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Et de la Recherche Scientifique
Université de Tunis
Analyse de la performance
Cas de la Zitouna
Organisme d’accueil
Banque ZITOUNA
Bnaque Z
Année universitaire : 2018-2019
1
Dédicace
Je dédie ce travail
A mon père Lotfi l’épaule puissante et la personne la plus digne de mon estime et de mon
respect.
Aucuns mots ne sauraient expliquer mes sensations, que Dieu te protège et te procure santé et
longue vie.
A mon âme, Naziha, ma chère maman, l’œil attentif qui toujours l’espoir à voir notre succès.
Je te remercie profondément pour tes affections, ta tendresse et tes sacrifices.
A ma chère sœur Mouna, mon cher frère Yassine et ma meilleure amie Nourchene. Vous êtes
toujours dans mon cœur, je vous remercie pour votre aide dans ce modeste travail aussi bien
pour votre affection et vos sacrifices. En témoignage de la fraternité qui nous unie et de tous
les souvenirs de tous les moments que nous avons passés ensemble, je vous dédie ce travail et
vous souhaite d’une vie pleine de santé et de joie.
2
Remerciements
Au terme de ce simple travail, je suis reconnaissante à toute personne qui m’a aidé pour le
mener bien.
Je commence par remercier Madame Teheni EL GHAK, qui m’a fait l’honneur d’être mon
encadrante.
Je la remercie profondément pour son aide, sa disponibilité, son écoute de m’avoir conseillé et
orienté à trouver le bon chemin.
Je la remercie également pour sa sagesse et ses précieux conseils, ainsi que son soutien moral
qui m’a donné la force et le courage d’achever ce projet.
Je remercie le personnel la banque Zitouna, qui m’a bien accueilli chaleureusement et avec
qui j’ai eu du plaisir à travailler dans un cadre agréable.
J’adresse mon remerciement et gratitude à mon encadreur de stage, Mr Aymen REZGUI. Ses
remarques judicieuses, dans les différentes phases du projet, ont stimulé amplement à
l’élaboration de ce projet.
Enfin, je remercie toute les personnes ayant stimulé de près ou de loin à l’accomplissement de
ce travail.
3
Sommaire
4
La performance financière : ...........................................................................................32
La performance sociale : .................................................................................................33
La performance commerciale : ......................................................................................33
La performance organisationnelle : ...............................................................................34
Section 3 : Les déterminants de la performance : ............................................................ 34
1. Les déterminants de la performance des banques islamiques : ..............................34
2. Déterminants internes de la banque :.....................................................................36
3. Déterminants externes de la banque : ....................................................................38
Conclusion : .............................................................................................................................39
Chapitre 4 : Analyse de la performance : .............................................................................40
Cas de la banque Zitouna .......................................................................................................40
Introduction : ..........................................................................................................................40
Section 1 : Cadre et conception des ratios : ...................................................................... 40
1. Ratios de rentabilité : ...............................................................................................40
2. Ratio de solvabilité : ....................................................................................................41
3. Ratio de liquidité : .......................................................................................................41
4. Ratio de structure : ......................................................................................................41
5. Ratio de productivité :................................................................................................41
6. Ratio de rentabilité brute : .........................................................................................41
Section 2 : Analyse descriptive et interprétations des ratios : ........................................ 43
1. Corrélation : .................................................................................................................43
2. Analyse de la performance et de ses déterminants : ...............................................49
Conclusion : .............................................................................................................................55
Conclusion générale ................................................................................................................56
Bibliographie………………………………….……………………………………………..57
5
Liste des figures :
6
Liste des tableaux :
Tableau 1: Genèse de la banque entre 2006-2017 ....................................................................13
Tableau 2: Evolution de l'activité bancaire entre 2014-2017 ...................................................16
Tableau 3: Evolutions des cartes et des comptes entre 2014-2017...........................................17
Tableau 4: Ratios retenus ..........................................................................................................42
Tableau 5: Matrice de Corrélation de Pearson..........................................................................44
Tableau 6: Matrice de Corrélation de Spearman ......................................................................46
Tableau 7 : Matrice de Corrélation de Kendall .........................................................................48
Tableau 8: Dépot de la clientèle ...............................................................................................52
Tableau 9: Qualité de portefeuille ............................................................................................53
7
Introduction générale
La finance islamique constitue un instrument de financement basé sur la participation. Elle est
totalement différente par rapport à la finance conventionnelle.
En fait, les banques islamiques financent des transactions qui concernent l’économie réelle.
Elles interviennent dans les transactions dans lesquelles le concept risque est limité.
Ce genre de finance est généralement appliqué dans les pays du Moyen Orient, avec 400
milliards de dollars, à peu près la moitié de son encours total.
En outre, on constate depuis cinq ans une rapidité significative de son encours. D’après les
anticipations, il pourrait parvenir en 2020 à plus de 4500 milliards de dollars.
Plus de 60 pays utilisent la finance islamique et elle prépondérante dans 14 pays. D’ailleurs,
le FMI a donné une place primordiale à la finance islamique, et a adopté une multitude de
décisions relatives au rôle qu’il peut jouer dans cette catégorie de finance.
En outre, la finance islamique n’est pas destinée seulement à 1.5 milliards de musulmans. En
effet, les divers pays occidentaux s’y intéressent parce qu’elle présente des éléments essentiels
de clarté et de régulation bancaire.
En Europe, la finance islamique se répand dans les zones occidentales : En Espagne, Mussap
a contracté un arrangement avec Coophalal, principale association des services islamiques qui
permettent de fournir les différents produits Takaful garanti par Mussap et Previsiora. En
Norvège, la banque Storbrand a affirmé de faire l’effort au crédit islamique, de temps en
temps, appelé sous le nom de prêt « halal » pour la satisfaction de la clientèle.
8
En Afrique, une nouvelle décision est à prendre concernant l’épanouissement de la finance
islamique dans le monde économique.
A l’échelle maghrébine, le Maroc est désigné comme une source d’entrée de la finance en
Europe et en Afrique. D’ailleurs, il représente le hub régional et universel de la finance
participative. L’AAOIFI et Bank Al-Maghrib, en collaboration avec la banque universelle, ont
préparé une réunion à l’échelle internationale en 2017 à Casablanca, afin de fonder la finance
participative sur des principes fondamentale dans le pays. Cette réunion a exploré les
occasions et les défis qui se mettent en place devant la finance islamique en Europe et en
Afrique.
D’ailleurs, la finance islamique dans le monde présente à peu près 2 trillions de dollars, en
augmentation de 16 à 20% annuellement, dont 40% des opérations sont monopolisées par les
pays du Golf. Les chercheurs anticipent que l’industrie pourrait réaliser une somme de 3000
milliards de dollars dans les prochaines dizaines d’années. Cet accroissement pourra être le
résultat d’un ensemble d’efforts utilisé par les agents de la finance islamique et sa stimulation
à l’épanouissement du système économique, qui alimente l’attention des Etats et les
organisations en charge de l’épanouissement.
D’après le rapport annuel de la banque Zitouna (2017)2, ces banques désirent de conserver
15% de ses actifs bancaires en 2022, ce qui favorise une amélioration de l’économie
tunisienne et une attraction des capitaux extérieurs.
Toutes ces banques mesurent leur performance en se basant sur des ratios, afin de prendre les
bonnes décisions dans le futur.
1
www.banquezitouna.com/Fr/rappaorts/rapport_2017/#book5/page 13
2
www.banquezitouna.com/Fr/rapports/rapport_2017/#book5/page14
9
Dans le cadre de notre dernière année à l’ISG, nous avons effectué un stage de trois mois du
11 février au 11 mai en 2019 au sein de la banque Zitouna. Ce stage nous a offert
l’opportunité de procurer des expériences, d’approfondir nos connaissances dans le domaine
bancaire islamique.
Ainsi, ce travail est divisé en quatre chapitres. Le premier chapitre portera sur la présentation
de la banque où nous avons fait notre stage. Le deuxième chapitre concernera les principes et
les techniques de la finance islamique. Au niveau du troisième chapitre, nous aborderons le
sujet de la performance selon la revue littérature. Le quatrième chapitre sera réservé à
l’analyse de la performance de la banque Zitouna.
10
Chapitre 1 : Présentation de la banque Zitouna et
description du stage
Introduction :
Présentation :
La banque Zitouna est une entreprise anonyme au capital de 120.000.000 de dinars, créée en
octobre 2009. Il s’agit d’une banque mondiale, spécialisée dans les opérations financières,
tout en respectant les textes qui déterminent l’activité bancaire en Tunisie3.
Il s’agit d’une banque résidente à grande responsabilité ayant une force de volonté à stimuler
à la croissance du système économique du pays. Elle a commencé son activité en 28 mai
2010, en proposant aux particuliers et aux sociétés de nouveaux produits et services. Plus
précisément, c’est une banque commerciale tunisienne spécialisée dans la finance
islamique par la vente de biens financiers obéissant à la Charia4.
Actionnaires :
* L’Etat Tunisien.
3
www.banquezitouna.com/Fr/présentation-de-la-banque_11_78
4
www.banquezitouna.com/Fr/présentation-de-la-banque_11_78
11
* La société Poulina Group.
Selon la figure N°1, la société el Karama holding Sa posséde la part la plus importante par
rapport aux autres actionnaires, soit 57.63% du capital.
Figure
FigureN°1
1: Part
: Partdes
desactionnaires
actionnaires
Source :
https://www.cmf.tn/sites/default/files/pdfs/emetteurs/informations/consultations/zitouna_banqueefd311217
.pdf
12
Historique de la banque :
Année Actions
En 2006 Suggestion de constitution d’une banque islamique en Tunisie.
En 2007 Sensibilisation des organes et institutions de supervision.
En Juillet 2008 Exposé de dossier à la banque centrale de Tunisie.
En Janvier 2009 Obtention de l’accord.
En Octobre 2009 Création légale et fondation de la direction générale.
En Mai 2010 Investiture officielle et ouverture de 8 agences.
En Janvier 2011 Suspension du conseil d’administration et nomination d’un
administrateur provisoire à la tête de la banque.
En Mars 2011 Promulgation du décret-loi lié avec la confiscation de la banque par
l’Etat Tunisien.
En Juin 2012 Rétablissement des organes de Gouvernance et nomination du
Président directeur Général.
Source : wwwbanquezitouna.com/Fr/rapports-annuels-11-164
13
Section 2 : Missions, valeurs, objectifs et structure de la banque et description dustage :
1. Missions de la banque5 :
Le rôle de la Banque Zitouna tourne autour de 4 pivots majeurs qui sont :
* Escorter les consommateurs dans les différents cas d’investissements et/ou de placements.
* Répondre à toutes les demandes pour les biens et services financiers qui correspondent à la
Charia.
* Rentabiliser les financements pour assurer une profitabilité satisfaisante des fonds investis.
2. Valeurs de la banque6 :
La banque a plusieurs valeurs qui peuvent la définir, on distingue :
Ambition :
Banque Zitouna est une banque avec un nouveau regard, motive et aide à représenter les rêves
de sa clientèle.
Equité :
Présenter des valeurs de solidarité et d’aide mutuelle régissant les entreprises. Son rôle est de
garantir une accessibilité juste à leurs biens et leurs services7.
Innovation :
Assurer aux clients une bonne qualité de services et du conseil dédié. La Banque Zitouna
accorde les meilleures solutions à ses clients.
Engagement :
Chacun de ses actes est un réel engagement. La Banque Zitouna réparti les résultats et agit en
véritables compagnie.
Confiance :
5
www.banquezitouna.com/Fr/mission_11_79
6
www.banquezitouna.com/Fr/valeurs_11_80
14
Elle construit ses relations avec ses compagnies, ses fournisseurs et ses consommateurs sur
cet état d’esprit de « confiance ». La banque fait tout pour être toujours à la hauteur de ses
clients.
Fidélité :
Cette banque veille à être fidèle à ses valeurs et les valeurs de ses clients et les fait participer
au quotidien, en leur offrant une excellente qualité de service.
La Banque Zitouna pour objectif d’être rapidement rentable pour assurer sa continuité :
Positionnement :
Produit :
- Une innovation de produits dans toutes les phases et extension aux produits de
bancassurance (Banque Takaful).
- Une large gamme de produits couvrant les besoins des institutions, clients particuliers,
Entreprises.
Distribution :
15
4. Structure de la banque :
La banque Zitouna expose différents produits financiers qui correspondent aux conditions
islamiques de la finance pour tout ce qui est investissement, dépôt d’une part et d’autres parts.
Elle offre plusieurs services pour sa clientèle, tels que les produits monétiques, les
plateformes de règlements électroniques, etc…
Source : www.banquezitouna.com/Fr/rapports/rapport_2017/#book5/page_57
16
D’après la figure N°2, nous pouvons constater que le nombre de clientèle s’est amélioré d’une
année à une autre pendant 2014-2017 de 118 909 clients contre 196 557 clients, grâce à une
bonne qualité de service offerte par la banque Zitouna.
La banque offre plusieurs types de cartes pour ses clients. Nous distinguons d’une part une
carte pour un compte épargne et d’autre part plusieurs cartes pour un compte courant tels que
Platinum, Classique, Gold…Le tableau N°4 présente l’évolution remarquable au niveau des
cartes et des comptes. De même, les comptes augmentent progressivement de 148 042 en
2014, contre 262 707 en 2017.
Cartes Comptes
2014 35 213 148 042
2015 59 264 193 645
2016 79 070 243 915
2017 95 354 262 707
Source : www.banquezitouna .com./Fr/rapport/rapport_2017/#book5/page57
Parmi les produits financiers, on a l’Ijara, Mourabha, et plusieurs autres produits. Selon la
figure N°3, la Mourabaha est l’instrument le plus sollicité pour la banque (80.7% en 2017).
17
Figure 3: Structure des produits financiers
Source : wwwbanquezitouna.com/Fr/rapports/rapport_2015_2017/#book5/page_57
5. Description du stage :
Dans le contexte de notre licence appliquée en Economie, nous avons effectué un stage au
sein de la banque Zitouna à l’agence du Kram (Figure 4). Ce stage nous a permis de
comprendre le monde professionnel et d’explorer l‘univers bancaire. Cette chance nous a
permis d’intégrer un groupe, qui nous avons aidé à mieux connaitre le concept de la
responsabilité et de la profession bancaire.
Pendant notre stage, nous avons été nommés au poste de l’accueil de la banque. C’est un
poste intéressant qui fut difficile au début puisque nous n’avions aucune idée sur les logiciels
utilisées. Malgré le manque d’expérience, nous avons menée à faire les transactions bancaires
de la clientèle.
Nous avons réalisé des missions administratives pour servir la clientèle. C’est une tâche
importante puisqu’il y a plus de contact avec les clients et plus d’informations sur les
opérations de financements.
18
Figure 4: Organigramme de l'agence
Conclusion :
La banque Zitouna est l’une des banques islamiques en Tunisie qui effectue des opérations en
se basant sur l’Islam et la Charia. Malgré son ouverture en 2009, elle a réalisé une évolution
remarquable de son activité bancaire.
La finance islamique se diffère à la finance conventionnelle selon les principes et les modes
de financement. Dans le chapitre suivant, nous allons nous intéresser à ces principes et à ces
instruments financiers.
19
Chapitre 2 : La finance islamique et ses modes de
financements
Introduction :
1. Définition :
* La finance islamique est créée sur les bases de la loi islamique, la Charia, et procure une
vision de justice, d’égalité et de clarté8.
* Dans le contexte d’un rapport préteur-emprunteur, la finance islamique impose une division
plus exacte de l’aléa entre deux parties10.
Les banques islamiques sont les seules qui exercent des opérations correspondant aux
principes de l’Islam.
Ces banques doivent honorer des règles liées à l’Islam (Charia) tout en gardant des buts de
profitabilité.
La finance islamique impose des principes à toutes les parties de la finance comme l’épargne,
le financement et le prêt.
8
https://www.andlil.com/definition-de-finance-islamique-125392.html
9
https://www.andlil.com/definition-de-finance-islamique-125392.html
10
https://www.andlil.com/definition-de-finance-islamique-125392.html
20
Les 5 principes majeurs et fondamentaux dans l’économie islamiques sont les suivants :
C’est le fondement le plus important dans la finance islamique, c’est-à-dire l’interdiction des
intérêts. Le Riba est un mot en arabe qui exprime l’accroissement de la richesse sans
contrepartie effective.
Il est interdit de tirer profit d’un prêt si ce profit n’est pas vérifié.
L’intérêt est le prix du prêt tandis que foncièrement, le prêt ne doit engendrer aucun gain.
Cette interdiction est valable aussi pour les intérêts contractuels que pour tous autres types
d’intérêts de retard ou d’intérêts déguisés en commissions et pénalités.
« La vente gharar » c’est une vente d’un bien chimérique, douteux, inexistant, comme la
commercialisation d’un bien avant sa production12.
Le gharar est évalué comme ordinaire dans une opération s’il n’est pas excessif et si son effet
sur l’économie est moindre13.
La spéculation contient un risque assez important et son résultat est totalement lié à plusieurs
événements, généralement flou et douteux. C’est un principe permettant de clarifier
l’inhibition des rendements connus d’avance.
L’interdiction du Maysir est l’un des fondements le plus important dans la finance islamique.
D’ailleurs, il est confirmé au jeu de risque et considéré comme un des principes de la
dangerosité à l’égard de la spéculation14.
11
https://blog.noorassur.com/définition-gharar/
12
https://blog.noorassur.com/définition-gharar/
13
https://blog.noorassur.com/définition-gharar/
21
En fait, l’interdiction du Maysir est bien présente dans le Coran…il s’appelle aussi « Qimar »,
c’est un contrat qui dépend d’un évènement aléatoire15.
C’est une transaction relative aux finances d’une part, et au commerce d’autre part, qui a un
but de générer des bénéfices en prenant le risque sur les changements des cours16.
La finance islamique refuse toute les opérations dans des secteurs illicites. La Charia impose
que toute personne ne peut gérer des produits interdits comme l’alcool, le tabac, l’armement,
etc…
A l’époque, les spécialistes de l’économie islamique ont exploré le rôle de l’argent dans le
domaine économique. Quelques spécialistes évaluent l’argent comme un moyen entre les
actifs et agit uniquement comme un miroir qui indique le prix d’un bien. Il faut que la
monnaie soit employée pour produire le vrai prix et ne pas être évaluer comme un bien
d’échange en soi. Il faut que toute opération soit appuyée sur un actif palpable.
1.1 Mourabaha :
C’est un contrat qui comprend l’achat et la vente d’un produit au cout de revient, augmenté
d’une somme considéré un profit fixe et bien connue entre la banque et l’acheteur.
14
https://blog.noorassur.com/definition-du-maysir/
15
https://blog.noorassur.com/definition-du-maysir/
16
https://blog.noorassur.com/definition-du-maysir/
22
La banque acquiert pour le compte de son client un bien à un prix connu d’avance. Par la
suite, elle revend ce bien à son acheteur, à travers des règlements échelonnés ou non, pendant
une période de temps à une valeur supérieure au cout de revient. Cet actif n’est pas éloigné
d’une convention de dette. Il se différencie toutefois sur certaines tâches principales. Plus
précisément, la banque est rendu propriétaire du bien, la transaction est vraiment appuyée à un
bien réel. Il ne s’agit pas alors d’un prêt, par contre d’une vente à terme, c’est-à-dire une
acquisition immédiate et une vente à crédit.
En outre, suite à cette transaction, tous les risques qui concernent la détention du bien, sont à
la charge de la banque, qui est la principale justification de son bénéfice.
D’ailleurs, il n’y a pas de référence claire à un taux d’intérêt. La banque s’acquitte par le biais
d’une augmentation du prix de revient de l’actif. La somme du profit n’est pas variable. Elle
est fixe et ne change pas au cours de la période de financement.
C’est l’une des techniques financières la plus utilisée dans les établissements financiers
islamiques, s’agissant d’une technique financière adaptable.
La « Mourahaba » est une méthode de financement présentée par la banque Zitouna aux
clients particuliers ainsi qu’à des sociétés pour l’investissement, allant de l’investissement
immobilier à l’investissement de projet.
23
Figure 5: Principe de financement de Mourabaha
Source : http://www.banquezitouna.com/Fr/mourabaha_58_73
1.2 Ijara :
L’Ijara est un des modes de la finance, c’est un contrat exercé seulement par les banques
islamiques.
La banque est considérée dans ce contrat comme un propriétaire, et le client en tant que
locataire. Plus précisément, c’est une opération par lequel la banque acquis un actif et le loue
à un contracteur en contrepartie d’une rémunération (loyer), avec une durée déterminée et une
somme à payer et fixée d’avance. Usuellement, cette technique finance les financements
mobiliers et immobiliers pendant une moyenne et longue période.
D’autre part, l’Ijara a presque la même forme et le même esprit qu’un leasing financier
(Crédit-bail) mais elle diffère sur quelques points. Parmi ces points on a :
* Absence de paiement d’intérêts de retard si le client est retardé dans les règlements, car la
pénalité est fixe.
24
* Dans un système d’un crédit-bail, le client peut rééchelonner les règlements au moment de
besoin. Par contre selon le caractère d’une finance islamique, tout changement des durées
contractuelles peut être possible qu’au travers d’une signature d’une nouvelle convention.
* Selon la technique Ijara, les règlements peuvent débuter à partir du moment où le preneur
devient le propriétaire du bien, contrairement au crédit-bail où, les règlements débutent au
moment où le bailleur acquis ce bien.
Source : http://www.banquezitouna.com/Fr/ijara_58_74
1.3 Salam
Le Salam est une convention qui permet d‘acquérir mais aussi de vendre des biens avec une
livraison dans quelques jours (livraison différé).
La vente du Salam est une vente à crédit, autrement dit, c’est une transaction où le délai de
livraison est effectué dans l’avenir, tandis que le règlement se fait immédiatement.
25
Selon le caractère de la finance islamique, il est interdit de vendre un produit inexistant,
autrement dit l’interdiction du Gharar. Cependant, pour favoriser certaines transactions
surtout dans le domaine de l’agriculture, des dérogations ont été dotées. Cette convention peut
être une solution pour l’investissement des intrants de fabrication.
1.4 Istensa :
Parmi les instruments de financement, nous avons l’Istensa. C’est une convention financière
qui permet à un acquéreur d’obtenir des marchandises qui a une livraison à terme.
Contrairement au Salam, dans ce genre de convention, le prix est fixé et connu d’avance selon
l’accord des deux parties, et le paiement se fait progressivement tout au long de la production
du produit.
L’Istensa est un élargissement de la notion du Salam. En fait, le Salam porte seulement sur les
biens dont le règlement complet se fait d’avance, et l’Istensa est une convention employée
pour la production d’un produit unique.
Les méthodes de règlement sont décidées par les termes de l’accord effectué entre l’acquéreur
et la banque (le vendeur). Ce cadre de financement est principalement employé dans la
construction navale, l’aéronautique et l’immobilier.
La finance islamique utilise des instruments de financement qui se base sur la participation et
le crédit donnant droit à un bénéfice et non à un intérêt.
Parmi les techniques de financement islamique, nous avons les techniques participatives qui
sont la Moucharaka et la Moudharaba.
2.1 Moucharaka :
La Moucharaka est une expression d’une association. Dans ce contrat, une personne s’investit
avec une autre dans un projet et répartit les gains du fond investi.
Dans l’hypothèse d’une perte, cette dernière est supportée par les deux partenaires à la
proportion du fond investi. La structure de cette transaction se manifeste en une coentreprise.
26
Cette technique est une convention entre la banque et deux ou plusieurs parties qui
collaborent à l’apport du fond et à la gestion de l’affaire. Le bénéfice est partagé entre eux
d’après un indicateur prédéterminé tandis que les pertes sont à la charge de chacun des
partenaires en terme de l’apport initial.
Il existe plusieurs formes de Moucharaka, mais la loi islamique indique seulement les
principes majeurs pour les méthodes de cette convention. Parmi ces formes, prenons
l’exemple d’une forme plus importante qui est la Moucheraka dégressive. C’est un processus
où la part de l’un des actionnaires est graduellement lié par les autres actionnaires.
Source : http://www.banquezitouna.com/Fr/moucharaka_58_76
Cet instrument est, dans la réalité, rarement utilisé. En fait, la Moucharaka est employée
principalement dans des projets de financement à petite échelle. Ce genre de contrat dépend
2.2 Moudharaba:
27
La Moudharaba est une transaction désignée par la banque qui joue le rôle d’un bailleur du
fond et qui offre tous les capitaux à un contracteur, afin de financer le projet. Par contre, ce
dernier donne son expertise et son capital humain en vue de rentabiliser cet investissement.
Les bénéfices sont répartis entre eux, selon un indice convenu à l’avance. Alors que les pertes
sont totalement à la charge de la banque, qui sont la résultante soit d’un abandonnement, soit
d’une erreur de la part du contracteur, qui peut perdre sa rémunération.
Source : http://www.banquezitouna.com/Fr/moudharaba_58_75
Cette technique est notamment utilisée pour financer les entreprises innovantes, précisément
dans le secteur de l’immatériel, et apparaitre au concept de capital-risque.
Conclusion :
La finance islamique diffère de la finance conventionnelle selon ses principes et ses modes de
financements. D’ailleurs, la banque islamique joue le rôle d’un intermédiaire entre sa clientèle
et le fournisseur, afin de respecter les principes islamiques d’une part et d’aider ses clients
dans le processus financement d’autre part.
28
Chapitre 3 : Revue de la littérature sur les déterminants de
la performance
Introduction :
Section 1 : La performance :
La performance est considérée comme étant le cœur de tous les passages d’évaluation des
Entreprises et des organisations. Dans la pratique, nous remarquons que la performance est
une notion indistincte et a multiples dimensions qui, en conclusion, ne prend sens que dans le
cadre dans lequel il est utilisé.
1. Définition :
Le concept de la performance est un concept polysémique, compliqué et ambigu.
17
Yvon Pesqueux « La notion de la performance » journée d’étude IAE de tour, 15/1/2004
29
Avoir une connaissance sur la performance est très bénéfique parce que cette expression
représente un indice sur l’état et le statut de l’organisation.
Trois aspects majeurs sont mis en évidence dans cette notion qui les suivants :
Le terme performance est considéré comme une substitution du terme rendement (efficience).
Le concept performance est un concept qui diffère d’un auteur à un autre. D’après ces
derniers, la performance est une expression clé, polysémique et difficile à définir, puisque sa
notion n’est pas stabilisée.
D’après Khemakhem (1976)18, la performance se définit par l’achèvement d’une tache, d’une
action, d’une affaire ou d’un exploitant, et la façon avec laquelle une organisation atteint les
buts fixés. Sa façon d’étude se base sur deux fondements :
Selon Bouquin (1986)19, généralement trois attributs peuvent définir la performance, à savoir :
l’économie, l’efficience et l’efficacité. En fait, l’efficience s’estime par le rapport entre les
ressources et les résultats. Alors que l’efficacité s’évalue par la différence entre les objectifs
fixés et les résultats obtenus.
18
Khemakhem (1979), « La dynamique du contrôle de la gestion » 2éme édition, Dunod
19
Bouquin (1989), « Le contrôle de gestion » Presses universitaires en France
20
Machesnay (1991), « Economie d’Entreprise » Eyroless, p 38
30
L’effectivité : analyse entre le résultat et degré de satisfaction.
Chandler (1992)21 exprime la performance comme étant une organisation entre l’efficience
fonctionnelle et l’efficience stratégique.
Lorino (1997)22, explique la performance sur la base d’une hypothèse. Si l’on avoue que
l’efficacité est d’essence économique, elle se désigne à la création de la fortune parce que
l’entreprise utilise des moyens pour entrainer des prestations. Selon Larino (1997), une
performance pour l’organisation est uniquement tout ce qui stimule pour la réalisation des
buts stratégiques.
Bourguignon (1998)23 considère que la notion du succès de réalité dépend du succès interne
de l’organisation.
Bessir (1999)24 remarque qu’il y a quatre points d’alliance entre les divers concepts :
-Ensuite, la performance est multidimensionnelle, dont le nombre est flottant d’après les
écrivains.
-En dernier lieu, selon les auteurs, la performance n’est pas une notion précise, mais plutôt
elle est évaluée comme une notion subjective.
21
Chandler (1991), « Organisation et performance des Entreprises » T1, Edition de l’organisation
22
Larino 1997, « Méthodes et pratiques de la performance, le guide de Pilotage » Edition de l’organisation
p 18
23
Bourguignon (1998), « Peut-on définir la performance » Revue française de Comptabilité, Juillet-Aout
pp61-66
24
Bessir (1998), « Définir la performance, comptabilité Audit » Septembre, pp 127-150
31
Alors que Carrière (1999)25 démontre que la performance n’est pas qu’une mutation et
élargissement de l’organisation.
Théoriquement, selon Villarmois (2001)26 deux aspects presque indépendants, peuvent définir
la performance :
La performance est évaluée par des modèles ou des indicateurs qualitatifs ou quantitatifs.
Pour évaluer l’efficience, on applique un test qui signifie un rapport entre le résultat obtenu et
la moyenne mise en place. Par contre l’efficacité est évaluée par un test qui exprime le rapport
entre le résultat obtenu et le but fixé.
Pour mesurer la performance d’une organisation, il est essentiel de faire des évaluations dans
tous les domaines : social, organisationnel, économique, financier, sociétal….
On distingue ainsi :
La performance financière :
Généralement, selon Alfred (1963)27, la performance financière est évaluée par les deux ratios
ROI et ROE.
C’est une performance dans laquelle est présentée la contenance de l’organisation pour diriger
ses modalités de fonctionnement. Plus précisément, la façon avec laquelle l'organisation
change les intrants et les extrants d’une bonne manière.
25
Carrière (1999) « Définition de la performance » pp 65-70
26
Villarmois (2001), « Le concept de la performance et sa mesure » Actes de XIV° journées des I.A.E,
1998, Nantes, t2, vol 2, pp 199-216
27
Alfred Sloan (1963), « My years with general Motors » Doubleday, New York
32
- Minimisation du cout et amélioration du rendement.
- Minimisation de l’aléa et bonne utilisation de l’actif.
La performance économique :
Cette performance est évaluée par des indicateurs quantitatifs tel que la rentabilité,
l’efficience, rentabilité des investissements avec une minimisation des couts.
Deux composantes peuvent évaluer la performance économique. D’une part, une composante
à courte période mesurée par les ratios de résultats. D’autre part, une composante à moyenne
et longue période correspondant à la réalisation des buts qui peuvent générer des
conséquences positives dans le futur, par exemple la diversification des produits, des
formations…
La performance sociale :
D’après Bayed (1992), la performance est considérée comme une degré de satisfaction des
personnes qui ont une part dans la vie de l’organisation. Il conclut que l’appréciation de la
performance est à la base des mutations des revenus.
- Le degré de satisfaction des travailleurs qui est déterminé par les enquêtes des
opinions.
- Le degré d’importance des crises sociales : accidents de travail, grèves, etc…
La performance commerciale :
La performance commerciale indique la contenance d’une organisation pour satisfaire les
besoins de ses consommateurs, en offrant une bonne qualité de produit et service qui
répondent à leurs attentes. Dans ce contexte, le but principal de l’organisation est le degré de
satisfaction de ses clients afin de dépasser ses compétiteurs et assurer une part importante sur
le marché.
- La part de marché.
33
- Le degré de satisfaction des consommateurs.
- La fidélisation des consommateurs.
- Les bénéfices générés par le marché, la clientèle, le produit, etc…
La performance organisationnelle :
Il s’agit d’évaluer la performance de l’organisation à travers la qualité de production, les
délais… D’après Kalika (1988), la performance organisationnelle dépend de la structure de
l’entreprise et non pas de ses résultats économiques et sociaux. Cette efficience est expliquée
par l’estime de la structure, le rapport entre les services, une bonne qualité de circulation…
Chaque banque a des déterminants qui peuvent influencer sur leur performance. D’ailleurs
plusieurs auteurs ont mesuré la relation entre la performance islamique et ses déterminants
internes et externes. Nous distinguons :
Bashir (1999)28, à mesurer la performance des banques islamiques. Il affirme que les banques
géré par les fonds étrangers sont plus bénéfiques et fructueuses que les banques gérées par les
nationaux.
Dans ce contexte, Kabir et Bashir (2002)29 ont étudié l’effet des facteurs bancaires internes
sur la performance de la banque islamique d’une part, et d’autre part, l’influence de
l’environnement financier sur l’efficacité de ces banques. Leurs études illustrent que
lorsqu’on bien maitriser l’environnement macroéconomique, la composition du marché et la
fiscalité, un capital important et un indicateur crédit/actif total convenable, cela entraine une
meilleure performance. Ainsi, ils découvrent une meilleure relation entre la performance des
banques islamiques et les frais généraux qu’ils sont à leurs charges pendant leurs activités.
28
Bashir (1999), « Risk and Profitability measures in Islamic banks » The case of two Sudanese banks,
Islamic Economic Studies 6(2), 1-24
29
Kabir et Bashir (2000), Assuring the performance of Islamic banks », Some evidence from the middle
East, Grambling state university , pp1-10
34
Haron (2004)30 a évalué les facteurs internes et externes qui agissent sur la performance des
banques islamiques. Il a constaté que les facteurs internes sont fortement corrélés entre eux (la
liquidité, les fonds investis…). Aussi, il a trouvé presque les mêmes effets sur les facteurs
externes tels que la part du marché, la taille de la banque etc.…
Promoto (2006)31 trouve une liaison entre la structure de fond de la banque islamique et sa
rentabilité. Ses études ont montré que l’effet de levier est assez élevé ou un indicateur de
fonds propre bas est lié à une rentabilité assez élevée.
Izhar et Asutay (2007)32 ont trouvé que les affaires financières sont les principales sources
pour la performance de la banque.
Les études de Rima Turk (2010)33 sur la performance islamique, montrent que les banques
islamiques ont un capital assez important. En effet elles consacrent un nombre important de
leurs actifs afin d’investir ses modes de financements tel que la Mourabaha, Ijara, Moudharba.
Alimshan Faizulayev (2011)34, à mesurer la rentabilité des banques islamiques à partir des
indices financiers. D’après les analyses retenues, il a exprimé que ces banques ont une utilité
de l’imperfection du marché. Par ailleurs, il a remarqué que celle-ci ont une défaillance au
niveau de liquidité, des aléas de concentration et d’efficience opérationnelle.
Siraj et Pillai (2012)35, ont constaté que la crise financière depuis 2007 à un effet négatif sur
les indices de la performance des banques islamiques.
Elsayed (2013)36 a étudié la performance des banques islamiques et a remarqué que celles-ci
sont les meilleures au niveau de l’utilisation de leurs actifs. Elles sont moins liquides et sont
assez convenablement capitalisées.
Dans le même contexte, Hajer (2014)37 a étudié l’influence de la crise financière sur la
performance des banques islamiques et a constaté que les établissements financiers islamiques
30
Haron (2004), « Déterminants de la performance des banques islamiques » Journal global de finance et
économique, volume 1
31
Promoto (2006) « Risk and Profitability of Islamic banks » pp 105-107
32
Izhar et Asutay (2007), « Estimations de la performance de la banque » vol11, no 2, 2007
33
Rima Turk (2010), « Competitive conditions in Islamique banks and conventionnel Banking. A global
prerpective » https://www.researchgate.net/publication /2988-5880
34
Alimshan Faizulayev (2011), “Comparative analysis between Islamic banking and Conventional
banking firms in terms of profitability”, 206-209 Science direct
35
Siraj ET Pillai (2012), « Comparative study on performance of Islamic banks and conventional banks in
GCC region”. Journal of applied finance and banking, 2(3), 123-161.
36
Elsayed Elsiefy (2013), “Comparative analysis of Qatari Islamic banks performance versus conventional
banks before, during and after the financial crisis, international journal of business and commerce” 3(3),
11-41.
35
ne sont pas protégés contre les impacts de la chute financière mondiale, ce qui favorise une
diminution au niveau de la rentabilité et de la liquidité.
A-La taille :
Selon Short (1979)39, Smirlock (1985), Bikker et al (2002)40, ils découvrent que la taille à
un effet favorable sur la performance. D’une part, ils considèrent que la taille peut aider à
la minimisation des couts grâce à des économies d’échelles que cela engendre, et, d’autre
part, ils trouvent que les banques de grandes tailles peuvent augmenter le capital à faible
cout.
Par contre, Stiroh et al (2006)41, découvrent que la taille influence négativement sur la
performance. Ils trouvent que la gestion de grandes banques est difficile à faire. D’autres
auteurs ont constaté que la taille d’une banque peut générer une évolution agressive.
37
Hajer (2014), “The impact of the international financial crisis on the performance of Islamic banks in
Mena countries. In the developing role of Islamic banking and finance”. From local to global perspectives
pp 45-69.
38
Mohammad (2016), “Measuring financial performance based on camel”: A study on selected Islamic
banks in Bangladesh.
39
Short (1997), “The relation between commercial bank profit rates and banking concentration in
Canada, Western Europe and Japan” Journal of banking and finance, volume 3, pp 209-219.
40
Bikker, Al (2002), “Cyclical patterns in profits, provisioning and lending of banks and procyclicality on
the new Based capital requirements” BNL Quarterly review 221, 143-175.
41
Stiroh, Al (2006), “The darks side of diversification”. The case of US financial holding companies.
Journal of banking and finance 30, 2131-2161.
36
B -Liquidité :
La liquidité est évaluée par l’indicateur du prêt sur les actifs. La plupart des analystes
constatent que ce ratio et la performance sont positivement corrélés, alors que la liquidité
et la performance sont négativement corrélées entre eux. D’ailleurs Miller (1992)42 et
Abreu et Mondes (2002)43 concluent que la liquidité à un impact négatif sur la
performance d’une banque. En fait, son ratio peut évaluer non seulement elle-même mais
aussi peut être considérer comme une mesure de risque de crédit.
C -L’efficacité :
D’après Altunabs (2001)44, le niveau de l’efficacité est toujours variable dans les sphères
bancaires.
En fait, les auteurs ont assuré que l’efficacité améliore la performance de la banque. Selon
Athanasoglou et al (2008)45, plus la banque est efficace, plus ses cout sont moindres ce
qui entraine une bonne performance. Selon Berger et Humphrey (1997)46, l’efficacité est
aussi en relation avec la taille. Ils découvrent que les banques aux tailles importantes sont
plus rentables que les banques à petites tailles.
D’après Liu (2010)47, la part de marché influence négativement sur la performance d’une
banque. D’ailleurs, il remarque que les parts de marché minimisent les marges des
banques sur les taux d’intérêts afin d’éliminer les compétiteurs, ce qui engendre une
réduction de la performance.
42
Miler (1992), « La liquidité et la performance » pp 15-20.
43
Abreu ET Mendes (2002), “Commercial Bank interest and profitability”: Evidence from E.U countries,
Porto working paper series.
44
Altunabs (2011), “Efficiency in European banking” European Economic Review 45, 1931-1955.
45
Athanasoglou et Al (2008), « Bank specific, industry specific and macroeconomic determinants of Bank
profitability » Journal of international financial Markets, Institutions and Money, 18(2), 121-136.
46
Berger, Humphrey (1997), « Competitive viability in Banking: Scale, Scope and Product mix economic »
Journal of Monetary Economics 20(3), 501-520.
47
Lui, H.Wilson (2010), « The profitability of banks in Japan » Applied Financial Economics, 20:40, 1851-
1866.
37
3. Déterminants externes de la banque :
A – L’inflation :
D’après Revel (1979)48, la performance est en relation avec le rythme d’augmentation des
dépenses. Si ces derniers accroissent plus rapidement que l’inflation, il constate qu’il y a
un effet négatif sur la performance et inversement. En outre, Perry (1992)49 considère que
l’anticipation est bien liée à la performance, plus précisément, une inflation anticipée peut
améliorer la performance et une inflation non anticipée résulte une hausse des couts plus
vite que les prix et donc, a un effet négatif sur la performance.
B – La croissance du PIB :
Certains auteurs trouvent que la croissance du PIB et la performance des banques sont
positivement corrélées entre eux. Bernake et Gertlet (1989)50 constatent que le risque de
défaut accroit pendant le ralentissement de l’activité économique. Pour indemniser ce
risque, les banques sont obligées d’accroitre les taux d’intérêts sur les prêts ce qui résulte
d’une amélioration de leur performance.
C - Le régime fiscal :
48
Revel (1979), « Inflation and financial institutions, Financial times, London.
49
Perry (1992), « Do banks gain or lose from inflation? » Journal of Retail Banking 14, 25-40.
50
Bernanke, Gertler (1989), “Agency costs, net worth, and business fluctuations” The amaricain
Economic review 79, 14-31.
51
Huizinga (1999), “Determinants of commercial bank interest margins and profitability”: Some
international evidence. World Bank Economic review 13(2), 379-408.
38
D – La maturité du secteur bancaire :
Selon Huizinga (1999), la taille de secteur bancaire est considérée comme un impact
négatif sur la performance des banques. Ils expriment que l’élargissement du marché se
définit par l’augmentation des acteurs, ce qui renforce la concurrence d’ou résulte une
réduction au niveau de performance.
Une autre étude par ces auteurs, montre qu’il y a une relation négative entre la
performance et l’épanouissement du marché. Ils constatent que ce développement
minimise la performance parce que l’intensité de la concurrence est assez grande.
Conclusion :
39
Chapitre 4 : Analyse de la performance :
Cas de la banque Zitouna
Introduction :
Les indices de performance d’une banque sont, d’une part, un moyen de mesure de la
situation de la banque, et d’autre part, un moyen de prise de décisions. Ils touchent tous les
domaines de la banque (économique, commerciale, organisationnelle, financière, social,
etc…). Ces indicateurs donnent une vision globale de la performance, qui permet à la banque
de connaitre si elle est sur le bon sens et le bon rythme.
Grâce à ces déterminants, la banque peut déterminer précisément ses faiblesses et ses erreurs,
afin d’améliorer et poursuivre sa performance dans le futur.
Dans ce chapitre, nous allons présenter deux sections. Dans un premier lieu, nous nous
intéresserons au concept général des ratios et l’objectif de leur calcul. En deuxième lieu, nous
effectuerons une analyse descriptive de ces ratios, les interpréter et faire une synthèse.
Les indicateurs financiers sont un bon outil pour mesurer le rendement d’une banque et de
résoudre les problèmes s’il y en a. Ces indices permettent d’évaluer certains facteurs, tels que
la rentabilité, la solvabilité, l’efficience, l’endettement etc…
Les informations sont collectées à partir du site web de la banque islamique de Tunisie
« Zitouna » : www.banquezitouna.com. Les indicateurs financiers ont été déterminés à partir
des rapports annuels entre 2012-2017. Notre analyse utilise six ratios pour évaluer la
rentabilité de la banque Zitouna. Nous présentons comme suit :
1. Ratios de rentabilité :
Ce ratio mesure le degré de la performance de la banque ainsi que sa contenance à générer les
bénéfices. On distingue :
Le ROE : Nommé aussi le rendement des capitaux propres ou bien la profitabilité des
associés. Cet indicateur mesure la productivité des fonds investis par les associés et, est
calculé comme suit : Bénéfices nets / fonds propres.
40
Le ROA : Appelé rendement des actifs, c’est le ratio le plus utilisable qui indique la
contenance d’une banque à entrainer des gains à partir de ses fonds, il est calculé comme suit :
Bénéfice net / Total actif.
2. Ratio de solvabilité :
C’est la solidité financière d’une banque, qui indique sa contenance de confronter les risques
éventuelles, qui concernent leur activités. Il est mesuré par les fond propres et calculé comme
suit : Fond propre / Total actif.
3. Ratio de liquidité :
La liquidité indique la contenance d’une banque à payer ses dettes pendant une courte période
à une date déterminée. L’étude de liquidité peut évaluer à partir de trois ratios : Ratio de
liquidité générale, ratio de liquidité restreinte, ratio de liquidité immédiate : Actif courant /
Dettes à court terme
4. Ratio de structure :
Ce ratio est considéré comme le ratio le plus important pour la banque. D’ailleurs, cet
indicateur est calculé à travers les dépôts de la clientèle. Ces dépôts sont les principaux
générateurs de financements pour la banque, qui entrainent une influence positive sur la
performance.
5. Ratio de productivité :
Appelé aussi ratio d’efficacité. Ce ratio est désigné pour mesurer la manière dont un
établissement financier utilise ses ressources. Une bonne utilisation des ressources permet à la
banque de proposer à sa clientèle une bonne qualité de service à moindre cout. Ce ratio est
mesuré par le taux de créances classées et son taux de couverture.
41
Le tableau N°5, expose les différents ratios retenus :
Ratios Eléments
Ratio de solvabilité -
Ratio de liquidité
-
Evolution du résultat
RBE
42
Section 2 : Analyse descriptive et interprétations des ratios :
1. Corrélation :
Test de Pearson :
Ce mode de corrélation, est un coefficient de corrélation paramétrique. C’est un test qui
permet d’étudier la relation entre deux variables, généralement son coefficient de corrélation
comprise entre -1 et 1. Plus précisément, ce test indique l’absence ou la présence d’un lien
entre les variables52. Ces derniers peuvent être :
Test de Spearman :
Ce test est un test non paramétrique. Il est appliqué au moment où les variables sont
statistiquement corrélées à condition, que le lien entre eux soit du genre affine. D’ailleurs, il
cherche à trouver le rapport entre les rangs des valeurs et non pas le rapport qu’il existe entre
les valeurs obtenues par les deux variables53.
Son coefficient est compris entre -1 et 1. Plus le coefficient se rapproche de 1 plus le lien
entre les variables est puissant.
Test de Kendall :
Le test de Kendall a le même principe que le test de Spearman qui est considéré comme un
test non paramétrique et, permet d’étudier le lien entre les rangs des valeurs. Son coefficient
est compris entre -1 et 1.
52
https://support.minitab.com/fr-fr/minitab/18/help-and-how-to/statistics/basic-statistics/how-
to/correlation/interpret-the-results/key-results/
53
https://fr.wikipedia.org/wiki/Corr%C3%A9lation_de_Spearman
43
Tableau 5: Matrice de Corrélation de Pearson
ROA ROE
Ratio de solvabilité Pearson de corrélation 0.695 0.710
Sig. (2-tailed) 0.126 0.114
N 6 6
Ratio de liquidité Pearson de corrélation 0.545 0.598
Sig. (2-tailed) 0.264 0.210
N 6 6
Dépôt-clientèle total-bilan Pearson de corrélation -0.467 -0.540
Sig. (2-tailed) -0.350 0.268
N 6 6
Créance-clientèle total-bilan Pearson de corrélation 0.881 0.922
Sig. (2-tailed) 0.020 0.009
N 6 6
Commissions produit-d’exploitation Pearson de corrélation -0.717 -0.789
Sig. (2-tailed) 0.109 0.062
N 6 6
Taux de couverture de dépôt Pearson de corrélation -0.696 -0.771
Sig. (2-tailed) 0.124 0.073
N 6 6
Coefficient d’exploitation Pearson de corrélation -0.825 -0.815
Sig. (2-tailed) 0.043 0.048
N 6 6
Couverture frais personnel-par les commissions Pearson de corrélation 0.384 0.314
Sig. (2-tailed) 0.452 0.545
N 6 6
RBE Pearson de corrélation 0.913 0.952
Sig. (2-tailed) 0.011 0.03
N 6 6
Inflation Pearson de corrélation -0.333 -0.362
Sig. (2-tailed) 0.519 0.480
N 6 6
PIB Pearson de corrélation -0.760 -0.767
Sig. (2-tailed) 0.080 0.075
N 6 6
** Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed)
* Correlation is significant at the 0.05 level (2-tailed)
44
Selon le tableau N°5, la corrélation entre ROA et la créance clientèle sur total bilan est de
0.881 et celle entre ROE et cette variable est de 0.992. Cela indique qu’il y a une forte
relation de ROE et ROA avec cette variable.
Nous constatons une corrélation positive et significative d’une part entre ROA et RBE, et,
d’autre part, entre ROE et RBE.
Il y a une relation négative entre ROA et ROE et les autres variables (Dépôt clientèle sur total
bilan, commissions/produit d’exploitation, taux de couverture, coefficient d’exploitation,
inflation et le PIB).
45
Tableau 6: Matrice de Corrélation de Spearman
ROA ROE
Ratio de solvabilité Correlation coefficient 0.771 0.714
Sig. (2-tailed) 0.072 0.111
N 6 6
Ratio de liquidité Correlation
coefficient 0.771 0.886
Sig. (2-tailed) 0.072 0.019
N 6 6
46
Les tableaux 6 et 7 montrent que la corrélation entre ROA et créance clientèle sur total bilan
est respectivement de 0.714 et 0.600, la corrélation entre ROE et cette variable est
respectivement de 0.886 et 0.733. Cela indique qu’il y a une forte relation ROE et ROA avec
cette variable.
Nous constatons que la corrélation entre ROA et RBE est respectivement de 0.829, 0.733 et
celle entre ROE et RBE est respectivement de 0.943, 0.867. Cela indique que les deux ratios
sont positivement corrélés avec cette variable et que la relation est significative entre eux.
En outre, il y a une forte corrélation positive du ROA et ROE avec le ratio de solvabilité et
celui de liquidité.
Une relation négative entre ROA et ROE et les autres variables (dépôt de la clientèle sur total
bilan, coefficient d’exploitation, inflation et le PIB) existe.
47
Tableau 7 : Matrice de Corrélation de Kendall
ROA ROE
Ratio de solvabilité Correlation coefficient 0.600 0.467
Sig. (2-tailed) 0.091 0.188
N 6 6
Ratio de liquidité Correlation
coefficient 0.600 0.733
Sig. (2-tailed) 0.091 0.039
N 6 6
48
2. Analyse de la performance et de ses déterminants :
Source : wwwbanquezitouna.com/Fr/rapports/rapport_2017/#book5/page_57
D’après la figure N°1, nous remarquons que la banque ne réalise aucune rentabilité en 2012
puisque son ROE est négatif (-2.08%). Cela signifie que la banque n’a pas utilisé
profitablement ses capitaux. Mais à partir de l’année suivante elle connait une amélioration
remarquable de la performance passant de 2.99% en 2013 à 12.91% en 2017. Cela indique
que la banque engendre des gains assez importants à partir de ses actifs.
49
Figure 10: Rendement des actifs (ROA) entre 2012-2017
Déterminants internes :
50
Figure 11: Ratio de solvabilité entre 2012-2017
D’après la figure N°11, le ratio de solvabilité de la banque est conforme à la norme, soit
9.20% en 2012, supérieur au minimum réglementaire 9%. Par contre, en 2013, elle n’a pas
accepté le taux exigé par la BCT, soit 7% inférieur à 9%. A partir de 2014, la banque a connu
une augmentation remarquable de son ratio jusqu’à 2017, soit 10.6% à 11.40% supérieur au
minimum réglementaire de 10%.
Source : www.banquezitouna.com/Fr/rapports/rapport_2017/#book5/page_57
51
Selon la figure N°12 concernant l’évolution de la liquidité, nous constatons que le ratio en
2012 et 2013, soit de 88.80% et 86.50%, qui est inférieur à 100%. Dans ce cas, la banque est
incapable de payer ses dettes pendant une courte période pour autant que les délais soient les
mêmes.
A partir de 2014 à 2017, une amélioration remarquable du ratio qui est supérieur à 100%.
Dans ce cas la banque est en bonne situation, elle est totalement capable de régler toute ses
dettes à court terme.
Créance Taux de
Dépôt clientèle/ Total Commissions /
Ratio clientèle / Total couverture /
bilan Produit d’exploitation
bilan Dépôt
2012 86% 62% 17% 138%
2013 87% 65% 17% 134%
2014 87% 68% 16.7% 128%
2015 85% 70% 16.2% 122%
2016 85.3% 74.7% 15.5% 87.6%
2017 83.5% 74.1% 14.7% 88.8%
Source : wwwbanquezitouna.com/Fr/rapports/rapport_2013_2015_2017/#book5/page_53_43
D’après le tableau N°8, les dépôts de la clientèle dans le total bilan ont diminué
progressivement durant la période 2012-2017 de 86% à 83.5%, qui a un impact positif sur la
banque. Ainsi, les créances fluctuent à la hausse durant cette période. D’ailleurs, la part de la
créance clientèle dans total bilan passe en 2012 de 62% à 74.1% en 2017, ce qui influence
négativement la performance de la banque.
Ainsi, le taux de couverture des créances à la clientèle par les dépôts à diminué de 49 point de
pourcentage pendant la durée 2012-2017, autrement dit une diminution de 138% en 2012 à
88.8% en 2017. Ceci explique une diminution des provisions constituées sur les créances
douteuses, Zitouna ne respecte pas le taux proposé par la BCT qui un taux qui est supérieur à
100% pendant 2012-2013-2014 et 2015.
52
5. Ratio de productivité entre 2012 et 2017 :
Tableau 9: Qualité de portefeuille
Selon le tableau N°9, nous constatons qu’il y a une tendance vers le bas au niveau du taux de
créances classées de 0.84%, soit 3.8% en 2012 contre 2.96% en 2017, contrairement au taux
de couverture, qui a connu une augmentation remarquable pendant cette période soit 14.85%
en 2012 contre 33.92% en 2017. Cela signifie que la banque a bien géré son portefeuille qui
résulte à une amélioration au niveau de sa performance.
40,00%
34,50%
35,00%
30,00%
23,40%
25,00%
Pourcentage
20,00% 16,90%
14,80%
15,00%
10,00%
3,90%
5,00%
0,00% -4,00%
-5,00%2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
-10,00% Année
Source : wwwbanquezitouna.com/Fr/rapports/rapport_2017/#book5/page_57
53
D’après la figure N°13, nous remarquons que la performance de la banque est négative en
2012 de (-4%) s’explique que ses charges sont supérieures à ses produits. Mais elle a connu
une augmentation importante du résultat à partir de l’année 2013. Elle accroit à un rythme
progressif durant la période 2013-2017 de 3.90% à 34.50%. Cela signifie que cette banque est
sur le bon sens et qu’elle a eu une meilleure rentabilité qui améliore sa performance.
Déterminants externes :
Parmi les déterminants externes nous allons retenus dans notre analyse l’inflation et le PIB.
7,00%
6,00%
5,00%
4,00%
3,00%
2,00%
1,00%
0,00%
19 19 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20
98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17
Inflation-prix 3,1 2,6 2,9 1,9 2,7 2,7 3,6 2,0 3,2 2,9 4,3 3,6 3,3 3,5 5,1 5,7 4,9 4,8 3,7 5,3
D’après la figure N°14, nous constatons des fluctuations remarquables pendant la période
1998-2017, mais on remarque que les trois années 2012, 2013 et 2017 ont connu une
augmentation importante des prix par rapports aux autres années soit 5%, qui influencent
négativement sur la performance des banques.
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Figure 15: Croissance du PIB entre 1998-2017
Selon la Figure N°15, nous observons une diminution globale de 2.83 points entre 1998-2017.
Nous remarquons qu’il y a une augmentation remarquable de 6% en 1999 et 2004 avec un
taux négatif de -1.91% en 2011. Cette baisse a une influence négative sur la performance de la
banque.
Conclusion :
Cette étude par les ratios nous a permis de constater que la performance d’une banque ne peut
pas être appréciée par un seul indice. D’ailleurs d’après les indicateurs de rentabilité,
productivité, solvabilité, structure et liquidité, nous remarquons que la banque a connu des
fluctuations importantes au niveau de ces ratios.
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Conclusion générale
Nous pouvons dire que la banque a passé par des difficultés dans certains ratios pendant ses
premières années et malgré ces chutes, elle s’améliore progressivement surtout au niveau du
résultat qui a une influence positive sur la performance de cette banque islamique de -4% en
2012 contre 34.50% en 2017. En outre, nous remarquons que ce résultat est positivement
corrélé avec les deux ratios ROA et ROE, ce qui génère des conséquences positives sur la
finance islamique.
Par la suite, nous constatons d’une part, une influence négative au niveau de l’inflation sur la
performance de la banque à cause de son augmentation de 3.1% en 1998 contre 5.3% en
2017. Et d’autre part une diminution remarquable du PIB de 4.7% en 1998 contre 9.1% en
2017, qui à un impact défavorable sur cette performance.
Vu que la période retenue est courte, nous n’avons pas pu estimer un modèle économétrique.
Nous n’avons pas fait tous les actes au sein de la direction à cause de la confidentialité des
dossiers, mais nous avons terminé ce stage en ayant plus de connaissances sur le concept de la
finance islamique et la mesure de la performance, des thèmes les plus importants dont nous
n’avions jamais entendu. C’est un sujet bénéfique pour moi qui nous permis de lire, calculer
et interpréter les ratios.
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