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SYLLABUS du cours 

: Introduction à la gestion des collectivités territoriales.

Enseignant : Déus DERONNETH


e-mail : denesthro@yahoo.fr
• Doctorant en sciences économiques/Master recherche en Administration Publique et
Gouvernance/Maitrise en Entreprise et Marché/Diplômé de l’ENAF/Directeur général de «Le Cabinet
conseils et services»/Coordonnateur national du parti « Elan démocratique pour la majorité
(EDEM)»/Secrétaire général de sud-est en action pour la reconstruction d’Haïti
• Ancien Directeur Départemental des impôts du sud-est/ Ex-Député de la 50ème

Objectif  du cours:
Ce cours permet aux étudiants (es) de maitriser les notions fondamentales de la gestion des
collectivités territoriales.

Le temps alloué au cours étant égal à une session de 45 heures, il sera utilisé pour fournir aux
étudiants (es) les notions indispensables sur l’organisation et l’opérationnalisation des
collectivités territoriales.

A la fin du cours, les étudiants (es) auront la maitrise des grands concepts de déconcentration
et décentralisation ; auront acquis la compréhension de l’administration publique nationale et
ses subdivisions; seront à même d’identifier les différents types de collectivités territoriales et
leur relation avec l’administration d’état.

Méthodologie d’enseignement :
L’enseignement sera dispense de la manière suivante: Exposés théoriques, les étudiants
prennent les notes essentielles durant les exposés et traitement des études de cas. Les
documents du cours seront mis à la disposition des étudiants.

Mode d’évaluation :
Intra : 30 points
Participation et devoirs : 10 points
Final : 60 points

Déus DERONNETH, enseignant


Plan du cours

Chapitre 1er : Environnement de la gestion des collectivités territoriales


1.- Les notions essentielles de la gestion des collectivités territoriales
1.1. La définition de gestion des collectivités territoriales
1.2. Définition des notions déconcentration et décentralisations
1.3. Les différentes catégories des collectivités territoriales
1.4. L’intercommunalité

2.-Histoire de la décentralisation
2.1. Décentralisation à l’époque précolombienne
2.2. Décentralisation pendant la colonisation
2.3. Décentralisation au lendemain de l’indépendance
2.4. Décentralisation à partir de la constitution de 1987

3.-Les sources du droits des collectivités territoriales


3.1. Avant la constitution de 1987
3.2. Apres la constitution de 1987

Chapitre II.- La représentation et les organes des collectivités territoriales


1. La diversité des collectivités territoriales haïtiennes
1.1. Le Département
1.1.1. L’organisation du Département
1.1.2. La compétence du Département
1.1.3. Le fonctionnement du Département

1.2. La commune
1.2.1. L’organisation de la commune
1.2.2. Sa compétence
1.1.3. Son mode de fonctionnement

1.3. La Section Communale


1.3.1. L’organisation de la section
1.3.2. La compétence de la section
1.3.3. Le mode de fonctionnement de la Section

2. Les organes des collectivités territoriales


2.1. L’élection des organes
2.1.1. Les élections directes pour le personnel politique local
2.1.2. Les élections indirectes ou au second degré

2.2. Le statut des élus locaux


2.2.1. Le statut des élus des élections directes
2.2.2. Le statut des élus des élections dérivées

2.3. Le fonctionnement des organes locaux


2.3.1. Le fonctionnement des conseils
2.3.2. Le fonctionnement des assemblées

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Chapitre III : Le mode opératoire et contrôle des collectivités territoriales
1.Les grands principes des collectivités territoriales
1.1. Le principe de libre administration
1.2. La règle d’or des collectivités territoriales
1.3. Le principe de la séparation des ordonnateurs et des comptables

2. La démocratie dans les collectivités territoriales


2.1. La compétence des différents conseils
2.2. La compétence des différentes assemblées

3. Le contrôle administration
3.1. Le contrôle interne
3.2. Le contrôle des assemblées
3.3. Le contrôle de la cours des comptes et du contentieux administratif (CSC/CA)

Chapitre IV.- Coopération entre collectivités territoriales et l’Etat


1. Coopération verticale
1.1. Relation des conseils suivant leur mode d’élection
1.2. Relation des conseils suivant les principes administratifs

2. Coopération horizontale
2.1. Coopération horizontale entre collectivités
2.2. Coopération entre collectivités et autre institutions indépendantes locales

3. Liaison entre l’administration territoriale et l’administration centrale


3.1. La liaison administrative et fonctionnelle
3.2. La liaison opérationnelle et politique

Bibliographie

1. André Lafontant Joseph : comprendre la charte des collectivités territoriales, Imp. Henri
Deschamps, p-au-P, 2007, P. 18
2. Christophe Torset : la décentralisation des processus stratégiques : proposition d’un
cadre d’analyse,2003
3. Décentralisation : enjeux et défis, rapport publié sous l’égide de ARD, édition LAKAY,
p-au-p, 2000
4. Christophe Torset : la décentralisation des processus stratégiques : proposition d’un
cadre d’analyse,2003
5. DESHOMMES Frits: Décentralisation et collectivités territoriales en Haïti, Ed. Cahiers
Universitaires, Port-au-Prince, 2004

6. Frédéric Gérald CHERY : Le financement de la décentralisation et du développement


local en Haïti, P. 12, Imprimerie Henri Deschamps, 2004.

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7. GONTCHAROFF, G. : « La décentralisation – Histoire, principes et réalité », Pôle de
Ressources Départemental Ville et Développement Social – Val d’Oise, décembre, 2005.

8. GUERRIER et VINCENT Oriol et al.: « La décentralisation en Haïti »

9. Hountondji m.m., Fournier c. : décentralisation et financement des collectivités locales


en afrique subsaharienne : le cas de l’afrique de l’ouest1, 2006

10. Hubert M. G. Ouedraogo : « Décentralisation et pouvoirs traditionnels : le paradoxe des


légitimités locales », Mondes en développement 1/2006 (no 133), p. 9-29.

11. L’ECUYER François: Décentralisation, l’éternelle tapisserie de Pénélope. Revue


Commentaire n°113, 2006

12. PIERRE Mercier Joseph (2009) : « Décentralisation budgétaire dans les collectivités
locales haïtiennes: une investigation sur le comportement des citoyens face aux blocages
culturels » mémoire de master, IFGcar

13. PRIVERT Jocelerme (2006) : décentralisation et collectivités territoriales, Ed. Le


Béréen, Port-au-Prince

14. Suzy Castor : décentralisation et processus de la démocratisation, CRESFED, 1997,P.21

Déus DERONNETH, enseignant


Chapitre 1er : Environnement de la gestion des collectivités territoriales
Pour comprendre l’environnement des collectivités territoriales, il faut maitriser l’ensembles
des notions suivantes : sa définition, son histoire, son évolution et ses relations avec d’autre
discipline.

1.1. Définition gestion des collectivités territoriales.


La gestion des collectivités territoriales peut être définie comme l’ensemble des principe
permettant d’administrer ces dernières, avec une approche participative en vue de la
détermination du bien-être collectif.

Elle s’intéresse à l’harmonisation des parties prenantes de la démarche du développement


local, en favorisant une large participation des acteurs dans l’élaboration, l’exécution et le
suivi des politiques publiques locales.

Enfin, elle cherche à formuler des techniques et principes liant à la compréhension de la


structure organisationnelle, fonctionnelle et opérationnelle des entités administratives locales.

1.2. Définition des notions déconcentration et décentralisations


 La déconcentration c’est une technique administrative qui favorise le prolongement
des centres d’opération. Elle consiste à confier une mission d’exécution à une entité
placé sous contrôle hiérarchique. Elle est divisée en deux catégorie :

Les autorités déconcentrées sont nommées et révoquées par le pouvoir central. Elles sont
soumises au contrôle hiérarchique de l’État qui dispose à leur égard, d’une part, du
pouvoir disciplinaire permettant la sanction, la suspension ou la révocation, et, d’autre
part, du pouvoir d’approbation, d’annulation ou de substitution de leurs actes.

a) Déconcentration technique
C’est une technique administrative des compétences qui se situe dans le cadre de la
centralisation, elle revient à confier certaines attributions à des agents du pouvoir
central placés dans services divers, avec maintien d'une subordination hiérarchique
très poussée à l'autorité centrale.

b) Déconcentration territoriale
La déconcentration est un processus d’aménagement de l’État unitaire qui consiste à
implanter dans des circonscriptions locales administratives des autorités
administratives représentant l’État. Ces autorités sont dépourvues de toute autonomie
et de la personnalité morale.

 Finalité de la déconcentration.
La finalité de la déconcentration est double. D'une part, elle permet de lutter contre
l'engorgement du pouvoir central qui provoque la lenteur dans le traitement et le
règlement des affaires. D'autre part, elle rapproche l'administration des administrés et
contribue à prendre en compte les données locales et les désirs de la population en accord
avec l'intérêt général.

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1.2.2. Décentralisation définition
La décentralisation est un système d’administration dans lequel le pouvoir de décision est
exercé à la fois par l’État et par des personnes morales autonomes soumises au contrôle des
autorités étatiques.
Autrement dit, la décentralisation consiste dans le transfert d’attributions de l’État à des
collectivités ou institutions différentes de lui et bénéficiant, sous sa surveillance, d’une
certaine autonomie de gestion.

1.2.2.1. Typologie de décentralisation


Il existe en général deux types de décentralisation : la décentralisation technique et la
décentralisation territoriale.
a) La décentralisation technique :
C’est un processus de transfert de compétences ou de pouvoirs de l'état vers les collectivités
locales bénéficiant d'une certaine autonomie de décisions et de leur propre budget sous le
contrôle d'un représentant de l'État.
Celle-ci implique à la fois la reconnaissance par le pouvoir central de l'existence autonome de
certains intérêts, c'est-à-dire d'une sphère de compétence propre indépendants des autorités
étatiques.

b) Décentralisation territoriale.
La décentralisation territoriale consiste en un transfert de pouvoirs de l'État vers des
personnes morales de droit public distinctes de lui.
Elles disposent : d'une grande autonomie de gestion et la liberté d’élire leurs organes
dirigeants.
Ces entités juridiques restent sous la surveillance de l'État, constituant l’autorité de tutelle.

1.2.2.2.Typologie d’autonomie de la décentralisation


La décentralisation rime avec trois types d’autonomie :
 Autonomie matérielle : la structure décentralisée jouit de la personnalité morale ; elle
dispose d'un patrimoine et d'affaires propres, qu’on qualifiées le plus souvent
d'affaires locales par opposition aux affaires nationales gérées par l'État.
 Autonomie organique : les affaires de la structure décentralisée sont gérées par des
organes qui sont propres à cette structure décentralisée.
 Autonomie fonctionnelle : la structure décentralisée gère ses affaires librement. C’est
la libre administration.

1.3. Les différentes catégories des collectivités territoriales


Suivant les dispositions de la constitution de 1987 amendée, les collectivité territoriales en
Haïti sont de trois catégorie : le département, la commune et le département.

1.3.1. Le département
C’est la plus grandes entité administrative de la décentralisation. Elle a pour mission la
planification du développement dans les limites de ses compétences. Elle veille à
l’accomplissement de la recherche de l’intérêt collectif et du bien-être de la population du
département. Ses dirigeants sont élus par un processus d’élection indirecte. Son organisation
et son fonctionnement sont déterminés par la constitutions et les lois.

1.3.2. La commune
C’est la deuxième entité administrative de la décentralisation. En Haïti elle est la mieux
planifiée et structurée. Elle a pour mission de planifier le développement dans les limites de

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ses compétences. Elle veille à l’accomplissement de la recherche de l’intérêt collectif et du
bien-être de la population de la commune. Contrairement au département, ses dirigeants sont
élus par un processus d’élection au suffrage universel direct. Son organisation et son
fonctionnement sont déterminés par la constitutions et les lois.

1.3.3. La section communale


C’est la plus petite entité administrative de la décentralisation, d’où la moins complexe en
terme d’exigence administrative. Elle a pour mission la planification du développement dans
les limites de ses compétences. Elle veille à l’accomplissement de la recherche de l’intérêt
collectif et du bien-être de sa population. Ses dirigeants sont élus par le suffrage universel
direct. Son organisation et son fonctionnement sont déterminés par la constitutions et les lois.

1.4. L’intercommunalité
C’est une structure administrative prenant en compte la mise en compte la mise en commun
des technique d’administration de deux communes au moins sur un projet commun. Son
mode d’organisations est fixé suivant un règlement interne des deux commune acceptant
l’intercommunalité.

2.-Histoire de la décentralisation
pour cerner l’histoire de la décentralisation il faut considérer quatre grands moments :
L’époque précolombienne, pendant la colonisation, au lendemain de l’indépendance, à partir
de la constitution de 1987

2.1. Décentralisation à l’époque précolombienne


2.2. Décentralisation pendant la colonisation
2.3. Décentralisation au lendemain de l’indépendance
2.4. Décentralisation à partir de la constitution de 1987

3.- Le cadre légal de la décentralisation en Haïti


Comprendre la décentralisation exige une considération sur son cadre légal. Ce dernier nous
renvoie à la législation en la matière. Cette considération nous permettra de comprendre la
volonté manifestée par le législateur à vouloir rendre effectif la décentralisation. Selon
Anglade (1982), Haïti a connu un moment morcelé durant la période 1664 à 1803, un
moment régionalisé (1804 à 1915) et un moment centralisé à partir de 1915. C’est pourquoi
une appréciation des dispositions constitutionnelles concernant la décentralisation va nous
permettre de mieux nous positionner.
Selon les travaux d’Elie (2006), Haïti a hérité les formes extérieures du système
d’organisation territoriale de la France pour avoir été sa colonie. D’où comme l’avait
prescrite la constitution en vigueur en France au cours du 19ème siècle, nous avions les
départements, les communes et les paroisses. Il faut souligner à cet effet, que les communes
en remplaçant les anciennes paroisses coloniales, sont devenues pour la première fois des
circonscriptions administratives de l’Etat haïtien par la proclamation de la constitution de

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1816. Toutefois, « elles furent placées dans un contexte institutionnel symbolisé par un
pouvoir exécutif fort, contrôlé par un système militarisé » Jean Rénol ELIE (2006).
Pour mieux comprendre l’évolution de la décentralisation en Haïti, il faut considérer
l’ensemble des textes juridiques qui sont élaborés à cet effet. Ces textes peuvent être
considérer suivant deux époques. D’une part les textes datant avant 1987, date qui marque le
grand allant démocratique du peuple Haïtien et les textes à partir de 1987. Car, 1987 marque
le début des innovations et de création des institutions relatives à la décentralisation.

1) Le cadre légal avant 1987


Les textes pour nous c’est l’ensemble des dispositions constitutionnelles concernant
l’organisation du territoire au lendemain de l’indépendance.

a) La constitution de 1816 institua l’organisation de la commune avec une assemblée


communale et un conseil de notable. Ladite assemblée avait dans sa mission la grande
tâche d’élire à chaque quinquennat, le ou les représentants de la chambre des
communes1. Une combinaison de cette chambre et du Senat de la république va former
le pouvoir législatif2. La commune va rester dans un cadre retardé en ce qui concerne
son émergence à cause de l’organisation centralisée de la cité.

b) La constitution de 1843 pour sa part, créa des comités communaux qui sont élus par les
assemblées communales et des conseils d’arrondissement qui sont des membres
délégués par les comités municipaux. Dans cette structure, le Préfet qui est le chef de
l’administration de l’arrondissement est choisi et payé par le gouvernement. Par contre,
le Maire est élu par l’assemblée primaire de la commune et rémunérer par cette
dernière. En conséquence, on peut dire qu’il existait des éléments pertinents permettant
de parler la de décentralisation comme l’a aussi dit Cadet (2001) : « les années
1843/1844 peuvent être considérer comme des moments d’ouverture politique ».

c) Avec la constitution de 1849 on va assister au rétablissement de la paroisse comme


division administrative. D’où un rabaissement en termes d’importance légale pour la
comme. Car, le processus d’institutionnalisation de la commune qui a commencé avec la
constitution de 1843 est bloqué.

d) La constitution de 1867 va revenir avec l’arrondissement et la commune comme


divisions administratives. Avec les prescrit de cette constitution, la commune va avoir
plus d’importance qu’elle n’en avait.

e) Celle de 1879 ne donnera pas à l’arrondissement une instance d’administration propre.


Cette constitution va augmenter la dépendance des collectivités, dans le sens qu’elle ne
reprend les prescrits de la constitution de 1867 en la matière.

1
Article 61 de la constitution de 1816.
2
Article 54 de la constitution de 1816
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f) La constitution de 1889 va redonner l’espoir en rétablissant l’arrondissement et la
commune, un niveau déjà atteint en 1867. Mais, cette émergence d’autonomie va être
freinée par la constitution de 1918 qui a diminué les rôles de la commune et de
l’arrondissement. Ceci est dû, du fait que le pays était sous la pleine occupation
Américaine3.

g) La constitution de 1932 va encore proclamer expressément l’autonomie de la commune.


Mais celle de 1935 allait, au contraire placer la commune sous le contrôle de pouvoir
exécutif.

h) Les différentes constitutions de 1950, 1957, 1964 et 1971 vont maintenir l’autonomie
communale en reconsidérant les anciennes dispositions. Aussi, la constitution de 1983
va définir la commune comme une collectivité territoriale. Toutefois, les limites de cette
autonomie proclamée par la constitution, étaient fixées par la loi de l’époque. Malgré les
multiples bouleversements qu’a connu le processus de la décentralisation, selon les
prescrits des différentes constitutions ; il faut reconnaitre grande contribution de la
constitution de 1983 à l’émergence de ce mouvement.

2) Le cadre légal après 1987


Les textes d’après 1987 vont catégoriquement inscrire le concept décentralisation. Ce
dernier est pour la première fois, mentionné dans la constitution du 29 mars 1987 avec ses
différents niveau de collectivités territoriales notamment le département, les communes et
les sections communales.
Depuis ce temps, deux (2) lois et quatre (4) décrets ont été adoptés concernant
l’organisation et le fonctionnement des collectivités territoriales.

Ainsi, il y a la loi du 28 mars 1996 portant organisation de la section communale et la loi du


15 juin 1996 qui réglemente le financement des collectivités territoriales.

Aussi, il y a le décret du 1 er février 2006 fixant le cadre général de la décentralisation ainsi


que les principes d’organisation et de fonctionnement des collectivités territoriales
haïtiennes,

Le décret du 1er février 2006 fixant l’organisation et le fonctionnement de la section


communale.

Le décret du 1er février 2006 fixant l’organisation et le fonctionnement de la collectivité


municipale.

Le décret du 1er février 2006 fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement de la


collectivité départementale conformément à la constitution.

On peut dire que les travaux du pouvoir législatif ont beaucoup de retard en considérant
1987 date de la promulgation de la constitution à nos jours. Cette situation peut laisser
croire que le processus de la décentralisation est en quelque part négligé.

3
Occupation américaine de 1918 à 1932
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