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MATHÉMATIQUES
Philippe Bardy
Anne Baudrand
Joël Bernard
Sébastien Cario
Gilbert Louya
Alain Lagrais
Mohamed Mesnoudi
Valérie Saunier
Karine Souque
Isabelle Tenaud
Coordination
Sébastien Cario
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le CNED avec l’autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie (20 rue des Grands Augustins, 75006 Paris) © CNED 2017
Sommaire
Général
MATHÉMATIQUES
Séquence 1
Étude de fonctions
1
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Débuter
Découverte de la courbe représentative de la fonction racine carrée
1. Trouver un carré
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on considère A(1 ; 0) et
B(–1 ; 0). Pour tout point M de la demi-droite [OA), on considère les points N, P et Q
définis de la façon suivante.
▶ Le point N est le milieu de [BM].
▶ Le cercle de centre N passant par B coupe la droite (OJ) en 2 points. L’un a une
ordonnée positive, on le note P.
▶ Le point Q est alors le point tel que OMQP soit un rectangle.
1. Conjecture
a. Faire la figure à l’aide du logiciel GeoGebra.
b. Conjecturer l’ensemble des points M tels que OMQP soit un carré.
2. Étude
On note x l’abscisse de M.
Déterminer les coordonnées de N.
En déduire les coordonnées de P.
Déterminer alors les coordonnées de Q.
Que peut-on dire de l’ensemble des points Q lorsque x décrit 0 ; +∞ ?
Sur la figure, faire apparaître et la droite d’équation y = x .
Montrer que OMQP est un carré si et seulement si x = 0 ou x = 1.
D S’exercer
a. Si 0 ≤ x ≤ 3 alors 0 ≤ x2 ≤ 9.
b. Si –1 ≤ x ≤ 2 alors 1 ≤ x2 ≤ 4.
c. Si x ≤ 2 alors x2 ≤ 4.
1
d. Si x2 ≤ 4 alors x ≤ 2.
e. Si x2 ≤ 9 alors x ≤ 3.
f. Si 0 < x ≤ 3 alors x ≤ 3.
h. Si x ≥ 1 alors x ≥ -1.
2. On considère a = 17 + 12 2.
( )
2
a. Développer 3 + 2 2 .
c. x + 4 = 2 ;
d. x − 2 − x = 0.
a. x ≤ 0 ;
b. −2 < x < 3 ;
c. 2 − x ≥ 3 ;
d. 2− x > x + 4 .
1
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Découvrir
Approche de la fonction valeur absolue
1. Axe routier
Nous allons nous intéresser au trajet reliant Paris et Brest en passant par Chartres,
Le Mans, Laval, Rennes, Saint-Brieuc, Guingamp, Morlaix.
Nous allons représenter ces villes sur un axe en prendant comme origine Rennes
et pour unité le km (on prendra 1 cm pour 50 km sur la figure. et le sens positif est
de l’ouest vers l’est. On donne les distances par rapport à Rennes :
▶ à l’est de Rennes ; Paris (350 km) ; Le Mans (156 km) ; Laval (70 km) ;
▶ à l’ouest de Rennes : Saint-Brieuc (98 km) ; Morlaix (188 km) ; Brest (245 km).
▶ Si x ≤ y , alors d ( x ; y ) = y − x . –2 0 3
▶ Si x ≥ y , alors d ( x ; y ) = x − y .
5
1. Calculer d(–3 ; 7), d(3 ; 9), d(15 ; 31) et d(–27 ; –43).
1
D S’exercer
Exercice 4 1. R
ésoudre les équations suivantes par le calcul puis géométriquement en termes
de distances (en l’illustrant par un graphique).
a. x − 2 = 3 ;
b. −5 − x = 2.
a. x < 2 ;
b. x ≥ 2 ;
c. x − 2 ≤ 3.
a. x < 2 ;
b. x − 2 ≥ 6 ;
c. x = x − 2 ;
d. −5 − x ≤ x − 2 .
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Découvrir
Introduction à la notion de fonctions associées
1. Courbes associées 1
Soit f définie sur [–2 ; 2] par : f ( x ) = x 3 − 3x + 1 .
1
3. Créer un curseur a. Représenter alors la fonction g définie sur [–2 ; 2] par :
g ( x ) = f ( x ) + a.
Faire varier a. Dresser le tableau de variation de g selon les valeurs de a.
x −2 –1 1 2
1 1
f (x)
–1 –1
2. Courbes associées 2
D S’exercer
Exercice 6 1. Pour chacune des fonctions f, g, h et k définies ci-dessous sur un intervalle I, pré-
ciser si elle est : strictement croissante sur I, strictement décroissante sur I ou
non strictement monotone sur I (on pourra s’aider d’un graphique) :
a. f ( x ) = x 2 + x + 1, I = [0 ; +∞[ ;
1
b. g ( x ) = ( x + 1)2 + , I = [−10 ; − 1] ;
x
1
c. h ( x ) = x 2 + , I = [1 ; 10] ;
x
1
d. k ( x ) = , I = ]−∞ ; 0[ .
x −3
1
c. f ( x ) = 2x 2 − 3, I = [2 ; +∞[ ;
d. f ( x ) = x 2 + 4 x + 4 , I =
Exercice 7 Déterminer les ensembles de définition et les tableaux de variations des fonctions
f, g, h. (on donnera les tableaux de variation intermédiaires).
1
1. f ( x ) = 1+ ;
x +3
2
2. g ( x ) = −1− ;
x +4
1
3. h ( x ) = − .
3x + 1
1
2. Soit g définie par : g ( x ) = 2 .
x + 2x + 2
a. En utilisant les résultats du 1), montrer que g est définie sur .
b. Déterminer le tableau de variation de g sur .
Séquence 2
Géométrie plane
2
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Débuter
Approche de la notion de vecteur directeur de droite
1. Sans coordonnées
Classer les droites de la figure ci-dessous en regroupant celles qui sont parallèles.
De même, classer les vecteurs A1A 2 , B1B2 , C1C2 , E1E2 , F1F2 , G1G2 , H1H2 , K1K2 , L1L2 et
M1M2 en regroupant ceux qui sont colinéaires.
d1 C1
d2
B2
d3
B1 A1 d4 E1
K2 K1 E2 d5
C2
F2
d6
M1 L1
G2
A2 L2
F1
G1 d7
M2 H1 d8
d9
H2
d10
2. Avec coordonnées
Dans un repère (O, I, J. du plan, on donne les coordonnées des points suivants :
En utilisant les coefficients directeurs, classer les droites ( A1A 2 , (B1B2 , (C1C2 , ) ) )
) ) ) ) (
(E1E2 , (F1F2 , (G1G2 , (H1H2 , K1K2 , L1L2 , et (M1M2 en regroupant celles qui sont
) ( ) )
parallèles.
De même, en utilisant leurs coordonnées,
classer les vecteurs A1A 2 , B1B2 , C1C2 ,
E1E2 , F1F2 , G1G2 , H1H2 , K1K2 , L1L 2 et M1M2 en regroupant ceux qui sont colinéaires.
2
d1 C1
d2
B2 d3
B1 E1
A1 d4
K2 K1 E2
d5
C2
F2
J
d6
M1 L1 I
G2 0
A2 L2
F1
G1 d7
M2 d8
H1 d9
H2
d10
D S’exercer
Exercice 1 On a schématisé dans un plan repéré, quelques villes d’Europe et des Etats-Unis et
on s’intéresse à leurs liaisons aériennes supposées rectilignes.
16
V3
14
V4 D L
Dublin Londres
12
10
P
8
Paris
Boston B
6
N
New-York
Ma
4
W Li Madrid
Washington Lisbonne
2
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26
2
1. On considère les droites d 1 et d 2 d’équations cartésiennes respectives :
x − 2y + 6 = 0 et −x − 19 y + 99 = 0.
a. Tracer d 1 et d 2. Dire alors à quelles liaisons aériennes elles correspondent.
Le vérifier par le calcul.
b. Donner les coordonnées de deux vecteurs directeurs quelconques de d 1 et celles
de son vecteur directeur ayant pour abscisse 1. Tracer un de ces vecteurs au
départ d’une des villes concernées.
c. Faire de même pour la droite d 2.
2. L’avion a 3 au départ de Washington a pour vecteur-vitesse
v 3 et l’avion a 4 au
départ de Lisbonne a pour vecteur-vitesse v 4 . Les droites d 3 et d 4 sont les
droites supportant respectivement les trajectoires des avions a 3 et a 4 .
a. Construire d 3 et d 4 sur le graphique et en déduire quels vols assurent les avions
a 3 et a 4 .
b. Lire sur le graphique les coordonnées des vecteurs v 3 et v 4 et celles des points
W et Li.
c. Déterminer une équation cartésienne de la droite d 3 .
d. Faire de même pour la droite d 4 .
Exercice 2 Dans un repère (O, I, J) du plan, on considère les points A, B, C et D dont les coor-
données sont :
( ) ( ) ( ) ( )
A −4 ; − 1 , B −1, 5 ; 3 , C 6 ; 1 et D 3, 5 ; − 3 .
On pourra faire une figure.
1
On appelle E le point défini par : AE = AB.
3
La droite parallèle à (AC) passant par E coupe la droite (BC) en F.
La droite parallèle à (BD) passant par F coupe la droite (DC) en K.
1. Montrer que ABCD est un parallélogramme.
2. a. Déterminer une équation cartésienne de la droite (BC).
b. En déduire les coordonnées du point F.
3. Déterminer les coordonnées du point K.
4. Démontrer que les droites (AC), (EK) et (BD) sont concourantes.
Exercice 3 Dans un repère (O, I, J) du plan, on considère les points A, B et C dont les coordon-
nées sont : A (1; 1, 5) , B( 3 ; − 1) et C ( −1; − 3).
2
2. a. Déterminer une équation cartésienne de la médiane issue de B du triangle ABC.
b. Déterminer les coordonnées du point G, point d’intersection de ces deux mé-
dianes.
3. Démontrer que les trois médianes du triangle ABC sont concourantes.
7
rive 2 A
6
c
5
Rivière
4
3 n
2
rive 1
J
1
j
I
–6 –5 –4 –3 –2 –1 0 i 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
–1
On note n le vecteur représentant la force du nageur et c le vecteur représentant
la force du courant
En physique, on sait que lorsqu’un corps est soumis à plusieurs forces (représentées
par des vecteurs), cela est équivalent au fait que ce corps soit soumis à une seule force
résultante représentée par le vecteur somme de tous les vecteurs-forces de départ.
2
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Découvrir
Décomposition d’un vecteur en fonction de deux vecteurs donnés
1. Construction de parallélogrammes
Dans un plan, on considère trois points A, B et C non alignés (voir figure ci-dessous
où le quadrillage n’est là que pour faciliter le dessin).
1. Sur cette figure, construire le point D tel que ABDC soit un parallélogramme
(attention à l’ordre des points).
2. Construire deux points E et F tels que AEDF soit un parallélogramme
Peut-on construire encore deux autres points G et H tels que AGDH soit un pa-
rallélogramme ?
Que remarquez-vous pour les trois parallélogrammes construits ?
3. Le point K étant celui placé sur la figure initiale, peut-on construire un point L tel
que AKDL soit un parallélogramme ?
2
D
w
A
v
C
1. Sur cette figure, décomposer le vecteur AB en somme de deux vecteurs, l’un
colinéaire à u et l’autre colinéaire à v .
Écrire alors AB sous la forme : AB = xu + yv où x et y sont deux nombres réels que
vous déterminerez graphiquement.
2. Faites de même avec le vecteur CD.
3. De la même façon, décomposer les vecteurs w et z en fonction de u et v .
D S’exercer
B
u
A
w
2
Pour argumenter, on s’appuiera uniquement sur le graphique.
1. Les vecteurs u et v peuvent-ils
former une base du
plan ? Si oui, décomposer
( )
graphiquement le vecteur AB dans la base u , v et donner ses coordonnées
dans cette base.
2. Les vecteurs u et w peuvent-ils
former une base
du plan ? Si oui, décomposer
( )
graphiquement le vecteur AB dans la base u , w et donner ses coordonnées
dans cette base.
3. Les vecteurs v et z peuvent-ils
former une base du
plan ? Si oui, décomposer
( )
graphiquement le vecteur AB dans la base v , z et donner ses coordonnées
dans cette base.
4. Les vecteurs z et w peuvent-ils
former une base du
plan ? Si oui, décomposer
( )
graphiquement le vecteur AB dans la base z , w et donner ses coordonnées
dans cette base.
Exercice 6 Dans un plan, on considère trois points A, B et C non alignés, et le point E tel que :
1
AE = AB.
3
La droite parallèle à (BC) passant par E coupe (AC) en F.
Soit H le milieu du segment [EF] et K celui du segment [BC].
1. a. Pourquoi les vecteurs AB et AC peuvent-ils former une base du plan ?
b. Décomposer le vecteur EF dans cette base.
2. a. Décomposer les vecteurs AH et AK dans la base AB, AC . ( )
b. En déduire que les points A, H et K sont alignés.
Exercice 7 On se propose ici de montrer par une deuxième méthode que les médianes d’un
triangles sont concourrantes (une première méthode a été utilisée dans l’exercice 3
de la séquence 1).
2
b. Déterminer les coordonnées des points A, B, C, I, J et K dans le repère
(
A ; AB, AC . )
2. Dans ce même repère, déterminer une équation cartésienne de la droite (BJ).
En déduire les coordonnées du point d’intersection des droites (AI) et (BJ).
3. Démontrer que les droites (AI), (BJ) et (CK) sont concourantes.
Enoncer la propriété géométrique démontrée dans cet exercice.
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Trigonométrie
A Découvrir
Quelques problèmes d’angles
1. De quel côté ?
= BDA
1. Construire un triangle équilatéral ABC, et un point D tel que BAD = 30°.
2. Bissectrice ?
= 45° et un point D de l’autre côté de (AB)
1. Construire un triangle ABC tel que BAC
et tel que BAD = 45°.
2. Que peut-on dire de la droite ( AB) ? Des points A, C et D ?
D S’exercer
Exercice 8 Déterminer si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses ; justifier votre
réponse.
2π π
1. sin = 2sin ¨ V ¨F
3 3
5π 5π
2. cos = sin ¨ V ¨F
4 4
5π 3
3. sin = ¨ V ¨F
3 2
7π π
4. sin = −sin − ¨ V ¨F
6 6
5. Pour tout réel x, cos ( x + 5π ) = cos ( x ) ¨ V ¨F
CNED Première – Mathématiques 21
séquence
2
6. Pour tout réel x, sin( 5π − x ) = sin( x ) ¨ V ¨F
7. Pour tout réel x, sin( x − π ) = −sin( x ) ¨ V ¨F
8. Pour tout réel x, cos ( 2π − x ) = −cos ( x ) ¨ V ¨ F
Pour les deux affirmations suivantes, A, B et C sont trois points distincts.
( ) ( )
9. BA, CA = − AB, AC + 2k π ¨ V ¨F
10. ( AB, CA ) = ( AB, AC ) + π + 2k π ¨ V ¨ F
Pour les deux affirmations suivantes, u et v sont deux vecteurs non nuls.
( ) ( )
11. u , − v = −u , v + 2k π ¨ V ¨F
12. π − (u , v ) = ( −v , u ) + 2k π ¨ V ¨F
9π 13 π −47 π
Mesures en radians − 50
2 6 8
Mesures principales
3π
Exercice 10 ( )3π
On donne u , v = − + 2k π et u , w =
5 4
( )
+ 2k π.
2
2. En utilisant les valeurs remarquables et les angles associées, calculer :
a. cos (11π) ;
5π
b. sin ;
3
17π
c. cos − ;
6
11π
d. sin .
4
3. En utilisant les mêmes propriétés qu’au 1), montrer que les expressions sui-
vantes sont nulles :
7π 3π
a. A = cos + sin ;
8 8
7π π
b. B = sin + cos .
5 10
3 π
Exercice 12 1. On sait que sin( α ) = et que α ∈ , π . Calculer cos ( α . )
5 2
1
)
2. On sait que cos (β = − et que β ∈ − π , 0 . Calculer sin(β .
3
)
2 2
On rappelle que cos ( x ) signifie (cos ( x )) . De même, sin ( x ) signifie (sin ( x )) .
2 2
Exercice 13
Résoudre sur ]– π ; π] les équations :
1
1. cos x = ;
2
2. sin x = −1 ;
3. 2cos ( x ) + 3 = 0.
4. 2sin2 ( x ) = −sin( x ).
5. )
2 cos ( 2x = −1.
5π
Exercice 14 (
Le quadrilatère ABCD est un parallélogramme tel que AB, AD = + 2k π.
8
)
1. Faire une figure correspondant à l’énoncé et donner une mesure des angles
orientés suivants :
( )
a. BC, DC
b. (BC, BA )
Séquence 3
Second degré
3
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Forme canonique
A Découvrir
Approche de la notion de forme canonique
1. On veut déterminer une nouvelle écriture de f définie par f (x ) = 2x 2 − 10x + 12.
Pour cela, on procède de la façon suivante.
a. Factoriser par 2 les deux premiers termes.
Pour tout réel x,
2x 2 − 10x + 12 = 2x 2 − 5x + ....
2 5 2
b. En regardant x − 5x comme le début du développement de x − , écrire
2
2
x − 5x comme la différence de deux carrés.
5 2 1
d. Vérifier que : f (x ) = 2 x − − .
2 2
On a obtenu une nouvelle écriture de f ( x ) appelée la forme canonique.
b. x 2 − 7x + 5 ;
c. 6x 2 + 9x − 1.
D S’exercer
Exercice 1 1. En utilisant la méthode du discriminant, mettre sous forme canonique chacun
des trinômes suivants.
A(x ) = x 2 − 2x − 8 ;
B (x ) = x 2 + 22x + 121 ;
C (x ) = x 2 + 4x + 18.
3
E (x ) = x 2 + 3x − 10 ;
F (x ) = x 2 − x − 1.
Exercice 3 Chaque case du tableau ci-dessous correspond à une fonction et à une proposition.
En utilisant la forme de l’expression qui définit chaque fonction et sans calculatrice,
essayer de trouver si les propositions sont vraies ou fausses, ou encore si les infor-
mations sont insuffisantes pour répondre sans calculs compliqués. Indiquer dans
chaque case V (vrai), F (faux) ou ? (si les informations sont insuffisantes).
Les fonctions f, g, h, k, l, m et n sont définies sur par les égalités :
f ( x ) = 2( x − 3)2 + 5 ; g ( x ) = 7x 2 − 3x + 0, 5 ; h ( x ) = 4( x − 5)( x − 7) ; k ( x ) = −( x + 7)2 − 11 ;
l ( x ) = −( x + 8 )2 ; m( x ) = ( x + 4 )2 − 1 ; n ( x ) = 5x 2 − 6 x .
Fonction f g h k l m n
Exercice 4 Déterminer une fonction du second degré f telle que −2 et 3 soient les solutions de
l’équation f ( x ) = 0 et telle que f (0) = −30.
3
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Découvrir
Nombre de solutions d’une équation du second degré
On considère une fonction f du second degré définie sur par f ( x ) = ax 2 + bx + c (a ≠ 0).
On appelle y S l’ordonnée du sommet de la parabole qui représente la fonction f.
b 2 − 4ac
Dans l’étude de la forme canonique, on a montré que y S = β = − .
4a
La quantité b 2 − 4ac est appelée le discriminant du trinôme, on le note ∆, ainsi
∆
∆ = b 2 − 4ac et y S = − (∆ se lit « delta », c’est une lettre majuscule de l’alphabet
4a
grec qui correspond à D dans l’alphabet romain).
j
Signe de –4a : Signe de –4a :
0 α
i
Signe ou valeur de ∆ Signe ou valeur de ∆
Nombre de solutions : Nombre de solutions :
Signe ou valeur de ys : 0
i Signe ou valeur de ys :
3
D S’exercer
a. 2x 2 − 12x + 18 = 0 ;
b. x 2 − 25 = 0 ;
c. 3x 2 − 4x = 0 ;
d. x 2 + 4x + 2 = 0 ;
e. 9x 2 − 12x + 4 = 0.
Rappel
2
Pour résoudre une équation de la forme : ax + bx + c = 0.
▶ Commencer toujours par le plus simple : penser aux identités remarquables.
20
18
16
14
12
10
f
8
6
4
2
–10 –9 –8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
–2
–4
–6
–8
g
–10
–12
–14
Exercice 7 Le quadrilatère ABCD est un rectangle tel que AB = 5 cm et BC = 7 cm. Les points
E, F, G et H appartiennent respectivement aux segments [BC], [CD], [DA] et [AB] et
vérifient :
AH = BE = CF = DG.
3
B E C
A G D
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Découvrir
Lien entre signe du trinôme et signes de a et de ∆
Soit f la fonction du second degré, définie sur R, par f ( x ) = ax 2 + bx + c , a ≠ 0.
Dans le tableau ci-dessous, on donne la parabole qui représente la fonction f dans
les différents cas.
Plus précisément, ce tableau résume les différentes positions des paraboles, sui-
vant le signe de a et les valeurs de ∆ .
Dans chaque cas, on compare le signe du trinôme avec le signe de a, éventuelle-
ment dans un tableau de signe.
Le tableau est rempli pour la première situation, on vous propose de le compléter
entièrement, puis de conjecturer une propriété sur le signe du trinôme ax 2 + bx + c .
3
La parabole coupe-t-elle
l’axe des abscisses ? Signe Signe Signe de ax2 + bx + c
Si oui, quel est le nombre de point(s) de a de ∆ comparé au signe de a
d’intersection ?
x –∞ x1 x2 +∞
Oui ax 2+bx+c + 0 – 0 +
j
2 points a>0 ∆>0 a + + +
x1 0 x2 d’intersection
i
Le trinôme ax 2 + bx + c a le même signe
que a sauf entre les racines.
x1 j
0 x2
i
j
0
i
α
j α
0
i
j
0
i
3
j
0
i
D S’exercer
Exercice 8 1. D
onner le signe de f(x) suivant les valeurs de x lorsque f est la fonction définie sur
R par :
f (x ) = 2x 2 − 3x + 4.
g (x ) = x 2 − 4x + 3.
b. 4x 2 − 36x + 81 ≤ 0 ;
c. −5x 2 − 6x − 1 ≥ 0 ;
e. 2x 2 − 3x + 1 > −x + 4.
3
2. Déterminer les positions relatives de la courbe h et la droite .
20
18
16
14
12
10
8
6
4
2
–10 –9 –8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
–2
–4
–6
–8
g
–10
–12
–14
Séquence 4
Statistique descriptive
4
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Découvrir
Fréquences cumulées croissantes, introduction des quartiles
On a demandé à 50 personnes prenant l’autobus, le nombre de fois où chacune de
ces personnes a utilisé ce type de transport pendant la semaine écoulée.
Voici les résultats.
Nombre de
voyages 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
en autobus : x i
Effectif 3 3 5 7 6 9 5 4 5 3
Fréquence en % 6 6 ….
Effectif cumulé
3 6 …
croissant : ni
Fréquence
cumulée 6 12 …
croissante en %
3. Calculer la fréquence de personnes ayant utilisé exactement trois fois le bus pen-
dant la semaine écoulée. La fréquence sera exprimée en pourcentage.
5. Combien de personnes ont utilisé au plus trois fois le bus pendant la semaine
écoulée.
Voir l’aide ci-dessous si besoin.
Pour calculer le nombre de personnes ayant utilisé au plus deux fois le bus pen-
dant la semaine écoulée, il faut ajouter ceux qui ont utilisé le bus une fois et ceux
qui ont utilisé le bus deux fois.
7. Calculer la fréquence de personnes ayant utilisé au plus trois fois le bus pendant
la semaine écoulée.
4
Les valeurs du caractère d’une série statistique étant rangées par ordre crois-
sant, on définit la médiane comme la valeur du caractère telle que la moitié
(50 %) des effectifs ont une valeur qui lui est inférieure ou égale et que la moitié
(50 %) des effectifs ont une valeur qui lui est supérieur ou égale.
Par exemple :
a. Dans le cas de la série suivante : 7-8-9-15-17-19-20-23-26-57,
10. Quelle est la plus petite valeur q du caractère pour laquelle au moins 25 % ont
une valeur inférieure ou égale à q ?
Nombre de
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
voyages en autobus
Effectif cumulé
3 6 11 18 24 33 38 42 47 50
croissant
Fréquence
cumulée 6 12 22 36 48 66 76 84 94 100
croissante en %
22 % des valeurs sont ≤ à 3 mais nous 36 % des valeurs 48 % des valeurs sont ≤ à 5 mais ce n’est
ne dépassons pas la barre des 25 % sont ≤ à 4 pas la plus petite des valeurs
11. Quelle est la plus petite valeur q du caractère pour laquelle au moins 75 % ont
une valeur inférieure ou égale à q ?
D S’exercer
Exercice 1 Une pharmacie de garde a enregistré le nombre d’appels reçus pendant 1 000 nuits
entre 20 h et 6 h du matin. Les résultats sont les suivants.
Nombre
d’appels 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
xi
Nombre
de nuits 14 70 155 185 205 150 115 65 30 5 1 5
ni
CNED Première – Mathématiques 37
séquence
4
1. Déterminer la médiane et les quartiles de cette série, puis faire un diagramme
en boîte.
2. Une autre pharmacie de garde dans une autre ville a enregistré le nombre d’ap-
pels reçus pendant 1 000 nuits entre 20 h et 6 h du matin. Pour déterminer la
médiane et les quartiles de la série statistiques on complète le tableau par les
effectifs cumulés croissants et les fréquences cumulées croissantes.
Nombre
d’appels 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
xi
Nombre
de nuits 1 7 155 185 205 150 115 65 30 5 14 68
ni
Exercice 2 Dans un lycée, les élèves et les parents de la Seconde B ont été mobilisés une
semaine pour un projet « Un livre sinon je dors ! » tandis que la Seconde A, pendant
cette même semaine, n’a pas eu de projet particulier.
Aux deux classes de 30 élèves, nous avons posé la question suivante : « combien
de temps êtes-vous restés durant cette semaine devant la télévision ? ». Voici leurs
réponses :
Seconde A
Temps en Heures [0 ; 2[ [2 ; 4[ [4 ; 8[ [8 ; 12[ [12 ; 21[ [21 ; 35[
Nombres d’élèves 1 2 3 8 8 8
Seconde B
Temps en Heures [0 ; 2[ [2 ; 4[ [4 ; 8[ [8 ; 12[ [12 ; 21[ [21 ; 35[
Nombres d’élèves 6 9 9 3 2 1
Seconde A
Temps en Heures [0 ; 2[ [2 ; 4[ [4 ; 8[ [8 ; 12[ [12 ; 21[ [21 ; 35[
Nombres d’élèves 1 2 3 8 8 8
Effectifs cumulées
croissantes
Fréquences cumulées
croissantes
4
Seconde B
Temps en Heures [0 ; 2[ [2 ; 4[ [4 ; 8[ [8 ; 12[ [12 ; 21[ [21 ; 35[
Nombres d’élèves 6 9 9 3 2 1
Effectifs cumulées
croissantes
Fréquences cumulées
croissantes
5. Comparer les deux classes en répondant aux questions suivantes par vrai ou
faux. Durant la semaine écoulée :
a. au moins 75 % des élèves de la seconde B sont restés au plus 8 h devant leur
télévision ;
b. au moins 50 % des élèves de la seconde A sont restés plus de 12 h devant leur
télévision ;
c. 24 élèves de la Second B sont restés au moins 8 h devant leur télévision ;
d. seulement 6 élèves de la Seconde A sont restés au plus 8 h devant leur télévision ;
e. l’écart interquartile de la Seconde A est plus grand que celui de la seconde B
donc 50 % des élèves de la seconde A regardent moins la télévision que ceux de
la seconde B ;
f. le troisième quartile de la seconde B est inférieur au première quartile de la
seconde A donc 75 % des élèves de la seconde B ont un temps passé devant la
télévision inférieur à celui de 75 % des élèves de la seconde A.
g. selon Médiamétrie, le temps moyen passé par jour devant la télévision, pour un
français de 4 ans et plus, a explosé en 2011 à 3 h 47 ! Nouveau Record !
Si nous estimons l’espérance de vie à 80 ans, une personne regardant environ 3 h 47
par jour la télévision passera plus de 11 ans de sa vie devant le petit écran !
Exercice 3 Deux sauteurs à la perche ont relevé leurs performances lors de leurs 25 derniers
sauts.
1er sauteur
Hau-
4,70 4,80 4,85 4,90 4,95 5,00 5,05 5,10 5,20
teur
Nombre
1 1 1 3 12 4 1 1 1
de sauts
2e sauteur
Hauteur 4,60 4,70 4,75 4,80 4,85 4,90 4,95 5,00 5,05 5,10 5,15 5,20
Nombre
3 2 2 3 2 2 1 3 2 1 1 3
de sauts
4
1. Déterminer la médiane et les quartiles de chacune de ces deux séries.
2. Construire les deux diagrammes en boîte et comparer l’ensemble des perfor-
mances des deux sportifs.
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Moyenne, écart-type
A Découvrir
Approche de la notion d’écart-type
Pendant la semaine du 13 au 17 septembre 2010, on a relevé les températures mini-
males et les températures maximales à Brest (d’après les données de Météo-France).
2. Dans le tableau suivant on indique les différences avec la moyenne (on dit aussi
l’ « écart à la moyenne »).
Température minimale en
8,8 12,2 13,5 12,7 8,5 7,7 5,2
°C : x i
Ecart : x i − x
4
Température minimale en °C : x i 8,8 12,2 13,5 12,7 8,5 7,7 5,2
Ecart : x i − x
D S’exercer
4. Quelle est la note minimale du cinquième devoir pour que la moyenne aux cinq
devoirs soit au minimum égale à 13 ?
Hauteur 4,70 4,80 4,85 4,90 4,95 5,00 5,05 5,10 5,20
Nombre de
1 1 1 3 12 4 1 1 1
sauts
2e sauteur
Hauteur 4,60 4,70 4,75 4,80 4,85 4,90 4,95 5,00 5,05 5,10 5,15 5,20
Nombre
3 2 2 3 2 2 1 3 2 1 1 3
de sauts
4
1. En utilisant votre calculatrice, déterminer maintenant la moyenne et l’écart-type
de chaque série.
2. Comparer l’ensemble des performances des deux sportifs en utilisant ces deux
indicateurs.
Nombre
d’appels 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
xi
Nombre
de nuits 14 70 155 185 205 150 115 65 30 5 1 5
ni
Que fait cet algorithme ? Modifier l’algorithme pour répondre à la troisième question.
Séquence 5
Probabilités
5
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Débuter
Jeu avec une pièce
On lance une pièce de monnaie bien équilibrée trois fois de suite.
À chaque lancer, on note le résultat obtenu : on note P lorsque c’est « Pile » qui sort,
et F lorsque c’est « Face » qui sort.
2. Construire un arbre qui illustre cette expérience. Donner alors toutes les issues
possibles.
On gagne 2 euros lorsque « Pile » sort et on gagne 1 euro lorsque « Face » sort.
Gain 3 … … …
Issue(s) favorable(s) à ce gain FFF
D S’exercer
2. Quelle est la probabilité que le petit cube tiré ait au moins une face peinte en
rouge ?
3. Quelle est la probabilité que le petit cube tiré ait au plus deux faces rouges ?
5
Exercice 2 On donne une variable aléatoire X dont la loi de probabilité est donnée dans le
tableau suivant :
valeurs xi –3 –1 0 2 5 7
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Débuter
Un forain veut créer un jeu d’argent dans lequel on tourne une roue : on miserait
une somme de départ et on tournerait une roue qui comporterait 8 segments nu-
mérotés de 0 à 7. La règle du jeu serait la suivante :
- si on tombe sur 0, 3 ou 7, on perd sa mise ;
- si on tombe sur 6, on double sa mise (on récupère deux fois sa mise. ;
- si on tombe sur un autre nombre pair, on récupère 1,5 fois sa mise ;
- si on tombe sur un autre nombre impair, on récupère sa mise augmentée de 2 euros.
Le forain souhaite déterminer la somme de départ que doit engager le joueur. Il
s’intéresse alors au gain du joueur, déduction faite de sa mise de départ. Cela si-
gnifie que c’est un gain « algébrique » : il peut être négatif (il s’agira alors d’une
perte pour le joueur) ou positif (il s’agira alors d’un gain, comme on le comprend
habituellement).
1. Si on appelle a la mise de départ, donner, en fonction de a, les différents gains
possibles.
2. Remplir le tableau suivant (la ligne intermédiaire est une aide, ne la remplir que
si nécessaire).
CNED Première – Mathématiques 45
séquence
5
Gain total −a
« Obtenir 0 »,
issue(s) favorable(s) à ce gain « obtenir 3 » ou
« obtenir 7 »
Probabilité de ce gain. 3
8
3. Le forain veut imposer la mise de départ pour être presque sûr de gagner de
l’argent après un très grand nombre de parties jouées. Il imagine que 8 000 par-
ties vont être jouées.
a. Donner un nombre approximatif que peut « espérer » le forain de parties faisant
perdre a euros au joueur.
De même donner un nombre approximatif de parties où le joueur :
– gagne 2a euros ;
a
– gagne euros ;
2
– gagne 2 euros.
On présentera les résultats dans le tableau ci-dessous.
a
Gain total −a a 2
2
Nombre approximatif de
parties conduisant à un tel
gain
D S’exercer A
5
▶ à un sommet , il choisit au hasard l’une des trois arêtes ;
1. A l’aide d’un arbre, écrire tous les trajets possibles d’une durée de trois minutes.
2. La variable aléatoire X associe à chacun des trajets précédents, le nombre de
sommets différents visités par le scarabée, y compris la sommet A de départ.
a. Déterminer la loi de probabilité de la variable aléatoire X.
b. Calculer son espérance et son écart-type.
Exercice 6 1. Une variable aléatoire X est telle que E(X ) = 6 et σ(X ) = 2,5.
Déterminer les deux nombres réels a et b, avec a positif, tels que la variable aléa-
toire Y définie par Y = aX + b ait pour espérance 0 et pour écart-type 1.
2. Même question en notant m l’espérance de X et σ son écart-type.
On dit alors que la nouvelle variable Y est centrée et réduite.
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Découvrir
Exemples de répétitions d’expériences aléatoires identiques et indépendantes
Une urne contient 4 boules indiscernables au toucher.
Il y a une boule Rouge, une boule Verte et deux boules Blanches, nommées B1 et B2 .
5
▶ on note sa couleur et
▶ sans la remettre dans l’urne, on tire une seconde boule et on note sa couleur.
1. Construire un arbre de choix (ou encore arbre pondéré) qui traduit la situation
(on prendra garde au fait que la composition de l’urne est modifiée à l’issue du
premier tirage).
3. a. D
onner la probabilité d’obtenir une boule rouge puis une boule verte. Par
commodité, on notera cet événement RV.
b. Donner la probabilité d’obtenir la boule B2 puis la boule B1. On notera cet
événement B2B1. Donner la probabilité d’obtenir la boule B1 puis la boule B2 .
En déduire la probabilité d’obtenir deux boules blanches.
4. Dans l’expérience qui nous intéresse, nous n’avons pas besoin de savoir si la
boule blanche tirée est la boule B1 ou la boule B2 .
Nous avons juste besoin de traduire sur l’arbre que la boule blanche a deux fois
plus de chances de sortir que s’il n’y en avait qu’une.
On utilise alors un arbre pondéré où les probabilités des différentes issues sont
portées sur les branches :
V
1
3
R
B
1
4 R
Ω V
2
3 B
2
4 R
B V
5. Repérer sur les deux arbres le ou les chemins qui mènent à la réalisation des
événements suivants et donnez-en la probabilité :
5
▶ A : « Les deux boules sont Blanches » ;
3. L’arbre pondéré est-il indispensable pour calculer ces probabilités ? Sinon, com-
ment procéder ?
5
D S’exercer
Exercice 8 La question suivante a été posée par le Chevalier de Méré au temps de Pascal et
Fermat, quand la théorie des probabilités était encore balbutiante.
Point historique
Pierre de Fermat
Il a vécu de 1601 à 1665. Originaire de la région de Toulouse, il a une brillante car-
rière de magistrat dans cette ville. Cela lui laisse peu de temps pour faire, en ama-
teur, des recherches en mathématiques. La vie scientifique commence à s’animer
en France dans les années 1630 sous l’impulsion du Père Mersenne qui écrit inlas-
sablement aux uns et aux autres pour les informer de leurs recherches respectives.
C’est ainsi que Fermat prend contact avec les autres grands scientifiques de son
époque :
Descartes, Desargues, Pascal. Le plus souvent, Fermat ne rédige pas ce qu’il a trouvé.
Il préfère proposer des sujets pour lesquels il a trouvé des solutions.
Dans tous les domaines qu’il étudie, il apporte des contributions importantes : il
participe à la fondation des calculs différentiel et intégral en donnant, par exemple,
une méthode nouvelle de recherche de maxima et minima et en 1654, un échange
célèbre de lettres avec Blaise Pascal est à l’origine du calcul des probabilités.
Mais il est un domaine où personne n’est capable de rivaliser avec Pierre de Fermat,
c’est celui de l’arithmétique. Les questions qu’il pose sont profondes et d’une très
grande difficulté. Il donnera heureusement, en 1659, un aperçu de ses méthodes.
L’un des problèmes que s’est posé Fermat a une histoire extraordinaire : montrer
qu’un entier strictement positif qui est une puissance n-ième d’entier ne peut être,
pour n > 2, une somme de deux puissances n-ièmes d’entiers strictement positifs,
autrement dit, l’équation an + b n = c n n’admet pas de solution en nombres entiers
strictement positifs. Ce problème, Fermat a cru l’avoir résolu, mais on en doute,
5
tellement les mathématiciens des siècles suivants ont « séché » dessus. Ce n’était
pas toujours en pure perte, car de belles théories, utiles pour les mathématiques,
ont été construites pour essayer de le résoudre. Mais le problème résistait tou-
jours. Dans les années 1970-1980, le problème de Fermat a été réinterprété : on a
montré que ce serait une conséquence d’une propriété très générale.
C’est en 1993-1994 que le mathématicien anglais Andrew Wiles a démontré cette
propriété. Du coup, le théorème de Fermat était enfin prouvé. Pour une fois, tous les
journaux ont parlé de mathématiques. Ce théorème a un énoncé d’une grande simpli-
cité, compréhensible par tout lycéen. A-t-il un intérêt pratique ? Pour le moment au-
cun, mais les mathématiques qu’il a contribué à développer en ont certainement un !
Et certains d’entre vous seront sensibles au plaisir de savoir qu’il a été démontré
après tant d’efforts.
La méthode de descente infinie est due aussi à Fermat.
Revue Diagonales
Chacun d’eux a une face peinte en bleu, une face peinte en jaune et deux faces
peintes en rouge.
On lance les trois tétraèdres (on remarquera que, lorsqu’on lance un tétraèdre, une
face est cachée et trois faces sont visibles).
Pour chacun de ces trois tétraèdres on notera B l’événement « la face bleue est
cachée », J l’événement « la face jaune est cachée » et R l’événement « une face
rouge est cachée »
1. Faire un arbre pondéré adapté à cette expérience (indiquer au moins la moitié
des branches).
2. Déterminer la probabilité d’obtenir au moins trois faces rouges visibles sur l’en-
semble des trois tétraèdres.
3. Quelle est la probabilité de ne voir aucune face peinte en bleu ?
4. Quelle est la probabilité de l’événement « les six faces rouges sont visibles » ?
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Découvrir
Etude d’un exemple de loi binomiale
Une machine récupère les gobelets usagés d’une machine a café.
Lorsqu’on y introduit un gobelet, la machine rend, de manière aléatoire, une pièce
de 5 centimes avec la probabilité 0,2.
5
Ce processus étant aléatoire, le fait que la machine rende (ou pas) une pièce est
totalement indépendant du fait qu’elle ait rendu (ou pas) une pièce pour le gobelet
précédent.
Après sa pause, un étudiant a récupéré 4 gobelets qu’il introduit successivement
dans la machine.
On appelle « succès » le fait d’obtenir une pièce, et on appelle X la variable aléatoire
qui compte le nombre de succès.
2. Calculer la probabilité qu’il obtienne une pièce pour chacun de ses gobelets ?
Quel est le nombre de succès associé ? On notera cette probabilité p(X = 4).
D S’exercer
Exercice 10 En utilisant le triangle de Pascal, donner tous les coefficients binomiaux pour n = 5
et n = 6.
Pour les lois binomiales on montrera que les conditions sont remplies et on pré-
cisera les paramètres.
3
Exercice 11 La probabilité qu’un tireur atteigne sa cible est p = .
4
Une épreuve du championnat consiste en 16 tirs.
Tous les facteurs (anxiété, fatigue du tireur, conditions météorologiques, …) sont les
mêmes à chaque tir.
5
1. On note X la variable aléatoire qui donne le nombre de fois où la cible est atteinte
au cours des 16 tirs. Quelle est la loi de X ?
2. Calculer l’espérance de X. Interpréter le résultat.
Exercice 12 Pour chacune des situations suivantes, dire si la variable aléatoire donnée suit ou
non, une loi binomiale. Si oui, donner ses paramètres, sinon expliquer pourquoi.
Exercice 13 On admet que toute personne réservant une place d’avion a une chance sur 10 de
ne pas se présenter à l’embarquement.
Une compagnie aérienne dispose d’un avion de 100 places et vend 107 réservations.
L’objectif est d’évaluer la probabilité de surréservation de cette compagnie, c’est-à-
dire de répondre à la question : quelle est la probabilité que plus de 100 passagers
se présentent à l’embarquement ?
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Échantillonnage
A Découvrir
Limites de l’intervalle de fluctuation étudié en 2nde
1. Rappels
Entre les deux tours d’une élection présidentielle, on souhaite connaître parmi les 2
candidats encore en course le candidat le plus susceptible de gagner.
Pour cela, on tire au hasard un certain nombre de numéros téléphoniques et on
appelle des gens pour connaître leur intention de vote.
On dit qu’on prélève un échantillon dans la population.
5
Prélever un échantillon de taille n dans une population revient à sélectionner au
hasard n individus de cette population. Dans la pratique, la population est tellement
grande par rapport à l’échantillon, qu’on peut supposer que la sélection ou le tirage
se fait « avec remise ». En effet, un même individu a très très peu de chances d’être
sélectionné deux fois… On peut alors supposer que l’échantillon est obtenu par n
répétitions indépendantes d’une même expérience aléatoire à deux issues (dans
notre exemple, « veut voter pour A » et « veut voter pour B » et qu’un tel échantillon
relève du modèle de Bernoulli.
Si le sondeur interroge un échantillon de 200 personnes et obtient 54 % d’intentions
de vote pour le candidat A, il obtiendra très probablement un résultat un peu diffé-
rent sur un autre échantillon de 200 personnes. Ce phénomène est appelé fluctua-
tion d’échantillonnage.
2. Pile ou face
On lance une pièce équilibrée ; on sait que la fréquence théorique de sortie de Pile
est p = 0,5.
On simule avec la calculatrice l’obtention d’un échantillon de taille 200. Pour cela,
on tire au hasard un nombre de l’intervalle [0 ;1[ et on assimile la sortie de Pile à
l’affichage d’un nombre dans l’intervalle [0 ; 0,5[.
Voici un programme (pour Algobox) qui permet d’obtenir 50 échantillons de taille 200.
a. Écrire et lancer ce programme sur votre calculatrice (sa réalisation peut prendre
quelques minutes). Ouvrir le menu STAT et expliquer le contenu du tableau.
b. Afficher à l’écran la représentation graphique de ce tableau et faire apparaître l’in-
tervalle de fluctuation au seuil de 95 % (donner les équations des droites tracées).
3. Cas où n < 25
Modifier le programme pour réaliser la simulation de 50 échantillons de taille 20.
D S’exercer
Exercice 14 Buffon lance 4040 fois une pièce et il obtient 2049 fois « Pile ».
1. Établir l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % obtenu par la loi binomiale de
paramètres n = 4040 et p = 0,5 à l’aide d’un tableur.
1 1
2. Comparer cet intervalle avec l’intervalle p − ; p+ utilisé en 2nde.
n n
3. Peut-on penser que la pièce est équilibrée ?
Point historique
Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, est né le 7 septembre 1707 et mort le
16 avril 1788. C’était un naturaliste, mathématicien, biologiste, cosmologiste,
philosophe et un écrivain français.
Exercice 15 Une petite ville des États-Unis, Woburn, a connu 9 cas de leucémie parmi les 5969
garçons de moins de 15 ans sur la période 1969-1979. La fréquence des leucémies
pour cette tranche d’âge aux Etats-Unis est égale à 0,00052.
Source : Massachussets Departement of public Health
Les autorités concluent qu’il n’y a rien d’étrange dans cette ville. Qu’en pensez-vous ?
On argumentera la réponse en déterminant à l’aide d’un tableur ou d’une calculatrice
l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % déterminé à partir d’une loi binomiale.
Séquence 6
Dérivation
6
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Nombre dérivé
A Débuter
Approche de la notion de nombre dérivé
1. Avec une calculatrice ou un logiciel, afficher la courbe représentative de la fonc-
tion carré sur l’intervalle [–3 ; 3].
Faire ensuite plusieurs agrandissements successifs centrés au point A de la
courbe, d’abscisse a = 1,5.
Pour cela, avec une calculatrice, on peut changer la fenêtre ou utiliser un zoom
(zoom in pour une calculatrice Casio, zoom+ pour une calculatrice TI). Pour le
logiciel GeoGebra, on utilise la loupe.
Qu’observe-t-on ?
3. Les coordonnées du point A sont (1,5 ; 1,52). Les coordonnées du point B sont
(x ; x2) avec x ≠ 1,5.
Déterminer le cœfficient directeur de la droite (AB) en fonction de x.
Avec un tableur ou une calculatrice, déterminer les valeurs de ce coefficient pour
les différentes valeurs de x du tableau.
4. Pour mieux indiquer que l’étude faite ici est locale, autour du point A d’abscisse
1,5, on appelle 1,5 + h l’abscisse du point B avec h ≠ 0 c’est-à-dire qu’on pose
x = 1,5 + h. Comment exprimer que le point B se rapproche du point A ?
Quelle est l’ordonnée du point B en fonction de h ? Quelle est l’expression du
cœfficient directeur de la droite (AB) en fonction de h ?
Afficher dans le tableau ci-dessous les valeurs de ce cœfficient directeur lorsque
h prend des valeurs de plus en plus proches de 0 (strictement positives et stric-
tement négatives).
Qu’observe-t-on ?
58 CNED Première – Mathématiques
séquence
6
5. Quel semble être le coefficient directeur de la droite qui est apparue à la question
1. ? Pour terminer cette activité, on peut tracer cette droite sur le graphique (on
sait aussi qu’elle passe par le point A).
D S’exercer
Exercice 1 On donne ci-après la courbe représentative d’une fonction f définie sur .
Tracer les tangentes aux points A, B, C, D de la courbe représentative de f, d’abs-
cisses respectives –2, –1, 0 et 1. Donner des valeurs approchées des nombres déri-
vés de la fonction f en –2, –1, 0 et 1.
0 i
Exercice 2 1. Soit f une fonction dérivable en un réel a. Déterminer une équation de la tangente
à la courbe # f , représentant la fonction f, au point A d’abscisse a sachant que :
a = 2, f '(a ) = −4 et f (a ) = 3.
6
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Fonctions dérivées
A Découvrir
Nombre dérivé de la fonction carré en a
Étudier la dérivabilité de la fonction carré en a.
D S’exercer
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Découvrir
Approche de la formule de la dérivée d’une somme
On considère les fonction u et v définies sur par u ( x ) = 5x + 1 et v ( x ) = x 2.
On a vu précédemment que les fonctions u et v sont dérivables sur .
1. Donner les valeurs de u '( 3) et v '( 3).
2. On appelle f la fonction, définie sur , égale à la somme des deux fonctions u et
v : f = u + v .
En utilisant le taux d’accroissement de la fonction f en a et la définition du cours,
démontrer que la fonction f est dérivable en a = 3.
Quelle est la valeur de f '( 3) ? Qu’observe-t-on ?
3. Généralisation : démontrer, en utilisant la définition du cours, que la propriété
observée à la question 2. est vraie pour toute fonction f telle que f = u + v , quelles
que soient les fonctions u et v, et quel que soit le nombre réel a où les deux fonc-
tions u et v sont dérivables.
6
D S’exercer
Remarque 1 Il s’agit ici d’exercices d’apprentissage des formules de dérivation.
Il est inutile pour l’instant de transformer l’expression obtenue pour une fonction
dérivée.
Des transformations seront souvent nécessaires quand on utilisera la fonction dé-
rivée et ces transformations dépendront du but recherché (pour l’étude d’un signe
par exemple, factoriser est souvent plus efficace que développer).
Remarque 2 Des calculatrices et des logiciels peuvent calculer des nombres dérivés et certains
d’entre eux donnent même l’expression des fonctions dérivées. Il est cependant
indispensable de savoir faire ces calculs en utilisant les fonctions de référence et
les théorèmes sur les opérations.
Exercice 5 Dans chaque cas, on donne une fonction f définie sur un intervalle I.
Dans chaque cas, dire si la fonction f est dérivable sur I et donner l’expression de
f '( x ).
1 7
1. . f ( x ) = , I = − ; + ∞ .
3x + 7 3
2. f ( x ) = −3x 5 + 4 x 4 − 7x 2 + 3, I = .
4
3. f ( x ) = x 3 + 3x 2 − , I = 0 ; + ∞ .
x
4. f ( x ) = 2x + 3 x , I = [0 ; +∞ [ .
x3 −1
5. f ( x ) = , I = .
x2 +1
x 5
6. f ( x ) = − , I = 0 ; + ∞ .
5 x
Exercice 6 Dans chaque cas, on donne l’expression d’une fonction f et son ensemble de définition.
Déterminer une équation de la tangente ∆ à la courbe #f , représentant la fonction
f, au point d’abscisse a.
1. f ( x ) = x 2 − 2x sur , a = 1.
1
2. f ( x ) = sur −1; + ∞ , a = 0.
x +1
3. f ( x ) = x 3 sur , a = 5.
5. f ( x ) = ( 3x − 1)2 sur , a = 0.
x2 + x +1
6. f ( x ) = sur 2 ; + ∞ , a = 4.
x −2
6
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Découvrir
Approche du lien entre sens de variations de fonction et signe de la dérivée
Soit f une fonction définie et dérivable sur dont la représentation graphique est
donnée ci-dessous.
2,7
1,6
0 i
–1,1
x −∞ +∞
f (x )
x −∞ +∞
Signe du coefficient
directeur de la tangente
au point d’abscisse x
6
D S’exercer
( )
Exercice 8 Dans le plan rapporté à un repère orthonormé O ; i , j ,on considère le point A(1 ; 2).
Soit x un nombre réel strictement supérieur à 1 et soit M le point de coordonnées
(x ; 0). La droite (AM) coupe l’axe des ordonnées en un point N.
2x
1. Montrer que l’ordonnée de N est égale à .
x −1
2x
2. On définit ainsi la fonction f en posant f ( x ) = .
x −1
a. Quel est son ensemble de définition ?
b. Etudier les variations de la fonction f.
c. Démontrer que la fonction f est minorée par 2.
d. Donner une interprétation géométrique de ces résultats.
Exercice 9 Une voiture se déplace sur une route. La distance d(t) (en km) parcourue par la voi-
ture à l’instant t (en heure) est définie par : d(t) = – 120 t3 + 180 t2 si t ∈ [0 ; 1].
Séquence 7
Produit scalaire de deux vecteurs
7
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Débuter
Une égalité
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), on considère deux points A et B
distincts, tels que O, A et B ne sont pas alignés. Le point H est le projeté orthogonal
de B sur la droite (OA) et L le projeté orthogonal de A sur (OB).
1. Conjecture
a. Faire la figure à l’aide du logiciel GeoGebra.
b. Faire afficher les quantités OH × OA et OL × OB ainsi que l’angle OA, OB .( )
c. Que remarque-t-on ?
2. Etude
( )
On note θ une mesure de l’angle OA, OB . On suppose 0 ≤ θ ≤ .
π
2
a. Exprimer en fonction de θ la quantité OL × OB ainsi que OH × OA.
b. Conclure.
π
c. Que deviennent les égalités précédentes si ≤ θ ≤ π ?
2
D S’exercer
Exercice 1 Soit u de norme u = 3 et v de norme v = 4 tels que u , v =
( ) π
3
2π.
Calculer u iv . En déduire u −v .
Exercice 2 1. Exprimer en fonction de u , v et u iv les quantités suivantes.
( )
a. 3u − 4v •v ;
( )( )
b. 2u − 5v • 4u +v ;
( )( )
c. u − 3v • u + 3v .
7
a. AB i BC ;
b. AB i CD ;
c. AB i AC ;
d. AB i BO.
AB AD
3. On pose : i = et j = .
AB AD
a. Vérifier que le repère A ; i , j est un repère orthonormé du plan.
b. Donner dans ce repère les coordonnées des points O, A, B, C et D, E et F.
Exercice 4 Dans la figure ci-dessous, ABC est un triangle isocèle en A, ABEF un parallélo-
gramme et les droites (AH) et (BF) sont perpendiculaires à (BC). On donne : BC = a.
B H C
Exercice 5 1. S
oit u et v deux vecteurs de même norme. Montrer que u +v et u −v sont ortho-
gonaux.
2. On considère deux vecteurs u et v tels que : u = 4, v = 5 + 1 et u iv = 4.
( )
Déterminer une mesure en radians de l’angle u , v .
3. Dans le repère orthonormé du plan O ; i , j , on définit les points A, B et C par
leurs coordonnées : A (2 ; 5), B (4 ; 3 ) et C (7 ; 8).
a. Calculer AB , BC et AC.
b. Calculer AB i BC et AB i AC.
7
c. Donner la valeur de cos AB, AC et en déduire une valeur approchée de la me-
sure de AB, AC.
Exercice 6 Dans un triangle ABC, on considère les points I, J et K milieux respectifs des seg-
ments [BC], [CA] et [AB]. Montrer que :
AB i CK + BC i AI + CA i BJ = 0.
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Partie II
( )
Le plan est rapporté à un repère orthonormé O ; i , j . On considère les points
( ) ( )
A −2 ; 3 et B 4 ; 0 .
1. Donner les coordonnées du vecteur AB.
7
D S’exercer
( )
Exercice 8 Dans un repère orthonormé O ; i , j , on donne les points A (−2 ; 2) , B ( 3 ; −2) ,
C (0 ; −3) et D ( 4 ; 1) . Les droites (AB) et (CD) se coupent en K.
Calculer une valeur approchée à 0,1° près de la mesure en en degré de l’angle AKC.
Exercice 9 Le plan est rapporté à un repère orthonormé O ; i , j . ( )
( )
1. a. Déterminer une équation du cercle de centre C 1; − 3 et de rayon 5.
( )
2. a. Déterminer une équation du cercle de centre E 2 ; 3 passant par D 4 ;1 . ( )
b. Déterminer un point de ce cercle, d’ordonnée 1, autre que D.
Exercice 10 Dans un repère orthonormé (O ; i , j ) on donne les points A(–3 ; 2), B(7 ; 1) et C(4 ; 5).
Soit H le projeté orthogonal de A sur (BC).
Exercice 11 Dans un repère orthonormé (O ; i , j ) on donne les points A (−3 ; 2) et B ( 4 ; 5) .
On va déterminer une équation de la médiatrice de [AB] de deux façons.
7
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Applications à la trigonométrie
A Débuter
π
Calculs de cos
12
( )
Le plan étant rapporté à un repère orthonormé O ; i , j , on considère le cercle
trigonométrique de centre O.
B
A
j
π π
( )
1. Sur ce cercle, placer les points A et B tels que : i , OA = et i , OB = .
4 3
( )
2. En utilisant les coordonnées des points A et B, calculer OA i OB.
3. a. Exprimer le produit scalaire OA i OB en fonction de cos OA , OB . ( )
π
b. En déduire cos .
12
D S’exercer
7π 5π
Exercice 12 Calculer cos et sin .
12 12
7
1. Calculer A − B et A + B .
2. En déduire les valeurs de A et B.
3
2. cos2 ( x ) + sin (2x ) = 0 ;
2
Séquence 8
Les suites
8
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Débuter
Suites logiques à compléter
On considère les six listes de nombres suivantes.
a. 2, 6, 10, 14, 18, 22, 26…
b. 1, 2, 4, 8, 16, 32, 64…
c. 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13…
0 1 2 3 4 5 6 7
d. , , , , , , , ...
1 2 3 4 5 6 7 8
2. Vocabulaire et notation
Chacune de ces listes est appelée une suite.
On note u0 le premier élément de chaque liste, u1 le second, u2 le troisième, etc.
Ces nombres sont appelés les termes de la suite : u0 est le premier terme, etc.
D S’exercer
u =6
Exercice 2 On considère la suite (un ) définie pour tout n élément de par : 0 .
un + 1 = 2un − 5
1. Déterminer les 10 premiers termes de la suite à l’aide d’un tableur.
2. Déterminer les 10 premiers termes à l’aide d’une calculatrice.
8
( )
2. Démontrer que cette suite un est strictement décroissante à partir d’un certain
rang qu’on précisera.
Exercice 4 La suite (un ) est définie par son premier terme u0 = 6 et vérifie pour tout n de
n ∈N
( )
u +3
, la relation un+1 = n . On considère un repère orthonormé O ; i , j du plan.
un
( )
1. Construire les 4 premiers termes de la suite un sur l’axe des abscisses eu utilisant
x +3
la courbe représentative de la fonction f : x et la droite d’équation y = x.
x
2. A l’aide de ces observations graphiques, quelles conjectures peut-on faire sur
cette suite ?
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Exemples de suites :
les suites arithmétiques et les suites
géométriques
A Débuter
Une suite particulière
On achète une plante dans son pot et on la pose au sol. Elle mesure 50 cm. On sait
qu’elle croît chaque mois de 4 cm. On note u0 sa hauteur initiale, u1 sa hauteur un
mois plus tard, un sa hauteur n mois plus tard.
1. Quelle est sa hauteur un mois après l’achat ? 2 mois après ? 6 mois après ?
2. Quelle est la relation de récurrence qui permet de définir cette suite ?
3. Proposer une expression pour le terme général un de cette suite en fonction de n.
4. Sachant que le plafond est à une hauteur de 2,50 m, combien de mois pourra-t-on
la garder avant qu’elle ne touche le plafond ?
D S’exercer
a. Déterminer u .
11
b. Quel est le 20e terme de cette suite ?
8
( )
2. On sait que la suite v n
n ∈
est une suite arithmétique dont le 5e terme est 1285
et le 29e est 85. Déterminer sa raison r’ et son premier terme v 0 . Déterminer le
1er terme négatif de cette suite.
Exercice 6 1. On sait que la suite (un ) est une suite géométrique de premier terme 1 et de
n ∈
raison q = 3.
a. Déterminer le 7e terme.
b. Déterminer le plus petit entier n tel que un > 50000 en utilisant la calculatrice ou
le tableur.
( )
2. La suite géométrique v n
n ∈
a pour 5e terme 96 et pour 8e terme 768. Détermi-
ner sa raison q’ et son premier terme.
Chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Suites arithmétiques
et suites géométriques : calculs
de sommes de termes consécutifs
A Débuter
Un calcul historique
Un mathématicien : Karl Friedrich Gauss (1777-1855)
Gauss naît dans une famille très pauvre à Brunswick (Braunschweig en alle-
mand) à 150 kilomètres de Hambourg. Il aimait à raconter des histoires de son
enfance à ses proches. Il avait appris à lire et compter seul vers 3 ans, ques-
tionnant les adultes autour de lui. À 7 ans, il est remarqué par son institu-
teur pour avoir calculé instantanément la somme des nombres de 1 à 100, ex-
pliquant qu’il suffisait de grouper les nombres en 50 paquets de somme 101 :
100+1, 99+2, 98+3, etc. Il a la chance de rencontrer un jeune mathématicien qui
le guide (il a une dizaine d’années) dans ses premières lectures mathématiques.
Le soutien financier du duc de Brunswick lui permet de continuer ses études.
Le matin du 30 mars 1796, Gauss découvre la construction à la règle et au com-
pas du polygone régulier à 17 côtés. Le résultat pourrait paraître anecdotique,
mais il résulte d’une compréhension profonde de problèmes algébriques (ce qui
concerne les nombres complexes dont la dix-septième puissance est 1). Les dé-
couvertes de Gauss en arithmétique se succèdent alors rapidement et Gauss pu-
blie (il a 24 ans) en 1801 ses Recherches arithmétiques (en latin). Son livre com-
mence par exposer les bases de l’arithmétique modulaire dans des termes proches
des nôtres et le lemme de Gauss. Il est très rapidement traduit en français (1807).
Il est impossible de décrire l’ensemble de l’œuvre de Gauss. Toute sa vie, Gauss
poursuivra ses travaux théoriques et pratiques en mathématiques (géométrie des
surfaces, arithmétique, analyse numérique), en astronomie, en statistique (loi nor-
8
male et courbe en cloche), en topographie (cartographie du Hanovre), en physique
et géologie (magnétisme), en économie, etc. Dans tous ces domaines, la contribu-
tion de Gauss est exceptionnelle et c’est à juste titre qu’on l’a appelé Prince des
mathématiciens.
D’après la revue Diagonales
1. En reprenant la méthode utilisée par Gauss, donner la valeur de 1+2+…+99+100.
2. En utilisant la même méthode, calculer 4+8+…+1000.
D S’exercer
Exercice 7 1. O
n considère la suite arithmétique u définie par son premier terme u0 = −3 et sa
raison r = 4.
20
a. Calculer la somme S1 = ∑ ui = u0 + u1 + ... + u20 .
i =0
b. Calculer la somme S2 des 10 premiers termes de cette suite.
20
c. Déduire des questions a. et b. la somme S =
3 ∑ ui .
i =10
2. Damien s’est lancé un défi le 1er
janvier 2015 : il va faire du vélo chaque semaine
de l’année.
La première semaine, il parcourra 50 km et chaque semaine de l’année (qui
comporte 52 semaines), il allongera cette distance de 5 km.
a. Combien parcourra-t-il de kilomètres la dernière semaine de 2015.
b. Combien de kilomètres aura-t-il parcouru au total ?
10
10 n
1
Exercice 8 1. Calculer les sommes suivantes : S1 = ∑ et S2 = ∑ 3k .
2
k =0 k =0
2. Une suite géométrique a pour premier terme 1 et pour raison 2. Quelle est la
somme des 15 premiers termes.
3. Calculer la somme S = 1− 3 + 9 − 27 + 81− ... + 531441.
4. Céline, désirant économiser à partir de janvier 2017, a déposé dans une boîte
200 € en janvier et a décidé d’augmenter chaque mois la somme qu’elle dépo-
sera dans la boîte de 5 %.
Quelle sera la somme d’argent que contiendra la boîte de 1er janvier 2018.
Exercice 9 Monsieur Gacin vient d’être recruté en CDI par une entreprise. On lui propose alors
de choisir entre deux contrats :
Contrat A
La première année de travail, son salaire annuel sera de 36 000 € puis son salaire
augmentera chaque année de 2 000 €. On notera u1 son salaire la première année,
u2 son salaire la deuxième année, etc.
Contrat B
La première année de travail, son salaire annuel sera de 36 000 € puis son salaire
augmentera chaque année de 5 %. On notera v1 son salaire la première année, v2
son salaire la deuxième année, etc.
8
1. Calculer les trois premiers termes des suites u et v.
5. a. E
crire à l’aide d’Algobox un algorithme calculant les salaires des 10 premières
années s’il choisit le contrat A.
b. Ecrire à l’aide d’Algobox un algorithme calculant les salaires des 10 premières
années s’il choisit le contrat B.
6. Calculer la somme totale des salaires qu’il percevra sur 10 ans de travail :
a. s’il choisit le contrat A ;
b. s’il choisit le contrat B.
Corrigés Corrigés 1
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Débuter
Découverte de la courbe représentative de la fonction racine carrée
1. Conjecture
a. Figure
4
3 P Q
Tracé point Q
1
B O A N M
–2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 8
–1
–2
D
–3
–4
P Q
1
0,5
B N M
–1 –0,5 0 0,5 1
–0,5
–1
D
Séquence 1
2. Étude
On note x l’abscisse de M. Donc : M(x ; 0).
x +x −1+ x x − 1
Le point N est le milieu de [BM] donc : x N = B M = = et
2 2 2
y +y 0+0 x −1
yN = B M = = 0 . D’où : N ; 0 .
2 2 2
x =x
Q
On a donc :
yQ = x
. Ainsi : Q x ; x . ( )
si et seulement si x = x
( x)
2
si et seulement si = x (x ≥0)
( x) − x =0
2
si et seulement si
si et seulement si ( x ) x − 1 = 0 ( x ≥ 0 )
si et seulement si x = 0 ou x − 1 = 0
si et seulement si x = 0 ou x = 1
si et seulement si x = 0 ou x = 1
Séquence 1
P Q
B N A M
O
D S’exercer
Exercice 1 a. Si 0 ≤ x ≤ 3 alors 0 ≤ x 2 ≤ 9.
VRAI. La fonction carré est croissante sur [0 ; +∞[ donc si 0 ≤ x ≤ 3 alors x 2 ≤ 32
(puisque x et 3 sont positifs). On a donc bien : 0 ≤ x 2 ≤ 9.
b. Si –1 ≤ x ≤ 2 alors 1 ≤ x 2 ≤ 4.
FAUX. Contre-exemple : x = 0. On a : –1 ≤ 0 ≤ 2 et pourtant 1 ≤ 02 ≤ 4 est faux.
c. Si x ≤ 2 alors x 2 ≤ 4.
FAUX. Contre-exemple : x = −3. On a : –3 ≤ 2 et pourtant (−3)2 ≤ 4 est faux.
d. Si x 2 ≤ 4 alors x ≤ 2.
VRAI. La contraposée de cette proposition est : Si x > 2 alors x 2 > 4. Cette propo-
sition est vraie.
En effet, soit x tel que : x > 2. On a alors : x > 2 > 0. La fonction carré est stricte-
ment croissante sur [0 ; +∞[ donc : x 2 > 22 soit x 2 > 4.
La proposition « Si x > 2 alors x 2 > 4 » étant vraie, sa contraposée « Si x 2 ≤ 4
alors x ≤ 2 » l’est aussi.
e. Si x 2 ≤ 9 alors x ≤ 3.
VRAI. La contraposée de cette proposition est : Si x > 3 alors x 2 > 9. Cette propo-
sition est vraie.
En effet, soit x tel que : x >3. On a alors : x, 3 > 0. La fonction carré est strictement
croissante sur [0 ; +∞[ donc : x 2 > 32 soit x 2 > 9. On a donc bien par contraposi-
2
tion : « Si x ≤ 9 alors x ≤ 3 ».
f. Si 0 < x ≤ 3 alors x ≤ 3.
VRAI. La fonction racine carrée étant croissante sur [0; +∞[ , si 0 < x ≤ 3 alors x
est positif et x ≤ 3 .
Séquence 1
VRAI. La fonction racine carrée étant strictement croissante sur [0 ; +∞[ , si x > 4
alors x est positif et x > 4 soit x > 2.
h. Si x ≥ 1 alors x ≥ −1.
VRAI. Si x ≥ 1 alors x existe et est positif (quelle que soit la valeur de x) donc,
à fortiori, est supérieur ou égal à −1 : x ≥ −1.
i. Si x ∈ ]2 ; 5[ alors 0 ≤ x − x ≤ 5.
VRAI. Car comme x > 0, alors x − x < x ≤ 5.
2
j. 1 1
< .
3 3
1 2
FAUX. Comme ∈ ]0 ; 1[ , on a, d’après une propriété du cours, 1 < 1 < 1 .
3 3 3 3
1
=
( 2 +1)
( 2 + 1) = (
=
2 +1 )= 2 +1
2 −1 ( 2 − 1) × ( 2 + 1) ( 2 )2 − 1 1
8 − 4 14 + 7
= = 15 − 4 14 .
8−7
2. On considère a = 17 + 12 2 .
( ) ( )( )
2 2
a. O
n a : 3 + 2 2 = 32 + 2 × 3 × 2 2 + 2 2 = 9 + 12 2 + 8 = 17 + 12 2 .
( )
2
b. On a : a 2 = 3 + 2 2 . Alors comme a et 3 + 2 2 sont tous deux positifs, on a :
a = 3 + 2 2.
(3 − 2 2) ( )( )
2 2 .
= 32 − 2 × 3 × 2 2 + 2 2 = 9 − 12 2 + 8 = 17 − 12 2
a : 17 − 12 2 = 3 − 2 2 .
On déduit de b. et c. l’égalité :
(
17 + 12 2 + 17 − 12 2 = 3 + 2 2 + 3 − 2 2 = 6 . )( )
Le nombre 17 + 12 2 + 17 − 12 2 est donc bien un entier naturel.
Séquence 1
Exercice 3 1.
a. Ensembles de définition : f = + , g = [−4 ; +∞[ et h = ]−∞ ; 2] .
b. Graphiques
4
h(x) = 2 – x
C E
3
D
A 2
B
1
g(x) = x + 4 ƒ(x) = x
–9 –8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
+
+
–1
–2
Séquence 1
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Découvrir
Approche de la fonction valeur absolue
1. Axe routier
1.
B M SB R L LM P
Séquence 1
Si x ≤ y alors d ( x ; y ) = y – x = 0 donc x = y .
Sinon d ( x ; y ) = x − y = 0 donc x = y .
Cas 1 x ≤y
Alors d ( x ; y ) = y − x et comme ( x − y ) ≤ 0,
on a : d ( x – y ; 0) = 0 – ( x – y ) = y – x . On a donc bien, dans ce cas, l’égalité :
d ( x ; y ) = d ( x – y ; 0).
Cas 2 x≥y
Alors d ( x ; y ) = x − y et comme ( x – y ) ≥ 0,
on a : d ( x – y ; 0) = ( x – y ) – 0 = x – y . On a donc bien, dans ce cas, l’égalité
d ( x ; y ) = d ( x – y ; 0)
On a donc bien démontré, par disjonction de cas, l’égalité d ( x ; y ) = d ( x – y ; 0).
3. Montrons que pour tous x , y , z réels, on a : d ( x ; z ) ≤ d ( x ; y ) + d ( y ; z ).
Cette propriété est l’inégalité triangulaire et elle exprime l’idée que si A, B et C
sont les points d’abscisses respectives x , y et z alors : AC ≤ AB+BC.
Étudions tous les cas possibles
Cas 1 x ≤y ≤z
Alors : d ( x ; z ) = z – x et d ( x ; y ) + d ( y ; z ) = ( y – x )+(z – y ) = z – x . On a donc bien
d ( x ; z ) ≤ d ( x ; y ) + d ( y ; z ) (et même d ( x ; z ) = d ( x ; y ) + d ( y ; z )).
Cas 2 x ≤z ≤y
Alors : d ( x ; z ) = z – x et d ( x ; y ) + d ( y ; z ) = ( y – x ) + ( y – z ) = z – x + 2( y – z ). On a donc
bien d ( x ; z ) ≤ d ( x ; y ) + d ( y ; z ) (car 2( y – z ) ≥ 0 ).
Cas 3 y ≤x ≤z
Alors : d ( x ; z ) = z – x et d ( x ; y ) + d ( y ; z ) = ( x – y ) + (z – y ) = z – x + 2( x – y ).
On a donc bien d ( x ; z ) ≤ d ( x ; y ) + d ( y ; z ) (car 2( x – y ) ≥ 0 ).
Cas 4 y ≤z ≤x
Alors : d ( x ; z ) = x – z et d ( x ; y ) + d ( y ; z ) = ( x – y ) + (z – y ) = x – z + 2(z – y ). On a donc
bien d ( x ; z ) ≤ d ( x ; y ) + d ( y ; z ) (car 2(z – y ) ≥ 0 ).
Cas 5 z ≤x ≤y
Alors : d ( x ; z ) = x – z et d ( x ; y ) + d ( y ; z ) = ( y – x ) + ( y – z ) = x – z + 2( y – x ). On a donc
bien d ( x ; z ) ≤ d ( x ; y ) + d ( y ; z ) (car 2( y – x ) ≥ 0 ).
Cas 6 z ≤y ≤x
Alors : d ( x ; z ) = x – z et d ( x ; y ) + d ( y ; z ) = ( x – y ) + ( y – z ) = x – z . On a donc bien
d ( x ; z ) ≤ d ( x ; y ) + d ( y ; z ) (et même d ( x ; z ) = d ( x ; y ) + d ( y ; z )).
Séquence 1
D S’exercer
Résolution géométrique
a. On a l’égalité x − 2 = d ( x ; 2) = 3 si et seulement si x = 2 + 3 ou x = 2 − 3.
–3 +3
A
B C
–2 –1 0 1 2 3 4 5 6
–2 +2
A
B C
–8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 0
2.
Résolution par le calcul
Résolution géométrique
–2 +2
B A C
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4
Séquence 1
–2 +2
B A C
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4
1
–3 +3
A
B C
–2 –1 0 1 2 3 4 5 6
–1
Exercice 5 1.
12
g(x) = |x – 2| 11
10
ƒ(x) = |x| 9
8
7
C D
6
5
h(x) = |–5 – x| B 4
3
E F
2
A
1
–8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
–1
–2
2.
Séquence 1
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1. Courbes associées
1.
2.
x –2 –1 1 2
j
3 3
0 i
f (x )
–1 –1
3.
x –2 –1 1 2
3+a 3+a
g(x )
–1+a –1+ a
4. 3 cas se présentent.
Cas 1 : k > 0
x –2 –1 1 2
3k 3k
g(x )
–k –k
x –2 –1 1 2
–k –k
h( x )
3k 3k
Séquence 1
x –2 –1 1 2
3k + a 3k + a
h( x )
−k + a –k + a
−k + a = −1
On cherche donc a et k tels que . On a :
3k + a = 1
1
a = k −1 a=−
−k + a = −1 (1) a = k −1 2 .
⇔ ⇔ 1 ⇔
3k + a = 1 (2) 4k = 2 k = k= 1
2
2
Ainsi le tableau de variation suivant est le tableau de variation de la fonction u dé-
finie sur [–2 ; 2] par :
1 1
u ( x ) = − f ( x ) + (bien sûr, il y a beaucoup d’autres fonctions qui conviennent).
2 2
x –2 –1 1 2
1 1
u( x )
–1 –1
2 2. Courbes associées
Si M est le point de la courbe de f d’abscisse x ses coordonnées sont ( x , f ( x )). Le
0 2 4
point M1 de la courbe de f1 d’abscisse x a pour coordonnées ( x , 1+ f ( x )) ; ainsi le
–2 vecteur MM1 a pour coordonnées (0,1). On en déduit que M1 est l’image de M par la
translation de vecteur j .
2
Si M est le point de la courbe de f d’abscisse x ses coordonnées sont ( x , f ( x )). Le
point M2 de la courbe de f2 d’abscisse x a pour coordonnées ( x , −f ( x )) ; ainsi les
0 2 4 points M et M2 sont symétriques par rapport à l’axe des abscisses. Il en est de
–2
même pour les courbes de f et f2. En particulier tout point d’ordonnée 0 de la
courbe de f est aussi sur la courbe de f2.
2
Si M est le point de la courbe de f d’abscisse x ses coordonnées sont ( x , f ( x )). Le
point M3 de la courbe de f3 d’abscisse x a pour coordonnées ( x , 2f ( x )). La courbe
0 2 4
de f3 s’obtient donc en doublant les ordonnées des points de la courbe de f . En
–2 particulier tout point d’ordonnée 0 de la courbe de f est aussi sur la courbe de f3 .
De plus, les courbes de f et f3 sont situées du même côté de l’axe des abscisses.
–4
Séquence 1
D S’exercer
Exercice 6 1. a. f ( x ) = x 2 + x + 1, I = [0 ; +∞[ .
Les fonctions x x 2 et x x + 1 sont strictement croissantes sur I (fonctions de
référence), f (somme des deux fonctions) est donc strictement croissante sur I.
1
b. g ( x ) = ( x + 1)2 + , I = [−10 ; − 1].
x
1
Les fonctions x ( x + 1)2 et x sont strictement décroissantes sur I (fonctions
x
de référence), g (somme des deux fonctions) est donc strictement décroissante sur I.
1
c. h ( x ) = x 2 + , I = [1 ; 10].
x
On a : h (0,1) = 10,01 ; h (1) = 2 et h (2) = 4,5 (Pour choisir ces valeurs de manière
pertinente, il faut préalablement avoir eu un apercu de la courbe à l’aide d’un
logiciel ou de votre calculatrice).
La fonction h n’est ni croissante (h (0,01) > h (1)), ni décroissante (h (1) < h (2))
donc n’est pas monotone.
1
d. k ( x ) = , I = ]−∞ ; 0[ .
x −3
La fonction k est décroissante sur ]−∞ ; 3[ (fonction de référence). Donc, comme
I ⊂ ]−∞ ; 3[ , k est décroissante sur I.
2.
1
a. f ( x ) = , I = [0 ; +∞[ .
2x + 1
1 1 1
Pour tout x de I, f ( x ) = = × .
2x + 1 2 x + 1
2
1 1
La fonction x est décroissante sur −∞ ; − et sur − 1 ; +∞ (fonction
1 2 2
x+
2
de référence). On en déduit (fonction associée) le tableau de variation de f sur I.
x 0 +∞
1
f
On a : f (0) = 1.
Séquence 1
1
b. f ( x ) = 1+ , I = ]0 ; +∞[ .
x2
La fonction u définie sur I par u (x) = x 2 est strictement croissante sur I (fonc-
tion de référence). De plus, u est strictement positive sur I (donc garde un signe
1
constant) donc 1 est strictement décroissante sur I. On en déduit f = 1+ que
u u
f est strictement décroissante sur I.
c. f ( x ) = 2x 2 − 3, I = [2 ; +∞[ .
La fonction u définie sur I par u (x) = 2x 2 est strictement croissante sur [0 ; +∞[
et donc sur I (fonction de référence).
Ainsi v définie sur I par v(x) = 2x 2 − 3 est strictement croissante sur I. De plus v
est positive sur I (en effet, si x ≥ 2 alors v ( x ) ≥ v (2) = 2 × 22 − 3 = 5 > 0 car v croissante
sur I.
La fonction v est strictement croissante et positive sur I donc f = v ( ) est stricte-
ment croissante sur I.
2
d. f ( x ) = x + 4 x + 4 , I = .
On a (identité remarquable) :
2
x 2 + 4 x + 4 = ( x + 2) .
La fonction u définie sur par : u ( x ) = x 2 + 4 x + 4 est donc positive.
2
De plus, u est de la forme x ( x − x 0 ) (avec x 0 = −2 ) donc :
La fonction u est strictement décroissante sur ]−∞ ; − 2[ et strictement croissante
sur ]−2 ; +∞[ . On en déduit que f est strictement décroissante sur ]−∞ ; − 2[ et
strictement croissante sur ]−2 ; +∞[ .
1
Exercice 7 1. Le tableau de variation de la fonction x (fonction de référence) est le suivant.
x +3
x −∞ –3 +∞
1
x
x +3
x −∞ –3 +∞
1
x 1+
x +3
1
2. Le tableau de variation de la fonction x −2 × ( −2 < 0 ) est le suivant.
x +4
x −∞ –4 +∞
1
x −2 ×
x +4
Séquence 1
x −∞ –4 +∞
2
x −1−
x +4
1 1 1 1 1
3. Pour tout x ≠ − on a : h ( x ) = − =− × , ( 3x + 1 = 0 ⇔ x = − ). On en déduit
3 3x + 1 3 x+1 3
1 3
le tableau de variations de h (car − < 0 ).
3
1
x −∞ − +∞
3
1
x −
3x + 1
a.
2
Le tableau de variation de x ( x + 1) (fonction de référence) est le suivant.
x −∞ –1 +∞
2
x ( x + 1)
x −∞ –1 +∞
f
1
1
2. Soit g définie par : g ( x ) = 2 .
x + 2x + 2
2 2 2
a. En remarquant que pour tout x de , ( x + 1) + 1 = x + 2x + 1+ 1 = x + 2x + 2, on déduit que :
1
g (x ) = .
f (x )
D’après le 1)b), f ( x ) > 0 pour tout x de , donc f ( x ) n’est jamais nulle. La fonction
g est donc définie sur .
Séquence 1
b.
La fonction f étant strictement positive, les fonctions f et g ont des variations
contraires. Le tableau de variations de g sur est donc le suivant.
x −∞ –1 +∞
1
1
On a : g (1) = = 1.
1
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Synthèse
B Exercices de synthèse
Exercice I 1. a.
c. On a f2 ( x ) = x − 1 + 2 x − 2 + 2 x − 4 .
Séquence 1
On en déduit que f2 est décroissante sur [0 ; 2] et croissante sur 2 ; +∞ et ainsi
qu’elle admet un minimum en 2.
En procédant de la même manière, on trouve que
Si x ∈0 ; 1 , f3 ( x ) = 17 − 6 x ; si x ∈1 ; 2 ; f3 ( x ) = 15 − 4 x ;
x ∈2 ; 4 , f3 ( x ) = 7 et si x > 4 , f3 ( x ) = 6 x − 17.
On en déduit que f3 est décroissante sur 0 ; 2 ,constante sur 2 ; 4 et croissante
sur 4 ; +∞ et ainsi qu’elle admet un minimum atteint sur tout l’intervalle 2 ; 4 .
si x ∈2 ; 4 , f4 ( x ) = − x + 11 ; et si x > 4 , f4 ( x ) = 7x − 21. On en déduit que f4 est décrois-
sante sur 0 ; 4 , et croissante sur 4 ; +∞ et ainsi qu’elle admet un minimum en 4.
Exercice II 1. On applique la propriété de Pythagore dans les triangles rectangles ACM et BDM,
on obtient AM = 9 + x 2 et BM = 4 + (6 − x )2 . On a donc :
AM + BM = 9 + x 2 + 4 + ( 6 − x )2 .
2.
10
7
1 2 3 4 5
Séquence 1
L’allure de la courbe révèle que la fonction f est d’abord décroissante puis crois-
sante, ce qui indique qu’elle admet un minimum. Ce minimum semble atteint
pour une valeur de x comprise entre 3 et 4.
3. Comme A et A’ sont symétriques par rapport à (CD), pour tout point M de (CD) on
a MA = MA’. Ainsi on peut dire que MA + MB = MA’ + MB. Mais la position des
points A’, M et B fait que MB + MA’ est le plus court lorsque M est aligné avec A’
et B. Le point M cherché est donc l’intersection de (CD) et (A’B).
A’
Cas 1 M ∈[AI] .
Alors : AI = AM+MI soit 2 = x + IM donc IM = 2 – x.
Dans ce cas : IM2 = ( 2 − x ) = −( x − 2) = ( x − 2)2.
2 2
Cas 2 M ∈[ID] .
Alors : AM = AI+IM soit x = 2 + IM donc IM = x – 2.
Dans ce cas : IM2 = ( x − 2)2.
)2
MN2 = IM2 + IN2 = ( x − 2 + ( 4 − x )2 = ( x 2 − 4 x + 4 ) + ( x 2 − 8x + 16)
2
)
= 2x 2 − 12x + 20 = 2 ( x − 3 + 1 .
x −∞ 3 +∞
x ( x − 3)
2
Séquence 1
On en déduit le tableau de variation de la fonction f.
x −∞ 3 +∞
x ( x − 3) + 1
2
4. On a MN2 = 2f (x).
D’où la courbe de la fonction x MN2.
d. La longueur MN est minimum lorsque MN2 est minimum, c’est-à-dire lorsque
f ( x ) est minimum donc pour x = 3, la valeur minimum est alors égale à 2.
20
15
10
MN2
5
f(x)
0 1 2 3 4 x
Corrigés Corrigés 2
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Débuter
Approche de la notion de vecteur directeur de droite
1. Sans coordonnées
Il est aisé de voir que les droites d2, d4, d6 et d7 sont parallèles.
Que les droites d8, d9 et d10 le sont aussi, mais ne sont pas parallèles aux précédentes.
Que les droites d3 et d5 le sont aussi, mais ne sont pas parallèles aux précédentes.
Et enfin que la droite d1 n’est parallèle à aucune autre.
Pour les vecteurs, on a B1B2 , E1E2 , G1G2 et H1H2 colinéaires.
On a aussi K1K2 , L1L2 et M1M2 colinéaires, mais sans l’être aux précédents.
Ainsi que C1C2 et F1F2 colinéaires, sans l’être aux précédents.
Quant au vecteur A1A 2 , il n’est colinéaire à aucun autre.
2. Avec coordonnées
Pour obtenir le coefficient directeur d’une droite, connaissant les coordonnées de deux de ses
y −y
( ) )
points, A x A ; y A , et B( x B ; y B , on calcule : B A .
xB − x A
−0 , 5 − 3, 5
)
Pour la droite ( A1A 2 , cela donne :
1− 0
= −4.
)
Pour la droite (B1B2 , cela donne :
4 − 3, 5 0 , 5
=
−0 , 5 + 3 2, 5
= 0 , 2.
2− 5 3
)
Pour la droite (C1C2 , cela donne : = .
0−4 4
)
Pour la droite (E1E2 , cela donne : 2, 5 − 3, 5 = −1 = 0 , 2.
−0 , 5 − 4 , 5 −5
)
Pour la droite (F1F2 , cela donne :
1+ 1, 25 2, 25 3
2+1
=
3
= .
4
−0 , 75 + 1 0 , 25
)
Pour la droite (G1G2 , cela donne : =
−1, 75 + 3 1, 25
= 0 , 2.
−3, 75 + 2, 5 −1, 25
)
Pour la droite (H1H2 , cela donne : =
−4 , 25 − 2 −6 , 25
= 0 , 2.
Séquence 2
)
Pour la droite (K1K2 , cela donne :
3 − 2, 5
=
0, 5
−3, 5 + 2, 5 −1
= −0 , 5.
−1− 0 , 5 −1, 5
)
Pour la droite (L1L2 , cela donne :
2, 5 + 0 , 5
=
3
= −0 , 5.
−2, 5 − 0 −2, 5
)
Pour la droite (M1M2 , cela donne :
0, 5 + 4 , 5
=
5
= −0 , 5.
Deux droites qui ont même coefficient directeur sont parallèles. On en déduit que :
) )
les droites (B1B2 , (E1E2 , (G1G2 et (H1H2 sont parallèles ;
) )
les droites (C1C2 ) et (F1F2 ) sont parallèles sans l’être aux précédentes ;
les droites (K1K2 ) , (L1L2 ) et (M1M2 ) sont parallèles sans l’être aux précédentes ;
Séquence 2
D S’exercer
Exercice 1 1.
16
14
D L
Dublin Londres
12
(14, 10)
10
P
8
Paris
Boston B
d2 6 V1
N
(0, 5,21) New-York V2 Ma
(10, 4,68)
4 V3
d4 : y = 3 W Li Madrid
d1 (0, 3) Washington Lisbonne
2 V4
d3 : x –2y = 3
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26
a. Tracé de d1
Si on remplace x par 0 dans l’équation de d1, on obtient y = 3 et en remplaçant x
par 14, on obtient y = 10 donc la droite d1 passe par les deux points de coordon-
nées (0 ; 3) et (14 ; 10).
Tracé de d 2
De même, à l’aide de l’équation de d 2 , on peut montrer que d 2 passe par les
99 89
points de coordonnées 0 ; et 10 ; .
19 19
La droite d1 correspond donc à la liaison New-York-Dublin et la droite d 2 à la
liaison New-York-Madrid. Pour le prouver par le calcul, on vérifie que les coor-
données de N et de D vérifient l’équation de d1 et que celles de N et de Ma véri-
fient l’équation de d 2 .
2
b. Des vecteurs directeurs possibles pour d1 : v 1 (propriété du cours) ou encore
1
1
4
v '1 puisque v '1 = 2v 1. Son vecteur directeur ayant pour abscisse 1 est u1 1 .
2
2
19
c. Des vecteurs directeurs possibles pour d 2 : v '2 (propriété du cours) ou en-
−1
−9,5 1
core v 2 puisque v = − v ' . Son vecteur directeur ayant pour abscisse 1
2
0,5 2 2
1
est u2 −1.
19
Séquence 2
2.
a. La droite d 3 est la droite de vecteur directeur v 3 et passant par le point W.
La droite d est la droite de vecteur directeur v 4 et passant par le point Li.
4
Par construction, on constate que l’avion a3 assure le vol de Washington à
Londres et que l’avion a4 assure le vol de Lisbonne à Washington.
6 −3
b. On lit sur le graphique : v ; v ; W(3 ; 3) et Li(20 ; 3).
3 3 4 0
d. De même :
M(x ; y ) ∈ d 4 ⇔ il existe un réel k tel que LiM = kv 4
x − 20 −3
⇔ il existe un réel k tel que = k
y − 3 0
⇔ 0 × (x − 20) = −3(y − 3)
⇔ y = 3.
Séquence 2
−3 3
v
c. Des vecteurs directeurs possibles pour (BL) : 5 ou '5 .
v
−1 1
19 9,5
Des vecteurs directeurs possibles pour (BP) : v 6 ou v '6 .
2
1
On en déduit que les vecteurs directeurs de (BL) et de (BP) ayant pour abscisse 1
1 1
sont respectivement u5 1 et u6 2 .
3 19
Exercice 2 1. P
our montrer que ABCD est un parallélogramme, montrons que les vecteurs AB et DC
−1, 5 + 4 2, 5 6 − 3, 5 2, 5
sont égaux. On a : AB , soit AB et DC , soit DC .
3+1 4 1+ 3 4
y
B
1 J C
E
x
I
–2 O 1 3
K
–1
A
Donc on a bien AB = DC. Donc ABCD est un parallélogramme.
Séquence 2
x + 4 1 2, 5 / 3 2, 5 4
On a : AE E et AB . Ce qui nous donne : x E + 4 = et y E + 1 = ,
y E + 1 3 4/ 3 3 3
9, 5 1
soit x E = − et y E = .
3 3
Pour obtenir une équation cartésienne de la droite parallèle
à (AC) passant par E,
on peut calculer les coordonnées des vecteurs AC et EM où M( x ; y ) est un point
quelconque, et traduire le fait que ces vecteurs doivent être colinéaires pour que
M appartienne à la droite.
9, 5
6 + 4 10 x + 3
On a : AC , soit AC et EM .
1+ 1 2 1
y−
3
Le point M appartient à cette droite si et seulement si AC et EM sont colinéaires,
1 9, 5
c’est-à-dire si et seulement si 10 × y − = x + × 2.
3 3
Ce qui nous donne une équation cartésienne de la droite parallèle à (AC) passant
par E :
10 19 29
10 y − = 2x + . Que l’on peut écrire : −2x + 10 y = .
3 3 3
Le point F, point d’intersection de cette droite avec la droite (BC) est le point dont
les coordonnées vérifient les équations des deux droites.
Pour déterminer ces coordonnées, il faut donc résoudre le système d’équations :
2x + 7, 5y = 19 , 5
29 .
−2x + 10 y = 3
Séquence 2
Déterminons maintenant une équation cartésienne de la droite (DC). Calculons
les coordonnées des vecteurs DC et DM où M( x ; y ) est un point quelconque.
2, 5 x − 3, 5
On a : DC et DM .
4 y +3
Le point M appartient à la droite (DC) si et seulement si DC et DM sont colinéaires,
c’est-à-dire si et seulement si 2, 5 × ( y + 3) = ( x − 3, 5) × 4.
Ce qui nous donne une équation cartésienne de la droite (DC) :
2, 5y + 7, 5 = 4 x − 14. Que l’on peut écrire : −4 x + 2, 5y = −21, 5.
18 x + 15y = 88
Ce système est équivalent au système obtenu en multipliant
−24 x + 15y = −129
les coefficients de la première équation par 3 et ceux de la seconde par 6.
x +x −4 + 6 y +y −1+ 1
xp = A C = = 1et y P = A C = = 0. Ainsi : P(1 ; 0).
2 2 2 2
Il nous reste à montrer que ce point appartient bien à (EK). Pour cela, on peut
montrer que les
points E, K et P sont alignés, par exemple en montrant que les
vecteurs EK et EP sont colinéaires.
31 9 , 5 9, 5
6 + 3
25 / 3
1+ 3
12, 5 / 3
On a : EK , soit EK et EP , soit EP .
1 1 −2 / 3 1
0− −1/ 3
− −
3 3 3
Ces vecteurs sont colinéaires si et seulement si leurs coordonnées sont proportion-
25 1 12, 5 2
nelles, c’est-à-dire si et seulement si : × − = × − . Ce qui est vrai.
3 3 3 3
Donc le point P appartient bien à la droite (EK) et l’on peut dire que droites (AC),
(EK) et (BD) sont concourantes.
Séquence 2
3 − 1 −1− 3
Exercice 3 1. Les coordonnées de E sont : E
2
;
2
( )
, soit E 1; − 2 .
y
La médiane issue de A du triangle ABC est la droite passant par
A et le milieu de [BC], soit la droite (AE).
A
J 1− 1
1 La droite (AE) a comme vecteur directeur le vecteur AE ,
−2 − 1, 5
0
. Un point M( x ; y ) quelconque appartient à cette
H x
I soit AE
–2 0 1 3 −3, 5 x − 1
F G droite si et seulement si AE et AM sont colinéaires,
–1 B y − 1, 5
c’est-à-dire si et seulement si 0 × ( y − 1, 5) = ( x − 1) × ( −3, 5).
E Ce qui nous donne une équation cartésienne de la droite (AE) :
C 0 = x − 1. Que l’on peut écrire : x = 1 (Résultat que l’on pouvait
trouver directement en remarquant que A et E ont même abs-
cisse : 1).
2. a. D
éterminons les coordonnées du point F milieu du segment [AC].
1− 1 1, 5 − 3
On a : F ; , soit F ( 0 ; − 0 , 75).
2 2
La médiane issue de B du triangle ABC est la droite passant par B et le milieu de
[AC], soit la droite (BF).
0−3
−3
La droite (BF) a comme vecteur directeur le vecteur BF , soit BF .
−0 , 75 + 1 0 , 25
Un point M( x ; y ) quelconque appartient à cette droite si et seulement si BF et
x − 3
BM sont colinéaires, c’est-à-dire si et seulement si :
y + 1
( ) ( ) (
−3 × y + 1 = x − 3 × 0 , 25. )
Ce qui nous donne une équation cartésienne de la droite (BF) :
−3y − 3 = 0 , 25x − 0 , 75. Que l’on peut écrire : 0 , 25x + 3y = −2, 25.
b. Le point d’intersection des deux médianes est le point G dont les coordonnées
vérifient les équations des deux droites. Pour déterminer ces coordonnées, il
x = 1
faut résoudre le système d’équations : .
0 , 25x + 3y = −2, 25
Séquence 2
Pour montrer que C, G et H sont alignés, montrons que les vecteurs CG et CH
sont colinéaires.
1+ 1 2 2 + 1 3
On a : CG 2, 5 , soit CG et CH , soit CH .
− + 3 6 , 5 / 3 0 , 25 + 3 3, 25
3
6, 5
Ces deux vecteurs sont colinéaires si l’on a : 2 × 3, 25 = 3 × . Ce qui est vrai.
3
Donc C, G et H sont alignés, et les trois médianes du triangle se coupent en G.
7
rive 2 A
6
c
5
Rivière
4
c
3 n
t
D
2
rive 1
J
1
j
I
–6 –5 –4 –3 –2 –1 0 i 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
–1
d
2. Résolution par le calcul dans le repère O ; i , j ( )
a. On a : A(14 ; 6) et rive1: y = 2.
0 4 0 + 4 4
b. On a : n et c d’où t soit t .
2
0
2 + 0 2
4
c. D’après la propriété 4 du cours, une droite a pour vecteur directeur t si et
seulement si elle a une équation cartésienne de la forme : 2
2x − 4 y + e = 0 pour un réel e.
Pour déterminer e, on utilise le fait que le point A appartient à la droite .
Ses coordonnées doivent donc vérifier l’équation de :
2 × 14 − 4 × 6 + e = 0.
D’où 4 + e = 0 soit e = −4.
Donc 2x − 4 y − 4 = 0 est une équation cartésienne de .
On en déduit son équation réduite :
1
y = x − 1.
2
d. Les coordonnées (xD ; y D ) de D doivent vérifier le système d’équations :
1
y = x − 1 soit x = 6
2 .
y = 2
Ainsi : D 6;2 ( )
y = 2
e. En plaçant le point sur le graphique, on vérifie que l’on retrouve bien le point
construit graphiquement au 1.
Séquence 2
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Découvrir
Décomposition d’un vecteur en fonction de deux vecteurs donnés
1. Construction de parallélogrammes
G 1. Pour construire le point D tel que ABDC soit un parallélo-
gramme on construit la parallèle à (AB) passant par C et la
L
parallèle à (AC) passant par B. Ces deux droites se coupent
C
en D.
E 2. Pour construire deux points E et F tels que AEDF soit un
parallélogramme, on procède de la même façon en prenant
D
un point E quelconque.
A
On peut construire deux autres points G et H tels que AGDH
F
soit un parallélogramme puisque, dans le procédé précé-
B dent on prenait « E quelconque ». Il suffit donc de prendre
K
un « autre point E », en l’occurrence G.
On remarque que les trois parallélogrammes construits ont
H même diagonale : [AD].
3. Le point K étant celui placé sur la figure initiale, pour
construire un point L tel que AKDL soit un parallélogramme on construit la
parallèle à (AK) passant par D et la parallèle à (KD) passant par A. Ces deux
droites se coupent en L.
Séquence 2
3. Pour décomposer les vecteurs w et z en fonction de u et
M v , on procède de la même façon en supposant,
par exemple
L et M tels que LM = w et deux points
que l’on a deux points
w R et S tels que RS = z .
3,5 v
On obtient les décompositions :
w = 0 , 5u + 3, 5v et z = −u − 1, 5v .
L
0,5 u
v
–u
R
z
S
–1,5 v
u
D S’exercer
v
B
2v
u
A u
2. Les vecteurs u et w forment une base du plan puisqu’ils ne sont pas colinéaires.
( )
Pour décomposer graphiquement le vecteur AB dans la base u , w , on construit
le parallélogramme de diagonale [AB] dont les côtés sont parallèles à u et w
(voir figure ci-dessous).
On obtient : AB = 4u − 2w .
( ) 4
Les coordonnées du vecteur AB dans la base u , w sont : AB .
−2
Séquence 2
–2w
4u
u A
3. Les vecteurs v et z ne forment pas une base du plan puisqu’ils sont colinéaires.
4. Les vecteurs z et w forment une base du plan puisqu’ils ne sont pas colinéaires.
( )
Pour décomposer graphiquement le vecteur AB dans la base z , w , on construit
le parallélogramme de diagonale [AB] dont les côtés sont parallèles à z et w
(voir figure ci-dessous).
4 2
On obtient : AB = − z + w .
3 3
−4 / 3
( )
Les coordonnées du vecteur AB dans la base z , w sont : AB .
2/3
B
– 43 z
w 2
w
3
Séquence 2
Comme pour la question précédente, on a : v = i + j et w = 2i − j .
1 1
Cela nous donne : v + w = i + j + 2i − j = 3i . Donc : i = v + w .
3 3
1 1 2 1
On en déduit que : j = v − i = v − v + w = v − w .
3 3 3 3
1 1 2 1
On peut alors écrire : CD = 2i − j = 2 v + w − v − w = w (ce qui pouvait se
3 3 3 3
voir directement avec les coordonnées de CD et de w dans la base i , j . ( )
( )
Les coordonnées de CD dans la base v , w sont : CD .
0
1
3. Au vu des coordonnées, z = −2v donc v et z sont colinéaires et ne peuvent
former une base.
Exercice 6 C
F
A
H
K
B
1. a. L
es vecteurs AB et AC peuvent former une base du plan puisqu’ils ne sont pas
colinéaires (les points A, B et C ne sont pas alignés).
(
On a alors : AH = AE + EH = AE + EF = AE + EA + AF .
2
) 1
2
1 1 1 1
Soit : AH = AE + EA + AF = AE + AF.
2 2 2 2
1 1 1 1 1 1
Et donc : AH = × AB + × AC = AB + AC.
2 3 2 3 6 6
De la même façon, comme K est le milieu du segment [BC], on a :
1
BK = BC.
2
1
2
(
1
On a alors : AK = AB + BK = AB + BC = AB + BA + AC .
2
)
1 1 1 1
Soit : AK = AB + BA + AC = AB + AC.
2 2 2 2
Séquence 2
b. Il est facile de voir, avec les résultats précédents, que AK = 3AH. On en déduit que
les points A, H et K sont alignés (ce qui pouvait se conjecturer en observant la
figure).
Exercice 7 1. a. L
es vecteurs AB et AC peuvent former une base du plan puisqu’ils ne sont pas
colinéaires (les points A, B et C ne sont pas alignés).
( )
( ) ( )
b. Comme on prend le repère A ; AB, AC , on a : A 0; 0 , B 1; 0 et C 0; 1 . ( )
Comme I est le milieu du segment [BC], on a : I (0,5; 0,5) .
0 −1 −1
2. La droite (BJ) a comme vecteur directeur le vecteur BJ , soit BJ .
0,5 − 0 0,5
( )
Un point M x ; y quelconque appartient à cette droite si et seulement si BJ et
x − 1
BM sont colinéaires, c’est-à-dire si et seulement si :
y − 0
( ) () ( )
−1 × y = x − 1 × 0,5.
3. Pour démontrer que les droites (AI), (BJ) et (CK) sont concourantes, montrons
que la droite (CK) passe par G, et donc que les points C, K et G sont alignés.
0,5 1/ 3 − 0 1/ 3
On a : CK 0,5 − 0, soit CK et CG , soit CG .
0 −1 −1 1/ 3 − 1 −2 / 3
2 1
( )
Ces deux vecteurs sont colinéaires si l’on a : 0,5 × − = × −1 . Ce qui est vrai.
3 3
Donc les points C, K et G sont alignés. Les trois droites sont donc concourantes en G.
Les droites (AI), (BJ) et (CK) sont les médianes du triangle ABC. On vient donc de
montrer que, dans un triangle quelconque (et non aplati), les trois médianes sont
concourantes.
Séquence 2
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Trigonométrie
A Découvrir
Quelques problèmes d’angles
1. De quel côté ?
mesure 60°.
2. Comme le triangle ABC est équilatéral, l’angle CAB
mesure 90°.
Donc l’angle CAD
Le triangle ADC est donc un triangle rectangle en A.
Mais que se passe-t-il si l’on trace le segment [AR] au-dessus de (AB)
au lieu de le tracer en-dessous ?
Regardons la figure ci-contre.
Le triangle ACD est-il un triangle rectangle ?
Non !
Autrement dit, ce que l’on obtient dépend de la façon dont on construit
l’angle BAD.
2. Bissectrice ?
1. La construction est élémentaire (voir
figure).
= 45° et
2. Comme l’on a BAC BAD = 45° , on
peut dire que la droite ( AB) est la bissec-
trice de l’angle CAD.
Quant aux points A, C et D, la seule chose que l’on puisse dire est qu’ils forment un
triangle rectangle en A.
Mais que ce passe-t-il si l’on trace le segment [AD] au-dessus de (AB) au lieu de le
tracer en-dessous ?
Regardons la figure ci-contre.
La droite (AB) est-elle encore bissectrice de
?
CAD
Séquence 2
Le triangle CAD est-il un triangle rectangle ?
Non ! Les points A, C et D sont maintenant alignés !
Autrement dit, ce que l’on obtient dépend encore de la façon dont on construit
l’angle BAD.
Ces deux activités montrent qu’il est souvent utile de savoir, lorsqu’on construit un
angle, de quel côté on doit le construire.
D S’exercer
2π π 3 2/3 /3
1. Faux. On a sin = sin = .
3 3 2
5π 5π 2 0
2. Vrai, cos = sin = − .
4 4 2
7/6 –/6
5π 3
3. Faux, sin = − . 5/4
3 2 5/3
7π π 1
4. Faux, on a sin = sin − = − .
6 6 2
Mesures en 9π 13 π 5π 4π 5π −47 π
− − 50
radians 2 6 4 5 9 8
Mesures en 9000
810 −390 225 −144 100 −1057,5
degrés π
Séquence 2
2. Donnons trois exemples de calcul de la mesure principale d’un angle orienté :
21π 20 π 21π 22π 21π
Pour . On a : < < , soit 10 π < < 11π.
2 2 2 2 2
21π
Et donc : 0 < − 10 π < π.
2
Donc la mesure principale est 21π − 10 π = π .
2 2
L’idée est d’encadrer la valeur par deux multiples consécutifs de π puis d’ajouter
ou de soustraire un multiple de 2π de façon à obtenir une valeur dans ]–π ; π].
19 π 24 π 19 π 18 π 19 π
Pour – . On a : − <− <− , soit − 4 π < − < −3π.
6 6 6 6 6
19π 5π
Et donc : 0 − + 4π = < π.
6 6
Mesures π 5π 3π π 2π π
− − 50 – 16π
principales 2 6 4 5 3 8
( ) ( )( ) ( )( )
Exercice 10 1. On a : v , w = v , u + u , w = − u , v + u , w (relation de Chasles et propriété élé-
mentaire).
( ) 3π 3π
Par conséquent : v , w = − − + + 2k π =
5 4
27π
20
+ 2k π.
27π
Mais π < ≤ 2π. Donc, pour avoir la mesure principale de l’angle (com-
20
prise entre −π et π ), il faut soustraire 2π. On a donc :
27π
v,w =( )
20
− 2π + 2k π = −
13π
20
+ 2k π.
La mesure principale de l’angle v , w est donc − ( ) 13π
20
.
) ( )
(
2. On a : −u , v = u , v + π + 2k π (propriété élémentaire).
Par conséquent : ( −u , v ) = − + π + 2k π = + 2k π.
3π 2π
5 5
Comme − π <
2π
5
≤ π , la mesure principale de l’angle −u , v est
2π
5
. ( )
( ) ( )
3. On a : u , − w = u , w + π + 2k π (propriété élémentaire).
( )
Par conséquent : u , − w = 3π + π + 2k π = 7π + 2k π.
4 4
7π
Mais π < ≤ 2π. Donc pour avoir la mesure principale de l’angle (comprise
4
entre −π et π ), il faut soustraire 2π. On a donc :
7π
(
u,−w =
4
) π
− 2π + 2k π = − + 2k π.
4
(
La mesure principale de l’angle u , − w est donc − π . ) 4
Séquence 2
Exercice 11 1. On a :
( ) ( ) ( ) (
a. cos x + π = cos x + π − 2π = cos x − π = cos π − x = − cos x . )
π π
b. sinx − = − sin − x = − cos x .
2 2
π π π
c. cos x + = − cos π − x + = − cos − x = − sin x .
2 2 2
2. On a :
( )
a. cos 11π = cos(π + 5 × 2π) = cos(π) = −1.
5π π π π 3
b. sin = sin2π − = sin− = − sin = − .
3 3 3 3 2
17π 7π 7π π π 3
c. cos − = cos − 2 × 2π = cos = cos π + = − cos = − .
6 6 6 6 6 2
11π 3π 3π π π 2
d. sin = sin2π + = sin = sin π − = sin = .
4 4 4 4 4 2
3. On a :
7π 3π 7π π 3π 7π π
A = cos + sin = cos + cos − = cos + cos
8 8 8 2 8 8 8
π π π π
= cos π − + cos = − cos + cos = 0.
8 8 8 8
2
3 16
Soit : cos ( α ) = 1− = = 0, 8 ou cos ( α ) = −0, 8.
5 25
π
Comme on sait que α ∈ , π , on a cos ( α ) ≤ 0.
2
Donc on a : cos ( α ) = −0, 8.
Séquence 2
2
1 8 2 2
Soit : sin(β ) = 1− − =
2 2
= ou sin(β ) = − .
3 9 3 3
Exercice 13
–1,2
–1,1
L 1
K
–0,9 A
–0,8
5
–0,7
6
–0,6
D
–0,5
–0,4
–0,3 5
–0,2 3 8
–0,1 8
G 0 O 3 F
–1,2–1,1 1 –0,9–0,8–0,7–0,6–0,5–0,4–0,3–0,2 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 1,1 1,2 1,3
–0,1 –
6
–0,2
–0,3
–
–0,4 3
3
–0,5 –
E 8 H
–0,6
–0,7
5 –0,8
–
8
–0,9 B
M 1 N
–1,1
C
–1,2
1 π
1. Il y a deux valeurs de x dans −π ; π telles que cos x = . Ce sont les réels −
2 3
π π
et . Les solutions de l’équation sont donc les réels définis par : x = − + 2k π
3 3
π
ou x = + 2k π, k désignant un entier relatif. Ils sont représentés sur le cercle
3
trigonométrique par les points A et B de coordonnées respectives 1 ; 3 et
2 2
1 ; − 3 .
2 2
Séquence 2
2. Il y a une valeur de x dans −π ; π telle que sin x = −1. Il s’agit du réel − π . Les
π 2
solutions de l’équation sont donc les réels définis par : x = − + 2k π, k désignant
2
un entier relatif. Ils sont représentés sur le cercle trigonométrique par le point C
(
de coordonnées 0 ; − 1 . )
3
3. L’équation 2cos ( x ) + 3 = 0 est équivalente à l’équation cos ( x ) = − .
2
3
On sait qu’il y a deux valeurs dans l’intervalle ]−π ; π] , telles que cos ( x ) = − .
2
Ce sont − 5π et 5π
6 6
L’ensemble des solutions de l’équation sont donc les réels définis par :
5π 5π
x =− + 2k π ou x = + 2k π.
6 6
Elles sont représentées sur le cercle trigonométrique par les points D et E.
( )
encore à l’équation sin( x ) 2sin( x ) + 1 = 0. On a donc sin( x ) = 0 ou 2sin( x ) + 1 = 0.
On sait qu’il y a deux valeurs dans l’intervalle ]−π ; π] , telles que sin( x ) = 0.
5. L’équation )
2 cos ( 2x = −1 est équivalente à l’équation cos ( 2x = −) 1
.
2
1
On sait qu’il y a deux valeurs dans l’intervalle − π , π , telles que cos ( α ) = − .
2
Ce sont − 3π et 3π .
4 4
L’ensemble des solutions de l’équation sont donc les réels x qui vérifient :
3π 3π
2x = − + 2k π ou 2x = + 2k π.
4 4
Attention ! Ici on a toutes les valeurs de 2x et non celles de x.
Pour obtenir les valeurs de x il nous faut diviser par 2. Mais attention, le terme
2k π doit aussi être divisé par 2.
Séquence 2
3π 3π
L’égalité 2x = −+ 2k π donne donc x = − + k π. Ceci signifie que l’on a un pre-
4 8
3π
mier ensemble de solutions qui regroupe les réels égaux à − à un multiple de
8
π près (soit à un certain nombre de demi-tours près).
On peut laisser les solutions ainsi, mais comme il est plus habituel de donner les
3π
L’équation a donc pour ensemble de solutions les réels définis par : x = − + 2k π,
8
5π 3π 5π
x= + 2k π, x = + 2k π ou x = − + 2k π.
8 8 8
Exercice 14 1.
( ) ( ) ( 5π
)
a. On a : BC, DC = AD, AB = − AB, AD = − + 2k π
8
en utilisant les vecteurs égaux du parallélogramme.
( ) ( ) 5π 3π
b. On a : BC, BA = π − AB, AD + 2k π = π − =
8 8
+ 2k π car on a des angles complé-
2.
1
( ) (
2
)
5π
a. On a : CA, CD = CB, CD = − + 2k π car la diagonale (CA.
16
est aussi bissectrice de l’angle BCD.
Séquence 2
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Synthèse
B Exercices de synthèse
y
Exercice I
R
A
J
1
M
I
–2 O 1 3 x
–1
B
Q
P
C
1. L
es vecteurs AB et AC forment une base du plan puisqu’ils ne sont pas coli-
néaires.
Les décompositions des vecteurs AR et AQ dans cette base sont immédiates :
AR = − AB et AQ = a AC.
On a donc dans le repère A ; AB, AC : R ( −1; 0 ) et Q ( 0 ; a ).
( )
(
2. Pour cette question, on se placera dans le repère A ; AB, AC La droite (RQ) a)
0 + 1 1
comme vecteur directeur le vecteur RQ , soit RQ . Un point M( x ; y ) quel-
a − 0 a
x + 1
conque appartient à cette droite si et seulement si RQ et RM sont coli-
y − 0
néaires, c’est-à-dire si et seulement si 1× ( y ) = ( x + 1) × a.
Séquence 2
En additionnant membre à membre ces deux équations on obtient l’équation :
( )
0 = 1+ a x + a − 1.
1− a
Ce qui nous donne : x = .
1+ a
La première équation nous donne alors :
1− a 1− a 1+ a 1− a − 1− a
−y = − 1= − = .
1+ a 1+ a 1+ a 1+ a
2a 1− a 2a
Et donc : y = . Les coordonnées du point P sont bien : x P = et y P = .
1+ a 1+ a 1+ a
0 − 0 0
(
3. En travaillant dans le repère A ; AB, AC on a : CQ ) , soit CQ
a − 1
et
a − 1
x − 1
BM . Ces vecteurs sont égaux, donc : x − 1 = 0 soit x = 1 et y = a − 1. Donc :
y − 0
(
M 1 ; a − 1 . )
1− a 1− a
1+ a − 0
1+ a
x
On a : CP , soit CP et AN . Ces vecteurs sont égaux, donc :
2a a − 1 y
− 1
1+ a 1+ a
1− a a −1 1− a a − 1
x= et y = . Donc : N ; .
1+ a 1+ a 1+ a 1+ a
Montrons que M, N et R sont alignés.
1− a 2
1+ 1 2 1+ a + 1 1+ a
On a : RM , soit RM et RN , soit RN .
a − 1− 0 a − 1 a −1 a − 1
− 0
1+ a 1+ a
a −1 2
Ces deux vecteurs sont colinéaires et seulement si l’on a : 2 × = × (a − 1).
Ce qui est vrai. 1+ a 1+ a
Séquence 2
b. Pour construire F , on construit un représentant de P1 à l’extrémité de la flèche
de S .
1,5 3 2 × 1,5 1
c. On a : v 1 et S = donc S = 2v et λ = dans la relation obtenue au
1
a). 0,5 1 2 × 0,5 2
1,4
Ainsi F = − + 1 S = 0,3S d’où F 0,3 × 3 soit F 0,9 .
2 0,3 × 1 0,3
3.
( )
a. On a S = 2 v + 0v donc dans v 1
, v 2
, S 2 . De plus, par définition :
1 2
0
x
x
P 1 et P1 1 .
x
2 0
( )
0,6 .
b. Comme F = 0,3S d’après le 2°)c., on en déduit que dans v 1, v 2 , F
0
c. Comme F = 0,6v 1 et 0,6 > 0, F est de même sens que v 1. Ainsi, Sisyphe arrivera
bien à commencer son ascension.
4.
a. On a :
10 2
S1 = 1− S = 0,9S et S2 = 0,9S1 = 0,9 × 0,9S = 0,9 S .
100
b. On a :
S1 = 0,9S = 0,9 × 2v 1 + 0v 2 = 1,8v 1 donc S1 1,8 .
0
1,62 .
S2 = 0,92 S = 0,81× 2v 1 = 1,62v 1 + 0v 2 donc S2
0
n
Sn = 0,9n S = 0,9n × 2v 1 = 2 × 0,9n v 1 + 0v 2 donc Sn 2 × 0,9 .
0
5.
a. On a :
F1 = P1 + S1 = −1,4v 1 + 1,8v 1 = 0,4v 1 d’où F 0,4 .
1
0
0,22 .
F2 = P1 + S2 = −1,4v 1 + 1,62v 1 = 0,22v 1 d’où F2
0
De manière générale, après une élévation de n dizaines de mètres :
Fn = P1 + Sn = −1,4v 1 + 2 × 0,9n v 1 = (−1,4 + 2 × 0,9n )v 1 + 0v 2
n
d’où Fn −1,4 + 2 × 0,9 .
0
b. Au début de son ascension, la force de Sisyphe est bien orientée vers le haut de la
( )
colline puisque les abscisses de F , F1 et F2 dans v 1, v 2 sont positives. Le vec-
teur Fn « s’orientera vers le bas » dès que son abscisse x n = −1,4 + 2 × 0,9n devien-
dra négative, il faut donc chercher le plus petit entier n tel que −1,4 + 2 × 0,9n < 0.
Séquence 2
On effectue les calculs des premiers termes à l’aide de la calculatrice ou d’un
tableur et on obtient : n = 4 ( x 3 = 0,058 et x 4 = −0,0878 ).
12 g
11
v2
10 Sisyphe retombant de la colline
6
R
5 S
v1
4
S
3 F
P5
h
2 V
1
e
j O H
–1 0 i 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
b –1 P2
P
–2
–3
P1
–4
Séquence 2
( ) ( )
Ce qui nous donne : OM, OB + 2 MB, MO = π + 2k π , et donc :
( )
2 MB, MO = π − OM, OB + 2k π. ( )
Puisque M et N sont diamétralement opposés, on a : OM, ON = π + 2k π. On peut ( )
donc écrire :
( ) ( )( ) (
2 MB, MO = OM, ON − OM, OB = OM, ON + OB, OM = OB, ON + 2k π.)( ) ( )
) (( )) (
( )( ) (
3. On a : 2 MA, MB = 2 MA, MO + MO, MB = 2 MA, MO + 2 MO, MB , et donc, en utili- )
sant les résultats précédents :
( ) ( )(
2 MA, MB = OA, ON + ON, OB = OA, OB + 2k π. ) ( )
4. Non. Si l’on divise par 2 l’égalité précédente, on obtient :
1
( ) (
MA, MB = OA, OB + k π.
2
)
1
( ) (
Autrement dit : MA, MB = OA, OB + 2k π
2
)
1
( ) (
ou MA, MB = OA, OB + π + 2k π.
2
)
On peut constater que, si le point M est sur l’un des arcs de cercle AB on a :
1
( ) (
MA, MB = OA, OB + 2k π ,
2
)
et si M est sur l’autre arc de cercle AB on a :
(MA, MB) = 21(OA, OB) + π + 2k π.
Exercice IV 1. E
n utilisant la propriété de l’exercice précédent, on sait que le point A est sur
ensemble des points N définis par NR, NP = π + 2k π. Or on
un arc de cercle RP,
3
( )
connaît un point de cet arc de cercle, le point K tel que le triangle KRP soit équi-
latéral direct.
On construit ce point, puis le cercle circonscrit au triangle KRP. Le point A est
alors sur le même arc de cercle RP que le point K.
ensemble des points
De même, on sait que le point A est sur un arc de cercle MR,
π
( )
N définis par NM, NR = + 2k π. Le centre O de ce cercle est le point de la média-
4
π
( )
trice de [MR] tel que OM, OR = + 2k π. Il est donc sur le cercle de diamètre [MR].
2
Ce cercle et la médiatrice de [MR] ont deux points en commun, l’un tel que
π
( ) 2
π
( )
OM, OR = + 2k π , l’autre tel que OM, OR = − + 2k π. On choisit donc le premier.
2
On peut alors tracer le cercle de centre O et passant par M et R. Le point A est
qu’il faut identifier (l’autre correspond aux point
alors sur l’un des deux arc MR
( 3π
)
N tels que NM, NR = − + 2k π ).
4
On a ainsi déterminer le point A comme intersection de deux arcs.
Séquence 2
2. Construction du point A sur la figure ci-dessous.
A
K
O P
Corrigés Corrigés 3
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Formes canoniques
A Découvrir
Approche de la notion de forme canonique
1. Forme canonique
a. Pour tout réel x, 2x 2 − 10x + 12 = 2x 2 − 5x + 6.
2 2 2
2 5 5 5 25
b. Pour tout réel x, x − 5x = x − − = x − − .
2 2 2 4
On a, ici, regardé l’expression en x comme le début d’un carré et on a compensé
5 2 5 2
le carré dans x − en trop en soustrayant .
2 2
c. Pour tout réel x,
2
2 2 5 25
f (x ) = 2x − 10x + 12 = 2x − 5x + 6 = 2x − − + 6.
2 4
2. Applications
On a :
( ) ( )
2 2
x 2 + 6x − 8 = x 2 + 6x − 8 = x + 3 − 32 − 8 = x + 3 − 17.
2 2
2 7 7 7 2 49
2
x − 7x + 5 = x − 7x + 5 = x − − + 5 = x − − + 5
2 2 2 4
7 2 29
= x − − .
2 4
9 3
6x 2 + 9x − 1 = 6x 2 + x − 1 = 6x 2 + x − 1
6 2
2 2
3 3 3 2 9
= 6x + − − 1 = 6 x + − 6 × − 1
4 4 4 16
3 2 27 3 2 35
= 6 x + − − 1 = 6 x + − .
4 8 4 8
CNED Première – Mathématiques 125
corrigés
Séquence 3
D S’exercer
Exercice 1 1. Rappel
2
b ∆
ax 2 + bx + c = a x + − .
2a 4a
a. A(x ) = x 2 − 2x − 8
b −2 2 ∆ 36
Ici a = 1, b = −2, c = −8, = = −1, ∆ = (−2) − 4 × 1× (−8) = 36 et = = 9.
2a 2 ×1 4a 4
On a alors : A(x ) = x 2 − 2x − 8 = 1× (x − 1)2 − 9 = (x − 1)2 − 9.
b. B (x ) = x 2 + 22x + 121
b 22 2 ∆
Ici a = 1, b = 22, c = 121, = = 11, ∆ = (22) − 4 × 1× 121 = 0 et = 0.
2a 2 × 1 4a
2 2
On a alors : B (x ) = x + 22x + 121 = (x + 11) .
Remarque
On aurait pu trouver ce résultat en observant l’identité remarquable :
(a + b )
2
= a2 + 2ab + b 2 avec a = 1 et b = 11.
c. C (x ) = x 2 + 4x + 18
b 4 ∆ −56
Ici a = 1, b = 4, c = 18, = = 2, ∆ = 42 − 4 × 1× 18 = −56 et = = −14.
2a 2 × 1 4a 4
( )
2
On a alors : C (x ) = x 2 + 4x + 18 = x + 2 + 14.
2. On a :
2 2
2 2 5 5 5
D (x ) = −2x − 5x − 1 = −2 x + x − 1 = −2 x + − − 1
2 4 4
2 2 2
5 25 5 25 5 17
= −2 x + − − 1 = −2 x + + − 1 = −2 x + + .
4 16 4 8 4 8
2 2
2 2 3 3
E (x ) = x + 3x − 10 = x + 3x − 10 = x + − − 10
2 2
2
3 9 3 2 9 3 2 49
= x + − − 10 = x + − − 10 = x + − .
2 4 2 4 2 4
2 2
2 2 1 1
F (x ) = x − x − 1 = x − x − 1 = x − − − 1
2 2
2 2 2
1 1 1 1 1 5
= x − − − 1 = x − − − 1 = x − − .
2 4 2 4 2 4
Séquence 3
2
1 49 1 49
1. On a : x + − = x 2 + x + − = x 2 + x − 12 = f ( x )
2 4 4 4
( x − 3)( x + 4) = x 2 − 3x + 4 x − 12 = x 2 + x – 12 = f ( x ).
2
1 49
On a bien obtenu f ( x ) = x + − (Forme B) et f ( x ) = ( x − 3)( x + 4 ) (Forme C).
2 4
2 2
1 49 1 49 1 1 1 49 49 49
f (0 ) = 0 + − = − = −12, f − = − + − = 0 − = −
2 4 4 4 2 2 2 4 4 4
2
1 1 1 49 49 45
et f = + − = 12 − = – .
2 2 2 4 4 4
3.
a. Pour résoudre l’équation f ( x ) = –12 on utilise la Forme A, ainsi :
f ( x ) = −12 ⇔ x 2 + x − 12 = −12
⇔ x 2 + x = 0
⇔ x ( x + 1) = 0
⇔ x = 0 ou x + 1 = 0
⇔ x = 0 ou x = –1.
Ainsi : = {0 ; −1}.
49
b. Pour résoudre l’équation f ( x ) = − on utilise la Forme B, ainsi :
4
2
49 1 49 49
f (x ) = − ⇔ x + − = −
4 2 4 4
2
1
⇔ x + = 0
2
1
⇔x+ =0
2
1
⇔x =− .
2
1
Ainsi : = − .
2
Séquence 3
45 1 1
f (x ) = − ⇔ x + − 1 x + + 1 =0
4 2 2
1 3
⇔x − x + = 0
2 2
1 3
⇔ x − = 0 ou x + = 0
2 2
1 3
⇔ x = ou x = − .
2 2
1 3
Ainsi : = ; − .
2 2
Exercice 3
Fonction f g h k l m n
Séquence 3
k ( x ), l ( x ) et m( x ) sont des formes canoniques : k ( x ) est toujours strictement né-
gatif et l’équation k ( x ) = 0 n’a donc pas de solution ; −8 est la seule solution
de l ( x ) = 0 ; on reconnaît que m( x ) est la différence de deux carrés ; donc on
pourrait factoriser et on trouverait deux solutions. Dans les trois cas, on peut
lire les coordonnées du sommet de la parabole, on trouve respectivement :
(−7 ; − 11), (−8 ; 0) et (−4 ; − 1).
2
n ( x ) = 5x − 6 x : c’est une forme développée, mais on s’aperçoit qu’on peut faci-
lement factoriser par x. On a les mêmes réponses que pour la fonction h, l’abs-
cisse du sommet de la parabole peut être déterminée comme dans le premier
−b −( −6 ) 6 3
cas : α = = = = .
2a 2 × 5 10 5
Exercice 4 On cherche une fonction du second degré dont les racines sont −2 et 3. Comme on
a observé que la forme factorisée donne facilement les racines d’un trinôme, on
détermine la fonction f utilisant le produit ( x − ( −2))( x − 3), soit ( x + 2)( x − 3).
Mais, pour x = 0, ce produit est égal à −6. En multipliant par 5, on obtient la valeur
demandée.
La fonction f définie par f ( x ) = 5( x + 2)( x − 3) vérifie bien les trois conditions de l’énoncé.
Séquence 3
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Découvrir
Nombre de solutions d’une équation du second degré
L’ordonnée du sommet de la parabole représentant la fonction f définie sur R par
∆
f ( x ) = ax 2 + bx + c , est égale à − avec ∆ = b 2 − 4ac .
4a
Séquence 3
D S’exercer
a. On a :
2x 2 − 12x + 18 = 0 ⇔ 2(x 2 − 6x + 9) = 0 ⇔ x 2 − 6x + 9 = 0
⇔ (x − 3)2 = 0 ⇔ x − 3 = 0 ⇔ x = 3
( )
2
Ici, on a reconnu une identité remarquable : le développement de x − 3 . On
x 2 − 25 = 0 ⇔ (x − 5)(x + 5) = 0 ⇔ x − 5 = 0 ou x + 5 = 0
⇔ x = 5 ou x = −5
{
= −5 ; 5 . }
c. On a :
3x 2 − 4x = 0 ⇔ x (3x − 4) = 0 ⇔ x = 0 ou 3x − 4 = 0
4
⇔ x = 0 ou x =
3
La factorisation était ici évidente, il était donc inutile de calculer le discriminant.
4
= 0 ; .
3
−b − ∆ −4 − 8 −4 − 2 2 −b + ∆
x1 = = = = −2 − 2 et x1 = = −2 + 2.
2a 2 2 2a
{
= −2 − 2 ; − 2 + 2 . }
e. Calculons le discriminant de cette équation 9x 2 − 12x + 4 = 0.
−b −(−12) 2
= = .
2a 2×9 3
( )
2
On pouvait aussi reconnaitre le développement de 3x − 2 .
2
= .
3
Séquence 3
Exercice 6
20
18
16
14
12
10
f
8
6
4
2
–10 –9 –8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
–2
–4
–6
–8
g
–10
–12
–14
( )
Le point M x ; y appartient aux deux courbes si et seulement si y = f(x) = g(x).
Résolvons l’équation f(x) = g(x). On a :
f (x ) = g (x ) ⇔ x 2 − x − 2 = −x 2 + 3x + 14 ⇔ 2x 2 − 4x − 16 = 0.
Les points d’intersection de ces courbes sont donc : A(−2 ; 4) et B(4 ; 10).
Exercice 7 1. Le réel x peut prendre toutes les valeurs comprises entre 0 et 5. En effet, on a
AH ≤ 5 et AH ≥ 0 . L’ensemble cherché est f = [0 ; 5].
hauteur × base
2. On rappelle que l’aire d’un triangle est égale à : .
2
Pour le triangle AHG, une hauteur est, par exemple AH et la base associée est
AG.
Or AH = x et AG = AD − DG puisque G appartient à [AD]. Ainsi : AG = 7 − x .
Séquence 3
L’aire du quadrilatère EFGH est égale à l’aire du rectangle ABCD diminuée de
l’aire des quatre triangles cités ci-dessus.
Aire du rectangle est : 7 × 5 = 35.
Aire totale des quatre triangles est :
x (7 − x ) x (5 − x )
2× +2× = x (7 − x ) + x (5 − x ) = −2x 2 + 12x .
2 2
L’aire du quadrilatère EFGH vaut donc : 35 – (–2x2 + 12x).
4. Cette fonction est une fonction trinôme du second degré avec : a = 2, b = −12 et
c = 35.
−b −(−12)
Comme a > 0, elle admet un minimum atteint en = = 3 et ce minimum
vaut : 2a 2×2
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Découvrir
Lien entre signe du trinôme et signes de a et de ∆
Graphique
La parabole coupe-t-elle
Signe Signe Signe de ax 2 + bx + c comparé
l’axe des abscisses ?
de a de ∆ au signe de a
Si oui, quel est le nombre de point(s)
d’intersection ?
x −∞ x1 x2 +∞
Oui ax 2 + bx + c + 0 – 0 +
j
2 points a>0 ∆>0
x1 0 x2 a + + +
i d’intersection
Séquence 3
x −∞ x1 x2 +∞
Oui ax 2 + bx + c – 0 + 0 –
x1 j 2 points a<0 ∆>0
0 x2 d’intersection a – – –
i
Oui
1 point a>0 ∆=0 Le trinôme ax 2 + bx + c a toujours le même
j
d’intersection signe que a.
0
i
α
j α
0
i Oui
1 point a<0 ∆=0 Le trinôme ax 2 + bx + c a toujours le même
d’intersection signe que a.
j
0
i
Remarque
Cette phrase s’applique, sans inconvénient, au(x) cas éventuel(s) où le trinôme
s’annule ; en effet, on rappelle que la phrase « ax 2 + bx + c est positif » signifie
« ax 2 + bx + c ≥ 0 ».
Séquence 3
D S’exercer
Exercice 8 Rappel
Le signe d’un trinôme dépend de ∆ et de a.
2
1. Etude du signe de f (x ) = 2x − 3x + 4.
a = 2, b = −3 et c = 4.
( )
2
∆ = −3 − 4 × 2 × 4 = −23.
On a : ∆ < 0, donc le trinôme ne s’annule jamais et est de signe constant, celui de a.
2. Etude du signe de g (x ) = x 2 − 4x + 3.
a = 1, b = −4 et c = 3.
( )
2
∆ = −4 − 4 × 1× 3 = 4.
−b − ∆ −(−4) − 2 2 −b + ∆ −(−4) + 2 6
x1 = = = = 1 et x 2 = = = = 3.
2a 2 ×1 2 2a 2 ×1 2
Le trinôme est donc positif sur −∞ ; 1 ∪ 3 ; +∞ et négatif sur [1 ; 3].
a = −2, b = 12 et c = −18.
Exercice 9 1. a. 2x 2 + x − 1 > 0
On a : a = 2, b = 1 et c = −1. Alors : ∆ = 12 − 4 × 2 × (−1) = 9 > 0, le trinôme a donc deux
−1− 9 −1+ 9 1
racines : x1 = = −1 et x =
2
= .
2×2 2×2 2
Le trinôme est du signe de a à l’extérieur des racines et du signe contraire de a
à l’intérieur. Or a = 2 > 0.
1
On a donc : 2x 2 + x − 1 > 0 ⇔ x ∈ −∞ ; − 1 ∪ ; +∞.
2
Séquence 3
Remarque
1
On a exclu les valeurs −1 et car on cherche les valeurs de x pour lesquelles le
2
trinôme est strictement positif.
1
= −∞ ; − 1 ∪ ; +∞.
2
b. 4x 2 − 36x + 81 ≤ 0
2
On a : a = 4, b = −36 c = 81. Alors : ∆ = (−36) − 4 × 4 × 81 = 0, le trinôme est du signe
b 36 9
de a partout et s’annule en − = = .
2a 8 2
Ici a = 4 > 0, on a donc pour tout réel x, 4x 2 − 36x + 81 ≥ 0, l’inéquation proposée
admet donc une solution.
9
= .
2
c. −5x 2 − 6x − 1 ≥ 0
−b − ∆ 6 − 16 1 −b + ∆
Le trinôme a deux racines : x1 = = =− et x 2 = = −1.
2a 2 × (−5) 5 2a
Comme a < 0, le trinôme est négatif à l’extérieur des racines et positif à l’intérieur
de celles-ci.
1
= −1; − .
5
Inéquations d. et e.
Méthode
Rendre le second membre nul.
Sinon
Chercher les éventuelles racines et faire un tableau du signe du trinôme.
x 2 − 2x + 1 > 0.
( )
2
x 2 − 2x + 1 = x − 1 .
Séquence 3
Le trinôme a donc une seule racine : 1 (le discriminant est donc nul).
Le trinôme est du signe de a, partout et s’annule en 1.
= −∞ ; 1 ∪ 1; +∞.
Remarque
On exclut la valeur 1 car le trinôme doit être strictement positif, donc non nul.
e. 2x 2 − 3x + 1 > −x + 4.
x1 =
−b − ∆
=
( )
− −2 − 28
=
2−2 7
=
(
2 1− 7 ) = 1− 7
et
2a 2×2 2×2 2×2 2
x2 =
−b + ∆
=
( )
− −2 + 28
=
2+2 7
. =
1+ 7
2a 2×2 2×2 2
D’après le théorème du signe du trinôme, dans le cas où ∆ > 0, le trinôme est du
signe de a seulement à l’extérieur des racines, or ici a est positif, donc le trinôme
est positif sur :
−∞ ; 1− 7 ∪ 1+ 7 ; +∞.
2 2
1− 7 1+ 7
Donc : = −∞ ; ∪ ; +∞.
2 2
−b − ∆ −2 − 64 −2 − 8 −b + ∆ −2 + 8
x1 = = = 5 et x 2 =
= = = −3.
2a 2 × (−1) −2 2a −2
Les points d’intersection ont pour abscisses −3 et 5 et pour ordonnées respectives :
y 1 = 5 − 1 = 4 et y 2 = −3 − 1 = −4.
Séquence 3
x −∞ x2 x1 +∞
Conclusion
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Synthèse
B Exercices de synthèse
( ) ( ) ( )
2 2 2
f (x ) = −x 2 + 4x − 1 = − x 2 − 4x − 1 = − x − 2 − 4 − 1 = − x − 2 + 4 − 1 = − x − 2 + 3 ;
2
( ) ( )
2
g (x ) = −1,5x 2 + 3x − 1,5 = −1,5x 2 − 2x − 1,5 = −1,5 x − 1 − 1 − 1,5 = −1,5 x − 1 .
( ) ( )
2 2
h(x ) = −2x 2 − 12x − 19 = −2x 2 + 6x − 19 = −2 x + 3 − 9 − 19 = −2 x + 3 − 1.
Séquence 3
2. La forme canonique nous permet de déterminer facilement les sommets des
fonctions trinômes.
Rappel
( )
2
Si F (x ) = a x − α +β alors la parabole représentant F a pour sommet S α ; β . ( )
Les coordonnées des sommets sont :
pour la fonction f, (2 ; 3) ;
( )
pour la fonction g, 1; 0 ;
( )
2
k (x ) = a x + 2 + 3.
( )
D’autre part, le point B −1; 5 appartient à cette courbe donc :
( )
2
a −1+ 2 + 3 = 5 soit a = 2.
( )
2
Ainsi, 1 a pour équation : y = 2 x + 2 + 3.
Exercice II Dans chaque cas, on va travailler avec la forme la plus adaptée aux données.
1. Ici, on connaît le sommet S (3 ; 2) de la parabole , on va donc utiliser la forme
canonique.
( )
2
La parabole aura donc une équation de la forme : y = a x − 3 + 2.
Il reste à déterminer le nombre réel non nul tel que la parabole 3 passe par le point
A (4 ; 3).
( )
2
On cherche donc le nombre a solution de l’équation a 4 − 3 + 2 = 3 dont la solution
unique est a = 1.
( )
2
Une seule parabole convient donc, celle d’équation y = x − 3 + 2.
Rappel
Il reste à déterminer le nombre réel a non nul tel que la parabole 3 coupe l’axe des
ordonnées au point d’ordonnée 6.
( )( )
On cherche donc le nombre a solution de l’équation 6 = a 0 + 2 0 − 1 dont la solution
unique est a = −3.
Séquence 3
Une seule parabole convient donc, elle a pour équation :
( )( )
y = −3 x + 2 x − 1 .
Exercice III 1.
2
a. On a : X 2 = x 2 = x 4 .
X = x2
b. Résoudre l’équation (E) revient donc à résoudre le système .
X 2 − 5X + 6 = 0
On résout donc l’équation (E’) : X 2 − 5X + 6 = 0.
( )
2
c. Pour (E’), qui est une équation du second degré, on trouve ∆ = −5 − 4 × 1× 6 = 1. Le
discriminant est strictement positif et ∆ = 1, il y a donc deux racines qui sont :
−(−5) − 1 −(−5) + 1
X1 = = 2 et X 1 = = 3.
2 2
d. Mais c’est x que l’on cherche, on utilise donc la première équation du système de
la question b. : X = x 2 , avec les deux valeurs trouvées en résolvant (E’).
On a : x 2 = 3 ⇔ x = 3 ou x = − 3 et x 2 = 2 ⇔ x = 2 ou x = − 2.
Conclusion {
L’équation possède quatre solutions et = − 3 ; − 2 ; 2 ; 3 . }
2. On observe que x est un facteur commun, on met alors x en facteur pour se rame-
ner à une équation produit.
5x 3 + 3x 2 − 8x = 0 ⇔ x 5x 2 + 3x − 8 = 0 ⇔ x = 0 ou 5x 2 + 3x − 8 = 0.
Séquence 3
b. Pour déterminer trois réels a, b et c tels que, pour tout réel x, on ait l’égalité
( )
x 3 − 13x + 12 = x − 1 ax 2 + bx + c ,
on développe et on réduit le produit ; on obtient
x 3 − 13x + 12 = ax 3 + (b − a)x 2 + (c − b )x − c
si
a =1
b −a = 0
.
c − b = −13
−c = 12
Remarque
Pour résoudre une équation, il est intéressant de se ramener à un produit nul
en factorisant. Une propriété, qui est hors programme, assure qu’il est pos-
sible de factoriser par x − 1 un polynôme pour lequel 1 est une racine. Comme
cette propriété n’est pas au programme, la forme de la factorisation vous a été
donnée.
Séquence 3
−1− 49
Comme ∆ est strictement positif, il y a deux racines qui sont : x1 = = −4
2 ×1
−1+ 49
et x 2 = = 3.
2 ×1
Donc
( )
x 3 − 13x + 12 = 0 ⇔ x − 1 x 2 + x − 12 = 0 ⇔ x = 1 ou x = −4 ou x = 3.
{
= −4 ; 1 ; 3 . }
Exercice IV 1. On cherche x, abscisse d’un (éventuel) point M appartenant aux deux courbes 1
et 2 . On note y l’ordonnée de M.
x 2 − 3x + 2 = −x 2 + 4x − 3 et y = x 2 − 3x + 2
On a :
x 2 − 3x + 2 = −x 2 + 4x − 3 ⇔ 2x 2 − 7x + 5 = 0.
∆ = (−7)2 − 4 × 2 × 5 = 9.
− −7 − 9 ( )
x1 = =1
L’équation admet donc deux solutions : 2×2 .
x =
− −7 + 9 5
=
( )
1 2×2 2
5 3
( )
Les deux courbes ont deux points d’intersection, ce sont les points M 1; 0 et M' ; .
2 4
2
2. Pour étudier les positions relatives, on étudie le signe de la différence 2x − 7x + 5.
Séquence 3
3.
6
1
S
–1
M’
M
0
–2 –1 1 2 3 4 5
S’
–1
–2
–3
–4
2
–5
–6
–7
Séquence 3
Exercice V 1. Comme on a un quotient, on détermine les signes du numérateur et du dénomi-
nateur.
x −∞ −4 1 2,5 +∞
x 2 + 3x − 4 + 0 − 0 + +
−2x + 5 + + + 0 −
f(x) + 0 − 0 + −
x 2 + 3x − 4
2. O
n peut alors lire l’ensemble des solutions de l’inéquation ≥ 0 sur la
dernière ligne du tableau. −2x + 5
5
= −∞ ; − 4 ∪ 1; .
2
Corrigés Corrigés 4
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Découvrir
Fréquences cumulées croissantes, introduction des quartiles et déciles
Nombre de
voyages en 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
autobus : xi
Effectif 3 3 5 7 6 9 5 4 5 3
Effectif cumulé
3 6 11 18 24 33 38 42 47 50
croissant : ni
Fréquence en % 6% 6% 10 % 14 % 12 % 18 % 10 % 8% 10 % 6%
Fréquence
cumulée 6% 12 % 22 % 36 % 48 % 66 % 76 % 84 % 94 % 100 %
croissante en %
Séquence 4
11. De même la plus petite valeur q’ pour laquelle au moins 75 % des données ont
une valeur inférieure à q’ est q’ = 7, puisque pour q’=6, la fréquence cumulée
croissante est égale à 66 %, inférieure à 75 %, et que pour q’=7, elle dépasse
75 % (elle vaut 76 %). Donc la valeur cherchée est 7.
D S’exercer
Exercice 1
Nombre d’appels xi 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Effectifs cumulés
14 84 239 424 629 779 894 959 989 994 995 1000
croissants
Fréquences cumulées
0,014 0,084 0,239 0,424 0,629 0,779 0,894 0,959 0,989 0,994 0,995 1
croissantes
1. Il y a 1 000 nuits, 1 000 est un nombre pair, donc pour déterminer la médiane on
doit faire la demi-somme du nombre d’appels de la 500e nuit et de la 501e . On
observe que, pour ces deux nuits, il y a eu le même nombre d’appels, c’est donc
ce nombre qui est la médiane : 4.
Les fréquences cumulées croissantes montrent que la plus petite valeur de la
série pour laquelle au moins 25 % des données lui sont inférieures est 3 car il y
a 23,9 % des données qui sont inférieurs à 2, mais il y a 42,4 % des données qui
sont inférieurs à la valeur suivante qui est 3, donc Q1 = 3.
De même, la plus petite valeur de la série pour laquelle au moins 75 % des don-
nées lui sont inférieures est 5, donc Q2 = 5.
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Nombre
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
d’appels xi
Nombre de
1 7 155 185 205 150 115 65 30 5 14 68
nuits ni
Effectifs
cumulés 1 8 163 348 553 703 818 883 913 918 932 1000
croissants
Fréquences
cumulées 0.001 0.008 0.163 0.348 0.553 0.703 0.818 0.883 0.913 0.918 0.932 1
croissantes
Séquence 4
Il y a 1 000 nuits, 1 000 est un nombre pair, donc pour déterminer la médiane on
doit faire la demi-somme du nombre d’appels de la 500e nuit et de la 501e. On
observe que, pour ces deux nuits, il y a eu le même nombre d’appels, c’est donc
ce nombre qui est la médiane : 4.
3.
Pharmacie 2
Pharmacie 1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Nous pourrions calculer le nombre moyen d’appels par nuit pour la pharmacie
1 ( x = 4 ) et pour la pharmacie 2 ( x = 4,76 ) et ainsi remarquer que le nombre
moyen d’appels par nuit pour la pharmacie 2 est supérieur à celui de la pharma-
cie 1, caractéristique d’un surplus d’activité.
Une étude plus précise du tableau des effectifs nous permet de faire l’observa-
tion suivante.
Durant 6 nuits sur 1 000, la pharmacie 1 doit répondre à au moins 10 appels par
nuit.
Tandis que la pharmacie 2 doit répondre à au moins 10 appels par nuit durant 82
nuits sur 1 000 !
Donc la plainte de nuits très chargées pour la pharmacie 2 est clairement ob-
servée.
Séquence 4
Exercice 2 1. Effectifs cumulés et fréquences cumulées
Seconde A
Temps en heures [0 ; 2[ [2 ; 4[ [4 ; 8[ [8 ; 12[ [12 ; 21[ [21 ; 35[
Nombres d’élèves 1 2 3 8 8 8
Effectifs cumulés
1 3 6 14 22 30
croissants
Fréquences cumulées
0,03 0,1 0,2 0,47 0,73 1
croissantes
Seconde B
Temps en heures [0 ; 2[ [2 ; 4[ [4 ; 8[ [8 ; 12[ [12 ; 21[ [21 ; 35[
Nombres d’élèves 6 9 9 3 2 1
Effectifs cumulés
6 15 24 27 29 30
croissants
Fréquences cumulées
0,2 0,5 0,8 0,9 0,97 1
croissantes
Fréquence
NG
1 M
G
Seconde B L
0,9
K
0,8
F Seconde A
0,7
0,6
J
0,5
E
0,4
0,3
0,2
I D
C
0,1
B Nbre d’heures devant la TV
H
A
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37
Séquence 4
3. Estimation graphique de la médiane et les quartiles de la seconde A
Fréquence
NG
1 M
G
Seconde B L
0,9
K
0,8
F Seconde A
0,7
0,6
J
0,5
E
0,4
0,3
0,2
I D
C
0,1
B Nbre d’heures devant la TV
H
A
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37
Q1 = 8,7 Me = 13 Q3 = 22
4. Pour la seconde B.
Fréquence
NG
1 M
G
Seconde B L
0,9
K
0,8
F Seconde A
0,7
0,6
J
0,5
E
0,4
0,3
0,2
I D
C
0,1
B Nbre d’heures devant la TV
H
A
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37
Q1 = 2,3 Me = 4 Q3 = 7,4
Séquence 4
5.
Fréquence
NG
1 M
G
Seconde B L
0,9
K
0,8
F Seconde A
0,7
0,6
J
0,5
E
0,4
0,3
0,2
I D
C
0,1
B Nbre d’heures devant la TV
H
A
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37
Q1 = 2,3 Me = 4 Q3 = 7,4 Q1 = 8,7 Me = 13 Q3 = 22
Séquence 4
Exercice 3 1. Pour le 1er athlète.
Il a réalisé 25 sauts donc la médiane est la 13e longueur soit 4,95 m.
Le 1er quartile est la 7e valeur : Q1 == 4,95.
4,95.
Le 3e quartile est la 19e valeur : Q3 = 5.
Pour le 2nd athlète.
Il a aussi réalisé 25 sauts donc la médiane est la 13e longueur soit 4,90 m.
Le 1er quartile est la 7e valeur : Q1 = 4,75.
Le 3e quartile est la 19e valeur : Q3 = 5,05.
2.
1er sauteur
2nd sauteur
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Moyenne, écart-type
A Découvrir
Approche de la notion d’écart-type
Séquence 4
2. Dans le tableau suivant on indique les différences avec la moyenne (on dit aussi
l’ « écart à la moyenne »).
Température
8,8 12,2 13,5 12,7 8,5 7,7 5,2
minimale en °C : xi
Ecart : xi – x –1 2,4 3,7 2,9 –1,3 –2,1 –4,6
La somme de ces différences est nulle, donc la moyenne de ces différences est
nulle.
3. On a complété le tableau et la moyenne de ces carrés vaut environ 8,0171 ainsi
V ≈ 8,0171.
Température
8,8 12,2 13,5 12,7 8,5 7,7 5,2
minimale en °C : xi
Ecart : xi – x –1 2,4 3,7 2,9 –1,3 –2,1 –4,6
Carré de l'écart à la
1 5,76 13,69 8,41 1,69 4,41 21,16
moyenne : (xi – x )2
4. L’écart-type s est égal à la racine carrée de la variance, donc, pour les tempéra-
tures minimales,
s ≈ 2,83.
5. On détermine la moyenne des températures maximales : x' ≈ 18 , 46.
Puis on trouve la variance V’ ≈ 0,757 et l’écart-type s’ ≈ 0,87 de la série statistique
des températures maximales.
On avait obtenu l’écart-type s des température minimales : s ≈ 2,83.
On constate que s’ est inférieur au tiers de s, s’ est beaucoup plus petit que s, cela
nous indique que la série des températures maximales est plus régulière que la
série des températures minimales.
Mais bien sûr, comme l’étude n’est faite que sur 7 jours, cela s’observe aus-
si directement sur les données. Cette activité, avec seulement 7 données dans
chaque série, permet de comprendre les définitions de la variance et de l’écart-
type qui seront efficaces quand les données seront très nombreuses.
D S’exercer
Exercice 4 1. Si le cinquième devoir est noté 15, quelle sera sa nouvelle moyenne ?
Le cinquième devoir est noté 15, pour connaître la nouvelle moyenne, on a besoin
de la somme des cinq notes. On sait que la moyenne aux quatre premiers devoirs
est 12. Or, dans le cours, on a vu que « la moyenne multipliée par l’effectif est égale
à la somme des valeurs de la série », donc 12 × 4 = 48 est la somme des notes des
quatre premiers devoirs. La somme des cinq notes est donc 48 + 15 =63, la nouvelle
63
moyenne est = 12, 6.
5
Séquence 4
Avec un 5e devoir dont la note est x, la moyenne est 13. Nous devons résoudre
l’équation suivante :
n1 + n2 + n3 + n4 + x
= 13
5
a. On a : f(x)= 48 + x .
5
1
b. La fonction f est un fonction affine dont le coefficient directeur est positif donc
5
f est croissante sur l’intervalle [0 ; 20]. Le nombre x est la note obtenue au 5e
devoir (ainsi x est comprise entre 0 et 20).
x 0 20
f(20) f(20) = 13,6
f(x) f(0) = 9,6
f(0)
4. Quelle est la note minimale du cinquième devoir pour que la moyenne aux cinq
devoirs soit au minimum égale à 13 ?
48 + x
Pour répondre à cette question, on résout l’équation : f (x ) ≥ 13 soit ≥ 13.
5
Cette équation est équivalente à 48 + x ≥ 65, soit à x ≥ 17. Il suffit donc à l’élève
d’avoir au moins 17.
Séquence 4
Exercice 6 1. On obtient x = 4 et s ≈ 1, 93.
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Synthèse
B Exercices de synthèse
Exercice I 1. La liste des notes obtenues par la classe au premier trimestre a pour médiane
10,5, les quartiles sont 8 et 14, puis la moyenne est 10,77 et l’écart-type vaut 3,77.
2. Pour le second trimestre la médiane est 11, les quartiles sont 9 et 13, la moyenne
est 10,77 et l’écart-type vaut 2,82.
Second trimestre
Premier trimestre
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Séquence 4
3. Les moyennes des deux trimestres sont identiques.
Moyenne T1 Moyenne T1
– Écart type T1 Moyenne T1 + Écart type T1
2.
a. On a :
S (x ) = (x − 5)2 + (x − 7)2 + (x − 8)2 + (x − 4)2
= x 2 −10x + 25 + x 2 −14x + 49 + x 2 −16x + 64 + x 2 −8x + 16
= 4x 2 −48x + 154.
x −∞ 6 +∞
f(x)
f (6) = 10
c. Le réel x pour lequel la somme S(x) est minimale est 6. Nous pouvons en déduire
que la moyenne x est la valeur en laquelle S(x) est minimale
La variance est : V =
S x( ).
n
CNED Première – Mathématiques 155
corrigés
Séquence 4
B. Démonstration
1. On a :
() ( ) ( ) + (x − x 3 ) = x 2 − 2x × x1 + x12 + x 2 − 2x × x2 + x22 + x 2 − 2x × x 3 + x 32
2 2 2
S x = x − x1 + x − x 2
= 3x 2 − 2x × (x1 + x 2 + x 3 ) + x12 + x 22 + x 32
= Ax 2 + Bx + C .
(
où A = 3, B = −2 x1 + x 2 + x 3 ) 2 2 3
et C = x1 + x 2 + x 3 .
2. La fonction S est une fonction trinôme du second degré, elle admet donc un extre-
C. Variance
Par définition : V =
S x ( ) . Alors :
3
( ) = A × (x ) + B × x + C = 3(x ) − 2(x + x
2 2
V=
S x 1 2 )
+ x3 × x +C
3 3 3
( ) ( 3)
2 2 3×x ×x
C
= x − + (car x1 + x 2 + x 3 = 3 × x )
3
2
+ x 22 + x 32
= (x ) − 2(x ) +
2 x 2
1
3
x 2 + x 22 + x 32
(x ) .
2
= 1 −
3
Corrigés Corrigés 5
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
3. L’éventualité « Pile » peut ne pas se produire : dans ce cas « Face » sort trois fois
et le gain est de :
1+1+1=3.
L’éventualité « Pile » peut ne sortir qu’une fois : dans ce cas, « Face » sort deux
fois et le gain est de :
2+1+1 = 4.
L’éventualité « Pile » peut sortir deux fois : dans ce cas, « Face » ne sort qu’une
fois et le gain est de :
2+2+1=5.
L’éventualité « Pile » peut sortir trois fois : dans ce cas, le gain est de :
2+2+2=6.
Les différents gains possibles sont : 3, 4, 5 et 6 euros.
Séquence 5
4. L’événement « Gagner 3 euros » correspond à : « Obtenir F et Obtenir F et Obtenir F »,
sa probabilité es donc :
1 1 1 1
× × = .
2 2 2 8
La probabilité de gagner 3 euros est de 1 .
8
L’événement « Gagner 4 euros » correspond à : « Obtenir P et Obtenir F et Obtenir
F » ou « Obtenir F et Obtenir P et Obtenir F » ou « Obtenir F et Obtenir F et Obtenir
P », sa probabilité est donc :
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 3
× × + × × + × × = 3× = .
5. 2 2 2 2 2 2 2 2 2 8 8
Gain 3 4 5 6
Issue(s) FFF PFF FPF PPF PFP FPP PPP
favorable(s) à ce FFP
gain
Probabilité 1 3 3 1
d’obtenir ce gain 8 8 8 8
{ }
On a bien une loi de probabilité car les probabilités pi pour i dans 3 ; 4 ; 5 ; 6 sont
comprises entre 0 et 1 et leur somme est bien égale à 1. On a ainsi déterminé la loi
de probabilité du gain.
D S’exercer
Il y a 27 petits cubes, donc la probabilité d’être tiré pour chacun des petits cubes
1
est égale à .
27
▶ 1 seul cube n’a aucune de ses faces peintes : le cube du centre.
▶ 6 cubes ont exactement une face peinte : ceux dont une face est le centre d’une
face du gros cube. C’est pourquoi, il y en a autant que de faces dans un cube.
▶ 12 cubes ont exactement deux faces peintes : ceux dont une arête se trouve au
milieu d’une arête du gros cube.
▶ 8 cubes ont exactement trois faces peintes : ceux dont un sommet est un som-
met du gros cube. C’est pourquoi, il y en a autant que de sommets dans un cube.
1. La variable X est égale au nombre de faces peintes sur le petit cube tiré.
On obtient donc la loi de probabilité de la variable aléatoire X :
xi 0 1 2 3
1 6 12 8
p (X=xi )
27 27 27 27
Séquence 5
1 6 12 8 27
Vérification : + + + = = 1.
27 12 27 27 27
2. L’événement « le petit cube tiré a au moins une face peinte en rouge » est l’évé-
nement ( X ≥ 1).
Cet événement est l’union de trois événements incompatibles deux à deux :
( X ≥ 1) = ( X = 1) ∪ ( X = 2) ∪ ( X = 3).
On rappelle que la propriété générale est : p ( A ∪ B) = p ( A) + p (B) – p ( A ∩ B). Mais,
dans le cas particulier de deux événements A et B incompatibles, c’est-à-dire
tels que A ∩ B = ∅, on a simplement : p ( A ∪ B) = p ( A) + p (B). C’est pourquoi il sera
souvent utile de préciser que des événements sont incompatibles. La probabilité
cherchée ici est donc égale à la somme des trois probabilités :
6 12 8 26
p ( X ≥ 1) = p ( X = 1) + p ( X = 2) + p ( X = 3), soit p ( X ≥ 1) = + + = .
27 27 27 27
Remarque
3. L’événement « le petit cube tiré a au plus deux faces rouges » est l’événement
( X ≤ 2), et on a ( X ≤ 2) = ( X = 0 ) ∪ ( X = 1) ∪ ( X = 2) : c’est l’union de trois événements
incompatibles deux à deux, il suffit donc de faire la somme de leurs probabilités.
1 6 12 19
D’où p ( X ≤ 2) = p ( X = 0 ) + p ( X = 1) + p ( X = 2) soit : p ( X ≤ 2) = + + = .
27 27 27 27
Là encore, on peut utiliser une autre méthode en utilisant l’événement contraire,
car l’événement « le petit cube tiré a au plus deux faces rouges » est le contraire
de l’événement « le petit cube a trois faces rouges » dont la probabilité est égale
8 8 19
à , la probabilité cherchée ici est donc égale à 1− = .
27 27 27
De plus,· ; p(X = –3) = 0,1 c’est une valeur donnée dans le tableau !
Séquence 5
L’événement « X est un nombre impair » est, bien sûr, l’événement contraire (ou
complémentaire) du précédent : sa probabilité est donc égale à 1− 0,4 = 0,6.
Remarque
▶
on a décomposé l’événement dont on cherche la probabilité en la réunion
d’événements incompatibles, il suffit alors de faire la somme de leurs pro-
babilités si elles sont connues ;
▶
ou on a utilisé la probabilité de l’événement contraire et la propriété
()
p (A) = 1− p A .
Exercice 3 Pour étudier cette expérience aléatoire, on a construit le tableau ci-contre. On peut
aussi faire un arbre de toutes les possibilités.
1 2 3 Les issus sont des couples de nombres, et, en supposant les boules indiscernables au
toucher, les résultats des doubles tirages sont équiprobables. Il y en a 3 × 3 = 9.
1 2 3 4
On obtient les résultats ci-dessous.
2 3 4 5
3 4 5 6
xi 2 3 4 5 6
1 2 3 2 1 9
1 2 3 2 1 Vérification : + + + + = = 1.
p(X = x i ) 9 9 9 9 9 9
9 9 9 9 9
2. Dans cette question, l’expérience est différente puisqu’on ne remet pas la boule
tirée en premier.
On est encore dans une situation d’équiprobabilité, mais pour considérer tous
les cas possibles, seul un arbre peut nous aider, il n’est pas possible de faire un
tableau.
Séquence 5
2 (1 ; 2) 3
3 (1 ; 3) 4
1 (2 ; 1) 3
3 (2 ; 3) 5
1 (3 ; 1) 4
2 (3 ; 2) 5
2 1
p(Y = 3) = p(Y = 4) = p(Y = 5) = = .
6 3
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Débuter
1. Si le joueur
▶ perd sa mise, son gain algébrique est −a ;
▶ double sa mise, son gain algébrique est a (il paye a et remporte 2a) ;
1
▶ récupère la moitié de sa mise, son gain algébrique est a ;
2
▶ le joueur peut aussi gagner deux euros.
1
Les différents gains possibles sont donc : −a, a, a et 2.
2
Séquence 5
2.
1
Gain total −a a a 2 −a
2
Probabilité 1 3 1 2
de ce gain 8 8 8 8
3. a. D’après la loi des grands nombres, sur un grand nombre de parties, les fré-
quences des différentes issues sont proches des probabilités de ces mêmes
issues, d’où le tableau suivant.
1
Gain total −a a a 2
2
Nombre
approximatif
de parties 3000 2000 1000 2000
conduisant à
un tel gain
b. Le gain moyen que le forain peut « espérer » réaliser sur ces 8 000 parties est :
1
3000 × (−a) + 2000 × a + 1000 × a + 2000 × 2
2 −1000a + 4000 4 − a
= = .
8000 8000 8
c. On a : 3 × (−a) + 2 × 1 a + 1 × a + 2 × 2 = 4 − a .
8 8 2 8 8 8
On obtient le même résultat que précédemment.
On pouvait s’y attendre car nous avons choisi des valeurs théoriques pour les
nombres approximatifs de parties conduisant aux différents gains et :
1
3000 × (−a) + 2000 × a + 1000 × a + 2000 × 2
2 3 2 1 1 2
= × (−a) + × a + × a + × 2.
8000 8 8 2 8 8
Séquence 5
D S’exercer
Exercice 4 D
C
A
1. A
l’aide d’un arbre, on peut écrire tous les trajets possibles.
Trajet nb de sommets
B ABAB 2
A C ABAC 3
D ABAD 3
A ABCA 3
B C B ABCB 3
D ABCD 4
A ABDA 3
D B ABDB 3
C ABDC 4
B ACAB 3
A C ACAC 2
D ACAD 3
A ACBA 3
A C B C ACBC 3
D ACBD 4
A ACDA 3
D B ACDB 4
C ACDC 3
B ADAB 3
A C ADAC 3
D ADAD 2
A ADBA 3
D B C ADBC 4
D ADBD 3
A ADCA 3
C B ADCB 4
D ADCD 3
2. a. A
chaque sommet, le scarabée choisit au hasard l’une des trois arêtes, tous les
trajets sont donc équiprobables.
La dernière colonne du tableau précédent permet de déterminer la loi de proba-
bilité de X.
xi 2 3 4
1 6 2
p(X = xi)
9 9 9
Séquence 5
b. On a :
1 6 2 28
E(X ) = ∑ pI x I = × 2 + × 3 + × 4 = 3,11.
i 9 9 9 9
2
1 6 28 26
2
V(X ) = E(X ) − (E(X )) = × 4 + × 9 + × 16 − =
2 2
0,32.
9 9 9 9 81
26
σ(X ) = 0,57.
9
Exercice 5 1. On tire une lettre, on la note, on la remet dans le jeu et on tire une seconde lettre.
On remet la première lettre tirée avant de tirer la seconde, un arbre des possibles
aurait donc 9 × 9 = 81 branches. On utilise la loi équirépartie et donc pour chaque
1
« mot » la probabilité d’être tiré est égale à .
81
Soit X la variable aléatoire égale au gain du joueur. L’événement (X=4) est formé par
les mots qui ont un sens, on les trouve en les cherchant systématiquement dans
les 81 cas possibles : heureusement, cette recherche est simplifiée car ces mots ne
peuvent pas être formés par deux consonnes, ni par deux lettres identiques, ce qui
élimine beaucoup de cas.
Et on trouve (X = 4) = {ai, au, as, eu, il, os, ou, us, de, do, du, ma, me, mi, mu, la, le,
23
li, lu, sa, se, si, su}, il y a 23 mots et donc p(X = 4) = .
81
Il y a neuf lettres distinctes dans l’urne, donc il y a neuf « mots » formés de deux
9
lettres identiques lors de ces deux tirages successifs avec remise et p (X = 2) = .
81
xi 4 2 –1
23 9 49 61
E(X ) = 4 × +2× + (−1) × = ≈ 0,753.
23 9 49 81 81 81 81
p(X = x i )
81 81 81
L’espérance du gain du joueur est positive, donc le jeu n’est pas équitable, il est
favorable au joueur.
Séquence 5
L’événement (Y = −k ) est l’événement contraire de l’événement (Y = 4) donc :
23 49
p(Y = −k ) = 1− p(Y = 4) = 1− = .
72 72
yi 4 –k
23 49 92 − 49k
E(Y ) = 4 × −k × = .
23 49 72 72 72
p(Y = y i )
72 72
Le jeu est équitable lorsque l’espérance du gain du joueur est nulle, c’est-à-dire
92
ici lorsque 92 − 49k = 0. On trouve donc k = , soit environ 1,88 €.
49
Exercice 6 1. D
ans cet exercice, on utilise les égalités : E(aX+b) = aE(X)+b et V(aX+b) = a²V(X),
où X est une variable aléatoire et a et b sont des nombres réels.
On cherche deux nombres réels a et b, avec a positif, tels que la variable aléatoire
Y définie par Y =aX+b ait pour espérance 0 et pour écart-type 1. On doit donc ré-
soudre un système, et on a les équivalences :
E(Y ) = 0 ⇔ E(aX + b ) = 0 ⇔ aE(X ) + b = 0 ⇔ 6a + b = 0 .
σ(Y ) = 1 σ(aX + b ) = 1 a σ(X ) = 1 2,5 a = 1
aE(X ) + b = 0 am + b = 0
On obtient alors : E(Y ) = 0 ⇔ E(aX + b) = 0 ⇔ ⇔ .
σ(Y ) = 1 σ(aX + b ) = 1 a σ(X ) = 1 σ a = 1
Donc il y a une seule possibilité pour la variable aléatoire Y que l’on cherche :
1 m ce qui s’écrit aussi X −m
Y= X− Y= .
σ σ σ
On dit alors que la nouvelle variable Y est centrée et réduite, ceci est très souvent
utilisé dans le cours de probabilité des années suivantes.
Séquence 5
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Découvrir
Exemples de répétitions d’expériences aléatoires
R B1
B2
R
V B1
B2
Ω
R
B1 V
B2
R
B2 V
B1
2. Les issues possibles sont : RV, RB1, RB2 , VR, VB1, VB2 , B1R, B1V, B1B2 , B2R, B2 V, B2B1.
3.
1
a. La probabilité d’obtenir une boule rouge puis une boule verte est 1 × 1 soit .
4 3 12
Expliquons : il y a quatre boules dans l’urne au départ, il y a 1 chance sur 4 de ti-
rer celle qui est rouge. Le « et » est traduit par une multiplication, il reste ensuite
3 boules dans l’urne et il y a une chance sur 3 de tirer la verte.
Remarque
Chaque issue est équiprobable. Il y a 12 issues possibles, donc à chacune d’elle
1
est associée la probabilité .
12
1 1 1
b. La probabilité d’obtenir la boule B1 puis la boule B2 est × soit .
4 3 12
Séquence 5
1 1
La probabilité d’obtenir la boule B2 puis la boule B1 est × soit 1 .
4 3 12
Obtenir deux boules blanches c’est obtenir la boule B1 et la boule B2 ou obtenir
1 1 1
la boule B2 et la boule B1 soit + = .
12 12 6
4.
1 V
3
R
2
3 B
1
4 1 R
3
1
Ω V
4
2
2 3 B
4 1 R
3
1
B V
3
1
3 B
1
5. On a P (A) = , d’après la question précédente.
6
1 2 1
On constate que = × qui est le produit de la probabilité portée par la pre-
6 4 3
mière branche menant à B par la probabilité portée par la deuxième branche
menant à B.
D’après le premier arbre, il y a 10 issues favorables à l’événement C. On a donc :
10 5
P (C) = = .
12 6
Autre méthode
L’événement C est l’événement contraire de l’événement A donc :
() 1 5
P (C) = P A = 1− = .
6 6
D’après le premier arbre, il y a 6 issues favorables à l’événement D. On a donc :
6 1
P (D) = = .
12 2
Séquence 5
Règle n°1
La probabilité d’un « chemin » est le produit des probabilités portées par les diffé-
rentes branches du chemin.
Règle n°2
La probabilité d’un événement est la somme des probabilités des différents che-
mins correspondant à cet événement.
V
R
B1
B2
R
V
V
B1
B2
Ω
R
V
B1
B1
B2
R
V
B2
B1
B2
L’arbre pondéré est :
1 R
4
R 1
V
4
2
1 4 B
4 1 R
4
1 1
Ω V V
4 4
2
2 4 B
4 1 R
4
1
B V
4
2
4 B
Séquence 5
2. Les issues possibles sont :
RR, RV, RB1, RB2 , VR, VV, VB1, VB2 , B1R, B1V, B1B1, B1B2 , B2R, B2 V, B2B1, B2B2 .
Il y a 16 issues. Chacune d’entre elles étant équiprobables (les boules sont indis-
1
cernables au toucher), elles ont toutes une probabilité égale à .
16
4 1
3. Il y a 4 issues favorables à l’événement A donc : P (A) = = .
16 4
L’événement C est composé des issues RV, RB1, RB2, VR, VB1, VB2, B1R, B1V, B2R
et B2V. Il y en a 10 donc :
10
P (C) = .
16
2 1 1 2 1
P (BVR) = P (B) × P (V) × P (R) = × × = = .
4 4 4 64 32
Séquence 5
Si on admet le principe multiplicatif énoncé dans la partie B, le calcul est aisé :
2 1 1 1 2 1 4 1
P (BVRRBV) = P (B) × P (V) × P (R) × P (R) × P (B) × P (V) = × × × × × = = .
4 4 4 4 4 4 4096 1024
Ce qui, une fois de plus fournit le résultat escompté.
3. Non, l’arbre n’est pas indispensable, si on admet le principe multiplicatif que l’on
a découvert dans cette activité : la probabilité d’une liste de résultat est le produit
des probabilités de chacun des résultats élémentaires qui compose cette liste.
D S’exercer
12 3
Exercice 7 1. Le tirage se fait « au hasard », on utilise donc la loi équirépartie et on a p(R) = = .
32 8
3/8 R X=3 2.
3/8 R
5/8 R X=2 a. et b. On obtient l’arbre ci-contre.
R L’événement (X=0) n’est réalisé que par la suite des trois
3/8 R X=2
3/8 5/8
R
branches inférieures et on applique la propriété du cours
5/8 R X=1 qui permet de multiplier les probabilités de chaque
branche dans le cas de la répétition d’expériences iden-
3/8 R X=2
R
tiques.
3/8
5/8 5/8 R X=1 3
R 5
3/8 R X=1
D’où : p ( X = 0) = . Et, comme l’événement ( X > 0 )
5/8 8
R
5/8 R X=0 est le contraire de (X = 0) on obtient :
5 3
p ( X > 0) = 1– p ( X = 0) = 1– .
8
c. Comme X est le nombre de réussites, on peut exprimer les événements en utili-
sant X :
« réussir une fois » est l’événement ( X = 1);
« réussir au moins une fois » est l’événement ( X ≥ 1);
« réussir toutes les fois » est l’événement ( X = 3);
« échouer une fois » est l’événement ( X = 2);
« échouer au plus une fois » est l’événement ( X ≥ 2).
{ } { } { }
▶ D’après l’arbre ( X = 1) = RRR ∪ RRR ∪ RRR . Ces trois événements sont incompa-
( ) ( ) ( )
tibles donc p ( X = 1) = p RRR + p RRR + p RRR . Pour calculer p {RRR} on multiplie les
probabilités de chacune des trois branches ; on trouve la même probabilité pour
2
3 5
les deux autres événements, donc p ( X = 1) = 3 × .
8 8
▶ L’événement ( X ≥ 1) est aussi l’événement ( X ≠ 0) car X ne peut prendre que les
3
5
valeurs 0, 1, 2 et 3. Donc p ( X ≥ 1) = p ( X ≠ 0 ) = 1– .
8
3
3
▶ On a : ( X = 3) = {RRR} donc p ( X = 3) = .
8
Séquence 5
Exercice 9 Lancer les trois tétraèdres est une expérience analogue à la répétition de trois lan-
cers d’un tétraèdre dans des conditions identiques et indépendantes.
Pour chacun de ces trois tétraèdres, on notera B l’événement
B3 « la face bleue est cachée », J l’événement « la face jaune
0,25
est cachée » et R l’événement « une face rouge est cachée »,
0,25
B2 J3 l’indice 1 correspond au petit tétraèdre, l’indice 2 au moyen
0,25 et l’indice 3 au grand : comme dans le corrigé précédent, on
B1
0,25
J
0,5
R
pourra utiliser des intersections d’événements.
2 3
1. Voici une partie de l’arbre pondéré.
0,5
R2
0,25
2. « Obtenir au moins trois faces rouges visibles sur l’ensemble
B2 des trois tétraèdres » est l’événement certain car il y a en tout
0,25
6 faces rouges dont au maximum 3 sont cachées. Il y en a donc
J1 J2 toujours au moins trois visibles. Donc la probabilité d’obtenir
0,25 0,25 au moins trois faces rouges visibles sur l’ensemble des trois
tétraèdres est égale à 1.
0,5 3. O
n cherche la probabilité de ne voir aucune face peinte en
bleu c’est-à-dire la probabilité que les trois faces bleues
R1 soient cachées :
p (B1 ∩ B2 ∩ B3 ) = 0, 253 = 0, 015625.
Séquence 5
4. «
Les six faces rouges sont visibles » est aussi l’événement « aucune face rouge
n’est cachée », c’est donc l’événement R1 ∩ R2 ∩ R 3 .
( ) ( ) ( )
Or p R1 = p R2 = p R 3 = 0,5 donc, en multipliant, on obtient :
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Découvrir
Etude d’un exemple de loi binomiale
1.
S
0,2
S
0,8
0,2 E
S
0,8 S
0,2
0,2 E
0,8
E
S
S
0,2
0,8 S
0,8
0,2 E
0,2 E
0,8 S
0,2
E
0,8
E
Ω
S
0,2
S
0,8
0,2 E
0,8 S
0,8 S
0,2
0,2 E
0,8
E
E
S
0,2
0,8 S
0,8
0,2 E
E
0,8 S
0,2
E
0,8
E
Séquence 5
2. On cherche la probabilité de n’obtenir que des succès, soit 4 succès. On a :
( )
4
P (X = 4) = 1× 0,2 = 0,0016.
( )
4
3. On a : P (X = 0) = 1× 0,8 = 0,4096.
On a :
( )
P X = 1 = 0,2 × 0,8 × 0,8 × 0,8 + 0,8 × 0,2 × 0,8 × 0,8 + 0,8 × 0,8 × 0,2 × 0,8 + 0,8 × 0,8 × 0,8 × 0,2
P ( X = 1) = 4 × (0,2) × (0,8)
1 3
P ( X = 1) = 0,4096.
On a :
( )
P X = 2 = 0,2 × 0,2 × 0,8 × 0,8 + 0,2 × 0,8 × 0,2 × 0,8 + 0,2 × 0,8 × 0,8 × 0,2 +
0,8 × 0,2 × 0,2 × 0,8 + 0,8 × 0,2 × 0,8 × 0,2 + 0,8 × 0,8 × 0,2 × 0,2
( ) ( ) ( )
2 2
P X = 2 = 6 × 0,2 × 0,8
P ( X = 2) = 0,1536.
( )
P X = 3 = 0,8 × 0,2 × 0,2 × 0,2 + 0,2 × 0,8 × 0,2 × 0,2 + 0,2 × 0,2 × 0,8 × 0,2 + 0,2 × 0,2 × 0,2 × 0,8
P ( X = 3) = 4 × (0,2) × (0,8)
3 1
P ( X = 3) = 0,0256.
xi 0 1 2 3 4
Séquence 5
On a :
P (X = 2) =
2
( )( )
4 0,2 2 0,8 2
P (X = 4) =
4
( )( )
4 0,2 4 0,8 0
P (X = 3) =
3
( )( )
4 0,2 3 0,8 1
P (X = 1) =
1
( )( )
4 0,2 1 0,8 3
P (X = 0) =
0
( )( )
4 0,2 0 0,8 4 .
D S’exercer
Exercice 10 Voir cours
Exercice 11 1. U
n tir est une épreuve de Bernoulli dont la probabilité de succès (atteindre sa
3
cible) est p = .
4
Une épreuve du championnat est donc la répétition d’expériences identiques et
indépendantes (en raison des hypothèses faites sur les conditions de répétition
des tirs) de 16 de ces épreuves de Bernoulli. La variable aléatoire X compte le
nombre de succès au cours de cette répétition, par conséquent, X suit une loi
3
binomiale de paramètres n = 16 et p = .
4
3
2. La variable aléatoire X suit une loi binomiale de paramètres n = 16 et p = donc :
4
( )
3
E X = 16 × = 12.
4
Au cours des 16 tirs, le tireur atteint sa cible 12 fois en moyenne.
1
Exercice 12 1. La variable aléatoire X suit la loi binomiale 8 ; .
2
2. La variable aléatoire Y ne suit pas une loi binomiale : chaque élève qui sort
change la proportion d’élèves mangeant à la cantine restant dans la classe…
Autre argument (lié au premier), il n’y a que 18 élèves mangeant à la cantine
dans cette classe. La variable aléatoire Y ne prend donc pas toutes les valeurs
comprises entre 0 et 20.
Séquence 5
Exercice 13 On admet que chacune des 107 personnes ayant réservé une place d’avion a une
chance sur 10 de ne pas se présenter à l’embarquement. On modélise cette situation
par analogie avec le tirage de 107 boules, avec remise, dans une urne qui contient 10
boules dont une noire et neuf blanches. Il s’agira donc de la répétition d’épreuve de
Bernoulli identiques et indépendantes ; cette modélisation sera bien adaptée aux cas
où les voyageurs n’ont pas de liens entre eux.
La probabilité cherchée vaut donc 0,0806, le risque qu’il y ait plus de passagers que
de places est donc d’environ 8 %.
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Echantillonnage
A Découvrir
Limites de l’intervalle de fluctuation étudié en 2nde
2. Pile ou face
Séquence 5
1 1
b. L’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % est l’intervalle 0,5 − ; 0,5 +
soit environ l’intervalle [0,429 ; 0,571].
200 200
3. Cas où n < 25
Il suffit de remplacer 200 par 20 dans les deux instructions contenant le nombre
200 dans le programme précédent.
1 1 1 1
L’intervalle p − ; p+ est l’intervalle 0,5 − ; 0,5 + soit 0,276 ; 0,724.
n n 20 20
Mais les conditions n’étant pas réunies on ne peut pas parler d’intervalle de fluc-
tuation.
La propriété énoncée au début de l’activité n’est pas vérifiée ce qui n’est pas
surprenant car la condition 0,2 ≤ p ≤ 0,8 n’est pas réalisée.
Séquence 5
Pour p =0,9,
Il suffit de remplacer dans le programme initial donné dans le 2. l’instruction If
rand<0.5 par l’instruction If rand<0.9.
1 1
L’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % est alors : 0,9 − ; 0,9 + soit en-
200 200
viron l’intervalle [0,829 ; 0 ,971]. Traçons les droites d’équation y = 0,829 et y = 0,971.
On constate alors sur notre simulation que 100 % des échantillons sont dans cet
intervalle
La propriété énoncée au début de l’activité n’est pas vérifiée ce qui n’est pas sur-
prenant car la condition 0,2 ≤ p ≤ 0,8 n’est pas réalisée.
D S’exercer
On lit que le plus petit entier tel que P (X ≤ a) > 0,025 est a = 1958 et que le plus
petit entier tel que P (X ≤ b ) ≥ 0,975 est b =2082.
Séquence 5
1 1
2. L’intervalle de fluctuation au seuil de 95 %, p − ; p+ est l’intervalle :
n n
1 1
0,5 − ; 0,5 + soit environ [0,4843 ; 0,5157].
4040 4040
2049
Sa fréquence d’apparition de « Pile », , appartient bien à l’intervalle de fluc-
4040
tuation au seuil de 95 % de la loi binomiale de paramètre 4040 et 0,5 (et à fortiori
1 1
à l’intervalle p − ; p+ .
n n
Séquence 5
Commentaire
Alors que les autorités locales et les experts gouvernementaux ont conclu, dans un
premier temps, qu’il n’y avait rien d’étrange dans le nombre de cas de leucémie ob-
servé, à la suite d’actions et d’études entreprises par les familles avec leurs propres
experts, le Département de Santé Publique du Massachussetts a officiellement
confirmé en avril 1980 que le taux de leucémie constaté était anormalement élevé. La
recherche des causes a conduit à soupçonner l’eau de la ville polluée par le trichloré-
thylène. Cette petite histoire illustre bien les enjeux de la démarche statistique.
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Synthèse
B Exercices de synthèse
Exercice I I. À l’aide d’une loi équirépartie
Comme l’extrémité de départ du 1er morceau (le point A) est comptée comme un
premier croisement et que l’extrémité d’arrivée du dernier morceau (sur le bord
entre les points B et C) n’est pas un croisement, la goutte rencontre 10 croisements.
Séquence 5
2. Un trajet de la goutte emprunte 10 morceaux.
3. Au premier croisement, la goutte peut « choisir » parmi deux morceaux : celui
de droite ou bien celui de gauche. Puis au second croisement, elle peut à nou-
veau choisir parmi deux morceaux. Il y a donc 2 × 2 = 4 chemins que la goutte
peut emprunter et qui soient constitués de deux morceaux. Ainsi de suite… il y a
210 = 1024 chemins qui soient constitués de 10 morceaux.
4. Pour aller de A au milieu du segment [BC], la goutte d’eau doit emprun-
ter autant de morceaux allant vers la droite que de morceaux allant vers la
gauche. Comme au total, elle doit emprunter 10 morceaux, c’est qu’elle doit
aller 5 fois à droite et 5 fois à gauche (par exemple, 2 fois à droite puis 3 fois
à gauche, puis 1 fois à droite, puis 2 fois à gauche et enfin 2 fois à droite).
Un trajet de A au milieu de [BC] contient donc 5 lettres « D » (et nécessairement
5 lettres « G » aussi).
5. Réciproquement, un trajet auquel correspond une suite contenant 5 fois la lettre
« G » – pas nécessairement consécutives – contiendra aussi nécessairement 5
lettres « D » ; donc un tel chemin aboutira au milieu du segment [BC].
6. Les questions 4 et 5 permettent d’affirmer qu’il y a autant de chemin partant de A
et aboutissant au milieu de [BC] que de façon de choisir 5 lettres « D » dans une
suite de 10 lettres (les 5 autres lettres étant alors nécessairement des lettres
« G »). Dans le cours, nous avons noté ce nombre 10 qu’on lit « 5 parmi 10 ».
5
10 = 252.
C’est un coefficient binomial. La calculatrice nous indique que
5
À chaque croisement, la goutte « choisit » au hasard le morceau de droite
ou celui de gauche. Par conséquent, chacun des 210 chemins sont équipro-
bables. Le nombre de cas favorables à l’événement « la goutte arrive au milieu
du segment [BC] » est 252. La probabilité de cet événement est donc égale à
(
P A → m[BC] = )
Nombre de cas favorables 252 63
=
Nombre de cas possibles 210 256
= ≈ 0,25.
La goutte a donc environ une chance sur quatre d’arriver au milieu de [BC].
1 1
Comme P(« G ») = P(« D ») = , la loi de X est la loi 10 ; .
2 2
2. La probabilité cherchée est donc égale à
5 10−5
1 1 1 1
10 = 10 ×
P (X = 5) = 1− = 252 × ≈ 0,25.
5 2 2 5 210 210
Exercice II Le score X d’un candidat qui répond au hasard à chaque question suit une loi
binomiale (50 ; 0,25). Le score éliminatoire est le plus petit entier n0 vérifiant
P (X ≥ n0 ) ≤ 0,01. On calcule :
P (X ≥ 20) = P (X = 20) + P (X = 21) + P (X = 22) + P (X = 23) + ... + P (X = 49) + P (X = 50) = 0,0139
Séquence 5
Exercice III Examinons à l’aide d’un tableau à double entrée, les différents tirages et résultats
possibles.
xi 0 5 10 a 5+a 2a
On a :
E(X ) = 0 × P (X = 0) + 5 × P (X = 5) + 10 × P (X = 10) + a × P (X = a) + (5 + a) × P (X = 5 + a) + 2a × P (X = 2a)
12 4 6 4 1
= 5 × + 10 × + a × + (5 + a) × + 2a ×
36 36 36 36 36
60 + 40 + 6a + 4 × (5 + a) + 2a 120 + 12a 10 + a
= = = .
36 36 3
10 + a
On a : E(X)=6 si et seulement si =6
3
si et seulement si 10 + a = 18, c’est-à-dire a = 8.
Calculons l’écart type pour cette valeur de a :
( )
2 12 4 6 4 1
V(X ) = E(X 2 ) − E(X ) = 52 × + 102 × + 82 × + (5 + 8)2 × + (2 × 8)2 × − 62
36 36 36 36 36
300 + 400 + 384 + 676 + 256
= − 36 = 20.
36
Ainsi σ(X ) = 20 = 4,47 à 10−2 près.
Séquence 5
Caïn gagne le tournoi si Abel gagne moins de parties que lui, c’est à dire si Abel
gagne 0,1, 2, 3 ou 4 parties.
En programmant la loi binomiale sur le tableur ainsi que les valeurs de P (X ≤ k ),
on obtient que P (X ≤ 4) ≈ 0,267 c’est-à-dire que Caïn a une probabilité de 0,267 de
gagner le tournoi.
Commentaire
Cet exemple est particulièrement instructif sur le rôle du hasard dans les com-
pétitions sportives : alors qu’Abel est significativement plus fort que Caïn, ce der-
nier gagne encore plus du quart des tournois de 9 parties !
Exercice V Partie A
Un électeur donné a deux choix possibles :
▶ Il fait confiance à Monsieur Z avec une probabilité p = 0,52 ;
« Choisir un électeur au hasard et observer s’il fait confiance ou non à Monsieur Z »
est une épreuve de Bernoulli de probabilité de succès p = 0,52.
Le choix au hasard de 100 électeurs correspond à la répétition de façon indépen-
dante de 100 fois l’épreuve de Bernoulli précédente.
La variable X correspondant au nombre d’électeurs faisant confiance à Monsieur Z
suit donc la loi binomiale de paramètres n = 100 et p = 0,52.
Dans la troisième colonne, on lit que le plus petit entier a tel que P (X ≤ a) > 0,025
est a = 42 et le plus petit entier b tel que P (X ≤ b ) ≥ 0,975 est b = 62.
42 62
L’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % est donc l’intervalle ; = [0,42 ; 0,62].
100 100
Comme 0,41 n’appartient pas à cet intervalle, l’hypothèse p = 0,52 est rejetée au
seuil de 5 %. On peut donc émettre un doute sur le pourcentage de 52 % énoncé par
Monsieur Z.
Remarque
L’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % considéré en seconde est l’intervalle :
1 1
0,52 − ; 0,52 + = [0,42 ; 0,62].
100 100
Séquence 5
Partie B
a b
Pour déterminer a de l’intervalle de fluctuation ; de la loi binomiale de para-
n n
K ← K + 1
FIN
Ecrire « A= » , K − 1
À la k-ième étape de la boucle « Tant que », S est la variable qui contient le nombre
P (X ≤ k ).
Pour obtenir la valeur de b, il suffira de remplacer 0,025 par 0,975 dans l’instruction
« Tant que » et remplacer A par B dans la dernière ligne.
Corrigés Corrigés 6
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Nombre dérivé
A Débuter
Approche de la notion de nombre dérivé
1. Quand on fait plusieurs agrandissements successifs centrés au
point A (1, 5 ; 1, 52 ) de la courbe de la fonction carré, on finit par obser-
y = x2 ver un bout de courbe qui est devenu très semblable à un segment
de droite.
2. Quand le point B se rapproche du point A, la droite (AB) semble
avoir une position limite et le coefficient directeur de la droite (AB)
semble devenir très proche de 3.
B
3. Les coordonnées du point A sont (1, 5 ; 1, 52 ). Les coordonnées du
A
( )
point B sont x ; x 2 avec x ≠ 1, 5.
Le coefficient directeur de la droite (AB) est donc :
y −y x 2 − 1, 52 ( x − 1, 5)( x + 1, 5)
O a = 1,5
m= B A = = = x + 1, 5
xB − x A x − 1, 5 x − 1, 5
avec x ≠ 1, 5.
Il est donc très simple de calculer les valeurs demandées.
h –1 –0,5 –0,1 –0,01 –0,001 –0,0001 0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 1
Coefficient
2 2,5 2,9 2,99 2,999 2,9999 3,00001 3,0001 3,001 3,01 3,1 4
directeur
Séquence 6
On observe que lorsque h est très proche de 0, le coefficient directeur est très
proche de 3.
5. Les observations des sécantes (AB), les valeurs du taux d’accroissement des
droites (AB) en fonction de x et en fonction de h , mettent en évidence le rôle
particulier de la droite passant par A et de coefficient directeur 3. Elle est dessi-
née sur le graphique de l’exemple 2 du cours.
D S’exercer
Exercice 1 ▶ Le point A est le point de la courbe d’abscisse −2. La tangente en A semble être
la droite (AB) avec B ( −1; − 3). Le coefficient directeur de la droite (AB) est −1, on
lit donc f '( −2) = −1.
▶ Le point B est le point de la courbe d’abscisse −1. La tangente en B semble pa-
rallèle à l’axe des abscisses. On lit donc f '( −1) = 0.
▶ Le point C de la courbe d’abscisse 0 est confondu avec l’origine O. La tangente en
O semble être la droite (OB) dont le coefficient directeur est 3. On lit donc f '(0 ) = 3.
▶ Le point D est le point de la courbe d’abscisse 1. La tangente en D semble paral-
lèle à l’axe des abscisses. On lit donc f '(1) = 0.
D
j
C=O
i
Séquence 6
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Fonctions dérivées
A Découvrir
Nombre dérivé de la fonction carré en a
Comme on étudie ce qui se passe quand h tend vers 0, c’est-à-dire quand le déno-
minateur tend vers 0, le quotient sous cette forme ne nous donne aucun renseigne-
ment. On va donc le transformer en développant puis en simplifiant.
On a :
(a + h )2 − a 2 = (a
2
)
+ 2ah + h 2 − a 2
=
h (2a + h )
= 2a + h avec h ≠ 0.
h h h
Séquence 6
D S’exercer
Exercice 4 1. La fonction puissance 7, notée ici f, est définie et dérivable sur :
f ( x ) = x 7 et f '( x ) = 7x 6 .
D’où : f '(1) = 7 × 16 = 7, f '( 3) = 7 × 36 = 5103, f '(0 ) = 0 et f '(–1)=7 × (–1)6 = 7.
1 1 1
h '(0, 49 ) = = = .
2 0, 49 2 × 0, 7 1, 4
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
2. On appelle f la fonction, définie sur , qui est la somme des deux fonctions
u et v, donc f = u + v et, pour tout réel x, on a f ( x ) = 5x + 1+ x 2.
Séquence 6
( )( 2
f ( 3 + h ) − f ( 3) 5( 3 + h ) + 1+ ( 3 + h ) − 5 × 3 + 1+ 3
=
2
)
h h
5h + 6h + h 2
=
h
=11+h.
f ( 3 + h ) − f ( 3)
D’où : lim = lim (11+ h ) = 11.
h →0 h h →0
u (a + h ) − u (a )
Or, les fonctions u et v sont dérivables en a, donc lim = u '(a ) et
h →0 h
v (a + h ) − v (a )
lim = v '(a ).
h →0 h
f (a + h ) − f (a )
Donc lim = u '(a ) + v '(a ).
h →0 h
La fonction f, avec f = u + v , est dérivable en a et f '(a ) = u '(a ) + v '(a ), soit
(u + v )'(a ) = u '(a ) + v '(a ).
Donc, si les fonction u et v sont définies et dérivables sur un intervalle I, ceci est
vrai pour tout réel a de I, et on obtient : (u + v )' = u '+ v '.
D S’exercer
1 7
Exercice 5 1. f ( x ) = , I = − ; + ∞ .
3x + 7 3
7
La fonction f est l’inverse d’une fonction affine, elle est dérivable sur I = − ; + ∞
3
1 −u ' −3
et, en utilisant la fonction dérivée de qui est , on obtient f '( x ) = .
u u2 ( 3x + 7)2
2. f ( x ) = −3x 5 + 4 x 4 − 7x 2 + 3, I = .
La fonction f est une fonction polynôme, elle est donc dérivable sur et :
f '( x ) = −3 × 5x 4 + 4 × 4 x 3 − 7 × 2x , soit f '( x ) = −15x 4 + 16 x 3 − 14 x .
Séquence 6
4
3. f ( x ) = x 3 + 3x 2 − , I = 0 ; + ∞ .
x
La fonction f est la somme d’une fonction polynôme et de la fonction inverse mul-
tipliée par −4 , la fonction f est donc dérivable sur 0 ; + ∞ et :
−1 4
f '( x ) = 3x 2 + 3 × 2x − 4 , soit f '( x ) = 3x 2 + 6 x + .
x2 x2
4. f ( x ) = 2x + 3 x , I = 0 ; + ∞ .
f (0 + h) − f (0) 2h + 3 h 3
= = 2+ .
h h h
x3 −1
5. f ( x ) = , I = .
x2 +1
La fonction f est une fonction rationnelle définie sur , elle est dérivable sur
et, en posant u ( x ) = x 3 − 1 et v ( x ) = x 2 + 1, on obtient :
u '( x )v ( x ) − u ( x )v '( x ) 3x 2 ( x 2 + 1) − ( x 3 − 1)2x x 4 + 3x 2 + 2x
f '( x ) = = = .
(v ( x ))2 ( x 2 + 1)2 ( x 2 + 1)2
x 5
6. f ( x ) =
− , I = 0 ; + ∞ .
5 x
La fonction f est la somme d’une fonction affine et de la fonction inverse multi-
1. f ( x ) = x 2 − 2x sur , a = 1.
La fonction f est une fonction polynôme dérivable sur et f '( x ) = 2x − 2. Donc
f (1) = −1 et f '(1) = 0.
Séquence 6
1
2. f ( x ) = sur −1; + ∞ , a = 0.
x +1
La fonction f est l’inverse d’une fonction affine, elle est dérivable sur son ensemble
−1
de définition et f '( x ) = . Donc f (0 ) = 1 et f '(0 ) = –1. La tangente au point d’abs-
( x + 1)2
cisse 0 a pour équation réduite y = −1( x − 0 ) + 1, soit y = − x + 1.
3. f ( x ) = x 3 sur , a = 5.
Il s’agit de la fonction « puissance 3 », fonction dérivable sur et f '( x ) = 3x 2.
Donc f (5) = 53 = 125 et f '(5) = 3 × 52 = 75. La tangente au point d’abscisse 5 a pour
équation y = 75( x − 5) + 125, soit y = 75x − 250.
x2 + x +1
6. f ( x ) = sur 2 ; + ∞ , a = 4.
x −2
La fonction f est une fonction rationnelle dérivable sur son ensemble de définition.
En posant u ( x ) = x 2 + x + 1 et v ( x ) = x − 2, on obtient u '( x ) = 2x + 1 et v '( x ) = 1, et donc
21 −3
Comme f ( 4 ) = et f '( 4 ) = , la tangente au point d’abscisse 4 a pour équation :
2 4
−3 21 −3 27
y = ( x − 4 ) + , soit y = x + .
4 2 4 2
Séquence 6
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
x −∞ –4 –2 2 4 +∞
f (x ) 0 2,7
–1,1 1,6
x −∞ –4 –2 2 4 +∞
Signe du coefficient
directeur de la
+ 0 − 0 + 0 − 0 +
tangente au point
d’abscisse x
D S’exercer
1. La fonction f est une fonction polynôme, elle est donc dérivable sur et :
Séquence 6
Le trinôme 4 x 2 − 3x − 4 a pour discriminant ∆ = ( −3)2 − 4 × 4 × ( −4 ) = 73, il possède
3 − 73 3 + 73
deux racines x 1 = ≈ −0, 69 et x 2 = ≈ 1, 44 ; sauf entre les racines, il
8 8
est positif (comme 4, le coefficient de x 2 ).
x −∞ x1 0 x2 +∞
x − − 0 + +
4 x 2 − 3x − 4 + 0 − − 0 +
f '( x ) − 0 + 0 − 0 +
−1
f (x )
f ( x 1) f (x2 )
j
x1 x2
O i
( )
Exercice 8 Dans le plan rapporté à un repère orthonormal O ; i , j , on considère le point A(1 ; 2).
Soit x un nombre réel strictement supérieur à 1 et soit M le point
de coordonnées (x ; 0). La droite (AM) coupe l’axe des ordonnées en
un point N.
N
A 1. Soit I le point de coordonnées (1 ; 0). Dans le triangle OMN, le
B point I est sur la droite (OM), le point A est sur (NM), les droites (ON)
et (AI) sont parallèles, on peut appliquer le théorème de Thalès :
j M IA IM
= .
O I x ON OM
i
2 x −1
Comme x est strictement supérieur à 1, on obtient = , d’où :
ON x
2x
ON = .
x −1
Séquence 6
2x
2. a. On pose f ( x ) = , on définit ainsi une fonction f définie sur 1; + ∞ .
x −1
b. La fonction f est une fonction rationnelle, elle est dérivable sur son ensemble
2( x − 1) − 2x −2
de définition et on a : f '( x ) = = . Comme f '( x ) est négatif pour
2
( x − 1) ( x − 1)2
tout x de 1; + ∞ , on déduit que la fonction f est décroissante sur 1; + ∞ .
c. Pour montrer que la fonction f est minorée par 2, il suffit de prouver que, pour
tout x de 1; + ∞ , on a f ( x ) ≥ 2, c’est-à-dire f ( x ) − 2 ≥ 0.
2x 2
Comme f ( x ) − 2 = −2= et que x − 1 est positif sur l’intervalle de défini-
x −1 x −1
tion, on trouve bien que f ( x ) ≥ 2. (Remarque : comme le numérateur ne peut pas
s’annuler, on trouve même que f ( x ) − 2 > 0, ce qui prouve que 2 n’est pas un mi-
nimum de la fonction f puisque f ( x ) n’est jamais égal à 2, 2 n’est jamais atteint.)
d. La fonction f est décroissante sur 1; + ∞ , ainsi, quand x augmente, f ( x ) dimi-
nue. Géométriquement cela signifie que, quand M s’éloigne du point I, l’ordon-
née du point N diminue. Et comme la fonction f est minorée par 2, l’ordonnée
du point N est minorée par 2 ; donc, quand le point M s’éloigne du point I, le
point N se rapproche du point B (0 ; 2) sans dépasser le point B.
Le signe de g '( x ) est celui de son numérateur dont la forme factorisée est x ( x − 2).
Comme x est positif sur l’intervalle de définition, g '( x ) est du signe de x − 2.
Tableau de variation :
Ces variations prouvent que la fonction g a un minimum, c’est le nombre 4 at-
teint pour x = 2. Géométriquement il y a donc un triangle d’aire minimum, c’est le
triangle OMN, où le point M a pour abscisse 2.
x 1 2 +∞
g '( x ) − 0 +
g(x )
4
Exercie 9 Une voiture se déplace sur une route. La distance d (t) (en km) parcourue par la
voiture à l’instant t (en heure) est définie par : d(t) = - 120t 3 + 180t 2 si t ∈ [0 ; 1].
1. On a :
10
d(1) = 60, d(0,5) = 30 et d 4,44.
60
Séquence 6
Ainsi la distance parcourue par le véhicule au bout d’une heure est : 60 km ;
la distance parcourue par le véhicule au bout d’une demi-heure est : 30 km ;
la distance parcourue par le véhicule au bout de 10 minutes est : 4,44 km environ
10
(10 minutes correspondent à d’heure).
60
2. La vitesse v(t) du véhicule à l’instant t est définie par :
v(t) = d’(t) = -120 × 3t2 + 180 × 2t = – 360t 2 + 360t.
10
3. On a : v(0) = 0, v(1) = 0, v(0,5) = 90 et v = 50.
60
Ainsi, la vitesse du véhicule au démarrage est 0 km.h–1 ;
la vitesse du véhicule à l’arrivée est 0 km.h-1 ;
la vitesse du véhicule au bout d’une demi-heure est 90 km.h–1 ;
la vitesse du véhicule au bout de 10 minutes est 50 km.h–1
De plus, –720t + 360 = 0 ⇔ 720t = 360 ⇔ t = 360 ⇔ t = 0,5 et t –720t + 360 est
720
une fonction affine strictement décroissante. On en déduit le tableau de varia-
tions de v sur [0 ; 1].
t 0 0,5 1
signe de v’ + 0 −
90
v
0 0
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Synthèse
B Exercices de synthèse
Exercice I 1. La fonction g est une fonction du second degré, définie sur 0 ; 10 et le sommet
de la parabole est le point A de coordonnées (10 ; 8), on peut alors utiliser la
forme canonique et écrire g ( x ) = a( x − 10 )2 + 8.
2. Le point d’abscisse 5 de la courbe f représentant f a pour coordonnées (5 ; 125k )
et le coefficient directeur de la tangente à f en ce point est :
f '(5) = 3 × 52 k = 75k (car f '( x ) = 3kx 2 ).
Séquence 6
O i 5 10
Exercice II La fonction f est décroissante sur 0 ; 2 et croissante sur 2 ; +∞ .
De plus la tangente au point d’abscisse 2 est parallèle à l’axe des abscisses.
Donc la fonction dérivée f ' est telle que
a. f '( x ) ≤ 0 sur 0 ; 2 ,
b. f '(2) = 0,
c. f '( x ) ≥ 0 sur 2 ; +∞ .
La condition a. élimine la courbe C, la condition b) élimine la courbe A et la condition
c) élimine la courbe D.
La seule courbe susceptible de représenter la fonction dérivée f ' est donc la courbe B.
x
Exercice III Le volume du cylindre (en cm3) est V = 30πx 2 1− où 0 ≤ x ≤ 10.
10
Pour déterminer le volume maximum on étudie les variations de la fonction définie
x
sur 0 ; 10 par V ( x ) = 30 πx 2 1− .
10
Cette fonction est une fonction polynôme de degré 3, elle est dérivable sur son en-
semble de définition et
x 1 3x 2
V ′( x ) = 30 π(2x ) 1− + 30 πx 2 − = 30 π 2x − 2
= 3π(20 x − 3x )
10 10 10
soit V ′( x ) = 3π x (20 − 3x ).
Séquence 6
Le signe de V '( x ) est celui du trinôme x (20 − 3x ) ; ce trinôme possède deux ra-
20
cines, les nombres 0 et ; le trinôme est négatif (comme –3 le coefficient de x 2 ) à
3
l’extérieur des racines et positif à l’intérieur des racines. D’où le tableau :
20
x 0 3 10
V ′( x ) + 0 −
4000 π
9
V (x )
0 0
Séquence 6
2. Soit g la fonction définie sur par :
g ( x ) = x 4 + 2x 2 − 4 x + 2.
x −∞ α +∞
Signe de g '( x ) – 0 +
g(x )
g (α )
On a donc α 3 + α − 1 = 0, d’où α 3 = −α + 1.
g (α ) = α( −α + 1) + 2α 2 − 4α + 2, d’où g (α ) = α 2 − 3α + 2.
x −∞ 1,5 +∞
h( x )
h (1, 5)
On rappelle que d’après le résultat de la question 1c), on sait que 0, 682 < α < 0, 683.
La fonction h permet d’encadrer 0, 682 ; 0,683 , on a h (0, 683) < h (α ) < h (0, 682).
h (α ) (c’est-à-dire g (α )) car α ap-
partient à un intervalle où la fonc- En prenant une valeur approchée par défaut de h (0, 683)
tion h est monotone ce qui n’est et une valeur approchée par excès de h (0, 682), on obtient
pas le cas de la fonction g. 0, 417 < h (α ) < 0, 420, donc 0, 417 < g (α ) < 0, 420.
Corrigés Corrigés 7
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
4 B
L OB = 8,46 OA = 9,4
3 OL = 9,89 OH = 8,9
OH x OA = 8,9 x 9,4 = 83,66
2 a OL x OB = 9,89 x 8,46 =83,66
1
O = 25,89° b H A
–1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
–1
On peut conjecturer que : OH × OA = OL × OB.
2. Étude
π
On note θ une mesure de l’angle OA, OB. On suppose 0 ≤ θ ≤ .
2
a. Exprimer en fonction de θ la quantité OL × OB ainsi que OH × OA.
Séquence 7
Si θ = π , les points H, L et O sont confondus, et l’égalité est évidente.
2
Remarque
On a défini, à partir des points A et B, une quantité
(OH × OA ). On peut voir cette
quantité
comme
définie à partir des vecteurs OA et OB. Nous noterons cette quan-
tité OA • OB.
On a donc montré que : OA • OB = OB • OA et que OA • OB = OA × OB × cos OA, OB.
Nous verrons que cette « opération » comporte de nombreuses propriétés com-
munes avec la multiplication des réels, nous l’appellerons produit scalaire et nous
verrons qu’elle sera très utile pour démontrer des propriétés géométriques ou tri-
gonométriques.
D S’exercer
Exercice 1 Par application directe des formules,
π
( ) 1
u iv = u × v × cos u , v = 3 × 4 × cos = 12 × = 6.
3 2
2 2 2
Par suite, on obtient : u −v = u + v − 2u iv = 32 + 42 − 2 × 6 = 13. Alors : u −v = 13.
π 12 2
2. Alors u iv = u × v × cos u , v = 3 × 4 × cos = = 6 2 et :
4 2
2
a. 3u − 4v •v = 3 u iv − 4 v = 18 2 − 64 ;
b. 2u − 5v • 4u +v = 72 − 80 − 108 2 = −8 − 108 2 ;
2 2
c. u − 3v • u + 3v = u − 9 v = 9 − 144 = −135.
D F C
Exercice 3 1. Voir figure.
2. a. On a : AB i BC = 0 car deux côtés consécutifs d’un
E
carré sont orthogonaux. O
b. On a : AB i CD = AB i −AB = −4 (rappel : AB = 2).
A B
Séquence 7
c. On a : AB i AC = AB i AB = 4 car proj AC = AB.
AB
1 1 1 1
d. On a : AB i BO = AB i BD = AB iBD = AB iBA = − AB i AB = −2
2 2 2 2
car proj BD = BA.
AB
3. a. Les vecteurs i et j sont de norme 1 et orthogonaux. Le repère A ; i , j est
donc bien orthonormé.
b. Dans ce repère,
A(0 ; 0), B(2 ; 0), C(2 ; 2), D(0 ; 2), E(2 ; 1) et F(1 ; 2).
c. On a :
AB 2 , BC 0 . Alors : AB iBC = 2 × 0 + 0 × 2 = 0.
0 2
CD −2 . Alors : AB i CD = 2 × (−2) + 0 × 0 = −4.
0
AC 2 . Alors : AB i AC = 2 × 2 + 0 × 2 = 4.
2
Les coordonnées de O sont (1 ; 1) et BO −1 . D’où AB iBO = 2 × (−1) + 0 × 1 = −2.
1
Exercice 4 On a : A
Séquence 7
2 2
Exercice 5 1. On a : u +v i u −v = u − v = 0 car u = v . Donc : u +v ⊥ u −v .
( )
2. On a : cos u , v =
u iv
u ×v
=
4
4 ( 5 + 1)
=
1
5 +1
=
5 −1
4
0,309. Donc u , v 72°. ( )
Remarque 2π 5 −1
En fait, on a : cos 72° = cos = .
5 4
3.
a. On a :
AB = ( 4 − 2)2 + (3 − 5)2 = 8 ;
BC = (7 − 4)2 + (8 − 3)2 = 34 et
b. On a :
1 (
AB i BC = –AB2 –BC2 + AC2 = –4 et )
2
1 (
AB • AC = AB2 + AC2 − BC2 = 4. )
2
Remarque
On pouvait aussi
déterminer les coordonnées de ces deux vecteurs et utiliser la
formule : u iv = xx '+ yy '.
c. Alors :
AB i AC 4 1
cos AB, AC = = = .
AB × AC 8 × 34 17
Par suite AB, AC 76° 1,33 rd.
Séquence 7
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Débuter
Droites et cercles
Partie I
Équation de cercle
Une équation de ce cercle est donc : IM2 = 6,52 soit ( x − 2)2 + ( y − 0,5)2 = ( 6,5)2 = 42,25.
b. Les vecteurs EA et EB ont pour coordonnées EA −6 et EB 6 .
−4 −9
Comme le repère est orthonormé, le produit scalaire se calcule par :
EA i EB = (−6) × 6 + (−4 ) × (−9) = 0.
Les vecteurs sont donc orthogonaux. Le triangle ABE est donc rectangle en E.
On pouvait le prévoir car c’est une propriété connue : si deux sommets d’un
triangle sont les extrémités d’un diamètre du cercle circonscrit à ce triangle,
alors le triangle est rectangle au troisième sommet (théorème de l’angle droit).
On a : ( −0, 5 − 2) + ( −5, 5 − 0, 5) = 6, 25 + 36 = 42, 25. Donc F est bien sûr le cercle.
2 2
−3,5
8,5
b. Les vecteurs FA et FB ont pour coordonnées FA et FB .
8,5 3,5
Comme le repère est orthonormé, le produit scalaire se calcule par :
FA i FB = (−3,5) × 8,5 + 8,5 × 3,5 = 0.
Les vecteurs sont donc orthogonaux. Le triangle ABF est donc rectangle en F.
On pouvait le prévoir pour la même raison que pour le point E.
Séquence 7
(
Donc : x = 2 + 42 ou x = 2 − 42. On a donc R 2 + 42 ; 0 et T 2 − 42 ; 0 .) ( )
b. Les vecteurs RA et RB ont pour coordonnées RA −6 − 42 et RB 6 − 42 .
3 −2
Comme le repère est orthonormé, le produit scalaire se calcule par :
( ) ( )
RA i RB = −6 − 42 × 6 − 42 + 3 × (−2) = 42 − 36 − 6 = 0.
Les vecteurs sont donc orthogonaux. Le triangle ABR est donc rectangle en R.
De même, les vecteurs TA et TB ont pour coordonnées TA −6 + 42 et
6 + 42
3
TB .
−2
Comme le repère est orthonormé, le produit scalaire se calcule par :
( ) ( )
TA i TB = −6 + 42 × 6 + 42 + 3 × (−2) = 42 − 36 − 6 = 0.
Les vecteurs sont donc orthogonaux. Le triangle ABT est donc rectangle en T.
On vérifie encore la même propriété.
Partie II
1. On a : AB 4 − (−2) soit AB 6 .
0−3 −3
2. La droite (AB) admet une équation de la forme y = mx + p où :
y −y −3 1
m= B A = =− .
xB − x A 6 2
1
De plus, les coordonnées de A vérifient l’équation donc : 3 = − × (−2) + p soit p = 2.
2
L’équation réduite de la droite (AB) est donc :
1
y = − x + 2 soit x + 2y = 4.
2
3. On a :
( )
AB in = 6 × 1+ −3 × 2 = 0,
les deux vecteurs sont donc bien orthogonaux.
⇔ 6x − 3y − 6 − 6 = 0
⇔ 6x − 3y = 12
⇔ 2x − y = 4.
La droite cherchée a donc pour équation : 2x – y = 4.
Séquence 7
Remarque
Plus généralement on montrera dans ce chapitre qu’une droite orthogonale au vec-
teur n a (a et b non tous les deux nuls) admet une équation cartésienne de la
b
forme ax + by = c.
D S’exercer
Exercice 7 Comme ABCD est un parallélogramme, on a AD = BC = 5.
Appelons I le milieu de [BD], et donc de [AC].
2 2 2 BD2
Dans le triangle ABD, le théorème de la médiane nous donne : AB + AD = 2 AI + .
2
Soit : 49 + 25 = 2 AI2 + 32 et donc : AI2 = 21. C
AC = 2 21. I
Exercice 8 On a : AB 5 et CD 4 . B
−4 4
A
Ainsi, la droite (AB) a pour équation
4x + 5y = m. En remplaçant x et y par les
coordonnées de A, on trouve : m = 2. Alors (AB) : 4x + 5y = 2.
La droite (CD) a pour équation x − y = m '. En remplaçant x et y par les coordonnées
de C, on trouve : m’ = 3. Alors (CD) : x − y = 3.
4x + 5y = 2
Les coordonnées (x ; y) de K vérifient le système . Résolvons ce sys-
x − y = 3
tème par substitution. La 2e ligne nous donne y = x − 3. On obtient :
x = 17 x = 17
4x + 5y = 2 4x + 5(x − 3) = 2 9x = 17 9 9 .
⇔ ⇔ ⇔ ⇔
x − y = 3 y = x −3 y = x −3 17 10
y = −3 y =−
9 9
17 10
Ainsi : K ; − .
9 9
Calculons KA i KC.
On a KA, KC = BA, DC, alors :
BA iDC AB i CD 4 1
cos KA, KC = cos BA, DC = = = = .
BA × DC BA × CD 41 × 32 82
Donc :
KA, KC 83,7° ≈ 1,46 rd.
Séquence 7
Ainsi, on a # : x 2 + y 2 − 2x + 6y − 15 = 0.
b. On a :
( )
2. a. Notons # ‘ le cercle de centre E 2 ; 3 passant par D(4 ; 1). On a :
Ainsi, on a # : x 2 + y 2 − 4x − 6y + 5 = 0.
b. Si y = 1 alors : x 2 − 4x + 5 + 12 − 6 × 1 = 0 soit x 2 − 4x = 0.
Cette équation est équivalente à x = 0 ou x = 4.
Le point de coordonnées (4 ; 1) est le point D et on vérifie que le point de coordon-
nées (0 ; 1) est bien un point du cercle.
3. On a :
x 2 + 6x + y 2 − 2y + 6 = 0 ⇔ x 2 + 6x + y 2 − 2y + 6 = 0
2 2 2
⇔ x + 2 × 3x + 3 − 3 + y − 2y + 12 − 12 + 6 = 0
2
( ) ( )
2 2
⇔ x + 3 − 9 + y − 1 − 1+ 6 = 0
⇔ (x + 3) + ( y − 1) = 4
2 2
⇔ ΩM2 = 22
( )
où Ω −3 ; 1 et M x ; y . ( )
Ainsi l’équation x 2 + 6x + y 2 − 2y + 6 = 0 caractérise le cercle de centre Ω et de rayon 2.
éterminons une équation de la droite (BC). On a BC −3 .
Exercice 10 1. D
4
7
H Un point M( x ; y ) appartient à cette droite si et seu-
6
lement si BM et BC sont colinéaires, soit si et seule-
C
ment si : −3( y − 1) = 4 ( x − 7).
5
4
C’est-à-dire : 4 x + 3y − 31 = 0.
3
Appelons X et Y les coordonnées de H. Elles vérifient
A
2
D l’équation précédente et on a aussi AH orthogonal à
B
1 BC, que l’on peut traduire par : AH i BC = 0.
j
–3 –2 –1 0 i 1 2 3 4 5 6 7 8 Comme le repère est orthonormé, le produit sca-
laire se calcule par :
AH i BC = ( X + 3) × (−3) + (Y − 2) × 4 = 0
soit : −3X + 4Y − 17 = 0.
206 CNED Première – Mathématiques
corrigés
Séquence 7
Pour déterminer les coordonnées de H, il suffit donc de résoudre le système
d’équations : 4 X + 3Y − 31 = 0 .
−3X + 4Y − 17 = 0
3. Pour calculer l’aire du triangle ABC, on peut prendre BC comme base, la hauteur
étant alors AH. On a donc :
BC × AH
Aire (ABC) = .
2
On calcule BC : BC = ( 4 − 7)2 + (5 − 1)2 = 5.
BC × AH 5 × 7,4
Donc : Aire (ABC) = = = 18,5.
2 2
( ) ( ) = (x − 4) + ( y − 5)
2 2 2 2
⇔ x − (−3) + y − 2
⇔ x 2 + 6x + 9 + y 2 − 4 y + 4 = x 2 − 8x + 16 + y 2 − 10y + 25
⇔ 14x + 6y − 28 = 0
⇔ 7x + 3y − 14 = 0.
Séquence 7
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Applications à la trigonométrie
A Débuter
π
Calculs de cos
12
1. On a :
π π
2 2
A cos ; sin soit A ; et
4 4 2 2
π π
1 3
B cos ; sin soit B ; .
3 3 2 2
On place A à l’intersection du cercle et de la demi-droite bissectrice de l’angle i , j .
On place B à l’intersection du cercle et de la demi-droite d’équation x = 0,5 et d’or-
données positives.
B
A
j
2 1 2 3 6+ 2
2. On a : OA i OB = × + × = .
2 2 2 2 4
3.
a. De plus, OA i OB = OA × OB × cos OA, OB = cos OA, OB. (Les vecteurs OA et OB
étant unitaires).
π π π
b. On a : OA, OB = i , OB− j , OA = − = .
3 4 12
Séquence 7
D S’exercer
7π π π π π π π
Exercice 12 On a : cos = cos + = cos cos − sin sin
12 3 4 3 4 3 4
7π 1 2 3 2 2− 6
cos = × − × = .
12 2 2 2 2 4
De même,
5π 5π 7π π π
sin = sin π − = sin = sin +
12 12 12 4 3
5π π π π π
sin = sin cos + sin cos
12 3 4 4 3
5π 3 2 2 1 6+ 2
sin = × + × = .
12 2 2 2 2 4
⇔ 2cos (x ) (cos (x ) + 1) = 0
Séquence 7
On en déduit l’ensemble des solutions de cette équation :
π
= + k π ; π + 2k π tel que k ∈ .
2
2. On a :
()
cos2 x +
3
2
( ) ( ) 23 × 2sin(x ) cos (x ) = 0
sin 2x = 0 ⇔ cos2 x +
3. On a :
( ) () ()
()
cos 2x − 3 cos x + 2 = 0 ⇔ 2cos2 x − 1 − 3 cos x + 2 = 0
⇔ 2cos2 (x ) − 3 cos (x ) + 1 = 0
X = cos(x )
⇔
2X 2 − 3X + 1 = 0
Séquence 7
L’ensemble des solutions de cette équation est donc :
π π
= + 2k π ; − + 2k π ; 2k π tel que k ∈ .
3 3
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Exercices de synthèse
Exercice I 1. a. D
ans le triangle ABC, on a : BC2 = AC2 + AB2 − 2 × AC × AB × cos BAC
Kashi).
( )
(relation d’Al
( )
On a donc : 64 = 100 + 49 − 2 × 10 × 7 × cos BAC , soit cos BAC( )
= 85 = 17 .
140 28
≈ 52, 62°, 0, 01°
À la calculatrice, on obtient : BAC à près.
( )
.
b. De la même façon on a : AB2 = CB2 + AC2 − 2 × AC × CB × cos BCA
( )
+ sin2 BAC
2. On sait que : cos2 BAC ( )
= 1. Ce qui nous donne :
2
sin (BAC
2
) ( ) = 1− 1728 .
= 1− cos BAC 2
( )
= 495 . Comme sin BAC
Soit : sin2 BAC
28 2
≥ 0,
( )
on a : sin BAC =
28
= ( )
495 3 55
28
.
( )
= BH = 3 55 .
Mais on a aussi : sin BAC
AB 28 A
H
Ce qui nous donne : C
3 55 3 55
BH = × AB = .
28 4
30 55 15 55
Et donc : Aire (ABC) = = .
8 4
positif.
Pour que soit tangente à ce cercle, il faut et il suffit qu’elle ait un et un seul point
d’intersection avec ce cercle. Or un point d’intersection de et du cercle est un
point dont les coordonnées vérifient le système d’équations :
x + y − 7 = 0
.
( x − 1) + ( y − 2) = c
2 2
Séquence 7
Essayons de résoudre ce système. La première équation nous donne y en fonction
de x, ce qui nous permet de remplacer y dans la deuxième équation. Elle s’écrit
alors : ( x − 1) + ( − x + 7 − 2) = c . Soit :
2 2
x 2 − 2x + 1+ x 2 − 10 x + 25 = c , ou encore : 2x 2 − 12x + 26 − c = 0.
On obtient une équation du second degré avec un coefficient ( 26 − c ) non encore
fixé. On sait qu’une équation du second degré peut avoir deux solutions (la droite
coupe alors le cercle en deux points), une seule solution (la droite est tangente au
cercle ou aucune solution (la droite ne coupe pas le cercle).
On cherche, nous, à ce que la droite soit tangente au cercle. On veut donc que
l’équation n’ait qu’une seule solution, et donc que sont discriminant soit nul. On
cherche donc à ce que :
)2 )
∆ = ( −12 − 4 × 2 × ( 26 − c = 0. Soit : 144 − 208 + 8c = 0.
Et donc : c = 8.
Une équation du cercle de centre K (1; 2) tangent à la droite est :
( x − 1)2 + ( y − 2)2 = 8.
e point A étant l’origine du repère choisi, ses coordonnées sont : A ( 0 ; 0 ).
Exercice III 1. a. L
1
Comme le premier vecteur du repère est AB le point B a pour coordonnées :
3
)
B( 3 ; 0 .
b. Comme le repère est orthonormé, on a : MA = x 2 + y 2 et MB = ( x − 3)2 + y 2 .
2. a. L’ensemble recherché est l’ensemble des points M tels que MA = 2 MB, ce qui
équivaut à MA 2 = 4 MB2 puisque des distances sont nécessairement positives. Ce
qui nous donne : x 2 + y 2 = 4 ( x − 3) + y 2 .
2
En développant, on obtient : x 2 + y 2 = 4 x 2 − 24 x + 36 + 4 y 2 ,
b. Cette équation a la forme d’une équation de cercle. Pour le confirmer, nous al-
lons en modifier l’écriture de façon à faire apparaître les coordonnées du centre.
On verra alors si la constante permet que ce soit bien l’équation d’un cercle, ou
si cela correspond à l’ensemble vide.
L’équation x 2 + y 2 − 8 x + 12 = 0 peut s’écrire ( x − 4 ) − 16 + y 2 + 12 = 0, soit :
2
( x − 4 )2 + y 2 = 4.
On a donc bien une équation de cercle, le cercle de centre K ( 4 ; 0 ) et de rayon 2.
3. La droite (AB) est l’axe des abscisses. Les points recherchés ont donc une ordonnée
nulle. Leurs abscisses vérifient alors : x 2 − 8 x + 12 = 0.
Cette équation a deux solutions 2 et 6.
Les points d’intersection du cercle avec la droite
j (AB) sont donc les points E ( 2 ; 0 ) et F ( 6 ; 0 ).
On peut constater que ces points étaient faciles à
A i E B K F
obtenir directement, puisque ce sont les points de
(AB) tels que MA = 2 MB et donc tels que MA = 2 MB ou
MA = −2 MB.
Séquence 7
Exercice IV 1.
7
5 B
D
M
4
I
C N H F
3
E Ω K
–6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 8
J
–1 L
–2
–3
–4
–5
A
–6
2. On a :
(x A − x Ω ) + ( y A − y Ω ) (4 −1) + (−5 − 0)
2 2 2 2
ΩA = = = 34 ;
(4 −1) + (5 − 0)
2 2
ΩB = = 34 ;
Ainsi, le point Ω (1; 0) est équidistants des 3 points A, B et C ce qui prouve que
c’est le centre du cercle circonscrit.
3. Il suffit de montrer que H est le point d’intersection de deux hauteurs du triangle
ABC. Il suffit donc de montrer que, par exemple, (AH) et (BH) sont, respective-
ment, perpendiculaires à (BC) et (AC).
On a :
AH 2 − 4 soit AH −2 ;
3 − (−5) 8
BH 2 − 4 soit BH −2 ;
3−5 −2
BC −4 − 4 soit BC −8 ;
3−5 −2
AC −4 − 4 soit AC −8 .
3 − (−5) 8
CNED Première – Mathématiques 213
corrigés
Séquence 7
Alors :
AH iBC = (−2) × (−8) + 8 × (−2) = 0 ce qui prouve bien que (AH) ⊥ (BC) et
BH i AC = (−2) × (−8) + (−2) × 8 = 0 ce qui prouve bien que (BH) ⊥ (AC).
Le point H(2 ; 3) est donc bien l’orthocentre du triangle ABC.
4.
▶ Point D
▶ Point E
( )
Comme A 4 ; − 5 appartient à (AC), on a : c = −2 × 4 − 2 × (−5) = 2.
( )
Comme B 4 ; 5 appartient à (BH), on a : d = −8 × 4 + 8 × 5 = 8.
Séquence 7
On résout ce système par substitution, la 2e équation nous donnant y = x + 1. On a :
x + y = −1
x + x + 1 = −1
⇔
( )
⇔ 2x + 1 = −1 ⇔ x = −1 .
−x + y = 1 y = x +1 y = x + 1 y = 0
(
Ainsi : E −1; 0 . )
▶ Point F
( )
Comme C −4 ; 3 appartient à (CH), on a : f = 3.
D’où (CH) : y = 3.
(
Ainsi : F 4 ; 3 . )
5. On a :
4 + 2 −5 + 3
L
2
;
2
soit L 3 ; − 1 ;( )
4+2 5+ 3
M
2
;
2
soit M 3 ; 4 et ( )
−4 + 2 3 + 3
N
2
;
2
soit N −1; 3 . ( )
6. On a :
( ) ( ) (
I 0 ; 4 , J 0 ; − 1 et K 4 ; 0 ,)
Le cercle de centre P(a ; b) et de rayon R admet l’équation cartésienne :
(x − a ) + ( y − b )
2 2
= R 2 soit x 2 − 2ax + y 2 − 2by + a2 + b 2 − R 2 = 0.
Séquence 7
x 2 − 3x + y 2 − 3y − 4 = 0.
Corrigés Corrigés 8
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Débuter
Suites logiques à compléter
1. On a :
a. 2, 6, 10, 14, 18, 22, 26, 30, 34, 38 (on ajoute 4 au nombre précédent) ;
b. 1, 2, 4, 8, 16, 32, 64, 128, 256, 512 (on multiplie le nombre précédent par 2) ;
c. 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55 (on ajoute les deux nombres précédents) ;
d. 0 , 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7 , 8 , 9 , 10 ;
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
e. 0, 1, 4, 9, 16, 25, 36, 49, 64, 81, 100 (liste des carrés d’entiers).
2.
a. On a : un +1 = un + 4 ce qui signifie bien qu’un terme est égal au précédent terme
augmenté de 4 ;
b. On a : un +1 = 2 × un ce qui signifie bien qu’un terme est égal au double du précé-
dent terme ;
e. On a : un = n 2 ce qui signifie qu’un terme de la liste est le carré de son rang dans
la liste.
D S’exercer
Exercice 1 1. Le 13e terme est u12. On a : u12 = 2 (12)2 − 3 = 2 × 144 − 3 = 285.
2. On a :
2
( )
un +1 = 2 (n + 1) − 3 = 2 n 2 + 2n + 1 − 3 = 2n 2 + 4n − 1 ;
2
( ) 2 2
u 2n = 2 (2n ) − 3 = 2 4n − 3 = 8n − 3 ;
u 2n −1 = 2 (2n − 1) − 3 = 2 ( 4n − 4n + 1) − 3 = 8n 2 − 8n − 1.
2 2
Séquence 8
Exercice 2 1. Avec le tableur
On rentre les valeurs de n en colonne A et un en colonne B. En B2, on rentre 6 et en
B3 on rentre la formule =2*B2-5.
2. Avec la calculatrice
Avec la TI 82 ou 83
La calculatrice doit être en mode « suites ». Pour cela on appuie sur la touche
MODE et on choisit Seq ou Suite (selon que c’est en anglais ou en francais) sur la
quatrième ligne puis on valide avec la touche ENTER.
On revient à l’écran de calcul en utilisant QUIT.
On peut travailler avec trois suites notées u, v, w.
Ces suites peuvent être définies par une formule du type un = f (n ) ou par une rela-
u0 = 6
tion de récurrence .
un +1 = f (un ) = 2un − 5
Dans cet exercice, c’est ce dernier cas qui nous intéresse avec f ( x ) = 2x − 5.
Remarque
On obtient u avec 2nde 7 et n avec la touche X ,T , θ, n
▶ soit calculer des termes particuliers en tapant par exemple u(9) dans la fenêtre
de calcul , ce qui donnera u 9 ;
▶ soit utiliser la table qu’on obtient en tapant 2nde et graphe .
Séquence 8
Avant d’utiliser cette touche table, il faut avoir fait le réglage de la table avec la
touche déf table ; on l’obtient avec les touches 2nde et fenêtre
On rentre DébTbl = 0 et Pas = 1
Ensuite, dans la table, on lit les différentes valeurs de u (n ) à partir de u (0) .
Recursion
a n+1 : 2a n - 5
b n+1 :
SEL+C DEL TYPE n RANG TAB Recursion
a n+1 : 2a n - 5
b n+1 :
SEL+C DEL TYPE n RANG TAB
(
un +1 − un = 3 (n + 1) − 3(
n +1)
) − (3n − 3 )
n
= 3n + 3 − 3 × 3n − 3n + 3n
(
= 3 − 2 × 3n = 3 1− 2 × 3n −1 . )
( )
Pour n ≥ 1, cette différence 1− 2 × 3n −1 est négative. Ce qui démontre : un +1 − un < 0.
Séquence 8
x +3 3
Exercice 4 1. O
n construit la courbe d’équation y = = 1+ avec x > 0. Il s’agit d’une
« demi-hyperbole » . x x
5,5 y=x
5 y = f(x) = 1+(3/x)
4,5
3,5
n=4
3
2,5
2
B A
1,5
0,5
O U1 U3 U2 U0
–1 –O,5 O,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 7,5 8 8,5
2. En regardant les premiers termes de cette suite, on peut formuler les hypothèses
suivantes :
▶ cette suite n’est pas monotone ;
▶ les termes vont se rapprocher de la valeur qui est l’abscisse du point d’inter-
section de la courbe et de la droite.
Complément
Le nombre réel est un nombre positif. Ce nombre s’appellera la limite de la suite.
Déterminons cette valeur de . C’est une solution de l’équation f ( ) = qui s’écrit
+3
encore = ou 2 − − 3 = 0. Le discriminant est ∆ = 1− 4 (−3) = 13.
1+ 13 1− 13
Cette équation a donc deux racines réelles qui sont 1 = et 2 = .
2 2
1+ 13
La valeur de cherchée est donc = .
2
Séquence 8
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Débuter
Une suite particulière
1. On a : u 0 = 50, u1 = 50 + 4 = 54, u 2 = 54 + 4 = 58.
On représente la situation par le schéma suivant.
+4 +4 +4 +4 +4 +4
u 0 →u1 →u 2 →u 3 →u 4 →u 5 →u 6
Alors : u 6 = 50 + 6 × 4 = 74.
La hauteur de la plante est donc :
• un mois après de 54 cm ;
• deux mois après de 58 cm et
• six mois après de 74 cm.
3. Reprenons le schéma.
+4 +4 +4 +4 +4 +4 +4
u 0 →u1 →u 2 →u 3 →u 4 →u 5 →u 6 ... un −1 →un
+8
+12
+16
+20
+24
+4(n–1)
4. Il faut déterminer la plus grande valeur de n telle que un ≤ 250 (on convertit la
hauteur en cm).
On obtient 50 + 4n ≤ 250 ; ce qui équivaut à 4n ≤ 200 ; soit n ≤ 50.
On pourra donc la garder au plus 50 mois, soit quatre ans et deux mois.
D S’exercer
Exercice 5 1.
a. On a : u11 = u 0 + 11× r = −5 + 11× 2 = 17.
CNED Première – Mathématiques 221
corrigés
Séquence 8
2.
On a : v 4 = 1285 et v 28 = 85. Or v 28 = v 4 + 24 × r '.
v 28 − v 4 85 − 1285
On en déduit r ' = = = −50.
24 24
Le premier terme est tel que v 5 = v 0 + 5r ' ; on en déduit v 0 = v 5 − 5r ' = 1285 − 5 (−50)
soit v 0 = 1 535.
3
2. Pour la suite géométrique (v n ) , on a v 4 = 96 et v 7 = 768. Or v 7 = v 4 × (q ') .
768
On obtient donc 768 = 96 × (q ') 3, soit (q ') 3= = 8 = 23.
96
La raison de cette suite (v n ) est donc q ' = 2.
4 96
Son premier terme v 0 vérifie v 4 = v 0 × (q ') . D’où v 0 = 4 = 6.
2
Séquence 8
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A Débuter
Un calcul historique
1. On a :
1+ 2 + ... + 99 + 100 = (1+ 100) + (2 + 99) + ... + (50 + 51) = 101+ 101
+
... + 101
50 fois 101
= 50 × 101 = 5050.
D S’exercer
Exercice 7 1. On applique pour calculer cette somme la formule relative à une suite arithmétique :
(premier terme + dernier terme)
S = nombre de termes × .
2
u +u
a. On a : S1 = 21× 0 20 ; on sait que u 0 = −3 et u 20 = −3 + 20 × 4 = 77.
2
−3 + 77 21× 74
On en déduit : S1 = 21× = = 777.
2 2
b. Calculons de même S 2.
9
On a : S 2 = u 0 + u1 + ... + u 9 = ∑ ui (Attention ! le dernier des 10 termes est u 9 et non
i =0
pas u10 ). On calcule : u 9 = −3 + 9 × 4 = 33.
−3 + 33
On obtient donc : S 2 = 10 × = 150.
2
c. La somme S 3 demandée est la différence entre S1 et S 2 :
S1 − S 2 = 777 − 150 = 627.
Remarque
On aurait pu la calculer directement
20
u10 + u 20 . (Il est à noter qu’on a 11 termes ici).
S3 = ∑ ui = 11× 2
i =10
37 + 77
Où : u10 = −3 + 10 × 4 = 37 et u 20 = 77. On en déduit : S 3 = 11× = 627.
2
Séquence 8
2. Posons u1 = 50 et considérons la relation de récurrence un +1 = un + 5. On définit
ainsi la suite arithmétique nous permettant de calculer le nombre de kilomètres
parcouru par Damien la semaine numéro n.
Exercice 8 1. L
e nombre S1 est la somme des 11 premiers termes de la suite géométrique de
2
1 1 1 1 10
premier terme 1 et de raison . En effet S1 = 1+ + + ... + .
2 2 2 2
On applique la formule relative à la somme des termes d’une suite géométrique
de raison q (q ≠ 1) :
1− q nombre de termes
S = premier terme ×
1− q
On a :
1 11 1 11
1− 1− 1 11
2 2 1 10 1 2047
S1 = 1× = = 21− = 2 − = 2 − = ;
1 1 2 2 1024 1024
1−
2 2
n
1− 3n +1 3n +1 − 1 3n +1 − 1
S2 = ∑ 3k = 1+ 3 + 32 + ... + 3n = 1× 1− 3
=
3 −1
=
2
.
k =0
Séquence 8
4. Céline dépose 200 € en janvier 2017. Posons u 0 = 200, u1 = 200 + 0,05 × 200 = 1,05 × 200,
2
u 2 = 1,05 × u 2 = (1,05) × 200, etc.
La suite (un ) ainsi définie est une suite géométrique de premier terme u 0 = 200
et de raison q = 1,05.
La somme économisée par Céline durant les 12 mois de l’année est égale à la
somme S des 12 premiers termes de la suite. On a :
1− q 12 1− 1,0512
S = u 0 + u1 + ... + u11 = u 0 × = 200 × .
1− q 1− 1,05
(1,05)12 − 1 =
On obtient S = 200 ×
1,05 − 1
200
0,05
( )
× 1,0512 − 1 = 3183,43 €
Exercice 9 1. On a :
u1 = 36000, u 2 = 38000 et u 3 = 40000 ;
v 1 = 36000, v 2 = 36000 × 1,05 = 37800 et v 3 = 37800 × 1,05 = 39690.
2. La suite u est arithmétique car, pour tout n, un +1 − un = 2000. Sa raison est r = 2000
et son premier terme est u1 = 36000.
La suite v est géométrique car, pour tout n, v n +1 = 1,05 × v n . Sa raison est q = 1,05
et son premier terme est v 1 = 36000.
Séquence 8
Contrat B
6.
alculons la somme S1 des salaires obtenus sur les 10 années s’il a choisi le
a. C
contrat A.
S1 = 10
( 36000 + 36000 + 9 × 2000) = 10 × 90000 = 450000 €.
2 2
b. Calculons la somme S 2 des salaires obtenus sur les 10 années s’il a choisi le
contrat B.
1− 1,0510 1,0510 − 1
S 2 = 36000 = 36000 × = 452 804,13 €.
1− 1,05 0,05
7. En comparant les salaires annuels obtenus pour chaque contrat sur les dix pre-
mières années, on se rend compte que les 7 premières années, le contrat A est
le plus intéressant mais à partir de la 8e, c’est le contrat B le plus intéressant.
On lui dira donc de choisir en fonction du nombre d’années qu’il a l’intention de
rester dans l’entreprise.
S’il a l’intention de rester 10 ans dans cette entreprise, il doit choisir le contrat B
puisqu’il touchera 2 804,13 euros de plus au total.
Corrigé du chapitre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Synthèse
Exercice I 1.
2+ 6 2+ 6
a. Si u 0 = 2, alors u1 = = 2, u 2 = = 2, u 3 = 2, etc. La suite est constante et
2+ 2 2+ 2
égale à 2.
b. Si u 0 – 2 alors u0 + 6 et u0 + 2 sont strictement positifs et leur quotient u1 est donc
bien défini et est strictement positif.
Séquence 8
De même, si un est strictement positif alors un + 6 et un + 2 sont strictement positifs
ce qui prouve que un +1 est bien défini et est strictement positif.
Ce qui précède permet d’affirmer que si u 0 > −2 alors la suite u est bien définie et
est strictement positive à partir du rang 1.
−3 + 6 −3 + 6
c. Si u 0 = −3, alors u1 = = −3, u 2 = = −3, u 3 = −3, etc. La suite est constante
−3 + 2 −3 + 2
et égale à −3.
u +6
d. Supposons un +1 = −3. Alors n = −3 ; on obtient un + 6 = −3un − 6, donc 4un = −12 ;
un + 2
d’où u = −3.
n
Ce qui signifie que si un terme de la suite est égal à −3 alors tous les termes
précédents sont égaux à −3. On en déduit que si u 0 ≠ −3 alors tous les termes
sont différents de −3.
y=x
3
2 y = f(x) = (x+6)/(x+2)
O U2 U4 U3 U1
U0
1 2 3 4 5
Cette suite n’est pas monotone, les termes semblent se rapprocher de 2 quand n
croît.
Séquence 8
1
On obtient donc v n +1 = − v n .
4 1
La suite (v n ) est donc une suite géométrique de raison q = − de premier terme
u −2 4
2
v0 = 0 =− .
u0 + 3 3
n
2 1
4. L’expression de v n en fonction de n est v n = − − .
3 4
Pour calculer l’expression de un en fonction de n, on va d’abord exprimer un en
u −2
fonction de v n . On a : v n = n .
un + 3
On en déduit v n (un + 3) = un − 2 ; d’où v n un + 3v n = un − 2.
2 + 3v n
En mettant v n en facteur, on obtient un = . On obtient alors un en fonction
1− v n
de n en remplaçant v n pas sa valeur :
1 n
2 − 2−
4
un = .
n
2 1
1+ −
3 4
Exercice II 1. a. Après la 1re étape, la surface d’aire A1 est coloriée, la surface d’aire 1− A1 est
1
donc non coloriée. À la 2e étape, on colorie de cette surface restante.
9
1
La surface coloriée après cette 2e étape admet pour aire A2 = A1 + (1− A1).
9
Ainsi :
1 1 1 1 1 1 8 1 8 9 + 8 17
A2 = A1 + (1− A1) = + 1− = + × = + = = .
9 9 9 9 9 9 9 9 81 81 81
Séquence 8
n
8
3. Pour tout n de N∗ , Bn = An − 1 donc An = 1+ Bn = 1− .
9
1
Exercice III On définit la suite (un ) pour n ∈ * ,par un = .
n (n + 1)
1. a. On a :
1 1 1 1 1 1
u1 = = , u2 = = et u 3 = = .
1× 2 2 2× 3 6 3 × 4 12
On peut penser que cette suite est décroissante.
b. On a :
1 1
un +1 − un = −
(n + 2)(n + 1) (n + 1) n
n n +2 2
= − =− .
(n + 2)(n + 1) n (n + 2)(n + 1) n (n + 2)(n + 1) n
Les nombres n , n + 1, n + 2 étant des nombres strictement positifs, on a, pour tout n ∈ * :,
un +1 − un < 0.
Cette suite u est donc décroissante.
c. On a :
1
un +1 (n + 1)(n + 2) n (n + 1) n
= = = < 1.
un 1 (n + 1)(n + 2) n + 2
n (n + 1)
1
2. a. On va résoudre l’inéquation un < .
10100
1 1
Elle est équivalente à < soit à n (n + 1) > 10100 car la fonction inverse est
n (n + 1) 10100
décroissante sur l’intervalle ]0 ; +∞[ . De plus, n (n + 1) > 10100 ⇔ n 2 + n − 10100 > 0.
Résolvons dans , l’inéquation x 2 + x − 10100 > 0.
Pour cette inéquation, on a : ∆ = 12 + 4 × 1× 10100 = 40 401.
Le trinôme a donc deux racines qui sont :
−1− 40401 −1− 201 −1+ 40401 −1+ 201
x1 = = = −101 et x 2 = = = 100.
2 2 2 2
On en déduit le signe du trinôme, il est :
* positif si x ∈ ]−∞ ; − 101] ∪ [100 ; +∞[ ;
* négatif si x ∈ [−101 ; 100] .
On en déduit n 2 + n − 10100 > 0 ⇔ n > 100.
Le plus petit entier n solution de l’inéquation est donc 101.
Séquence 8
b. Utilisons Algobox
On constate bien que c’est pour n = 101 que un passe au-dessous du seuil de
1
≈ 0,000099.
10100
a b a (n + 1) + bn (a + b ) n + a
3. On a : + = = .
n n +1 n (n + 1) n (n + 1)
1
Cette fraction doit être égale à , pour tout n non nul. En identifiant les
n (n + 1)
numérateurs, on obtient : a + b = 0 . Ce qui nous donne a = 1 et b = −1.
a = 1
1 1 1
D’où l’écriture : = − .
n (n + 1) n n + 1
4. On a :
1 1 1 1 1 1 1 1
S n = − + − + − + ... + − .
1 2 2 3 3 4 n n + 1
On note que tous les termes de cette somme se simplifie sauf le premier terme
et le dernier.
1
D’où S n = 1− .
n +1
5. On a : 1 1 1 1
S= + + + ... +
1× 2 2 × 3 3 × 4 49 × 50
1 1 1 1 1 1 1 1
= − + − + − + ... + −
1 2 2 3 3 4 49 50
1
= 1− .
50
Exercice IV 1. Par construction, d n = 1 , donc on finit par être aussi proche que l’on veut de 0.
n
2. Le périmètre d’un cercle de diamètre D est donné par p = πD .
1 π
On peut donc dire que Ln = n × π × = . Les termes de la suite (Ln ) sont constants.
2n 2
D2
3. L’aire d’un disque de diamètre D est donnée par a = π × .
1 π 4
Appliqué ici, ce résulta donne An = n × π × 2 = . Les nombres An finissent par
8n 8n
se rapprocher d’aussi près que l’on veut de 0 pourvu que n soit assez grand.