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MINCIR AVEC LA
NATUROPATHIE
en respectant sa nature
Éditions Eyrolles
61, bd Saint-Germain
75240 Paris Cedex 05
www.editions-eyrolles.com
Introduction
Conclusion
Annexes
Les menus de la semaine par typologie naturopathique
Tableaux récapitulatifs des valeurs des aliments (vitamines, sels minéraux, équilibre acido-
basique et temps de cuisson)
Index
INTRODUCTION
Perdre du poids. Gommer un ventre qui déborde de la ceinture.
Retrouver une taille de guêpe. Entrer dans une taille 38, voire 36.
C’est ce que nous promettent tous les régimes qui, la plupart du
temps, ont été élaborés par des médecins, chaque praticien
essayant de découvrir « la » recette qui permettra à tous d’être
minces et surtout, en meilleure santé. Que de louables intentions
médicales ! Car il faut bien l’admettre : l’excès de poids, et a fortiori,
l’obésité, fait le lit de nombreuses maladies « dites de civilisation » :
hypertension, diabète, troubles articulaires, problèmes cardiaques,
dépression, cancers… Personne ne nie ces pathologies associées.
Et les médecins connaissent bien les souffrances de leurs patients
en surpoids. Face à eux, ils se trouvent souvent démunis, voire
désarmés. Les mettre à la diète reste alors la seule solution
envisageable. Sauf que, les régimes restrictifs ou trop évictifs ne
fonctionnent pas. Qu’il s’agisse de ceux qui nous incitent à
restreindre le nombre de calories quotidiennes ou de ceux qui nous
intiment l’ordre de supprimer totalement des catégories d’aliments
pourtant essentielles. De plus, si les régimes sont tenables sur une
courte période, ils deviennent insoutenables sur une longue
distance. Conséquence : ils permettent certes de perdre du poids,
mais on le reprend irrémédiablement. Après plusieurs mois, ou au
mieux, plusieurs années. Avec quelques kilos de plus qu’avant
d’avoir entrepris « le régime mirage » du docteur X. Un effet
boomerang dont nous nous serions bien passé.
Enfin, les régimes créent parfois de telles frustrations que les
candidats à la minceur tombent alors dans l’enfer des troubles
alimentaires : anorexie pour ceux qui se sont installés dans le « tout
contrôle » et qui ne perçoivent plus la réalité de leur corps affaibli,
tant l’obsession de la minceur et la terreur de se nourrir ont
phagocyté leur esprit. Boulimie pour ceux qui veulent sauver leur
image idéale et cachent leur apparente « normalité » en rejetant les
aliments de leur corps. Hyperphagie pour ceux dont l’appétit
s’emballe quand ils ne sont pas au régime. Eux qui ne savent plus
comment s’arrêter de manger et qui se sentent tellement coupables
et fautifs après leurs excès alimentaires. Un peu restrictif comme
discours ! Certainement… Surtout quand on connaît l’enfermement
de ces situations dont certains n’arrivent jamais à sortir et qui
deviennent des maladies physiques autant que mentales.
Alors comment aborder la question « épineuse » de son propre
poids ? Comment faire la paix avec un corps sans doute différent du
modèle standard communément admis, mais qui nous a tellement
donné ? En considérant que chacun d’entre nous est un individu
particulier. Un individu avec ses propres envies, ses propres désirs,
ses propres défaillances, ses propres interactivités sociales, ses
propres soucis, ses propres nécessités et ses propres
complexités… Or, c’est précisément ce que la naturopathie prône.
Bien sûr, il va falloir apprendre à reconsidérer les aliments qui
saturent notre environnement, à choisir les nourritures
correspondant aux besoins humains et non plus ces artifices
alimentaires qui nous remplissent sans nous apporter de nutriments
pourtant si essentiels. Nous devrons aussi redécouvrir le plaisir de
faire le marché, de cuisiner des plats délicieux (même rapidement)
et de les déguster avec une infinie gourmandise.
Combler son plaisir en même temps que ses besoins primaires,
c’est possible. Et sans s’imposer d’intransigeants commandements.
Même si on a parfois du mal à s’en convaincre. Et puis, il faudra
aussi poser son regard sur son hygiène de vie. Trop de stress ?
Trop de travail ? Trop de débordement émotionnel ? Trop de
pression familiale ? Trop de conditionnements sociaux ? Pas assez
de temps pour soi ? Pas assez d’activité physique ? Pas assez de
contact avec la nature ? Pour mincir et retrouver un corps aimé, tout
va passer par la revisite de notre hygiène de vie. Et pour nous y
aider, des naturopathes ont établi des profils à la lecture desquels
nous ne manquerons pas de nous reconnaître. En nous référant à
ce profil, nous pourrons alors suivre les conseils alimentaires,
découvrir les plantes, les élixirs floraux, les menus et les soins
adaptés à notre personnalité et à nos problématiques. Puiser ainsi
dans la nature si généreuse ce qui va nous convenir le mieux.
La naturopathie, on n’attend plus pour s’y mettre ! Et on n’a rien à y
perdre… si ce n’est quelques centimètres ou quelques kilos.
PARTIE I
TOUT CE QUE VOUS DEVEZ
SAVOIR SUR LA
NATUROPATHIE
CHAPITRE 1
8 QUESTIONS SUR LA
NATUAROPATHIE
1. Ludwig DS, Astrup A, Willett WC, « The glycemic index: reports of its demise have
been exaggerated », Obesity, n° 23(7), 2015, p. 1327-1328.
2. « Étude Dietary Intervention Randomized Controlled » Trial (DIRECT).
3. INCA3 : https://www.anses.fr/fr/content/inca-3-evolution-des-habitudes-et-modes-de-
consommation-de-nouveaux-enjeux-en-matière-de
4. Kevin Dennis National Institute of Health (NIH).
PARTIE II
JE TROUVE MON
TEMPÉRAMENT ET JE
REVISITE MON HYGIÈNE DE
VIE
CHAPITRE 3
LES TYPOLOGIES
NATUROPATHIQUES
Chacun de nous est une entité à part entière. Une entité à multiples
facettes. Unique. Nous sommes tous uniques. Et nous entretenons
parfois une relation plus ou moins houleuse avec notre silhouette.
Perdre du poids. Pour certains, c’est la recherche du saint Graal. Le
challenge absolu qui peut se transformer en un combat perpétuel et
épuisant. Une lutte sans merci contre soi et qui peut être perdue
d’avance.
Mais ce jeu ambigu en vaut-il vraiment la chandelle ? Et si les
insatisfactions exprimées à travers la recherche d’un corps parfait
n’étaient que le reflet de souffrances bien plus enfouies ? Des
souffrances qu’il faudra bien excaver. Ne vaudrait-il pas mieux
reconsidérer ses desideratas physiques tout autant que ses priorités
alimentaires ? Accepter qu’un tempérament trop gourmand ne
puisse pas correspondre exactement aux critères imposés de la
minceur. Et si un petit ventre rond n‘était pas une simple question de
poids, mais juste un problème digestif qui le rend proéminent ? Et ce
soupçon de cellulite que nous aimerions gommer de notre
silhouette. Est-il un mirage, une idée fixe ou simplement la
manifestation d’un déséquilibre du microbiote ?
Quant à nos comportements alimentaires, ils nous échappent
parfois et nous ne sommes pas toujours conscients de leurs enjeux.
Certains commencent leur repas et n’arrivent plus à en voir la fin.
D’autres ingurgitent des friandises après le dîner parce qu’elles font
partie de leur rite de relaxation. Sans compter tous les autres
cérémonials qui peuvent envahir notre quotidien alimentaire : le
sandwich avalé « à la va-vite » à midi ou le camembert grignoté
entre deux rendez-vous. Histoire de se rassurer. Et le plat préparé
qui nous tient lieu de dîner et qui nous reste sur l’estomac chaque
soir ? Ou encore l’appel de l’irrésistible plaque de chocolat quand
nous sommes stressés. Alors que faire ? On l’a vu, la solution ne se
trouve pas dans les régimes clés en main, ni les programmes
miracles basés sur des frustrations et qui sont généralement voués
à l’échec. C’est scientifiquement prouvé et depuis fort longtemps.
Délestons-nous d’abord de tous ces artifices bien souvent
commerciaux. Et considérons-nous comme prioritaires et
exceptionnels. À plus d’un titre. Mais comment trouver la thérapie
qui va nous permettre d’être en cohésion avec soi ? Afin d’accepter
une silhouette avec laquelle nous allons pouvoir composer, voire une
silhouette qui va désormais nous plaire ? Même si celle-ci n’est pas
exactement au diapason avec le courant « fashion » du moment.
Faire la paix avec son corps, lui offrir ce dont il a réellement besoin,
ces délicieux cadeaux de la nature que nous avons tendance à
snober et dont nous nous sommes détournés sans même nous en
rendre compte. C’est décidé. Nous allons apprendre à l’écouter, le
comprendre, l’aimer, le cajoler, lui permettre de s’aérer, de se
détoxiner et de bien récupérer. Travailler sur nos émotions
négatives, calmer nos tourments, rassurer un esprit angoissé…
Voilà tout le champ des « possibles » que la naturopathie peut nous
offrir. Et cela passe d’abord par la découverte de notre
tempérament.
À chacun de trouver le sien. Celui qui permettra d’accéder à une
nouvelle hygiène de vie et à réintégrer un corps aimé. Quelle
gageure ! Il existe en effet une infinité de nuances en chacun de
nous. Et on pourrait établir plus d’une centaine de typologies
différentes si on prenait en considération les moindres aspects de la
personnalité d’un individu. C’est d’ailleurs ce travail de précision
qu’effectuent les naturopathes lors d’une consultation privée en
cabinet. Dans cet ouvrage et en se référant aux indications et
études de nos maîtres, six grands profils ont été établis :
l’enthousiaste, le généreux, le surchargé, l’athlète, le cérébral et le
délicat.
Les trois premiers constituent une famille en soi, celle des sanguins
qui aiment la vie et comptent bien en profiter. Avec tous les excès et
les conséquences que cela peut impliquer pour leur santé et leur
tour de taille. L’athlète, le cérébral ou le délicat entrent dans une
autre famille, celle des cérébraux, plus sensibles à l’environnement
et qui mentalisent tout ce qui leur arrive en se laissant parfois
emporter par leurs convictions ou leurs croyances. Ce qui peut avoir
une incidence sur leur silhouette, mais pas spécialement sur leur
poids. Cependant…
Pour autant, nous sommes rarement l’expression à 100 % d’un seul
tempérament. Et chacun d’entre nous est généralement le fruit de
deux constitutions dominantes. Ainsi, il est possible d’être à la fois
un enthousiaste autant qu’un athlète. Ou être généreux tout en
étant enthousiaste. De la même manière, nous pouvons retrouver
une part de notre personnalité dans la description du profil cérébral
tout autant que dans celui du délicat. Prenons alors le temps de
consulter les descriptifs proposés en tête de chaque typologie.
L’enthousiaste L’athlète
– Je suis : bon vivant, optimiste, joyeux, – Je suis : compétiteur, sportif, exigeant,
concret, généreux, expressif… introverti, sérieux, constant…
– Ma force vitale : tonitruante – Ma force vitale : culminante
– Mon esprit : pratique – Mon esprit : vainqueur
– Mon physique : avec quelques kilos de – Mon physique : en V comme Victoire
trop
Le généreux Le cérébral
– Je suis : diplomate, sympathique, calme, – Je suis : réfléchi, intellectuel, déterminé,
respectueux, gourmand, partageur… engagé, soucieux, méthodique…
– Ma force vitale : émoussée – Ma force vitale : en dents de scie
– Mon esprit : dans l’expectative – Mon esprit : volontaire
– Mon physique : rond, en surpoids
– Mon physique : élancé, mais avec
quelques rondeurs localisées
Le surchargé Le délicat
– Je suis : effacé, pacifique, de bonne – Je suis : hypersensible, émotif, timide,
composition, conciliant, renfermé… instinctif, angoissé, douillet, naïf…
– Ma force vitale : en forte baisse – Ma force vitale : faible
– Mon esprit : démotivé – Mon esprit : fragile
– Mon physique : en excès de poids – Mon physique : gracile avec un ventre
majeur qui gonfle
L’enthousiaste
Mon physique
J’ai des rondeurs mais j’arrive à camoufler ces petites imperfections
sous des gros pulls ou des chemises larges. Quant à mon poids, il
n’est pas si délirant si on considère mon indice de masse corporelle
(poids/taille²), un calcul considéré comme une référence médicale.
J’ai tout au plus 3 à 7 kilos de plus que la norme sociale et sanitaire.
Mais, moi, je suis regardant. Ce que je pense de mon physique ?
Pourrait mieux faire. Et je meurs d’envie de me débarrasser de ce
qui m’encombre : une poitrine un peu trop lourde à mon goût ou un
petit bedon qui m’incite à me déboutonner dès que j’avale une
bouchée. Quant à mon estomac, il peut gonfler à loisir. Et mes
petites poignées d’amour ? Je les trouve vraiment mal placées, voire
déplacées. Il faut dire que je n’ai pas vraiment la taille marquée, ma
silhouette pouvant évoquer un « H ». Plutôt courts, mes bras et mes
jambes sont assez musclés et puissants. Mon visage carré évoque
la volonté.
Mon mental
Optimiste, j’ai décidé depuis longtemps que mon verre serait plein
plutôt que vide. Même s’il faut bien avouer qu’il est à moitié rempli.
Mais pourquoi chercher à être malheureux quand on peut se
permettre d’être heureux ? J’évite donc de me poser les questions
qui pourraient me fâcher avec moi-même ou avec les autres. Ma
devise : soyons joyeux, sans être simplet cependant. Et cela marche
pour moi car je suis bien entouré, mes amis appréciant ma bonne
humeur que je distribue à qui veut l’accepter. Je ne me laisse pas
abattre et je ne doute de rien. Ni de mes capacités, ni de celles des
autres d’ailleurs. Pour moi, il existe toujours une solution pour s’en
sortir. D’un esprit concret, mon sens pratique me permet de me
sortir des difficultés. J’analyse les situations les plus complexes sans
m’étendre sur leurs répercussions négatives, le but étant de trouver
vite des solutions. Il faut dire que je ne suis pas du genre à « me
prendre la tête ». Ma philosophie de la vie : carpe diem. C’est mon
credo perso.
Ma force vitale
J’aime jouir de tous les plaisirs de la vie qui me le rend bien. Car
mon fort métabolisme me permet d’avoir une belle force vitale…
Naturellement. Sans avoir à prendre de vitamines ou à faire de
l’exercice à outrance. Quelle chance pour moi ! Si j’apprends à
cultiver ma force vitale, je pourrai vivre centenaire.
Double profil
Je ne me retrouve pas totalement dans ce profil. Je consulte les
tempéraments d’athlète ou de généreux auxquels je peux aussi être
apparenté. Et je prends les conseils qui leur sont adressés en
considération.
Conseil de naturo
J’ai, malgré tout, du mal à calmer le rythme ! Je prends un élixir de fleur qui va travailler
sur mon champ émotionnel. Dans ce cas, mon choix devra se porter sur Pétunia de
Deva, 5 gouttes, 15 minutes avant mon repas. Parce que cette fleur m’aide à me
focaliser sur l’essentiel et à me fixer sur mes priorités, elle me permet de calmer le jeu.
Et de poser ma fourchette sans avoir envie de la reprendre.
Conseil de naturo
Je réserve la consommation de vin à mes dîners entre amis ou en famille. Et je ne
descends pas pour autant une bouteille les jours où je décide de boire. Je savoure cette
boisson des dieux calmement et avec une douce délectation.
Ma méthode personnalisée :
J’associe le plus possible la viande avec des légumes.
Je la consomme crue en tartare ou en carpaccio et je relève
son assaisonnement.
Je limite ma consommation de viande rouge à une fois par
semaine car elle est la plus indigeste… Et la moins écologique.
Conseil de naturo
Si j’ai des aphtes, je m’abstiens. Car mon système immunitaire a des faiblesses. Je le
reconstruis d’abord en consommant plus de fruits (autres que l’ananas) et de légumes
durant deux semaines.
Conseil de naturo
Je préfère les fruits pochés en cas de sensibilité digestive. Pour éviter tout excès de
fermentation, il ne faut pas boire durant les prises alimentaires.
LA POMME : on peut la consommer crue, en jus, cuite, en
compote cuite ou crue. Je râpe alors une pomme en y ajoutant
un jus de citron vert ou jaune. Je privilégie cette cure tout au
long de l’année et dès que je me sens fatigué. Entre un et trois
jours.
Conseil de naturo
Riche en fibres de toutes sortes, cette grande conciliante convient à tout le monde, sa
consommation améliorant aussi bien les terrains à tendance diarrhéique que les terrains
favorables à la constipation.
Conseil de naturo
En automne, je fais une cure de sève de bouleau pasteurisée flash de 10 jours. Histoire
de relancer la machine avant la rentrée. Si j’ai des problèmes rénaux ou une insuffisance
rénale, j’évite le bouleau et je le remplace par une cure d’artichaut, pissenlit et chardon
marie durant 10 jours, une plante bien de chez nous qui va bichonner mon foie. Une cure
que je peux aussi faire à chaque intersaison.
Ma méthode personnalisée :
LE THÉ : j’en bois trois bols par jour ou je prends 2 ou 3
comprimés.
LE MATÉ : histoire de démarrer mon amincissement, je le bois
le matin ou en collation avant 16 h, cette plante d’Amérique du
sud est dynamisante.
Conseil de naturo
En comprimés ou à raison de trois bols par jour, je ne dépasse pas un mois de cure de
maté. Je limite ma consommation de thé vert à une ou deux tasses par jour et la prise
de complément alimentaire à base de thé à un mois, 2 fois par an.
Ma méthode personnalisée :
Je séjourne 3 fois 15 minutes dans cet espace chaud, sa
température oscillant entre 80 et 90 °C. Pas plus.
À chaque temps de passage, je ne dépasse pas 20 minutes.
Car au-delà, je vais inutilement fatiguer mon organisme.
Après le premier passage, je me plonge dans un bain glacé ou
je prends une douche froide.
Je m’allonge pour m’apaiser en prenant soin de m’enrober dans
un gros peignoir ou une couverture chaude. Si besoin, j’en
profite pour faire une sieste éclair.
Je renouvelle l’opération 2 fois. Si je n’ai pas beaucoup de
temps, je peux me contenter d’un seul passage. Mais il faut que
je consacre cette demi-heure pour moi. Et exclusivement pour
moi.
Mais aussi
Le sauna est un soin sec. Je n’ajoute donc pas d’eau sur les pierres du sauna. Sous
peine de provoquer un effet cocotte-minute qui va m’être préjudiciable, l’organisme
supportant mal l’humidité chaude, au-delà de 45 °C. À 90 °C, je serai largement en
surchauffe et je vais suffoquer.
Voir aussi : « Mes soins signature : bain de nez et sauna », l’athlète, page 134.
Conseil de naturo
Je peux accompagner mon opération nettoyage par un petit lavement. Pas plus d’une
fois tous les trois mois. Au risque de décaper mes intestins.
Mes auto-massages
Et si je reprenais goût à mon corps en le massant avec toute
l’attention qu’il mérite, même si je considère qu’il a de petits
défauts ? Ses défauts justement ne lui donnent-ils pas sa
personnalité ? J’arrête donc de maltraiter mes petites rondeurs et je
les masse avec bienveillance, notamment mon ventre.
Ma méthode personnalisée :
Avec la paume de la main, j’effectue des cercles dans le sens
des aiguilles d’une montre. Au moins 66 fois.
Pour réaliser ce massage chaque matin, j’utilise des huiles
essentielles qui permettent de lisser mes petits capitons,
notamment l’huile essentielle d’encens, considérée comme
active sur la cellulite, et l’huile essentielle de cèdre circulatoire.
Conseil de naturo
Pour fabriquer mon huile de massage : dans une bouteille en verre de 100 ml d’huile de
sésame, je dépose 30 gouttes d’huile essentielle d’encens, 30 gouttes d’huile essentielle
de cèdre et 10 gouttes d’huile essentielle de lentisque pistachier.
Ma bonne méthode :
Je fais le point sur ma situation émotionnelle et je choisis le ou
les élixirs qui correspondent à ce que je ressens.
Je peux aussi les consommer à la demande, quand une
souffrance affective m’assaille.
Je peux mélanger jusqu’à 7 élixirs entre eux.
Je prends 5 gouttes du ou des élixirs choisis, 3 fois par jour.
Je peux les déposer directement sous la langue ou les boire
après les avoir mélangés avec un peu d’eau. Toujours à
distance des repas.
Je prends mes élixirs aussi longtemps que j’en éprouve le
besoin. Ma cure s’arrête quand je ne ressens plus la nécessité
de les prendre.
Je trouve l’émotion qui me cannibalise et le ou les élixirs qui
vont apaiser mes envies de manger.
Mon physique
Rond, rond, rond… Petit patapon. Chez moi, tout est rond. Mon
visage avec mes joues rebondissantes et roses qui rougissent dès
que je prends un petit verre ou quand je craque sous le coup d’une
émotion. Mes épaules et mes bras qui se sont arrondis au fil des
années. Ma poitrine qui a pris de l’ampleur. Mais c’est surtout mon
ventre qui s’est capitonné et qui présente des rondeurs que je
n’avais pas vraiment programmées et que je n’ai pas vraiment vues
venir. Je n’ai jamais eu une taille fine, mais elle se cache désormais
sous ces rondeurs un peu trop envahissantes. Toutefois, j’ai un
atout : mes jambes minces qui forcent l’envie et qui gardent toute
leur finesse année après année. D’un point de vue strictement
comptable, j’ai 10 à 12 kilos de trop. Et la médecine ne manque pas
de me le rappeler. Quant à mon indice de masse corporelle
(poids/taille²), il m’indique je suis en surpoids (au-delà de 27). Ma
silhouette évoque un « O ». Même si je ne le montre pas ou que je
fanfaronne parfois, je voudrais bien oublier ces kilos qui
m’alourdissent et me gênent dans mes activités. Sans pour autant
me priver de tout.
Mon mental
Les escarmouches, les confrontations, les échauffourées, les
intrigues… je m’en lasse et je m’en passe. Et je fuis toutes les
contrariétés qui me miment le moral et me gâchent la vie. Les
attaques frontales me désarment et, surtout, m’épuisent. Quand je
rencontre une difficulté, j’arrive à reprendre la main… tout en
douceur. Pour me faire comprendre et entendre, je préfère passer
par la bande. Et j’emploie des méthodes douces pour obtenir ce que
je veux. La diplomatie, je la porte en étendard. Guerroyer à la tête
d’une armada ou d’une horde sauvage, je n’y pense même pas.
Calme et respectueux, je mise sur la non-violence pour arriver à
mes fins. Je préfère organiser ma vie autour de ses plaisirs, la
cuisine entrant dans le cadre de mes activités préférées. D’ailleurs,
j’aime autant composer des petits plats gourmands que les
déguster. En petit ou grand comité. Comme je sais arrondir les
angles et que j’ai l’esprit collectif, j’attire mes semblables qui aiment
partager de bons moments à mes côtés. Mais il faut en convenir,
j’adhère plus facilement à la confrérie des mangeurs de saucisson
qu’à celle des pourfendeurs de la cause vegan. C’est certain…
Ma force vitale
Avec les kilos qui se sont accumulés, j’ai perdu une partie de mon
énergie qui oscille désormais en dents en scie. Au réveil, je suis
assez en forme, mais il m’arrive d’avoir des baisses de régime
durant la journée, et notamment après les repas. Période où je
m’assoupis et durant laquelle je m’accorderais volontiers une petite
sieste. Je revendique le droit à la paresse et à ne rien faire. Ces
instants volés me permettent de récupérer car j’en ai réellement
besoin.
Double profil
Je ne me retrouve pas totalement dans ce profil. Je consulte les
tempéraments de l’enthousiaste, du surchargé auxquels je peux
aussi être apparenté. Et je prends les conseils qui leur sont
adressés en considération.
Conseil de naturo
Dans la mesure du possible, je mets en pratique la règle de la dissociation. Elle consiste
à ne pas associer, au cours du même repas, les féculents (lentilles, pois chiches,
haricots…) ou les céréales (riz, pâtes, pain…) avec des aliments protéinés (viande,
poisson, crustacés, œufs…). En revanche, je peux parfaitement cuisiner des légumes
avec un aliment protéiné, par exemple une ratatouille avec des œufs ou un gratin de
fenouil avec des côtelettes grillées ou encore un ragoût d’agneau aux petits légumes.
Quand je cuisine des légumineuses ou des céréales, là encore, je les associe avec des
légumes. Le riz à la tomate accompagné d’une salade de crudités, c’est parfait. Le
couscous aux légumes et les lasagnes aux épinards aussi. Quant aux fruits, je les
déguste en dehors du repas, en collation. Je ne compte pas les calories et je mange à
ma faim, le but étant de ne pas s’affamer. Pourquoi ces dissociations permettent-elles de
favoriser la détox ? Parce qu’elles facilitent la fonction digestive. Ainsi, l’organisme n’a
pas à se battre contre lui-même pour digérer. Je n’éternise cependant pas cette cure.
Une cure d’un mois est largement suffisante.
OUI NON
Conseil de naturo
Je respire ces huiles à la demande, quand une irrépressible envie de grignoter me
harcèle ou si je n’arrive pas à finir mon repas et que j’empile les desserts. Pas plus de 10
fois par jour et sans que l’huile touche ma peau et mes muqueuses. Attention à l’huile
essentielle de cannelle qui est très caustique, donc irritante.
Conseil de naturo
Je prends des plantes et je choisis celles qui correspondent à mon trouble du sommeil :
la passiflore pour les hyperstressés ou les hypersensibles, la valériane à la place d’un
somnifère, le tilleul argenté si j’ai des bouffées de chaleur qui m’empêchent de dormir,
l’eschscholtzia si je me réveille la nuit, la mélisse comme décontractant musculaire, la
verveine contre les agitations nocturnes, les camomilles contre les insomnies d’origine
digestive.
Ma méthode personnalisée :
Je respire du Géranium rosat (Pelargonium roseum), 4 ou 5
fois par jour.
Je bois une tisane de cannelle à la fin du repas. Elle présente,
en plus, l’intérêt de faire baisser mon taux d’insuline dans le
sang. Et ainsi de calmer le jeu. Si je n’aime pas la cannelle et
que j’ai besoin de ressentir une saveur sucrée en bouche, je
bois plutôt une décoction d’anis étoilé ou de bardane.
Mais aussi…
Les autres plantes qui vont améliorer ma candidose : la griffe du chat. Associée à l’ail, à
raison de 2 gélules de chaque, 2 fois par jour pendant 20 jours (midi et soir), j’attaque
l’ennemi par l’intérieur. (Ne pas prendre en cas de maladie auto-immune ou de greffe.)
Conseil de naturo
Je suis une cure de chrome. Cet oligoélément permet de réguler mes envies et de
stabiliser la production d’insuline. On notera que certaines études ont établi qu’une
supplémentation de 200 à 1 000 mg par jour permet de réduire le taux de cholestérol total
et le taux de triglycérides 1 . Je peux puiser du chrome dans les produits animaliers (dont
le bœuf), les œufs, les céréales complètes et certains légumes comme l’ail, le brocoli, la
pomme de terre, les haricots verts, la banane, l’orange ou la pomme. Si un manque de
chrome peut conduire à des symptômes diabétiques, des apports jusqu’à 1 000 mg par
jour n’ont pas entraîné d’effets secondaires manifestes. On peut donc suivre une cure de
chrome durant 2 à 3 semaines sans dépasser ce dosage, le temps de stabiliser ses
envies sucrées.
Conseil de naturo
Lors de chaque intersaison, je suis une cure d’artichaut, pissenlit, radis noir ou romarin. 1
ampoule par jour, pendant 20 jours.
Conseil de naturo
Presque tout le monde peut pratiquer une cure de pomme, car sa richesse en fibres
permet de travailler sur tous les terrains fragilisés (que l’on soit constipé ou que l’on
souffre régulièrement de colite ou de coliques).
Ma méthode personnalisée :
LE GUARANA : je peux en faire une cure sous la forme de
compléments alimentaires durant un mois.
L’ORTHOSIPHON : je peux le prendre en pilules ou en
ampoules en respectant le dosage recommandé sur la boîte. Je
ne dépasse pas deux semaines de cure pour ne pas fatiguer
inutilement mes reins.
Conseil de naturo
Je n’associe jamais les draineurs (dont l’orthosiphon) avec des médicaments diurétiques
afin de ne pas perturber l’action de mes médicaments. Si je suis un traitement, j’en parle
de toute manière à mon médecin. En cas d’insuffisance rénale, je ne prends aucun
draineur. Pas même l’orthosiphon.
Mais aussi
Se procurer : le cahier Maigrir sereinement avec les thérapies cognitives et
comportementales (TCC) du Dr Jean-Jacques Colin (éditions Thierry Souccar) qui
permet de mettre en place un plan de déprogrammation sur cinq semaines.
Mon soin signature : la douche écossaise
Je me sens ramollo dès le matin ? Pour être mentalement et
physiquement plus tonique, j’adopte la douche écossaise. Elle
consiste à alterner jets d’eau chaude et froide. Mon organisme
supportera d’autant plus facilement ces variations de température
que je procède selon le bon mode d’emploi. Contrairement aux
apparences, il ne s’agit pas de refroidir l’organisme – ce qui aurait
pour effet de m’envoyer au tapis.
Ma méthode personnalisée :
Je commence par prendre une douche bien chaude durant
laquelle je fais ma toilette.
Puis, je m’asperge d’un jet froid.
Je débute par les jambes, puis les fesses, ensuite le ventre
pour finir par les épaules et le dos.
Si j’ai du mal à la supporter au début, je baisse
progressivement la température.
Conseil de naturo
À la fin de ce petit traitement, je dois ressentir une sensation de bien-être et de chaleur.
J’ai froid ? Mon corps n’était pas assez chaud avant de passer au jet froid. Je le saurai
pour la prochaine fois.
Ma méthode personnalisée :
Je dépose quelques gouttes d’élixirs floraux lorsque j’en
éprouve le besoin impératif.
Il est possible d’associer jusqu’à 7 élixirs entre eux.
Je dépose sous la langue 5 gouttes du ou des élixirs choisis, 3
fois par jour ou je les bois après les avoir mélangés avec un
peu d’eau. Toujours en dehors des repas afin de ne pas annuler
leurs effets.
Je prends mes élixirs dès que j’en ressens la nécessité et aussi
longtemps que ce sera le cas.
Mes bons choix : je trouve l’émotion qui m’étouffe et le ou les
élixirs qui vont calmer mes appétits :
L’ACHILLÉE BLANCHE : si je me sens particulièrement
vulnérable face aux émotions néfastes de mon environnement.
Et je réagis en mangeant.
LE BOUTON D’OR : si je doute de moi-même et je me sous-
estime. Résultat : je vogue d’échec en échec et je mange pour
les oublier.
LA CAPUCINE : si je néglige l’activité physique – et que cette
négligence me fait prendre du poids.
L’IPOMÉE : quand l’alimentation devient une vraie dépendance,
je fais appel à l’Ipomée qui va m’aider à régulariser mes repas.
L’ÉPILOBE : si j’ai pris de mauvaises habitudes alimentaires,
souvent à la suite d’événements douloureux. Pour ne pas rester
figé sur le passé dont l’évocation me pousse dans la boîte de
biscuits.
LA LAVANDE : pour rompre avec les injonctions de maman ou
avec un mode de vie bien trop pesant pour moi qui suis
naturellement fragile et sensible.
LE PÉTUNIA : l’indispensable de ma boîte à outils floral qui va
calmer mon entrain à grignoter.
LE SUREAU NOIR : quand j’ai abandonné la partie alors que
des sentiments de honte et d’imperfection me taraudent.
Si je ne m’identifie à aucune de ces émotions, je peux aussi me référer aux élixirs
de fleurs de l’enthousiaste (page 65) ou du surchargé (page 101).
Mes auto-massages
Pas besoin de se lancer dans un auto-massage énergétique pour
favoriser le drainage lymphatique.
Conseil de naturo
Pour désinfiltrer mes tissus, l’huile de bouleau (Weleda) est la mieux adaptée. Par son
action drainante, elle permet d’optimiser l’action du massage.
POUR PRÉPARER MON HUILE DE MASSAGE : dans 100 ml d’huile végétale de
jojoba, je mélange 20 gouttes d’huile essentielle de pamplemousse, 20 gouttes d’huile
essentielle de lemongrass, 20 gouttes d’huile essentielle de citron jaune (zeste) et 20
gouttes d’huile essentielle de cèdre de l’Atlas.
Le surchargé
Mon physique
J’en impose et je ne laisse personne indifférent. On ne peut plus
vraiment parler de rondeurs car j’ai largement dépassé un poids de
forme qui reste une donnée virtuelle. Même si j’en ris parfois ou si je
revendique haut et fort mes kilos, je souffre de mon état. D’ailleurs
mon indice de masse corporelle (taille/poids²) indique que j’ai
médicalement dépassé la limite admise du surpoids. Et mes
examens médicaux sont souvent dans le rouge. Si j’ai suivi des
régimes, ils n’ont fait qu’aggraver la situation. Après chacun d’eux,
j’ai repris encore plus de poids que je n’en avais perdu. Résultat,
mes rondeurs ont fait boule de neige.
Mon mental
Je vis au jour le jour et j’évite de tout remettre en question. Mon
apparence suscite souvent des réactions de « grossophobie »,
parfois même chez des personnes qui croient bien faire en me
noyant sous des conseils irréalistes et irréalisables et qui veulent à
tout prix me faire maigrir. Je m’en accommode et j’en ai pris
l’habitude. Apparemment, car je ressens ces remarques déplacées
comme des accusations, voire des blessures. Même si je suis d’un
naturel joyeux et que je suis apprécié par les gens qui me
connaissent vraiment, je me sens souvent las. Il m’arrive parfois de
ne plus avoir de motivation, ni même d’envie. Je fais de la
résistance en m’accrochant à l’amour des miens. Je suis en colère.
Mais je l’exprime peu. Pourquoi me battre inutilement contre des
gens qui ne comprennent pas mes souffrances et qui jugent mon
apparence ? Pacifique et de bonne composition, je n’ai pas d’ennemi
et je ne compte surtout pas en avoir. Je fais tout pour me faire tout
petit. Et pour qu’on oublie que je suis hors normes et que je déborde
du cadre socialement acceptable.
Ma force vitale
J’ai perdu mes formes sveltes en même temps que ma forme.
Souvent fatigué, je manque de vitalité. Je tombe parfois de sommeil
en plein après-midi. J’ai de plus en plus de mal à digérer et je
souffre de colites digestives ou d’ulcère. Mon poids altère ma
mobilité et mes articulations m’abandonnent parfois. On m’a
diagnostiqué un syndrome métabolique, une hypertension, un
diabète ou une autre maladie chronique. Je n’éprouve quasiment
plus de plaisir. Et encore moins quand je mange, contrairement à ce
que les gens croient quand ils m’observent me nourrir.
Double profil
Je ne me retrouve pas totalement dans ce profil. Je consulte le
tempérament du généreux auquel je peux aussi être apparenté. Et
je prends les conseils qui lui sont prodigués en considération.
Conseil de naturo
Si je me sens trop désarmé, je peux faire appel à des professionnels. À condition de ne
pas cautionner les amaigrisseurs qui vont me mettre au régime ou les praticiens
culpabilisateurs. Je préfère me faire aider par un psychologue, un sophrologue, un
naturopathe, des professionnels reconnus pour leurs implications dans l’obésité. La
Ligue professionnelle contre l’obésité m’en fournira les coordonnées 3 .
Je retourne en cuisine
Pour me nourrir, je vais prendre plus de 200 décisions alimentaires
par jour. C’est beaucoup. Mais il faut se rappeler que manger est
avant tout un acte instinctif. Un acte instinctif et vital. Mes repas ne
sont vraiment pas une perte de temps. Il faut m’en convaincre. Et
faire réchauffer un plat préparé au micro-ondes avant de l’engloutir
ne satisfait ni mes besoins physiologiques ni mes besoins affectifs et
psychologiques. D’ailleurs, une nouvelle classification NOVA5
démontre que notre modèle alimentaire actuel s’est éloigné de nos
besoins primaires. Cette classification caractérise les aliments en
quatre catégories. Le groupe 1 (vert) regroupe les aliments non
transformés ou minimalement transformés comme les végétaux
(fruits, légumes, graines, céréales, légumineuses, racines, feuilles)
et les aliments protéinés (la viande, le poisson, les crustacées, les
coquillages...). Le groupe 2 (jaune) rassemble les ingrédients
culinaires tels que les huiles, le beurre, le sucre, le sel, les farines.
Ils sont destinés à cuisiner les aliments du groupe 1. Le groupe 3
(orange) regroupe les pains, les fromages, les conserves
génériques. Bref des aliments simples composés du groupe 1 et 2.
Le groupe 4 (rouge) inclut les aliments ultra-transformés qui ont subi
bien des modifications et des enrichissements en additifs.
La catégorie 4 concentre tous les aliments industriels. Or, 83 % des
aliments vendus en hypermarché sont précisément des aliments
ultra-transformés. Des « prêts à manger » associés à une faible
densité nutritionnelle et qui composeraient la moitié de nos repas6.
La moitié de nos repas, c’est énorme. D’autant qu’une étude récente
affirme qu’en comparaison avec une alimentation basée sur des
plats cuisinés à la maison, la consommation de produits ultra-
transformés est largement préjudiciable à notre santé et également
à… notre poids. L’étude conclut que des consommateurs qui se
nourrissent de plats industriels accumulent ainsi 508 Kcalories de
plus dans leur journée. Ils ont aussi consommé plus de sucre, plus
de graisses et plus de sel. Ils ont enfin pris 0,8 kg supplémentaire
alors que ces mêmes personnes vont perdre 1,1 kg7 quand elles
vont suivre un régime alimentaire fondé sur la consommation de
repas maison. Même s’il s’agit d’une première étude, il faut en tirer
une leçon : cuisiner des plats simples permet de conserver une
meilleure santé et un poids stable. Et si on se remettait à nos
fourneaux ? Avec d’autant plus de plaisir qu’une autre étude affirme
que cuisiner procure une impression de détente équivalente à celle
d’une méditation. Ce serait vraiment dommage de s’en priver.
Conseil de naturo
Certains élixirs floraux agissent sur la tristesse, notamment le myosotis. Des huiles
essentielles peuvent aussi avoir cet effet « jovial ». Dans ce cas, je respire une huile
essentielle de benjoin, de marjolaine ou de petit grain bigarade. Enfin des séances
d’acupuncture vont agir sur mes poumons et lever le poids de ma tristesse.
Conseil de naturo
Je n’enchaîne pas ces cures les unes derrière les autres pour plus d’efficacité. Sous
peine de trop fatiguer mon organisme. Je les pratique si possible aux intersaisons. Je
peux ainsi suivre une cure d’asperges au printemps, une cure de citron au début de l’été
et une cure de choux en hiver. J’évite la cure de pomme, bien trop sucrée pour moi.
Mais aussi
Les choux-fleurs, brocolis, choux rouge ou choux de Bruxelles peuvent ainsi
parfaitement se cuisiner crus. Leur goût est alors beaucoup plus doux et on peut profiter
à fond de leur richesse en vitamine C. Autre astuce pour optimiser leurs bénéfices
santé : les découper 40 minutes avant de les faire cuire. Ils développeront ainsi leur
molécule phare, le sulphoraphane. Et si je les cuisine ? Dans le but de les préserver, je
ne dépasse pas quelques minutes de cuisson, les choux devant rester légèrement
croquants. Le temps de ma cure de choux : quatre semaines durant l’hiver et au début
du printemps si je les consomme sous forme de crudités.
Mais aussi
Une fois par semaine, je sors le grand jeu et je lui offre un cataplasme d’argile, histoire de
le seconder dans ses tâches de détoxination. Je confectionne le cataplasme en
mélangeant un verre d’eau chaude avec 5 cuillères à soupe d’argile verte ventilée que
j’applique sur ma peau au niveau de la dernière côte de mon flan droit. Je le recouvre
ensuite d’un linge humide et d’une bouillotte chaude.
Mes bons choix : le konjac. Ses fibres vont avoir un effet ballast et
calmer mon appétit débordant.
Ma méthode personnalisée : 2 g de konjac dans ou avec un verre
d’eau pris avant de manger vont me permettre de ne pas dévorer.
Durant deux semaines. Si je suis constipé, je peux remplacer le
konjac par une cuillère de psyllium blond durant le même laps de
temps.
Le stress me fait grignoter
Mes bons choix : des algues. Elles sont coupe-faim naturels parce
qu’elles renferment des alginates et de l’iode. Elles vont donc agir
sur ma glande thyroïde et une consommation excessive me sera
délétère.
Ma méthode personnalisée : si je suis déjà un traitement contre
l’hypothyroïdie, je me contente de consommer des algues 2 à 3 fois
par semaine (sous la forme de paillettes saupoudrées sur un plat ou
d’algues marinées sur une tartine). Si je ne prends pas de
traitement, je peux suivre une cure de fucus durant une seule
semaine, à raison d’une gélule par jour de fucus ou de laminaire (3 à
5 g par jour). Jamais plus.
Conseil de naturo
Je ne cumule jamais les cures en même temps. Je peux éventuellement enchaîner
deux à trois cures en prenant soin de les espacer par une fenêtre thérapeutique de deux
semaines à un mois.
Conseil de naturo
Si j’ai du mal à exposer mon corps au regard des autres, y compris d’un thérapeute, je
commence par me faire masser les pieds. Des séances de réflexologie plantaire offrent
l’avantage d’être apparemment moins « impliquantes ». Apparemment, car en fait, ils
vont toucher des zones sensibles. Cette technique de massage considère que la plante
de mes pieds recèle les terminaisons énergétiques de chacun de mes organes. Une
cartographie de mes organes a donc été établie sur la plante des pieds. Lors du
massage, le thérapeute va ressentir des cristaux sous ma peau. Ils indiquent qu’un
organe est en souffrance énergétique. Le thérapeute stimule alors ces points au moyen
d’un stylet ou de ses doigts. Cette stimulation lève ce blocage énergétique. Et mes
fonctions métaboliques vont s’harmoniser.
Conseil de naturo
Pour préparer mon huile de massage : j’utilise une huile restructurante et sensuelle en
mélangeant 100 ml d’huile végétale de pâquerette aux vertus tonifiantes avec 60 gouttes
d’huile essentielle d’ylang-ylang. Je peux aussi ajouter 7 gouttes des élixirs de fleurs qui
correspondent à mon ressenti du moment (voir ci-après).
Conseil de naturo
Je n’oublie pas que le bain froid doit être pratiqué sur un corps chaud : auprès un sauna
ou une douche chaude. Si j’ai pris froid l’hiver, je m’en passe. Je ne me jette pas non
plus dans l’eau glacée, notamment l’été, sous peine d’hydrocution. J’y vais doucement.
Ma méthode personnalisée :
Je me mets dans un bain tiède.
Et j’ajoute petit à petit de l’eau froide. Tant que c’est agréable,
je peux faire baisser la température du bain.
Je ne m’éternise pas dans mon bain. Dès que je commence à
frissonner, je sors du bain qui ne doit durer que quelques
minutes. Sinon, j’en perdrais ses bienfaits.
Mais aussi
Je peux aussi pratiquer le bain dérivatif. Il consiste à placer une poche de gel froid sur
son périnée durant une période d’une heure11 . Et à renouveler cette opération tous les
jours, durant au moins deux semaines. Chez l’homme comme chez la femme, cette
petite habitude facilite le nettoyage du sang.
Mes élixirs de fleurs : pour apaiser mes colères et mes peurs
Manger est bien plus qu’un acte alimentaire. Et mes émotions
parasitent mes ressentis et m’empêchent de me nourrir
normalement. Et si je me penchais sur ces sensations
psychologiques ? Je pourrais découvrir celles qui me gouvernent et
distinguer ensuite les élixirs de fleurs qui correspondent à mon état
émotionnel.
C’est au début du XXe siècle que le Dr Bach, un médecin
homéopathe anglais, met au point 39 élixirs floraux après avoir
constaté que les troubles de ses patients étaient liés à des émotions
enfouies. Adepte de la nature, il prend conscience qu’il existe une
analogie entre les fleurs qui fleurissent dans son environnement et
les troubles exprimés par ses patients. Alors que certains sont
rongés par des peurs plus ou moins irrationnelles, d’autres n’osent
pas suivre leur voie ou n’arrivent pas à se situer socialement.
Chacun des 39 élixirs va répondre aux principales problématiques
détectées par le Dr Bach qui ouvre ainsi la porte à une nouvelle
thérapie émotionnelle. D’autres s’en sont ensuite emparés un peu
partout dans le monde, notamment en Australie ou dans les Andes
avec les élixirs andins ou ceux du Bush australien. En France,
Philippe Deroide s’est inspiré de son expérience californienne pour
élaborer 96 nouvelles formules. Aujourd’hui, la pharmacienne
Pascale Millier a repris le flambeau à la tête de la société Deva. Et la
collection d’élixirs floraux continue à s’enrichir avec des complexes.
Comment opèrent les élixirs floraux ? On ne peut les considérer
comme des médicaments, mais plutôt comme des compléments
alimentaires qui agissent au niveau de nos champs vibratoires et
énergétiques. Choisir un élixir peut ainsi me permettre de calmer
mes tendances à grignoter ou à trop manger. Pour mettre en
lumière ces sentiments perturbateurs qui m’assaillent, j’analyse ce
que je ressens au moment de manger. Et je choisis l’élixir qui
correspond à cette sensation.
Ma méthode personnalisée :
Je peux associer jusqu’à 7 élixirs. Et je peux commander ce
complexe personnalisé auprès du laboratoire Deva12. Si un seul
d’entre eux me convient, je ne m’en prive pas.
Je prends le ou les élixirs choisis à raison de 5 gouttes
déposées sous la langue, 3 fois par jour et en dehors des
repas, ou je les bois après les avoir mélangés avec un peu
d’eau. Toujours en dehors des repas afin de ne pas annuler
leurs effets.
Je peux aussi prendre mon ou mes élixirs à la demande, c’est-
à-dire quand j’en ressens le besoin.
J’arrête ma cure lorsque je n’éprouve plus le besoin d’y recourir.
Je trouve l’émotion qui me cannibalise et le ou les élixirs qui
vont apaiser mes envies de manger.
L’athlète
Mon physique
Même si on me complimente parfois sur mon physique, je n’en suis
pas vraiment satisfait. Et je lorgne sans cesse et sans concession
sur de subtiles poignées d’amour ou un petit ventre dont l’existence
m’incommode. J’ai déclaré la guerre aux rondeurs. J’ai pourtant un
physique supérieur à la moyenne : de jolies épaules droites qui sont
plus larges que mon bassin. Et la nature m’a gratifié d’une taille fine
dont je suis assez fier. Fine autant que le sont mes poignets et mes
chevilles qui sont toutefois résistantes et qui me permettent de faire
des sports intensifs voire extrêmes. Sans que j’aie à me demander
si mon organisme pourra supporter le traitement de GI que je peux
parfois lui imposer. Ou que je lui ai imposé par le passé. Bien que
longiligne, mon corps n’en est pas moins naturellement musclé.
Mais j’ai besoin d’en rajouter et je me verrais bien plus athlétique –
alors que je le suis déjà. Des muscles, on n’en a jamais assez. À
moi le corps parfait. C’est mon objectif, même si je le réfute. Mais
perfection n’est pas raison. Je devrais essayer de m’en souvenir.
Mon mental
Compétiteur dans l’âme, je relève tous les défis. Aussi bien dans
mon travail que pour conquérir le cœur de l’être désiré. Avec l’esprit
d’un sportif qui n’hésite pas à se dépasser, voire à se surpasser.
Quand je m’investis, je le fais donc à fond et sans m’économiser. Et
j’attends d’ailleurs le même engagement de mes coéquipiers,
collègues ou de mes proches qui me trouvent parfois épuisant et qui
craignent que je ne m’épuise. Comme j’accepte mentalement d’aller
au-delà de mes capacités, je ne crains pas de souffrir pour atteindre
mes objectifs. Souffrir mentalement tout autant que physiquement.
Pour moi, cela fait partie du chemin. C’est même le signe que les
choses évoluent dans le bon sens. Je me plains peu, voire pas du
tout, même quand je suis malade. J’encaisse en silence et j’ai des
difficultés à libérer mes émotions. Un champion sommeille en moi.
« À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. » J’en suis certain.
Et c’est ma façon de voir les choses. C’est pourquoi je cherche
avant tout à gagner. Et je mets tous les atouts de mon côté pour y
arriver. Décrocher la lune ne me semble pas impossible. Au pire, je
pourrai toujours toucher les étoiles.
Ma force vitale
La nature m’a dotée d’une belle force vitale que je mets à
contribution. Travailler 18 heures par jour ou s’entraîner durant 8
heures quotidiennement. Cela ne me fait pas peur. Car mes
capacités d’endurance me permettent de soutenir ces efforts que
peu de gens sont capables d’accomplir. Je n’en ai pas toujours
conscience. Et je peux avoir tendance à exiger les mêmes exploits
des autres. Chacun dispose d’une force vitale plus ou moins forte.
Même si j’ai été bien servi, je dois m’en souvenir. En ce qui me
concerne, j’use et abuse donc à profusion de cette vitalité. C’est elle
qui me permet de tenir et de mener tous mes projets jusqu’au bout
du bout.
Double profil
Je ne me retrouve pas totalement dans ce profil. Je consulte les
tempéraments d’enthousiaste ou de cérébral auxquels je peux aussi
être apparenté. Et je prends les conseils qui leur sont prodigués en
considération.
Mais aussi…
À l’inverse, je peux aussi avoir envie de supprimer les protéines de mon alimentation.
Mon apport en protéines s’avérera alors insuffisant surtout si je fais du sport. Dans ce
cas, je vais priver mes muscles qui ne vont pas manquer de fondre. Et je vais fragiliser
mes os. Consommer plus de protéines ne signifie pas cependant se gaver de viande
rouge, de charcuterie ou engloutir des litres de lait ou de fromage blanc. Bien au
contraire.
Conseils de naturo
Il faut se rappeler que je peux trouver des protéines dans d’autres chairs que la viande.
Par exemple, il y a autant de protéines dans 100 g d’amandes que dans 100 g de steak.
Et je trouve des acides aminés dans les produits céréaliers et les légumineuses. Je dois
normalement consommer entre 0,80 g et 1 g de protéines par kilo de mon poids (50 g de
protéines si je pèse 50 kg). Dans mon assiette, les aliments protéinés d’origine animale
doivent représenter environ un tiers de mon plat. Si je fais beaucoup de sport, mes
besoins en protéines peuvent s’élever de 20 %.
OUI NON
Conseils de naturo
Si je suis accro au sucre, c’est peut-être parce que je manque de zinc. Cela peut être le
cas si je suis végétarien ou vegan ou si je souffre de troubles digestifs entraînant la fuite
du zinc. Ainsi, le zinc intervient dans le métabolisme des protéines et des graisses, mais
il est aussi impliqué dans la production d’hormones (prostaglandines, gustine, thymuline,
sérotonine…) et même de l’insuline. On lui attribuerait environ 200 fonctions. Dans mon
alimentation, je trouve du zinc dans les viandes, les foies animaliers, le pain de seigle
complet, les noix (noix de cajou, pignon de pin, noix de pécan…), les légumineuses, les
fromages (parmesan, comté, morbier…), les championnes en zinc étant les huîtres.
Mais je peux aussi suivre une cure de zinc de deux à trois semaines, la dose limite de
zinc conseillée étant fixée à 15 mg par jour en prenant en compte l’apport alimentaire.
Dans tous les cas (et surtout si je mange régulièrement de la viande et du fromage), je
ne dépasse pas une cure de deux semaines de zinc. Si cette cure entraîne des
nausées, je l’arrête. Je peux aussi manquer de zinc parce que je consomme beaucoup
de céréales. Riches en phytates, les céréales diminuent en effet l’absorption du zinc.
Mais aussi…
Si mon apport en céréales provient principalement du pain, il vaut mieux que je choisisse
du pain complet au levain, ce dernier inhibant l’action délétère des phytates envers le
zinc.
Conseils de naturo
Je souffre de jambes lourdes. C’est mon foie qui m’envoie un signal d’alerte. Je ferais
mieux d’écouter ce qu’il me dit. Je commence donc par passer en mode végétarien
durant deux à trois semaines pour alléger son travail. Je boycotte l’alcool et les sucreries
qui l’épuisent. L’apaisement de ces douleurs lancinantes signifiera que mon foie a
récupéré. Je peux aussi améliorer ce problème circulatoire avec des soins appropriés
(voir plus loin le paragraphe consacré aux massages).
Mes auto-massages
Plein feu sur mes jambes. De la cheville au mollet, je me concentre
sur cette zone sensible.
Mais aussi…
Si je masse mes jambes de manière rigoureuse, j’évite toujours la zone située derrière
les genoux. Histoire de ne pas « brutaliser » les glandes lymphatiques localisées à cet
endroit. En revanche, je peux terminer mon massage par de très légers tapotements et
effleurements à ce niveau. Après avoir mobilisé les déchets organiques en massant, je
vais ainsi favoriser leur évacuation par le réseau lymphatique.
Conseils de naturo
Après un effort physique, l’huile de massage à l’arnica (Weleda) va décontracter mes
muscles et m’apporter une sensation quasi immédiate de bien-être. Je peux aussi me
masser en alternance avec une huile circulatoire de ma fabrication, le matin et le soir,
notamment l’été quand il fait chaud.
POUR PRÉPARER MON HUILE DE MASSAGE : je mélange 100 ml d’huile végétale
de calophyle avec 20 gouttes d’huile essentielle de lentisque pistachier, 20 gouttes de
cyprès vert, 20 gouttes de patchouli et 20 gouttes de menthe poivrée.
Conseils de naturo
Je n’éternise pas les temps de passage dans le sauna, surtout si je transpire facilement.
Dès que ma peau se recouvre de grosses gouttes de sueur, je sors, même si je suis
entré dans le sauna il y a 4 ou 5 minutes seulement. Si ma peau est plus paresseuse, je
ne dépasse pas les 20 minutes de sauna. Pour stimuler ma sudation, j’enduis mon corps
avec une huile de massage aux huiles essentielles de lavande avant d’entrer dans le
sauna (Puressentielle, Weleda…).
Élixirs de fleurs : moins de rigidité, plus d’autonomie
alimentaire
Les coups du sort, les coups de semonce, les coups bas, les coups
pourris… les événements qui bousculent ma vie peuvent me faire
« gonfler » et me faire prendre du poids. À moins que certains
stress ne m’incitent à manger n’importe comment ou à grignoter
sans appétit. Les élixirs floraux peuvent alors venir à ma rescousse.
D’où proviennent ces remèdes ? C’est au début du XXe siècle que le
Dr Bach, un médecin homéopathe anglais, met au point 39 élixirs
floraux après avoir constaté que les troubles de ses patients étaient
liés à des émotions enfouies. Adepte de la nature, il prend
conscience qu’il existe une analogie entre les fleurs qui fleurissent
dans son environnement et les troubles exprimés par ses patients.
Alors que certains sont rongés par des peurs plus ou moins
irrationnelles, d’autres n’osent pas suivre leur voie ou n’arrivent pas
à se situer socialement. Chacun des 39 élixirs va répondre aux
principales problématiques détectées par le Dr Bach qui ouvre ainsi
la porte à une nouvelle thérapie émotionnelle. D’autres s’en sont
ensuite emparés un peu partout dans le monde, notamment en
Australie ou dans les Andes avec les élixirs andins ou ceux du Bush
australien. En France, Philippe Deroide s’est inspiré de son
expérience californienne pour élaborer 96 nouvelles formules.
Aujourd’hui, la pharmacienne Pascale Millier a repris le flambeau à la
tête de la société Deva. Et la collection d’élixirs floraux continue à
s’enrichir avec des complexes.
Agissant sur nos champs vibratoires, les élixirs floraux ne peuvent
pas être considérés comme des médicaments, mais comme des
remèdes énergétiques. En trouvant l’élixir qui parasite mes émotions
négatives, je pourrai améliorer mon hygiène de vie alimentaire sans
que cela nécessite un effort surhumain. Pour trouver le ou les élixirs
qui vont harmoniser mon comportement alimentaire, je me reporte
aux descriptifs énoncés ci-dessous. Et je trouve celui ou ceux qui
sont adaptés à mon cas.
Ma méthode personnalisée : je peux associer jusqu’à 7 élixirs. Et
je peux commander ce complexe personnalisé auprès du laboratoire
Deva2. Si un seul d’entre eux me convient, je m’en contente
simplement.
Je prends le ou les élixirs choisis à raison de 5 gouttes
déposées sous la langue, 3 fois par jour et en dehors des
repas, ou je les bois après les avoir mélangés avec un peu
d’eau. Toujours en dehors des repas afin de ne pas annuler
leurs effets.
Je peux aussi prendre mon ou mes élixirs à la demande, c’est-
à-dire quand j’en ressens le besoin.
J’arrête ma cure lorsque je n’éprouve plus le besoin d’y recourir.
Je trouve l’émotion qui me cannibalise et le ou les élixirs qui
vont apaiser mes envies de manger.
Le cérébral
Mon physique
C’est mon visage qui attire d’abord l’attention car mon front prend
toute la place et domine largement la situation. Quant à ma
silhouette, elle est élancée et ma musculature plutôt fine et
tendineuse. Sous mes épaules bien droites se dessine un buste peu
proéminent. Mes articulations se font souvent remarquer et se
rappellent à mon bon souvenir par de petites douleurs aiguës ou
lancinantes selon les jours. Cela peut d’ailleurs renforcer chez moi
une attitude un peu raide. Je me plains souvent de la sécheresse de
ma peau qui peut prendre une teinte jaune, surtout quand j’ai des
difficultés à digérer, ce qui est courant. Même s’il me fait
régulièrement souffrir et qu’il peut se mettre à gonfler, mon ventre
est petit. Pour moi, c’est là que se situe le problème.
Mon mental
Je réfléchis, donc je vis. C’est ainsi que pourrait se résumer mon
mode de pensée. Chez moi, c’est l’intellect qui gouverne. Et il ne se
passe pas une minute sans que je m’interroge. Tout d’ailleurs
m’incite à la réflexion. Car je passe continuellement au crible tous
les événements de ma vie. Petits et grands. Des idées, je n’en
manque pas. Et j’en recherche perpétuellement de nouvelles qui
pourraient résoudre tous mes problèmes et ceux de mes
contemporains. Problèmes que j’ai d’ailleurs la fâcheuse tendance à
créer. Mon univers ne se limite pas à ma petite personne. C’est
certain. Je pense large et j’échafaude donc de belles et grandes
théories que j’aimerais bien voir adopter par tout un chacun. Des
théories qu’il n’est pas toujours facile de mettre en pratique, mais
sur lesquelles je ne lâche rien. Je crois dur comme fer à ce que
j’affirme. Pour avancer, j’ai besoin d’élever mon esprit, voire de
développer une certaine spiritualité. Nous ne sommes pas sur terre
pour manger, dormir et travailler. Mais pour s’élever. Ainsi, je peux
tout à fait m’intégrer dans un groupe de pensée, une communauté
religieuse ou une association de défense. Passionné et rebelle
durant mes jeunes années, je peux devenir, avec l’âge, un sage, un
saint ou… un gourou si je laisse l’intolérance prendre le dessus.
Ma force vitale
La nature ne m’a pas gratifié d’une grande force vitale. Je suis
toutefois capable de me dépasser, voire de me surpasser. Quand je
suis motivé, je trouve la force de me battre pour mes idées. Mais je
surestime souvent mes capacités et je vis ainsi au-dessus de mes
moyens. J’ai donc besoin de longues phases de repos et d’un
sommeil de qualité pour récupérer, surtout quand je suis en mode «
combat ». Malheureusement, ma nature inquiète peut me conduire
à l’insomnie car je ressasse facilement des idées qui vont du gris
anthracite au noir. Et si mes nuits se raccourcissent, je somnole
alors durant toute la journée. Gare à l’effondrement. Je dois
apprendre à contenir mon tempérament exultant, à m’économiser et
à me reposer.
Double profil
Je ne me retrouve pas totalement dans ce profil. Je consulte les
tempéraments de l’athlète ou du délicat auxquels je peux aussi être
apparenté. Et je prends les conseils qui leur sont adressés en
considération.
OUI NON
Enfin, je peux tout à fait ne pas avoir été sensibilisé par ces deux
grandes familles alimentaires, mais avoir développé d’autres
intolérances : noisette, œuf, banane, carotte, soja ou poivron par
exemple. Pour découvrir les aliments auxquels je réagis, il faut
effectuer des tests sanguins d’intolérance3. Même si ces tests sont
contestés et leurs résultats aléatoires, ils peuvent mettre en lumière
certains aliments dont je dois me méfier.
Et si je ne constate aucune amélioration après la suppression de ces
aliments, il n’est bien entendu pas nécessaire de continuer à les
supprimer ou à les remplacer. Cela signifie que j’ai simplement fait
fausse route. Il faut alors chercher ailleurs l’explication de ces
manifestations.
Voir aussi : « Les aliments Fodmaps que je devrais manger avec parcimonie », le
délicat, page 170.
La tentation du végétarisme
Devenir végétarien… un but, voire une philosophie. Pourquoi pas,
car ce type de régime a toutes les chances d’être adapté à mon
tempérament. Il ne faut toutefois pas prendre ce mode alimentaire à
la légère. C’est au niveau de l’apport en protéines, et plus
précisément en acides aminés qui les composent, que peuvent se
poser les premiers problèmes. En effet, huit acides aminés sont
considérés comme essentiels, car mon organisme ne sait pas les
fabriquer. L’alimentation est ainsi le seul moyen de se les procurer.
Si je conserve les œufs, les crustacés, les poissons et un peu de
fromage, je n’ai pas de raison de m’inquiéter. Je trouverai
suffisamment de protéines chaque jour pour combler mes besoins.
Surtout si j’ajoute noix, amandes et légumineuses à mon
alimentation. Mais si je supprime tous les aliments d’origine animale
et que j’adopte un régime vegan, c’est une tout autre histoire. Je
devrai alors associer chaque jour céréales et légumineuses afin
d’obtenir les acides aminés essentiels à mon organisme. Les
céréales me fourniront suffisamment d’acides aminés soufrés
(méthionine) tandis que les légumineuses m’apporteront la lysine qui
est en trop faible quantité dans les céréales. Bien sûr, je peux
toujours consommer une céréale à midi et une légumineuse le soir.
Mais elles se métabolisent cependant bien mieux si je les mange au
cours du même repas. Une belle synergie.
Autre nécessité : je devrai me supplémenter en vitamine B12 tous
les deux ou trois jours, cette vitamine ne se trouvant pratiquement
que dans les produits animaliers. Du moins dans sa forme la plus
facilement assimilable. Il ne faut pas oublier que cette vitamine
participe à la reproduction et à la croissance de mes cellules, au bon
fonctionnement du système nerveux, au niveau notamment de la
gaine de myéline. Elle joue aussi un rôle dans la production
d’énergie et l’assimilation du fer. Elle prévient les crises d’allergie et
l’accumulation d’homocystéine, une substance associée à un risque
accru de troubles cardiovasculaires. Enfin, c’est un facteur de
prévention de la maladie d’Alzheimer. Donc, je ne plaisante pas avec
le manque de vitamine B12. Ou j’y perdrai ma santé.
Mes bons choix : je le réserve pour l’hiver car cette plante « trois
en une » va stimuler en même temps mon système immunitaire
rénal et digestif – sans compter son action anti-inflammatoire.
Conseils de naturo
Le brossage doit être tonique, mais sans être agressif. Inutile donc de passer et
repasser sur les zones que je considère comme à risque. Il ne doit pas durer plus de 10
minutes au total.
Je peux m’enduire d’une huile de noix de coco, d’abricot ou d’avocat sur les endroits les
plus secs de ma peau. Pour faciliter la détente, je pose une goutte d’huile essentielle de
lavande sur mon plexus solaire.
Conseil de naturo
Pour que les huiles essentielles se mélangent harmonieusement à l’eau du bain, je
prends soin de les déposer d’abord sur une poignée de gros sel, de sucre ou un demi-
verre de sel d’Epsome, son magnésium favorisant la décontraction. Je plonge ensuite
cette préparation dans mon bain et j’attends qu’elle se dilue.
Ma méthode personnalisée :
Je peux associer jusqu’à 7 élixirs. Et je peux commander ce
complexe personnalisé auprès du laboratoire Deva4. Si un seul
d’entre eux me convient, je m’en contente simplement.
Je prends le ou les élixirs choisis à raison de 5 gouttes
déposées sous la langue, trois fois par jour et en dehors des
repas ou je les bois après les avoir mélangées avec un peu
d’eau. Toujours en dehors des repas afin de ne pas annuler
leurs effets.
Je peux aussi prendre mon ou mes élixirs à la demande, c’est-
à-dire quand j’en ressens le besoin.
J’arrête ma cure lorsque je n’éprouve plus le besoin d’y recourir.
Je trouve l’émotion qui me cannibalise et le ou les élixirs qui
vont apaiser mes envies de manger.
Le délicat
Je suis ce que je suis
Pas question que je dépasse la taille S, voire XS. Et, je peux tout à
fait me sentir gros alors que je suis un petit gabarit. D’ailleurs, on se
moque souvent de moi quand je parle de mes excès alimentaires.
Mon poids peut donc devenir une obsession. Et mon corps
m’encombrer. J’ai donc du mal à faire la paix avec lui. Mon ventre
me fait souvent souffrir et je me méfie des aliments. Même si j’aime
faire la cuisine pour mes proches, j’éprouve des difficultés à me
nourrir. Et j’ai l’impression que les autres ne comprennent pas ce
que je ressens, surtout les bons vivants.
Mon physique
Selon ma taille, ma silhouette peut prendre deux allures. Grand,
j’ondule comme une liane. C’est d’ailleurs le qualificatif qui revient le
plus souvent sur mon physique. Si je suis plus petit à l’inverse, on
me compare alors à un tanagra. C’est en tout cas la finesse qui me
caractérise. J’ai des épaules étroites, mais un buste long, voire très
long. Peu de poitrine cependant et une musculature élancée. Ma
taille peut être très marquée. Même si mes hanches sont dessinées,
elles restent proportionnées à mes épaules. Fines et étroites, mes
articulations renforcent l’impression de fragilité qui se dégage de
moi. Mon ventre prend peu de place, mais il peut parfois devenir
très proéminent. Ce qui cause, chez moi, un inconfort physique tout
autant que visuel et moral.
Mon mental
Je ressens tout et je perçois tout. Un bon point pour moi. Car je fais
ainsi confiance à mon instinct qui me sert d’avertisseur. Grâce à lui,
je ne m’engage pas dans les voies les plus aventureuses que je
n’aurais pas la force d’affronter. Toutefois… le moindre tracas peut
prendre des proportions ultimes et la plus petite contrariété me
bouleverser. Cette hypersensibilité peut m’amener à développer une
insatisfaction chronique contre laquelle je dois me battre. Certes, la
vie n’est pas un long fleuve tranquille, mais elle n’est pas non plus
un tsunami dévastateur. Je dois donc endiguer mes angoisses et
obsessions qui peuvent me gâcher le paysage et la vie. Surtout
quand je me replie sur moi-même.
Ma force vitale
Fragile… On m’affuble souvent de ce qualificatif. Il faut dire que je
réagis à tout. Tout aussi hypersensible physiquement que
moralement, je dispose d’une petite force vitale. Une force vitale qui
s’use si j’en abuse. Il vaut donc mieux que j’apprenne à l’économiser
en respectant une bonne hygiène de vie. Ma vitalité s’en trouvera
boostée. Ma santé aussi… Même si j’ai un appétit d’oiseau, je devrai
donc veiller à avoir une alimentation plus vitale et plus diversifiée.
M’octroyer des phases de récupération et conserver un bon repos
nocturne devront également faire partie de mes priorités.
Double profil
Je ne me retrouve pas totalement dans ce profil. Je consulte le
tempérament cérébral auquel je peux aussi être apparenté. Et je
prends les conseils qui lui sont adressés en considération.