2
Viel & Cie
• l'examen limité du tableau d'activité et de résultats présenté sous la forme de comptes semestriels
consolidés de la société Viel & Cie, relatifs à la période du 1er janvier au 30 juin 2005, tels qu'ils
sont joints au présent rapport ;
Ces comptes semestriels consolidés ont été établis sous la responsabilité du conseil d'administration. Il
nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.
Dans la perspective du passage au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, pour
l'établissement des comptes consolidés de l'exercice 2005, les comptes semestriels consolidés ont été
préparés pour la première fois en application de ce référentiel. Ils comprennent à titre comparatif des
données relatives à l'exercice 2004 et au premier semestre 2004 retraitées selon les mêmes règles.
Nous avons effectué notre examen limité selon les normes professionnelles applicables en France ; ces
normes requièrent la mise en œuvre de diligences limitées conduisant à une assurance, moins élevée
que celle résultant d'un audit, que les comptes semestriels consolidés ne comportent pas d'anomalies
significatives. Un examen de cette nature ne comprend pas tous les contrôles propres à un audit, mais
se limite à mettre en œuvre des procédures analytiques et à obtenir des dirigeants et de toute personne
compétente les informations que nous avons estimées nécessaires.
Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à
remettre en cause, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, la régularité et
la sincérité des comptes semestriels consolidés et l'image fidèle qu'ils donnent du résultat des
opérations du semestre ainsi que de la situation financière et du patrimoine du groupe à la fin de ce
semestre.
Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur :
-3-
• la note sur les principales conventions comptables de l'annexe qui expose les raisons pour
lesquelles l'information comparative qui sera présentée dans les comptes consolidés au
31 décembre 2005 et dans les comptes consolidés semestriels au 30 juin 2006 pourrait être
différente des comptes joints au présent rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à
la vérification des informations données dans le rapport semestriel commentant les comptes
semestriels consolidés sur lesquels a porté notre examen limité.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes
semestriels consolidés.
FIDORG
ERNST & YOUNG
AUDIT
Audit
Manuel Le Roux
Marc Charles
-4-
ETATS FINANCIERS IFRS
-5-
Bilan consolidé au 30 juin 2005
en milliers d’euros Note 30.06.2005 31.12.2004
ACTIF
PASSIF
-6-
Tableau des flux de trésorerie consolidés
en milliers d’euros 30.06.2005 30.06.2004
-7-
Tableau de variation des capitaux propres consolidés
en milliers d’euros Nbre Capital Prime Actions Ecart de Réserves Total Intérêts Total
d’actions social d’émission propres conversion consolidées part du minoritaire capitaux
Groupe s propres
Capitaux propres au 1er 71 389 020 14 278 13 648 -25 722 - 97 815 100 019 49 630 149 649
janvier 2004
Augmentation de capital 211 150 42 247 - - - 289 - 289
Dividendes versés - - - - - - - -4 754 -4 754
Acquisition d’actions - - - - - -
propres -314 -314 -314
Autres variations - - -8 241 -8 241 1 120 -7 121
Cession d’actions propres - - - - - 249 249 97 346
Impact de la - - - - -
comptabilisation des
stock options 123 123 48 171
Incidence des variations - - - - - - - - -
de périmètre
Variation de l’écart de - - - - 3 311 -761 2 550 1 814 4 364
conversion
Gains / Pertes
d’évaluation (IAS 39 sur
AFS)
Réserves non recyclables - - - - - - - -
Réserves recyclables - - - - - - - -
Résultat net - - - - - 23 022 23 022 4 612 27 634
Capitaux propres au 30 71 600 170 14 320 13 895 -26 036 3 311 112 207 117 697 52 567 170 264
juin 2004
Augmentation de capital 153 567 31 150 - - 15 196 - 196
Dividendes versés - - - - - -6 499 -6 499 -2 282 -8 781
Acquisition d’actions - - - -300 - - -300 - -300
propres
Autres variations - - - - - 2 659 2 659 - 2 659
Cession d’actions propres - - - - - -249 -249 -97 -346
Impact de - - - - -
comptabilisation des
stock options 713 713 274 987
Incidence des variations - - - - - - -
de périmètre -4 303 -4 303
Variation de l’écart de - - - -
conversion -9 542 4 914 -4 628 -3 249 -7 877
Gains / Pertes
d’évaluation (IAS 39 sur
AFS)
Réserves non recyclables - - - - - - - - -
Réserves recyclables - - - - - -
Résultat net - - - - - 4 355 4 355 4 670 9 025
Capitaux propres au 31 71 753 737 14 351 14 045 -26 336 -6 231 118 115 113 944 47 580 161 524
décembre 2004
Dividendes versés - - - - - -8 610 -8 610 -9 471 -18 081
Acquisition d’actions - - - -54 - 641 588 288 876
propres
Incidence des variations - - - - - -
de périmètre 6 412 6 412
Variation de l’écart de - - - - 3 334 - 3 334 3 136 6 470
conversion
Impact de - - - - -
comptabilisation des 116 116 53 169
stock options
Gains / Pertes - - - - - - - - -
d’évaluation (IAS 39 sur
AFS)
Réserves non recyclables - - - - - - - - -
Réserves recyclables - - - - - - - - -
Résultat net - - - - - 13 178 13 178 6 857 20 035
Capitaux propres au 30 71 753 737 14 351 14 045 -26 390 - 2 897 123 440 122 549 54 855 177 404
juin 2005
Des informations sur les minoritaires par pôle d’activité sont fournies en note 5
-8-
TABLEAUX DE PASSAGES AUX NORMES IFRS
Retraitements
Intégration de l’écart de
conversion dans les
réserves - - - 6 427 -6 427 - - -
Ajustement des écarts de
conversion - - - 3 311 -3 311 - - -
Ajustement de
l’amortissement des - - - - - -2 280 -2 280 -708 -2 988
immeubles
Annulation de
l’amortissement des - - - - - 1 768 1 768 154 1 922
écarts d’acquisition
Ajustement des régimes
de retraite à prestation - - - - - -1 992 -1 992 -571 -2 563
déterminée
Constatation des
provisions pour vacances - - - - -263 -263 -143 -406
Constatation des contrats
de location financière - - - - -205 -205 -286 -491
Ajustement de la - - - 357 357 111 468
provision générale des -
débiteurs
Ajustement de la valeur -
des titres de placement - - - - -230 -230 -71 -301
Ajustement de la charge
d’impôt sur les
retraitements - - - - 266 266 243 509
Impact de changement
des devises fonctionnelles - - - - -50 -50 -20 -70
Autres - - - 213 213 -360 -147
Capitaux propres au 71 600 170 14 320 13 895 -26 036 3 311 112 207 117 697 52 567 170 264
30 juin 2004 IFRS
-9-
Tableau de passage des capitaux propres consolidés au 31 décembre 2004
en milliers d’euros Nbre Capital Prime Actions Ecart de Réserves Total Intérêts Total
d’actions social d’émission propres conversion consolidées part du minoritaire capitaux
Groupe s propres
Capitaux propres 71 753 737 14 351 14 045 -26 336 -10 936 121 977 113 101 48 713 161 814
au 31 décembre
2004 publiés
Retraitements
Imputation des écarts
de conversion sur les - - - - 10 936 -10 936 - - -
réserves
Ecart de conversion de -
l’année 2004 - - - - -6 231 6 231 - -
Ajustement de
l’amortissement des - - - - - -2 280 -2 280 -708 -2 988
immeubles
Annulation de
l’amortissement des - - - - - 4 214 4 214 316 4 530
écarts d’acquisition
Reprise du solde des
écarts d’acquisition - - - - - 1 812 1 812 878 2 690
négatifs
Ajustement des
régimes de retraite à - - - - - -1 968 -1 968 -577 -2 545
prestation déterminée
Comptabilisation des
stocks options - - - - - -950 -950 -386 -1 336
Annulation des
provisions constatées
sur Arpèges Assurance - - - - - 291 291 141 432
et Tacite
Valorisation des écarts
d’acquisition - - - - - -309 -309 -150 -459
Amortissements
d’actifs incorporels - - - - - -594 -594 -229 -823
Constatation de la
provision pour - - - - - -406 -406 -301 -707
vacances
Consolidation de
StreamingEdge - - - - - -75 -75 -29 -104
Constatation des
contrats de location - - - - - -226 -226 -318 -544
financière
Ajustement de la
valeur des titres de - - - - - -108 -108 -24 -132
placement
Ajustement de la
valeur des titres - - - - - -247 -247 -95 -342
d’investissement
Ajustement de la
charge d’impôt sur les - - - - - 410 410 364 774
retraitements
Impact de changement
des devises - - - - - 190 190 74 264
fonctionnelles
Comptabilisation des
stocks options - - - - - 950 950 386 1 336
Ecarts de conversion
2004 sur ajustements - - - - - 7 7 -334 -327
IFRS
Autres variations - - - - - 132 132 -141 -9
Capitaux propres 71 753 737 14 351 14 045 -26 336 - 6 231 118 115 113 944 47 580 161 524
au 31 décembre
2004 IFRS
-10-
publié IFRS
-11-
• les charges liées au contrat de location de la société Meitan, pour un montant de € 228 000 ont été annulées,
les contrats étant classés dans les catégories des contrats de location-financière en application des normes
IFRS. En contrepartie, une charge d’amortissement est constatée sur ce matériel.
(4) Amortissements
Les écritures de retraitement relatives au poste des « Amortissements » concernent principalement :
• la consolidation de la société Gaitame selon la méthode d’intégration proportionnelle impacte le poste des
amortissements à hauteur de € 25 000,
• la charge d’amortissement liée au retraitement du matériel en location de la société Gaitame pour un
montant de € 153 000,
• la charge d’amortissement liée au retraitement du matériel en location de la société Meitan pour un montant
de € 310 000.
-12-
Tableau de retraitement du résultat consolidé au 31 décembre 2004
en milliers d’euros Note 2004 Retraitements Reclassements 2004
publié IFRS
Préambule : Au 31 décembre 2004, la société Gaitame avait été consolidée selon la méthode proportionnelle en
normes françaises. Aucun retraitement spécifique n’a donc été effectué lors du passage aux normes IFRS.
(1) Constatation des revenus de recrutement de la société TRC pour un montant de € 91 000 en fonction de la
date de démarrage de la prestation.
-13-
Les écritures de retraitement relatives au poste des « Autres charges d’exploitation » qui viennent réduire le
montant des charges de € 1 126 000 concernent principalement :
• les charges liées au contrat de location des sociétés Meitan et Gaitame, pour un montant de € 385 000 ont
été annulées, les contrats étant classés dans les catégories des contrats de location-financière en application
des normes IFRS. En contrepartie, une charge d’amortissement est constatée sur ce matériel,
• les sociétés StreamingEdge sont consolidées selon la méthode de l’intégration globale en application de la
norme IFRS 3 § 17, pour un montant de € 484 000,
• l’annulation d’une provision constatée dans les comptes consolidés sur des encours de clients douteux pour
un montant de € 186 000, au sein de la société Tradition SA
(4) Amortissements
Les écritures de retraitement relatives au poste des « Amortissements » pour un montant de € 1 603 000
concernent principalement :
• la charge d’amortissement liée au retraitement du matériel en location des sociétés Meitan et Gaitame pour
un montant de € 887 000,
• l’annulation des reprises de provision constatée dans les comptes consolidés sur des encours de clients
douteux pour un montant de € 470 000, au sein de la société Tradition SA et Tradition UK Ltd. Ces reprises
ont été régularisées dans les capitaux propres d’ouverture lors de la transition aux IFRS,
• la société StreamingEdge est consolidée selon la méthode de l’intégration globale en application de la norme
IFRS 3 § 17. Les amortissements de cette société représentent un montant de € 67 000.
-14-
• Dans le cadre de l’intégration des sociétés Arpège Assurance, Ecofi Finance et Tacite dans le périmètre de
consolidation de VIEL & Cie au 31 décembre 2004 en application des normes IFRS (ces sociétés n’étaient
pas consolidées en application des normes françaises), des écarts d’acquisition ont été constatés pour un
montant net total de € 457 000 dépréciés à 100,0 %. Cette dépréciation est enregistrée dans le poste de
« Perte de valeur ».
-15-
Tableau de retraitement du tableau de flux de trésorerie au 30 juin 2004
Augmentation/diminution de trésorerie et
équivalents -16 868 19 765 - 2 897
(1) Les variations de trésorerie s’analysent sur la base d’un résultat net en normes françaises, et à partir
d’un résultat avant impôt en normes IFRS. Le résultat est donc ajusté du montant de l’impôt et des retraitements
-16-
intervenus lors du passage des comptes aux normes IFRS. Le détail de ces retraitements est expliqué dans le
« Tableau de passage au résultat consolidé au 30 juin 2004 » en pages 10 à 12.
(2) La variation du fonds de roulement pour un montant de € 11 543 000 s’explique principalement par la
prise en compte des opérations sur titres au bilan. En normes françaises, les titres qui faisaient l’objet d’un
suspens en raison du délai de règlement / livraison du marché étaient constatés en hors-bilan. Dans le cadre du
passage aux normes IFRS, ces titres sont enregistrés de façon décompensée à l’actif et au passif du bilan de la
société. Ce montant est constaté en net.
(3) Dans cadre du passage aux normes IFRS, les variations des dettes sont intégrées dans l’analyse de la
variation des flux de trésorerie.
-17-
Annexe aux comptes consolidés
Information générale
VIEL & Cie est une société française anonyme, domiciliée à Paris au 253 Boulevard Pereire 75017, à Paris.
Présent dans 18 pays, le Groupe VIEL & Cie est l’un des leaders mondiaux de l’intermédiation de produits
financiers (marchés monétaires, marchés obligataires, produits dérivés de taux, de change et de crédit, actions,
dérivés actions, marchés à terme de taux et sur indices) et non financiers (métaux précieux, énergie et
environnement). Parallèlement, VIEL & Cie a développé une activité dans le secteur de la bourse en ligne.
L’action VIEL & Cie est cotée au segment B de l’Eurolist d’Euronext, Paris et est incluse dans l’indice SBF250.
VIEL & Cie est détenue à hauteur de 54,90 % par VIEL et Compagnie - Finance.
Le conseil d’administration a approuvé la publication des comptes consolidés de VIEL & Cie par décision du
10 mars 2005.
Les comptes consolidés de VIEL & Cie sont établis conformément aux normes internationales de reporting et
aux normes comptables internationales IFRS/IAS. Ceux-ci sont les premiers comptes consolidés du Groupe pour
lesquels l’IFRS 1 a été appliqué. Ces comptes consolidés semestriels complets ont été établis en application de la
norme IAS 34. Précédemment et jusqu’au 31 décembre 2004, les comptes consolidés du Groupe étaient établis
en application des conventions générales comptables et conformément aux normes d’établissement des comptes
consolidés définies par le règlement CRC n° 99-02. Les impacts de la transition au 1er janvier 2004 aux IFRS sur
la situation financière et les résultats du Groupe sont expliqués en page 6 à 14.
• La présentation des états financiers et des notes annexes : les normes IFRS prévoient un volume important
d’informations à communiquer en annexe, comprenant notamment une information sectorielle nettement plus
détaillée que celle diffusée aujourd’hui par VIEL & Cie. Dans ce cadre, VIEL & Cie a retenu les zones
géographiques de l’exercice de son activité comme secteur primaire et la nature des produits traités comme
secteur secondaire. Par ailleurs, la présentation du compte de résultat sera modifiée, le poste des charges
d’amortissement et de dépréciation des écarts d’acquisition disparaît. Les dépréciations éventuellement
constatées sur des écarts d’acquisition seront enregistrées étant notamment réintégrées dans le résultat
d’exploitation. La présentation du bilan est elle-aussi modifiée, avec une distinction plus marquée entre
éléments à court terme et à long terme,
• Les regroupements d’entreprise (IFRS 3 et IAS 36): VIEL & Cie opte pour le non-retraitement des
acquisitions intervenues avant le 1er janvier 2004. Toutefois, l’application de la norme IFRS 3 conduira le
Groupe à supprimer l’amortissement - actuellement mené sur une durée de dix ans - de ses écarts
d’acquisition. Actuellement, les écarts d’acquisition constatés au sein du Groupe font l’objet d’un
amortissement linéaire sur une durée de 10 ans. Désormais, ces écarts d’acquisition feront uniquement l’objet
d’un test de valorisation annuel à leur valeur de marché ou à leur valeur probable de réalisation, les écarts
d’acquisition font l’objet d’un amortissement complémentaire irréversible lorsque leur valeur d’utilité apparaît
durablement inférieure à la valeur nette comptable. La valeur d’utilité des écarts d’acquisition est appréciée
par référence à des flux futurs de trésorerie actualisés. L’application de la norme nous conduit également à
procéder à une présentation en écarts d’acquisition de fonds de commerce acquis.
-18-
• Classement et évaluation des titres en portefeuille : la classification des titres détenus est modifiée par la
norme IAS 39 dont la première application porte sur les comptes au 1er janvier 2004. Les titres précédemment
enregistrés dans les portefeuilles d’immobilisations financières, et parmi les titres de l’activité de portefeuille,
titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme, sont classés dans
l’une des trois catégories suivantes :
o Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat (HFT). Il s’agit des actifs
financiers détenus à des fins de transaction.
o Les actifs détenus jusqu’à leur échéance (HTM). Ce sont les actifs financiers à
revenu et maturité fixes, que le Groupe à l’intention et les moyens de détenir jusqu’à
leur échéance.
o Les actifs financiers disponibles à la vente (AFS). Ce sont les actifs financiers
détenus pour une période indéterminée et que le Groupe peut être amené à céder à
tout moment. Les titres immobilisés de l’activité de portefeuille ainsi que les
immobilisations financières constatées dans les comptes de VIEL & Cie au 31
décembre 2004 en normes françaises sont classés dans cette catégorie de titres en
normes IFRS.
• Les contrats de location financière de biens: dans le cadre de l’application des IFRS, les biens faisant l’objet
d’un contrat de location sont désormais traités comme une immobilisation acquise par la société. Les charges
locatives sont ainsi retraitées. Ce mode de comptabilisation déjà applicable en principes français était jusqu’à
présent optionnel et devient obligatoire selon la norme IAS 17. Par ailleurs, des contrats considérés comme
une location simple en principes français seront requalifiés de location financière.
• VIEL & Cie a décidé d’appliquer l’option concernant la remise à zéro au 1er janvier 2004, des écarts de
conversion inscrits dans les capitaux propres consolidés. Ceux-ci présentaient un solde cumulé négatif de
8,9 millions d’euros au 31 décembre 2003. L’adoption de cette option conduit VIEL & Cie à reclasser au
1er janvier 2004 ces écarts de conversion cumulés de la rubrique « Ecarts de conversion » à la rubrique
« Réserves consolidées » de ses capitaux propres consolidés, reclassement sans incidence sur le total des
capitaux propres consolidés au 1er janvier 2004.
Les comptes consolidés de VIEL & Cie sont établis en milliers d’euros sauf explicitement mentionné. Ils ont été
établis selon la convention du coût historique à l’exception des actifs et passifs détenus à des fins de transaction,
des actifs et passifs désignés comme étant à la juste valeur par le biais du compte de résultat ainsi que des
instruments financiers dérivés constatés à leur juste valeur.
Périmètre de consolidation
Les comptes consolidés comprennent ceux de VIEL & Cie ainsi que ceux de ses filiales, sociétés associées et co-
entreprises (appelées collectivement le « Groupe »). La liste des sociétés consolidées, ainsi que les taux de
contrôle, taux de détention et méthode de consolidation retenue pour chacune de ces sociétés, figure en note 32
aux comptes consolidés.
Méthodes de consolidation
Les participations sont consolidées selon la méthode de l’intégration globale lorsque VIEL & Cie détient,
directement ou indirectement, le contrôle de la société. Il y a contrôle, lorsque VIEL & Cie a le pouvoir,
directement ou indirectement de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une société afin de tirer
avantages de ses activités. Pour déterminer l’existence du contrôle, les droits de vote potentiels exerçables et
convertibles sont pris en considération. Les états financiers des filiales sont intégrés aux comptes consolidés à
partir de la date de prise de contrôle jusqu’à la date où le contrôle cesse. Les intérêts minoritaires sont inscrits
distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.
Les comptes des sociétés contrôlées conjointement avec d’autres actionnaires (coentreprises / joint-ventures)
sont consolidés par intégration proportionnelle. Le bilan et le compte de résultat consolidés de VIEL & Cie
reprennent, poste par poste, la fraction représentative des intérêts de VIEL & Cie dans les sociétés ainsi
contrôlées conjointement à partir de la date de prise de contrôle conjoint jusqu’à la date où le contrôle conjoint
cesse.
Les sociétés associées sur lesquelles VIEL & Cie exercent une influence notable sur les politiques financières et
opérationnelles mais sans toutefois en avoir le contrôle sont intégrées selon la méthode de la mise en
équivalence. Une influence notable est notamment présumée lorsque VIEL & Cie détient, directement ou
indirectement, plus de 20 % des droits de vote de ces sociétés. Les comptes consolidés incluent la quote-part du
Groupe dans l’actif net et le résultat des sociétés associées.
-19-
Elimination des opérations réciproques
Lors de l’établissement des comptes consolidés, les soldes et transactions significatives intragroupes ainsi que les
gains et pertes non réalisés résultant de transactions intragroupes sont éliminés. Les gains et pertes non réalisés
résultant de transactions avec des sociétés associées et des sociétés contrôlées conjointement sont éliminés à
hauteur de la participation du Groupe dans ces entités.
Lors de la consolidation, les actifs et les passifs des filiales étrangères exprimés en monnaies étrangères,
incluant les écarts d’acquisition et les écarts d’évaluation, sont convertis en euros aux cours de change en
vigueur à la date d’établissement des comptes. Les produits et charges des filiales étrangères exprimés en
monnaies étrangères sont convertis en euros aux cours de change moyens de l’année écoulée.
Les différences de change résultant de la variation des cours de change d’un exercice sur l’autre, appliquées à la
situation nette des filiales étrangères exprimée en monnaies étrangères, ainsi que la différence entre le cours
moyen de l’année écoulée et le cours de clôture appliquée au résultat des filiales, sont directement imputées aux
capitaux propres, sous la rubrique « Ecarts de conversion ».
Un tableau des cours de change moyens utilisés au titre des exercices 2004 et 2003 est présenté en note 31.
Information sectorielle
La structure d’organisation interne et de gestion de VIEL & Cie, et son système d’information financière
permettant l’élaboration des reportings à l’attention de la Direction générale et du Conseil d’administration, sont
fondés sur une approche géographique en premier lieu, déclinée pour chaque zone géographique et pour chaque
pays par grande famille de produits. L’organigramme juridique de VIEL & Cie évolue progressivement afin de
refléter cette même organisation.
Les trois zones géographiques retenues par VIEL & Cie pour son information de gestion, qui présentent des
profils de risques et de rentabilité globalement homogènes, sont l’Europe, les Etats-Unis et la zone Asie-
Pacifique. Les activités menées par le Groupe en Afrique et en Amérique latine ont été regroupées
respectivement au sein des zones Europe et Etats-Unis, dans la mesure où elles sont supervisées
opérationnellement par les responsables de ces zones et ne représentent pas, individuellement, un poids
significatif (moins de 1 % des revenus du Groupe).
L’approche géographique retenue repose sur la localisation des bureaux, et ainsi des équipes opérationnelles, et
non sur la localisation géographique des clients, la rentabilité d’une activité d’intermédiation étant fondée avant
tout sur les caractéristiques d’un marché local, notamment en termes de pression concurrentielle ou de niveau
des rémunérations et autres dépenses opérationnelles. La répartition des revenus consolidés par destination -
localisation géographique de ses clients - n’est toutefois pas sensiblement différente de la répartition par
implantation géographique.
Au niveau secondaire, les activités du Groupe sont regroupées au sein de trois grandes familles de produits, qui
présentent des profils de rentabilité ou des modes de transaction globalement similaires. Le pôle « Change et
taux » rassemble l’ensemble des activités d’intermédiation historiques de VIEL & Cie, sur marchés monétaires,
opération de change au comptant et à terme, instruments dérivés de taux d’intérêt et options de change. Le pôle
« Titres et dérivés sur titres » inclut les opérations traitées sur marchés à terme de taux d’intérêt et sur actions, les
activités d’intermédiation sur obligations d’Etat et privées, sur actions et dérivés sur actions traités de gré à gré
ou sur marchés organisés ainsi que les opérations de repurchase agreements sur titres, et l’intermédiation sur
dérivés de crédit. Enfin, le pôle « Matières premières et autres activités » comprend d’une part les activités
d’intermédiation sur l’énergie, les métaux précieux, d’autre part les activités lancées plus récemment par le
Groupe à destination d’une clientèle de particuliers, via des plates-formes transactionnelles spécialisées dans les
opérations de change aux Etats-Unis et en Asie, la bourse en ligne en France et dans le spread-betting au
Royaume-Uni.
-20-
Les revenus, charges d’exploitation, actifs sectoriels et passifs sectoriels sont alloués intégralement aux segments
géographiques, à l’exception de quelques éléments de résultat ou d’actifs et de passifs afférents exclusivement au
fonctionnement des sociétés « holdings » du Groupe et présentés distinctement à titre d’éléments non alloués.
Les actifs sectoriels comprennent notamment les créances clients, les comptes de régularisation, les
immobilisations corporelles et incorporelles ainsi que les écarts d’acquisitions attribuables à un secteur. Les
passifs sectoriels incluent principalement les comptes de régularisation et les dettes à court terme, à l’exception
des dettes financières.
Dans le cadre de la préparation de l’information sectorielle de second niveau, par produits, les actifs utilisés
conjointement par plusieurs secteurs d’activités sont affectés aux secteurs en fonction d’une clé d’allocation
fondée sur la quote-part de revenus de chaque secteur. Par ailleurs, les actifs afférents exclusivement aux
sociétés « holdings » du Groupe sont présentés distinctement à titre d’éléments non alloués.
L’exposition au risque du taux du Groupe VIEL & Cie résulte principalement de la structuration de la dette
financière du Groupe. Cependant, ce risque reste très marginal dans la mesure où 95 % de la dette est à taux
variable. La mise en place d’une dette financière au sein du Groupe fait l’objet d’une décision approuvée par la
Direction générale.
De part son positionnement international, le Groupe est exposé au risque de change. Le risque de change est
analysé comme un risque global et sa gestion fait l’objet de prise de décision de la Direction générale. La
politique du Groupe en terme de couverture du risque de change ne s’inscrit pas dans le cadre d’une politique de
couverture à long terme mais dans le choix de couverture ponctuelle en fonction des évolutions conjoncturelles.
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires est constitué de revenus de courtages et de commissions liées aux opérations
d’intermédiation menées par les filiales opérationnelles de VIEL & Cie avec des tiers et constaté dès la
négociation de l’opération. Pour les transactions à titre d’agent, le chiffre d’affaires est présenté net des remises
et escomptes ainsi que des frais versés aux correspondants. Dans le cadre des activités en principal où le Groupe
agit à titre de principal pour l’achat et la vente simultanés de titres pour le compte de tiers, les revenus de
commissions représentent la différence entre le montant de la vente de ces titres et le montant de leur achat.
Impôt
Cette rubrique comprend l’impôt exigible ainsi que l’impôt différé sur les bénéfices. L’effet fiscal des éléments
comptabilisés directement dans les capitaux propres consolidés est enregistré dans les capitaux propres
consolidés.
L’impôt exigible est le montant des impôts sur le bénéfice payables au titre du bénéfice imposable de la période
calculé en utilisant les taux d’impôt qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture ainsi que les
ajustements d’impôts d’années précédentes.
Des impôts différés sont constatés sur les différences temporelles entre la valeur comptable d’un actif ou d’un
passif au bilan et sa base fiscale. Les impôts différés sont calculés selon la méthode du report variable sur la base
des taux d’imposition attendus lors de la réalisation des actifs ou le règlement des passifs. Tout changement du
taux d’imposition est enregistré en compte de résultat sauf s’il est relatif directement à des éléments de capitaux
propres. Des impôts différés sont calculés et comptabilisés sur toutes les différences temporelles imposables, à
l’exception des écarts d’acquisition non déductibles. Les impôts différés actifs sont enregistrés sur toutes les
différences temporelles déductibles, dès lors qu’il est probable de les récupérer à un horizon prévisible grâce à
l’existence de bénéfices futurs. Dans le cas contraire, ils ne sont retenus qu’à hauteur des passifs d’impôts
différés pour une même entité fiscale.
-21-
Trésorerie et équivalents de trésorerie
La trésorerie se compose de la caisse et des dépôts bancaires à vue alors que les équivalents de trésorerie
regroupent les dépôts bancaires à court terme et les placements monétaires à court terme dont l’échéance, à partir
de la date d’acquisition, est égale ou inférieure à trois mois. Les placements monétaires à court terme sont
constitués d’instruments de trésorerie négociables à court terme tels que les titres d’Etat à court terme ou des
fonds d’investissement monétaires. Ils sont valorisés à leur juste valeur. Tous les profits et les pertes sur ces
titres, réalisés et non réalisés, sont comptabilisés directement dans le compte de résultat. Les découverts
bancaires sont présentés avec les dettes bancaires à court terme au passif du bilan.
Les découverts bancaires remboursables sur demande sont inclus dans les liquidités et équivalents de liquidités
dans le cadre du tableau des flux de trésorerie.
Portefeuille de titres
Les titres en portefeuille sont classés en trois catégories distinctes :
● les actifs financiers évalués à leur juste valeur par résultat. Il s’agit des actifs financiers détenus à des fins de
transaction (HFT). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les écarts de réévaluation sont enregistrés dans
le résultat de la période,
● les actifs financiers détenus jusqu’à leur échéance (HTM). Ce sont les actifs financiers non dérivés, à revenu
et maturité fixes, détenus par le Groupe jusqu’à leur échéance. Ces actifs sont comptabilisés à un coût amorti
intégrant les primes et décotes ainsi que les éléments accessoires comme les frais d’acquisition,
● les actifs disponibles à la vente (AFS). Les actifs financiers disponibles à la vente sont évalués à leur juste
valeur. Par exception, les instruments financiers pour lesquels un prix de négociation sur un marché liquide
n’est pas disponible, et dont la juste valeur ne peut être établie de manière fiable, sont maintenus à leur prix de
revient, qui comprend le coût de transaction après déduction d’éventuelles pertes de valeurs.
Les gains ou pertes causés par la variation de la juste valeur des actifs disponibles à la vente sont comptabilisés
directement dans les capitaux propres. Lorsque que les actifs en question sont vendus, encaissés ou transférés,
les gains ou pertes qui avaient été constatés dans les capitaux propres sont enregistrés au compte de résultat.
Lorsque la diminution de la juste valeur d’actifs disponibles à la vente revêt un caractère autre que temporaire,
la valeur d’inventaire des actifs concernés est ajustée et une dépréciation est comptabilisée au compte de
résultat sous la rubrique « Résultat financier net ».
Les instruments financiers sont initialement constatés à leur coût d’acquisition. Par la suite, tous les instruments
financiers dérivés sont valorisés à leur juste valeur, soit la valeur de marché pour les instruments cotés en bourse
ou une estimation selon des modèles de valorisation couramment utilisés pour les instruments non cotés. Les
variations de juste valeur sont comptabilisées dans le compte de résultat.
Activités en principal
Certaines sociétés du Groupe agissent à titre de principal dans l’achat et la vente simultanés de titres pour le
compte de tiers. Ces transactions sont débouclées lorsque les deux opérations de la transaction sont réglées une
fois le règlement d’une part et la livraison des titres d’autre part effectués (délai technique de règlement –
livraison). Le Groupe est donc exposé à un risque dans le cas où une opération de la transaction demeure
-22-
ouverte. Toutefois, la quasi-totalité de ces transactions sont débouclées dans un délai très court et le risque de
livraison est minimal.
Ainsi, afin de refléter la substance de ces transactions, les montants à recevoir et à payer aux contreparties pour
les transactions dont la livraison est prévue dans le cours normal des affaires sont présentés en valeur brute à
l’actif et au passif du bilan dans des comptes spécifiquement identifiés. La valeur brute de ces transactions est
présentée en note 13. Les transactions en cours de livraison ayant dépassé le délai de livraison prévu sont
présentées distinctement à l’actif et au passif du bilan. Les montants à recevoir et à payer dans le cadre des
activités en principal sont comptabilisés à leur juste valeur.
Le Groupe envisage de mettre en place le principe de reconnaissance de ces transactions en date de règlement, ce
qui aura un effet significatif sur la présentation de ces opérations au bilan à l’actif et au passif. En effet, dans les
postes des dettes et des créances liées aux activités en principal, ces opérations seront présentées de façon
compensée.
Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont inscrites au bilan à leur valeur d’acquisition, diminuées de l’amortissement
cumulé et, si nécessaire, diminuées d’une dépréciation pour perte de valeur. Les terrains ne sont pas amortis.
L’amortissement est calculé selon la méthode linéaire en fonction de leur durée d’utilisation estimée, soit :
o Immeubles : 40 ans
o Agencements et installations : entre 5 et 10 ans
o Matériel informatique et de téléphonie : entre 2 et 5 ans
o Autres immobilisations corporelles : entre 3 et 5 ans
Lorsque des éléments d’une même immobilisation corporelle ont une durée d’utilisation estimée différente, ils
sont constatés distinctement dans les immobilisations corporelles et amortis sur leur durée d’utilisation estimée
respective.
Les immeubles sont comptabilisés au bilan à leur valeur d’acquisition (voir note 7) mais peuvent faire l’objet
d’une réévaluation sur la base d’une évaluation appréciant la juste valeur de cet actif. Dans le cas d’une
réévaluation les différents composants constitutifs de cet actif sont amortis selon leur durée probable d’utilité.
Les différents composants identifiés et leur durée d’utilité sont les suivants :
Les dépenses d’entretien et réparation sont imputées aux résultats dans l’exercice au cours duquel elles sont
encourues. Les dépenses permettant d’augmenter les avantages économiques futurs liés aux immobilisations
corporelles sont capitalisées et amorties.
Contrats de location
Un contrat de location est classé en tant que contrat de location financière lorsqu’il transfère au Groupe la quasi-
totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété. Un contrat de location est classé en tant que contrat
de location simple lorsqu’il ne transfère pas au Groupe la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à
la propriété.
Les immobilisations financées par des contrats de location-financière sont constatées à la valeur la plus basse
entre la juste valeur de l’actif loué et la valeur actualisée des loyers minimum dus au début du contrat de location
et amorties, en accord avec les principes du Groupe concernant l’évaluation des immobilisations corporelles, sur
la durée la plus courte de la durée du bail ou de leur durée de vie utile. Les engagements qui en découlent sont
présentés dans les dettes financières.
-23-
Les engagements futurs résultant de contrats de location simple sont amortis dans le compte de résultat sur la
durée du contrat.
Actions propres
Les actions propres sont enregistrées au bilan à leur valeur d’acquisition et portées en diminution des capitaux
propres consolidés. Lors de cessions ultérieures, la plus ou moins-value n’a pas d’effet sur le résultat mais est
enregistrée comme apport ou réduction aux réserves provenant de primes.
Ecarts d’acquisition
Les écarts d’acquisition constatés lors de l’acquisition de sociétés représentent la différence positive entre le prix
d’acquisition de la société acquise et la juste valeur de ses actifs nets identifiables.
Les écarts d’acquisition sont alloués à des unités génératrices de trésorerie et ne sont plus amortis depuis le 1er
janvier 2005 mais font annuellement l’objet d’un test de dépréciation. La valeur d’utilité des écarts d’acquisition
est appréciée par référence à des flux futurs de trésorerie actualisés. Les écarts d’acquisition déterminés sur les
sociétés associées sont inclus dans la valeur comptable de l’investissement dans ces sociétés associées.
Les écarts d’acquisition négatifs découlant d’une acquisition sont constatés directement dans le compte de
résultat.
Immobilisations incorporelles
Les immobilisations incorporelles sont inscrites au bilan à leur valeur d’acquisition, diminuée de
l’amortissement cumulé et, si nécessaire, diminuée d’une dépréciation pour perte de valeur.
L’amortissement est calculé selon la méthode linéaire en fonction de leur durée d’utilisation estimée sauf si cette
durée est indéfinie. Les immobilisations incorporelles dont la durée d’utilisation estimée est indéfinie sont
systématiquement testées pour dépréciation annuellement. Les durées d’utilisation estimées sont les suivantes :
Pour les écarts d’acquisition et les immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie, la valeur recouvrable
est estimée à chaque date de bilan qu’il y ait un indice de perte de valeur ou non.
Une perte de valeur est constatée dans le compte de résultat dès lors que la valeur comptable d’un actif ou son
unité génératrice de trésorerie est supérieure à sa valeur recouvrable. La valeur recouvrable d’un actif correspond
à la valeur la plus élevée entre le prix de vente net de l’actif et sa valeur d’utilité.
Une perte de valeur est comptabilisée pour une unité génératrice de trésorerie tout d’abord, en réduction de la
valeur comptable de tout écart d’acquisition affecté à l’unité génératrice de trésorerie (au groupe d’unités) et
ensuite, aux autres actifs de l’unité (du groupe d’unités) au prorata de la valeur comptable de chaque actif dans
l’unité (le groupe d’unités).
Dettes financières
Les dettes financières à court terme et long terme portant intérêts sont initialement constatées à leur juste valeur
diminuée des coûts de transactions associés. Par la suite, les dettes financières à court terme et long terme sont
valorisées selon la méthode du coût amorti où toute différence entre ce montant et le montant à l’échéance est
constatée dans le compte de résultat en fonction la durée de la dette sur la base du taux d’intérêt effectif.
Les dettes financières à court terme sont exigibles ou renouvelables dans un délai de un an maximum.
-24-
Comptes de régularisation passifs
Les comptes de régularisation passifs comprennent les charges imputables à l’exercice en cours et qui ne seront
payés qu’ultérieurement ainsi que les produits encaissés d’avance afférents au prochain exercice.
Provisions
Une provision est constatée au passif du bilan lorsque le Groupe a une obligation juridique ou implicite résultant
d’événements passés ; au titre de laquelle il est probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages
économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation, et le montant de l’obligation peut être estimé de manière
fiable. Lorsque l’effet de la valeur temps de l’argent est significatif, le montant de la provision est la valeur
actualisée des dépenses attendues que l’on pense nécessaires pour éteindre l’obligation utilisant le taux avant
impôts reflétant les appréciations actuelles par le marché de la valeur temps de l’argent et des risques spécifiques
à ce passif.
Engagements de retraite
Selon les pays où le Groupe est implanté et en fonction des réglementations en vigueur localement en matière de
prestations de retraite, il a été mis en place des régimes de retraite à cotisations définies ou à prestations définies.
Les régimes à cotisations définies donnent lieu à des versements par les employés et par les sociétés du Groupe
auprès d’organismes habilités à gérer de tels fonds de retraite. Les versements par des sociétés du Groupe sont
constatés dans le compte de résultat dans l’exercice au cours duquel ils sont exigibles.
Les obligations du Groupe liées aux régimes à prestations définies sont évaluées chaque année en valeur
actuarielle, évaluations réalisées par des experts indépendants selon la méthode des unités de crédit projetées.
Les hypothèses actuarielles utilisées pour déterminer les engagements varient selon le pays dans lequel le régime
est situé.
Au 1er janvier 2004, date de transition aux IFRS, tous les écarts actuariels cumulés ont été constatés. Pour les
écarts actuariels générés après la date de transition aux IFRS, les sociétés du Groupe utilisent la méthode du
corridor. Elles comptabilisent ainsi une fraction de ses écarts actuariels en produits ou en charges si les écarts
actuariels cumulés non comptabilisés à la fin de la période précédente excèdent le 10% du plus élevé de la valeur
actualisée de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture (avant déduction des actifs du
régime) ou de la juste valeur des actifs du régime à la date de clôture. Cette fraction excédant le corridor est
imputée en fonction de la durée de vie active moyenne résiduelle attendue des membres du personnel du régime
concerné. Les écarts actuariels non encore comptabilisés au compte de résultat sont pris en compte au bilan.
Les autres engagements de retraites, tels que les indemnités de départs, font également l’objet d’une évaluation
actuarielle selon la méthode des unités de crédit projetées et sont intégralement provisionnés.
La juste valeur des options de souscription consenties est reconnue en tant que charge de personnel avec une
augmentation des capitaux propres en contrepartie. La juste valeur est déterminée à la date d’attribution des
options de souscription et amortie sur la période d’acquisition des droits. La juste valeur des options de
souscriptions octroyées est déterminée en recourant au modèle de valorisation binomial et en prenant en compte
les caractéristiques et conditions générales d’acquisition des droits prévalant à cette date.
A chaque date de clôture, le Groupe révise ses estimations du nombre d’options sur actions qui seront exercées
dans un futur proche. L’impact de cette révision est comptabilisé au compte de résultat avec un ajustement
correspondant dans les capitaux propres.
-25-
Les événements postérieurs à la date de clôture sont les événements qui se produisent entre la date de clôture et
la date d’approbation des comptes consolidés.
La valeur des actifs et passifs à la date du bilan est ajustée afin de refléter les événements postérieurs à la date de
clôture qui contribuent à confirmer des situations qui existaient à la date de clôture. Les événements postérieurs à
la date de clôture qui indiquent des situations apparues postérieurement à la date de clôture sont présentés en
note aux comptes consolidés lorsque significatifs.
-26-
Notes aux comptes consolidés
1. Information sectorielle
Chiffre d’affaires 154 181 149 146 84 482 86 992 65 308 56 364 303 970 292 502
Charges d’exploitation (1) -149 681 -139 533 -78 590 -76 924 -56 608 -48 348 -284 879 -264 804
Charges non allouées (2) - - - - - - 1 755 2 891
Résultat d’exploitation 4 500 9 613 5 892 10 068 8 699 8 017 20 846 24 807
Résultat des participations meeq -46 -221 -9 -121 -55 -342
Résultat financier - - - - - - 9 256 14 061
Impôt - - - - - - -10 012 -10 892
Résultat net - - - - - - 20 035 27 634
Intérêts minoritaires - - - - - - -6 857 -4 612
Résultat net - part du groupe - - - - - - 13 178 23 022
Actifs sectoriels 2 668 898 6 965 031 67 563 549 75 886 272 182 932 81 126 70 415 379 82 932 431
Participations dans sociétés associées 329 395 345 489 - - 674 884
Actifs non alloués (3) - - - - - - 78 091 81 925
Total Actif 70 494 144 83 015 241
Passifs sectoriels 2 550 612 6 849 841 67 522 953 75 846 105 137 246 54 225 70 210 811 82 752 171
Passifs non alloués (4) - - - - - - 105 930 92 806
Total Passif - - - - - - 70 316 741 82 844 977
Dépréciation des immobilisations corporelles -3 029 -2 431 -621 -444 -499 -657 -4 149 -3 532
Amortissement des immobilisations -437 -621 -161 -147 -128 -211 -726 -979
incorporelles
Autres dépréciations 540 -1 308 - - -255 -1 285 -1 309
(1) Charges nettes des autres produits d’exploitation
(2) Charges nettes afférentes aux holdings du Groupe
(3) Actifs afférents aux holdings du Groupe
(4) Passifs afférents aux holdings du Groupe
en milliers d’euros Change et taux Titres et dérivés sur Matières premières TOTAL
titres et autres activités
30.06.05 30.06.04 30.06.05 30.06.04 30.06.05 30.06.04 30.06.05 30.06.04
Chiffre d’affaires 160 979 149 661 97 318 109 236 45 673 33 605 303 970 292 502
Actifs sectoriels 37 291 525 42 433 481 22 544 193 30 971 690 10 580 335 9 528 145 70 416 053 82 933 316
Actifs non alloués - - - - - - 78 091 81 925
Total Actif - - - - - - 70 494 144 83 015 241
-27-
2. Autres produits d’exploitation
TOTAL 2 479 -7
Le résultat financier, d’un montant de € 9 256 000 au 30 juin 2005, contre € 14 061 000 au 30 juin 2004,
comprend les intérêts issus du replacement de la trésorerie à court terme, les intérêts payés sur la dette à court
terme consolidée ainsi que les gains de change et pertes de change.
-28-
4. Impôt
Impôt exigible
Impôt de l’exercice 10 377 11 985
Impôt concernant les exercices antérieurs 278 -43
10 655 11 942
Impôt différé
Variation des taux d’impôts différés - -
Création et renversement de différences temporelles 191 -1 000
Pertes fiscales non comptabilisées précédemment -834 -50
-643 -1 050
Charge d’impôt dans le compte de résultat 10 012 10 892
Impôt différé par catégorie au compte de résultat se compose des éléments suivants :
en milliers d’euros 30.06.2005 30.06.2004
L’écart entre le taux d’imposition effectif et le taux d’imposition normatif de VIEL & Cie peut s’analyser
comme suit :
30.06.2005 30.06.2004
Le taux moyen d’imposition consolidé normatif de VIEL & Cie est calculé comme la moyenne pondérée des
taux d’imposition en vigueur dans les différentes juridictions fiscales où ses filiales sont présentes.
-29-
Impôt différé par catégorie au bilan
Au 30 juin 2005, les reports fiscaux déficitaires non activés dans le bilan consolidé par raison de prudence
représentaient un montant de € 48 642 000 (en base), qui pourrait venir réduire la charge d'impôt consolidée
future de VIEL & Cie.
5. Intérêts minoritaires
Les intérêts minoritaires se décomposent comme suit au résultat et au bilan :
En milliers d’euros
En milliers d’euros
-30-
Le résultat dilué par action résulte de la division entre, au numérateur, le résultat net - part du Groupe corrigé des
éléments liés à l’exercice des instruments dilutifs et, au dénominateur, le nombre moyen pondéré d’actions en
circulation au cours de l’exercice augmenté du nombre moyen pondéré d’actions qui seraient créées dans le
cadre de l’exercice des instruments dilutifs, déduction faite des actions propres.
Les éléments de calcul retenus pour la détermination du résultat par action de VIEL & Cie sont détaillés ci-
après :
-31-
7. Immobilisations corporelles
en milliers d’euros
Informatique et
Agencements et
30.06.2005
31.12.2004
Autres immos
TOTAL
TOTAL
construction
installations
Terrains et
corporelles
téléphonie
Valeur brute au 1er janvier 5 264 13 349 49 468 3 429 71 510 69 423
Variation 511 306 817 -
Acquisitions de l’exercice - 485 5 024 308 5 817 10 390
Cessions – mises au rebut - -1 296 -3 226 - -4 522 -5 937
Reclassement - -174 595 -1 012 -591 516
Ecarts de conversion - 663 2 362 104 3 129 -2 683
Variation de taux d’intérêts 9 101 - 110 -
Valeur brute au 30 juin /31 5 264 13 036 54 835 3 136 76 270 71 510
décembre
Amortissement cumulé et perte de -3 118 -9 044 -32 415 -2 373 -46 950 -46 863
valeur au 1er janvier
Variation - - -402 -206 -607 -
Amortissements de l’exercice -47 -459 -3 666 -139 -4 311 -7 508
Cessions – mises au rebut - 223 3 276 3 499 5 375
Reclassement - 172 -599 995 568 -129
Ecarts de conversion 9 -462 -1 330 -68 -1 851 2 175
Variation de taux d’intérêts - -1 -44 - -45 -
Amortissement cumulé et perte de -3 156 -9 571 -35 180 -1 791 -49 697 -46 950
valeur au 30 juin /31 décembre
Valeur nette au 30 juin /31 décembre 2 109 3 465 19 655 1 345 26 573 24 560
Au cours du 1er semestre 2005, VIEL & Cie a cédé au travers de ses filiales, les sièges détenus sur le NYSE. Ces
sièges figuraient à l’actif du bilan pour un montant de € 835 000. Le résultat de cette cession est enregistré au
poste des « Autres produits d’exploitation » (cf : note 2).
L’immeuble est ainsi évalué à € 5 264 000 dont € 1 188 000 de terrain et € 4 076 000 de construction. La valeur
de la construction se répartit selon les composants suivants dont la durée d’amortissement est indiquée ci-
dessous :
Un amortissement d’un montant total de € 3 156 000 a été constaté dans les comptes arrêtés au 30 juin 2005.
8. Immobilisations incorporelles
-32-
en milliers d’euros
Autres immos
téléphoniques
30.06.2005
31.12.2004
incorporelles
TOTAL
TOTAL
commerce
Fonds de
Lignes
Valeur brute au 1er janvier 10 108 1 164 17 210 28 482 35 547
Acquisitions de l’exercice 311 1 749 2 060 5 443
Cessions - mises au rebut -1 -3 745 -3 746 -11 915
Reclassement -288 -288 24
Variation de taux d’intérêts 12 12 -
Ecarts de conversion 67 55 326 448 -615
Valeur brute 30 juin /31 décembre 10 486 1 218 15 264 26 970 28 483
Amortissement cumulé et perte de -3 940 -1 155 -13 283 -18 378 -20 529
valeur au 1er janvier
Amortissements de l’exercice -36 -690 -726 -6 289
Cessions - mises au rebut 1 2 158 2 159 8 319
Reclassement 118 118 -223
Variation de taux d’intérêts -4 -4 -
Ecarts de conversion -21 -55 -186 -262 344
Amortissement cumulé et perte de -3 997 -1 209 -11 888 -17 094 -18 378
valeur au 30 juin /31 décembre
Les écarts d’acquisition ont fait l’objet d’un test d’évaluation sur la base de la méthode de l’actualisation des flux
futurs de trésorerie. Cette méthode s’appuie sur le modèle dynamique de rendement fondé sur la capitalisation de
flux futurs. Le taux d’actualisation retenu dans le cadre de ces évaluations est de 12,9 %, notamment pour les
évaluations des écarts d’acquisition constatées dans le secteur de la Bourse en ligne.
9. Participation dans les sociétés associées
Cette rubrique comprend la quote-part des sociétés associées détenue par VIEL & Cie, consolidées selon la
méthode de mise en équivalence. Le détail des sociétés consolidées selon la méthode de mise en équivalence est
présenté en note 32. Il n’existe pas de prix cotés publiés pour ces sociétés associées. La quote-part dans le
résultat et la valeur nette comptable des sociétés mises en équivalence se présente de la façon suivante ;
-33-
en milliers d’euros Quote-part dans Quote-part dans
le résultat le résultat
30.06.05 30.06.04
Arpège Assurances 1 -
Bourse Direct - -136
Govdesk LLC -8 -121
Fincor SGPS -48 -85
Energy Curves LLC - -
-55 -342
674 710
Les actifs, passifs et capitaux propres des sociétés associées se décomposent comme suit :
3006.05 31.12.04
en milliers d’euros Actifs Passifs Capitaux Actifs Passifs Capitaux
propres propres
Les participations dans les sociétés associées incluent un écart d’acquisition de € 190 000 au 30 juin 2005
(€ 189 000 au 31 décembre 2004).
30.06.05 30.06.04
en milliers d’euros Chiffre Résultat Chiffre Résultat
d’affaires d’affaires
-34-
Effets de change 19
Autres -
Solde au 30.06.05 674
La participation dans IFX Group Plc est donnée en nantissement des emprunts bancaires (cf. note 17).
Le détail des sociétés contrôlées conjointement et consolidés par intégration proportionnelle est présenté en note
32 dans le tableau du périmètre de consolidation. Par ailleurs, des joint-ventures ont été constituées à Tokyo,
Singapour et Sydney entre TFS, ICAP et Volbroker dans le cadre desquelles TFS Currencies Pte Ltd, Tradition
Financial Services Japan Ltd et TFS Australia Pty Ltd enregistrent 25 % des actifs, passifs, revenus et charges
liés aux activités d’intermédiation sur options de change.
A Francfort et Copenhague, les joint-ventures entre TFS, ICAP et Volbroker n’étaient pas finalisées au
30 juin 2005. Dans ce cadre, un produit à recevoir a été constaté dans les comptes consolidés afin de refléter la
part revenant à TFS dans les activités menées à Copenhague, soit 27,5 % de ceux-ci, ainsi que la part revenant à
ses partenaires dans les résultats sur options de change de sa filiale allemande, Tradition Financial Services
GmbH, soit 72,5 %. Ce retraitement induit une charge nette de € 237 000 en 2005 (2004 : € 79 000) présentée en
« Autres produits d’exploitation ».
La quote-part des actifs, passifs, produits et charges des joint-ventures se décompose comme suit :
Cette rubrique inclut les créances de VIEL & Cie et de ses filiales sur ses anciens actionnaires ultimes, Comipar,
Paris et Banque Pallas Stern, Paris. Ces créances, d’un montant total de € 3 810 000 au 30 juin 2005 contre
(€ 4 523 000 au 31 décembre 2004), sont garanties par un engagement de payer consenti par VIEL et Compagnie
Finance, actionnaire majoritaire ultime de Compagnie Financière Tradition. Depuis le début de la liquidation de
Comipar et Banque Pallas Stern, VIEL & Cie et ses filiales ont perçu des dividendes de liquidation d’un montant
total de € 12,2 millions, soit 74,5 % des créances déclarées.
-35-
Les sociétés Bourse Direct, Tradition Securities And Futures S.A. et SP Angel & Co. Ltd exercent une activité
de teneur de comptes dans le cadre de laquelle elles reçoivent des dépôts de la part de sa clientèle, qu’elles
déposent à leur tour auprès d’organismes de compensation afin d’assurer la bonne fin des opérations menées par
sa clientèle.
Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de courtage en ligne sur actions et opérations de change, Bourse
Direct, FXDirect Dealer LLC, Gaitame.com Co. Ltd et Monecor (London) Ltd reçoivent des dépôts de la part de
leurs clients, qu’elles déposent à leur tour auprès de leurs banques compensatrices.
Les actifs et passifs afférents à cette activité, regroupés au bilan sous les rubriques « Créances liées aux activités
de teneur de comptes » et « Dettes liées aux activités de teneur de comptes » se décomposent comme suit aux 30
juin 2005 et 31 décembre 2004 :
Le solde net de cette activité représente la différence entre les montants reçus des clients et les montants reversés
auprès des chambres de compensation. Ce solde est placé en dépôts bancaires ou emprunté à court terme.
-36-
14 Clients et autres créances
Déduction faite des provisions économiquement nécessaires sur les créances clients d’un montant de € 2 131 000
(2004 € 1 638 000).
Le poste des « Créances sur les employés » comporte des primes et bonus payés d’avance et conditionnés à la
durée du contrat de quelques employés. Dans ce cadre contractuel, la charge liée à ces primes et bonus est
constatée en résultat de façon linéaire sur la durée du contrat établi.
Les actifs financiers détenus à des fins de transaction se décomposent comme suit :
La caisse et les dépôts bancaires à vue génèrent des intérêts à des taux variables basés sur les taux bancaires
quotidiens. Les dépôts bancaires à court terme ont une maturité comprise entre une journée et un mois selon les
besoins en liquidités du Groupe et génèrent des intérêts sur la base des taux bancaires pour leur durée respective.
-37-
17. Dettes financières
A court terme
Découverts bancaires 1 243 438
Emprunts bancaires 72 971 55 088
Portion court terme des emprunts bancaires à long terme 2 241 4 100
Engagement à court terme sur contrat de location-financière 319 331
76 774 59 957
A long terme
Emprunt à long terme 34 031 34 873
Engagement sur contrats de location-financière 994 1 065
35 025 35 938
Les dates contractuelles de fixation des prix des emprunts bancaires sont inférieures à 6 mois.
L’emprunt à long terme, d’un montant de € 1 221 000 au 30 juin 2005, est constitué de JPY 150 millions de
dettes portées par Meitan Tradition Co. Ltd (JPY 150 millions, soit € 1 650 000, au 31 décembre 2004), venant à
échéance en novembre 2005 et renouvelable pour une période maximale de 5 ans, soit en novembre 2010.
Les dettes financières de VIEL & Cie sont exprimées dans les devises suivantes :
Dont :
< 1 an 3 049 73 406 76 455
1 à 5 ans 1 395 33 949 35 344
> 5 ans - - -
Les taux d’intérêts moyens sur les emprunts bancaires sont les suivants :
La juste valeur de l’emprunt à long terme est de € 35 025 000 au 30 juin 2005 (€ 35 938 000 au 31 décembre
2004).
La valeur comptable des dettes financières à court terme correspond approximativement à leur juste valeur.
Les emprunts bancaires de VIEL & Cie sont garantis à hauteur de € 85 919 000 au 30 juin 2005 (€ 67 967 000 au
31 décembre 2004). Un montant de € 50 930 000 est garanti par le nantissement de ces titres de participation
dans la société IFX Group plc ainsi que ces titres de participation dans sa filiale Monecor (London) Ltd. Par
-38-
ailleurs, un montant de € 11 695 000 est garanti par le nantissement de certains titres de placement ainsi que
certains titres en cours de livraison dans le cadre des activités en principal.
Au 30 juin 2005, VIEL & Cie dispose de facilités de crédit non utilisées pour un montant de € 24 772 000
(€ 7 762 000 au 31 décembre 2004).
18. Provisions
Les provisions pour pensions et retraites sont constatées au bilan afin de couvrir les obligations des filiales
étrangères dans le cadre des régimes à cotisations définies. L’impact des régimes à prestations définies est non
significatif.
Un certain nombre de filiales de VIEL & Cie constatent des passifs relatifs à des litiges, principalement
salariaux. L’échéance des sorties de trésorerie relative à ces provisions est incertaine car elle dépend du résultat
des procédures en question. Ces provisions ne sont par conséquent pas escomptées car leur valeur actuelle ne
représenterait pas une information fiable.
Par ailleurs, VIEL & Cie et sa filiale Tradition Securities And Futures S.A. (TSAF) ont fait l'objet de contrôles
fiscaux en 2003, portant sur les exercices 2000, 2001 et 2002. En décembre 2003, elles ont reçu dans ce cadre
des notifications de redressement fiscal relatives aux exercices 1999 et 2000, qui portent principalement sur le
traitement fiscal retenu par VIEL & Cie pour certaines de ses provisions. Les redressements acceptés par
VIEL & Cie et TSAF ont été couverts par la constitution au 30 juin 2005 d'une provision de € 2 218 000.
-39-
19. Fournisseurs et autres créanciers
Au 30 juin 2005, l’impôt à payer consolidé de VIEL & Cie s’élève à € 11 109 000, contre € 9 786 000 au 31
décembre 2004.
Les impôts à recevoir pour un montant de € 3 354 000 au 30 juin 2005 sont principalement constitués
d’acomptes d’impôt versés par des sociétés du Groupe.
-40-
Au 1er janvier 4 424 4 045
Coût selon compte de résultat 83 1 026
Cotisations -337 -673
Prestations versées - 29
Les charges liées aux régimes à prestations et cotisations définies sont présentées sous la rubrique charges du
personnel.
-41-
Paiement fondé sur des actions
Au 30 juin 2005, les options de souscription consenties aux collaborateurs du Groupe présentent les
caractéristiques suivantes :
Augmentation
Nombre de capital Prix
d’actions potentielle Date d’exercice
de 0,2 € de nominal en € Date de début d’exercice d’échéance en €
Plan du 20.10.95 87 671 17 534 20.10.98 19.10.05 0,93
Le nombre et les prix d’exercice moyens pondérés des options de souscription sur action consenties aux
collaborateurs de la Société sont les suivants :
2005 2004
en nombre d’options Prix Nombre Prix Nombre
d’exercice d’options d’exercice d’options
moyen moyen
pondéré pondéré
-42-
23. Capital actions
Composition du capital
Au 30 juin 2005, le capital social de VIEL & Cie est composé de 71 753 737 actions d’une valeur nominale de
€ 0,2 soit un capital de € 14 350 747.
Actionnaires importants
Au 30 juin 2005, les seuls actionnaires détenant plus de 5 % des droits de vote de VIEL & Cie sont
VIEL et Compagnie Finance, Paris, avec 74,60 % des droits de vote et MNC, Paris avec 8,77 % des droits de
vote.
Capital autorisé
Le capital de la Société peut être augmenté d’un montant maximum de 1 435 074,60 euros, par l’émission au
maximum de 7 175 373 nouvelles actions au porteur d’une valeur nominale de 0,2 euro chacune. Le Conseil
d’administration fixera le prix d’émission des actions et la date à compter de laquelle les nouvelles actions
donneront droit à des dividendes. Cette autorisation est valable jusqu’au 21 juillet 2006.
Ce dernier est autorisé à supprimer ou limiter le droit préférentiel de souscription des actionnaires actuels pour
permettre des acquisitions ou des prises de participation. Les droits de souscription des actions pour lesquelles un
droit préférentiel de souscription est accordé mais non exercé sont à la disposition du Conseil d’administration
qui les utilise dans l’intérêt de la Société.
Capital conditionnel
Le Conseil d’administration dispose d’une délégation de pouvoirs conférer par l’Assemblée générale pour
procéder, en une ou plusieurs fois, dans les proportions et aux époques qu’il appréciera, tant en France qu’à
l’étranger, en euros ou monnaie étrangère à l’émission d’actions de la société et de toutes valeurs mobilières ou
titres donnant accès ou pouvant donner accès, immédiatement et/ou à terme, à des actions de la société ou
donnant droit à l’attribution de titres de créance, y compris en rémunération des titres apportés à toute offre
publique comportant une composante échange initiée par VIEL & Cie sur les titres d’une autre Société inscrite à
l’un des marchés réglementés visés par l’article L. 225-148 du Code de commerce ou en rémunération des
apports en nature consentis à la Société et constitués de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès
au capital visés à l’article L. 225-147 alinéa 6 du Code de commerce, lesdites actions conférant les mêmes droits
que les actions anciennes sous réserve de leur date de jouissance et dont la souscription pourra être opérée soit
en espèces soit par compensation de créances .
Le montant nominal, hors primes d’émission, des augmentations de capital social susceptibles d’être réalisées
immédiatement et/ou à terme en vertu de la présente délégation, ne pourra être supérieur à 10 millions d’euros ou
sa contre valeur dans toute autre monnaie autorisée, montant auquel s’ajoutera éventuellement le montant
nominal des actions à émettre en supplément pour préserver, conformément à la loi, les droits des porteurs de
valeurs mobilières donnant droit à des actions.
Les actionnaires pourront exercer, dans les conditions prévues par la loi, leur droit préférentiel de souscription à
titre irréductible. En outre, le Conseil d’administration dispose de la faculté de conférer aux actionnaires le droit
de souscrire à titre réductible un nombre de valeurs mobilières supérieur à celui qu’ils pourraient souscrire à titre
irréductible, proportionnellement aux droits de souscription dont ils disposent et, en tout état de cause, dans la
limite de leur demande.
Si les souscriptions à titre irréductible et, le cas échéant, à titre réductible, n’ont pas absorbé la totalité d’une
émission de valeurs mobilières, le Conseil d’administration pourra utiliser, dans l’ordre qu’il déterminera, l’une
et/ou l’autre des facultés ci-après :
● limiter l’émission au montant des souscriptions sous la condition que celui-ci atteigne les trois-quarts au
moins de l’émission décidée,
● répartir librement tout ou partie des titres non souscrits,
● offrir au public tout ou partie des titres non souscrits.
Le nombre de titres à émettre pourra être augmenté dans les 30 jours de la clôture de la souscription dans la
limite de 15% de l’émission initiale et au même prix que celui retenu pour l’émission initiale, lorsque le Conseil
-43-
d’administration constate une demande excédentaire dans les conditions de l’article L. 225-135-1 du Code de
commerce. La limite prévue à l’alinéa 4 ci-dessus est alors augmentée dans les mêmes proportions.
Toute émission de bons de souscription d’actions de la société susceptible d’être réalisée, pourra avoir lieu, soit
par offre de souscription dans les conditions prévues ci-dessus, soit par attribution gratuite aux propriétaires des
actions anciennes.
La délégation susvisée emporte de plein droit au profit des porteurs de valeurs mobilières donnant accès à terme,
à des actions de la société susceptibles d’être émises, renonciation expresse des actionnaires à leur droit
préférentiel de souscription aux actions auxquelles donnent droit ces valeurs mobilières.
La somme revenant ou devant revenir à la Société pour chacune des actions émises ou à émettre dans le cadre de
la délégation susvisée, après prise en compte, en cas d'émission de bons autonomes de souscription ou
d'attribution d'actions, du prix d'émission desdits bons, sera au moins égale au prix minimum prévu par les
dispositions légales et/ou réglementaires applicables au jour de l'émission et ce, que les valeurs à émettre de
manière immédiate ou différée soient ou non assimilables aux titres de capital déjà émis.
Les titres ou valeurs mobilières ainsi émis pourront consister en des titres de créances, et notamment des
obligations ou titres assimilés ou associés, ou encore en permettre l’émission comme titres intermédiaires. Ils
pourront revêtir notamment la forme de titres subordonnés à durée déterminée ou non, et être émis soit en euros,
soit en devises étrangères, ou en autres unités monétaires établies par référence à plusieurs devises.
La durée des emprunts ne pourra excéder vingt (20) ans. Le montant nominal maximal de ces titres de créances
ne pourra excéder cinquante (50) millions d’euros ou leur contre-valeur à la date de la décision d’émission, étant
entendu que ce montant est commun à l’ensemble des titres de créance dont l’émission est déléguée au Conseil
d’administration conformément aux présentes.
Ils pourront être assortis d’un intérêt à taux fixe et/ou variable ou encore avec capitalisation et faire l’objet d’un
remboursement avec ou sans prime ou d’un amortissement, les titres pouvant en outre faire l’objet de rachat en
bourse ou d’offre d’échange par la Société.
En cas d’émission de titres de créances, le Conseil d’administration aura tous pouvoirs avec faculté de
subdélégation dans les conditions prévues par la loi et par les statuts de la Société, notamment, pour décider de
leur caractère subordonné ou non, fixer leur taux d’intérêt, leur durée, le prix de remboursement fixe ou variable,
avec ou sans prime, des modalités d’amortissement et les conditions dans lesquelles ces titres donneront droit à
des actions de la Société.
Le Conseil d’administration, aura tous pouvoirs, avec faculté de subdélégation, dans les conditions prévues par
la loi et par les statuts de la Société, pour mettre en œuvre, la présente délégation à l’effet de procéder aux
émissions, en fixer les conditions, constater la réalisation des augmentations qui en résultent et procéder à la
modification corrélative des statuts, et notamment pour arrêter les dates, les conditions et les modalités de toute
émission ainsi que la forme et les caractéristiques des titres ou valeurs mobilières à créer, conclure tous accords
et prendre plus généralement toutes dispositions pour parvenir à la bonne fin des émissions envisagées et à la
cotation au service financier des instruments émis. Notamment, il fixera les montants à émettre, les prix
d’émission et de souscription des actions, titres ou valeurs mobilières, avec ou sans prime, leur date de
jouissance éventuellement rétroactive, le mode de libération, ainsi que, le cas échéant, la durée et le prix
d’exercice des bons ou les modalités d’échange, de conversion, de remboursement, ou d’attribution de toute
autre manière de titres de capital ou donnant accès au capital.
L’Assemblée générale précise que le Conseil d’administration, avec faculté de subdélégation dans les conditions
prévues par la loi et par les statuts de la Société :
- devra déterminer, dans les conditions légales, les modalités d’ajustement des conditions d’accès à terme au
capital des titres ou valeurs mobilières, y compris des bons ;
- pourra, en cas d’attribution gratuite notamment de bons de souscription, décider librement du sort des rompus ;
- pourra prévoir toute disposition particulière dans le contrat d’émission ;
- pourra prévoir la faculté de suspendre éventuellement l’exercice des droits attachés à ces titres pendant un délai
ne pouvant excéder le délai maximum prévu par les dispositions légales et réglementaires applicables ;
- pourra fixer les conditions d’attribution gratuite de bons de souscription autonomes et déterminer les modalités
d’achat en bourse ou d’échange des titres, valeurs mobilières et/ou bons de souscription ou d’attribution comme
de remboursement de ces titres ou valeurs mobilières ;
- pourra déterminer les modalités d’achat en bourse ou d’échange, à tout moment ou à des périodes déterminées,
des titres émis ou à émettre ;
-44-
- pourra procéder à toutes imputations sur les primes et notamment celles des frais entraînés par la réalisation des
émissions ;
- aura tous pouvoirs afin d’assurer la préservation des droits des titulaires de titres ou valeurs mobilières donnant
à terme accès au capital de la Société et ce, en conformité avec les dispositions légales et réglementaires.
Le Conseil d’administration aura tous pouvoirs pour mettre en œuvre la présente délégation (avec faculté de
subdélégation à son directeur général ou en accord avec ce dernier au directeur général délégué), à l’effet
notamment de déterminer les dates et modalités des émissions ainsi que la forme et les caractéristiques des titres
ou valeurs mobilières à créer, arrêter les conditions et prix des émissions, fixer les montants à émettre, dans le
respect de la législation en vigueur, les modalités d’échange, de conversion, de remboursement ou d’attribution
de toute autre manière de titre de capital donnant accès au capital, déterminer la date d’entrée en jouissance, avec
ou sans effet rétroactif, des titres à émettre, suspendre le cas échéant l’exercice des droits d’attribution d’actions
attachés aux valeurs mobilières à émettre pendant un délai qui ne pourra excéder trois mois, fixer les modalités
suivant lesquelles sera assurée, le cas échéant, la préservation des droits des titulaires des valeurs mobilières
donnant à terme accès au capital social, et ce, en conformité avec les dispositions légales et réglementaires,
procéder le cas échéant à toutes imputations sur la ou les primes d’émission et notamment celles des frais
entraînés par la réalisation des émissions, prendre généralement toutes les dispositions utiles et conclure tous
accords pour parvenir à la bonne fin des émissions envisagées et constater la ou les augmentations de capital
résultant de toute émission réalisée par l’usage de la présente délégation et modifier corrélativement les statuts.
Le Conseil d’administration rendra compte aux actionnaires de l’utilisation qui aura été faite de cette délégation
dans les conditions prévues à l’article L. 225-100 alinéa 4 du Code de commerce.
La délégation ainsi conférée au Conseil d’administration est valable à compter de ce jour et ce, jusqu’à
l’Assemblée générale devant statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2006.
Au 30 juin 2005, VIEL & Cie détient directement, 6 715 932 de ses propres titres, soit 9,35 % de son capital,
pour un montant total brut de € 26 390 000 (6 707 932 titres pour un montant brut de € 26 360 000 au
31 décembre 2004), détention autorisée préalablement par l’Assemblée générale des actionnaires. Le montant de
ces titres a été constaté en diminution des capitaux propres consolidés de VIEL & Cie au 31 décembre 2004.
La variation du montant brut de titres autodétenus de VIEL & Cie est constatée dans le poste des autres
variations pour un montant de € 30 000 au 30 juin 2005.
Nombre
Valeur Prix d’acquisition d’actions
comptable ou de réalisation de EUR 0,2
en milliers d’euros En milliers d’euros de nominal
-45-
25. Dividendes
Le dividende à payer n’est comptabilisé qu’après l’approbation par l’Assemblée générale. Le dividende suivant a
été proposé par le conseil d’administration :
Lors du rachat des actions de VIEL & Cie détenues par Banque Pallas Stern, VIEL et Compagnie Finance s’est
engagée à payer à VIEL & Cie et à ses filiales la différence entre le montant total des créances sur Comipar et
Banque Pallas Stern et les dividendes de liquidation qui seront encaissés par VIEL & Cie et ses filiales au titre
du recouvrement de ces mêmes créances.
Cet engagement porte sur le montant des créances déclarées par VIEL & Cie et ses filiales lors de la mise en
redressement judiciaire de ces deux structures, soit un total de € 16 444 000. VIEL et Compagnie Finance
exécutera cet engagement de payer dès versement, par Banque Pallas Stern et par Comipar, du dernier dividende
de liquidation se rapportant aux créances susmentionnées.
En 1999, 2000, 2001, 2003 et 2004, VIEL & Cie et ses filiales ont reçu des remboursements partiels de la part de
Banque Pallas Stern et Comipar, à hauteur respectivement de 50,8 %, 7,2 %, 4,0 %, 4,0 % et 5,5 % du montant
de leurs créances, portant le total des dividendes chirographaires perçus depuis la liquidation de Banque Pallas
Stern et de Comipar à 71,5 % des créances déclarées. Les créances résiduelles de VIEL & Cie et de ses filiales
s’établissent ainsi à € 3 810 000 au 30 juin 2005 (€ 4 523 000 au 31 décembre 2004).
Les dépenses de location simple se montent à € 7 919 000 pour l’exercice 2005 (2004 : € 6 180 000) et sont
incluses sous la rubrique « Autres charges d’exploitation ».
Contrat de location-financière
Engagements futurs minimum relatif à la période contractuelle non résiliable et valeur actualisée des paiements
minimums :
-46-
A moins de un an 319 28 347
Entre un et cinq ans 994 35 1 029
Supérieur à cinq ans - -
Les titres en conservation concernent les titres déposés par des clients auprès de sociétés du Groupe VIEL & Cie.
Outre ces dépôts de liquidités bloqués auprès de sociétés de compensation, tels qu’Euroclear ou le GSCC
(Government Securities Clearing Corporation) - et inclus sous la rubrique « Liquidités et équivalents de
liquidités » du bilan consolidé, certaines filiales de VIEL & Cie sont soumises à des contraintes de capitaux
propres fixées par leurs autorités de tutelle qui limitent la disponibilité ou la libre circulation de leurs liquidités
au sein du Groupe.
4 731 9 462
-47-
Dettes envers les parties liées
Les rubriques « Créances sur l’actionnaire et les sociétés liées » et « Dettes envers l’actionnaire et les sociétés
liées » comprennent l’ensemble des créances et dettes de VIEL & Cie et de ses filiales vis-à-vis de leur
actionnaire majoritaire ultime, VIEL et Compagnie Finance, Paris, ainsi que des filiales de cette société.
VIEL & Cie a signé une lettre d'intention relative à l'acquisition de Chapdelaine & Co et de ses sociétés affiliées
le 20 décembre 2004. Le groupe Chapdelaine, qui comprend Chapdelaine & Co, Chapdelaine Corporate
Securities & Co et Chapdelaine Brokerage LLC, est spécialisé dans l'intermédiation sur les placements à revenu
fixe, les obligations municipales, les dérivés, les titres de participation et les titres d'Etat. Une entente définitive
devrait être conclue au cours de l’année 2005 auquel moment ces sociétés seront consolidées par intégration
globale.
Le 23 juin dernier la société Capitol, maison mère de Bourse Direct, annonçait avoir pris une participation
majoritaire de 51 % dans le capital de Compagnie Financière Européenne - ABS avec pour objectif le
rapprochement par voie de fusion avec sa filiale Bourse Direct. La société Compagnie Financière Européenne –
ABS exerce un métier identique à celui de Bourse Direct dans le secteur de la bourse en ligne.
Le rachat de la participation de Natexis Banques Populaires par Capitol a obtenu l’accord des autorités de tutelle
le 26 juillet dernier. La finalisation de ce rapprochement sera la fusion de Bourse Direct avec Compagnie
Financière Européenne - ABS soumise au vote d’une prochaine Assemblée générale de Bourse Direct, qui aura
lieu au cours du 4ième trimestre 2005. Le nouvel ensemble ainsi constitué deviendra alors un acteur majeur sur ses
différents métiers : la bourse en ligne, l’offre de services de tenue de compte- négociation – compensation et la
gestion d’actifs.
La filiale installée au Chili, Asesorias e Inversiones Tradition Chile Ltda, a fait l’objet d’une restructuration de
ses activités à compter du 3ième trimestre 2005, liée à la nature de ses opérations.
-48-
31 Cours de change
Les cours de change contre l’euro suivants, ont été utilisés dans le cadre de la consolidation :
30.06.05 31.12.04
Cours de clôture Cours moyen Cours de clôture Cours moyen
ARS 0,28866 0,26816 0,24634 0,27233
AUD 0,63170 0,60186 0,57277 0,59196
CAD 0,67500 0,63051 0,60916 0,61841
CHF 0,64620 0,64680 0,64813 0,64761
GBP 1,49630 1,45835 1,41834 1,47366
HKD 0,10670 0,09988 0,09445 0,10327
JPY 0,00750 0,00734 0,00716 0,00744
SGD 0,49190 0,47274 0,44920 0,47601
USD 0,82900 0,77829 0,73416 0,80429
SEK 0,10590 0,10943 0,11086 0,10959
NOK 0,12650 0,12281 0,12141 0,11945
NZD 0,58020 0,55765 0,52991 0,53393
DKK 0,13430 0,13438 0,13443 0,13441
ZAR 0,12450 0,12598 0,13004 0,12474
KES 0,01089 0,01022 0,00931 0,01014
MXN 0,07737 0,07041 0,06548 0,06678
CLP 0,00143 0,00135 0,00131 0,00129
EURO 1,00000 1,00000 1,00000 1,00000
-49-
32. Périmètre de consolidation
La liste des sociétés consolidées, ainsi que les pourcentages de détention directe ou indirecte et les méthodes de
consolidation retenues pour chacune des sociétés, sont présentés ci-après :
Société
VIEL & Cie France consolidante 100,00 % EUR 14 351
COMPAGNIE FINANCIERE
TRADITION Suisse 67,43 % 68,99 % CHF 13 624 IG
-50-
Limitada, Santiago
Asesorias e Inversiones Tradition Chile
Ltda Chili 100,00 % 68,99 % CLP ns IG
Tradition Argentina S.A., Buenos Aires Argentine 100,00 % 68,99 % ARS 485 IG
Tradition Services S.A. de C.V., Mexico Mexique 100,00 % 68,99 % MXN 50 IG
Meitan Tradition Co. Ltd, Tokyo Japon 55,34 % 38,18 % JPY 300 000 IG
Gaitame.com Co., Ltd, Tokyo Japon 40,71 % 15,54 % JPY 267 500 IP
Tradition (Asia) Ltd, Hong Kong Hong Kong 100,00 % 68,99 % HKD 25 001 IG
Tradition Singapore (Pte) Ltd, Singapour Singapour 100,00 % 68,99 % SGD 1 200 IG
Tribond (Pte), Ltd Singapour * Singapour 100,00 % 68,99 % SGD ns IG
Ong First Tradition (Pte) Ltd, Singapour * Singapour 35,00 % 24,15 % SGD 3 000 IG
Tradition Australia Pty. Ltd, Sydney Austalie 100,00 % 68,99 % AUD - IG
Tradition Eurobond S.A., Luxembourg Luxembourg 100,00 % 68,99 % EUR 500 IG
Tradition Securities And Futures S.A.,
Paris, et succursales de Londres et de
Lausanne France 99,87 % 68,91 % EUR 13 325 IG
Finacor & Associés S.A., Bruxelles Belgique 100,00 % 68,91 % EUR 497 IG
VIEL Tradition S.A. France 99,94 % 68,87 % EUR 100 IG
Tradition CIS LLC, Moscou Russie 100,00 % 68,99 % RUB ns IG
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The Recruitment Company Holdings
Inc., Delaware Etats-Unis 79,00 % 54,41 % USD n/s IG
TRC Recruitment Ltd, Londres Royaume-Uni 100,00 % 54,41 % GBP 1 IG
The Recruitment Company Pty. Ltd,
Sydney Australie 100,00 % 54,41 % AUD n/s IG
The Recruitment Company Ltd, Tokyo Japon 100,00 % 54,41 % JPY 5 000 IG
The Recruitment Company Ltd, Hong
Kong Hong Kong 100,00 % 54,41 % HKD 10 IG
Equitek Capital Limited, Georgetown Iles Caïmans 50,00 % 34,44 % USD - IG
La contribution de la société consolidante VIEL & Cie au résultat net de l’ensemble est négative à hauteur de
€ 3 603 000.
VIEL & Cie fait l’objet d’une consolidation dans les comptes consolidés de VIEL et Compagnie Finance, dont le
siège social est situé au 21 Place Vendôme, 75001 Paris.
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