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21/10/2008

Modems et dispositifs d’adaptation


aux réseaux de données

par Daniel BATTU


Consultant indépendant, ancien ingénieur en chef des télécommunications

1. Compatibilité entre les modems ......................................................... TE 7 210 – 2


2. Compatibilité entre les réseaux........................................................... — 2
3. Avenir des modems ................................................................................. — 2

Pour en savoir plus ........................................................................................... Doc. TE 7 210

es modems, ou équipements de terminaison de circuits de données, partici-


L pent à la communication de données établie sur une liaison constituée par
des circuits sur le RTPC (réseau téléphonique public commuté). Ils transforment
les signaux binaires fournis par les ordinateurs ou par les contrôleurs de com-
munication, en signaux adaptés à la ligne de transmission. Ils participent à l’éla-
boration de la couche 1 du modèle OSI (Open System Interconnection) défini par
l’ISO (Organisation mondiale de normalisation).
Les premiers modems ont été mis au point en Angleterre vers 1956, et le pre-
mier service public de transmission de données fut ouvert en 1958 aux États-
Unis sous le nom de Dataphone (Bell). Pour cette raison, l’usage veut que l’on
continue de désigner ces équipements par la dénomination abrégée qui leur a
été conférée à l’origine, issue de l’expression « modulator-demodulator ». Le
modem, en effet, « module » une fréquence porteuse en amplitude, en fré-
quence ou en phase, au rythme des signaux à transmettre. En réception, le
modem « démodule » la fréquence porteuse reçue pour en extraire les signaux
de données.
L’apparition de nouveaux réseaux, à côté du RTPC, tels que le RNIS (réseau
numérique à intégration de services), le GSM (Global System for Mobile com-
munication) ou le NGN (Next Generation Network), suppose l’aménagement de
passerelles d’intercommunication ainsi que la mise au point d’adaptateurs pour
les terminaux du RTPC, afin d’assurer l’interfonctionnement des services. Ces
adaptateurs sont des équipements d’interface qui jouent un rôle semblable à
celui des modems en ce qui concerne l’interfaçage avec le réseau, la conversion
des signaux et les fonctions auxiliaires. Le langage courant confond souvent les
deux termes (modem et adaptateur).
Afin de faciliter la compréhension du lecteur, les termes usuels rencontrés
dans cet article sont définis dans un glossaire.
Enfin, des considérations d’ordre général, concernant la compatibilité entre
modems et entre réseaux ainsi que l’avenir des modems, seront également
exposées dans cet article introductif.
Cet article constitue une introduction à la série d’articles sur les modems et dispositifs
d’adaptation aux réseaux de données :
— [TE 7 211] Modems. Structures et caractérisation ;
— [TE 7 212] Modems. Techniques de modulation et fonctions complémentaires ;
— [TE 7 213] Modems. Interfaces et normes ;
— [TE 7 214] Autres types de modems et adaptateurs.

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1. Compatibilité économie de services sont connectées à des ordinateurs. Les perfor-


mances de ceux-ci doivent être adaptées au débit que le réseau est
entre les modems susceptible de leur fournir. L’investissement déjà réalisé dans les
réseaux de distribution en cuivre encourage par ailleurs l’emploi de
modems de plus en plus performants, en particulier pour la diffu-
sion de services interactifs multimédias.
Satisfaire aux normes internationales ne garantit pas obligatoire-
ment que deux modems de constructeurs différents pourront inter- Le développement du RNIS semble s’essouffler, face à la progres-
fonctionner dans toute la gamme des options offertes. Les délais sion des hauts débits en techniques xDSL et de réseaux câblés. Il
relatifs à la procédure d’initialisation ou de mise en présence des suppose des interconnexions mondiales et la mise en place de pro-
modems peuvent ne pas être compatibles, soit que des valeurs tocoles de signalisation communs. Il ne s’est réellement développé
irréalistes aient été paramétrées avec le logiciel de connexion, soit que sur le secteur professionnel.
que les temporisateurs de connexion soient mal ajustés. Il est donc L’interfonctionnement du RTPC avec les nouveaux réseaux
recommandé, pour éviter les problèmes d’exploitation, d’acquérir (paquets radio-mobile pour le GPRS, l’UMTS, l’iMode, l’ATM, les
des modems de qualité, d’utiliser des versions agréées sur le plan réseaux locaux Ethernet, Internet, etc.), nécessite l’emploi de débits
national et de procéder à des essais préalables de compatibilité à compatibles avec les possibilités des modems. Les modems V.34 et
l’heure chargée, dans les conditions réelles d’utilisation. La plupart V.90/V.92 offrent, après compression, un débit proche ou supérieur à
des modems comportent aujourd’hui des réglages internes ou des 150 kbit/s qui répond à des applications fortement diffusées. V.8 et
mécanismes de logiciels qui facilitent l’adaptation entre modems. V.8 bis enrichissent la palette de commandes et de fonctions
Des études sont encore en cours à ce sujet. Exploitants et indus- qu’avaient amorcées les commandes Hayes.
triels travaillent en commun à la définition de tests de qualifica- L’intégration ou l’association de lecteur de carte à puces dans les
tion propres à assurer la compatibilité des modems modems permet aussi d’offrir une sécurité d’authentification des moyens
(Recommandations V.56, 56 bis et 56 ter) vis-à-vis des caractéris- de paiement pour les services en ligne et le commerce électronique.
tiques des liaisons, ainsi qu’à l’homogénéité des commandes
définies dans les diverses recommandations. On remarque qu’aujourd’hui la compression de données peut
être effectuée dans le terminal avant envoi. De même, le contrôle de
Il faut aussi noter que si la liaison est constituée par une cascade flux reçoit l’assistance des couches supérieures, notamment sur les
de tronçons numériques hétérogènes (codages PCM, ADPCM alter- réseaux à datagrammes.
nés), elle ne permet pas aux modems placés en regard d’atteindre le
maximum de leurs performances. La mise au point de réalisations nouvelles, telles que le texto-
phone, la communication pour les malentendants, les
techniques DSL, et les réseaux locaux sans fil, permet d’augurer
pour les deux prochaines décennies un vaste développement de
2. Compatibilité services grâce à des gammes de modems très diversifiées.
On peut considérer que deux catégories de modems coexistent
entre les réseaux aujourd’hui : les modems traditionnels qui sont adaptés aux liaisons
longues constituées de plusieurs chaînons de circuits téléphoniques
(de 300 bit/s à 28,8 kbit/s, par exemple) et les nouveaux modems,
Le développement rapide de l’Internet pose la question de qui sont conçus pour des liaisons courtes de type téléphonique
l’interfonctionnement entre les réseaux nationaux traditionnels à associées à des supports numériques en G.711 (famille de
commutation de circuits et le réseau mondial de l’internet qui est normes V.90/V.92).
basé sur les datagrammes IP. Pour résoudre ce point, les Les divers organismes de normalisation travaillent activement en
Recommandations V.150.1 (bases de la normalisation des Modems concertation à la définition des normes relatives à tous les adapta-
sur IP) et V.150.2 de l’UIT-T (procédures pour l’établissement de teurs nécessaires aux nouveaux services utilisés sur les réseaux
connexions de bout en bout entre équipements de terminaison de actuellement en exploitation.
circuit à travers un réseau IP) proposent l’usage de modems et de
passerelles, appelés MolP (Modem over IP), qui auraient la charge
de transférer les messages vocaux (VolP), de télécopie (FolP), Glossaire
d’images ou de textes (TolP), d’un modèle de réseau à un autre
(2003). Ces modems V.MolP (ou « Mopieurs ») et ces passerelles ACK (Acknowledgement) : accord sur la procédure (acquitte-
seront capables, grâce à leur signalisation propre, d’identifier les ment).
terminaux qui leur sont associés, de sélectionner les signaux des ADPCM (MICDA) (Adaptative Differential Pulse Code
messages à transmettre, de mettre en place si nécessaire la com- Modulation) : modulation par impulsions et codage adaptatif dif-
pression de données et la détection d’erreur sur les sections con- férentiel. Technique numérique du traitement du signal qui, grâce
cernées, de sorte qu’aucun paquet significatif ne soit ni retardé, ni à la corrélation statistique entre les échantillons consécutifs des
perdu sur la section de réseau à datagrammes. signaux de parole, permet de réduire de 64 à 32 kbit/s le débit d’un
circuit téléphonique ordinaire de largeur de bande 300-3 400 Hz.
ADSL (Asymetric Data rate Subscriber Line) : ligne d’abonné à
débit numérique dissymétrique.
3. Avenir des modems AMRC : accès multiple à répartition de code.
AMRF : accès multiple à répartition en fréquence.
AMRT : accès multiple à répartition dans le temps.
Équipements d’interface par définition, les modems connaissent ARQ (Automatic ReQuest) : correction d’erreur par demande
encore une grande diversification et témoignent d’un intérêt sou- de répétition automatique.
tenu du fait de l’apparition de nouveaux composants, de logiciels de ASCII (American Standard Code for Information Interchange) :
prix abordable et du développement de nouveaux services. L’inté- alphabet défini sur 7 éléments binaires permettant le codage de
gration des composants facilite sur les modems l’adjonction de 128 lettres, chiffres, signes de ponctuation ou commandes de
fonctions de couche 2. communication. Le huitième bit est utilisé pour le contrôle de
Le réseau téléphonique commuté classique continue de progres- parité. L’extension à 8 bits de l’alphabet ASCII crée des risques
ser (plus d’un milliard d’abonnés dans le monde à la fin de 2002). On de confusion entre systèmes informatiques pour le codage des
estime que 25 à 50 % des lignes d’abonnés RTPC des pays à forte caractères de rang compris entre 129 et 256.

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ASVD (Alternating Simultaneous Voice and Data) : système CTS (Clear To Send) : prêt à émettre, signal sur la jonction V.24.
de multiplexage simultané des signaux de parole et de données. DECT (Digital European Cordless Telephone) : norme euro-
Asynchrone : sans synchronisme propre. Le mode de transmis- péenne de téléphone numérique sans cordon.
sion asynchrone assure le synchronisme entre émetteur et Débit binaire : nombre d’éléments binaires transmis par seconde.
récepteur par la transmission d’un signal de départ et d’un signal DIP (Dual In-line Program) : petits commutateurs internes au
de fin au début et à la fin des éléments de signaux de caractères. modem qui, par un jeu de combinaisons, permettent des régla-
ATM : mode de transfert asynchrone. ges d’exploitation.
Bande de base : se dit d’un signal non modulé qui est trans- DMT (Discrete MultiTone) : code à multitonalité discrète uti-
mis dans sa bande de fréquences d’origine. Les signaux bande lisé en distribution numérique à large bande.
de base peuvent être de type analogique ou numérique. Donnée : toute information soumise au traitement informa-
Bande passante : intervalle entre deux fréquences limites tique ou au transport.
définies. DSP (Digital Signal Processor) : processeur pour signaux
Baud : unité de rapidité de transmission qui est égale au nom- numériques.
bre de changements d’état qui se produisent par seconde (sym- DSVD (Digital Simultaneous transmission of digitally enco-
boles par seconde). Bits et Bauds sont égaux lorsque le signal ded Voice signals and Data) : procédé de transmission simulta-
numérique ne peut prendre que deux états, 0 ou 1. La qualité de née de signaux de données et de signaux encodés de parole.
la ligne utilisée détermine la rapidité de transmission. DVB-RCS (Digital Video Broadcasting – Return Channel
BFT (Binary File Transfer) : protocole de transfert de fichiers Satellite) : Technique de diffusion de vidéo par satellite avec voie
binaires (messages rédigés en signaux alphanumériques codés de retour radioélectrique.
en ASCII à 128 combinaisons, avec ou sans protocole de Duplex : exploitation d’un circuit simultanément dans les deux sens.
contrôle d’erreur). EAA : équipement automatique d’appel.
Binaire : système numérique basé sur deux états et repré- ECMA : association européenne des constructeurs de maté-
senté par deux valeurs (ordinairement 0 et 1), ce qui conduit à riel informatique qui participe aux travaux de normalisation.
utiliser des expressions numériques reposant sur des puissan- EDT (European Deaf Telephone) : système européen de la
ces de deux. « Binaire » s’emploie aussi pour désigner un for- téléphonie pour les malentendants.
mat de fichiers qui utilise des caractères codés sur 7 ou 8 bits, EIA (Electronic Industries Association) : organisation de
permettant l’emploi de caractères de contrôle. constructeurs américains de matériels électroniques.
Bit : élément binaire d’information (un 0 ou un 1) qui sert à ENQ (Enquiry) : signal de procédure de protocoles de don-
représenter les données. Le mode de codage détermine le nom- nées indiquant une demande.
bre de bits par baud qu’il est possible de transmettre. ERBdB : émetteur-récepteur bande de base, équipement utilisé
Bit/s : unité de mesure de débit du flux d’information émis ou reçu. sur des liaisons métalliques pour la transmission des données.
Bouclage : renvoi des 2 fils émission sur les 2 fils réception. ETCD : équipement terminal de circuit de données (modem,
Bruit : toute perturbation du signal. par exemple).
BSC (Binary Synchronous Code ou Bisynchronous) : procédu- ETSI (European Telecom Standard Institute) : institut euro-
res d’échanges synchrones basés sur le caractère, exploités en péen responsable de la préparation des normes européennes
semi-duplex. de télécommunications, situé à Sophia-Antipolis.
CAP (Carrierless Amplitude and Phase Modulation) : techni- ETTD : équipement terminal de traitement de données (ordi-
que de modulation d’amplitude en quadrature sans transmis- nateur personnel, par exemple).
sion de la porteuse. Ethernet : réseau local d’entreprise construit sur une architec-
CAPI (Computer Application Programing Interface) : interface ture linéaire en forme de bus (norme IEEE 802.3).
de programmation d’application informatique. FCS (Frame Control Sequence) : séquence de deux octets ter-
CELP (Code Excited Linear Predictive) : algorithme de codage minant la trame HDLC qui permet la détection des erreurs des
des signaux de parole défini par la Recommandation G.729. messages transmis.
CMIP/MIB (Common Management Information Protocol/ FEC (Forward Error Correction) : contrôle d’erreur obtenu par
Management Information Base) : protocole ISO d’administration l’introduction de redondance dans le signal émis.
de réseau ; base de données décrivant les éléments d’un réseau. Fréquences vocales : réduction des fréquences émises par la
Codage en treillis : procédure de codage complexe qui per- parole humaine à la largeur de bande téléphonique normalisée entre
met d’obtenir, grâce à la redondance des émissions, de très 300 et 3 400 Hz (exemple : circuit ou modem à fréquence vocale).
bonnes performances en transmission. Gestion de réseau : système de supervision et de télécommande
Compression de données : système de réduction du volume qui permet de disposer en permanence d’informations sur la
de données à transmettre qui utilise la redondance contenue qualité de service des artères du réseau (public ou privé).
dans les messages. GPRS (General Packet Radio Service) : norme de service de
Contrôle de flux : logiciel de communication qui assure l’inté- données par radio.
grité des données transmises entre deux terminaux dont les GSM (Global System for Mobile communication) : norme
débits sont différents. européenne pour la téléphonie mobile.
Constellation : diagramme de phase et d’amplitude qui asso- Hayes : constructeur américain qui créa des jeux de comman-
cie, en transmission de données, des sommets de vecteurs à des pour l’exploitation des modems à partir de chaînes de
des mots de plusieurs bits. caractères ou jeu de commandes (AT, pour ATtention).
CRC : contrôle de redondance cyclique effectué sur une suite HFC (Hybrid Fiber Coaxial) : réseau de distribution à large
d’informations codée en binaire (trame, bloc de longueur bande utilisant une technique hybride associant des supports en
convenue) pour détecter la présence d’une erreur de transmis- câble coaxial et en fibre optique.
sion. Le CRC constitue, en binaire, l’équivalent en arithmétique HDLC (High level Data Link Control) : commande de liaison de
de la preuve par neuf d’une division en décimal. données de haut niveau. Protocole définissant les trames de
CSMA (Carrier Sense Multiple Access) : accès multiple avec niveau 2 de la couche liaison de données.
détection de porteuse. Protocole d’accès à un support de trans- HDSL (High Data rate Digital Subscriber Line) : ligne d’abonné
mission commun. à haut débit numérique.
CTI (Computer Telephony Integration) : intégration de l’infor- HSCSD (High Speed Circuit Switched Data) : service de com-
matique à la téléphonie. Normes de logiciels relatifs à la gestion munication de données à haut débit utilisant la communication
des appels sur PABX. de circuits.

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HSSI (High-Speed Serial Line) : interface de liaison série à Rapidité de modulation : vitesse de transfert de l’information
haute vitesse. exprimée en bauds.
Interface : liaison entre deux équipements. En transmission de READ (Relative Element ADressing) : protocole de compres-
données, l’interface est définie par ses caractéristiques électriques sion de données utilisé en télécopie.
et fonctionnelles et par son raccordement physique (connecteur). RGT (TMN) : réseau de gestion des Télécommunications.
Internet : réseau à datagrammes basé sur le protocole IP, relié RLE (LAN) (Local Area Network) : réseau local d’entreprise.
à différents réseaux d’informations. RNIS : réseau numérique à intégration de services.
Intervalle de temps : fragment de la trame numérique alloué à RTPC : réseau téléphonique public commuté.
un circuit. RTS (PAE) (Request To Send) : prêt à émettre. Signal de jonc-
IP (Internet Protocole) : Protocole de communication de don- tion défini par la Recommandation V.24.
nées de niveau 3. SDLC (Synchronous Data Link Control) : protocole de liaison
JEIDA : carte d’interface d’entrée-sortie pour périphérique d’ordi- indépendant des systèmes qui définit les trames de la couche 2
nateur portable mise au point par l’association d’industriels (japo- de liaison de données.
nais) (Japan Electronics Industry Development Association). SDSL (Single Data rate Digital Subscriber Line) : ligne
LAN (RLE) (Local Area Network) : réseau local d’entreprise d’abonné à débit numérique symétrique n’utilisant qu’une seule
caractérisé par des accès privés numériques. paire métallique.
LS : liaison spécialisée (liaison louée). Simplex : mode de communication unilatéral.
MIB (Management Information Base) : base d’information SNR (S/N) (Signal upon Noise Ratio) : rapport signal sur bruit.
pour la gestion de réseau. Suppresseur d’écho : dispositif affaiblissant l’écho en retour
MIC (PCM) : modulation par impulsion et codage. observé sur les circuits à grande distance.
MICDA (ADPCM) : modulation par impulsions et codage Synchrone : qui possède son propre système de synchronisa-
adaptatif différentiel. tion entre émetteur et récepteur.
MNP (Microcom Network Protocol) : famille de protocoles Tampon : registre de stockage temporaire utilisé en commu-
propriétaires de niveaux 2 et 3 pour les modems développés nications des données dans une RAM (Random Access
par la société américaine Microcom. Memory).
Modulation en quadrature (MAQ ou QAM) : méthode de TAPI (Telephony Application Programming Interface) : interface
modulation de phase et d’amplitude souvent utilisée en d’application CTI mise en œuvre sur PABX par Microsoft et Intel.
conjonction avec le codage en treillis. TCP/IP (Transmission Control Protocol/Internet Protocol) :
Mopieur : terminal multifonction associé à un modem dit association de deux protocoles de communication TCP, trans-
« MolP » (Modem over IP) qui permet la communication entre port fiable de données pour la couche 4 (couche transport) et IP
réseaux à commutation de circuits à travers un réseau à data- pour la couche 3 (couche réseau) exploitant les données en
grammes. mode datagramme.
Multiplex : système d’association de circuits analogiques ou de TDMA (AMRT) (Time Division Multiple Access) : accès multi-
trames numériques en vue de leur transport sur le même support. ple par répartition dans le temps.
Multiplexage : opération réalisée par les multiplexeurs. TMN (RGT) (Telecommunications Management Network).
Multiplexeur : équipement qui regroupe plusieurs voies bas- UART (Universal Asynchronous Receiver/Transmitter) :
ses vitesses sur un même canal. composant interne à l’ordinateur, règle le débit des données
Multimédia : application informatique qui utilise plusieurs entrantes et sortantes en fonction des ressources de l’ordina-
médias (sons, images fixes ou animées). teur.
Octet : huit bits consécutifs. UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) : sys-
PABX, PBX (Private Area Branch Exchange) : autocommuta- tème de télécommunications mobile universel dont la mise en
teur téléphonique d’entreprise. œuvre est en préparation.
PPP (Point-to-Point serial line Protocol) : protocole spécifiant Valence d’un signal : nombre d’états logiques que le signal
la transmission d’informations de différente nature à travers les peut prendre.
réseaux à longue distance. VDSL (Very high rate Digital Subscriber Line) : ligne d’abonné
Polling : interrogation des équipements reliés à un réseau à très haut débit numérique asymétrique.
commun par un site central. VoD (Video on Demand) : télévision à la demande.
Pont : communication de niveau 2 selon le modèle OSI. VSAT (Very Small Aperture Terminal) : terminaux satellite dis-
Porteuse : signal analogique défini par ses caractéristiques de posant d’une petite antenne.
fréquence, d’amplitude et de phase qui est utilisé pour le trans- V.29 « train court » : norme de fait adaptant la
port de l’information. En connaissant les caractéristiques pre- Recommandation V. 29 pour des transactions rapides de type
mières du signal, un récepteur peut interpréter tout changement semi-duplex en deux fils, ce qui impose une séquence de syn-
de la porteuse comme une modulation, et en déduire la valeur chronisation de courte durée.
de l’information transmise. W-CDMA (Wideband – Code Division Multiple Access)
Protocole : ensemble de règles prédéfinies pour l’exploitation WLAN (Wireless Local Area Network) : réseau local d’entre-
d’une transmission en vue d’un résultat précis recherché. Il prise basé sur des protocoles de communication par voie
existe des protocoles normés et des protocoles radioélectrique.
« propriétaires ». X-ON : signal utilisé pour débloquer le trafic sur une liaison de
QAM (MAQ) (Quadrature Amplitude Modulation) : méthode données.
de modulation d’amplitude en quadrature. X-OFF : signal utilisé pour bloquer le trafic sur une liaison de
QPSK (Quaternary Phase-Shift-Keying) : modulation en phase données.
et en quadrature à haute fréquence, utilisée pour le transport de 3RP : réseau à ressources radioélectriques partagées.
signaux à large bande. 3RD : réseau radioélectrique réservé aux données.

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