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Objectifs
Pré-requis
Déroulement
Niveau
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I. Introduction
Les matériaux sont omniprésents dans notre quotidien. Ils sont à la source de la technologie et
du monde industriel. Ils occupent souvent une place fondamentale dans l’activité économique
mondiale. La réussite technique et le succès commercial d’un produit fabriqué dépendent en
grande partie du ou des matériaux choisis. Le choix d’un matériau (Figure 1) dépend
généralement des caractéristiques (mécaniques, chimiques, etc.), du procédé de fabrication, de
la microstructure, de la performance et du prix (Figure 2).
Procédés de fabrication
(Moulage, mise en forme par déformation
plastique, étirage, forgeage, extrusion,
martelage, emboutissage, traitements
thermiques et superficielles, procédés
avancés, ...)
Propriétés
Microstructure
(Mécaniques, éléctriques,
thermiques, magnétiques, (Type de liaisons,
optiques, chimiques, ...) systèmes cristallins,
phases, ...)
Fonction, performances
(Efficacité, usinabilité, fiabilité,
durabilité, absence de nocivité, capacité
à être recyclé, coût, aspect, ...)
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Matériaux
De point de vue mécanique, ils se définissent par des propriétés telles que leur module
d’élasticité (généralement élevé, de l’ordre de plusieurs GPa), leur ductilité, leur dureté, etc.
Les métaux sont classés en deux grandes classes : les métaux ferreux (aciers et fontes) et les
métaux non ferreux (aluminium, titane, cuivre, zinc, étain, plomb, or, etc.).
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FONTE ACIER
= =
FER + CARBONE (2 à 6%) FER + CARBONE (0.1 à 2%)
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Produits
Argile, kaolin, feldspath Carrelage (sol)
grésés
Grès
Argile, chamotte, silice
Produits vitrifiés
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Les céramiques et les verres sont fragiles. Ils sont peu résistants à des contraintes de traction.
Par contre, ils résistent bien à des contraintes de compression, à l’usure, à la corrosion et aux
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températures élevées (surtout les céramiques) ; ce sont des matériaux réfractaires. Ce sont aussi
de bons isolants thermiques et électriques.
3. Les polymères
Les polymères sont formés de monomères, qui sont des molécules organiques, dont le noyau
est constitué d’atomes de carbone. Ces matériaux sont générés par la transformation chimique
des produits naturels tels que : le bois, le pétrole, le carbone. Leurs propriétés sont très diverses.
Certaines peuvent même remplacer l’acier dans la fabrication de pièces métalliques. Ils sont
légers, durables, hygiéniques et faites sur mesure.
4. Les composites
Un matériau composite peut se définir comme étant l’association d’au moins deux matériaux
non miscibles (combinaison hétérogène). Cette association permet d’atteindre des
performances mécanique et/ou physico-chimiques que les constituants de base ne peuvent pas
atteindre seuls. Ce mélange peut améliorer les propriétés suivantes : rigidité, tenue à la fatigue,
résistance thermomécanique, étanchéité, résistance à la corrosion, tenue aux chocs et au feu,
allègement des structures, isolations thermique et électrique et conception des formes
complexes.
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L’association la plus commune est constitué au moins d’une matrice (liant) et d’un effort.
La matrice est un liant qui protège les fibres et transmet également les sollicitations aux
fibres,
Le renfort ou les fibres apportent le tenue mécanique (rigidité et résistance) et supportent
les sollicitations,
Les charges et additifs améliorent les caractéristiques du matériau. Les charges abaissent
souvent le cout de la matière (effet de dilution).
Exemples : anti-UV, fongicides, antioxydants.
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5. Les nanomatériaux
Un nanomatériau est un materai (sous forme de poudre, aérosol ou quasi-gaz), suspension
liquide, gel) possédant des propriétés particulières à cause de sa taille et structure nanométrique.
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6. Nouveaux matériaux
Dernièrement, les composites récents, les céramiques techniques et les métaux de pointe sont
les plus prometteurs. En développement croissant, ils sont bien souvent des éléments
déterminants dans la fabrication et le succès des machines les plus complexes : avions, engins
spatiaux, équipements sportifs pour la haute compétition, etc.
Ainsi, ils pallient de plus en plus à la pénurie des ressources naturelles en matériaux
traditionnels et en matériaux stratégiques : manganèse, chrome, cobalt, etc.
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2. Propriétés mécaniques
2.1. Ductilité (super malléabilité) (ductile/fragile)
La ductilité révèle l’aptitude d’un matériau à se déformer plastiquement sans se casser. La
rupture se fait lorsqu’un défaut (cavité ou fissure), induit par la déformation plastique, devient
critique et se propage. La ductilité est donc la capacité d’un matériau à supporter cette
propagation. S’il résiste convenablement, il est nommé ductile, sinon il est nommé fragile.
Sur la figure 12, on peut examiner le comportement à la rupture en essai de traction : (a) fragile,
(b) ductile et (c) complètement ductile.
Figure 12 : Ductilité
L’allongement en pourcent A% indique la grandeur spécifique de la ductilité.
Exemple : pour la Fonte GJL, 0.3 < A% < 0.8, pour l’Aluminium, 20 < A% < 40
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pour l’Acier E295, 3 < A% < 11, pour le Polyester, 250 < A% < 1500
Un matériau dont la dureté est importante est envisagé comme dur, ou bien mou dans le cas
inverse.
Exemple : pour le Plomb, HB = 50 N.mm-2, pour les Aciers, 500 < HB < 2300 N.mm-2
Un matériau dont le module d’élasticité est élevé est dit rigide. Il est élastique dans le cas
inverse.
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Exemple : pour le Caoutchouc, E < 0.1 GPa, pour les Aciers de construction, E = 210 GPa
2.4. Résilience
La résilience, de symbole général K, définit l’aptitude d’un matériau à absorber les chocs sans
se détériorer. Elle est évaluée grâce à l’essai de résilience Charpy (on estime l’énergie essentiel
à la rupture fragile d’une éprouvette entaillée). On peut révéler que la résilience diminue avec
la température du matériau.
La grandeur spécifique est l’énergie de rupture K en J (KU pour une entaille en U, KV pour une
entaille en V), ou résilience KCU ou KCV en J.cm-2.
Exemple : pour les aciers martensitiques, 5 < KV < 70 J à une température de 25°C
pour les aciers austénitiques, 180 < KV < 220 J à une température de 25°C
m
La grandeur spécifique est : en kg.m-3.
V
Exemple : pour le Polystyrène, ρ = 1050 kg.m-3, pour les Aciers, 7500 < ρ < 8100 kg.m-3
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2.6. Ténacité
C’est l’aptitude d’un matériau à emmagasiner de l’énergie avant sa rupture. Elle définit la
résistance aux efforts de traction, de compression et de cisaillement, c’est-à-dire la propriété de
s’opposer à la propagation brutale de fissures.
La grandeur caractéristique est l’énergie W nécessaire pour rompre l’éprouvette qui représente
l’aire sous la courbe de traction F (L) (Figure 15).
Lf
Avec : W F (L)dL
0
3. Caractéristiques électriques
3.1. Résistivité électrique
La résistivité électrique caractérise la capacité d’un matériau à plus ou moins emmener un
courant électrique. Elle est due à la possibilité pour les électrons des atomes de passer librement
dans le matériau. Elle se modifie avec la température.
L
On calcul la résistance d’un conducteur de section S et de longueur L avec : R .
S
Les gradeurs spécifiques sont le résistivité électrique ρ en Ω.m. Le matériau est dit conducteur,
si ρ < 10-6 Ω.m. Si ρ > 1010 Ω.m, il est dit isolant. Les semi-conducteurs ont une résistivité
intermédiaire (et sont isolants au zéro absolu).
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1
avec σ en S.m-1 (siemens par mètre)
4. Caractéristiques thermiques
4.1. Conductivité thermique
La conductivité thermique caractérise la quantité de chaleur transférée en une unité de temps
au travers d’un matériau d’unité de surface et d’une unité d’épaisseur, lorsque les deux faces
opposées différencient d’une unité de température. La conduction thermique présente le mode
de transfert de chaleur convenant.
Plus la valeur de la conductivité thermique est faible, plus le matériau est dit isolant. Plus la
conductivité thermique est grande, plus le matériau est dit conducteur.
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5. Caractéristiques chimiques
Elles caractérisent le comportement d’un matériau dans une atmosphère où il y a des agents
chimiques en contact (gaz, air, acide, etc.), c’est-à-dire la capacité du matériau à résister à la
corrosion par les agents chimiques et l’oxygène.
6. Caractéristiques technologiques
Elles caractérisent la capacité d’un matériau à supporter les différents procédés de fabrication.
6.1. Malléabilité
C’est l’aptitude de se soumettre et de se donner à la déformation plastique d’un matériau à froid
ou à chaud sans se détruire par pression ou par choc.
6.2. Fusibilité
C’est la capacité de passer de l’état solide à l’état liquide.
6.4. Soudabilité
C’est la capacité d’un matériau à constituer une liaison intime avec un autre matériau par fusion.
6.5. Usinabilité
C’est la capacité d’un matériau à façonner par enlèvement de copeaux par outil de coupe.
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7. Autres caractéristiques
Pour bien choisir un matériau, on peut considérer d’autres caractéristiques telles que : la
résistance acoustique, la résistance à la corrosion, la susceptibilité magnétique, la
photosensibilité, la viscosité, la température d’extrusion ; etc.
1. Essai de traction
1.1. Principe de l’essai de traction
L’essai de traction est l’essai le plus courant permettant de déterminer le comportement
mécanique d’un matériau. Cet essai consiste à étudier une éprouvette du matériau placée entre
les mâchoires d'une machine de traction (Figure 16) qui tire sur le matériau jusqu'à sa rupture.
Il consiste à soumettre une éprouvette cylindrique ou prismatique de formes et de dimensions
normalisées, à un effort de traction, jusqu’à sa rupture, en suivant un processus de mise en
charge à vitesse de déformation constante. Cet essai, qui se traduit par un diagramme effort-
allongement (contrainte-déformation) permet de déterminer les caractéristiques mécaniques
propres à un matériau. On applique lentement et progressivement un effort de traction croisant
dont l’intensité varie de 0 jusqu’à F suivant l’axe de l’éprouvette afin d’imposer une
déformation avec une vitesse constante. Cette déformation est initialement marquée par deux
repères distants de L0, et on mesure simultanément l’effort de traction ou la charge F et
l’allongement de l’éprouvette L L L0 (Figure 17).
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Les éprouvettes de traction peuvent être de forme cylindrique de section circulaire pour les
matériaux en barre ou de formes prismatiques de section rectangulaire pour les tôles (Figure
18).
l0 5.65 S0
Les deux points A et B situés sur l’éprouvette matérialisant la longueur utile de l’éprouvette
(L0) ;
S0 : Section initiale de l’éprouvette au repos ;
L0 : Longueur initiale de l’éprouvette au repos (sans charge) ;
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L L0 L
*100 *100
L0 L0
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Zone CD : une courbe décroissante correspond à la phase de striction puis rupture qui
représente la zone de déformation plastique non repartie (irrémédiable). La déformation
plastique se localise dans une petite portion de l’éprouvette et n’est plus homogène, c’est la
striction (réduction de la section localisée) de l’éprouvette jusqu’à la rupture en D. Les
allongements croissent avec diminution de la charge.
Cette droite linéaire est caractérisée par sa pente nommée module d’élasticité E (module
d’Young) et elle exprime le rapport entre la charge unitaire appliquée et déformation
longitudinale de l’éprouvette.
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𝑆0 −𝑆𝑢
𝑍= ∗ 100, avec Su représente la section ultime de l’éprouvette après rupture et S0 est
𝑆0
Fe .L0
E
S 0 .L
Re
R pe avec s est le coefficient de sécurité.
s
l l0
allongement _ relatif _ transversal l
y 0
allongement _ relatif _ longitudinal x L L0
L0
E
G
2(1 )
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Du fait, on définit la courbe rationnelle de traction qui tient compte de la modification des
dimensions de l'éprouvette. Elle est tracée avec en ordonnée la contrainte vraie σ qui prend en
considération la variation de la section au cours de l’essai et comme abscisse la déformation
vraie (rationnelle) ε qui prend en compte l’allongement instantané de l’éprouvette. Ainsi, la
courbe obtenue est croissante, même lors de la striction.
F F L
(1 )
S S0 L0
L L
Ln ( ) Ln (1 )
L0 L0
On peut bien noter qu’il n’y a pas de différence avec le diagramme conventionnel dans le
domaine élastique puisque la déformation est faible. Tandis que dans le domaine de la
déformation plastique, la courbe prend une forme parabolique (Figure 23).
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1 1 1 2
K e e E e2 e
2 2 2E
Rigidité : Plus le module d’Young est élevé, plus le matériau est rigide.
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Dureté : Plus la résistance élastique à la traction (Re) est élevée, plus le matériau est
dur.
Ductilité (malléabilité) : Plus l’allongement à la rupture (Ar) est élevé, plus le
matériau est considéré comme ductile et malléable.
2. Essai de dureté
La dureté caractérise la résistance d’un matériau à la pénétration d’un pénétrateur. Cette
résistance dépend du comportement élastique et plastique du matériau, de la forme et de charge
appliquée par le pénétrateur.
Un pénétrateur de géométrie connue est appliqué sur la surface du matériau à tester avec une
force connue durant un temps donné. Plus l’empreinte laissée est petite, plus le matériau est
dur. Bien que la dureté ne soit pas une propriété simple à déterminer, les essais de dureté sont
très employés à cause de leur simplicité et de leur caractère peu destructif. Leur résultat procure
un aperçu synthétique des propriétés mécaniques du matériau testé.
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2F
HB
D( D D 2 d 2 )
Pour éviter la déformation et la dommage de la bille, l’usage de l’essai de Brinell est limité aux
matériaux tels que HBS 350 ou HBW 650.
F d1 d 2
HV 1.854 avec d (F en daN, d1 et d2 en mm)
d2 2
Cet essai est appliqué sur tout type de matériau et toute forme de pièce. En effet, il couvre les
duretés les plus élevées et les épaisseurs les plus faibles.
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Le pénétrateur est appliqué sur la surface de la pièce avec une précharge F0. Alors, il descend
à un niveau qui sert d’origine aux mesures de profondeur ultérieures. Puis, une surcharge F1 est
appliquée, pour atteindre la valeur de la charge totale d’essai F ; le pénétrateur descend. La
surcharge est retirée, entrainant une légère remontée du pénétrateur en raison de la disparition
d’une partie élastique de la déformation. Donc, on mesure à l’aide d’un comparateur
l’accroissement e en mm de la profondeur de pénétration, entre le début et la fin de l’essai sous
précharge F0.
Pour les fortes duretés, le pénétrateur est un diamant conique : C’est l’essai Rockwell
C.
Pour F0 10daN et F1 140daN , la dureté Rockwell C est égale à: HRC 100(1 5e)
Pour les faibles duretés, le pénétrateur est une bille : C’est l’essai Rockwell B et F.
Pour l’essai de type C, consacré pour les métaux durs, on utilise un cône de section
circulaire d’angle au sommet 120°, à pointe sphérique (rayon 0.2 mm) et une charge
globale F F0 F1 de 150 kgf (10 + 140).
Pour les autres types, on utilise une bille d’acier trempée et polie de diamètre 1.587
mm (type B ou F) ou 3.17 mm (essai E) ainsi que la charge 100 kgf (10 + 90).
2.4. Synthèse
Le tableau suivant montre que comparaison entre les différents types de procédés de dureté.
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Inconvénients Fonction de la
Ne convient pas pour Dispersion
charge. Formation de
les matériaux importante de
bourrelets au bord de
hétérogènes mesure
l’empreinte
Rm 3.45.HB
3. Essai de résilience
3.1. Principe
L’essai de résilience le plus communément adopté sur les matériaux métalliques est l’essai
Charpy, réalisé sur une machine appelée mouton pendule de Charpy (Figure 33). Ce dispositif
expérimental est une sorte de pendule munie d’un couteau, de masse bien définie, à son
extrémité et qui va être lâcher à partir d’une position correspondant souvent à une énergie
potentielle initiale W0 de 300 J. Cet essai vise à briser en flexion 3 points une éprouvette
prismatique à entaille en U ou en V. L’altitude de remontée du pendule, comparée à son altitude
de départ, permet de calculer aisément l’énergie absorbée lors de la rupture.
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- M : Masse en kg
- h : Hauteur en m
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V.I. Synthèse
Tableau 4 : Les propriétés principales des grandes familles de matériaux
Propriétés Métaux Céramiques et Polymères et Composites
verres élastomères
Densité Moyenne/élevée Moyenne Faible/très faible Moyenne/faible
Prix Elevé (technique),
Faible/élevé Faible (grande Faible/élevé Elevé
diffusion)
Module
Elevé Très élevé Moyen/faible Elevé
d’élasticité
Résistance Très élevée
Elevée Moyenne/faible Elevée
Mécanique (compression)
Tolérance aux Peu tenace mais
défauts et aux Très tenace Très fragile grande énergie Très tenace
chocs absorbée
Températures
Moyennes/hautes Hautes/très hautes Moyennes/faibles Moyennes
d’utilisation
Tenue aux
agressions Moyenne/mauvaise Bonne/très bonne Moyenne Moyenne
chimiques
Conduction
Bonne/très bonne Moyenne/faible Faible/très faible Faible
de la chaleur
Conduction
Bonne/très bonne Faible/très faible
de l’électricité
Facilité de Difficile
Moyenne
mise en forme (technique),
Facile Très facile dépendant de la
Facile (grande
forme
diffusion)
Facilité
Facile Moyenne Facile Difficile
d’assemblage
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