Vous êtes sur la page 1sur 6

CHAPITRE 2 : LA GESTION TRADITIONNELLE DES

STOCKS

INTRODUCTION

Les stocks sont des produits placés dans des entrepôts ou des magasins en attente d'une
utilisation future. Ils varient selon le type d'activité de l'entreprise ou de l'organisation Ainsi,
des entreprises manufacturières conservent des réserves de matières premières, des pièces
achetées, des articles semi-finis et des produits finis, y compris des pièces de rechange pour les
machines, des outils et autres fournitures. Les magasins gardent des réserves de vêtements, de
meubles, de tapis, de papeterie, d'appareils ménagers, de jouets, d'articles de sport, de peinture,
d'outils, etc. Les hôpitaux conservent des médicaments, du matériel chirurgical, des appareils
électroniques de surveillance des signes vitaux, des draps, des taies d'oreillers, etc. Les
supermarchés stockent des aliments frais et en conserve, des aliments emballés et congelés,
des produits domestiques, des revues, des aliments préparés, des produits laitiers, des fruits,
des légumes, etc.

En vue de la planification et du contrôle des stocks, il est important de distinguer la demande


dépendante de la demande indépendante.

 La demande dépendante concerne en général des produits en cours de production


ou des composants que l'on utilisera pour la production d'un produit final ou fini. La
demande (c'est-à-dire la consommation) pour des composants dépend du nombre
d'unités à produire. Les besoins en pneus d'un fabriquant d’automobile en est un
exemple. Si chaque voiture nécessite à l'assemblage cinq pneus, le nombre total de
pneus d'un lot de production dépend simplement du nombre de voitures ; produire.
Par exemple, 200 voitures nécessiteraient 200 X 5 = 1000 pneus. La demande
dépendante découle du programme directeur de production ou PDP et de la
nomenclature du produit fini. La demande dépendante se calcule en fonction d'un
plan de production.
 La demande indépendante concerne les produits ou articles finis vendus
directement au client. Habituellement, on ne peut connaître précisément à l'avance la
demande pour une période donnée, car le hasard entre en ligne de compte. Pour cette
raison, la prévision joue un rôle important dans les décisions en approvisionnement.
Par contre, le besoin en stock d'articles concernés par la demande dépendante se
calcule en fonction d'un plan de production. Toute la gestion des stocks des produits
finis et une bonne partie de celle des matières premières répondent à un modèle de
gestion de demande indépendante. Dans ce chapitre, nous nous intéressons
exclusivement à la gestion des articles en demande indépendante.

I. L'IMPORTANCE DES STOCKS

Les stocks sont cruciaux pour les entreprises. Non seulement sont-ils nécessaires aux
opérations, mais ils contribuent à la satisfaction de la clientèle.

Analysons maintenant les types de stocks que peut accumuler une entreprise ainsi que
l’influence des stocks sur les opérations.

1) Les types de stocks


Une entreprise manufacturière possède en général six types de stocks, soit :
1) les stocks de matières premières ;
2) les stocks des produits en cours (pec) ;
3) les stocks de composants ;
4) les stocksdeproduits finis;
5) les stocks en transit;
6) les stocksERO(entretien, réparation,opération).

Les stocks de matières premières représentent les matières initialement acquises qui seront
transformées par les opérations de fabrication en produits finis ou autres composants propres à
la consommation.
Les stocks de produits en cours, appelés aussi produits semi-finis, représentent les matières
premières ayant subi des transformations partielles.
Les composants sont constitués de pièces qui entrent dans la composition des produits finis.
Les composants peuvent être achetés d'un fournisseur externe ou fabriqués par l'entreprise
même. Dans l'industrie automobile, les pneus, les batteries et les chaînes stéréo en sont des
exemples.
Les stocks en transit représentent des matières acquises, achetées à l'extérieur ou fabriquées
par l'entreprise, et destinées à un client particulier. Ces stocks sont entreposés
momentanément et ne sont que de passage.
Les stocks ERO représentent les produits et autres éléments nécessaires à l'entretien des
équipements et des bâtisses, à la réparation et aux opérations des machines et autres types
d'équipements utilisés dans l'entreprise. Les classeurs, les chemises, les gants chirurgicaux, les
balais, les encres, les crayons, les huiles, les détergents, les courroies, les draps et les
couvertures en sont des exemples. Contrairement aux cinq premiers types de stocks, qui sont
entreposés dans des entrepôts, les stocks ERO sont entreposés dans des magasins.
Les entreprises de services ne possèdent que quelques-uns de ces types de stocks, en
fonction du secteur dans lequel elles évoluent. Ainsi, dans le commerce de détail, nous ne
trouverons pas de stocks de matières premières, mais plutôt des stocks de produits fini; et,
parfois, de composants en tant que pièces de rechange pour le service après-vente. Un hôtel
aura surtout des stocks ERO ; un restaurant tiendra chacun de ces types de stocks. Nous
pouvons conclure que les stocks ERO sont présents dans tous les secteurs d'activités.

2) Le rôle des stocks


Pour demeurer concurrentielle, une entreprise doit constamment adapter sa production à
l'évolution du marché. Or, il est difficile pour les entreprises de connaître les besoins des
clients. En effet, les marchés actuels se caractérisent par une demande de plus en plus
fluctuante, tant en termes de temps que de quantité et de spécifications. D'autre part, il est
possible que les fournisseurs de l'entreprise A, par exemple, ne puissent lui assurer un
approvisionnement continu en tout temps : ces fournisseurs subissent eux-mêmes des
variations, lesquelles se répercuteront sur A. Ce même phénomène client-fournisseur se répète
à l'intérieur de A, entre ses différents services de production : le service X est le fournisseur du
service Y, et ainsi de suite. Comment faire pour assurer une circulation continue de la matière
du fournisseur au client ? C'est le rôle des stocks de pallier ces variations, à la manière de «
réservoirs » qui régularisent le flux des matières en absorbant et en amortissant leurs
variations.

D'une façon plus précise, le rôle des stocks consiste à :

1) répondre à la demande anticipée ;


2) niveler les taux de production ;
3) dissocier les éléments du système de production-distribution ;
4) éliminer les risques de pénuries ;
5) minimiser les cycles de commandes ;
6) se protéger des augmentations de prix et profiter des remises sur achats en gros ;
7) faciliter les opérations.
Examinons chacun de ces éléments.

 Répondre à la demande anticipée de la clientèle. Un client peut être quelqu'un qui


entre pour acheter une nouvelle chaîne stéréo, un mécanicien qui demande un
outil au département des outils ou une opération manufacturière. On appelle ces
stocks des stocks par anticipation, car on les conserve pour satisfaire à une
demande anticipée moyenne.
 Niveler les taux de production. Les entreprises qui connaissent des variations
saisonnières de la demande augmentent souvent leurs stocks pendant les périodes
de basse activité pour répondre aux besoins excessifs des périodes très actives.
On appelle ces stocks des stocks saisonniers. Les entreprises de transformation
de fruits et légumes, les magasins qui vendent des cartes de souhaits, des skis,
des motoneiges ou des arbres de Noël ont également des stocks saisonniers. Ils
devront prévoir la demande des périodes de haute activité et accumuler, quand
c'est possible, des stocks en conséquence.
 Dissocier les éléments du système de production distribution. Les systèmes de
production et de distribution de la majorité des entreprises manufacturières sont
souvent intimement liés. Les nouvelles approches juste-à-temps entraînent cette
interdépendance à l'extrême limite. Or, une perturbation quelconque du système
de production (panne majeure, incendie, grève, etc.) aura des répercussions
immédiates sur le système de distribution (service à la clientèle et autres) de
l'entreprise. Les stocks permettent l'indépendance des deux systèmes : les
variations de l'un des systèmes auront peu ou pas d'impact sur l'autre. Par contre,
elles entraîneront des coûts qu'il faudra évaluer. Vaut-il mieux garder la
production et la distribution intimement liées (sans stocks tampons entre les
deux) ou bien supporter les coûts des stocks tampons et avoir des systèmes
indépendants ? C'est le dilemme que les gestionnaires devront trancher.
 Éliminer les risques de pénuries. Les livraisons retardées et les hausses
inattendues de la demande augmentent les risques de rupture de stock. Des
conditions climatiques défavorables, des ruptures de stock chez les fournisseurs,
la livraison de mauvais intrants, des problèmes de qualité, etc., peuvent entraîner
des ruptures de stock. On peut éviter la pénurie en conservant des stocks de
sécurité, soit des stocks dépassant la demande moyenne. Ils permettent de
compenser pour les variations de la demande et du délai d'approvisionnement.
 Minimiser le nombre de commandes. Pour réduire le nombre de commandes
passées aux fournisseurs, les entreprises achètent souvent de grandes quantités,
qui excèdent les besoins immédiats, et entreposent ensuite une partie ou la
totalité des produits. Ainsi, au lieu de commander une fois par mois de petites
quantités, elles auront tendance à commander trois fois ou même deux fois par
année mais en plus grande quantité. Dans le même ordre d'idées, la production de
grandes quantités est plus économique. Mais là aussi, il faut stocker la
production excédentaire en vue d'un usage futur. Ainsi, l'entreposage de stocks
permet à une entreprise d'acheter et de produire de façon économique sans avoir
à adapter l'achat ou la production aux exigences de la demande à court terme, ce
qui mène à des commandes périodiques ou à des intervalles de commandes. Les
stocks qui en résultent s'appellent les stocks actifs. Les intervalles de commandes
ne découlent pas toujours des quantités économiques à commander. Dans
certains cas, il est pratique ou économique de grouper les commandes ou de
commander à intervalles fixes.
 Se protéger des augmentations de prix et profiter des remises sur achats en gros.
Par moments, une entreprise peut prévoir une augmentation importante de prix et
acheter des quantités plus grandes pour se protéger de cette augmentation. La
capacité d'entreposer des stocks supplémentaires permet aussi à une entreprise
de profiter des remises sur les commandes plus importantes.
 Faciliter les opérations. Les opérations de production s'étalent sur une certaine
période (elles ne sont pas instantanées). Cela implique en général l'existence d'un
certain stock de produits en cours de fabrication. De plus, l'entreposage
momentané des produits incluant les matières premières, les produits finis aux
sites de production, ainsi que les marchandises stockées dans les entrepôts
conduit à la constitution de stocks en transit.
3) Les objectifs de la gestion des stocks

Un contrôle inadéquat des stocks peut entraîner un surplus ou une pénurie d'articles. Le
sous-approvisionnement entraîne la perte de livraisons, l'insatisfaction des clients et
l'étranglement de la production ; le surapprovisionnement accapare inutilement des fonds qui
pourraient être investis plus efficacement ailleurs. Même si le surapprovisionnement peu:
sembler le moindre des deux maux, son coût peut être énorme lorsque le coût de possession
des stocks est élevé, et l'entreprise peut facilement perdre le contrôle. Il est courant que des
gestionnaires d'entreprises découvrent qu'ils ont en leur possession un stock d'articles
permettant de répondre à leurs besoins pour les 10 prochaines années ! L'acheteur, ou le
responsable des approvisionnements selon le cas, peut alors penser avoir fait une bonne affaire
en achetant de grandes quantités à moindres coûts, mais il faut également se soucier du taux de
consommation, des dates de péremption, de l'espace disponible en entrepôt, etc.
La gestion des stocks touche à deux points fondamentaux : le niveau de service à la
clientèle, c'est-à-dire le fait d'avoir la bonne marchandise en quantité suffisante, au bon
moment et au bon endroit, et les coûts de transmission de commandes et de possession de
stocks. Reprenons ces points en détail.
L'objectif global de la gestion des stocks est d'atteindre des niveaux satisfaisants de
service à la clientèle tout en gardant les coûts totaux des stocks dans des limites raisonnables.
Dans ce but, le décideur tente d'avoir des stocks équilibrés. Il doit prendre deux décisions
capitales : le moment et l'importance des commandes (à quel moment et quelle quantité
commander).
Il existe plusieurs façons d'évaluer l'efficacité de la gestion des stocks et le rendement. La
plus évidente est certainement de mesurer la satisfaction de la clientèle en fonction de plaintes
des clients. Un autre indice est fourni par le calcul du taux de rotation des stocks : celui-ci
correspond au ratio du coût annuel des marchandises vendues à l'investissement moyen dans
les stocks. Le ratio de la rotation des stocks indique combien de fois par année on renouvelle
les stocks. En général, plus le ratio est élevé, mieux c'est, car cela signifie que l'on utilise au
maximum les stocks. Cette manière de mesurer a un avantage : on peut comparer les
entreprises de tailles différentes ; au sein d'une même industrie.
Le nombre de jours pour lesquels on maintient des stocks est un autre indice. Ici, on
détermine le nombre de jours pendant lesquels les stocks actuels peuvent suffire à la demande.
Dans ce cas, un équilibre est souhaitable ; un nombre élevé de jours peut indiquer une trop
grande quantité entreposée, tandis qu'un nombre faible de jours peut impliquer un risque de
rupture de stock.

II. LES EXIGENCES DUNE GESTION EFFICACE DES STOCKS

Les gestionnaires des stocks ont deux tâches fondamentales à accomplir. La première : insiste
à établir un système de contrôle des stocks et la seconde, à prendre des décisions : quant à la
quantité à commander (quantité), au moment où il faut commander (temps), à l’endroit où il
convient de le faire (lieu) et aux prix les plus intéressants (coût). La recherche uniquement des
prix les plus bas a souvent causé des problèmes. Pour accomplir leurs tâches, les responsables
de la gestion des stocks doivent posséder :

 un système de prise d'inventaire (contrôle des stocks de produits en cours et


commandés) ;
 une prévision fiable de la demande qui comprend un indice d'erreur de prévision
possible ;
 une connaissance des délais d'approvisionnement et de la variabilité de ces délais ;
 une évaluation raisonnable des coûts de possession des stocks, de transmission de
commandes et de pénurie ;
 un système de classification des articles en stock.

1) Le contrôle des stocks

Rappelons le cycle de gestion : planifier, organiser, diriger et contrôler (PODC).


Tout système de gestion est voué à l'échec à défaut d'un bon système de contrôle, car le cycle
de gestion ne peut progresser si nous ne connaissons pas la situation actuelle. Dans le cycle de
la gestion des stocks, le contrôle des stocks joue exactement ce rôle. Comme toutes les
fonctions de contrôle, le contrôle des stocks est une fonction a posteriori : il indique l'état des
stocks à un moment donné. Un système ordonné de contrôle des stocks doit fournir à tout
moment des informations concernant :

 la nature du produit ou du groupe de produits ;


 ses spécifications ;
 la quantité en stock ;
 la date d'entrée ;
 la date de sortie ;
 au besoin, les conditions particulières d'entreposage et de manutention.

Toutes ces informations, et d'autres le cas échéant, figurent sur des fiches classées par produit
ou par groupe de produits ; ce sont les fiches de stock.
Le contrôle à l'aide des fiches de stock permet de connaître d'une façon continue et
permanente le niveau des stocks de produits, d'où la notion d'inventaire permanent. Dans le
domaine des services, les transactions bancaires (dépôts et retraits) sont des exemples
d'enregistrement continu du niveau de l'argent en stock (compte en banque). Des systèmes sur
fichiers Excel peuvent facilement être construits et adaptés sur mesure aux besoins des
entreprises.
Un dénombrement ou inventaire physique des quantités en stock informe sur l'importance
exacte des quantités en stock. Il permet de confirmer les données sur les quantités qui
apparaissent dans les fiches de stock et de corriger les erreurs qui auraient pu se glisser en
raison de mauvais enregistrements, d'oublis d'inscriptions, d'emplacements erronés et autres.
L'inventaire physique peut être exécuté à des périodes fixes (annuellement ou
semi-annuellement par exemple), d'où la notion d'inventaire périodique (par opposition à ceux
qui sont faits d'une façon continue.)
Les inventaires permanents peuvent être parfois trop complexes pour que l'on puisse les
utiliser dans certains secteurs d'activité. Par exemple, dans les épiceries, on préfère utiliser la
méthode d'inventaires périodiques rapprochés. On procède à un décompte des quantités en
stock à intervalles réguliers et courts (chaque jour, chaque semaine, chaque mois). À partir de
ces informations, on décide des quantités à commander (QC).
Une autre méthode est celle à deux casiers, où l'on utilise deux conteneurs pour chaque article
à contrôler.
On prélève les articles du premier conteneur jusqu'à épuisement des stocks. C'est alors le
moment de commander de nouveau. On pose parfois un formulaire de commande au fond de
ce premier conteneur. Quant au deuxième, il contient assez de marchandises pour répondre à
la demande jusqu'à la réception de la commande, même si elle est retardée ou si la
consommation dépasse les prévisions. L'avantage de ce système est qu'il n'est pas nécessaire
d'enregistrer chaque retrait de stock ; par contre, le formulaire de renouvellement peut ne pas
être remis pour plusieurs raisons (on l'a perdu, la personne responsable a oublié de le remettre
au responsable des commandes, etc.).
On peut faire les inventaires permanents par lots ou à l'aide de micro-ordinateurs. Pour les
inventaires par lots, on recueille périodiquement les fiches de stock et on les enregistre. Dans
ce cas, une hausse brusque de la demande peut entraîner une réduction des stocks sous le seuil
du point de commande entre les prises d'inventaire périodiques. On peut atténuer ce problème
en faisant de fréquentes prises par lots.
Quant aux inventaires faits par micro-ordinateurs, ils ont l'avantage d'être toujours à jour car
les transactions sont enregistrées en temps réel.
Les supermarchés, les magasins qui font des ventes au rabais et les grands magasins ont
toujours beaucoup utilisé les prises d'inventaire périodiques. Aujourd'hui, la plupart d'entre
eux ont adopté les systèmes de vérification informatisés : un appareil de lecture au laser lit un
code universel des produits (CUP) ou code à barres imprimé sur l'étiquette d'un article ou sur
l'emballage.
Les lecteurs CUP représentent un changement important dans les systèmes de prises
d'inventaire. En plus d'augmenter la vitesse et la précision, ils fournissent aux gestionnaires ce
l'information continue sur les stocks, permettent de diminuer la fréquence des prises
d'inventaire périodiques, évitent de devoir calculer la taille de la commande à passer et
améliorent la qualité du service à la clientèle en indiquant le prix et la quantité de chaque
article sur la facture du client.
Le code à barres est également important pour des secteurs autres que celui du commerce de
détail, à savoir les industries de fabrication et les services. Dans la fabrication, les codes à
barres des pièces, des produits en cours et des produits finis facilitent énormément le
décompte et la surveillance des tâches. Grâce à eux, on peut aussi faire l'acheminement, la
programmation, le tri et l'empaquetage automatiques. Dans le domaine pharmaceutique, ce
système tend à devenir la norme. Certains hôpitaux ont adopté le code à barres pour identifier
le patient dans son dossier patient. Cette méthode est d’une grande utilité quand le patient, dû
à son état physiologique, ne peut s’exprimer convenablement.

2) Les informations sur les prévisions quant à la demande et au délai


d'approvisionnement
Puisqu’on utilise les stocks pour répondre à la demande de la clientèle, il faut absolument que les
évaluations de la quantité et du moment de la demande soient fiables. Il faut Également savoir combien
de temps prendra la livraison des commandes. De plus, les gestionnaires doivent savoir dans quelle
mesure le temps écoulé entre la demande et le délai l'approvisionnement (le temps compris entre la
transmission d'une commande et sa réception) peut varier. Le besoin de stock supplémentaire augmente
avec la variabilité ; il permet en effet de diminuer le risque d'une rupture de stock entre les livraisons.
Ainsi, il existe un lien crucial entre les prévisions de la demande et la gestion des stocks.
La disponibilité en temps est de plus en plus importante en gestion des stocks. Pour cela, la notion
de point de vente a été développée. On enregistre électroniquement et directement la transaction :
qu'est-ce que l'on a livré, en quelle quantité, à quel moment précis et où la livraison a-t-elle été effectuée.
Cela permet au gestionnaire de connaître immédiatement et à tout moment le niveau de stock et les
produits ou services les plus en demande, ce qui l'aide à décider de la nécessité de réapprovisionner.

Vous aimerez peut-être aussi