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Les figures de style

Exercice 1

Relevez trois comparaisons puis remplissez le tableau qui suit.

Mon bras pressait ta taille frêle


Et souple comme le roseau ;
Ton sein palpitait comme l'aile
D'un jeune oiseau.

Longtemps muets, nous contemplâmes


Le ciel où s'éteignait le jour.
Que se passait-il dans nos âmes ?
Amour ! Amour !

Comme un ange qui se dévoile,


Tu me regardais, dans ma nuit,
Avec ton beau regard d'étoile,
Qui m'éblouit.
Victor Hugo, Les Contemplations, 1856.

Comparé Outil de Comparant Analyse


comparaison

Exercice 2

Relevez les métaphores et expliquez-les.

1. Cet enfant dévore tous les livres qu’on lui offre.


………………………………………………………………………………………………
2. L’entretien de cette voiture de course est un véritable gouffre.
………………………………………………………………………………………………
3. Les reproches coulaient à flots.
………………………………………………………………………………………………
4. Il a un cœur de pierre.
………………………………………………………………………………………………

Exercice 3

Indiquez le nom de la figure de style en gras employée dans l’ensemble des phrases.

a) Le vent se mit à gémit dans les arbres.


b) Dans la campagne endormie, on n’entendait pas un bruit.
c) C’est une maison adorable.
d) La voiture, lancée à toute vitesse, avalait les kilomètres.

………………………………………………………………………………………………
Exercice 4

Dites ne complétant la parenthèse si la figure de style en gras est une litote


(L), une antiphrase (A), une hyperbole (H).

a) Il se tue au travail (…..) depuis plusieurs mois pour réussir son examen.
b) On ne peut pas dire que nous ayons passé une journée désagréable ! (…..)
c) Cet objet pèse une tonne (…..) : je ne peux pas le porter.
d) Bravo ! Tu as gagné ! (…..) Plus personne ne veut te parler !

Exercice 4

Ecrivez le nom que chaque périphrase remplace.

a) la terreur des souris : ……………………………… ;


b) l’astre du jour : ……………………………… ;
c) le petit écran : ……………………………… ;

Exercice 5

Vérifiez que vous savez repérer parmi les éléments soulignés :


- une comparaison ;
- une métaphore ;
- une personnification ;
- une métonymie ;
- une antithèse.

Je suis belle, ô mortels ! Comme un rêve de pierre,


Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Éternel et muet ainsi que la matière.

Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ;


J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes ;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.

Les poètes, devant mes grandes attitudes,


Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d'austères études ;

Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,


De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1857.

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