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Rapport de Stage
Strictement Confidentiel
Je tiens tout d’abord à remercier toute l’équipe EURÊKA C.I qui m’a accueilli en son sein
et m’a permis de réaliser ce stage, qui fut d’un grand enrichissement technique et socio-
professionnel. Je citerai en particulier Kevin NJIFENJU le directeur du cabinet, dont les
conseils techniques et socio-professionnels me seront bien utiles dans la suite de ma carrière ;
et Sylvain CLEMENT qui a su m’encadrer et me pousser à aller vers l’information, tout le
long du stage. Je n’oublierai pas l’équipe RDI Manager (Fleury et Yanny), ainsi que tous
les collègues du site de SQY (Marie-France, Fouzia, Alain).
Je tiens également à remercier l’ensemble des enseignants et e personnel administratif
de l’institut Francilien d’Ingénierie des Services (Université Gustave Eiffel). Je cite en parti-
culier le responsable du Master Intelligence Économique, Karim FRAOUA pour son accueil
au sein du Master et ses conseils durant l’année ; ainsi que Olivier JARRAR pour son cours
de Data Mining que j’ai particulièrement apprécié.
Je remercie enfin mes camarades de l’université Gustave Eiffel, et en particulier la promo-
tion Covid-19 de notre Master pour les moments conviviaux passés ensemble et la solidarité
en stage-confiné du fait du coronavirus Covid-19 .
Table des matières
1 Introduction Générale 3
4 Développement de la plateforme 34
4.1 Charte graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
4.2 Développement des interfaces graphiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
4.3 Intégration des composants associés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
4.3.1 Intégration de la base de données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
4.3.2 Approche envisagée pour la gestion des notifications . . . . . . . . . . 37
4.3.3 Approche envisagée pour l’intégration du module d’I.A . . . . . . . . 38
4.4 Approche envisagée pour le déploiement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
4.5 Illustration des développements réalisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
4.5.1 Parcours utilisateur back-office . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
4.5.2 Parcours utilisateur front-office . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
5 Conclusion Générale 47
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
Références Bibliographiques : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Appendices 51
1
Table des figures
2
Chapitre 1
Introduction Générale
Dans la vie courante comme dans la vie professionnelle, mener à bien un projet suppose
d’avoir une approche efficace de gestion du projet. L’enjeu principal de la gestion de projet
est l’élimination des risques d’échec du projet. Ceci à chacune de ses étapes.
Au début de l’ère de l’outil informatique (années 60 à 80), la gestion de projets se
faisait à l’aide d’outils basiques tels que des tableurs de type Excel. Il s’agissait alors d’une
simple transposition des informations notées sur des feuilles de papier, vers des fichiers
informatiques plus ou moins élaborés. Cette approche de gestion de projet simple, était
novatrice et satisfaisante. D’ailleurs beaucoup de particuliers, et même quelques entreprises
(TPE) utilisent encore cette approche de nos jours. En effet, suivant la taille du projet,
les enjeux de sa structuration, et le temps qu’on est prêt à consacrer pour sa gestion ; une
approche de gestion de type tableur Excel peut être largement suffisante pour mener à bien
le projet.
Au début des années 80, la gestion de projet se professionnalise progressivement avec le
développement des logiciels de gestion de projet évolués. Ces logiciels intègrent dans un seul
et même outil numérique, toutes les dernières approches de gestion de projet : - Planification
- Budgétisation - Analyses de toutes sortes (Gant et autres) - Suivi opérationnel - Suivi
budgétaire, ... etc. À cette époque, le projet est piloté par un chef de projet, qui centralise
toute l’information, la traite et communique aux autres parties prenantes du projet lors des
réunions dites de revue de projet.
Au début des années 2000, la démocratisation d’Internet et l’essor des réseaux d’en-
treprises de type Intranet, apportent de nouvelles possibilités dans la gestion de projet :
l’accessibilité de l’information et la fluidité de ses échanges via les réseaux numériques. De
ce fait le pilotage et le suivi de projet s’envisage de manière collaborative et encore plus so-
phistiquée. C’est l’ère du développement des plateformes numériques de gestion des projets
en mode software as a service (SaaS).
Les éditeurs de logiciels se lancent alors dans une course vers la digitalisation des pro-
cessus de gestion de l’entreprise : les projets proprement dits, les processus de production,
les processus d’administration, les processus de commercialisation et autres, sont désormais
tous gérés comme des projets via des plateformes collaboratives. Ceci nous amène à l’émer-
gence d’outils de gestion de projets hyper-performants et sophistiqués. Il en est de même
pour les outils de gestion de l’entreprise de plus en plus complets (les ERP : Entreprise
ressource Planning).
Dans cette dynamique de développement de technologies numériques de management
3
Université G. Eiffel Rapport de Stage M2
de l’activité, deux problèmes intrinsèquement liés émergent progressivement. Ceux-ci sont
relatifs à cet engouement vers la numérisation du management :
— D’une part, on observe que les spécificités des différents domaines d’activités im-
posent des approches spécifiques dans le développement des logiciels de manage-
ment. Ceci a eu pour conséquence la complexification des logiciels développés qui
ambitionnent de tout couvrir dans tous les domaines d’activité. Dans le cas de déve-
loppement des logiciels sectoriels, on a toujours affaire à des solutions complexes, car
ces dernières veulent prendre en compte toutes les fonctionnalités du management
dans le domaine d’activité considéré.
— D’autre part, on note également l’hyper-sophistication de nombreux logiciels, dans
le souci de fournir le maximum d’information possible. Le cas courant est la densi-
fication de la collecte d’information à l’échelle micro (échelles des collaborateurs de
terrain et du middle-management), afin de fournir une information macro à l’échelle
décisionnaire (le top management).
Ces problématiques ont rendu l’utilisation de ces outils de management de projet parti-
culièrement contraignants pour les collaborateurs. Or vu l’importance de ces informations
pour la prise de décision, il est capital dans certaines sociétés (et en particulier pour le
top management ou les chefs de projet), que les collaborateurs utilisent avec diligence ces
logiciels de management de l’activité.
En effet, dans une société qui compte plusieurs niveaux hiérarchiques (grands groupes et
ETI par exemple), il est important d’avoir une approche efficace et structurée de manage-
ment de l’activité (ou des projets). Et ceci quel que soit le coût induit par cette démarche.
D’une telle approche structurée de management de projet, dépend parfois la réussite du
projet ; ce qui dans la plupart des cas représente des enjeux stratégiques et financiers non-
négligeables.
Dans des sociétés relativement petites (PME et TPE), bien que l’échelle hiérarchique soit
réduite et que les échanges d’information entre les collaborateurs et les décisionnaires soit
plus fluide ; la question de la gestion efficace et structurée de l’activité est aussi d’un enjeu
financier non-négligeable. Cependant, utiliser un outil numérique, bien que structurant, mais
très contraignant pour manager ses projets, représente un coût (en ressources humaines)
difficilement acceptable.
Dans ces cas spécifiques, il est nécessaire d’avoir des logiciels de suivi et de pilotage de
l’activité (de projet) plus simples, ergonomiques et intelligents. Ceci afin de répondre aux
besoins de structuration, d’efficacité et de performance auxquels ont aussi droit les PME et
TPE dans leurs activités.
C’est donc dans ce contexte professionnel et technologique que l’équipe technique de
la société EURÊKA C.I a entrepris le développement d’une solution de management de
l’innovation. Celle-ci se veut intelligente, intuitive et simple d’utilisation, pour le suivi col-
laboratif de l’activité de Recherche, développement et Innovation (RDI) des PME et TPE.
Cette solution prendra la forme d’une application web en mode SaaS, avec pour mots clés :
Simplicité d’utilisation - Ergonomie fonctionnelle - Interactivité avec l’utilisateur et - Ap-
proche intelligente de pilotage.
A travers ce projet de développement numérique, le cabinet EURÊKA C.I veut contri-
buer à l’enrichissement de son offre de conseil en innovation. Ceci en apportant à ses clients
(TPE et PME innovantes), un outil efficace et simple de gestion de leurs activités RDI.
Outre le gain en structuration de l’activité RDI, l’avantage pour une TPE ou une PME
d’utiliser cet outil (baptisé RDI Manager) sera aussi lié au fait que l’approche de déve-
loppement de celui-ci est orientée vers une vision de management stratégique et financier
de la RDI. Un aspect non-négligeable dans une France prônant l’entreprenariat innovant.
Ce rapport de stage présente globalement les travaux réalisés dans le cadre de ce projet
de développement numérique dans le domaine du management de la RDI au sein des types
PME et TPE. Le premier chapitre présente succinctement la société EURÊKA C.I, son
activité et l’équipe dans laquelle le stage s’est déroulé . Il débouche sur une présentation
détaillée du projet de stage et son positionnement technico-économique.
Le deuxième chapitre introduit les spécifications fonctionnelles et techniques de la plate-
forme RDI Manager. Il se poursuit par la phase de conception, ainsi que la modélisation
de la base de données associée. Le troisième et dernier chapitre se focalise sur le codage
du front-end, du back-end, ainsi que des règles métier qui lient les différentes couches de la
plateforme.
Enfin, une conclusion résume l’ensemble du travail réalisé dans le cadre de ce stage,
tout en mettant en évidence son apport dans le cadre du Master. Elle débouche sur des
perspectives à donner au projet en phase avec l’objectif visé par la société EURÊKA C.I.
Dans cette partie du chapitre, nous présentons succinctement le cabinet EURÊKA C.I
qui a servi d’entreprise d’accueil pour ce stage. Ensuite, nous parlerons brièvement de son
activité et des enjeux d’innovation des PME et TPE, qui ont quelque part conduit au
lancement de ce projet.
6
Université G. Eiffel Rapport de Stage M2
est encore en projet, pendant que la région du Grand OUEST (Loire atlantique et Bretagne)
est couverte par un cabinet partenaire [7].
Le financement de l’innovation
Depuis près d’une dizaine d’année, la France a adopté une politique de soutien à la
recherche et à l’innovation très ambitieuse. Celle-ci est en grande partie tournée vers les
entreprises porteuses d’innovation, de croissance et d’emplois. Cette politique de soutien à
l’innovation au sein des entreprises est également encouragée par l’Europe et se traduit par
des aides fiscales à l’innovation, des subventions publiques, des avances remboursables de
trésorerie, et même par des subventions d’entreprises du CAC40 auprès des start-up.
Parmi ces dispositifs de financement [7, 4, 15], on peut citer par exemple :
— Le Crédit d’Impôt Recherche (CIR), qui est un dispositif fiscal qui rembourse 30%
des dépenses de recherche et développement expérimental des entreprises sur l’année
civil.
— Le Crédit d’Impôt Innovation (CII), qui est un dispositif fiscal complémentaire au
crédit impôt recherche. Il rembourse 20% des dépenses liées aux activités d’innovation
qui ne découlent pas directement d’une démarche de recherche et développement. Il
est réservé au PME au sens de l’Europe 1 , et constitue avec le CIR le premier dispositif
de financement de la RDI en France.
— La Jeune Entreprise Innovante (JEI) est un dispositif d’aide fiscale au jeunes en-
treprises (moins de 8 ans) qui réalisent au moins 15% de leurs dépenses en R&D.
Elle permet principalement à ces dernières de bénéficier d’allègements sur les charges
patronales relatives aux salaires de leurs équipes RDI.
— Les Aides et Subventions sont des dispositifs qui financent des projets (RDI dans
notre cas) suivant des priorités de financement bien définies. Elles peuvent être mu-
nicipales (comme celle de la ville de Paris auprès des Start-up), régionales, nationales
ou européennes.
A l’échelle régionale, on peut citer par exemple le dispositif PM-UP Covid-19, qui
finance en ce moment les projets RDI liés à la lutte contre l’épidémie du Covid-19. A
l’échelle nationale, on peut citer les aides et subvention de l’ADEME (Agence de la
transition écologique) dont les priorités sont l’environnement, l’énergie et l’écologie.
A l’échelle européenne, on a principalement les programmes-cadres de recherche de
l’Union européenne. Il s’agit par exemple du programme Horizon 2020 qui s’achève
cette année, et laissera la place à un nouveau programme cadre qui s’appuiera sur
des priorités bien définies (en fonction des enjeux européens du moment).
etc.) [16]. Au sein des PME et TPE, l’innovation est non seulement un enjeu de croissance,
mais aussi un gage de survie.
De nos jours [7], la quasi-totalité des entreprises (et en particulier les PME et TPE)
s’investissent avec plus ou moins d’ambition dans une démarche d’innovation (R&D inclue).
Cependant, investir en RDI, c’est aussi prendre des risques. Or pour augmenter les chances
de réussite d’un projet, il est important de le gérer efficacement, afin d’éliminer étape par
étape ses risques d’échec. En d’autres termes, il est important d’être bien structurer afin de
mieux piloter son projet (ou son activité). Ceci est encore plus valable lorsqu’il s’agit d’un
projet RDI.
Ainsi, outre les questions financières liées à l’engagement des sociétés en RDI, les PME et
TPE font face à un réel problème de structuration dans le management de leur activité RDI.
Le principal souci ici réside sur le fait que les outils de structuration et de management (de
projet ou d’activité) qui leurs sont proposés, sont assez contraignants d’usage. Ces derniers
auraient plutôt tendance à impacter négativement leur efficacité opérationnelle plutôt que
de leur apporter une meilleure visibilité dans la gestion de leur activité.
D’autre part, en plus du fait que de nombreuses PME et TPE abordent souvent des
problématiques RDI particulièrement complexes, les financeurs publics (de la RDI) leurs
exigent en général un minimum de structuration. Ceci suppose une traçabilité dans le suivi
du projet (actions, temps passé par les ingénieurs et techniciens, documents de synthèses, et
autres). Ainsi, la question de l’investissement en RDI des PME et TPE devient une question
non-triviale, tant sur le plan financier que sur le plan opérationnel.
Suite à ce constat assez pertinent réalisé par l’équipe du cabinet, EURÊKA C.I a mis en
évidence le besoin d’un outil simple d’utilisation, efficace, intelligent et non-contraignant,
pour le management de l’innovation au sein des PME et TPE. Ceci dans une vision straté-
gique et financière de pilotage de leur activité. C’est donc dans cette optique que le cabinet
a initié le développement de l’outil RDI Manager qui fait l’objet de ce stage.
* Un projet définit par son identité : - titre - acronyme - résumé - date début
et date prévisionnel de fin - chef de projet - membres du projet avec différents rôles
(observateur, participant actif et participant en chef), ... etc. ;
* Des faits marquants du projet qui retracent de manière chronologique les actions
et l’évolution du projet au cours du temps. Ceux-ci sont édités au cours de l’avan-
cement du projet par les participants actifs et participants en chef du projet et sont
notifiés et visibles par tous les membres du projet ;
* Un système de relance email et sms qui permet de rappeler aux participants du
projet de renseigner les faits marquants du projet de manière périodique.
Cette approche simple de gestion des projets de la société sera accompagnée par un
module efficace et simple de suivi du temps des participants au projet. Celui-
ci permettra d’enregistrer progressivement le temps RDI des collaborateurs passé sur les
différents projets et le temps d’absence. Une notification sms et un email de relance seront
envoyés tous les mois aux participants du projet pour qu’ils renseignent leurs données de
temps RDI.
En plus du module de suivi de temps des projets RDI, un module d’intelligence
artificielle est associé à la plateforme. Celui-ci permet de donner une information sur la
qualification RDI du projet. Il sera basé sur une approche intelligente d’analyse des données
du projet (résumé, faits marquants et autres) pour qualifier celui-ci en projet de type RDI
ou pas.L’idée ici est de permettre au chef de projet d’envisager une demande de financement
publique de type CIR, CII ou Aides et Subvention, pour le projet.
Ainsi, du point de vue de l’utilisateur de l’entreprise innovante (TPE et PME), les
principales fonctionnalités de management du projet seront les suivantes :
En effet, on a d’une part les outils généralistes de gestion de projets ; et d’autre part
des outils thématiques de gestion des projets (voir figure 2.3. Cependant, on peut constater
que la quasi-totalité de ces outils sont parfois assez complexes, car ils sont constitués d’un
nombre trop important de fonctionnalités. Ces outils numériques ne sont en fait valorisés que
lorsque toute ces fonctionnalités sont pleinement utilisées. Ce qui les rend particulièrement
contraignantes pour l’utilisateur qui est fortement sollicité par l’outil numérique pour gérer
son projet.
Parmi ces applications, on peut citer MS PROJECT [14] ou REDMINE [20] dont les
fonctionnalités vont de la gestion collaborative des projets, jusqu’au forum de discussion par
projet, en passant par des analyses de type diagramme de Gantt et bien d’autres. Il s’agit
là de quelques exemples de fonctionnalités qui sont loin d’être pertinentes à l’échelle des
PME et TPE. En effet, ce type de fonctionnalités n’auront pour effet que de complexifier
l’utilisation de l’outil de gestion de projet pour les collaborateurs de la PME/TPE.
Par ailleurs, on peut aussi trouver sur le marché des applications de gestion de projets
qui essayent de se focaliser exclusivement sur des besoins liés au management de la recherche
et innovation. Celles-ci apportent des fonctionnalités précises à l’entreprise pour la gestion
de son activité RDI. Le problème avec la plupart de ces applications est qu’elles ont aussi
tendance à vouloir tout gérer sur la plateforme : de la gestion collaborative multi-projet, aux
analyses financières tel que le calcul du CIR, en passant par les analyses de type Gantt. C’est
le cas par exemple du logiciel R&D Tracker [12] développé par un concurrent du cabinet
EURÊKA C.I. Ce logiciel ambitionne de tout gérer dans l’activité RDI d’une société via la
plateforme. Il a fini en échec commercial car personne ne veut l’utiliser. Ceci du fait de sa
complexité : Les PME et TPE ont besoin de simplicité et d’efficacité dans leur approche de
management, puisqu’elles n’ont pas beaucoup de ressources.
En fait, les principaux acteurs de RDI (techniciens, ingénieurs, managers, chef de pro-
jets) n’expriment en général pas beaucoup de passion à s’occuper des tâches de gestion et
d’administration. De même leur services administration n’ont pas toujours suffisamment de
ressources à consacrer à une gestion des projets particulièrement complexe. Tous ont en fait
besoin de simplicité et d’efficacité dans la gestion de leurs projets/activités.
C’est ainsi que dans la division recherche et développement du Groupe Saint-Gobain
(SGR), l’application R2D2 a été développée pour gérer l’activité RDI de cette filiale à taille
de PME [7]. Celle-ci pilote son activité (qui se résume à la RDI) en collaboration avec
les unités de production du groupe via l’outil R2D2. Cette plateforme numérique se base
sur une approche simple et efficace de suivi collaboratif des projets par ses participants en
interne SGR, le top management de SGR et les parties prenantes des filiales industrielles
du groupe.
Bien que cette dernière application n’ait pas de module de suivi de temps, de relance
mobile des collaborateurs, ni de qualification RDI des projets, il s’agit là d’une solution
assez adapter au TPE et PME. RDI Manager devrait s’inscrire dans le prolongement
de celle-ci en termes d’innovation et de simplicité. Le tableau en figure 2.3 présente de
manière fonctionnelle les principaux outils existants sur le marché, ainsi que leurs différentes
fonctionnalités.
Dans ce marché a priori saturé d’outils numériques de gestion de projet, RDI Manager
veut se positionner comme l’outil le plus simple, le plus efficace et le plus intelligent pour le
suivi et la gestion de l’activité RDI des PME et TPE. La figure 2.4 illustre ce positionnement
par rapport aux outils les plus pertinents du marché.
En effet, lorsqu’on compare RDI Manager aux autres produits du marché, on constate
que celui-ci se distingue par sa simplicité d’utilisation et ses fonctionnalités adaptés aux
exigences des PME et TPE. Le module IA ajouter au logiciel facilite l’analyse stratégique
de l’activité RDI de la société via le tableau de bord de l’application.
L’analyse SWOT (figure 2.5) réalisée dans le cadre de ce projet, pointe l’approche sim-
plifié de conception de cette application comme à la fois un atout et un handicap (du point
de vue générale). Cependant, lorsqu’on se focalise sur le marché cible des PME et TPE
innovantes, ce choix de conception (simplicité de l’application) se défend parfaitement. En
effet, l’enchainement logique et efficace du menu de navigation, le suivi du temps, les notifi-
cations mobile et mail, ainsi que le module d’IA sont les principaux atouts qui font la force
de RDI Manager.
En termes de pénétration dans son marché cible (PME et TPE), RDI Manager pourra
profiter de la clientèle de base de la société EURÊKA C.I pour lancer son développement
commercial. Cependant, elle devra affronter des obstacles non-négligeables que représentent
les autres acteurs du marché qui se focalisent aussi sur le management de la RDI.
Ceci étant, RDI Manager pourra s’appuyer sur ses atouts technologiques tels que le
module d’IA et les relances mobiles pour prendre un avantage stratégique par rapport à ses
concurrents directs.
(comme c’est le cas avec Java). Les développements PHP sont généralement réalisés à l’aide
des Frameworks ZEND ou Symfony. Symfony est le Framework de référence sous PHP [5].
Il permet entre autre de créer des applications web, de manière rapide et structurée. Ceci
permet aux développeurs de gagner du temps dans le développement des tâches de fond,
pour se concentrer sur les fonctionnalités essentielles de l’application.
L’un des points qui distingue PHP des langages de script comme le Javascript, est que
le code PHP s’exécute sur le serveur, générant ainsi le HTML, qui sera ensuite envoyé au
client. Le client ne reçoit que le résultat du script, sans aucun moyen d’avoir accès au code
qui a produit ce résultat. Ceci donne la possibilité à PHP d’être directement déployé sur un
serveur de type web (sans serveur d’application). Ceci permet ainsi d’étendre l’offre d’hé-
bergement de l’application vers des hébergement sans conteneur ou serveur d’application
comme avec Java.
L’un des grands avantages de PHP est qu’il est extrêmement simple de prise en main
pour les néophytes tout en offrant des fonctionnalités avancées pour les experts. Cependant,
en termes de sécurité des données, toute la communauté des développeurs s’accorde à dire
qu’il est plus difficile de se prémunir des attaques avec PHP, car le langage ne force pas à se
sécuriser. Ce qui est tout le contraire avec Java JEE qui valide à chaque étape les données
de telle sorte qu’il est presque impossible de faire des attaques de types SQL injection par
exemple.
Le modèle relationnel est basé sur une modélisation des relations qui définissent le monde
réel. Celui-ci est constitué de domaines qui représentent l’ensemble des valeurs possibles dans
lesquelles sont puisées les données. Deux ensembles peuvent avoir les mêmes valeurs bien
que sémantiquement distinctes.
Les relations représentent des sous-ensembles du produit cartésien de plusieurs domaines.
On peut considérer une relation comme un PRÉDICAT à n variables. Les éléments d’une
relation sont alors appelés des n-uplets de valeurs (ou tuple en anglais). Il s’agit là de faits du
monde réel. Suivant cette conception, chaque composante d’une relation est alors appelée un
attribut, et le nom donné à un attribut doit être porteur de sens. Il est en général différent
du nom du domaine, car plusieurs attributs peuvent avoir le même domaine.
Suivant cette modélisation, le schéma d’une relation est défini par le nom de la relation
et la liste de ses attributs. Le schéma d’une base de données quant à lui, est défini par
l’ensemble des schémas des relations qui la composent.
Pour décrire et manipuler les bases de données relationnelles, on utilise les langages
assertionnels. Ceux-ci permettent de spécifier les ensembles de données à sélectionner ou
à mettre à jour à partir de propriétés des valeurs (qualification). Ceci sans dire comment
retrouver les données. Deux classes de langages correspondant à la manière de considérer
une relation : comme un ensemble, ou comme un prédicat.
Les langages ensemblistes sont basés sur une approche d’algèbre relationnelle ; pendant
que les langages prédicatifs sont basés sur le calcul de prédicats. Parmi les langages ensem-
blistes, on a principalement le langage SQL (Structured Query Language). Celui-ci est en
quelque sorte un paraphrasage du langage algébrique (référence à tous les langages relation-
nels).
Introduit par IBM et basé sur des standards d’accès aux données et une normalisation
ISO des schémas, SQL est devenu le langage standard pour décrire et manipuler les bases de
données relationnelles (BDR). C’est un langage situé à l’interface logiciel-logiciel entre les
applications et les systèmes de gestion de bases de données relationnelles tels que MySQL
AB, ORACLE, DB2 INGRES, SYBASE et INFORMIX.
Dans les approches courantes de développement de modèles de gestion de bases de don-
nées relationnelles, les développeurs utilisent des logiciels tels que MySQL, Oracle Database,
PostgreSQL et Microsoft SQL Server. Ces derniers permettent une approche simplifiée de
modélisation de la base de données. Le développement de la base de données se résume alors
à la définition des tables, de leurs attributs, ainsi que des liens relationnels entre-elles.
Ainsi, dans le développement d’une plateforme telle que RDI Manager, à la suite du
développement de l’interface de l’application web (Couche de présentation), et de la base de
données (Couche d’accès aux données) ; le développement de la couche métier (ou Couche de
traitement), devrait permettre de faire le lien entre l’interface utilisateur et la BDD. Celle-
ci correspond à la partie fonctionnelle de l’application qui implémente la logique métier.
Elle décrit les opérations que l’application opère sur les données en fonction des requêtes
des utilisateurs, effectuées au travers de la couche de présentation. Les différentes règles de
gestion et de contrôle du système sont également mises en oeuvre dans cette couche. Dans
le cas précis de RDI Manager, le module d’intelligence artificielle par exemple devrait
être intégré à la plateforme via cette couche.
- Intelligence artificielle
L’intelligence artificielle est de loin le volet le plus exotique dans le développement de la
plateforme RDI Manager. En effet, outre le fait d’être une thématique d’actualité de nos
jours ; l’intelligence artificielle (IA) est l’ensemble des théories et des techniques mises en
oeuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence [6]. On distingue
en général l’intelligence artificielle forte et l’intelligence artificielle faible.
Le concept d’intelligence artificielle forte fait référence à une machine capable non
seulement de produire un comportement intelligent, notamment de modéliser des idées abs-
traites ; mais aussi d’éprouver une impression d’une réelle conscience, de vrais sentiments
et une compréhension de ses propres raisonnements [2]. Celle-ci se distingue de l’IA géné-
ralisée, qui désigne tout système capable d’apprendre et d’effectuer n’importe quelle tâche
qu’un humain serait capable de faire.
La notion d’intelligence artificielle faible constitue une approche pragmatique d’in-
génieur. L’idée ici est de chercher à construire des systèmes de plus en plus autonomes, afin
de réduire le coût de leur supervision. Ceci passe par exemple par le développement d’algo-
rithmes capables de résoudre des problèmes d’une certaine classe. Dans cette approche de
l’IA, la machine simule l’intelligence, elle semble agir comme si elle était intelligente.
C’est vers ce type de modèle d’IA que devrait s’orienter le modèle envisagé sous la
plateforme RDI Manager. En effet, le terme d’intelligence artificielle désigne aussi des
systèmes capables de résoudre uniquement un type de problème pour un jeu de données
prédéfini [22]. Ce type d’approche d’intelligence artificielle, nommée narrow AI (intelligence
artificielle étroite) est conçu spécifiquement sur une tâche bien définie. Elle ne prévoit aucun
développement particulier pour la généraliser comme le ferait une IA forte. Cependant, elle
n’en perd pas moins son utilité, et reste très utilisée dans l’industrie.
Parmi les champs de développement de l’intelligence artificielle, on peut citer l’analyse
sémantique (deep learning) et l’apprentissage automatique (machine learning). Dans le pre-
mier cas, on se base sur une approche mathématique et statistique pour demander à la
machine de prendre une décision après avoir analysé un certain nombre de données (en
général grand). Il s’agit là d’une approche de type narrow AI.
Dans le second cas, l’approches mathématiques et statistiques permet de donner à l’or-
dinateur la capacité d’apprendre à partir de données. Ceci suppose d’améliorer les per-
formances de l’ordinateur à résoudre des tâches sans être explicitement programmé pour
chacune d’elle. Il s’agit là d’une approche bien plus complexe d’IA (intelligence artificielle
généralisée), bien qu’elle ne puisse pas encore être qualifiée d’IA forte.
Ainsi dans le cas du développement du modèle d’IA de la plateforme RDI Manager, on
s’orienterait plus vers une IA faible. Et l’enjeu de développement ici portera principalement
sur le modèle d’analyse sémantique des données du projet pour qualifier celui-ci de projet
RDI valorisable ou pas.
C’est donc dans ce contexte économique et technologique que nous nous sommes lancés
dans le développement de cette application de Management de l’innovation.
Conception technique de la
plateforme
20
Université G. Eiffel Rapport de Stage M2
- Front Office
Le Front Office quant-à-lui est dédié aux utilisateurs des sociétés innovantes. Cet inter-
face utilisateur permet de suivre les projets, ainsi que de réaliser différentes actions parmi
lesquelles la gestion des participants, le suivi des faits marquants et le suivi du temps passé
par projet. Le tableau en figure 3.2 ci-dessous présente les acteurs front-office et leurs des-
criptions fonctionnelles.
A partir de cette description fonctionnelle nous avons réalisé une étude des scénarios
d’utilisation de la plateforme en se basant sur le cahier des charges du projet. Ceci nous
a permis de définir les fonctionnalités nécessaires pour l’application, tout en les associant
aux droits d’utilisation et d’accès des différents acteurs. Le tableau en figure 3.3 ci-dessous
illustre cette mise en évidence des fonctionnalités de l’application. Ces dernières sont re-
groupées autour de :
— La création, la visualisation et la modification d’une société pour le back-office ;
— La création, la visualisation et la modification d’un projet pour le front-office.
Outre ces deux blocs de fonctionnalités, les fonctionnalités d’ajout et de gestion des
utilisateurs seront utiles tant au front-office qu’au back-office. A ceci, il faudra ajouter des
fonctionnalités liées au suivi et à l’enregistrement du temps passé sur les différents projets.
Ce dernier groupe de fonctionnalités n’est utile que pour les utilisateurs front-office.
Dans une vision globale du projet RDI Manager, il faudra aussi parler du bloc de fonc-
tionnalités liées au module de simulation CIR et CII qui ne concerne que les utilisateurs
back-office. Cependant, le périmètre de notre stage n’inclut pas ce module.
Ainsi, à partir du tableau en figure 3.3, nous avons regroupé les différentes fonctionnalités
de l’application suivant des modules qui définissent les blocs de fonctionnalités. Ceci est
présenté en figure 3.4.
Figure 3.3 – Rôles, attributions et droits des acteurs-utilisateurs Front & Back office
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de données à gérer par l’application, nous avons privilégié le type InnoDB qui prendra en
charge les relations entre les tables tout en faisant preuve d’une bonne performance dans
notre cas.
— IDE utilisés pour le développement
Visual Studio Code c’est un environnement de développement qui possède toutes les
fonctionnalités d’un éditeur de code ainsi que la possibilité de compiler, tester, lancer,
publier et sauvegarder le code dans un espace de stockage.
Ces différentes technologies sont également choisies en tenant compte du fait que l’ap-
plication RDI Manager sera distribuée en mode SaaS (software as a service). En effet, elles
sont supportés par la majorité des hébergeurs web et pourront se déployer facilement sur
des serveurs privés ou commerciaux.
ajouter, modifier, supprimer un utilisateur de ses sociétés, et - visualiser la liste des utili-
sateurs de la plateforme. L’Administrateur quant-à lui peut réaliser les mêmes opérations
(que Reférent société back-office) sur toutes les sociétés de la plateforme.
— Front-office
Le front office compte quatre acteurs pour la modélisation des scénarios : le Référent société
front-office (qui est l’administrateur interne de la plateforme au sein de la société), le Chef
de projet, le Participant projet et l’Observateur projet. Dans le premier cas d’utilisation (voir
figure 3.7 ), après authentification, un Observateur peut visualiser ses projets, visualiser le
détail de chacun de ses projets et exporter les données de ses projets (faits marquants et
autres). Pendant qu’un Participant peut en plus saisir des faits marquants sur chacun de ses
projets. Le Chef de projet hérite des cas d’utilisations du Participant et peut en plus créer
des projets, visualiser, modifier et supprimer ses projets. Le Référent société front-office
hérite des cas d’utilisations du chef de projet et peut réaliser ces opérations sur tous les
projets de la société.
Dans le scénario lié au suivi du temps qui est illustré en figure 3.8 , on peut noter
que l’Observateur n’est pas concerné par la saisie du temps par projet. Ceci est tout à
fait en phase avec son rôle d’observateur, car il ne participe pas de manière active au
projet. Cependant, le Référent société front-office, du fait de son rôle d’administrateur de
l’application en interne dans la société, peut tout faire, y compris modifier les saisies des
participants des projets au sens propre.
Dans le cas d’interaction de modification des informations d’une société par exemple, le
diagramme en figure 3.10 ci-dessous illustre la séquence de modification. Comme on peut
Figure 3.12 – Illustration d’une séquence de visualisation de faits marquants d’un projet
Figure 3.13 – La Base des données RDI MANGER, établie sur MySql Workbench
Université G. Eiffel Rapport de Stage M2
Développement de la plateforme
La phase de développement peut être considérée comme étant l’aboutissement des dif-
férentes phases de conception de la plateforme et de modélisation de sa base de données. Il
est question ici de coder les différentes interfaces d’utilisation, de les interconnecter suivant
un parcours de navigation utilisateur, ainsi que d’y intégrer la base de données. Ces tra-
vaux incluent aussi l’intégration du module d’intelligence artificielle, ainsi que les différentes
fonctionnalités d’alertes mobile et notifications mail destinées aux utilisateurs. Ces derniers
points seront principalement traités lors de la phase de déploiement de l’application.
Dans ce chapitre nous présentons l’approche de développement utilisée, ensuite nous
illustrerons le résultat de développement par quelques illustrations de parcours utilisateurs
sur la plateforme. Ensuite nous introduirons l’approche de déploiement prévue, ainsi que
nos idées sur le développement du module d’intelligence artificielle.
(a) Logo principal (b) Sur fond rouge (c) Sur fond noir
Nous avons choisi une approche épurée de présentation des interfaces (simples et ergono-
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Université G. Eiffel Rapport de Stage M2
miques), tant pour la visualisation des informations que pour le remplissage des formulaires.
Ceci nous a amené vers un texte en noir sur un fond en blanc, avec des nuances de gris pour
délimiter les zone d’intérêt de la page (formulaires, tableaux,...) ou les couleurs des menus
déroulant et des boutons qui tendent vers du bleu-gris.
Le tableau ci-dessous représente les grand axes du code couleurs utilisé pour la plate-
forme. Comme on peut voir en figure 4.4 ci-dessous, l’interface graphique de l’application
RDI MANAGER s’inspire du site web EURÊKA.
local Apache friends et le logiciel de base de données MySql. En effet, comme précédemment
énoncé, nous avons utiliser le langage de développement PHP pour le codage des interfaces.
Ceci à permis dans notre cas d’avoir des pages Web dynamiques.
Par ailleurs le framework bootstrap avec sa gestion du CSS nous a permis une meilleure
gestion de l’aspect graphique à notre application.
Les développements ont été réalisés sous le Framework Symfony. Il fournit beaucoup de
fonctionnalités pour diminuer la quantité de code nécessaire à écrire, il est considéré comme
un ensemble d’outils rassemblant des composants préfabriqués, ce qui accélère le développe-
ment de la plateforme et permet à d’autres développeurs de prendre en main rapidement le
projet sans avoir participé à son élaboration. La principale spécificité de Symfony c’est son
architecture MVC littéralement Modèle Vue Contrôleur. Il s’agit d’une architecture qui or-
ganise l’interface Homme-Machine de développement en différentes couches indépendantes.
Il impose la séparation entre les données, la présentation et les traitements. Ceci a abouti
à un développement en trois parties de l’application : le modèle de données, le contrôleur
et la vue.
— Le modèle : Permet d’enregistrer les données, de les récupérer, de les lister, de les
supprimer, et de les mettre à jour.
— La vue : La vue correspond à l’interface avec laquelle l’utilisateur interagit. Sa pre-
mière tâche est de présenter les résultats renvoyés par le modèle. Sa seconde tâche
est de recevoir toutes les actions de l’utilisateur (clic de souris, sélection d’une en-
trée, boutons, etc). Ces différents événements sont envoyés au contrôleur, la vue se
contente d’afficher les résultats des traitements effectués par le modèle et d’interagir
avec l’utilisateur.
— Le contrôleur : Le contrôleur prend en charge la gestion des événements de synchro-
nisation pour mettre à jour la vue ou le modèle et les synchroniser. Il reçoit tous les
événements de l’utilisateur et enclenche les actions à effectuer. Si une action nécessite
un changement des données, le contrôleur demande la modification des données au
modèle, et ce dernier transmet à la vue les données changées pour qu’elle se mette à
jour. La figure 4.2 représente l’architecture MVC de notre application.
L’une des difficultés rencontré dans ces développement sous symphonie était liée à la
version 5. Celle-ci étant assez récente, ne dispose pas encore suffisamment de tutoriel dans
la communauté des développeurs pour facilité son utilisation. En effet, après quelques diffi-
cultés à trouver des solutions de codage en ligne, nous nous sommes rabattus sur la version
4.4 qui en l’occurrence est largement éprouvée au sein de la communauté. Ces difficultés
était par exemple lié à la gestion des authentification et des rôles des utilisateurs qui était
particulièrement complexe sous Symfony V5. Avec la V4.4, nous avons utilisé le Bundle
FOSUserBundle qui très pratique et très bien expliqué dans les tutoriels en ligne.
et front (figure 4.5 et 4.6) avant de présenter les interfaces réalisées des parcours back-office
et front-office.
Le formulaire d’ajout utilisateur Back-office permet de saisir le nom, prénom, Email, rôle
et statut d’un nouvel utilisateur. Seul l’administrateur a le droit d’ajout des utilisateurs.
Conclusion Générale
Ce stage de Master 2 au sein du cabinet EURÊKA C.I m’a permis de travailler dans
un projet d’entreprise à fort enjeux technique, opérationnel et stratégique. Ce projet, RDI
Manager, est en fait au coeur de la stratégie de renforcement de l’offre conseil du cabinet.
En effet, en participant (en qualité d’observateur) à quelques missions de conseil en inno-
vation du cabinet, j’ai pu découvrir le métier de conseil en innovation et mieux comprendre
les enjeux de l’innovation au sein des entreprises, et en particulier les PEM et TPE. J’ai
ainsi mieux appréhendé le sujet de stage qui consistait au développement d’un outil simple
et efficace de management de l’activité RDI (Recherche, Développement et Innovation) au
sein des PME et TPE.
Les travaux développement de cet outil numérique m’ont permis de me confronter à
un domaine d’ingénierie auquel je n’étais pas particulièrement habitué. J’ai ainsi pu ap-
prendre la méthodologie de développement d’un projet informatique de type application
web ; travailler dans la conception des bases de données et réfléchir aux questions liées au
déploiement cloud d’une plateforme numérique. J’ai ainsi renforcé mes compétences en dé-
veloppement web, appris de nouveau langage de développement et utilisé les plus récentes
et plus performantes Frameworks issues de la communauté des développeurs. Il s’agit par
exemple des Frameworks Symfony du langage PHP, Bootstrap de CSS et HTML et InnoDB
de MySql.
Dans la continuité de ces travaux de développement, j’aurai bien voulu participer aux
travaux de développement du module d’intelligence artificiel de la plateforme. Il en est de
même pour le développement de la couche métier de la plateforme, ainsi que l’intégration
des systèmes push d’alertes et relances mail et mobile. Ces différents points du projet RDI
Manager font partie des perspectives du stage, auxquelles j’ai émis des idées pour la suite.
En effet, outre le fait que la durée du stage ne me permettait pas d’aller jusqu’au bout
du projet ; la crise sanitaire liée à l’épidémie du coronavirus Covid-19, a été d’un grand
handicap dans l’avancement du stage. L’encadrement du stage à distance, en confinement a
été particulièrement difficile. Ceci était principalement dû au fait que discuter des questions
techniques complexes à distance est loin d’être simple et confortable.
Sur le plan socio-professionnel, outre le travail en équipe qui a contribué à développer
mes aptitudes et compétence professionnelles ; j’ai pu vivre une véritable expérience profes-
sionnelle au sein du cabinet EURÊKA C.I. J’ai en effet côtoyer des collègues de haut niveau
tant sur le plan social que professionnel.
En somme, ce stage au sein du cabinet EURÊKA C.I m’aura permis de renforcer mes
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Université G. Eiffel Rapport de Stage M2
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Annexe A : Tâches réalisées au cours du stage
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