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Réalisé par :
GANDJI François Xavier
Superviseur Maître de stage
ESRVA/ UNA
CERTIFICATION
Nous certifions que ce travail a été réalisé sous notre supervision par Monsieur GANDJI
François Xavier, étudiant à l’Ecole de Sociologie Rurale et de Vulgarisation Agricole de
l’Université Nationale d’Agriculture, spécialité : Sociologie Rurale et Vulgarisation Agricole
Le Superviseur :
Dr ZOUNDJI C. Gérard
DEDICACE
A Mon père Ignace GANDJI et ma mère Nounkissou ANIMAVO pour tous les efforts qu’ils
ont consentis pour mon éducation et mon instruction. Ce travail constitue le couronnement
partiel des multiples sacrifices que vous n’avez cessé de consentir pour moi. Je veux que vous
sachiez que les mots me sont très faibles pour vous exprimer ma reconnaissance et ma
profonde affection. Je vous remercie pour tout ce que vous avez fait et continuez de faire pour
moi.
Longue vie à
vous !
REMERCIEMENTS
QUE TES OEUVRES SONT BELLES ! QUE TES OEUVRES SONT GRANDES !
C’est en ces mots que je rends honneur, gloire et tout mon salut à DIEU le père tout puissant,
pour toutes ses merveilles et sa miséricorde dans ma vie.
- Dr. ZOUNDJI C. Gérard qui a bien voulu, en dépit de ses nombreuses occupations,
accepter de diriger ce mémoire avec rigueur et de bons conseils.
- Mon maître de stage Mr. Guillaume AKOGNON, Superviseur chargé du projet ProSol,
pour son encadrement tout au long de notre stage ;
- Tous le personnel de l’ONG ALDIPE en particulier Mr AGBO Epiphane, pour leur accueil
et encadrement tout au long de notre étude.
-Toute la famille GANDJI ALAGBE, en particulier mes frères et sœurs : (à citer) pour leur
soutien et prières indéfectibles en ma faveur ;
- Tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à l’édification de cette œuvre.
RESUME
Pour améliorer la fertilité des sols dégradées des producteurs, des mesures de Gestion Durable
des Terres ont été mise à la disposition des producteurs pour une satisfaction totale. Parmi ces
mesures GDT, nous avons la gestion des résidus de récoltes qui joue un très grand rôle dans la
fertilité des sols. Le présent travail qui s’inscrit dans le cadre de notre mémoire de fin de
formation du (mémoire innovation) a été fait dans la Commune d’Abomey. Il s’agit
d’identifier les contraintes et les innovations existantes. En effet, la technique de Gestion des
Résidus de Récolte est l’une des pratiques innovantes utilisées par les producteurs dans ce
milieu. En vue de documenter sur cette innovation, une investigation approfondie a été faite.
Il en ressort que la technique de Gestion des résidus de Récolte est bénéfique pour le
producteur. Elle permet aux producteurs générer des revenus importants et par sa capacité de
fertilisation du sol, cette technique permet une augmentation de la production et donc du
rendement. Elle permet aussi de réduire la quantité d’engrais à apporter aux cultures et par là,
elle permet de réduire les dépenses des agriculteurs. En effet pour pallier aux problèmes de
fertilisation du sol, les producteurs devront faire une intégration des systèmes de culture et
d’élevage car cette technologie présente des avantages non seulement dans la fertilité des sols
mais aussi pour une gestion durable des sols.
Mots clés : Gestion des résidus de Récolte, innovation, systèmes de culture et d’élevage,
fertilité.
ABSTRAT
To improve the fertility of degraded soils for producers, Sustainable Land Management
measures have been made available to producers for total satisfaction. Among these SLM
measures, we have the management of crop residues which plays a very large role in soil
fertility. This work, as part of our end-of-training thesis (innovation thesis), was done in the
Municipality of Abomey. It is about identifying the constraints and existing innovations.
Indeed, the Crop Residue Management technique is one of the innovative practices used by
producers in this environment. In order to document this innovation, an in-depth investigation
was carried out. It appears that the Harvest Residue Management technique is beneficial for
the producer. It allows producers to generate significant income and by its ability to fertilize
the soil, this technique allows an increase in production and therefore in yield. It also helps to
reduce the amount of fertilizer to be applied to crops and thereby reduces expenses for
farmers. In fact, to overcome the problems of soil fertilization, producers will have to
integrate cropping and livestock systems because this technology has advantages not only in
soil fertility but also in sustainable soil management.
DEDICACE.........................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS..........................................................................................................iii
RESUME............................................................................................................................iv
ABSTRAT...........................................................................................................................v
INTRODUCTION GENERALE.........................................................................................1
Définition de concepts..................................................................................................9
2.1.3. Perception des producteurs sur les effets environnementaux induits par le projet..15
2.2.2. Transhumance..........................................................................................................17
3.1.5 : Agroforesterie.........................................................................................................22
4.2.1-Historique de l’innovation........................................................................................25
CONCLUSION GENERALE...........................................................................................33
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES..........................................................................34
ANNEXES...........................................................................................................................a
MS Matière Sèche
N Azote
P Phosphore
INTRODUCTION GENERALE
Le développement du secteur agricole a toujours été une préoccupation des
gouvernements compte tenu de l’importance économique de ce secteur pour le développement
économique et social du Bénin (MAEP/UFAI, 2017). Au Bénin, le secteur agricole contribue
à hauteur de 32 ,7% au PIB, 75% aux recettes d’exportation, 15% aux recettes de l’Etat et
fournit environ 70% des emplois (PNUD, 2015). Dans le but de faire du Bénin un pays
développé, l’Etat béninois à travers son Plan Stratégique de Développement du Secteur
Agricole (PSDSA 2017-2025) envisage de rendre ce secteur dynamique, compétitif, attractif,
créateur de richesse et d’emplois, résilient aux changements climatiques, répondant de façon
équitable aux besoins de sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population béninoise et
aux besoins de développement économique et social de toutes les couches de la population du
pays. Cette vision ne saurait être concrétisée sans les formations professionnelles qualifiées en
agriculture, d’où la création de l’Université Nationales d’Agriculture (UNA). Cette université
à vocation thématique dispose de plusieurs écoles dont l’Ecole de Sociologie Rurale et de
Vulgarisation Agricole (ERSVA). Pour parachever la formation et obtenir le diplôme de
Licence Professionnelle en Sciences Agronomiques, les étudiants sont astreints à soutenir
publiquement un mémoire innovation ou projet. C’est dans cette logique que s’inscrit le
présent travail qui s’est focalisé sur le Conseil Technique Spécialisé pour la Gestion Durable
des Terres (GDT). En effet, le Bénin fait face à une dégradation progressive des sols. De ce
fait, 62 % des terres agricoles sont moyennement ou sévèrement dégradées (PSI-GDT 2010).
Au regard de cette situation, la restauration et la protection des sols représentent un défi
majeur pour atteindre un développement durable et assurer une sécurité alimentaire. A cet
effet, d’importantes mesures sont mises en place aussi bien par les acteurs publics que par les
acteurs non étatiques en vue d’encourager l’adoption des mesures de la gestion durable des
terres (GDT) par les producteurs. C’est dans ce contexte, qu’intervient la GIZ (Gesellschaft
für Internationale Zusammenarbeit GmbH) à travers le Projet de « réhabilitation et la
protection des sols pour améliorer la sécurité alimentaire » (ProSOL) depuis 2015 dans quatre
départements (Zou, Colline, Alibori et Borgou) pour soutenir les petits agriculteurs dans la
mise en œuvre de mesures éprouvées. Ainsi au vu de l’importance des mesures GDT, nous
avons décidé d’orienter notre travail sur cette thématique à travers un mémoire innovation.
L’objectif global de la présente étude est d’analyser les contraintes liées à l’adoption des
pratiques de gestion durable des terres dans la Commune d’Abomey.
De façon spécifique il s’agit de :
Identifier les différentes contraintes qui freinent l’adoption des pratiques de gestion
durables des terres ;
Analyser les effets socio-environnementaux induits par les pratiques de gestion
durable des terres ;
Proposer une innovation qui favorise la bonne Gestion Durable des Terres.
ALDIPE intervient dans plusieurs départements du Bénin tels que Zou, Collines, Mono,
Couffo, Ouémé, Plateau, Atlantique et Borgou. Elle a pour Objectifs de :
Renforcer les capacités techniques, organisationnelles et financières des communautés
à la base en matière de savoir être et savoir-faire à travers les programmes
d’éducation ; d’information ; de formation et d’assistance ;
Développer et appuyer dans le cadre de lutte contre la pauvreté, des initiatives de base
en matière de sécurité alimentaire, de santé familiale et communautaire,
d’accroissement de revenus, d’infrastructure de base et de la protection de
l’environnement ;
Soutenir et promouvoir les efforts endogènes dans la lutte contre l’alphabétisation des
femmes, la sous-scolarisation des jeunes et des enfants ;
Contribuer au renforcement des capacités organisationnelles et la gestion des
collectivités décentralisées ;
Participer aux études ou recherches en vue d’un développement endogène et durable.
Les critères de choix des zones d’intervention de l’ONG ALDIPE sont :
la disponibilité des ressources non exploitées (bas fond par exemple) et
l’envie des population à les exploiter ;
La Démarche menée par l’ONG pour la réussite de ces activités dans les zones d’interventions
sont :
enquête pour identifier les activités menées par la communauté dans les
différentes zones ciblées ;
identification des ressources disponibles pour les activités agricoles ;
diagnostic global avec les communautés pour ressortir les besoins de la
population et les difficultés auxquelles elles sont confrontées ;
recherche des fonds pour la mise en oeuvre des activités;
planification des activités avec la communauté et structuration des
bénéficiaires en des groupements de production et de transformation ;
choix des producteurs relais par chaque groupement ;
formation des producteurs relais (formation en salle et pratique sur la
ferme ;
restitution des producteurs relais à leurs pairs ;
mise en place des parcelles de démonstration par les producteurs relais ;
suivi des parcelles de démonstration des producteurs relais par les
techniciens spécialisés de la structure ;
rapport de fin de campagne.
Assemblée Générale
ORGANE D’ORIENTATION ET (AG)
DE POLITIQUE GENERALE
ORGANES DE
Commissions Techniques Conseil d’Administration Commissariat aux comptes ou
DECISION ET DE
(CT) (CA) Cabinet d’audits
CONTROLE
CA CC ou CAu
Départements
Centraux Département du Marketing de la Département de l’Administration et
Transversaux Communication, de l’Education et de gestion des Ressources
(Fonctionnels) de la Formation D/MCEF Humaines D/AGRH
L’ONG ALDIPE est en partenariat avec plusieurs organisations ayant tous pour objectif
l’amélioration des conditions de vie des populations à la base. Il s’agit par exemples de :
Défi Belgique Afrique (DBA) et la DGB Belgique avec le Programme PADCE
XXI 2017-2021 ;
Plan International Bénin avec le Programme PPCNE 2015-2019 sur la promotion
de la scolarisation des enfants notamment des filles dans le Zou ;
GIZ avec le PROSOL 2015-2021 sur la gestion durable des terres et la gestion
intégrée de la fertilisation des sols dans le Zou ;
MCDI (américain) avec le Programme PAPHYR 2016-2021 sur l’hygiène et
assainissement dans les collines ;
Hoogstraten (Belgique) avec le Projet de jardin scolaire à Zakpota sur le
financement de la DGD 2017-202 ;
Aide au Bénin/ASBL (Luxembourg) avec le Projet de construction d’infrastructure
(module de classe et de latrine) et de forage en milieu scolaire dans la commune de
Djidja 2018-2020, etc.
La démarche méthodologique adoptée dans le cadre de notre stage s’articule autour de trois
points que sont : la revue de littérature, la phase de collecte des données et la phase de
traitement des données et d’analyse des données.
auxquelles ils sont confrontés et les innovations endogènes ou exogènes présentent dans le
milieu.
Phase de traitement des données
C’est la dernière phase de la démarche. Elle débute par l’analyse des différentes données
collectées et prend fin par la rédaction du présent document. Les données ont été enregistrées
dans le tableur d’Excel 2016. Aussi tableur d’Excel 2016 noua a permis de procéder Aux
analyses statistiques et de générer les graphiques de notre étude.
Définition de concepts
a-L’innovation
L’innovation selon Rogers (2003) est une idée, une pratique ou un objet perçu comme
nouveau pour un individu ou pour toute entité d’adoption. Selon Greenwald (1984),
l’innovation est un concept pragmatique. Elle a trait à l’insertion de quelque chose de nouveau
dans les activités du monde réel. Selon Adesina et Zinnah (1992) l’innovation est la mise en
pratique ou l’appropriation d’une invention par les producteurs. Elle est décrite dans le secteur
agricole comme l’introduction d’une pratique nouvelle, parfois une modification d’une
pratique traditionnelle, plus rarement l’adoption d’un comportement socio-économique
nouveau (Adesina et Baidu-Forson, 1996). Adams (1982) quant à lui définit l’innovation
comme une nouvelle idée, une méthode pratique ou technique qui permet d’accroître de
manière durable la productivité et le revenu agricole. Il suggère qu’une innovation peut être
classée en innovation technique ou en innovation sociale. C’est dans la première catégorie que
les innovations agricoles sont souvent classées en l’occurrence les technologies de GDT sur
lesquelles porte notre étude, comme nouvelles méthodes d’amélioration des sols agricoles. Par
ailleurs, la vitesse de diffusion d’une innovation selon Van Den Ban (1984) dépend de la
manière dont elle est perçue par les producteurs. Cette vitesse ne dépend pas des
caractéristiques de l’innovation mais de la manière dont ces caractéristiques sont perçues
(Adams, 1982). Les principales caractéristiques de l’innovation prises en compte par Rogers
(2003) sont :
-L’avantage relatif : il est défini comme « le degré auquel l’innovation est perçue
comme étant supérieure à l’idée qu’elle remplace »
-La compatibilité : elle est la mesure dans laquelle le paysan perçoit l’innovation comme
conforme à ses objectifs de gestion tant au niveau technologique qu’au stade de
développement de son exploitation. Autrement dit, c’est le degré par lequel une
innovation est perçue comme étant en harmonie avec les valeurs existantes (valeurs
socioculturelles et croyances), les expériences passées et les besoins des adoptants
potentiels
-La complexité : elle détermine jusqu’à quel point les producteurs comprennent
l’innovation et pensent qu’ils peuvent s’en servir. C’est donc le degré pour lequel une
innovation est comprise comme difficile à comprendre et à être utilisée.
-L’observabilité : c’est « le degré selon lequel les résultats d’une innovation sont
visibles » (Rogers, 2003). Plus les résultats de l’innovation sont faciles à voir par les
individus, plus ils seront enclins à l’adopter.
-La possibilité de test : elle est définie comme « le degré selon lequel une innovation
peut être essayée avant l’adoption » (Rogers, 2003). Une innovation qu’un
consommateur peut essayer ou tester représente moins d’incertitude pour cet individu.
b-Adoption
L’innovation s’accompagne souvent de deux processus à savoir les processus de
diffusion et d’adoption. Pour Rogers (2003), l’adoption d’une innovation est le
processus par lequel un individu passe de la première information à propos d’une
innovation à son acceptation finale. Cette définition montre que l’adoption est
consécutive à une prise de décision, mais elle n’indique pas le siège de ce processus de
prise de décision. Ainsi, selon van den Ban et al. (1994) l’adoption est un processus
mental qui commence depuis le premier contact de l’individu avec l’innovation, jusqu’à
l’étape de rejet ou d’acceptation. A partir de cette définition, plusieurs auteurs ont
essayé de conceptualiser l’adoption comme étant un processus qui se produit dans le
temps et qui consiste en une série d’actions. Rogers (2003) et Adams (1982) ont
distingué cinq phases dans cette série : - la connaissance qui est la phase d’information ;
- la phase d’intérêt où l’individu développe une envie active à avoir plus d’information
sur l’innovation ;
- la phase d’évaluation où l’individu compare l’innovation aux pratiques existantes et
ses exigences à sa situation actuelle ;
c-Conseil Agricole
Adégbola (2005) définis les Services du Conseil Agricole comme « des systèmes qui
devraient faciliter l’accès des agriculteurs, de leurs organisations, ainsi que d’autres
acteurs du marché aux connaissances, aux informations et aux technologies ; faciliter
leurs rapports avec les institutions de recherche, d’enseignement, d’agro-industrie et
d’autres institutions pertinentes ; les aider à développer leurs propres connaissances et
10.87%
13.04%
76.09%
23.91%
76.09%
Féminin Mâle
21.27%
31.91%
46.80
%
La figure 3 et 4 montrent que la majorité des producteurs enquêtés (76,09%) ne sont pas
instruits. La figure 4 montre qu’il y a plus d’hommes que de femmes dans la pratique de
l’agriculture (76,09 % vs 23,91 %) et que la majorité de ces producteurs enquêtés ont en
moyenne entre 36 et 44 ans d’âge (Figure 5).
18
16
Nombre de producteurs
14
12
10
8
6
4
2
0
e ce ge n e e o
ti st er va No t air dur ot
Ar m Ele au So
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Activités
23.40%
80.85%
Céréale+légumineuse Légumineuse+Tubercule
Ce graphique montre que plus de 80% des producteurs préfèrent associer les céréales aux
légumineuses que d’associer les tubercules aux légumineuses.
2.1.3. Perception des producteurs sur les effets environnementaux induits par le projet
Le projet visant une gestion durable des Terres, n’a aucune influence négative sur
l’environnement.
21.27%
68.10%
Titre : Difficultés majeures des producteurs
Il ressort de ce graphique que les producteurs rencontrent deux problèmes majeurs. Il s’agit du
manque de financement (plus de 68%) et d’intrants agricoles (plus de 21%). On note
également que la transhumance (plus de 10%) constitue aussi un problème pour les
producteurs.
2.2.2. Transhumance
Les animaux s’introduisent dans les exploitations des producteurs pour à la recherche d’eau et
de pâture. Cette transhumance occasionne des dégâts tels que la destruction des cultures,
l’émondage des arbres, l’entassement des zones de pacage, la multiplication des pathologies
et conflits entre producteurs et éleveurs. Ces conflits se sont souvent soldés par des dégâts
matériels considérables (dévastation à grande échelle des champs) et des pertes en vies
humaines.
Description sommaire
Jusqu'à la récolte, toute culture enlève au sol des éléments nutritifs, ce qui avec le temps,
diminue sa fertilité. De plus, pour préparer les sols, les producteurs brûlent les restes des
résidus après le passage des animaux et des feux de végétation. Cette pratique diminue de
façon remarquable le stock des éléments nutritifs du sol.
Une manière de relever la fertilité du sol est de lui apporter des éléments organiques à travers
des méthodes telles que l'enfouissement avec le labour des résidus de récolte (paille de
céréales, fanes de légumineuses, etc.)
Les producteurs avaient de difficultés à gérer les résidus de leurs récoltes car ils pratiquaient
le brulis. Ils étaient aussi confrontés à des problèmes d’érosion, et de fertilité des sols…etc.
Les producteurs avaient des difficultés pour amender leur sol. Certains avaient opté pour
l’utilisation des fientes de volailles ou bouse de vaches qui sont rares et chères. Aucun des
producteurs enquêtés n’utilisent le compost, mais ils adoptent la pratique d’enfouissement de
résidu.
Soulagements apportés
Cette innovation permet aux producteurs de bien gérer les résidus de leurs récoltes pour une
bonne fertilisation du sol et d’éviter l’érosion de leurs sols. De plus cette innovation permet
une réduction du travail pour les producteurs car les résidus restituent la matière organique à
la terre et permet de garder l’humidité dans le sol, limite le lessivage de l’humus et des
engrais minéraux.
Description sommaire
Cette innovation consiste à utiliser des légumineuses comme le mucuna, le pois d’angole
(Cajanus cajan), l’aeschynomene, le soja, le stylosanthes etc… pour enrichir le sol en azote et
améliorer sa structure. Ces légumineuses sont cultivées pour plusieurs avantages : paillis qui
améliore la fertilité des sols et un apport important d’azote, limite l'érosion, augmente la vie
microbienne, limite l'envahissement des mauvaises herbes et permet également un apport
important d’azote. C'est aussi un bon fourrage pour les ruminants. Des usages médicaux sont
connus sur la plante. Les graines servent aussi à l'alimentation des animaux.
Les producteurs étaient confrontés à des problèmes comme la dégradation des terres,
l’envahissement des mauvaises herbes, la non fertilité des sols et érosion.
Soulagements apportés
Cette innovation vise à améliorer la fertilité des terres dégradées, limiter l'érosion, augmenter
la vie microbienne, limiter l'envahissement des mauvaises herbes afin d’assurer une plus
grande sécurité alimentaire.
Le compost est le produit obtenu après la décomposition des déchets de végétaux (paille et
herbes) dans une fosse appelée compostière. La décomposition de ces végétaux s’effectue
uniquement en saison de pluies. L’arrosage de la fosse n’est donc pas nécessaire.
Contrairement au fumier, il ne nécessite pas la présence d’animaux. Toutefois, il est
nécessaire pour le compostage d’y ajouter de la poudrette. Il possède une forte concentration
en matières organiques et aide à rendre à la terre certaine de ses propriétés qui s’épuisent avec
le temps et l’utilisation. Il peut largement remplacer les engrais disponibles dans le commerce,
et être utilisé pour toutes les cultures.
La poudrette de parc est constituée de fèces desséchées qui deviennent plus ou moins
pulvérulentes du fait du piétinement des animaux. Elle est le plus souvent mélangée avec des
débris de paille non décomposés.
Les producteurs étaient confrontés à un problème de croissance des plantes, de rétention d’eau
et de porosité du sol
Soulagements apportés
Cette innovation est un excellent amendement du sol par l’apport de matière organique. Il
favorise la croissance des plantes, améliore le rythme de diffusion des nutriments, la
porosité du sol et la capacité de rétention d’eau.
(le semis et la récolte sont simultanés). Ensuite, la culture de deux ou plusieurs espèces
végétales semées en même temps ou en différé comme l'association d'une céréale et d'une
légumineuse par exemple. On peut également distinguer des cultures annuelles associées à des
cultures pérennes, c'est le cas de l'agroforesterie par exemple où des céréales sont cultivées
entre des rangées d'arbres ou encore les cultures sous couvert végétal permanent. Le
Gliricidia qui est une légumineuse en est le parfait exemple. Enfin certaines associations
comprennent une plante auxiliaire mais qui ne sera pas récoltée.
Les producteurs qui exerçaient la monoculture avaient beaucoup de difficultés à maitriser les
adventices dans les champs. Aussi ils étaient confrontés au manque de ressources alimentaire
sûres et à tout moment
Soulagements apportés
Cette innovation permet d’assurer et/ou d’améliorer le niveau de sécurité alimentaire des
producteurs. De plus elle permet une bonne gestion de l’espace de production, des adventices
et la couverture du sol par la culture associée. Aussi, les producteurs, grâce à l’utilisation de
cette technique augmentent leur profit et couvrent les dépenses liées à la production
comparativement à celle en culture pure.
3.1.5 : Agroforesterie
Description sommaire
L’agroforesterie est un mode d’exploitation des terres agricoles associant des plantations
d’arbre des cultures ou des pâturages. On rencontre naturellement des espèces utilitaires dans
les exploitations agricoles (karité, néré, etc.) que les producteurs préservent pour leurs
besoins. La recherche agronomique a introduit des espèces de légumineuse et de plantes
améliorantes qu’elle a testées avec des résultats probants. Mais, il y a quelques années
seulement que des producteurs utilisent des jachères améliorées à base de Gliricidia, de
Moringa, d'acacia, etc., pour améliorer la fertilité des terres dégradées et d’assurer une
production durable.
Les espèces choisies sont à but multiple, et dans le cadre de ProSOL où la protection et la
réhabilitation des terres importent, il y a lieu de soutenir la diffusion des systèmes
agroforestiers mis au point et recommandés par la recherche.
Les producteurs avaient des problèmes fertilités des sols, de changement climatique,
d’érosion, difficulté de production de l’igname ;
Soulagements apportés
Grâce à cette innovation qui permettra d'améliorer la fertilité des sols dégradés, de limiter les
ruissellements qui provoquent l'érosion des sols. Dans les zones où la production de l'igname
devient difficile à cause de la disparition des arbres naturelles, cette innovation assure une
production durable de l'igname, car le Gliricidia est la seule plante légumineuse qui cohabite
avec l’igname. Dans les conditions de changements climatiques, les arbres jouent aussi une
fonction essentielle pouvant favoriser le retour des pluies régulières.
Digue filtrante : Ouvrage antiérosif réalisé dans les zones basses (bas-fond et ravine) avec des
cailloux et parfois des gabions, qui permettent de limiter l'érosion et la vitesse du
ruissellement. Une diguette filtrante peut atteindre 1,5 m de hauteur, 3 m de largeur et
plusieurs dizaines de mètres de longueur.
Cordons pierreux : Ouvrage antiérosif constitué d'un double alignement de pierres suivant la
courbe de niveau et réalisé généralement dans les parcelles cultivées.
Soulagements apportés
Comme son nom l’indique, le labour perpendiculaire à la pente consiste à installer les lignes
de culture perpendiculairement à la plus forte pente de la parcelle au niveau l’exploitation
agricole. En cas de labour à plat, l’exploitant agricole doit veiller à installer les lignes de
culture perpendiculairement à la pente, ainsi au sarclo-buttage le labour serait dans le sens
indiqué. Dans le cas du labour en billons, l’orientation des billons doit respecter la disposition
perpendiculaire au cours de cette opération culturale.
Que ce soit la situation des fortes pluies qui détruisent les billons ou les arguments
économiques soulevés (coût élevé de la main d’œuvre pour réorienter le labour), il y a tout
intérêt à recommander aux producteurs de faire des labours perpendiculaires à la pente. Les
effets destructeurs des fortes pluies peuvent être amoindries par la disposition des billons.
Problème de conservation de l’eau dans le sol et destruction des billons par les fortes pluies
causées par un lessivage es terres.
Soulagements apportés
4.2.1-Historique de l’innovation
Avant la mise en oeuvre du ProSOL une grande partie des producteurs du Bénin et plus
précisément ceux de la commune d’Abomey brûlaient les résidus afin de « nettoyer leurs
champs ». La raison principale pour la non application de cette technologie de GDT était alors
l’absence de connaissance. Ainsi depuis 2010, le projet ProSol intervient dans plusieurs
départements pour la mise en œuvre des mesures GDT parmi lesquelles on a la gestion des
résidus de récoltes. C’est le cas de la commune d’Abomey où Projet ProSol intervient en 2015
pour aider les producteurs dans la Gestion Durable des Terres par la gestion des résidus de
récoltes et depuis ce jour les producteurs utilisent cette technique pour améliorer la fertilité de
leurs sols et de leurs rendements
Jusqu'à la récolte, toute culture enlève au sol des éléments nutritifs, ce qui avec le
temps, diminue sa fertilité. De plus, pour préparer les sols, les producteurs brûlent le reste
des résidus après le passage des animaux et des feux de végétation. Cette pratique diminue
de façon remarquable le stock des éléments nutritifs du sol.
Une manière de relever la fertilité du sol est de lui apporter des éléments organiques à
travers des méthodes telles que l'enfouissement des résidus de récolte (paille de céréales,
fanes de légumineuses, etc.)
Juste après les récoltes, faucher les tiges et les aligner dans les sillons ou bien les étaler
sur la parcelle en début de saison sèche.
b) Un labour croisé 15 jours après le premier labour pour bien enfouir les tiges
c) Billonner la parcelle en ramenant la terre sur les résidus mis dans les sillons ou
après le premier labour à plat.
Dans l’optique d’un travail minimum du sol les résidus de récolte épandu sur le sol sont
incorporés ou non avant le semis et ceci selon la méthode de préparation du sol choisie par
l’exploitant agricole (avec ou sans labour préalable).
Exigences de son entretien : Que faire pour la pérennité dans les applications ?
Tout au long de la saison sèche, établir un pare-feu autour du champ pour éviter que
les feux de végétation brûlent les résidus laissés dans les champs.
Dans le cadre des activités du ProSOL, le problème de la divagation des bêtes a été relevé
comme une contrainte majeure de la bonne gestion des résidus de récolte. À cet effet, il faut
conseiller les agriculteurs à adopter l'implantation des haies vives afin de limiter l'incursion
des bêtes dans les espaces agricoles appartenant à chaque producteur.
Veiller à retourner et à épandre les résidus de récolte accumulés sur les aires de battage ou de
séchage ; ces aires sont parfois localisées hors du champ notamment quand des terrasses de
pierre sont disponibles (collines à proximité).
producteurs GDT ou non GDT. Un facteur décisif de la popularité de cette technique est
certainement sa facilité d’application ; elle ne demande pas de gros investissements ni de
travail supplémentaire significatif.
Beaucoup de producteurs ont remarqué des effets positifs sur le développement de leurs
cultures, même avant la récolte, ce qui les a encouragés à continuer à appliquer cette pratique.
Selon des enquêté(e)s, la seule difficulté qui se pose pour quelques bénéficiaires, surtout pour
les femmes, est l’enfouissement de ces résidus. D’autres affirment qu’ils regroupent les
résidus tout au long des limites de leurs champs. Une fois le labour terminé, ils éparpillent ces
résidus supplémentaires dans le champ nouvellement labouré.
En zone plus humide, en zone cotonnière notamment, la terre de parc est utilisée comme
fertilisant. C’est le cas en culture attelée au Sud-Tchad, où la terre de parc produite par une
dizaine d’UBT peut fertiliser une surface de 4 ha à raison de 3 t ha-1 an-1 apportant ainsi : 30
N, 20 P2O5 et 48 K2O (Dakuo et al., 2011).
une fauche et à un étalement des résidus de cultures (tiges de cotonnier et pailles de sorgho
ou de maïs) in situ dès la récolte ;
un maintien de la paille étalée sur la parcelle tout en évitant les feux de végétation ou
incendie;
un labour en billon ou un labour croisé et à plat comme lit de semis pour le coton ou bien le
maïs ;
un apport complémentaire au semis d’engrais minéraux pour le coton soit une dose de 50 kg
de N14P23K14 et 50 Kg d’Urée la première année et 50 Kg de N14P23K14 la deuxième et
troisième année après le parcage direct amélioré ;
Cette technique permet de réduire la densité des mauvaises herbes en limitant leurs
croissances. Les résidus représentent une quantité importante de matière organique, souvent
plus importante que celle des produits récoltés ce qui d’ailleurs rend le sol bien fertile et
productif. Par sa capacité de fertilisation du sol, cette technique permet une augmentation de
la production et donc du rendement
Avec cette technique de gestion des résidus de récolte, le producteur fait plus de profit par
rapport à la production à sol dénudé. Ceci non seulement à cause des multiples avantages
qu’offre ce système de production mais permet aussi de réduire la quantité d’engrais à
apporter aux cultures et par là, elle permet de réduire les dépenses des agriculteurs. Ce gain
peut être considérable, surtout au prix actuel des engrais
Grace à cette technique, les producteurs arrive à avoir une rentabilité supérieure à celle
des années antérieures et donc une amélioration de leurs revenus
Grâce à cette amélioration du revenu des producteurs, ils pourront assurer tous les besoins
de leurs ménages
Dans certains cas, les résidus de culture peuvent avoir des effets allélopathiques (nuisant
au rendement des plantes) sur les cultures suivantes.
Considéré comme de la nourriture pour les bœufs, les troupeaux de bœufs des éleveurs
transhumant envahissent les champs des producteurs pour se nourrir.
La mise en place d’un système de production intégré nécessite la détermination des modalités
pratiques visant une synergie des systèmes de culture et d’élevage au sein de chaque
exploitation. Ceci passe entre autres par les actions ci-après :
• éviter le surpâturage sur les parcelles cultivées (cas de parcage des animaux) ;
• acquérir de l’aliment bétail pour la complémentation de la ration des bœufs de trait ; • faire
un suivi sanitaire des animaux ;
• reformer les animaux de trait en fin de cycle par une embouche sommaire avant leur mise
sur le marché ;
Le compost est le produit final après décomposition des matériaux organiques (partie verte
des plantes, ordures ménagères, feuilles mortes, rameaux, déchets etc.) dans des conditions
normales, pourvu qu’ils ne soient pas toxiques ou non biodégradables. Le processus de
fabrication du compost est le compostage.
• Le site de production doit être accessible, à côté d’un point d’eau et sous l’ombrage.
• Délimiter une surface plane devant servir au compostage : 2 m de longueur sur 1,5 m de
largeur
• Déposer sur l’aire une couche de résidus d’environ 30 cm de hauteur et bien tasser par
piétinement ;
• Superposer les couches jusqu’à hauteur d’1 mètre (ne pas dépasser 1 m).
• Recouvrir le tas avec un film plastique noir pour conserver l’humidité et la chaleur. Il
permet aussi d’éviter le desséchement et d’empêcher les animaux de fouiner dans le tas à la
recherche de nourriture.
• Enfoncer le bâton sur le côté pendant 5 mm ensuite retirer le bâton et toucher le bout, s’il est
chaud le processus se passe normalement s’il est froid alors ajouter de l’eau s’il est sec ou
reprendre le tassement s’il est mouillé.
• En général on obtient du compost mûr entre 2 et 3 mois de compostage selon les substrats et
les conditions de production.
• Sécher le compost à l’ombre pendant 3 à 4 jours puis le stocker dans des sacs dans un
endroit sec et aéré.
CONCLUSION GENERALE
La présente étude s’est intéressée à la gestion durable des terres à partir de la gestion des
résidus de récolte. Elle nous a permis non seulement de connaître les différentes activités et
mesures de gestion durable des terres, mais aussi d’identifier les différentes contraintes et
innovations présentes dans ce milieu. En effet, les producteurs de la commune d’Abomey
rencontrent des difficultés majeures liées au mauvais rendement et à la non fertilité des sols.
Pour y faire face, des mesures de gestion durable des terres (GDT) ont été mise à la
disposition des producteurs. Parmi ces mesures nous avons l’utilisation des résidus de récoltes
qui apporte une grande quantité de matières organiques aux sols des producteurs et aussi de
réduire la quantité d’engrais à apporter aux cultures et par là, elle permet de réduire les
dépenses des agriculteurs. Aussi, la gestion des résidus de récolte permet aux producteurs de
mieux valoriser l’utilisation du sol dans le temps puis de tirer surtout des bénéfices non
négligeables. La gestion durable des terres à partir de la gestion des résidus de récolte regorge
des potentialités telles que la couverture des dépenses liés à la production grâce à une
amélioration du revenu des agriculteurs et permet aux producteurs de subvenir
convenablement aux besoins du ménage. Cependant, la gestion des résidus de récolte est
confrontée à l’envahissement des champs par des troupeaux de bœufs transhumants et aussi
par des difficultés dans l’enfouissement des résidus par les producteurs. En effet pour pallier
aux problèmes de fertilisation du sol, les producteurs devront faire une intégration des
systèmes de culture et d’élevage car cette technologie présente des avantages non seulement
dans la fertilité des sols mais aussi pour une gestion durable des sols.
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des nouvelles variétés NERICA du riz au Bénin. Rapport technique, INRAB/ PAPA et
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8. Dagbenonbakin G. D. Djenontin A. J., Ahoyo Adjovi N., Igue A. M. Azontonde H. A. et
MENSAH G. A. (2013). Production et Utilisation de Compost et Gestion des Résidus de
Récolte.
9. Dakuo D., Koulibaly B., Tiahoun C. et Lompo F., (2011). Effet de l’inoculum « Compost
plus » sur le compostage des tiges de cotonnier et les rendements en coton au Burkina
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10. Djenontin A., J., Dagbenonbakin G., Igue A., Azontonde H. A. et Mensah G. A. (2012).
Gestion de la matière organique du sol : valorisation des résidus de récolte par
l’enfouissement au Nord du Bénin.
ANNEXES
Annexe 1:Fiche d’enquête
QUESTIONNAIRE
3- Sexe
4-Âge
6-Village
7-Niveau d’études
⃝ Aucun
⃝ Primaire
⃝ Secondaire
⃝ Université
9-Profession
⃝ Non
⃝ Oui
9- Si non pourquoi ?
1- Avez-vous rencontré des cas de maladie dans la mise en œuvre des mesures ?
Si oui, comment arrive-vous à soigner les malades et quelle est la contribution des
responsables du projet pour vos soins ?
Si non, quelles sont les précautions prise pour éviter les cas de maladie ?
2- Quelles sont les maladies les plus fréquentes dans votre ménage ?
Paludisme
Anémie
Diarrhée
Malnutrition
A- Informations générales
1- Noms et prénoms
6- Origine ethnique
9- Expériences professionnelles.
12- Quels sont les modules que vous avez traité pendant votre formation ?
14- Pour chaque activité mise en œuvre faites une description de la démarche (rôle principal,
déroulement, technique utilisée, approche, outil, langue de communication, activités concrète
mises en place)
15- Qu'est-ce qui vous a empêché de mettre en œuvre tout ce qu'on vous a appris lors des
formations avec l’ONG ?
19- Quels sont les problèmes que vous rencontrez dans la mise en œuvre des mesures GDT
22- Quel est le nombre moyen de paysans que vous entretenez dans votre zone ?
Si oui lesquelles ?
1- Quels sont les systèmes de culture que vous pratiquez depuis ces cinq (5) dernières
années ?............................................................
• 2020 ...…………………….
• 2019 ....…………………...
• 2018 ….…………………..
• 2017 ………………………
• 2016 ………………………
3. Association de culture
• 2020 ……………………...
• 2019 ………………………
• 2018 ………………………
• 2017 ………………………
• 2016 ……...........................
23 Kouenassou Benjamin 46