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Techniques d’audit

Dr. Rachid HASNAOUI

Réalisé par : Chaimaa Lesfar

Devoir :

1. la différence entre contrôle interne et contrôle externe ?


2. la différence entre contrôle interne et contrôle de gestion ?
3. la différence entre contrôle interne et contrôle de qualité ?

 la différence entre contrôle interne et contrôle externe  ?

.Le contrôle interne concerne les procédures qui permettent d'assurer ou prévenir autant que
possible, l'activité de l'entreprise, institution contre le vol, l'usage abusif ou à des fins
personnels du matériel professionnel... Ce sont souvant des procédures en lien direct avec le
compte financier de l'entreprise. Par exemple, on peut dire que le "cling" de la caisse
enregistreuse est une des premières procédures de contrôle interne. En effet, à chaque
utilisation par un employé, le propriétaire souvent à proximité peut contrôler l'utilisation de la
caisse enregistreuse s'il ne fait pas confiance à son employé. De nos jours, les caisses
enregistreuses sont informatisées. L'employé doit s'identifier pour l'utilisation et chaque
ouverture/fermeture est enregistrée.

Les procédures et applications du contrôle interne sont nombreuses (gestion des clés des
locaux, coffre-fort, noms d'utilisateurs et mots de passe...).Evidemment c'est un sujet
prépondérant dans les pays qui appliquent l'économie marché. Ca veut dire que la place du
contrôle interne dans les régimes autoritaires ou les pays qui subissent la corruption peut être
plus ou moins grande mais elle existe quand même avec les gardes du corps, personnel
militaire ou para militaire mais le but est le même, contrôler l'accès pour protéger des biens ou
dans certains cas des personnes.
.Le contrôle externe Guide pratique  s’adresse  aux  réviseurs d’entreprises, aux experts
comptables ainsi qu’à tout professionnel concerné par le contrôle des données financières
(comptes annuels, comptes consolidés ou encore contrôles limités, par exemple dans le cadre
d’une cession…).

Ce guide prête une attention particulière au profil de risque d’une entreprise et est adapté aux
règles nationales et internationales des rapports financiers et des normes comptables
internationales IFRS.
Il constitue un véritable outil pour les professionnels  soucieux de dresser et d’exécuter de
manière efficace, un programme de contrôle structuré et est enrichi de nombreux exemples :
documents de travail, programmes de travail.
Ce Guide suit par ailleurs les différentes étapes que parcourt le réviseur, de la phase de
planification jusqu’au rapport.
Il comporte entre autres :
– l’usage obligatoire de la lettre de confirmation (letter of representation)
– l’aspect de la fraude : types de fraudes, prodédures à suivre en cas de fraude, impact sur le
contrôle exte etc. ;
– le nouveau type de rapport du commissaire...

 la différence entre contrôle interne et contrôle de gestion ?


Il n’est pas toujours facile de comprendre la différence entre contrôle interne et contrôle de
gestion. Pourtant, ce sont deux fonctions complémentaires pour la bonne gestion des
entreprises. Au-delà d’un simple rappel des définitions, il est important de distinguer
concrètement leurs activités respectives au sein de l’entreprise. Par exemple, le contrôle
interne utilise peu les chiffres comptables de l’entreprise, alors que le contrôle de gestion,
lui, est en lien étroit avec la comptabilité et manie les chiffres quotidiennement. Prenez le
temps de l’article pour faire le point une fois pour toute sur ces différences et comprendre
enfin leur rôle respectif.

D’après le Plan Comptable Général (PCG) III, la norme de référence comptable qui définit les
règles applicables aux entreprises françaises, le contrôle de gestion est « l’activité visant la
maîtrise de la conduite raisonnable d’une organisation en prévoyant les évènements et en
s’adaptant à l’évolution, en définissant les objectifs, en mettant en place les moyens, en
comparant les performances passées et futures et les objectifs, en corrigeant les objectifs et les
moyens. » Ainsi, le contrôle de gestion s’intéresse aux risques pouvant affecter le modèle
économique de l’entreprise. Il est généralement rattaché à la Direction Générale de
l’entreprise.

le contrôle interne comme « un processus mis en œuvre par l’organe de direction, le Conseil
d’Administration, les dirigeants et le personnel d’une organisation, destiné à fournir une
assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs suivants :

–  Stratégiques : alignement des missions avec les objectifs d’entreprise ;


–  Opérationnels : utilisation efficace et efficiente de vos ressources ;
–  Rapports financiers : fiabilité des informations financières ;
–  Conformité : respects des lois et de la réglementation.

Ainsi, le contrôle interne a pour objectif de donner les clés d’une meilleure maîtrise des
processus pour réaliser les objectifs de l’entreprise, quelle que soit sa taille. Il doit être
totalement indépendant de la Direction Générale.

Les termes « contrôle de gestion » et « contrôle interne » peuvent faire l’objet d’une
confusion, pourtant leur cadre de mise en œuvre est bien différent. Le contrôle de gestion se
base avant tout sur les chiffres comptables, souvent issus de logiciels de comptabilité. Il a
pour vocation de s’assurer que la gestion et la pérennité financières de l’entreprise sont
bonnes. Sa démarche est structurée par l’élaboration et le suivi des budgets. Bien que les
comptes d’une entreprise doivent être audités par un établissement externe, le contrôle de
gestion ne fait pas appel à l’audit interne et, selon la loi, il ne fait pas l’objet d’audit externe.

Le contrôle interne est quant à lui centré sur la construction et l’analyse du fonctionnement
opérationnel de l’entreprise. Il utilise non seulement l’audit interne afin de vérifier la bonne
application des procédures et peut être, selon les exigences légales applicables, audité par un
organe externe qui vérifie son existence et sa validité.

S’il n’est plus besoin de mettre en avant leurs différences, s’intéresser à la position du
contrôle interne et du contrôle de gestion dans l’organigramme hiérarchique de l’entreprise
permet de saisir définitivement leurs rôles respectifs.

Régulièrement, le Directeur Général (DG) d’une entreprise a besoin d’informations pour lui
permettre de prendre les meilleures décisions. Pour cela, il s’appuie sur les rapports du
contrôleur de gestion. Celui-ci lui livre des informations financières essentielles, comme la
source des revenus, leurs fréquences, les dépenses, etc. Ainsi, ces rapports de gestion
permettent au DG de prendre les orientations de l’entreprise les plus adaptées et de pouvoir
justifier ses choix devant le conseil d’administration et les actionnaires.

À l’inverse, le contrôle interne est totalement indépendant de la Direction Générale puisqu’il


permet de contrôler les erreurs et la fraude éventuelle, dont celles du DG. Le contrôle interne
permet de veiller au respect des processus, des procédures, des lois et des normes.
L’indépendance de ses contrôleurs internes lors des audits est donc primordiale. Il rapporte
directement ses conclusions au conseil d’administration.

 Malgré un terme commun qui peut parfois rendre leurs différences confuses, le contrôle
interne et le contrôle de gestion relèvent de champs d’action particuliers, de démarches
spécifiques et d’une place dans l’organigramme hiérarchique bien définie. Complémentaires,
ils permettent de participer à la bonne santé de l’entreprise et se révèlent être de puissants
outils de gestion.
 la différence entre contrôle interne et contrôle de qualité ?
.Le contrôle qualité est une procédure ou une série de procédures visant à s'assurer qu'un
produit manufacturé ou un service satisfait une ensemble défini de critères de qualité ou
répond aux exigences du client. Le contrôle qualité est similaire, mais pas identique, à
l'assurance qualité. Cette dernière est définie comme étant une procédure ou une série de
procédures visant à s'assurer qu'un produit ou un service en cours de développement (donc

avant que le travail ne soit terminé, contrairement au contrôle qualité qui intervient après)
répond aux exigences spécifiées. L'assurance qualité est parfois regroupée avec le contrôle
qualité, formant une seule expression (assurance/contrôle qualité).

Pour mettre en oeuvre un programme de contrôle qualité efficace, une entreprise doit
commencer par définir les normes spécifiques auxquelles le produit ou le service doit être
conforme. Ensuite, elle doit déterminer la portée des actions de contrôle qualité (par exemple
le pourcentage d'unités à tester dans chaque lot). Puis, les données réelles doivent être
collectées (par exemple le pourcentage d'unités non conformes) et les résultats communiqués
aux responsables. Dans la foulée, des mesures correctives doivent être décidées et appliquées
(par exemple pour que les unités défectueuses soient réparées ou rejetées et que le service de
mauvaise qualité soit répété gratuitement jusqu'à ce que le client soit satisfait).

Si le nombre d'unités défectueuses ou d'instances du service insuffisant est trop élevé, un plan
doit être élaboré pour améliorer la production ou le processus de prestation du service, puis ce
plan doit être mis en œuvre. Enfin, le processus de contrôle qualité doit être permanent afin de
s'assurer que les éventuelles mesures correctives donnent des résultats satisfaisants et de
détecter immédiatement les éventuelles répétitions des problèmes ou les nouvelles
défaillances. Procédé utilisant à des fins de contrôle de qualité, les résultats d'un seul
laboratoire. Il existe plusieurs façons de contrôler statistiquement un procédé. Pour des
raisons de temps et de simplification, nous ne décrirons qu'un seul procédé. Le choix que nous
avons fait repose sur plusieurs critères dont celui important, de minimiser au maximum les
calculs complexes. Bien que le contrôle interne puisse être utilisé de manière rétrospective
sur un grand nombre de valeurs, il est admis que son utilisation est avant tout faite sur
quelques valeurs. Il va permettre au laboratoire de valider techniquement une série de
mesures. Il permettra à l'opérateur d'assurer que sa série possède les mêmes spécifications que
d'habitude.

Le contrôle de qualité n'élimine pas les erreurs ! Il permet d'assurer qu'elles ne sont pas plus
importantes que d'habitude ! A cet effet il est nécessaire de connaître les caractéristiques de la
méthode utilisée pour chaque paramètre contrôlé ! Il est donc indispensable de déterminer
d'abord pour chaque paramêtre la valeur cible et l'inexactitude, que l'on utilise des sérums
titrés ou non ! Ce n'est qu'à ce prix que l'on peut exploiter un contrôle de qualité interne pour
valider des résultats. La valeur cible est déterminée en calculant la moyenne des mesures et
l'inexactitude en calculant la déviation standard pour les mêmes valeurs.

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