Physique

Physique
Chimie 2
GUIDE PÉDAGOGIQUE
PROGRAMME 2019 • Collection Bellier • Calafell • Lescure
de
Sous la direction de
Jean-Philippe Bellier Julien Calafell Nicolas Lescure

Lycée Michel-Montaigne à Bordeaux Lycée Bellevue à Toulouse Lycée Michel-Montaigne à Bordeaux
Nathalie Barde Maryline Daïni-D’Incan

Lycée Saint-Charles à Marseille Lycée Maurice-Janetti
à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
Michel Barde
Lycée Marcel-Pagnol à Marseille Éric Daïni
Lycée Paul-Cézanne à Aix-en-Provence
Thierry Baudoin
Lycée Victor-Louis à Talence Thierry Dulaurans
Lycée Fernand-Daguin à Mérignac
Sylvie Bertin
Lycée de Borda à Dax
Laurence Hilaire
Lycée Raoul-Dautry à Limoges
Stéphanie Bigorre
Lycée Kastler à Talence
Cyrille Lémonie
Marc Bigorre Lycée Saint-Exupéry
à Terrasson-Lavilledieu
Lycée des Graves à Gradignan
Patrice Boudey Bruno Poudens

Lycée de la mer à Gujan-Mestras Lycée des Graves à Gradignan
Saverio Callea David Thébœuf

Lycée Gay-Lussac à Limoges Collège Montesquieu à La Brède
Maquette intérieure : Soft Office
Composition : Soft Office
Schémas : Soft Office
Édition : Sylvie Fleur
www.hachette-education.com
© Hachette Livre 2019
58, rue Jean Bleuzen – 92178 Vanves Cedex
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Physique-Chimie 2de, édition 2019.
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trois ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende.
Sommaire
Constitution Ondes
et transformations et signaux
e matière
de la
1 Corps purs et mélanges�� 5

12 Émission et perception d’un son�� 101

2 Solutions aqueuses�� 15
13 Spectres d’émission�� 109

3 De l’atome à l’élément chimique�� 27

14 Réfraction et réflexion

de la lumière�� 117
4 Vers des entités plus stables�� 33

15 Lentilles minces convergentes�� 127

5 Quantité de matière�� 43

16 Lois de l’électricité�� 135

6 Transformation physique�� 49

7 Transformation chimique�� 57

Escape game 3 �� 143
8 Transformation nucléaire�� 65 Synthèse 144

��
Synthèse �� 71
Mouvement
et interactions
e
9 Description des mouvements�� 73

10 Modéliser une action mécanique

sur un système�� 83
11 Principe d’inertie�� 91

Synthèse �� 99
3
1 Corps purs
et mélanges
Programme officiel
Constitution et transformations de la matière
1. Constitution de la matière de l’échelle microscopique à l’échelle macroscopique
Notions et contenus Capacités exigibles
Activités expérimentales support de la formation
A) Description et caractérisation de la matière à l’échelle macroscopique
Corps purs et mélanges au quotidien.
Espèce chimique, corps pur, mélanges d’es- Citer des exemples courants de corps purs et de mélanges homogènes et hétérogènes.
pèces chimiques, mélanges homogènes et
hétérogènes.
Identification d’espèces chimiques dans Identifier, à partir de valeurs de référence, une espèce chimique par ses températures de changement d’état,
un échantillon de matière par des mesures sa masse volumique ou par des tests chimiques.
physiques ou des tests chimiques. Citer des tests chimiques courants de présence d’eau, de dihydrogène, de dioxygène, de dioxyde de carbone.
Citer la valeur de la masse volumique de l’eau liquide et la comparer à celles d’autres corps purs et mélanges.
Distinguer un mélange d’un corps pur à partir de données expérimentales.
Mesurer une température de changement d’état, déterminer la masse volumique d’un échantillon, réaliser une chroma-
tographie sur couche mince, mettre en œuvre des tests chimiques, pour identifier une espèce chimique et, le cas échéant,
qualifier l’échantillon de mélange.
Composition massique d’un mélange. Citer la composition approchée de l’air et l’ordre de grandeur de la valeur de sa masse volumique.
Composition volumique de l’air. Établir la composition d’un échantillon à partir de données expérimentales.
Mesurer des volumes et des masses pour estimer la composition de mélanges.
Capacité mathématique : utiliser les pourcentages et les fractions.
Liens avec les programmes officiels du cycle 4

Vocabulaire associé Connaissances et savoir-faire Modèles / Relations
COLLÈGE
Macroscopique – Espèce chimique Composition de l’air Masse volumique
– Corps pur, mélange
– Solution
– Solubilité
© Hachette Livre, 2019 – Guide pédagogique Physique Chimie 2de
– Miscibilité
Microscopique – Molécule Formules chimiques : O2 ; H2 ; N2 ; H2O ; CO2
– Atome
– Ion
SECONDE
Macroscopique – Espèce chimique – Identification d’espèces chimiques par des mesures physi- – Masse volumique
– Corps pur, mélange ques (volume, masse, température) ou des tests chimiques – Densité
– Mélange homogène/hétérogène – CCM – Composition massique
– Tests chimiques d’un mélange
– Composition
volumique de l’air
Microscopique – Espèce moléculaire/ ionique
– Entité chimique : molécule, atome,
ion
1 1 Corps purs et mélanges 5

Vu au
collège La matière �� p. 12
Réactiver ses connaissances Flash test

m(huile) 45,5
ρ(huile) = = = 0,91 g·mL–1 1. A et C ; 2. B ; 3. A et C ; 4. A ; 5. B et C.
V(huile) 50,0
Activité 1
documentaire
Miscibilité et densité p. 13
ou expérimentale
��
Capacités exigibles Le graphique ci-dessous montre les variations de la masse volu-

aaCiter des exemples courants de corps purs et de mélanges mique de mélanges eau-éthanol, à 20 °C, en fonction du titre en
homogènes et hétérogènes. éthanol (pourcentage volumique) :
aaMesurer des volumes et des masses pour estimer la composition Masse volumique (g . cm–3)
de mélanges.
aaCiter la valeur de la masse volumique de l’eau liquide 1,00
et la comparer à celles d’autres corps purs et mélanges.
aaDistinguer un mélange d’un corps pur à partir de données 0,95
expérimentales.
0,90
aaDéterminer la masse volumique d’un échantillon.
aaIdentifier, à partir de valeurs de référence, une espèce chimique 0,85
par sa masse volumique.
0,80
Parcours 1 Démarche documentaire 0,75

0 20 40 60 80 100
Titre en éthanol (% vol)
1 Tube A : eau + huile ; tube B : huile + alcool ; tube C : eau + alcool.
2 Deux liquides miscibles forment un mélange homogène ; deux 2 Mesurer le volume d’une masse connue de liquide (ou
liquides non miscibles forment un mélange hétérogène. inversement).
3 La masse volumique de l’huile et celle du mélange eau-alcool
3 La masse volumique de l’huile et celle du mélange eau-alcool sont voisines.
sont voisines.
4 Il suffit de comparer leurs densités. Un pas vers le cours
4 Il suffit de comparer leurs densités.
Parcours 2 Démarche expérimentale
1 L’expérience a été réalisée avec 2 mL d’huile, 20 mL d’alcool Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
et 15 mL d’eau.
Remarque : le protocole proposé permet de pallier la contraction Cette activité permet de réviser les notions abordées en collège.
de volume observée lorsqu’on mélange de l’eau et de l’éthanol. Elle est construite selon deux parcours selon le temps que l’on veut
Par exemple si l’on mélange, à température ambiante, 100 mL y consacrer mais qui peut aussi permettre de gérer la différencia-
d’eau et 100 mL d’éthanol, le volume final est d’environ 195 mL. tion. Le parcours documentaire peut être donné à la maison pour
En effet, les liaisons hydrogène entre les molécules d’eau et les introduire le chapitre. Une vidéo peut être donnée en support du
molécules d’éthanol entraînent des variations de la masse volu- parcours ; elle est disponible à l’adresse suivante :
mique en fonction du titre en alcool ; cette variation doit être https://www.youtube.com/watch?v=rtp_g0TXdgs
prise en compte. Bien que non citée spécifiquement dans les programmes, nous
avons volontairement introduit la notion de densité.
Activité 2
expérimentale Composition d’un mélange �� p. 14
Capacités exigibles Analyse des documents

aaIdentifier, à partir de valeurs de référence, une espèce chimique 1 a. ρ(eau) = 1,00 g . L–1
par sa masse volumique. ρ(matériau)
aaDéterminer la masse volumique d’un échantillon. b. d(matériau) =
ρ(eau)
aaÉtablir la composition d’un échantillon à partir de données
m(homme) 75
expérimentales. c. et d. ρ(homme) = = = 1,07 g·mL–1 , ρ(mer
aaMesurer des volumes et des masses pour estimer la composition de morte) V(homme) 70
mélanges.
La masse volumique de la mer Morte est de 1,24 kg·L–1. La masse
volumique d’un homme est donc inférieure à la masse volumique
de la mer Morte, ce qui explique qu’il peut flotter très facilement
dans la Mer Morte.
6
2 Lorsque la paille lestée reste en suspension dans l’eau, sa masse – Connaissant le volume de la solution testée, en déduire, par
volumique (ou sa densité) est égale à la masse volumique (ou la proportionnalité, la masse de sel dissous.
densité) de l’eau. Lorsqu’elle est plongée dans une solution d’eau Essai réalisé pour une solution distribuée par le professeur :
salée, la densité de la paille sera inférieure à la densité de l’eau Volume de la solution : 160 mL.
salée. Plus la différence de densité de la paille et de l’eau salée est Niveau sur le densimètre réalisé : 4, ce qui correspond à 50 g de
grande, plus la paille va flotter. sel pour 213 mL de solution.
Masse (g) 50 m
Pratique expérimentale
Volume (mL) 213 160
3 Pour graduer la paille, il faut la plonger dans des solutions d’eau
salée de concentration en masse connue. Pour cela : 50 × 160
m= = 37,5 g.
– Plonger la paille, lestée de sa pâte à modeler, dans un bécher 213
rempli d’eau douce. Il y a 37,5 g de sel dans la solution d’eau salée distribuée par le
– Marquer d’un trait, sur la paille, le niveau atteint par l’eau. professeur.
– Dissoudre 10 g de sel dans le bécher.
– Plonger la paille lestée puis marquer d’un trait, sur la paille, le Un pas vers le cours
niveau d’eau salée. 5 La densité peut être mesurée.
– Répéter les manipulations avec diverses quantités de sel (30 g,
50 g, etc.) jusqu’à ce que la saturation soit atteinte.
Le tableau ci-dessous recueille les différents volumes d’eau salée Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
mesurés à chaque ajout de sel, jusqu’à saturation de la solution. Cette activité réinvestit la notion de masse volumique, vue au
Repère sur le densimètre 1 2 3 4 5 cycle 4, dans le but de comprendre la flottaison d’objets plongés
Masse de sel ajouté (g) 0 10 30 50 70 dans des liquides.
Volume de la solution (mL) 200 204 210 213 216 Dans cette activité, la solubilité est abordée de manière impli-
cite, puisqu’on dissout du sel dans l’eau jusqu’à saturation. Cela
Exemple de réalisation : pourra être l’occasion de revoir cette notion travaillée au cycle 4.
La solubilité d’une espèce est définie par la masse maximale de
soluté dissous dans 1 litre de solution saturée selon des conditions
définies (température, pH, etc.). C’est la concentration massique
maximale en espèce dissoute de la solution.
L’expérience a été testée avec 40 g de sel dissous dans 160 mL
de solution.
40 – 37,5
Remarque : e = = 0,06 soit 6 % d’erreur environ.
40
L’erreur provient essentiellement de la difficulté d’avoir un repé-
rage précis sur le densimètre.
Lors de la dissolution d’un solide dans un liquide, le volume de la
solution augmente (voir tableau ci-dessus). C’est la raison pour
4 Pour connaître la masse de sel dissous dans une eau salée, il faut : laquelle il est important de mesurer le volume de la solution entre
– Mesurer le volume de cette solution. chaque dissolution. C’est aussi pour cette raison que la solubilité
– Plonger ensuite le densimètre dans cette eau salée. d’une espèce chimique doit se calculer en prenant en compte le
– Observer à quel niveau se situe la ligne de flottaison, et la volume de la solution, et non celui du solvant.
comparer aux graduations rassemblées dans le tableau ci-dessus.
Activité 3
expérimentale Tâche complexe Préparer une solution hydro-alcoolique �� p. 15
Capacités exigibles – La proportion en volume, comme rapport entre le volume du

aaÉtablir la composition d’un échantillon à partir de données liquide à mélanger et le volume du mélange, est donnée par :
expérimentales. V(liquide)
aaUtiliser les pourcentages et les fractions. .
V(mélange)
aaExploiter la composition volumique d’un mélange. – Il faut peser les espèces.
Analyser
Investigation – Pour déterminer les masses des liquides, il faut déterminer leur
masse volumique.
– La densité est donnée par : d(liquide) = ρ(liquide) .
1 Des pistes de résolution peuvent être fournies par le
professeur : ρ(eau)
Réaliser
S’approprier
– Tarer une fiole jaugée de 100,0 mL.
– L’acronyme « qsp » (« quantité suffisante pour ») désigne le – Verser l’éthanol à l’aide d’une éprouvette et utiliser une pipette
volume de solvant (ici, l’eau distillée) qui doit être ajouté à la (aux) graduée pour le glycérol et l’eau oxygénée.
substance(s) active(s) pour atteindre le volume final requis (ici, – Compléter avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge.
100 mL) mais sans le dépasser.

Proposition de grille d’évaluation par compétences
Indicateurs permettant d’attribuer

Compétences A B C D Capacités attendues
le niveau de maîtrise « A »
Comprendre, extraire et exploiter des – La composition volumique d’un mélange en chacun des liquides
documents pour construire le problème. est correctement extraite (éthanol : 85% ; eau oxygénée : 4% ;
glycérol : 1,5%).
– L’acronyme « qcp » est compris (ajout d’eau pour atteindre 100,0
mL de solution).
– La définition de la proportion en volume, comme rapport entre
le volume du liquide à mélanger et le volume du mélange, est
comprise.
– Le matériel disponible (balance seulement) est assimilé.
S’approprier Mobiliser et organiser ses connaissances, – La définition de la densité est connue :
introduire des arguments issus des ρ(liquide)
d(liquide) = .
connaissances personnelles. ρ(eau)
– Le lien entre la masse volumique d’un liquide, sa masse et son
volume est connu : m(liquide)
ρ(liquide) = .
V(liquide)
Reformuler, dégager la problématique Déterminer les masses d’éthanol, de glycérol et d’eau
principale. oxygénée nécessaires pour préparer 100,0 mL d’une solution
hydro-alcoolique.
Conduire un raisonnement en : Exemple de raisonnement correct :
– proposant, explicitant une stratégie de – Déterminer le volume de chacun des liquides à partir de la
réponse, composition volumique.
– identifiant et retenant uniquement les – Déterminer la masse volumique des liquides à partir des données
Analyser-Raisonner idées essentielles (tri, organisation), de densité.
– regroupant et reliant les arguments des – Déterminer la masse de chacun des liquides à partir de leur
divers documents, volume et leur masse volumique.
– s’appuyant sur ses connaissances pour
enrichir.
Résoudre le problème (schématiser, L’élève est capable de réaliser les calculs suivants :
conduire les calculs, etc.). – Détermination des masses volumiques : la densité s’exprime par le
même nombre que la masse volumique en g·mL–1.
– Calcul des masses : mi = ρi × Vi
– Calcul des volumes : Vi = Pv,i × VS avec Pv,i exprimé en %
et VS = 100,0 mL.
Ainsi :
Réaliser Masse volumique Volume Masse
(g·mL–1) (mL) (g)
Éthanol 0,81 85,0 68,9
Eau oxygénée 1,01 4,0 4,0
Glycérol 1,26 1,5 1,9
L’élève est capable de réaliser les manipulations suivantes :
– Peser un liquide.
– Utiliser une fiole jaugée.
Revenir sur la question de départ. – La réponse est formulée en revenant sur la question de départ.
Éventuellement, faire preuve d’esprit – L’élève discute éventuellement les incertitudes des mesures
critique en : réalisées.
– commentant,
Valider – repérant les points faibles de
l’argumentation (contradiction,
partialité, incomplétude…),
– confrontant le contenu des documents
avec ses connaissances.
Rendre compte à l’écrit. – La réponse est structurée en trois étapes (contexte introduisant la
problématique, mise en forme de la réponse, conclusion revenant
sur la problématique).
Communiquer – Un vocabulaire scientifique adapté et rigoureux est utilisé.
– La rédaction fait apparaître une maîtrise satisfaisante des
compétences langagières de base.
– La présentation est soignée.
– Majorité de A : note entre 4 et 5 (majorité de A et aucun C ou D 5) ;

– Majorité de B : note entre 2 et 4 (uniquement des B 3) ;
– Majorité de C : note entre 1 et 3 (uniquement des C 2) ;
– Majorité de D : note entre 0 et 2 (uniquement des D 0 ; dès qu’il y a d’autres niveaux que le D 1 ou 2).
Extrait de « Résoudre un problème de physique-chimie dès la seconde », Griesp, juillet 2014.
8
Un pas vers le cours 5e étape : Rédiger la réponse en trois paragraphes
• Présenter le contexte et introduire la problématique.
2 – Déterminer le volume de chacune des espèces à partir de la
Les solutions hydro-alcooliques sont utilisées pour désinfecter
composition volumique.
les mains ; elles sont constituées d’un mélange de liquides à des
– Déterminer la masse volumique de chaque espèce à partir des
pourcentages volumiques donnés.
données de densité.
– Déterminer la masse de chacune des espèces à partir de leur • Mettre en forme la réponse.
volume et leur masse volumique. • Déterminons le volume de chacun des liquides à partir de la
composition volumique :
Une démarche attendue de résolution par l’élève Vi = Pv,i × VS avec Pv,i exprimé en % et VS = 100,0 mL
peut être la suivante : puis les masses mi de chacun des liquides :
mi = di × ρ(eau) × Vi
1re étape : Bien comprendre la question posée Ainsi :
1. De quoi est composée une solution hydro-alcoolique ? Masse volumique Volume Masse
2. De quel matériel dispose-t-on ? (g·mL–1) (mL) (g)
Éthanol 0,81 85,0 68,9
2e étape : Lire et comprendre les documents
Eau oxygénée 1,01 4,0 4,0
1. Une solution hydro-alcoolique est un mélange de plusieurs
liquides : de l’éthanol à 96 %, de l’eau oxygénée 10 vol., du glycérol Glycérol 1,26 1,5 1,9
et de l’eau distillée. • Pour préparer la solution, il faut :
2. On dispose d’une fiole jaugée et d’une balance. • Tarer une fiole jaugée de 100,0 mL.
• Verser 68,9 g d’éthanol à l’aide d’une éprouvette.
3e étape : Dégager la problématique
• Utiliser une pipette graduée pour ajouter 4,0 g d’eau oxygénée
Déterminer les masses d’éthanol, de glycérol et d’eau oxygénée
nécessaires pour préparer 100,0 mL d’une solution hydro-alcoolique. et 1,9 g de glycérol.
• Compléter avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge.
4e étape : Construire la réponse
• Déterminer le volume de chacun des liquides à partir de la • Conclure et introduire, quand c’est possible, une part d’esprit
composition volumique. critique.
• Déterminer la masse volumique des liquides à partir des données Aux erreurs de mesures près, nous avons bien fabriqué une solution
de densité. hydro-alcoolique aux normes de l’OMS.
• Déterminer la masse de chacun des liquides à partir de leur
volume et leur masse volumique.
Activité 4
expérimentale Identification d’espèces chimiques �� p. 16
Capacité exigible Des précautions devront être prises, telles que ne jamais diriger
aaRéaliser une chromatographie sur couche mince, mettre en l’ouverture du tube à essai vers une personne.
œuvre des tests chimiques, pour identifier une espèce chimique. – Le limonène est mis en évidence par chromatographie sur
couche mince.
Protocole expérimental :
1. Préparation de la plaque de chromatographie sur couche mince
1 – Le test de l’eau est réalisé avec le sulfate de cuivre anhydre. • Utiliser une plaque de silice.
Protocole expérimental : • Tracer une ligne horizontale, au crayon, à environ un centimètre
• Dans un verre de montre, déposer un peu de sulfate de cuivre du bas de la plaque et y repérer deux emplacements A et B.
anhydre. • À l’aide d’une micropipette (ou d’une pique en bois), déposer une
• Verser quelques gouttes de jus préalablement filtré. Le sulfate ou deux gouttes de solution dans l’acétone (ou le cyclohexane) de
de cuivre anhydre devient bleu en présence d’eau. limonène dilué 100 fois en L et d’une solution d’essence (gouttes
obtenues par pressage de la peau d’orange) en E.
– Le test de la présence d’acides est mis en œuvre à l’aide d’un 2. Élution
papier indicateur du pH (test mis en œuvre au collège). • Introduire la plaque dans la cuve contenant l’éluant (mélange
Protocole expérimental : 10% d’acétate d’éthyle (ou acétone) / 90% de cyclohexane).
• Découper un petit morceau (entre 0,5 cm et 1 cm) de papier • Fermer la cuve.
indicateur de pH. • Laisser monter l’éluant à environ 1 cm du haut de la plaque.
• À l’aide d’une baguette de verre, déposer une goutte de jus • Sortir la plaque, repérer le front de l’éluant à l’aide d’un crayon
préalablement filtré. à papier et sécher la plaque à l’air libre ou au sèche-cheveux.
– Les « sucres » sont mis en évidence grâce au test à la liqueur 3. Révélation du chromatogramme
de Fehling. • Préparer une solution de permanganate de potassium de concen-
Protocole expérimental : tration 3 g·L–1.
• Mélanger 0,5 mL de liqueur de Fehling avec 1 mL de jus d’orange • Plonger la plaque dans un cristallisoir contenant la solution de
dans un tube à essai. permanganate et la retirer.
• Placer le tube quelques minutes dans un bain-marie bouillant. • L’égoutter et la sécher.
En présence d’un sucre réducteur, il se forme un précipité rouge • Les tâches marron (MnO2) apparaissent sur fond rose ; le limonène
brique. est un réducteur : il est oxydé par les ions permanganate (MnO4–).

– Les colorants sont mis en évidence à l’aide de charbon actif. ou d’espèces chimiques (comme le test à l’eau de chaux pour
Protocole expérimental : le dioxyde de carbone par exemple, le test au sulfate de cuivre
• Verser du charbon actif dans un entonnoir muni d’un papier filtre. anhydre pour l’eau,...).
• Laisser couler du jus d’orange préalablement filtré. – La chromatographie permet la séparation et l’identification des
• Recueillir le liquide incolore. espèces chimiques présentes dans un mélange. Pour un éluant et
2 Compte-tenu des informations dont l’élève dispose, le chro- un support donnés, une espèce chimique migre de la même façon,
matogramme peut être le suivant : qu’elle soit pure ou dans un mélange.
Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée

– Chaque binôme possède quelques quartiers d’orange et un zeste.
Le professeur peut aussi disposer de jus d’orange. Cependant, il
serait intéressant de faire effectuer la filtration du jus par les élèves
afin de revoir comment réaliser cette technique de séparation
étudiée au collège.
– Le test au sulfate de cuivre anhydre a déjà été mis en œuvre
L E au collège. Les conditions de sécurité devront être respectées (le
sulfate de cuivre est très hygroscopique : il faut impérativement
3 Voir ci-dessus. protéger les yeux).
4 L’essence d’orange conduit à plusieurs taches. Parmi celles-là, – Le test à la liqueur de Fehling ne marche pas avec les polysaccha-
on observe une tache à la même hauteur que celle donnée par rides, donc ne marche pas avec le saccharose (sucre de table) qui
le limonène. est un disaccharide. Il marche avec le glucose, qui est un aldose.
Remarque : parfois le limonène conduit à deux taches. Il marche avec le fructose, qui est un cétose, car celui-ci, dans les
5 – Test du sucre : ce peut être n’importe quel autre sucre conditions de l’expérience (milieu basique) s’isomérise en aldose.
réducteur. Préparation de la liqueur de Fehling
– On ne peut pas distinguer les acides les uns des autres. – Solution A (solution de sulfate de cuivre (II)) : dissoudre 40 g
– La couleur de la solution peut modifier la couleur du papier de sulfate de cuivre (II) CuSO4 (s) dans 900 mL d’eau distillée ;
indicateur de pH. chauffer jusqu’à dissolution complète. Verser dans une fiole de
– Le test des colorants ne permet pas de savoir de quel colorant 1,0 L et compléter avec de l’eau distillée.
il s’agit. – Solution B (solution basique de tartrate double de sodium
– La chromatographie ne permet pas de connaître l’intégralité et de potassium) : dissoudre 200 g de sel de Seignette (tartrate
des espèces du mélange sauf à vérifier leur présence si on les double de sodium et de potassium) et 150 g de soude dans 900 mL
connaît à l’avance. d’eau distillée. Verser dans une fiole de 1,0 L et compléter avec
de l’eau distillée.
Un pas vers le cours – Mélanger, au moment de l’emploi, des volumes égaux de ces
deux solutions.
6 – Des réactions chimiques peuvent être caractéristiques de
familles d’espèces chimiques (comme le test des sucres pour les
oses réducteurs, comme les indicateurs colorés acido-basiques...)
QCM �� p. 21
1. A et C ; 2. B ; 3. A ; 4. B ; 5. B ; 6. B ; 7. B et C ; 8. A ; 9. B ; 10. C ; 11. A ; 12. A, B et C ; 13. B ; 14. B et C.
Exercices �� p. 24 6 Décrire un mélange

1. Mélange A homogène ; mélange B hétérogène.
2. La peinture acrylique est lavable à l’eau puisqu’elle est miscible

3 Distinguer mélange et corps purs (1)
É
avec l’eau.
CO RR IG
La photographie montre un dépôt de calcaire sur le robinet. L’eau 7

Côté maths
É
du robinet est donc un mélange. CO RR IG
m(glucose) = 0,025 × 250 = 6,3 g.

4 Distinguer mélange et corps purs (2) m(chlorure de sodium) = 0,0045 × 250 = 1,1 g.
« Une eau pure » suggère que cette eau est un corps pur, donc
Exploiter des graphiques T = f (t)
8
constitué d’une seule espèce chimique (l’eau H2O), tandis que CO RR IG
É
« équilibrée en minéraux » suggère que cette eau est constituée 1. A est un corps pur car il change d’état à température constante.
de plusieurs espèces chimiques, ce qui en fait un mélange. D’un 2. À 60 °C, A est liquide et B est solide.
point de vue scientifique, ce slogan est donc contradictoire.
9 Exploiter une température de fusion
5 Nommer des mélanges Le métal photographié est liquide à 20 °C, c’est donc le mercure
É
CO RR IG
puisque 20 °C . –38,8 °C.
1. Mélange hétérogène (plusieurs phases distinctes).
2. Le vinaigre et l’alcool sont miscibles. 10 Côté maths
Impossible : en divisant 7,8 par 1,1, le résultat est forcément
inférieur à 7,8 g·mL–1.
10
11 Déterminer une densité 14 Identifier une espèce chimique
É
CO RR IG
128,7 – 61,5 L’aspect bleuté du sulfate de cuivre anhydre permet de déduire

1. ρ = = 1,34 g·mL–1. que l’atmosphère contient de d’eau (sous forme de vapeur).
50,0
2. d = 1,34.
15 Analyser un chromatogramme
É
CO RR IG
12 Utiliser une donnée de densité L’huile essentielle est un mélange.
1. m = d × ρ(eau) × V = 0,71 × 1,0 × 100 = 71 g. L’huile essentielle contient du menthol, de la menthone et du
2. Manipuler sous hotte, éloigner des sources de chaleur et menthofurane.
d’étincelles, porter des lunettes.
16 Connaître le matériel de chromatographie
13 Caractériser un gaz
CO RR IG
É
a : couvercle
1. Ajouter quelques millilitres d’eau de chaux à l’éprouvette, puis b : cuve à chromatographie
agiter. c : front du solvant
Remarque : le dioxyde de carbone est plus dense que l’air ; on d : plaque à chromatographie (papier ou plaque de silice)
peut donc retourner l’éprouvette à gaz à la fin de l’expérience e : ligne de dépôt
sans que le dioxyde de carbone ne s’échappe. f : éluant
2. De l’eau de chaux est versée dans l’éprouvette contenant le
gaz produit par la réaction. L’éprouvette est agitée. L’eau de chaux
se trouble.
(cette méthode n’est pas universelle), ou en plongeant la plaque

Exercices �� p. 26 dans une solution de permanganate de potassium.
3. La pastille contient du menthol et de l’eucalyptol.
17 onnaître les critères de réussite
C É
CO RR IG
Des caractéristiques différentes 21 Exercice à caractère expérimental

1. La masse volumique du cyclohexène est identique à celle du Masse volumique de l’iodométhane
butan-2-ol. De plus, sa température d’ébullition est très proche mmax 210 – 140,84
Vmax = = = 30,3 mL.
de celle du méthylpropan-2-ol, ce qui nécessiterait une mesure d × ρeau 2,28 × 1,00
très précise de la température pour identifier ce liquide avec
22 Des tests de mise en évidence
certitude. Il vaut donc mieux identifier le cyclohexène par son CO RR IG
É
indice de réfraction, qui est assez différent des deux autres. 1. a

2. Verser dans deux béchers un même volume de méthylpro- Événement
pan-2-ol et de butan-2-ol. Placer un thermomètre dans chaque État initial État final
déclencheur
bécher et porter les deux liquides à ébullition en plaçant les deux
béchers sur une plaque chauffante. Noter la température à laquelle
l’ébullition se produit.
Acide
18 Blue ink cartridge chlorhydrique
On verse l’encre bleue sur du charbon actif pour la décolorer,
puis, après filtration, on verse quelques gouttes d’encre décolorée
sur du sulfate de cuivre anhydre. On peut aussi procéder à une
vaporisation de l’eau de l’encre suivie d’une recondensation et Clou
Tube à
déposer les gouttes formées sur du sulfate de cuivre anhydre. essai
On dispose d’un On verse l’acide Des bulles
19 Répression des fraudes clou et d’acide chlorhydrique sur le apparaissent (ou bien
É
CO RR IG
1. Le lait est un mélange (il contient au moins des graisses et de chlorhydrique. clou introduit dans un gaz se dégage).
un tube à essai.
l’eau).
8,15 – 3,05
2. ρ(lait testé) = = 1,02 kg·L–1. Cette valeur est b

5,0
intermédiaire entre la masse volumique de référence donnée pour Événement
État initial État final
un lait frais et la masse volumique de l’eau. Il est donc possible que ce déclencheur
lait ait été coupé avec de l’eau. Remarque : il est important, dans cet
exercice de faire discuter les élèves sur les incertitudes de mesure. On
pourra leur faire remarquer que des mesures plus précises peuvent
être effectuées (balance plus précise, volume plus précis…).
20 Une pastille pour rafraîchir l’haleine

1. Lors d’une CCM, les échantillons à analyser sont déposés sur On dispose du On approche Une détonation
une phase stationnaire (fixe). Le bas de la phase fixe est plongé mélange réactionnel l’allumette de l’orifice retentit.
dans un éluant qui migre sur cette phase fixe en entraînant avec et d’une allumette du tube à essai.
lui les échantillons analysés. Cela permet de séparer et d’identifier enflammée.
les constituants d’un mélange.
2. Lorsque tous les échantillons analysés sont incolores, on doit
procéder à la révélation du chromatogramme. Cela peut se faire
par exemple en plaçant le chromatogramme sous lumière UV

c Une démarche attendue par l’élève peut être la suivante :
Événement 1re étape : Bien comprendre la question posée

déclencheur
1. De quoi dépend la qualité d’une huile d’olive ?
2. Qu’est-ce que l’acide oléique ?
3. Quels types d’huiles ont des qualités nutritionnelles ?
4. La quantité d’acide oléique a-t-elle une influence sur les qualités
Soude nutritionnelles d’une huile ?
On dispose de la 1. La qualité d’une huile d’olive dépend du pourcentage massique
solution obtenue On verse quelques Un précipité vert en acide oléique.
à l’étape a mL de soude dans le se forme. 2. L’acide oléique contribue à l’acidité de l’huile.
et de soude. tube à essai. 3. Les huiles vierge et vierge extra ont des qualités nutritionnelles.
– J’observe qu’une détonation se produit en approchant une allu- 4. La quantité d’acide oléique est évaluée par le pourcentage
mette enflammée du tube à essais. Or je sais que le dihydrogène massique ; pour qu’une huile d’olive ait des qualités nutritionnelles,
produit une détonation similaire dans les mêmes conditions. J’en son pourcentage massique doit être inférieur à 2 %.
déduis que le gaz dégagé est du dihydrogène. 3e étape : Dégager la problématique
– J’observe qu’un précipité verdâtre se forme lors de l’ajout d’une Déterminer le pourcentage massique de l’huile d’olive testée par
solution d’hydroxyde de sodium (soude). Or je sais que ce test le technicien et le comparer aux normes.
permet de caractériser la présence des ions fer (II). J’en déduis 4e étape : Construire la réponse
que le mélange réactionnel contient des ions fer (II). – Déterminer un encadrement de la masse volumique de l’huile
à partir des informations sur la densité de l’huile testée.
23 À chacun son rythme
– Déterminer un encadrement de la masse de l’huile testée.
Un produit ménager corrosif
– Déterminer un encadrement du pourcentage massique en acide
m(solution) = d × ρ(eau) × V = 1,23 × 1,00 × 1,25 = 1,54 kg.
oléique de l’huile testée.
m(hydroxyde de sodium) = 0,10 × m(solution) = 0,154 kg = 154 g.
– Comparer avec les valeurs du tableau.
24 Résolution de problème 5e étape : Rédiger la réponse en trois paragraphes
La qualité d’une huile d’olive • Présenter le contexte et introduire la problématique.
Des pistes de résolution peuvent être fournies par le professeur : La qualité nutritionnelle de l’huile d’olive dépend du pourcentage
S’approprier massique en acide oléique qu’elle contient. On considère que l’huile
– Les huiles vierge et vierge extra ont des qualités nutritionnelles. d’olive possède des qualités nutritionnelles si son pourcentage
– La quantité d’acide oléique est évaluée par le pourcentage massique en acide oléique est inférieur à 2 %.
massique en acide oléique. On nous demande de calculer le pourcentage en acide oléique de
– Pour qu’une huile d’olive ait des qualités nutritionnelles, son l’huile d’olive testé par le technicien et de le comparer aux normes.
pourcentage massique en acide oléique doit être inférieur à 2 %. • Mettre en forme la réponse.
– Il faut déterminer le pourcentage massique en acide oléique de Déterminons un encadrement de la masse volumique de l’huile
l’huile d’olive testée. testée ; la densité s’exprime par le même nombre que la masse
Analyser volumique en g·mL–1 : 0,914 < dh < 0,918.
– Utiliser l’encadrement de la densité de l’huile pour déterminer Donc : 0,914 g·mL–1 < ρh < 0,918 g·mL–1
un encadrement de la masse de l’huile testée. – Calculons la masse mh du prélèvement d’huile d’olive :
mh = dh × ρ(eau) × V.
Réaliser On déduit que 36,6 g < mh < 36,7 g.
ρ(liquide)
– La densité est donnée par : d(liquide) = . – Calculons le pourcentage massique Pm(ac) en acide oléique :
ρ(eau)
– La masse mh du prélèvement d’huile d’olive est donnée : m
Pm(ac) = ac .
mh = dh × ρ(eau) × V. mh
– Le pourcentage massique Pm(ac) en acide oléique est donné par : On en déduit 2,48 % < Pm(ac) < 2,49 %.
m • Conclure et introduire, quand c’est possible, une part d’esprit
Pm(ac) = ac .
mh critique.
Valider Une huile d’olive possède des qualités nutritionnelles si son taux
– Conclure quant à la qualité de l’huile si : 2,48 % < Pm(ac) < 2,49 %. d’acide oléique est inférieur à 2 %.
D’après le tableau de données, le pourcentage massique en acide
oléique est supérieur à 2 %. On en déduit que l’huile d’olive testée
est courante ; elle n’a donc pas de qualités nutritionnelles.
12

Compréhension, extraction et – Le lien entre qualité nutritionnelle et dénomination de l’huile est fait :
exploitation des documents pour • les huiles vierge et vierge extra ont des qualités nutritionnelles ;
construire le problème. • la quantité d’acide oléique est évaluée par le pourcentage massique en
acide oléique ;
• pour qu’une huile d’olive ait des qualités nutritionnelles, son
pourcentage massique en acide oléique doit être inférieur à 2 %.
– La masse en acide oléique et le volume de l’huile d’olive testée ont été
prises en compte (0,91 g et 40,0 mL).
– Les pourcentages massiques en acide oléique d’une huile vierge extra,
vierge ou courante, sont correctement extraits (, 0,8 % ; entre 0,8 % et
2 % ; entre 2 % et 3 %).
– L’élève a compris que les calculs devaient être faits à partir de
l’encadrement de la densité de l’huile.
S’approprier Mobiliser et organiser ses – La définition de la proportion en masse, comme rapport entre la masse de
connaissances, introduire des l’espèce et la masse du mélange, est connue :
arguments issus des connaissances m(acide)
.
personnelles. m(huile)
– Cette proportion, exprimée en pourcent, est le pourcentage massique.
– La définition de la densité est connue :
ρ(huile)
d(huile) = .
ρ(eau)
– Le lien entre la masse volumique de l’huile, sa masse et son volume est
connu :
m(huile)
ρ(huile) = .
V(huile)
Reformuler, dégager Déterminer le pourcentage massique en acide oléique de l’huile d’olive
la problématique principale. testée.
– proposant, explicitant une – Déterminer un encadrement de la masse volumique de l’huile à partir des
stratégie de réponse, informations sur la densité de l’huile testée.
– identifiant et retenant – Déterminer un encadrement de la masse de l’huile testée.
uniquement les idées essentielles – Déterminer un encadrement du pourcentage massique en acide oléique
Analyser
(tri, organisation), de l’huile testée.
– regroupant et reliant les – Comparer avec les valeurs du tableau.
arguments des divers documents,
– s’appuyant sur ses connaissances
pour enrichir.
conduire les calculs, etc.) – Détermination des masses volumiques : la densité s’exprime par le même
nombre que la masse volumique en g·mL–1 :
0,914 < dh < 0,918
Donc : 0,914 g·mL–1 < ρh < 0,918 g·mL–1.
– Calcul de la masse du prélèvement d’huile d’olive :
Réaliser mh = dh × ρ(eau) × V.
On déduit 36,6 g < mh < 36,7 g.
– Calcul du pourcentage massique en acide oléique :

mac
Pm(ac) =
mh .
On en déduit 2,48 % < Pm(ac) < 2,49 %.
Éventuellement, faire preuve – L’élève discute éventuellement les incertitudes des mesures réalisées.
d’esprit critique en :
– commentant,
l’argumentation (contradiction,
partialité, incomplétude…),
– confrontant le contenu des
documents avec ses connaissances.

problématique, mise en forme de la réponse, conclusion revenant sur la
problématique).
– La rédaction fait apparaître une maîtrise satisfaisante des compétences
langagières de base.
25 L’acide fumarique du solide inconnu et essayer de réaliser 100 mL d’une solution

1. Les masses volumiques sont trop proches pour permettre de aqueuse.
distinguer les deux acides. 3. a. Le curseur indique 132 °C : c’est l’acide maléique.
2. L’acide maléique a une solubilité dans l’eau nettement plus b. L’acide maléique a une température de fusion de 131 °C. Le
importante que celle de l’acide fumarique. La solubilité de l’acide banc Köfler repère la température à 2 °C près. L’acide maléique
fumarique étant de 6,3 g·L–1, on peut prélever 2 g (par exemple) est considéré comme pur.
27 DS (10 minutes) Un test d’identification

Exercices �� p. 28 J’observe sur le chromatogramme qu’aucune tache correspondant
au médicament n’a migré à la même hauteur que la tache corres-
26 pondant à la chloroquine. Or, je sais que deux espèces chimiques
DS (30 minutes) Les solutions d’eau oxygénée
CO RR IG
É
identiques migrent à la même hauteur. J’en déduis que le médi-
1. L’eau oxygénée n’est pas un corps pur : elle contient de l’eau cament ne contient pas de chloroquine et qu’il est contrefait.
et du peroxyde d’hydrogène.
2. a. La densité des solutions de peroxyde d’hydrogène augmente 28 DS (15 minutes) Un test d’identification
lorsque le pourcentage massique en peroxyde d’hydrogène 1. a. Camphène et naphtalène.
augmente. b. On peut soit mesurer leur température de fusion avec un banc
b. Pour une solution à 50 %, d = 1,2. Köfler ou bien déterminer leur densité en mesurant la masse d’un
c. m = 6,0 ×102 g. certain volume de ces solides.
3. Peser une éprouvette graduée de 50 mL sur une balance. Verser 2. On peut chauffer les deux liquides jusqu’à ébullition et relever
50 mL de solution inconnue dans cette éprouvette graduée. Peser leur température d’ébullition à l’aide d’un thermomètre. Les
l’éprouvette graduée pleine sur la balance. densités sont trop proches pour les distinguer.
Calculer la masse volumique puis la densité de la solution inconnue.
Reporter la valeur de la densité sur le graphique donné dans
l’énoncé pour en déduire le pourcentage massique de la solution.
Je m’exprime à l’oral sur �� p. 28

Le trouble de l’eau de chaux
Un erlenmeyer qui contient de l’eau de chaux est placé à l’air
libre. Au bout de quelques jours, on observe que l’eau de chaux
se trouble. Or, l’eau de chaux se trouble si elle est présence de
dioxyde de carbone. On en déduit que l’air contient du dioxyde
de carbone.
14
2 Solutions aqueuses
Programme officiel
1. Constitution de la matière de l’échelle macroscopique à l’échelle microscopique
A) Description et caractérisation de la matière à l’échelle macroscopique
Les solutions aqueuses, un exemple Identifier le soluté et le solvant à partir de la composition ou du mode opératoire de préparation
de mélange. d’une solution.
Solvant, soluté. Distinguer la masse volumique d’un échantillon et la concentration en masse d’un soluté au sein d’une
Concentration en masse, concentration solution.
maximale d’un soluté. Déterminer la valeur de la concentration en masse d’un soluté à partir du mode opératoire de prépa-
ration d’une solution par dissolution ou par dilution.
Mesurer des masses pour étudier la variabilité du volume mesuré par une pièce de verrerie ; choisir et utiliser la
verrerie adaptée pour préparer une solution par dissolution ou par dilution.
Dosage par étalonnage. Déterminer la valeur d’une concentration en masse et d’une concentration maximale à partir de résul-
tats expérimentaux.
Déterminer la valeur d’une concentration en masse à l’aide d’une gamme d’étalonnage (échelle de teinte ou
mesure de masse volumique).
Capacité mathématique : utiliser une grandeur quotient pour déterminer le numérateur ou le
dénominateur.

COLLÈGE
Macroscopique • Espèce chimique et mélange Masse volumique
• Corps purs
• Solutions
• Solubilité
• Miscibilité
Microscopique • Molécules Formules chimiques : O2 ; H2 ; N2 ; H2O ;
• Atomes CO2.
• Ions
SECONDE
Macroscopique • Solvant, soluté Dosage par étalonnage Concentration en masse, concentration
maximale d’un soluté
Microscopique • Espèces moléculaires / ioniques
• Entités chimiques :
• Molécules, Atomes, Ions
2 1 Solutions aqueuses 15
Activité 1
expérimentale Préparer une solution par dissolution �� p. 30
Capacités exigibles • Ajouter de l’eau distillée jusqu’au trois quarts du volume de la

aaIdentifier le soluté et le solvant fiole jaugée ; boucher et agiter ;
aaDéterminer la valeur de la concentration en masse d’un soluté • Compléter la fiole jaugée avec de l’eau distillée jusqu’au trait
à partir du mode opératoire de préparation d’une solution par de jauge ;
dissolution. • Agiter pour homogénéiser la solution.
aaDistinguer la masse volumique d’un échantillon et la
9,0
concentration en masse d’un soluté au sein d’une solution. 3 t = m = = 90 g·L–1.
aaChoisir et utiliser la verrerie adaptée pour préparer une solution par Vsol 100 × 10−3
dissolution ou par dilution. m
4 On a : ρsolution = sol . Il faut donc déterminer, par pesée, la
Vsol
Matériel et consommables masse msol de 100,0 mL de la solution préparée :
• Fiole jaugée de 100,0 mL 102,5
msol = 102,5 g donc ρsolution = ≈ 1,03 × 103 g·L–1.
• Balance électronique à 0,1 g 100 × 10−3
• Coupelle de pesée
• Entonnoir Un pas vers le cours
• Pipette Pasteur 5 a. Les grandeurs ρsolution et t, ont la même unité (g·L–1) mais
• Chlorure de sodium solide n’ont pas la même signification car
• Pissette eau distillée m m
tsoluté = soluté et ρsolution = solution donc tsoluté ≠ ρsolution.
Vsol Vsolution
Analyse des documents
b. Étape à suivre pour préparer une solution aqueuse de concen-
1 a. Soluté : chlorure de sodium. tration massique t donnée par dissolution :
Solvant : Eau. • Peser la masse m de solide à dissoudre, à l’aide d’une balance
b. On souhaite préparer un volume précis Vsol = 100,0 mL de électronique et d’une coupelle de pesée ;
solution aqueuse de chlorure de sodium. Il faut donc utiliser de • Verser le solide dans une fiole jaugée de volume Vsolution à l’aide
la verrerie de précision c’est-à-dire celle qui permet de mesurer d’un entonnoir à solide ;
un volume avec la plus petite incertitude possible. La fiole jaugée • Ajouter de l’eau distillée jusqu’au trois quarts du volume de la
convient alors que le bécher ne convient car : fiole jaugée ; boucher et agiter ;
Fiole jaugée : 100,0 ± 0,1 mL ; • Compléter la fiole jaugée avec de l’eau distillée jusqu’au trait
Bécher : 100 ± 5 mL. de jauge ;
• Agiter pour homogénéiser la solution.
2 Protocole : Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
• Peser 9,0 g de chlorure de sodium, à l’aide d’une balance élec-
Cette activité permet à l’élève de se familiariser avec les notions de
tronique et d’une coupelle de pesée ;
soluté et de solvant et avec la réalisation d’une dilution. Elle permet
• Verser le chlorure de sodium dans une fiole jaugée de 100,0 mL
en outre de travailler sur la distinction entre masse volumique et
à l’aide d’un entonnoir à solide ;
concentration en masse et de réfléchir sur le choix de la verrerie.
Activité 2
expérimentale Estimer l’incertitude liée à la verrerie �� p. 31 © Hachette Livre, 2019 – Guide pédagogique Physique Chimie 2de
Capacité exigible Pratique expérimentale

aaMesurer des masses pour étudier la variabilité du volume mesuré Partie A : avec une éprouvette graduée Ex 100 mL
par une pièce de verrerie ; choisir et utiliser la verrerie adaptée pour
1 Tarer d’abord la balance avec le bécher vide puis mesurer la
préparer une solution par dissolution ou par dilution.
masse meau de 100,0 mL d’eau. Entre deux mesures successives
sécher le bécher.
Matériel et consommables :
Mesure n° 1 2 3 4 5 6
• Fiole jaugée de 100,0 mL meau (g) 102,36 103,16 104,09 103,77 103,58 103,36
• Éprouvette de 100 mL
• Balance électronique à 0,01 g 2 a. Température de la salle : 20°C donc ρeau = 998,205 g·L–1.
• Pipette Pasteur m m
Comme ρeau = eau , on a : Veau = eau .
• Entonnoir Veau ρeau
• Thermomètre
Mesure n° 1 2 3 4 5 6
• Pissette eau distillée
meau (g) 102,36 103,16 104,09 103,77 103,58 103,36
Veau (mL) 102,54 103,35 104,28 103,96 103,77 103,55
16
b. V = 103,58 mL Mesure n° 1 2 3 4 5 6
σn–1 = 0,60 mL
meau (g) 103,68 103,38 103,01 103,44 103,27 103,47
σ 0,60
3 u(Veau ) = n−1 = = Veau (mL) 103,87 103,57 103,20 103,63 103,46 103,66
6 6
= 0,24 mL ≈ 0,3 mL Veau = 103,57 mL
σn–1 = 0,22 mL
Veau = 103,6 ± 0,3 mL
σ 0,22
u(Veau ) = n−1 = =
Partie B : avec une fiole jaugée In 100 mL 6 6
4 Tarer d’abord la balance avec la fiole vide et sèche puis mesurer = 0,09 mL ≈ 0,1 mL
la masse meau de 100,0 mL d’eau. Entre deux mesures successives,
Veau = 103,6 ± 0,1 mL
vider la fiole.
Mesure n° 1 2 3 4 5 6 Un pas vers le cours
meau (g) 103,68 103,38 103,01 103,44 103,27 103,47
5 La verrerie qui permet la mesure d’un volume avec l’incertitude
Température de la salle : 20°C donc ρeau = 998,205 g·L , donc,
–1 la plus petite est la fiole jaugée car 0,1 mL , 0,3 mL.
m m
comme ρeau = eau , on a : Veau = eau .
Veau ρeau Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
Cette activité permet de travailler les notions liées aux calculs
d’incertitudes de mesures : moyenne, écart-type et calcul d’incerti-
tude-type. Les calculs peuvent être faits soit avec une calculatrice,
soit avec un tableur.
Cette activité montre l’influence du choix de la verrerie sur l’in-
certitude-type de mesure d’un volume.
Activité 3
documentaire ou expérimentale Dosage à l’aide d’une gamme d’étalonnage �� p. 32
Capacités exigibles Démarche expérimentale & documentaire

aaDéterminer la valeur de la concentration en masse d’un soluté
à partir du mode opératoire de préparation d’une solution par 1 a.
dissolution ou par dilution. Solution fille Sf1 Sf2 Sf3 Sf4 Sf5
aaDéterminer la valeur d’une concentration en masse à l’aide d’une
gamme d’étalonnage (échelle de teinte). Volume Vm (mL) 1,0 2,0 4,0 6,0 8,0
aaCapacité mathématique : utiliser une grandeur quotient pour
déterminer le numérateur ou le dénominateur. Volume Veau (mL) 9,0 8,0 6,0 4,0 2,0
Matériel et consommables : Volume Vf (mL) 10,0 10,0 10,0 10,0 10,0
• Six tubes à essais avec bouchons et portoir. Facteur de dilution F 10,0 5,0 2,5 1,7 1,3
• Deux burettes graduées de 25 mL sur support. Concentration
• Un bécher de 150 mL. 0,025 0,050 0,010 0,15 0,20
en masse tf (g·L–1)
• Pissette eau distillée (1 L).
• Une solution Sm de permanganate de potassium de concentra- Pour la solution Sf3 : Veau = 10,0 – 4,0 = 6,0 mL ;
tion 0,25 g·L–1 (1 L). Vf 10,0 t 0,25
F= = = 2,5 ; t f = m = = 0,10 g·L–1.
• Une solution S de permanganate de potassium obtenue en versant Vm 4,0 F 2,5
seulement une partie d’un sachet de 0,25 g de permanganate de 2 La teinte de la solution inconnue S’ est comprise entre celles des
potassium solide pour préparer 1 L de solution aqueuse. solution Sf2 et Sf3. Ainsi, la concentration massique de la solution
S’ est telle que : 0,05 g·L–1 , tS’ , 0,10 g·L–1.
Conseils 3 La solution S’ peut être utilisée pour soigner les érythèmes
car sa concentration est voisine de 0,10 g·L–1. En revanche elle
• Prévoir des tubes à essai identiques. ne convient pas pour désinfecter l’eau avant de laver les légumes
• Commencer par montrer l’utilisation de la burette graduée aux dans certains pays tropicaux car
élèves avec de l’eau distillée : 0,10 g·L–1 , 0,5 g·L–1.
– observer les graduations et notamment la valeur 0 mL ;
– expliquer le réglage du « zéro » de la burette graduée, en la Un pas vers le cours
remplissant au-dessus de la graduation 0 mL et en veillant à ce
que le bas de la burette soit correctement rempli. 4 Étapes à suivre pour déterminer un encadrement de la valeur de
• On peut rapidement vérifier que toutes les solutions filles ont la concentration en masse d’une solution en une espèce chimique
le même volume en s’assurant qu’elles atteignent toutes la même colorée, à l’aide d’une gamme d’étalonnage :
hauteur dans les tubes. – préparer plusieurs solutions étalon, dont on connait les concentra-
• Pour gagner du temps, l’analyse des documents peut être tions en masse, par dilution d’une solution mère de concentration
préparée à la maison. en masse connue ;
– comparer la teinte de la solution de concentration inconnue à Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
celles des solutions de l’échelle de teintes ;
– déterminer un encadrement de la concentration en masse de la Dans cette activité, nous avons choisi de faire réaliser les solutions
solution inconnue à partir des concentrations des solutions étalons. filles de l’échelle de teintes par dilution de la solution mère en
utilisant des tubes à essais et deux burettes graduées afin de ne
pas multiplier la verrerie nécessaire. En effet, la préparation de
solutions par dilution nécessite des fioles jaugées et des pipettes
jaugées ou graduées, comme vu dans l’activité précédente.
Activité 4
expérimentale Tâche complexe Préparer une solution par dilution �� p. 34
Capacités exigibles Investigation

aaChoisir et utiliser la verrerie adaptée pour préparer une solution par Étapes de la démarche de résolution
dilution. 1 La DJA du colorant E133 est égale à 6 mg/kg de masse
aaCapacité mathématique : utiliser une grandeur quotient pour corporelle.
déterminer le numérateur ou le dénominateur. Pour répondre au problème, il faut donc d’abord déterminer la
Pour de plus amples informations sur la DJA du colorant E133, masse de colorant E133 correspondant à 10 % de la DJA de l’élève
voir : puis en déduire la concentration en masse de colorant d’un volume
https://efsa.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.2903/j. égal à 100,0 mL d’une solution contenant cette masse de colorant.
efsa.2010.1853 L’élève a une masse de 60 kg, donc la masse maximale de colorant
à ingérer est : mmax = 60 × 6 = 360 mg.
Matériel et consommables : S’il buvait 100,0 mL de la solution fille, l’élève ingèrerait 10 % de
la DJA soit une masse m = 36 mg de colorant.
• Six tubes à essais et portoir. La concentration en masse de la solution fille à préparer est donc :
• Deux burettes graduées de 25 mL sur support. 36
• Un bécher de 150 mL. tf = m = = 3,6 × 102 mg·L–1 = 0,36 g·L–1.
Vf 100,0 × 10−3
• Des bouchons pour les tubes à essais.
• Une solution Sm de permanganate de potassium de concentra- Le facteur de dilution correspondant est donc :
tion 0,25 g·L–1 (1 L). t 1,80
F= m = = 5,0.
• De l’eau distillée (1 pissette de 1 L). tf 0,36
• Une solution S de permanganate de potassium obtenue en Enfin, le volume Vm de solution mère à prélever est :
versant seulement une partie d’un
V 100,0
sachet de 0,25 g de permanganate de potassium solide pour Vm = f = = 20,0 mL.
préparer 1 L de solution aqueuse. F 5,0
Des pistes de résolutions peuvent être fournies par le professeur : 2 Protocole à réaliser :
S’approprier – Prélever 20,0 mL de la solution mère avec une pipette jaugée
• Solution mère Sm Solution fille Sf de 20,0 mL munie d’une poire à pipeter ;
– Verser ce volume dans une fiole jaugée de volume Vf = 100,0 mL ;
tm = 1,80 g·L –1 tf : à déterminer à partir de la valeur
– Ajouter de l’eau distillée au ¾ du volume de la fiole jaugée :
de la DJA
boucher et agiter ;
Vm = ? mL Vf = 100,0 mL – Compléter la fiole jaugée avec de l’eau distillée jusqu’au trait
• DJA du colorant E133 : 6 mg / kg de masse corporelle. de jauge ;
– Agiter pour homogénéiser la solution.
Analyser
• Pour déterminer la dilution à réaliser, il faut connaître la concen-
tration en masse de la solution fille.
• Pour déterminer la concentration en masse de la solution fille,

il faut utiliser la DJA.
Réaliser
• Réaliser le prélèvement de la solution mère
• Effectuer la dilution.
18

• La définition de la DJA est comprise. En particulier, l’élève a
Compréhension, extraction et exploitation compris qu’elle est propre à chaque individu.
des documents pour construire le problème. • La notion de dilution est comprise.
• La manipulation du matériel disponible est connue de l’élève.
Mobiliser et organiser ses connaissances, intro-

S’approprier duire des arguments issus des connaissances • La notion de pourcentage est connue et comprise.
personnelles.
Déterminer la masse de colorant E133 correspondant à 10 % de

Reformuler, dégager la problématique princi- la DJA de l’élève. Puis en déduire la concentration en masse de
pale. colorant d’un volume égal à 100,0 mL d’une solution contenant
cette masse de colorant.
Conduire un raisonnement en :

– proposant, explicitant une stratégie de Exemple de raisonnement correct :
réponse ;
• Déterminer la masse de colorant correspondant à 10 % de la
– identifiant et retenant uniquement les idées DJA d’un élève de 60 kg.
Analyser essentielles (tri, organisation) ;
• En déduire la concentration de la solution fille à préparer.
– regroupant et reliant les arguments des divers
documents ; • En déduire le volume de solution mère à prélever pour préparer
100,0 mL de solution fille.
enrichir.
L’élève est capable de réaliser les calculs suivants :

• Calculer la DJA pour un individu de 60 kg :
mmax = 60 × 6 = 360 mg.
• Calculer la masse de colorant correspondant à 10 % de la DJA :
m = 0,1 × 36 mg.
• Déterminer la concentration en masse de la solution :
tf = m = 36 = 3,6 × 102 mg·L–1 = 0,36 g·L–1.

Vf 100,0 × 10−3
Résoudre le problème (schématiser, conduire • Calculer le facteur de dilution associé aux solutions mère et fille :
Réaliser
les calculs, etc.). t 1,80
F= m = = 5,0.
tf 0,36
• Déduire la volume de solution mère à prélever :
Vf 100,0
Vm = = = 20,0 mL.
F 5,0
• Prélever un volume déterminé de liquide avec une pipette
jaugée.
• Utiliser une fiole jaugée pour réaliser une dilution.
Revenir sur la question de départ.

Éventuellement, faire preuve d'esprit critique
en :
• La réponse est formulée en revenant sur la question de départ.
– commentant ;
Valider • L’élève discute éventuellement les incertitudes des mesures
– repérant les points faibles de l’argumentation réalisées.

(contradiction, partialité, incomplétude…) ;
– confrontant le contenu des documents avec
ses connaissances.
• La réponse est structurée en trois étapes (contexte introduisant

la problématique, mise en forme de la réponse, conclusion reve-
nant sur la problématique).
Communiquer Rendre compte à l’écrit. • Un vocabulaire scientifique adapté et rigoureux est utilisé.
• La rédaction fait apparaître une maîtrise satisfaisante des com-
pétences langagières de base.
• La présentation est soignée.
– Majorité de A : note entre 4 et 5 (majorité de A et aucun C ou D u 5)

– Majorité de B : note entre 2 et 4 (uniquement des B u 3)
– Majorité de C : note entre 1 et 3 (uniquement des C u 2)
– Majorité de D : note entre 0 et 2 (uniquement des D u 0 ; dès qu’il y a d’autres niveaux que le D u 1 ou 2)
Un pas vers le cours – Verser ce volume dans une fiole jaugée de volume Vf ;
– Ajouter de l’eau distillée jusqu’au trois quarts du volume de la
3 Étapes à suivre pour préparer une solution de concentration fiole jaugée : boucher et agiter ;
en masse donnée par dilution d’une solution mère : – Compléter la fiole jaugée avec de l’eau distillée jusqu’au trait
– Prélever un volume Vm de la solution mère avec une pipette de jauge ;
jaugée de volume Vm munie d’une poire à pipeter ; – Agiter pour homogénéiser la solution.
QCM �� p. 39
1. A et C ; 2. C ; 3. B et C ; 4. A ; 5. A et B ; 6. C ; 7. B et C ; 8. B et C ; 9. B ; 10. A et B ; 11. B.
11
Exercices �� p. 42 CO RR IG
É
Distinguer concentration en masse et masse volumique
msolution
représente la masse volumique de la solution notée ρsolution ;
3
Vsolution
Connaître les constituants d’une solution
msoluté
É
CO RR IG
1. Le soluté est le glucose. représente la concentration en masse t de la solution.

2. C’est une solution aqueuse car le solvant est l’eau. Vsolution
12 Calculer une concentration en masse et une masse volumique
4 Identifier des solutés
m 35,0 g
1. L’urine est une solution aqueuse car elle est constituée de tsucre = sucre = = 106 g·L–1.
solutés dissous dans le solvant eau. Vsolution 0,330 L
2. L’urine contient des solutés moléculaires, par exemple l’urée, m 103,6 g
ρsolution = solution = = 314 g·L–1.
CH4N2O, et des solutés ioniques. Vsolution 0,330 L
5 Calculer une concentration en masse 13 Côté maths
É
CO RR IG
Vf t t V
1. t = m avec t en g·L–1 ; m en g et Vsolution en L. 1. tm = F × tf ; 2. Vm = ; 3. F = m ; 4. Vf = Vm × m ; 5. tf = tm × m .
Vsolution F tf tf Vf
2. La masse de solide prélevée est m = 7,00 – 5,00 = 2,00 g et 14Choisir du matériel pour réaliser une dissolution
Vsolution = 50,0 mL = 50,0 × 10–3 L. CO RR IG
É
Matériel à utiliser : capsule de pesée, balance électronique, pissette

2,00
t= = 40,0 g·L–1. d’eau distillée, spatule métallique, entonnoir, fiole jaugée 100,0 mL.
50,0 × 10−3
15Connaître et utiliser la verrerie de laboratoire
6 Calculer une masse de solide à peser
1. a : bécher ; b : fiole jaugée et bouchon ; c : éprouvette
1. m = t × Vsolution avec m en g, t en g·L–1 et Vsolution en L.
2. m = 0,50 × 0,200 = 0,10 g. graduée ; d : pipette jaugée.
2. b et d sont de la verrerie jaugée.
5 éterminer une masse, un volume et une concentration
D É
CO RR IG
16Identifier des erreurs lors d’une dilution
en masse CO RR IG
É
8,0 0,15 L’élève tient la pipette inclinée alors qu’elle doit être tenue vertica-
m1 = 20 × 0,50 = 10 g ; V2 = = 2,0 L ; t3 = = 7,5 g·L–1.
4,0 0,020 lement et la fiole jaugée doit être inclinée de sorte que la solution
coule le long du col de la fiole. L’élève a vidé complètement le
8 Exploiter des concentrations en masse contenu de la pipette jaugée alors qu’il aurait dû s’arrêter de
t(sels) = 55 = 275 g·L–1. L’échantillon vient donc de la mer verser au niveau du trait de jauge du bas.
0,200
Morte.
17 Identifier des erreurs lors d’une dissolution

9 Calculer une concentration en masse
É
Le soluté n’est pas entièrement dissous et l’œil doit regarder
CO RR IG
horizontalement le trait de jauge lorsqu’on complète la fiole
5,0
1. Sirop 1 : t1 = m = = 3,3 × 102 g·L–1. jaugée, elle-même posée horizontalement, avec de l’eau distillée.
Vsolution 15 × 10−3
3,5 18
Sirop 2 : t2 = m = = 7 × 102 g·L–1. Décrire un protocole de dissolution
CO RR IG
É
Vsolution 5 × 10−3 – Introduire le solide de masse m dans la fiole jaugée à l’aide d’un
2. Le sirop 2 est donc le plus sucré. entonnoir, rincer la capsule de pesée avec de l’eau distillée et
verser l’eau de rinçage dans la fiole jaugée.
10 Classer des solutions – Remplir la fiole jaugée au trois quarts avec de l’eau distillée.
On note m la masse d’un comprimé et Vsolution le volume d’eau – Après l’avoir bouchée, agiter la fiole jaugée pour dissoudre
dans le verre 1 . Ainsi : entièrement le solide.
m t – Une fois la dissolution terminée, ajouter de l’eau distillée à la
Verre 1 t1 = m ; Verre 2 t2 = = 1 = 0,5 × t1 ; pissette puis au compte-goutte, jusqu’au trait de jauge, reboucher
Vsolution 2Vsolution 2
la fiole jaugée et agiter pour homogénéiser la solution.
1,5 m
Verre 3 t3 = = 0,75 × m = 0,75 × t1.
2Vsolution Vsolution
On a donc t2 , t3 , t1.
20
19 Rédiger un protocole de dilution Or Vf . Vm et F . 1 donc la relation correcte est la relation c .
1. Matériel et verrerie à utiliser : fiole jaugée 200,0 mL, pipette 22 Exploiter un facteur de dilution
jaugée de 10,0 mL ; solution mère ; bécher ; poire à pipeter ; eau CO RR IG
É
t t
distillée. Le facteur de dilution s’écrit F = m donc tf = m = 20 = 4 g·L–1.
2. Verser la solution mère dans un bécher. Prélever 10,0 mL de la tf F 5
solution mère à l’aide d’une pipette jaugée de 10,0 mL et d’une 23 Déterminer un facteur de dilution
poire à pipeter puis verser ce volume dans une fiole jaugée de
200,0 mL. V
Le facteur de dilution s’écrit : F = f . Le schéma montre que
Compléter au trois quarts avec de l’eau distillée puis, après l’avoir Vm
bouchée, agiter la fiole. Vf = 8 Vm donc F = 8.
Finir de compléter la fiole jusqu’au trait de jauge avec la pissette puis
24 Exploiter une échelle de teinte
au compte-goutte. Boucher la fiole et agiter pour homogénéiser. CO RR IG
É
1. La méthode utilisée est un dosage à l’aide d’une gamme d’éta-

20 Prélever un volume de solution mère lonnage, ici une échelle de teintes.
É
CO RR IG
t 0,25 2. La solution d’Alodon® a une teinte comprise entre celles des

1. Facteur de dilution : F = m = = 2,5. tubes a et b donc 4 mg·L–1 , t , 6 mg·L–1.
tf 0,10
V V 0,200 25
2. F = f = 2,5 donc Vm = f = = 0,080 L = 80 mL. Décrire un protocole de dosage
Vm F 2,5
On prépare une série de solutions étalon de concentrations
21 Identifier une relation massiques en sucre différentes. On détermine ensuite précisément
la masse volumique de chacune des solutions en déterminant la
1. Les relations a et c sont correctes du point de vue des masse d’un volume précis de chacune d’entre elles. On a ainsi
unités car F n’a pas d’unité. La relation b n’est pas correcte du
réalisé une gamme d’étalonnage.
F On réalise la courbe d’étalonnage qui fait correspondre la masse
point de vue des unités car le rapport s’exprime en L–1 et Vm
Vf volumique de chaque solution à sa concentration en sucre.
s’exprime en L. On détermine la masse volumique du soda puis on en déduit la
2. Si on isole F à partir des deux relations a et c , alors a donne concentration en masse grâce à la courbe d’étalonnage.
V V
F = m et c donne F = f .
Vf Vm
100,0
facteur de dilution de cette solution est F = = 10 par rapport
Exercices �� p. 45 10,0
à la solution qui a servi à la préparer mais F = 10 × 10 = 100 par
rapport à la solution S.
26 ÉosineÉ
2. Il vaudrait mieux ne faire qu’un seul prélèvement et donc
CO RR IG
1. Le soluté est l’éosine et le solvant est l’eau. disposer d’une pipette jaugée de 1,0 mL.
2. La solution Sf a été préparée par dilution de la solution Sm. 29 xercice à caractère expérimental
E
V 50,0 CO RR IG
É
Sérum physiologique
3. Facteur de dilution : F = f = = 25.
Vm 2,0 V 20,0 t
t t 1. Pour la solution fille S3 : F = f = = 2,5 et F = m donc
4. F = m donc tf = m = 20 = 0,80 g·L–1. Vm 8,0 tf
tf F 25 tm 060
tf = = = 0,24 g·L . –1
27 F 2,5
Solutions de diiode
Solution fille S1 S2 S3 S4
1. Les trois béchers sont identiques. Les solutions de diiode dans
les béchers a et b ont la même teinte, ces béchers contiennent Volume Vm (mL) 16,0 12,0 8,0 4,0
donc des solutions aqueuses de concentrations massiques en
Volume Vf (mL) 20,0 20,0 20,0 20,0

diiode égales.
2. Il s’agit d’une dilution. Facteur de dilution F 1,25 1,66 2,5 5
3. Les solutions dans les béchers b et c ont le même volume,
tf (g·L–1) 0,48 0,36 0,24 0,12
mais la teinte orangée est plus claire dans le bécher c que dans le
bécher b ; la concentration en masse en diiode de la solution du Conductivité σ (mS·cm–1) 0,94 0,64 0,41 0,21
bécher c est donc inférieure à celle de la solution du bécher b . 2. La valeur de la conductivité du sérum diluée est comprise entre
les conductivités des solutions S1 et S2, la concentration du sérum
28 Dilution et sources d’erreurs
CO RR IG
É dilué tsérum dilué est donc comprise entre 0,36 g·L–1 et 0,48 g·L–1.
1. Avec la pipette jaugée de 10,0 mL, prélever 10,0 mL de la Le sérum ayant été dilué 20 fois, tsérum = 20 × tsérum dilué donc
solution S et les verser dans la première fiole jaugée de 100,0 mL. 7,2 g·L–1 , tsérum , 9,6 g·L–1.
Compléter au trait de jauge avec de l’eau distillée. Le facteur de 3. Pour diminuer l’incertitude sur la détermination de tsérum,
100,0 il faudrait réaliser une gamme d’étalonnage avec des valeurs
dilution de cette solution est F = = 10. de concentrations massiques plus proches et comprises entre
10,0
Avec la pipette jaugée de 10,0 mL, prélever 10,0 mL de la solu- 0,36 g·L–1 et 0,48 g·L–1.
tion ainsi préparée et les verser dans la deuxième fiole jaugée de m m
4. a. ρsolution = solution et t = soluté .
100,0 mL. Compléter au trait de jauge avec de l’eau distillée. Le Vsolution Vsolution
b. Ces deux grandeurs sont différentes car les masses qui inter- • Une tasse de thé contient de la caféine.
viennent dans ces expressions sont différentes, l’une est la masse • Il faut déterminer la masse de caféine dans une tasse pour
de la solution, l’autre est la masse du soluté. déterminer combien on peut en boire, par jour, sans danger.
• Les solutions de caféine ont une absorbance qui varie linéaire-
C ment en fonction de la concentration en caféine.
Fraîcheur d’un lait Analyser
1. La concentration en masse en acide lactique du lait est • Utiliser la valeur de l’absorbance de la solution de caféine
0,23 obtenue en réalisant un thé pour déterminer une valeur de la
t= m = = 1,5 g·L–1.
Vsolution 150 × 10−3 concentration en caféine de cette solution.
2. La concentration en masse de l’acide lactique étant inférieure • En déduire la masse de caféine contenue dans une tasse de thé.
à 1,8 g·L–1, le lait est frais. • En déduire le nombre de tasses pouvant être bues chaque jour
sans danger.
31 chacun son rythme
À Réaliser
Solution sucrée pour sportif • La concentration de la solution de thé est lue sur le graphe de
Énoncé détaillé 1 l’absorbance en fonction de la concentration.
1. Concentration en masse en sucre de la solution S1 : • La masse de caféine dans la tasse est calculée avec m = t × Vsolution.
• Le nombre de tasses est déterminé en divisant la masse maxi-
t1 = 6 = 0,6 g·L–1. male de caféine par la masse de caféine contenue dans une tasse.
100 × 10−3
1 × 0,75
2. Le volume de la gourde est1 Vgourde == 0,75 = avoir bu les
L. Après Valider
3 3 • Discuter sur le nombre de tasses.
deux-tiers du contenu de la gourde, le volume restant de solution
S1 est : V1 = 1 Vgourde = 1 × 0,75 = 0,25 L. 1re étape : Bien comprendre la question posée
3 3
3. En complétant la gourde avec de l’eau, le volume de la solution 1. Il est recommandé de ne pas dépasser 400 mg de caféine par
1 × 0,75
S2 est : V2 =1 Vgourde == 0,75 L. = jour pendant plusieurs jours.
3 3 Vgourde 0,75 2. Une tasse de thé contient de la caféine.
4. Facteur de dilution : F = = = 3,0. 3. La masse de caféine à ne pas dépasser correspond donc à un
V1 0,25
5. La concentration en masse en sucre de la solution S2 est alors :
nombre de tasses de thé par jour à ne pas dépasser.
t 0,6
t2 = 1 = = 0,2 g·L–1. 2e étape : Lire et comprendre les documents
F 3,0
Énoncé détaillé 2 1. L’absorbance d’une solution est proportionnelle à sa concen-
1. Concentration en masse en sucre de la solution S1 : tration en caféine.
2. L’extraction de la caféine contenue dans une tasse de thé a été
t1 = 6 = 0,6 g·L–1. réalisée et son absorbance a été mesurée.
100 × 10−3
2. Le volume de la gourde est Vgourde = 0,75 L. Après avoir bu les
deux-tiers du contenu de la gourde, le volume de solution S1 restant
Déterminer la masse de caféine dans une tasse de thé et en déduire
est : V1 = 1 Vgourde = 1 × 0,75 = 0,25 L. à combien de tasses correspond la valeur quotidienne de caféine
3 3 à ne pas dépasser.
3. La masse de sucre est égale à m = t1 × V1 = 0,15 g.
4. En complétant la gourde avec de l’eau, le volume de la solution
S2 est : V2 = Vgourde = 0,75 L.
• Déterminer la concentration en masse en caféine d’une tasse
5. La concentration en masse en sucre de la solution S2 est alors : de thé.
m 0,15
t2 = = = 0,2 g·L–1. • Calculer la masse de caféine correspondant.
V2 0,75 • Comparer avec la masse maximale quotidienne à ne pas dépasser.
32 ésolution de problème
R
5e étape : Rédiger la réponse en trois paragraphes
À consommer avec modération
Dans une canette de boisson allégée en sucre, de volume Le thé contient de la caféine. Il existe un risque d’intoxication à
Vcanette = 33 cL = 0,33 L et de concentration en masse en aspartame la caféine si une personne en consomme plus de 400 mg quoti-
égale à 0,6 g·L–1, la masse m d’aspartame est : diennement pendant plusieurs jours.
m = t × Vcanette = 0,6 × 0,33 = 0,2 g. Il est important de connaitre la masse de caféine contenue dans
La DJA de l’aspartame étant de 40 mg/kg/jour, un individu de une tasse de thé afin de déterminer combien de tasses apportent
60 kg ne doit pas consommer, en un jour, une masse d’aspartame cette masse de caféine.
supérieure à mmax = 40 × 10–3 × 60 = 2,4 g. • Mettre en forme la réponse.
2,4
Le nombre de canettes correspondant est : N = = 12. – L’absorbance de la solution de caféine diluée vaut 0,43.
0,2 – Or, le document A indique que l’absorbance est proportionnelle
L’individu ne doit donc pas consommer plus de 12 canettes par à la concentration en masse.
jour (soit près de 4 L de boisson) s’il veut respecter la DJA de – En utilisant la droite du graphique du document B, on détermine
l’aspartame. que la concentration en masse en caféine de cette solution vaut
33
environ 13 mg·L–1.
ésolution de problème
R
– Cette solution ayant été diluée 10 fois, la solution de dichlo-
La caféine dans le thé
rométhane a donc une concentration en masse en caféine
Des pistes de résolution peuvent être fournies par le professeur : t = 13 × 10 = 130 mg·L–1.
S’approprier – Toute la caféine de l’infusion d’une tasse de thé ayant été extraite
• La consommation excessive de caféine peut causer des problèmes dans 100,0 mL de dichlorométhane, la masse de caféine présente
de santé, pas plus de 400 mg/j pendant plusieurs jours. dans une tasse de thé est m = t × Vsolution = 130 × 0,1 = 13 mg.
22
– Le risque d’intoxication survient à partir de 400 mg de caféine • Conclure et introduire, quand c’est possible, une part d’esprit
consommée par jour ce qui correspond à un nombre de tasses critique.
400 Un adulte peut donc boire sans risque jusqu’à 30 tasses de thé
de thé d’environ 30 (N = ). par jour.
13
Le volume d’une tasse de thé étant d’environ 120 mL, cela corres-
pond à un volume d’environ 3,6 L de thé, ce qui est considérable
et probablement rarement consommé.

• Le lien entre la masse maximale de caféine consommée quoti-
diennement et le nombre de tasses de thé est fait.
• Le lien entre la concentration en masse en caféine d’une solu-
tion et son absorbance est fait.
Compréhension, extraction et exploitation
des documents pour construire le problème. • L’élève a compris que déterminer la masse de caféine contenue
dans une tasse de thé permettra de répondre à la question posée.
• L’élève a compris que la mesure de l’absorbance de la solution
S’approprier obtenue à partir d’une tasse de thé permet de déterminer sa
concentration en caféine.
Mobiliser et organiser ses connaissances, intro-

• L’élève est capable de déterminer graphiquement la valeur de la
duire des arguments issus des connaissances
concentration associée à une valeur de l’absorbance.
personnelles.
Déterminer la masse de caféine contenue dans une tasse de thé

Reformuler, dégager la problématique princi-
puis déterminer à combien de tasses de thé correspond la masse
pale.
maximale à ne pas dépasser.
Conduire un raisonnement en :

Exemple de raisonnement correct :
– proposant, explicitant une stratégie de
réponse ; • Déterminer la concentration en caféine de la solution qui a
permis d’extraire la caféine contenue dans une tasse de thé en
– identifiant et retenant uniquement les idées utilisant son absorbance et le graphe donné au doc. B et ne tenant
Analyser essentielles (tri, organisation) ; compte du fait qu’elle a été diluée 10 fois.
– regroupant et reliant les arguments des divers • En déduire la masse de caféine contenue dans une tasse de thé.
documents ;
• Calculer à combien de tasses de thé la masse de caféine maxi-
– s’appuyant sur ses connaissances pour male recommandée correspond.
enrichir.
L’élève est capable de réaliser les calculs suivants :

• Lire la valeur de la concentration en masse en caféine de cette
solution, elle vaut environ 13 mg·L–1.
• Déduire la concentration en masse en caféine de la solution de
dichlorométhane en tenant compte de la dilution :
Réaliser
Résoudre le problème (schématiser, conduire t = 13 × 10 = 130 mg·L–1.
les calculs, etc.). • Déterminer la masse de caféine contenue dans 100,0 mL de
dichlorométhane :
m = t × Vsolution = 130 × 0,1 = 13 mg.
• Déduire le nombre de tasses correspondant à la masse maximale
400
≈ 30.
quotidienne recommandée :
13
Revenir sur la question de départ.

Éventuellement, faire preuve d’esprit critique
en :
• La réponse est formulée en revenant sur la question de départ.
– commentant ;
Valider • L’élève discute éventuellement les incertitudes des mesures
– repérant les points faibles de l’argumentation réalisées.
ses connaissances.
• La réponse est structurée en trois étapes (contexte introduisant

la problématique, mise en forme de la réponse, conclusion reve-
nant sur la problématique).
• La rédaction fait apparaître une maîtrise satisfaisante des com-
pétences langagières de base.
34 Homeopathy and dilutions 3. a. Une molécule d’hélénaline a une masse de 4,36 × 10–22 g.
Or, la concentration en masse d’une solution à 11 CH n’est que
Traduction
de 5 × 10–22 g·L–1. On peut donc en déduire qu’elle ne contient
L’homéopathie est une médecine alternative crée en 1796 par
plus qu’une seule molécule.
Samuel Hahnemann. Il pensait qu’une substance qui crée les
b. Une solution à 12 CH serait 100 fois moins concentrée que la
symptômes d’une maladie chez une personne en bonne santé
solution à 11 CH, il n’y aurait donc aucune chance d’y trouver ne
peut guérir les mêmes symptômes chez une personne malade. Les
serait-ce qu’une seule molécule d’hélénaline.
médicaments sont préparés par dilutions répétées d’une solution
mère dans l’alcool ou dans l’eau distillée, suivies par une agitation 35 ython
P
énergique. Hahnemann créa le « centésimal » ou « échelle C » Programmer une concentration en masse
diluant une substance d’un facteur 100 à chaque étape.
1. Calcul du facteur F de dilution pour la solution fille S1 :
Remarque : en anglais, la virgule est utilisée comme un séparateur de
Valeur de Vm en ML, Vm = ? 16.0
millier. « 10,000 » signifie donc dix mille (noté 10 000 en français).
Valeur de Vf en ML, Vf = ? 20.0
1. Quel est le facteur de dilution qui fait qu’une solution à 1 CH Facteur de dilution = 1.25
devient une solution à 2 CH ?
2. Si la concentration en masse du principe actif dans la solution 2. Programme modifié pour calculer la concentration en masse
mère est égale à 5,0 g·L–1, quelle est la concentration en masse tf d’une solution fille :
de la solution à 11 CH ? Vm=float(input("Valeur de Vm en mL, Vm = ?"))
3. Dans une solution mère d’arnica, le principal ingrédient actif Vf=float(input("Valeur de Vf en mL, Vf = ?"))
est l’hélénaline, qui possède des propriétés anti-inflammatoires. F=Vf/Vm
La masse d’une molécule d’hélénaline est mhélénaline = 4,36 × 10–22 g. print("Facteur de dilution =",F)
a. Déterminer combien de molécules d’hélénaline sont contenues tm=float(input("Valeur de tm en g/L, tm = ?"))
dans un litre de solution d’arnica à 11 CH préparée à partir de la tf=tm/F
solution mère de la question 2. print("Valeur de tf en g/L, tf =",tf)
b. Montrer qu’à partir de 12 CH il ne reste plus une seule molécule
d’hélénaline dans un litre de solution d’arnica. Application à la solution fille S1 :
Réponses aux questions Valeur de Vm en mL, Vm = ? 16.0
1. Le facteur de dilution correspondant au passage d’une solution Valeur de Vf en mL, Vf = ? 20.0
à 1 CH à une solution à 2 CH est un facteur 100. Facteur de dilution = 1.25
2. Si la solution mère a une concentration tm = 5,0 g·L–1, la solution Valeur de tm en g/L, tm = ? 0.60
fille à 11 CH a une concentration égale à Valeur de tf en g/L, tf = 0.48
tm 5,0
= = 5 × 10−22 g·L–1.
10011 10011
jaugée de 50,0 mL. Remplir au trois quarts avec de l’eau distillée,

Exercices �� p. 48 boucher la fiole et agiter.
Compléter au trait de jauge avec de l’eau distillée à la pissette puis
au compte-goutte. Boucher la fiole et agiter pour homogénéiser.
36 S (40 minutes)
D
CO RR IG
É
t t
Vitamine C 5. F = 1 = 5,0 donc t2 = 1 = 0,20 g·L–1.
t2 F
1. Le soluté est la vitamine C, le solvant est l’eau.
2. a. La solution S1 est préparée par dissolution. m 45,4
6. ρjus = jus = = 1,03 g·L–1.
b. Protocole de dissolution : Vjus 44,0 × 10–3
Introduire à l’aide d’un entonnoir à solide le comprimé réduit en t t
7. Les grandeurs étant proportionnelles, 2 = jus donc
poudre dans une fiole jaugée de 500 mL, rincer la capsule conte- 2,8 4,8
nant la poudre avec de l’eau distillée et verser l’eau de rinçage 4,8
tjus = t2 × = 0,34 g·L–1.
dans la fiole jaugée. 2,8
Remplir la fiole jaugée au trois quarts avec de l’eau distillée, après 8. Ces deux grandeurs sont différentes car elles font référence au
l’avoir bouchée, agiter la fiole jaugée pour dissoudre entièrement même volume, celui de la solution, mais à des masses différentes,
le solide. celle de la solution pour la masse volumique et celle du soluté
Une fois la dissolution terminée, ajouter de l’eau distillée à la pour la concentration en masse.
pissette puis au compte-goutte jusqu’au trait de jauge, reboucher
37 S (20 minutes)
D
la fiole jaugée et agiter pour homogénéiser la solution. CO RR IG
É
3. La concentration en masse en vitamine C de la solution S1 est : Sirop de menthe bleu

m −3 t 12,0 g·L–1 V 20,0 mL
t1 = vitC = 500 × 10−3 = 1,00 g·L–1. 1. F = m = = 4,0 et Vm = f = 4,0 = 5,0 mL.
Vsolution 500 × 10 t3 3,0 g·L
–1
F 4,0
V 2. Verrerie pour dilution : bécher, pipette jaugée de 10,0 mL,
4. a. Le facteur de dilution est F = 5 ; or F = 2 avec V2 = 50,0 mL, fiole jaugée de 100,0 mL.
V1
3. Le tube à essais a une teinte comprise entre celles des tubes
V2 50,0
donc V1 = = = 10,0 mL. des solutions S1 et S2 donc 6,0 mg·L–1 , tsirop dilué , 8,0 mg·L–1.
5 5 Le sirop ayant été dilué 10 fois, on a donc
b. Verser dans un bécher la solution mère S1. À l’aide d’une pipette
60,0 mg·L–1 , tE131(sirop) , 80,0 mg·L–1.
jaugée de 10,0 mL et d’une poire à pipeter, prélever 10,0 mL de
solution S1. Verser ce volume de solution mère dans une fiole
24
4. Pour diminuer l’incertitude sur la détermination de la valeur de
la concentration en masse tE131, il faudrait augmenter le nombre
de solutions filles dans l’échelle de teintes entre 6,0 mg·L–1 et La solution aqueuse
8,0 mg·L–1.
La solution obtenue est une solution aqueuse. Elle a été obtenue
par dissolution du sucre dans l’eau. L’eau est l’espèce majoritaire
ou solvant. Le sucre est l’espèce minoritaire ou soluté. La solution
est donc une solution moléculaire.
3 De l’atome
à l’élément
chimique
Programme officiel
B) Modélisation de la matière à l’échelle microscopique
Du macroscopique au microscopique, de Définir une espèce chimique comme une collection d’un nombre très élevé d’entités identiques.
l’espèce chimique à l’entité. Exploiter l’électroneutralité de la matière pour associer des espèces ioniques et citer des formules de
Espèces moléculaires, espèces ioniques, composés ioniques.
électroneutralité de la matière au niveau
macroscopique.
Entités chimiques : molécules, atomes, ions. Utiliser le terme adapté parmi molécule, atome, anion et cation pour qualifier une entité chimique à partir
d’une formule chimique donnée.
Le noyau de l’atome, siège de sa masse et Citer l’ordre de grandeur de la valeur de la taille d’un atome.
de son identité. Comparer la taille et la masse d’un atome et de son noyau.
Numéro atomique, nombre de masse, écriture Établir l’écriture conventionnelle d’un noyau à partir de sa composition et inversement.
conventionnelle :
A
Z
X ou AX. Capacités mathématiques : effectuer le quotient de deux grandeurs pour les comparer. Utiliser les opéra-
Élément chimique. tions sur les puissances de 10. Exprimer les valeurs des grandeurs en écriture scientifique.
Masse et charge électrique d’un électron, d’un
proton et d’un neutron, charge électrique
élémentaire.

COLLÈGE
Macroscopique Espèce chimique Tests chimiques Masse volumique
Microscopique – Atomes et ions Constituants de l’atome (protons, neutrons et électrons)
– Les éléments sur Terre et dans
l’Univers
SECONDE
Macroscopique Espèce chimique

Microscopique Entités chimiques : molécule, atome, – Formules des solides ioniques – Écriture conventionnelle du
anion, cation. – Constituants de l’atome noyau
– Ordres de grandeur de la taille et de la masse d’un atome – Électroneutralité de la matière
Vu au
collège L’atome �� p. 50
Réactiver ses connaissances

Cet atome d’oxygène est composé d’un noyau constitué de 8 neutrons (électriquement neutres), de 8 protons (chargés positivement)
ainsi que d’un nuage électronique constitué de 8 électrons (chargés négativement). Comme tous les atomes, cet atome d’oxygène
est électriquement neutre.
Flash test
1. A et B ; 2. A et C ; 3. B ; 4. B ; 5. C ; 6. B et C.
3 1 De l’atome à l’élément chimique 27
Activité 1
histoire des sciences Évolution du modèle de l’atome �� p. 51
Capacités exigibles Un pas vers le cours

aaComparer la taille d’un atome et de son noyau. 2
aaModèle de l’atome. Électrons
Ressource numérique : Animation « expérience de Rutherford ».
Noyau
1 L’expérience de Rutherford a remis en cause les modèles de
Dalton et Thomson car elle prouve l’existence d’un noyau central
très petit qui contredit le modèle de sphère pleine de matière.

L’activité permet de donner aux élèves quelques grands repères
temporels et de les amener à se situer dans l’histoire humaine.
Activité 2
numérique Modélisation de noyaux, d’atomes et d’ions �� p. 52
Capacités exigibles 3 Le nombre de protons Z.

aaÉtablir l’écriture conventionnelle d’un noyau à partir de sa
composition, et inversement. Un pas vers le cours
aaUtiliser le terme adapté parmi molécule, atome, anion et cation
pour qualifier une entité chimique. 4 L’écriture conventionnelle informe sur « A » le nombre de
nucléons, « Z » le nombre de protons, « A – Z » le nombre de
Ressource numérique : Animation « Atomes, noyaux et ion ». neutrons d’un noyau.

Si l’élève modélise des noyaux instables ou qui n’existent pas, une
1 « 6 » : nombre de protons ; « 13 » : nombre de nucléons.
petite bulle s’affiche à côté du hibou. De la même façon, l’élève
2 a. Pour l’anion oxyde, rajouter 2 électrons à O. ne pourra pas arracher les électrons de cœur.
b. Pour l’ion B3+, enlever 3 électrons à B.
Activité 3
expérimentale Tâche complexe Formule des composés ioniques �� p. 53 © Hachette Livre, 2019 – Guide pédagogique Physique Chimie 2de
Capacité exigible Investigation

aaExploiter l’électroneutralité de la matière pour associer des
espèces ioniques et citer des formules de composés ioniques. 1 Des pistes de résolutions peuvent être fournies par le
professeur :
Analyser
Matériel et consommables : • Pour répondre à la question il faut déterminer la nature des ions
contenus dans le précipité.
Matériel Consommables Réaliser
– Tubes à essai + support. – Solution d’oxalate • Dissoudre le nigari dans de l’eau.
– Spatule. d’ammonium.
• Réaliser des tests d’identification des ions à l’aide de la fiche 10
– Solution d’hydroxyde de
sodium. p 305.
– Solution de chlorure de Protocole proposé :
baryum. Dissoudre le nigari dans l’eau ; les tests avec une solution de
– Solution de nitrate d’argent. soude montrent la présence d’ions magnésium Mg2+ et d’ions
– Paillettes de nigari. chlorure C,–. Son nom est chlorure de magnésium. Sa formule
est MgC,2. Le nigari peut être utilisé comme anti-stress ou pour
faire coaguler le soja.
28

Compréhension, extraction et exploi- Les informations importantes sont extraites :
tation des documents pour construire – On a le matériel et les solutions nécessaires pour réaliser des
le problème tests de présence des ions.
– La formule d’un solide ionique est neutre et le cation est écrit
S’approprier en premier.
– Dans le nom, c’est l’anion qui est nommé en premier.
Reformuler, dégager la problématique Déterminer la nature des ions constituant le nigari. En déduire
principale la formule, le nom scientifique et les propriétés du nigari.
– proposant, explicitant une stratégie – Déterminer les ions constituant le nigari.
de réponse ; – En déduire son nom, la formule chimique et les applications.
– identifiant et retenant uniquement
Analyser- les idées essentielles (tri, organisa-
Raisonner tion) ;
– regroupant et reliant les arguments
des divers documents ;
– s’appuyant sur ses connaissances
pour enrichir.
Résoudre le problème (schématiser, L’élève est capable de réaliser les manipulations suivantes :
conduire les calculs, etc.) Dans quatre tubes à essai différents, dissoudre le nigari dans de
Réaliser l’eau.
Réaliser les tests en ajoutant quelques gouttes des solutions
fournies dans chacun des tubes.
Revenir sur la question de départ. La réponse est formulée en revenant sur la question de départ.
Éventuellement, faire preuve d’esprit
critique en :
– commentant,
Valider – repérant les points faibles de l’argu-
mentation (contradiction, partialité,
incomplétude…),
– confrontant le contenu des docu-
ments avec ses connaissances
Rendre compte à l’écrit. – La réponse est structurée en trois étapes (contexte introdui-
sant la problématique, mise en forme de la réponse, conclusion
revenant sur la problématique).
Un pas vers le cours

2 Nom : anion en premier et cation en deuxième. Formule :

écrire le cation en premier et l’anion en deuxième. Dans la formule
indiquer en indice le nombre de cations ou d’anions de telle sorte
que le solide soit électriquement neutre.
QCM �� p. 21
1. A et C ; 2. A ; 3. A et C ; 4. B ; 5. C ; 6. B et C ; 7. A et C ; 8. C ; 9. B ; 10. A et B ; 11. A ; 12. A et B ; 13. B et C ; 14. B et C ; 15. C.

15 Distinguer espèce et entité chimique
Exercices �� p. 24 CORRIG
É
Le clou est constitué de l’espèce chimique fer formée d’entités :

2 Déterminer un nombre d’électrons
É
des atomes de fer Fe.
CORRIG
6 électrons. 16 Distinguer une espèce et une entité chimique

1. Espèce chimique : l’eau.
3 Identifier un atome
2. Entité chimique : molécule d’eau H2O.
Un atome est électriquement neutre, il contient autant d’élec-
trons que de protons. Parmi les modèles proposés, seul le a 17 Déterminer la formule d’une espèce ionique
représente un atome.
É
CORRIG
FeC<3.
4 Déterminer un ordre de grandeur
18 Justifier la formule d’une espèce ionique
É
CORRIG
Réponse c . La réponse a ne convient pas car ce n’est pas une CaC<2 : espèce électriquement neutre avec deux fois plus d’ions
puissance de dix uniquement. La réponse b ne convient pas car chlorure C<– que d’ions calcium Ca2+.
8,5 . 5 donc il faut arrondir à la puissance de 10 supérieures. La
réponse d ne convient pas car il n’y a pas d’unité.
5 Connaître l’ordre de grandeur de la taille d’un atome Exercices �� p. 62

Réponse a .
19
Connaître les critères de réussite
6 Analyser l’écriture conventionnelle d’un noyau Masse volumique d’un noyau de plomb
CO RRIGÉ
1. « 14 » : nombre de protons ; « 28 » : nombre de nucléons ; 1. mnoyau ≈ 3,47 × 10–25 kg et Vnoyau ≈ 2,4 × 10–39 m3.
« Si » : symbole du noyau de l’atome. 2. ρnoyau ≈ 1,5 × 1014 kg·m–3 .. ρatome : le noyau est très dense ;
2. 14 protons et 14 neutrons. l’atome a une structure lacunaire.
7 Établir l’écriture conventionnelle d’un noyau 20 Un apport journalier nécessaire en fer
C N C< Fe 1. Quatre molécules d’eau.
6 7 17 26 2. a. Fe2+ : 24 électrons et 56 nucléons (dont 24 + 2 = 26 protons
8 8 18 30 et 56 – 26 = 30 neutrons).
14 15 35 56 b. 56
26 Fe.
6C 7N 17 Cl
C, 26 Fe 3. m ≈ 9,35 × 10–26 kg.
−6
4. Nfer = 14 × 10 −26 ≈ 1,5 × 1020 atomes
8 Côté maths 9,35 × 10
É
CORRIG
ratome = 53 × 10–12 m = 5,3 × 10–11 m 1,5 × 1020

et Nhémoglobine = ≈ 3,7 × 1019 molécules.
donc ratome / rnoyau = 3,5 × 104 : l’atome d’hydrogène est de l’ordre 4
de 104 fois plus grand que son noyau. 21 Le sélénium
É
CORRIG
9 Calculer la masse approchée d’un atome 1. A = m/mnucléon = 79 donc cet atome possède :
CORRIG
É
Z = 79 – 45 = 34 protons donc 34 électrons.
m(or) = A × mnucléon = 200 × 1,67 × 10–7 = 3,34 × 10–25 kg. 79
2. 34 Se.
10 Calculer un nombre de nucléons 3. r est de l’ordre de 10–10 m.
1. A = m . 22 Les règles de Berzélius

mnucléon
1. Symboles faux : MG ; na ; CO et f.
2. A = 12. 2. MG → Mg ; na → Na ; CO → Co ; f → F.
11 Déterminer la composition d’un ion
É 23 Les solides ioniques
CORRIG É
CORRIG
1. Mg . 2+
1. Chaque solide ionique est neutre et formé d’ions dont les
2. Cet ion contient 12 protons et 12 – 2 = 10 électrons. charges se compensent : Pb+ (pour Pb2O) ; Pb2+ (pour PbO) ; Pb4+
(pour PbO2) ; Pb3+ (pour Pb2O3).

12 Déterminer la charge d’un ion 2. a. Cation : A<3+ ; Anions : Br– et O2–.
1. Comme il possède plus d’électrons que de protons, cet ion
b. A<Br3 et A<2O3.
est un anion. 3. L’entité ionique doit être neutre. Soit x la charge positive des
2. X2–.
3 ions du cuivre : 3 + 4 + x – 14 = 0 ⇔ x = 7. Deux ions Cu2+ et un
13 Caractériser un élément chimique ion Cu3+ conviennent pour former cette charge totale positive.
É
CORRIG
1. Un élément chimique est caractérisé par son numéro atomique Z. 24 The Copernicium
2. Exemple d’élément chimique : le cuivre. Deux représentants : Traduction
l’atome de cuivre Cu et l’ion cuivre (II) Cu2+. Le Copernicium est l’élément chimique ayant le plus grand numéro
3. Au cours d’une réaction chimique, si on part d’un réactif à atomique jamais enregistré. Cet élément a été créé pour la première
base de cuivre, on obtiendra forcément au moins un produit qui fois en 1996 par le biais de noyaux accélérés 70 Zn au niveau
30
contient l’élément cuivre. d’une cible constituée de noyaux 208 Pb dans un accélérateur à
82
ions lourds. Le numéro atomique du Copernicium est 112 et sa
14
Reconnaître des entités correspondant au même formule chimique est Cn. Sa forme la plus stable a 285 nucléons.
élément chimique 1. Traduire puis définir les mots suivants : élément chimique,
Les atomes A et D correspondent au même élément chimique noyau (noyaux).
car ils ont le même nombre de protons.
30
2. Donner l’écriture conventionnelle de la forme la plus stable Valider
du noyau de l’atome de Copernicium. 3. Trouver une relation Conclure sur l’ordre de grandeur trouvé.
entre les numéros atomiques du copernicium Cn, du zinc Zn et 1re étape : Bien comprendre la question posée
du plomb Pb. 1. De quoi est formé le diamant ?
Réponses aux questions 2. Quel est le prix d’un atome de diamant ?
1. Élément chimique ; noyau.
285
2. 112 Cn. 1. 5,0 carats correspondent à 1,0 g de diamant.
3. Z(Cn) = Z(Zn) + Z(Pb). 2. Un atome de carbone 12 contient 12 nucléons.
Quel est le prix d’un atome de carbone 12 contenu dans un
L’ion calcium
diamant de 1,1 carat coûtant 15 000 euros ?
1. L’ion calcium est un cation.
2. Cet ion a 2 électrons de moins que de protons donc 18 électrons 4e étape : Construire la réponse
et 20 protons. Par élimination, il possède 24 neutrons. Calculer la masse d’un atome de carbone 12.
3. 44 Ca. Calculer la masse d’un diamant de 1,1 carat.
20
En déduire le nombre d’atomes de carbone 12 dans un diamant
26 Des ions en prévention des caries
É
de 1,1 carat.
CORRIG
1. a. Q = Z × e. En déduire le prix d’un atome de diamant.

b. Z = 9. 5e étape : Rédiger la réponse en trois paragraphes
2. L’ion F– est un anion. • Présenter le contexte et introduire la problématique.
3. Nombre d’électrons pour F– : 9 + 1 = 10. Un atome de diamant est un atome de carbone 12 contenu dans
le diamant. Nous allons calculer son prix.
27 Résolution de problème • Mettre en forme la réponse.
Prix d’un « atome de diamant » Masse m d’« un atome de diamant » :
Des pistes de résolution peuvent être fournies par le professeur : m ≈ A × mnucléon ≈ 2,00 × 10–26 kg.
Analyser 1,1 carat correspond à m’ = 0,22 g de diamant.
• Pour répondre à la question posée il faut déterminer le nombre m’ 0,22 × 10−3
N= m = ≈ 1,1 × 1022 « atomes de diamants » dans
d’atomes de carbone 12 contenus dans un diamant de 1,1 carat. 2,00 × 10−26
Réaliser 0,22 g.
• Calculer la masse d’un atome de carbone 12 en utilisant la Coût pour 1 « atome de diamant » : 15 00022 ≈ 1,4 × 10–18 €.
formule : m = A × mnucléon. 1,1× 10
• Calculer le nombre d’atomes de carbone 12 contenu dans un Le prix d’un atome de diamant est très faible car de masse très
diamant de 1,1 carat. faible aussi.

Compréhension, extraction et exploitation des Les informations importantes sont extraites ;
documents pour construire le problème. – Un atome de carbone 12 possède 12 nucléons.
– Un diamant de 5,0 carats pèse 1,0 g.
– Un diamant de 1,1 carat vaut 15 000 euros.
S’approprier Mobiliser et organiser ses connaissances, introduire Il est clairement indiqué que la masse d’un atome est concen-
des arguments issus des connaissances personnelles. trée dans le noyau.
Reformuler, dégager la problématique principale. Combien y-a-t-il d’atomes de carbone 12 dans un diamant de
1,1 carat ?
– proposant, explicitant une stratégie de réponse ; – Calculer la masse d’un atome de carbone 12 ;
– identifiant et retenant uniquement les idées – Calculer la masse d’un diamant de 1,1 carat ;
Analyser-Raisonner essentielles (tri, organisation) ; – Déterminer le nombre d’atomes de carbone 12 dans un
– regroupant et reliant les arguments des divers diamant de 1,1 carat ;
documents ; – En déduire le prix d’un « atome de diamant ».

– s’appuyant sur ses connaissances pour enrichir.
Résoudre le problème (schématiser, conduire les – Les relations littérales, ainsi que les applications numériques
calculs, etc.). sont correctes.
Réaliser – Les calculs numériques sont correctement effectués.
– L’écriture du résultat est correcte (unités, chiffres significa-
tifs, etc.).
Revenir sur la question de départ. – La réponse est formulée en revenant sur la question de
Éventuellement, faire preuve d›esprit critique en : départ.
– Commentant ; – L’élève fait preuve d’esprit critique : il conclut que le prix est
Valider – repérant les points faibles de l’argumentation très faible car la masse d’un atome est aussi très faible.
– confrontant le contenu des documents avec ses
connaissances.
Rendre compte à l’écrit. – La réponse est structurée en trois étapes (contexte introdui-
sant la problématique, mise en forme de la réponse, conclusion

28 Côté maths m
Une boule de pétanque est-elle pleine ? 3. a. N = boule = 8,56 × 1024 .
matome
1. a. 26 protons et 30 neutrons.
b. matome = 56 × 1,67 × 10–27 = 93,5 × 10–27 kg. b. Vfer = N × Vatome ≈ 6,83 × 10–5 m3.
2. a. r = 1,24 × 10–10 m. c. V’ = V × 100 = 1,00 × 10−4 m3 .
68
b. Vatome = 4 × π × r 3 = 4 × π × (1,24 × 10−10 )3 = 7,99 × 10−30 m3
3 3 4. a. R = 37 × 10–3 m = 3,7 × 10–2 m.
−10 3
× (1,24 × 10 ) = 7,99 × 10 −30 3
m . b. Vboule ≈ 2,1 × 10–4 m3.
5. V’ , Vboule donc la boule n’est pas pleine.
Exercices �� p. 64
29 DS (30 minutes) Le radon, un gaz radioactif

É
30 DS (15 minutes) La planète rouge
É
CORRIG CORRIG
1. a. Cet atome de radon 222 contient 222 nucléons dont 1. a. Fe3+ et O2–.
86 protons, 222 – 86 = 136 neutrons et 86 électrons. b. Fe3+ : cation et O2– : anion.
b. Cet atome de radium 226 contient 226 nucléons dont 88 protons, 2. Fe3+ : Z = 56 protons et 56 – 3 = 53 électrons ; O2– : 8 protons
226 – 88 = 138 neutrons et 88 électrons. et 8 + 2 = 10 électrons.
2. a. Par conservation du nombre de protons et de nucléons, il se 3. La combinaison de deux ions fer (III) et de trois ions oxyde
forme un noyau contenant : assurent l’électroneutralité de l’oxyde de fer.
226 – 222 = 4 nucléons et 88 – 86 = 2 protons.
Il aura donc 4 – 2 = 2 neutrons.
b. 42 He.
3. a. m(Rn) ≈ 3,77 × 10–25 kg.
b. L’énoncé suggère de calculer le nombre Avol (activité volumique)
de désintégrations par m3 et par seconde : Avol ≈ 0,24 désintégra-
tion · m–3 · s–1 , 400. Il ne faudra donc pas de travaux.

La structure de l‘atome
Utiliser le fait que l’atome est 105 fois plus volumineux que son
noyau où se situe l’essentiel de sa masse.
32
4 Vers des entités
plus stables
Programme officiel
Notions et contenu Capacités exigibles
B) Modélisation de la matière à l'échelle microscopique
Le cortège électronique de l’atome définit Déterminer la position de l’élément dans le tableau périodique à partir de la donnée de la
ses propriétés chimiques. configuration électronique de l’atome à l’état fondamental.
Configuration électronique (1s, 2s, 2p, 3s, 3p) Déterminer les électrons de valence d’un atome (Z < 18) à partir de sa configuration électronique à
d’un atome à l’état fondamental et position l’état fondamental ou de sa position dans le tableau périodique.
dans le tableau périodique (blocs s et p). Associer la notion de famille chimique à l’existence de propriétés communes et identifier la famille
Électrons de valence. des gaz nobles.
Familles chimiques.
Vers des entités plus stables chimiquement. Établir le lien entre stabilité chimique et configuration électronique de valence d’un gaz noble.
Stabilité chimique des gaz nobles Déterminer la charge électrique d’ions monoatomiques courants à partir du tableau périodique.
et configurations électroniques associées. Nommer les ions : H+, Na+, K+, Ca2+, Mg2+, Cl–, F– ; écrire leur formule à partir de leur nom.
Ions monoatomiques.
Molécules. Décrire et exploiter le schéma de Lewis d’une molécule pour justifier la stabilisation de cette entité,
Modèle de Lewis de la liaison de valence, en référence aux gaz nobles, par rapport aux atomes isolés (Z < 18).
schéma de Lewis, doublets liants et non-liants.
Approche de l’énergie de liaison. Associer qualitativement l’énergie d’une liaison entre deux atomes à l’énergie nécessaire pour rompre
cette liaison.

COLLÈGE
– Tableau périodique
Retrouver le nom de l’élément, le symbole et le numéro
– Élément, symbole et numéro
atomique.
atomique
SECONDE
– Tableau périodique
– Élément, symbole et numéro

atomique Placer les éléments dans le tableau périodique. Analyser une configuration électronique.
– Place d’un élément
– Configuration électronique
4 1 Vers des entités plus stables 33

Activité 1
documentaire Place d’un élément dans le tableau périodique p. 66
��
Capacités exigibles
L’atome a 4 électrons de valence, il se situe à la colonne 14 car les
aaDéterminer la position de l’élément dans le tableau périodique atomes des éléments de la colonne 13 ont 3 électrons de valence
à partir de la donnée de la configuration électronique de l’atome et ceux de la colonne 15 ont 5 électrons de valence.
à l’état fondamental. Le symbole de l’élément est Si.
aaDéterminer les électrons de valence d’un atome (Z < 18)
à partir de sa configuration électronique à l’état fondamental 3 a. La configuration électronique de l’atome d’oxygène est :
ou de sa position dans le tableau périodique. 1s22s22p4.
b. Le nmaximal vaut 2 donc l’élément oxygène appartient à la deuxième
1 a.
ligne. L’atome d’oxygène a 6 électrons de valence, l’élément
1 18
oxygène se place sur la 16e colonne.
H He
1s1 2 13 14 15 16 17 1s2 Un pas vers le cours
Li Be B C N O F Ne 4 La valeur de nmaximal donne le numéro de la ligne (appelée aussi
1s22s1 1s22s2 1s22s22p1 1s22s22p3 1s22s22p5
période). Le nombre d’électrons de valence permet d’obtenir le
Na Mg Al Si P S Cl Ar numéro de la colonne :
1s22s22p6 1s22s22p6 1s22s22p6 1s22s22p6 Nombre d’électrons
3s1 3s2 3s23p1 3s23p5 1 2 3 4 5 6 7 8
de valence
b. Les éléments appartenant à une même ligne ont des atomes Numéro de colonne 1 2 13 14 15 16 17 18
ayant des configurations électroniques qui se terminent par la
même couche électronique (même valeur de nmaximal). Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
Les atomes des éléments appartenant à une même colonne ont
le même nombre d’électrons de valence. L’activité permet aux élèves de se familiariser avec la notion de
configuration électronique et les électrons de valence. L’idée est
2 Dans la configuration électronique de cet atome, la valeur de montrer le lien entre la configuration électronique d’un atome
de nmaximal est égale à 3. L’élément se situe donc dans la 3e ligne. et la place de l’élément dont il est issu dans le tableau périodique.
Activité 2
expérimentale Familles et propriétés chimiques p. 67
��
Capacité exigible • Résultats :

aaAssocier la notion de famille chimique à l’existence de propriétés Dans le tube contenant les ions sulfates, la précipitation est inexis-
communes. tante, les ions sulfates ne peuvent remplacer les ions bromure.
Pour les tubes contenant les ions chlorure et bromure, un précipité
Matériel et consommables blanc se forme. Il noircit à la lumière. Pour le tube contenant l’ion
iodure, le précipité est jaune et noircit également à la lumière.
– Solution de chlorure de potassium K+ + Cl– Les ions chlorure Cl—, iodure I— peuvent donc se substituer aux ions
à 10–1 mol·L–1 ; bromure Br—. Il possède la même propriété de précipitation avec
– Solution de bromure de potassium K+ + Br– les ions argent et le précipité formé a les mêmes caractéristiques
– Portoir de à 10–1 mol·L–1 ; vis-à-vis de la lumière.
tubes à essai – Solution d’iodure de potassium K+ + I– b.
– 8 tubes à 10–1 mol·L–1 ;
• Proposition d’expériences :
à essai – Solution de sulfate de potassium 2 K+ + SO2–
– Pipettes à 10–1 mol·L–1 ;
4 On prépare comme dans la question 1.a, quatre tubes contenant
plastiques – Solution de nitrate d’argent Ag+ + NO–3 des ions chlorure Cl—, des ions bromure Br—, des ions iodure I— et
à 10–1 mol·L–1 ; des ions sulfate SO2– 4
. On ajoute cette fois-ci, 1 mL de solution
– Solution de chlorure de calcium Ca2+ + 2 Cl– de calcium Ca2+.
à 10–1 mol·L–1 ; • Résultats :
Seul l’ion sulfate forme avec les ions calcium un précipité blanc.
1 a. Le bromure d’argent solide noircit à la lumière. Cette propriété L’ion calcium possède donc les mêmes propriétés que l’ion baryum
est utilisée dans le papier argentique. Il s’agit donc de montrer si vis-à-vis des ions sulfate.
d’autres sels d’argent vérifient cette même propriété.
• Proposition d’expériences : 2 Développement du négatif.
✓Dans 4 tubes à essai, on place environ 2 mL de solution contenant 3 Le protocole détaillé de la manipulation du papier est la suivante :
respectivement des ions chlorure Cl—, des ions bromure Br—, des ✓Préparer 1 L d’une solution aqueuse A à partir de 20 g de
ions iodure I— et des ions sulfate SO2–4
. chlorure de sodium (prendre de l’eau distillée à 50 °C).
✓À chaque tube à essai, est ajouté environ 1 mL de solution de ✓Verser la solution A dans une bassine et immerger la feuille
nitrate d’argent. cartonnée pendant 3 à 5 minutes.
✓On laisse ensuite les tubes à la lumière pour voir s’ils noircissent. ✓Faire sécher la feuille en la suspendant à une cordelette grâce
à une pince à linge.
34
✓Dans un bécher, préparer une solution aqueuse B à partir de ✓Fixer la feuille imprégnée et le négatif sous une plaque de verre
10 g de nitrate d’argent, 0,5 g d’acide citrique et 100 g d’eau (travailler dans l’obscurité).
distillée. ✓Surexposer la plaque au soleil ou à une lampe.
✓Étaler la solution B au pinceau sur une feuille de papier de papier ✓Verser de l’eau dans une bassine.
salé sèche (travailler dans l’obscurité). Passer plusieurs couches. ✓Faire flotter la feuille dans l’eau.
✓Faire sécher la feuille à l’obscurité. ✓Recommencer en immergeant la feuille. Réitérer l’opération
plusieurs fois en renouvelant l’eau.
• Préparation du papier :
La situation initiale L’élément déclencheur La situation finale
Schéma narratif
Feuille
blanche Pinceau
Solution
de nitrate
d’argent
Solution de Cristaux
chlorure de sodium Feuille plongée
dans la solution de blancs
chlorure de sodium
Discours narratif
On trempe une feuille blanche cartonnée On étale au pinceau une solution de nitrate Un dépôt blanc de chlorure d’argent AgCl(s)
dans une solution de chlorure de sodium d’argent en laissant sécher à l’obscurité. se forme sur la feuille.
(Na+(aq) + Cl–(aq)).
• Développement du négatif :
La situation initiale L’élément déclencheur La situation finale
Schéma narratif
Négatif
Discours narratif
On dépose le négatif sur la feuille blanche. On surexpose l’ensemble au soleil. Sur la feuille blanche, une image noire
se forme.
Le chlorure d’argent surexposé à la lumière
a noirci.

4 On peut constater que les éléments ayant des propriétés L’activité permet de mettre en évidence les propriétés communes
analogues sont placés dans une même colonne (ex : chlore, brome entre deux éléments appartenant à une même famille (alcalino-ter-
et iode ou calcium et baryum). Ils appartiennent à une même reux et halogènes). Cette activité est contextualisée autour de la
famille chimique. photographie argentique.
Activité 3
documentaire Charge des ions monoatomiques stables p. 68
��
Capacités exigibles Analyser

aaÉtablir le lien entre stabilité chimique et configuration • Utiliser le tableau périodique pour obtenir le symbole de l’élé-
électronique de valence d’un gaz noble. ment chimique.
aaDéterminer la charge électrique d’ions monoatomiques • Les éléments qui appartiennent à la 18e colonne sont stables.
courants à partir du tableau périodique. • Expliquer la formation des ions monoatomiques en utilisant la
place de l’élément par rapport à la 18e colonne.
Investigation
Réaliser
1 Des pistes de résolution peuvent être fournies par le • Identifier le gaz noble le plus proche de l’élément.
professeur : • Si le gaz noble le plus proche précède l’élément dans le tableau
S’approprier périodique, il faut retirer des électrons.
• Distinguer les ions monoatomiques des ions polyatomiques. Si le gaz noble le plus proche suit l’élément dans le tableau pério-
• Il faut écrire la formule chimique des ions monoatomiques. dique, il faut ajouter des électrons.

• La définition des ions monoatomiques (composés d’un seul type
Compréhension, extraction et d’atomes) et des ions polyatomiques (composés d’un seul type d’atomes)
exploitation des documents est assimilée.
– 2–
S’approprier pour construire la résolution. • Les ions polyatomiques bicarbonates HCO3 , sulfate SO4 ont bien été
identifiés.
Reformuler, dégager la • L’objectif de l’activité est de déterminer la formule chimique des ions
problématique principale. calcium, magnésium, potassium et fluorure.
– proposant, explicitant une • Déterminer le symbole des éléments calcium Ca, magnésium Mg,
Analyser stratégie de réponse, potassium K et fluor F.
– regroupant et reliant les • Analyser le complément scientifique pour expliquer la formation des ions
arguments des divers documents. monoatomiques.
L’élève est capable de déterminer la charge des ions monoatomiques :
• Propose de retirer deux électrons à un atome de calcium Ca et attribue
une charge +2 à l’ion calcium. Écrit la formule chimique de l’ion calcium
Ca2+.
Réaliser Résoudre le problème • Propose de retirer respectivement deux et un électron(s) à un atome
de magnésium Mg et potassium K et attribue une charge 2 et 1 aux ions
magnésium et potassium. Écrit la formule chimique des ions magnésium
Mg2+ et potassium K+.
• Propose d’ajouter un électron à un atome de fluor F et attribue une
charge –1 à l’ion fluorure. Écrit la formule chimique de l’ion fluorure F–.
• La réponse est structurée en trois étapes (contexte introduisant la
problématique).
• La rédaction fait apparaître une maîtrise satisfaisante des compétences
– Majorité de A : note entre 4 et 5 (majorité de A et aucun C ou D u 5) ;

– Majorité de B : note entre 2 et 4 (uniquement des B u 3) ;
– Majorité de C : note entre 1 et 3 (uniquement des C u 2) ;
– Majorité de D : note entre 0 et 2 (uniquement des D u 0 ; dès qu’il y a d’autres niveaux que le D u 1 ou 2).

Il s’agit d’une démarche d’investigation.
2 Les élèves sont amenés à s’approprier la problématique et à l’aide
d’un complément scientifique à déterminer la méthode permettant
Li+ Be2+ B3+ N3— O2— F— d’obtenir les ions monoatomiques stables à partir de la place de
Na+ Mg2+ Al3+ P3— S2— Cl— l’élément dans le tableau périodique.
Activité 4
documentaire Les molécules : des entités stables �� p. 69
Capacité exigible • Un atome d’argon a pour configuration électronique

aaDécrire et exploiter le schéma de Lewis d’une molécule pour 1s22s22p63s23p6. Le nombre n maximal de la couche est 3. Un
justifier la stabilisation de cette entité, en référence aux gaz atome d’argon a huit électrons de valence.
nobles, par rapport aux atomes isolés (Z < 18).
2
1 Dans les trois premières périodes du tableau périodique, les • Molécule de méthane CH4 :
électrons de valence sont ceux qui appartiennent à la couche de On compte le nombre de doublets d’électrons liants ou non liants
nombre n le plus élevé. autour de chaque atome.
• Un atome d’hélium a pour configuration électronique 1s2. Le Atome H C
nombre n maximal de la couche est 1. Un atome d’hélium a deux
électrons de valence. Nombre de doublets liants 1 4
• Un atome de néon a pour configuration électronique 1s22s22p6. Nombre de doublets non liants 0 0
Le nombre n maximal de la couche est 2. Un atome de néon a
huit électrons de valence. Nombre d’électrons entourant l’atome 2 8
36
• Molécule d’eau H2O : • Molécule de dioxygène O2 :
Atome H O Atome O
Nombre de doublets liants 1 2 Nombre de doublets liants 2
Nombre de doublets non liants 0 2 Nombre de doublets non liants 2
Nombre d’électrons entourant l’atome 2 8 Nombre d’électrons entourant l’atome 8
• Molécule de sulfure d’hydrogène H2S : Chaque atome d’hydrogène est entouré de deux électrons, les
atomes de carbone C, oxygène O, azote N, soufre S sont entourés
Atome H S
de 8 électrons.
Nombre de doublets liants 1 2
3
Nombre de doublets non liants 0 2
Dans la molécule de glucose,
Nombre d’électrons entourant l’atome 2 8 chaque atome d’hydrogène est
entouré de deux électrons, chaque H H H H H
• Molécule d’ammoniac NH3 : atome de carbone est entouré
de 8 électrons. O O O O O O
Atome H N Les atomes d’oxygène doivent être H C C C C C C H
Nombre de doublets liants 1 3 entourés de 8 électrons donc de
quatre doublets d’électrons. Il faut H H H H H
Nombre de doublets non liants 0 1 ajouter deux doublets non liants à
chaque atome d’oxygène.
Nombre d’électrons entourant l’atome 2 8
• Molécule de dioxyde de carbone CO2 : 4 Dans une molécule, les atomes d’hydrogène possèdent une
configuration électronique de valence en duet, les autres atomes
Atome C O possèdent une configuration électronique de valence en octet.
Nombre de doublets liants 4 2
Nombre de doublets non liants 0 2 Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
Nombre d’électrons entourant l’atome 8 8 L’activité aborde le schéma de Lewis. Un complément scientifique
présente et explique le schéma de Lewis. Par analyse de différents
schémas, les élèves sont amenés à proposer un critère de stabilité
des molécules.
QCM �� p. 75
1. A ; 2. B ; 3. C ; 4. C ; 5. B et C ; 6. A, B et C ; 7. C ; 8. C ; 9. A ; 10. B ; 11. A et C ; 12. A.
4
Identifier une configuration électronique correcte
CO RR IG
É
1. Réponse a .
2. Réponse b : la sous-couche s contient au maximum 2 électrons ; 7 Reconnaître les électrons de valence

réponse c : la sous-couche p contient au maximum 6 électrons ; Na : 1s22s22p63s1 ;
réponse d : 1s22p63s23p5 : il manque la sous-couche 2s. N : 1s22s22p3 ;
Si : 1s22s22p63s23p2.
5 éterminer un numéro atomique
D
a. Z(O) = 8 ; 8
Dénombrer les électrons de valence à l’aide du tableau
CO RR IG
É
b. Z(Na) = 11. périodique

Un atome est électriquement neutre. Le nombre d’électrons Soufre S : colonne 16, donc 6 électrons de valence ; et bore B :
donne Z. colonne 13, donc 3 électrons de valence.
6 Dénombrer les électrons de valence 9I dentifier des éléments
É
CO RR IG
1. Les électrons de valence sont ceux qui occupent la couche Les éléments dont les atomes ont trois électrons de valence appar-
électronique de nombre n le plus élevé. tiennent à la colonne 13. Il s’agit des éléments de symbole B et Al.
2. Oxygène 2 + 4 = 6 électrons de valence ; néon 2 + 6 = 8 électrons
de valence ; phosphore 2 + 3 = 5 électrons de valence. 10 lacer un élément dans le tableau périodique
P
CO RR IG
É
La configuration électronique se termine en 2p3 donc l’élément

appartient à la troisième colonne du bloc p donc à la colonne 15
du tableau périodique et le nombre n le plus élevé est 2 donc
l’élément appartient à la deuxième période.

11 I dentifier un élément à partir de sa position 19 xpliquer la charge des ions de l’élément hydrogène
E
dans le tableau périodique 1. Pour atteindre la configuration électronique externe du gaz
1. L’élément fluor appartient à la deuxième période donc le noble néon Ne, un atome d’hydrogène gagne un électron et
nombre n maximal des couches électroniques vaut n = 2. La forme l’ion H—.
proposition c est impossible. Il appartient à la 17e colonne, il a 2. L’ion H+ ne possède pas d’électron. Son noyau est composé
donc 7 électrons de valence. La configuration électronique d’un d’un unique proton d’où l’appellation de « proton » pour cet ion.
atome de fluor est donc b.
2. Puisque la configuration se termine en 2p5, le fluor appartient 20 Écrire la formule chimique d’un ion
É
CO RR IG
au bloc p. Ion sodium Na+ ; ion potassium K+ ; ion calcium Ca2+ ; ion magné-
sium Mg2+ ; ion chlorure Cl– ; ion fluorure F–.
12 econnaître les éléments d’une même famille
R É
CO RR IG
1. a. Les éléments appartenant à une même famille ont le même 21 ommer un ion
N
nombre d’électrons de valence : a , e et g ; b et f ; c et h . Ion magnésium (Mg2+), ion chlorure (Cl—), ion sodium (Na+) et
b. Les éléments appartenant à une même période ont des électrons ion calcium (Ca2+).
qui occupent des couches de nombre n le plus élevé identique :
a et b ; c , d , f et g ; e et h . 22 hoisir un schéma de Lewis
C É
CO RR IG
2. Halogènes : c et h . –Méthanal : proposition 1. La proposition 2 n’est pas possible car

l’atome de carbone serait entouré de 10 électrons et n’aurait pas
13 L ire verticalement le tableau périodique la configuration électronique d’un gaz noble.
1. a. Un atome de lithium a un électron de valence. –Acétylène : proposition 2. La proposition 1 n’est pas possible
b. L’élément sodium est en-dessous de l’élément lithium dans le car chaque atome d’hydrogène serait entouré de 4 électrons et
tableau périodique. Un atome de sodium a autant d’électrons de n’aurait pas la configuration électronique d’un gaz noble.
valence qu’un atome de sodium soit 1 électron.
2. a. Le nombre n maximal des couches électroniques dans la 23 J ustifier un schéma de Lewis
configuration électronique du lithium est n = 2, le lithium appar- L’atome d’hydrogène est entouré de deux électrons (1 doublet
tient donc à la deuxième période. Le carbone est sur la même liant), l’atome d’oxygène est entouré de huit électrons (2 doublets
ligne que le lithium soit la deuxième période. liants et 2 doublets non liants) et l’atome de chlore est entouré
b. Le carbone est séparé du lithium par deux éléments. Il a donc de 8 électrons (1 doublet liant et 3 doublets non liants). Dans la
trois électrons de valence de plus. Sa configuration électronique molécule, chaque atome a la même configuration électronique
est donc : 1s22s22p2. de valence que celle d’un gaz noble.
14 xpliquer la stabilité des gaz nobles
E 24
CO RR IG
É Justifier un nombre de doublets non liants
CO RR IG
É
1. Un atome d’hélium a 2 électrons de valence, un atome de néon Dans la molécule d’éthanal, l’atome d’oxygène partage 4 électrons
a 8 électrons de valence et un d’argon a 8 électrons de valence. avec l’atome de carbone. Pour avoir la configuration électronique
Chacun de ses éléments appartient à la colonne 18. d’un atome de gaz noble, il lui faut 4 autres électrons soit deux
2. Ces atomes sont stables car leur couche électronique de valence doublets non liants. Dans la molécule de phosgène, pour les mêmes
est en duet ou en octet, elle est saturée. Il s’agit de gaz nobles. raisons, l’atome d’oxygène possède deux doublets non liants.
Chaque atome de chlore partage deux électrons avec l’atome de
15 Identifier des atomes stables carbone. Pour avoir la configuration électronique d’un atome de
Les atomes stables sont ceux qui ont la configuration électronique gaz noble, les deux atomes de chlore doivent avoir 6 électrons
externe identique à celle d’un gaz noble. Les atomes stables sont supplémentaires soit trois doublets non liants.
ceux qui ont pour symbole : He et Ne.
25 Prévoir le nombre de doublets non liants
16 révoir la charge d’un ion
P
CO RR IG
É
Chaque atome d’hydrogène doit être entouré de deux électrons
Pour atteindre la structure électronique du néon, un atome et les autres atomes de huit électrons. On ajoute à chaque atome
d’aluminium doit perdre trois électrons. Il forme alors un ion autant de doublets non liants nécessaires pour respecter la règle.
Al3+. Pour atteindre la structure électronique du néon, un atome H H H H H O
d’oxygène doit gagner deux électrons. Il forme alors un ion O2–.
H C C N H H O C C O H H C H
17 tiliser la charge d’un ion
U
H H H H
Un atome de soufre forme l’ion monoatomique stable S2–. Il
gagne donc deux électrons pour atteindre la configuration élec- 26 Comparer des énergies de liaison
É
CO RR IG
tronique externe d’un gaz noble. Son élément appartient donc
1. L’énergie de liaison est l’énergie nécessaire pour rompre une
à la colonne 16.
liaison covalente.
18 Placer un élément dans le tableau périodique 2. La liaison la plus difficile à rompre est celle qui a l’énergie
CO RR IG
É
de liaison la plus élevée, il s’agit donc de la liaison C=O.
1. Si un atome de carbone forme l’ion C4–, c’est qu’il a gagné
4 électrons pour atteindre la configuration électronique du néon 27 alculer une énergie de liaison
C
qui possède 8 électrons de valence. Un atome de carbone a donc
E = 2EC=O = 2 × 730 = 1 460 USI.
4 électrons de valence. L’élément carbone appartient donc à la
colonne 14.
2. Un atome de carbone peut aussi perdre 4 électrons pour
atteindre la même configuration électronique qu’un atome d’hé-
lium. Il peut donc aussi former l’ion C4+.
38
Exercices �� p. 81 L’atome de carbone C partage 2 électrons
avec l’atome d’hydrogène et 6 électrons
avec l’atome d’azote. Il possède avec
8 électrons la même configuration
électronique qu’un atome de néon Ne.
C
Un bronzage artificiel L’atome d’hydrogène H partage
2 électrons avec l’atome de carbone.
1. Proposition 2 Il a la même configuration H C N
électronique qu’un atome d’hélium
Atome H C O
L’atome d’azote N possède un doublet non
Nombre de doublets liant (2 électrons) et partage 6 électrons
H O H 1 4 2
liants avec l’atome de carbone. Il possède
avec 8 électrons la même configuration
H O C C C O H Nombre de doublets électronique qu’un atome de néon Ne.
0 0 2
H H non liants
2. Un atome d’azote a 5 électrons de valence.
Nombre d’électrons 3. Dans la proposition 1, l’atome d’azote possède 7 électrons
2 8 8
entourant l’atome
en propre. Dans la proposition 2, l’atome d’azote possède 5
2. Les atomes de carbone et d’oxygène sont tous entourés de 8 électrons en propre.
électrons et ont donc la même configuration électronique qu’un 4. Un atome d’azote neutre a 5 électrons de valence. La propo-
atome de néon. Ils sont stables. Les atomes d’hydrogène sont sition 2 est donc le schéma de Lewis de HCN.
entourés de deux électrons et sont stables car ils ont la même 32 Tableau périodique
configuration électronique de valence qu’un atome d’hélium. CO RR IG
É
1. 1 18
À
H 2 13 14 15 16 17 He
À propos de l’oxyde de baryum
Li Be B C N O F Ne
1. Comme un atome d’oxygène O a pour configuration électro-
nique 1s22s22p4, l’élément oxygène est placé : Na Mg A¯ Si P S C¯ Ar
• à la 2e période car le nombre n le plus élevé dans sa configuration
électronique est n = 2 ; 2. La première période du tableau périodique concerne le remplis-
• à la 16e colonne car un atome d’oxygène a 6 électrons de valence. sage de la sous-couche 1s qui ne peut contenir au maximum que
2. a. Un atome perd ou gagne des électrons pour atteindre la deux électrons. Il n’y a donc que deux éléments.
structure électronique du gaz noble le plus proche. 3. Na+ : ion sodium ; F– : ion fluorure.
b. Pour atteindre la structure électronique du néon, l’oxygène 33 Vibranium, and the periodic table
forme l’ion O2–.
3. Le sel ionique BaO est électriquement neutre donc le baryum Traduction
forme l’ion Ba2+. Dans le film Black Panther, l’économie de Wakanda repose
4. Un atome de baryum perd deux électrons pour atteindre la sur la production et l’utilisation d’un métal fictif appelé vibra-
structure électronique du gaz noble le plus proche, l’élément nium (Vb), qui possède d’incroyables propriétés chimiques
baryum appartient à la deuxième colonne du tableau périodique. et physiques. Si ce métal existait réellement, où pensez-vous
qu’il serait placé dans le tableau périodique et pourquoi ?
30 Les gaz nobles Nous avons posé cette question à un expert en chimie inor-
ganique, qui a indiqué que Vb devrait être placé dans un
1. Les gaz nobles occupent la 18e colonne du tableau périodique.
« terrain radioactif » et appartiendrait probablement à la famille
2. Hélium, néon et argon.
du bore (B ; Z = 5), ce qui lui permettrait de former des structures
3. La couche électronique de valence des gaz nobles est pleine.
élaborées pouvant absorber les sons.
On dit qu’elle est saturée.
1. Nommer le métal qui fait la richesse du pays fictif Wakanda.
4. Les gaz nobles sont très peu réactifs d’où la dénomination
2. Déterminer le numéro de colonne du tableau périodique à
gaz noble.
laquelle devrait appartenir l’élément fictif. Justifier la réponse.
5. Les gaz nobles sont très peu présents dans l’atmosphère terrestre
d’où leur appellation de gaz rares. Réponses aux questions
1. Le métal qui fait la richesse du pays fictif s’appelle le vibranium Vb.

31
É
Schéma de Lewis de l’acide cyanhydride 2. L’élément associé à un atome de vibranium serait placé dans la
CO RR IG
1. même colonne que celle de l’élément bore B (Z = 5). Un atome

de bore de configuration électronique 1s22s22p1 a 3 électrons de
L’atome de carbone C possède deux doublets non valence. Donc l’élément vibranium se situerait dans la colonne 13
liants (4 électrons) et partage 2 électrons avec l’atome
d’hydrogène et 2 électrons avec l’atome d'azote. Il du tableau périodique.
possède avec 8 électrons la même configuration
électronique qu’un atome de néon Ne. 34 chacun son rythme
À
L’atome d’hydrogène H partage
L’odeur du gaz de ville
2 électrons avec l’atome de carbone. Il
Proposition 1 a la même configuration électronique H C N 1. Comme un atome de soufre S a pour configuration électronique
qu’un atome d’hélium He. 1s22s22p63s23p4, l’élément soufre S est placé :
• à la 3e période car le nombre n le plus élevé dans sa configuration
L'atome d'azote N possède trois doublets non
liants (6 électrons) et partage 2 électrons avec électronique est n = 3 ;
l’atome de carbone. Il possède avec 8 électrons • à la 16e colonne car il a 6 électrons de valence.
la même configuration électronique qu’un
atome de néon Ne. 2. L’élément soufre S est dans la même colonne que l’oxygène O.
Ses propriétés sont similaires.

3. Dans les molécules, les éléments d’une même famille chimique 37 ython
P
(même colonne) possèdent le même nombre de liaisons covalentes. Obtenir une configuration électronique
4. Ainsi, le schéma de Lewis de la molécule d’éthylmercaptan doit
1. Aluminium : Ne = 13 ; N1s = N2s = N2p = N3s = N3p = 0.
ressembler à celui de l’éthanol en remplaçant l’atome d’oxygène
1re boucle : N1s = 1, Ne = 12 puis N1s = 2, Ne = 11 ⇒ 1s2.
par un atome de soufre.
2e boucle : N2s = 1, Ne = 10 puis N2s = 2, Ne = 9 ⇒ 1s22s2.
H H 3e boucle : N2p = 1, Ne = 8 puis N2p = 2, Ne = 7 puis N2p = 3,
H C C S H Ne = 6 puis N2p = 4, Ne = 5 puis N2p = 5, Ne = 4 puis N2p = 6,
Ne = 3 puis ⇒ 1s22s22p6.
H H 4e boucle : N3s = 1, Ne = 2 puis N3s = 2, Ne = 1 ⇒ 1s22s22p63s2.
Éthylmercaptan
5e boucle : N3p = 1, Ne = 0 ⇒ 1s22s22p63s23p1.
En réitérant, on obtient : He (1s2) ; Be(1s22s2).
35 Énergie de liaison double 2. Comme un atome d’aluminium Al a pour configuration élec-
1. Les atomes d’oxygène, de carbone et d’azote doivent être tronique 1s22s22p63s23p1, l’élément aluminium Al est placé :
entourés de 8 électrons pour obtenir la configuration électro- • à la 3e période car le nombre n le plus élevé dans sa configuration
nique de valence du néon. L’hydrogène doit être entouré de électronique est n = 3,
deux électrons. Il faut donc compléter l’atome d’oxygène par • à la 13e colonne car il a 3 électrons de valence.
2 doublets non liants et l’atome d’azote N doit être complété Comme un atome d’hélium He a pour configuration électronique
par 1 doublet non liant. 1s2, l’élément hélium He est placé :
O N H
• à la 1re période car le nombre n le plus élevé dans sa configuration
électronique est n = 1,
H C H H C H • à la 18e colonne car la couche est saturée.
Méthanal Méthanimine Comme un atome de béryllium Be a pour configuration électro-
nique 1s22s2, l’élément béryllium Be est placé :
2. a. EC=O = Eatomisation méthanal – 2 × EC–H = 1 567 – 2 × 413 = 741 USI. • à la 2e période car le nombre n le plus élevé dans sa configuration
EC=N = Eatomisation méthanimine – (2 EC–H + EN–H) = 1 564 – (2 × 413 + 391) électronique est n = 2,
= 347 USI. • à la 2e colonne car il a 2 électrons de valence.
b. La double liaison la plus stable est celle qui possède l’énergie 38 ésolution de problème
R
de liaison la plus grande, soit C=O.
Alléger un smartphone
36 xercice à caractère expérimental
E Pistes de résolution
Familles chimiques S’approprier
1. Les ions calcium et magnésium ont respectivement pour formule • La coque du téléphone est usuellement en aluminium.
chimique Ca2+ et Mg2+. • Le constructeur substitue 10 % de l’aluminium par du lithium.
2. • Le lithium est moins dense que l’aluminium (ρlithium , ρaluminium) ;
substituer l’aluminium par du lithium allège la coque.
La situation initiale L’élément La situation finale
déclencheur Analyser
• Proposer de comparer les masses d’une coque en aluminium
Discours narratif et d’une coque contenant 90 % d’aluminium et 10 % de lithium
On s’intéresse à un On approche une Le ruban brûle en supposant constantes les dimensions de la coque.
ruban de magnésium. flamme du ruban produisant un flash • Ramener la comparaison à 10 % de la coque (soit en aluminium,
et on place le ruban blanc. À la fin de soit en lithium).
dans un flacon la combustion, un
Réaliser
contenant du dépôt blanc s’est
dioxygène. formé. • Le volume d’un parallélépipède est :
Vcoque = longueur × largeur × épaisseur.
3. a. • La masse de la coque est donnée par mcoque = ρ × Vcoque.
m
• La perte de masse peut s’exprimer par une fraction perdue.
mcoque
1re étape : Bien comprendre la question posée
Récupération 1. De quoi est constituée la coque d’un smartphone classique ?

du gaz libéré 2. Quel est le métal introduit dans certains smartphones ?
3. Quelles sont les dimensions de la coque ?
4. Quelle est la forme de la coque ?
Ruban de 5. Quel est le but de la substitution ?
magnésium
b. Pour vérifier qu’il s’agit de dihydrogène H2 , on approche une 1. La coque du smartphone est un parallélépipède.
flamme du tube contenant le gaz. Si une petite détonation est 2. Le volume substitué est égal à 10 %.
entendue, le gaz est du dihydrogène. 3. La masse volumique du lithium est inférieure à celle de
4. Les deux éléments calcium et magnésium appartiennent à la l’aluminium.
même famille (donc même colonne du tableau périodique) car 4. La substitution de l’aluminium par du lithium permet de réduire
ils ont une réactivité chimique semblable. la masse de la coque.
40
3e étape : Dégager la problématique • Mettre en forme la réponse.
Comparer la masse de 10 % en volume de la coque si elle est • La coque du smartphone peut être assimilée à un parallélépipède
composée d’aluminium ou de lithium et exprimer la perte de masse. dont le volume est
4e étape : Construire la réponse Vcoque = largeur × longueur × épaisseur = 7,7 × 16,1 × 0,2 = 25 cm3.
• Calculer le volume de la coque. • La masse d’une coque en aluminium est égale à :
• Déterminer la masse d’une coque classique. mcoque = ρAl × Vcoque = 2,7 × 25 = 68 cm3.
• Déterminer la masse de 10 % de la coque si elle est en aluminium.
• Déterminer la masse de 10 % de la coque si elle est en lithium. • Calculons la masse de 10 % de la coque si elle est en aluminium :
• Calculer la perte de masse. mAl = ρAl × 0,1 × V = 2,70 × 0,1 × 25 = 6,8 g.
5e étape : Rédiger la réponse en trois paragraphes • Calculons la masse de 10 % de la coque si elle est en lithium :
• Présenter le contexte et introduire la problématique. mLi = ρLi × 0,1 × V = 0,53 × 0,1 × 25 = 1,3 g.
La coque du téléphone est usuellement en aluminium. Le lithium • Si on substitue 10 % en volume d’aluminium par du lithium, la
est un métal moins dense que l’aluminium (ρlithium , ρaluminium) donc perte en masse équivaut à : Δm = mAl – mLi = 5,5 g.
substituer une partie de l’aluminium par du lithium permet de • Une coque en aluminium pèse mcoque = 67 g. La substitution de
réduire la masse de la coque. 10 % de l’aluminium en lithium permet d’alléger la coque de :
On nous demande de comparer la masse d’une coque constituée 5,5
d’aluminium avec celle d’une coque constituée d’un alliage lithium/ = 8,1 %.
68
aluminium et de calculer la perte de masse. On a substitué 10 % • Conclure et introduire, quand c’est possible, une part d’esprit
du volume de la coque donc on peut ramener la comparaison à critique.
10 % de la coque. Cette substitution permet un allègement intéressant.
Proposition de grille d'évaluation par compétences

• Identifier la forme de la coque et les dimensions associées.
Compréhension, extraction
S’approprier et exploitation des données • À l’aide des masses volumiques, reconnaître que le lithium est moins
pour construire la résolution. dense et que substituer l’aluminium par le lithium amène à un allègement
de la coque.
Exemple de raisonnement correct :
Conduire un raisonnement • Proposer de comparer les masses d’une coque contenant 100 %
en proposant, explicitant d’aluminium et d’une coque contenant 90 % d’aluminium et 10 % de
Analyser une stratégie de réponse. lithium.
Reformuler, dégager • Reformuler la problématique en proposant de ne comparer
la problématique principale. que la masse de 10 % en volume de la coque si elle est composée
d’aluminium ou de lithium.
L’élève est capable de :
• calculer le volume en respectant les unités et le bon nombre de chiffres
significatifs ;
• calculer la masse de 10 % en volume de la coque en aluminium en utili-
Réaliser Résoudre le problème
sant la relation mAl = ρAl × 0,1 × V ;
• calculer la masse de 10 % en volume de la coque en lithium en utilisant
la relation mLi = ρLi × 0,1 × V ;
• calculer la perte de masse.
L’élève est capable de :
Faire preuve d’esprit critique
Valider • calculer la perte de masse relative ;
en commentant le résultat obtenu.

• conclure sur l’allègement.
• Un vocabulaire scientifique adapté et rigoureux est utilisé.
Communiquer Rendre compte à l’écrit.

2. Pour les deux propositions, chaque atome d’hydrogène est
Exercices �� p. 84 entouré de deux électrons et possède la configuration électro-
nique de l’hélium, les autres atomes sont entourés de 8 électrons
et possèdent la configuration électronique du gaz noble qui suit
39 DS (30 minutes) Étude du silicium
CO RR IG
É
leur élément dans le tableau périodique.
1. Un atome de silicium a 2 + 2 = 4 électrons de valence. 3. a.
2. Un atome de silicium possède 4 électrons de valence, donc Proposition 1
l’élément silicium appartient à la 14e colonne. Le nombre n le plus E1 = Eliaison(N–H) + Eliaison(N=C) + Eliaison(C=S) = 390 + 615 + 430
élevé dans sa configuration électronique est n = 3, l’élément silicium
Soit E1 = 1 435 USI
appartient à la 3e période.
3. a. L’ion oxyde a pour formule O2–. Proposition 2
b. Pour assurer la neutralité de la silice, l’ion a pour formule Si4+. E2 = Eliaison(N≡C) + Eliaison(C–S) + Eliaison(S–H) = 890 + 272 + 364
4. a. D’après le cours, l’ion magnésium admet pour formule Soit E2 = 1 526 USI
chimique Mg2+.
b. Pour assurer la neutralité de SiMg2 , l’ion silicium a pour formule b. E2 . E1 donc la molécule représentée par la proposition 2 est
chimique Si4–. la plus stable.
5. a. Un atome de silicium a un comportement étonnant car il 4. Dans la proposition 1, les atomes de carbone et de soufre sont
peut former soit un cation Si4+, soit un anion Si4–. doublement liés et partagent 4 électrons. Dans la proposition 2, les
b. Cette particularité s’explique par le fait que l’élément silicium atomes de carbone et de soufre sont simplement liés et partagent
est aussi proche du gaz noble qui le précède (le néon Ne) que de 2 électrons. La molécule la moins présente est la proposition 1.
celui qui le suit (l’argon Ar). La molécule la plus stable (proposition 2) est aussi celle qui est
6. L’élément carbone C appartenant à la même colonne que la plus présente.
le silicium aura un comportement similaire.
40 DS (15 minutes) Fumée du tabac
É
CO RR IG
1. Je m'exprime à l'oral sur �� p. 84

Proposition 1
La famille des alcalins
Atome H N C S
À l’exception de l’élément hydrogène, les alcalins sont les éléments
Nombre de doublets liants 1 3 4 2
de la première colonne du tableau périodique. Les alcalins forment
Nombre de doublets non liants 0 1 0 2 une famille chimique et possèdent donc des propriétés chimiques
Nombre d’électrons entourant l’atome 2 8 8 8 et physiques semblables.
Le sodium métallique réagit violemment avec l’eau et brûle en
Proposition 2
présence de dioxygène. L’eau et le dioxygène sont deux espèces
Atome N C S H chimiques présentes en grande quantité dans le milieu naturel.
Nombre de doublets liants 3 4 2 1 Étant donné la réactivité des alcalins, il apparaît donc impossible
Nombre de doublets non liants 1 0 2 0 que le sodium métallique tout comme les alcalins métalliques
existent à l’état naturel.
Nombre d’électrons entourant l’atome 8 8 8 2
42
5 Quantité
de matière
Programme officiel
B) Modélisation de la matière à l’échelle microscopique
Compter les entités dans un échantillon de matière. Déterminer la masse d’une entité à partir de sa formule brute et de la masse des atomes qui la
Nombre d’entités dans un échantillon. composent.
Quantité de matière (mol) dans un échantillon. Déterminer le nombre d’entités et la quantité de matière d’une espèce dans une masse d’échantillon.
Constante d’Avogadro.

COLLÈGE
Macroscopique Espèce chimique Modèle du rayon lumineux
Microscopique Notion de molécule, Savoir qu’une molécule est constituée d’atomes
atome et ions
SECONDE
Macroscopique Échantillon de matière Déterminer la quantité de matière d’une espèce dans
une masse d’échantillon
Microscopique Entités chimiques : Déterminer la masse d’une entité à partir de sa formule m
N=
molécule, atome, anion, brute et de la masse des atomes qui la composent mentité
cation N = n × NA
Activité 1
expérimentale Tâche complexe Déterminer un nombre de molécules �� p. 86
Capacités exigibles Des pistes de résolution peuvent être fournies par le professeur :
aaDéterminer la masse d’une entité à partir de sa formule brute et
de la masse des atomes qui la composent.
Analyser
aaDéterminer le nombre d’entités dans une masse d’échantillon. • La masse d’une molécule d’eau est obtenue en additionnant la
masse de chaque atome.
• 1 km3 = 1015 cm3.
Réaliser
• Tarer un bécher.
• Peser la masse de 100 gouttes d’eau.
5 1 Quantité de matière 43
S’approprier Compréhension, extraction et exploitation des • Une molécule d’eau est constituée d’un atome d’oxygène et de
documents pour construire le problème. deux atomes d’hydrogène.
• Le volume de la mer caspienne est donné.
Mobiliser et organiser ses connaissances, • L’élève sait calculer la masse d’une molécule à partir de la masse
introduire des arguments issus des des atomes qui la constituent.
connaissances personnelles. • L’élève sait convertir des km3 en mL.
Reformuler, dégager la problématique Déterminer le nombre de molécules d’eau dans une goutte d’eau
principale. puis le nombre de gouttes d’eau dans la mer Caspienne. Comparer
les ordres de grandeur de ces deux valeurs.
Analyser Conduire un raisonnement en : Exemple de raisonnement correct :
– proposant, explicitant une stratégie de • Déterminer la masse d’une molécule d’eau.
réponse, • Déterminer la masse d’une goutte d’eau.
– identifiant et retenant uniquement les idées • En déduire le nombre de molécules d’eau dans une goutte d’eau.
essentielles (tri, organisation), • Calculer le volume d’une goutte d’eau en utilisant la masse
– regroupant et reliant les arguments des volumique de l’eau.
divers documents, • En déduire le nombre de gouttes d’eau dans la mer Caspienne.
– s’appuyant sur ses connaissances pour • Comparer les ordres de grandeur des deux valeurs calculées.
enrichir.
Réaliser Résoudre le problème (schématiser, conduire L’élève est capable de réaliser les calculs suivants :
les calculs, etc.). • Déterminer la masse d’une molécule d’eau.
• Calculer le nombre de molécules d’eau dans une goutte d’eau.
• Calculer le volume d’une goutte d’eau en utilisant la masse
volumique de l’eau.
• Calculer le nombre de gouttes d’eau dans la mer Caspienne.

• Déterminer la masse de x gouttes d’eau.
Valider Revenir sur la question de départ. • La réponse est formulée en revenant sur la question de départ.
Éventuellement, faire preuve d›esprit critique • L’élève discute éventuellement les incertitudes des mesures
en : réalisées.
– commentant,
– repérant les points faibles de
l’argumentation (contradiction, partialité,
incomplétude…),
ses connaissances.
Communiquer Rendre compte à l’écrit. • La réponse est structurée en trois étapes (contexte introduisant la
problématique, mise en forme de la réponse, conclusion revenant sur
la problématique).
• La rédaction fait apparaître une maîtrise satisfaisante des
– Majorité de A : note entre 4 et 5 (majorité de A et aucun C ou D 5)

– Majorité de B : note entre 2 et 4 (uniquement des B 3)
– Majorité de C : note entre 1 et 3 (uniquement des C 2)
– Majorité de D : note entre 0 et 2 (uniquement des D 0 ; dès qu’il y a d’autres niveaux que le D 1 ou 2)
Investigation
Volume d’une goutte d’eau : calculé à partir de la masse volumique,
1 • Calcul du nombre N de molécules d’eau dans une goutte V(H2O) ≈ 0,053 mL.
d’eau Nombre N’ de gouttes d’eau dans la mer Caspienne :
– Masse d’une molécule d’eau : V
N’ = = 1,5 × 1021 soit de l’ordre de 1021 gouttes d’eau.
m(H2O) = 2 × m(H) + m(O) = 6,01 × 10–26 kg. V(H2O)
– Masse d’une goutte d’eau : peser x gouttes d’eau à l’aide du
• Conclusion : l’ordre de grandeur du nombre de molécules d’eau
bécher et de la burette et diviser la masse obtenue par x. On déter-
dans une goutte d’eau et du nombre de gouttes d’eau dans la mer
mine expérimentalement la masse de 50 gouttes d’eau (environ
Caspienne est le même.
2,59 g) et la masse de 100 gouttes d’eau (environ 5,25 g). Pour
la suite des calculs on prend 5,25 × 10–2 g pour 1 goutte d’eau. Un pas vers le cours
– Nombre N de molécules d’eau dans une goutte d’eau :
m 2 Pour déterminer le nombre de molécules d’une espèce d’un
N= = 8,74 × 1020 soit de l’ordre de 1021 molécules.
m(H2O) échantillon de masse donnée, il suffit de diviser la masse de l’échan-
• Calcul du nombre de gouttes d’eau dans la mer Caspienne tillon par la masse d’une molécule.
Volume de la mer Caspienne en mL :
V = 7,82 × 104 km3 = 7,82 × 1019 mL.
44
L’activité permet de réinvestir les capacités mathématiques travail-
lées dans le chapitre 3 (écriture scientifique, puissances de 10,
conversions).
Elle peut aussi être traitée en résolution de problème, il suffit de
donner le volume approximatif d’une goutte d’eau : 0,05 mL.
On peut aussi initier les élèves aux incertitudes en montrant que,
plus on pèse un nombre de gouttes d’eau important, plus l’incer-
titude sur la masse d’une goutte d’eau diminue.
Activité 2
expérimentale La mole, unité de la quantité de matière �� p. 87
Capacités exigibles Analyse des documents

aaDéterminer le nombre d’entités et la quantité de matière 4 a.
d’une espèce dans une masse d’échantillon.
aaExploiter une série de mesures.
Décompte des Décompte des
aaÉvaluer qualitativement la dispersion d’une série de mesures
entités chimiques grains de riz
indépendantes. Nombre d’entités 50 grains
NA �� de riz
par lot
Pratique expérimentale Nombre de
N Nombre d’entités
�� grains de riz
1 Compter puis peser par exemple 50 grains de riz. Peser le dans l’échantillon dans le paquet
paquet de riz. En déduire le nombre N. Nombre de lots
n Nombre de lots
�� de 50 dans le
2 Pour diminuer u, il faut augmenter le nombre de grains de riz à paquet de riz
compter puis peser. Par exemple on peut partir sur un échantillon
de 100 grains de riz. b. N = n × NA.
3 Voir fiche 3 p. 299. 5 a. m = m(nucléon) × NA = 1,01 × 10–3 kg = 1,01 g.

b. Le nombre de nucléons de l’atome exprimé en gramme donne
environ la masse d’une mole d’atome.
6 Pour dénombrer les entités à l’échelle macroscopique, on les

regroupe en lots, appelés moles, à l’échelle microscopique. Une
mole d’entités contient NA entités.
QCM �� p. 89
1. B ; 2. B ; 3. A et B ; 4. B ; 5. A et B ; 6. B ; 7. A.
Exercices �� p. 91 5 Déterminer un nombre d’entités (2)

16
1. m = 180 g – 120 g = 60 g
2Déterminer la masse d’une molécule (1) m 60 g
N= =
m(H2O) 3,01 × 10–23 g
É
CO RR IG
m(H2O) = m(O) + 2 m(H)

m(H2O) = (26,7 + 2 × 1,67) × 10–27 kg N = 1,99 × 1024.
m(H2O) = 30,0 × 10–27 kg.
6
Calculer une quantité de matière
É
CO RR IG
3 Déterminer la masse d’une molécule (2) m 2,5 g

16 1. N = = = 7,3 × 1021 atomes de plomb.
m(O3) = 3 m(O) = 3 × 16 × 1,67 × 10–27 kg m(Pb) 3,44 × 10–22 g
m(O3) = 8,02 × 10–26 kg. N 7,3 × 1021
2. n = =
NA 6,02 × 1023 mol–1
4 Déterminer un nombre d’entités (1)
CO RR IG
É n = 1,2 × 10–2 mol.
m 21,0 g
N= =
m(Cu) 1,06 × 10–22 g 7 Calculer un nombre de molécules
16
N = 1,98 × 1023. N = n × NA = 6,6 × 10–3 mol × 6,02 × 1023 mol–1.
N = 4,0 × 1021.
12 La peste de l’étain
16
1. m(Sn) = Amoyen × mnucléon
m(Sn) = 118,7 × 1,67 × 10–27 kg = 1,98 × 10–25 kg.
16 m
2. n =
Un chewing-gum à la nicotine m(Sn) × NA
1. m(C10H14N2) = 10m(C) + 14m(H) + 2m(N). 2,50 g
n=
m(C10H14N2) = (10 × 20,0 + 14 × 1,67 + 2 × 23,4) × 10–23 kg 1,98 × 10–22 g × 6,02 × 1023 mol–1
= 270 × 10–23 kg = 2,70 × 10–15 mg. n = 2,09 × 10–2 mol.
m 3. Peser le bouton pour déterminer sa masse m. Le plonger dans
2. N =
m(C10H14N2) une éprouvette d’eau pour mesurer son volume V par déplacement
2 mg m
N= = 7 × 1014. d’eau. Calculer ρ = .
2,70 × 10–15 mg V
N 7,4 × 1014 4. Lors de la retraite de Russie, la température de –12 °C a été
3. n(C10H14N2) = = = 1,2 × 10–9 mol. atteinte, l’étain a changé de structure microscopique. Il est passé
NA 6,03 × 1023 mol–1
en forme α de masse volumique plus petite, une masse donnée
9 Histoire des sciences
16 occupe un volume plus grand. Les boutons se sont donc désagrégés.
Définition de la mole
12 13 Résolution de problème
1. Le noyau 6C contient 6 protons et 12 – 6 = 6 neutrons. CO RR IG
É
Le rouge de cochenille
2. La masse d’un atome est m = A × mnucléon.
Des pistes de résolution peuvent être fournies par le professeur :
m = 12 × mnucléon = 12 × 1,67 × 10–27 kg = 2,0 × 10–26 kg.
Analyser
m 2,0 × 10–26 kg • Pour répondre à la question posée il faut déterminer le nombre
3. M = = = 0,012 kg·mol–1 = 12 g·mol–1.
NA 6,02 × 1023 mol–1 d’insectes apportant une quantité suffisante de rouge de cochenille
Cette valeur en grammes correspond au nombre de nucléons C22H20O13 pour colorer les bonbons d’un paquet.
dans le noyau. Réaliser
4. Car la masse d’une mole de nucléon est environ égal à 1 g : • Calculer la masse d’une molécule de rouge de cochenille à partir
mnucléon × NA ≈ 1,00 g. de sa formule brute C22H20O13 et des données.
10
• En déduire le nombre de molécules de rouge de cochenille
onnaître les critères de réussite
C
CO RR IG
É
contenues dans un bonbon rouge.
Les pluies acides • En déduire la quantité de matière correspondante.
1. m(SO2) = m(S) + 2 m(O)
Valider
m(SO2) = (5,37 + 2 × 2,67) × 10–26 kg • Conclure sur l’ordre de grandeur trouvé.
m(SO2) = 1,07 × 10–25 kg.
2. S = 7,8 mol·m–3 = 7,8 × 10–7 × NA particules·m–3 1re étape : Bien comprendre la question posée
= 4,7 × 1013 particules·m–3. À quoi est due la coloration d’un bonbon ?
m(SO2) = 1,07 × 10–25 kg = 1,07 × 10–16 mg. 2e étape : Lire et comprendre les documents
Donc S = 50 mg·m–3. La reglementation a donc été respectée 1. Une molécule de cochenille est formée de 12 atomes de carbone,
en 2017. 20 atomes d’hydrogène et 13 atomes d’oxygène.
2. Un bonbon rouge contient 1,6 mg de rouge de cochenille.
11 Exercice à caractère expérimental
16 3e étape : Dégager la problématique
Détermination du nombre d’Avogadro Combien d’insectes apportent une quantité suffisante de rouge
1. a. D’après le document A : il y a 8 atomes aux sommets du de cochenille C22H20O13 pour colorer un paquet de bonbons ?
cube, 6 atomes au centre des faces et 4 atomes à l’intérieur.
Les atomes aux sommets du cube sont partagés entre 8 cubes
8 Calculer la masse d’une molécule de rouge de cochenille.
voisins. Cela représente donc = 1 atome pour le cube considéré. En déduire le nombre de molécules puis la quantité de rouge de
8
Les atomes au centre des faces sont partagés entre 2 cubes voisins. cochenille contenue dans un bonbon.
6 En déduire le nombre d’insectes correspondant.
Il y a donc = 3 atomes pour le cube considéré.
2 5e étape : Rédiger la réponse en trois paragraphes

Il y a donc 1 + 3 + 4 = 8 atomes dans le cube considéré. • Présenter le contexte et introduire la problématique.
M(Si) Le colorant rouge des bonbons est constitué de rouge de coche-
b. m(Si) = .
NA nille. Le rouge de cochenille peut être obtenu à partir d’insectes :
c. V = a .
3
les cochenilles. Nous allons calculer combien d’insectes sont
8 m(Si) 8 M(Si)
d. ρ(Si) = = 3 . nécessaires pour colorer un paquet de 30 bonbons.
a3 (a × NA)
• Mettre en forme la réponse.
3m
2. ρ(Si) = . Calculons N le nombre de molécules de rouge de cochenille dans
(4π r 3)
un bonbon :
8 M(Si) 3m
3. On a donc : 3 = . m
(a × NA) (4π r 3) N= avec m(C22H20O13) = 8,24 × 10–22 g
m(C22H20O13)
(4π r3)
NA = 8 M(Si) × . 1,6 × 10–3 g
(3 m × a3)
N = 8,24 × 10–22 g = 1,94 × 1018 molécules.
NA s’exprime en fonction des grandeurs mesurées M(Si) par
spectrométrie de masse (étape 2), r par interférométrie (étape 5), Pour un paquet de bonbons, il faut 30 × N molécules
m à l’aide d’une balance de précision (étape 5), a par interféro- soit : 5,82 × 1019 molécules.
métrie X (étape 3).
46
La quantité de matière correspondante est : • Conclure et introduire, quand c’est possible, une part d’esprit
5,82 × 1019 critique.
n= = 9,68 × 10–5 mol.
6,02 × 1023 mol–1 Le nombre d’insectes est relativement élevé vu leur taille.
Le nombre d’insectes nécessaires est de :
15 000
9,68 × 10–5 mol × 0,03 mol = 48 insectes.

S’approprier Compréhension, extraction et exploitation des Les informations importantes sont extraites.
documents pour construire le problème. • Une molécule de rouge de cochenille est formée de 12 atomes
de carbone, 20 atomes d’hydrogène et 13 atomes d’oxygène.
• Un bonbon contient environ 1,6 mg de rouge de cochenille.
Mobiliser et organiser ses connaissances, • Le principe du calcul de la masse d’une molécule à partir de la
introduire des arguments issus des connaissances masse des atomes qui la constituent est acquis.
personnelles. • La relation entre la quantité de matière n et le nombre de
molécule N est connue.
Reformuler, dégager la problématique principale. Combien d’insectes apportent une quantité suffisante de rouge
de cochenille C22H20O13 pour colorer un paquet de bonbon ?
Analyser Conduire un raisonnement en : Exemple de raisonnement correct :
– proposant, explicitant une stratégie de réponse, • Calculer la masse d’une molécule de rouge de cochenille.
– identifiant et retenant uniquement les idées • En déduire le nombre de molécules puis la quantité de rouge de
essentielles (tri, organisation), cochenille contenue dans un bonbon.
– regroupant et reliant les arguments des divers • En déduire le nombre d’insectes correspondant.
documents,
– s’appuyant sur ses connaissances pour enrichir.
Réaliser Résoudre le problème (schématiser, conduire les • Les relations littérales, ainsi que les applications numériques
calculs, etc.). sont correctes.
• Les calculs numériques sont correctement effectués.
• L’écriture du résultat est correcte (unités, chiffres significatifs,
etc.).
Valider Revenir sur la question de départ. • La réponse est formulée en revenant sur la question de départ.
Éventuellement, faire preuve d›esprit critique en : • L’élève fait preuve d’esprit critique : il conclut que le nombre
– commentant, d’insecte est relativement élevé pour 30 bonbons mais que c’est
– repérant les points faibles de l’argumentation normal au vu de la taille des insectes (photo).
(contradiction, partialité, incomplétude…),
– confrontant le contenu des documents avec ses
connaissances.
Communiquer Rendre compte à l’écrit. • La réponse est structurée en trois étapes (contexte introduisant
la problématique, mise en forme de la réponse, conclusion
Exercices �� p. 94 m = 5,71 × 10–3 mol × 6,02 × 1023 mol–1 × 197 × 1,67 × 10–27 kg
= 0,00113 kg = 1,13 g.
1 carat est 1/24e du poids total de la bague, ce qui correspond
14 DS (20 minutes) Pollution au dioxyde d’azote à 0,125 g.

É
CO RR IG
1. m(NO2) = 7,68 × 10–26 kg. 1,13 g

Nombre de carats dans 1,13 g : = 9.
2. m(NO2) = 7,68 × 10–17 µg. 0,125 g
C’est donc de l’or 9 carats.
400
Seuil d’alerte : S = = 5,21 × 1018 molécules·m–3.
7,68 × 10–17
3. Valeur limite en moyenne annuelle :
40
S’ = = 5,21 × 1017 molécules·m–3. Je m’exprime à l’oral sur p. 94
7,68 × 10
–17 ��
5,21 × 107
Soit S’ =
6,02 × 1023
= 8,65 × 10–7 mol·m–3. La mole
La valeur limite en moyenne annuelle a été dépassée à Toulouse en 1 mole de fer pèse 63,5 g donc le bécher de gauche contient
2017 à proximité des axes routiers. 1 mole de fer.
1 mole de cuivre pèse 55,8 g donc le bécher de droite contient
15 DS (20 minutes) Pollution au dioxyde d’azote
CO RR IG
É
1 mole de cuivre.
Calcul de la masse d’or dans la bague : Les deux béchers contiennent donc à peu près le même nombre
n = 5,71 × 10–3 mol d’or d’atomes : NA = 6,02 × 1023 atomes.
m = n × NA × m(Au) = n × NA × A × mnucléon
6 Transformation
physique
Programme officiel
2. Modélisation des transformations de la matière et transfert d’énergie
A) Transformation physique
Écriture symbolique d’un changement d’état. Citer des exemples de changements d’état physique de la vie courante et dans l’environnement.
Modélisation microscopique d’un change- Établir l’écriture d’une équation pour un changement d’état.
ment d’état. Transformations physiques Distinguer fusion et dissolution.
endothermiques et exothermiques. Identifier le sens du transfert thermique lors d’un changement d’état et le relier au terme exothermique
Énergie de changement d’état et applications. ou endothermique.
Exploiter la relation entre l’énergie transférée lors d’un changement d’état et l’énergie massique de chan-
gement d’état de l’espèce.
Relier l’énergie échangée à la masse de l’espèce qui change d’état.

COLLÈGE
Macroscopique – États de la matière Propriétés des changements d’état – Palier de température
(solide, liquide et gaz) – P = U × I
– Corps pur – E = P × Δt
– Eau
– Solution
– Solubilité
– Température
– Énergie
– Sources d’énergie
– Transferts et conversions d’énergie
– Bilan énergétique
– Conservation de l’énergie
– Unités d’énergie
– Puissance
Microscopique Changements d’état au niveau Interprétation des changements d’état au niveau microscopique
microscopique
SECONDE
Macroscopique – Changements d’états – Propriétés des changements d’état – Palier de température
– Fusion – Échanges d’énergie – P = U × I
– Dissolution – Conservation – E = P × Δt
– Endothermique – Q = m × L
– Exothermique
– Énergie de changement d’état
– Transfert thermique
– Conservation de l’énergie
– Unités d’énergie
Microscopique – Fusion Modélisation microscopique
– Dissolution
– Agitation des entités
6 1 Transformation physique 49
Activité 1
expérimentale Tâche complexe Zeer, « frigo du désert » �� p. 96
Capacités exigibles • L’énergie est transférée du milieu extérieur {aliments} vers le

aaCiter des exemples de changements d’état physique de la vie système {eau} qui s’évapore.
courante et dans l’environnement. Analyser
aaIdentifier le sens du transfert thermique lors d’un changement • Une hypothèse : la diminution de la température des aliments
d’état et le relier au terme exothermique ou endothermique. est liée à l’évaporation de l’eau qui absorbe de l’énergie.
Réaliser
Investigation • Le tube modélise la cruche.
1 Des pistes de résolution peuvent être fournies par le • Le coton imbibé d’eau* modélise le sable et l’eau.
professeur : • L’air brassé par le ventilateur de poche modélise le vent*.
S’approprier Valider
• Le sable, enfermé entre les deux parois, est imprégné d’eau. • Une transformation physique s’accompagne d’un changement
• L’eau s’évapore. de la température du système.
• Une transformation est exothermique lorsque le système cède * Voir les Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée ci-dessous.
de l’énergie au milieu extérieur. Dans le cas contraire, elle est
endothermique.

– Le sable, enfermé entre les deux parois, est imprégné d’eau.
– L’eau s’évapore.
– Une transformation est exothermique lorsque le système cède
de l’énergie au milieu extérieur. Dans le cas contraire, elle est
endothermique.
– L’énergie est transférée du milieu extérieur {aliments} vers le
S’approprier système {eau} qui s’évapore.
Mobiliser et organiser ses connaissances, – L’évaporation est une transformation physique.
introduire des arguments issus des – L’évaporation est le passage de l’eau, de l’état liquide à l’état
connaissances personnelles. solide.
Reformuler, dégager la problématique La diminution de la température des aliments est liée à
principale. l’évaporation de l’eau qui absorbe de l’énergie.
Conduire un raisonnement en : Exemple d’élaboration de protocole expérimental* :
– proposant, explicitant une stratégie de • On modélise :
réponse, – la cruche par un tube à essai ;
– identifiant et retenant uniquement les – le sable imprégné d’eau par du coton mouillé* ;
idées essentielles (tri, organisation), – le vent par l’air brassé par le ventilateur*.
– regroupant et reliant les arguments des Exemple de raisonnement correct :
Analyser-Raisonner
divers documents, • On prend pour système l’eau (mélangée au sable).
– s’appuyant sur ses connaissances pour • L’eau reçoit de l’extérieur et de l’intérieur de la cruche un transfert
enrichir. d’énergie.
• L’eau s’évapore.
• En s’évaporant, l’eau prélève un peu de la chaleur provenant de
l’intérieur de la cruche, ce qui tend à refroidir les aliments internes.

Résoudre le problème (schématiser, L’élève est capable de réaliser les manipulations suivantes :
conduire les calculs, etc.). – Entourer deux thermomètres numériques avec du coton et les
maintenir sur les thermomètres avec des élastiques.
Réaliser – Mouiller l’un des cotons avec de l’eau*.
– Mesurer les températures initiales.
– Mettre en route le ventilateur, puis relever les températures finales
après quelques minutes*.
Revenir sur la question de départ. La réponse est formulée en revenant sur la question de départ.
Éventuellement, faire preuve d’esprit L’élève discute éventuellement les incertitudes des mesures réalisées.
critique en :
– commentant,
incomplétude…),
50
– La rédaction fait apparaître une maîtrise satisfaisante des compé-
tences langagières de base.
* Voir les Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée ci-dessous.


Cela fonctionne si la vapeur d’eau formée peut être évacuée vers
2 Au cours d’une transformation physique endothermique, le l’extérieur et s’éloigner de la cruche ; l’aspect convectif est favorisé
système peut absorber de la chaleur ; sa température augmente. par le fait que la paroi externe de la cruche est chaude.
Inversement, au cours d’une transformation physique exother- Cette activité utilise un modèle dit « analogique ». Il consiste à
mique, le système peut céder de la chaleur ; sa température diminue. construire un dispositif qui reproduit plus ou moins le phénomène
que l’on veut analyser. L’observation du comportement du modèle
Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée permet de tirer des enseignements sur le phénomène étudié.
Différents protocoles expérimentaux peuvent être élaborés ;
Cette activité est assez complexe à analyser de par les différents
certains conduisent à des résultats plus significatifs que d’autres.
types de transfert qui ont lieu en « cascade », depuis l’extérieur
Avec le matériel proposé dans l’activité, seuls les dispositifs n° 1
jusqu’à l’intérieur du récipient.
et n° 3 peuvent être réalisés. Nous avons néanmoins proposé un
Le professeur devra étayer les élèves et ordonner leurs réponses.
dispositif avec l’éthanol (dispositif n° 2) afin de regarder l’influence
Le phénomène met en jeu des transferts d’énergie, que l’on peut
des paramètres physiques sur l’efficacité du refroidissement. Ce
appeler « transferts d’énergie par chaleur » voire « transferts
dispositif peut être réalisé lors d’une phase de différenciation
thermiques » ou « chaleur ».
pour les élèves plus avancés.
Il faut dresser un inventaire des transferts d’énergie, opérés pendant
Dans le matériel proposé, nous avons laissé le tube à essai pour
une durée donnée, qui font varier l’énergie interne du système
modéliser la cruche (dispositifs n° 1 et n° 2). Il nous a semblé plus
constitué par exemple par l’eau mélangée au sable.
facile pour l’élève de modéliser la cruche par le tube plutôt que
L’eau mélangée au sable reçoit de la part de l’extérieur, mais aussi
de directement entourer un thermomètre avec du coton mouillé
de l’intérieur de la cruche, un transfert d’énergie (chaleur) qui
(dispositif n° 3) ; la cruche n’aurait alors plus été modélisée.
entraîne une augmentation de l’énergie thermique interne du
sable imprégné d’eau mais aussi un transfert par chaleur latente Dans le tableau ci-dessous sont rassemblées quelques caractéris-
qui entraîne la vaporisation de l’eau. tiques physiques de l’éthanol et de l’eau :
En s’évaporant, l’eau a prélevé un peu de la chaleur provenant de
l’intérieur de la cruche, ce qui tend à refroidir les aliments internes.
Espèce Éthanol Eau

Chaleur latente de vaporisation (kJ.kg–1) 855 2 265
Capacité thermique (kJ.kg–1.K–1) 2,46 4,18
Pression partielle à 20°C (kPa) 5,8 2,3
Température d’ébullition (°C) 78,3 100,0
Dispositif n°1 Dispositif n°2 Dispositif n°3

Thermomètre Thermomètre Thermomètre
Coton Coton
imbibé imbibé Coton
d’eau d’éthanol imbibé
d’eau
Eau Eau
Ventilateur Ventilateur Ventilateur
ou sèche-cheveu ou sèche-cheveu ou sèche-cheveu
Essais réalisés : Le dispositif n° 1 (θi = 27,4 °C → θf = 23,8 °C) est plus efficace que le dispositif n° 2 (θi = 27,6 °C → θf = 26,6 °C) mais
l’éthanol s’évapore plus vite. Le dispositif n° 3 reste le plus efficace.
Activité 2
expérimentale Énergie de changement d’état �� p. 97
Capacités exigibles mais aussi les pertes thermiques au niveau du calorimètre, non
aaExploiter la relation entre l’énergie transférée lors d’un changement prises en compte dans l’étude théorique suggérée.
d’état et l’énergie massique de changement d’état de l’espèce. L’incertitude de mesure est évaluée par la méthode de type A.
aaRelier l’énergie échangée à la masse de l’espèce qui change d’état. On signalera aux élèves que cette méthode est ici utilisée par
abus puisque l’opérateur n’est pas le même. De plus, avant tout
Analyse des documents traitement statistique, on supprimera toute valeur très écartée de
1 La phrase écrite en gras se traduit par : la valeur moyenne et qui apparaîtra comme une erreur grossière.
Qcal + Qliq1 + Qfus + Qliq2 = 0
Cela conduit à :
C × (θf – θi) + m1 × ceau × (θf – θi) + m2 × Lfus+ m2 × ceau × (θf – θfus) = 0 5 Lorsqu’un corps reçoit de l’énergie, on peut observer une
Avec les données de l’énoncé, les masses doivent être exprimées augmentation de sa température ou un changement d’état.
en kg, les températures en °C ; les capacités thermiques étant Inversement, lorsqu’un corps cède de l’énergie, sa température
exprimées en J·°C–1·kg–1. diminue. Ainsi, pour déterminer l’énergie nécessaire au chan-
gement d’état d’un corps pur, on peut évaluer les variations de
Pratique expérimentale température lors du changement d’état de ce corps.
2 On calcule Lfus à partir de la relation :
C × (θi − θf ) + m1 × ceau × (θi − θf ) + m2 × ceau × (θfus − θf ) Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
Lfus =
m2 Nous avons choisi dans cette activité de travailler avec de la glace
fondante ; cela réduit d’une étape les échanges thermiques entre
3 On trouve une énergie thermique massique de fusion de la
la glace et l’eau liquide.
glace comprise entre 320 J∙g–1 et 340 J∙g–1.
Il faut sécher le mieux possible les glaçons afin de connaître la
4 Plusieurs sources d’erreur sont présentes dans cette manipula- masse exacte de glace introduite dans l’eau liquide.
tion ; citons les mesures de volume, de masse, et de température, La mise en commun des résultats de Lfus permet de critiquer le
mode opératoire, de réfléchir aux sources d’erreur et d’estimer
une incertitude.
QCM �� p. 101

1. A ; 2. B et C ; 3. A ; 4. B ; 5. B et C ; 6. A et C ; 7. C ; 8. B ; 9. B et C ; 10. B et C ; 11. A ; 12. C ; 13. B.
Exercices �� p. 104 2. Le cyclohexane est initialement à l’état liquide puis un chan-
gement d’état s’opère à 6,5 °C au cours duquel il passe à l’état
solide. Lorsque cette solidification est terminée, le solide formé
3 Distinguer des transformations se refroidit.
3. Les molécules de cyclohexane sont de moins en moins agitées,
É
CO RR IG
1. La transformation subie par le glaçon est une fusion. elles se rapprochent pour former un solide ordonné.
2. S’il s’était agi d’une transformation physique, le sucre serait
devenu liquide dans le bécher 2. C’est une dissolution. 7
Écrire une équation de changement d’état
É
CO RR IG
C18H 34O2 (<) → C18H 34O2 (s)

4 Nommer une transformation
1. La transformation subie par le sel est une dissolution. 8 Reconnaître l’équation d’une transformation
2. Le changement d’état subi par l’eau est l’évaporation qui est Les espèces ne sont pas conservées. Il s’agit d’une transformation
un cas particulier de vaporisation. chimique.

5 Distinguer mélange et corps pur 9
CO RR IG
É Interpréter un effet thermique
CO RR IG
É
Le graphique ne peut pas correspondre à celui de l’évolution La vaporisation partielle de la sueur nécessite un transfert d’énergie
de la température au cours de la vaporisation de l’eau salée, car puisée à la surface du corps humain qui se refroidit localement ;
la vaporisation de l’eau salée (mélange) ne peut s’opérer à une d’où la sensation de fraîcheur.
température fixe.
10 Comprendre l’effet d’une transformation
6 Décrire les états physiques Lorsque l’eau liquide se transforme en glace, elle transfère de
1. θ (°C) l’énergie vers le milieu extérieur (les branches d’arbres) qui se
10 réchauffe.
8
11Calculer une énergie massique de fusion
6
É
CO RR IG
Lf = 1,26 × 500 = 630 J·g–1 = 630 kJ·kg–1.

4
2 12 Calculer une variation d’énergie
0 1. Il reçoit de l’énergie.
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 t (min) 2. Q = m × Lv(NH3) = 2,5 × 1,37 × 103 = 3 ,4 × 103 kJ.
52
13 Côté math 2. Q1 = m × Lc = – m × Lf = –ρ(eau) × V(eau) × Lf
É
= – 20 × 333 = – 6 ,7 × 103 kJ.

CO RR IG

Q = Q1 + Q2 + Q3 = – (41,8 + 166,5 + 5,150) × 103 = – 213,5 × 103 kJ.
3. Q2 = P × Δ t = 2,0 × 3 600 = 7,2 × 103 kJ.
4. L’énergie libérée lors de la cristallisation de la glace libère,
dans le milieu ambiant, une énergie équivalente (|Q1| = Q2) à
celle produite par un radiateur électrique ordinaire fonctionnant
pendant une heure.

À 17
Le rafraîchisseur d’air
É
CO RR IG
Garçon : un lait chaud ! 1. En s’évaporant, l’eau prélève de l’énergie à l’air ambiant qui se
1. L’énergie thermique que doit recevoir le lait est : refroidit localement.
Q1 = mlait × clait(<) × (θf – θi) = ρlait × Vlait × clait(<) × (θf – θi) 2. C’est une transformation endothermique.
Q1 = 220 × 10–3 × 4,18 × (60,0 – 18,0) = 38,6 kJ
18 Un thé au Sahara
Pour s’échauffer de 18 °C à 60 °C, le lait doit recevoir une énergie
de 38,6 kJ (Q1 > 0 J). L’ingestion du thé très chaud provoque une élévation temporaire
2. a. L’énergie que peut fournir une masse m de vapeur en se de la température du corps humain : pour régulariser celle-ci, un
refroidissant est : transfert thermique va s’opérer au sein de l’organisme vers les
Q2 = m × ceau (g) × (θf – θi) glandes sudoripares ; ces dernières vont absorber de la chaleur
Q2 = m × 1,89 × (100,0 – 120,0) = – 37,8 × m qui sera ensuite mise à profit pour faciliter la vaporisation d’eau
avec Q2 en kJ et m en kg. par la surface corporelle. Or, vaporiser l’eau nécessite un apport
La vapeur d’eau, en passant de 120,0 °C à 100,0 °C, perd de d’énergie qui sera donc transférée depuis la surface de l’eau,
l’énergie (Q2 , 0 J). laquelle sera localement « refroidie ».
b. L’énergie que peut fournir la vapeur en devenant liquide est : Cela ne fonctionnera qu’avec une bonne ventilation pour éloigner
Q3 = m × Ll = – 2 257 × m de la surface du corps la vapeur d’eau formée.
avec Q3 en kJ et m en kg. À l’inverse, boire froid va entraîner un transfert d’énergie vers le
Cette énergie est libérée (Q3 < 0 J). système digestif, qui ne sera plus disponible pour entretenir les
c. L’énergie que peut fournir l’eau liquide est : mécanismes de sudation.
Q4 = m × ceau (<) × (θf – θi)
C
Q4 = m × 4,18 × (60,0 – 100,0) = – 167 × m CO RR IG
É
Le « quench », un risque lors des IRM

avec Q4 en kJ avec m en kg.
1. a. He (<) → He (g).
L’eau liquide, en passant de 100,0 °C à 60,0 °C, perd de l’énergie
b. Énergie fournie à l’hélium :
(Q4 < 0 J).
3. Les échanges thermiques ne se passent qu’entre le lait et la
E = P × Δt = 10 × 103 × 60 = 6,0 × 105 J = 6,0 × 102 kJ.
6,0 × 102
vapeur d’eau, d’où : Or m = E = = 30 kg.
Q1 + Q2 + Q3 + Q4 = 0 Lv 20
Q1 = Q2 + Q3 + Q4 2. Cette transformation est endothermique.
38,6 = – 37,8 × m – 2 257 × m – 167 × m
38,6 = (– 37,8 – 2 257 – 167) × m 20 Chauffage d’une piscine
38,6 1. a. Le fluide frigorigène subit les changements d’état suivants :
m=
(−37,8 − 2257 − 167) vaporisation puis liquéfaction.
m = 15,7 × 10–3 kg soit 15,7 g. b. Le fluide reçoit de l’énergie transférée depuis l’air ambiant
Il faut injecter 15,7 g de vapeur d’eau à 120 °C pour faire passer lorsqu’il se vaporise.
220 mL de lait de 18,0 °C à 60,0 °C. Inversement, il cède de l’énergie lorsqu’il se liquéfie.
c. Lorsque la vapeur se liquéfie, elle cède la chaleur latente de
15 Artificial snow liquéfaction vers l’eau de la piscine qui se réchauffe.
Traduction Il faut un autre transfert d’énergie (énergie électrique) pour
Certaines stations de ski utilisent des canons à neige pour fabri- vaporiser à nouveau le fluide frigorigène qui gagne donc de
quer de la neige artificielle. La méthode consiste à pulvériser, dans l’énergie pour changer d’état (vaporisation).
l’air, un mélange d’eau et d’air sous pression à une température 2. a. On a : Q2 = m e × c e × (θf – θi) = ρ(eau) × V(eau) × c e × (θf – θi)
voisine de 0 °C. Le ventilateur sépare les gouttelettes d’eau pour = 1000 × 530 × (28 – 17) × 4,18 × 103 = 2,44 × 10 10 J.
diminuer leur taille. Lorsque le mélange est soufflé dans l’air à Q 2,44 × 1010
environ 2 °C, l’eau se transforme en glace. b. Le coefficient de performance est η = 2 = = 3,0.
We 8,0 × 109
1. Nommer cette transformation.
Remarque : attention à ne pas confondre le fluide et l’eau du bassin
2. Cette transformation absorbe-t‑elle ou libère-t‑elle de l’énergie ?
(Q2 = We + Q1 mais le calcul de Q1 n’est pas demandé) :
Justifier.
We
Réponses aux questions
1. Cette transformation est une solidification, qui est un chan-
gement d’état. Fluide Q1
2. De l’énergie est transférée vers l’extérieur ; elle est donc perdue
par l’eau qui gèle. Q2
16 Quand gèle l’eau ! Eau du
1. L’eau transfère vers l’extérieur de l’énergie lorsqu’elle gèle : de bassin
l’énergie est donc « libérée » par l’eau.
R On nous demande de calculer la masse de vapeur d’eau à injecter
Le procédé Frash pour chauffer puis faire fondre une tonne de soufre solide.
· Quelle masse de vapeur d’eau le procédé nécessite-t‑il pour • Mettre en forme la réponse.
extraire une tonne de soufre ? Dans un premier temps, intéressons-nous à la vapeur d’eau injectée.
1re étape : Bien comprendre la question posée – Calculons l’énergie transférée lors du refroidissement d’une
1. De quel procédé s’agit-il ? masse m de vapeur d’eau, de 160 °C à 115 °C :
2. Pourquoi a-t‑on besoin de vapeur d’eau pour extraire le soufre ? Q1 = meau × ce × (θf – θi)
3. Pourquoi la masse de soufre est-elle indiquée ? Q1 (kJ) = meau × 1,9 × (115 – 160).
Q1 (kJ) = – meau × 85,5 avec meau en kg.
2e étape : Lire et comprendre les documents
– Calculons l’énergie transférée lors de la liquéfaction d’une masse
1. Il s’agit du procédé Frasch d’extraction du soufre natif issu de
m de vapeur d’eau à 115 °C :
gisements profonds.
Q2 (kJ) = meau × Ll = – 2 220 × meau avec meau en kg.
2. Le soufre est à l’état solide. On injecte de la vapeur d’eau pour
– La perte d’énergie est égale à 40 %. L’énergie transférée est alors
le faire fondre. Le soufre liquide remonte en surface par des tubes.
égale à 60 % de la somme des énergies calculées précédemment :
3. L’énergie qu’il faut apporter pour faire fondre le soufre dépend
de la masse de soufre que l’on veut extraire. Q = 60 × (Q1 + Q2) = 60 × (– 85,5 – 2 220) × meau
100 100
3e étape : Dégager la problématique = – 1 383 × meau avec meau en kg.
Calculer la masse de vapeur d’eau à injecter pour chauffer puis Dans un deuxième temps, intéressons-nous au soufre.
faire fondre une tonne de soufre solide. – Calculons l’énergie transférée lors du chauffage d’une tonne
4e étape : Construire la réponse de soufre à l’état solide, de 40 °C à 115 °C :
– Calculer l’énergie transférée lors du refroidissement d’une masse Q3 = ms × cs × (θf – θ’i)
meau de vapeur d’eau, de 160 °C à 115 °C en prenant en compte Q3 = 103 × 0,75 × (115 – 40) = 5,6 × 104 kJ.
les pertes d’énergie égales à 40 %. – Calculons l’énergie transférée lors de la fusion d’une tonne de
– Calculer l’énergie transférée lors de la liquéfaction d’une masse soufre solide, à 115 °C :
meau de vapeur d’eau, à 115 °C en prenant en compte les pertes Q4 = ms × Lf = 103 × 41,8 = 41,8 ×103 kJ.
d’énergie égales à 40 %. Les énergies reçues et cédées se compensent :
– Calculer l’énergie transférée lors du chauffage d’une tonne de Q + Q3 + Q4 = 0
soufre à l’état solide, de 40 °C à 115 °C. Q = – (Q3 + Q4)
– Calculer l’énergie transférée lors de la fusion d’une tonne de –1 383 × meau = – (5,6 × 104 + 41,8 ×103)
soufre solide, à 115 °C.
– Établir que les énergies reçues et cédées se compensent. (5,6 × 104 + 41,8 × 103 )
Donc : meau =
– En déduire la masse de vapeur d’eau à injecter. 1383
5e étape : rédiger la réponse en trois paragraphes meau = 71 kg*.
• Présenter le contexte et introduire la problématique. • Conclure et introduire, quand c’est possible, une part d’esprit
Pour extraire du soufre à l’état solide, d’un gisement, on injecte critique.
de la vapeur d’eau pour le faire fondre. Le soufre liquide remonte Pour chauffer puis faire fondre une tonne de soufre solide, il faut
en surface par des tubes. injecter 71 kg d’eau à l’état vapeur.
* Remarque : garder tous les chiffres de la calculette lors des calculs successifs.

Compréhension, extraction et exploitation – Le soufre passe de l’état solide à l’état liquide.
des documents pour construire le problème. – Sa température d’ébullition est de 115 °C.
– Le soufre solide est d’abord chauffé de 40 °C à 115 °C puis il fond
à 115 °C.
– La vapeur d’eau passe à l’état liquide.

– Sa température d’ébullition est de 115 °C.
– La vapeur d’eau est d’abord refroidie de 160 °C à 115 °C puis elle
se liquéfie à 115 °C.
– L’énergie massique de fusion du soufre est Lf et celle de liquéfaction
S’approprier de l’eau est L¯ = – Lv. Elles sont données.
– La capacité thermique du soufre et celle de l’eau sont données.
– L’énergie transférée par un système dont la température varie est
Q = m × c × (θf – θi).
Mobiliser et organiser ses connaissances, – Les énergies reçues et cédées se compensent.
introduire des arguments issus des connais-
sances personnelles.
Reformuler, dégager la problématique Calculer la masse de vapeur d’eau à injecter pour chauffer puis faire
principale. fondre une tonne de soufre solide.
54
– proposant, explicitant une stratégie de – Calculer l’énergie transférée lors du refroidissement d’une masse m
réponse, de vapeur d’eau, de 160 °C à 115 °C en prenant en compte les pertes
– identifiant et retenant uniquement les d’énergie égales à 40 %.
idées essentielles (tri, organisation), – Calculer l’énergie transférée lors de la liquéfaction d’une masse meau
– regroupant et reliant les arguments des de vapeur d’eau, à 115 °C en prenant en compte les pertes d’énergie
Analyser-Raisonner divers documents, égales à 40 %.
– s’appuyant sur ses connaissances pour – Calculer l’énergie transférée lors du chauffage d’une tonne de soufre
enrichir. à l’état solide, de 40 °C à 115 °C.
– Calculer l’énergie transférée lors de la fusion d’une tonne de soufre
solide, à 115 °C.
– Établir que les énergies reçues et cédées se compensent.
– En déduire la masse de vapeur d’eau à injecter.
conduire les calculs, etc.). – Refroidissement de l’eau :
Q1 = meau × ce × (θf – θi) = – meau × 85,5.
– Liquéfaction de l’eau :
Q2 (kJ) = meau × L¯ = – 2220 × meau.
– Prise en compte des pertes :
Q = 60 × (Q1 + Q2) = –1383 × meau.
Réaliser 100
– Réchauffement du soufre :
Q3 = ms × cs × (θf – θ’i) = 5,6 × 104 kJ.
– Fusion du soufre :
Q4 = ms × Lf = 103 × 41,8 = 41,8 ×103 kJ.
– Conservation de l’énergie et calcul de la masse d’eau :
Q + Q3 + Q4 = 0
meau = 71 kg.
Éventuellement, faire preuve d’esprit – L’élève discute éventuellement les incertitudes des mesures réalisées.
critique en :
– commentant,
incomplétude…),
– La rédaction fait apparaître une maîtrise satisfaisante des compé-
tences langagières de base.
Des pistes de résolution peuvent être fournies par le professeur : Exercices �� p. 108
S’approprier
• Le soufre se réchauffe de 40 °C à 115 °C puis fond à 115 °C.
• L’eau se refroidit de 160 °C à 115 °C puis se liquéfie à 115 °C. 22 DS (30 minutes) Des textiles thermorégulants
É
CO RR IG
• Lv = – L¯ . 1. Les entités chimiques présentes restent inchangées.

Analyser 2. a. Fusion : du milieu extérieur vers le corps subissant le chan-
• Une énergie reçue est comptée positivement ; une énergie cédée gement d’état.
est comptée négativement. Solidification : du corps subissant le changement d’état vers le
• Les énergies reçues et cédées se compensent. milieu extérieur.
• Ne pas oublier les pertes énergétiques. b. Transformation endothermique dans le premier cas, exother-
Réaliser mique dans le second cas.
• Si 40 % d’énergie est perdue, alors 60 % de l’énergie produite 3. La paraffine fond à une température proche de celle du corps
est transférée. humain : en fondant, elle prélève de l’énergie à la peau qui se
refroidit localement ; en se solidifiant, elle libère de l’énergie vers
Valider la peau qui se réchauffe.
• Conclure quant à la qualité de l’huile si : 4. Ces matériaux aident, pour les raisons invoquées à la question 3,
2,48 % < Pm(ac) < 2,49 %. à réguler la température de la surface corporelle du sportif.
23 DS (10 minutes) La fusion du fer b. C’est la consommation énergétique d’un foyer pendant
É
CO RR IG
1. a. Fe (s) → Fe (<). 1 000 jours.

b. Q2 = m × Lf =160 × 103 × 270 = 4,32 × 107 kJ.
2. a. Q = Q1 + Q2 = 1,1 × 1011 + 4,32 × 1010 = 1,53 × 1011 J.
1,53 × 1011
Q= = 4,26 × 107 Wh = 4,26 × 104 kWh.
3 600

Les transformations physiques
Le nuage de mots du manuel est construit à partir du texte réfé-
rencé ci-dessous :
Tenu entre les doigts, un glaçon adhère à la peau si bien qu’il est
difficile de s’en séparer. Cette adhésion requiert deux conditions.
D’abord, que la surface de l’objet soit suffisamment froide et
que la surface en contact soit un peu humide. Lorsque la langue
humide touche la glace, une minuscule couche de glace fond à sa
surface. Une mince pellicule d’eau se forme alors entre les deux
surfaces en contact et se transforme immédiatement en glace,
par transfert d’énergie. C’est ainsi que se soudent les deux parties.
Pour se libérer de la glace, mieux vaut ne pas tirer : la langue risque-
rait d’être arrachée. Réchauffer le point de contact permettra de
décoller doucement la langue.
https://www.science-et-vie.com/questions-reponses/
pourquoi-la-glace-colle-t‑elle-aux-doigts-6509
56
7 Transformation
chimique
Programme officiel
B) Transformation chimique
Modélisation macroscopique d’une transformation Modéliser, à partir de données expérimentales, une transformation par une réaction, établir l’équa-
par une réaction chimique. tion de réaction associée et l’ajuster.
Écriture symbolique d’une réaction chimique. Identifier le réactif limitant à partir des quantités de matière des réactifs et de l’équation de réaction.
Notion d’espèce spectatrice. Déterminer le réactif limitant lors d’une transformation chimique totale, à partir de l’identification des
Stœchiométrie, réactif limitant. espèces chimiques présentes dans l’état final.
Transformations chimiques endothermiques Modéliser, par l’écriture d’une équation de réaction, la combustion du carbone et du méthane, la
et exothermiques. corrosion d’un métal par un acide, l’action d’un acide sur le calcaire, l’action de l’acide chlorhydrique
sur l’hydroxyde de sodium en solution.
Suivre l’évolution d’une température pour déterminer le caractère endothermique ou exothermique d’une
transformation chimique et étudier l’influence de la masse du réactif limitant.
Capacité mathématique : utiliser la proportionnalité.
Synthèse d’une espèce chimique présente Établir, à partir de données expérimentales, qu’une espèce chimique synthétisée au laboratoire
dans la nature. peut être identique à une espèce chimique synthétisée dans la nature.
Réaliser le schéma légendé d’un montage à reflux et d’une chromatographie sur couche mince.
Mettre en œuvre un montage à reflux pour synthétiser une espèce chimique présente dans la nature.
Mettre en œuvre une chromatographie sur couche mince pour comparer une espèce synthétisée et une espèce
extraite de la nature.

COLLÈGE
Macroscopique Espèce chimique – Conservation de la masse lors d’une trans-
formation chimique.
– Réactions entre solutions acides et métaux.
Microscopique Notions de molécules, atomes, ions.
SECONDE
Macroscopique Notion d’espèce spectatrice. – Stœchiométrie. – Modélisation macroscopique d’une
– Réactif limitant. transformation par une réaction chimique.
– Synthèse d’une espèce chimique présente – Écriture symbolique d’une réaction
dans la nature. chimique.
– Transformations chimiques endother-
miques et exothermiques.
Microscopique Molécules, atomes, ions.
Vu au
collège Transformation chimique �� p. 110

1. Les formules chimiques des réactifs sont : CH4 et O2. 1. B et C ; 2. B et C ; 3. A et B ; 4. C ; 5. B.
Les formules chimiques des produits sont : CO2 et H2O.
2. Équation de la réaction : CH4(g) + O2(g) → CO2(g) + H2O(g).
7 1 Transformation chimique 57
Activité 1
expérimentale Modélisation d’une transformation chimique �� p. 111
Capacités exigibles Lors de l’ajout de quelques gouttes d’une solution d’hydroxyde

aaModéliser, à partir de données expérimentales, une de sodium à la solution, il se forme un précipité blanc, des ions
transformation par une réaction, établir l’équation de réaction Mg2+(aq) ont donc été formés.
associée et l’ajuster. Remarque : la solution de nitrate d’argent permet de tester la présence
aaDéterminer le réactif limitant lors d’une transformation chimique
d’ions chlorure.
totale, à partir de l’identification des espèces chimiques présentes dans
l’état final. 3 Le métal magnésium ne réagit ni avec l’eau, ni avec les ions
Remarques : sodium Na+ (aq) et chlorure Cl– (aq).
– Utiliser un morceau de ruban de magnésium de longueur 1 cm éven- Lorsqu’on plonge le magnésium dans une solution aqueuse d’acide
tuellement décapé avec du papier de verre. chlorhydrique, contenant de l’eau et les ions hydrogène H+ (aq)
– Prévoir des allumettes pour le test du dihydrogène. et chlorure Cl– (aq), une transformation a lieu.
Donc le métal magnésium Mg (s) réagit avec les ions hydrogène
Matériel et consommables : H+ (aq) : ce sont les deux réactifs.
• 2 tubes à essais et portoir Le gaz H2 (g) et les ions Mg2+ (aq) sont formés : ce sont les deux
• Erlenmeyer produits.
• Thermomètre numérique
4 a. Mg (s) + 2 H+ (aq) → Mg2+ (aq) + H2 (g)
• Éprouvette graduée 100 mL
b. Les ions chlorure Cl– (aq) sont spectateurs car ils ne réagissent
• Bécher
pas au cours de la transformation.
• Ruban de magnésium
• Solution de chlorure de sodium à 1 mol·L–1 Un pas vers le cours
• Solution d’acide chlorhydrique à 1 mol·L–1
• Solution d’eau salée 5 Écrire et ajuster l’équation d’une réaction chimique :
• Flacon de BBT – Identifier les réactifs et les produits.
• Solution de nitrate d’argent – Écrire les formules chimiques des réactifs à gauche d’une flèche
et celles des produits à droite.
Pratique expérimentale – Ajuster l’équation en assurant la conservation des éléments
chimiques et, si nécessaire, la conservation de la charge électrique.
1 Expérience 1 : aucune transformation visible.
Le métal magnésium ne réagit ni avec l’eau, ni avec les ions sodium
Na+ (aq) et chlorure Cl– (aq). Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
2 a. On observe : L’activité proposée permet d’illustrer la notion de transformation
– des bulles : un gaz est formé ; chimique par l’évolution d’un système chimique entre un état initial
– que le tube à essais est chaud. et un état final. Les deux produits formés, dihydrogène H2 (g) et
Une transformation chimique s’est donc produite dans le tube ion Mg2+ (aq), sont faciles à caractériser tout comme la présence
à essais. des ions H+ (aq) restants en fin de réaction.
b. Le gaz détone à l’approche de la flamme d’une allumette, le Cette activité, bien que non contextualisée, permet une première
gaz est donc du dihydrogène H2 (g). approche des notions de réactifs, produits, réaction chimique,
c. Le métal magnésium a été totalement consommé, il est donc réactif limitant ainsi que l’écriture d’une équation chimique avec
le réactif limitant. des nombres stœchiométriques corrects. Elle est facile à mettre
d. Lors de l’ajout de BBT à la solution, celle-ci devient jaune, il en œuvre et peu onéreuse.
reste donc des ions H+ (aq).
Activité 2
expérimentale Effets thermiques d’une transformation chimique �� p. 112
Capacité exigible Uniquement sur la paillasse professeur selon le protocole proposé

aaSuivre l’évolution d’une température pour déterminer le caractère pour la question 3. :
endothermique ou exothermique d’une transformation chimique • Mètre déroulant
et étudier l’influence de la masse du réactif limitant. • Balance électronique à 0,01g
• Erlenmeyer Pratique expérimentale
• Thermomètre numérique 1 a. Le document A permet de comprendre que, lorsque le piston
• Éprouvette graduée 100 mL est enfoncé, l’oxyde de calcium et l’eau entrent en contact. Quand
• Bécher le gobelet est agité, le mélange l’est aussi.
• Oxyde de calcium en poudre Pour reproduire ce processus, dans un erlenmeyer :
• Acide citrique en poudre – verser 1,5 g d’oxyde de calcium ;
• Hydrogénocarbonate de sodium en poudre – ajouter 50 mL d’eau distillée et agiter ;
• Pissette d’eau distillée – mesurer la variation de température avec le thermomètre.
• Ruban de magnésium On obtient : Ti = 20,9 °C ; Tf = 25,8 °C, on observe donc une
• Solution d’acide chlorhydrique à 1 mol·L–1 élévation de température d’environ 5 °C.
58
Ainsi, quand l’eau et l’oxyde de calcium contenus dans la capsule Exemples de mesures :
sont mis en contact, il se produit une transformation chimique Longueur 1 cm 2 cm 4 cm 8 cm
qui libère de l’énergie vers la boisson, ce qui la chauffe. m (mg) 8,8 17,6 35,2 70,4
b. Dans un erlenmeyer : Ti (°C) 20,7 20,7 21,3 21,2
– verser 7,5 g d’acide citrique ; Tf (°C) 22,6 25,9 27,3 30,3
– ajouter 1,0 g d’hydrogénocarbonate de sodium (mélange
Tf – Ti (°C) 1,9 5,2 6,0 9,1
stœchiométrique) ;
– verser 30 mL d’eau distillée et agiter ; Le métal magnésium est le réactif limitant car il est totalement
– mesurer la variation de température avec le thermomètre. consommé lors de chacune des transformations.
On obtient : Ti = 20,3 °C ; Tf = 12,5 °C, on observe donc une Pour être dans les proportions stœchiométriques, il faudrait faire
diminution de température d’environ 8 °C (et un fort dégagement réagir 300 mg de Mg soit 34 cm.
gazeux de CO2). On constate que plus la masse du réactif limitant est grande, plus
Si la capsule du gobelet contenait de l’eau et de l’oxyde de calcium, la transformation chimique est exothermique.
lors de leur mise en contact, la boisson serait refroidie.
2 La transformation n° 1 est exothermique car le système chimique Un pas vers le cours
libère de l’énergie vers le milieu extérieur. 4 Une transformation chimique peut être exothermique, elle
La transformation n° 2 est endothermique car le système chimique libère de l’énergie vers le milieu extérieur, ou endothermique,
reçoit de l’énergie du milieu extérieur. elle reçoit de l’énergie du milieu extérieur.
3 Protocole :
Manipulation préparatoire réalisée par le professeur :
– couper un long morceau de magnésium (environ 50 cm) mesuré
avec le mètre déroulant ; Les variations de température dans les deux expériences proposées
– peser ce ruban et en déduire la masse de 1 cm de ruban ; par au §1 sont de l’ordre de quelques degrés Celsius donc aisément
exemple : 50 cm de Mg ↔ 0,44 g, donc 1 cm de Mg ↔ 8,8 mg. mesurables avec un thermomètre. Ces expériences sont faciles à
– couper ce ruban en différents morceaux et les donner aux élèves. mettre en œuvre et peu onéreuses.
Pour la mise en évidence de l’influence du réactif limitant (§3), la
Manipulations réalisées par les élèves : réaction entre le magnésium et l’ion hydrogène a été choisie car
– couper un morceau de ruban de magnésium et le mesurer ; elle est rapide et permet de voir que le magnésium est limitant.
– en utilisant la correspondance longueur/masse déterminer la Ce protocole permet d’éviter de multiplier les pesées qui néces-
masse de ce morceau de ruban ; siteraient une balance au millième de gramme, pas toujours
– dans un erlenmeyer verser 25 mL de solution d’acide chlorhy- disponible au laboratoire et en quantité suffisante. Elle permet
drique à 1,0 mol·L–1 et un thermomètre ; aussi de ne pas utiliser trop de réactifs.
– plonger le morceau de métal magnésium dans l’erlenmeyer ; Il est possible de faire reproduire plusieurs fois l’expérience par
mesurer la variation de température avec le thermomètre. chaque groupe et/ou de mettre en commun les résultats obtenus
par les différents groupes.
Activité 3
expérimentale Tâche complexe Synthèse de l’acétate de linalyle �� p. 113
Capacités exigibles Pratique expérimentale

aaRéaliser le schéma légendé d’un montage à reflux et d’une 1 Réalisation de la synthèse.
chromatographie sur couche mince. Remarque : bien aérer la salle pendant l’expérience car les réactifs et
aaMettre en œuvre un montage à reflux pour synthétiser une espèce les produits sentent fort.
chimique présente dans la nature. 2 a. Le mélange réactionnel est porté à ébullition car une élévation
aaMettre en œuvre une chromatographie sur couche mince pour
de température permet d’accélérer la transformation.
comparer une espèce synthétisée et une espèce extraite de la nature.
b. Le réfrigérant à eau permet d’éviter les pertes de matière lors de
l’ébullition en liquéfiant les vapeurs formées afin qu’elles refluent
• Ballon de 100 mL + bouchon vers le mélange réactionnel.
• Éprouvette graduée de 10 mL En l’absence du réfrigérant, les vapeurs formées se répandraient
• Réfrigérant à eau dans l’air environnant.
• Pinces et noix (2) c. Le support élévateur permet de stopper rapidement l’ébullition,
• Support élévateur + chauffe-ballon en cas d’emballement, en permettant de séparer rapidement le
• Cristallisoir ballon du chauffe ballon. Cela ne serait pas possible si le montage
• Ampoule à décanter + anneau était posé directement sur la paillasse.
• 2 erlenmeyers de 50 mL
• Pierre ponce (2-3 grains) Investigation
• Linalol (5 mL)
3 Pour vérifier que l’espèce synthétisée est identique à celle
• Anhydride éthanoïque (10 mL)
qui est extraite de la lavande, on réalise une chromatographie
• Eau salée (30 mL)
sur couche mince.
• Solution concentrée d’hydrogénocarbonate de sodium (20 mL)
Éluant : 5 mL d’un mélange 50 % éther + 50 % cyclohexane en
• Pissette d’eau distillée
volume.
H : dépôt d’huile essentielle de lavande ;
S : dépôt du produit de synthèse.
AL : dépôt d’acétate de linalyle de référence ;
Le produit de synthèse (S), comme l’huile essentielle, contient Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
de l’acétate de linalyle car ils présentent tous deux une tache à
la même hauteur que celle de l’acétate de linalyle de référence. Cette activité permet de réaliser relativement facilement la synthèse
d’une espèce chimique identique à une espèce présente dans la
Un pas vers le cours nature, en l’occurrence dans l’huile essentielle de lavande.
Cependant, les produits et réactifs sentant « fort », il est judi-
4 cieux de faire :
– un poste de synthèse pour deux groupes, soit 4 à 5 postes par
salle ;
Sortie d’eau
– préparer les prélèvements des réactifs au laboratoire et de les
Réfrigérant à eau
placer dans des tubes à essais bouchés ;
Arrivée d’eau – le mélange des réactifs peut être fait sous la hotte, les élèves
revenant ensuite à leur paillasse avec le ballon bouché pour limiter
les dégagements gazeux dans la salle.
Ballon
Chauffe-ballon
L’extraction de l’espèce de synthèse n’est pas réalisée par les
élèves, elle doit donc être préparée à l’avance au laboratoire ou
Support élévateur réalisée par le professeur.
QCM �� p. 119

1. B et C ; 2. A et C ; 3. C ; 4. B ; 5. A et B ; 6. C ; 7. B ; 8. A ; 9. A et B ; 10. C ; 11. B et C ; 12. A, B et C.
Exercices �� p. 122 4. Les espèces spectatrices sont l’ion chlorure Cl– (aq), l’ion sodium
Na+ (aq) et l’eau H2O (¯).
3 7 Ajuster des équations

Schématiser une transformation chimique
CO RR IG
É CO RR IG
É
1. Dans l’état initial, le système contient du dioxygène O2 (g) et a. 2 MgO (s) + Si (s) → 2 Mg (s) + SiO2 (s)
du carbone C (s). Dans l’état final, le système contient du dioxyde b. CH4 (g) + 2 C¯2 (g) → C (s) + 4 HC¯ (g)
de carbone CO2 (g) et du carbone C (s). c. Pb2+ (aq) + 2 I– (aq) → PbI2 (s)
2. d. Zn (s) + 2 H+ (aq) → Zn2+ (aq) + H2 (g)
C (s) Transformation chimique CO2 (g) 8 Vérifier et corriger des équations
16
O2 (g) C (s) restant a. C2H6O (g) + 3 O2 (g) → 2 CO2 (g) + 3 H2O (g)
b. C7H8 (g) + 9 O2 (g) → 7 CO2 (g) + 4 H2O (g)
c. 2 Fe3+ (aq) + 2 I– (aq) → 2 Fe2+ (aq) + I2 (aq)
4 Exploiter une transformation chimique
16 d. Sn2+ (aq) + 2 Fe3+ (aq) → Sn4+ (aq) + 2 Fe2+ (aq)
1. Les produits formés sont : Zn2+ (aq) et H2 (g).
2. Les réactifs sont : Zn (s) et H+ (aq). 9Identifier un réactif limitant
É
CO RR IG
3. a. Le réactif totalement consommé est Zn (s). 1. Le réactif limitant est celui qui est entièrement consommé à la
b. Il est nommé réactif limitant. fin de la transformation.
4. Les espèces chimiques spectatrices sont l’ion chlorure Cl– (aq) n (Fe) 8 n (O ) 9
et l’eau H2O (¯). 2. 0 = = 2 mol et 0 2 = = 3 mol.
4 4 3 3
n0 (Fe) n0 (O2)
5 Écrire et ajuster une équation de réaction Comme , , le réactif limitant est le fer Fe.
CO RR IG
É
4 3
1. Les espèces chimiques présentes dans l’état initial sont le cuivre
10 Étude graphique de mélanges
16
–
métallique Cu (s), l’ion argent Ag+ (aq), l’ion nitrate NO3 (aq) et
l’eau H2O (¯). 1. Le mélange stœchiométrique est celui du graphe b car
2. Les réactifs sont le cuivre Cu (s) et l’ion argent Ag+ (aq). Les n(C6H8O7) n(HO–)
= .
produits sont l’ion cuivre (II) Cu2+ (aq) et l’argent Ag (s). 1 3
3. Cu (s) + 2 Ag+ (aq) → Cu2+ (aq) + 2 Ag (s)
n(C6H8O7) n(HO–)
2. Pour l’autre mélange, . , le réactif limitant
–
4. Les espèces spectatrices sont l’ion nitrate NO3 (aq) et l’eau 1 3
est donc HO–(aq).
H2O (¯).

11Identifier une relation de stœchiométrie

É
CO RR IG
6 Identifier une équation de réaction
16
La relation c correspond à un mélange initial stœchiométrique.
1. Les réactifs sont l’ion fer (III) Fe3+ (aq) et l’ion hydroxyde HO– (aq).
Le produit est l’hydroxyde de fer (III) Fe(OH)3 (s). 12 Identifier des mélanges stœchiométriques
16
2. L’équation correcte est la d. car c’est la seule pour laquelle les n0 (H2)
charges et les éléments chimiques sont conservés. 1. = n0 (O2).
2
3. Pour l’équation a. : les ions spectateurs Na+ (aq) et C¯– (aq)
2. Le mélange a. vérifie les proportions stœchiométriques.
n’ont pas à apparaître dans l’équation, les éléments oxygène O
et hydrogène H ne sont pas ajustés.
Pour les équations b. et c. : les éléments oxygène O, hydrogène H
ou fer Fe ne sont pas ajustés, de même que les charges.
60
13 Identifier l’effet thermique associé à une transformation
CO RR IG
chimique
É
1. La température du tube à essai augmente.

2. Le système chimique libère de l’énergie. 22 Histoire des sciences
16
3. La transformation est donc exothermique Expérience historique de Lavoisier
1. Les observations sont la formation d’une couche rouge d’oxyde
14 Exploiter l’effet thermique associé à une transformation
16 de mercure et la diminution du niveau d’air.
chimique 2. a. Les espèces présentes sont le diazote N2, le dioxygène O2
1. La réaction est endothermique, le système chimique reçoit et le mercure Hg.
donc de l’énergie. b. Les réactifs sont le mercure Hg et le dioxygène O2.
2. La température du milieu extérieur diminue. 3. La réaction s’est arrêtée car il ne restait plus de dioxygène. Le
15
dioxygène est donc le réactif limitant.
Côté maths
CO RR IG
É
4. 2 Hg (¯) + O2 (g) → 2 HgO (s).
n (Fe) 0,12 n (Hg) 0,61 n (O2) 7,1 × 10–3
= . Donc : n (Fe) = 0,18 mol. 5. = = 0,305 mol et = = 7,1 × 10–3 mol.
3 2 2 2 1 1
n (O2) , n (Hg) donc le dioxygène est bien le réactif limitant.
16 Réaliser un schéma légendé d’un montage de chauffage
CO RR IG
É 6. Lavoisier a pu déterminer la proportion de dioxygène dans l’air
à reflux soit environ 21 %.
1.
23 Vol en montgolfière
16
1. a. C3H8 (g) + 5 O2 (g) → 3 CO2 (g) + 4 H2O (g)
Sortie d’eau b. 2 C3H8 (g) + 7 O2 (g) → 6 CO (g) + 8 H2O (g)
Réfrigérant à eau
c. C3H8 (g) + 2 O2 (g) → 3 C (s) + 4 H2O (g)
Arrivée d’eau 2. La quantité de dioxygène nécessaire à la combustion d’une
quantité n0 de propane est la plus petite pour l’équation c.
3. n0 (O2) = 5 × n0 (C3H8) = 5 × 680 = 3,40 × 103 mol.
Ballon
Chauffe-ballon n0 (CO2) = 3 × n0 (C3H8) = 3 × 680 = 2,04 × 103 mol.
n0 (H2O) = 4 × n0 (C3H8) = 4 × 680 = 2,72 × 103 mol.
Support élévateur
C
2. a. Le réfrigérant à eau permet d’éviter les pertes de matière
É
CO RR IG
Chimie et spéléologie
lors de l’ébullition en liquéfiant les vapeurs formées.
b. Le support élévateur permet de retirer facilement le chauffe-ballon. 1. a. 2 C2H2 (g) + 5 O2 (g) → 4 CO2 (g) + 2 H2O (g).
3. L’eau doit entrer par le bas du réfrigérant et en sortir par le haut. b. La transformation est exothermique.
n (C H ) n (O )
2. a. 0 2 2 = 7,5 mmol . 0 2 = 4 mmol. Le réactif limitant
17 Identifier un montage de chauffage à reflux
16 2 5
1. Schéma d correct. est le dioxygène.
2. Schéma a : pas de réfrigérant à eau d’où pertes de matière n (C H ) n (O )
b. 0 2 2 = 1,5 mmol et 0 2 = 1,5 mmol. Le mélange est
lors de l’ébullition et ballon non fixé d’où risque de renversement. 2 5
Schéma b : mauvais sens de circulation de l’eau donc le réfrigérant stœchiométrique.
ne peut pas liquéfier efficacement les vapeurs formées.
16
Schéma c : pas de support élévateur donc le chauffe-ballon est
Hydroxyde de cuivre (II)
difficile à retirer.
1. Cu2+ (aq) + 2 HO– (aq) → Cu (OH)2 (s).
18 Exploiter une densité n0 (Cu2+) n0 (HO–)
CO RR IG
É
2. a. . .
10,38 1 2
1. a. La masse volumique du produit obtenu est ρ = =
11,8 b. Dans le bécher 1 , l’ion hydroxyde est le réactif limitant.
0,880 g·cm .–3
0,880 n (HO–) n (Cu2+)

b. La densité est d = = 0,880. 3. 0 . 0 . Dans le bécher 2 l’ion cuivre est le
1,00 2 1
2. Le produit obtenu n’est pas de l’acétate de linalyle pur car il n’a réactif limitant.
pas la même densité que l’acétate de linalyle pur. 4. Dans le bécher 1 , l’ion hydroxyde étant le réactif limitant, il
reste des ions cuivre dans le filtrat ce qui explique sa couleur bleue.
19 Mesurer une température de fusion
16 Dans le bécher 2 , l’ion cuivre étant le réactif limitant, le filtrat
La température lue est 170 °C, c’est donc du paracétamol. ne contient plus d’ion Cu2+(aq), il est donc incolore.
20 Comparer des espèces synthétisée et naturelle 26 Exercice à caractère expérimental
16
É
CO RR IG
1. L’huile essentielle n’est pas constituée d’une seule espèce L’éthanoate de butyle
chimique car à la verticale de son dépôt on observe deux taches. 1. Synthétiser une espèce chimique déjà présente dans la nature
2. L’huile essentielle contient de l’eugénol puisqu’une tache est préserve le milieu naturel et peut aussi revenir moins cher que
à la même hauteur que l’eugénol de synthèse. l’extraction.
2. À 25 °C, les deux réactifs sont à l’état liquide.
21 Identifier un chromatogramme
16 3. Les deux réactifs seront prélevés avec une éprouvette graduée
Le chromatogramme correct est le b car à la verticale du dépôt de 50 mL.
du mélange on observe 3 taches correspondant chacune à l’une 4. Les pictogrammes de danger justifient le port de gants, blouse
des espèces citées. et lunettes et le travail sous hotte ventilée.
5. a. Il s’agit d’un montage de chauffage à reflux.
b. L’utilisation d’un montage à reflux permet d’accélérer la réaction 2. Le fonctionnement d’une pile à hydrogène se traduit par l’écri-
tout en évitant les pertes de matière par vaporisation. ture d’une équation de réaction.
27
CO RR IG
É
Un arôme d’ananas Déterminer le volume d’eau produit par la réaction d’une masse
1. donnée de dihydrogène avec du dioxygène.
Sortie d’eau • Exprimer puis calculer la masse d’une molécule de dihydrogène.
Réfrigérant à eau • En déduire le nombre de molécules dans 8,0 kg de dihydrogène.
• Écrire l’équation de la réaction qui se produit dans la pile à
Arrivée d’eau
hydrogène.
• À l’aide des nombres stœchiométriques, déterminer le nombre
Ballon de molécules d’eau produites.
Chauffe-ballon • Calculer la masse d’une molécule d’eau. En déduire la masse
d’eau produite.
Support élévateur
• Utiliser la relation entre masse, volume et masse volumique
pour déduire le volume d’eau correspondant.
2. La chromatographie permet de voir si le produit obtenu est
effectivement le produit attendu et s’il est pur. 5e étape : Rédiger la réponse en trois paragraphes
3. Ligne inférieure : ligne de dépôt ; ligne supérieure : ligne de • Présenter le contexte et introduire la problématique.
front (front d’éluant). Une pile à hydrogène peut équiper une voiture à moteur électrique.
4. Le produit de synthèse, comme l’arôme naturel, contient du Elle produit de l’électricité en exploitant la réaction qui a lieu entre
butanoate d’éthyle. Cependant le produit de synthèse contient le dihydrogène, contenu dans le réservoir, et le dioxygène de l’air.
une autre espèce chimique, présente aussi dans l’arôme naturel Le produit de cette réaction est l’eau, rejetée dans l’environnement.
mais non identifiable. À une masse de dihydrogène donnée, correspond une masse, et
donc un volume, d’eau produite.
28 Résolution de problème
16 • Mettre en forme la réponse.
Pile à hydrogène – Le trajet Paris-Marseille nécessite une masse de dihydrogène :
Des pistes de résolution peuvent être fournies par le professeur : M(H2) = 8,0 kg.
S’approprier – La masse d’une molécule de dihydrogène est :
• Une pile à hydrogène consomme du dihydrogène et du dioxy- m(H2) = 2 × mH = 2 × 1,67 × 10–27 = 3,34 × 10–27 kg
gène. En fonctionnement, elle produit de l’eau. – Le nombre de molécules de dihydrogène dans 8,0 kg de
• Une pile à hydrogène produit de l’électricité qui permet de dihydrogène est :
8,0
faire fonctionner le moteur électrique d’une voiture électrique. N(H2) = × 10–27 = 2,40 × 1027.
3,34
Analyser – L’équation de la réaction est : 2 H2 (g) + O2 (g) → 2 H2O (g).
• Utiliser la masse de dihydrogène consommée pour un trajet L’équation de la réaction montre qu’il se forme autant de molé-
donné et en déduire la masse d’eau produite. cules d’eau qu’il ne disparaît de molécules de dihydrogène, donc :
• En déduire le volume d’eau correspondant. Nformée (H2O) = 2,40 × 1027.
Réaliser – Or, la masse d’une molécule d’eau est :
• Calculer la masse d’une molécule de dihydrogène. En déduire m(H2O) = (1,67 × 10–27 × 2) + 2,67 × 10–26 = 3,00 × 10–26 kg.
le nombre de molécules dans 8,0 kg de dihydrogène. La masse d’eau formée est donc :
• Déduire le nombre de molécules d’eau produites. Meau produite = 2,40 × 1027 × 3,00 × 10–26 = 72,0 kg.
• Calculer la masse d’une molécule d’eau. Et donc la voiture rejette 72,0 L d’eau.
• Utiliser la relation entre masse, volume et masse volumique • Conclure et introduire, quand c’est possible, une part d’esprit
pour déduire le volume d’eau correspondant. critique.
Valider Le volume peut paraître important mais la distance Paris-Marseille
• Discuter sur le volume obtenu. étant de l’ordre de 1 000 km, le volume d’eau rejeté par la voiture
1re étape : Bien comprendre la question posée est d’environ 72 mL par km soit environ le volume d’un verre.
1. Une pile à hydrogène consomme du dihydrogène et produit Remarque : en utilisant la donnée de la constante d’Avogadro, il est
de l’eau. possible de raisonner sur les quantités.

2. Le volume d’eau rejeté est lié à la masse de dihydrogène
consommé.
1. Une pile à hydrogène consomme du dihydrogène, contenu dans
un réservoir, et produit de l’eau, rejetée dans l’environnement.
62

Compréhension, extraction et exploitation des • L’utilisation du dihydrogène pour le fonctionnement de la pile est
documents pour construire le problème. compris.
• Le rejet d’eau par la pile au cours de son fonctionnement est
compris.
• L’élève a compris que la masse de dihydrogène consommée et la
masse d’eau produite sont liées.
• L’élève a compris qu’il va devoir écrire une équation de réaction et
l’exploiter.
S’approprier Mobiliser et organiser ses connaissances, • L’élève sait calculer la masse d’une molécule en utilisant la masse
introduire des arguments issus des des atomes qui la constituent.
connaissances personnelles. • L’élève est capable de déterminer les réactifs et les produits d’une
réaction chimique à partir d’un schéma décrivant cette réaction.
• L’élève est capable d’écrire une équation de réaction connaissant
les réactifs et les produits.
Reformuler, dégager la problématique Déterminer la masse d’eau correspondant à une masse donnée de
principale. dihydrogène en sachant que le dihydrogène est le réactif et l’eau le
produit d’une réaction chimique.
– proposant, explicitant une stratégie • Calcul de la masse d’une molécule de dihydrogène.
de réponse, • Déterminer le nombre de molécules de dihydrogène dans
– identifiant et retenant uniquement les idées le volume donné.
essentielles (tri, organisation), • Rechercher la correspondance entre le nombre de molécules de
Analyser – regroupant et reliant les arguments dihydrogène consommées et le nombre de molécule d’eau formées
des divers documents, grâce à l’équation de réaction.
– s’appuyant sur ses connaissances pour • Calculer le nombre de molécules d’eau formées et en déduire
enrichir. la masse correspondant à ce nombre.
• Utiliser la masse volumique de l’eau pour en déduire le volume
d’eau.
Résoudre le problème (schématiser, conduire L’élève est capable de réaliser les calculs suivants :
les calculs, etc.). • La masse d’une molécule de dihydrogène est :
m (H2) = 2 × mH = 3,34 × 10–27 kg.
• Le nombre de molécules de dihydrogène dans 8,0 kg de
dihydrogène est :
N (H2) = 2,40 × 1027.
• Équation de la réaction :
2 H2 (g) + O2 (g) → 2 H2O (g)
Réaliser • Cette équation montre qu’il se forme autant de molécules d’eau
qu’il ne disparaît de molécules de dihydrogène, donc :
Nformée (H2O) = 2,40 × 1027.
• Or, la masse d’une molécule d’eau est :
m (H2O) = 3,00 × 10–26 kg.
• La masse d’eau formée est donc :
Meau produite = 2,40 × 1027 × 3,00 × 10–26 = 72,0 kg.
• Et donc la voiture rejette 72,0 L d’eau.
Revenir sur la question de départ. • La réponse est formulée en revenant sur la question de départ.
Éventuellement, faire preuve d›esprit critique • L’élève discute éventuellement les incertitudes des mesures
en : réalisées.
– commentant,
l’argumentation (contradiction, partialité,

incomplétude…),
ses connaissances.
Rendre compte à l’écrit. • La réponse est structurée en trois étapes (contexte introduisant la
problématique, mise en forme de la réponse, conclusion revenant sur
la problématique).
Communiquer • Un vocabulaire scientifique adapté et rigoureux est utilisé.
29 Fermentation malolactique d’un vin
CO RR IG
É
Le viticulteur ne peut pas mettre son vin en bouteille car de l’acide
malique est toujours présent et n’a pas fini de se transformer en
acide lactique. 32
É
DS (20 minutes) Cheminée au bioéthanol
CO RR IG
1. Une combustion est une réaction exothermique car le système

30 Python
16
chimique libère de l’énergie.
Programmer un bilan de matière
2. C2H6O (¯) + 3 O2 (g) → 2 CO2 (g) + 3 H2O (g).
2. Application exercice 8
Équation de la réaction : aA + bB -> produits n(C2H6O) n(O2)
3. = donc n(O2) = 3 × 8,5 = 25,5 mol.
Entrer les valeurs des nombres stœchiométriques a et b 1 3
a = 4 4. a. Le volume de dioxygène consommé est :
b = 3 V(O2) = 25,5 × 24 = 6,1 × 102 L.
Entrer les quantités initiales des réactifs A et B en mol
n0 (A) = 8 b. V(air) =
612 × 100 = 2,9 × 103 L = 2,9 m3.
n0 (B) = 9 21
A est le réactif limitant c. Les pièces doivent être grandes et ventilées car la combustion
>>> consomme du dioxygène.
3. Code Python pour tester un mélange stœchiométrique : 33 DS (20 minutes) L’essence de wintergreen
É
CO RR IG
if nA / a == nB / b: 1. À 25 °C l’acide salicylique est solide tandis que le méthanol

print (“mélange stoechiométrique”) est liquide.
Application à l’exercice 10
2. Étape 1 : Prélèvement des réactifs ; Étape 2 : Transformation
Équation de la réaction : aA + bB -> produits
Entrer les valeurs des nombres stoechiométriques a et b
chimique ; Étape 3 : Isolement du produit ; Étape 4 : Analyse du
a = 1 produit.
b = 3 3. a.
Entrer les quantités initiales des réactifs A et B en mol
n0 (A) = 2
n0 (B) = 6 Sortie d’eau
mélange stoechiométrique Réfrigérant à eau
>>>
Arrivée d’eau
16
31 What is a catalytic converter?
Traduction Ballon
Un convertisseur catalytique est un appareil qui convertit les Chauffe-ballon
substances toxiques sous-produits de combustion en dioxyde de Support élévateur
carbone (CO2), azote (N2) et eau (H2O). Les gaz d’échappement
chauds sortent du moteur et traversent le convertisseur catalytique. b. L’utilisation d’un montage à reflux permet d’accélérer la réaction
À l’intérieur de cet appareil se trouve un tube expansé contenant tout en évitant les pertes de matière par vaporisation.
un réseau céramique en nid d’abeille. La céramique est enduite 4. L’espèce synthétisée est identique à l’une des espèces présentes
avec des composés qui réagissent avec les gaz d’échappement pour dans l’essence de wintergreen car, sur le chromatogramme, la
éliminer le monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures non tâche du produit de synthèse est à la même hauteur que l’une
brûlés et les oxydes d’azote. Par exemple, le dioxyde d’azote (NO2) des taches de l’essence de wintergreen.
est converti en oxygène (O2) et en azote (N2) et le monoxyde de
carbone (CO) réagit avec l’oxygène (O2) pour former du dioxyde
de carbone (CO2).
1. Quel est le rôle d’un convertisseur catalytique ?
2. Écrire et ajuster l’équation de la réaction :
a. subie par le dioxyde d’azote NO2 dans le catalyseur convertisseur ; La chromatographie sur couche mince
b. qui se produit dans le convertisseur catalytique entre le monoxyde
de carbone et le dioxygène. Ce chromatogramme montre que l’huile essentielle de citron
3. Pourquoi la structure interne du convertisseur catalytique est contient du limonène et du citral car, à la verticale du dépôt de
en « nid d’abeille » ? l’huile essentielle, on observe une tache à la même hauteur que
Réponses aux questions celle du limonène et une tache à la même hauteur que celle du
1. Le pot catalytique permet de convertir des gaz polluants en citral. L’huile essentielle de citron contient au moins une autre
gaz non polluants (dioxyde de carbone CO2 (g), diazote N2 (g) espèce chimique supplémentaire non identifiée puisqu’on observe
et eau H2O (g)). une 3e tache à la verticale du dépôt d’huile essentielle.
2. a. 2 NO2 (g) → 2 O2 (g) + N2 (g).
b. 2 CO (g) + O2 (g) → 2 CO2 (g).
3. La structure « en nid d’abeille » permet d’avoir une très grande
surface de contact entre les gaz et la surface du pot catalytique
pour un volume relativement faible.
64
8 Transformation
nucléaire
Programme officiel
C) Transformation nucléaire
Isotopes. Identifier des isotopes.
Écriture symbolique d’une réaction nucléaire. Relier l’énergie convertie dans le Soleil et dans une centrale nucléaire à des réactions nucléaires.
Aspects énergétiques des transformations nucléaires : Identifier la nature physique, chimique ou nucléaire d’une transformation à partir de sa description
Soleil, centrales nucléaires. ou d’une écriture symbolique modélisant la transformation.

COLLÈGE
– Transformation chimique – Distinguer transformation chimique et transformation physique – Équation de réaction chimique
– Transformation physique – Utiliser une équation de réaction chimique fournie pour décrire une trans-
formation chimique observée
SECONDE
– Isotope – Écriture symbolique d’une réaction nucléaire – Écriture symbolique d’une
– Transformation nucléaire – Identifier la nature physique, chimique ou nucléaire d’une transformation transformation
Activité 1
documentaire Les isotopes de l’iode �� p. 130
Capacité exigible Atome d’iode Écriture conventionnelle

aaIdentifier des isotopes. du noyau de l’atome
Iode 123 53I
123
Analyse des documents Iode 124 53I

124
1 a. La masse m d’un atome d’iode est assimilée à la masse de Iode 127 53I
127
son noyau. Le noyau étant composé de A nucléons, Iode 131 53I

131
m ≈ A × mnucléon ≈ A × u, donc A = m . 3 Deux atomes sont dits isotopes si leurs noyaux respectifs
u
possèdent le même nombre de protons Z mais un nombre de
Atome d’iode Masse m de l’atome d’iode A
neutrons, donc de nucléons A, différents.
Iode 123 123u 123
Iode 124 124u 124 4 L’utilisation d’iode radioactif peut avoir deux objectifs :
Iode 127 127u 127 – l’obtention d’images grâce au rayonnement émis par l’iode
Iode 131 131u 131
radioactif 123 et ainsi savoir si la glande thyroïdienne ne présente
pas d’anomalies ;
b. Un atome d’iode est composé de Z = 53 protons et de A – Z – la destruction de cellules cancéreuses par l’iode radioactif 131.
neutrons.
Atome d’iode Z protons A – Z neutrons Un pas vers le cours
Iode 123 53 70
5 Pour déterminer si deux atomes sont isotopes, il faut analyser
Iode 124 53 71
leurs noyaux. Si les noyaux possèdent un même nombre Z de
Iode 127 53 74 protons mais un nombre de neutrons A – Z différents, alors les
Iode 131 53 78 deux noyaux sont isotopes.
2 L’écriture conventionnelle du noyau d’un atome d’élément X
est : AZX.
8 1 Transformation nucléaire 65
L’activité permet de revoir la composition de l’atome et l’approxi-
mation de la masse d’un atome à celle de son noyau.
Elle permet ensuite de présenter la notion d’isotopie et ainsi
d’identifier deux atomes isotopes.
Activité 2
documentaire Différentes transformations �� p. 131
Capacités exigibles 1,9 × 1018 J Q

soit m = ≈ 3,2 × 106 g ≈ 3,2 × 103 kg.
=
Em,combustion 5,9 × 1011 J · kg–1
aaRelier l’énergie convertie dans le Soleil et dans une centrale
nucléaire à des réactions nucléaires. b. La fusion de l’hydrogène libère une quantité d’énergie consi-
aaIdentifier la nature physique, chimique ou nucléaire d’une dérable. Pour la consommation électrique annuelle française, il
transformation à partir de sa description ou d’une écriture ne faudrait que 3,2 tonnes d’hydrogène.
symbolique modélisant la transformation. Par ailleurs, la réaction de fusion ne produit pas d’éléments
polluants. Le seul élément produit est l’hélium.
1 • H2O (¯) → H2O (g) ou H2O (g) → H2O (¯) : transformation
physique car mêmes espèces chimiques mais états physiques 4
différents. Type de Caractéristique Exemple
92U → 38U + 54I + 3 0n et 4 1H + 2–1e → 2He : transformation
• 01n + 235 94 139 1 1 0 4 transformation
nucléaire car éléments chimiques différents. Physique • Conservation de l’es- H2O (¯) → H2O (g)
• 2 C16H34 (¯) + 49 O2 (g) → 32 CO2 (g) + 34 H2O (¯) : transforma- pèce chimique
tion chimique car espèces chimiques différentes avec conservation • Changement d’état
physique de l’espèce
des éléments chimiques et de la charge électrique.
Chimique • Conservation des 2 C16H34 (¯) + 49 O2 (g)
2 En présence du dioxygène présent dans l’air, le combustible éléments chimiques et → 32 CO2 (g) +
réagit suivant une réaction de combustion produisant du dioxyde de la charge électrique 34 H2O (¯)
de carbone CO2 (g) et de l’eau à l’état gazeux H2O (g). L’énergie
Nucléaire • Pas de conservation 4 11H + 2 –10e → 24He
thermique libérée vaporise l’eau. La vapeur d’eau formée actionne des éléments chimiques
une turbine qui entraîne un alternateur à l’origine de la produc- • Conservation du
tion électrique. nombre de masse et du
3 a. • Combustible fioul : Q = m × Em,combustion nombre de charge
Q 1,9 × 1018 J
soit m = = ≈ 4,4 × 1010 kg.
Em,combustion 4,3 × 107 J · kg–1 Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
• Combustible uranium : Q = m × Em,combustion
L’activité permet de mettre en évidence les différentes natures
Q 1,9 × 1018 J
soit m = = ≈ 26 × 103 kg. de transformation.
Em,combustion 7,3 × 1013 J · kg–1 La contextualisation est construite autour du fonctionnement
• Combustible hydrogène : Q = m × Em,combustion d’une centrale thermique et d’une centrale nucléaire.
QCM �� p. 135

1. B ; 2. A et C ; 3. C ; 4. A et B ; 5. A ; 6. A ; 7. A ; 8. A ; 9. B ; 10. A et B ; 11. B ; 12. C.
Exercices �� p. 138 3. Deux atomes ou ions sont isotopes s’ils ont le même nombre
de protons Z mais un nombre de nucléons A différent. A et D
sont isotopes.
4 Identifier des atomes isotopes
É
4. Noyau de A : 73Li ; noyau de D : 63Li.
CO RR IG
Deux atomes sont isotopes s’ils ont le même nombre de protons 6 Justifier que deux ions sont isotopes
Z mais un nombre de nucléons A différent. Ils ont donc le même CO RR IG
É
symbole. 1. L’atome de fer 54 perd deux électrons. L’ion qu’il forme a pour
• Les atomes de noyaux 126C et 146C sont isotopes. formule Fe2+.
• Les atomes de noyaux 127N et 137N sont isotopes. L’atome de fer 56 perd trois électrons. L’ion qu’il forme a pour
formule Fe3+.
5 Reconnaître des isotopes
16 2. Chacun de ses ions possède le même nombre de protons, les
1. Un élément chimique se caractérise par le numéro atomique Z deux ions correspondent au même élément. Ils ont en revanche
qui correspond au nombre de protons. Trois éléments sont donc un nombre de nucléons différent, 54 et 56. Ces ions sont isotopes.
présents : Z = 3 (entités A et D), Z = 4 (entité B) et Z = 1 (entité C).
2. Les éléments sont : lithium Li (Z = 3), béryllium (Z = 4) et
hydrogène (Z = 1).
66
7 Reconnaître des ions isotopes
16 • Cette énergie peut être libérée par une masse m = 0,7 g d’ura-
1. L’ion X3+ possède 10 électrons. Un atome X possède donc 13 nium 235, soit une énergie libérée par 1 g d’uranium :
électrons donc 13 protons : Z = 13. L’élément ayant pour symbole E 7,2 × 1010 J
= ≈ 1 × 1011 J.
X est donc l’aluminium Al. m 0,7 g
L’ion Y2+ possède 10 électrons. Un atome Y possède donc 12 élec- La transformation que subit l’uranium 235 est donc de type
trons donc 12 protons : Z = 12. L’élément ayant pour symbole Y nucléaire.
est donc le magnésium Mg.
2. Les deux ions ont des noyaux n’ayant pas le même nombre de
protons, ils ne sont pas isotopes.
8 Reconnaître des particules
É
CO RR IG
–1e : électron de charge q = –e (charge négative) ;

0
1e : positon de charge q = + e (charge positive) ;

0
18 Connaître les critères de réussite
16
0n : neutron de charge q = 0 (un neutron est donc neutre).
1
Un stimulateur cardiaque
1. Par conservation du nombre de masse A et du nombre de
9 Identifier une particule
16 charge Z et sachant que l’élément de numéro atomique Z = 92
La particule a une charge –e et, par conservation du nombre de
94Pu → 92U + 2He.
est l’uranium U, on peut écrire : 238 234 4
masse, A = 0. Cette particule est un électron de symbole –10e. 2. Lorsque 30 % des noyaux se sont désintégrés, c’est que le
nombre de désintégrations est égal à 70 % du nombre initial de
10 Utiliser les lois de la conservation (1)
CO RR IG
É
désintégrations soit 6,3 × 1010 désintégrations par seconde. En
1. Au cours d’une transformation nucléaire, il y a conservation reportant sur le graphique, on trouve : t ≈ 48 ans.
du nombre de masse A et du nombre de charge Z.
84Po → 82Pb + 2He ;
2. a. 218 214 4 19 Formation d’éléments chimiques
É
CO RR IG
b. 82Pb → 83Bi + –1e ;

209 209 0
1. a. Le noyau d’hélium 42He possède 4 nucléons dont 2 protons
c. 12H + 13H → 42He + 01n. et 2 neutrons. Le noyau d’hélium 32He possède 3 nucléons dont
2 protons et un neutron.
11 Utiliser les lois de la conservation (2)
16 b. Les atomes correspondant à ces noyaux ont le même nombre
83Bi → 81Ti + 2He ;
a. 212 208 4
de protons mais des nombres de nucléons (et de neutrons) diffé-
b. 53I → 52Te + 1e ;
123 123 0
rents. Ils sont isotopes.
92U → 38Sr + 54Xe + 3 0n.
c. 01n + 235 94 139 1
2. Durant la synthèse d’autres éléments chimiques, il ne peut y
12 avoir conservation des éléments chimiques. Cette synthèse ne
Écrire une équation de réaction nucléaire (1)
CO RR IG
É
peut être issue que d’une transformation nucléaire.
1. Les représentations conventionnelles des noyaux sont : 3. Durant une transformation nucléaire, il y a conservation du
82Pb ; 80Hg ; 2He.
185 181 4
nombre de masse A et du nombre de charge Z :
2. 82Pb → 80Hg + 42He.
185 181
• la conservation du nombre de masse A implique 4 noyaux
d’hydrogène ;
13 Écrire une équation de réaction nucléaire (2)
16
• la conservation du nombre de charge Z implique 2 positons ;
92U → 38Sr + 54Xe + 3 0n.
n + 235
1 94 139 1
0 soit : 4 11H → 42He + 2 10e.
14 4. Cette réaction dite de fusion n’est pas une transformation
Utiliser une équation de réaction
CO RR IG
É
physique (non conservation de l’espèce chimique), c’est une
a. Transformation nucléaire (non conservation des éléments transformation nucléaire.
chimiques mais conservation de A et Z). 5. Par conservation du nombre de masse A et du nombre de
b. Transformation chimique (conservation des éléments chimiques charge Z, on obtient A = 8 et Z = 4. D’après le tableau périodique,
et de la charge). X est le béryllium.
c. Transformation chimique (conservation des éléments chimiques 6. C’est une transformation chimique qui explique la formation
et de la charge). de l’eau.
d. Transformation physique (même espèce chimique mais état
physique différent). 20 Isotopic mass calculations
16
Traduction
15 Déterminer la nature d’une transformation

16
Le chlore (C¯) possède douze isotopes naturels. Les deux principaux
a. transformation physique ; b. transformation chimique ; c. trans-
sont indiqués dans le tableau ci-dessous. L’abondance naturelle est
formation nucléaire ; d. transformation physique.
le pourcentage en nombre d’atomes, pour un élément donné, de
16Identifier la nature d’une transformation (1) chacun des isotopes en relation avec tous les isotopes (naturels)
É
CO RR IG
trouvés sur une planète.
1. Si la transformation est chimique, la masse de dihydrogène H2
1. Définir le terme isotope.
consommée par seconde serait : 2. Calculer la masse de chaque isotope.
E 4 × 1026 J
m(H2) = = = 4 × 1021 kg. 3. Calculer la masse d’une mole de chlore C¯ si les proportions
E1 kg 105 J isotopiques sont prises en compte.
mSoleil 2 × 1030 kg
2. Δt = = = 5 × 108 secondes, soit 16 ans environ. Réponses aux questions
m(H2) 4 × 1021 kg
1. Deux atomes sont isotopes s’ils ont le même nombre de protons
3. Le Soleil ne s’éteindra pas dans 16 ans. L’énergie libérée par le
Z mais un nombre de nucléons A différent. Ils ont donc le même
Soleil ne peut être issue d’une transformation chimique. L’énergie
symbole.
libérée provient donc d’une transformation nucléaire.
2. Masse m(atome) ≈ m(noyau) ≈ A × m où m la masse d’un nucléon.
17 Identifier la nature d’une transformation (2)
16
• Masse m35 d’un atome de chlore 35 : m35 = 35 × 1,67 × 10–27 =
• Énergie E consommée en moyenne par l’habitation : 5,84 × 10–26 kg.
E = 20 × 106 × 3 600 = 7,2 × 1010 J.
• Masse m37 d’un atome de chlore 37 : 4. Quelle est la distinction entre l’uranium naturel et l’uranium
m37 = 37 × 1,67 × 10–27 = 6,18 × 10–26 kg. enrichi ?
3. Une mole de chlore contient NA = 6,022 × 1023 atomes de 2e étape : Lire et comprendre les documents
chlore. D’après les proportions isotopiques, on trouve un nombre 1. L’uranium 235 est l’isotope utilisé dans les centrales nucléaires.
N35 d’atomes de chlore 35 égal à 0,758 NA et un nombre N37 2. Le combustible utilisé est appelé uranium enrichi.
d’atomes de chlore 37 égal à 0,242 NA : N35 = 4,56 × 1022 atomes 3. Le pourcentage en uranium 235 est différent pour l’uranium
et N35 = 1,46 × 1022 atomes. naturel et l’uranium enrichi.
La masse M d’une mole d’atomes de chlore est égale à :
M = N35 × m35 + N37 × m37 = 35,6 g·mol–1.
Déterminer les besoins annuels en uranium naturel pour le fonc-
16 tionnement de l’ensemble des centrales nucléaires. En déduire le
L’eau de mer, source d’énergie ? nombre d’années de fonctionnement des centrales en épuisant
1. Dans 1 L d’eau de mer, la masse m0 de deutérium vaut : totalement les réserves.
m0 = 32,4 mg = 3,24 × 10–5 kg. 4e étape : Construire la réponse
Le nombre ND d’atomes de deutérium est égal à : • Déterminer les besoins annuels en uranium enrichi.
m 3,24 × 10–5 • En déduire la masse d’uranium 235 nécessaire pour une année.
ND = m 0 = = 9,70 × 1021 atomes de deutérium.
D 3,24 × 10–27 • Déterminer la masse d’uranium naturel nécessaire pour une
2. L’énergie E libérée par la fusion du deutérium contenue dans année.
1 L d’eau est : • Calculer le nombre d’années de fonctionnement avant d’épuiser
E = ND × 2,82 × 10–12 les réserves.
soit E = 9,70 × 1021 × 2,82 × 10–12 = 2,74 × 1010 J. 5e étape : Rédiger la réponse en trois paragraphes
3. L’énergie E’ libérée par la combustion de 800 L d’essence est • Présenter le contexte et introduire la problématique.
égale à : Le combustible utilisé dans les centrales nucléaire est de l’ura-
E’ = 800 × Ecomb = 800 × 3,5 × 107 = 2,8 × 1010 J. nium 235. Cet isotope de l’uranium est très peu présent dans
L’affirmation est donc exacte. l’uranium naturel. Il est nécessaire de le concentrer pour l’utiliser
dans les centrales nucléaires. On nous demande de déterminer la
R consommation annuelle en uranium naturel puis d’en déduire le
É
CO RR IG
Va-t-on manquer d’uranium ? nombre d’années de fonctionnement des centrales dans le monde
Des pistes de résolution peuvent être proposées par le à partir des réserves actuelles.
professeur : • Mettre en forme la réponse.
S’approprier • Déterminons la masse m d’uranium enrichi nécessaire par an :
• L’uranium 235 est l’isotope utilisé dans les centrales nucléaires. m = 450 × 35 = 1,57 × 104 t/an.
• Son pourcentage est différent dans l’uranium naturel et dans • Déduisons la masse m0 d’uranium 235U présent dans la masse m
l’uranium enrichi. d’uranium enrichi nécessaire par an :
m0 = m × 0,04 = 1,57 × 104 × 0,04 = 6,30 × 102 t/an.
Extraire les informations utiles
• Il faut déterminer le nombre d’années de fonctionnement que • Calculons la masse mtot de matière première uranium nécessaire
représentent les ressources actuelles. par an :
m0 6,30 × 102
Analyser mtot = = = 9,00 × 104 t/an.
0,007 0,007
• Utiliser correctement les données notamment.
• Déterminons le temps d’épuisement Δt :
Réaliser masse des réserves en uranium
• Le pourcentage massique Pm(235U) en uranium 235 est donné Δt =
masse de la matière première d’uranium nécessaire par an
muranium 235 5,4 × 106
par : Pm(235U) = m = = 60 ans.
uranium 9,0 × 104
Valider • Conclure et introduire, quand c’est possible, une part d’esprit
• Déterminer le nombre d’années de fonctionnement. critique.
1re étape : Bien comprendre la question posée Le temps d’épuisement est de quelques décennies, ce qui est court.
1. Quel est l’isotope utilisé dans une centrale nucléaire ? En effet, on peut imaginer que le nombre de centrales nucléaires
2. Quel est le nombre de centrales nucléaires dans le monde ? augmentera dans les prochaines années. Il sera nécessaire d’envi-
3. Quels sont les besoins mondiaux en uranium enrichi pour une sager d’autres technologies.
année ?
68

Compréhension, extraction et exploita- • L’isotope 235U est identifié comme combustible.
tion des documents pour construire le • Les pourcentages massiques en uranium 235 sont correctement extraits.
problème.
Mobiliser et organiser ses connais- • La définition de la proportion en masse, comme rapport entre la masse de
sances, introduire des arguments issus l’espèce et la masse du mélange, est connue :
S’approprier des connaissances personnelles. muranium 235
muranium
• Cette proportion, exprimée en pourcent, est le pourcentage massique.
Reformuler, dégager la problématique Déterminer la consommation annuelle en uranium 235.
principale.
– proposant, explicitant une stratégie • Déterminer la masse d’uranium enrichi nécessaire pour une année de
de réponse, fonctionnement des 450 centrales.
– identifiant et retenant uniquement les • Déterminer la masse d’uranium 235 associée.
Analyser idées essentielles (tri, organisation), • Déterminer la masse d’uranium naturel nécessaire.
– regroupant et reliant les arguments • En déduire le nombre d’années de fonctionnement.
des divers documents,
enrichir.
conduire les calculs, etc.). • Détermination de masse d’uranium 235 pour l’ensemble des centrales
nucléaires dans le monde.
Réaliser • Calcul de la masse d’uranium naturel.
• Détermination de la durée d’épuisement des ressources en utilisant l’esti-
mation des réserves mondiales.
Revenir sur la question de départ. • La réponse est formulée en revenant sur la question de départ.
Éventuellement, faire preuve d’esprit • Une discussion est engagée sur la durée.
critique en :
– commentant,
incomplétude…),
– confrontant le contenu des docu-
ments avec ses connaissances.
Rendre compte à l’écrit. • La réponse est structurée en trois étapes (contexte introduisant la
problématique).
Communiquer • Un vocabulaire scientifique adapté et rigoureux est utilisé.

23 Datation par le carbone 14

16 Exercices �� p. 142
1. Le carbone 14 est un isotope du carbone 12. Les deux atomes
ont même nombre de protons Z = 6 mais un nombre de nucléons 24 DS (30 minutes) La scintigraphie du myocarde
différent : 14 pour le carbone 14 et 12 pour le carbone 12. CO RR IG
É
2. 146C → 147N + –10e. 1. Les représentations conventionnelles des noyaux des différentes
3. Pour un organisme vivant, les échanges avec l’atmosphère entités sont : 201
81T¯, 17C¯, 17C¯, 11Na.
35 37 23
(absorption et rejet du dioxyde de carbone) induisent que la Les atomes de chlore 35 et chlore 37, de noyaux respectifs 17 35
C¯ et
17C¯, sont isotopes car ils ont même nombre de protons (Z = 17)
37
quantité de matière de carbone reste constante.
4. À la mort de l’organisme, plus aucun échange n’a lieu. Le mais un nombre de nucléons (A) différent.
81T¯ → 80Hg + 1e.
2. a. 201 201 0
carbone 14 contenu dans l’organisme se désintègre et donc la
quantité de carbone 14 diminue au cours du temps et ainsi que b. C’est une transformation nucléaire. Il n’y a pas conservation
le nombre de désintégrations. des éléments chimiques mais le nombre de masse A et le nombre
5. En reportant la valeur de 10,1 désintégrations par minute, on de charge Z se conservent.
évalue l’âge du vaisseau à 2 500 ans soit 2018 – 2500 = –482 av. 3. a. mT¯ = t × Vsol = 4,8 × 10–6 × 2 × 10–3 = 9,6 × 10–9 g, soit 9,6 ng.
J.-C. Le vaisseau date donc de l’époque classique. b. La dose maximale est de 150 ng par kg de masse corporelle
donc, pour un adulte de 70 kg :
(mT¯)max = 150 × 70 = 1 050 ng donc (mT¯)dose , (mT¯)max, il n’y a
donc aucun risque.
4. C’est une transformation chimique car on observe une modifi- Le glaçon qui coule porte l’étiquette D2O, le glaçon surnageant
cation des espèces chimiques avec une conservation des éléments porte l’étiquette H2O.
et de la charge. Le deutérium D est un isotope de l’hydrogène H car ils ont
5. Il n’y a aucune différence entre les deux cœurs au repos, donc les même numéro atomique Z = 1 mais des nombres de nucléons A
cellules ne sont pas détruites. Il y a juste une différence à l’effort, différents : A = 2 pour un noyau de deutérium et A = 1 pour un
le patient souffre d’une ischémie coronarienne. noyau d’hydrogène.
La masse d’un atome est assimilée à celle de son noyau. Comme
le deutérium D possède deux fois plus de nucléons que l’hydro-
gène H, pour un même volume V, un atome de deutérium a une
Je m’exprime à l’oral sur �� p. 142 masse deux fois plus grande que celle d’un atome d’hydrogène.
La masse volumique du glaçon formé de D2O est donc plus grande
Le glaçon « qui coule » que celle du glaçon contenant de l’eau H2O, et plus grande égale-
ment que celle de l’eau liquide. Le glaçon contenant D2O coule.
Les deux glaçons sont plongés dans l’eau. L’un coule, l’autre surnage.
Escape game 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 143
Énigme n° 1
Le matériel mis à disposition Les aides du professeur

• Un manuel de Physique Chimie. – Une carte sur laquelle est indiqué comment lire le tableau
• Six flacons contenant chacun l’une des solutions ioniques périodique.
suivantes : – Une carte précisant que l’élément fer possède le numéro
K+ (aq) + MnO4– (aq) ; Fe2+ (aq) + SO42– (aq) ; Na+ (aq) + OH– (aq) ; atomique 26.
Cu2+ (aq) + SO42– (aq) ; H+ (aq) + C¯– (aq) ; Fe3+ (aq) + 3 C¯– (aq) – Une carte sur laquelle est décrit le test de reconnaissance
de concentration en quantité de matière de cation égale à du dihydrogène.
0,10 mol·L–1. D’autres aides peuvent être apportées si elles sont jugées
Chaque flacon est étiqueté avec la formule des ions de la solu- nécessaires.
tion qu’il contient et possède aussi une étiquette avec deux
chiffres-codes choisis par le professeur. Ces six flacons sont
placés dans une même boîte. La réalisation des élèves
• Poudre de zinc, tournure de cuivre, poudre de fer, papier Les élèves doivent réaliser la réaction entre les ions hydrogène
d’aluminium. Des échantillons de ces métaux sont placés et le fer métallique, puis identifier le dihydrogène formé.
dans des béchers sur lesquels sont indiquées leurs formules
chimiques : Zn, Cu, Fe, A¯. Les étapes de la résolution à mener
• Six béchers de 50 mL + six compte-gouttes + spatule. – Recherches permettant de déterminer que l’élément fer a
• Douze tubes à essai + portoir + bouchons. pour numéro atomique Z = 26.
• Une pissette d’eau distillée. – Recherches permettant de trouver le test d’identification
• Une boîte d’allumettes. du dihydrogène.
• Un tableau périodique des éléments. – Réalisation de tests dans des tubes à essai en mélangeant
quelques millilitres de chacune des solutions ioniques avec le
solide identifié.
– Noter le code inscrit sur le flacon contenant la solution
d’acide chlorhydrique.
Énigme n° 2
Le matériel mis à disposition La réalisation des élèves

• Un manuel de Physique Chimie. Les élèves doivent identifier le noyau d’oxygène 15 puis le
noyau obtenu par désintégration soit l’azote 15.
Les aides du professeur
– Une carte sur laquelle est donnée la définition d’un ion. Les étapes de la résolution à mener
– Une carte portant le tableau périodique sur lequel sont – Trouver la formule électronique de l’ion aluminium A¯3+.
repérés les blocs s et p. – Identifier le nombre d’électrons des blocs 2s et 2p : 8.
– Une carte sur laquelle sont indiquées les règles de remplis- – Identifier l’atome de numéro atomique Z = 8, c’est l’atome
sage des électrons. d’oxygène.
– Une carte rappelant les règles de conservation lors d’une – Calculer le nombre de nucléons A = 8 + 7 = 15.
réaction nucléaire. – Écrire l’équation de désintégration radioactive de l’oxygène 15.
– Une carte rappelant les symboles de quelques particules : – Identifier le noyau fils : l’azote 15.
électron, positon, neutron, proton. – Garder le résultat de la somme A + Z : 15 + 7 = 22.
D’autres aides peuvent être apportées si elles sont jugées
nécessaires.
70
Énigme n° 3
Le matériel mis à disposition La réalisation des élèves

• Un manuel de Physique Chimie. Les élèves doivent réaliser les différentes solutions, les verser
• Une solution de sulfate de cuivre de concentration 1,0 g·L–1 dans des tubes à essais identiques et les ranger par ordre de
• Des fioles jaugées de 50,0 mL ; 100,0 mL. concentration croissante (ou décroissante). Puis comparer,
• Des pipettes jaugées de 1,0 mL ; 5,0 mL ; 10,0 mL ; 20,0 mL. dans un tube à essais identique, la teinte de la solution de
• Pipeteur ou propipette. concentration inconnue aux teintes des solutions de la gamme
• Six tubes à essais + portoir. d’étalonnage.
• Un flacon contenant une solution de sulfate de cuivre de
concentration choisie par le professeur et comprise entre
les concentrations extrêmes de l’échelle des teintes réalisée. Les étapes de la résolution à mener
– Calculer le facteur de dilution de chaque solution.
– En déduire la pipette jaugée et la fiole jaugée à utiliser pour
Les aides du professeur réaliser chacune des solutions.
– Une carte portant la définition du facteur de dilution et les – Réaliser chaque dilution. Verser chacune des solutions obte-
relations correspondantes. nues dans un tube à essai et placer les tubes, par ordre de
– Une carte sur laquelle est schématisé le protocole de dilution concentration croissante (ou décroissante) sur le portoir.
d’une solution. – Remplir un tube à essais avec la solution de concentration
D’autres aides peuvent être apportées si elles sont jugées inconnue. Comparer la teinte de cette solution aux teintes des
nécessaires. solutions de la gamme d’étalonnage.
– En déduire un encadrement de la concentration recherchée.
Synthèse
1 Exercice de synthèse Les hydrates de méthane�� p. 144

1. La configuration électronique à l’état fondamental d’un atome de b. À – 600 m et 7 °C, les molécules de méthane et d’eau se trouvent
carbone est : 1s22s22p2. Le carbone a donc 4 électrons de valence. à l’état solide.
2. Les électrons de valence occupent la couche n = 2, donc l’élément c. En cas de réchauffement climatique de 2 °C :
carbone est à la 2e période du tableau périodique. H2O (s) → H2O (¯) et CH4 (s) → CH4 (g)
La configuration électronique de l’atome de carbone se termine en Dans chacune des équations, les réactifs et les produits sont
2p2. On en déduit que l’élément carbone est placé à la 2e colonne identiques, seuls les états physiques diffèrent. Il s’agit donc de
du bloc p, soit la colonne 14. deux transformations physiques.
Dans le tableau périodique, l’élément carbone est placé à la 2e 7. En cas un réchauffement climatique, le méthane contenu
période et à la 14e colonne. dans les hydrates de méthane pourrait se sublimer et rejoindre
3. Puisque l’oxygène se trouve à la 16e colonne, il a 2 + 4 = 6 l’atmosphère. Or, le méthane est un gaz à effet de serre, ce qui
électrons de valence. conduirait à un réchauffement plus important encore.
4. a. Méthane Eau 8. a. La masse m de méthane contenue dans 164 m3 vaut :
H m = ρ × V = 0,65 kg·m–3 × 164 m3 = 107 kg.
H C H H O H Le nombre N de molécules libérées est égal à :
m 107 kg
H N= = = 4,00 × 1027 molécules.
2 doublets liants m0 2,67 × 10–26 kg
4 doublets liants 2 doublets non liants b. La quantité de méthane n libérée est égale à :
b. On compte le nombre de doublets autour de chaque atome. N 4,00 × 1027
n= = = 6,65 × 103 mol.
Les résultats sont regroupés dans le tableau suivant : NA 6,02 × 1023 mol–1
CH4 H2O c. L’énergie libérée E par la combustion d’un m3 d’hydrates de
Atome C H O H méthane est égale à :
Nombre de doublet liants 4 1 2 1 E = n × E0 = 6,65 × 103 × 800 = 5,32 × 106 kJ ≈ 5,3 × 109 J.
9. a. En France, en une année, l’énergie libérée Etot = 1,5 × 1015 kJ.
Nombre de doublet non liants 0 0 2 0
Le volume V en m3 d’hydrates de méthane permettant de libérer
Chaque atome d’hydrogène a la même configuration électronique une telle énergie est égal à :
qu’un atome d’hélium, He, car il est entouré de 2 électrons. E 1,5 × 1015
V = tot = = 2,8 × 108 m3.
Les atomes de carbone et d’oxygène sont entourés de 8 électrons. E 5,32 × 106
Ils ont la même configuration électronique que le néon Ne. b. Les réserves d’hydrates de méthane dans les sédiments océa-
Les molécules de méthane et d’eau sont donc plus stables que niques sont estimées à 30 × 1015 m3.
les atomes isolés. Ce volume permettrait d’assurer la consommation en méthane
5. Dans un hydrate de méthane, une molécule de méthane est de la France durant :
entourée par une cage de molécules d’eau. 30 × 1015
6. a. À – 600 m, la pression du milieu est de 60 bars. = 108 ans. Ces réserves sont donc considérables si on
2,8 × 108
arrive à les exploiter.
2 Exercice de synthèse Le chewing-gum à la fraise�� p. 145
1. Le montage utilisé pour la synthèse est le montage de chauffage b. Le soluté est le colorant E120 et le solvant est l’eau.
à reflux, schématisé ci-dessous. c. Le pourcentage massique en colorant E120 est :
mE120
.Pm(E120) =
msol
Sortie d’eau
Réfrigérant à eau La masse volumique de la solution étant voisine de celle de l’eau
on a :
Arrivée d’eau m
ρsol = ρeau = sol , avec ρeau = 1,00 g·mL–1 soit msol = ρeau × Vsol
Vsol
Ballon
donc msol = 1,00 × 200,0 = 200 g.
Chauffe-ballon Et mE120 = tE120 × Vsol, soit mE120 = 0,33 × 200,0 × 10–3 = 6,6 × 10–2 g.
6,6 × 10–2
Support élévateur Donc Pm(E120) = = 6,6 × 10–4 = 6,6 × 10–2 %.
200
5. Pour la solution fille S2 :
2. a. Les réactifs sont l’acide 2-méthylpropanoïque C4H8O2 (¯) V 10,0
et l’éthanol C2H6O (¯). Les produits sont le 2-méthylpropanoate F = f = = 5 ; Veau = Vf – Vm = 10,0 – 2,0 = 8,0 mL ;
d’éthyle C6H12O2 (¯) et l’espèce X. Vm 2,0
b. Équation de la réaction : C4H8O2 (¯) + C2H6O (¯) → C6H12O (¯) + X t 0,33
tf = m = = 0,066 g·L–1 = 66 mg·L–1.
Pour assurer la conservation des éléments chimiques entre les F 5
réactifs et les produits, il faut autant d’atomes de carbone C, 6. La teinte de la solution S est comprise entre celles des solutions
d’oxygène O et d’hydrogène H de chaque côté de la flèche : filles S3 et S4 donc :
C4H8O2 (¯) + C2H6O (¯) → C6H12O2 (¯) + X 99 mg·L–1 , tE120 , 132 mg·L–1.
4 C ; 8 H ; 2 O 2 C ; 6 H ; 1 O 6 C ; 12 H ; 2 O ? 7. Pour diminuer l’incertitude sur la détermination de la valeur
de tE120 , il aurait fallu préparer davantage de solutions filles entre
6 C ; 14 H; 3 O les concentrations massiques 33 et 165 mg·L–1.
Il manque donc 2 atomes d’hydrogène H et un atome d’oxygène O ; 8. On admet que la concentration tE120 est égale à la valeur médiane
l’espèce X est donc l’eau, H2O (l). entre les valeurs des concentrations tf3 et tf4 donc :
3. Le mélange initial est stœchiométrique si n0(C4H8O2) = n0(C2H6O). 99 + 132
tE120 = = 116 mg·L–1.
Or n0(C4H8O2) = 0,20 mol, donc n0(C2H6O) = 0,20 mol. 2
4. a. La solution mère est un mélange car elle est préparée en La masse mE120 de colorant E120 présente dans un chewing-gum
dissolvant le colorant E120 dans de l’eau. à la fraise est :
mE120 = tE120 × Vsol = 116 × 10–3 × 50 × 10–3 = 5,8 × 10–3 g.
72
9 Description
des mouvements
Programme officiel
Mouvement et interactions
1. Décrire un mouvement
Système. Identifier les échelles temporelles et spatiales pertinentes de description d’un mouvement.
Échelles caractéristiques d’un système. Choisir un référentiel pour décrire le mouvement d’un système.
Référentiel et relativité du mouvement. Expliquer, dans le cas de la translation, l’influence du choix du référentiel sur la description du mouve-
ment d’un système.
Description du mouvement d’un système par Décrire le mouvement d’un système par celui d’un point et caractériser cette modélisation en termes
celui d’un point. de perte d’informations.
Position. Trajectoire d’un point. Caractériser différentes trajectoires.
Capacité numérique : représenter les positions successives d’un système modélisé par un point lors
d’une évolution unidimensionnelle ou bidimensionnelle à l’aide d’un langage de programmation.
Vecteur déplacement d’un point. Définir le vecteur vitesse moyenne d’un point.
Vecteur vitesse moyenne d’un point. Approcher le vecteur vitesse d’un point à l’aide du vecteur déplacement PMM’, où M et M’ sont les
Vecteur vitesse d’un point. positions successives à des instants voisins séparés de Δt ; le représenter.
Mouvement rectiligne. Caractériser un mouvement rectiligne uniforme ou non uniforme.
Réaliser et/ou exploiter une vidéo ou une chronophotographie d’un système en mouvement et représenter des
vecteurs vitesse ; décrire la variation du vecteur vitesse.
Capacité numérique : représenter des vecteurs vitesse d’un système modélisé par un point lors d’un
mouvement à l’aide d’un langage de programmation.
Capacités mathématiques : représenter des vecteurs. Utiliser des grandeurs algébriques.
Le programme de seconde prend appui sur la partie « Mouvement et interactions » du programme du cycle 4 :

– Vitesse : direction, sens, valeur. – Caractériser le mouvement d’un objet. Dans le cas d’un mouve-
– Mouvements rectilignes. – Utiliser la relation liant vitesse, distance et durée dans le cas d’un mouvement ment uniforme :
– Mouvements circulaires. uniforme. m
– Mouvements uniformes.
– Relativité du mouvement. m/s v= d s
Δt
Vu au
collège La description d’un mouvement �� p. 150
Capacités exigibles 2. La valeur de la vitesse moyenne du vainqueur d’étape est

aaCaractériser le mouvement d’un objet.
v = d avec d = 188 km et Δt = 5 h + 2 h + 1 h = 5,03 h.
aaUtiliser la relation liant vitesse, distance et durée dans le cas d’un Δt 60 3600
mouvement uniforme. 188 km
Il vient v = = 37,4 km·h .
–1
5,03 h
Réactiver ses connaissances
Flash test
1. a. Dans le référentiel lié au bord de la route, la trajectoire du
1. B ; 2. C ; 3. A ; 4. C.
cycliste est une courbe.
b. Dans le référentiel lié à la caméra embarquée, le cycliste est
immobile.
9 1 Description des mouvements 73

Activité 1
histoire des sciences Les référentiels�� p. 151
Capacités exigibles – Le schéma ci-contre est une reproduction de l’ouvrage de Copernic « De
aaChoisir un référentiel pour décrire le mouvement d’un système. revolutionibus orbium coelestium » (Des révolutions des orbes célestes
aaCaractériser différentes trajectoires. ou des sphères célestes) qui fut imprimé pour la première fois en 1543.
3 Dans la représentation de Ptolémée (document B ), la trajec-
toire de Mars autour de la Terre est curviligne et n’est donc
1 Galilée s’est basé sur l’observation de lunes tournant autour pas circulaire.
de Jupiter pour apporter la preuve que tout ne tourne pas autour Dans la représentation de Copernic (document C ), la trajectoire
de la Terre, comme le pensait Ptolémée. de Mars autour du Soleil est circulaire.
2 La trajectoire de Mars autour du Soleil selon Copernic :
Complément :
En effet, pour Ptolémée, Mars (et les autres planètes) tourne(nt)
sur une roue appelée épicycle. Mais le centre de cette roue tourne
aussi sur une autre roue dont le centre est la Terre. La rotation
simultanée des deux conduit à une trajectoire complexe.
http://clea-astro.eu/lunap/retromars
4 a. Le référentiel utilisé dans la représentation de Ptolémée est
le référentiel Géocentrique (lié au centre de la Terre).
b. Le référentiel utilisé dans la représentation de Copernic est le
référentiel Héliocentrique (lié au centre du Soleil).
Trajectoire de Mars autour du Soleil Un pas vers le cours

selon COPERNIC 5 Les réponses aux questions précédentes montrent que l’ob-
Remarques : servation du mouvement d’un corps, donc de la trajectoire d’un
– La représentation C du manuel est une gravure hollandaise du xviie siècle corps, dépend du référentiel choisi.
représentant l’Univers selon Copernic. Il s’agit d’une représentation en
perspective.
Activité 2
expérimentale Des vecteurs pour décrire un mouvement �� p. 152
Capacités exigibles Une règle servant de référence est également placée dans le
aaRéaliser et/ou exploiter une vidéo ou une chronophotographie champ de prise d’image.
d’un système en mouvement et représenter des vecteurs vitesse. b. c. Traitement de la vidéo
aaDéterminer un vecteur vitesse ; le représenter. La capture vidéo ainsi réalisée est traitée un logiciel de pointage
d’image :
Pratique expérimentale – on choisit comme origine du repère d’étude le centre de la balle
1 a. Réalisation de la vidéo dans la main du lanceur ;
Une balle de tennis est lancée doucement vers l’avant. – on fixe l’échelle grâce à la règle placée dans le champ de l’image ;
– on réalise dans un premier temps un pointage du centre de la
Un téléphone portable (ou une caméra) fixé sur

pied est dans un plan parallèle à celui contenant balle toutes les 10 images puis on répète ce pointage toutes les
la trajectoire de la balle. 5 images puis 2 images… par exemple.
Le réglage par défaut de la caméra du téléphone – on transfère les mesures dans un logiciel tableur-grapheur
portable est de 30 images par seconde. (REGRESSI par exemple) qui tracera automatiquement le vecteur
La durée qui sépare 2 images consécutives est donc de 33,3 ms. vitesse dans des positions choisies de la trajectoire :
Pointage toutes les 10 images Pointage toutes les 5 images

y (en m) 5 m . s–1 y (en m) 5 m . s–1
1,5 1,5
1,0 1,0
0,5 0,5
x (en m) x (en m)
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
74
Pointage toutes les 2 images Pointage toutes les images
y (en m) 5 m . s–1 y (en m) 5 m . s–1
1,5 1,5
1,0 1,0
0,5 0,5
x (en m) x (en m)
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
Remarque : le segment bleu qui relie deux positions consécutives du b. Valeur de la vitesse moyenne entre D et A : v = DA .
point matériel modélisant la balle, correspond au vecteur déplacement Δt
entre ces deux positions. Sur la carte, on mesure en tenant compte de l’échelle indiquée
DA = 2,9 × 103 km ;
2 Lorsque la durée qui sépare deux positions consécutives de la Entre le départ (06/08) et l’arrivée (11/09), il s’est écoulé :
balle est de plus en plus courte, la direction du vecteur vitesse est Δt = 36 jours, soit Δt = 36 × 24 = 864 h.
de plus en plus proche de la tangente à la trajectoire au point M.
uuur 2,9 × 103 km
v= = 3,4 km ⋅ h–1.
3 a. Tracé du vecteur déplacement DA entre le point de départ 864 h
et le point d’arrivée : BELGIQUE c. La valeur de la vitesse de déplacement entre le 6 septembre
9/8 Date et position Ungersheim D (position M) et le 7 septembre (position M’) est v = MM' .
des balises
FRANCE Δt
6/8
7/8 Sur la carte, on mesure, en tenant compte de l’échelle indiquée,
8/8 MM’ = 1,8 × 102 km.
Océan 9/8
Atlantique 10/8
Entre la position M et la position M’, il s’est écoulé Δt = 1 jour,
ESPAGNE
11/8 Δt = 24 h.
12/8
Mer
15/8
13/8 1,8 × 102 km
14/8 Méditerranée v= = 7,5 km ⋅ h–1.
Détroit de Gibraltar
17/8-2/9 24 h
3/9
MAROC Un pas vers le cours
4/9
DA 4 Le vecteur vitesse moyenne peut être assimilé au vecteur vitesse
5/9
pour une durée très petite entre deux positions consécutives.
ALGÉRIE
6/9
7/9
8/9-9/9
MAURITANIE 10/9 N
MALI
11/9 0 250 km
A
Activité 3
documentaire
Étude de mouvements rectilignes�� p. 207
Capacités exigibles Dans la situation 2, la trajectoire de M est une droite, et les

aaRéaliser et/ou exploiter une vidéo ou une chronophotographie d’un différentes positions consécutives du point M séparées par des
système en mouvement et représenter des vecteurs vitesse ; décrire la intervalles de temps égaux, sont espacées de distances de plus en
variation du vecteur vitesse. plus grandes : le mouvement de M est donc rectiligne accéléré.
aaDécrire le mouvement d’un système par celui d’un point Dans la situation 3, la trajectoire de M est une droite, et les
et caractériser cette modélisation en termes de pertes différentes positions consécutives du point M séparées par des
d’informations. intervalles de temps égaux, sont espacées de distances de plus
aaCaractériser un mouvement rectiligne uniforme ou non en plus petites : le mouvement de M est donc rectiligne ralenti.
uniforme. b. Tous les points de l’avion n’ont pas le même mouvement que
celui de M ; un point de la périphérie de l’hélice par exemple
Analyse des documents n’a pas une trajectoire rectiligne dans le référentiel terrestre. La
1 a. Dans la situation 1, la trajectoire de M est une droite, et les description du mouvement d’un système par celui d’un point est
différentes positions consécutives du point M, séparées par des une modélisation qui conduit à la perte d’informations.
intervalles de temps égaux, sont espacées de la même distance :
le mouvement de M est donc rectiligne uniforme.

r r
2 a. b. Construction des vecteurs vitesse v2 et v3 :
r r Cette situation
Les vecteurs vitesse v2 et v3 ont la même
correspond
v3 direction et le même sens → le mouvement est
donc à la
rectiligne.
phase de
Situation 1 M M1 M2 M3 M4 v2 v2 et v3 = v2 →
et lev3mouvement est uniforme.
0 roulage
10 m . s –1 Dans la situation 1, le mouvement de l’avion à vitesse
modélisé par un point matériel est rectiligne constante sur
uniforme. le tarmac.
r r
Cette situation
correspond
rectiligne.
donc à la
Situation 2 M0 M1 M2 M3 M4 v2 v2 et v3 > v2 →et le
v3mouvement est accéléré.
phase de
10 m . s –1 Dans la situation 2, le mouvement de l’avion décollage de
modélisé par un point matériel est rectiligne l’avion.
accéléré.
r r
Cette situation
correspond
rectiligne.
r r r r donc à la
Situation 3 M0 M1 M2 M3 M4 v2 v2 et v3 < v2 → et le
v3mouvement est ralenti. phase d’at-
.
10 m s –1
Dans la situation 3, le mouvement de l’avion terrissage de
modélisé par un point matériel est rectiligne l’avion.
ralenti.

valeur du vecteur vitesse entre deux instants voisins renseigne
3 Dans le cas d’un mouvement rectiligne, la seule caractéristique sur la nature du mouvement.
du vecteur vitesse qui évolue est sa valeur ; cette évolution de la
QCM �� p. 157

1. B ; 2. B et C ; 3. B ; 4. B ; 5. A ; 6. A ; 7. B et C ; 8. A et B ; 9. C ; 10. A ; 11. A.
Exercices �� p. 160 6 Modéliser le système par un point (1)

CORRIG
É
1. Le système étudié est l’avion et le référentiel est le sol.

2 Choisir des échelles de description adaptées (1) 2. La modélisation du système par un point entraine des pertes
CORRIG
É
d’informations sur le mouvement du système. Le choix d’un seul
Échelle temporelle Échelle spatiale point pour modéliser le système ne permettrait pas d’observer
une vrille de l’avion.
seconde ou minute mètre
7 Modéliser le système par un point (2)
3 Choisir des échelles de description adaptées (2) La modélisation du skieur par le point C ne
Pour l’étude du mouvement de la Lune par rapport au centre de permet pas de rendre compte de l’accroche
C
la Terre, on peut choisir : de la porte par son épaule car la trajectoire du
– comme échelle temporelle, le mois, la durée mise par la Lune point C ne passe pas par le poteau de la porte.
La modélisation du système par un point
pour faire un tour de la Terre étant d’environ 1 mois.

– comme échelle spatiale, le million de km, la distance Terre-Lune entraîne des pertes d’informations sur le mouvement du système.
étant d’environ 400 000 km soit 0,4 × 106 km. 8 Trajectoire et référentiel (1)
Pour l’étude du mouvement d’un lycéen se rendant au lycée en CORRIG
É
vélo, on peut choisir : 1. On peut choisir pour étudier le mouvement du véhicule :

– la seconde ou la minute comme échelle temporelle ; – un référentiel lié à la dépanneuse ;
– le mètre ou le kilomètre comme échelle spatiale. – un référentiel lié à la route.
2. La voiture (système) est immobile dans le référentiel lié à la
4 Choisir le bon référentiel (1)
É
dépanneuse.
CORRIG
Le mouvement du système dans le référentiel lié à la route est

Mouvement de la Lune autour de Référentiel lié au centre de la rectiligne.
la Terre Terre (géocentrique)
Mouvement d’une nageuse Référentiel lié au sol (terrestre) 9 Trajectoire et référentiel (2)
dans une piscine 1. La personne sur le tapis roulant est immobile dans un référentiel
lié au tapis roulant.
2. La personne est en mouvement dans un référentiel lié au sol.
5 Choisir le bon référentiel (2) 3. Le choix du référentiel d’étude influe sur la nature du mouve-
Pour décrire le mouvement du ballon lancé par la joueuse vers le ment (trajectoire et vitesse).
but, il faut choisir le référentiel lié au gymnase.
76
10 Caractériser un vecteur déplacement
É
15 Schématiser un mouvement
CORRIG
La Lune est animée d’un mouvement quasiment circulaire uniforme

10 cm autour de la Terre.
Le segment fléché modélisant le vecteur AAB a même longueur

que le segment d’échelle.
Les caractéristiques du vecteur déplacement AAB sont donc :
Direction : la droite (AB) ; 16 Construire un vecteur vitesse
É
CORRIG
AAB Sens : de A vers B ; 1. Les trois caractéristiques du vecteur vitesse sont :
Valeur : 10 cm.
Direction : la tangente à la trajectoire ;
11 Tracer des vecteurs déplacement zv Sens : celui du mouvement ;
P 1M4 : le vecteur M
1. Construction du vecteur déplacement M P 1M4 Valeur : v en m∙s–1.
a pour origine la position M1 et pour extrémité la position M4.
M3 2. Tracé du vecteur zv en utilisant l’échelle fournie.
M2 M4 Le vecteur vitesse a pour direction celle de la droite tracée passant
M1 par M et pour sens celui du déplacement.
M1M4 La valeur de la vitesse en M est v = 12 m ⋅ s–1. Le vecteur vitesse
zv doit donc être représenté par un segment orienté de longueur
trois fois plus grande que le segment d’échelle.
v Sens de
2. La distance M1M4 correspond à la « corde » de cette trajectoire déplacement
M 4 m . s –1
curviligne du boulet. Elle est plus petite que la distance réellement
parcourue par le système entre M1 et M4.
17 Étudier les variations d’un vecteur vitesse
12 Étudier la vitesse d’un système (1)
É 1. On mesure la longueur des segments fléchés sur la trajectoire
CORRIG
1. Entre deux instants très proches, la vitesse déterminée s’ap- en prenant en compte l’échelle fournie :
proche de la vitesse au point A. Valeur de la vitesse en A : vA = 6,7 m ⋅ s–1 ;
Valeur de la vitesse en B : vB = 4,3 m ⋅ s–1 ;
2. v = d soit v = 180 m = 18 m ⋅ s–1. Valeur de la vitesse en C : vC = 5,8 m ⋅ s–1 ;
Δt 10 s
3. En utilisant l’échelle 1 cm ↔ 6 m·s–1, on trace le vecteur zvA : 2. Le vecteur vitesse change de direction et de valeur lors de ce
mouvement.
vA
18 Exploiter les variations du vecteur vitesse (1)
A B
6 m . s –1
É
CORRIG
Les vecteurs vitesse gardent même direction, même sens et même

Avec cette échelle, vz A est représenté par un segment fléché de 3 cm. valeur au cours du mouvement. Le mouvement du point M est
rectiligne uniforme.
13 Étudier la vitesse d’un système (2)
Comme le bus roule en ligne droite à vitesse constante, le vecteur 19 Exploiter les variations du vecteur vitesse (2)
vitesse moyenne est identique au vecteur vitesse en une position Avec l’échelle fournie, zv1 sera modélisé par un segment fléché de
donnée de la trajectoire. longueur 1,5 fois le segment d’échelle et vz 2 par un segment fléché
La valeur de la vitesse est donnée par la longueur du segment de longueur 2,5 fois le segment d’échelle.
fléché orange construit sur le schéma et ramené à l’échelle soit v1 v2
v = 40 km∙h−1
M1 M2 M3 2 m . s –1
Direction : celle de la flèche orange ;

r Sens : celui du mouvement ;
V
Valeur : v = 40 km∙h−1.
14 Caractériser un mouvement

É
CORRIG
Les caractéristiques qui se rapportent au mouvement (a) sont :

rectiligne et uniforme.
Les caractéristiques qui se rapportent au mouvement (b) sont :
curviligne accéléré puis décéléré.
Les caractéristiques qui se rapportent au mouvement (c) sont :
rectiligne accéléré.

23 Satellite for television
Exercices �� p. 162 Traduction
GEO : abréviation de Géosynchrone Orbite Terrestre, est un
20 Une course hors norme système de satellites utilisé dans les télécommunications.
CORRIG
É
Un satellite GEO a une orbite à 22 300 milles au-dessus de la
1. a. La valeur de la vitesse moyenne du vainqueur sur l’ensemble surface de la Terre. Ces satellites sont liés à la rotation de la Terre
de la course est v = d soit et sont donc dans une position fixe dans l’espace par rapport à
Δt la surface de la Terre. Un tel satellite fait un tour complet de son
3
v= 171× 10 m = 2,29 m·s–1. orbite pour chaque rotation de la Terre. L’avantage d’un système
(20 × 3 600 + 44 × 60 + 16) s GEO est que la station de transmission sur Terre doit pointer vers
b. De même la valeur de la vitesse moyenne du deuxième de la un seul endroit dans l’espace afin de transmettre le signal au satel-
course : lite GEO. Les systèmes GEO sont utilisés pour les transmissions
v' = 171× 103 m = 2,21 m·s–1. de données à haute vitesse, de signaux de télévision et d’autres
(21× 3 600 + 31× 60 + 37) s applications à large bande.
2. a. Chaque seconde en moyenne le vainqueur a parcouru 0,08 1. Dans quel référentiel le satellite géostationnaire est-il :
m de plus que le second ; l’écart de durée entre les deux coureurs a. immobile ?
Δt étant égal à 2 841s, l’écart est significatif ; une telle précision b. en mouvement ?
n’était donc pas nécessaire. 2. Décrire le mouvement du satellite dans le référentiel dans
b. Cette précision peut être utile pour homologuer un record. lequel il se déplace.
3. Calculer la valeur de la vitesse de ce satellite.
21 Le manège Réponses aux questions
1. Le système étudié est le passager. 1. Le satellite géostationnaire est :
Le référentiel d’étude est le sol. a. immobile dans le référentiel terrestre (lié à la surface de la Terre).
2. Le passager est animé d’un mouvement circulaire uniforme b. en mouvement dans le référentiel géocentrique (lié au centre
dans le référentiel lié au sol car sa trajectoire est un cercle et la de la Terre).
valeur de sa vitesse est constante. 2. Dans le référentiel géocentrique, le satellite est géosynchrone,
3. Exemple de tracé des vecteur zv en utilisant l’échelle fournie. son mouvement est donc considéré comme circulaire uniforme
comme un des points de la surface de la Terre.
v1 3. Lorsqu’il effectue une révolution sur son orbite, la distance
v2 parcourue par le satellite est égale au périmètre de l’orbite, que
l’on peut calculer à partir des données du schéma :
( )
D = 2 × π × 35 786 km + 12 756 km = 264 924 km.
2
La durée de parcours étant Δt = 24 h et v = D donc :
Δt
v = 264 924 km = 11 × 103 km∙h−1.
24 h
20 km . h –1 v3
24 Côté maths
É
CORRIG
Navigation
En chaque position de la trajectoire, le vecteur vitesse est tangent
1. Le vecteur TAM représente le vecteur déplacement du système
à la trajectoire et donc perpendiculaire au rayon du cercle.
entre la position A et la position M.
Comme les vecteurs vitesse ont comme valeur : v1 = v2 = v3
= 60 km ⋅ h–1, ils sont représentés par des segments orientés de DM
D M
longueurs identiques et trois fois plus grandes que le segment
d’échelle. CD
AM
4. Le vecteur vitesse change seulement de direction au cours du
B BC
mouvement. Sa valeur et son sens ne sont pas modifiés.
AB
C
22 Connaître les critères de réussite
É
CORRIG
Vitesse moyenne ou pas ?

1. a. Le radar tronçon mesure une valeur de vitesse moyenne. A

Les radars fixes ou embarqués mesurent une valeur de vitesse
2. D’après la relation de Chasles, TAM = AAB + ABC + ACD + TDM.
en une position.
3. On constate graphiquement que AM , AB + BC + CD + DM.
b. Les valeurs des vitesses sont mesurées dans le référentiel lié
à la route. 25 À chacun son rythme
2. La distance parcourue d = 6 km et la durée Δt = 3 min. L’expérience de Galilée
On convertit la durée en secondes Δt = 3 h. 1. La chute de la bille est étudiée
60 dans le référentiel terrestre (lié au
v = d , donc v = 6 km = 120 km∙h−1. laboratoire).
t 0,05 h
3. Avec le radar tronçon, l’automobiliste ne sera pas verbalisé car
2. a. v = d donc si d reste constante et si v augmente alors Δt
il a une vitesse moyenne inférieure à 130 km∙h−1. Avec le radar Δt
fixe ou embarqué positionné à l’endroit où il roule à 140 km∙h−1, diminue (expérience 1).
il le serait. b. De même, si v augmente et si Δt reste constante, alors d augmente
(expérience 2).
3. Au cours du mouvement, la valeur du vecteur vitesse augmente,
sa direction et son sens ne sont pas modifiés.
78
26 Exercice à caractère expérimental • Mettre en forme la réponse.
É
CORRIG
Mouvement d’un vélo On évalue la distance entre Paris et Limoges à l’aide de la carte
et de l’échelle fournie :
1. Le centre C de la roue a un mouvement rectiligne et uniforme
par rapport au sol. Le point P de la roue a un mouvement circulaire Cherbourg
Le Havre Amiens
Manche Rouen
uniforme par rapport au centre C de la roue. Saint-Lô
Caen
Beauvais Reims
2. Reproduction des positions des points C et P par rapport au Saint-Malo
Brest
sol à l’aide d’un papier calque (voir ci-après) : Saint-Brieuc Alençon
Paris
Quimper Troyes
P3 Lorient
Rennes
Le Mans
Angers Orléans
Océan Tours
Nantes
Vierzon
C1 C3 C5 C9 C11 Atlantique
Nevers
La Roche-sur-Yon
P5 N Les Sables-d’Olonne Poitiers
Montluçon
La Rochelle Niort
Clermont-
0 50 100 km
P7 P11 Angoulême Limoges Ferrand
P9 La distance Paris-Limoges est D = 340 km et la durée du parcours

est Δt = 20 minutes soit 0,33 heure.
3. Le point P de la roue a une trajectoire curviligne par rapport
340 km = 1,0 × 103 km∙h−1.
au sol. v = D donc v =
4. En modélisant le système vélo par un seul point (C ou P), on Δt 0,33 s
perd de l’information sur le mouvement du système puisque les La vitesse de croisière d’un avion de ligne est de 900 km∙h−1.
points P et C du système vélo n’ont pas le même mouvement La vitesse de l’Hyperloop est donc supérieure à celle d’un avion
dans le même référentiel. de ligne.
L’information en italique dans le texte est excessive, car la vitesse de
27 Résolution de problème l’Hyperloop est légèrement supérieure à celle d’un avion de ligne.
Le transport du futur • Conclure et introduire, quand c’est possible, une part d’esprit
1re étape : S’approprier la question posée critique.
1. Quelle est la distance entre Paris et Limoges ? D’après les données, dans le futur, la vitesse de l’Hyperloop reliant
2. À quelle vitesse se déplace l’Hyperloop ? Paris à Limoges en 20 minutes devrait être largement supérieure à
3. Quelle est la valeur de la vitesse d’un avion ? celle d’un avion ; l’affirmation en italique n’est a priori pas correcte.
2e étape : Lire et comprendre les documents Cependant l’Hyperloop n’est actuellement qu’en phase d’expé-
1. D’après la carte donnée en document et l’échelle fournie, on rimentation. De plus, dans le futur, la vitesse des avions de ligne
33 peut déterminer la distance Paris-Limoges. aura certainement augmenté.
2. Les données précisent le temps de parcours de cette distance
28 Côté maths
en Hyperloop, on peut en déduire la vitesse de déplacement de CORRIG
É
l’Hyperloop. 1. Construction du vecteur

3. La vitesse d’un avion n’est pas précisée ; il faut évaluer son déplacement entre la position
ordre de grandeur. des enfants et celle du trésor :
3e étape : Dégager la problématique – la construction bleue
Il s’agit de vérifier si, dans le futur, la vitesse de l’Hyperloop reliant correspond à l’ordre : 2 pas Arrivée
Limoges et Paris en 20 minutes serait largement supérieure à celle vers l’Ouest → 10 pas vers le
d’un avion. Nord → 6 pas vers l’Est → 4 pas
vers Sud ;
– la construction violette corres-
Déterminer la distance entre Paris et Limoges sur la carte à l’aide
pond à l’ordre : 10 pas vers le
de l’échelle fournie.
Nord → 6 pas vers l’Est → 4 pas
Convertir la distance en kilomètres et le temps en heures pour
vers le Sud → 2 pas vers l’Ouest. Départ
obtenir la vitesse dans la même unité que celle de l’avion, soit
2. En suivant les indications dans
en km∙h−1.
deux ordres différents, les vecteurs déplacements construits,

Déterminer la vitesse de l’Hyperloop.
représentés par le segment fléché vert, sont identiques. L’ordre
Indiquer un ordre de grandeur de la vitesse d’un avion.
n’a donc pas d’importance.
Comparer la vitesse de l’Hyperloop à celle de l’avion.
3. La valeur du vecteur déplacement est de 7,2 pas.
5e étape : Répondre
• Présenter le contexte et introduire la problématique. 29 Migration des grues
On nous demande de déterminer si, dans le futur, la vitesse de 1. Valeur de la vitesse de la grue suivant vx
l’Hyperloop reliant Paris à limoges en 20 minutes sera supérieure l’axe des abscisses est :
à celle d’un avion. D
v x = x , soit v x = 15 m = 15 m∙s−1. vy
Δt 1s
v
En utilisant l’échelle fournie, on repré-
sente zvx par un segment orienté de 5 m . s –1
longueur trois fois celle du segment
d’échelle.
2. De même la valeur de la vitesse de la grue suivant l’axe des
Dy
ordonnées est v y = , soit v y = 15 m = 15 m∙s−1.
Δt 1s

En utilisant la même échelle, on représente zvy par un segment 3. Comme le mouvement est accéléré, la valeur de la vitesse à
orienté de longueur trois fois celle du segment d’échelle. l’entrée dans l’eau sera supérieure à v5.
3. zv = zvx + zvy. Le vecteur vitesse de la grue est constant puisque Graphiquement, en utilisant l’échelle fournie, on mesure environ
toutes les 15 s le déplacement de la grue se répète à l’identique, v5 = 30 m∙s−1, soit environ v5 = 30 × 3,6 = 108 km∙h−1 ; ce résultat
le mouvement de la grue est donc rectiligne uniforme. est cohérent avec la valeur du texte de 122 km∙h−1.
30 Python
Programmer le tracé de vecteurs vitesse
Ressources Python et aide à la mise en œuvre :
lycee.hachette-education.com/pc-prof/2de Exercices �� p. 166
Le programme intégral est donné en plusieurs formats.
32 DS (40 minutes) Le saut en parachute
1. Les données suivantes sont extraites du pointage :
É
CORRIG
1. a. Il n’y aura pas de perte d’information concernant le mouve-

2 x
=[0.0257,0.2877,0.5549,0.8118,1.0842,\ ment du parachutiste si on ramène son étude à celle de l’un de ses
1.3256,1.6031] points car tous les points du système ont le même mouvement (si
3 y
=[1.0944,1.4387,1.5980,1.6133,1.4849,\ on néglige le changement de forme du parachute à son ouverture).
1.2177,0.7810] b. Pour les pointages du document B, une échelle en kilomètres
4 t=[0,0.125,0.25,0.375,0.5,0.625,0.75] ne serait pas adaptée car les distances parcourues entre deux
positions sont de l’ordre de la centaine de mètres.
2. Les lignes de code permettant de tracer les vecteurs vitesse sont
c. Les valeurs des vitesses ont été mesurées dans un référentiel
les suivantes :
lié au sol.
22 for i in range(len(t)-1): Comme l’hélicoptère est en vol stationnaire (immobile par rapport
23 p
lt.arrow(x[i],y[i],Vx[i]/10,\ au sol), les valeurs des vitesses seraient identiques en étant mesu-
Vy[i]/10,head_width=0.03,\ rées dans un référentiel lié à l’hélicoptère.
head_length=0.03,color="blue")
24 p
lt.text(x[i]+0.05,y[i],r"$\vec{v}$"\ 2. On repère sur le graphique ci-dessous les 3 phases distinctes
+str(i+1),color="blue") du mouvement du parachutiste en observant l’évolution de la
La ligne 24 permet d’écrire les noms des vecteurs. valeur de la vitesse au cours du temps, puis on en déduit la nature
du mouvement :
v (m • s–1)
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
t (s)
3. Le facteur de représentation sur le code est de 1/10 (voir les 0 5 10 15 20 25 30 35
encadrés sur la ligne 23).
Phase 1 Phase 2 Phase 3
4. La modification du code pour avoir des vecteurs tracés avec un
mouvement mouvement mouvement
facteur d’échelle de 1/15 est la suivante : accéléré car ralenti car uniforme car
23 p
lt.arrow(x[i],y[i],Vx[i]/5,\ v augmente v diminue v reste
Vy[i]/5,head_width=0.03,\ constante
head_length=0.03,color="blue")
3. La position P1 est atteinte au bout de 5 s. On lit graphiquement
la valeur de la vitesse à cette date :
v1 = 40 m∙s−1 .
La position P2 est atteinte au bout de 10 s. On lit graphiquement

la valeur de la vitesse à cette date :
v2 = 51 m∙s−1.
En chacune des positions de la trajectoire, le vecteur vitesse a les
caractéristiques suivantes :
Direction : la verticale
vz Sens : vers le bas
Valeur : v
31 Un saut record

1. Les vecteurs vitesse zv2, zv3, … , zv5, conservent la même direction
et le même sens, mais leur valeur augmente.
2. Le mouvement du sauteur est rectiligne accéléré entre les
positions M2 et M5.
80
Tracés des vecteurs en utilisant l’échelle fournie : PMM’
5. a. Vecteur vitesse moyenne zv = où PMM’ est le vecteur
Δt
P0 déplacement entre la position initiale et la position finale de la
50 m
phase considérée.
Durant cette dernière phase, le mouvement est rectiligne uniforme
P1 (la trajectoire est une droite et la valeur de la vitesse constante)
donc le vecteur vitesse n’évolue plus et il devient identique au
20 m . s –1
vecteur vitesse moyenne de cette dernière phase.
P2 b. La dernière phase a lieu entre 30 s et 35 s. La vitesse a pour
valeur v = 8,0 m∙s−1 sur cette phase. La distance parcourue sera
v1 donc : d = v × Δt soit d = 8,0 m∙s−1 × (35 – 30) s = 40 m.
v2
P3
Dans le référentiel terrestre (lié à la surface de la Terre), nous

4. Le vecteur vitesse entre deux instants voisins garde la même sommes immobiles.
direction et le même sens, mais sa valeur augmente : le mouvement Dans le référentiel géocentrique (lié au centre de la Terre),
du système est rectiligne accéléré. nous sommes animés d’un mouvement circulaire. La valeur de
la vitesse est alors voisine de 1 700 km∙h−1.
Dans cette discussion c’est la relativité du mouvement qui est
mise en évidence : la trajectoire d’un point d’un système dépend
du référentiel par rapport auquel on l’étudie.

10 Modéliser une
action mécanique
sur un système
Programme officiel
2. Modéliser une action sur un système
Modélisation d’une action par une force. Modéliser l’action d’un système extérieur sur le système étudié par une force. Représenter une force
par un vecteur ayant une norme, une direction, un sens.
Principe des actions réciproques Exploiter le principe des actions réciproques.

(troisième loi de Newton).
Caractéristiques d’une force. Distinguer actions à distance et actions de contact.

Exemples de forces : Identifier les actions modélisées par des forces dont les expressions mathématiques sont connues
– force d’interaction gravitationnelle ; a priori.
– poids ; Utiliser l’expression vectorielle de la force d’interaction gravitationnelle.
– force exercée par un support et par un fil. Utiliser l’expression vectorielle du poids d’un objet, approché par la force d’interaction gravitation-
nelle s’exerçant sur cet objet à la surface d’une planète.
Représenter qualitativement la force modélisant l’action
d’un support dans des cas simples relevant de la statique.

Connaissances et compétences associées Exemples de situations, d’activités pour l’élève
Identifier les interactions mises en jeu (de contact ou à distance) et les L’étude mécanique d’un système peut être l’occasion d’utiliser les
modéliser par des forces. diagrammes objet-interaction.
Associer la notion d’interaction à la notion de force. Expérimenter des situations d’équilibre statique (balance, ressort, force
musculaire).
Exploiter l’expression littérale scalaire de la loi de gravitation universelle, la Expérimenter la persistance du mouvement rectiligne uniforme en l’ab-
loi étant fournie. sence d’interaction (frottement).
Expérimenter des actions produisant un mouvement (fusée, moteur à ré-
• Action de contact et action à distance. action).
• Force : point d’application, direction, sens et valeur. Pesanteur sur Terre et sur la Lune, différence entre poids et masse (unités).
• Force de pesanteur et son expression P = mg. L’impesanteur n’est abordée que qualitativement.
Attendus de fin de cycle

• Modéliser une interaction par une force caractérisée par un point d’application, une direction, un sens et une valeur.
Vocabulaire associé Connaissances et compétences associées Modèles / Relations
– Interactions
– Action de contact et action à distance
– Force – Identifier les interactions mises en jeu (de contact ou à distance) et
– Force de pesanteur, poids les modéliser par des forces. – Expression littérale scalaire de
– Point d’application – Associer la notion d’interaction à la notion de force. la loi de gravitation universelle
– Direction – Exploiter l’expression littérale scalaire de la loi de gravitation univer- (fournie).
– Sens selle, la loi étant fournie.
– Valeur
– Loi de gravitation universelle
10 1 Modéliser une action mécanique sur un système 83

Vu au
collège Les actions mécaniques �� p. 168

1 et 2 . 1. B. ; 2. C ; 3. C.
Pied droit de Fcâble/équilibiste
l’équilibriste
Féquilibiste/câble
Activité 1
expérimentale Actions réciproques �� p. 169
Capacités exigibles b.
aaModéliser l’action d’un système extérieur sur le système étudié
par une force. Représenter une force par un vecteur ayant une FC/G
norme, une direction, un sens. Point de contact entre le
grimpeur et la corde
aaExploiter le principe des actions réciproques. FG/C
Protocole expérimental
4 Les forces exercées par le grimpeur sur la corde et par la
1 On relie entre eux deux dynamomètres A et B fixés chacun corde sur le grimpeur ont même direction, même valeur et des
sur un support par l’autre extrémité. Si les dynamomètres ne sens opposés.
sont pas reliés à une ficelle, on peut attacher deux morceaux de
ficelle sur chacun des dynamomètres. On considère alors que Un pas vers le cours
chaque ficelle fait partie du système dynamomètre. On éloigne
les dynamomètres pour tendre les ressorts. 5 Lorsque deux systèmes A et B sont en interaction, les forces
On mesure la valeur des forces exercées par chacun des dyna- FA/B et FB/A ont la même direction, ont des sens opposés et ont
momètres sur l’autre. la même valeur.
Exemples de résultats :
FA/B = 2 N ;
FB/A = 2 N.
La notion d’interaction est vue au cycle 4. Cependant, une confusion
2 Les forces FA/B et FB/A ont même direction et sont sur la même persiste entre le bilan des actions qui s’exercent sur un système
droite d’action. Elles ont des sens opposés et une même valeur. et les actions réciproques s’exerçant entre deux systèmes en
interaction. Nous avons fait le choix de noter « point de contact »
Point d’accroche des pour schématiser les actions réciproques entre deux systèmes en
deux dynamomètres A
interaction de contact.
FA/B
B 1N
FB/A
3 a.
Système
Corde Terre
{Grimpeur}
Activité 2
documentaire L’interaction gravitationnelle �� p. 170
Capacités exigibles La relation mathématique montre que les valeurs de ces forces
aaIdentifier les actions modélisées par des forces dont les sont proportionnelles à la masse mA et mB de chacun des deux
expressions mathématiques sont connues a priori. corps, et inversement proportionnelles au carré de la distance
aaUtiliser l’expression vectorielle de la force d’interaction d entre A et B.
gravitationnelle et celle du poids. Cette valeur augmente donc lorsque la masse des corps augmente et
diminue rapidement lorsque la distance entre les corps augmente,
Analyse de documents c’est bien ce qui est indiqué dans le document A.
1 Le schéma du document B montre que les forces FA/B et FB/A sont 2 a. On applique la relation :
attractives, comme l’indique la phrase en italique du document A m ×m 5,97 × 1024 kg × 22 kg
(force modélisant l’attraction gravitationnelle). FT/r = G × T 2 r = 6,67 × 10–11 N∙m2∙kg–2 ×
RT (6,37 × 106 m)2
FT/r = 2,2 × 102 N.

84
La valeur de la force d’attraction gravitationnelle de la Terre sur c. La réponse à cette question dépend de la réponse de l’élève à
la roche est égale à 2,2 × 102 N. la question 3.
b. Le vecteur unitaire uT→r est dirigé de T vers r, donc dans le sens
opposé à la force FT→r .
m ×m 5 Le poids d’un objet sur un astre est égal à la force d’interaction
On a donc : FT/r = – G × T 2 r uT→r . gravitationnelle exercée par cet astre sur cet objet. Or la force
RT
d’interaction gravitationnelle dépend de la masse de l’astre et de
c. la distance, ici égale au rayon de l’astre. Donc le poids d’un objet
100 N FT/r dépend de l’astre sur lequel il se trouve :
– plus la masse de l’astre est grande et plus la valeur du poids
est grande ;
– plus le rayon de l’astre est grand et plus la valeur du poids est
u T→r petite.
3 Exemples d’hypothèses : Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée

– la masse de la Lune est six fois plus faible que la masse de la Terre ;
– le rayon de la Lune est six fois plus petit que celui de la Terre. Le programme du cycle 4 du collège aborde l’expression littérale
scalaire de la loi de gravitation universelle, la loi étant fournie.
4 a. On calcule le poids de la roche sur Terre : En revanche, l’expression vectorielle d’une force d’interaction
PT = mr × gT gravitationnelle et la comparaison de cette force avec le poids
= 22 × 9,8 d’un objet sont étudiés en seconde. Nous avons donc choisi de
= 2,2 × 102 N centrer cette activité sur l’expression vectorielle de cette loi,
Le poids a bien la même valeur que la force d’interaction avec l’introduction d’un vecteur unitaire. Le signe de l’expression
gravitationnelle. vectorielle de la force d’interaction gravitationnelle dépend du
b. Le poids de la roche sur Terre et la force d’interaction gravi- choix du sens de ce vecteur unitaire, qui pourra être positif ou
tationnelle de la Terre sur la roche ont même sens (vers le bas), négatif. Le choix que nous avons fait conduit à un signe négatif
même direction (verticale) et même valeur 2,2 × 102 N. dans l’expression vectorielle.
On en déduit que : FT/r = PT.
QCM �� p. 175
1. A ; 2. A, B et C ; 3. B ; 4. B ; 5. B et C ; 6. A ; 7. C ; 8. A, B et C ; 9. B et C.

5Identifier des types d’actions
CO RR IG
É
Une action de contact : celle de la main sur la cuillère ou de la

cuillère sur la main, celle de la purée sur la cuillère.
3 Comprendre la représentation d’une force Une action à distance : celle de la Terre sur le bébé, de la Terre
É
CO RR IG
a. L’action de la tête sur le ballon est modélisée par une force sur la cuillère, de la Terre sur la purée…
oblique, vers le bas et la gauche. Le vecteur modélisant cette force
6 Classer des actions
16
est 1,5 fois plus long que le segment de l’échelle. La valeur de la
force est donc 300 N. Action de contact : action d’un marteau qui frappe un clou.
b. L’action de la main sur le sac est modélisée par une force Action à distance : action d’un aimant qui attire un clou ; action
verticale. Le vecteur modélisant cette force est 2 fois plus long de la Terre qui attire un clou.
que le segment de l’échelle. La valeur de la force est donc 20 N.
7
Repérer des actions réciproques
É
CO RR IG
4 Schématiser une force

16 Des actions réciproques sont modélisées par deux forces s’exerçant
Le système étudié est la valise. sur chacun des objets en interaction. Ces forces ont même direction,
La valise est modélisée par un point. L’action de la main de la sont de sens opposé et ont même valeur. Parmi les forces repré-
voyageuse sur la valise s’exerce en ce point. Elle est modélisée par sentées, celles qui correspondent à des actions réciproques sont :
une force oblique, dirigée vers le bras de la voyageuse. a. Action de la main « arrière » sur la corde F2 et action de la corde
Avec l’échelle indiquée, cette force est représentée par un segment sur la main « arrière » F3 ;
orienté de 3 cm.
b. Action de l’éléphant sur l’oiseau F1 et action de l’oiseau sur
l’éléphant F4.
8 Représenter des actions réciproques

16
Les actions réciproques sont modélisées par deux forces de même
20 N direction, de sens opposé et de même valeur donc représentées
par un segment orienté de même longueur.
Valise

Schéma de la situation Modélisation 7,3 × 1022 kg × 6,0 × 1024 kg
soit FT/L = 6,67 × 10–11 N∙m2∙kg–2 ×
(3,84 × 108 m)2
= 2,0 × 1020 N.
Ffeuille/stylo 2. Les actions réciproques sont modélisées par deux forces de
Point de même direction, de sens opposé et de même valeur donc repré-
contact sentées par des segments orientés opposés et de même longueur.
Fstylo/feuille
En choisissant l’échelle : 1 cm ↔ 1,0 × 1020 N, les deux forces
seront représentées par des segments orientés de 2,0 cm.
FTerre/Lune FLune/Terre
Fballe/raquette
Lune Terre
Point de 1x10 20 N
contact Fraquette/balle
13 Utiliser une expression vectorielle
É
CO RR IG
9 Caractériser l’interaction gravitationnelle
CO RR IG É 1. La force d’interaction gravitationnelle entre deux astres a pour
Les actions réciproques sont modélisées par deux forces de même expression :
direction, de sens opposé et de même valeur donc représentées m ×m
par des segments orientés de même longueur. FA/B = – G × A 2 B uA→B
d
Fsatellite/ Terre FTerre/satellite soit FA/B = – F uA→B.
Terre Satellite 2. Les deux astres sont modélisés par leur centre respectivement
A et B séparés de la distance d.
10
16 R eprésenter et exprimer une force d’attraction La force d’interaction gravitationnelle FA/B exercée par A sur B est
gravitationnelle opposée au vecteur unitaire uA→B, elle est donc dirigée de A vers
1. L’expression de la valeur Fsoleil/Mercure de la force d’attraction m ×m
gravitationnelle exercée par le Soleil sur Mercure est : B, sa valeur est F = G × A 2 B soit sans souci d’échelle :
d
m ×m
Fsoleil/Mercure = G × S 2 M.
dSM uA B
FA/B
A
G est la constante universelle de gravitation ;
mS est la masse du Soleil ; B
d
mM est la masse de Mercure ;
dSM est la distance séparant les centres du Soleil et de Mercure.
14 Exploiter une expression vectorielle
16
2. La force exercée par le Soleil sur Mercure est appliquée au
point M et est dirigée vers S : 1. F est la valeur de la force d’attraction gravitationnelle exercée
par le Soleil sur la Terre ou par la Terre sur le Soleil.
FSoleil/Mercure m ×m
Son expression est F = G × S 2 T .
S M dST
Avec : G = constante universelle de gravitation ;
11 Calculer une force d’attraction gravitationnelle mS = masse du Soleil ;
CO RR IG
É
mT = masse de la Terre ;
1. L’expression de la valeur FS/N de la force d’attraction gravita- dST = distance entre les centres du Soleil et de la Terre.
tionnelle exercée par le Soleil sur Neptune est :
m ×m 2. Le vecteur unitaire uS→T donne la direction de la droite ST qui
FS/N = G × S 2 N ,
dSN porte le vecteur FS→T et une orientation de référence sur cette
2,0 × 1030 kg × 1,0 × 1026 kg
soit FS/N = 6,67 × 10–11 N∙m2∙kg–2 ×
(4,5 × 1015 m)2 droite : de S vers T.
= 6,6 × 1014 N. La force FS→T est donc dirigée de T vers S car son sens est opposé
2. La force d’attraction gravitationnelle exercée par le Soleil sur

à celui du vecteur uS→T.
Neptune, FS/N, est attractive ; elle s’exerce sur le centre de Neptune
et est dirigée vers le Soleil, ce qui est bien le cas sur le schéma. 15 Modéliser l’action de la Terre
É
CO RR IG
Par lecture graphique, la longueur du segment fléché représentant
1. Le système est le panda.
la force est environ 2 fois plus grande que le segment correspondant
Le poids du panda est une force verticale dirigée vers le centre
à l’échelle. La valeur est donc d’environ 2 × 3 × 1014 N = 6 × 1014 N.
de la Terre, donc vers le bas.
Cela correspond à la valeur calculée à la 1re question.
Sa valeur est : P = 1,2 × 103 N.
12
16 C alculer et schématiser des forces d’interaction 2. Le poids du panda est représenté par un segment fléché de
gravitationnelle 3,0 cm de longueur.
C
1. Les deux forces de l’interaction gravitationnelle exercées
respectivement par la Lune sur la Terre et par la Terre sur la
Lune modélisent deux actions réciproques.
Les valeurs FL/T et FT/L des deux forces d’interaction gravitationnelle P
exercée respectivement par la Lune sur la Terre et par la Terre sur 400 N
m ×m
la Lune sont donc égales : FL/T = FT/L = G × T 2 L ,
dTL
86
16 Calculer un poids sur la Lune 4.
1. La masse m de l’astronaute est identique sur la Terre et sur
la Lune.
R
Le poids de l’astronaute à la surface de la Terre a pour valeur
S 300 N
PTerre = 1,3 × 103 N or PTerre = m × gTerre
P
P 1,3 × 103 N
donc m = Terre = = 1,3 × 102 kg.
gTerre 9,8 N·kg–1
PTerre 1,3 × 103 N 20 Fly me to the moon
16
2. D’après le texte : PLune = soit PLune = = 2,1 × 102 N.
6,1 6,1 Traduction
17 Lors du premier voyage habité vers la Lune en 1969, la mission
Connaître l’action d’un support
CO RR IG
É
Apollo 11 a rapporté des roches.
1. Les forces qui s’exercent sur le système {vase, eau, fleur} sont : Sur la Lune, le poids de ces roches était PL = 34,7 N.
– le poids du système ; 1. Quelle est la masse m des roches lunaires ramenées ?
– la force modélisant l’action de la table sur le système 2. En déduire la valeur PT de leur poids sur Terre.
{vase-eau-fleur}. 3. Pourquoi le poids d’un objet n’est-il pas une caractéristique
2. L’action du support s’exerçant sur le système immobile est de cet objet ?
opposée au poids lorsque ces deux seules forces s’exercent. Ces Réponses aux questions
P 34,7 N
forces sont donc opposées et ont la même droite d’action : 1. Masse des roches lunaires : m = L = d’où m = 22 kg.
gL 1,6 N·kg–1
Fsupport/objet = –P.
2. Valeur du poids des roches lunaires sur la Terre :
PT = m × gT = 22 kg × 9,8 N·kg–1 = 2,1 × 102 N.
Fsupport/objet
3. Le poids d’un objet n’est pas une caractéristique de cet objet
Système
car il dépend du lieu où se trouve cet objet.
P
21 Hubble et la Terre
É
CO RR IG
1. La force d’attraction gravitationnelle représentée sur le schéma

18 Représenter l’action d’un fil
16 est la force exercée par la Terre sur Hubble car elle est appliquée
Le système étudié est l’objet, soumis à l’action d’un fil. à Hubble et elle est dirigée vers la Terre.
La force modélisant cette action a pour direction, celle du fil et m ×m
2. F = G × T 2 H
pour sens, de l’objet vers le fil. d
5,97 × 1024 kg × 11 × 103 kg
soit F = 6,67 × 10–11 N·m2·kg–2 × ,
Ffil/système Ffil/système Ffil/système (6,96 × 106 m)2
d’où F = 9,0 × 104 N
Système Système Système
m ×m
a b c 3. F = –G × T 2 H uTerre→Hubble
d
4. La force F' exercée par Hubble sur la Terre et la force F exercée
par la Terre sur Hubble sont des forces d’interaction. Elles ont
même droite d’action, des sens opposés et même valeur.
Avec l’échelle de représentation choisie, F et F' sont modélisées
par des segments fléchés de longueur 3,0 cm.
19 La patineuse de vitesse
16 F
F’ uTerre/Hubble
1. Un référentiel terrestre permet d’étudier le mouvement de Hubble
la patineuse. Terre
3 × 104 N
2. Diagramme objets-interaction.
22 Côté Math
16
Air
1. F1 est la force exercée par la perche sur la skieuse ;
F2 est la force exercée par la Terre sur la skieuse (poids) ;
Système F3 est la force exercée par le sol (la neige) sur les skis.
Terre Sol
{Patineuse} 2. F2 s’exerce à distance, F1 et F3 sont des forces de contact.
3. La somme vectorielle des forces est F1 + F2 + F3.
3. a. Le poids P de la patineuse est vertical et dirigé vers le bas. Cette somme s’obtient par une construction graphique :
Sa valeur est :
P = m × g = 65 kg × 9,8 N·kg–1, soit P = 6,4 × 102 N Situation de départ Somme vectorielle
b. L’action de l’air est négligeable. On considère donc que le
F3 F1
système n’est soumis qu’à son poids P et à l’action du sol modé-
F1 + F2 + F3
lisée par une force R.
F2
Le système est immobile donc la force R est opposée à P. Elle est
verticale, vers le haut et de valeur 6,4 × 102 N.

23 Interaction gravitationnelle et poids 2e étape : Lire et comprendre les documents
É
CO RR IG
1. InSight est un atterrisseur qui s’est posé sur Mars en 2018. La
1. L’objet suspendu au bout du câble est soumis : masse à vide d’InSight est 358 kg, celle de son équipement est
– à l’action exercée par Mars (action à distance) ; 50 kg (document A ).
– à l’action du câble (action de contact) ; 2. La descente d’Insight a été freinée par des moteurs dont la
– à l’action exercée par l’atmosphère de Mars (action de contact). poussée était dirigée vers le sol martien, la force de propulsion
compensait alors la force d’attraction gravitationnelle que Mars
Câble
exerce sur lui (document A ).
3. Les caractéristiques de Mars (masse, période de révolution,
rayon) sont données (document B ).
Système
{Objet}
Quelle force le propulseur d’InSight a-t-il dû exercer au moment
Mars Atmosphère de l’atterrissage sur Mars pour compenser l’attraction gravita-
tionnelle que Mars exerce sur lui ?
2. a. Valeur de la force d’interaction gravitationnelle exercée par 4e étape : Construire la réponse
m ×m • Calculer l’intensité de la pesanteur à la surface de Mars.
Mars sur l’objet : FMars/objet = G × M 2 . • Calculer la valeur du poids d’InSight et de son équipement.
RM
• Comparer les valeurs du poids et de la force de propulsion.
Application numérique : • Conclure.
6,42 × 1023 kg × 0,500 kg
FMars/objet = 6,67 × 10–11 N·m2·kg–2 × , 5e étape : Répondre
(3,40 × 106 m)2
soit FMars/objet = 1,85 N. • Présenter le contexte et introduire la problématique.
InSight est un atterrisseur qui s’est posé sur Mars en 2018. Sa
La force exercée par le câble sur l’objet a la même valeur : F1 = 1,85 N. descente a été freinée par des moteurs dont la poussée était
b. On représente ces forces à l’échelle 1 cm ↔ 0,5 N. Les forces dirigée vers le sol martien. À proximité du sol, la force de propul-
sont modélisées par un segment fléché de longueur 3,7 cm. sion compensait la force d’attraction gravitationnelle que Mars
exerce sur InSight.
0,5 N Quelles étaient alors les caractéristiques de la force exercée par
le propulseur d’Insight ?
F1 • Mettre en forme la réponse.
On assimile le poids du système {Insight et son équipement} à la
Objet force d’interaction gravitationnelle exercée par Mars sur lui. On en
déduit alors que l’intensité de la pesanteur à la surface de Mars est :
FMars/objet M
gM = G × 2M.
RM
6,42 × 1023 kg
Il vient : gM = 6,67 × 10–11 N·m2·kg–2 × , (document B )
(3,4 × 106 m)2
3. Sur la Terre, la force F1 exercée par le câble sur l’objet suspendu soit gM = 3,7 N·kg–1.
compenserait le poids P de cet objet. La masse de la sonde et du matériel vaut m = 358 kg + 50 kg = 408 kg
Cet objet aurait donc une masse m' telle que P = m' × gT. (document A ).
P 1,85 N Le poids de la sonde et du matériel à la surface de Mars est donc :
On en déduit m' = soit m' = = 0,19 kg.
gT 9,8 N·kg–1 P = m × gM , soit P = 408 kg × 3,7 N·kg–1 = 1,5 × 103 N.
Lors de l’atterrissage d’InSight, la force exercée par son propulseur
24 Saturne et ses satellites
16 doit compenser le poids de la sonde et de son équipement à la
1. Valeur de la force gravitationnelle exercée par Saturne sur un surface de Mars (document A ).
m ×m • Conclure et introduire, quand c’est possible,
de ses satellites : FSaturne/Satellite = G × Saturne 2 Satellite. une part d’esprit critique.
d
2. Applications numériques La force de propulsion doit être opposée au poids. Elle a donc
la même valeur que le poids (1,5 × 103 N), elle est verticale et
5,68 × 1026 kg × 1,35 × 1023 kg
FSaturne/Titan = 6,67× 10–11 N·m2·kg–2 × , orientée vers le haut.
(1,19 × 109 m)2
= 3,61 × 10 N. 21
26 J’ai pesé la Terre !
16
5,68 × 1026 kg × 2,31 × 1021 kg
FSaturne/Rhéa = 6,67 × 10–11 N·m2·kg–2 × 1. a. La force d’attraction gravitationnelle exercée par une grosse
(5,27 × 108 m)2 sphère sur la petite sphère la plus proche est représentée par la
= 3,15 × 1020 N.
flèche verte sur le schéma :
3. Lorsque les satellites sont les plus proches de Saturne, c’est
Titan qui est le plus attiré par Saturne. Schématisation Modélisation
16
m
Sonde martienne M
1re étape : S’approprier la question posée
M
1. Quelles sont les caractéristiques d’Insight ? m
2. Comment s’est-il posé sur Mars ?
3. Quelles sont les caractéristiques de Mars ?
88
m×M 3. a. Le vecteur unitaire uT→a est dirigé vers le haut. La force est
b. Expression de la valeur de la force : F = G ×
d2 donc opposée à ce vecteur unitaire. L’expression vectorielle de
F × d2 cette force doit comporter un signe négatif.
2. a. On en déduit : G = .
m×M m ×m
FTerre/acrobate = –G T 2acrobate uT→a .
1,54 × 10–7 N (22,5 × 10–2 m)2 RT
b. G = 0,730 kg × 158 kg
6,0 × 1024 kg × 72 kg
soit G = 6,76 × 10–11 N·m2·kg–2. b. FTerre/acrobate = 6,67 × 10–11 N·m2·kg–2 × ,
(6,4 × 106 m)2
La valeur déterminée par Cavendish diffère peu de la valeur retenue FTerre/acrobate = 7,0 × 102 N.
aujourd’hui G = 6,674 × 10–11 N·m2·kg–2.
c. Ces deux forces ont la même valeur.
m × MT P × R2T 4. D’après le principe des actions réciproques, Facrobate/Terre = –FTerre/acrobate.
3. a. P = G × donc MT =
RT
2 m×G Ces deux forces ont donc la même droite d’action, des sens
7,24 N × (6,38 × 106 m)2 opposés et la même valeur.
MT = , soit MT = 5,97 × 1024 kg. Facrobate/Terre = 7,0 × 102 N.
6,76 × 1011 N·m2·kg–2 × 0,730 kg
5. a. Comme le système étudié n’est soumis qu’à son poids et à
b. Cette valeur correspond à celle actuellement admise. l’action du sol, et qu’il est immobile dans le référentiel lié au sol,
alors les deux forces ont même droite d’action et sont telles que :
R = –FTerre/acrobate et donc R = 7,0 × 102 N.
b. On modélise la réaction du sol R par un segment fléché de
Exercices �� p. 182 longueur 3,5 cm, vertical et vers le haut, représenté en un point
matériel modélisant l’acrobate.
27 DS (35 minutes) Équilibre
É
CO RR IG
1. Le système étudié {acrobate} est soumis :

– à l’action de la Terre (action à distance) ;
– à l’action du sol (action de contact) ; R
– à l’action de l’air (action de contact).
Air
Système
{Acrobate} P
Terre Sol 200 N
2. P = macrobate × g, soit P = 72 kg × 9,8 N·kg–1 = 7,0 × 102 N.

7,0 × 102 N
On a = 3,5 cm.
200 N·cm–1
On modélise le poids P par un segment fléché de longueur 3,5 cm,
vertical et vers le bas représenté en un point matériel modélisant
l’acrobate. Je m’exprime à l’oral sur �� p. 182
Acrobate
La comparaison d’actions mécaniques
P
Lorsque la coque du remorqueur et celle du navire se touchent,
chacune exerce sur l’autre une action de contact. Ces actions sont
des actions réciproques donc les forces modélisant ces actions

ont la même droite d’action, des sens opposés et la même valeur.
Aucun n’agit plus fortement que l’autre.
On peut faire l’analogie avec la force d’interaction gravitationnelle
200 N
entre la Terre et la Lune : malgré la différence de taille et de masse,

la force de gravitation qu’exerce la Lune sur la Terre a la même
valeur que celle qu’exerce la Terre sur la Lune.

11 Principe
d’inertie
Programme officiel
3. Principe d’inertie
Modèle du point matériel. Exploiter le principe d’inertie ou sa contraposée pour en déduire des informations soit sur la nature du
Principe d’inertie. mouvement d’un système modélisé par un point matériel, soit sur les forces.
Cas de situations d’immobilité et de mouve- Relier la variation entre deux instants voisins du vecteur vitesse d’un système modélisé par un point matériel
ments rectilignes uniformes. à l’existence d’actions extérieures modélisées par des forces dont la somme est non nulle, en particulier dans
Cas de la chute libre à une dimension. le cas d’un mouvement de chute libre à une dimension (avec ou sans vitesse initiale).

Vocabulaire associé Connaissances et compétences associées Modèles / Relations

– Vitesse : direction, sens, valeur – Caractériser le mouvement d’un objet. Dans le cas d’un mouvement uniforme :
– Mouvements rectilignes – Utiliser la relation liant vitesse, distance et durée
– Mouvements circulaires dans le cas d’un mouvement uniforme.
m
d
– Mouvements uniformes m/s v=
– Mouvements non uniformes – Identifier les interactions mises en jeu (de contact Δt
– Relativité du mouvement ou à distance) et les modéliser par des forces. s
– Associer la notion d’interaction à la notion de force. Loi de la gravitation universelle.
– Action de contact et action à distance
– Modélisation d’une action par une force – Exploiter l’expression littérale scalaire de la loi de
– Force : point d’application, direction, sens et gravitation universelle, la loi étant fournie.
valeur
– Gravitation universelle
– Force de pesanteur
Commentaire sur la stratégie pédagogique

La modélisation d’un système par un point matériel permet du passer du monde des objets au monde des théories. Les diverses
situations présentées dans ce chapitre ont ainsi été schématisées sans représentation des forces. La modélisation du système par un
point a ensuite été effectuée et les forces ont été représentées sur cette modélisation.
Le programme rend exigible l’application du principe d’inertie ou de sa contraposée. Une attention particulière a été portée à l’expli-
cation de la contraposée d’une implication. Les réciproques du principe d’inertie et de sa contraposée ont été présentées en exemple.
Principe d’inertie : Contraposée du principe d’inertie :
Lorsque les forces qui s’exercent sur un système se compensent alors le Lorsque le vecteur vitesse v d’un système varie (v non constant) alors les
vecteur vitesse v ne varie pas (v constant). forces qui s’exercent sur le système ne se compensent pas.
Réciproque du principe d’inertie : Réciproque de la contraposée du principe d’inertie (ou contraposée de
Lorsque le vecteur vitesse v d’un système ne varie pas (v constant), alors le la réciproque) :
système est soumis à des forces qui se compensent. Lorsque les forces qui s’exercent sur un système ne se compensent pas alors
le vecteur vitesse de ce système varie (v non constant).
11 1 Principe d’inertie 91
Activité 1
expérimentale L’effet d’une force sur le mouvement �� p. 184
Capacités exigibles b. Dans la situation 1 le vecteur vitesse garde même direction,

aaExploiter le principe d’inertie ou sa contraposée pour en déduire même sens et même valeur entre deux positions voisines : v reste
des informations soit sur la nature du mouvement d’un système constant.
modélisé par un point matériel, soit sur les forces. Dans la situation 2, le vecteur vitesse garde même direction et
aaRelier la variation entre deux instants voisins du vecteur vitesse même sens mais sa valeur entre deux positions voisines augmente :
d’un système modélisé par un point matériel à l’existence v varie.
d’actions extérieures modélisées par des forces dont la somme
est non nulle, en particulier dans le cas d’un mouvement de 4 Situation 1 :
chute libre à une dimension (avec ou sans vitesse initiale). Le mouvement du système est rectiligne uniforme donc, d’après
la réciproque du principe d’inertie, les forces qui s’exercent sur
Pratique expérimentale le système se compensent.
Le mobile est soumis à :
1 Protocole expérimental – son poids P ;
• Fixer la caméra en face du banc ou du rail sur lequel le mobile – la force exercée par le support R.
va se déplacer. Comme ces forces se compensent : P + R = 0.
• Positionner une échelle de dimension connue dans le même Schématisation de la situation 1 :
plan que celui du mouvement à filmer.
• Pour obtenir un mouvement rectiligne uniforme, lancer le mobile
sur le banc parfaitement horizontal et réaliser alors la capture vidéo. R
• Pour obtenir un mouvement rectiligne accéléré, relier le mobile
à une ficelle passant par une poulie, et à l’extrémité de laquelle est P
attachée une masse. Lâcher le mobile et réaliser la capture vidéo.
• On pourrait aussi obtenir un mouvement rectiligne ralenti, en Situation 2 :
inclinant le rail puis en lançant le mobile dans le sens de la montée. Le mouvement du système est rectiligne mais n’est pas uniforme
2 • À l’aide du logiciel de pointage d’image : donc, d’après la contraposée du principe d’inertie, les forces qui
– choisir une origine ; s’exercent sur le système ne se compensent pas.
– étalonner l’image à l’aide de l’échelle de longueur connue ; Le mobile est soumis à :
– choisir un point M du mobile bien identifiable tout au long de – son poids P ;
la vidéo et pointer chaque position de ce point entre le début et – la force exercée par le support R ;
la fin du mouvement. – la force exercée par le fil F .
• Exemples d’enregistrements obtenus : Comme ces forces ne se compensent pas : P + R + F ≠ 0.
Situation 1 : mouvement rectiligne uniforme Schématisation de la situation 2 :
Situation 2 : mouvement rectiligne non uniforme (accéléré)
R
Situation 1 F
M0 M1 M2 M3 M4
P
Situation 2 5 Lorsqu’un traîneau arrive sur la neige molle, il est soumis à :

M0 M1 M2 M3 M4
– son poids P ;
3 a. Dans chacune des situations, le vecteur vitesse v2 a : – la force exercée par le support R ;
– pour direction la droite (M2M3) ; – la force exercée par les chiens F ;
– pour sens : de M2 vers M3 ; – la force de frottements exercée par la neige molle f .
M2M3 Si le traîneau ralentit lorsqu’il arrive sur de la neige molle, c’est
– pour valeur : v2 = ; que ces forces ne se compensent pas (contraposée du principe
Δt
Il en est de même pour le vecteur vitesse v3 qui a pour valeur d’inertie).
M3M4 Schématisation de la situation :
v3 = .
Δt
R
Exemples de valeurs calculées des vitesses : f F
v2 (m × s–1) v3 (m × s–1)
P
Situation 1 0,45 0,45
Situation 2 0,37 0,45 6 Une force s’exerçant sur un système peut modifier la valeur de
sa vitesse et/ou la direction de son mouvement. Elle peut donc
0,50 m . s–1 modifier le vecteur vitesse v de ce système.
v2 v3
Situation 1 M M1 M2 M3 M4
0
v2 v3
Situation 2
M0 M1 M2 M3 M4
92
Activité 2
documentaire La chute libre verticale �� p. 185
aaExploiter le principe d’inertie ou sa contraposée pour en déduire
des informations soit sur la nature du mouvement d’un système
modélisé par un point matériel, soit sur les forces. Haut M0
aaRelier la variation entre deux instants voisins du vecteur vitesse M1
d’un système modélisé par un point matériel à l’existence M2
d’actions extérieures modélisées par des forces dont la somme
est non nulle, en particulier dans le cas d’un mouvement de
chute libre à une dimension (avec ou sans vitesse initiale). M3
P 4 cm
M4
1 Pour compléter le tableau, on utilise les relations : v = g × Δt et v4
g × Δt2
d = avec v en m·s–1, g en m·s–2 , Δt en s et d en m.
2
Position M0 M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7 M5
t(s) 0 0,04 0,08 0,12 0,16 0,20 0,24 0,28
v5 0,3 m . s–1
d(m) 0 0,0078 0,0313 0,0706 0,1255 0,1962 0,2825 0,3845
v(m·s–1) 0 0,39 0,78 1,18 1,57 1,96 2,35 2,75
2 et 3 a. M6
b. Entre les positions M4 et M5, le vecteur vitesse garde la même
direction et le même sens, mais sa valeur augmente ; on en déduit
que v varie.
4 Un système en chute libre n’est soumis qu’à l’action de son
poids P. Le poids est vertical et vers le bas. Il est représenté sur le Bas M7
schéma précédent.
5 Le vecteur vitesse du système entre deux points voisins varie et
les forces exercées sur ce corps en chute libre ne se compensent
pas puisque seul le poids agit.
C’est en accord avec la contraposée du principe d’inertie.
QCM �� p. 189
1. A ; 2. A, B, C ; 3. A, B ; 4. A ; 5. B ; 6. B ; 7. A ; 8. A.
3 Côté Maths 5Relier forces et mouvement d’un système (2)

À partir des deux vecteurs donnés, on obtient : On utilise le principe d’inertie :
u + v: schéma u – v : schéma • Les forces P et R qui s’exercent sur le glaçon se R

v (c) v 2v : schéma
v
(a) u –u : schéma (d) v compensent : P + R = 0.
u u (b)
• Donc le vecteur vitesse entre deux instants voisins ne C
varie pas.
• Donc le mouvement du glaçon est rectiligne uniforme. P
4 Relier forces et mouvement d’un système (1) 6

CO RR IG
É
Relier mouvement et forces appliquées à un système (1)
CO RR IG
É
1. Action de l’air • • Vecteur P On utilise la réciproque du principe d’inertie : le mouvement du

système est rectiligne uniforme, son vecteur vitesse entre deux
Action de la glace • • Vecteur f` instants voisins ne varie pas, donc les forces qui s’appliquent sur
Action de la Terre • • Vecteur R lui se compensent.
2. On utilise la réciproque de la contraposée du principe 7Relier mouvement et forces appliquées à un système (2)
d’inertie : ➀ Les forces qui s’appliquent sur le système se compensent.
R
• Les forces ne se compensent pas : P + R + f ≠ 0. ↔ schéma B.
f ➁ Les forces qui s’appliquent sur le système ne se compensent
• Donc le vecteur vitesse varie entre deux instants
C
voisins. pas. ↔ schémas A et C.
P
• Donc le mouvement n’est pas rectiligne uniforme.
8 Appliquer le principe d’inertie (1) 13 À l’affut
É
CO RR IG
On applique la réciproque du principe 1. Le mouvement du tigre peut être étudié dans un référentiel
d’inertie : le mouvement d’un point lié au sol de la Terre (référentiel terrestre).
du bateau est rectiligne uniforme car 2. a. Caractéristique du vecteur poids :
les positions sont toutes sur une même direction : la verticale
droite et car deux positions consécutives A B P sens : vers le bas
du bateau repérées par le point orange valeur : P = 2,00 × 103 N
sont espacées de la même distance. Le vecteur vitesse entre deux b. On applique la réciproque du principe d’inertie : le système
positions voisines ne varie pas, les forces qui s’exercent sur le est immobile, son vecteur vitesse est nul, il ne varie pas, donc les
bateau se compensent. forces qui agissent sur lui se compensent : P + R = 0.
On en déduit R = –P.
9 Appliquer le principe d’inertie (2) Le vecteur R aura donc pour caractéristiques :
On applique la contraposée du direction : la verticale
principe d’inertie : on repère chaque R sens : vers le haut
position du cycliste par un point (jaune valeur : R = 2,00 × 103 N
sur le schéma ci-contre) au centre 3. Schéma des forces qui s’appliquent sur le tigre modélisé par
de son genou. Le mouvement de ce point du système n’est pas un point S :
rectiligne uniforme donc les forces qui s’appliquent sur le système R
ne se compensent pas. S
P
10 Exploiter un schéma de forces
É
CO RR IG
1. Un système est en chute libre s’il n’est soumis qu’à l’action 14 onnaître les critères de réussite
C
de son poids. CO RR IG
É
Le système {ballon} est modélisé par un point matériel. Mouvement d’un palet de hockey
• Dans la situation B, le système n’est soumis qu’à son poids. 1. Le palet est animé d’un mouvement rectiligne uniforme ; la
• Donc dans la situation B, le système est en chute libre. distance est la même entre les positions successives espacées
2. On utilise la réciproque de la contraposée du principe d’inertie : d’une même durée. La représentation convenable est donc la
les forces ne se compensent pas donc le vecteur vitesse du ballon représentation a .
varie entre deux instants voisins. 2. On applique la réciproque du principe d’inertie : le vecteur
vitesse du système reste constant, le système est donc soumis
11 Reconnaître une chute libre à des forces qui se compensent.
Un système est en chute libre s’il n’est soumis qu’à l’action A 3. Le système est soumis à :
de son poids. – son poids P, vertical et vers le bas ;
D’après la réciproque de la contraposée du principe d’inertie, – l’action de la glace R, verticale et vers le bas.
le mouvement d’un système en chute libre ne peut donc Comme ces deux forces se compensent, elles ont même droite
pas être rectiligne uniforme. d’action, même direction, des sens opposés et même valeur.
Le mouvement est rectiligne puisque la chute est verticale. La
valeur de la vitesse du système ne peut pas être constante, elle R
S
augmente lorsque le système descend.
Seule la situation A peut correspondre à une situation de chute P
libre verticale.
À
Photographier un mouvement
Correction de l’énoncé détaillé
Exercices �� p. 193 1. a. La balle est en mouvement durant toute la durée de la photo-
graphie. Elle se déplace pendant que l’appareil photographique
12 Le stand-up paddle effectue la prise de vue, ce qui explique la trainée sur l’image
1. Le mouvement du système est étudié dans le référentiel lié à la à l’origine de l’aspect déformé.
Terre (référentiel terrestre). b. L’étendue du flou correspond à la superposition sur la même
2. a. Dans ce référentiel, le mouvement du système est rectiligne image des diverses positions occupées par la balle lors de la prise
ralenti : les diverses positions sont alignées sur une droite et pendant de vue.
des durées égales, le point modélisant le système parcourt des
c. L’étendue du flou augmente entre la première et la seconde
distances de plus en plus petites.
photographie, donc, au cours de sa chute, la balle parcourt des
b. Le système est soumis :
distances de plus en plus grandes pendant le même temps de
– à son poids P ;
pose (durée de la prise de vue). La vitesse de la balle augmente
– à l’action verticale de l’eau R ;
donc au cours du temps.
– aux frottements exercés par l’eau et par l’air f ;
– à l’action exercée par l’eau sur la rame F. 2. On applique la contraposée du principe d’inertie : le mouve-
On applique la contraposée du principe ment de la balle n’est pas rectiligne uniforme, le vecteur vitesse
d’inertie : le mouvement d’un point du système varie, donc les forces appliquées à la balle ne se compensent pas.
R
n’est pas rectiligne uniforme, le vecteur vitesse f
varie donc les forces appliquées sur le système F
16 Frisco tram
P
ne se compensent pas. Traduction
Remarque : il est possible de schématiser ces San Francisco possède le dernier tramway par câble à commande
forces, sans soucis d’échelle : Sens du mouvement manuelle dans le monde.
94
Le conducteur, appelé « gripman », doit agir en douceur sur le la nature de son mouvement qui n’est pas rectiligne uniforme
levier d’accrochage pour saisir ou relâcher le câble afin d’anticiper (contraposée du principe d’inertie).
les collisions possibles avec d’autres véhicules. 4. Le mouvement de la planche est rectiligne uniforme ; elle est
1. En plus de la force de traction et de la force modélisant les donc soumise à des forces qui se compensent (réciproque du
frottements de l’air, des câbles et des rails, identifiez les deux principe d’inertie).
autres forces agissant sur le système {tramway}.
19 Un saut depuis l’espace
2. Les forces s’exerçant sur le système se compensent-elles lorsqu’il CO RR IG
É
se déplace à une vitesse constante ? 1. Sur les deux premiers kilomètres de sa chute (entre 39 et 37 km
3. Même question lorsque le « gripman » effectue un freinage d’altitude), les frottements de l’air sur Felix Baumgartner sont
d’urgence. négligeables d’après le texte d’introduction. Il n’est alors soumis
qu’à son poids. Il est donc en chute libre.
2. La position M2 est atteinte au bout de M0
10 s. À cette date, la vitesse déterminée v1 M1
1. En plus de la force de traction et des frottements, le système
graphiquement vaut environ v2 = 100 m ·s–1.
est soumis à son poids et à l’action des rails. M2 200 m . s–1
La longueur du segment fléché qui repré-
2. On applique la réciproque du principe d’inertie : sente cette vitesse est donc deux fois v2
D’après le texte, le tramway se déplace à vitesse constante ; plus petite que celle de l’échelle indiquée
d’après le plan, la majorité du trajet s’effectue en ligne droite. Le (200 m·s–1). Ce vecteur est vertical et vers M3
mouvement du tramway est donc rectiligne uniforme, le vecteur le bas.
vitesse entre deux positions voisines ne varie pas, donc les forces 3. Entre les positions M1 et M2, le vecteur vitesse garde même
qui s’exercent sur le système se compensent. direction et même sens, mais sa valeur augmente.
3. Lorsque le conducteur effectue un freinage d’urgence, la valeur 4. Le mouvement de Felix Baumgartner est rectiligne accéléré, le
de la vitesse diminue. vecteur vitesse varie entre deux instants voisins. Le système est
On applique la contraposée du principe d’inertie : le tramway soumis à des forces qui ne se compensent pas, ce qui est conforme
ralentit, son mouvement n’est pas rectiligne uniforme, donc les à la contraposée du principe d’inertie.
forces appliquées ne se compensent pas.
R
E Traversée du Pôle Sud
Chute libre ou non ? Problème à résoudre : Quelle est la valeur de la force que Mike
1. On réalise une capture vidéo du corps en mouvement. On Horn doit exercer sur son traineau pour le faire avancer de manière
utilise on logiciel de pointage d’images. Dans un premier temps, rectiligne et uniforme ?
on choisit l’origine, et on étalonne l’image à l’aide d’une échelle. 1re étape : S’approprier la question posée
On pointe ensuite les différentes positions du centre du corps 1. Quel est le système étudié ?
au cours du temps. 2. À quelles forces est soumis le traineau ?
2. 3. Par quel point matériel le système peut-il être modélisé ?
Mesure des positions du système modélisé par le point M au cours 4. Quelle est la nature du mouvement de ce point modélisant le
du temps système ?
t(s) 0,00 0,040 0,080 0,120 0,160 2e étape : Lire et comprendre les documents
z(m) 0,00 0,81 × 10–2
3,1 × 10–2
7,2 × 10–2
12,4 × 10–2 1. Le document A renseigne sur la masse du système.
2. Le document B indique la valeur de la force de frottements qui
Mesure des positions du système modélisé par le point P au cours
du temps s’exerce sur le système en fonction de son poids (par exemple, un
t(s) 0,00 0,040 0,080 0,120 0,160
système de poids 1000 N est soumis à une force de frottements
d’intensité 50 N).
z(m) 0,00 0,89 × 10–2 2,5 × 10–2 6,4 × 10–2 15,1 × 10–2
3. Il est indiqué dans les données que la force F exercée par Mike
Calcul des positions d’un point d’un système en chute libre Horn sur son traîneau, a une droite d’action qui fait un angle
1 α = 30° avec la droite d’action de la force de frottements f. Cela
par la relation z = g × t2 avec g = 9,8 m · s–2
2 signifie que cette force F peut se décomposer en deux compo-
t(s) 0,00 0,040 0,080 0,120 0,160 santes Fx et Fy telles que :

z(m) 0,00 0,78 × 10–2 3,1 × 10–2 7,1 × 10–2 12,5 × 10–2 Fx = F × cos α
Fy = F × sin α F F
La comparaison des mesures aux données calculées montre que y
le système modélisé par le point M peut être considéré comme α
étant en chute libre. Fx
Les légères différences observées proviennent probablement des 3e étape : Dégager la problématique
erreurs sur les mesures des longueurs. Quelle doit être la valeur de la force F exercée par Mike Horn sur
son traîneau modélisé par un point matériel pour qu’il se déplace
18 Appliquer le principe d’inertie à vitesse constante ?
1. On se place dans un référentiel terrestre. La trajectoire de la 4e étape : Construire la réponse
planche est rectiligne alors que celle du skateur est curviligne. 1. Définir le système étudié et le modéliser par un point matériel.
2. Choisir le référentiel d’étude.
2. Lors du saut,
3. Faire le bilan de toutes les forces appliquées au système.
a. le skateur est soumis uniquement à son poids (les frottements
4. Calculer la valeur P du poids.
étant négligés) ; 5. Déterminer la valeur f de la force de frottements.
b. la planche est soumise à son poids et à l’action du sol. 6. Appliquer la réciproque du principe d’inertie.
3. Le skateur étant seulement soumis à son poids, les forces qui 7. Déterminer la composante Fx de la force exercée par Mike Horn.
s’appliquent sur lui ne se compensent pas. Cela est confirmé par 8. Déterminer la valeur F de la force exercée par Mike Horn.
5e étape : Répondre 2. Phase 1
• Présenter le contexte et introduire la problématique. On applique la contraposée du principe d’inertie : le mouvement
On nous demande de déterminer la valeur de la force F exercée d’Usain Bolt est rectiligne accéléré, le vecteur vitesse varie entre
par Mike Horn sur son traîneau, modélisé par un point matériel, deux instants voisins, donc le système est soumis à des forces qui
pour qu’il se déplace à vitesse constante. ne se compensent pas.
• Mettre en forme la réponse. Phase 2
Le système étudié est le traîneau. On le modélise par un point On applique la réciproque du principe d’inertie : Usain Bolt se
matériel S. déplace à vitesse constante (et en ligne droite), son mouvement
Le mouvement du système est étudié dans le référentiel terrestre. est rectiligne uniforme, le vecteur vitesse entre deux positions
Le système est soumis : voisines ne varie pas, donc les forces qui s’exercent sur le système
– à son poids P ; se compensent.
– à l’action verticale de la glace : R ;
– aux forces de frottements de la glace f ;
– à la force exercée par Mike Horn F qui peut se décomposer en
deux forces, F x et Fy.
La valeur du poids du système est donnée par la relation P = m × g
avec P = 220 kg × 9,81 N∙kg−1, soit P = 2,16 × 103 N. 22
La valeur de la force de frottements est lue sur le graphe du DS (30 minutes) Exploration extraterrestre
CO RR IG
É
document B : pour P = 2,16 × 103 N, on détermine graphiquement 1. On travaille dans le référentiel lié à la planète (réflexe 1).
f = 110 N. On applique la contraposée du principe d’inertie : d’après
D’après la réciproque du principe d’inertie, le mouvement du la simulation, le mouvement du projectile n’est pas rectiligne
traîneau sera rectiligne uniforme si les forces qui s’exercent sur uniforme, le vecteur vitesse varie, donc les forces appliquées ne
lui se compensent, ce qui conduit à P + R + f + F = 0. se compensent pas (réflexe 2).
En écrivant que F = Fx + Fy, on obtient : P + R + f + Fx + Fy = 0. 2. La planète est dépourvue d’atmosphère. Le projectile ne sera
Les forces sont réparties suivant un axe vertical (P, R et F y) et soumis qu’à l’action de son poids. Il sera donc en chute libre
suivant un axe horizontal (f et Fx). (réflexe 3).
L’application de la réciproque du principe d’inertie suivant l’axe 3. a. La position M1 est en bas de la simulation car le projectile
vertical conduit à P + R + F y = 0. est lancé vers le haut. Les positions suivantes (M2, M3…) seront
L’application de la réciproque du principe d’inertie suivant l’axe donc au-dessus de M1. M2M3 0,45 m
horizontal conduit à f + Fx = 0. b. Valeur de la vitesse en M 2 : v2 = v2 = soit
Δt 0,1 s
Suivant l’axe horizontal, et compte tenu de l’orientation des v2 = 4,5 m·s .
–1
forces, on obtient –f + Fx = 0, soit Fx = f, et donc = F × cosα = f, soit 4. La valeur de la vitesse en M5 est donnée dans le texte :
f 110 N v5 = 3,5 m·s–1.
F= . Application numérique : F = ; F = 127 N.
cos α cos 30° On choisit comme échelle de représentation des vecteurs vitesse
• Conclure et introduire, quand c’est possible, une part d’esprit 1 cm ⇔ 2 m·s–1.
critique. Avec cette échelle, v2 est modélisé par un segment fléché de
La force que Mike Horn doit exercer sur son traîneau pour le faire longueur 2,25 cm et v5 par un segment fléché de longueur 1,75 cm.
avancer de manière rectiligne et uniforme doit avoir une valeur
M9
d’environ 127 N.
Cela correspond à la force nécessaire pour soulever une masse de M8
12,7 kg ce qui est tout à fait possible pour l’aventurier. v5
M7
La valeur de la force exercée par Mike Horn pour déplacer son
M6
traîneau à vitesse constante pourrait avoir une valeur supérieure
à celle calculée si les frottements de l’air ne sont plus négligés. M5
21 Analyse d’une performance v2 M4

1. Lors d’une première phase correspondant environ aux
60 premiers mètres du parcours, le mouvement d’Usain Bolt M3
est rectiligne accéléré : sa trajectoire est une droite et la valeur

de sa vitesse augmente. Lors d’une seconde phase correspondant M2
environ aux 40 derniers mètres parcourus, le mouvement d’Usain
Bolt est rectiligne uniforme : sa trajectoire est une droite et la M1
valeur de sa vitesse est constante.
Remarque : un 100 m en athlétisme s’effectue sur une piste recti-
1 m . s–1
0,5 m
ligne, sans virage. C’est pour cela que la trajectoire est rectiligne.
Valeur de la vitesse (m • s–1)
15 Sol
5. Le vecteur vitesse garde la même direction et le même sens,

10 mais sa valeur diminue entre deux instants voisins.
Le mouvement du système n’est pas rectiligne uniforme.
5 D’après le principe d’inertie, un système en chute libre ne peut
Phase 1 : mouvement Phase 2 : mouvement pas être animé d’un mouvement rectiligne uniforme car les forces
rectiligne accéléré rectiligne uniforme qui s’exercent sur lui ne se compensent pas.
0 20 40 60 80 100
Distance (m)
96
La description d’un mouvement
La sonde Voyager constitue le système dont on étudie le mouve- D’après le principe d’inertie, son mouvement sera alors recti-
ment. Le mouvement de la sonde est étudié dans un référentiel ligne uniforme, c’est à dire que sa trajectoire sera une droite et
lié au Soleil (référentiel héliocentrique). sa vitesse sera constante.
Comme elle devrait se trouver hors du système solaire en 2020,
on peut imaginer qu’elle ne sera soumise à aucune force (système
isolé).
Escape game 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 197
Énigme n° 1
Le matériel mis à disposition Les étapes de la résolution à mener

– Un livre de Physique-Chimie. – Exprimer la force gravitationnelle FDa/Va exercée par la planète
Dainian de masse mDa sur le vaisseau de masse mVa situé à la
Les aides du professeur distance dDaVa :
m ×m
– Une carte sur laquelle est écrite l’expression de la force FDa/Va = G Da2 Va
d DaVa
gravitationnelle.
– Une carte rappelant les règles de simplification de termes – Exprimer la force gravitationnelle FJo/Va exercée par la planète
dans une fraction. Joelia de masse mJo sur le vaisseau de masse mVa situé à la
distance dJoVa :
m ×m
La réalisation des élèves FJo/Va = G Jo 2 Va
d JoVa
Les élèves doivent exprimer les forces gravitationnelles exercées
par les deux planètes sur le vaisseau, puis en faire le rapport. – Effectuer le rapport des deux forces et calculer :
FJo/Va mJo
=
FDa/Va mDa
×
dDaVa 2 9,3 × 1028
dJoVa
=
3,1 × 10 24
×
7,5 2
250
= 27 ( ) ( )
– Noter le code à deux chiffres ainsi obtenus : 2 et 7.
Énigme n° 2

– Un livre de Physique-Chimie. – Rappeler le principe des actions réciproques : Rsol/vaisseau = FDa/Va.
– Exprimer la force gravitationnelle FDa/Va exercée par la planète
Les aides du professeur Dainian de masse mDa sur le vaisseau de masse mVa situé à la
– Une carte sur laquelle est écrite l’expression de la force surface, donc à la distance RDa du centre de la planète :
gravitationnelle. G × mDa × mVa
– Une carte sur laquelle est rappelé le principe des actions FDa/Va = .
R2Da
réciproques.
– Une carte précisant les conditions pour lesquelles un rapport G × mDa × mVa 6,67 ×
– Exprimer le rayon RDa et le calculer : RDa = =
est supérieur à 1. FDa/Va
– Une carte sur laquelle est indiquée la valeur du rayon terrestre :
RTerre = 6 370 km. G × mDa × mVa 6,67 × 10–11 × 3,1× 1024 × 4 500 × 103
= = 3 185 km.
– Une carte sur laquelle est indiquée la valeur de l’intensitéFDa/Va 9,17 × 107
de
pesanteur terrestre : gTerre = 9,8 N·kg–1. – Rechercher la valeur du rayon terrestre RTerre et effectuer le
rapport des rayons de la Terre et de Dainian :
La réalisation des élèves RTerre 6 371
= = 2,0.
En utilisant le principe des actions réciproques, et après avoir RDa 3 185
exprimé la force gravitationnelle exercée par la planète Dainian – Utiliser la valeur de l’intensité de pesanteur terrestre et la
sur le vaisseau, les élèves isolent le rayon de la planète et en multiplier à la valeur obtenue. La valeur entière la plus proche
calculent la valeur. sera conservée :
Le rapport des rayons des planètes Dainian et Terre peut alors RTerre
être calculé. × gTerre = 2,0 × 9,80 ≈ 20.
RDa
Les élèves doivent ensuite utiliser les valeurs du rayon terrestre – Noter le code à deux chiffres ainsi obtenus : 2 et 0.
et de l’intensité de la pesanteur terrestre pour trouver le
résultat final.
Énigme n° 3

– Un livre de Physique-Chimie. – Le premier enregistrement correspond à un mouvement
– Une feuille sur laquelle sont imprimés les deux chrono-en- rectiligne uniforme.
registrements ci-dessous 13
En tenant compte de l’échelle, la vitesse est v = = 3,2 km·s–1
4
en tout point de la trajectoire.
Une carte sur laquelle est écrite l’expression de la vitesse : Donc ce mouvement ne convient pas.
d – Le deuxième enregistrement correspond à un mouvement
v = .
t rectiligne accéléré.
En tenant compte de l’échelle, la distance entre le 5e et le 6e
La réalisation des élèves point est D = 28 km.
28
– Calculer la vitesse d’un point correspondant à chaque altitude. La vitesse au point 5 est donc v5 = = 7 km·s–1.
– Identifier le point à partir duquel la vitesse de 7 km·s–1 est 4
La durée nécessaire pour atteindre le 5e point est donc :
atteinte.
Δt = 4 × 4 = 16 s.
– En déduire la durée Δt pour atteindre ce point.
Conserver les deux premiers chiffres pour le code : 16.
Code final : 272016
98
Synthèse
3 Exercice de synthèse Station spatiale ISS�� p. 198
1. a. et b. b. Les positions sont sur un cercle, le mouvement est circulaire.
La distance entre deux positions consécutives est constante et la
FT/S S3 durée entre ces positions est la même, donc le mouvement est
uniforme.
Le mouvement est donc circulaire uniforme.
T uT→S c. Le mouvement n’est pas rectiligne uniforme donc le vecteur
vitesse varie. D’après la contraposée du principe d’inertie, on
peut en conclure que les forces appliquées au système ne se
compensent pas.
G × mT 6,67 × 10−11 N⋅ m2 ⋅ kg × 5,97 × 1024 kg
m × mS r 5. v = =
2. FT/S = –G T uT→S PT + h 6,38 × 106 m + 400 × 103 m
(RT + h)2 = 7,66 × 10 m·s .
3 –1
mT × mS 6. Avec l’échelle indiquée le vecteur vitesse a une norme de

3. FT/S = –G 7,66/2 = 3,83 cm.
(RT + h)2
5,97 × 1024 kg × 4,35 × 105 kg v3
FT/S = 6,67 × 10−11 N⋅ m2 ⋅ kg −2 ×
(6,38 × 106 m + 400 × 103 m)2
5,97 × 1024 kg × 4,35 × 105 kg S3
FT/S = 6,67 × 10−11 N⋅ m2 ⋅ kg −2 ×
(6,38 × 106 m + 400 × 103 m)2
FT\S = 3,77 × 106 N.
T
4. a. Le pointage est fait dans le référentiel géocentrique car la
Terre est immobile. 1 cm
4 Exercice de synthèse Topographie par LIDAR�� p. 199

Partie I : Déplacement de l’hélicoptère Partie II : Vol stationnaire de l’hélicoptère
1. Le mouvement de l’hélicoptère est étudié dans un référentiel 5. Le faisceau laser effectue un aller-retour entre l’hélicoptère
terrestre. est la surface de la dune.
2. et 3. a. D’après le document, le mouvement est rectiligne
uniforme. Les positions sont donc sur une droite et espacées
d’une distance constante.
La valeur de la vitesse est de 250 km∙h–1 soit 69,4 m∙s–1. Trajet du
faisceau laser
Avec l’échelle indiquée, le segment fléché représentant le vecteur
vitesse a une longueur 2,3 fois plus grande que celle du segment Dune
d’échelle (69,4/30 = 2,3 cm).
v
6. Le faisceau laser parcourt deux fois la distance d pendant la
30 m . s–1 durée Δt.
On note c la vitesse de propagation de la lumière du laser. On
a donc :
b. Le mouvement étant rectiligne uniforme, le vecteur vitesse ne
varie pas au cours du mouvement. On a donc :
3,00 × 108 m ⋅ s−1 × 4,62 × 10−6 s
4. On applique la réciproque du principe d’inertie. Le vecteur d = c × Δt = = 693 m.
vitesse ne varie pas entre deux instants voisins donc les forces qui 2 2
s’exercent sur le système se compensent entre ces deux instants. 7. h = H – d = 800 – 693 = 107 m.
8. Au regard des chiffres significatifs, les deux valeurs sont
concordantes.
12 Émission
et perception
d’un son
Programme officiel
Ondes et signaux
1. Émission et perception d’un son
Émission et propagation d’un signal sonore. Décrire le principe de l’émission d’un signal sonore par la mise en vibration d’un objet et l’intérêt de la
présence d’une caisse de résonance.
Expliquer le rôle joué par le milieu matériel dans le phénomène de propagation d’un signal sonore.
Vitesse de propagation d’un signal sonore. Citer une valeur approchée de la vitesse de propagation d’un signal sonore dans l’air et la comparer à
d’autres valeurs de vitesses couramment rencontrées.
Mesurer la vitesse d’un signal sonore.
Signal sonore périodique, fréquence et période. Définir et déterminer la période et la fréquence d’un signal sonore notamment à partir de sa représen-
Relation entre période et fréquence. tation temporelle.
Utiliser une chaîne de mesure pour obtenir des informations sur les vibrations d’un objet émettant un signal sonore.
Mesurer la période d’un signal sonore périodique. Utiliser un dispositif comportant un microcontrôleur pour
produire un signal sonore.
Capacités mathématiques : identifier une fonction périodique et déterminer sa période.
Perception du son : lien entre fréquence et Citer les domaines de fréquences des sons audibles, des infrasons et des ultrasons.
hauteur ; lien entre forme du signal et timbre ; Relier qualitativement la fréquence à la hauteur d’un son audible.
lien qualitatif entre amplitude, intensité sonore Relier qualitativement intensité sonore et niveau d’intensité sonore.
et niveau d’intensité sonore. Échelle de niveaux Exploiter une échelle de niveau d’intensité sonore et citer les dangers inhérents à l’exposition sonore.
d’intensité sonore. Enregistrer et caractériser un son (hauteur, timbre, niveau d’intensité sonore, etc.) à l’aide d’un dispositif expéri-
mental dédié, d’un smartphone, etc.

Des signaux pour observer et communiquer
Connaissances et compétences associées Exemples de situations, d’activités et d’outils pour l’élève
Signaux sonores
Décrire les conditions de propagation d’un son. Relier la distance parcourue Les exemples abordés privilégient les phénomènes naturels et les dispositifs
par un son à la durée de propagation. concrets : tonnerre, sonar...
• Vitesse de propagation. Les activités proposées permettent de sensibiliser les élèves aux risques auditifs.
• Notion de fréquence : sons audibles, infrasons et ultrasons.
Caractériser différents types de signaux (lumineux, sonores, radio…). » Utiliser les propriétés de ces signaux.

– Propagation Décrire les conditions de propagation d’un son.
– Vitesse de propagation Relier la distance parcourue par un son à la durée de propagation.
d = v × Δt
– Fréquence • Vitesse de propagation
– Sons audibles : infrasons, ultrasons • Notion de fréquence : sons audibles, Infrasons et ultrasons
12 1 Émission et perception d’un son 101

Vu au
collège Un signal sonore �� p. 204

1. Le son émis par la guitare fait vibrer les molécules qui constituent 1. B ; 2. C ; 3. A ; 4. A et B ; 5. A.
l’air autour de l’instrument. Ces vibrations se propagent dans l’air
et atteignent les oreilles ; les tympans vibrent à leur tour.
2. Le son B est plus grave que le son A. La fréquence du son B est
plus petite que celle du son A.
Activité 1
expérimentale Tâche complexe Propagation d’un signal sonore �� p. 205
Capacité exigible 4e étape : Noter les observations, les interpréter et conclure.

aaMesurer la vitesse d’un signal sonore. Pour une distance d = 10,0 m, on mesure une durée Δt = 29 ms.
d 10,0 m
v= = = 345 m·s–1.
Investigation Δt 29 × 10–3 s
La température de l’air est 23 °C.
1 Étapes de la démarche de résolution Le tableau dans le complément scientifique nous indique une valeur
de la vitesse du son de 343 m·s–1 à une température de 20 °C.
1re étape : Relire les documents, repérer les éléments en relation
On trouve une valeur de vitesse supérieure ce qui est conforme
avec le problème posé et les noter.
au sens de variation de v avec la température.
Le décamètre est utilisé pour mesurer une distance.
Le thermomètre mesure la température de l’air puisque la
valeur de la vitesse de propagation du son dans l’air dépend de Évaluation par compétences
sa température.
Le chronomètre proposé via l’application « Acoustic Stopwatch » A B C D
se déclenche et s’arrête à l’aide d’un son. Le clap proposé dans le – Lister les grandeurs physiques
matériel peut être utilisé pour déclencher et arrêter le chronomètre. à mesurer afin de calculer
2e étape : Reformuler le problème en utilisant un vocabulaire S’approprier la valeur de la vitesse de
scientifique. propagation du son dans l’air.
Comment mesurer la durée mise par un son pour parcourir une – Reformuler le problème.
distance d afin de calculer la valeur de sa vitesse dans l’air ? Il faut mesurer la durée Δt mise
Analyser –
par le son pour parcourir une
3e étape : Élaborer un protocole expérimental et le mettre en raisonner
distance d.
œuvre pour valider l’hypothèse formulée.
Deux élèves, côte à côte, ont chacun un smartphone sur lequel – Mesurer la distance d.
l’application « Acoustic Stopwatch » de Phyphox est activée. Un – Mesurer la durée Δt mise par
troisième élève, situé à la distance d = 10 m, déclenche simultané- Réaliser le son pour parcourir d.
ment, à l’aide d’un clap, les chronomètres des deux applications. – Calculer v.
– Mesurer la température de l’air.
T1
Valider la valeur de la vitesse
Clap 1 Valider calculée en fonction de la
00:00:000
température de l’air.
d = 10 m
T2
Coups de pouce
00:00:000
Coup de pouce 1
d
La relation permettant de calculer la valeur de la vitesse est v = .

Un des deux élèves se déplace jusqu’à rejoindre le troisième qui Δt
Il faut donc mesurer d et Δt.
produit alors un deuxième clap pour arrêter les deux chronomètres Coup de pouce 2
de l’application. Le chronomètre de l’élève placé à côté du clap Placer les deux téléphones côte à côte, lancer l’application
s’arrête en premier. « Acoustic Stopwatch » de phyphox. Déclencher le chronomètre
T1 de chaque téléphone à l’aide d’un clap. L’arrêter par un autre clap.
Refaire l’expérience en déclenchant le chronomètre des deux
00:08:000
téléphones placés côte à côte. On déplace un des deux téléphones
d = 10 m
de quelques mètres. Arrêter les chronomètres par un clap.
T2 Coup de pouce 3
La différence entre les durées indiquées par les deux chrono-
00:08:029
Clap 2 mètres correspond à la durée Δt mise par le son pour aller d’un
téléphone à l’autre.
La différence entre les deux chronomètres correspond à la durée Coup de pouce 4
Δt nécessaire au son pour parcourir la distance d. Mesurer la distance d entre les deux téléphones.
À l’aide du thermomètre, on mesure la température de l’air Coup de pouce 5
puisque cette dernière a une influence sur la valeur de la vitesse Calculer la valeur v de la vitesse de propagation du son dans l’air.
de propagation du son.
102
2 La valeur obtenue est de l’ordre de 345 m·s–1, ce qui est cohérent Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
avec les valeurs de la vitesse du son en fonction de la température
Pour réaliser cette activité, il est préférable de travailler en exté-
de l’air indiquées dans le tableau du complément scientifique.
rieur de façon à éviter les échos.
Les erreurs sur la valeur de la vitesse du son dans l’air peuvent
La vitesse d’un système et le calcul de sa valeur ont été vus au
provenir :
collège. Cette notion de vitesse est relativement bien comprise.
– de la mesure de la distance d ;
La difficulté ici est de concevoir un protocole expérimental qui
– du déclenchement et de l’arrêt des chronomètres liés au seuil
permette de mesurer la durée mise par un son pour parcourir
de déclenchement ;
une certaine distance afin de remonter à la valeur de la vitesse de
– de bruits parasites qui peuvent fausser le déclenchement et
propagation du son dans l’air. Une schématisation du protocole
l’arrêt des chronomètres.
semble nécessaire.
3 La lumière de l’éclair se propage à 3,00 × 108 m·s–1. Elle est Une autre solution est d’espacer les téléphones d’une distance d
perçue instantanément alors que le son du tonnerre se propage de quelques mètres dès le départ pour créer un décalage dans le
plus lentement, à 345 m·s–1. déclenchement des chronomètres. Le même décalage se rajoute
au premier lorsqu’on arrête les chronomètres. La différence entre
Un pas vers le cours les durées affichées par les deux chronomètres correspond à la
4 Dans l’air, le son se propage à une vitesse de valeur proche de durée mise par le son pour parcourir deux fois la distance d.
345 m·s–1. Cette valeur dépend de la température. Pour valider la valeur de la vitesse calculée en fonction de la
température de l’air le jour de l’expérience, certains élèves verront
que la valeur de la vitesse du son dans l’air augmente de 6 m·s–1
tous les 10 °C. Ils pourront affiner la cohérence du résultat trouvé.
Activité 2
expérimentale Hauteur d’un son �� p. 206
Ressources Arduino et aide à la mise en œuvre : lycee.hachette-education.com/pc-prof/2de
Capacités exigibles Un pas vers le cours

aaUtiliser un dispositif comportant un microcontrôleur pour 3 La grandeur physique qui permet de caractériser la hauteur
produire un signal sonore. d’un son est la fréquence (en Hz) de ce son.
aaRelier qualitativement la fréquence à la hauteur d’un son
audible.
Pratique expérimentale Sur internet, l’émission d’un son à l’aide d’un microcontrôleur
est souvent proposée avec un buzzer. On a choisi d’utiliser un
1 Après avoir réalisé le montage expérimental et téléversé le
haut-parleur dans cette activité pour déterminer plus facilement
sketch, on mesure la fréquence de la NOTE_A4 qui correspond
la fréquence du fondamental.
à une fréquence de 440 Hz.
On a placé dans le circuit un transistor afin d’amplifier l’intensité
2 a. du courant pour augmenter le niveau d’intensité sonore du son
Note_XX Note_A4 Note_C5 Note_F4 émis. Il est toutefois possible de réaliser ce circuit sans transistor
Fréquence 440 523 349 en reliant directement le haut-parleur, associé en série avec un
(Hz) conducteur ohmique, au microcontrôleur. On prendra au minimum
un conducteur ohmique de résistance égale à 120 Ω.
b. Le Do4 de fréquence 523 Hz correspond à la note Note_C5. Un prolongement de l’activité consiste à demander de compléter
Cette note a une fréquence plus grande que la note Note_A4 de le sketch B afin de jouer un morceau de musique. Pour les non
fréquence 440Hz. Elle est plus aigüe, plus haute que le Do4. musiciens, on peut fournir la série de notes.
Activité 3
documentaire Période et fréquence d’un signal sonore �� p. 207
Capacité exigible 1 1
De même, Tc = = = 5,0 × 10–3 s. On lit graphi-
aaDéfinir et déterminer la période et la fréquence d’un signal fc 2,0 × 102 Hz
sonore notamment à partir de sa représentation temporelle. quement Tc = 5,0 ms ce qui correspond.
Analyse des documents 2 1re étape : S’approprier la question posée

Que signifie « fausse note » ?
1 1 1 1
1 On a f = donc T = soit Ta = = = 1,3 × 10–3 s. Quel est le lien entre fausse note et fréquence mesurée ?
T f fa 8,0 × 102 Hz Comment mesurer une fréquence ?
On lit graphiquement Ta = 1,3 ms ce qui correspond.
1 1
De même, Tb = = = 2,5 × 10–3 s. On lit graphi- Le paragraphe d’introduction définit une fausse note (mauvaise
fb 4,0 × 102 Hz
note ou note pas jouée). Une note est caractérisée par sa période
quement Tb = 2,5 ms ce qui correspond.
et sa fréquence.

D’après le document A : De même 3 × TGuitare = 6,8 ms soit TGuitare = 2,3 ms. Les périodes
Lors de l’acquisition d’un signal sonore, le signal électrique obtenu sont égales donc les sons ont la même période et donc la même
a la même période que le signal sonore. fréquence.
Le document B nous fournit les enregistrements de la note de 1 1
f = donc f = = 4,4 × 102 Hz.
référence (diapason) et de celle jouée par la guitare. On peut donc T 6,8 × 10–3 s
déterminer période et fréquence à partir de ces enregistrements. 3
D’après le complément scientifique, pour mesurer une période, • Conclure et introduire, quand c’est possible, une part d’esprit
il faut repérer la portion de signal qui se répète. critique.
3e étape : Dégager la problématique La fréquence attendue est bien celle du son émis par la guitare.
La fréquence de la note jouée par le guitariste est-elle la même Le guitariste n’a pas joué de fausse note.
que celle de la note produite par le diapason ?
– Repérer sur chaque signal la portion qui se répète. 3 On utilise la représentation temporelle du signal électrique
– Compter le nombre entier de répétitions pendant la durée correspondant au son dont on a fait l’acquisition. On détermine,
d’enregistrement. sur le graphe tension = f(temps), la durée d’un signal qui se repro-
– Mesurer la durée Δt de ces répétitions. duit identiquement à lui-même ; on connait alors la période T.
– En déduire la période du signal en divisant Δt par le nombre 1
La fréquence se calcule alors par la relation : f (Hz) = .
de répétitions. T(s)
– En déduire la fréquence de chaque signal et les comparer. Pour déterminer plus précisément T, il est préférable de mesurer,
sur le graphique, la durée de plusieurs périodes.
Il faut vérifier si le guitariste a joué une fausse note, c’est-à-dire Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
si la fréquence de cette note est la même que celle de la note
On propose une activité documentaire pour aborder la déter-
produite par le diapason. On utilise les enregistrements des deux
mination graphique d’une période T d’un son et le calcul de sa
signaux sonores fournis dans le document B.
fréquence f. L’accent est porté sur la lecture et l’exploitation d’un
• Mettre en forme la réponse.
graphe ainsi que le calcul. L’acquisition d’un son et son exploitation
On détermine graphiquement la période du signal émis par le diapason
sont réalisées dans l’activité 4.
puis celui produit par la guitare. On compare les deux périodes.
3 × TDiapason = 6,8 ms soit TDiapason = 2,3 ms.
Activité 4
expérimentale Toujours plus haut, toujours plus fort… �� p. 208
Capacités exigibles On fait l’acquisition de :

aaUtiliser une chaîne de mesure pour obtenir des informations sur – 2 sons de même fréquence mais de niveaux d’intensité sonore
les vibrations d’un objet émettant un signal sonore. différents. Le niveau d’intensité sonore est contrôlé à l’aide d’un
aaMesurer la période d’un signal sonore périodique. sonomètre.
aaEnregistrer et caractériser un son (hauteur, timbre, niveau – 2 sons de même niveau d’intensité sonore mais de fréquences
d’intensité sonore, etc.) à l’aide d’un dispositif expérimental différentes.
dédié, d’un smartphone, etc. – 2 sons de même fréquence et de même niveau d’intensité
sonore, l’un étant produit par le GBF, l’autre par le synthétiseur.
Investigation 5e étape : Noter les observations, les interpréter et conclure.
– On constate que le son dont le niveau d’intensité sonore est le
1 Étapes de la démarche de résolution
plus élevé, a un signal dont l’amplitude est la plus grande.
1re étape : Relire les documents, repérer les éléments en relation – Le son dont la fréquence est la plus élevée est le plus aigu donc
avec le problème posé et les noter. le plus haut. La hauteur d’un son est donc liée à sa fréquence.
La perception d’un son amène à parler de hauteur, de timbre et – En comparant les signaux électriques, on constate que le signal
de niveau d’intensité sonore d’un son. électrique, bien que de même période n’a pas la même forme : l’al-
Un sonomètre est proposé ; il mesure le niveau d’intensité sonore. lure d’un signal périodique est le paramètre physique lié au timbre.
Un système d’acquisition muni d’un microphone permet de faire
l’acquisition de sons produits par un instrument ou un haut-parleur. Évaluation par compétences
2e étape : Reformuler le problème en utilisant un vocabulaire A B C D
scientifique. Relier la perception d’un son à
Quelles sont les grandeurs physiques qui sont liées à la hauteur, S’approprier sa hauteur, son timbre et son
au timbre et au niveau d’intensité sonore d’un son ? niveau d’intensité sonore.
3e étape : Émettre une hypothèse permettant d’y répondre. – Comparer deux sons émis
La période T et la fréquence f d’un son sont-elles reliées à la par le même instrument dont
perception de ce son ? un seul paramètre varie parmi
Analyser – la fréquence et le niveau
4e étape : Élaborer un protocole expérimental et le mettre en raisonner d’intensité sonore.
œuvre pour valider l’hypothèse formulée. – Comparer deux notes
Il faut, à l’aide d’un GBF et un haut-parleur, ou d’un synthétiseur, identiques jouées par des
générer des sons. On fait l’acquisition des sons produits et on instruments différents.
compare les signaux sonores obtenus.
104
Acquisitions de sons de 2 Toutes les personnes sont capables de différencier des sons de
Réaliser fréquences, de niveaux timbres différents, de niveaux d’intensité sonore différents et de
d’intensité sonore différents. hauteurs différentes. Seule une personne ayant l’oreille absolue
Relier fréquence et hauteur, est capable d’identifier la note jouée et de ce fait sa fréquence.
amplitude et niveau d’intensité
Valider Un pas vers le cours
sonore, allure du signal et
timbre. 3 La hauteur d’un son est reliée à sa fréquence, le timbre est
relié à la forme du signal. Un son fort a un niveau d’intensité
Coups de pouce sonore élevé.
Coup de pouce 1
Les grandeurs physiques qui caractérisent un son sont sa période T Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
ou sa fréquence f, son amplitude et son allure. Plusieurs difficultés se présentent dans cette investigation.
Coup de pouce 2 – L’élève a toujours du mal à comprendre le terme « caractéris-
Réaliser l’acquisition de signaux sonores. tiques » physiques.
Comparer les signaux sonores de deux sons dont une seule – La deuxième difficulté est de comparer deux sons en ne faisant
grandeur physique varie. varier qu’un seul paramètre.
– L’élève doit réaliser des acquisitions informatisées. Même si
cela n’est pas proposé, on peut remplacer l’ordinateur par un
oscilloscope à mémoire.
Pour toutes ces raisons et par rapport aux attentes du programme,
cette activité a été placée en quatrième position.
QCM �� p. 213

1. B ; 2. A ; 3. A et C ; 4. C ; 5. A et C ; 6. A et C ; 7. C ; 8. B ; 9. B ; 10. C ; 11. B ; 12. A ; 13. A ; 14. C.
6
Déterminer la période d’un signal sonore
CO RR IG
É
9,0 ms
On lit graphiquement 4T = 9,0 ms donc T = = 2,3 ms.
4
2 Décrire le principe de l’émission d’un signal sonore (1) 7 Calculer la période d’un signal sonore
16
É
CO RR IG
Lorsque la pianiste frappe une touche du piano, la corde est mise La période est l’inverse de la fréquence.
en vibration. Cette vibration est amplifiée par le corps du piano 1 1
qui joue le rôle de caisse de résonance. Puis la vibration se propage T= = = 2,63 × 10–3 s = 2,63 ms.
f 380 Hz
dans l’air par vibration des molécules qui constituent l’air. La période de ce signal sonore est 2,63 ms.
3 Décrire le principe de l’émission d’un signal sonore (2)

16 8Calculer un domaine de fréquences
É
CO RR IG
Lorsqu’un objet est mis en vibration, une caisse de résonance 1. Le domaine de fréquences des sons audibles pour l’être humain
permet une amplification de cette vibration. Le signal sonore est : 20 Hz , faudible , 20 000 Hz.
est émis. 1
2. En introduction, on donne 5,0 × 10-5 s , Taudible , 5,0 × 10–2 s, or f = ,
T
1 1 1
4 Comparer des valeurs de vitesse (1) donc , ,
CO RR IG
É
5,0 × 10–2 s Taudible 5,0 × 10–5 s
1. La valeur approchée de la vitesse de propagation d’un son dans
soit 20 Hz , faudible , 20 × 103 Hz.

l’air est 345 m·s–1.
2. a. Les deux milieux de propagation du son sont l’air et l’acier du rail. On retrouve bien les valeurs précédentes.
b. La valeur de la vitesse de propagation du son est plus grande
9 Représenter des domaines de fréquences
16
dans l’acier que dans l’air puisque seul le frère Dalton ayant l’oreille
Éléphant
collée sur le rail a détecté l’approche du train.
Chien
Dauphin
5 Comparer des valeurs de vitesse (2)
16 Fréquences
15 Hz 20 Hz 50 Hz 100 Hz 10 kHz 20 kHz 60 kHz 200 kHz
d 1 000 m
1. v = ainsi dans l’air vair = = 3,3 × 102 m·s–1 et dans Infrasons Sons audibles Ultrasons
Δt 3,0 s
15 m
l’eau veau = = 1,5 × 103 m·s–1.
1,0 × 10–2 s 10
CO RR IG
É
Classer des hauteurs de voix
2. La valeur de la vitesse de propagation d’un signal sonore est en 1. Un son est d’autant plus aigu que sa hauteur est élevée. On a
général plus grande dans les liquides que dans les gaz. donc par ordre de hauteur croissante : basses, barytons, ténors,
altos, mezzo-sopranos, sopranos.
2. Un son est d’autant plus haut que sa fréquence est élevée. La
voix susceptible d’émettre un son de fréquence la plus élevée est
celle des sopranos.

11 Comparer des hauteurs de sons 2. Pour L = 40 dB, on lit sur le graphe que les fréquences audibles
Un son est d’autant plus haut que sa fréquence est élevée. Or sont comprises entre 80 et 18 000 Hz environ.
1 3. Pour f = 40 Hz, on lit L = 60 dB.
f = donc un son est d’autant plus haut que sa période est petite. Un son de 40 Hz est perceptible si son niveau d’intensité sonore
T
On constate graphiquement que sur 20 ms, le son A décrit un est d’au moins 60 dB.
peu plus de 4 périodes. Sur la même durée, le son B décrit un 4. Le niveau d’intensité sonore minimal des sons audibles varie
peu plus de 8 périodes. On a Tson A . Tson B donc le son B est plus en fonction de la fréquence.
haut que le son A. Certes l’oreille humaine entend des sons dont les fréquences sont
Remarque : la lecture de la période T et le calcul de la fréquence f comprises entre 20 Hz et 20 000 Hz mais les sons aux extrémités
de chacun des sons ne sont pas nécessaires. de cet intervalle doivent avoir un niveau d’intensité sonore élevé
pour être perceptibles.
12 Relier des grandeurs (1) 5. Le seuil de douleur est à peu près constant sur l’intervalle 20 Hz
É
CO RR IG
1. Quand le niveau d’intensité sonore L augmente, l’intensité et 20 000 Hz. Il se situe pour un son de niveau d’intensité sonore
sonore I augmente. L et I varient dans le même sens. proche de 120 dB. La fréquence et de ce fait la hauteur d’un son
2. L et I sont proportionnels s’il existe un coefficient k constant n’a pas d’influence sur sa dangerosité. Le danger est lié au niveau
tel que L = k × I. d’intensité sonore ainsi qu’à la durée d’exposition.
L 6. Les ultrasons sont situés pour des fréquences supérieures à 20 kHz.
On calcule k = . Le coefficient k n’est pas constant donc L et I
l
ne sont pas proportionnels. 18 onnaître les critères de réussite
C É
CO RR IG
Accorder une guitare avec un diapason

13 Relier des grandeurs (2)
1. On mesure sur l’enregistrement du son produit par le diapason :
I (W·m–2) 2,5 × 10–6 5,0 × 10–6 1,0 × 10–5 2,0 × 10–5 8,0 × 10–5 9,0 ms
4T = 9,0 ms soit T = = 2,3 ms et on mesure sur l’en-
L (dB) 64 67 70 73 79 4
registrement du son produit par la guitare : 4T = 9,0 ms soit
Une multiplication par 2 de l’intensité sonore correspond à une 9,0 ms
augmentation de 3 dB du niveau d’intensité sonore. Comme T= = 2,3 ms.
4
67 dB – 64 dB = 3 dB, l’intensité sonore de la première colonne 1 1
2. f = = = 4,3 × 102 Hz. Les deux périodes étant
est deux fois plus faible que celle de la deuxième. On détermine T 2,3 × 10–3 s
la quatrième intensité en suivant le même raisonnement. La égales, les deux sons ont la même fréquence.
cinquième intensité sonore est 4 fois plus élevée que la quatrième. 3. Les fréquences sont égales donc la guitare est accordée.
Le cinquième niveau d’intensité sonore est donc égal au quatrième 4. L’amplitude du son émis par la guitare est plus grande que celle
+ 3 dB + 3 dB. du son émis par le diapason. Plus l’amplitude du signal est grande
et plus le niveau d’intensité sonore est grand. Le son émis par la
14 Évaluer une exposition sonore (1)
CO RR IG
É
guitare a le niveau d’intensité sonore le plus élevé.
Pour se protéger des risques sonores, il est nécessaire de connaître
19 Trois sons
le niveau d’intensité sonore mais également la durée d’exposition
Traduction
à ce niveau d’intensité sonore.
Un microphone est connecté à un oscilloscope. Trois sons sont
15 Évaluer une exposition sonore (2) captés à tour de rôle par le microphone avec les mêmes réglages.
Les traces A, B et C sont produites pendant cette expérience.
Les paramètres qui interviennent lors d’une exposition sonore sont
1. Quels sont les oscillogrammes correspondant aux sons de
le niveau d’intensité sonore L ainsi que la durée d’exposition à ce
même fréquence ?
niveau d’intensité sonore. Plus le niveau d’intensité sonore et la
2. Quel oscillogramme correspond au son le plus grave ?
durée d’exposition sont importants, plus les risques sont élevés.
3. Quel oscillogramme correspond au son le plus fort ?
1. Les sons de même fréquence ont la même période car
1
Exercices �� p. 218 f = . Les sons B et C ont la même fréquence.
T
2. Le son le plus grave est celui de plus petite fréquence c’est-à-
dire de plus grande période : il s’agit du son A.
16 Aller plus haut 3. Le son le plus fort est celui de plus grande amplitude : il s’agit
É
CO RR IG
La hauteur d’une note est caractérisée par sa fréquence. Une note du son C.
est d’autant plus haute que sa fréquence est élevée. Il faut donc
comparer la fréquence de la note émise par le piano et celle émise 20 Audiométrie
par la flûte traversière. . Graphiquement, on lit 2,5 Tson A = 8,0 ms.
1
Sur la représentation temporelle, on lit 10T = 9,5 ms donc 8,0 ms
Tson A = = 3,2 ms.
T = 0,95 ms. La fréquence de la note jouée par la flûte traversière est 2,5
1 1 De même, on lit 3 Tson B = 1 500 µs, on obtient Tson B = 500 µs.
f= = = 1,1 × 103 Hz. 1 1
T 0,95 × 10–3 s 2. f = donc fson A = = 3,1 × 102 Hz et
fDo7 . fflûte donc le Do7 joué par le piano est plus haut que la note T 3,2 × 10–3 s
1
jouée par la flûte. fson B = = 2,00 × 103 Hz.
500 × 10–6 s
17 L’oreille humaine Le patient n’entend pas les sons dont la fréquence est inférieure
É
CO RR IG
à 1 000 Hz : il n’entend donc pas le son A.
1. La sensibilité de l’oreille est d’autant plus importante que
le niveau d’intensité sonore est faible. Or le niveau d’intensité 21 Côté maths
É
sonore est le plus faible pour une fréquence légèrement inférieure CO RR IG
1. a. f et T évoluent en sens inverse donc si f double alors T est

à 4 000 Hz.
divisée par deux.
106
b. Si on divise la tension maximale par deux alors la période T b. A correspond au début de l’émission de la salve ultrasonore par
reste inchangée. l’émetteur d’ultrasons. B correspond au début de la réception de
2. Tension (V) cette salve ultrasonore par le récepteur d’ultrasons.
3 d
c. vUS = avec Δt la durée entre l’émission et la réception des
2 Δt
ultrasons.
1 0,85 m
Temps vUS = = 3,4 × 102 m·s–1.
(ms) 2,5 × 10–3 s
0 2. a. La valeur approchée de la vitesse de propagation du son dans
0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6
–1 l’air est 345 m·s–1.
b. Les deux valeurs de vitesse de propagation sont très proches.
–2
–3
À
Détermination de la vitesse de propagation des ultrasons
22 gent de piste : un métier à risque
A 1. a. La valeur approchée de la vitesse de propagation du son dans
1. À 1 m de l’avion, L = 131 dB donc :
l’air est 345 m·s–1.
d 950 m
à 2 m, L =131 dB – 6 dB =125 dB ; b. t1 = = = 2,75 s.
vair 345 m·s–1
à 4 m, L = 119 dB ; Le son a mis 2,75 s pour parcourir 950 m dans l’air.
à 8 m, L = 113 dB ; 2. τ = t1 – t2 donc t2 = t1 – τ = 2,75 s – 2,6 s = 0,2 s.
à 16 m, L = 107 dB ; Le son a mis environ 0,2 s pour parcourir 950 m dans l’acier.
et à 32 m, L = 101 dB. d 950 m
Or la durée d’exposition est : 3. vacier = = = 6,3 × 103 m·s–1.
t2 2,75 s – 2,6 s
1 h à 89 dB ;
26 Propagation du son et température de l’air
30 min à 89 dB + 3 dB = 92 dB ; CO RR IG
É
15 min à 95 dB ; 1. La valeur de la vitesse de propagation du son augmente avec

7,5 min à 98 dB ; la température de l’air.
et 3,75 min à 101 dB. 2. Pour 22 °C, v = 345 m·s–1.
Donc à 32 m, le niveau d’intensité sonore étant 101 dB, la durée 3. a. b = 332 m·s–1 (ordonnée à l’origine) et a est le coefficient
maximale d’exposition est 3,75 min (3 minutes et 45 secondes). directeur.
2. Pour guider l’avion sans risque, l’agent de piste doit travailler 356 m·s–1 – 338 m·s–1
a=
avec des protections sur les oreilles, respecter les durées maximales 40 °C – 10 °C
d’exposition ou encore d’être le plus éloigné de l’avion. a = 0,60 m·s–1·°C–1.
Soit v = 0,60 × T + 332 avec les unités ci-dessus.
23 Python b. Grâce à l’équation précédente :
Programmer une fonction périodique – pour T = –5 °C, on a v = 329 m·s–1 ;
– pour T = 100 °C, on a v = 392 m·s–1.
Ressources Python et aide à la mise en œuvre :
lycee.hachette-education.com/pc-prof/2de 27 istoire des sciences
H
Vitesse de propagation du son au XVIIIe siècle
. La courbe y = f (t) a pour période 2 × T = 0,020 s soit T = 0,010 s.
1
d 14 636 × 1,95 m
La courbe y1 = f (t) a pour période 2 × T1 = 0,020 s soit T1 = 0,010 s. 1. a. Δt = = = 9,51 × 10–5 s.
c 3,00 × 108 m·s–1
2. Les deux périodes étant les mêmes, les deux fréquences sont La lumière met 9,51 × 10–5 s pour parcourir 14 636 toises.
égales. b. Cette durée Δt est très faible, moins de 10 µs. On peut donc
1 1
f= = = 1,0 × 102 Hz. considérer que la lumière issue de l’explosion est vue instantané-
T 0,010 s
3. La valeur « 3 » représente l’amplitude du signal sur la repré- ment. Pour connaître la durée de propagation du son, il suffit de
sentation temporelle. déclencher le chronomètre à la vue de cette lumière et de l’arrêter
4. Le commentaire de la ligne 8 est « valeur de la fréquence ». lorsque le son est perçu à Montmartre.
1 1 c. Les sources d’erreurs relatives à ce protocole peuvent être :
5. Pour avoir T = 0,020 s, on a f = = = 50 Hz ainsi la – le temps de réaction du déclenchement et de l’arrêt du
T 0,020 s
ligne 9 devient f = 50 et la ligne 11 : y = 4*np.sin(2*np.pi*f*t) chronomètre ;
– les conditions atmosphériques le jour de la mesure puisque la

E température de l’air a une influence sur la vitesse de propagation
Détermination de la vitesse de propagation des ultrasons du son ;
1. a. Schéma du montage – les appareils de mesure (chronomètre et distance entre Montlhéry
et Montmartre).
Oscilloscope
d 14 636 × 1,95 m
2. v = = = 337 m·s–1.
Δt 84,6 s
La valeur de la vitesse du son mesurée à l’époque est 337 m·s–1.
28 ésolution de problème :
R
Une bonne pêche
d 1re étape : S’approprier la question posée
Avec quel dispositif peut-on mesurer la profondeur du fond marin ?
La mesure s’effectue-t-elle depuis le bateau ?
Émetteur d’ultrasons Récepteur d’ultrasons

D’après le document A : Exercices �� p. 222
– Le dispositif utilisé est un sonar placé sous le bateau qui émet
des ultrasons. Les ultrasons émis sont réfléchis par le fond marin
29 DS (30 minutes) Test d’audiométrie tonale
puis reçus par le sonar. CO RR IG
É
– La durée de propagation du signal est Δt = 25 ms. 1. D’après l’enregistrement du document A, on a 14 × T = 20 ms

– La température de l’eau est 10 °C. 20 ms 1 14
donc T = , or f = = = 7,0 × 102 Hz.
Le document B nous indique que la valeur de la vitesse de propaga- 14 T 20 × 10–3 s
tion des ultrasons dans l’eau varie avec la température. 2. L’oreille humaine entend les sons dont les fréquences sont
comprises entre 20 Hz et 20 kHz.
3e étape : Dégager la problématique 3. a. On lit sur le graphique du document C que le patient a la
À quelle distance du sonar se trouve le fond marin ? plus grande perte d’audition pour des fréquences de 4 000 Hz.
4e étape : Construire la réponse b. Les fréquences de la parole sont comprises entre 500 et 2 000 Hz.
– Déterminer la valeur de la vitesse de propagation des ultrasons La perte d’audition est supérieure à 2 000 Hz, elle n’est donc pas
pour la température de l’eau de 10 °C. gênante pour une conversation.
– Exprimer la profondeur p du fond marin sous le bateau en 4. Dans l’air, le son se propage à une vitesse de 345 m·s–1 alors
fonction de la distance parcourue par l’onde. que dans les os le son se propage à 3 500 m·s–1. Le son se propage
– Exprimer la vitesse de propagation des ultrasons en fonction de plus vite dans les os que dans l’air.
la profondeur p et de la durée de propagation Δt.
– Isoler p.
– Calculer p.
5e étape : Répondre Je m’exprime à l’oral sur �� p. 222
Il faut calculer la distance entre le fond marin et le bateau. On utilise La perception de sons
un sonar placé sous le bateau qui émet des ondes ultrasonores.
La hauteur d’une note est caractérisée par sa période et donc sa
• Mettre en forme la réponse. fréquence. Une note est d’autant plus haute que sa fréquence
Sur le document A, on lit une température de l’eau de 10 °C. Or est élevée. La flûte traversière joue une note dont la fréquence
d’après le document B, pour T = 10°C, la valeur de la vitesse de est plus grande que celle jouée par le piano. Ainsi la hauteur de
propagation des ultrasons v = 1 490 m·s–1. la note jouée par la flûte traversière est plus grande que celle
Pendant la durée Δt = 25 ms, le son parcourt un aller-retour soit jouée par piano, le son émis par la flûte traversière est plus aigu.
une distance 2 × p, où p est la profondeur du fond marin sous Le piano émet un son de niveau d’intensité sonore plus faible que
le bateau. celui de la flûte traversière donc le son émis par le piano est moins fort.
2×p
Or, on a v = soit À hauteur et niveau d’intensité sonore égaux, ces deux instru-
Δt
v × Δt 1 490 m·s–1 × 25 × 10–3 s ments n’ont pas le même timbre. Les représentations temporelles
p= = = 19 m. des sons qu’ils émettent sont différentes.
2 2
• Conclure et introduire, quand c’est possible, une part d’esprit
critique.
Aux erreurs de mesure près, le fond marin est situé à une profon-
deur de 19 m sous le bateau.
108
13 Spectres
d’émission
Programme officiel
Ondes et signaux
2. Vision et image
Propagation rectiligne de la lumière. Citer la valeur de la vitesse de la lumière dans le vide ou dans l’air et la comparer à d’autres valeurs de
Vitesse de propagation de la lumière vitesses couramment rencontrées.
dans le vide ou dans l’air.
Lumière blanche, lumière colorée. Caractériser le spectre du rayonnement émis par un corps chaud.
Spectres d’émission : spectres continus d’ori-
gine thermique, Caractériser un rayonnement monochromatique par sa longueur d’onde dans le vide ou dans l’air.
spectres de raies. Exploiter un spectre de raies.
Longueur d’onde dans le vide ou dans l’air.

• Sources primaires L’exploitation de la propagation rectiligne de la lumière dans le vide et le modèle d = v × t
• Objets diffusants du rayon lumineux peuvent conduire à travailler sur les ombres, la réflexion et
• Propagation rectiligne de la lumière des mesures de distance.
• Rayon lumineux Les activités proposées permettent de sensibiliser les élèves aux risques d’emploi
• Année-lumière des sources lumineuses (laser par exemple).
Les élèves découvrent différents types de rayonnements (lumière visible, ondes radio,
rayons X…).
13 1 Spectres d’émission 109

Vu au
collège La lumière �� p. 224

1. Le laser est une source primaire de lumière car il produit la 1. B ; 2. B ; 3. B ; 4. C ; 5. A et C.
lumière qu’il émet.
2. Les fines gouttelettes d’eau diffusent la lumière du laser et
permettent donc de visualiser la trajectoire du faisceau.
3. La lumière du laser se propage en ligne droite.
Activité 1
histoire des sciences Vitesse de la lumière �� p. 225
Capacité exigible 2 D = 2L, où L désigne la longueur d’un trajet suivi par la lumière ;
aaValeur de la vitesse de propagation de la lumière.
et D = c × Δt, où Δt est la durée d’un aller-retour, donc c = D .
Δt
Analyse des documents Avec Δt = 55 × 10– 6 s et L = 8 633 m, on obtient :
c = 3,1 × 10 m · s (deux chiffres significatifs).
8 –1
1 3 a. On a Δt = 2L et donc ici sur calculatrice :

c
Expérience de Galilée
Aide 1 L = 1 800 m Aide 2
Trajet de la lumière allumée par l’aide 1 soit 12,01 µs (4 chiffres significatifs au plus car 1 800 m comprend
4 chiffres significatifs).
Trajet de la lumière allumée par l’aide 2 b. La sensibilité requise pour l’horloge à utiliser est hors de portée
Expérience de Fizeau de celle offerte par une clepsydre qui ne pouvait mesurer une
durée aussi précise.
Appareil
c. La valeur de la vitesse calculée par Fizeau est c = 3,1 × 10 8 m · s–1. ;
de Fizeau L = 8 633 m Miroir
En prenant comme valeur de référence : c = 299 792 458 m · s–1, l’écart
3,1× 108 m ⋅ s−1 − 299 792 458 m ⋅ s−1
relatif est × 100 = 3 %.
Trajet aller-retour de la lumière 299 792 458
Il s’agit de mesurer la durée d’un aller-retour de la lumière, soit la Un pas vers le cours
durée mise par la lumière pour parcourir 2 × 1 800 m lors de l’ex-
périence de Galilée, et 2 × 8 633 m lors de l’expérience de Fizeau. 4 Avec trois chiffres significatifs, la valeur de la vitesse de propaga-
tion de la lumière dans le vide et dans l’air est c = 3,00 × 10 8 m · s–1.
Activité 2
documentaire Spectres continus d’émission �� p. 226
Capacités exigibles 3 Les parties périphériques de la barre émettent des radiations

aaRayonnement émis par un corps chaud. rouges. La partie centrale émet des radiations jaunes. Les parties
aaSpectre continu. les plus chaudes de la barre émettent des radiations jaunes alors
que les parties les plus froides émettent des radiations rouges.
4 La couleur de la radiation émise avec le maximum d’intensité
1 Les deux spectres du document A sont des spectres compor- nous renseigne sur la température de surface de l’étoile : bleue si
tant des radiations allant du violet au rouge. l’étoile est chaude, rouge si l’étoile est plus « froide ».
Le spectre a est moins lumineux que le spectre b . De plus la
radiation émise avec le maximum d’intensité est une radiation Un pas vers le cours
rouge pour le spectre a et une radiation bleue pour le spectre b .
5 Le spectre continu des radiations émises par un corps chaud
2 Les deux spectres sont continus car on passe d’une radiation est d’autant plus lumineux que le corps est chaud. Plus le corps
visible à une autre sans discontinuité. est chaud, plus la radiation émise avec le maximum d’intensité
se rapproche du bleu.
110
Activité 3
expérimentale Spectres discontinus d’émission �� p. 227
Capacité exigible Évaluation par compétences

aaExploiter un spectre de raies.
A B C D
S’approprier Reformuler le problème.
Investigation
Il faut mesurer les longueurs
Analyser-
1 Étapes de la démarche de résolution d’onde des radiations émises
raisonner
par l’éclairage de la salle.
1re étape : Relire les documents, repérer les éléments en relation
avec le problème posé et les noter. – Réaliser le spectre.
Le spectroscope est utilisé pour observer un spectre. Réaliser – Mesurer les longueurs
Les spectres peuvent être continus ou constitués de raies brillantes d’onde des radiations visibles.
sur fond noir. Valider Interpréter des mesures.
Les radiations sont repérées par leur longueur d’onde λ. Comparer ces longueurs
2e étape : Reformuler le problème en utilisant un vocabulaire d’onde aux longueurs
scientifique. Communiquer d’onde des radiations
Retrouve-t-on dans le spectre des lampes de la salle la présence caractéristiques du mercure
de radiations caractéristiques du mercure et/ou du cadmium ? et du cadmium.
3e étape : Émettre une hypothèse permettant d’y répondre.
S’il y a présence de mercure et/ou de cadmium, alors on doit Coups de pouce
retrouver les longueurs d’onde caractéristiques du mercure et/
ou du cadmium. Coup de pouce 1
4e étape : Élaborer un protocole expérimental et le mettre en Il faut utiliser le spectroscope.
œuvre pour valider l’hypothèse formulée. Coup de pouce 2
À l’aide du spectroscope, on réalise le spectre de la lumière émise Il faut mesurer les longueurs d’onde des raies observées.
par l’éclairage de la salle. On repère les longueurs d’onde des Coup de pouce 3
radiations visibles. Il faut comparer les longueurs d’onde mesurées à celles du
tableau C .
5e étape : Noter les observations, les interpréter et conclure.
On compare ces longueurs d’onde aux longueurs d’onde carac-
téristiques du mercure et du cadmium. Un pas vers le cours
Si on retrouve les mêmes longueurs d’onde aux imprécisions de
mesure près, alors il est possible de conclure sur la présence de 2 Il est possible d’identifier une entité chimique grâce à la lumière
mercure et/ou de cadmium. qu’elle émet. Un spectroscope permet de réaliser son spectre de
raies d’émission. Il faut repérer les longueurs d’onde des radiations
émises et ensuite les comparer à une banque de données pour
identifier l’entité chimique.

Pour réaliser cette activité, il faut utiliser une lampe ou un éclairage
dont le spectre de la lumière est un spectre de raies. On évitera
donc les spectres continus.
Il est difficile à l’aide d’un spectroscope de mesurer précisément
les longueurs d’onde des radiations observées. On admettra donc
une différence entre les valeurs mesurées et celles du tableau B .
On amènera les élèves à effectuer des mesures de longueurs d’onde

pour toutes les raies et à ne pas se limiter à une seule.
QCM �� p. 231

1. A et C ; 2. A, B et C ; 3. C. ; 4. A ; 5. B et C. ; 6. A ; 7. B. ; 8. A. ; 9. B. ; 10. A. ; 11. A. ; 12. A.
Exercices �� p. 234 4 Utiliser des unités cohérentes

La distance s’exprime en mètre (m) et la durée s’exprime en seconde
(s). Ainsi, le produit (m · s–1) × s donne bien des mètres (m).
3 Exprimer une valeur de vitesse
É
CORRIG
On divise les deux membres de l’équation écrite dans l’énoncé

par la durée Δt non nulle et on obtient la relation permettant de
calculer la vitesse en fonction de d et Δt : v = d .
Δt

5Utiliser la valeur de la vitesse de la lumière
É
13 É
Étudier un spectre
CORRIG CORRIG
La valeur de la vitesse de la lumière dans le vide est 1 2 3
c = 3,00 × 108 m ⋅ s−1 . D’après la formule c = d , la durée

Δt
mise par la lumière pour parvenir à la Terre est : 400 500 600 700
Longueur d’onde (nm)
1,50 × 1011 m
Δt = d = = 5,00 × 102 s. D’après le spectre :
c 3,00 × 108 m·s−1
Raie 1 Raie 2 Raie 3
6 Jouer avec des vitesses
D’après la formule c = d , la distance parcourue pendant la λ1 ≈ 435 nm λ2 ≈ 485 nm λ3 ≈ 655 nm
Δt
durée Δt est d = c × Δt.
Guépard Fusée Apollo Lumière 14 Représenter un spectre
Valeur de la vitesse 33 1. et 2.
1,10 × 104 3,00 × 108
(m · s–1)
Durée (s) 10 10 10
500 520 540 560 580 600 620 640
Distance 3,3 × 10 2
1,1 × 10 5
3,0 × 109
parcourue (m) Longueur d’onde (nm)
15 Étudier un profil spectral

7Caractériser le spectre de la lumière blanche
É
CORRIG
É
CORRIG
Le spectre de la lumière blanche solaire est continu, car il ne 1. Les mesures des longueurs d’ondes des raies sont portées dans
manque aucune composante colorée entre ses extrémités. un tableau :
Raie a b c d e
8 Reconnaître le spectre de la lumière blanche Longueur d’onde (nm) 450 510 590 670 710
Le spectre
400de la lumière
500 blanche solaire est700
600 continu. On en déduit
800
que le spectre de la lumière blanche solaire est le spectre a . 2. À chaque pic d’intensité correspond une raie colorée du spectre
Longueur d’onde (nm) de la lumière émise. On observe cinq raies colorées (les pics non
repérés par des lettres correspondent probablement à des raies
trop peu intenses pour être visibles).
3. Le spectre d’une lumière monochromatique est constitué d’une
seule raie. La lumière de l’hélium n’est donc pas monochromatique.
9 Comparer des spectres
CORRIG
É
16 Repérer un gaz
1. Le spectre de la lumière est continu dans les deux cas, car il À chaque pic d’intensité correspond une raie colorée du spectre
ne manque aucune composante colorée entre ses extrémités de la lumière émise.
(l’intensité lumineuse ne repasse jamais par zéro).
2. L’intensité maximale du spectre lumineux affiché en bleu est 468 nm 480 nm 508 nm 643 nm
plus importante que celle du spectre affiché en rouge.
La longueur d’onde de la radiation émise avec l’intensité maximale Intensité
Longueur
du spectre bleu est plus petite également que lad’onde
longueur
(nm)d’onde lumineuse
de la radiation
400 émise avec
500 l’intensité
600 maximale
700 du spectre
800 rouge.
La température du corps dont le spectre est affiché en bleu est
donc plus élevée que la température du corps dont le spectre est
affiché en rouge.
10 Comparer des lumières

1. D’après la photographie, l’étoile A émet de la lumière bleue,
l’étoile B de la lumière rouge et l’étoile C de la lumière blanche.
400 500 600 700
2. Plus la température de surface d’une étoile est élevée plus son Longueur d’onde (nm)
spectre est lumineux et plus il s’enrichit vers le violet. La couleur

de l’étoile résulte de la superposition de toutes les radiations du Le gaz est bien le cadmium.
spectre. L’étoile bleue est donc plus chaude que l’étoile C qui est
plus chaude que l’étoile B.
11 Reconnaître un spectre
É
CORRIG
Le spectre d’émission d’un gaz est un spectre d’émission de raies, 17 Toute la lumière sur les lampes
soit le spectre a . 1. Il s’agit d’un spectre de raies d’émission. En effet, on observe
des raies lumineuses sur fond noir.
2. Le spectre étudié est composé de différentes radiations colorées.
Il ne s’agit donc pas du spectre d’une lumière monochromatique.
380 400 420 440 460 480 500 520 540 560 580 600 620 640 660 680 700 720 740 760 780 λ (nm)
12 Comparer deux spectres 3. a. Sur ce spectre, on peut observer quatre raies à environ
Les raies d’émission du spectre d’un gaz sont caractéristiques 410 nm, 435 nm, 485 nm et 655 nm.
de la nature du gaz. Les deux spectres étant différents, les gaz à b. Ces raies correspondent, aux imprécisions de mesures près, et
l’origine de ces spectres sont différents. d’après le tableau, à celles de l’hydrogène.
112
Il en connaît un rayon sur le laser 18 b. La distance séparant la Terre de la Lune est :
1. a. Le terme monochromatique signifie qu’une lumière n’est 299 792 458 m·s−1 × 2,429 227 864 1 s
d= = 364 132 096,21
composée que d’une seule radiation colorée. 2
−1
299 792 458 m·s
b. La lumière émise par l’hélium × 2,429
est polychromatique car 227 864 1 s
elle est,
d= = 364 132 096,21 m (11 chiffres significatifs car la valeur c
d’après le spectre, composée de plusieurs radiations.
2
est exacte et la durée est donnée avec 11 chiffres significatifs).
2. La radiation du laser a une longueur d’onde égale à 633 nm.
c. La distance parcourue par la lumière en 3 × 10–10 s est :
Cette radiation n’est présente que dans la lumière du néon qui est
d ′ = 299 792 458 m·s−1 × 3 × 10−10 s = 9 × 10−2 m soit 9 cm.
donc responsable de l’émission de la radiation du laser.
d. La précision de la mesure de la distance Terre-Lune avec une
3. Le spectre du laser est composé d’une seule radiation rouge
telle méthode est 9 cm.
de longueur d’onde 633 nm.
24 Exercice à caractère expérimental
Les couleurs de flamme
400 500 600 700 1. Lorsqu’on pulvérise les solutions sur les flammes, celles-ci se
Longueur d’onde (nm) colorent de différentes couleurs. Les ions chlorure étant toujours
19 Connaître les critères de réussite présents dans les solutions, on peut donc en déduire que la couleur
CORRIG
É
prise par la flamme est due aux ions métalliques de la solution.
Identification d’un gaz
Comme les radiations émises par une entité sont caractéristiques
1. Sur le spectre obtenu à l’aide d’un spectrophotomètre, les de l’entité, on observe des flammes de différentes couleurs.
longueurs d’onde sont environ : 450 nm, 510 nm, 590 nm et 2. On peut prélever un peu de solution avec une spatule et chauffer
670 nm. fortement celle-ci à la flamme d’un bec de gaz. La coloration de
2. Les radiations émises par un gaz sont caractéristiques de ce gaz. la flamme est alors révélatrice de la nature des ions métalliques
D’après le tableau donnant les longueurs d’onde des radiations présents dans la solution : on compare la couleur de la flamme
caractéristiques de différents gaz, on retrouve, sur le spectre, les obtenue avec celles obtenues lors de la pulvérisation de solutions
longueurs d’onde des radiations caractéristiques de l’hélium. Le témoins.
gaz est donc l’hélium. 3. Il faut, avec un spectroscope ou un spectrophotomètre, réaliser
le spectre de raies de la flamme colorée pour obtenir les autres
20 Le pointeur laser raies qui permettront de différencier les ions émetteurs de raies
On peut vérifier sur l’étiquette que le laser fournit une lumière rouges de longueur d’onde du même ordre de grandeur.
monochromatique de longueur d’onde 532 nm. Cela se traduit
sur le spectre par un pic dont la longueur d’onde correspond à 25 Spectre et éclairage
cette radiation. 1. Le spectre de cette lumière, obtenu à l’aide d’un spectropho-

tomètre, ne comporte qu’une seule raie colorée. Il s’agit donc
21 Une exoplanète si proche É
d’une lumière monochromatique.
CORRIG
2. D’après le spectre de la lumière blanche, la couleur de cette
1. En une année, la distance parcourue par la lumière dans le
radiation est jaune-orange de longueur d’onde environ égale à
vide est :
1. a.l. = v × Δt = 3,00 × 10 m·s × (365,25 × 24 × 3600) s = 9,47590 nm.
8 −1
× 1015 m
3. Il ne peut pas s’agir de l’hélium dont le spectre présente plusieurs
) s = 9,47 × 1015 m .
× 24 × 3600
raies d’après le tableau C . Il s’agit de gaz sodium.
2. On convertit en mètre la distance d, indiquée en année-lumière
dans l’énoncé : 26 Côté maths
d = 4,24 × 9,47 × 1015 = 4,01× 1016 m . 1. a.
θ (°C) 1 200 1 400 1 600 1 800 2 000
À 1 960 1 730 1 540 1 400 1 270
λmax (nm)
Un gaz inconnu 1 0,0005102 0,00057803 0,00064935 0,00071429 0,0007874
Corrigé de l’énoncé détaillé (nm–1)
λmax
1. En s’aidant du spectre de la lumière blanche, on trouve les
longueurs d’onde suivantes pour les radiations du spectre d’émis- θ (°C) 2 200 2 400 2 600 2 800 3 000
sion de raies : 410 nm ; 430 nm ; 540 nm ; 580 nm. λmax (nm) 1 170 1 080 1 010 940 880
2. Pour le mercure on trouve les longueurs d’onde suivantes : 1 0,0008547 0,00092593 0,0009901 0,00106383 0,00113636
(nm–1)
410 nm ; 430 nm ; 540 nm ; 580 nm ; pour le cadmium on trouve λmax
les longueurs d’onde : 470 nm ; 480 nm ; 510 nm ; 640 nm. θ (°C)
3 500
3. Le gaz identifié par son spectre est le mercure.
3 000
23 La distance Terre-Lune 2 500
1. Terre 2 000
1500
Lune
d 1 000
880 1 080 1 280 1 480 1 680 1 880 2 080
λmax (nm)
b. Il n’y a pas de proportionnalité entre θ et λmax : la représenta-

2. a. La distance d est parcourue deux fois par le rayon laser. Ainsi : tion graphique de θ (λmax) n’est pas celle d’une fonction linéaire.
c = 2 × d d’où d = c × Δt .
Δt 2

2. a. θ (°C) 28 Spectre d’une nova
3 500
1. a. La longueur d’onde de la radiation observée est comprise
3 000
entre 655 et 660 nm.
2 500 b. D’après le spectre de la lumière blanche (cf. Données), cette
2 000 longueur d’onde correspond à une radiation rouge.
1 500 c. Les radiations caractéristiques fournies en données nous indiquent
1 000
que cette émission est due à l’hydrogène. En effet l’hydrogène
1/λmax possède une radiation de longueur d’onde très proche de 656 nm.
2
02
02
10
10
10
10
10
01
11
2. L’émission de cette radiation se situe dans la région centrale
06
05
08
09
07
(nm–1)
01
01
0
0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
rouge de l’image.
b. On obtient une droite caractéristique d’une fonction affine :
( λmax
1 θ ) = a × λmax
1 + b. 29
CORRIG
É
Le diagramme d’Hertzsprung-Russel
1. L’étoile Aldébaran est une étoile « froide » : le diagramme A
3. a. La modélisation conduit à : θ ( 1 ) = 3 × 10
6 nous donne une température de surface de l’ordre de 4 000 °C.
– 268.
λmax λmax C’est une géante rouge.
λmax est exprimée en nanomètre (nm). Régulus est une étoile « chaude », de la séquence principale, avec
une température de surface proche de 10 000 °C.
3. b. Calculons l’erreur relative entre le coefficient directeur calculé 2. Les résultats sont en accord avec les profils spectraux : Aldébaran
grâce au tableur et le coefficient directeur de la loi de Wien. est une géante rouge dont le maximum d’émission se situe dans
3 − 2,89 le rouge (650 à 750 nm) et même au-delà du rouge.
Erreur relative en pourcentage : × 100 = 3,8.
2,89 On remarque que Régulus a son maximum d’émission qui est
Il y a moins de 5 % d’écart entre les deux coefficients. déplacé en-deçà du bleu et violet : elle a donc un éclat bleuté,
Calculons maintenant l’erreur relative entre l’ordonnée à l’origine typique des étoiles très chaudes.
calculée grâce au tableur et l’ordonnée à l’origine de la loi de Wien.
R
Erreur relative en pourcentage : 268 − 273 × 100 = 1,8. Le Soleil, quelle classe !
273
D’après le diagramme A , le Soleil présente un maximum d’émis-
Il y a moins de 2 % d’écart entre les deux ordonnées à l’origine. sion à 480 nm (bleu-violet).
L’équation obtenue est bien en accord avec la loi de Wien. Par lecture graphique sur le diagramme B , on trouve que sa
4. La longueur d’onde de la radiation émise avec le maximum température de surface est proche 5 500 °C. Pour une telle tempé-
d’intensité peut être repérée avec un spectrophotomètre. La loi rature de surface, le tableau C nous permet de trouver que le
de Wien permettra donc d’évaluer la température de surface Soleil appartient à la classe G.
d’un corps chaud. 1re étape : S’approprier la question posée
Qu’est-ce qu’une classe d’étoiles ?
27 The speed of light La classe d’une étoile est-elle définie :
Traduction – par sa taille ?
La vitesse de la lumière dans le vide, communément notée c, est – sa masse ?
une constante physique universelle importante dans de nombreux – l’intensité de la lumière émise ?
domaines de la physique. Sa valeur exacte est 299 792 458 mètres – sa température de surface ?
par seconde. c est la vitesse maximale à laquelle toute la matière 2e étape : Lire et comprendre les documents
conventionnelle et toutes les formes connues d’informations Document A : c’est une représentation graphique donnant l’in-
de l’Univers peuvent voyager. Comme la vitesse de la lumière n’est tensité de la lumière émise par le Soleil en fonction de la longueur
d’onde de chaque radiation.
pas infinie, on peut observer sur Terre des événements astronomiques
Document B : c’est une représentation graphique donnant la
produits dans le passé, comme la nébuleuse à la tête de Cheval, située
température de surface d’un corps chauffé en fonction de la
à 1,42 × 1019 m de la Terre. longueur d’onde de la radiation émise avec le maximum d’intensité.
1. Quelle est la valeur exacte de la vitesse de la lumière ? Document C : le tableau établit le lien entre la température de
2. Écrire cette valeur en notation scientifique. surface et la classe de l’étoile.
3. Calculer la durée que met la lumière provenant de la nébuleuse 3e étape : Dégager la problématique
à la tête de Cheval pour parvenir jusqu’à la Terre. Déterminer la température de surface du Soleil afin d’obtenir
4. Expliquer la phrase en italique à la fin du texte. sa classe.
Réponses aux questions Repérer sur le spectre A la longueur d’onde de la radiation émise
1. La valeur exacte de la lumière dans le vide est avec le maximum d’intensité.
c = 299 792 458 m ⋅ s−1 . Utiliser ensuite la représentation graphique B pour déterminer
2. En écriture scientifique : c = 2, 997 924 58 × 108 m ⋅ s−1 la température de surface du Soleil.
3. La durée mise par la lumière pour nous parvenir depuis la À l’aide du tableau C , évaluer la classe du Soleil.
nébuleuse à la tête de Cheval est : 5e étape : Répondre
1,42 × 1019 m • Présenter le contexte et introduire la problématique.
Δt = d = = 4,74 × 1010 s, Il faut calculer la température de surface du Soleil afin de déter-
c 2,997 924 58 × 108 m·s−1
miner à quelle classe d’étoiles il appartient.
soit environ 1 500 ans. • Mettre en forme la réponse.
4. Malgré la valeur très élevée de la vitesse de propagation de la Sur le document A , on lit que la longueur d’onde de la radiation
lumière, la lumière en provenance de la nébuleuse à la tête de émise avec le maximum d’intensité vaut environ 480 nm.
Cheval a mis environ 1 500 ans pour nous parvenir. Nous observons Le document B montre que la température de surface du Soleil
donc ce qui se passait il y a 1 500 ans dans cette région de l’espace. est comprise entre 5 000 et 6 000 °C.
114
• Conclure et introduire, quand c’est possible, une part d’esprit 3. Pour une température de 2 millions de degrés Celsius, la longueur
critique. d’onde de la radiation émise avec le maximum d’intensité est de
La lecture du tableau C permet de conclure que le Soleil, dont 2 nm environ. La radiation n’est pas dans le domaine du visible
la température de surface est comprise entre 5 000 et 6 000 °C, et ne peut pas être une radiation rouge.
est de classe G. 4. a. Le spectre nous permet de relever :
– une raie violette à environ 430 nm ;
– une raie bleue à environ 460 nm ;
– une raie rouge à environ 660 nm.
Exercices �� p. 240 b. Le cœur de la nébuleuse émet une lumière rouge visible à
l’œil nu : c’est dû à la présence dans cette atmosphère stellaire
31 É
DS (30 minutes) Aurions-nous raison avec cette hypothèse ? d’hydrogène qui émet des radiations rouges de longueur d’onde
CORRIG
1. a. En une année, la distance parcourue par la lumière dans le égale à 656 nm.

vide est 1 a.l. :
1 a.l. = c × Δt = 3,00 × 108 m·s−1 × (365,25 × 24 × 3 600) s = 9,47 × 1015 m
) s = 9,47 × 1015 m .
24 × 3 600
1 a.l. correspond à une distance de 9,47 × 1015 m. Je m’exprime à l’oral sur �� p. 240
b. Orion est distante de : d = 1300 × 9,47 × 10 = 1,23 × 10 m.
15 19
2. Pour comparer la température de deux corps chauds, il faut

La bioluminescence
réaliser les spectres des lumières émises par ces corps et repérer la On réalise un spectre d’émission à l’aide d’un spectrophotomètre.
longueur d’onde de la radiation émise avec le maximum d’intensité. Sur ce spectre, on note les longueurs d’onde des radiations
Plus un corps est chaud, plus la longueur d’onde de la radiation correspondant aux maximums d’intensité. On compare ensuite
émise avec le maximum d’intensité sera petite. au spectre de référence de l’entité recherchée.

14 Réfraction
et réflexion
de la lumière
Programme officiel
Ondes et signaux
2. Vision et image
Lois de Snell-Descartes pour la réflexion et la Exploiter les lois de Snell-Descartes pour la réflexion et la réfraction.
réfraction. Indice optique d’un milieu matériel. Tester les lois de Snell-Descartes à partir d’une série de mesures et déterminer l’indice de réfraction d’un milieu.
Dispersion de la lumière blanche par un Décrire et expliquer qualitativement le phénomène de dispersion de la lumière par un prisme.
prisme ou un réseau. Produire et exploiter des spectres d’émission obtenus à l’aide d’un système dispersif et d’un analyseur de spectre.

Des signaux pour observer et communiquer
Connaissances et compétences associées Exemples de situations, d’activités et d’outils pour l’élève
Signaux lumineux
• Distinguer une source primaire (objet lumineux) d’un objet diffusant. L’exploitation de la propagation rectiligne de la lumière dans le vide et le
• Exploiter expérimentalement la propagation rectiligne de la lumière dans modèle du rayon lumineux peut conduire à travailler sur les ombres, la
le vide et le modèle du rayon lumineux. réflexion et des mesures de distance.
Caractériser différents types de signaux (lumineux, sonores, radio…).
Utiliser les propriétés de ces signaux.

– Propagation de la lumière. La lumière se propage en ligne droite dans un lieu Rayon lumineux pour modéliser la propagation de la
– Rayon lumineux. donné. lumière.
14 1 Réfraction et réflexion de la lumière 117

Activité 1
expérimentale Réfraction de la lumière �� p. 242
Capacités exigibles 4 Le phénomène de réfraction est le changement de direction

aaExploiter les lois de Snell-Descartes pour la réflexion d’un rayon lumineux passant d’un milieu de propagation à un
et la réfraction à partir d’une série de mesures. autre. La lumière diffusée par le crayon traverse différents milieux
avant de parvenir à nos yeux. La lumière provenant de la partie
Pratique expérimentale inférieure du crayon traverse l’eau, le verre puis l’air. À cause du
phénomène de réfraction, elle ne semble pas parvenir du même
1 On utilise le dispositif pour mesurer différents angles de endroit que celle provenant de la partie supérieure. Le crayon
réfraction. semble cassé.
Angle d’incidence
0 10 20 30 40 50 60 70 Un pas vers le cours
i1 (°)
Angle de réfraction 5 La relation de Snell-Descartes sur les angles d’incidence et de
0 7 15 22 29 35 41 45
i2 (°)
réfraction permet d’expliquer le changement de direction de la
lumière à la traversée de deux milieux différents. Elle stipule que
2 La calculatrice permet de déterminer les sinus des angles le sinus de l’angle d’incidence et le sinus de l’angle de réfraction
d’incidence et de réfraction. sont proportionnels entre eux.
Angle d’incidence
0 10 20 30 40 50 60 70
i1 (°) Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
Angle de réfraction
0 7 15 22 29 35 41 45 Dans cette activité, il faut vérifier la loi de Snell-Descartes par une
i2 (°)
loi de proportionnalité.
sin i1 0 0,17 0,34 0,5 0,64 0,77 0,87 0,94 Les valeurs indiquées ci-contre ont été obtenues lors d'une réfrac-
sin i2 0 0,12 0,26 0,37 0,48 0,57 0,656 0,71 tion entre eau et air, d'autres milieux peuvent être utilisés (plexiglass
et air par exemple).
3 Afin de vérifier la loi énoncée par Snell et Descartes, on réalise Si l’enseignant souhaite enrichir l’activité, il peut calculer le cœffi-
le tracé de la courbe donnant sin i2 en fonction de sin i1. cient directeur de la droite et retrouver la valeur de l’indice de
réfraction de l'un des milieux de propagation, connaissant l'indice
sin i2
0,8 de réfraction de l’autre milieu (l’air).
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
sin i1
Nous obtenons une droite passant par l’origine du repère qui

confirme que sin i2 et sin i1 sont proportionnels.
Activité 2
expérimentale Tâche complexe À la recherche d’un indice �� p. 243
Capacité exigible D’après le complément scientifique, l’interface entre le solide

aaTester les lois de Snell-Descartes pour la réflexion et la réfraction et le liquide ne peut être repérée que si ce solide et ce liquide ne
à partir d’une série de mesures et déterminer un indice de possèdent pas le même indice de réfraction.
réfraction. 2e étape : Reformuler le problème en utilisant un vocabulaire
scientifique.
Investigation Quel est l’indice de réfraction des différents liquides proposés ?
1 Étapes de la démarche de résolution 3e étape : Émettre une hypothèse permettant d’y répondre.
Pour que la baguette disparaisse, il faut que le liquide choisi ait
1re étape : Relire les documents, repérer les éléments en relation le même indice de réfraction que celui de la baguette de verre,
avec le problème posé et les noter. soit 1,47.
La photographie A montre une baguette en verre plongeant 4e étape : Élaborer un protocole expérimental et le mettre en
dans un liquide. Cette baguette en verre semble avoir disparu. œuvre pour valider l’hypothèse formulée.
118
• On utilise le montage ci-dessous : Coups de pouce
Cuve hémicylindrique pouvant Coup de pouce 1
recevoir les différents liquides
À l’aide du matériel proposé, il est possible de déterminer des
angles d’incidence et de réfraction. Ce qui permet, grâce à la loi
0 60 50 4 0 30
80 7 20 de Snell-Descartes, de calculer l’indice de réfraction d’un liquide.
90 10
Source Coup de pouce 2
80
0
70
lumineuse
10 2
30 40 50 60
Remplir la cuve placée sur le disque gradué avec le liquide proposé.
0
30 40 50 60
Mesurer, pour un angle d’incidence, l’angle de réfraction
correspondant.
0
10 2
Coup de pouce 3
70
0
Surface de séparation
80
10 90
20
Identifier les deux milieux de propagation de la lumière.
80 7
entre les deux milieux 0 60 50 4 0 30
Coup de pouce 4
• Remplir la cuve avec un des trois liquides. Exprimer l’indice de réfraction n2 du liquide, en utilisant la loi
• Pour un angle d’incidence choisi, mesurer l’angle de réfraction de Snell-Descartes n1 × sin i1 = n2 × sin i2.
correspondant. Coup de pouce 5 sin i2
• D’après la loi de Snell-Descartes : n1 × sin i1 = n2 × sin i2 Faire la moyenne des valeurs de n2 = .
Conclure sur le choix du liquide. sin i1
sin i1
Le milieu incident est de l’air, donc n1 = 1,00 ainsi : n2 = .
sin i2
sin i1 Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
On calcule le rapport . La valeur obtenue donne la valeur
sin i2
de l’indice n2 du liquide. On peut proposer aux élèves de faire de la répétabilité (plusieurs
• On recommence l’expérience avec deux autres liquides. mesures pour chaque angle d'incidence). Cela permet d'augmenter
• Le liquide dont l’indice est le plus proche de 1,47 sera celui à la précision sur la détermination du rapport moyen.
utiliser. Les résultats sont rassemblés ci-dessous :
5e étape : Noter les observations, les interpréter et conclure. Cas de l’eau (indice de réfraction théorique 1,33) :
Les résultats obtenus sont rassemblés dans le tableau suivant : i1 (°) 10 20 30 40 50
Eau Éthanol Glycérol i2 (°) 7,5 15 22 29 35
i1 40 40 40 sin i1
1,33 1,32 1,33 1,32 1,34
i2 29 27,5 26 sin i2
sin i1
n2 = 1,32 1,37 1,47 On a donc n2 (valeur moyenne) = 1,33.
sin i2
Cas de l’éthanol (indice de réfraction théorique 1,36) :
Conclusion : le liquide à utiliser pour faire disparaître la baguette
en verre est le glycérol car son indice de réfraction est celui qui se i1 (°) 10 20 30 40 50
rapproche le plus de l’indice de réfraction du verre. i2 (°) 7,5 14,5 21,5 28 34
sin i1
1,33 1,36 1,36 1,37 1,37
Évaluation par compétences sin i2
A B C D On a donc n2 (valeur moyenne) = 1,36.

Identifier la grandeur Cas du glycérol (indice de réfraction théorique 1,47) :
S’approprier physique à déterminer i1 (°) 10 20 30 40 50
expérimentalement.
i2 (°) 7 13 20 26 31,5
Il faut mesurer les angles
sin i1
d’incidence et de réfraction 1,42 1,52 1,46 1,47 1,47
sin i2
Analyser – afin de calculer, à l’aide de la
raisonner relation de Snell-Descartes, On a donc n2 (valeur moyenne) = 1,47.
l’indice de réfraction d’un
On constate, au travers de ces résultats, que les indices de réfrac-

liquide. tion sont plus proches de la valeur théorique lorsqu’on choisit des
– Pour un angle d’incidence i1 angles supérieurs à 30°.
mesurer l’angle de réfraction i2 Par ailleurs, cette activité devient très chronophage si les élèves
correspondant. réalisent plusieurs mesures d’angles pour calculer la valeur moyenne
Réaliser – Appliquer la relation de de l’indice de réfraction.
Snell-Descartes pour calculer
nliquide. Un pas vers le cours
2 Pour déterminer l’indice de réfraction d’un milieu, il faut,

Identifier le liquide à l’aide de
Valider pour un certain angle d’incidence, mesurer l’angle de réfraction
l’indice de réfraction calculé.
et utiliser la loi de Snell-Descartes relatives aux angles.

Activité 3
expérimentale Tâche complexe Réflexion de la lumière �� p. 244
Capacité exigible Évaluation par compétences

aaExploiter les lois de Snell-Descartes pour la réflexion
et la réfraction à partir d’une série de mesures. A B C D
Identifier les grandeurs
Investigation S’approprier physiques à déterminer
expérimentalement.
1 Étapes de la démarche de résolution Analyser – Il faut mesurer les angles
1re étape : Relire les documents, repérer les éléments en relation raisonner d’incidence et de réflexion.
avec le problème posé et les noter. – Pour différents angles
Le schéma A montre que le rayon réfléchi est un rayon qui ne d’incidence i1, mesurer
traverse pas la surface de séparation. les angles de réflexion iR
2e étape : Reformuler le problème en utilisant un vocabulaire Réaliser correspondants.
scientifique. – Construire un tableau
Mesurer l’angle de réflexion iR pour différents angles d’incidence i1 qui rassemble les résultats
et en déduire une relation. Est-ce que le deuxième milieu à une obtenus.
influence sur les résultats obtenus ? Déterminer la relation entre
Valider
ces deux angles.
3e étape : Émettre une hypothèse permettant d’y répondre.
Les angles iR et i1 sont les mêmes.
4e étape : Élaborer un protocole expérimental et le mettre en Coups de pouce
œuvre pour valider l’hypothèse formulée. Coup de pouce 1
• On utilise le montage ci-dessous : Identifier, sur le schéma A , le rayon incident, le rayon réfléchi,
Cuve hémicylindrique pouvant l’angle d’incidence et l’angle de réflexion.
recevoir les différents liquides Coup de pouce 2
À l’aide du matériel proposé, il est possible de déterminer les
80 7
0 60 50 4 0 30
20
angles d’incidence et de réflexion, pour un milieu.
90 10
Source Coup de pouce 3
80
0
70
lumineuse Poser le demi-cylindre de plexiglass sur le disque gradué.

10 2
30 40 50 60
Mesurer, pour différents angles d’incidence, l’angle de réflexion

30 40 50 60
correspondant.
0
10 2
Construire un tableau qui rassemble les résultats obtenus.

70
0
80
Recommencer l’expérience en utilisant un deuxième milieu.

10 90
20 80 7
entre les deux milieux 0 60 50 4 0 30
Coup de pouce 4
Exprimer, l’angle de réflexion en fonction de l’angle d’incidence
dans le cas d’un milieu puis dans le cas du deuxième milieu.
Pour différents angles d’incidence, on repère l’angle de réflexion.
Coup de pouce 5
• On dresse un tableau permettant de noter les différents angles
Généraliser la relation obtenue à tous les milieux.
d’incidence et des angles de réflexion.
• On reproduit l’expérience avec différents milieux (plexiglas,
eau…) en utilisant le dispositif adapté (cuve à eau). Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
5e étape : Noter les observations, les interpréter et conclure. Il serait intéressant d’amener les élèves à vérifier que le rayon
Cas du passage de l’air vers l’eau : réfléchi a une direction qui ne dépend pas du deuxième milieu. Pour
être dans une démarche expérimentale, on peut leur demander
i1 (°) 0 10 20 30 40 50 de le vérifier par la mesure.
r (°) 0 10 20 30 40 50
Cas du passage de l’air vers le plexiglas :
2 On peut établir la loi suivante pour le phénomène de réflexion :
i1 (°) 0 10 20 30 40 50
l’angle de réflexion, pris par rapport à la normale à la surface de
r (°) 0 10 20 30 40 50 séparation entre deux milieux transparents, est égal à l’angle
d’incidence.
Conclusion : On note que l’angle de réfraction est égal à l’angle
d’incidence, quel que soit le deuxième milieu.
120
Activité 4
expérimentale L’expérience des couleurs �� p. 245
Capacité exigible 4 Les expériences réalisées confirment les observations d’Isaac

aaDécrire et expliquer qualitativement le phénomène de Newton. Une lumière monochromatique, lorsqu’elle traverse un
dispersion de la lumière par un prisme. prisme, est déviée sans être dispersée.
5 La lumière solaire est dispersée par le prisme. La lumière solaire
Pratique expérimentale λ (nm) est donc une lumière polychromatique, c’est-à-dire constituée de
1 On observe un spectre comportant l’ensemble des radiations différentes radiations.
400 500 600 700
allant du violet au rouge :
6 Le phénomène de dispersion s’observe pour des lumières
polychromatiques. En effet, une lumière polychromatique est
décomposée en différentes radiations monochromatiques, à
2 Lorsqu’on utilise une source monochromatique, un laser, par travers un prisme.
exemple, on observe un spectre comportant une seule raie.
3 Lorsqu’on mesure la longueur d’onde de la lumière mono-
chromatique avant et après la traversée du prisme, on constate
que la longueur d’onde est identique.
La lumière est donc seulement déviée à travers le prisme.
QCM �� p. 249

1. A et C ; 2. B ; 3. B ; 4. A et C ; 5. A et C ; 6. C ; 7. A et C ; 8. A et B ; 9. B.

6
CO RR IG
É
Connaître la réfraction
1. Le phénomène de réfraction est le changement de direction d’un
rayon lumineux passant d’un milieu de propagation à un autre.
2 Identifier des phénomènes 2. Les grandeurs n1 et n2 représentent respectivement l’indice de
É
CO RR IG
La réfraction est mise en évidence dans le schéma b . La réflexion réfraction du milieu de propagation du rayon incident et celui du
est mise en évidence dans le schéma a . milieu de propagation du rayon réfracté. i1 et i2 sont respectivement
l’angle d’incidence et l’angle de réfraction.
3 Observer un phénomène
La réfraction est mise en évidence dans la situation b avec la Utiliser une loi
7
paille posée dans un verre d’eau. D’après la loi de Snell-Descartes, n1 × sin i1 = n2 × sin i2, on a :
n × sin i1
4 Connaître le vocabulaire n2 = 1 .
CO RR IG
É sin i2
Angle entre la normale C’est la proposition b qui convient.
Angle d’incidence
et le rayon réfracté
Intersection du rayon 8Calculer des angles d’incidence et de réfraction
É
CO RR IG
Angle de réfraction incident avec la surface • Dans la situation a , l’angle de réfraction vaut 90°. On calcule
séparant les deux milieux
alors l’angle d’incidence à l’aide de la loi de Snell-Descartes relative
Angle entre la normale à la réfraction :
Point d’incidence n × sin i2
et le rayon incident n1 × sin i1 = n2 × sin i2 donc sin i1 = 2 .

Angle entre la normale
n1
Ainsi : sin i1 = 1,00 × sin 90° , soit i1 = 49°.
Angle de réflexion
et le rayon réfléchi
1,33
L’angle d’incidence vaut 49°.
5 Annoter un schéma • Dans la situation b , l’angle d’incidence vaut 90°. On calcule
l’angle de réfraction à l’aide de la loi de Snell-Descartes relative
Normale
à la réfraction : n × sin i1
n1 × sin i1 = n2 × sin i2 donc sin i2 = 1 .
Angle Angle de n2
d’incidence réflexion Ainsi : sin i2 = 1,00 × sin 90° .
1,33
Point L’angle de réfraction i2 vaut 49°.
d’incidence Angle de
réfraction 9 Évaluer des angles
1. Dans cette situation, on trouve que l’angle d’incidence est nul.
Il en est de même pour l’angle de réfraction. Ainsi i1 = i2 = 0°.
2. Retrouvons l’angle de réfraction à l’aide de la loi de Snell-
Descartes relative à la réfraction :

n1 × sin i1 traverse. Il est ainsi capable de décomposer la lumière blanche
n1 × sin i1 = n2 × sin i2 donc sin i2 = . qui est une lumière polychromatique.
n2
Ainsi : sin i2 = 1,00 × sin 0° = 0. 16 Analyser un schéma
1,33
En utilisant la calculatrice, on trouve i2 = 0°. Le schéma de l’élève est faux car la lumière blanche est dispersée
après avoir traversé le prisme. De plus, lors d’une dispersion par
10 Construire un rayon réfléchi
CO RR IG
É
un prisme, les radiations violettes sont plus déviées que les radia-
1. D’après le schéma, l’angle d’incidence vaut i1 = 40°. tions rouges : les couleurs à la sortie du prisme sont inversées. Son
2. L’angle de réflexion est égal à l’angle d’incidence. Ainsi iR = 40°. schéma aurait dû par exemple être le suivant :
Tracé du rayon réfléchi :
90°
Verre
iR
0° i1
0°
Prisme
90°
11 Représenter un rayon incident
L’angle d’incidence est égal à l’angle de réfraction, qui est ici Exercices �� p. 254
d’environ 52°.
On reproduit le schéma pour tracer le rayon incident :
C
0° CO RR IG
É
Le verre Crown
1. Par mesure sur le disque optique, on constate que l’angle
d’incidence vaut i1 = 30° et que l’angle de réfraction vaut i2 = 20°.
90° 90° 2. Le milieu incident est l’air, d’indice nair = 1,00. On applique la
loi de Snell-Descartes relative aux angles :
n × sin i1
nair × sin i1 = ncrown × sin i2 donc ncrown = air .
sin i2
0° Ainsi : ncrown = 1,00 × sin 30° .
12
sin 20°
CO RR IG
É
Calculer un indice de réfraction L’indice du verre Crown vaut 1,5.
1. Sur le schéma, l’angle d’incidence i1 = 50° et l’angle de réfrac- 3. L’angle de réflexion est identique à l’angle d’incidence. Il vaut
tion i2 = 35°. iR = 30°.
2. Utilisons la loi de Snell-Descartes relative à la réfraction :
n1 × sin i1 = n2 × sin i2 18 Expérience de dispersion
É
CO RR IG
n × sin i1 1. Pour décomposer la lumière du Soleil, le prisme doit être dispersif.

Sachant que n1 = 1,00, on en déduit : n2 = 1 . 2. a. La lumière du Soleil n’est pas monochromatique car elle est
sin i2
n2 = 1,00 × sin 50° . décomposée par le prisme en radiations monochromatiques.
sin 35° b. D’après le schéma, les radiations violettes sont les plus déviées
L’indice de réfraction n2 est égal à 1,3. par le prisme.
3. Le faisceau de lumière rouge est monochromatique. Il n’est
13 Choisir des indices
donc pas dispersé, mais seulement réfracté. Le schéma suivant
On utilise la loi de Snell-Descartes relative à la réfraction. Lorsque montre les deux réfractions.
l’angle de réfraction i2 augmente, son sinus augmente également.
D’après la loi de Snell-Descartes :
n × sin i1
n1 × sin i1 = n2 × sin i2 donc sin i2 = 1
. Laser
n2 rouge
L’angle d’incidence et l’indice du milieu incident étant fixes, pour
que le rayon réfracté s'éloigne de la normale il faut que i2 . i1.
Pour obtenir cela, il faut que l’indice du milieu de réfraction soit Prisme
plus petit que celui du milieu incident : n2 , n1.
À
14 Côté maths Mesurer un indice de réfraction
La loi de Snell-Descartes relative à la réfraction est 1. La loi de Snell-Descartes relative aux angles de réfraction s’écrit :
n × sin i1
n1 × sin i1 = n2 × sin i2 ainsi sin i2 = 1 . n1 × sin i1 = n2 × sin i2
n2
2. On en déduit :
sin i2 = 1,00 × sin 25° . sin i2 n1
1,39 =
En utilisant la calculatrice, on trouve i2 = 18°. sin i1 n2
n
3. On déduit de l’équation de la courbe : 1 = 0,735.
15 Connaître le phénomène de dispersion n1 n2
É
1,00
4. n2 = ; n2 =
CO RR IG
.
Le prisme est un système dispersif car son indice de réfraction 0,735 0,735
dépend de la longueur d’onde de la radiation lumineuse qui le L’indice de réfraction de l’éthanol vaut 1,36.
122
20 he scuba
T n1
On a donc = 0,66.
Traduction n2
1,00
Un plongeur dans une piscine observe son amie comme indiqué b. On détermine ainsi n2, avec n1 = 1,00 : n2 = .
0,66
sur le schéma. L’indice de réfraction n2 du plexiglas est égal à 1,5 pour la radia-
L’angle entre le rayon dans l’eau et la perpendiculaire à la surface tion utilisée.
de l’eau est 25,0°.
• Que vaut l’angle entre la perpendiculaire à la surface de l’eau 22 Calculer un indice de réfraction
et le visage de l’amie ? 1. L’angle d’incidence est l’angle i1 , dans l’air, et mesure environ 50°.
L’angle de réfraction est l’angle i2 , dans l’eau, et vaut environ 35°.
2. On utilise la loi de Snell-Descartes relative aux angles :
n1 × sin i1 = n2 × sin i2.
Sachant que n1 = 1,00, on en déduit :
n × sin i1
n2 = 1 .
sin i2
n2 = 1,00 × sin 50° .
sin 35°
L’indice de réfraction n2 de l’eau vaut 1,3.
Réponses aux questions 23 Exercice à caractère expérimental
É
CO RR IG
On recherche donc l’angle d’incidence i1. Taux de sucre d’un jus de raisin
D’après la loi de Snell-Descartes relative à la réfraction, on peut
1. Le taux de sucre modifie l’indice de réfraction du jus de raisin :
écrire : n1 × sin i1 = n2 × sin i2
plus ce jus est riche en sucre, plus l’indice augmente.
n × sin i2 2.
donc sin i1 = 2 .
n1 Indice de réfraction d’un jus de raisin
Ainsi sin i1 = 1,33 × sin 25,0° . 1,37
1,00
En utilisant la calculatrice, on trouve i1 = 34,2°. L’angle entre la
normale et le rayon incident est égal à 34,2°. 1,36
21 Recherche d’un indice de réfraction 1,35

1. On schématise la situation :
Demi cylindre de plexiglas 1,34
80 7
0 60 50 4 0 30 1,33
20
90 10 0 5 10 15 20 25 30 35
Source Pourcentage de sucre
80
0
70
lumineuse
10 2
i2
30 40 50 60
La représentation graphique est celle d’une fonction affine.

0
30 40 50 60
i1 3. La mesure de l’indice du jus de raisin est réalisée de sorte que :

i1 = 90,00°, i2 = 53,00° et n2 = 1,700.
0
10 2
n × sin i2
70
La relation de Snell-Descartes conduit à : n1 = 2

0
80
10 90
entre les deux milieux
20 80 7
sin i1
n1 = 1,700 × sin 53,00° .
0 60 50 4 0 30
sin 90,00°
2. a. Traçons la représentation graphique de sin i2 en fonction On obtient n1 = 1,358.
de sin i1 : Indice de réfraction d’un jus de raisin
sin i2
0,8 1,37
0,7
0,6 1,36 1,358

0,5
0,4 1,35
0,3
0,2 1,34
0,1
0,0 20
1,33
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 0 5 10 15 20 25 30 35
sin i1 Pourcentage de sucre
b. Les points sont alignés sur une droite passant par l'origine. 4. La courbe d’étalonnage précédente montre que le pourcentage
sin i1 de sucre du moût de raisin est de 20 %.
Le cœfficient directeur de cette droite est = 0,66. Ce pourcentage est inférieur à la valeur indiquée (21,5 %) pour
sin i2
L’équation de la courbe obtenue est sin i2 = 0,66 × sin i1. que la vendange soit réalisée : il faut donc attendre encore la
3. On utilise la loi de Snell-Descartes relative à la réfraction : maturation des grappes avant de vendanger !
n1 × sin i1 = n2 × sin i2.
n
24 Pour contrer la dispersion
4. a. On obtient sin i2 = 1 × sin i1. 1. La phrase signifie que l’indice de réfraction de la fluorine claire varie
n2 n
Le cœfficient directeur de la droite obtenue est égal au rapport 1 . peu avec la longueur d’onde de la radiation lumineuse qui la traverse.
n2
2. a. Schématisons la situation : b. La radiation rouge est la moins déviée des trois.
4. L’indice de réfraction du verre étudié dépend de la longueur
d’onde de la radiation qui le traverse. Le verre est donc un maté-
Air
i1 riau dispersif.
30° 27 Réfraction et illusion d’optique
1. On utilise la relation de Snell-Descartes relative à la réfraction :
Fluorine n1 × sin i1 = n2 × sin i2.
claire n
On obtient par cette relation sin i2 = 1 × sin i1.
n2
b. D’après le schéma ci-dessus, l’angle d’incidence vaut : a. Point A, situé dans l’air avec n1 = 1,00, n2 = 1,50 et i1 = 35°,
i1 = 90° – 30° = 60°. il vient : i2 = 22°.
2. Pour déterminer l’angle de réfraction dans la fluorine, on utilise b. Point B, situé dans l’eau avec n1 = 1,33, n2 = 1,50 et i1 = 35°,
la loi de Snell-Descartes relative à la réfraction : il vient : i2 = 31°.
nair × sin i1 = nfluorine × sin i2. 2. Ce sont des angles alternes internes, égaux car délimités par
deux droites parallèles et une sécante à ces droites.
nair × sin i1 n
Soit sin i2 = , 3. On a maintenant : sin i3 = 2 × sin i2 pour l’interface verre/air.
nfluorine n3
sin i2 = 1,00 × sin 60° .
On utilise les valeurs non arrondies pour les calculs suivants.
1,43 a. Point A, situé dans l’air : on a alors n2 = 1,50, n3 = 1,00 et i2 = 22°,
En utilisant la calculatrice, on trouve i2 = 37°. il vient : i3 = 35°.
L’angle de réfraction dans la fluorine est de 37°. b. Point B, situé dans l’eau : on a alors n2 = 1,50, n3 = 1,00 mais
maintenant i2 = 31°, il vient : i3 = 50°.
25 La petite monnaie réapparaît 4. Les rayons diffusés depuis la zone située au niveau de la
1. Le phénomène mis en jeu est la réfraction de la lumière issue tête de l’ours, émis donc directement dans l’air, sont réfractés
de la pièce de monnaie et parvenant jusqu’à l’œil de l’observateur différemment de ceux diffusés par la partie immergée du corps
lorsqu’elle change de milieu. de l’ours.
2. Dans le schéma ci-dessous, est représenté en pointillé le rayon Il en résulte que ces faisceaux sont déviés différemment à la
lumineux issu de la pièce de monnaie. À cause de la tasse, il ne traversée de la paroi de l’aquarium : l’image de l’ours est cassée car
peut pas parvenir jusqu’à l’œil de l’observateur. constituée de deux parties ayant subi des réfractions différentes.
Solution sucrée
Comment utiliser le phénomène de réfraction, pour déterminer
le pourcentage de sucre d’une solution sucrée ?
3. Pour calculer l’angle de réfraction, on utilise la loi de Snell- Le tableau donne les angles d’incidence et de réfraction d’une
Descartes relative à la réfraction solution contenant 50 % de sucre et ceux de la solution inconnue.
neau × sin i1 = nair × sin i2. 3e étape : Dégager la problématique
neau × sin i1 À l’aide de la loi de Snell-Descartes sur la réfraction, calculer l’in-
Soit sin i2 = , dice de réfraction de la solution inconnue et le comparer à celui
nair
de la solution contenant 50 % de sucre.
sin i2 = 1,33 × sin 35° . 4e étape : Construire la réponse
1,00
En utilisant la calculatrice, on trouve i2 = 50°. • Calcul de l’indice de réfraction de la solution contenant 50 %
L’angle de réfraction du rayon lumineux parvenant à l’œil est de 50°. de sucre.
• Calcul de l’indice de réfraction de la solution inconnue.
26 Lumière polychromatique • Comparaison des deux indices de réfraction.
1. On utilise la loi de Snell-Descartes relative à la réfraction : 5e étape : Répondre

n1 × sin i1 = n2 × sin i2. • Présenter le contexte et introduire la problématique.
n1 Il faut calculer puis comparer les indices de réfraction des deux
On obtient sin i2 = × sin i1, où n1 = 1,00, n2 = nradiation, i1 = 40,0°. solutions.
n2 • Mettre en forme la réponse.
Les résultats obtenus, pour chaque radiation, sont les suivants :
Cas de la solution à 50 % : n1 × sin i1 = n2 × sin i2.
i2 bleu = 25,1° ; i2 jaune = 25,2° ; i2 rouge = 25,3°.
Sachant que n1 = 1,00, on en déduit :
2. n1 × sin i1
i1 n2 = ,
sin i2
n2 = 1,00 × sin 30,0° .
sin 20,6°
La solution à 50 % possède un indice de réfraction de 1,42.
Cas de la solution inconnue :
n1 × sin i1 = n2 × sin i2.
3. a. La radiation bleue est la plus réfractée car i2 bleu est le plus petit
des angles de réfraction calculés. C’est le rayon qui se rapproche Sachant que n1 = 1,00, on en déduit :
n1 × sin i1
le plus de la normale et qui va donc être le plus dévié par rapport n2 = ,
à la direction incidente. sin i2
124
n2 = 1,00 × sin 30,0° . 3. Sachant que n1 = 1,00, on en déduit :
sin 21,4° n1 × sin i1
La solution inconnue possède un indice de réfraction n2 de 1,37. n2 = ,
sin i2
L’indice de réfraction de la solution inconnue est inférieur à l’indice
de réfraction de la solution à 50 % de sucre. n2 = 1,00 × sin 40,0° .
sin 24,5°
• Conclure et introduire, quand c’est possible, une part d’esprit
L’indice de réfraction du quartz est de 1,55.
critique.
D’après les données, « Plus une solution contient du sucre et plus 33 DS (30 minutes) Exercice en eaux troubles
É
son indice de réfraction augmente. ». CO RR IG
1. Dans la situation décrite dans le document A , un rayon lumi-

L’indice de réfraction de la solution inconnue étant inférieur à
l’indice de réfraction de la solution à 50 % de sucre, la solution neux change de direction de propagation entre l’air et l’eau de la
inconnue contient moins de 50 % de sucre. mer. Il s’agit ici d’un phénomène de réfraction.
2. Le schéma de la situation décrite dans le document A est le
Avec les données de l’exercice, on ne dispose pas des informations
suffisantes pour calculer la teneur en sucre de la solution inconnue. suivant :
Normale Air
29 Indices et réfractions
Angle i1
1. n1 = n2 : pas de réfraction du faisceau ; cas b . d’incidence
2. n1 . n2 : réfraction de sorte que i2 . i1 ; cas c . Une partie de I Surface de
la lumière est réfléchie au point d’incidence. Point séparation
3. n1 , n2 : réfraction de sorte que i2 , i1 ; cas a . Une partie de d’incidence Angle de
la lumière est réfléchie au point d’incidence. i2 réfraction
Avec les données de l’exercice, on ne dispose pas des informations Eau
suffisantes pour calculer la teneur en sucre de la solution inconnue.
Dans ce schéma l’angle d’incidence est noté i1, l’angle de réfraction
30 L’essuie-glace automatique est noté i2 et le point d’incidence est noté I.
1. Le phénomène qui explique la propagation de la lumière est le 3. D’après le graphique B , nviolet = 1,334 et nrouge = 1,324.
phénomène de réflexions successives. 4. Dans le cas de la lumière violette, l’indice de réfraction de
2. Les rayons peuvent émerger à l’air libre par réfraction chaque l’eau vaut : nviolet = 1,334. On utilise la loi de Snell-Descartes
fois qu’un rayon atteint l’interface entre une goutte d’eau et la relative aux angles :
face externe du pare-brise. nair × sin i1 = nviolet × sin i2.
3. Ce n’est plus un guide de lumière : le faisceau transmis est très
atténué lorsque le pare-brise est humide. Le détecteur commande nair × sin i1
donc sin i2 = ,
alors l’allumage des essuie-glaces. nviolet
31 L’appareil Reflex sin i2 = 1,00 × sin 20,0° .

1,334
1. Rayon incident, rayon réfléchi, normale au point d’incidence En utilisant la calculatrice, on trouve i2 = 14,9°.
sont dans un même plan de sorte que les angles d’incidence et • Dans le cas de la lumière rouge, l’indice de réfraction de l’eau
de réflexion sont égaux. vaut : nrouge = 1,324. On utilise la loi de Snell-Descartes relative
2. Prisme Viseur aux angles :
Objectif nair × sin i1 = nviolet × sin i2.
nair × sin i1
donc sin i2 = ,
Rayon
nrouge
sin i2 = 1,00 × sin 20,0° .

lumineux
Miroir
1,324
En utilisant la calculatrice, on trouve i2 = 15,0°.
5. L’indice de réfraction de l’eau dépend de la longueur d’onde de
la radiation qui traverse l’eau. L’eau est donc un milieu dispersif.

32
É
DS (15 minutes) Cristal de quartz Le phénomène de réfraction
CO RR IG
1. Le phénomène physique qui gêne l’esquimau pour la pêche est le

i1 phénomène de réfraction. Son cerveau interprète la direction du
Air = 40,0°
iR poisson comme étant en ligne droite alors que les rayons lumi-
n1= 1,00
neux diffusés par celui-ci sont réfractés lors du passage de l’eau
I à l’air et donc déviés ; la propagation de la lumière est donc non
i2 = 24,5° rectiligne à cause du changement de milieu. Le pêcheur doit viser
Quartz
n2
à côté du poisson car pour lui, la position de l’image du poisson
ne correspond pas à la position réelle du poisson.
2. La loi de Snell-Descartes relative à la réfraction permet d’écrire :

n1 × sin i1 = n2 × sin i2.

15 Lentilles
minces
convergentes
Programme officiel
Ondes et signaux
2. Vision et image
Lentilles, modèle de la lentille mince Caractériser les foyers d’une lentille mince convergente à l’aide du modèle du rayon lumineux.
convergente : foyers, distance focale.
Utiliser le modèle du rayon lumineux pour déterminer graphiquement la position, la taille et le sens de l’image
Image réelle d’un objet réel à travers une réelle d’un objet plan réel donnée par une lentille mince convergente.
lentille mince convergente.
Grandissement. Définir et déterminer géométriquement un grandissement.
L’œil, modèle de l’œil réduit. Modéliser l’œil.

Produire et caractériser l’image réelle d’un objet plan réel formée par une lentille mince convergente.
Capacités mathématiques : utiliser le théorème de Thalès.

Signal lumineux ; Source primaire ; Objet – Distinguer une source primaire (objet lumineux) d’un objet diffusant. Modèle du rayon lumineux
diffusant ; Source lumineuse ; Propagation – Exploiter expérimentalement la propagation rectiligne de la lumière
rectiligne ; Réflexion dans le vide et le modèle du rayon lumineux.
Activité 1
expérimentale Le foyer d’une lentille mince convergente �� p. 260
Capacité exigible
–
soit f’ ≈ 100 mm.
aaCaractériser les foyers d’une lentille mince convergente à l’aide L’écart-type a pour expression :
du modèle du rayon lumineux.
σn – 1 = 1 ∑n m – m 2
n – 1 k=1 k
( )
On obtient, à l’aide de la calculatrice, comme indiqué dans la
1 D’après le document A , un faisceau lumineux parallèle à l’axe fiche 3 p. 299, σn – 1 ≈ 4,0 mm. σ
optique de la lentille mince converge au foyer image. D’après le L’incertitude-type u(f’) a pour expression : u(f’) = n – 1 ce qui
1N
document B , on considère que les rayons provenant du tube à donne u(f’) = 4,0 mm soit u(f’) ≈ 1 mm.
néon sont parallèles. On forme l’image du néon à l’aide d’une 15
lentille mince convergente sur un écran. On mesure la distance f’ = (100 ± 1) mm.
entre la lentille et l’écran. Cette distance est la distance focale f’. La dispersion des résultats peut s’expliquer par une mauvaise
2 On peut, par exemple, mesurer la distance focale 5 fois. position de la lentille par rapport à l’écran ou une mauvaise
lecture de la distance.
Les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous :
f’ (mm) 105 100 95 102 97 4 La végétation va prendre feu au point de convergence des
rayons lumineux (foyer image).
3 La valeur moyenne sur ces 5 mesures est :
– 105 mm + 100 mm + 95 mm + 102 mm + 97 mm
f’ =
5
15 1 Lentilles minces convergentes 127
Un pas vers le cours Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
5 Le point de convergence de rayons lumineux arrivant parallèle- Les lampes à néon d’une salle de classe sont suffisamment éloignées
ment à l’axe optique et émergeant de la lentille mince convergente pour que les rayons arrivent parallèlement à l’axe optique de la
s’appelle le foyer image F’. lentille mince convergente. On peut aussi obtenir un faisceau de
La distance focale, notée f‘, est la distance entre le centre optique rayons parallèles à l’aide d’une source lumineuse munie elle-même
O de la lentille mince convergente et le foyer image F’. d’une lentille mince convergente, comme le montre la photo du
Lentille document A .
convergente Ce protocole étant très simple dans sa réalisation, il nous a semblé
intéressant de demander ici aux élèves de travailler sur les incer-
titudes de mesures. Le mieux est que chaque groupe reprenne
F O F' ∇
plusieurs fois la mesure de la distance focale dans les mêmes
Foyer conditions de mesure.
Centre optique image BO : « Les activités expérimentales proposées visent aussi à sensibiliser
l’élève à l’influence de l’instrument de mesure et du protocole choisi sur
la valeur de l’incertitude-type. »
Activité 2
expérimentale Image d’un objet sur un écran �� p. 261
Capacités exigibles 3 Lorsque l’objet réel s’éloigne de la lentille mince convergente,

aaProduire et caractériser l’image réelle d’un objet plan réel son image se rapproche de plus en plus du foyer image F’. De plus,
formée par une lentille mince convergente. elle devient de plus en plus petite.
aaUtiliser le modèle du rayon lumineux pour déterminer
graphiquement la position, la taille et le sens de l’image réelle 4 Pour modifier la taille d’une image produite par un appareil
d’un objet plan réel donnée par une lentille convergente. imageur, il suffit de modifier la position de l’objet réel par rapport
à la lentille mince convergente.
1 On éclaire un objet translucide à l’aide de la source de lumière.
On observe l’image de l’objet réel à travers la lentille mince 5 L’image d’un objet réel, produite par une lentille mince
convergente sur un écran. Elle est donc réelle. Elle est renversée convergente, est réelle car elle est observable sur un écran. Elle
par rapport à l’objet AB et elle est plus ou moins grande suivant est aussi renversée par rapport à l’objet AB et elle est plus ou
la position de l’objet par rapport au centre optique O. moins grande suivant la position de l’objet par rapport à la lentille.
2 Sens de
propagation Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
de la lumière
B Cette activité a un double objectif :
– Le premier est d’observer la formation de l’image réelle d’un
O F' A' Δ objet réel à l’aide d’une lentille mince convergente.
A F – Le deuxième est de comprendre qu’une construction graphique
B' permet de prévoir la position et la taille de l’image formée, connais-
sant la distance focale de la lentille, la position et la taille de l’objet.
Activité 3
expérimentale Tâche complexe L’œil �� p. 262
Capacité exigible 2e étape : Reformuler le problème en utilisant un vocabulaire

aaModéliser l’œil. scientifique.
Quels sont les paramètres modifiables de l’œil qui permettent la
Investigation formation d’une image toujours sur la rétine ?
3e étape : Élaborer un protocole expérimental et le mettre en
1 Étapes de la démarche de résolution
œuvre.
1re étape : Relire les documents, repérer les éléments en relation Dans l’œil, l’image se forme toujours sur la rétine et la distance
avec le problème posé et les noter. entre le cristallin et la rétine reste fixe. En revanche, l’ensemble des
– « Lorsqu’on observe un objet, une image se forme sur la rétine. » milieux transparents est équivalent à une lentille mince convergente
– « La distance entre le cristallin et la rétine ne peut pas varier. » de distance focale f’ variable.
– « Lorsqu’un objet se rapproche de l’œil, le cristallin se bombe Pour mettre en œuvre expérimentalement le fonctionnement de
afin que l’image se forme sur la rétine. » l’œil, il faut respecter deux conditions :
– « L’ensemble des milieux transparents est équivalent à une – garder la distance entre la lentille mince convergente et l’écran
lentille mince convergente de distance focale f’ variable. » fixe ;
– utiliser deux lentilles minces convergentes de distance focale
f’ différente.
128
Dans un premier temps, on place l’objet sur le banc d’optique Évaluation par compétences
et on cherche son image sur l’écran, à travers une lentille mince
convergente. On note les positions de l’objet et de la lentille A B C D
mince convergente. – Repérer les informations
Dans un deuxième temps, on remplace la lentille mince convergente pertinentes en rapport avec
par une autre lentille de distance focale f’ différente. La distance S’approprier la question formulée.
entre la lentille mince convergente et l’écran ne change pas. On – Reformuler le problème.
déplace l’objet le long du banc d’optique jusqu’à retrouver son
image sur l’écran. On note la nouvelle position de l’objet. – Savoir modéliser l’œil par un
4e étape : Noter les observations, les interpréter et conclure. système lentille-écran.
Après avoir trouvé une image nette pour une position particulière – Repérer que la distance
de l’objet par rapport à la lentille mince convergente, on remplace lentille-écran ne doit pas varier
la lentille par une autre de distance focale différente. L’image Analyser – lors de la formation de l’image.
devient floue ou disparaît. raisonner – En déduire qu’il faut modifier
On observe que l’image se forme à nouveau sur l’écran pour une la distance focale de la lentille
autre position de l’objet, la distance entre la lentille et l’écran pour observer l’image au même
étant inchangée. endroit lorsque la distance entre
Pour deux positions particulières de l’objet, et en gardant la l’objet et la lentille varie.
distance lentille mince convergente-écran fixe, il faut modifier la – Former une image sur l’écran
distance focale f’ de la lentille pour que l’image se forme toujours puis repérer la position de
sur l’écran. Dans l’œil, l’image se forme sur la rétine quelle que soit l’objet.
la position de l’objet car la distance focale du cristallin est modifiée. Réaliser – Changer de lentille puis
repérer la nouvelle position
Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée de l’objet pour avoir une image
nette.
Le protocole expérimental qui vient naturellement à l’esprit est Faire une analogie entre le
celui qui consiste à déplacer l’objet par rapport à la lentille, puis Valider dispositif expérimental et l’œil
modifier la distance focale de la lentille pour retrouver l’image pour répondre à la question.
sur l’écran. Cependant, cela nécessite d’avoir une multitude de
lentilles avec des distances focales différentes. Il nous a donc Coups de pouce
semblé plus réalisable de changer en premier lieu de lentille, puis
de retrouver la position de l’objet pour que l’image se forme à Coup de pouce 1
nouveau sur l’écran. Il faut garder la distance lentille mince convergente-écran fixe.
Coup de pouce 2
Il faut changer la distance focale f’ de la lentille mince convergente.
Coup de pouce 3
Il faut déplacer l’objet le long du banc d’optique tout en gardant
la distance lentille mince convergente-écran fixe.

2 On peut modéliser l’œil par :
– une lentille mince convergente de distance focale f’ variable
qui correspond à l’ensemble des milieux transparents ;
– un écran qui correspond à la rétine ;
Remarque : un diaphragme correspond à l’iris.
QCM �� p. 267

1. C ; 2. B ; 3. C ; 4. A ; 5. B ; 6. A et B ; 7. C ; 8. C ; 9. A et C ; 10. B ; 11. A, B et C.
2 Connaître les caractéristiques d’une lentille

É
CO RR IG
1. O : centre optique ;

F : foyer objet ;
F’ : foyer image.
2. La distance focale f’ mesure 3 cm.

3 Représenter les points caractéristiques
1. Le schéma est :
F O F’
2. On place F et F’ de manière symétrique en choisissant une Exercices �� p. 271

échelle adaptée (voir 1.)
4 Comprendre la construction d’une image 10 onnaître les critères de réussite
C
É
CO RR IG
É CO RR IG
1. – Le rayon issu de B et passant par le centre optique O n’est Le projecteur de diapositives

pas dévié ; 1. Sens de
– le rayon issu de B parallèle à l’axe optique émerge en passant B propagation
de la lumière
par le foyer image F’ ;
F F' A'
– le rayon issu de B passant par le foyer objet F émerge parallè- O Δ
lement à l’axe optique. A
2. L’image A’B’ est réelle, renversée et plus petite que l’objet AB. B'
5 Construire une image

2. La valeur absolue du grandissement γ a pour expression :
Sens de propagation
de la lumière OA’
|γ| =
, ce qui donne :
B OA
5,0 m
F’ |γ| = , soit |γ| = 63.
A’ 8,0 × 10–2 m
A’B’
A F O Δ 3. Calculons la taille de l’image A’B’ : |γ| = , ce qui donne
AB
A’B’ = |γ| × AB soit A’B’ = 63 × 24 × 10–3 m d’où A’B’ = 1,5 m.
B’
11 Défaut de l’œil
6 Calculer un grandissement 1. Position de
É
CO RR IG
B la rétine
1. La valeur absolue du grandissement γ a pour expression :
A’B’ OA’
|γ| = = . F’ A’
AB OA
2. Calculons le grandissement à partir de A’B’ et AB. D’après le A F O Δ
graphique, on a : Sens de propagation
A’B’ B’
A’B’ = 1,4 cm et AB = 1,4 cm d’où |γ| = = 1,0. de la lumière
AB
Calculons le grandissement à partir de OA’ et OA. D’après le 2. L’image se forme après la rétine. Dans le texte, il est dit :
graphique, on a : « L’hypermétrope voit net de loin, mais les objets proches lui
OA’
OA’ = 6,0 cm et OA = 6,0 cm d’où |γ| = = 1,0. paraissent flous, car leur image se forme en arrière de la rétine. »
OA C’est le cas ici.
7 Calculer la taille d’une image 3. Position de
1. Le grandissement a pour valeur absolue |γ |= 0,80. |γ| , 1 donc B la rétine
l’image est plus petite que l’objet.
2. La valeur absolue du grandissement γ a pour expression : F’ A’
A’B’ A F O Δ
|γ| = .
AB
La taille de l’image vaut A’B’ = |γ| × AB, soit A’B’ = 0,80 × 5,1 cm, Sens de propagation
B’
de la lumière
d’où A’B’ = 4,1 cm.
4. La phrase en italique indique que la distance focale de l’ensemble
8
Connaître le modèle de l’œil réduit
CO RR IG
É
œil-lentille est plus petite que la distance focale de l’œil seul. C’est
Éléments Éléments du modèle vérifié pour les constructions graphiques réalisées en 1 et 3.
de l’œil réel de l’œil réduit
Rétine
12 Python
Lentille
Grandissement
Milieux transparents Diaphragme 1. Ce programme permet de calculer la taille de l’image A’B’.
Iris Écran OA’
2. La formule donnée par le programme est : A’B’ = × AB.
OA
9 Connaître la fonction des éléments de l’œil 3. Pour trouver OA’ connaissant AB, OA et A’B’, il faut modifier
1. Pour avoir une vision nette, il faut que l’image se forme sur le programme sur les lignes 2, 3 et 4 suivant :
la rétine. 1 #Fonction permettant …
2 def Fonction(AB,OA,AprimeBprime) :
2. C’est l’iris qui permet de réguler l’entrée de la lumière. 3 OAprime=AprimeBprime*OA/AB
3. L’ensemble des milieux transparents de l’œil joue le rôle d’une 4 return OAprime
lentille mince convergente.
130
Et modifier la ligne 9 du programme : 14 chacun son rythme
À
9 AprimeBprime=float(input("Donner la distance A'B’\ Les appareils imageurs
en mètre : \n")) Énoncé détaillé :
Ainsi que les lignes 12 et 13 : 1. et 2. a. Pour le vidéoprojecteur :
12 Fonction(AB,OA,AprimeBprime) Sens de propagation
13 print("La distance séparant la lentille de\ de la lumière
l’image A'B' vaut", Fonction(AB,OA,AprimeBprime),\ B
F’ A’
"m.")
AF O Δ
13 L ens and refraction
Traduction
B’
Une lentille est un morceau de matériau transparent, générale-
ment de forme circulaire, avec deux surfaces polies, dont l’une ou 1. et 2. b. Pour l’appareil photographique :
l’autre ou les deux sont courbes […]. En raison de la courbure des
B
surfaces des lentilles, les différents rayons d’un faisceau lumineux
incident sont réfractés sous différents angles, de sorte qu’un fais-
F’ A’
ceau entier de rayons parallèles peut converger en un seul point
[…]. La réfraction des rayons lumineux réfléchis par un objet ou A F O Δ
émis par un objet entraîne la formation d’une image visuelle de Sens de propagation B’
l’objet. L’image peut être beaucoup plus grande ou plus petite de la lumière
que l’objet, selon la distance focale de l’objectif et la distance
entre l’objectif et l’objet. Un objectif à grande distance focale forme 3. Lorsque l’objet se trouve à une distance comprise entre f’ et
une image plus grande d’un objet éloigné, tandis qu’un objectif à petite 2f’ de la lentille, son image sera plus grande que l’objet. Si l’objet
distance focale forme une petite image. se trouve à une distance supérieure à 2f’ de la lentille, son image
1. Expliquer pourquoi le texte parle de réfraction pour présenter sera plus petite que l’objet.
les propriétés des lentilles. 4. Pour le vidéoprojecteur, l’objet est à une distance comprise
2. Nommer le point, situé sur l’axe de la lentille, où des rayons entre f’ et 2f’ de la lentille : l’image étant plus grande que l’objet, le
parallèles entre eux convergent. grandissement est tel que |γ| . 1. Pour l’appareil photographique,
3. Où doit-on placer un objet devant une lentille convergente l’objet est à une distance supérieure à 2f’ : l’image étant plus petite
afin d’en former une image réelle ? que l’objet le grandissement est tel que |γ| , 1.
4. Illustrer, à l’aide de constructions géométriques, la phrase
notée en italique. 15 Exercice à caractère expérimental
1. Pour mesurer la distance focale de la lentille mince convergente,
Réponses aux questions on place la source de lumière de manière à ce que les rayons
1. Le sujet parle de réfraction car les rayons lumineux passent d’un lumineux soient parallèles à l’axe optique. Les rayons convergent
milieu transparent à un autre milieu transparent. Les rayons sont à la sortie de la lentille vers le foyer image F’. La distance focale
déviés ; c’est le phénomène de réfraction. f’ correspond à la distance entre le centre optique O et le foyer
2. Les rayons parallèles convergent à la sortie de la lentille en un image F’.
point nommé le foyer image F’. 2. Les sources d’erreurs peuvent être une mauvaise lecture des
3. Pour former une image réelle, l’objet doit être placé avant le longueurs ou une mauvaise position des éléments.
foyer objet F.
4. Pour une distance focale petite, on a la situation suivante : 16 Côté maths
É
CO RR IG
1. A
B
Objet
O C
F’ A’ B
Image
A F O Δ Centre
B’ optique D
Sens de propagation
de la lumière 2. On donne OC = 10,0 cm ; OB = 5,0 cm et AB = 3,0 cm.
Calculons la longueur CD :

Pour une distance focale plus grande, on a la situation suivante : OC CD
D’après le théorème de Thalès : = .
OB AB
B OC × AB
Ainsi, OC × AB = CD × OB, donc CD = ,
OB
F’ 10 cm × 3,0 cm
A’ CD = soit CD = 6,0 cm.
A O Δ 5,0 cm
F
Sens de propagation
de la lumière B’

17 Accommodation de l’œil b. L’image ne se trouve plus sur l’écran.
1. 4. Pour que l’image se forme sur la rétine, il faut modifier la
L distance focale de la lentille mince convergente. L’œil accommode.
B Écran
R
Lentille et photographie
F’ A’ 1. De quoi est constitué l’appareil photographique du docu-
A F O Δ ment A ?
2. Quelle est la hauteur du capteur de l’appareil photographique ?
Sens de propagation B’
de la lumière 2e étape : Lire et comprendre les documents
1 cm
1. L’appareil photographique du document A est constitué d’un
ensemble de lentilles convergentes, modélisé par une lentille mince
1 cm
convergente, et d’un capteur sur lequel se forment les images.
2. 2. Le capteur a une largeur de 36 mm et une hauteur de 24 mm.
L
B Quelles doivent être la position et la distance focale de la lentille de
Écran l’appareil photographique pour qu’un objet de 5,0 cm de hauteur
ait une image d’une hauteur égale à 24 mm ?
F’ A’ 4e étape : Construire la réponse
A O Δ On connaît la taille de l’objet ainsi que la position de l’objet par
F
rapport au capteur.
Sens de propagation B’ – On trace un des rayons particuliers pour déterminer la position
de la lumière du centre optique O et ainsi la position de la lentille ;
1 cm – on trace un deuxième rayon particulier pour déterminer les
1 cm positions des foyers objet et image F et F’ ;
– on en déduit la distance focale de la lentille.
3. Pour que l’image reste toujours sur l’écran (rétine), il faut que
la distance focale de la lentille mince convergente varie. L’œil
accommode.
On veut trouver la position et la distance focale de la lentille de
18 Le vidéoprojecteur l’appareil photographique pour qu’un objet de 5,0 cm de hauteur
1. La valeur absolue du grandissement γ a pour expression : ait une image d’une hauteur de hauteur égale à 24 mm ?
A’B’ • Mettre en forme la réponse.
|γ| = . Or |γ| = 114, donc A’B’ = 114 × AB. La taille de l’image Pour trouver la position de la lentille mince convergente, il faut
AB
est 114 fois plus grande que celle de l’objet. tracer le rayon issu de B et qui rejoint B’ (image de B à travers
2. L’objet a une taille de 14 mm ; la taille de l’image sera donc : la lentille). Ce rayon passe par le centre optique O et n’est pas
A’B’ = 114 × 14 mm soit A’B’ = 15 968 mm soit A’B’ = 1,6 m. dévié. O se trouve sur l’axe optique et nous donne la position de
3. Si on veut une image A’B’ dirigée vers le haut pour que les la lentille mince convergente.
spectateurs puissent la voir correctement, il faut placer l’objet On aurait pu faire le même raisonnement avec le point objet A.
dans le sens inverse donc vers le bas. On trace ensuite un rayon issu de B parallèle à l’axe optique qui
passe par le foyer image F’ et rejoint l’image B’. On trouve ainsi
19
É
Formation d’une image sur la rétine le foyer image F’.
CO RR IG
1 et 2. L Sens de
Écran propagation
Diaphragme Lentille
convergente B de la lumière
B A’
F’ Δ A' F F’
A O Δ
B' O
Sens de
propagation B’
de la lumière
Distance fixe A
lentille-écran 1 cm
A’B’ 1 cm
La valeur absolue du grandissement γ a pour expression : |γ| = .
AB Le centre optique O est à 5 carreaux de l’objet, soit 5 × 1 cm = 5 cm
On trouve graphiquement |γ| = 0,8.
3. a. dans la réalité.
La distance focale mesure sur le schéma 1,6 carreau, soit
1,6 × 1 cm = 1,6 cm. La distance focale f’ est 1,6 cm.
B
F’ A’
A O Δ
Sens de B’
propagation
de la lumière
132
4. a. Dans la nouvelle configuration : OA = 30 mm ; AB = 15 mm ;
Exercices �� p. 274 OA’ = 6,0 mm car l’image se forme toujours sur le capteur.
OA’ A’B’
On utilise la relation sur le grandissement |γ| = = .
21
OA AB
CO RR IG
É
DS (45 minutes) Les lentilles liquides On isole puis on calcule la grandeur A’B’ recherchée, toutes les
1. a. Pour faire varier la distance focale de la lentille, il faut modi- grandeurs étant exprimées en mm :
fier la tension électrique. L’adhérence des fluides sur les parois OA’ × AB = A’B’ × OA.
de cette capsule varie. La distance A’B’ a pour expression :
b. Le point d’intersection des rayons lumineux ayant traversé la OA’ × AB 6,0 mm × 15 mm
lentille liquide se nomme le foyer image F’. A’B’ = , ce qui donne A’B’ =
OA 30 mm
c. Pour l’œil comme pour la lentille liquide, on modifie la distance soit A’B’ = 3,0 mm..
focale f’. b. f’ = 5,0 mm ; OA = 30 mm ; AB = 15 mm.
2. On donne OA = 60 mm ; A’B’ = 1,5 mm et AB = 15 mm. Le tracé à l’échelle donne :
OA’ A’B’
On applique le théorème de Thalès : = . B
OA AB
On isole puis on calcule la grandeur OA’ recherchée, toutes les
grandeurs étant exprimées en mm :
OA’ × AB = A’B’ × OA. F’ A’
La distance OA’ a pour expression : A O Δ
A’B’ × OA 1,5 mm × 60 mm B’
OA’ = , ce qui donne OA’ = Sens de propagation
AB 15 mm
soit OA’ = 6,0 mm. de la lumière 10 mm
3. a. On construit les rayons émergents de deux rayons inci-
dents particuliers passant par B. L’intersection de ces deux rayons Par lecture graphique, A’B’ mesure 1 cm soit, 3 mm dans la réalité.
émergents après traversée de la lentille est B’. On projette ortho- On retrouve la valeur calculée précédemment.
gonalement B’ sur l’axe optique pour trouver A’. On trace le
segment fléché A’B’.
B Je m’exprime à l’oral sur �� p. 274

L’impact des écrans
F’ A’
A O Δ Lorsqu’on observe un objet proche comme un écran, l’œil accom-
Sens de B’ mode ce qui entraîne une fatigue visuelle. Pour diminuer cette
propagation fatigue, il est nécessaire d’observer un objet lointain : l’œil est
de la lumière 10 mm au repos car il n’accommode plus.
b. La distance focale est la distance entre O le centre optique et

F’ le foyer image. On mesure sur le schéma une distance focale
f’ = 1,8 cm ; or 1 cm sur le schéma représente 3 mm dans la réalité.
La distance focale f’ a donc pour valeur : f’ = 5,4 mm.

16 Lois de
l’électricité
Programme officiel
Ondes et signaux
3. Signaux et capteurs
Loi des nœuds. Loi des mailles. Exploiter la loi des mailles et la loi des nœuds dans un circuit électrique comportant au plus deux mailles.
Mesurer une tension et une intensité.
Exploiter la caractéristique d’un dipôle électrique : point de fonctionnement, modélisation par une relation
Caractéristique tension-courant d’un dipôle. U = f (I) ou I = g(U).
Résistance et systèmes à comportement Utiliser la loi d’Ohm.
de type ohmique. Représenter et exploiter la caractéristique d’un dipôle.
Loi d’Ohm.
Capacités numériques : représenter un nuage de points associé à la caractéristique d’un dipôle et modéliser
la caractéristique de ce dipôle à l’aide d’un langage de programmation.
Capacité mathématique : identifier une situation de proportionnalité.
Citer des exemples de capteurs présents dans les objets de la vie quotidienne.
Capteurs électriques. Mesurer une grandeur physique à l’aide d’un capteur électrique résistif. Produire et utiliser une courbe d’étalonnage
reliant la résistance d’un système avec une grandeur d’intérêt (température, pression, intensité lumineuse, etc.).
Utiliser un dispositif avec microcontrôleur et capteur.

– Dipôles en série, en dérivation Élaborer et mettre en œuvre un protocole expérimental simple visant à réaliser U = R × I
– Intensité du courant électrique un circuit électrique répondant à un cahier des charges simple ou à vérifier P = U × I
– Tension une loi de l’électricité. E = P × Δt
– Loi d’additivité Exploiter les lois de l’électricité.
– Loi d’Ohm • Dipôles en série, dipôles en dérivation.
– Puissance électrique • L’intensité du courant électrique est la même en tout point d’un circuit qui
– Énergie électrique ne compte que des dipôles en série.
• Loi d’additivité des tensions (circuit à une seule maille).
• Loi d’additivité des intensités (circuit à deux mailles).

• Relation tension-courant : loi d’Ohm.
• Loi d’unicité des tensions.
Mettre en relation les lois de l’électricité et les règles de sécurité dans ce domaine.
Conduire un calcul de consommation d’énergie électrique relatif à une situation
de la vie courante.
• Puissance électrique P = U × I.
• Relation liant l’énergie, la puissance électrique et la durée.
16 1 Lois de l’électricité 135

Vu au
collège La tension électrique et l’intensité du courant �� p. 276

1. Les deux moteurs peuvent fonctionner indépendamment car 1. B et C ; 2. C ; 3. A et C.
ils sont associés en dérivation.
2. La tension aux bornes de chacun des moteurs est égale à la
tension aux bornes de la source de tension, c’est-à-dire 3 V.
3. I = I1 + I2.
Activité 1
expérimentale Tâche complexe Étude prévisionnelle d’un circuit électrique �� p. 277
Capacités exigibles Dans ces conditions, la tension aux bornes de la DEL est 3,6 V.
Activités expérimentales support de la formation Elle est traversée par un courant électrique de 20 mA. La DEL
aaExploiter la loi des mailles. fonctionne correctement.
aaMesurer une tension et une intensité.
Évaluation par compétences
Investigation A B C D
– Indiquer la tension aux
1 Étapes de la démarche de résolution bornes de la DEL afin qu’elle
S’approprier
1re étape : Relire les documents, repérer les éléments en relation fonctionne correctement.
avec le problème posé et les noter. – Reformuler le problème.
Le document A indique les valeurs nominales d’une DEL notamment – Formuler des hypothèses.
Analyser-
la tension qu’il faut imposer à ses bornes pour qu’elle fonctionne – Exploiter les mesures de la
raisonner
correctement. L’intensité du courant qui la traverse est alors tension et de l’intensité.
connue. – Proposer un schéma du
Le document B présente la loi des mailles qui indique la relation montage électrique à réaliser.
Réaliser
entre les tensions aux bornes de dipôles disposés dans une maille. – Mettre en œuvre le
Le document C rappelle la loi d’Ohm. protocole.
Une liste du matériel mis à disposition est proposée. Valider Interpréter des mesures.
2e étape : Reformuler le problème en utilisant un vocabulaire Rendre compte à l’écrit
scientifique. Communiquer en utilisant un vocabulaire
Quel conducteur ohmique faut-il associer avec la DEL pour que adapté.
la tension aux bornes de cette dernière soit 3,6 V ?
3e étape : Émettre une hypothèse permettant d’y répondre. Coups de pouce
Une résistance assez élevée du conducteur ohmique qu’il faut
associer avec la DEL permettrait de limiter l’intensité du courant Coup de pouce 1
électrique qui la traverse, donc de ne pas détériorer la DEL. Pour fonctionner correctement, la tension aux bornes de la DEL
doit être 3,6 V.
4e étape : Élaborer un protocole expérimental et le mettre en Coup de pouce 2
œuvre pour valider l’hypothèse formulée. Schéma du montage électrique à réaliser sans les multimètres.
On réalise le montage électrique dont le schéma est représenté
A B
ci-dessous en plaçant l’un des conducteurs ohmiques mis à dispo-
sition dans le circuit.
On place un voltmètre pour mesurer la tension aux bornes de la

R
DEL, un ampèremètre pour mesurer l’intensité du courant qui
E D C
la traverse. A B
A
Coup de pouce 3
A Schéma complet du montage électrique.
COM
D R A B
E A
C
V A
V COM COM
D R
On répète la mesure avec chacun des conducteurs ohmiques mis E
C
à disposition.
V
On sélectionne le conducteur ohmique avec lequel la tension aux V COM
bornes de la DEL est 3,6 V.

5e étape : Noter les observations, les interpréter et conclure. Un pas vers le cours
Avec un générateur de 9,0 V, le conducteur ohmique sélectionné 2 La tension aux bornes de la source de tension est 9,0 V. On
a une résistance R = 270 Ω. peut donc écrire que UAB = 9,0 V.
À l’aide de la loi d’Ohm, il vient :
UDC = R × I = 270 Ω × 20 × 10–3 A = 5,4 V.
136
La tension aux bornes du conducteur ohmique est 5,4 V. Dans une maille, la somme des tensions fléchées dans le sens de
Cette tension peut être également mesurée en branchant le parcours de la maille est égale à la somme des tensions fléchées
voltmètre entre les bornes D et C. dans l’autre sens.
On constate que UAB = UED + UDC.
La tension aux bornes d’un fil conducteur est nulle, donc UCB = 0 V. Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
On admet que la tension aux bornes d’un ampèremètre est nulle,
donc UAE = 0 V. On réinvestit dans cette activité les lois vues au cycle 4. La loi
Dans la maille, la tension UAB fléchée dans un sens (le sens de d’Ohm, et sous un aspect différent, la loi d’additivité des tensions.
parcours de la maille) est égale à la somme des tensions fléchées On remet en place des savoir-faire expérimentaux : réaliser un
dans l’autre sens, UAE + UED + UDC + UCB. montage électrique, effectuer des mesures, à l’aide d’un multi-
UAB = UAE + UED + UDC + UCB. mètre, d’intensité et de tension.
UAB
A B
A
UAE A Sens de parcours UCB
COM R
E D C
UED UDC
Activité 2
expérimentale Caractéristique d’un conducteur ohmique �� p. 278
Fichiers disponibles sur le site collection et le manuel numérique
Capacités exigibles Tracé de la caractéristique UDC = f(I)

Activités expérimentales support de la formation UDC (V)
aaReprésenter et exploiter la caractéristique d’un dipôle.
aaExploiter la caractéristique d’un dipôle électrique : modélisation
par une relation U = f (I).
aaUtiliser la loi d’Ohm. 1
aaCapacité mathématique : identifier une situation de 0 0,01 I (A)
proportionnalité.
1 On utilise un générateur de tension réglable pour faire varier la
tension entre –5,0 V et +5,0 V aux bornes du conducteur ohmique 2 a. La loi d’Ohm indique que UDC = R × I ; la tension aux bornes
dont on cherche à tracer la caractéristique. du conducteur ohmique est proportionnelle à l’intensité I du
On choisit un voltmètre pour mesurer la tension aux bornes du courant qui le traverse. La représentation graphique de UDC = f(I)
conducteur ohmique et un ampèremètre pour mesurer l’intensité est une droite passant par l’origine. C’est ce que l’on observe. La
du courant qui le traverse. caractéristique tension-intensité UDC = f(I) du conducteur ohmique
On réalise le montage électrique schématisé ci-dessous. est en accord avec la loi d’Ohm.
A B b. Tous les points de mesure n’appartiennent pas à la droite
UDC = f(I) qui modélise le comportement du conducteur ohmique.
Tous les points de mesure sont entachés d’erreurs dues aux appa-
D R reils de mesure, ampèremètre et voltmètre, à l’expérimentateur,
E A C au relevé des valeurs, au tracé de UDC = f(I).
A COM UDC
3 a. UDC = R × I donc le coefficient de proportionnalité entre
V
V COM
UDC et I est la résistance R du conducteur ohmique. R est égale
au coefficient directeur de cette droite.
À l’aide du générateur de tension réglable, on fait varier la tension On choisit deux points A et B de la droite suffisamment éloignés
entre –5,0 V et +5,0 V. Pour une dizaine de tensions UDC aux bornes de coordonnées A(IA ; UA) et B(IB ; UB).
du conducteur ohmique, on mesure l’intensité I du courant qui Pour simplifier le calcul, on prend comme point A l’origine du repère,
le traverse. soit A(0 ; 0). On relève sur la droite du graphique B(0,020 ; 4,5).
UDC (V) –5,0 –4,0 –3,0 –2,0 –1,0 U – UA 4,5 V – 0 V
R= B = = 2,3 × 102 V·A–1 = 2,3 × 102 Ω.
I (A) –0,023 –0,017 –0,014 –0,008 –0,005 IB – IA 0,020 A – 0 A
La résistance de ce conducteur ohmique est 2,3 × 102 Ω.
UDC (V) 1,0 2,0 3,0 5,0 b. À l’aide d’un ohmmètre, on mesure R = 220 Ω qui confirme la
I (A) 0,004 0,007 0,014 0,022 valeur déterminée dans la question précédente.
4 L’introduction de l’activité indique que le chauffage est d’autant
plus important que la résistance chauffante est traversée par un
courant électrique d’intensité d’autant plus grande. D’après la
loi d’Ohm, à tension égale, l’intensité du courant qui traverse un

conducteur ohmique sera d’autant plus grande que sa résistance Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
est faible.
La résistance chauffante, qui chauffe le plus, est celle qui a la C’est une activité expérimentale dans le prolongement des connais-
résistance la plus faible. sances acquises au cycle 4 où l’élève a déjà utilisé la loi d’Ohm.
On retrouve cette loi à travers une activité expérimentale qui va
Un pas vers le cours nécessiter la réalisation d’un montage électrique, l’utilisation de
multimètres en tant que voltmètre et ampèremètre. Le tracé de la
5 La résistance R d’un conducteur ohmique correspond au caractéristique tension-intensité du conducteur ohmique permet
coefficient directeur de la caractéristique tension-intensité de d’associer la représentation graphique d’une droite passant par
ce conducteur ohmique. l’origine à la notion de proportionnalité. Une difficulté également
est de calculer le coefficient directeur d’une droite, d’associer une
unité à ce coefficient directeur et de ce fait une grandeur.
Activité 3
expérimentale Réalisation d’un indicateur de plage de température �� p. 279
R (Ω)
aaMesurer une grandeur physique à l’aide d’un capteur électrique
résistif.
10 000
aaProduire et utiliser une courbe d’étalonnage reliant la résistance
d’un système avec une grandeur d’intérêt (température,
pression, intensité lumineuse, etc.).
aaUtiliser un dispositif avec microcontrôleur et capteur.
4 250
3 140
1 Matériel nécessaire
1 000
– une thermistance ; 10 30 50 70 90 T (°C)
– un ohmmètre ;
– un thermomètre ; 2 La plage de température d’infusion est comprise entre Tmin = 50 °C
– un bécher ; et Tmax = 60 °C. Sur la courbe d’étalonnage, on lit à T min,
– de l’eau ; R_Tmin = 4 250 Ω et à Tmax, R_Tmax = 3 140 Ω.
– un système de chauffage ; 3 R
essources Arduino et aide à la mise en œuvre :
– un agitateur. lycee.hachette-education.com/pc-prof/2de
Ohmmètre Le montage réalisé, piloté par le microcontrôleur, indique si la
0,00 température de la solution est comprise entre 50 °C et 60 °C.
0,00
COM Ω Un pas vers le cours

4 Un capteur électrique transforme une grandeur physique
Thermomètre (température, pression etc.) en un signal électrique. Il faut étalonner
un capteur pour relier la variation d’une grandeur de ce capteur
(résistance…) à celle de la grandeur physique (température…)
dont il dépend.
Pour étalonner un capteur, on fait varier la grandeur physique dont
Agitateur magnétique dépend ce capteur et pour plusieurs valeurs de cette grandeur
chauffant physique on mesure les valeurs de la grandeur du capteur qui varie.
On place la thermistance dans de l’eau dont on mesure la

température T à l’aide d’un thermomètre. On mesure, pour une Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée
température donnée, la résistance de la thermistance R à l’aide
d’un ohmmètre. Cette activité expérimentale est également riche. Le tracé de la
On renouvelle cette mesure une dizaine de fois pour des tempé- courbe d’étalonnage est complémentaire du tracé de la caracté-
ratures de l’eau différentes. Pour uniformiser la température de ristique tension-intensité d’un conducteur ohmique réalisé dans
l’eau, on agite régulièrement. l’activité expérimentale précédente. C’est l’occasion de mesurer
On trace ensuite le graphe de l’évolution de la résistance en fonc- d’autres grandeurs physiques que la tension et l’intensité et d’ob-
tion de la température : R = f (T) appelée courbe d’étalonnage de server une fonction mathématique qui n’est ni linéaire, ni affine.
la thermistance. Le comportement d’une thermistance bien compris, on utilise ce
composant pour détecter une plage de température en utilisant
R (Ω) 12 060 9 100 7 570 6 460 5 510 4 930 4 410 3 720 un microcontrôleur.
T (°C) 20,0 28,4 32,8 37,3 41,7 44,9 48,5 54,5 Voir explications détaillées du montage et du programme, jointes
R (Ω) 3 430 3 100 2 790 2 420 2 160 1 760 1 470 en annexes des programmes fournis.
T (°C) 57,0 61,8 65,0 70,0 75,3 80,8 82,7
138
QCM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 283
1. A ; 2. B ; 3. B ; 4. B ; 5. A ; 6. B ; 7. A ; 8. B et C ; 9. A ; 10. A et C ; 11.A.
Exercices �� p. 286 2. La tension aux bornes d’un fil conducteur est considérée nulle.
La relation précédente devient : UED + UAE = UBC.
3. UBC = 1,5 V + 1,5 V = 3,0 V.
2 Mesurer une tension électrique (1)
É
CORRIG
1. Un voltmètre est un appareil qui permet de mesurer une tension. 8

Mesurer une intensité du courant (1)
É
CORRIG
1. Un ampèremètre permet de mesurer l’intensité d’un courant

2.
électrique.
V COM
V 2. Il faut associer l’ampèremètre en série avec le dipôle dont on
souhaite mesurer l’intensité du courant électrique qui le traverse.
UAB 3. L’intensité du courant s’exprime en ampère de symbole A.
R
A B 9 Mesurer une intensité du courant (2)
1. et 2.
M
3 Mesurer une tension électrique (2) COM
1. Un voltmètre se branche en dérivation dans un circuit. A

A
2. Une erreur de sens de branchement du voltmètre a pour
conséquence d’indiquer la tension opposée. Cela ne détériore I
pas l’appareil.
Pour que l’intensité du courant électrique mesurée soit posi-
4 Reconnaître une maille tive, il faut que le courant électrique entre par la borne « A » de
CO RRIGÉ
Trois mailles sont présentes dans ce circuit : l’ampèremètre.

– la maille ABCDA ;
10
Identifier les nœuds d’un circuit
– la maille AEFDA ; CORRIG
É
– la maille BEFCA. B et C sont des nœuds car au moins trois fils de connexion du
circuit arrivent en chacun de ces points.
5 Schématiser des mailles
1. 2.Les mailles sont indiquées en couleur. 11 Repérer les nœuds d’un circuit
1.
M
A M B
M
2. Les nœuds du circuit sont repérés par les points A et B.

6 Appliquer la loi des mailles (1) 12
CORRIG
É
CORRIG
É
Appliquer la loi des nœuds (1)
1. UBC UCD 1. COM A + –
B C D A
M
UAB R I
UDE I1
+ –
A I E I2
2. Dans la maille orientée, avec le sens de parcours rouge, on peut
écrire UAE = UAB + UBC + UCD + UDE .
2. Au nœud considéré, l’intensité I du courant arrive et les inten-

3. UBC = UAE – UAB – UCD – UDE . sités I1 et I2 en repartent.
Or UAB = UDE = 0 V car on considère que la tension aux bornes D’après la loi des nœuds, I = I1 + I2 = 100 mA + 150 mA = 250 mA.
d’un fil conducteur est nulle.
Il vient UBC = UAE – UCD. 13Appliquer la loi des nœuds (2)
1. D’après la loi des nœuds, la somme des intensités des courants
7 Appliquer la loi des mailles (2) qui arrivent en un nœud est égale à la somme des intensités
1. Dans la maille ABCDEA orientée comme ci-dessous, on peut des courants qui en repartent. Seule possibilité : 250 mA = 100
écrire: mA + 150 mA soit I = I1 + I2.
UAB 2.
A I B I
I2 R
UAE
UBC I1
E
UED M
D UCD C
UED + UAE = UAB + UBC + UCD.

14 Appliquer la loi d’Ohm (1) La tension aux bornes du conducteur ohmique est 0,80 V.
É
CORRIG
3. D’après la loi des nœuds au point D,
1. La loi d’Ohm s’écrit U = R × I.
U 0,13 V I1 = I2 + I3, I1 = 30 mA + 30 mA = 60 mA.
2. R = = = 1,1 Ω. L’intensité du courant électrique qui traverse la pile est 60 mA.
I 0,12 A
4. D’après la loi d’Ohm, UED = R × I1.
U
15 Appliquer la loi d’Ohm (2) R = ED = 0,80 V = 13 Ω.
1. UAB est la tension aux bornes du conducteur ohmique et I l’in-
I1 60 × 10–3 A
tensité du courant électrique qui le traverse. Le conducteur ohmique a une résistance de 13 Ω.
La loi d’Ohm permet d’écrire : UAB = R × I. 20 À chacun son rythme Il n’y a que maille qui maille
La tension UAB s’exprime en volt, R en ohm et I en ampère.
1. D’après la loi d’Ohm, UCD = I1 × R1.
2. UAB et I sont deux grandeurs proportionnelles. Si l’intensité du
UCD = 6,0 × 10–3 A × 1,0 × 103 Ω = 6,0 V.
courant électrique double, la tension aux bornes du conducteur
La tension UCD aux bornes du conducteur ohmique de résistance
ohmique double également, d’où UAB = 2,0 V.
R1 est 6,0 V.
16 2. D’après la loi des mailles, UAF = UAB + UBC + UCD + UDE + UEF.
Côté maths Tracer une caractéristique
CORRIG
É
La tension aux bornes d’un fil conducteur est pratiquement nulle
1. U (V) donc UBC = UEF = 0 V.
10
L’ampèremètre a une résistance très faible, il se comporte comme
8 un fil conducteur donc UAB = 0 V.
6 La loi des mailles devient UAF = UCD + UDE.
4 D’où UDE = UAF – UCD = 12,0 V – 6,0 V = 6,0 V.
2 3. D’après la loi d’Ohm, UDE = R2 × I2.
U – DE 6,0 V
0 Donc I2 = = = 4,0 × 10–3 A.
10 20 30 40 I (mA) R2 1,5 × 103 Ω
L’intensité I2 du courant électrique qui traverse le conducteur
Ce dipôle est un conducteur ohmique car sa caractéristique
ohmique de résistance R2 est 4,0 × 10–3 A.
tension-intensité est une droite passant par l’origine.
D’après la loi des nœuds au point D, I1 = I2 + I3.
2. La résistance du conducteur ohmique est égale au coefficient
Il vient I3 = I1 – I2 = 6,0 × 10–3 A – 4,0 × 10–3 A = 2,0 × 10–3 A.
directeur de la droite. On choisit deux points de la droite éloignés.
L’intensité I3 du courant électrique qui traverse le conducteur
Comme la droite passe par l’origine, on choisit le point A(0 ; 0)
ohmique de résistance R3 est 2,0 × 10–3 A.
et par exemple le point B(36 ; 8,0).
U(B) – U(A) 21 Kirchhoff’s law
R= avec les tensions en volt et les intensités en ampère.
I(B) – I(A) Traduction
6,0V – 0V Les lois de Kirchhoff sont fondamentales pour la théorie des circuits.
R= = 1,7 × 102 Ω.
36 × 10–3 A – 0A Elles quantifient comment le courant circule dans un circuit et
La résistance de ce conducteur ohmique est 1,7 × 102 Ω. comment la tension varie autour d’une boucle dans un circuit. La
17
loi du courant de Kirchhoff (1re loi) stipule que le courant entrant
Associer dipôles et capteurs
CORRIG
É
dans un nœud (ou une jonction) doit être égal au courant qui en
On associe a et 2, b et 3, c et 1. sort. C’est une conséquence de la conservation des charges. La
loi de tension de Kirchhoff (2e loi) stipule que la somme de toutes
18 Identifier un capteur les tensions autour d’une boucle fermée dans un circuit doit être
1. La caractéristique tension-intensité est une droite passant égale à zéro. C’est une conséquence de la conservation de la charge
par l’origine. C’est donc un conducteur ohmique. Le coefficient et aussi de la conservation de l’énergie.
directeur est égal à la résistance du dipôle. 1. Quel scientifique a énoncé les lois fondamentales du circuit
2. La résistance de ce dipôle dépend de la lumière qu’il reçoit. On électrique ?
peut donc l’utiliser dans un capteur de lumière. 2. a. À quelle loi la loi des mailles correspond-elle ?
b. À quelle loi la loi des nœuds correspond-elle ?
Exercices p. 288
1. C’est Kirchhoff qui a énoncé les lois fondamentales des circuits
��
électriques.
2. a. La loi des mailles correspond à la seconde loi de Kirchhoff
19 Connaître les critères de réussite c’est-à-dire à la conservation des charges et de l’énergie.
É
CORRIG
b. La loi des nœuds correspond à la première loi de Kirchhoff
1. UAB = 3,00 V c’est-à-dire à la conservation des charges.
A + – B
I2 = 30 mA Mesurer une température à l’aide d’une thermistance
I1
E C
Comment fonctionne une thermistance ?
D
Quelle est la relation entre une température mesurée et l’intensité
UED I3 = 30 mA U = 2,20 V d’un courant dans le circuit ?
DC
L’intensité est-elle la même en tout point du circuit ?
2. D’après la loi des mailles : UAB = UAE + UED + UDC + UCB.
La tension aux bornes d’un fil conducteur est considérée nulle
D’après le document A, une thermistance est un dipôle électrique
donc UAE = UCB = 0 V.
dont la résistance varie avec la température.
L’égalité devient UAB = UED + UDC.
La thermistance, d’après le document C, est une CTN, donc la
D’où UED = UAB – UDC = 3,00 V – 2,20 V = 0,80 V.
résistance augmente quand la température diminue.
140
D’après le document C, la CTN est en série avec un conducteur La résistance R de la photorésistance est 2,3 × 102 Ω lorsque la
ohmique de résistance R et un générateur. DEL fonctionne.
L’intensité est la même en tout point du circuit série. 4. On lit graphiquement, pour R = 2,3 × 102 Ω, résistance de la
3e étape : Dégager la problématique DEL lorsqu’elle fonctionne, un éclairement de 1 500 lux.
Déterminer la résistance d’une CTN lorsque l’intensité du courant
24 Python Parafoudre
circulant dans le circuit du schéma est de 5,0 × 10–2 A et en déduire CORRIG
É
la température mesurée par cette thermistance. Ressources python et aide à la mise en œuvre sur
4e étape : Construire la réponse lycee.hachette-education.com/pc-prof/2de
– Déterminer l’intensité qui traverse la CTN :
• à partir du schéma C, repérer l’association des dipôles du circuit ; 1. U = [0,200,400,600,800] et I = [0,0.100,0.200,0.500,1.5].
• en déduire l’intensité du courant traversant la CTN. 2. La caractéristique tension-intensité d’une VDR n’est pas une
– Déterminer la tension aux bornes de la CTN : droite qui passe par l’origine. La VDR n’est pas un conducteur
• en utilisant la loi d’ohm, déterminer la tension aux bornes du ohmique.
conducteur ohmique de résistance R ;
• d’après la loi des mailles, déterminer la tension aux bornes de 25 Le pont diviseur de tension
la CTN. 1. R2 peut dépendre de la température, de la lumière.
– Déterminer la résistance RCTN de la CTN d’après la loi d’Ohm. 2. a. D’après la loi des mailles, UAE = UAB + UBC + UCD + UDE.
– Par lecture sur le graphique B, pour cette résistance RCTN, relever La tension aux bornes d’un fil conducteur est pratiquement nulle,
la température mesurée. donc UAB = UDE = 0 V.
La relation devient UAE = UBC + UCD = UBD.
5e étape : Répondre Ces deux tensions sont égales.
• Présenter le contexte et introduire la problématique. b. D’après la loi d’Ohm pour les conducteurs ohmiques de résis-
En utilisant le schéma du montage permettant de mesurer une tances R1 et R2, UBC = R1 × I et UCD = R2 × I.
température avec une CTN et le graphique résistance R en fonction On en déduit UAE = UBC + UCD = R1 × I + R2 × I = I × (R1 + R2).
de la température T, on nous demande de déterminer la résistance UAE
D’où I = .
de la CTN lorsque l’intensité circulant dans le circuit du schéma R1 + R2
est 5,0 × 10–2 A et d’en déduire la température T mesurée par R2
3. D’après la loi d’Ohm, UCD = R2 × I = × UAE.
cette thermistance. R1 + R2
R2
• Mettre en forme la réponse. Le rapport , 1 donc la tension UCD est plus faible que la
R1 + R2
Tous les dipôles de ce circuit sont associés en série. Ils sont donc
tension UAE. Cette dernière est bien divisée d’où l’expression de
tous traversés par un courant électrique ayant la même intensité,
pont diviseur de tension.
5,0 × 10–2 A.
D’après la loi d’Ohm, UAC = R × I = 50 Ω × 5,0 × 10–2 A = 2,5 V. 26 Exercice à caractère expérimental Contrôle de résistance
É
La tension aux bornes du conducteur ohmique de résistance R CORRIG
1. Jaune Violet Marron soit : 4 7 × 101 = 470 Ω.

est 2,5 V.
2. Pour une tolérance de 5 %, R = (470 ± 24) Ω. La résistance est
D’après la loi des mailles, UAB = UAC + UCB.
comprise entre 446 Ω et 494 Ω.
Il vient UCB = UAB – UAC = 6,0 V – 2,5 V = 3,5 V.
3. Cette caractéristique est représentative d’une fonction linéaire
La tension aux bornes de la CTN est 3,5 V.
dont le coefficient directeur est la résistance R = 466 Ω.
D’après la loi d’Ohm, UCB = RCTN × I
U 4. La valeur obtenue, 466 Ω, est bien dans l’encadrement proposé,
RCTN = CB = 3,5 V = 70 Ω. [446 Ω ; 494 Ω].
I 5,0 × 10–2A
Par lecture sur le graphique B, pour une résistance de 70 Ω, la 27 Des oiseaux insensibles ?
température est de l’ordre de 32 °C. 1.
• Conclure et introduire, quand c’est possible, une part d’esprit Longueur du câble en m Résistance en Ω
critique.
1,0 1,87 × 10–4
La température mesurée par cette thermistance est de l’ordre
5,0 × 10–2 x
de 32 °C.
5,0 × 10–2 m × 1,87 × 10–4 Ω
23 Fabrication d’un capteur de luminosité x= = 9,4 × 10–6 Ω.
1,0 m
É
CORRIG
1. Lorsque l’éclairement augmente, la résistance de la photoré- La portion de câble délimitée par les pattes de l’oiseau a une
sistance diminue. résistance Rpattes = 9,4 × 10–6 Ω, donc très faible.
2. 2. D’après la loi d’Ohm, en supposant que l’intensité du courant
électrique est de 400 A :
COM Upattes = Rpattes × I = 9,4 × 10–6 Ω × 400 A = 3,8 × 10–3 V = 3,8 mV.
A UDEL 3. La tension entre les pattes de l’oiseau est très faible (3,8 mV)
A
ce qui explique qu’il ne s’électrocute pas.
+
Usource 28 Un choix de résistance adaptée
–
UR 1. Dans la maille ABCDE, d’après la loi des mailles,
UAE = UAB + UBC + UCD + UDE.
La tension aux bornes d’un fil conducteur est pratiquement nulle,
3. D’après la loi des mailles, Usource = UR + UDEL avec Usource = 5,0 V donc UAB = UDE = 0 V.
et UDEL = 2,7 V. La relation devient UAE = UBC + UCD
On a donc UR = Usource – UDEL = 5,0 V – 2,7 V = 2,3 V. Il vient UBC = UAE – UCD = 5,0 V – 1,8 V = 3,2 V.
De plus d’après la loi d’ohm UR = R × I donc : La tension aux bornes du conducteur ohmique de résistance R
U 2,3 V est 3,2 V.
R= R = = 2,3 × 102 Ω .
I 10 × 10–3 A

2. Il faut protéger la diode en choisissant des résistances pour
que l’intensité qui la traverse soit comprise entre 10 et 30 mA. Exercices �� p. 292
U
Or d’après la loi d’Ohm, UBC = R × I soit R = BC . 31 DS (30 minutes) La girouette
I CORRIG
É
3,2 V I
D’où pour I = 10 mA, il vient R = = 3,2 × 102 Ω. 1.
10 × 10–3 A
De même pour I = 30 mA, il vient R = 3,2 V = 1,1 × 102 Ω.
30 × 10–3 A
Une résistance de 0,22 kΩ = 2,2 × 102 Ω protègerait la DEL en R1 R2
assurant une intensité du courant suffisante car c’est la seule A B C
UAB UBC
comprise entre 1,1 × 102 Ω et 3,2 × 102 Ω.
UAC
3. Le microcontrôleur délivre une tension nulle (diode éteinte) ou
de 5,0 V (diode allumée) d’où le clignotement de la DEL.
2. D’après la loi d’Ohm, UAB = R1 × I et UBC = R2 × I.
29 Du fil à couper le polystyrène 3. D’après la loi des mailles, suivant le sens de parcours,
1. La distance AB = L est sur l’image égale à 1,6 fois la longueur UAB + UBC = UAC.
de la double flèche de 11 cm. On en déduit que L = 17,6 cm, la 4. On a UAC = R1 × I + R2 × I = (R1 + R2) × I
longueur du fil. UAC R2
D’après le document donné, la résistance du fil est 32 Ω par soit I = or UBC = R2 × I et donc UBC = × UAC.
R1 + R2 R1 + R2
mètre ; donc il vient : 5. a. Pour mesurer la tension UAC, on utilise un voltmètre placé en
Longueur du câble en m Résistance R en Ω dérivation aux bornes de la pile (borne COM en C et borne V en A).
1,0 32 b. D’après le tableau C :
0,176 R – pour un angle α = 40°, on a R2 = 340 Ω
0,176 m × 32 Ω 340 Ω
R= = 5,6 Ω. donc UBC = × 6,0 V = 0,93 V.
1,0 m 2,2 × 103 Ω
La résistance de ce fil de longueur L est 5,6 Ω. D’après le tableau C, pour un angle α = 200°, on a R2 = 1 610 Ω
2. Le fil est un conducteur ohmique. Le tracé de la caractéristique 1 610 Ω
donc UBC = × 6,0 V = 4,4 V.
tension-intensité du fil est donc une droite passant par l’origine 2,2 × 103 Ω
d’équation, d’après la loi d’Ohm, UAB = R × I avec UAB = 0 V pour 6. La mesure de UBC permet de déterminer R2 et donc d’en déduire
U 20 V la valeur de l’angle de rotation de la girouette. Par extension, on
I = 0 A et UAB = 20 V pour I = AB = = 3,6 A. connaît l’orientation du vent.
R 5,6 Ω
UAB (V) 7. Lorsque l’on branche une lampe en dérivation avec les conduc-
20 teurs ohmiques, la source de tension délivre une tension constante
égale à UAC. Dans la branche des résistances R1 et R2, la valeur de
15 la résistance R = R1 + R2 reste constante. Donc la valeur de l’in-
tensité qui traverse cette branche ne varie pas. Dans la branche
en dérivation aux bornes de l’ensemble, un courant traverse la
10 lampe. Au nœud, le courant issu du générateur se sépare en deux.
Il faut donc que la source de tension fournisse I = I1 + I2 alors que
5 précédemment elle ne fournissait que I2. La source de tension est
donc traversée par courant d’intensité plus importante.
8. On peut, dans la vie courante, utiliser des capteurs de tempé-
0 1,0 2,0 3,0 I (A) rature qui convertissent la température en un signal électrique.
3. Par lecture graphique pour UAB = 12 V, lorsque la machine
fonctionne, I = 2,1 A.
30 Un hélicoptère Je m’exprime à l’oral sur �� p. 292

1. Dans la maille PABN, d’après la loi des mailles, on a
UPN = UPA + UAB + UBN = UAB, car les tensions UPA et UBN aux bornes Un circuit d’éclairage
d’un fil sont nulles. D’où UAB = 4,0 V.

Pourquoi est-il possible d’utiliser davantage de lampes à LED
2. De même, dans la maille ADECB, on a UAB = UDE + UEC. Ainsi
que de lampes à incandescence dans une guirlande à intensité
la tension aux bornes du moteur UAB est égale à la somme des
globale fixée ?
tensions aux bornes du conducteur ohmique et de la DEL.
L’intensité qui traverse la source de tension est constante (c’est-
3. Au nœud A, d’après la loi des nœuds, on a Ipile = Imoteur + IDEL.
à-dire fixée) et les lampes sont associées en dérivation donc il
donc Imoteur = Ipile – IDEL soit Imoteur = 80 mA – 30 mA = 50 mA.
existe 2 nœuds dans le circuit.
D’après la loi des nœuds, l’intensité du courant traversant la source
de tension qui arrive en un nœud est égale à la somme des inten-
sités des courants qui repartent du nœud et traversent les lampes.
Par ailleurs, pour éclairer de la même façon, les lampes à LED
nécessitent une intensité plus petite que les lampes à incandes-
cence. La somme des intensités restant constante, le nombre de
lampes à incandescence est inférieur au nombre de LED.
142
Escape game 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 293
Énigme n° 1

– Un ordinateur avec un dispositif d’acquisition des données – Régler l’émetteur sur le mode salves.
informatisé. – Placer les deux récepteurs à une distance D donnée l’un de
– Un livre de Physique Chimie. l’autre, face à l’émetteur.
– Un émetteur d’ultrasons et deux récepteurs d’ultrasons. – Paramétrer l’acquisition puis la lancer.
– Une règle graduée. – Mesurer le décalage temporel entre les instants de réception
de la salve d’ondes US par chacun des récepteurs (ou « retard
Les aides du professeur de l’onde US »).
– Une carte sur laquelle est écrite la définition des ultrasons. – Calculer la célérité (en mètre par seconde).
– Une carte sur laquelle est écrite la définition d’une vitesse. – Garder les deux premiers chiffres de la valeur calculée, et les
– Une carte sur laquelle figure le schéma du montage à réaliser. à insérer dans la carte code : 3 et 4.
nécessaires.
Énigme n° 2

– Un ordinateur avec accès internet et un dispositif d’acquisition – Identifier le diapason.
des données informatisé. – Réaliser l’acquisition du son émis par le diapason.
– Un microphone. – Mesurer la période puis calculer la fréquence du signal
– Un livre de Physique Chimie. enregistré.
– Un diapason, une flûte… d’autres instruments éventuellement. – Garder les deux premiers chiffres et les à insérer dans la
carte code : 4 et 4.
– Une carte sur laquelle est écrite la définition de la fréquence.
– Une carte sur laquelle est décrit un diapason.
– Une carte sur laquelle figure le schéma du montage à réaliser.
nécessaires.
Énigme n° 3

– Un ordinateur avec accès internet. – Réaliser le montage mettant en évidence la dispersion de la
– Un prisme. lumière par le prisme.
– Une source de lumière blanche. – Identifier la couleur de la radiation la plus déviée : violet.
– Un écran. – Déterminer la longueur d’onde associée : 450 nm.
– Un manuel de Physique Chimie. – Garder les deux premiers chiffres de la valeur calculée, et les
insérer dans la carte code : 4 et 5.
– Une carte sur laquelle est décrit un prisme et son effet sur
la lumière.
– Une carte sur laquelle est présenté le spectre de la lumière

blanche et les longueurs d’onde associées aux différentes
couleurs.
– Une carte sur laquelle figure le schéma du montage à réaliser.
nécessaires.

Synthèse
5 Exercice de synthèse Sonde New Horizons�� p. 294

Partie I : Modélisation de l’image obtenue à travers l’objectif Partie II : Image d’Ultima Thulé obtenue par le téléobjectif
de l’appareil photographique de New Horizons de New Horizons
1. a. La position de la lentille est celle de son centre optique O. 3. L’objet étant très éloigné (à l’infini), son image se forme dans
b. Le rayon issu de B et passant par le centre optique O n’est le plan contenant le foyer image. A’ se forme en F’ et c’est dans
pas dévié ; le rayon issu de B parallèle à l’axe optique émerge en ce plan que doit être positionné le capteur de l’appareil photo-
passant par le foyer image F’. graphique. Ainsi, f’ = 66 cm.
E 4. Un schéma sans souci d’échelle permet d’illustrer la situation :
B B
F’ A’ 32 km O F’ A’
O
A Δ A 27 000 km
F B’
B’
Sens de propagation
de la lumière 160 mm L’image est renversée et plus petite que l’objet.
OA’ A’B’
5. Utilisons la valeur absolue du grandissement : |γ| = =
c. Compte-tenu de l’échelle de représentation, on mesure AB × OA’ OA AB
OF’ = f’ = 370 mm. soit A’B’= .
OA
F est le symétrique de F’ par rapport à O donc OF = 370 mm. On veillera à exprimer toutes les valeurs dans la même unité, par
2. Si on éloigne l’objet de la lentille, l’image se rapproche de la exemple le kilomètre.
lentille. Plus précisément le point A’ de l’image se rapproche du Dans un premier temps, nous effectuerons le calcul pour AB = 32 km
foyer image F’. (longueur d’Ultima Thulé), puis dans un second temps pour
Si l’objet est très éloigné de la lentille, alors le point A’ de l’image AB = 16 km (largeur d’Ultima Thulé).
est confondu avec le foyer image F’. • On obtient, pour AB = 32 km :
32 km × 66 × 10–5 km
A’B’ = = 7,8 × 10–7 m.
27 000 km
• De même, pour AB = 16 km :
16 km × 66 × 10–5 km
A’B’ = = 3,9 × 10–7 m.
27 000 km
L’image d’Ultima Thulé aura une hauteur de 7,8 × 10–7 m et une
largeur de 3,9 × 10–7 m.
6 Exercice de synthèse Mon beau sapin�� p. 295

1. La DEL et le buzzer appartiennent à deux mailles différentes du 3. a. D’après le document A , le buzzer et le conducteur ohmique
circuit électrique qui peuvent être parcourues indépendamment de résistance R1 sont traversés par le même courant électrique.
par un courant électrique. D’après le document B , lorsque le buzzer émet un son dont le
La DEL et le buzzer peuvent donc fonctionner indépendamment. niveau d’intensité sonore augmente, l’intensité I1 du courant
UDEL électrique qui le traverse augmente.
b. Loi des nœuds : la somme des intensités des courants qui arrivent
R2 à un nœud est égale à la somme des intensités des courants qui
Une
Sens de parcours en repartent. Au nœud A : I = I1 + I2 avec I, intensité du courant
maille
électrique fourni par la source de tension.
A + – B c. Si I1 augmente et I2 reste constante alors, d’après la loi des
Buzzer R1
Une nœuds (I = I1 + I2), l’intensité I augmente.
maille Sens de parcours
+ –
4. a. Mesurons la période du premier signal.
Nous déterminons graphiquement : 3 T = 0,0060 s
UG 0,0060 s
Soit T = = 0,0020 s.
3
2. a. Appliquons la loi des mailles dans chacune de ces mailles
orientées comme indiqué sur le schéma du circuit électrique : 3T = 0,0060 s
• dans la maille du dessus : UAB = UDEL + UR2 ;
Tension (V)
• dans la maille du dessous : UAB = UG.
Soit UR2 = UG – UDEL. 0,5
On obtient UR2 = 6,0 V – 3,6 V = 2,4 V.
b. La loi d’Ohm relie la tension aux bornes d’un conducteur Temps (s)
0,0
ohmique et l’intensité du courant électrique qui le traverse. 0,000 0,002 0,004 0,006 0,008 0,010
U
UR2 = R2 × I, soit I = R2 .
R2 –0,5
2,4 V
On obtient I = = 2,4 × 10–2 A.
100 Ω
144
La fréquence f et la période T sont liées par la relation : b. D’après le document B , le niveau d’intensité sonore augmente
1 T en s lorsque la tension aux bornes du buzzer augmente. On observe sur
f en Hz f=
T le document C que l’amplitude de la tension de l’enregistrement 1
Il vient, pour ce signal : est voisine de 0,25 V et celle de la tension de l’enregistrement 2
1 proche de 0,60 V.
f= = 5,0 × 102 Hz. Ainsi, le niveau d’intensité sonore a augmenté entre le premier
0,0020 s
Procédons de même pour le deuxième signal. et le deuxième enregistrement.
Nous voyons que la période est la même que celle du signal 1 D’après la loi des mailles, la tension UG aux bornes de la source
donc les fréquences du premier et du deuxième enregistrement de tension est constante donc la tension UAB = Ubuzzer + UR1 aux
sont égales. bornes de l’ensemble {Buzzer, conducteur ohmique de résistance
La hauteur d’un son est liée à sa fréquence. Puisque les deux sons R1} n’est pas modifiée.
enregistrés ont la même fréquence, ils ont la même hauteur. Or, le buzzer émet un son plus intense à l’enregistrement 2 qu’à
l’enregistrement 1. Donc la tension à ses bornes a augmenté. Il
3T = 0,0060 s
vient donc que la tension aux bornes du conducteur ohmique de
Tension (V) résistance R1 a diminué.
0,5
Temps (s)
0,0
0,000 0,002 0,004 0,006 0,008 0,010
–0,5

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Jean-Philippe Bellier Julien Calafell Nicolas Lescure

Nathalie Barde Maryline Daïni-D’Incan

Patrice Boudey Bruno Poudens

Saverio Callea David Thébœuf

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Nous vous rappelons qu’il est destiné à un usage strictement personnel. Il

Deux raisons principales :

1 Corps purs et mélanges����������������������������� 5

3 De l’atome à l’élément chimique��������� 27

15 Lentilles minces convergentes����������� 127

16 Lois de l’électricité���������������������������������� 135

8 Transformation nucléaire����������������������� 65 Synthèse 144

Escape game 1 ����������������������������������������������������������������������������������������� 70

9 Description des mouvements��������������� 73

10 Modéliser une action mécanique

Escape game 2 ������������������������������������������������������������������� 97

Liens avec les programmes officiels du cycle 4

1 1 Corps purs et mélanges 5

Réactiver ses connaissances Flash test

Capacités exigibles Le graphique ci-dessous montre les variations de la masse volu-

Parcours 1 Démarche documentaire 0,75

Capacités exigibles Analyse des documents

Capacités exigibles – La proportion en volume, comme rapport entre le volume du

1 1 Corps purs et mélanges 7

Indicateurs permettant d’attribuer

– Majorité de A : note entre 4 et 5 (majorité de A et aucun C ou D 5) ;

1 1 Corps purs et mélanges 9

Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée

Exercices ���������������������������������������� p. 24 6 Décrire un mélange

2. La peinture acrylique est lavable à l’eau puisqu’elle est miscible

La photographie montre un dépôt de calcaire sur le robinet. L’eau 7

m(glucose) = 0,025 × 250 = 6,3 g.

128,7 – 61,5 L’aspect bleuté du sulfate de cuivre anhydre permet de déduire

(cette méthode n’est pas universelle), ou en plongeant la plaque

Des caractéristiques différentes 21 Exercice à caractère expérimental

indice de réfraction, qui est assez différent des deux autres. 1. a

2. ρ(lait testé) = = 1,02 kg·L–1. Cette valeur est b

20 Une pastille pour rafraîchir l’haleine

1 1 Corps purs et mélanges 11

Événement 1re étape : Bien comprendre la question posée

Indicateurs permettant d’attribuer

– Calcul du pourcentage massique en acide oléique :

1 1 Corps purs et mélanges 13

25 L’acide fumarique du solide inconnu et essayer de réaliser 100 mL d’une solution

27 DS (10 minutes) Un test d’identification

Liens avec les programmes officiels du cycle 4

Capacités exigibles • Ajouter de l’eau distillée jusqu’au trois quarts du volume de la

Capacité exigible Pratique expérimentale

Capacités exigibles Démarche expérimentale & documentaire

Matériel et consommables : Volume Vf (mL) 10,0 10,0 10,0 10,0 10,0

Capacités exigibles Investigation

• Pour déterminer la concentration en masse de la solution fille,

Indicateurs permettant d’attribuer

Mobiliser et organiser ses connaissances, intro-

Déterminer la masse de colorant E133 correspondant à 10 % de

Conduire un raisonnement en :

L’élève est capable de réaliser les calculs suivants :

tf = m = 36 = 3,6 × 102 mg·L–1 = 0,36 g·L–1.

Revenir sur la question de départ.

– repérant les points faibles de l’argumentation réalisées.

• La réponse est structurée en trois étapes (contexte introduisant

– Majorité de A : note entre 4 et 5 (majorité de A et aucun C ou D u 5)

1. Le soluté est le glucose. représente la concentration en masse t de la solution.

1 Corps purs et mélanges�� 5

3 De l’atome à l’élément chimique�� 27

15 Lentilles minces convergentes�� 127

16 Lois de l’électricité�� 135

8 Transformation nucléaire�� 65 Synthèse 144

Escape game 1 �� 70

9 Description des mouvements�� 73

Escape game 2 �� 97

Exercices �� p. 24 6 Décrire un mélange

6 électrons. 16 Distinguer une espèce et une entité chimique

1. A = m . 22 Les règles de Berzélius

2. Réponse b : la sous-couche s contient au maximum 2 électrons ; 7 Reconnaître les électrons de valence

1. Je m'exprime à l'oral sur �� p. 84