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Ecotoxicologie: définition

l'écotoxicologie se concentre sur les mécanismes d'action des


polluants
sur l'ensemble de la biosphère : sources de contamination,
circulation entre et dans les écosystèmes, effets sur les biocénoses et
perturbations des mécanismes fondamentaux (production, reproduction,
etc.).
Elle permet d'évaluer le risque écotoxicologique (toxicité et
exposition)
pour les écosystèmes, risque causé par différents agents polluants. il est
ainsi possible ( pas toujours) de mettre en place des mesures de
prévention et de suivi de ces agents

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Qu’est ce que qu’ un
polluant?
 Un polluant est une substance naturelle ou artificielle que l’homme
a introduite dans un milieu où elle était absente ou présente en
quantité différente. Toute substance ou tout produit chimique est donc
potentiellement un polluant.
 Remarque : on parle également de polluants physiques (chaleur,

radioactivité, bruit, luminosité) et de polluants biologiques (toxines


algales, germes pathogènes, parasites). Tout comme les polluants
chimiques, ils peuvent affecter l’Homme et son environnement.

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Qu’est ce que qu’ un
micropolluant?

 se définit comme une substance détectable dans


l’environnement à
très faible concentration ( g/l; ηg/l). Sa présence est, au moins en
partie, due à l’activité humaine (procédés industriels, pratiques
agricoles ou activités quotidiennes) et peut engendrer des effets
négatifs sur les organismes vivants en raison de sa toxicité, de sa
persistance et/ou de sa bioaccumulation .
 De nombreuses molécules présentant des propriétés chimiques

différentes sont concernées, telles que les plastifiants,


détergents,
métaux, hydrocarbures, pesticides, cosmétiques ou encore les
médicaments

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Comment et pourquoi classer les
polluants?

 . Environ 110 000 substances chimiques sont actuellement en


circulation dans l’Union Européenne. Ces polluants sont, soit des
composés créés par l’homme (comme les pesticides par exemple),
soit
des composés naturels utilisés par l’homme (comme les métaux
lourds).
 Cette classification se base sur la nature des produits et sur
leur
utilisation.
Comme vous le verrez, rien n’est simple, et des polluants
appartenant
à des classes différentes peuvent avoir des effets similaires. Par
exemple, un pesticide et un plastifiant, bien que n’appartenant
pas à la
même classe, peuvent avoir tous deux un effet de perturbateur
endocrinien. De même, deux produits appartenant à la même
classe
n’ont pas forcément les effets toxiques.

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Comment et pourquoi classer les
polluants?

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Les
hydrocarbures
 Depuis la révolution industrielle, ils constituent la principale
ressource énergétique : 80 % de l’énergie consommée dans le
monde est
issue de ces hydrocarbures fossiles.
 A noter que malgré l’accord de Paris (COP21) de décembre
2015 sur le
réchauffement climatique, la planète n’a jamais consommé
autant de
pétrole qu’aujourd’hui. La barre des 100 millions de barils
produits par
jour a été franchie en août 2018,
Quels effets sur l’environnement ?
 Déversement dans le milieu marin : Les hydrocarbures
liquides
 Pollution de l’air : La combustion d’hydrocarbures est
(pétrole) sont notamment rejetés en mer, affectant les
une source majeure de pollution de l’air (en ville
écosystèmes
notamment)
marins.. et d’émission de gaz à effet de serre,
responsables du réchauffement climatique actuel.

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Les
hydrocarbures

Origine du déversement d’hydrocarbures dans le milieu marin – Source :


marees-noires.com : Marine Pollution Clark, 2001
Des dispersants chimiques sont utilisés pour
disséminer les hydrocarbures en cas de déversement
accidentel en mer. Or, de nouvelles études canadiennes
montrent que ces produits présentent une menace
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potentielle pour la vie aquatique aussi grave que le
Les matières azotées et
phosphatées
 les épandages agricoles riches en engrais (N2et P ) qui peuvent
atteindre les lacs et les cours d’eau par ruissellement ou infiltration
;
 les rejets industriels ou urbains (eaux usées) riches en nitrates,

ammonium, matière organique non traité et en phosphates


(présents
dans les produits lave-vaisselle).
 Quels effets sur l’environnement ?

 Elle sont à l’origine: l’eutrophisation; depuis les années 90, les

pouvoirs publics français mènent une politique visant la réduction


des
teneurs en phosphates dans les détergents. Par ailleurs, l’évolution
de la
réglementation sur les stations d’épuration va dans le bon sens. Elle
implique une élimination plus efficace des matières eutrophisantes
avant
rejet des eaux dans les milieux naturels.
9
Les Pesticides

 sont des produits (composés chimiques utilisés par les


agriculteurs ) pour lutter contre les organismes vivants jugés
nuisibles
: animaux, végétaux, micro-organismes, aux plantations.
 Quels effets sur l’environnement ?
 tous les pesticides épandus ne sont pas piégés dans les
organismes
ciblés. Une grande partie d’entre eux est dispersée dans
l’atmosphère, soit
lors de leur application, soit par évaporation ou par envol à partir des
plantes ou des sols sur lesquels ils ont été répandus. Disséminés par
le
vent et parfois loin de leur lieu d’épandage, ils retombent avec les
pluies
sur les plans d’eau et sur les sols d’où ils sont ensuite drainés jusque
dans les milieux aquatiques par les eaux de pluie (ruissellement et
infiltration). Les pesticides sont ainsi aujourd’hui à l’origine d’une
pollution diffuse qui contamine toutes les eaux continentales : cours
d’eau, eaux souterraines et zones littorales.

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Les Pesticides

 Les effets de ces substances sur les écosystèmes aquatiques sont


avérés. Il peut s’agir :
 d’effets directs dus à la toxicité chronique (= sur le long terme)
des
molécules ;
 ou d’effets indirects dus à l’action des pesticides qui modifie

l’écosystème : par exemple altération des populations de certains


prédateurs, du fait de la diminution des insectes « nuisibles » qui
constituent leurs proies.
 Les effets sur la santé humaine ont été démontrés dans le cas de

populations exposées professionnellement (agriculteurs en


particulier).

11
Les Pesticides

12
Les Pesticides
Les pesticides, bien qu’ils soient appliqués sur une culture, peuvent se
disperser très rapidement dans les différents compartiments (air, eau et sol)

13
Les Pesticides

les organochlorés (hydrocarbures chlorés), comme le DDT a été
utilisé partout dans le monde dans la lutte contre les insectes,
jusqu’à
ce que l’on découvre qu’il était peu dégradable et pouvait se
concentrer
dans les organismes en bout de chaîne alimentaire, par
bioaccumulation,
avec des risques certains pour la santé humaine.
 les organophosphorés sont des composés de synthèse qui se
dégradent
assez rapidement dans l’environnement mais qui ont des effets
neurotoxiques sur les vertébrés.
 les pyréthroïdes sont des insecticides de synthèse très toxiques
pour les
organismes aquatiques.
 les carbamates, très toxiques, sont utilisés comme insecticides et

fongicides.
 les phytosanitaires , qui regroupent un très grand nombre de
produits de la
famille des triazines ou des fongicides, représentent plus de la
moitié du 14
Les détergents et les
désinfectants

 Un détergent (ou agent de surface, détersif, surfactant) permet


de
nettoyer une surface, un objet, la peau, etc. C’est un composé
chimique
capable d’éliminer les graisses et d’enlever les salissures. Ex :
alkylsulfates, ammoniums quaternaires
 Un désinfectant (ou biocide) permet de désinfecter. C’est un
produit
qui détruit les bactéries, les virus ou les champignons. Ex : l’eau de
javel,….
 Ces produits entrent dans la composition des produits d’entretien

(produits de nettoyage du sol, lessives, etc.) mais aussi dans celle


de la
plupart des cosmétiques (shampooings, gels douches, crèmes à
raser,
produits de maquillage, produits solaires, dentifrices, etc.). Ils sont
également utilisés dans de nombreuses industries : textiles, cuir,
métallurgie, etc.

15
Les détergents et les
désinfectants

Quels effets sur l’environnement ?


 Ces produits présentent tout d’abord des risques pour la
santé des
utilisateurs. On sait par exemple que l’eau de javel, utilisée
régulièrement, augmente significativement le risque d’infections
respiratoires chez l’enfant (ADEME, 2017).
 Après usage, la plupart des produits se retrouvent dans les
eaux usées,
qui sont ensuite traitées par une station d’épuration ou un
système
d’assainissement individuel. Malheureusement, ce traitement ne
permet
pas d’éliminer totalement ces produits polluants, et une partie
se retrouve
dans le milieu naturel.

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Les Plastiques et
plastifiants

 Le plastique… tout le monde connait !


 Un plastifiant, c’est une molécule, à l’état solide ou à l’état liquide,

qui est ajoutée aux formulations de différents types de matériaux pour


les
rendre plus flexibles, plus résistants, plus résilients et/ou plus faciles à
manipuler. Un plastifiant rend par exemple le plastique souple et
flexible. En voici deux exemples :
 Le bisphénol A (BPA) : Ce composé est ainsi utilisé pour la fabrication

de résines polycarbonates et de résines époxydiques présentes dans les


bouteilles, emballages alimentaires, industries électrique et
électronique,
industrie du bâtiment, équipement de la maison, peintures, encres
d’imprimerie, etc. (INRS.fr, 2010).
 Les phtalates, sont omniprésents dans notre quotidien (rideaux de

douche, jouets, emballages alimentaires, etc.). Ceci en raison de leurs


propriétés particulières qui confèrent souplesse, extensibilité et
élasticité
au plastique (PVC).

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Les Plastiques et
plastifiants

 Quels effets sur l’environnement ?


 Les plastiques et plastifiants se retrouvent dans
l’environnement à la suite de rejets d’industries
productrices, de rejets par les stations d’épuration ou
encore de rejets sauvages.
 Concernant les plastiques, tout le monde a en tête l’image
du 8ème continent, cette immense « soupe de plastique »
située dans le nord-est de l’océan pacifique et qui s’étend
sur une surface 6 fois plus grande que la France :
 De même, on retrouve des plastifiants dans l’air, dans l’eau
et dans les sols à des concentrations certes faibles, mais
dont on ignore les effets sur l’environnement à long terme,
d’autant plus que le BPA et plusieurs phtalates sont
suspectés d’avoir des effets perturbateurs endocriniens
(troubles de la reproduction, etc.) sur l’homme et sur la
faune (Bocken, 2001 ; CIRC, 2000).

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Les Plastiques et
plastifiants

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Les Médicaments

 Comment se retrouvent-ils dans le milieu naturel ?


Les substances actives contenues dans ces médicaments se
caractérisent par des structures chimiques très variées.
Une fois que ces
médicaments ont agi dans l’organisme, ils sont excrétés,
essentiellement dans les selles et les urines, puis sont
rejetés dans les
réseaux d’eaux usées (médicaments humains) et dans les
sols
(médicaments vétérinaires). Ces résidus de médicaments se
retrouvent
donc d’une manière ou d’une autre dans l’environnement et
dans nos
sources d’eau potable

20
Les Médicaments

21
Les Médicaments
 Quels effets sur l’environnement ?
 Une fois que ces résidus de médicaments se retrouvent dans

l’environnement, ils peuvent contaminer les organismes vivants et les


affecter, surtout si ils sont bioaccumulables. Les médicaments étant, de
plus, des substances créées et prescrites au patient en raison de leurs
effets dans l’organisme, on peut supposer qu’elles peuvent également
induire des effets chez les autres êtres vivants.
 L’éventualité d’un risque aigu (= à court terme) lié à la présence de

résidus de médicaments dans les écosystèmes aquatiques apparaît


faible (sauf en cas de pollution accidentelle) en raison des faibles
concentrations détectées dans les eaux.
 En revanche, le risque d’effets chroniques (effets à long terme) sur
les
écosystèmes ne peut-être exclu. Certaines classes de substances
pharmaceutiques ont ainsi été identifiées comme présentant un risque
pour certaines familles d’organismes vivants : antibiotiques, hormones
de synthèse, médicaments anticancéreux, anti-inflammatoires, etc.

22
Les produits
cosmétiques

 Nous les utilisons tous les jours : gels douches, shampoings,


soins
capillaires, déodorants, dentifrices, crèmes solaires... Il se vend par
exemple près de 6 shampoings chaque seconde en France soit près
de
200 millions de bouteilles par an.
 Quels effets sur l’environnement ?
 Ces produits cosmétiques contiennent pourtant des produits

chimiques potentiellement toxiques pour l’Homme et


l’environnement.
Agents nettoyants (composés anioniques…), conservateurs
antibactériens (parabènes, triclosan…), agents moussants,
émulsifiants, additifs (parfums…), peuvent donc être considérés
comme
des polluants
 Prenons 3 exemples :

23
Les produits
cosmétiques

 Les conservateurs antibactériens : le triclosan, détecté à l’état de


traces dans les eaux de surface, le lait maternel et les urines est classé
par la Commission Européenne comme « très toxique pour les
organismes aquatiques » et pourrait même présenter un risque pour la
santé publique, en rendant certaines bactéries résistantes à des
antibiotiques
les parabènes, largement répandus dans les cosmétiques, possibles
effets sur la reproduction à faible dose
Les parfums comme le muscxylène ou la célestolide sont détectés dans
les milieux aquatiques et dans les organismes, à des concentrations
parfois assez élevées
Il semblerai que ces substances peuvent avoir des effets chimio-
sensibilisants, c’est à dire qu’ils permettraient à certains composés
toxiques de pouvoir accéder à la cellule alors qu’ils sont normalement
bloqués par la paroi.

24
Les produits
cosmétiques

 Les filtres de synthèse anti-UV : on estime que 4 000 à 6 000


tonnes
d’écran total sont libérées chaque année. Or, différentes études
révèlent que les filtres anti-UV contenus dans ces crèmes jouent
un rôle
dans le « blanchissement » des massifs coralliens, au même
titre que le
changement climatique, l’augmentation de la radiation
ultraviolette, les
agents pathogènes et d’autres polluants.

 Par ailleurs, les nanoparticules qu’on retrouve dans certaines


crèmes
comme dans de nombreux objets de notre quotidien, font
l’objet de
nombreux travaux de recherche, leurs effets sur la santé et
l’environnement étant encore largement méconnus.

25
Les métaux lourds


On parle maintenant davantage d’Eléments Traces Métalliques
(ETM). Tous les ETM sont présents naturellement à l’état de traces
dans le sol.
 On les retrouve dans de nombreux objets industriels et du quotidien:

les piles (cadmium), l’électronique (le cuivre), les tuyauteries (plomb),


les prothèses de hanches (nickel), etc.
Quels effets sur l’environnement ?
 Les ETM peuvent se retrouver dans l’environnement (terrestre ou

aquatique) dans des concentrations supérieures aux concentrations


naturelles dues : au exploitation minière : c’est le cas, par exemple, du
cadmium, rejeté en grande quantité entre 1910 et 1945, destiné à
satisfaire
la production d’armement. Ainsi, Jinzu, la rivière locale, ainsi que ses
affluents ont été très fortement pollués en cadmium, ou minamata (
mercure)

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Les métaux lourds

Pollution des boues rouges en Hongrie après la rupture d’un réservoir27


d’une usine de bauxite-
aluminium en 2010 – Source : Digitalglobe.com-wikipedia.fr, 2011
Les métaux lourds

Effets sur les organismes vivants


 Les ETM présentent une réelle toxicité pour l’Homme.

L’arsenic est
cancérigène, le cadmium peut entrainer des dommages sur le
foie, le
plomb peut entrainer la maladie dite du saturnisme chez les
enfants , etc.
 Ils présentent également un danger pour l’environnement

en raison de
leur caractère « persistant » (= non biodégradable) et de leur
toxicité à
court ou long terme pour les organismes vivants, en
particulier les
plantes (cuivre, zinc, etc.)

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Le devenir des polluants:
Biodisponibilité

 Que devient le polluant une fois introduit dans le milieu naturel ?


Cela dépende à la fois des propriétés de la substance polluante et du
milieu dans lequel elle a été introduite.
 1. Biodisponible VS non biodisponible

La biodisponibilité d’une substance chimique désigne sa capacité à


interagir
avec les organismes vivants. Notion importante dans l’évaluation du
risque
Écotoxicologique qui permettra de prédire quelle sera la fraction
susceptible
d’exercer une action toxique sur les organismes.
 En effet, en particulier dans le milieu aquatique, les mécanismes
physiques
(transport, diffusion, fixation sur des particules), chimiques
(dégradation, liaisons
avec d’autres molécules) et biologiques (biodégradation bactérienne,
accumulation, digestion, transformation) interagissent et transforment
les
contaminants qui deviennent plus ou moins accessibles et plus ou moins
dangereux
29
Le devenir des polluants:
Biodisponibilité

 dans le cas d’une contamination d’un sol par les métaux lourds :
 si ces derniers sont essentiellement adsorbés par des particules, ils
sont
faiblement biodisponible pour la faune du sol, comme les vers de terre ;
 en revanche, si ces mêmes polluants sont dissous dans l’eau présente

entre les particules du sol, alors ils sont biodisponibles et


potentiellement
dangereux pour ces mêmes vers de terre.
 A noter que la biodisponibilité dépend à la fois du polluant, de son

devenir dans l’environnement mais aussi de la physiologie de


l’organisme
exposé.
En clair, la biodisponibilité d’un polluant ne sera pas la même pour une
plante, pour un poisson, ou pour une moule, car ces trois organismes ne
vivent pas au même endroit et ne se nourrissent pas des mêmes
éléments.

30
Le devenir des polluants:
Biodisponibilité

 La mesure de la contamination par des méthodes classiques


d’analyse
ne permet pas d’évaluer la biodisponibilité des micropolluants.
Depuis les années 1980, différents systèmes d’échantillonnage
intégratif
(ou “échantillonnage passif”) ont été développés pour la
mesure des
contaminants chimiques dans l’eau dans le but d’améliorer la
pertinence
de la mesure en termes de risque écotoxicologique : immergés
quelques
jours à plusieurs semaines, ces systèmes extraient et
concentrent les
contaminants présents

31
Le devenir des polluants:
Persistance/Biodégradabilité

 La biodégradabilité : est la capacité d’un polluant à être biodégradé.


Elle est variable selon les conditions du milieu (température, humidité,
pH, etc.) et selon la nature du composé.
Prenons trois exemples :
 les PCB (Polychlorobiphényles) sont très persistants ( faiblement

biodégradables). En clair, cela signifie que l’activité biologique ne


dégradent que très lentement le composé. Les temps de demi-vie des
différentes sortes de PCB sont ainsi compris entre 94 jours et 2 700
ans.
 le toluène, un hydrocarbure utilisé dans l’industrie chimique,
présente
un temps de demi-vie dans le sol de seulement 0,5 à 1 jour : il est
rapidement biodégradé.
 le benzène présente un temps de demi-vie de 5 à 16 jours dans le sol

(il est rapidement biodégradé) mais de 10 jours à 10 ans dans une


nappe
d’eau souterraine (il est persistant).

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Le devenir des polluants:
Stable/Transformé

S’il n’est pas biodégradé rapidement, le polluant peut rester sous sa


forme initiale : il est stable ;
- ou se transformer en un autre composé appelé métabolite ou
“produit de dégradation”.
- En effet, une fois absorbé par un organisme vivant , le polluant peut
subir des transformations biologiques appelées biotransformations.
Ces biotransformations ont pour but de détoxifier les polluants en
fabriquant un métabolite moins toxique.
Cependant, il peut arriver que ces biotransformations provoquent
l’apparition de métabolites plus toxiques que le composé initial
- Des transformations peuvent également avoir lieu directement dans
le milieu (eau, air, sol, sédiment, etc.) sous l’effet des conditions
physico-chimiques (température, lumière, présence d’autres
composés…)
et de l’activité microbienne.

33
Le devenir des polluants:
Stable/Transformé

De même que dans les organismes vivants, le nouveau


composé formé
peut être plus ou moins toxique que le composé initial.
Par exemple, le
pesticide DDT peut se transformer en DDE sous l’effet de
l’activité
microbienne ; or le DDE est un composé encore plus
toxique que le DDT. Dichlorodiphényldichloroéthylène
Dichlorodiphényltrichloro
éthane

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SGH/CLP: Pictogrammes de danger

- GHS (Globally Harmonised system) est une codification


internationale afin d’harmoniser les systèmes existants en matière de
classification et d’étiquetage des produits chimiques  dans le monde.
La déclinaison de ce système au niveau européen prend le nom de:
- CLP (Classification, Labelling and Packaging =classification,
étiquetage, emballage) .
CLP est donc un nouveau système d’étiquetage et de classification des
produits chimiques qui a créé, dans le cadre de cette  nouvelle
règlementation européenne  9 nouveaux pictogrammes . Depuis
janvier 2009, la mise en application progressive du règlement CLP
modifie les
repères des entreprises. Ces nouveaux pictogrammes vont peu à peu
remplacer les anciens pictogrammes .
Depuis 2015, le système européen préexistant est abrogé.
 5 pictogrammes concernent les dangers physicochimiques,  4 
concernent
les dangers pour la santé, et 1 seul pictogramme concerne les dangers
pour
l’environnement.

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SGH/CLP: 9
Pictogrammes

- SGH 01 explosif
-SGH 02 : facilement inflammable,
extrêmement inflammable
-SGH 03 : comburant
-SGH 04 : explosif,
extrêmement inflammable
-SGH 05 : corrosif, irritant
-SGH 06 : toxique, très toxique
-SGH 07 : irritant
-
SGH 08 : toxique, très toxique, nocif, i
rritant
-SGH 09 : dangereux pour
l’environnement

36
Le devenir des
polluants:

Lorsqu’on s’intéresse au transfert des contaminants dans les


organismes, trois notions de l’écotoxicologie apparaissent comme
fondamentales : la bioconcentration, la bioaccumulation et la
bioamplification .
- La bioconcentration: Phénomène par lequel un organisme va
concentrer
une substance par rapport à celle du milieu.
Ce milieu peut être l’eau ou le sédiment pour les organismes
aquatiques
ou le sol et/ou l’air pour les organismes terrestres.
 Ce processus est le résultat du rapport entre la vitesse de
pénétration
de la substance dans l’organisme (via la respiration et la diffusion
cutanée) et la vitesse d’élimination (via échanges respiratoires,
métabolisme et dilution par la croissance) : c’est le facteur de
bioconcentration (BCF).

37
Le devenir des polluants:
Bioconcentration

Phénomène de bioconcentration d’un polluant, dans des


conditions expérimentales (ppm= partie par million =
milligramme par litre ou milligramme par kilo)
–Réalisons le calcul d’un facteur de bioconcentration à partir
de l’exemple ci-dessus :
BCF = (Concentration du polluant dans le poisson) /
(Concentration du polluant dans l’eau)= 0,08 ppm / 0,00002
ppm = 4 000 38
Le devenir des polluants:
Bioaccumulation

Phénomène par lequel un organisme va


concentrer une substance en par rapport à celle
du milieu. Ce processus est le résultat du
rapport entre la vitesse de pénétration de la
substance dans l’organisme (via respiration,
diffusion cutanée et alimentation) et la vitesse
d’élimination (via les échanges respiratoires, le
métabolisme et la dilution par la croissance) :
c’est le facteur de bioaccumulation (BAF)

BAF poisson = (Concentration du polluant dans le poisson) /


(Concentration du polluant dans l’eau)BAF poisson = 4,83 ppm /
0,00002 ppm = 241 500

39
Le devenir des polluants:
Bioaccumulation

- Ce phénomène est très important car si un polluant s’accumule


dans
un organisme, alors sa concentration augmente au fil de la vie,
augmentant ainsi le risque d’effets toxiques.
 Les substances bioaccumulables sont notamment les substances

lipophiles, c’est à dire les substances qui ” aiment ” les graisses. Ce


caractère “lipophile” est déterminé par un paramètre que l’on
nomme
“coefficient de partage octanol/eau “ : c’est le Kow (o pour octanol
et w
pour water).
Plus le log Kow de la substance est grand, plus cette substance est
lipophile. C’est le du Bisphénol A: Le bisphénol A (BPA) est un
composé
Organique aromatique de la famille, utilisé principalement dans la
fabrication de plastiques et de résine

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Le Bisphénol A

 Le bisphénol A est utilisé comme monomère la fabrication industrielle de


matières plastiques en poly(carbonate de bisphénol A).
Les polycarbonates sont très utilisés dans des produits de consommation
courants, des lunettes de soleil et CD aux récipients pour l'eau et la nourriture.
 Le Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au

travail (SIMDUT ; en anglais, Workplace Hazardous Materials Information


System : WHMIS) est officiellement en vigueur depuis le
31 octobre 1988 au Canada. Ce standard national de communication s'applique à
tous les lieux de travail.
En France, en 2008, ils étaient encore présents dans 90 % des biberons.
Le Canada l'a classé comme reprotoxique (phénomène de toxicité (substances
pouvant altérer la fertilité de l’homme ou de la femme, ou altérer le
développement
de l’enfant à naître (avortement spontané, malformation…).
l'Agence européenne des produits chimiques(ECHA) a classé le bisphénol A
parmi
les « substances extrêmement préoccupantes » du règlement REACh, en tant que
perturbateur endocrinien

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REACH

 Enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des


substances chimiques —
en anglais : Registration, Evaluation, Authorization and Restriction
of CHemicals (REACH) —
est un règlement du Parlement européen et
du Conseil de l'Union européenne, adopté en 2006, qui modernise la
législation européenne en matière de substances chimiques, et met
en
place un système intégré unique d'enregistrement, d'évaluation et
d'autorisation des substances chimiques dans l'Union européenne.

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Le devenir des polluants:
Bioamplification
Phénomène par lequel un contaminant se retrouve en concentration plus importante
dans un organisme que dans son alimentation. Ainsi, dans une chaîne alimentaire, un
contaminant qui est bioamplifié se retrouve en concentration plus élevée chez
l’organisme du maillon n+1 que chez l’organisme du maillon n . On peut ainsi
calculer un facteur de bioamplification entre deux maillons de la chaine alimentaire .

43
Le devenir des polluants:
Bioamplification
Réalisons des calculs de facteurs de bioaccumulation (BAF) et de
bioamplification à partir de l’exemple ci-dessus :
BAF gammare = (Concentration du polluant dans le gammare) /
(Concentration du polluant dans l’eau)
BAF gammare = 1,12 ppm / 0,00002 ppm = 56 000
BAF poisson = 4,83 ppm / 0,00002 ppm = 241 500
BAF homme = 124 ppm / 0,00002 ppm = 6 200 000
Facteur de bioamplification gammare-poisson = (Concentration polluant
dans le poisson) / (Concentration polluant dans le gammare) = 4,83 ppm /
1,12 ppm = 4,3
Facteur de bioamplification poisson-homme = 124 ppm / 4,83 ppm = 25,7
On comprend comment une substance à l’état de trace dans les rivières
peut être présente en concentration beaucoup plus élevée chez les
grands
prédateurs tels que les grands mammifères, certains oiseaux et l’Homme,
qui se trouvent au sommet de la chaine alimentaire.

44
Les effets des polluants: Toxicité
aigue/toxicité chronique

La toxicité est la propriété intrinsèque d’une substance susceptible de


provoquer des effets biologiques néfastes à un organisme vivant qui y est
exposé. En toxicologie et en écotoxicologie, on distingue deux types de
toxicité.

la toxicité aiguë (court terme)


correspond aux effets néfastes
qui se
manifestent après une
exposition unique (ou sur
quelques heures/quelques
jours) à une forte
concentration de substance ;
la toxicité chronique (long
terme) désigne les effets
néfastes qui se
manifestent après une 45
exposition répétée, sur une
46
La pollution urbaine
La pollution industrielle

La pollution agricole

47
48
Santé- Environnement

 la protection de l’environnement passe par le respect de règles


concernant :La qualité de l’AIR, la qualité de l’EAU, la pollution des
SOLS, les DECHETS, la nuisance du BRUIT, la maîtrise es risques liés
aux SUBSTANCES CHIMIQUES. En premier il faut citer l’AIR et
l’EAU qui sont des éléments essentiels pour le maintien de notre vie
et
contribue à sa qualité et ont donc une importance primordiale.
primordiale

49
Méthodes
d’évaluation de la
pollution

50
Pollution de l’eau

 Pour savoir si une eau est polluée et connaître son


degré de pollution,
les organismes de contrôle effectuent des prélèvements
d'eau et les
étudient.
 Étude de l'eau : Les indicateurs de la présence de

polluants dans l'eau


et de leur quantité, quatre sont souvent utilisés

51
Pollution de l’eau

Les MEST, quantité de matières en suspension totales,


déterminées par
filtration d’un échantillon d’eau et séchage, englobent
l’ensemble des
particules, organiques ou minérales, non dissoutes.
La DBO5, demande biochimique en oxygène (à 5 jours),
exprime la
quantité d’oxygène nécessaire à la dégradation des
matières organiques
d’une eau avec le concours des microorganismes
présents dans le
milieu. C’est un excellent indicateur de la
concentration de l’eau en
matières organiques biodégradables et donc de la
pollution de l'eau.
La DCO, demande chimique en oxygène, elle exprime
….
Les Nitrates : constituent le stade final de 52
l’oxydation
de l’azote.
Pollution de l’eau
A partir de ces paramètres, des grilles définissent des
classes
de qualité de l’eau. Ainsi, pour la qualité générale on a :
Classes 1A 1B 2 3 HC
DBO5 de 5 à de 10 à
<= 3 de 3 à 5 > 25
 mg02/l 10 25
DCO de 20 à de 25 à de 40 à
<= 20 > 80
 mg02/l 25 40 80
02dissous
>=7 de 5 à 7 de 3 à 5 <3  
   mg/l
Ces grilles permettent
NH4+ <= ded’établir
0,1 à de des0,5
cartes
à de la qualité
des     mg/l
cours d’eau0,1 de 2 à 8 >8
0,5 2
1A : Bonne. Absence de pollution de l'eau significative.
1B : Assez bonne. Pollution de l'eau modérée.
2 : Médiocre. Pollution de l'eau nette.
3 : Mauvaise. Pollution de l'eau importante.
HC : Hors Classe. Pollution de l'eau très importante.
53
Pollution de l’ air

54
Pollution de l’ air

 Les principaux polluants atmosphériques sont principalement : CO2,


SO2, NOx, COV et PM). Ces particules primaires peuvent se transformer
dans la basse atmosphère, sous l’action des rayons solaires et de la
Chaleur.
Le CO: Provoque maux de tête, vertiges. Il est mortel, à forte
concentration ;
L’ O3 : Provoque la toux, l’altération pulmonaire, et l’irritation oculaire ;
Le NOx : Affectent les fonctions pulmonaires et favorisent les infections ;
Les COV : Leurs effets vont de la simple gêne olfactive à une irritation,
une
diminution de la capacité respiratoire, jusqu’à des effets mutagènes et
cancérigènes ;
Les PM : Les PM10 et PM2,5 peuvent pénétrer profondément dans les
voies
respiratoires.

55
Méthodes de prévention de la
pollution de l’eau

 La réduction de la pollution des eaux passe par l’application de bonnes


pratiques par les usagers de l’eau et des milieux aquatiques sur tout le
bassin versant.
Les objectifs sont multiples : privilégier les activités les moins polluantes,
améliorer les usages pour diminuer la quantité de substances utilisées ou
rejetées, mais aussi intercepter les flux de polluants dans le bassin
versant.

https://www.eaufrance.fr/les-impacts-de-la-pollution-de-leau

56
Epuration

Le rejet direct d’eaux usées dans le milieu naturel est interdit : les eaux
usées
doivent faire l’objet d’un traitement pour éliminer les polluants.
Les quantités résiduelles après traitement doivent être suffisamment
faibles
pour être éliminées par l’autoépuration du milieu récepteur

57
Réduction des
risques
 Pour limiter les risques d’accident industriel, des précautions
relatives à la sécurité sont prescrites pour les installations
industrielles dans le cadre de la réglementation ICPE. Elles
concernent par exemple les modalités de stockage de certaines
substances ou les quantités maximales autorisées sur un même site.
 En outre, la prévention des risques concerne aussi le transport, par
le biais de la réglementation des transports de marchandises
dangereuses. Elle concerne tous les transports : routier, ferroviaire,
fluvial, maritime et aérien. Cette réglementation fixe la liste des
marchandises dites dangereuses, prescrit certaines précautions à
prendre lors de leur transport, et impose de réaliser des diagnostics
des infrastructures de transport (gares, ports, etc.). La déclaration
de tous les accidents est par ailleurs obligatoire.
 Enfin, concernant le transport de produits pétroliers par bateaux et
les marées noires successives ont conduit à une réglementation de
plus en plus stricte sur les plans internationaux, européens et
nationaux. Constituée de nombreux textes et conventions
(convention POLMAR, etc.), elle prévoit notamment un contrôle des
navires et de la navigation, et la mise en place d’une coordination
des secours pour gérer au mieux les accidents.

58
Réduction de produits
phytosanitaires

 La réduction des quantités de produits phytosanitaires


utilisées est
la première manière de lutter contre la pollution diffuse de
l’eau. C’est
l’objectif qui prévoit de réduire de 50% l’utilisation des
pesticides entre
2015 et 2025
Il est pour cela nécessaire que les solutions techniques qui
existent pour
réduire l’utilisation des pesticides soient plus largement
mobilisées :
lutte biologique (recours à des prédateurs naturels des
ravageurs),
meilleure anticipation des maladies et des attaques de
ravageurs,
procédés physiques comme le désherbage mécanique, etc.

59
Réglementation de la fertilisation
des sols

 Afin de limiter les apports de nutriments dans les milieux


aquatiques, la fertilisation des sols doit minimiser leurs
exports vers les milieux. La fertilisation doit donc faire
l’objet d’une planification, c’est-à-dire d’une
programmation à l’avance pour s’assurer de ne pas
dépasser la dose maximale. Elle est réalisée grâce à un
plan de fumure ou un plan d’épandage, qui tient compte
notamment de la richesse en nutriments des engrais à
épandre, et de la capacité naturelle des sols à retenir les
nitrates.
 La réglementation s’applique aussi aux conditions
d’épandage pour limiter la fuite des engrais vers les
milieux aquatiques - il est par exemple interdit d’épandre
du fumier ou du lisier sur la neige ou des sols gelés. Par
ailleurs, les épandages doivent être réalisés à une
distance suffisante des points d’eau (ruisseau, rivière,
plan d’eau, etc.) pour éviter toute contamination directe.

60
Eviter les transferts aux milieux
aquatiques

 La lutte contre la pollution diffuse passe par la limitation des


transferts directs aux milieux aquatiques. Concernant les produits
phytosanitaires, une zone non traitée doit être maintenue autour des
points d’eau (ruisseau, rivière, plan d’eau, etc.).
Une solution complémentaire consiste à favoriser l’interception des
polluants dans le bassin versant, notamment grâce à l’hydraulique
Douce
. La présence d’une végétation permanente y ralentit la vitesse de l’eau,
qui s’infiltre dans le sol au lieu de rejoindre les milieux. Les polluants
qu’elle transportait sont alors interceptés dans le sol. Le long de
certains cours d’eau, le maintien de zones enherbées est une obligation
réglementaire. Le transfert des polluants vers les milieux aquatiques
peut
aussi résulter de l’artificialisation des sols et des milieux, ainsi que de
l’érosion. La lutte contre l’artificialisation et la réduction du phénomène
d’érosion contribuent donc à limiter ces transferts.

61
Encadrement ou interdiction des
substances dangereuses

 Certaines substances sont particulièrement dangereuses pour les


milieux et la santé, soit parce qu’elles ne sont pas biodégradables
et
s’accumulent. Il est alors préférable d’interdire leur production et
leur
usage pour protéger l’environnement et la santé.
 Ainsi, plusieurs substances ont fait l’objet d’interdictions.

Le chlordécone, insecticide utilisé en outre-mer dans les


bananeraies, a
fait l’objet d’une interdiction en 1993. Autre exemple, depuis 2007
les
lessives et autres détergents domestiques ne doivent plus contenir
de
Phosphates. La réglementation prévoit que la dangerosité des
nouvelles
substances soit évaluée avant leur commercialisation. Toutes les
substances chimiques importées, produites ou vendues doivent
faire
l’objet d’une évaluation des risques en application du règlement
européen REACH.
62
Dépollution
 La dépollution est une solution difficile à mettre en œuvre pour de
nombreuses raisons. Les substances provenant de rejets ponctuels se
disséminent dans les milieux aquatiques, et peuvent contaminer de très
grands espaces. De plus, les polluants peuvent se retrouver à différents
endroits : dans l’eau, mais aussi dans les êtres vivants (le biote) ou les
sédiments (la vase, en particulier). À ces difficultés s’ajoute la très
grande
résistance de certains polluants, difficiles à dégrader (c’est notamment
le
cas des POP.
En outre, la dépollution peut générer des effets néfastes sur le milieu
et sa
biodiversité si elle provoque des altérations hydro morphologiques.
Ainsi,
la dépollution des milieux aquatiques se limite surtout à l’extraction de
sédiments contaminés dans certains cas particuliers, essentiellement
les
canaux artificiels et les rivières canalisées. Cette solution demeure
coûteuse, d’autant plus qu’après avoir été enlevés du lit, les sédiments
doivent souvent faire l’objet d’une décontamination.
 En cas de marée noire, une dépollution du littoral peut être
nécessaire.

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