en lui qui ne promente es Props Pin, TOUvE le centee A Le Colloque des chon soit um 000 Brand chien. 1 viene ian 2 ee ih 6 En ou cay SINT 38 Oe entour. — Sil ex des (ee att ce a 6 aton glann ace ONE Senne a4 OUPEA ety rents ee BN a fee ee me Pa cg es fa ier, non sans avoir au prealgg *BE, de Sees FN ponne quantité de ae reable donne fe #96 ai. En méme temps, il me dant” temp Foe eoupuin. Je me Vs repu ey enna? Hom et sii geet NOUVEAA MELE, Jee gee SHE ssstfent can 18 garde du troupeay, ene pal ERNE dlbeMant Ie Seses que falas pas Teoma ‘ou de quelque rocher, Fre ord dun des nore gE Gul, Seo Canim cones nee osiveté ca JY Occupas ma memoirs ase sre geet mainte chs, SPiement de es as Peet pendant mon sour am Abas ea menait al et © jai s'assuettissent_ aux. impertinens ‘dis as a ‘dames. Oh! que de choses je pourrais 4 Présent te tore de celles que j ‘api cole de cette bouchére ares de mon patron Mais je les tairai de peur que tu pe viennes POUT bavard et rediseur, sgamox. — Pour avoir oul cette maxime dun grand ite de ’Antiquité, qu'il était difficile de ne pas eee de fries, je consentiai Que tu médises un peu, mais en ee de mitre, non en frére de sang: je veux dite que ta fess la lumiére comme un porteur de cierge, non que ta fnppes comme un flagellant; que tu marques le coup, na ne fasses point de blessures la médisance rest pes bonne, bien qu'elle fasse rire plusieurs, si elle en tue un, a Nouvelles exemplaires -tu plate sans son fence, Feuctup SeCOUrS? je Yen tien BeRcANZA. — Je suirai ton conseit ep grande impatience le moment que tw $a, histoire. Qui sait si justement connate Meng défauts que j'ai en contant la mienne, on g<% Sigg, 28 4qu'linstruse et réouisse en méme tempeh PEW tag renouer Ie fil de mon récit. Dans ce ap itso solitude de mes siestes, je considérais, ene? & ont auil ne devait rien y aie de vérabi dans Chas’ entendu conter de la vie des bergers; dia may UE ling Ja dame de mon maitre lsait dans des nye’ qu, fallais chez elle, lesquels traitaient tous de fre bngn bert scot comme it pa PR leur vie & chanter et & jouer de la musette, js cit du rebec, de la viele, et autres instrummen um, naires. Je m’étais souvent arnété& écouter line eee comment le pasteur d’Anfrise chantait d'une wl li Jouant la non parcille Bélisarde, sans qu'il y egy 2 Wit, Jes montagnes d’Arcadie un seul arbre au pied dye se fdtassis & chanter depuis le moment que le seh aux bras de Aurore jusqu’’ celui qu'il plonge or ‘Thetis. Et méme aprés que la sombre nuit eut gree. Ia face de Ia terre ses ailes obscures, il ne ceygaj répandre ses chansons et ses plaintes. La dame st garde a ne pas laisser entre les lignes le berger Blige pris que téméraire, de qui elle disait que sans se ee de ses amours ni de ses troupeaux, il s'ntroduisat dan soins dTautrui. Elle diseit aussi que le grand berger 4 Pld, pene unique dun iste porrene oe plus confiant qu’heureux. Des pimoisons de Siréne, dy repentir de Diane, elle disait quelle rendait graces & Deg ct la sage Feélicie qui, avec son eau enchantée, avait dit cette machine d’intrigues et éclairci ce labyrinthe de Pour. Ton, Le Colloque des chiens me rappelats cent auy Sr at oH avais emtendu lites ma if 7 © mine a ave F eemis en mémoine Re sont guice rete “Tu vas profitant de 1% passes et que ton intent Beta er Pde ne le semble point, Pure, bien ( — En ces matiéres ta |, \NZA- s poe anBue S00 Timtention n'a chu dabord; mane PPE ‘ws par malice, fen ama, $y par pac Sips ensers ce ae sep ree ete ademicien burlesque de VAcadéne yee poi Jp qui lui demandait ce que vol ie pit AT eepondit: Les dés wom aux de® Deimde 1 ene Creat la réponse dum sim semerret ou He YEUX ey tu ne dois oe 1 re faille disculper. Et maintenant, Sor le. Mais to, jamais tien dire Poursis, Toutes les reflexions gue fal di ty 0 ites Bragoes m'amenérent A consider # qua nga et les autres bergers de cette contrée mean sx je diferent de celui que mendient eee siiyes. Si les miens chantaient, ce n'étaine tons harmonicuss et bien composts, mas; " Prends garde oi qu’va le loup, Jeannette... aq ues choses semblables. Et cela, non au son des Sonemuses, Welles OW febecs, mais & celui d'une houlete Sgomuée contre une autre ou de deux morceaux de tulle phecs entre les doigts. Leurs voix n'étaient ni delicate, ni Tinos, ni admirables, mais rauques, en sorte que, seuls gwen choeur, ils paraissaient non chanter, mais hutler ow agogner. Ils passaient le meilleur de la journée a sépucer oud apetasser leurs sandales. Ils ne sappelaient entre eux si Amaryllis, ni Phylidée, ni Diane, ni Galatée. Point de

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