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Le Mot du Président 6
Faits marquants 18
21
Une vision stratégique créatrice de valeur pour
nos clients, nos actionnaires, nos collaborateurs
et nos partenaires
• La stratégie du Groupe
• Un positionnement volontariste sur des cibles de
clientèle peu servies par le système bancaire
• Un acteur régional de référence
Rapport de gestion 55
Contacts 212
Le Mot du Président
notre Groupe a ainsi enregistré des pro- financiers au plus grand nombre à tra-
gressions significatives de l’ensemble de vers plusieurs actions créatrices de
ses indicateurs. Le produit net bancaire valeur et porteuses de progrès social :
consolidé s’accroît de 21% à 13,3 milliards « Hissab Bikhir », concept inédit de
de dirhams, le résultat net part du Groupe banque économique, « Pacte Rasmali »
ressort à 3,9 milliards de dirhams, s’amé- accompagnant le développement de la
liorant de 26% et le total bilan s’établit à petite entreprise, ou encore « Pacte Vert »
290,4 milliards de dirhams, en hausse de offre de financement innovante en faveur
12,1%. Cette évolution atteste du dyna- du secteur agricole, en droite ligne avec
misme déployé par toutes les entités du le Plan Maroc Vert.
Groupe, qui s’appuient sur une démarche
alliant gestion rigoureuse des risques et À l’échelle régionale, l’évolution rapide
de la contribution de nos filiales hors du
maîtrise des coûts, et visant à conforter
Maroc à notre compte de résultat vient
la satisfaction de nos clients.
confirmer nos options stratégiques,
Au Maroc, la synergie entre nos pôles constituant des relais de croissance di-
d’expertises dans tous les domaines de versifiés et complémentaires. Dans cette
la banque et de la finance, conjuguée à optique, le Groupe s’est attelé à l’ancrage
la mobilisation de nos équipes a permis des banques récemment acquises en
de compenser les impacts de la crise Afrique subsaharienne, en les inscrivant
Rapport annuel 2009 7
Attijariwafa bank Europe n’a pas été des liens entre les équipes, désormais
d’une participation de plus en plus impor- C’est donc une étape majeure de la vie
tante à l’accroissement des flux entre nos du Groupe que nous avons franchie en
différentes zones d’implantation : Europe, 2009, donnant corps à l’assise panafricaine
Maghreb, Afrique de l’Ouest et Afrique d’Attijariwafa bank et concrétisant l’am-
Centrale. La plate-forme parisienne des- bition de notre projet de développement.
tinée aux entreprises a été réorganisée Et c’est avec un élan renouvelé que nous
et ses moyens renforcés. En outre, la entamons l’exercice 2010, portés par des
transformation de nos implantations dans équipes aux capacités reconnues, capita-
7 pays d’Europe en réseaux bancaires au lisant des expertises multiples et tirant
service des diasporas marocaine, et plus profit de leur diversité culturelle. Nous
globalement africaines, est aujourd’hui entendons consolider les fondements de
largement engagée. notre stratégie en l’inscrivant dans une
18,1%
6,7%
67,4%
7,8%
20
12 2
3
9
18
14
1
19
15
16
17
11
10
13
21
8
5
22
7 4
Bureaux de représentation
15 Abu Dhabi 18 Espagne
16 Arabie 19 Libye
Saoudite 20 Royaume-Uni
17 Dubai
En cours d'implantation
21 Burkina-Faso
22 Cameroun
23 Chine (non présente sur la carte)
Des performances
financières solides
et pérennes
Chiffres Clés Consolidés aux normes IFRS
+15%
206,2
+27% +9% +12%
+23% +18% +22% 290,3
179,2 220,8
201,8 +16% 24,8 258,9
140,8
21,1
164,2 211,9
18,2
31/12/07 31/12/08 31/12/09 31/12/07 31/12/08 31/12/09 31/12/07 31/12/08 31/12/09 31/12/07 31/12/08 31/12/09
31/12/07 31/12/08 31/12/09 31/12/07 31/12/08 31/12/09 31/12/07 31/12/08 31/12/09 31/12/07 31/12/08 31/12/09
Produit net bancaire Résultat brut d’exploitation Résultat net Bénéfice par action(1)
en milliards MAD en milliards MAD en milliards MAD en milliards MAD
+8,5%
+12,6%
10,0 +0,14pt
Structure du produit net bancaire
8,9 -0,13pt
8,2
0,52 0,53 31 décembre 2009
0,39
6,5
-1,0pt -2,9pt
-0,2pt 80,7 -1,4pt
5,5 77,8
5,3 76,4
Rating
Fitch Rating Décembre 2009 Standard & Poor’s Juillet 2009 Capital Intelligence Mars 2009
Des principes de
gouvernance conformes
aux meilleures normes
M. Mohamed EL KETTANI
Président Directeur Général
M. Ismaïl DOUIRI
Directeur Général - Pôle Finances,
Transformation et Opérations
30,04%
Groupe ONA 4,55%
Grupo Santander
1,96%
Personnel Groupe
Attijariwafa bank
31,83%
3,42%
Institutionnels nationaux
Corporación Financiera
Caja de Madrid
14,73%
Flottant et autres
13,47%
Groupe SNI
L’action Attijariwafa bank a surperformé durant l’année 2009 l’indice général MASI. Après son évolution au rythme
du marché durant le premier trimestre, l’annonce des résultats annuels 2008 a propulsé le titre à un plus haut de
297 Dirhams, avant de subir la correction encourue par l’ensemble du marché. Néanmoins, le titre a démontré une
certaine résilience à la tendance baissière du marché, à compter du mois de Juin 2009, enregistrant ainsi un recul
semestriel de -9,1% comparé à -10,4% pour le MASI.
L’action Attijariwafa bank clôture l’année 2009 à 270 Dirhams, enregistrant une performance annuelle de 4,9%, à contre-
tendance du MASI qui recule de -4,9% ou encore l’indice du secteur bancaire qui décroît de -1,4%. Cette évolution a
été accompagnée par des échanges en hausse : le volume global moyen quotidien s’établit à 118 milllions de Dirhams,
contre 77 millions de Dirhams une année auparavant.
120
110
100
90
80
70
60
dé
ja
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ju
ju
se
oc
no
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09
-0
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s-
08
09
09
09
09
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9
9
9
09
• Finalisation de l’acquisition de participations majoritaires • Renforcement des fonds propres d'Attijariwafa bank
dans le Crédit du Congo, l’Union Gabonaise de Banque, et de ses filiales :
la Société Ivoirienne de Banque, et le Crédit du Sénégal, - Attijariwafa bank Maroc : émission de deux dettes
accompagné de la cession de 24% de la participation subordonnées de 1 milliard de Dirhams chacune ;
de Wafa Assurance dans le Crédit du Maroc au profit - Attijari bank Tunisie : augmentation de capital
du Crédit Agricole (France) et de la cession de 15% de de 56 millions de Dinars.
Wafasalaf à Sofinco.
B anque universelle, acteur de référence au Maghreb et en Afrique subsaharienne, Attijariwafa bank récolte cette année
les fruits de son développement, grâce à la consolidation de son positionnement sur ses marchés historiques et la
conquête de nouveaux marchés à travers une politique de croissance externe dynamique et sécurisée.
La stratégie du Groupe
s’articule autour de plusieurs axes spécifiques
U ne vision stratégique
c r é at r i c e d e v a l e u r
pour nos clients,
nos actionnaires,
n o s c o l l a b o r at e u r s
e t n o s pa r t e n a i r e s
Un positionnement volontariste
sur des cibles de clientèle peu servies par
le système bancaire
Le groupe Attijariwafa bank a lancé en 2009 plusieurs actions visant la conquête de nouvelles cibles de clientèle
complétant son positionnement de banque universelle et réaffirmant son rôle de banque citoyenne.
Pacte RasmaLi
Pour faire grandir les petites entreprises
www.attijariwafabank.com
Une vision
s t r at é g i q u e
c r é at r i c e d e
valeur
Le secteur Agricole
Pour accompagner le plan sectoriel Les investissements sont réalisés
national marocain appelé « Plan Maroc sous forme de prise de participation
Vert », Attijariwafa bank a consacré au capital ou par souscription à
une enveloppe de 25 milliards de des émissions obligataires simples
Dirhams, sur les 5 années à venir, via ou donnant accès au capital des
le lancement du Pacte Vert, une offre sociétés cibles ;
sur mesure visant à soutenir toutes - le crédit de campagne : crédit
les filières du secteur agricole et de bancaire destiné à financer les
l’agro-industrie, à travers : besoins ponctuels des exploitations
- le crédit d’investissement Macharii : agricoles ou unités agro-industriel-
produit adapté à tout projet d’inves- les et à alléger les tensions sur la
tissement, aux remboursements trésorerie ;
modulables et aux modalités de - une offre riche de produits d’as-
taux flexibles ; surance : la banque propose une
- le fonds dédié Agram invest : destiné palette de produits d’assurance-vie
à l'investissement en fonds propres et non-vie, dont la « Multirisques
dans des sociétés spécialisées dans Agro Plus » et la « Multirisques
l’agro-alimentaire et l’agro-industrie. Agricole ».
UNE BANQUE
AU CŒUR
DE MAROC VERT
• Crédit du Congo
Acteur de référence sur le marché
congolais, le Crédit du Congo dispose
d’un réseau de 4 agences avec un
effectif de 200 collaborateurs.
Cette opération stratégique a permis
de réaliser cette année, les objectifs
tracés dans le plan de développement
« Attijariwafa 2012 ».
Siège de CBAO - Groupe Attijariwafa bank (Dakar)
Rapport annuel 2009 27
l’épargne au Maroc
L e groupe Attijariwafa bank opère dans des marchés en profonde transformation. Au Maroc, l’industrie bancaire
connaît un fort développement, marqué par la multiplication des produits d’épargne et par le potentiel de ban-
carisation du pays.
217,5
À travers les différents véhicules de
2008 2009
6,5 0,8
0,4
8,2
84,0
Maroc
Afrique Subsaharienne
Tunisie
Europe
Autres
Des réalisations
p e r fo r m a n t e s
confirmant la
nouvelle dimension
du Groupe
153,3
151
(en milliards de dirhams)
L es différents marchés de la Banque de Détail ont contribué à cet effort de collecte des dépôts
• La Banque des Particuliers et des compagnement de ses clients progressé de 5,3%, pour s’établir à
Professionnels : principal marché Marocains Résidents à l’Étranger 32,3 milliards de Dirhams, soit une
de collecte de l’épargne classique, par la mise en place d’un dispositif part de marché de 26,7%.
la Banque des Particuliers et des spécifique: réduction des coûts de
• La Banque Privée : s’inscrivant
Professionnels s’est inscrite dans transferts, extension du réseau de la
constamment dans une démarche
une dynamique continue et sou- banque à l’étranger, lancement de
proactive d’accompagnement de
tenue de conquête de la clientèle, produits bancaires innovants. Les
ses meilleurs clients, le Groupe
basée sur le lancement de produits premières retombées de ces me-
a érigé la Banque Privée en tant
innovants et la diversification des sures ne se sont pas faites attendre
que Business Unit rattachée au
offres (Hissab Kafi, Hissab Fayda, puisque le Groupe a vu les transferts
pôle Banque de Détail et a pris
Solutions Bidaya, etc.). des MRE transitant par son réseau
des mesures importantes visant à
augmenter de +2,1%, gagnant 1,5
• La Banque des Marocains sans améliorer la qualité de service et à
point de part de marché et captant
Frontières : en dépit du contexte développer une gamme de produits
près du tiers de ces transferts. Les
de crise économique et finan- exclusifs et sur mesure destinés à
dépôts de la clientèle MRE ont
cière, le Groupe a poursuivi l’ac- cette clientèle.
Des réalisations
p e r fo r m a n t e s
confirmant
la nouvelle
dimension du
Groupe
L e groupe Attijariwafa bank, à travers sa filiale Wafa Gestion, occupe une position majeure de la gestion d’actifs
au Maroc, en termes d’encours sous gestion, mais aussi à travers son approche multi-expertises couvrant tous
les segments de clientèle - investisseurs institutionnels, entreprises et particuliers, ainsi que toutes les classes
d’actifs.
La satisfaction des clients est au cœur des priorités de Wafa Gestion. Sa culture d’entreprise se nourrit des règles et
valeurs qu’exige son métier, à savoir la protection et le développement de l’épargne des clients en recherchant l’opti-
misation du rendement. Wafa Gestion offre à ses clients plusieurs offres selon le profil investisseur :
La bancassurance
Institutionnalisée par la promulgation
du Code des Assurances en 2002, la
bancassurance occupe aujourd’hui
une place prépondérante au niveau
de la distribution des produits
d’assurance au Maroc. En 2009, le
groupe Attijariwafa bank consolide sa
position de leader dans la bancassurance,
avec un accroissement de l’encours
de 22% et l’enrichissement de la
gamme de produits.
Évolution de l’ encours
épargne Bancassurance
(en milliards de dirhams)
8,0
6,6
+ 22%
2008 2009
Des réalisations
p e r fo r m a n t e s
confirmant
la nouvelle
dimension du
Groupe
1 distributeur
er
de crédits au Maroc
D ans un contexte marqué par une crise économique et financière internationale, et une rareté des ressources,
Attijariwafa bank a continué à accompagner ses clients et à contribuer au financement de l’économie marocaine,
tout en maintenant un système rigoureux de pilotage des risques.
Dynamisation du positionnement
Évolution des crédits distribués
par le Groupe au Maroc*
sur le segment des Grandes Entreprises
Au cours de l’année 2009, Attijariwafa bank collaborateurs, Attijariwafa bank déploie
a vu ses engagements par caisse sur aujourd’hui une offre de produits et
155,7
(en milliards de dirhams)
projets d’infrastructure.
7,9 1,0
0,9
8,6 Maroc
Afrique Subsaharienne
81,6 Tunisie
Europe
Autres
Maroc
* Crédits par décaissement aprés élimination des
encours intragroupe
Afrique Subsaharienne
Tunisie
Europe
Autres
Rapport annuel 2009 35
6,0 6,8
que « Solutions Bidaya », un pack Wafasalaf a également ouvert 5 nou-
de produits comprenant l’accès au velles agences portant ainsi son réseau 2008 2009
Rapport annuel 2009 37
Crédit à l’habitat
Fin 2009, les crédits immobi- nouvelle variante de la gamme Grâce à sa large gamme de produits,
liers acquéreurs enregistrent de crédits Miftah : Miftah Assaad. la banque, en collaboration étroite
une progression de 14,2%, pour Premier crédit adossé au fond avec sa filiale Wafa Immobilier, a
s’établir à 25,6 milliards de Di- de garantie Damane Assakane, connu en 2009 un fort dynamisme
rhams, situant la part de marché ce produit est destiné au finance en matière de crédit immobilier et
de la banque sur ce segment à ment des logements principaux a renforcé son taux de pénétration
23,1%, en progression de 50 pbs. à hauteur de 800 000 Dirhams en sur un marché porteur.
La banque a lancé en 2009 une faveur des classes moyennes.
Pour devenir
Évolution des crédits
propriétaire, fermez les yeux immobiliers acquéreur
et dites «Miftah» (en milliards de dirhams)
+14,2%
22,4 25,6
2008 2009
www.attijariwafabank.com
« Pour mes opérations à l’international,
le groupe Attijariwafa bank me donne
le support nécessaire pour assurer
rapidité, efficacité et sécurité… »
Adel BENYAHIA, transitaire (TUNIS)
Des réalisations performantes confirmant
la nouvelle dimension du Groupe
Des réalisations
p e r fo r m a n t e s
confirmant la
nouvelle dimension
du Groupe
Attijari Invest, a vu son portefeuille s’enrichir de Ces réalisations ont contribué, de fait,
deux nouvelles participations qui à consolider la position d’Attijari Invest
un positionnement opèrent dans le secteur des BTP : en tant qu’acteur majeur dans le
consolidé « Somadiaz » et « Entreprise Marocaine domaine du Capital Investissement au
Filiale spécialisée dans le Capital des Travaux (EMT) » acquises en juin Maroc, et à poursuivre son implication
Investissement au sein d’Attijariwafa bank, 2009 en co-investissement avec le dynamique et volontariste dans le
Attijari Invest gère plus de 2,5 milliards Groupe Alliances Développement. développement du tissu industriel
de Dirhams à travers différents marocain.
H-Partners a, de son côté, profité du
fonds d’investissement : Moroccan
lancement de « Mediterrania Saïdia », Attijari Invest demeure, par ailleurs,
Infrastructure Fund, Morocco Hospitality
première station balnéaire du plan très active dans le montage et la
Investment Fund (H-Partners), Igrane
Azur, pour ouvrir son premier hôtel structuration de nouveaux fonds
et Agram Invest.
dont la gestion a été confiée au groupe d’investissement, en association
L’année 2009 a connu la réorganisa- espagnol Barcelo. avec des partenaires financiers et
tion d’Attijari Invest, la refonte de ses stratégiques de premier rang.
Le fonds d’investissement Igrane
procédures internes de gestion, et
dédié à la région Souss Massa Drâa
l’uniformisation des modes de gou-
s’est, pour sa part, engagé à parti-
vernance des fonds d’investissement
ciper dans le tour de table du parc
sous gestion.
halieutique Haliopolis qui entre dans
Le fonds d’investissement MIF le cadre général du Pacte National
( Moroccan Infrastructure Fund ) pour l’Émergence Industrielle.
Rapport annuel 2009 43
Leadership confirmé
dans l’assurance
P remier opérateur du secteur des assurances au Maroc pour la deuxième année consécutive, Wafa Assurance
voit son chiffre d’affaires progresser en 2009 de 3,5%, pour atteindre 4,3 milliards de Dirhams.
Un groupe engagé
et responsable
décline en 3 axes majeurs : niveau de maîtrise. Actuellement, une La gestion des risques du Groupe est
- Écouter le client et mesurer sa réflexion est menée pour l’évolution de centralisée au niveau de la Gestion
satisfaction ; ces engagements et l’élargissement Globale des Risques (GGR), struc-
- Développer un dispositif de pilotage de leur périmètre. ture indépendante des fonctions
objectif et fiable ; commerciales rattachée au Comité
- S’inscrire dans une démarche d’amé- de Direction Générale. La GGR est
lioration continue. organisée conformément à la typo-
logie des risques telle que définie
En 2009, une refonte globale du
par le comité de Bâle. Les fonctions
« PEC - Programme d’Écoute Client » a
Risque de Contrepartie et Risque de
été menée afin de suivre l’évolution des
Marché ont pour mission de détecter,
orientations stratégiques du Groupe et
d’analyser et de suivre les différents
être en parfaite adéquation avec ses
risques, de rationaliser ses positions
besoins. Ce dispositif est constitué
par des autorisations formalisées et
d’une batterie d’outils : enquêtes de
d’être attentifs à tout écart en matière
satisfaction, baromètres de mesure
de répartition des risques. La fonc-
des engagements de service, visites
tion Risque Opérationnel, Juridique,
mystères, appels mystères, focus
Informatique et Humain est chargé
group, audits qualité interne.
de détecter, d’analyser et de suivre
Ce dispositif d’écoute permet une re- les différents risques opérationnels
montée fiable du niveau de perception au sein du Groupe.
et de satisfaction de la qualité par le
client, de recueillir les attentes de la
clientèle par marché, et d’apporter les
réponses adaptées à ces attentes.
Rapport annuel 2009 49
- Le Master « Banque et Marchés entre les établissements scolaires et L’année 2009 a aussi été marquée
Financiers » est un autre exemple les entreprises, l’association privilégie par l’accompagnement des élèves à
réussi de partenariat et de collabo- le système de parrainage d’écoles Paris par 4 professeurs de classes
ration entre le monde de l’éduca- par les entreprises partenaires. préparatoires afin de les assister
tion et les entreprises (Université Ces dernières initient des actions et parfaire leur préparation aux
Hassan II de Casablanca, Université concrètes pour améliorer les conditions épreuves orales.
de Cantabria, Attijariwafa bank à d’apprentissage des élèves, comme
La Fondation Attijariwafa bank a
travers sa Fondation, Santander, la rénovation des salles de classe,
également procédé à la distribution
la Fondation UCEIF et la Fondation l’équipement des bibliothèques et
de prix aux élèves les plus méritants
Euro-Arabe). En septembre 2009 des salles multimédia, le soutien
et les mieux classés.
ce Master à acceuilli sa troisième des activités parascolaires ou encore
promotion; l’organisation de stages en entreprise. Ainsi, des élèves ont été primés lors
L’objectif de l’association est de de deux cérémonies, une première
parrainer 1 000 établissements à organisée à Paris en octobre 2009 à
De la théorie... ...et de la pratique
l’horizon 2012. l’ambassade du Maroc à Paris et une
autre cérémonie en décembre 2009
Prépa Plus, soutien et reconnais-
au siège d’Attijariwafa bank.
sance du mérite
MASTER INTERNATIONAL
“Banque et Marchés Financiers" initié de nombreuses actions de
• Une formation professionnalisante de haut niveau
• Une co-diplômation Publique nationale par l'Université Hassan II-Faculté
soutien en faveur des élèves des
des Sciences Juridiques, Économiques et Sociales de Casablanca
et Européenne par l'Université de Cantabria
• 6 mois de stage rémunéré chez Attijariwafa bank* ou Santander** classes préparatoires publiques, qui
… Un avenir assuré !
constituent une filière d’excellence au
sein de l’enseignement publique, et
encouragent l’égalité des chances et
Renseignements et Inscriptions:
الـرحـال
ِّ ـطُّ َم َح
مـالقـــي إفـريـقيـــة
َ
Caravansérail
Confluences africaines
Exposition
Rapport de Gestion
Environnement économique 56
َAffectation du résultat 76
Perspectives 2010 76
Contacts 212
Environnement économique1
I-M
ONDE : reprise de la croissance dans l’Allemagne et le Japon ont ainsi renoué avec la
la plupart des pays avancés en 2009 croissance au cours du second trimestre 2009 avec
• Après une forte baisse d’activité en 2008 et au des taux respectifs de 0,3%, 0,4% et 0,7%.
premier trimestre 2009 dans la plupart des pays • A partir du troisième trimestre, ce sont les Etats-
occidentaux, l’activité s’est nettement moins Unis et la Zone Euro qui sortent d’une récession
contractée dans les économies avancées à partir ayant duré plus d’un an avec des croissances
du second trimestre en raison essentiellement de 0,9% et 0,4% respectivement. Néanmoins,
des interventions massives des Etats (baisses l’économie espagnole semble toujours impactée
des taux , injections illimitées de liquidités dans le par la crise avec un taux de croissance négatif
système bancaire, rachats d'actifs …). La France, au troisième et quatrième trimestre.
• Le taux de croissance enregistré dans le monde en enregistrée au continent africain, elle est de 1,9%
2009 est de -0,8% contre 3,0% en 2008, en raison en 2009 contre 5,6% en 2008. L’Afrique du Sud, le
notamment de la contre performance des pays Nigeria, le Ghana et le Kenya ont été les premiers
avancés :-2,5% pour les Etats-Unis, -3,9% pour à subir les effets de la crise, avec une chute des
la Zone Euro et -5,3% pour le Japon. Toutefois, cours boursiers, une inversion des flux de capitaux
les pays en développement ont mieux résisté et des tensions sur les taux de change. L’Afrique
à la crise avec une croissance de 8,7% pour la Subsaharienne a par contre mieux résisté avec
Chine et 5,6% pour l’Inde. Quant à la croissance une croissance de 1,6% en 2009.
(1)
Source : FMI, BM, INSEE, OCDE, DPEG, BAM, OPEP
(2)
La FED, la Banque d’Angleterre et la Banque du Japon les ont ramenés quasiment à 0% et la BCE à 1%
(3)
La FED et la Banque d’Angleterre ont annoncé des programmes massifs d’achat d’actifs s’élevant respectivement à 12,3 et 8,7 points de PIB
Rapport de Gestion 2009 57
• La croissance mondiale approcherait les 4% en 2010 des activités économiques dans le monde.
(Fonds Monétaire International : +3,9% ; Banque Cependant, la demande mondiale de l’or noir
Mondiale : +2,2%) contre une contraction en 2009 s’est contractée de 1,4 mb / j en 2009 (1 mb/j en
de l’ordre de -0,8% (FMI) et -2,7% (BM). Cette 2008). Le cours moyen du pétrole s’est déprécié
reprise discrète, se confirmerait en 2011 selon de 36% en 2009 par rapport à 2008 avec un taux
la Banque Mondiale qui prévoit une croissance moyen de 62 dollars le baril.
de l’ordre de 3,2 %.
Parité euro-dollar : retournement de tendance en
Légère reprise du commerce mondial à partir ce début d’année
du second trimestre 2009 • Le cours du dollar a poursuivi sa tendance baissière
• Soutenu par la reprise de la demande des économies face à l’Euro en 2009 s’établissant à 0,69 Euros
avancées et des pays émergeants, le commerce au 31 décembre (-3,4% en un an). Le dollar a été
mondial s’est apprécié de 4,2% au troisième pénalisé par l’affaiblissement de son rôle de valeur
trimestre selon le FMI (en variation trimestrielle) refuge en raison notamment du creusement du
après une stabilisation au second trimestre et un déficit public américain et de la perte de confiance
effondrement exceptionnel au premier trimestre des investisseurs. Son cours moyen par rapport
de 2009 et au quatrième trimestre de 2008 dû au dirham en 2009 s’est établit à 8,082. Celui de
au resserrement des conditions de crédits et l’Euro par rapport au dirham a atteint en moyenne
de la contraction de la demande. Toutefois, le sur l’année 11,2429 dirhams.
volume du commerce mondial (biens et services)
a enregistré une baisse de 12,3% en 2009 contre II - MAROC : confirmation de la croissance en
+2,8% en 2008. 2009 à 5,3% tirée par le secteur agricole
et la progression de la demande intérieure
Inflation et pétrole
• Les taux d’inflation sont redevenus positifs à II-1- Sur le plan macroéconomique
partir de novembre en raison de l’amélioration de Maroc : le PIB a cru de 7,8% au quatrième trimestre
l’activité économique et de la hausse des cours 2009 (HCP)
des matières premières. Au quatrième trimestre, • Le PIB a progressé de 7,8% au cours du quatrième
ils se sont établis à 1,1% aux Etats-Unis et à 0,2% trimestre contre 5,8% publié auparavant. Cette
en Zone Euro contre 1,7% et -0,4% respectivement hausse est dûe à l’augmentation de la valeur
au troisième trimestre. ajoutée agricole et non agricole durant le quatrième
• S’agissant du pétrole, la consommation a repris trimestre de 2009 respectivement de 26,9% et
au quatrième trimestre en raison de l’amélioration 4,9% contre 16,6% et 1,4% une année plus tôt.
(4)
85 à 90 millions de barils sont produits par jour en moyenne
(5)
Moyenne des cours UK Brent, Dubbai et West Texas Intermediate.
• En glissement annuel, le PIB a marqué une
progression de 5,2% en 2009 contre 5,6%
en 2008.
Evolution trimestrielle du PIB marocain en glissement annuel
En volume T1-08 T2-08 T3-08 T4-08 T1-09 T2-09 T3-09 T4-09 2009 2010*
PIB (Volume) 144.497 148.442 146.313 145.602 149.904 156.481 165.244 178.133
(Croissance %) 7,2 % 6,3 % 5,7 % 3,1 % 3,7 % 5,4 % 5,6% 7,8% 5,2% 3,5%
VA agricole (hors 18.805 20.479 19.671 20 363 23.845 26.172 32.977 41.848
pêche) 16,0 % 16,6 % 16,1 % 16,6 % 26,8 % 27,8 % 26,0% 26,9% 25,7% -2,4%
107.681 109.287 108.894 107.598 108.296 111.451 114.349 119.952
VA non agricole
6,2 % 4,8 % 4,3 % 1,2 % 0,6 % 2,0 % 2,6% 4,9% 2,3% 4,4%
(*) : Prévisions loi de finances 2010 Source : Comptes nationaux du 4ème trimestre– HCP
Rapport
de gestion
Exercice 2009
- une progression soutenue des activités non attribué au Maroc avec une perspective stable.
agricoles de 4,4% ; Un communiqué du Ministère de l'Economie et
-u
ne maîtrise de l’inflation autour de 2% ; des Finances précise que la dette en devises et
- un déficit budgétaire autour de 4% suite notamment à la dette en monnaie locale sont ainsi assorties,
l’augmentation des dépenses d’investissement. respectivement, des notes BBB- et BBB.
• S’agissant des prévisions du HCP, elles tablent • Quant à Oxford Business Group qui a présenté le
sur une croissance de 4,1% en 2010 contre 5% 9 décembre son rapport intitulé « The Report :
en 2009 en raison notamment de la reprise des Morocco 2009 », il confirme que « le Maroc résiste
activités non agricoles dont la valeur ajoutée mieux, en moyenne, que l’Europe et la région
progresserait de 5,9% en 2010 (la LF2010 prévoit MENA. La croissance est maintenue autour de
une croissance de 4,4% seulement), et de la 5% en 2009. Et malgré la crise, le Pib devrait
poursuite du dynamisme du secteur primaire et progresser de près de 3,5% en 2010 ».
de la pêche maritime.
Statistiques à fin décembre 2009
Les perspectives économiques vont s’améliorer en
Finances publiques, les résultats de l’exécution
2010 pour le Maroc selon le FMI et les différents
de la loi de finances au terme des 11 premiers
organismes internationaux
mois de l’année 2009 sont favorables
• Les perspectives économiques du Maroc devraient
L’exécution de la Loi de Finances 2009 au terme
s’améliorer en 2010, a précisé, la mission du
des onze premiers mois de 2009 s’est soldée par
FMI ayant séjourné du 2 au 13 novembre 2009
un déficit budgétaire de 3,9 milliards de dirhams.
à Rabat. Le FMI souligne qu’en dépit de la
Les recettes fiscales se sont inscrites en baisse
crise économique mondiale, « la performance
de 9,6% par rapport à fin novembre 2008 pour
économique du Maroc est restée solide…. Les
s’établir à 136,5 milliards de dirhams. L’exécution
perspectives du Maroc devraient s’améliorer en
des dépenses ordinaires demeure maîtrisée et leur
2010, mais demeurent tributaires des évolutions
tendance baissière se maintient suite essentiellement
externes. Bien que faible, la croissance prévue
au repli des charges de compensation de 61%
de la zone Euro, devrait contribuer à une reprise
pour se chiffrer à 11,5 milliards de dirhams à fin
graduelle des exportations de biens et services
novembre 2009 en raison de la contraction des
ainsi que des transferts. »
cours mondiaux des matières premières. Hors
• Par ailleurs, l'Agence Internationale de Notation,
dépenses de compensation, les dépenses ordinaires
Fitch Ratings, a confirmé en septembre dernier
ont augmenté de 8,2%.
le niveau de notation « Investment grade »
• S’agissant des dépenses de biens et services, • Quant à l’IPC du mois de décembre 2009, il a
elles ont augmenté de 10,6% pour atteindre connu une baisse de 0,5% par rapport au mois
103,9 milliards de dirhams en raison de la hausse précédent en raison de la baisse de l’indice des
des dépenses du personnel de 4,8% et de celles produits alimentaires de 1,0% et de l’indice des
des autres biens et services de 22,8%. produits non alimentaires de 0,1%.
• Les charges en intérêts de la dette ont quant • D’après les hypothèses de la LF2010, l’inflation
à elles, reculé de 4,8%, sous l’effet conjoint se maintiendrait aux alentours de 2% en 2010.
de la baisse de celles de la dette intérieure de Le taux de chômage s’est établi à 9,0% au quatrième
5,9% et la quasi stagnation de celles de la dette trimestre 2009
extérieure (+0,9%). • Les chiffres relatifs au quatrième trimestre 2009
• D’un autre côté, les émissions des dépenses indiquent que le taux de chômage national s’est
d'investissement ont enregistré une hausse de établi à cette date à 9,0% contre 9,5% un an
16% à fin novembre à 37,1 milliards de dirhams auparavant. Ce repli incombe, essentiellement, à
et se sont réalisées à hauteur de 96,8%. la baisse de 0,8 point du taux de chômage urbain,
• Le budget 2009 a été affecté par la conjoncture en variation annuelle, pour s’établir à 13,8%, et de
internationale et ses retombées sur l’économie celle du taux de chômage rural de 0,1 point.
marocaine. En effet, après deux années successives • Sur toute l’année 2009, le taux de chômage aurait
d’excédent budgétaire, les recettes budgétaires se atteint 9,1%, à son plus bas niveau jamais enregistré,
sont globalement repliées en raison de la baisse en baisse de 0,5 point par rapport à 2008. Ce recul
des recettes fiscales. Le solde du budget de l’Etat a plus profité au milieu urbain (-0,9 pts) qu’au
représenterait -2,7% du PIB en 2009 et -4% en rural qui s’est stabilisé autour de 4%.
2010 contre +0,4% en 2008 et +0,7% en 2007. Evolution trimestrielle
du taux de chômage en %
L’inflation : hausse de l’indice annuel de la
consommation de 1% en 2009 2007
T1 T2 T3 T4 Année
• L’indice annuel des prix à la consommation 10,1% 9,4% 9,9% 9,7% 9,8%
(IPC) a augmenté de 1,0% au terme de l’année 2008
T1 T2 T3 T4 Année
2009 selon le HCP, par rapport à l’année 2008. 9,6% 9,1% 9,9% 9,5% 9,6%
La hausse a concerné aussi bien les produits 2009
T1 T2 T3 T4 Année
alimentaires (+1,0%) que les produits non 9,6% 8,0% 9,8% 9,0% 9,1%
alimentaires (+ 0,9%). Source : HCP – BAM - DEPF
Rapport de Gestion 2009 61
Rapport
de gestion
Exercice 2009
• La population active occupée nationale a augmenté Baisse des exportations des biens en 2009
de 0,9% en 2009 en variation annuelle pour • La baisse des exportations des biens (FOB) a été
atteindre environ 10,3 millions de personnes. plus affirmée en 2009:-28,2% à 111,8 milliards
Ce qui correspond à la création nette de 95.100 de dirhams contre 155,7 milliards de dirhams en
postes en un an répartis comme suit : les services 2008. Cette situation s’explique notamment par le
(78.800 postes nouveaux) et les BTP (62.000 postes). repli de 10,7% des exportations hors phosphates
Toutefois, en raison de l’impact négatif de la crise et dérivés (93,1 milliards de dirhams contre
internationale, les autres secteurs ont perdu 104,3 milliards de dirhams en glissement annuel).
environ 45.700 postes en 2009 : -39.700 postes Dans le même sillage, les ventes de phosphates
au niveau de l’industrie y compris l’artisanat ;
et dérivés se sont inscrites en baisse de 63,6% à
-1.100 emplois au niveau de l’agriculture et pêche ;
18,8 milliards de dirhams contre 51,5 milliards de
-4.000 postes dans les autres activités.
dirhams à fin décembre 2008). Par conséquent, le
Balance des biens et services déficitaires taux de couverture a reculé de 5,5 points, passant
•À fin décembre 2009, la balance des biens et services à 42,3% contre 47,8% un an auparavant.
laisse apparaître un déficit de 95,7 milliards de Baisse des importations des biens en 2009
dirhams et un taux de couverture de 68,6% en • Quant aux importations des biens (CAF), elles
baisse de 3,7 points par rapport à 2008. En effet,
se sont chiffrées à 264,4 milliards de dirhams
les importations des biens et services ont atteint
au mois de décembre contre 326,0 milliards
305,1 milliards de dirhams en baisse de 14,9%
de dirhams à fin décembre 2008, en baisse de
par rapport à 2008. Quant aux exportations des
23,4%. Les produits importés hors pétrole se
biens et services, elles se sont élevées à 209,4
sont élevés à 247,3 milliards de dirhams contre
milliards de dirhams en baisse de 19,2%.
295,4 milliards de dirhams, soit -16,3%. Celles
Creusement du déficit de la balance commerciale du pétrole ont été de 17,2 milliards de dirhams
(des biens) en 2009 contre 30,7 milliards de dirhams à la même
Les deux composantes de la balance commerciale période de l’année passée, soit -44,1%.
ont marqué une baisse en 2009 • Par continent, l'Europe, avec 237.063,6 millions de
•Au terme de l’année 2009, le solde de la balance dirhams (475.806,0 millions de dirhams en 2008),
commerciale a atteint -152,6 milliards de dirhams intervient pour 63,0% (+0,3% par rapport à 2008)
contre 170,3 milliards de dirhams une année dans le total des échanges du Royaume,
auparavant selon l’Office des Changes.
suivie de l'Asie (19,5% : -1 pt), de l'Amérique 97,6 milliards de dirhams en baisse de 5,6% par
(11,2% : +0,8 pt), de l'Afrique (6,0% : +0,6 pt) et de rapport à 2008. Quant aux dépenses, elles se sont
l'Océanie (0,3% : -0,7 pt). établies à 56,4 milliards de dirhams (+8,6% en
• Par pays, c’est la France qui occupe la première variation annuelle).
place en terme d’échanges avec une part de IDE : 2009 a connu une baisse importante des
marché de 18,2% (+0,4 pt par rapport à 2008), investissements directs étrangers
suivie par l’Espagne (14,4% : +1,9 pt) et la Chine • La crise financière et économique mondiale
(5,5% : +1,6 pt). s’est traduite par une baisse importante des flux
Un léger redressement de la demande extérieure des Investissements Directs Étrangers (IDE) à
adressée au Maroc selon le HCP à partir du travers le monde. Le dernier rapport annuel de la
deuxième trimestre Conférence des Nations unies pour le commerce
• Après quatre trimestres de contraction, la demande et le développement (Cnuced), rendu public au
mondiale adressée au Maroc s’est légèrement mois de septembre 2009, estime une chute de
redressée au deuxième trimestre 2009 (+1,2%, en 30% des IDE en 2009, tout en tablant sur une
variation trimestrielle) en raison notamment de la légère reprise en 2010. En 2009, les flux d’IDE
reprise économique des principaux pays partenaires auraient atteint 1.200 USD mds, contre 1.700
du Maroc notamment la France et l’Allemagne. USD mds en 2008, ce qui représente une chute
• Au troisième et quatrième trimestre, la relance des de 29,41%.
économies émergentes, combinée à l’amélioration • En décembre 2009, les recettes des investissements
de l’activité dans les économies avancées, a et prêts privés étrangers ont totalisé 26,1 milliards
stimulé davantage le commerce mondial (+4,2% de dirhams contre 35.3 milliards de dirhams à fin
au troisième trimestre). Ce mouvement a conforté décembre 2008, soit -26,1%. La répartition des
la reprise de la demande étrangère adressée au recettes au titre des investissements et prêts
Maroc dont la progression est estimée à 4% au privés étrangers, par nature d’opération, demeure
troisième trimestre et à 5% au quatrième. prédominée par les investissements directs avec
73,4% du total des recettes, suivis des prêts privés
Excédent notable de la balance des services
étrangers avec 14,3% et des investissements de
• A fin décembre 2009, le commerce des services
portefeuille avec 12,3%.
du Maroc avec le reste du monde fait ressortir
selon l’Office des Changes, un excédent de
41,2 milliards de dirhams (contre +51,5 milliards
de dirhams à fin 2008). Les recettes ont atteint
Rapport de Gestion 2009 63
Rapport
de gestion
Exercice 2009
Flux des IDE par pays 2006-2008 le développement parue au mois de novembre,
en USD mds que les transferts de fonds opérés durant les
Flux entrants des IDE neufs premiers mois de l'année des émigrés
Région / pays
2006 2007 2008 2009 F marocains vers leur pays ont diminué d'environ
Egypte 10,0 11,6 9,5 ~6,5 20 % (plus de 10 pts d’écart avec les statistiques
Libye 2,0 4,7 4,1 - officielles).
Maroc 2,5 2,8 2,4 ~1,9
• D'après la Banque Mondiale, les flux d'envois de
Tunisie 3,3 1,6 2,8 -
Algérie 1,8 1,7 2,7 - fonds vers les pays en développement devraient
Soudan 3,5 2,4 2,6 - diminuer moins que prévu, pour s'établir à 317
Total Afrique milliards de dollars en 2009, contre 338 milliards
23,2 24,8 24,0 ~18,0
du nord
Total Afrique 57,1 69,2 80,7 ~33,0 de dollars en 2008. Les transferts devraient
Pays en demeurer presque stables en 2010, avec une
433,8 529,3 629,7 -
développement
modeste hausse de 1,4%, avant d'enregistrer
Monde 1.461,1 1.978,8 1.697,4 1.190,0
(F): S&D
une croissance de 3,9 % en 2011.
Source: World Investment Report 2009 – CNUCED – Septembre 2009 • En 2010, le CMC envisage une hausse comprise
Essoufflement des recettes des transferts des entre 2% et 3%. Les projections en interne de
Marocains Résidents à l’Étranger Stratégie et Développement (S&D) tablent sur
• La crise financière internationale a nettement une progression de 3 à 4% en 2010 et 2011.
impacté les transferts des marocains résidant à A environ 7 mois d’importations, les réserves de
l’étranger. En effet, les recettes MRE ont reculé changes restent relativement correctes
de 5,3% en 2009 selon l’Office des Changes pour • La baisse des recettes MRE combinée à celle des
se situer à 50,2 milliards de dirhams contre 53,1 recettes voyages (-5%) et celle des IDE (-14%) a
milliards de dirhams en 2008. contribué à la réduction des réserves de changes
• Cette baisse est expliquée par le contexte peu de 3,6%, en variation annuelle, pour s’établir à
favorable marqué par un ralentissement de la 189,4 milliards de dirhams contre 196,5 milliards
conjoncture économique dans les pays d’accueil, de dirhams en 2008.
notamment européens ainsi qu’un accroissement • Les réserves couvrent environ 7 mois d’importations
du taux de chômage. La banque mondiale indique en 2009. Encore loin du seuil critique de 3 mois
dans sa dernière publication sur la migration et selon les analystes.
II-2- Sur le plan sectoriel : bonnes performances compte tenu des fortes précipitations et du taux
du secteur agricole et repli des autres secteurs de remplissage des barrages avoisinant les 95%,
d’activité la récolte céréalière pourrait être meilleure que
Récolte céréalière exceptionnelle en 2009 et quasi prévue si les conditions météorologiques sont
stagnation en 2010 favorables au mois de mars (phase de remplissage
• Comme signalé précédemment, le rythme de du grain). C’est ainsi que le taux de croissance de
croissance des activités agricoles s’est accéléré la valeur ajoutée agricole serait vraisemblablement
en 2009 avec près de 24% par rapport à 2008. Les compris entre -1,5% et -0,5%.
subventions publiques adressées au secteur se • Par ailleurs, la mise en œuvre du Plan Maroc
sont élevées, à fin décembre 2009, à 1,84 milliards Vert portant sur la nouvelle stratégie agricole
de dirhams et ce, dans le cadre de la mise en nationale, est en cours. Cette stratégie, pilotée
œuvre du Plan Maroc Vert, lancé en 2008, et ayant par l'Agence de Développement Agricole (ADA),
pour objectif d’atteindre en 2020 un PIB agricole est axée sur une approche globale sur la base
de 100 milliards de dirhams contre 38 milliards de deux piliers : Pilier I (développement d’une
de dirhams actuellement. agriculture moderne) et Pilier 2 (approche de
• Le Ministre de l´Agriculture et de la Pêche lutte contre la pauvreté). Il est prévu lors de la
Maritime a affiché, au mois de septembre, sa campagne 2009-2010 le lancement d’une vingtaine
satisfaction de la campagne agricole 2008-2009. de projets Pilier I et 48 projets Pilier II. Pour rappel,
Les conditions climatiques nationales et la le Plan Maroc vert, lancé l’année dernière, a pour
conjoncture internationale (cours des intrants) objectif d’atteindre en 2020 un PIB agricole de
y ont fortement contribuées. C’est ainsi que 100 milliards de dirhams contre 38 milliards de
la production céréalière s´est établie à 102 dirhams actuellement.
millions de quintaux soit une augmentation de Pêche : repli des ventes des produits de la mer
98,3 % par rapport à la précédente campagne. de 25%
Cette production se répartit entre le blé tendre • À fin 2009, la production halieutique nationale,
à hauteur de 43,4 millions de quintaux, l´orge toutes espèces confondues, a totalisé un volume
pour 37,8 millions de quintaux et le blé dur avec de 1.157.994 tonnes pour un chiffre d’affaires
20,3 millions de quintaux. de 7,1 milliards de dirhams, soit une hausse de
• La loi de finances de 2010 prévoit une baisse du 14% en poids et une baisse de 16% en valeur par
taux de croissance de la valeur ajoutée agricole rapport à la même période de 2008. (Ministère
de 2,4% en se basant sur une hypothèse de des Pêches Maritimes)
récolte de 70 millions de quintaux. Néanmoins,
Rapport de Gestion 2009 65
Rapport
de gestion
Exercice 2009
• Plan Halieutis : Le Maroc a lancé au mois d’octobre Mais globalement, les nuitées se sont améliorées de
le plan Halieutis, destiné à dynamiser le secteur 13,7% au mois de décembre en variation annuelle
de la pêche et à augmenter ses revenus à hauteur après une baisse de 4,7% en novembre et une
de 22 milliards de dirhams d'ici 2020 à travers la hausse de 1,3% au mois d’octobre.
mise en place de trois pôles de compétitivité à • Quant aux recettes voyage, elles ont reculé
Agadir, Tanger et Dakhla. Selon le Ministère de respectivement de 5,0% en variation annuelle
l'Agriculture et de la Pêche Maritime, le méga parc pour atteindre 52,8 milliards de dirhams. Selon
halieutique « Haliopolis » d'Agadir coûtera près les prévisions de S&D, les recettes voyages
de 6,6 milliards de dirhams. Il devrait permettre évolueraient de 3% en 2010 en liaison avec la
la transformation de 500.000 tonnes de produits reprise dans le monde.
de la mer, dont 150.000 tonnes pour les usines Energie : repli de 44% de la facture pétrolière du
délocalisées et 350.000 tonnes pour les nouvelles Maroc en 2009
unités industrielles. • S’inscrivant dans la trajectoire baissière de l’année
Tourisme : 8,3 millions de touristes en 2009 2008, la croissance du secteur énergétique est
(+5,9%) restée très irrégulière en 2009. En effet, après
• Selon les dernières statistiques de l’Observatoire une progression de 5% au premier trimestre,
Marocain du Tourisme, les arrivées touristiques une régression de 3,5% a été notée au deuxième
ont augmenté de 5,9% pour s’établir à 8,3 millions trimestre, avant d’afficher une amélioration de
de touristes en 2009 contre 7,9 millions en 2008. 2% au troisième trimestre. Cette évolution en
A l’origine de cette amélioration, les marchés : dents de scie s’explique notamment par l’apport
hollandais (+12,2%), belge (+11,9%), italien irrégulier des centrales hydrauliques suite à la
(+10,8%) espagnol (+9,7%) et français (+4%). baisse des réserves en eau de barrages au troisième
Quant aux MRE, leur nombre s’est apprécié de trimestre. Quant à la production d’électricité
10,4% pour s’établir à 4 millions de visiteurs. d’origine thermique, elle a également connue
Les dispositions de Cap 2009 avec l’ouverture une faible croissance en raison de la contraction
des nouvelles stations Essaidia et Mazagan ont des activités des centrales à base de fuel et de
contribué à la promotion du tourisme national. celle des unités concessionnelles d’une part et
Quant au tourisme interne, il aurait tiré profit de de la hausse des prix du charbon (+7,3%) d’autre
l’opération Kounouz Biladi. part. Globalement, la production d’électricité a
• Néanmoins, les nuitées réalisées dans les baissé, au troisième trimestre 2009, de près de
établissements d’hébergements touristiques classés 0,6%, en variation trimestrielle, en faveur d’un
ont baissé de 1,4% en 2009 en variation annuelle. renforcement de 8,7% des importations.
• Sur toute l’année 2009, la production nette locale variation annuelle. Toutefois, le redressement de
s’est améliorée de 3,3% par rapport à 2008. la production du phosphate (+47%, au troisième
• A l’inverse, les importations de pétrole ont trimestre 2009, en variation trimestrielle) semble
enregistré une baisse de 44% au mois de décembre de nouveau relancer l’activité. Mais celle-ci reste
2009 par rapport à décembre 2008 et ce, sous fragile en raison de la faible demande étrangère
l’effet combiné de la baisse des livraisons des adressée aux produits miniers bruts.
raffineries, destinées principalement aux activités • Au terme de l’année 2009, la production des
électriques et industrielles, et de la reprise, de phosphates s’est repliée de 29,1% après un
la production locale. Outre le recul du volume recul de 7,2% en 2008. Quant aux exportations de
importé, l'allègement de la facture pétrolière du phosphates et dérivés, elles se sont inscrites en
Royaume (17,2 milliards de dirhams en 2009 contre baisse de 63,3% par rapport à la même période
30,7 milliards de dirhams en 2008) s'explique en 2008.
par la dépréciation des cours du pétrole sur le Télécommunications : baisse de la valeur ajoutée
marché international. au troisième trimestre 2009
• Par ailleurs, un programme d’énergie solaire visant • La valeur ajoutée de l’activité des postes et des
la couverture de 42% des besoins électriques du télécommunications a enregistré une baisse de 1,4%
Maroc en 2020 a été lancé au mois de novembre. au troisième trimestre par rapport au trimestre
C’est un ambitieux projet de production électrique antérieur (+5,3) selon le HCP qui annonce une
d´origine solaire d´une capacité de 2.000 mégawatts, amélioration au quatrième trimestre.
représentant un investissement de 9 milliards de • La croissance du parc global mobile (6,5% au
dollars (environ 70 milliards de dirhams). troisième trimestre par rapport au second) reste
Mines : recul des exportations des phosphates et inférieure aux croissances historiques observées.
dérivés en décembre Quant à la téléphonie fixe, elle a enregistré une
• Ce n’est qu’à partir du second trimestre 2009 que hausse trimestrielle de 3,9%, s’alignant ainsi sur
les activités minières se sont, améliorées, profitant sa croissance tendancielle en raison notamment
d’un rattrapage technique de la production des de la progression des abonnés internet de 8,9%
minerais non métalliques, après quatre trimestres au troisième trimestre par rapport au second.
de baisses continues. En effet, la valeur ajoutée Secteur industriel : la production industrielle a
du secteur s’est accrue de 9,3% au troisième connu une hausse au troisième trimestre
trimestre contre +26% au second et -27,5% au • La valeur ajoutée du secteur industriel a connu
premier trimestre. Sur toute l’année 2009, la une hausse de 0,4% au troisième trimestre, en
valeur ajoutée minière a fléchi de plus de 16%, en
Rapport de Gestion 2009 67
Rapport
de gestion
Exercice 2009
glissement annuel. Toutefois, les évolutions sont d’après les professionnels du secteur. En effet,
contrastées d’une branche à l’autre. En effet, le contrairement au segment du bâtiment ayant
textile et le cuir affichent une croissance positive subi l’effet de l’accalmie de la demande adressé
pour la première fois depuis une année (hausse de au secteur immobilier, celui des travaux publics
la valeur ajoutée au troisième trimestre de 3,8% en enregistre une croissance soutenue depuis l’année
glissement annuel) alors que l’agroalimentaire s’est 2008, malgré une légère stabilisation au troisième
maintenu sur son rythme de croissance entamé trimestre 2009.
au deuxième trimestre (la valeur ajoutée des • Par ailleurs, le ralentissement des activités de
industries agroalimentaires a progressé de 2,7%, l’immobilier a largement affecté la demande
en glissement annuel). En revanche, l’activité des adressée aux matériaux de construction (marbre,
autres secteurs est restée atone. Les industries céramique, sanitaire et les briques). Aussi, ces
IMME évoluent toujours à un rythme largement mêmes produits importés d’Egypte et de Turquie
en dessous de leur potentiel productif (la valeur à des prix plus compétitifs ont inondé le marché
ajoutée s’est inclinée, au troisième trimestre, de marocain. Quant aux ventes du ciment, principal
0,4%, en variation annuelle). Les industries de la baromètre de l’activité de construction, elles ont
chimie et de la parachimie évoluent, en revanche, cru de 16,2% au quatrième trimestre en glissement
en dents de scie (la valeur ajoutée a reculé de 0,6%, annuel après une baisse de 2,4% au premier, une
en variation annuelle). augmentation de 3,9% au second et encore une
Le secteur de l’immobilier continue de subir les baisse de 2,4% au troisième.
effets de la crise économique • L es ventes de ciment cumulées de l’année
• Depuis le début 2009, un ralentissement de 2009 se sont accrues de 3,4% en variation
l’activité a été ressenti s’accentuant au troisième annuelle.
trimestre (baisse de la valeur ajoutée de -0,1% • S’agissant du financement du secteur, l’encours
en glissement annuel). Globalement, l’année du crédit à l’immobilier s’est établi en 2009 à
2009 a connu une décélération sans précédent de 172,3 milliards de dirhams réalisant une croissance
l’activité en raison, d’une part, de l’impact de la de 12,8% par rapport à 2008. De plus, plus de
crise sur les ventes de logements haut standing 54 000 ménages ont bénéficié de la garantie
et de la baisse de la production de logements FOGARIM depuis la création de ce fond, pour un
sociaux de plus de 30% en 2009. montant de 7,9 milliards de dirhams.
• Toutefois, cette situation est contrastée entre la
branche du bâtiment et celle des travaux publics
Environnement bancaire dirhams, ce qui correspond à 33,6% de la collecte
générale de la sphère bancaire.
et financier
Pour leur part, les engagements par signature
Environnement bancaire s’accroissent de 7,5% pour se fixer à 164 922
1- R ésultats de l’activité du secteur bancaire millions de dirhams.
à fin 2009
2- Marché monétaire
Le secteur bancaire marocain a montré sa solidité et
Le resserrement des trésoreries bancaires enclenché
sa fiabilité face à la crise financière internationale en
en 2008, s’est poursuivi en 2009. Après s’être
raison d’une politique réglementaire et prudentielle
atténué au cours du premier trimestre 2009 suite
efficace. L’activité bancaire en 2009 a été marquée
à l’abaissement du taux de la réserve monétaire
par une reprise graduelle du rythme d’octroi des
à partir du 1er janvier 2009 de 15% à 12%, il s’est
crédits.
accentué de manière ascendante au cours des
Les crédits à l’économie
deuxième et troisième trimestres. Cette situation
Au terme de l’année 2009, les crédits à l’économie
a persisté en dépit d’une deuxième réduction du
totalisent, 568 373 MAD millions, en accroissement
taux de la réserve Monétaire à compter du 1er juillet
de 13% par rapport à 2008. Ils représentent près
2009 pour le ramener à 10%. Cette évolution découle
de 90% des ressources (91% en 2008). Cette
essentiellement de l’effet restrictif induit d’une part,
augmentation est essentiellement redevable aux
par les opérations sur avoirs extérieurs suite aux
crédits immobiliers, crédits à l’équipement et aux
achats de devises par les banques commerciales
crédits de consommation lesquels augmentent
et d’autre part, par l’augmentation de la circulation
respectivement de 21,5% à 174 066 MAD millions,
de la monnaie fiduciaire.
de 23% à 125 077 MAD millions et de 26% à 29
Face à cette situation, la Banque Centrale a décidé une
810 MAD millions.
troisième réduction du taux de la réserve monétaire
Les dépôts de la clientèle
à partir du 1er octobre 2009, le ramenant à 8%. Ces
Les dépôts de la clientèle du système bancaire décisions ont été accompagnées par la baisse du
marque, au 31 décembre 2009, une progression taux directeur de 3,5% à 3,25% ,le 24 Mars 09.
de 3%, s’établissant à 589 504 MAD millions.
En conséquence, l’insuffisance des trésoreries
Les dépôts non rémunérés représentent 61,9% bancaires s’est résorbée au quatrième trimestre
des ressources du marché, en amélioration de 2009.
0,7 point par rapport à l’année 2008. Les dépôts
MRE augmentent de 6,8% à 120 960 millions de
Rapport de Gestion 2009 69
Rapport
de gestion
Exercice 2009
Afin de répondre aux besoins du système, BAM a 67,7 milliards de dirhams, en hausse de 26,6% par
procédé à des injections de liquidité principalement rapport à 2008.
à travers les avances de 7 jours dont le volume L’encours des Bons du Trésor par adjudication s’est
moyen a augmenté en passant de 11 milliards de établi, à fin 2009, à 257,9 milliards de dirhams, en
dirhams en 2008 à 16,6 milliards en 2009. hausse de 2,1% par rapport à son niveau à fin 2008
Ces interventions ont permis à partir du deuxième après une baisse de 2,7% l’année dernière.
trimestre de préserver la stabilité des taux à des S’agissant de l’offre des investisseurs au cours de
niveaux proches du taux directeur à l’exception des l’année 2009, elle a augmenté de 40,3% par rapport
replis significatifs observés en fin des périodes à 2008 pour atteindre 456,4 milliards de dirhams,
de constitution de la réserve monétaire. Ainsi, la satisfaite à hauteur de 16% au lieu de 14,3% l’année
moyenne trimestrielle du TIMPJJ a diminué en précédente et orientée essentiellement vers le court
passant de 3,41% au premier trimestre à 3,21% terme (63,7%) et le moyen terme (34,4%).
au deuxième et à 3,15% au troisième trimestre Les derniers taux retenus pour les maturités 13
avant d’augmenter à 3,28% au quatrième trimestre. semaines, 26 semaines et 52 semaines s’établissent
La moyenne annuelle du TIMPJJ a enregistré un
respectivement à 3,25% et 3,29% et 3,42% soit
repli de 11 points de base par rapport à 2008 pour
des baisses de 43 points de base, 45 points de
s’établir à 3,26% et sa volatilité a reculé de 2 pb
base et 44 points de base par rapport à fin 2008.
pour s’établir à 0,27% en 2009. En parallèle, le
Dans une moindre mesure, les taux des maturités
volume moyen des transactions interbancaires a
moyennes, à savoir 2 et 5 ans, ont baissé en 2008,
diminué par rapport à 2008 de 7,9% pour s’établir
respectivement de 4 points de base à 3,58% et de
à 2,7 milliards de dirhams.
19 points de base à 3,80%.
3- Marché obligataire
Durant l’année 2009, le Trésor a levé 72,9 milliards de
dirhams, en hausse de 56,9% par rapport à l’année Courbes des taux primaires
2008, dont 21,4% sont intervenues au cours du mois
de novembre. Ces levées ont concerné les maturités
courtes et moyennes avec des parts respectives
de 68,4% et 31,6% au lieu de 94,5% et 5,5% en
2008, ainsi pour la deuxième année consécutive, le
Trésor n’a pas recouru aux maturités longues. Les
remboursements des Bons du Trésor ont atteint
Pour leur part, les taux longs se sont stabilisés au a été fixé à 3,11% pour le deuxième semestre 2009,
même niveau de ceux enregistrés en 2008 du fait du contre 3,29% au premier semestre 2009.
non-recours du trésor aux maturités longues. Le taux maximum des intérêts conventionnels
(TMIC) qui était de 14,17% pour la période allant
Sur le marché secondaire, comparativement à
du 1er avril 2008 au 31 mars 2009, s’est établi à
2008, les taux se sont inscrits globalement en
14,40% pour la période allant du 1er avril 2009 au
baisse. En effet, les taux de 13 semaines, 5 et
31 mars 2010.
15 ans ont perdu respectivement 36 points de
base à 3,32%, 35 points de base à 3,81% et 40 5- Marché boursier
points de base à 4,40%. L’évolution du marché boursier en 2009 a été très
Courbe des taux secondaires contrastée mais globalement orientée à la baisse
dans le prolongement d'une période de correction
amorcée depuis mars 2008. En effet, après avoir
marqué une pause au deuxième trimestre 2009,
le marché boursier a viré au rouge au troisième et
quatrième trimestre. Au quatrième trimestre, la
correction a été moins prononcée. Cette morosité
trouve son explication dans les répercussions de la
4- Taux d’intérêt crise financière internationale sur le comportement
La moyenne annuelle du TIMPJJ a enregistré un des secteurs économiques et les inquiétudes des
repli de 11 points de base par rapport à 2008 pour investisseurs face aux perspectives des sociétés
s’établir à 3,26%. côtées.
Cette baisse est due essentiellement à la baisse
du taux directeur de 0,25%, qui est passé de
3,50% à 3,25% suite à la décision de BAM du 24
mars 2009.
Le taux d’intérêt servi sur les dépôts en comptes
sur carnets auprès des banques, indexé sur celui
des bons de trésor à 52 semaines au cours du
semestre précèdent, diminué de 50 points de base,
Rapport de Gestion 2009 71
Rapport
de gestion
Exercice 2009
L’évolution du MASI en 2009 a été marquée par trois dernières semaines en raison des allers retours
principales phases : des investisseurs réalisés dans le but de revaloriser
Phase I : phase de rebonds techniques leur portefeuille actions.
Après avoir démarré l’année sur une sévère correction La Bourse de Casablanca a clôturé l’année sur
de 13%, le MASI a enregistré son premier rebond des reculs de 4,9% pour le MASI et de 6,6% pour
technique de 17,3% en anticipation des résultats le MADEX après des baisses respectives de 13,5%
annuels des sociétés cotées. et 13,4% en 2008. Pour sa part, la capitalisation
boursière s’est repliée de 4,3% pour s’établir à 508,9
La publication de résultats en dessous des prévisions,
milliards de dirhams.
avec une croissance bénéficiaire en recul de 3,1%,
Sur le plan sectoriel, les plus importantes baisses
entraine le MASI dans une chute de 8% en 1 mois
de 2009 concernent les indices de 12 secteurs
à 10 402,09 points.
sur 21 représentés à la cote de la Bourse de
Le deuxième rebond technique s’opère suite à un Casablanca. Il s’agit notamment des banques
retour de l’intérêt des investisseurs sur certaines (-2,7%), des télécommunications (-12,5%), de
grandes capitalisations, offrant des points d’entrés l’immobilier (-10,3%), du BTP (-7,9%), des sociétés
intéressants. Durant cette phase, le MASI atteint un de portefeuilles-holdings (-5%) et des assurances
pic annuel de 11 729,86 points. (-11,1%). Il est à noter toutefois que les indices de 9
Phase II : phase de correction secteurs ont enregistré des performances annuelles
Une phase de correction durant laquelle l’indice positives : l’agroalimentaire (+24,6%), les boissons
accuse une contre performance de -8,9%. En effet, (+95,7%), les mines (+52,3%), l’informatique (+26,6%)
le démarrage de la saison estivale conjugué à la et l’électronique (+31,7%).
publication en septembre de résultats semestriels Évolution mensuelle
fortement impactés par la crise internationale, a de la capitalisation boursière
tiré le marché progressivement vers le bas durant
presque 6 mois pour atteindre un plus bas de
9997,56 points.
Phase III : phase de redressement
Au titre de cette période, le MASI met fin à son
trend baissier en affichant une reprise significative
de 4,46%. Comme chaque année, nous constatons
une accélération haussière de l’indice durant les
Le volume global des transactions a atteint 2,4% à 91,3 milliards de dirhams des dépôts non
144,4 milliards de dirhams au terme de l’année rémunérés. La part de marché d’Attijariwafa bank
2009, en baisse de 40,9% par rapport à 2008. Le est de 26,1% à fin 2009.
volume canalisé au mois de décembre représente Les ressources non rémunérées représentent, à
25,5% du volume global. fin décembre 2009, 59,2% des dépôts clientèle.
Le marché central a drainé 54,5% du volume global Ces dépôts recouvrent une amélioration de 3,1% à
des transactions. Ce sont les actions Addoha, Itissalat 63,6 milliards de dirhams des comptes chèques et
Al-Maghrib, Attijariwafa bank, BMCE et CGI qui ont une hausse de 0,8% à 20,7 milliards de dirhams des
été les plus actives avec des parts du volume des comptes courants créditeurs. La banque se place en
transactions en actions sur ce marché de 18,6%, deuxième position des ressources non rémunérées
12,4%, 9,9%, 9,3% et 5,9% respectivement. avec une part de marché de 27,8%.
Le marché de blocs a drainé quant à lui 34,1% du Pour leur part, les ressources rémunérées représentent
volume global des échanges concernant essentiellement 40,8% du total des dépôts. Leur évolution découle
les valeurs Attijariwafa bank (28,7%), BMCE (15%), d’une baisse de 8,8% à 34,8 milliards de dirhams
Crédit du Maroc (14,8%) et CGI (9,7%). des dépôts à terme et d’une hausse de 9,0% à 17,7
Le restant des flux transactionnels est réparti entre milliards de dirhams des comptes d’épargne. La
les augmentations de capital (4,4%), les apports part de marché d’Attijariwafa bank s’établit ainsi
de titres (4,4%) et les introductions des emprunts dans les ressources rémunérées à 23,5%.
obligataires (2,1%).
Crédits par décaissement
Représentant 25,7% des crédits à l’économie du
Analyse de l’activité et des système bancaire, les crédits par décaissement
résultats d’Attijariwafa bank d’Attijariwafa bank marquent, au titre de l’année
2009, un accroissement de 9,9% à 144,4 milliards
1- Activité (Maroc)
de dirhams par rapport à fin décembre 2008.
Ressources clientèle
La progression des créances s’explique essentiellement
Au terme de l’année 2009, les dépôts de la clientèle
par:
d’Attijariwafa bank totalisent 154,2 milliards de
• La hausse de 3,2 milliards de dirhams des crédits
dirhams, en progression de 1,7% comparativement
immobiliers acquéreurs et de 1,0 milliard de dirhams
à l’année 2008. Cette évolution est redevable à
des crédits immobiliers promoteurs, portant le total
l’accroissement de 0,6% à 62,9 milliards de dirhams
des crédits immobiliers à 40,2 milliards de dirhams
des ressources rémunérées et à l’amélioration de
au 31 décembre 2009 ;
Rapport de Gestion 2009 73
Rapport
de gestion
Exercice 2009
Rapport
de gestion
Exercice 2009
Rapport
de gestion
Exercice 2009
Rapport
de gestion
Exercice 2009
Le coefficient d’exploitation s’est amélioré de 0,1 la filiale de location en longue durée a remporté
point à 22,5%. En définitive, le résultat financier 8 appels d’offres en 2009 et a réalisé un taux de
net a enregistré un recul de 33% s’établissant à 98 renouvellement des clients de 48,6%. Quant au taux
millions de dirhams. d’extension des clients, il a atteint 10,6%.
Attijari Factoring Maroc À fin décembre 2009, Wafa LLD a totalisé un parc
Au terme de l’année 2009, la production de 4 061 véhicules, en baisse de 1% par rapport à
d’Attijari Factoring est passée de 3,27 milliards de l’année 2008. Sa part de marché estimée s’est ainsi
dirhams en 2008 à 4,17 milliards de dirhams en 2009, élevée à plus de 20%. La production brute s’est
en augmentation de 28%. Par activité, l’amélioration chiffrée à 1 031 nouveaux véhicules mis en route
de la production recouvre : et 1 087 véhicules cédés.
• une progression de 63% à 3,16 milliards de dirhams Wafa LLD a revu sa stratégie en fixant comme
de la production du Factoring Domestique ; objectif la stabilisation du parc auto tout en visant
• une baisse de 22% à 546 millions de dirhams de la rentabilité et l’élargissement à la clientèle PME
la production de l’activité Export ; supérieure.
Pour leurs parts, les encours de financement ont
Wafacash
enregistré un net redressement à fin décembre 2009
L’activité de Wafacash a été marquée par la
de 54% grâce notamment au bon comportement des
poursuite de la crise internationale au cours de
opérations du Factoring Domestique.
l’année 2009 et son impact quoique limité sur la
En terme de résultats, le produit net bancaire a
conjoncture nationale. En effet, les recettes MRE
augmenté de 21% à 37,5 millions de dirhams.
se sont repliés, à fin décembre 2009, de 5,3%
Les charges générales d’exploitation ont été
s’établissant à 50,2 milliards de dirhams. De
contenues à 7,6 millions de dirhams. Il en découle
même, les recettes Voyages ont reculé de 5% à
un résultat brut d’exploitation de 30 millions de
52,8 milliards de dirhams.
dirhams, en hausse de 24% par rapport à l’année
Dans ce contexte, la filiale du groupe Attijariwafa bank
précédente. Dans une proportion similaire, le
a réalisé des performances satisfaisantes dépassant
résultat net s’est accru de 18% s’établissant à
celles du marché.
17,1 millions de dirhams.
Au niveau du cash express, le volume a enregistré
Wafa LLD
un bond de 36% par rapport à l’année 2008 se fixant
Wafa LLD a évolué, au cours de l’année 2009, dans un à 5,32 milliards de dirhams. Pour sa part, le nombre
marché caractérisé par la hausse de la tarification de transactions s’est accru de 41 % à 1,68 millions
mais avec une forte concurrence. Dans ce sillage, de transactions.
Du côté des transferts Western Union, Wafacash • conseil de la société d’investissement ALHIF
a préservé en 2009 sa position de leader sur le dans le cadre de la structuration du fonds et d’un
segment du transfert d’argent rapide. Le volume placement privé d’un montant de 1,15 milliard
traité en 2009 a enregistré un léger recul de 6% à 4,78 de dirhams ;
milliards de dirhams. Le nombre des transactions • conseil des groupes Zalagh Holding et Al Atlas dans
est en baisse de 1% se fixant à 1,62 millions de le cadre de leur rapprochement stratégique ;
transactions. • conseil du groupement Alliances Développement
Pour le change manuel, le volume passe de Immobilier(ADI)/Palmeraie Développement/
1 031 millions de dirhams en 2008 à 1 346 millions Somed/Actif Invest/Compagnie des Alpes à l’appel
de dirhams en 2009, soit une progression de 31%. à manifestation d’intérêt international pour le
Le nombre des transactions s’améliore de 43% à choix d’investisseurs pour la réalisation d’un
0,64 millions de transactions. programme d’aménagement intégré de la zone
En terme d’innovation produits, Wafacash a lancé Sindibad et l’exploitation du parc de loisirs ;
en 2008 la carte « Floussy » destinée à la clientèle • conseil du groupe ONA dans le cadre de la cession
non bancarisée. Le nombre de cartes vendues de ses participations dans le capital de la société
depuis le lancement a atteint 36 608 cartes, à fin Mercure.com pour un montant de 97 millions
décembre 2009. de dirhams ;
La filiale de transfert d’argent du groupe Attijariwafa bank • conseil du groupe Attijariwafa bank dans la
a poursuivi un large processus d’ouverture et de finalisation de la transaction pour l’acquisition
modernisation du réseau avec l’ouverture de 61 de 91% du capital du Crédit du Congo (CDC) et de
nouvelles agences dont 12 propres et 49 en réseau 58,7% de l’Union Gabonaise de Banque (UGB) ;
franchisé. Portant ainsi le total réseau de Wafacash • conseil du groupe Attijariwafa bank dans la
à 368 dont 88 agences propres. finalisation de la transaction pour l’acquisition
Rapport
de gestion
Exercice 2009
• conseil du groupe Attijariwafa bank dans le cadre de Dans ce contexte de baisse de l’activité boursière,
l’émission d’un emprunt obligataire subordonné d’un Attijari Intermédiation a consolidé son positionnement
montant de 1 milliard de dirhams (Juin 2009) ; avec un gain de 6 points de part de marché sur le
• conseil de Wafasalaf dans le cadre de l’émission d’un compartiment central à 27% soit 19,4 milliards de
programme de Bons de Sociétés de Financement dirhams.
d’un montant de 1,5 milliard de dirhams ; Volume et part de marché par type de marché
• conseil de « Autoroutes du Maroc » dans le cadre de (En millions
de dirhams) MARCHE ATI PDM
l’émission d’un emprunt obligataire d’un montant
Marche Central 71 887 19 431 27,0%
de 1,5 milliard de dirhams (Juillet 2009) ; MARCHE DE BLOCS 38 878 18 149 46,7%
• conseil de SNI dans le cadre de l’émission d’un TOTAL GENERAL 110 764 37 580 33,9%
emprunt obligataire d’un montant de 1,5 milliard
L’ambition affichée d’Attijari Intermédiation est de
de dirhams ;
se positionner en tant qu’opérateur de courtage,
• conseil de Autoroutes du Maroc dans le cadre de
de conseil et de placement de premier plan tout
l’émission d’un emprunt obligataire d’un montant
en déployant des efforts supplémentaires afin de
de 1,5 milliard de dirhams (Novembre 2009) ;
favoriser les synergies Groupe.
• conseil du groupe Attijariwafa bank dans le
cadre de l’émission d’un emprunt obligataire
subordonné d’un montant de 1 milliard de dirhams
(Décembre 2009).
Intermédiation boursière : Attijari Intermédiation
Poursuivant son trend baissier amorcé en septembre
2008, la Bourse de Casablanca enregistre en 2009,
une contre-performance limitée à -4,9% comparée
à -13,4% en 2008
Ce repli du marché s’est traduit par une contraction
des volumes de titres échangés qui atteint 144,4
milliards de dirhams en baisse de 40,9% par rapport
à l’année précédente, et par une absence totale
d’opérations d’introductions en bourse.
Ce recul des volumes a été plus ressenti au niveau
du marché central dont les échanges ont baissé de
-54,1% à 71,8 milliards de dirhams.
3- Filiales assurance et gestion d’actifs Enfin Wafa Gestion a organisé en 2009 un séminaire
en faveur de ses plus importants clients institutionnels
Gestion d’actifs : Wafa Gestion
et grandes entreprises (90 participants) sous le thème
Wafa gestion a maintenu sa position de leader du
de "l'investissement en matières premières".
marché de la gestion d'actifs à fin décembre 2009
avec plus de 55 milliards de DH d'encours sous Wafa Assurance
gestion, soit une part de marché de 29,55%. L’année 2009 a été marquée par le lancement effectif
A fin 2009, le marché de la gestion collective a du Contrat Programme à l’initiative du Ministère
enregistré une progression de 31 milliards de DH des Finances et de la profession. Ce plan vise à
par rapport à fin décembre 2008 (encours fin de renforcer le secteur des assurances à l’horizon 2015,
période), dont 14,9 milliards de DH collectés par pour en faire un véritable levier de développement
les 3 premiers (Wafa Gestion, CDG Capital Gestion économique, social et financier du pays.
et BMCE Capital Gestion) et 11,5 milliards de DH Sur le plan fiscal, la loi de finance 2009 a ramené de
apportés par RMA Capital (nouvel entrant). 10 à 8 ans le délai ouvrant droit, à la sortie:
Wafa Gestion a ainsi consolidé son positionnement - à l’exonération fiscale pour les contrats d’assurance
grâce notamment à la collecte réalisée auprès vie ;
de la clientèle des grandes entreprises et des - et l’abattement fiscal pour les contrats d’épargne
institutionnels. retraite.
Sur le segment des institutionnels, Wafa Gestion a Cette nouvelle fiscalité vise les contrats souscrits à
remporté en 2009, trois appels d'offres auprès de partir de 1er janvier 2009. Le bénéfice de ce régime
la CIMR (un fonds actions et un fonds monétaire) et fiscal est désormais assorti de nouvelles exigences
de Bank Al-Maghrib (un fonds diversifié). de forme.
Sur le segment de la clientèle privée, Wafa Gestion a
Sur le plan réglementaire, le secteur a notamment
mis en place trois nouveaux mandats pour la gestion
connu la fin de la cession légale en décès et l’institution
de fonds dédiés à des personnes physiques (un fonds
de nouveaux délais de versement des primes par
obligataire, un fonds actions et un fonds structuré).
les intermédiaires aux compagnies. Ces nouveaux
Par ailleurs, Wafa Gestion a procédé à la refonte délais s’appliqueront sur une période transitoire de
de la gamme OPCVM Grand Public avec 14 fonds
2 ans à compter du 1er janvier 2010.
répartis sur 3 segments de clientèle :
Afin de conforter sa position dominante sur le marché
- g amme « clientèle des particuliers et des
du particulier/professionnel, Wafa Assurance a poursuivi
professionnels » (7)
sa politique d’innovation produits en 2009.
- gamme « clientèle privée » (4)
- gamme « clientèle entreprise » (3)
Rapport de Gestion 2009 83
Rapport
de gestion
Exercice 2009
• « Wafa oTo Aaily » pour les familles, stratégique qui permettra de pérenniser le chiffre
d’affaires pour l’avenir, a été réalisé moyennant une
• « Wafa oTo WW » pour les véhicules neufs,
baisse limitée des primes « Vie » en 2009.
• « Wafa oTo Salariés ».
Les réseaux partenaires
Cette refonte de la gamme a été accompagnée par
Le réseau exclusif s’est enrichi de 17 nouveaux
une campagne de communication ludique sous
agents en 2009.
forme de saga.
Le dispositif d’animation et de formation des réseaux
Pour le volet indemnisation, une innovation a
partenaires a été renforcé en moyens humains
été apportée à travers la création d’un centre
et matériels, et les process ont été revus pour
d’indemnisation rapide dénommé « Wafa Drive ».
améliorer la qualité de service aussi bien dans la
Le premier centre a été ouvert Casablanca et le
« Vie » que dans l’automobile.
second à Rabat.
Sur le plan des investissements
De plus, Wafa Assurance a testé pendant le mois de
Ramadan, « Wafa Moujoud », dispositif d’indemnisation L’événement notable de l’exercice est la cession effective
sur le lieu de sinistre. des 24% de Crédit du Maroc et le renforcement de
la position stratégique dans Attijariwafa bank. En
Sur le marché de l’entreprise
parallèle, la compagnie a poursuivi l’implémentation
La compagnie a déployé l’initiative « Wafa Prévention »,
progressive de son allocation stratégique d’actifs.
une équipe d’ingénieurs spécialisés dans la sécurité
des personnes et des biens sur le lieu de travail, afin La qualité des placements de Wafa Assurance a permis
de contribuer à faire baisser le nombre d’accidents par ailleurs de dégager un taux de rémunération pour
du travail. les assurés de 5,75% au titre de l’exercice 2008.
Les efforts commerciaux ont permis d’effectuer un Par ailleurs, le modèle de développement organique
bon renouvellement 2009 en réalisant un taux de basé sur les synergies Groupe et les partenariats avec
captation significatif. De plus, les équipes ont mis nos intermédiaires, mis en œuvre depuis plusieurs
en place le dispositif d’accueil et de traitement du exercices, a été couronné, en 2009, par la position
portefeuille assurance du Groupe. de numéro 1 du marché de l’assurance.
Enfin, la compagnie s’est dotée en 2009 d’un nouveau
Répartition du Chiffre d’affaires 2008 2009
plan stratégique « Wafa Assurance 2012 » qui lui
Automobile 19,8% 21,2%
permettra de renforcer son leadership sur les AT-RC 4,8% 6,3%
marchés des particuliers et des entreprises. Dommages aux biens 6,6% 7,5%
Maladie et Accidents corporels 4,7% 5,0%
Les résultats
Non Vie 35,8% 40,0%
• Primes Décès 10,0% 10,8%
Au terme de l’exercice 2009, les primes émises ont Epargne 54,2% 49,2%
totalisé 4 297,9 millions de dirhams, en croissance Vie 64,2% 60,0%
Total 100,0% 100,0%
de 3.5% par rapport à 2008.
Cette progression est portée par l’activité « Non- L’activité Non-Vie renforce sa part dans le chiffre
Vie » dont les primes émises marquent une hausse d’affaires de la compagnie, passant de 35,8% en
de 15,4% sur l’exercice et s’établissent à 1 717 2008 à 40% en 2009. Cette évolution fait suite à
millions de dirhams. Cette performance est dûe à l’effet conjugué de la baisse de la production de
la croissance de 23,1% enregistrée sur le segment l’épargne en prime unique et la croissance réalisée
des entreprises. en automobile et sur le marché de l’entreprise.
Rapport
de gestion
Exercice 2009
de dirhams, en hausse de 8,6%. - le résultat Technique Vie s’élève à 55,4 millions
de dirhams contre 169,5 millions de dirhams
En Non-Vie, les charges de gestion rapportées aux
en 2008.
primes émises sont en baisse de 1 point par rapport
à 2008, à 15,4%. Compte tenu d’un résultat non technique de
27 millions de dirhams et en intégrant une charge
En Vie, le ratio frais de gestion sur encours moyens
d’impôt sur les sociétés de 338,9 millions de
baisse de 0,81% en 2008 à 0,72% en 2009.
dirhams, la compagnie dégage un bénéfice net
• Produits des placements
sur l’exercice 2009, de 677,3 millions de dirhams
Les produits des placements s’établissent à contre 467,5 millions de dirhams au terme de
1 341,2 millions de dirhams contre 1 078,6 millions l’exercice précédent.
de dirhams en 2008, soit une hausse de 27,4%.
En conclusion, l’exercice 2009 aura permis, outre Dans ce contexte, la filiale d’Attijariwafa bank, Attijari
la distribution de 241,5 millions de dirhams, le bank Tunisie, a clôturé l’année 2009 sur une forte
renforcement des fonds propres à 2 175 millions croissance de ses encours. En effet, les ressources
de dirhams contre 1 739 millions de dirhams à clientèles ont enregistré une hausse de 16% pour
fin décembre 2008, en hausse de 25,1%, sachant atteindre 16,88 milliards de dirhams, ce qui a porté
que les plus-values latentes sur actions cotées et la part de marché à 8,9% à fin décembre 2009.
OPCVM s’élèvent à 2 174 millions de dirhams contre Quant aux crédits par décaissement bruts, ils ont
2 651 millions de dirhams au 31 décembre 2008 augmenté de 14% à 14,72 milliards de dirhams. La
suite à la cession des titres Crédits du Maroc. part de marché d’Attijari bank Tunisie s’est élevé à
En application des dispositions réglementaires, le 7,9% à fin décembre 2009.
taux de couverture de la marge de solvabilité s’établit Attijari Bank Tunisie a également continué sa
à 346,5% contre 421,5% l’année précédente. stratégie d’extension en élargissant son réseau de
S’agissant du risque de recouvrement, la compagnie 12 nouvelles agences, portant ainsi le nombre total
a continué d’améliorer le taux de couverture des d’agences à 149 à fin 2009.
créances en souffrance qui s’établit à 92,4% en 2009 Côté résultats, le produit net bancaire de la filiale
contre 89,4% en 2008. tunisienne est en hausse de 15% à 885 millions de
dirhams. Pour sa part, le résultat net s’est accru de
4- Filiales en Afrique et en Europe 15% pour atteindre 280 millions de dirhams.
Rapport
de gestion
Exercice 2009
à fin juin 2008) et les crédits à l’économie ont en hausse de 7% à 1,49 milliards de dirhams. La
nettement ralentis (10% sur une année glissante à plus forte contribution revient à la CBAO avec un
fin juin 2009 contre 21% à fin juin 2008). produit net bancaire de 0,78 milliards de dirhams
L’UEMOA est couverte par les filiales suivantes : en hausse de 8%, soit 53% du produit net bancaire
CBAO, Crédit du Sénégal, Banque Internationale pour global de la zone.
le Mali (BIM) et la Société Ivoirienne de Banque. Produit Net Bancaire 2009
Il est à signaler qu’en décembre 2009, la Société
Ivoirienne de Banque et le Crédit du Sénégal
ont été acquises dans le cadre de l’opération de
cession de la participation de Crédit du Maroc dans
Wafa Assurance (24%) au Crédit Agricole.
Malgré ce ralentissement, ces filiales parviennent
à augmenter leurs ressources.
Ainsi le CBAO voit ses ressources augmenter de
12% à 8,50 milliards de dirhams, la BIM de 9% à 2,75
Quant au résultat net, il est en hausse de 11% à
milliards de dirhams, la Société Ivoirienne de Banque
0,30 milliards de dirhams à fin décembre 2009.
de 18% à 2,76 milliards de dirhams et le Crédit du
Sénégal de 15% à 1,59 milliards de dirhams. Cette hausse est essentiellement dûe à la hausse
Les ressources globales du groupe Attijariwafa bank du résultat net de la CBAO de 31% à 0,19 milliards
en zone UEMOA atteignent 15,59 milliards de dirhams, de dirhams en 2009 compensée par la baisse de
en hausse de 13% à fin 2009. celui de la Société Ivoirienne de Banque de 21% à
86 millions de dirhams sur la même période.
Concernant les crédits par décaissement bruts, ils sont
en hausse de 7% à 12,64 milliards de dirhams. Résultat net 2009
Le CBAO représente 48,0% des crédits du Groupe
dans la zone avec une hausse de 8% à 6,049 milliards
de dirhams. Quant à la Société Ivoirienne de Banque,
ses crédits représentent 21% avec une hausse de
20% à 2,72 milliards de dirhams à fin 2009.
La croissance des activités du Groupe en zone
UEMOA a permis au produit net bancaire d’être
Zone CEMAC L’Union Gabonaise de Banque et le Crédit du Congo
La croissance économique de la zone CEMAC est ont connu des baisses respectives de 10% à 0,33
estimée en 2009 à 2,4% contre 4,1% en 2008. milliards de dirhams et de 7% à 0,21 milliards de
Les pays de la zone sont fortement marqués par la dirhams en 2009.
baisse des cours du pétrole, des produits miniers Quant au résultat net, il est en baisse de 41% à
et des prix du bois conjuguée à une baisse de la 73 millions de dirhams pour l’Union Gabonaise de
demande internationale. Banque et de 50% à 45 millions de dirhams pour
L’inflation connaît également un repli à 4% en 2009 le Crédit du Congo.
contre 5,9% en 2008 et ce, en relation avec le reflux
Europe
des prix mondiaux.
Pour Attijariwafa bank Europe, l’année 2009 fut placée
Suite à la crise internationale, la communauté financière
sous le signe du changement et de l’innovation.
internationale (FMI, BIRD et UE) a fait des dons afin de
compenser l’effondrement des recettes d’exportation et Développement de l’activité « Banque de Détail »
les dettes des PPTE ont été partiellement effacées. en France
La zone CEMAC est couverte par les filiales du Le déploiement de cette nouvelle activité s’est
Groupe : l’Union Gabonaise de Banque et le Crédit accéléré en 2009 avec d’une part, l’ouverture
du Congo. de trois nouvelles agences à Nîmes, Courcouronnes
Pour rappel, en septembre 2009, ces deux banques et Rennes, et d’autre part, par la mise à niveau des
ont été acquises par Attijariwafa bank par la cession guichets existants.
de 15% de Wafasalaf. L’offre de produits s’est également élargi en France
Face à ce ralentissement, l’Union Gabonaise de Banque avec deux nouveaux produits d’Epargne réglementée : le
réussit à augmenter ses ressources de 5% à 3,47 Livret A et le Livret de Développement Durable.
milliards de dirhams et ses crédits par décaissement Développement de l’activité « Banque de détail »
bruts de 11% à 2,20 milliards de dirhams alors que sur l’ensemble des pays d’Europe
les ressources du Crédit du Congo sont en baisse La volonté de développement de l’activité « Banque
de 2% à 2,23 milliards de dirhams et les crédits par de Détail » ne s’arrête pas au réseau français et
décaissement sont en hausse de 10% à 0,74 milliards s’étend aux autres pays européens où le Groupe
de dirhams à fin décembre 2009. est présent. Ainsi, l’agence bancaire d’Anvers en
Au terme de l’exercice 2009, le produit net bancaire Belgique a ouvert ses portes au début de l’année
dégagé par le groupe Attijariwafa bank dans la zone 2009 et, anticipant le déploiement du passeport
est de 0,54 milliards de dirhams en baisse de 9%. européen notamment en Italie, le nouveau point
Rapport de Gestion 2009 89
Rapport
de gestion
Exercice 2009
de vente de Padova a été conçu d’emblée sous le Application d’une nouvelle directive
mode « agence ». Les projets de transformation gouvernementale
des points de vente en Allemagne et en Hollande Suite aux mesures gouvernementales mises en place
ont été lancés et deux nouvelles agences ont été pour soutenir les MRE en cette période de crise, le
acquises à Liège et à Schaerbeek (Belgique). Groupe a rapidement proposé, à travers sa filiale
Lancement sur un nouveau marché : les Tunisiens européenne, la gratuité des transferts ainsi que de
résidents à l’étranger nouvelles solutions de prêts au Maroc : le produit
En avril 2009, la filiale européenne du Groupe « Macharii Bila Houdoud » venant encourager les
ouvrait les portes de son réseau français à une investissements des MRE ou encore l’offre de crédit
toute nouvelle clientèle : « les Tunisiens Résidents à immobilier réadaptée « Miftah Assaad Bila Houdoud ».
l’Étranger ». Travaillant de concert avec Attijari bank Cap Europe 2012 : Le schéma directeur
Tunisie, Attijariwafa bank Europe a pu monter une Entamé en 2008, le projet de bascule du Système
offre et proposer à cette nouvelle cible des produits d’Information en France fut achevé avec succès
d’intermédiation et des solutions de transferts. Les
en juin 2009. L’ensemble du réseau français dispose
équipes ont également été formées et sensibilisées
d’un outil performant répondant aux exigences
afin d’accueillir dans les meilleurs conditions cette
opérationnelles et réglementaires en vigueur.
nouvelle cible.
Une fois les derniers ajustements finalisés, les
Synergie avec le réseau commercial au Maroc : équipes SI de la filiale ont migré en Belgique pour
Intermédiation inversée préparer la bascule du système de la succursale.
Capitalisant sur la largeur du réseau commercial
d’Attijariwafa bank au Maroc, la BMF et Attijariwafa bank
Europe ont imaginé un nouveau modèle de distribution
des produits commercialisés en Europe. L’activité
d’« intermédiation inversée » a donc été lancée
à l’occasion de la campagne d’accueil des MRE
lors de l’été 2009. Dès juin 2009, l’ensemble des
agences à forte concentration de clients MRE au
sein du réseau marocain a pu proposer la demande
de souscription à des produits jusque là disponible
uniquement en Europe.
Résultats consolidés • et, l’augmentation de 11,5% à 23,42 milliards de
dirhams des actifs financiers à la juste valeurs
Le groupe Attijariwafa bank publie depuis le par résultat.
30 juin 2007 ses résultats consolidés selon les
En contrepartie, l’augmentation du passif est
normes IFRS.
principalement redevable à :
En 2009, le périmètre de consolidation du Groupe • la progression de 10,3% à 194,71 milliards
s’est élargi avec l’acquisition de 95% du Crédit du de dirhams des dettes envers la clientèle,
Sénégal, 58,7% de l’Union Gabonaise de Banque, lesquelles représentent, à elles seules, 67% du
91% du Crédit du Congo et de 51% de la Société
total bilan ;
Ivoirienne de Banque.
• et, la hausse de 67,4% à 8,48 milliards de dirhams
Résultats du Groupe des comptes de régularisation et autres passifs.
Total bilan Les fonds propres consolidés
Au 31 décembre 2009, le total bilan du groupe Les fonds propres consolidés se montent à 24,78
Attijariwafa bank se chiffre à 290,35 milliards de milliards de dirhams, en amélioration de 17,5%
dirhams, en hausse de 12,1% par rapport à l’année comparativement à l’année précédente.
2008. Les principaux éléments d’actifs du Groupe
sont les prêts et créances sur la clientèle, les Le produit net bancaire consolidé
actifs financiers disponible à la vente, les prêts Le produit net bancaire consolidé du groupe
et créances sur les établissements de crédit, les Attijariwafa bank affiche une progression de 20,9%
actifs financiers à la juste valeur par résultats, qui à 13,26 milliards de dirhams. Cette évolution résulte
représentent ensemble 88% du total actif (87% au principalement de :
31 décembre 2008). L’augmentation de 12,1% de • la hausse de 5,8% à 7,37 milliards de dirhams
l’actif est essentiellement attribuable à : de la marge d’intérêt ;
• la hausse de 16,6% à 178,99 milliards de dirhams • l’accroissement de 2,4% à 2,20 milliards de dirhams
des prêts et créances sur la clientèle ; de la marge sur commission ;
• l’accroissement de 25,7% à 6,54 milliards de • et, l’amélioration de 46,6% (hors plus-values) à
dirhams des comptes de régularisation et 3,07 milliards de dirhams du résultat des activités
autres actifs ; de marché et à la plus-value de 1,13 milliard de
• la progression de 6,0% à 27,24 milliards de dirhams dirhams sur Wafasalaf et Crédit du Maroc dans
des prêts et créances sur les établissements de le cadre du projet CERES.
crédit ;
Rapport de Gestion 2009 91
Rapport
de gestion
Exercice 2009
Le coût du risque
Le coût du risque enregistre une hausse de 56,3% à
988 millions de dirhams. Rapporté au total encours,
le coût du risque augmente de 14 points de base
se fixant à 0,53%. Pour leur part, les créances en La rentabilité des capitaux propres –ROE- se monte
souffrance s’établissent à 10,52 milliards de dirhams à 22,7% en 2009 au lieu de 20,8% en 2008. Pour
pour un total encours de 186,6 milliards de dirhams. sa part, le ratio de la rentabilité rapporté au total
Le taux de contentialité s’établit à 5,3%. bilan s’établit à 1,6% en 2009 contre 1,4% une
Le résultat net consolidé année auparavant.
À l’issue de l’année 2009, le résultat net consolidé
du Groupe franchit pour la première fois la barre
des 4 milliards de dirhams s’établissant à
Gestion Globale des Risques
Dispositions générales 95
I - RISQUE DE CREDIT 98
A - Politique de crédit 98
B - Procédures 104
C - Notation Interne 110
PERSPECTIVES 125
Contexte Bâle II
Perspectives d’adaptation de la politique du risque de crédit
souffrance. de la banque.
Pour une meilleure coordination des actions
2 - L’entité « Risque de marché » communes, les responsabilités des principaux
La fonction de l'entité est de détecter, d’analyser et acteurs ont été bien définies.
de suivre les différentes positions de la Banque en Ces acteurs sont :
matière de taux et de devises, de rationaliser ses • Conseil d’Administration
positions par des autorisations formalisées et d’être • Direction Générale
alerte à toute déviation de ses positions ; • Comités de Décision
3 - L’entité « Risque opérationnel » • Gestion Globale des Risques
La fonction de l'entité est de détecter, d’analyser - Rôle du Conseil d’Administration :
et de suivre les différentes risques opérationnels Dans le cadre de l’exercice des activités de marché, le
inhérents à l’activité bancaire (humain, Conseil d’Administration a pour responsabilités :
informatique, fiscal, juridique). • de définir et revoir périodiquement la stratégie
Fin 2008, la GGR s’est dotée d’une nouvelle entité commerciale et les politiques de gestion des
dédiée aux systèmes de Risk Management pour risques ;
s’aligner sur les meilleures pratiques de pilotage
• d’appréhender les risques principaux auxquels • associer le Conseil d’Administration dans le
s’expose la banque dans ses activités ; pilotage des activités de marché en lui soumettant,
• de valider les limites globales de risques et de pour approbation, les politiques développées
s’assurer que la Direction Générale et les Comités pour la gestion des risques.
de décision prennent les mesures nécessaires Rôle des Comités
pour identifier, mesurer, suivre et contrôler ces
Comité des Grands Risques (comité issu du conseil
risques, les limites de risques doivent être fixées
d’administration)
en tenant compte des fonds propres ;
Présidé par le Président Directeur Général, ce comité
• d’approuver la structure organisationnelle ;
examine et autorise les opérations importantes
• de s’assurer que la Direction Générale vérifie qui engagent le Groupe (crédits, recouvrement,
l’efficacité du dispositif de contrôle interne ; investissements, achats,…) au-delà d’un certain
Rôle de la Direction Générale seuil.
La Direction Générale est l’organe exécutif, elle a Désormais, ce comité supervise l’évolution des
pour responsabilités de: indicateurs de risque et fixe les orientations à court
• mettre en œuvre les stratégies et les politiques terme en matière de gestion des risques.
Gestion Globale
des Risques
Gestion Globale
des Risques
Gestion Globale
des Risques
propres (crédit égal 10 fois les fonds propres nets) De même, le portefeuille engagements doit faire
afin de limiter le niveau d’endettement de la banque régulièrement l’objet de revue et de requalification
qui est aussi un facteur de fragilisation. en vue de structurer ce portefeuille en encours
La prise de risque sain, en créances sous surveillance et en créances
Cette phase est soumise à des dispositions en souffrance avec une couverture appropriée en
réglementaires se rapportant : provisions.
• à l’instruction des demandes de crédit en termes L’efficacité de ces règles doit être assurée par la
de check list minimale ; mise en place d’un dispositif de contrôle interne
• au respect du plafond d’exposition maximale englobant :
limité à 20% des fonds propres au profit d’un seul • la mesure de l’exposition de la banque et des filiales
bénéficiaire (individuel ou groupe) ; au titre des engagements (mobilisés et confirmés
• à la nécessité de déconcentration du portefeuille non utilisés) et au titre du risque de contrepartie
engagements en vue de limiter la charge de sur les opérations de marché ;
risque ; • la maîtrise et la surveillance des risques au niveau
• à l’obligation de conformité de l’activité crédit du Groupe grâce à une identification précise des
aux différentes règles de droit, règles éthiques, tiers porteurs de risque afin d’assurer la cohérence
fiscales et autres. et l’exhaustivité du reporting de suivi de risque
Après la prise de risque et l’affectation des encours aux portefeuilles
bénéficiaire (individuel &/ou groupes) font l’objet • ainsi que le stress test en tant qu’outil de
d’un suivi particulier en plus des contraintes simulation de la capacité de la banque à résister
réglementaires les régissant (CMDR 20% des FP et à la détérioration du portefeuille engagements
déclaration à BAM à partir de 5% des FP). du fait de retournements défavorables de la
Les groupes sur lesquels notre banque a atteint conjoncture.
son plafond réglementaire d’engagements doivent III.2 Risque de concentration
faire l’objet d’une gestion spécifique conjointe entre Le risque de concentration du crédit est le risque
les entités commerciales et la GGR de manière inhérent à une exposition de nature à engendrer
à permettre à notre établissement de profiter des pertes importantes pouvant menacer la solidité
des opportunités de financement éventuelles en financière d'un établissement ou sa capacité à
améliorant la rentabilité de notre intervention sans poursuivre ses activités essentielles.
aggraver notre exposition .
Le risque de concentration du crédit peut découler 1. du taux de pénétration de la banque dans chaque
de l'exposition envers : secteur d’activité;
•des contreparties individuelles ; 2. de la qualité de ses actifs (sinistralité et rating) ;
•des groupes d'intérêt ; 3. et des marges de progression que laisse envisager
• des contreparties appartenant à un même secteur la conjoncture (intelligence économique, comités
d'activité ou à une même région géographique consultatifs avec les professionnels, fédérations,
• des contreparties dont les résultats financiers dispositions de la loi des finances etc…) afin de
dépendent d'une même activité ou d'un même baliser l’action commerciale et de préserver
produit de base. au niveau du portefeuille engagements de la
La politique d’expansion internationale de notre banque,un profil de risque optimal en termes
Groupe induit des risques dus à une concentration de concentration sectorielle.
des contreparties appartenant à une même région La revue périodique de l’exposition de la banque à
géographique. Cette concentration est assortie la lumière des évolutions conjoncturelles permet
d’une gestion des limites (en matière à la fois un pilotage décisionnel et un ajustement dynamique
d’exposition et de délégations de pouvoirs) et des des limites quantitatives, voire qualitatives, dans
seuils d’alertes. le sens :
Le risque de concentration individuelle et sur des • de l’accroissement des secteurs à fort potentiel
groupes d’intérêt est régi par les dispositions de la de développement;
banque centrale en matière de division des risques. • de la consolidation sur les activités où le taux de
Cela suppose une gestion des groupes selon un pénétration est assez élevé ou bien pour lesquelles
processus normalisé s’appuyant sur une définition nous n’avons pas une grande visibilité;
très large de la notion du groupe d’affaires et une • ou du repli à l’égard des secteurs en déperdition
approche concertée avec les lignes de métiers en (perspectives défavorables, grande sinistralité …).
vue de : Ces limites sectorielles quantitatives sont challengées
• définir les limites d’exposition globale et les choix de manière concertée entre les unités commerciales
d’accompagnement ; (cf.business plan) et la GGR, avant leur approbation
• consolider dans une seule base de données les par les organes habilités. Elles doivent régir aussi bien
informations sur les groupes de contreparties. les demandes de réévaluations que les entrées
De même, la déclinaison d’une politique sectorielle en
matière de distribution de crédits tient compte :
Rapport de Gestion 2009 103
Gestion Globale des Risques
Gestion Globale
des Risques
en relation. Les dépassements de ces limites doivent des secteurs et identifiant les facteurs qui expliquent
être soumis à cette même instance pour autorisation les risques encourus par leurs principaux acteurs.
et mise à jour de nouveaux seuils. La répartition des engagements donnés par secteurs,
III.2.1 - Diversification par contrepartie rapportés au total des engagements de la Banque à
Evaluée en tenant compte de l’ensemble des fin décembre 2009, se décline comme suit :
engagements portés sur un même bénéficiaire, • les établissements financiers –holding et assurances
la diversification est une constante de la politique représentant 19%, en quasi-stagnation par rapport
de risque de la banque. L’étendue et la variété à 2008. Les engagements sur ce secteur sont
des activités du Groupe pourraient y participer. de très bon risque (96% des engagements des
Les éventuelles concentrations font l’objet d’un établissements financiers spécialisés sont sur
examen régulier donnant lieu le cas échéant à des des filiales de banques et la CDG ).
actions correctives. Cette diversification se décline • le BTP & matériaux de construction représente 7%
comme suit : en 2009 en quasi-stagnation par rapport à 2008.
Les crédits par signature représentent plus de 50%
Ventilation des engagements de la banque par
des engagements globaux de ce secteur.
catégorie de contrepartie au 31 décembre 2009
• la promotion immobilière représente 9% en quasi-
stagnation par rapport à 2008. Depuis 2006, Les
engagements sur ce secteur ont connu une forte
progression du fait de la stratégie de la Banque
d’accompagner la réalisation de nombreux grands
projets d’envergure en matière d’habitat.
B- Procédures
1- Prise de décision
a- Compétences
Le dispositif de décision en matière de crédit repose
sur un ensemble de délégations qui implique de
Au niveau Maroc, la région de Casablanca représente, recueillir l’avis conforme d’un représentant de la
à elle seule, 78% des engagements de la banque, fonction risque nommément désigné. L’accord est
suivie de la région de Rabat (8%), celles de Meknès- toujours donné par écrit que ce soit au moyen d’un
Fès, Souss-Sahara et le Rif-Oriental lesquelles processus de recueil de signatures ou par la tenue
représentent 3% des engagements chacune et formelle d’un comité de crédit.
autres avec les 6% restantes. Les délégations de compétence se déclinent en
Cette concentration s’explique par : montant de risques variant selon les catégories de
• le fait que les régions de Casablanca et de Rabat notes internes et les spécificités de métiers.
représentent le « cœur économique, financier et Les propositions de crédit doivent respecter les
administratif » du Royaume principes de la politique générale de crédit. Les
• la domiciliation des comptes à Casablanca et Rabat exceptions impliquent le recours au niveau d’autorité
des principaux projets d’infrastructure lancés et supérieur .
réalisés en province.
Rapport de Gestion 2009 105
Gestion Globale des Risques
Gestion Globale
des Risques
Gestion Globale
des Risques
d’une surface patrimoniale détaillée récente et Pour une parfaite maîtrise des opérations, le
conforme au modèle pré-établi ; traitement des main levées est centralisé au niveau
• le gage hypothécaire est apprécié sur la base du : de l’Administration des Garanties, les signatures
habilitées en la matière ayant été strictement
− rapport d’expertise établi par un expert agréé par
fixées.
Attijariwafa bank pour les garanties supérieures
ou égales à un million de dirhams ; Le projet AGMA initié par la banque en 2007 vise la
− rapport d’un responsable de l’établissement étayé refonte du système de gestion des garanties par une
d’un compte rendu de visite pour les garanties centralisation de la gestion des dossiers de garanties
inférieures à un million de dirhams ; et la mise en place d’un système informatisé de
gestion des garanties et des mainlevées.
À l’occasion du renouvellement annuel du dossier
de crédit, l’analyste veille à actualiser, si besoin est, 2- Surveillance
l’expertise des biens affectés en hypothèques. Dans la nouvelle organisation du groupe Attijariwafa bank,
• La valeur du nantissement sur fonds de commerce le rôle de surveillance et de détection des créances
pourra également être étayée d’un rapport en difficulté incombe essentiellement à l’entité
d’expert ; « Surveillance et Contrôle des Risques de Crédit ».
• Les marchandises nanties sont régulièrement
assorties de déclaration de stock voire éventuellement
contrôlées par les organismes habilités ;
L’entité « Surveillance et Contrôle des Risques de Crédit » L’objectif escompté de ces diverses formes de
veille en permanence, dans une optique préventive, à la contrôle est de prévenir les risques pouvant résulter
santé et à la qualité des engagements de la banque. de dépassements ou d’incidents de paiements,
Fonction clé dans le processus de maîtrise des ainsi que d’une baisse importante des opérations
risques, cette gestion préventive consiste à anticiper domiciliées par le client à travers des réactions
les situations de dégradation des risques et à y rapides permettant d’appréhender à temps, les
apporter les ajustements appropriés. problèmes rencontrés par le client concerné et lui
Dans le cadre de l’exercice de cette fonction, cette trouver les solutions appropriées.
entité est amenée à :
3- Provisionnement
• surveiller la régularité des engagements : conformité
En vue d’identifier les créances sensibles et celles éligibles
à l’objet du crédit et respect des côtes autorisés ;
au provisionnement au regard de la réglementation
examen des incidents de paiement ; revue des
en vigueur, une revue exhaustive du portefeuille de
dossiers échus…
la Banque est effectuée trimestriellement à l’aide
• détecter les créances présentant des signes de
d’un état des clignotants conçu par référence aux
faiblesse persistants (créances dites difficiles) à partir
critères de classifications des créances en souffrance
d’un certain nombre de clignotants d’alerte ;
institués par la circulaire n°19 de BAM, ainsi qu’à
• suivre avec le réseau l’évolution des principaux d’autres critères de sécurité complémentaires
risques (créances difficiles, engagements les plus retenus par la Banque.
importants et/ou les plus sensibles);
Ces clignotants d’alerte, dont les règles de détection
• déterminer les dossiers éligibles au déclassement sont conformes à la réglementation en vigueur, relèvent
au regard de la réglementation en vigueur régissant essentiellement des quatre familles ci-après :
les créances en souffrance ;
• clignotants relatifs aux dépassements ;
• suivre avec le réseau le dénouement de certains
• clignotants relatifs aux impayés (escompte
risques spécifiques notamment, les admissions
commercial ou crédits amortissables) ;
temporaires, les avances sur marchés publics et
• clignotants relatifs au gel de compte ;
les avances sur marchandises.
• clignotants relatifs aux critères financiers.
Cette entité est structurée en trois sous-entités à
À ces critères usuels de détection, il convient d’ajouter
l’instar de l’organisation actuelle du Réseau :
un ensemble de ratios pro-actifs récemment introduits
• Banque de Détail ;
dans l’état des clignotants et déterminés par rapport
• Banque d’Entreprise ; à certains postes du bas de bilan.
• Filiales et succursales.
Rapport de Gestion 2009 109
Gestion Globale des Risques
Gestion Globale
des Risques
Gestion Globale
des Risques
Ventilation des engagements de la banque par • le modèle a été enrichi par les facteurs qualitatifs
classe de risque au 31 décembre 2009 et de comportement,
• une distinction entre la « Grande entreprise » et
la « PME » est désormais opérationnelle dans
le système de notation.
Ce nouveau modèle de notation comprend huit
classes de risque dont une en défaut (A, B, C, D,
NR : en attente de rating
E, F, G, et H). Les classes de risque du modèle
Le système de notation interne fait actuellement ont été calibrées par rapport aux classes de risque
partie intégrante du process d’évaluation et de des agences de notation internationales (type S&P
décision de crédit. En effet, lors du traitement de et Moody’s).
la proposition de crédit, une confirmation de la Classification
Description
notation est effectuée en accord avec l’instance de Attijariwafa bank
décision. Les niveaux de délégation des compétences A Très bon
en termes de décisions de crédit sont d’ailleurs B Bon
fonction de la notation risque. C Assez bon
g) M aintenance du système de notation D Moyen
d’Attijariwafa bank: E Médiocre
Un premier Backtesting du modèle de notation F Mauvais
interne a été finalisé fin Août 2007 au niveau du G Très Mauvais
segment « Corporate -GE & la grande PME- ». H Défaut
Objectifs du Backtesting : Le calcul de la note prendra en compte désormais
• Tester le pouvoir prédictif du modèle de notation trois types de facteurs : facteurs financiers,
• S’assurer de la bonne calibration des probabilités qualitatifs et de comportement. Le dit modèle a
de défauts été testé sur un échantillon représentatif « PME /
- Nouveau Modèle de Notation interne GE ». Ceci dans un environnement de test et a fait
Un nouveau modèle de notation vient d’être l’objet de pré validation par la GGR et le réseau.
conçu pour améliorer les qualités prédictives du Le nouveau modèle fait ressortir que plus des 2/3
Les activités de marché constituent un domaine où Les limites d’encadrement du risque de change sont :
la gestion des risques est considérée comme une • limite de position par devise en fin de journée ;
préoccupation majeure et un levier important de • limite de position globale en fin de journée ;
pilotage de la rentabilité et de la performance. • limite de position courte ;
Un ensemble de dispositions et de mesures sont • limite de stop loss.
établies par la banque pour prévenir, réduire les Ces limites sont déterminées sur la base des limites
risques et améliorer leur maîtrise. réglementaires.
A – Gestion des risques de marché Les positions structurelles liées aux investissements
stratégiques en devises de la banque ne font pas
1- Catégories de risques de marché
l'objet de couverture.
Les principaux risques de marchés sont :
À fin décembre 2009 la position change à terme s'élève
• le risque de taux
à 22,5 milliards de dirhams ventilé comme suit :
• le risque de change
(Chiffres en
• le risque actions < 3 mois 3M-6M > 6 mois
millions MAD)
• le risque sur les produits de base Couverture des
résultats 14 800 1 850 5 850
Rapport de Gestion 2009 113
Gestion Globale des Risques
Gestion Globale
des Risques
À fin décembre 2009 la position options de change Rôles des différents intervenants
s’élève à 5 milliards de dirhams. Contrôle et Méthodes
- LE RISQUE ACTIONS L’entité Contrôle et Méthodes est responsable du
Ce risque résulte de la variation de la valeur d’un contrôle de niveau 1 ; il a des fonctions opérationnelles
portefeuille actions suite à une évolution défavorable liées aux applicatifs qu’il administre. Ses grandes
des cours de bourse. attributions sont :
- LE RISQUE SUR LES PRODUITS DE BASE • produire et analyser quotidiennement les résultats
Ce risque découle de la variation de positions suite et les risques ;
à une évolution défavorable des prix des matières • s’assurer de la fiabilité des paramètres de marché
premières sur les différents marchés sur lesquels servant à l’élaboration des résultats et des risques
la banque intervient. (taux, cours de change, cours de bourse, prix
matières premières, cotation swap, …);
2- Dispositif de suivi et de contrôle
• proposer les méthodes de calcul des risques et
Le Contrôle des risques de marché se fait en
des résultats en s’assurant de leur exhaustivité
procédant à la comparaison des différentes
et de leur adéquation avec la nature des risques
mesures de risques avec les limites correspondant
encourus ;
dont le respect incombe en permanence aux lignes
• concevoir en liaison avec la GGR le dispositif
de produits de la Salle de Marchés
de limites ainsi que les méthodes de calcul de
Les fonctions de contrôle relatives au suivi des risques
risque ;
de marché sont principalement assurées par :
• suivre et notifier tout dépassement de limites de
• l’entité Contrôle et Méthode de la Banque de
marché ;
Marché
• s’assurer la conformité des opérations initiées par
• l’entité Risques de marché de la GGR le Front Office par rapport aux pratiques de marché
• le Contrôle Interne et par rapport aux règles fixées par la banque ;
L’entité Contrôle et Méthodes est rattachée à la • valider les pricers utilisés par le Front.
Banque de Marchés, mais elle reste indépendante
du Front Office et des équipes commerciales.
Le Contrôle Interne est rattaché hiérarchiquement
à la Banque de Marchés et fonctionnellement à la
Conformité Groupe.
La Gestion Globale des Risques ( Risques de Les demandes de limites sont exprimées par les
marché) différentes lignes de produits de la Salle des Marchés
La GGR assume la composante financière du contrôle et doivent être adressées à l’entité Contrôle et
de niveau 2 avec en particulier un rôle de supervision Méthodes, accompagnées d’une note expliquant :
des méthodologies et des risques de marché. Ses • les limites demandées et la nature des risques
grandes attributions sont : correspondant ;
• valider les principes du dispositif et les méthodes • les motivations pour leur mise en place.
proposés par l’entité Contrôle et Méthodes, en A noter que le comité des risques de marché
s’assurant en particulier de l’homogénéité des a instauré un système de stop loss par produit
méthodes au sein du Groupe et émettre des (change, taux, actions …). ce système repose sur
recommandations le cas échéant ; la clôture immédiate de la position en cas ou le
• assurer le reporting global interne et externe sur trader atteint les niveaux de pertes maximales
les risques de marché ; fixées par le Comité.
• valider les méthodes développées en internes, et
Suivi des limites et traitement des dépassements
les modèles des logiciels utilisés pour valoriser
Le Contrôle du respect des limites est assuré par :
les produits en portefeuille ;
• l’entité Contrôle et Méthodes
• Valider les diverses autorisations et limites
• la GGR
demandées pour les différentes lignes de
produits. L’entité Contrôle et Méthodes surveille en permanence
les expositions et effectue les mesures de risques
Comité Risques de Marché
et les compare avec les limites. Elle produit
Ce comité réunit trimestriellement les responsables
quotidiennement des reporting appropriés qu’elle
des différents niveaux de contrôle ainsi que les
adresse à :
responsables du Front Office. Le Comité valide
• la Direction
les nouvelles limites, les aménagements de
• la GGR
limites proposées et passe en revue les différents
• le contrôle interne
dépassements constatés.
Elle signale immédiatement les dépassements de
3- Gestion des limites limites et propose les mesures à prendre pour leur
Les limites sont fixées par le Comité Risques de régularisation.
Marchés pour chaque type d’exposition pour une
Les limites de contrepartie sont révisées :
année, mais elles peuvent être révisées en fonction
• annuellement à l’occasion du renouvellement des
des besoins des lignes de produits et pour tenir
dossiers des contreparties par la GGR
compte des évolutions des marchés.
Rapport de Gestion 2009 115
Gestion Globale des Risques
Gestion Globale
des Risques
Pour des raisons techniques, le modèle VaR actuelle ses filiales au Maroc.
Gestion Globale
des Risques
périmètre organisationnel donné (un pôle, un métier, sur un découpage du métier en macro-processus
Gestion Globale
des Risques
Rappel Réalisations 2008 Pour les 4 filiales Attijariwafa bank Europe, Wafasalaf,
À l’issue du lot1, le dispositif avait été déployé dans Wafacash et Wafa Immobilier :
l’ensemble des métiers de la banque et les 4 filiales • le nombre de risques opérationnels identifiés : 405
Gestion Globale
des Risques
Gestion Globale
des Risques
Gestion Globale
des Risques
Le comité ALM est chargé de définir le cadre global Le chantier de transformation de la GGR couvre
ALM de la liquidité, du risque de taux d’intérêt et de à la fois des aspects de Gouvernance des risques
change, gestion du fonds de roulement, orientation (politique des risques, procédures d’octroi, délégation
de la stratégie de financement et de placement de la de pouvoirs …), mais aussi l’optimisation des
banque compte tenu des conditions du marché… processus et l’évolution du système d’information
Ainsi, le Comité ALM est tenu trimestriellement pour accélérer les délais et répondre aux impératifs
et présidé par le Président Directeur Général de de Bâle II.
la banque pour acter et décider sur les points Les approches avancées « Bâle II » impliquent des
suivants : changements profonds en matière de processus
• organisation et suivie de la fonction gestion actif métiers de la banque, notamment pour :
passif du groupe ; • garantir la fiabilité de l’information sur les
• validation des méthodologies et conventions de risques consolidés et les données nécessaires
gestion actif passif ; au calcul des indicateurs réglementaires et
• fixation des limites ALM et veille sur leur respect ; économiques ;
• supervisions du risque global de taux, du risque • disposer d’une vue client unique au niveau
de change et du risque de liquidité ; Groupe intégrant l’ensemble des engagements
• fixation des règles internes en matière de risques bilan et hors bilan, les limites de crédit, les
financiers et de gestion du bilan ; garanties, les sûretés, la notation, les dispositions
• veille sur l’application de la réglementation contractuelles,… ;
prudentielle ; • mettre à niveau la gestion opérationnelle des
• définition de la politique de placement et de risques (Watch-list, prévention, gestion du
financement de la banque. défaut,..) ;
• intégrer la prise en compte des évolutions dans
Perspectives l’exploitation commerciale pour la sélection des
Le groupe Attijariwafa bank a fait le choix de mettre engagements (rating,..), la décision de crédit et
en œuvre les approches avancées « Bâle II » et de le pricing des opérations de crédit ;
s’inscrire dans le schéma des meilleures pratiques • d écliner les impacts organisationnels (rapprochement
en matière de gestion et de mesure des risques. Risques et Finance, séparation des activités
Dans ce cadre, le système de notation interne d’origination de celle de gestion du crédit
pour les entreprises a été rénové et un chantier CPM,..).
• la gestion de la qualité des donnés risques: Les fonds propres de base sont déterminés à partir
référentiels et données clients, … des capitaux propres comptables du Groupe ajustés
Compte tenu de ces processus impactés, un ensemble d’éléments connus sous le nom de « filtres prudentiels ».
de chantiers nécessaires ont été identifiés selon Ces ajustements consistent principalement en
une « feuille de route » établie. l’anticipation d’une distribution de dividende et la
déduction des écarts d’acquisition et des autres
PILIER III actifs incorporels.
Les fonds propres complémentaires sont composés
Informations quantitatives et essentiellement de dettes subordonnées. Une décote
qualitatives est appliquée aux dettes subordonnées de maturité
La publication des informations financières portant inférieure à 5 ans. Les dettes subordonnées sont limitées
sur les fonds propres et sur les risques s’effectue en montant à 50% des fonds propres de base.
sur base consolidée conformément à l’article 2 de
la circulaire 44/G/2007.
Rapport de Gestion 2009 127
Gestion Globale des Risques
Gestion Globale
des Risques
Pour la détermination des fonds propres prudentiels, A fin Décembre 2009, les fonds propres de base
le montant des participations détenues dans le réglementaires du Groupe, avant déduction de 50%
capital des établissements de crédit et assimilés des participations, s’élèvent à 17 239 036 KDH. Les
au Maroc et à l’étranger et des entités exerçant les fonds de base complémentaires du Groupe, avant
opérations connexes à l’activité bancaire au Maroc déduction de 50% des participations, s’établissent,
et à l'étranger sont déduits pour moitié des fonds pour leur part, à 8 993 928 milliers de dirhams. Le total
propres de base et pour moitié des fonds propres des Fonds propres après déduction des participations
complémentaires. est de 25 956 999 milliers de dirhams.
(En milliers de dirhams) 31/12/09 31/12/08 1-2 Adéquation des fonds propres (icaap)1
Fonds propres de base 17 239 036 14 482 492 Dans le cadre de Pilier III, Attijariwafa bank a mis en
Eléments à inclure dans place un processus prévisionnel de suivi et d’évaluation
24 220 130 20 168 031
les fonds propres de base
de l’adéquation des fonds propres afin de s’assurer
Capital social ou dotation 1 929 960 1 929 960 que ses fonds propres couvrent en permanence
Réserves 18 968 469 16 183 139
son exposition au risque, conformément aux règles
Intérêts minoritaires
3 321 701 2 054 932 dictées par le régulateur.
créditeurs
Par ailleurs, des projets sont en cours afin d’adopter
Eléments à déduire des
(6 981 094) (5 685 539) les best practices en la matière.
fonds propres de base
Déduction prudentiel (137 982) (54 405) 1-3 Exigence en fonds propres
2-2 Risque de crédit net sur instruments dérivés 2-5 Risque de contrepartie : expositions couvertes
L’équivalent risque de crédit sur instruments par des sûretés
dérivés au 31/12/2009 s’élève à 3 630 720 milliers Le total des sûretés financières sur les expositions
de dirhams. soumises à un risque de contrepartie, s’élève à
La répartition de cette exposition par segment se 17 416 299 milliers de dirhams.
présente comme suit :
(2) modèle dérivé de Black & Scholes pour application aux options de change.
Rapport de Gestion 2009 129
Gestion Globale des Risques
Gestion Globale
des Risques
Gestion Globale
des Risques
Membres Fonction
M. Hassan BOUHEMOU Administrateur Représentant SNI
• Première résolution
L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture des rapports du Conseil d’Administration et des Commissaires
aux Comptes sur l’exercice clos au 31 décembre 2009, approuve expressément les états de synthèse dudit exercice
tels qu’ils lui ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces états ou résumées dans ces rapports se
soldant par un bénéfice net de 2 797 007 487,57 dirhams.
• Deuxième résolution
L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, sur les
conventions relevant des articles 56 et suivants de la loi 17/95 relative aux sociétés anonymes telle que modifiée et
complétée par la loi 20/05, approuve les conclusions dudit rapport et les conventions qui y sont mentionnées.
• Troisième résolution
L’Assemblée Générale approuve l’affectation des résultats proposée par le Conseil d’Administration à savoir :
− Résultat net de l’exercice 2 797 007 487,57DH
− Mise en réserve légale -
− Mise en réserve d’investissement 83 333 333,33 DH
− Report des exercices précédents 625 407,85 DH
• BÉNÉFICE DISTRIBUABLE 2 714 299 562,09 DH
• RÉPARTITION :
− Dividende statutaire 6% 115 797 576,00 DH
− Somme nécessaire pour porter
le dividende par action à 6 dirhams 1 042 178 184,00 DH
• SOIT UN TOTAL DE DISTRIBUTION DE 1 157 975 760,00 DH
− Mise en réserves extraordinaires 1 550 000 000,00 DH
− Report à nouveau 6 323 802,09 DH
En conséquence, l’Assemblée Générale Ordinaire décide la distribution d’un dividende, pour une année de jouissance,
de 6 dirhams par action qui sera mis en paiement à partir du 1er juillet 2010 au siège de la banque, conformément à
la réglementation en vigueur.
• Quatrième résolution
En conséquence des résolutions précédentes, l’Assemblée Générale confère aux membres du Conseil d’Administration,
quitus définitif et sans réserve, de leur gestion pendant l’exercice dont les comptes ont été ci-dessus approuvés et
aux Commissaires aux Comptes pour leur mandat durant ledit exercice.
• Cinquième résolution
L’Assemblée Générale fixe le montant des jetons de présence à allouer aux membres du Conseil d’Administration au
titre de l’exercice 2010 à 4.000.000 DH.
Le Conseil d’Administration répartira cette somme entre ses membres, dans les proportions qu’il jugera
convenables.
• Sixième résolution
L’Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d’un original ou d’une copie des présentes pour accomplir les
formalités de publicité ou autres prescrites par la loi.
Rapport de Gestion 2009 133
Rapport général
des commissaires aux comptes
Comptes Consolidés au 31 décembre 2009
Aux Actionnaires de
Attijariwafa bank
Casablanca
RAPPORT D’AUDIT SUR LES ETATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2009
Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joints, de Attijariwafa bank et ses filiales (Groupe
Attijariwafa bank) comprenant le bilan au 31 décembre 2009, le compte de résultat, l’état du résultat global, l’état de
variation des capitaux propres et le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant
un résumé des principales méthodes comptables et d’autres notes explicatives.
Responsabilité de la Direction
La Direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états financiers, conformément
aux Normes Internationales d’Information Financière (IFRS). Cette responsabilité comprend la conception, la mise en
place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des états financiers ne comportant pas
d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, ainsi que la détermination d’estimations
comptables raisonnables au regard des circonstances.
Responsabilité des Auditeurs
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de notre audit. Nous avons effectué
notre audit selon les Normes de la Profession applicables au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous
conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d’anomalie significative.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants
et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, de
même que l’évaluation du risque que les états financiers contiennent des anomalies significatives, que celles-ci résultent
de fraudes ou d’erreurs. En procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en
vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la présentation des états financiers afin de définir des procédures d’audit
appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci . Un audit comporte
également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des
estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états
financiers.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Opinion sur les états de synthèse
À notre avis, les états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs aspects
significatifs, une image fidèle de la situation financière de l’ensemble constitué par les entités comprises dans la
consolidation au 31 décembre 2009, ainsi que la performance financière et des flux de trésorerie pour l’exercice clos à
cette date, conformément aux Normes Internationales d’Information Financière (IFRS).
Une entité ad hoc doit être consolidée lorsqu’en substance - Attijariwafa bank doit détenir, directement ou indirec-
elle est contrôlée par l’établissement de crédit assujetti, et tement, au moins 20 % de ses droits de vote existants
ce même en l’absence d’un lien capitalistique entre eux. et potentiels.
- L’une des limites suivantes est atteinte :
Une entité ad hoc est une structure juridique distincte
• le total du bilan de la filiale est supérieur à 0,5% du
créée spécifiquement pour réaliser un objectif limité et
total bilan consolidé,
bien défini (par exemple, effectuer une location ou une
• la situation nette de la filiale est supérieure à 0,5% de
titrisation d’actifs financiers).
la situation nette consolidée,
Une entité est exclue de la consolidation si :
• le chiffre d’affaires ou produits bancaires de la filiale sont
- Elle est contrôlée de façon temporelle ; c'est-à-dire
supérieurs à 0,5% des produits bancaires consolidés,
acquise et détenue dans l’unique perspective de sa sortie
Les titres de participation sur lesquelles le groupe n’a
ultérieure dans les 12 mois ;
aucun contrôle, ne sont pas intégrés au niveau du périmètre
- Elle représente des actifs détenus à des fins de transactions
même si leur contribution remplie les critères présentés
et comptabilisés à la juste valeur et avec une variation de
ci-avant.
la juste valeur au compte de résultat (comptabilisation
selon IAS 39). Exception
La nature du contrôle détermine la méthode de consoli- Une entité ayant une contribution non significative doit
dation. (Intégration globale ; consolidation proportionnelle intégrer le périmètre de consolidation si elle détient
et mise en équivalence). des parts dans des filiales qui vérifient un des critères
ci-dessus décrits.
Une filiale est incluse dans le périmètre de consolidation
même si ses activités sont différentes de celles des autres
entités du Groupe.
La consolidation des entités ad hoc 1.2.2 Immobilisations corporelles
La consolidation des entités ad hoc et plus particuliè- Une immobilisation corporelle est un bien par nature
rement des fonds sous contrôle exclusif a été précisée durable détenue par l’entreprise pour être utilisé par elle
par le SIC 12. même ou loué à des tiers.
En application de ce texte, les OPCVM dédiés sont Pour l’évaluation d’une immobilisation corporelle, une
consolidés. entité doit choisir une des méthodes suivantes : le modèle
du coût ou le modèle de la réévaluation.
Les exclusions du périmètre de consolidation
Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue Le modèle du coût
du périmètre de consolidation lorsque, dès son acquisition, C’est le traitement de référence de toute évaluation ulté-
les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue rieure à la comptabilisation initiale d’une immobilisation
d’une cession ultérieure à brève échéance. corporelle.
Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs Le coût correspond au coût diminué du cumul des amor-
destinés à être cédés, et évalués à la juste valeur par tissements et du cumul des pertes de valeurs.
résultat.
Le modèle de la réévaluation
Les participations (hors participations majoritaires)
Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobi-
détenues par des entités de capital-risque sont également
lisation corporelle dont la juste valeur peut être évaluée
exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où
de manière fiable doit être comptabilisée à son montant
elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur
réévalué. Il s’agit de sa juste valeur à la date de réévaluation
par résultat sur option.
diminuée du cumul des amortissements ultérieurs et du
Les méthodes de consolidation cumul des pertes de valeur ultérieures.
Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement La fréquence de réévaluation dépend des fluctuations de
par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature la juste valeur des immobilisations en cours de rééva-
de contrôle exercé par Attijariwafa bank S.A. sur les entités luation. Lorsque la juste valeur d’un actif réévalué diffère
consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient significativement de sa valeur comptable, une nouvelle
ou non la personnalité morale. réévaluation est nécessaire.
1.2.1.2 Divergences avec les normes marocaines : La juste valeur
La détermination de la méthode de consolidation est en La juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait
fonction de la nature du contrôle exercé par le groupe, mais être échangé entre des parties bien informées, consen-
aussi de la nature des activités des filiales contrôlées. tantes et agissant dans des conditions de concurrence
La méthode de la mise en équivalence pour les co-entreprises normale.
est interdite en règles marocaines.
Rapport de Gestion 2009 137
Comptes Consolidés
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
Les règles d’amortissement par composants qui n’inclut pas les effets de l’inflation.
significatifs Elle doit être réajustée à chaque date de clôture.
Chaque élément significatif d’une immobilisation corporelle
La durée d’utilité
doit être comptabilisé séparément comme un composant
La durée d’utilité est la période pendant laquelle l’entité
et amorti de façon systématique sur sa durée d’utilité
s’attend à utiliser un actif.
propre, de manière à refléter le rythme de consommation
des avantages économiques. L’amortissement d’un actif débute quand cet actif est dis-
ponible pour être utilisé. Par conséquent, l’amortissement
Les conditions d’amortissement relatives au montant
d’un actif cesse quand l’actif est sorti du bilan.
amortissable
Pour la détermination de la durée d’utilité, l’ensemble des
La base amortissable d’un actif correspond au coût de l’actif
facteurs suivants est pris en considération :
(ou montant réévalué) diminué de sa valeur résiduelle.
L’usage attendu de cet actif : cet usage est évalué par
La dotation aux amortissements d’un exercice est généra-
référence à la capacité ou à la production physique
lement comptabilisée dans le résultat. Toutefois, lorsque
attendue de cet actif ;
les avantages économiques futurs représentatifs de cet
actif sont absorbés dans la production d’autres actifs, L’usure physique attendue, qui dépend des facteurs
la dotation aux amortissements fait partie du coût des d’activité telles que les cadences auxquelles est utilisé
autres actifs et est considérée comme incluse dans leurs l’actif et le programme de maintenance, les soins apportés
valeurs comptables. A titre d’exemple, l’amortissement et la maintenance de l’actif en dehors de sa période
des installations de production est inclus dans les coûts d’utilisation :
de fabrication des stocks (IAS2). - l’obsolescence technique ou commerciale découlant de
changements ou d’améliorations dans la préparation,
Les durées et méthodes d’amortissement doivent être
ou d’une évolution de la demande de marché pour le
revues périodiquement par l’entreprise.
produit ou le service fourni par l’actif ;
En cas de révision de ces hypothèses, un changement
- les limites juridiques ou similaires sur l’usage de l’actif, telles
d’estimation comptable doit être comptabilisé. De même,
que les dates d’expiration des contrats de location.
les dotations aux amortissements de l’exercice en cours
et des exercices futurs doivent être ajustées. Les coûts d’emprunt
La nouvelle version d'IAS 23 « Coûts d’emprunt » supprime
L’amortissement est comptabilisé, même si la juste valeur de
la possibilité de comptabiliser immédiatement en charges
l’actif est supérieure à sa valeur comptable, et ceci tant que
les coûts d'emprunt qui sont directement attribuables à
la valeur résiduelle n’excède pas sa valeur comptable.
l'acquisition, la construction ou la production d'un actif
La valeur résiduelle éligible. L'ensemble de ces coûts d'emprunt doit être
C’est le prix actuel de l’actif en tenant compte de l’âge et incorporé dans le coût de l'actif. Les autres coûts d'emprunt
de l’état estimés de l’immobilisation à la fin de sa durée doivent être comptabilisés en charges.
d’utilité. En pratique, c’est souvent une valeur immatérielle
1.2.2.1 Options retenues par Attijariwafa bank
Durée annuelle Durée mensuelle
amortissement Amortissement
Evaluation
La norme Groupe est de ne pas adopter l’option réévaluation Gros Œuvre 50 600
prévue en IAS 16. Etanchéité 20 240
Cependant, il est possible pour une entité du Groupe d’opter Agencement 15 180
Aménagement intérieur
pour l’option juste valeur (IFRS1) pour un ou plusieurs
Installations Techniques
immeubles sans justification de ce choix avec comme 20 240
fixes
contrepartie un compte de capitaux propres. Menuiserie 15 180
Cette proposition de découpage par composants est un Il est plus aisé de décomposer le coût historique d’origine
minimum. selon la répartition du coût actuel à neuf en fonction des
données techniques.
Les durées d’amortissement des composants d’un immeuble
sont résumées dans le tableau suivant : Ce coût d’entrée n’est pas à retraiter rétrospectivement
en fonction de la répartition charge/immobilisation des
frais accessoires d’acquisition. Par contre pour toutes les
acquisitions postérieures au 01/01/2006, un suivi
Rapport de Gestion 2009 139
Comptes Consolidés
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
différencié est à opérer entre le coût d’entrée normes l’entreprise, ce qui n’est pas le cas pour la production
locales et normes IAS. ou la fourniture de biens ou de services qui est l’objet
principal de l’utilisation d’un bien immobilier occupé par
A cet effet, les frais d’acquisition non encore amortis en
son propriétaire.
tant que charges à répartir au 01/01/06 sont à retraiter
en contrepartie des capitaux propres. Dans le cas où une entité possède un bien immobilier loué
à, et occupé par sa maison mère ou une autre filiale, dans
Valeur résiduelle
les comptes consolidés, le bien immobilier ne remplit pas
La valeur résiduelle des composants autres que le terrain
les conditions d’un immeuble de placement car du point
est supposée nulle. En effet, la valeur résiduelle est logée
de vue Groupe dans son ensemble, le bien est occupé par
au niveau de la composante pérenne du bien qui n’est autre
son propriétaire.
que le terrain qui par sa nature n’est pas amortissable.
1.2.2.2 Divergences avec les normes marocaines Une entité a le choix entre :
En règles marocaines, il est possible d’opter pour la - Le modèle de la juste valeur : (Cf paragraphe 2.2)
comptabilisation groupée des immobilisations et de Si l’entité opte pour ce traitement, il doit être applicable
constituer des provisions pour réparations. à tous les immeubles de placement. Notons que le
Contrairement aux règles marocaines, l’IAS16 : recours à ce modèle est encouragé par les évaluateurs
indépendants.
- impose une revue et une révision régulière des méthodes
et durées d’amortissement ; - Le modèle du coût : (Cf paragraphe 2.2)
Dans les deux cas, une estimation de la juste valeur des
- reconnaît la valeur résiduelle.
immeubles de placement reste obligatoire, pour la comp-
1.2.3 Immeubles de placement tabilisation au bilan ou la présentation en annexes.
Un immeuble de placement est un bien immobilier (terrain Les changements de modèles sont permis seulement
ou bâtiment – ou partie d’un bâtiment – ou les deux) détenu s’il en résulte une présentation plus appropriée. Seul le
(par le propriétaire ou le preneur dans le cadre d’un contrat passage du modèle du coût au modèle de la juste valeur
de location financement) pour en retirer des loyers ou pour est possible.
valoriser le capital ou les deux, plutôt que pour :
1.2.3.1 Options retenues par Attijariwafa bank
- l’utiliser dans la production ou la fourniture de biens ou Identification
de services, ou à des fins administratives ; Les immeubles de placement sont l’ensemble des
- le vendre dans le cadre de l’activité ordinaire. immeubles hors exploitation hormis les immeubles
destinés au personnel et les immeubles destinés à être
Critère de distinction entre un immeuble de placement
vendus dans un délai d’un an.
et un bien immobilier occupé par son propriétaire : un
immeuble de placement génère des flux de trésorerie Les biens immobiliers, ainsi que le mobilier, matériel et
largement indépendant des autres actifs détenus par autres immobilisations corporelles y affectées, occupés
par des membres du personnel ne sont pas considérés et une autre partie qui est utilisée dans le processus de
comme immeubles de placement. production ou de fourniture de biens ou de services ou à
des fins administratives. Si ces deux parties peuvent être
Les immeubles destinés à être cédés sont pour la plus
vendues ou louées séparément, l'entité les comptabilise
part des immeubles obtenus en dation, il n’y a pas de
séparément. Si les deux parties ne peuvent être vendues
certitude de vente de ces immobilisations à un délai de
séparément, le bien immobilier est un immeuble de
moins d’un an, compte tenu des conditions de réalisation
placement seulement si la partie détenue pour être
de ce genre d’opérations. De ce fait, l’enregistrement d’une
utilisée dans le processus de production ou de fourniture
immobilisation de placement en immobilisation destinée
de biens ou de services à des fins administratives n'est
à être cédée devrait être formellement documenté par
pas significative.
des indications fiables qui montrent que la probabilité de
cession dans les 12 mois est imposante. La valorisation de la juste valeur de ces parties séparées
considérées comme immeubles d’exploitation devrait être
Les autres immobilisations corporelles hors exploitation
effectuée de façon fiable.
liées aux immeubles de placement devraient suivre le
même traitement. 1.2.3.2 Divergences avec les normes marocaines
Contrairement aux IFRS, il n’existe pas de dispositions
Tous les immeubles d’exploitation loués à des sociétés
spécifiques aux immeubles de placement au PCEC :
hors Groupe
- aucune présentation séparée au bilan n’est requise ;
Les immeubles d’exploitation qui ne servent pas direc-
- aucune option pour la juste valeur n’a été prévue ;
tement à des fins administratifs sont considérés comme
- aucune information en annexe n’est prévue sur la juste
des immeubles de placement.
valeur de l’immobilier de placement lorsque la méthode
Cas particulier des opérations Intra-Groupe du coût est choisie.
Le bien immobilier loué par les filiales du groupe ne remplit 1.2.4 Immobilisations incorporelles
pas les conditions d'un immeuble de placement car du point
Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire,
de vue du groupe, il est occupé par son propriétaire.
identifiable et sans substance physique.
Valorisation :
Elle est :
L’option a été prise de valoriser les immeubles de - Identifiable : afin de la distinguer du goodwill ;
placement au coût historique corrigé selon l’approche - Contrôlée : si l’entreprise a le pouvoir d’obtenir les
par composants. avantages économiques futurs découlant de la ressource
L’information de la juste valeur devrait être présentée sous-jacente et si elle peut également restreindre l’accès
en annexes, la valorisation de la juste valeur devrait être des tiers à ses avantages
faite par le biais de l’expertise interne. Deux méthodes d’évaluation sont possibles :
Certains biens immobiliers comprennent une partie qui est
détenue pour en retirer des loyers ou valoriser le capital
Rapport de Gestion 2009 141
Comptes Consolidés
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
Les participations dans les Sociétés Civiles Immobilières La comptabilisation de produits financiers doit s’effectuer
(SCI) doivent être reclassé au niveau des actifs détenus à la sur la base d’une formule traduisant un taux de rentabilité
vente dans le cas ou ces titres ne sont pas consolidés. périodique constant sur l’en-cours d’investissement net
1.2.5.2 Divergences avec les normes marocaines : du bailleur dans le contrat de location-financement.
Aucune divergence n’est à signaler concernant les principes (IAS17)
d’évaluation des stocks. Définition du taux d’intérêt implicite (TII)
Toutefois, les informations à fournir sont beaucoup plus Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre
complètes en IAS/IFRS. égales :
- la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir
1.2.6 Contrats de location par le bailleur augmentés de la valeur résiduelle non
Un contrat de location est un accord par lequel le bailleur garantie,
cède au preneur pour une période déterminée, le droit - et la valeur d’entrée du bien (= juste valeur à l’initiation
d’utilisation d’un actif en échange d’un paiement ou d’une augmentée des coûts directs initiaux).
série de paiements.
Evolution de la valeur résiduelle d’un contrat de location
Un contrat de location-financement est un contrat qui financement
transfère au preneur la quasi-totalité des risques et
La norme IAS 17 exige que les valeurs résiduelles non
avantages inhérents à la propriété d’un actif.
garanties fassent l’objet d’une révision régulière. Une
Un contrat de location simple est un contrat de location diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie
autre qu’un contrat de location-financement. doit entraîner une modification du profil d’imputation
des revenus sur toute la durée du contrat (recalcule d’un
Pour le preneur, la comptabilisation des contrats de
nouveau plan d’amortissement).
location-financement, déterminée en début de période
de location, doit être inscrite à l’actif et au passif du bilan La part de variation au titre des périodes échues est
pour des montants égaux : enregistrée flat en résultat et la part de variation au
titre des périodes à venir est constatée par le biais d’une
- à la juste valeur du bien loué
modification du taux d’intérêt implicite.
- ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des
En normes IAS, la dépréciation est étalée sur l’ensemble
paiements minimaux au titre de la location.
de la durée de vie du contrat.
Le bailleur doit, quant à lui, comptabiliser dans son bilan 1.2.6.1 Options retenues par Attijariwafa bank
les actifs détenus en vertu d’un contrat de location-
financement et les présenter comme des créances pour Contrats de location simple donnés Attijariwafa bank
un montant égal à l’investissement net dans le contrat Les contrats de location simple donnés dont les durées
de location. (IAS 17) sont déterminées et renouvelables par tacite reconduction,
Aucun retraitement n’est à faire.
Contrats de location à durée indéterminée la révision régulière de la durée d’utilité est une disposition
qui se substitue aux règles actuelles de provisionnement
Immeuble donné en location avec des contrats de durée 3
au titre des dépréciations de valeur d’actif.
ans, 6 ans ou 9 ans. Le renouvellement tacite de la période
de location fait que le contrat est à durée indéterminée. Il 1.2.7 Actifs et passifs financiers
a été qualifié de contrat de location-financement.
Crédit
La durée du contrat prise en compte est de 50 ans. Le coût amorti d’un actif ou d’un passif financier correspond
Ces actifs doivent être comptabilisés dans le bilan du au montant auquel cet instrument a été évalué lors de sa
bailleur comme des créances pour un montant égal à comptabilisation initiale diminué des remboursements
l’investissement net dans le contrat de location. en principal, majoré ou diminué de l’amortissement
cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif,
À la date de début de contrat, les loyers sont actualisés
de toute différence entre ce montant initial et le montant
au taux d’intérêt effectif (TIE). Leur somme correspond
du remboursement à l’échéance et diminué de toutes les
au montant initial de financement.
réductions pour dépréciations ou irrécouvrabilité.
Contrat de leasing Ce calcul doit inclure toutes les commissions et autres
Les contrats de Leasing sont des contrats de location-financement. montants payés ou reçus directement attribuables aux crédits,
Attijariwafa bank est le bailleur. La banque ne comptabilise les coûts de transaction et toute décote ou surcote.
dans ses comptes que sa part dans le contrat.
La méthode du coût amorti consiste à étaler ces différentes
Ces actifs sont comptabilisés dans le bilan du bailleur comme composantes par l’intermédiaire du taux d’intérêt
des créances pour un montant égal à l’investissement net effectif.
dans le contrat de location.
Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise
À la date de début de contrat, les loyers sont actualisés exactement les décaissements ou encaissements de
au taux d’intérêt effectif (TIE). Leur somme correspond trésorerie futurs, sur la durée de vie attendue de cet
au montant initial de financement. instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus
1.2.6.2 Divergences avec les normes marocaines courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de
l'actif ou du passif financier.
Une prédominance de l’approche juridique, en effet :
Evaluation ultérieure d'actifs financiers
Aucune distinction entre la location simple et la location-
Après leur comptabilisation initiale, une entité doit évaluer
financement n’est à faire ;
les actifs financiers, y compris les dérivés qui constituent
En l’absence du transfert de la propriété du bien dans le des actifs, à leur juste valeur, sans aucune déduction au
patrimoine de l’utilisateur, le retraitement des contrats titre des coûts de transaction qui peuvent être encourus
de location est interdit. lors de leur vente ou d'une autre forme de sortie, sauf en
En règles marocaines, la dépréciation de la valeur d’actif ce qui concerne les actifs suivants :
concerné par le contrat de location est constatée flat. En effet,
Rapport de Gestion 2009 145
Comptes Consolidés
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
- les prêts et créances qui doivent être évalués au coût amorti selon les principes applicables aux dérivés. Cette analyse
en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif ; doit être menée à l’initiation du contrat sur la base des
- les placements détenus jusqu'à leur échéance, qui doivent clauses contractuelles.
être évalués au coût amorti en utilisant la méthode du
1.2.7.1 Options retenues par Attijariwafa bank
taux d'intérêt effectif ;
- et, les placements dans des instruments de capitaux Crédit
propres qui n'ont pas de prix coté sur un marché actif et La banque aura à appliquer le coût amorti sur les
dont la juste valeur ne peut être évaluée de façon fiable, Crédits à plus d’un an en fonction de leur importance
ainsi que les instruments dérivés liés à ces instruments significative.
de capitaux propres non cotés et qui doivent être réglés Les crédits à moins d’un an seront maintenus au coût
par remise de tels instruments, qui doivent être évalués historique.
au coût.
Emprunt
Emprunt et dépôt
Pour l’élaboration du comparatif 2006, les dettes et dépôts
Lors de sa mise en place, un dépôt ou un emprunt classé seront ventilés par nature entre les différentes catégories
en IAS dans la catégorie « Autres passifs financiers » « Passifs financiers » / « Passifs de trading » / « Passifs
doit être évalué au bilan à sa juste valeur augmentée ou à la juste valeur sur option ».
minorée :
- des coûts de transaction (ils correspondent aux coûts Dépôt
d’acquisition externes directement attribuables à Pour les dépôts à vue :
l’opération), Pour les dépôts à vue le groupe Attijariwafa bank applique
- des commissions perçues correspondant à «des honoraires IAS 39 §49
qui font partie intégrante du taux de rendement effectif - La juste valeur d’un dépôt à vue ne peut être inférieure
du dépôt ou de l’emprunt. au montant payable sur demande
Les dépôts et emprunts classés en IAS dans la catégorie - Elle est actualisée à partir de la première date où le
« Autres passifs financiers » font l’objet en date d’arrêté paiement de ce montant pourrait être exigé.
d’une évaluation ultérieure au coût amorti en utilisant la Pour les dépôts rémunérés
méthode du taux d’intérêt effectif (taux actuariel). Dépôts rémunérés à des taux de marché
Les dépôts classés en IAS dans la catégorie « Passifs Pour les dépôts rémunérés à des taux de marché, la juste
détenus à des fins de transaction » font l’objet en date valeur sera la valeur nominale, sous réserve de la non
d’arrêté d’une évaluation ultérieure à la juste valeur. La juste significativité des coûts marginaux de transaction.
valeur du dépôt est calculée intérêts courus exclus. - En cas d’existence de coût corrélable et directement
affectable, ces derniers devraient être inclus dans la
Un dépôt ou un emprunt peut être le contrat hôte d’un
juste valeur :
dérivé incorporé. Dans certaines conditions, le dérivé
incorporé doit être séparé du contrat hôte et comptabilisé
- Coût marginaux de transaction et de commissions N.B : Les avances sur dépôts rémunérés sont systéma-
directement affectables externes au groupe, comme par tiquement comptabilisés en prêts et créances et traités
exemple des commissions d’apporteurs d’affaires ; en IFRS en tant que tel.
- Les coûts de transaction et les commissions directement
Les comptes sur carnet
affectable intragroupe devront aussi faire l’objet d’une
Un même taux réglementé appliqué par la grande majorité
analyse (identifier les opérations non neutre en inter
des établissements de crédit de la place est réputé être
compagnie avec impact résultat).
un taux de marché.
Il est nécessaire de conserver des historiques de taux,
Par conséquent, Pas de retraitement IFRS pour les
afin de pouvoir justifier que les taux étaient bien des taux
comptes sur carnet.
de marché d’origine.
La période de conservation des taux est fixée à 10 ans à Position d’Attijariwafa bank
l’image du délai de conservation des documents comptables Les produits de collecte doivent être classés dans la
(voir le texte du code de commerce). catégorie des « autres passifs »
Le groupe Attijariwafa bank ne comptabilisera pas de
Dépôts rémunérés à des taux hors marché
passifs financiers à la juste valeur par résultat que par
Pour les dépôts rémunérés à des taux hors marché, la dérogation de la Direction Financière (Groupe)
juste valeur sera constituée de la valeur nominale et
En effet, par principe, l’activité de collecte faisant partie de
d’une décote.
l’activité d’intermédiation bancaire, doit être comptabilisée
Pour les produits de collecte vendus à des taux hors marché, dans la catégorie des autres passifs, ce qui lui permet de
la juste valeur n’est pas égale à la valeur nominale, il faut garder le coût historique ( sous certaines conditions), et
donc estimer cette juste valeur, c’est à dire déterminer la non à la juste valeur.
valeur d’entrée au bilan de ces opérations.
Sauf exception signalée explicitement, les options décrites ci-
Il est donc nécessaire de recenser les opérations de collecte dessus s’appliqueront également aux titres de dette émis.
et apprécier si le taux consenti est sensiblement différent
1.2.7.2 Divergences avec les normes marocaines
de celui accordé par les autres établissements de la place
(cela pourrait être le cas pour certains DAT). Crédit
Pour les dépôts rémunérés à des taux hors marché, il Les notions de coût amorti et de taux d’intérêt effectif
faudra tenir compte d’une décote pour la comptabilisation n’existent pas dans le référentiel marocain.
ultérieure. Si la société émet un prêt portant un intérêt à En règles marocaines, les crédits sont enregistrés au bilan
un taux différent de celui du marché et si elle reçoit des pour leur valeur nominale et sont comptabilisés au coût
frais prélevés à l’émission à titre de rémunération, cette historique (taux facial).
société comptabilisera le prêt à sa juste valeur, c’est à dire Les commissions et les frais sont comptabilisés soit flat
net de la commission qu’elle perçoit. La société portera soit prorata temporis.
la décote dans le compte de résultat selon la méthode du
taux d’intérêt effectif.
Rapport de Gestion 2009 147
Comptes Consolidés
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
- « coût du risque » pour les dépréciations durables et - la vente est justifiée par un événement externe, isolé
réappréciation sur titres à revenu fixe ou imprévisible ;
- Et la ligne de capitaux propres « variation de valeur sur - si l’entité n’escompte pas récupérer substantiellement
actifs disponibles à la vente » pour le montant corres- son investissement en raison d’une détérioration de
pondant au complément de juste valeur. la situation de l’émetteur (auquel cas l’actif est classé
1.2.8.3 Titres du portefeuille "Held To Maturity" : "Détenus en AFS);
jusqu’à l’échéance" - les ventes de titres entre les entités du Groupe (ventes
La catégorie "Titres détenus jusqu’à l’échéance" (éligibles intragroupe).
aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à Capacité de conservation
revenu fixe ou déterminable que la banque a l’intention L’entreprise doit attester de son intention et de sa capacité
et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance. (IAS à conserver les titres jusqu’à l’échéance au moment de
39.9) autres que : l’acquisition des titres et à chaque date d’arrêté.
a) ceux que l’entreprise a désignés lors de leur comp- Interdiction de toute couverture en taux :
tabilisation initiale comme des actifs évalués en juste
Si la couverture du risque de taux est interdite sur ce
valeur en contrepartie du résultat;
portefeuille, les autres types de couverture (risque de
b) ou ceux que l’entreprise a désignés comme des actifs contrepartie, risque de change) sont autorisés.
disponibles à la vente;
Principes de comptabilisation
c) ou ceux qui répondent à la définition des prêts et
- Evaluation initiale
créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un
marché actif ne peuvent être classés dans la catégorie Les titres détenus jusqu’à l’échéance devront être initia-
des actifs détenus jusqu’à l’échéance. lement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais
de transaction directement attribuables à l’acquisition
Intention de gestion et règle du "tainting" et coupons courus inclus (dans un compte de créances
Le classement dans cette catégorie présente l’obligation rattachées).
impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant
- Evaluation ultérieure
leur échéance (sous peine d’entraîner la déclassification
Par la suite, la comptabilisation sera au coût amorti avec
de l’ensemble du portefeuille en actif disponible à la vente
amortissement de la surcote / décote selon la règle du
et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant 2 ans).
taux d’intérêt effectif (étalement actuariel).
Néanmoins des exceptions à cette règle de "tainting"
peuvent exister lorsque : Dépréciation
- la vente est proche de l’échéance (moins de 3 mois) ; En cas de signe objectif de dépréciation, une provision doit
- la cession intervient après que l’entreprise ait déjà être constatée pour la différence entre la valeur comptable
encaissé la quasi-totalité du principal de l’actif (environ et la valeur de recouvrement estimée (VRE).
90% du principal de l’actif) ;
La valeur de recouvrement estimée est obtenue par Principe d’affectation en résultat
actualisation des flux futurs attendus au taux d’intérêt Le coût amorti est affecté en « produits d’intérêts et
effectif d'origine. assimilés », les dépréciations et les reprises de provisions
En cas d’amélioration ultérieure, une reprise de la provision lors de la cession ainsi que les moins values de cession,
excédentaire est à constater. sont enregistrées en « coût du risque ».
Les plus-values de cession, dans les cas prévus par la
Principe d’affectation en résultat
norme IAS 39 (résultat de cession de titres non cotés),
Le coût amorti est affecté en « produits d’intérêts et
sont enregistrées en « gains ou pertes sur actifs financiers
assimilés », les dépréciations et les reprises de provisions
disponibles à la vente ».
lors de la cession ainsi que les moins-values de cession,
sont enregistrées en « coût du risque ». 1.2.8.1 Options retenues par Attijariwafa bank
Les plus-values de cession, dans les cas prévus par la Classification des portefeuilles
norme IAS 39, sont enregistrées en « gains ou pertes sur Attijariwafa bank et autres entités hors compagnie
actifs financiers disponibles à la vente ». d’assurance
Titres du portefeuille "Prêts et créances" Les instruments détenus en portefeuilles sont classés
La catégorie «Prêts et créances» est ouverte aux actifs actuellement dans les catégories suivantes :
financiers non cotés et non destinés à être cédés et que
HFT AFS HTM Prêts et créances
l’établissement a l’intention de conserver durablement.
• Portefeuilles • Bons du Trésor • Néant • Dette CAM
Principes de comptabilisation :Comptabilisation au coût
de Trading négociables • Dette CIH
amorti (selon méthode du TIE) corrigé d’éventuelles de la Salle classés en
•B ons Socio-
provisions pour dépréciation. des Marchés Portefeuille
économiques
de placement
•B ons du Trésor
Dépréciation • Obligations et
non négociables
En cas de signe objectif de dépréciation, une provision doit autres titres
inscrits en comptes
de créances
être constatée pour la différence entre la valeur comptable chez Bank Al-
négociables
Maghrib
et la valeur de recouvrement estimée (VRE). • Titres de
En cas d’amélioration ultérieure, une reprise de la provision participation
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
Critères de dépréciations des titres de données de consensus ou à partir des marchés actifs
- Baisse continue de plus de 20 % du cours moyen sur de gré à gré.
une période de 6 mois consécutifs.
Cas des actions non cotées
1.2.8.2 La juste valeur La valeur de marché des actions non cotées est déterminée
La valeur de marché est déterminée : sur la base de la quote-part de la situation nette revenant
- soit à partir de prix cotés sur un marché actif, au groupe calculée à partir des informations disponibles
- soit à partir d’une technique de valorisation faisant appel les plus récentes.
à des méthodes de calcul mathématiques fondées sur
1.2.8.3 Divergences avec les normes marocaines :
des théories financières reconnues et des paramètres
La catégorie "Actif financier à la juste valeur par résultat"
de marché observables :
présente de grandes similitudes avec la catégorie "Titres
CAS 1 : Instruments traités sur des marchés actifs de transaction" définie par le PCEC.
Lorsque des prix cotés sur un marché actif sont disponi- Toutefois, la catégorie des titres classés en "Actifs financiers
bles, ils sont retenus pour la détermination de la valeur à la juste valeur par résultat" est plus large que dans le
de marché. Sont ainsi valorisés les titres cotés et les PCEC puisqu’elle supprime la limitation de détention fixée
dérivés sur marchés organisés comme les futures et les à 6 mois et offre l’opportunité, par l’enregistrement de
options. La majorité des dérivés de gré à gré, swaps et titres à la juste valeur, d’éviter notamment la séparation
options simples, est traitée sur des marchés actifs, leur du dérivé incorporé et les contraintes de documentation
valorisation est opérée par des modèles communément de certaines relations de couverture.
admis (méthode d’actualisation des cash flows futurs,
La norme IAS 39 prévoit une catégorie de titres "Disponibles
modèle de Black and Scholes, techniques d’interpolation)
à la vente" dont le mode de comptabilisation diffère de celui
et fondés sur des prix de marché cotés d’instruments ou
des titres de placement en normes marocaines. En normes
de sous-jacents similaires.
marocaines, les titres de placement sont enregistrés au
CAS 2 : Instruments traités sur des marchés inactifs coût avec provisionnement des moins values latentes.
Produits traités sur un marché inactif valorisés avec un La description des critères attestant de la capacité de
modèle interne fondé sur des paramètres directement l’entreprise à conserver les titres jusqu’à leur échéance
observables ou déduits de données observables. est moins précise en norme IAS qu’en PCEC marocain.
Certains instruments financiers, bien que n'étant pas En effet, la norme IAS 39.87 mentionne uniquement
traités sur des marchés actifs, sont valorisés selon des l’existence de ressources suffisantes et l’absence de
méthodes fondées sur des paramètres observables sur contraintes juridiques affectant la capacité de détenir l’actif
les marchés. jusqu’à maturité alors que la réglementation comptable
Les modèles utilisent des paramètres de marché calibrés bancaire marocaine impose l’observation de certaines
à partir de données observables telles que les courbes conditions restrictives.
de taux, les nappes de volatilité implicite des options, les
taux de défaut et hypothèses de pertes obtenues à partir
1.2.9 Assurance • Il existe des preuves tangibles, par suite d’un événement
qui est survenu après la comptabilisation initiale de
Contrat d’assurance
l’actif au titre des cessions en réassurance qui font que
Le traitement des contrats qualifiés de contrat d’assurance
la cédante peut ne pas recevoir tous les montants qui
au sens de la définition donnée par la norme IFRS 4 ainsi
lui sont dus selon les termes du contrat ;
que des contrats d’investissement à participation discré-
• Cet événement a un impact évaluable de façon fiable sur
tionnaire est régi par la norme IFRS 4 dont les principales
les montants que la cédante recevra du réassureur.
dispositions sont récapitulées ci-après :
- L’obligation pour un assureur de conserver les passifs
- La possibilité de continuer à comptabiliser ces contrats
d’assurance dans son bilan jusqu’à leur acquittement
selon les principes comptables actuels, en distinguant
ou annulation, ou expiration, et de présenter les passifs
les trois contrats d’assurance selon IFRS 4 :
d’assurance sans les compenser par rapport aux actifs
• Les contrats d’assurance purs
au titre des cessions en réassurance ;
• Les contrats financiers comportant une clause discré-
- La possibilité d’appliquer une comptabilité reflet pour les
tionnaire de participation aux bénéfices
contrats d’assurance ou d’investissement comportant
• Et les passifs relatifs aux autres contrats financiers,
une clause de participation bénéficiaire, ce qui permet
qui relèvent de la norme IAS 39, sont comptabilisés
de reconnaître les effets sur le passif de montants qui
dans le poste « Dettes envers la clientèle »,
n’étaient pas comptabilisés à l’actif dans les normes
- L’obligation de séparer et de comptabiliser en juste valeur
comptables existantes, et de les enregistrer de manière
par résultat les dérivés incorporés qui ne bénéficieraient
symétrique (cas des plus values latentes sur les titres
pas d’une exemption selon IFRS 4,
classés en catégorie « Actifs disponibles à la vente » en
- L’interdiction de constitution de provisions au titre de
contrepartie desquelles une provision pour participation
demandes d’indemnisation éventuelles selon des contrats
différée est reconnue directement par fonds propres)
d’assurance non encore souscrits à la date de reporting
- L’obligation de constater un nouveau passif d’assurance
(telles que les provisions pour risque de catastrophe et
en IFRS 4 « shadow accounting » appelé la participation
les provisions pour égalisation).
des assurés aux bénéfices différée et qui représente la
- L’obligation de mettre en œuvre un test de suffisance des
quote-part revenant aux assurés des plus values latentes
passifs d’assurance comptabilisés et un test de dépréciation
des actifs affectés aux contrats financiers, prise en charge
relatif aux actifs au titre des cessions en réassurance.
par la norme IAS 39.
- Par ailleurs, l’assureur n’est pas tenu mais est autorisé à
changer ses méthodes comptables relatives aux contrats Placement assurance
d’assurance pour éliminer une prudence excessive. La norme IAS 39 définit quatre catégories d’actifs financiers
Toutefois, si un assureur évalue déjà ses contrats en fonction de l’origine de l’opération et de l’intention de
d’assurance avec une prudence suffisante, il ne doit détention :
pas introduire de prudence supplémentaire. - Prêts et créances : cette catégorie regroupe les actifs
- Un actif des cessions en réassurance est déprécié, en avec un paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas
comptabilisant en résultat cette perte de valeur, si et côtés sur un marché actif. Ces instruments financiers
seulement si : sont comptabilisés, à l’initiation, à leur juste valeur,
Rapport de Gestion 2009 153
Comptes Consolidés
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
complétée des commissions, coûts internes, et externes 1.2.9.1 Options retenues par Attijariwafa bank
directement affectables à la mise en place du crédit et de
Placement assurance
toute sur-côte ou décote éventuelles pour constituer le
Classification du portefeuille des placements détenus
coût d’entrée au bilan. Ces instruments financiers sont
chez Wafa assurance :
comptabilisés ultérieurement au coût amorti au moyen
du taux d’intérêt effectif (TIE). - Les OPCVM non consolidés dans le cadre du périmètre
- Instruments financiers en juste valeur par résultat : un de consolidation du Groupe Attijariwafa bank, sont
actif peut être classé en : classés en « Trading » pour être évalués à leur juste
• Catégorie « trading » quant : il est acheté avec un valeur par résultat.
objectif de revente à court terme ou inclus dans un - Les bons de trésor et les obligations non cotés sont
portefeuille de trading. classés en « prêts et créances » pour être évalués à leur
• Catégorie « option juste valeur par résultat » quand : coût amorti. Quant aux obligations cotées, celles-ci sont
- L’actif est porteur d’un dérivé incorporé ; classées en « Actifs disponibles à la vente » pour être
- Les variations de juste valeur de l’actif se compensent évaluées à leur juste valeur.
substantiellement avec les variations de juste valeur - Les bons de sociétés de financement et les prêts im-
d’un passif ou d’un dérivé pour lequel la documentation mobilisés sont classés en « prêts et créances » et sont
d’une relation de couverture n’est pas souhaitable. évalués à leur coût amorti ;
- Investissements détenus jusqu’à l’échéance : sont des
- Tous les autres placements sont classés en « AFS » et
actifs financiers avec des paiements fixes ou détermi-
sont évalués à leur juste valeur par capitaux propres.
nables et une échéance fixée que l’entité a l’intention
En matière de dépréciation, celle-ci est à effectuée en
explicite et la capacité financière de conserver jusqu’à
fonction de la classification adoptée ci-dessus.
l’échéance. Ces actifs financiers sont comptabilisés au
coût amorti. 1.2.9.2 Divergences avec les normes marocaines
- Actifs disponibles à la vente : ce portefeuille regroupe Contrat d’assurance
tous les instruments qui n’ont pas été classés dans l’une L’évaluation des provisions relatives aux contrats
des trois catégories précédentes. Il s’agit de la catégorie d’assurance (notamment provisions mathématiques en
par « défaut ». Les actifs financiers disponibles à la vente vie, provisions pour sinistres et provisions pour primes
sont évalués à leur juste valeur. impayées) est effectuée suivant des méthodes encadrées
Remarque : En termes de présentation, les éléments de par les dispositions réglementaires marocaines et basées
même nature évalués différemment doivent faire l’objet sur des calculs statistiques et/ou forfaitaires.
de présentation sur une ligne séparée du bilan. Dans la Ainsi, les actifs et passifs liés directement aux contrats
mesure du possible, les éléments sont ensuite répartis d’assurance tels qu’ils sont évalués en normes marocai-
par type de contrepartie et par ordre de liquidité. nes, pourrait ne pas refléter nécessairement la réalité
économique.
Placement assurance Provisions sur créances client
En règles marocaines, les placements affectés aux
Il n’existe pas en IAS de catégorie comptable spécifique
opérations d’assurance et les autres immobilisations sont
pour les encours douteux.
présentés au niveau du bilan suivant leur nature, dans les
Une provision est constituée lorsqu’il existe un indice objectif de
catégories suivantes :
dépréciation sur des prêts classés en prêts et créances.
- Placements immobiliers ;
- Obligations et bons ; Les provisions sont déterminées par différence entre la
- Actions et parts sociales ; valeur nette comptable du prêt (impact du coût amorti) et
- Prêts et effets assimilés ; le montant recouvrable estimé, celui-ci représentant la
- Dépôts en comptes indisponibles ; valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif (TIE) d’origine
- Autres placements. du contrat, des flux estimés recouvrables.
Ces actifs sont tous évalués suivant leur coût historique Provision pour dépréciation sur base individuelle
diminué des provisions pour dépréciation éventuelles. Dans le cas d’un prêt faisant l’objet d’impayés :
Les pertes sont déterminées sur la base de la somme
1.2.10 Provisions
des flux de trésorerie futurs estimés, actualisés aux
Provisions pour risques généraux taux effectif d’origine du prêt ; les flux futurs tiennent
Une provision doit être comptabilisée lorsque : compte de l’évaluation des garanties reçues et des coûts
- l’entreprise a une obligation actuelle (juridique ou de recouvrement.
implicite) résultant d’un événement passé, Les données observables permettant d’estimer les flux
- il est probable qu'une sortie de ressources représentatives futurs doivent être suffisantes et pertinentes afin d’obtenir
d'avantages économiques sera nécessaire pour éteindre une estimation fiable de ceux-ci. Au cas ou les données
l'obligation ; et observables se révèlent être limités ou ne plus être
- le montant de l'obligation peut être estimé de manière pleinement pertinentes au vu des circonstances actuelles,
fiable. la société aura recours à son jugement expérimenté.
Si ces conditions ne sont pas réunies, aucune provision Dans le cas d’un prêt sans impayé mais dont des indices objectifs
ne doit être comptabilisée. de dépréciation indiquent des difficultés à venir :
La banque aura recours à des statistiques historiques de
En IFRS, lorsque l’effet est significatif, l’actualisation
pertes pour des prêts comparables afin d’estimer et de
obligatoire des provisions pour risques et charges pour
positionner les flux futurs.
lesquelles la sortie probable des ressources est prévue,
dépasse une année. Dans le cas ou les statistiques ou les données observables se
révèlent être limités ou ne plus être pleinement pertinentes
En IFRS les passifs éventuels, hors regroupements
au vu des circonstances actuelles, la société aura recours
d’entreprises, ne sont pas provisionnés. La mention en
à son jugement expérimenté et documenté.
annexe est impérative lorsque le passif ou l’actif éventuel
est significatif.
Rapport de Gestion 2009 155
Comptes Consolidés
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
Une fois positionnés dans le temps, les flux futurs seront 2- Prendre en considération les événements observables
actualisés au TIE d’origine du prêt. actuels, de manière à tenir compte des effets de conditions
qui n’affectaient pas la période sur laquelle portent ces
Provisions pour dépréciation sur base collective
statistiques historiques.
Lorsque le test de dépréciation individuel des créances
ne révèle pas l’existence d’indice objectif de dépréciation, Les statistiques historiques de pertes utilisées (notamment
celles-ci sont regroupées par ensemble homogène de PD) devront être au besoin corrigées, au vu des données
caractéristiques de risque de crédit similaires, afin d’être observables actuelles, de manière à tenir compte des
soumises à un test de dépréciation collectif. effets de conditions qui n’affectaient pas la période sur
laquelle portent ces statistiques historiques.
Appréciation des indices objectifs de dépréciation
Dans le cas ou les historiques de pertes ne sont plus
Dans le cadre d’un examen collectif, un indice objectif de
valables en raison d’une modification des conditions qui
dépréciation peut se résumer à des événements observables
existaient pendant cette période, la société doit procéder
indiquant qu’il existe une diminution mesurable des flux
à un ajustement en fonction du nouveau contexte actuel à
de trésorerie futurs estimés provenant d’un groupe de
l’aide de son jugement expérimenté et documenté.
prêts depuis que ces actifs ont été comptabilisés pour la
3- Sur la base de l’historique des pertes (ajusté au besoin)
première fois, et ce bien que cette diminution ne puisse
survenues sur des actifs similaires à ceux examinés
encore être rattachée aux divers prêts composant ce
collectivement, on procède à l’estimation des flux futurs.
groupe notamment.
La méthodologie et les hypothèses utilisées pour estimer
Parmi les indices objectifs on peut citer :
les flux de trésorerie futurs doivent être examinées
- les modifications défavorables de la capacité de paiement
régulièrement pour réduire tout écart entre les pertes
des emprunteurs faisant partie du groupe ou ;
estimées et celles qui sont réellement subies.
- une situation économique nationale ou locale corrélée
4- Une fois les flux futurs estimés et positionnés dans
aux défauts de paiement sur les actifs faisant partie
le temps, il faut procéder à leur actualisation aux taux
du groupe.
d’intérêt effectif (TIE).
Dépréciation sur base collective : calcul de la
5- Les provisions pour dépréciations comptabilisées
dépréciation
au niveau d’un groupe sont une étape intermédiaire en
1- Utilisation de l’historique des pertes constatées sur
attendant l’identification de la dépréciation de chacun des
des actifs présentant des caractéristiques de risque de
actifs faisant partie du groupe d’actifs financiers dont la
crédit similaires à celles des actifs composant le groupe
dépréciation est évaluée collectivement. Dès qu’on disposera
examiné, afin d’estimer de façon fiable l’incidence sur les
de suffisamment d’informations permettant d’identifier
flux de trésorerie du groupe d’actifs examiné.
spécifiquement les pertes afférentes à chacun des actifs
Dans le cas ou la société ne possède pas de tels histo- dépréciés d’un groupe, évalué individuellement, ces actifs
riques de pertes, celle-ci se référera à l’expérience de seront retirés de ce groupe. Ainsi, il faut examiner si une
sociétés comparables pour des groupes d’actifs financiers
comparables.
nouvelle information permet d’identifier l’un des prêts du Pour le calcul des provisions collectives
groupe comme individuellement déprécié : En ce qui concerne les entreprises :
Dans la négative, aucun prêt n’est sorti du groupe. Se baser sur la notation interne de la banque (base MER-
Dans l’affirmative, le prêt identifié comme étant indivi- CER OLIVER WYMAN actualisée en prenant en compte un
duellement déprécié sera sorti du groupe et soumis à un périmètre post fusion)
examen individuel. En ce qui concerne les particuliers et professionnels, se
baser sur un modèle statistique.
1.2.10.1 Options retenues par Attijariwafa bank
1.2.10.2 Divergences avec les normes marocaines
Provisions pour risques bancaires généraux
L’analyse des provisions pour risques et charges supérieures Provisions pour risques bancaires généraux
à 1 million de dirhams, afin de s’assurer que les conditions En règles marocaines, cette rubrique enregistre les mon-
IFRS sont respectées. tants que l'établissement décide d'affecter à la couverture
de risques futurs, à l’arrêté des comptes, actuellement
Provisions sur créances client
non identifiés, non mesurables avec précision, avec une
Pour la provision des crédits sur base individualisée
faible probabilité de se concrétiser à court terme, et qui
Il a été décidé de :
sont disponibles pour faire face à ces risques lorsqu’ils
- valoriser les garanties à la juste valeur pour 80% des
se réaliseront.
dossiers ;
Peuvent être classées dans ce compte, à titre d’exemple,
- déterminer les provisions collectives pour les créances
les provisions pour risques sectoriels et les provisions
individuelles non significatives sur la base du modèle
pour risque de taux.
statistique construit à cet effet en se basant sur les taux de
récupération moyens pondérés par ancienneté des créances Lorsque la date de survenance du risque ou de la charge
pour estimer les cash flow futurs des récupérations ; est estimée à plus d'un an à la date du bilan, il s'agit de
- un modèle statistique a été élaboré par l’équipe projet « provisions durables pour risques et charges ». Sinon, il
et approuvé par BAM suite aux résultats de simulation s'agit d' « autres provisions pour risques et charges ».
obtenus. Pas de référence au niveau des principes comptables
- déterminer les flux de recouvrement pour déterminer les marocains à des passifs éventuels.
échéanciers de récupération par produits et par nature
Provisions sur créances client
de clients ;
Les indications objectives de dépréciation de créances
- la perte en cas de défaut sera déterminée selon les
client sont identiques en IAS et en référentiel marocain,
dispositions des règles baloises si la banque n’arrive
l’IAS traitant de rupture de contrat plutôt que d’impayé.
pas à mettre en place un modèle permettant d’évaluer la
valeur vénale des garanties d’une part et d’actualiser les Les provisions sont déterminées par différence entre la
flux futurs de récupération estimés au taux contractuel valeur nette comptable du prêt et le montant calculé sur
d’origine d’autre part.
Rapport de Gestion 2009 157
Comptes Consolidés
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
une base se composant du capital restant dû déduction Dans un regroupement d’entreprises, lorsque le coût
faite de la garantie après l’application de la quotité. d’acquisition affecté à un passif n’est déductible fiscalement
qu’au cours d’exercice fiscale ou lorsque la juste valeur d’un
1.2.11 Impôt exigible et impôt différé
actif est inférieure à sa base fiscale, une différence temporelle
Un actif ou passif d’impôt différé est comptabilisé chaque
déductible apparaît qui donne lieu à un actif d’ID.
fois que le recouvrement ou le règlement de la valeur
comptable d’un actif ou passif augmentera ou diminuera les Ce dernier affecte le goodwill.
paiements futurs d’impôt par rapport à ce qu’ils auraient Lorsqu’un actif d’ID de l’entreprise acquise n’a pas été
été si un tel recouvrement (règlement) n’avait pas eu comptabilisé par l’acquéreur en tant qu’actif identifia-
d’incidence fiscale. ble à la date d’un regroupement d’entreprises et est
Il est probable que l’entreprise disposera d’un bénéfice comptabilisé ultérieurement dans les états financiers
imposable sur lequel elle pourra imputer une différence consolidés de l’acquéreur, le produit d’impôt différé qui
temporelle déductible : en résulte est comptabilisé dans le compte de résultat.
- Lorsqu’il y aura suffisamment de différences temporelles En plus, l’acquéreur ajuste la valeur comptable brute du
imposables relevant de la même autorité et relatives à la goodwill et les amortissements cumulés correspondant
même entité imposable et dont on attend à ce qu’elles des montants qui auraient du être enregistrés, il comp-
s’inversent : tabilise aussi la réduction de la valeur nette comptable
• au cours de l’exercice durant lequel on s’attend à ce du goodwill en charge.
que les différences temporelles déductibles s’inversent, Aucune modification ne devrait survenir au niveau du
ou goodwill négatif.
• au cours des exercices sur lesquels la perte fiscale L’IAS interdit l’actualisation des impôts différés.
résultant à l’actif d’ID pourra être reportée en arrière
En cas de changement de taux d’impôt ou de règles fiscales,
ou en avant.
l’impact sur les impôts différés est comptabilisé selon le
- lorsqu’il est probable que l’entreprise dégage un bénéfice
principe de symétrie : si l’impôt différé a été comptabilisé
imposable suffisant relevant de la même administration
initialement en capitaux propres, l’ajustement est également
fiscale et pour la même entité imposable au cours des
comptabilisé en capitaux propres, sinon comptabilisation
exercices appropriés.
de l’impact en résultat.
- la gestion fiscale lui donne l’opportunité de générer un bé-
néfice imposable au cours des exercices appropriés. 1.2.11.1 Options retenues par Attijariwafa bank
Dans le cadre d’un regroupement d’entreprises, le coût Appréciation de la probabilité de récupération des actifs
de l’acquisition est affectée aux actifs et passifs identifiés d’impôt différé
acquis par référence à leur juste valeur sans que leur Les ID dont la probabilité de recouvrement est incertaine
base fiscale soit modifiée : c’est une différence temporelle ne sont pas activés. La probabilité de recouvrement peut
taxables dont résulte un passif d’ID. être appréhendée par les business plan des sociétés
Ce passif d’ID affecte le goodwill. concernées.
En outre, en IFRS, l’expression « recouvrement probable » Impôts différés initialement comptabilisés en capitaux
devrait être interprétée comme signifiant un « recouvrement propres :
plus probable qu’improbable », ce qui pourrait donner Comptabilisation de l’impact des changements de taux d’impôt
lieu, dans certains cas, à la comptabilisation davantage et/ou de modalités d’imposition en capitaux propres.
d’impôts différés actifs qu’en principes comptables.
Non actualisation des ID
Les actifs d’ID sur les déficits fiscaux
1.2.11.2 Divergences avec les normes marocaines
Comptabilisation d'impôt différé passif au titre des En principes comptable, l’expression «recouvrement
différences temporaires relatives à des immobilisations probable » est souvent interprétée comme supposant un
incorporelles générées dans le cadre d'un regroupement fort degré de probabilité.
d'entreprise
En règles marocaines, il n’est pas requis de comptabiliser
Les écarts d’évaluation liés à des immobilisations incorpo-
des impôts différés (obligatoires en IAS) relatifs à :
relles crée dans le cadre d’un regroupement d’entreprises
- des différences temporaires provenant des écarts d’éva-
et non cessibles séparément de l’entreprise acquise génère
luation portant sur des actifs incorporels généralement
un ID passif, et ce même si ces immobilisations ont des
non-amortis ne pouvant être cédés séparément de
durées de vie indéfinies.
l’entreprise acquise,
Impôt différé actif au titre des différences temporai- - des retraitements de l’hyperinflation,
res déductibles relatives aux titres de participation - des réserves non distribuées des entreprises associées
consolidés et coentreprises,
Comptabilisation obligatoire d’un impôt différé actif au - des différences temporaires relatives aux titres de
titre des différences temporaires déductibles relatives aux participation d’entreprises consolidées dont la cession
titres de participation consolidés (différences liées, par est probable. L’écart de taux sur les impôts différés
exemple, à l’élimination de résultats internes sur titres antérieurs est inscrit en résultat, en cas de changement
de participation consolidés) dès lors que ces différences de taux d’impôt ou de règles fiscales.
temporaires devraient se résorber dans un avenir prévisible
1.2.12 Goodwill
(cas rare en l’absence de décision de cession) et que le
recouvrement de l’actif d’impôt différé est probable. Coût d'un regroupement d'entreprises
L'acquéreur doit évaluer le coût d'un regroupement
Possibilité de corrigé le GW si un ID est identifié après la
d'entreprises comme :
période admise en IFRS pour la régularisation
- le total des justes valeurs, à la date d'échange, des actifs
Un actif d’impôt différé considéré comme non identifiable
remis, des passifs encourus ou assumés, et des instruments
à la date d’acquisition et ultérieurement réalisé, est comp-
de capitaux propres émis par l'acquéreur,
tabilisé en résultat consolidé et l’écart d’acquisition est
corrigé de manière rétrospective même après l’expiration
du délai d’affectation, l’impact de cette correction étant
également comptabilisé en résultat consolidé.
Rapport de Gestion 2009 159
Comptes Consolidés
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
en échange du contrôle de l'entreprise acquise; - dans le cas d'un passif autre qu'un passif éventuel, il
- plus tous les coûts directement attribuables au regroupement est probable qu'une sortie de ressources représentatives
d'entreprises : honoraires versés aux comptables, aux d'avantages économiques sera nécessaire pour éteindre
conseils juridiques, aux évaluateurs et autres consultants l'obligation, et sa juste valeur peut être évaluée de façon
intervenus pour effectuer le regroupement. fiable ;
- dans le cas d'une immobilisation incorporelle ou d'un
- déduit des coûts administratifs généraux, y compris
passif éventuel, sa juste valeur peut être évaluée de
les coûts de fonctionnement d'un service chargé des
façon fiable.
acquisitions, et les autres coûts qui ne peuvent être
directement attribués au regroupement concerné en Goodwill
cours de comptabilisation ; ces coûts sont comptabilisés L'acquéreur doit, à la date d'acquisition comptabiliser
en charges au moment où ils sont encourus. le goodwill acquis lors d'un regroupement d'entreprises
La date de l'acquisition est la date à laquelle l'acquéreur ob- en tant qu'actif.
tient effectivement le contrôle de l'entreprise acquise. - Évaluation initiale : ce goodwill devra être évalué ini-
tialement à son coût, celui-ci étant l'excédent du coût
Affectation du coût d'un regroupement d'entreprises aux
du regroupement d'entreprises sur la part d'intérêt de
actifs acquis et aux passifs et passifs éventuels assumés
l'acquéreur dans la juste valeur nette des actifs, passifs
L'acquéreur doit, à la date d'acquisition, affecter le coût
et passifs éventuels identifiables.
d'un regroupement d'entreprises en comptabilisant les
- Évaluation ultérieure : après la comptabilisation initiale,
actifs, les passifs et les passifs éventuels identifiables de
l'acquéreur doit évaluer le goodwill acquis lors d'un
l'entreprise acquise qui satisfont aux critères de compta-
regroupement d'entreprises à son coût, diminué du
bilisation à leur juste valeur respective à cette date.
cumul des pertes de valeur.
Toute différence entre le coût du regroupement d'entreprises
Si la comptabilisation initiale d'un regroupement d'entreprises
et la part d'intérêt de l'acquéreur dans la juste valeur nette
ne peut être déterminée que provisoirement avant la fin
des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables ainsi
de la période au cours de laquelle le regroupement est
est constatée au niveau du Goodwill.
effectué, l'acquéreur doit comptabiliser le regroupement
L'acquéreur ne doit comptabiliser séparément les actifs, en utilisant ces valeurs provisoires. L'acquéreur doit
passifs et passifs éventuels identifiables de l'entreprise comptabiliser les ajustements de ces valeurs provisoires
acquise à la date d'acquisition (c'est à dire qui existaient liés à l'achèvement de la comptabilisation initiale dans un
déjà à la date d'acquisition) que si, à cette date, ils satisfont délai de douze mois à compter de la date d'acquisition.
aux critères suivants :
1.2.12.1 Options retenues par Attijariwafa bank
- dans le cas d'un actif autre qu'une immobilisation incor-
- Option prise de ne pas retraiter les Goodwill existants
porelle, il est probable que tout avantage économique
au 31/12/05, et ce conformément aux dispositions de la
futur qui y est associé ira à l'acquéreur et que sa juste
norme IFRS 1 « FTA » ;
valeur soit évaluée de façon fiable ;
- arrêt d’amortissement des Goodwill, car leur durée de - d’autre part, un « écart d’acquisition » constitué par le
vie est indéfinie selon la norme IFRS3 « regroupement solde non affecté.
d’entreprises » ; Si l’écart d’acquisition est positif, il est amorti selon un
- des tests de dépréciation réguliers doivent être effectués plan préalablement fixé sur une durée qui est déterminée
pour s’assurer que la valeur comptable des Goodwill en fonction des objectifs de l’acquisition et qui ne peut
est supérieure à leur valeur recouvrable. Dans le cas excéder dix ans.
contraire, une dépréciation devrait être constatée ;
Si l’écart d’acquisition est négatif, il est repris au compte
- les Unités Génératrices de Trésorerie sont définies à
de produits et charges soit pour compenser une faiblesse
l’image des informations sectorielles à présenter au
attendue des résultats de l’entreprise, lors de son acqui-
niveau du Groupe. Celles ci sont l’activité banque et
sition, et à concurrence de ceux-ci, soit suivant un plan de
l’activité assurance ;
reprise préalablement fixé si l’écart n’est pas justifié par
- la valeur recouvrable est la valeur la plus importante
une évolution défavorable des résultats de l’entreprise
entre la valeur de marché et la valeur d’utilité (Basée
consolidée.
sur les cash flow actualisés) de la banque.
1.2.13 Dérivés incorporés
1.2.12.2 Divergences avec les normes marocaines
Un dérivé incorporé est une composante d’un contrat
La notion « Goodwill » est une nouveauté par rapport aux
financier ou non qui a pour effet de faire varier une partie
règles marocaines, qui est venue remplacer la notion
des flux de trésorerie de l’opération composée d’une
« écart d’acquisition ».
manière analogue à celle d’un dérivé autonome.
Lors de l’entrée d’une entreprise dans le périmètre de La norme IAS39 définit un contrat hybride comme un contrat
consolidation, la différence entre le coût d’acquisition comprenant un contrat hôte et un dérivé incorporé.
de ses titres de participation et la part de l’entreprise
Le dérivé incorporé doit faire l'objet d'une séparation si
détentrice dans ses capitaux propres, y compris le résultat
les trois conditions suivantes sont remplies :
de l’exercice acquis à cette date, est appelée « Écart de
- le contrat hybride n'est pas comptabilisé à sa juste valeur
première consolidation ».
(avec prise en compte des variations de juste valeur dans
Les capitaux propres sont retraités pour tenir compte des
le compte de résultat),
règles d’évaluation utilisées pour la consolidation.
- séparé du contrat hôte, le dérivé incorporé possède les
Qu’il soit positif ou négatif, l’écart de première consolidation caractéristiques d’un dérivé,
doit être réparti entre : - les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement
- d’une part, des « écarts d’évaluation » positifs ou liées à celle du contrat hôte.
négatifs afférents à certains éléments identifiables du Par exemple :
bilan qui sont ainsi corrigés pour les amener à la valeur - contrats commerciaux libellés dans une devise différente
retenue pour la détermination de la valeur globale de de la devise de la société;
l’entreprise. - contrat de location indexé sur l’inflation ;
Rapport de Gestion 2009 161
Comptes Consolidés
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
- les différences entre le rendement attendu des actifs du droits à prestations sont déjà acquis lors de l’adoption
régime et le rendement effectif. du régime à prestations définies ou de sa modification,
l’entité doit comptabiliser immédiatement le coût des
Méthode du corridor
services passés.
L’entité doit comptabiliser une fraction de ses écarts
actuariels en produits ou en charges si les écarts actuariels Réductions et liquidations
cumulés non comptabilisés à la fin de l’exercice précédent Une réduction intervient lorsqu’une entité :
excèdent la plus grande des deux valeurs ci-dessous : - peut démontrer qu’elle s’est engagée à réduire de façon
- 10 % de la valeur actuelle de l’obligation au titre des significative le nombre de personnes bénéficiant d’un
prestations définies à la date de clôture (avant déduction régime ; ou
des actifs du régime); et - change les termes d’un régime à prestations définies
- 10 % de la juste valeur des actifs du régime à la date de sorte qu’une partie significative des services futurs
de clôture. des membres du personnel actuels ne leur donnera
Ces limites doivent être calculées et appliquées séparément plus de droits à prestations ou ne leur donnera que des
pour chaque régime à prestations définies. droits réduits.
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
- si les actifs sont suffisants pour couvrir les engagements, de l’ancienneté du salarié et du salaire estimé au jour de
l’entreprise n’a aucune obligation juridique de payer les la fin de carrière défini.
prestations directement au titre du régime.
Hypothèses
Tout actif destiné à couvrir les engagements mais ne Les hypothèses actuarielles sont les meilleures estimations
vérifiant pas les critères ci-dessus est un « Droit à faites par l’entité des variables qui détermineront le coût
remboursement ». Les droits à remboursements sont final des avantages postérieurs à l’emploi. Ces hypothèses
comptabilisés comme un actif séparé. Ils ne viennent comprennent :
pas en réduction des engagements, contrairement aux
actifs de couverture. Hypothèses démographiques
Elles sont relatives aux caractéristiques futures du per-
Évaluation des engagements
sonnel ancien et actuel (et des personnes à leur charge)
Méthode réunissant les conditions requises pour bénéficier des
La valorisation des régimes à prestations définies implique avantages. Ces hypothèses démographiques portent sur
notamment l’obligation d’utiliser des techniques actuarielles les éléments suivants :
pour estimer de façon fiable le montant des avantages - la mortalité, pendant et après l’emploi;
accumulés par le personnel en contrepartie des services
- la rotation du personnel, l’incapacité et le départ en
rendus pendant l’exercice et les exercices antérieurs.
retraite anticipée;
Cela suppose d’estimer les prestations, les variables
- la proportion des membres affiliés au régime et des
démographiques du type mortalité et rotation du personnel,
personnes à leur charge réunissant les conditions
les variables financières du type taux d’actualisation,
requises pour avoir droit aux prestations; et
augmentations futures des salaires qui influeront sur le
coût des prestations. - les taux de demandes d’indemnisation en vertu de
régimes médicaux.
La méthode préconisée par la norme IAS 19 est la méthode
des unités de crédit projetées « Projected Unit Credit », Le taux attendu de rendement des actifs du régime
qui est aussi celle à retenir en normes françaises dans Ce taux doit être établi sur la base des attentes du marché
le cadre de la méthode préférentielle. à la date de clôture pour la période au cours de laquelle
Elle équivaut à reconnaître, à la date de calcul de l’enga- les obligations doivent être réglées.
gement, un engagement égal à la valeur actuelle probable Il doit refléter la composition du portefeuille d’actifs. La
des prestations de fin de carrière estimées multipliée par composition des actifs de couverture du régime (obligations,
le rapport entre l’ancienneté à la date du calcul et à la date actions, immobilier, …) et le rendement attendu utilisé
de départ en retraite du salarié. pour chaque catégorie d’actifs devra être précisée dans
Cela revient à considérer que l’engagement se constitue le rapport actuariel.
au prorata de l’ancienneté acquise par le salarié. En
conséquence, le calcul des droits est effectué en fonction
Taux d’actualisation / taux d’inflation des services médicaux résultant à la fois de l’inflation et
Le taux à appliquer pour actualiser les obligations au titre de l’évolution spécifique aux coûts médicaux.
des avantages postérieurs à l’emploi (que ceux-ci soient
1.2.14.1 Options retenues par Attijariwafa bank
financés ou non) doit être déterminé par référence à un taux
Il a été convenu pour le cas d’Attijariwafa bank que les
de marché à la date de clôture fondé sur les obligations
prestations de retraites relevaient du régime à contributions
d’entités de première catégorie. Dans les pays où ce type de
définies. Par conséquent, leur comptabilisation ne requiert
marché n’est pas actif, il faut prendre le taux (à la clôture)
aucun retraitement IFRS.
des obligations d’État. La monnaie et la durée des obligations
Dans le cas de la couverture médicale postérieure à l’emploi
d’entités ou des obligations d’État doivent être cohérentes
(CMIM), Attijariwafa bank ne dispose pas d’informations
avec la monnaie et la durée estimée des obligations au titre
suffisantes pour comptabiliser comme tel ce régime
des avantages postérieurs à l’emploi.
multi-employeurs à prestations définies.
La durée des engagements doit être appréciée à partir
du calendrier des versements futurs (moyenne pondérée 1.2.14.2 Divergences avec les normes marocaines
unique) pour l’ensemble des participants au régime au Les règles comptables relatifs aux avantages au person-
jour de l’évaluation. nel au Maroc diffèrent de celle des IFRS : Les normes
marocaines n’indiquent pas de constituer une provision
Salaires, avantages du personnel et coûts médicaux
concernant les engagements envers de prestations de
Les obligations au titre des avantages postérieurs à l’emploi
fin de carrière.
doivent être évaluées sur une base reflétant :
- les augmentations de salaires futures estimées; 1.2.14.3 Paiements à base d’actions
- les droits à prestations selon les termes du régime (ou Les paiements à base d’actions sont constitués par les
résultant de toute obligation implicite allant au-delà de paiements fondés sur des actions émises par le groupe
ces termes) à la date de clôture; et qu’ils soient dénoués par la remise d’actions ou par un
- les changements futurs estimés du niveau des prestations versement de numéraires dont le montant dépend de
payées dans le cadre de tout régime général et obligatoire l’évolution de la valeur des actions.
affectant les prestations à payer au titre d’un régime à Ces paiements peuvent se faire par attribution d’option de
prestations définies, si et seulement si : souscription (stock option) ou par une offre de souscription
• soit ces changements ont été adoptés avant la date d’action au salarié (OPV).
de clôture; Attijariwafa bank accorde à ses salariés une offre de
• soit l’expérience passée ou d’autres indications fiables, souscription d’action (OPV) et s’est engagée sur un plan à
démontrent que ces prestations payées dans le cadre long terme qui permettra de porter l’actionnariat salarié
d’un régime général et obligatoire évolueront d’une à 3% du capital de la banque, le but étant de développer
manière prévisible, par exemple qu’elles suivront une épargne salariale durable et de constituer un surplus
l’évolution du niveau général des prix ou du niveau de prévoyance sociale.
général des salaires.
Les hypothèses relatives aux coûts médicaux doivent
prendre en compte les variations futures estimées du coût
Rapport de Gestion 2009 167
Comptes Consolidés
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
Capitaux propres
. Part du groupe 21 158 145 18 733 652
. Part des intérêts minoritaires 3 624 074 2 357 106
TOTAL 24 782 219 21 090 758
Rapport de Gestion 2009 169
Comptes Consolidés
État du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres
au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Résultat net 4 590 892 3 637 363
Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres -299 472 -296 309
Ecarts de conversion 8 773 -16 802
Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente -300 015 -329 085
Réévaluation des immobilisations - 53 070
Variations de valeur différées des instruments dérivés de couverture - -
Eléments relatifs aux sociétés mises en équivalence -8 230 -3 492
Total cumulé 4 291 420 3 341 054
part du groupe 3 686 709 2 815 961
part des minoritaires 604 711 525 093
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
Tableau de variation des capitaux propres au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Capital Réserves Actions Réserves Total d'actifs Capitaux Intérêts Total
liées propres et résultats et passifs propres minoritaires
au capital consolidés comptabilisés part
directement Groupe
en capitaux
propres
(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8)
Capitaux propres clôture au 31 1 929 960 5 436 564 -1 727 356 10 017 082 1 291 261 16 947 510 1 208 336 18 155 846
décembre 2007
Changements de méthodes comptables - -
Capitaux propres clôture au 31 1 929 960 5 436 564 -1 727 356 10 017 082 1 291 261 16 947 510 1 208 336 18 155 846
décembre 2007 corrigés
Opérations sur capital -228 145 -228 145 -59 820 -287 965
Paiements fondés sur des actions - -
Opérations sur actions propres -129 332 -129 332 -129 332
Dividendes -927 851 -927 851 -90 319 -1 018 170
Résultat de l'exercice au 31 décembre 2008 3 117 998 3 117 998 519 365 3 637 363
Variations d'actifs et passifs comptabilisées
(A) -328 852 -328 852 -27 577 -356 429
directement en capitaux propres
Ecarts de conversion (B) -10 176 -10 176 -5 190 -15 366
Gains ou pertes latents ou différés (A)+(B) - - - - -339 027 -339 027 -32 767 -371 795
Autres variations 113 906 113 906 -157 978 -44 071
Variations de périmètre 141 603 36 990 178 593 970 289 1 148 881
Capitaux propres clôture au 31
1 929 960 5 436 564 -1 856 688 12 234 594 989 223 18 733 652 2 357 106 21 090 758
décembre 2008
Changements de méthodes comptables
Capitaux propres clôture au au 31
1 929 960 5 436 564 -1 856 688 12 234 594 989 223 18 733 652 2 357 106 21 090 758
décembre 2008 corrigés
Opérations sur capital 251 503 251 503 211 616 463 118
Paiements fondés sur des actions - -
Opérations sur actions propres -195 496 -195 496 -195 496
Dividendes -737 072 -737 072 -77 065 -814 137
Résultat de l'exercice 3 940 837 3 940 837 650 055 4 590 892
Variations d'actifs et passifs comptabilisées
)D( -264 208 -264 208 -44 037 -308 245
directement en capitaux propres
Ecarts de conversion )E( 9 972 9 972 -1 352 8 621
Gains ou pertes latents ou différés )D)+(E( - - - - -254 235 -254 235 -45 389 -299 624
Autres variations -595 913 -595 913 156 218 -439 695
Variations de périmètre 14 763 108 14 870 371 534 386 404
Capitaux propres clôture au 31
1 929 960 5 436 564 -2 052 185 15 108 711 735 096 21 158 145 3 624 074 24 782 219
décembre 2009
2.2.2 Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2009
31/12/2009 31/12/2008
Pertes
Juste valeur Gains latents Juste valeur Gains latents Pertes latentes
latentes
Effets publics et valeurs assimilées 10 407 041 318 765 -2 672 12 118 104 211 472 -8 605
Obligations et autres titres à revenu fixe 7 831 176 186 372 -5 070 6 773 608 114 491 -42 724
Actions et autres titres à revenu variable 4 456 555 187 820 -2 528 3 087 219 1 323 898 -6 972
Titres de participation non consolidés 3 435 719 968 858 -273 732 3 864 920 338 183 -175 283
Valeur au bilan des actifs financiers disponibles
26 130 492 25 843 851
à la vente
Total gains et pertes latents 1 661 815 -284 001 1 988 044 -233 585
Impôts différés -558 414 97 413 -623 655 86 006
Gains et pertes latents sur actifs financiers
1 103 402 -186 589 1 364 390 -147 578
disponible à la vente nets
Gains et pertes latents sur actifs financiers
870 680 -169 757 1 092 127 -135 226
disponible à la vente nets Part groupe
31/12/2009 31/12/2008
Etablissements de crédits
Comptes et prêts 25 606 437 23 082 944
Valeurs reçues en pension - 366 987
Prêts subordonnés 20 663 19 663
Autres prêts et créances 1 458 094 2 060 806
Total en principal 27 085 195 25 703 520
Créances rattachées 230 295 250 012
Provisions 74 618 76 891
Valeur nette 27 240 871 25 703 520
Opérations internes au groupe
Comptes ordinaires 2 298 031 1 274 286
Comptes et avances à terme 23 072 119 18 851 595
Prêts subordonnés 432 423 411 877
Créances rattachées 52 536 158 731
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
31/12/2009 31/12/2008
Maroc 12 745 425 15 208 829
Tunisie 1 533 924 957 031
Afrique subsaharienne 4 621 610 1 159 238
Europe 7 432 312 6 939 127
Autres 751 924 1 266 173
Total en principal 27 085 195 25 530 400
Créances rattachées 230 295 250 012
Provisions 74 618 76 891
Valeurs nettes au bilan 27 240 871 25 703 520
2.3.3 Ventilation des prêts et créances par durée restant à courir (en milliers de dirhams)
< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans Total
Prêts et créances sur les établissements de crédit 21 668 041 2 982 496 2 028 528 331 512 27 010 577
2.4.2 Prêts et créances sur la clientèle par zone géographique au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Pays Encours Provisions Provisions Encours Provisions Provisions
Encours sains Encours sains
dépréciés individuelles collectives dépréciés individuelles collectives
Maroc 143 298 473 6 736 519 4 515 306 589 263 126 889 730 5 868 816 4 277 203 490 539
Tunisie 13 635 211 1 480 551 847 953 171 865 11 720 600 1 545 200 787 135 218 382
Afrique subsaharienne 14 781 438 1 750 598 1 482 625 6 788 7 115 765 1 435 220 1 101 742 10 773
Europe 1 672 148 4 426 3 744 - 910 670 4 586 3 901 -
Autres 1 949 154 - - - 3 395 433 388 - -
Total en principal 175 336 424 9 972 094 6 849 628 767 915 150 032 198 8 854 210 6 169 981 719 693
Créances rattachées 1 301 667 1 475 317
Valeurs nettes au bilan 176 638 091 9 972 094 6 849 628 767 915 151 507 515 8 854 210 6 169 981 719 693
2.4.3 Prêts et créances sur la clientèle par agent économique au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Entreprises 128 956 795 109 769 994
Dont Grandes Entreprises 97 774 967 89 204 332
Particuliers 48 734 179 42 226 740
Total en principal 177 690 974 151 996 733
Créances rattachées 1 301 667 1 475 317
Valeurs nettes au bilan 178 992 641 153 472 051
Rapport de Gestion 2009 173
Comptes Consolidés
2.4.4 Ventilation des prêts et créances par durée restant à courir (en milliers de dirhams)
< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans Total
Prêts et créances émis sur la clientèle 46 916 031 24 634 104 52 526 771 51 259 518 175 336 424
La juste valeur des encours sains des prêts et créances sur la clientèle et sur les établissements de crédit est estimée à 201 596 millions de dirhams.
2.5.2 Charge nette de l'impôt sur les bénéfices au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Charge d'impôts courants -2 286 326 -1 550 018
Charge nette d'impôts différés de l'exercice 9 535 -312 165
Charges nette de l’impôt sur les bénéfices -2 276 792 -1 862 183
2.6.2 Comptes de régularisation et autres passifs au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Autres Passifs 3 998 196 3 007 403
Opérations diverses sur titres 57 802 8 950
Créditeurs divers 3 666 516 2 716 786
Autres Passifs d'assurance 273 878 281 668
Comptes de régularisation 4 483 089 2 059 645
Charges à payer 756 006 715 915
Produits constatés d'avance 199 719 196 311
Autres comptes de régularisation 3 527 364 1 147 419
Total 8 481 286 5 067 048
Les autres comptes de régularisation Actif et Passif comprennent essentiellement les opérations qui ne sont pas définitivement imputées au moment de leur
enregistrement au bilan. Ces derniers sont réimputés à leurs comptes définitifs dans les plus brefs délais
2.7 Participations dans les entreprises mises en équivalence (en milliers de dirhams)
Quote-part de
Valeur de mise Résultat Total bilan Revenu (CA) résultat dans les
en équivalence sociétés MEE
Sociétés financière
Sociétés non financières 97 734 37 174 647 125 266 690 12 394
Valeur nette au bilan des quotes-
97 734 37 174 647 125 266 690 12 394
parts dans les sociétés MEE
La participation du groupe dans les sociétés mises en équivalence concerne uniquement la sociéte Moussafir Hotels.
Les immeubles de placement sont comptabilisés au coût selon une approche par composants.
Le mode de calcul des amortissements pratiqué est linéaire. Les durées d'amortissements retenues correspondent aux durées d'utilité par composants suivantes :
Immobilisations corporelles :
Attijariwafa bank a opté pour une évaluation au coût de l'ensemble des immobilisations.
L'amortissement est linéaire et s'étale sur les durées d'utilités suivantes :
Par ailleurs les composants des constructions ont été amortis de la façon suivante :
Pour le bailleur
Montant des paiements futurs
Durée résiduelle minimaux à recevoir au titre
des contrats de location simple
non résiliables
1 an 25 468
> 1 an 5 ans 275 791
> 5 ans
Total 301 259
2.11.2 Instruments dérivés par type de risque au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Valeur comptable Montant
Par type de risque Actifs Passifs notionnel
Instruments dérivés de taux de change 169 513 131 547 16 383 968
Instruments dérivés de taux d'intérêt 234 449 796 922 7 486 640
Dérivés sur matières premières 1 050 577 1 041 979 15 846 253
Autres instruments dérivés 901 967 173 752 1 904 984
Total 2 356 507 2 144 200 41 621 845
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
2.12.2 Ventilation des dettes par durée restant à courir au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans Total
Dettes envers les établissements de crédit 13 387 750 4 103 367 8 155 199 255 734 25 902 050
31/12/2009 31/12/2008
Comptes ordinaires créditeurs 122 522 024 111 478 902
Comptes d’épargne 52 254 462 49 997 288
Autres dettes envers la clientèle 8 685 200 7 152 832
Valeurs données en pension 10 261 172 7 247 237
Total en principal 193 722 858 175 876 259
Dettes rattachées 983 078 716 496
Valeur au bilan 194 705 935 176 592 755
2.13.2 Ventilation des dettes envers la clientèle par zone géographique (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Maroc 121 303 233 118 079 943
Tunisie 15 178 294 14 929 273
Afrique subsaharienne 21 450 302 10 170 769
Europe 33 632 399 31 528 351
Autres 2 158 631 1 167 923
Total en principal 193 722 858 175 876 259
Dettes rattachées 983 078 716 496
Valeur au bilan 194 705 935 176 592 755
2.13.3 Ventilation des dettes envers la clientèle par agent économique (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Entreprises 69 370 967 70 354 526
Dont Grandes Entreprises 35 224 650 59 679 283
Particuliers 124 351 891 105 521 733
Total en principal 193 722 858 175 876 259
Créances rattachées 983 078 716 496
Valeurs nettes au bilan 194 705 935 176 592 755
2.13.4 Ventilation des dettes par durée restant à courir (en milliers de dirhams)
< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans Total
Dettes envers la clientèle 152 726 938 23 334 440 11 592 140 6 069 340 193 722 858
Rapport de Gestion 2009 177
Comptes Consolidés
2.14 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Autres dettes représentées par un titre 6 550 653 4 453 141
titres de créances négociables 6 063 227 3 647 259
emprunts obligataires 487 425 805 882
Dettes subordonnées 8 271 775 6 432 961
Emprunt subordonnés 8 271 775 6 432 961
à durée déterminée 8 271 775 6 432 961
à durée indéterminée
Titres subordonnés
à durée déterminée
à durée indéterminée
Total 14 822 428 10 886 101
2.15 Provisions pour risques et charges au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Stock au Variation de Reprises Reprises Autres Stock
Dotations
31/12/2008 périmètre utilisées non utilisées variations au 31/12/2009
Provision pour risques d’exécution des
310 072 2 846 238 613 2 009 76 314
engagements par signature
Provision pour engagements sociaux 231 231 27 125 26 202 922 -2 115 281 521
Provision pour litige et garanties de passif 243 671 11 977 112 456 88 403 57 788 -2 420 219 492
Autres provisions pour risques et charges 397 418 114 715 26 910 378 485 601
Provisions pour risques et charges 1 182 392 156 663 138 658 89 325 323 312 -2 148 1 062 927
3.3 Gains et pertes nettes sur instruments financiers à la Juste Valeur par résultat au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Titres à revenus fixes 587 256 265 809
Titres à revenus variables 99 433 71 240
Instruments financiers dérivés 722 641 494 670
Réévaluation des positions de change manuel 100 933 112 642
Total 1 510 262 944 361
3.4 Gains ou pertes nets sur les actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Produits des titres à revenu variable 288 400 266 198
Resultats de cession 1 264 432 104 004
Plus-value 1 264 432 104 004
Moins-value
Gains ou pertes de valeur des titres à revenu variable 3 874 8 852
Total 1 556 706 379 054
3.5 Produits et charges des autres activités au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Produits Charges Nets Produits Charges Nets
Produits nets de l’assurance 3 853 128 3 389 207 463 921 3 681 892 3 287 817 394 075
Produits nets des immeubles de placement 38 966 38 966 21 636 21 636
Produits nets des immobilisations en location simple 260 4 331 -4 071 -11 086 344 -11 430
Autres produits 445 393 328 123 117 271 465 106 340 235 124 871
Total des produits et charges d'intérêts ou assimilés 4 337 748 3 721 661 616 087 4 157 547 3 628 396 529 151
3.6 Produits nets de l’activité de l’assurance au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Primes acquise brutes 4 273 981 4 099 974
Variation des provisions techniques -1 827 963 -1 649 330
Charges des prestations des contrats -1 870 817 -1 876 311
Charges ou produits nets des cessions en réassurance -111 280 -180 259
Total 463 921 394 075
3.8 Gains et pertes nettes sur les autres actifs au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation
Plus-values de cession 5 724 4 583
Moins-value de cession -11 986 -2 202
Gains ou pertes sur autres actifs -6 262 2 382
6. Informations complémentaires
6.1 Parties liées
Les transactions opérées entre Attijariwafa Bank et les parties qui lui sont liées sont réalisées aux conditions de marché prévalant
au moment de la réalisation de ces transactions.
6.1.1 Relation entre les sociétés consolidées du groupe au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Entreprises consolidées par
intégration gobale
Actif
Prêts, avances et titres 26 464 465
Comptes ordinaires 2 393 153
Prêts 23 946 312
Titres 125 000
Actif divers 67 765
Total 26 532 231
Passif
Dépôts 25 978 177
Comptes ordinaires 2 233 632
Autres emprunts 23 744 545
Dettes représentées par un titre 486 288
Passif divers 67 765
Total 26 532 231
Engagements de financement et de garantie
Engagements donnés 8 393 821
Engagements reçus 8 393 821
6.1.2 Eléments de résultat relatifs aux opérations réalisées avec les parties liées (en milliers de dirhams)
Entreprises consolidées par
intégration gobale
Intérêts et produits assimilés 506 501
Intérêts et charges assimilées 506 501
Commissions (produits) 393 282
Commissions (charges) 85 007
Produits des autres activités 76 624
Charges des autres activités 339 068
Autres charges 45 832
Relations avec les membres des organes d'administration et de direction :
La rémunération du conseil d'administration d’Attijariwafa bank s’établit à 4 millions de dirhams, au titre des jetons de présence.
Cette somme globale inclut tous les frais annexes inhérents aux déplacements liés au conseil.
Par ailleurs, la rémunération brute annuelle des membres de direction (21 membres) au titre de l’exercice 2009 s’élève à 48.6 millions
de dirhams contre 47,7 en 2008. Les prêts à ces membres totalisent 74.8 millions de dirhams à fin 2009 contre 69,9 en 2008.
Rapport de Gestion 2009 181
Comptes Consolidés
Le premier emprunt porte sur un montant global de 1 dernier n’est pas un jour ouvré) tels que publiés sur le site
milliard de dirhams scindé en 10 000 obligations de valeur de Reuters. Le taux de référence ainsi obtenu sera majoré
nominale de 100 000 dirhams à maturité de 10 ans. Il est d’une prime de risque de 80 points de base.
ventilé en quatre tranches dont deux cotées à la bourse de Le résultat global des souscriptions des quatre tranches
Casablanca (tranches A et B), les deux autres étant non est résumé dans le tableau suivant :
cotées (tranches C et D). Tranche A Tranche B Tranche C Tranche D
Le taux d’intérêt nominal relatif aux tranches A et C est fixe Montant souscrit - - 50 000 950 000
et s’établit à 5 % dont une prime de risque de 100 points 6.3.2.2 Certificats de dépôts :
de base, celui applicable aux tranches B et D est révisable
L’encours des certificats de dépôts d’Attijariwafa bank à fin
annuellement et s’élève pour la première année à 4,42 %
décembre 2009 s’élève à 4,2 milliards de dirhams.
dont une prime de risque de 100 points de base.
Au cours de l’exercice 2009, 6.8 milliards de dirhams de
Le résultat global des souscriptions des quatre tranches
certificats ont été émis dont la maturité est comprise entre
est résumé dans le tableau suivant :
15 jours et 5 ans et les taux entre 3.40 % et 4.50 %.
Tranche A Tranche B Tranche C Tranche D
6.3.3 Le capital et résultat par action
Montant souscrit 205 000 - 505 000 290 000
Le second, porte sur un montant global de 1 milliard de 6.3.3.1 Nombre d’actions et valeurs nominales :
dirhams scindé en 10 000 obligations de valeur nominale Au 31 décembre 2009, le capital d’Attijariwafa bank est
de 100 000 DH à maturité de 7 ans. constitué de 192 995 960 actions de 10 DH de nominal.
Il est ventilé en quatre tranches dont deux cotées à la 6.3.3.2 Actions Attijariwafa bank détenues par le Groupe :
bourse de Casablanca (tranches A et B), les deux autres A fin décembre 2009, le Groupe Attijariwafa bank détient
étant non cotées (tranches C et D). 15 555 980 actions Attijariwafa bank représentant un montant
Le taux d’intérêt nominal relatif aux tranches A et C est global de 2 052 millions de dirhams qui vient en déduction
fixe et s’établit à 4,76 % dont une prime de risque de 80 des capitaux propres consolidés.
points de base, celui applicable aux tranches B et D est
6.3.3.3 Résultat par action :
révisable annuellement, son taux de référence est calculé
La banque n’a pas d’instruments dilutifs en actions
sur la base d’une moyenne composée des Taux Moyens
ordinaires. Par conséquent, le résultat dilué par action
Pondérés (TMP JJ) observés entre le 25 décembre 2009
est égal au résultat de base par action.
et le 25 décembre 2010 (ou le jour ouvré précédent si ce
dernier n’est pas un jour ouvré), tels que publiés sur le 31 décembre 2009 31 décembre 2008
salariés les montants qui leur sont dus (CNSS, CIMR). la retraite.
Les paiements du Groupe sont constatés en charge sur - facteur d’actualisation des engagements portant sur n
la période à laquelle ils se rapportent. qui est le nombre d’années restant à la retraite tenant
Ces régimes se caractérisent par une obligation de l’employeur Prime Ouissam Achoughl
vis-à-vis des bénéficiaires ou futurs bénéficiaires. S’ils Elle peut être servie plusieurs fois dans la vie d’un employé
ne sont pas entièrement préfinancés, ils donnent lieu à au sein de la compagnie. Le nombre d’années passées
constitution de provisions. au service de la compagnie donne droit à un nombre de
L’engagement actualisé est calculé selon la méthode mois de salaire. La prime Ouissam Achoughl à 15 ans
des unités de crédits projetées en tenant compte des d’ancienneté par exemple est le produit des éléments
hypothèses actuarielles, d’augmentation de salaires, suivants :
d’âge de départ à la retraite, de mortalité, de rotation - nombre de mois de salaire acquis par l’employé
ainsi que de taux d’actualisation. correspondant à 15 ans d’ancienneté
Les modifications d’hypothèses actuarielles, ou la différence - salaire brut mensuel.
entre ces hypothèses et la réalité, donnent lieu à des écarts - probabilité d’être en vie à 15 ans d’ancienneté.
actuariels qui sont constatés en contrepartie du résultat
- probabilité d’être présent à la compagnie
de l’exercice lors de leur survenance conformément aux
principes comptables appliqués par le Groupe. - facteur d’actualisation des engagements portant sur n qui
est le nombre d’années restant à 15 ans d’ancienneté
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009
Rapport général
des commissaires aux comptes
Comptes Sociaux au 31 décembre 2009
Aux Actionnaires de
Attijariwafa bank
Casablanca
RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DÉCEMBRE 2009
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints
de Attijariwafa bank, comprenant le bilan, le hors bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le tableau des flux
de trésorerie, et l'état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2009. Ces états de synthèse
font ressortir des capitaux propres et assimilés de KMAD 26.103.930 dont un bénéfice net de KMAD 2.797.007.
Responsabilité de la direction
La direction est responsable de l'établissement et de la présentation sincère de ces états de synthèse, conformément au référentiel
comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d'un contrôle interne relatif
à l'établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant pas d'anomalie significative, ainsi que la détermination
d'estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.
Responsabilité de l'auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit
selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de planifier
et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Un audit implique la mise en oeuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations
fournies dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l'auditeur, de même que l'évaluation du risque que
les états de synthèse contiennent des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque, l'auditeur prend en compte le
contrôle interne en vigueur dans l'entité relatif à l'établissement et la présentation des états de synthèse afin de définir des procédures
d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité de celui-ci.
Un audit comporte également l'appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des
estimations comptables faites par la direction, de même que l'appréciation de la présentation d'ensemble des états de synthèse.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Opinion sur les états de synthèse
Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs
aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine
de Attijariwafa bank au 31 décembre 2009 conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
Vérifications et informations spécifiques
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes assurés notamment de la
concordance des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration destiné aux actionnaires avec les états
de synthèse de la banque.
Conformément aux dispositions de l'article 172 de la loi 17-95 telle que modifiée et complétée, nous portons à votre connaissance que
la banque a acquis au cours de l'exercice :
- 95% du capital du Crédit du Sénégal pour MMAD 290,
- 91% du capital du Crédit du Congo pour MMAD 580,
- 58,71% du capital de l'Union Gabonaise des Banques pour MMAD 824,
- 51% du capital de la Société Ivoirienne de Banque pour MMAD 648.
Casablanca, le 26 mars 2010
Les Commissaires aux Comptes
Comptes
sociaux
au 31 décembre 2009
Cette opération a porté sur un montant de 439 millions 5.3. Titres de placement
de DH, sans se traduire par un impact sur le résultat de Sont inscrits dans ce portefeuille, les titres acquis dans un
l’exercice. objectif de détention supérieur à 6 mois à l’exception des
titres à revenus fixes destinés à être conservés jusqu’à leur
4. Dettes à vue et à terme
échéance. Cette catégorie de titres comprend notamment
Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle
les titres qui ne satisfont pas aux conditions nécessaires
sont présentées dans les états de synthèse selon leur
leur permettant d’être classés dans une autre catégorie
durée initiale ou la nature de ces dettes :
de titres.
- dettes à vue et à terme pour les établissements de
Les titres de créances sont enregistrés au pied de coupon.
crédit,
La différence entre le prix d’acquisition et le prix de
- comptes à vue créditeurs, comptes d’épargne, dépôts à
remboursement est amortie sur la durée résiduelle du
terme et autres comptes créditeurs pour la clientèle.
titre.
Sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction
Les titres de propriété sont enregistrés à leur valeur
de la nature de la contrepartie, les opérations de pension,
d’achat hors frais d’acquisition.
matérialisées par des titres ou des valeurs.
Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en À chaque arrêté comptable la différence négative entre
compte de dettes rattachées en contrepartie du compte la valeur de marché et la valeur d’entrée des titres fait
de résultat. l’objet d’une provision pour dépréciation. Les plus-values
potentielles ne sont pas enregistrées.
5. Portefeuille Titres
5.4. Titres d’investissement
5.1. Présentation générale Les titres d’investissement sont des titres de créance qui
Les opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées sont acquis ou qui proviennent d’une autre catégorie de
conformément aux dispositions du Plan Comptable des titres, avec l’intention de les détenir jusqu’à l’échéance,
Établissements de Crédit. pour procurer, sur une longue période, des revenus
Les titres sont classés d’une part en fonction de la réguliers.
nature juridique du titre (titre de créance ou titre de À leur date d’acquisition, ces titres sont enregistrés
propriété) d’autre part en fonction de l’intention (titre de coupon exclu. La différence entre le prix d’acquisition
transaction, titre de placement, titre d’investissement, et le prix de remboursement est amortie sur la durée
titre de participation). résiduelle du titre.
5.2. Titres de transaction À chaque arrêté comptable, les titres sont maintenus
Sont inscrits dans ce portefeuille, les titres dont la liquidité pour leur valeur d’acquisition quelle que soit la valeur
est assurée et qui ont été acquis avec une intention de de marché du titre. En conséquence, la perte ou le profit
revente à brève échéance. latents ne sont pas enregistrés.
Ces titres sont enregistrés à leur valeur d’achat (coupon 5.5. Titres de participation
inclus). À chaque arrêté comptable, la différence entre Sont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la
cette valeur et la valeur de marché est inscrite directement possession durable est estimée utile à la banque.
en compte de résultat.
À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée sur la Tous les éléments d’actif, de passif et de hors bilan des entités
base des éléments généralement admis : valeur d’usage, étrangères (Succursales de Bruxelles) sont convertis sur la
quote-part dans la situation nette, perspectives de résultats base du cours de la devise à la date de clôture.
et cours de bourse. Les moins-values latentes donnent Les capitaux propres (hors résultat de l’exercice) sont évalués
lieu, au cas par cas, à la constitution de provisions pour aux différents cours historique. L’écart résultant de la correction
dépréciation. (cours de clôture – cours historique) est constaté parmi les
5.6. Pensions livrées capitaux propres au poste « écart de conversion ».
Sont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la Conversion des éléments du compte de résultat
possession durable est estimée utile à la banque. À l’exception des dotations aux amortissements et provisions
À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée sur la convertis au cours de clôture, l’ensemble des éléments du
base des éléments généralement admis : valeur d’usage, compte de résultat sont convertis au cours moyen de la devise
quote-part dans la situation nette, perspectives de résultats constatée sur l’exercice.
et cours de bourse. Les moins-values latentes donnent
lieu, au cas par cas, à la constitution de provisions pour 8. Les provisions pour risques généraux
dépréciation. Ces provisions sont constituées, à la discrétion des dirigeants,
en vue de faire face à des risques futurs relevant de l’activité
6. Les opérations libellées en devises
bancaire, actuellement non identifiés et non mesurables
Les créances et les dettes ainsi que les engagements par avec précision.
signature libellés en devises étrangères sont convertis Les provisions ainsi constituées font l’objet d’une réintégration
en dirhams au cours de change moyen en vigueur à la fiscale.
date de clôture.
9. Les immobilisations incorporelles etcorporelles
La différence de change constatée sur les dotations des
succursales à l’étranger et sur les emprunts en devises Les immobilisations incorporelles et corporelles figurent au
couverts contre le risque de change est inscrite au bilan bilan à la valeur d’acquisition diminuée des amortissements
dans la rubrique autres actifs ou autres passifs selon le cumulés, calculés selon la méthode linéaire sur les durées
sens. La différence de change résultant de la conversion de vie estimées.
des titres immobilisés acquis en devises est inscrite en Les immobilisations incorporelles ventilées en immobilisations
écart de conversion dans les postes de titres concernés. d’exploitation et hors exploitation sont amorties sur les durées
La différence de change sur les autres comptes tenus en suivantes :
devises est enregistrée en compte de résultat. Les produits Nature Durée
et charges en devises étrangères sont convertis au cours d’amortissement
du jour de leur comptabilisation. - Droit au bail Non amortissable
7. La conversion des états financiers libellés en monnaie - Brevets et marques N/A
étrangère - Immobilisations en recherche
et développement N/A
La méthode utilisée pour convertir les états financiers libellés
- Logiciels informatiques 6,67
en monnaie étrangère est celle dite du « taux de clôture ».
- Autres éléments du fonds de commerce 5
Conversion des éléments du bilan et hors bilan
Rapport de Gestion 2009 191
Comptes Sociaux
Comptes
sociaux
au 31 décembre 2009
Les immobilisations corporelles ventilées en immobilisations Dès lors que les conditions de constitution et d’utilisation sont
d’exploitation et hors exploitation sont composées sont amorties réunies et ayant été constituées pour bénéficier d’un avantage
sur les durées suivantes : fiscal certain, les provisions réglementées, à l’exception des
Nature Durée amortissements dérogatoires, ont un caractère de réserves
d’amortissement libérées d’impôt.
- Terrain Non amortissable 12. Prise en charge des intérêts et commissions dans le
- Immeubles d’exploitation 25 compte de produits et charges
- Mobilier de bureau 6,67
Intérêts
- Matériel informatique 6,67
Sont considérés comme intérêts les produits et charges calculés
- Matériel roulant 5
sur des capitaux effectivement prêtés ou empruntés.
- Agencements, aménagement
Sont considérés comme intérêts assimilés les produits et charges
et installations 6,67
calculés sur une base prorata temporis et qui rémunèrent un
10. Charges à répartir risque. Entrent notamment dans cette catégorie, les commissions
Les charges à répartir enregistrent les dépenses qui, eu sur engagements de garantie et de financement (caution,
égard à leur importance et leur nature, sont susceptibles crédit documentaire …).
d’être rattachées à plus d’un exercice. Les intérêts courus sur les capitaux effectivement prêtés ou
Les durées d’amortissement appliquées sont les empruntés sont constatés dans les comptes de créances et
suivantes : dettes rattachées les ayant générés par la contrepartie du
Nature Durée compte de résultat.
d’amortissement Les intérêts assimilés sont constatés en produits ou en charges
dès leur facturation.
- Frais préliminaires 3
- Frais d’acquisition des immobilisations 5 Commissions
- Frais d’émission des emprunts N/A Les produits et charges, déterminés sur une base « flat » et
- Primes d’émission ou de qui rémunèrent une prestation de service, sont constatés en
remboursement de titres de créance N/A tant que commissions dès leur facturation.
- Autres charges à répartir Entre 3 et 5 ans
13. Charges et produits non courants
selon le cas
Ils représentent exclusivement les charges et produits à
11. Provisions réglementées caractère extraordinaire et sont par principe rares puisque
de nature inhabituelle et de survenance exceptionnelle.
Les provisions réglementées sont constituées en application
de dispositions législatives ou réglementaires, notamment
fiscales. Leur constitution facultative relève d’une décision
de gestion motivée notamment par le souci de bénéficier
d’un avantage fiscal.
Comptes
Sociaux
au 31 décembre 2009
31/12/2009 31/12/2008
PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE 11 927 690 10 703 738
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 1 202 733 1 276 745
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 6 768 349 5 825 639
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 497 284 502 553
Produits sur titres de propriété 563 440 409 626
Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 103 704 97 729
Commissions sur prestations de service 998 760 973 608
Autres produits bancaires 1 793 420 1 617 838
CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE 4 877 113 4 136 014
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 658 435 390 823
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 2 711 104 2 174 578
Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 154 726 110 899
Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 89 489 78 901
Autres charges bancaires 1 263 358 1 380 813
PRODUIT NET BANCAIRE 7 050 577 6 567 724
Produits d'exploitation non bancaire 673 017 63 879
Charges d'exploitation non bancaire 56 292 8
CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 2 881 043 2 726 819
Charges de personnel 1 286 307 1 206 955
Impôts et taxes 84 078 78 334
Charges externes 1 117 635 1 059 879
Autres charges générales d'exploitation 15 804 37 819
Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 377 218 343 832
DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRABLES 1 798 805 1 748 893
Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 823 398 950 985
Pertes sur créances irrécouvrables 605 337 656 803
Autres dotations aux provisions 370 070 141 106
REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES 1 301 868 1 333 007
Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 948 342 803 949
Récupérations sur créances amorties 112 081 176 997
Autres reprises de provisions 241 446 352 062
RESULTAT COURANT 4 289 323 3 488 889
Produits non courants 826 8 664
Charges non courantes 40 120 92 990
RESULTAT AVANT IMPOTS SUR LES RESULTATS 4 250 029 3 404 563
Impôts sur les résultats 1 453 022 1 046 936
RESULTAT NET DE L'EXERCICE 2 797 007 2 357 627
Comptes
Sociaux
au 31 décembre 2009
Créances en souffrance sur la clientèle sociale au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Provisions Provisions
Crédits par Crédits par
Total Crédits par Crédits par Total
décaissement signature
décaissement signature
déc-09 4 636 593 482 744 5 119 337 3 718 901 130 413 3 849 314
Créances sur les établissements de crédit et assimilés au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Bank Al-Maghrib, Autres établisse-
Établissements
Trésor Public et Banques ments de crédit Total Total
CRÉANCES de crédit à
Service des Chèques au Maroc et assimilés au 31/12/2009 31/12/2008
l’étranger
Postaux Maroc
COMPTES ORDINAIRES DÉBITEURS 9 424 295 1 053 491 5 049 336 15 527 122 17 547 555
VALEURS REÇUES EN PENSION 366 987
- au jour le jour 366 987
- à terme
PRÊTS DE TRÉSORERIE 1 724 344 15 378 196 627 999 17 730 539 17 619 988
- au jour le jour 39 498 236 987 276 485 539 678
- à terme 1 684 846 15 378 196 391 012 17 454 054 17 080 310
PRÊTS FINANCIERS 2 549 680 10 424 244 12 973 924 12 388 552
AUTRES CRÉANCES 145 573 10 629 427 156 629 165 554
INTÉRÊTS COURUS À RECEVOIR 160 447 88 275 248 722 311 522
CRÉANCES EN SOUFFRANCE
TOTAL 9 424 295 4 419 597 27 027 007 5 766 037 46 636 936 48 400 158
Montant au Montant au
Actif
31/12/2009 31/12/2008
INSTRUMENTS OPTIONNELS ACHETES 27 192 839
OPERATIONS DEVERSES SUR TITRES (1)
DEBITEURS DIVERS 225 234 964 728
Sommes dues par l'Etat 133 528 103 562
Sommes dues par les organismes de prévoyance
Sommes diverses dues par le personnel
Comptes clients de prestations non bancaires
Divers autres débiteurs 91 706 861 166
VALEURS ET EMPLOIS DIVERS 44 936 51 152
COMPTES DE REGULARISATION 1 962 625 1 732 507
Comptes d'ajustement des opérations de hors bilan 224 857 163 707
Comptes d'écarts sur devises et titres 77 76
Résultats sur produits dérivés de couverture
Charges à répartir sur plusieurs exercices 26 090 34 938
Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc 130 1 312
Produits à recevoir et charges constatées d'avance 940 117 743 494
Autres comptes de régularisation 771 354 788 978
CREANCES EN SOUFFRANCE SUR OPERATIONS DIVERSES 93 174 109 897
TOTAL 2 325 996 3 051 123
(1) PCEC 341,3463 et 3469 si débiteur
Plus ou moins values sur cessions ou retraits d'immobilisations au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Détail des titres de participation et emplois assimilés au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Extrait des derniers états de
synthèse de la société émettrice Produits
Part du Valeur Valeur inscrits
Dénomination ou raison sociale Secteur Capital
capital comptable comptable Date de au CPC
de la société émettrice d'activité social
détenue brute nette clôture de Situation Résultat de
nette net l’exercice
l’exercice
A - Participations dans les
9 949 709 9 771 506 456 629
entreprises liées
ATTIJARI FINANCES CORPORATE Banque d'Affaire 10 000 100,00% 10 000 10 000 51 462 13 787 35 000
OMNIUM DE GESTION MAROCAIN
Holding 885 000 100,00% 2 047 900 2 047 900 - - 124 880
S.A."OGM"
SOMACOVAM Gestion d'actif 5 000 100,00% 30 000 6 108 - - -
WAFA GESTION Gestion d'actif 4 900 66,00% 236 369 236 369 170 520 44 592 29 431
ATTIJARI INVEST. 5 000 100,00% 5 000 5 000 17 455 1 441 -
Intermediation de
WAFA BOURSE 20 000 100,00% 40 223 40 223 48 344 3 151 -
bourse
WAFA PATRIMOINE Gestion de patrimoine 10 000 66,00% 1 700 1 700 - - -
STE MAROCAINE DE GESTION ET TRAI-
Informatique 300 100,00% 100 100 - - -
TEMENT INFORMATIQUE "SOMGETI"
ATTIJARI CAPITAL DEVELOPEMENT Capital risque 10 000 100,00% 10 000 10 000 - - -
ATTIJARI PROTECTION Securite 4 000 83,75% 3 350 3 350 - - -
BCM CORPORATION Holding 200 000 100,00% 200 000 200 000 - - 3 000
CASA MADRID DEVELOPPEMENT Capital développement 10 000 50,00% 5 000 4 765 - - -
MEDI TRADE Trading 1 200 20,00% 240 137 - - -
AL MIFTAH Immobilier 100 100,00% 244 71 71 -2 -
WAFA COURTAGE 1 000 100,00% 2 397 2 397 10 891 9 715 -
WAFA COMMUNICATION 3 000 86,67% 2 600 866 999 117 -
WAFA FONCIERE Gestion immobiliere 17 000 100,00% 3 700 2 117 2 117 -65 -
Holding de promotion
WAFA INVESTISSEMENT 55 000 100,00% 55 046 55 046 - - -
des investissements
Conseil en systemes
WAFA SYSTEMES CONSULTING 5 000 99,88% 4 994 4 994 6 474 897 950
informatique
WAFA SYSTEMES DATA Informatique 1 500 100,00% 1 500 1 500 2 680 703 1 000
Ingenierie
WAFA SYSTEMES FINANCES 2 000 99,85% 2 066 2 066 2 372 93 -
informatique
Conseil et ingenierie
WAFA TRUST 5 000 100,00% 5 000 964 964 -298 -
financiere
WAFATRADE 1 000 100,00% - - -2 300 393 -
ATTIJARIA AL AAKARIA AL MAGHRIBIA Sté Immobiliere 10 000 100,00% 9 999 6 517 - - -
SOCIETE IMMOBILIERE ATTIJARIA
Sté Immobiliere 50 000 100,00% 51 449 51 449 - - -
AL YOUSSOUFIA
STE IMMOB.BOULEVARD PASTEUR
Sté Immobiliere 300 50,00% 25 25 - - -
" SIBP"
SOCIETE IMMOBILIERE RANOUIL Sté Immobiliere 3 350 100,00% 11 863 3 901 - - -
SOCIETE IMMOBILIERE DE
Sté Immobiliere 15 000 100,00% 15 531 1 679 - - -
L'HIVERNAGE SA
SOCIETE IMMOBILIERE MAIMOUNA Sté Immobiliere 300 100,00% 5 266 4 542 - - -
STE IMMOBILIERE MARRAKECH
Sté Immobiliere 300 100,00% 299 299 - - -
EXPANSION
SOCIETE IMMOBILIERE ZAKAT Sté Immobiliere 300 100,00% 2 685 255 - - -
AYK 100 100,00% 100 - -1 097 -5 -
CAPRI Immobilier 124 000 99,76% 187 400 137 000 51 837 -15 511 -
ATTIJARI IMMOBILIER Immobilier 125 000 100,00% 179 224 131 407 - - -
ATTIJARI INTERNATIONAL BANK Banque offshore 3 000 KUSD 50,00% 13 183 13 183 - - -
WAFACASH Monetique 35 050 99,13% 321 752 321 752 - - -
WAFA IMMOBILIER Immobilier 50 000 100,00% 164 364 164 364 - - 45 513
Crédit à la
WAFASALAF 113 180 50,94% 634 783 634 783 1 058 959 268 426 44 778
consommation
Rapport de Gestion 2009 201
Comptes Sociaux
(Suite) Détail des titres de participation et emplois assimilés au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Extrait des derniers états de Produits
Valeur synthèse de la société émettrice inscrits
Dénomination ou raison Part du Valeur
Secteur Capital compta- comptable Date de au
sociale capital
d'activité social ble clôture Situation Résultat CPC de
de la société émettrice détenue nette
brute de nette net l’exer-
l’exercice cice
WAFA LLD Leasing 20 000 100,00% 20 000 20 000 27 306 3 353 -
WAFABAIL Crédit-bail 150 000 57,83% 86 983 86 983 - - -
1 000
ANDALUMAGHREB Holding 100,00% 10 950 10 950 - - 168 903
KEUROS
126 390
ANDALUCARTAGE Holding 83,70% 1 190 815 1 190 815 - - -
KEUROS
ATTIJARIWAFA FINANZARIA SPA Societé financiere 600 KEURO 100,00% 6 590 6 590 - - -
33 907
ATTIJARIWAFA EURO FINANCES Holding 100,00% 288 711 288 711 - - -
KEURO
1 122 000
CAFIN Holding 100,00% 293 487 293 487 - - -
KFCFA
KASOVI Holding 50 KUSD 50,00% 731 264 731 264 63 829 214 8 418 818 3 175
5 002 870
BIM SA Banque 51,00% 687 577 687 577 - - -
KFCFA
4 000 000
SOCIETE IVOIRIENNE DE BANQUE Banque 51,00% 648 084 648 084 - -
KFCFA
2 000 000
CREDIT DU SENEGAL Banque 95,00% 289 665 289 665 - -
KFCFA
2 222 000
CREDIT DU CONGO Banque 91,00% 579 815 579 815 - -
KFCFA
7 400 000
UGB GABON Banque 58,71% 823 932 823 932 - -
KFCFA
WAFACAMBIO 100,00% 963 963
ATTIJARIWAFA BANK OFFSHORE
100,00% 5 842 5 842
TANGER
B - Autres titres de participation 409 492 392 184 - 73 638
NOUVELLES SIDERURGIES
Métallurgie 3 415 000 2,7% 92 809 92 809 - - 27 991
INDUSTRIELLES
SNI Holding - 554 554 - - 23
SONASID Métallurgie - 28 391 19 325 - - 2 160
ATTIJARIWAFA BANK Banque - 623 513 - - 10
AGRAM INVEST 10 000 34,9% 3 286 1 059 3 032 -2 540 -
AM INVESTISSEMENT MOROCCO Prise de participations 400 000 3,3% 13 000 13 000 - - -
BOUZNIKA MARINA Promotion Immobilière 500 500 - - -
C.M.K.D. 829 483 1,4% 11 280 11 280 - - 902
EUROCHEQUES MAROC 118 118 - - -
FONDS D'INVESTISSEMENT IGRANE 72 500 18,3% 13 239 11 072 20 640 -4 960 -
IMMOBILIERE INTERBANCAIRE Groupement profes-
19 005 20,0% 3 801 3 801 - - -
"G.P.B.M." sionnel des Banques
IMPRESSION PRESSE EDITION (IPE) Edition 400 400 - - -
MOUSSAFIR HOTELS Hôtellerie 193 000 33,3% 64 343 64 343 269 506 25 518 8 506
SALIMA HOLDING Holding 150 000 13,3% 16 600 16 600 251 077 98 382 -
S.E.D. FES 10 000 10,0% - - - - -
SOUK AL MOUHAJIR 6 500 15,2% 991 991 - - -
STE D'AMENAGEMENT DU PARC
Promotion Immobilière 60 429 22,7% 13 714 13 714 142 854 67 980 20 571
NOUACER"SAPINO"
TANGER FREE ZONE Promotion Immobilière 105 000 25,7% 28 306 28 306 205 893 47 968 2 700
TECHNOLOPARK COMPANY "MITC" Prestation de service 8 150 7 784 - - -
Dépositaire des Valeurs
MAROCLEAR 20 000 6,8% 1 342 1 342 137 480 33 330 -
Mobilières
HAWAZIN Immobilier 960 12,5% 704 - -3 293 249 -
INTAJ Immobilier 576 12,5% 1 041 549 4 393 -41 -
Services de centralisa-
EXP SERVICES MAROC S.A. 20 000 3,0% 600 600 - - -
tion des risques
H PARTNERS 1 050 008 7,1% 75 000 72 823 - - -
BANQUE D'AFFAIRE TUNISIENNE Banque 2 583 2 583 - - -
VISA - - - - 89
CENTRE MONETIQUE INTERBANCAIRE Monétique 98 200 22,4% 22 000 22 000 - - 8 846
Gestion de cartes
SOCIETE INTERBANK 11 500 16,0% 1 840 1 840 - - 1 840
bancaires
SMAEX 37 450 11,4% 4 278 4 278 75 515 -7 706 -
C - Emplois assimilés 467 524 467 236 -
C/C ASSOCIES 451 689 451 401
AUTRES EMPLOIS ASSIMILEES 15 835 15 835
Total Général 10 826 725 10 630 925 - - - 530 267
Comptes
Sociaux
au 31 décembre 2009
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Établissements de crédit et assimilés au Maroc
Établis-
Bank Al-Maghrib, sements Total Total
DETTES Autres établisse-
Trésor Public et Banques de crédit à 31/12/2009 31/12/2008
ments de crédit et
Service des Chèques au Maroc l’étranger
assimilés au Maroc
Postaux
COMPTES ORDINAIRES CRÉDITEURS 578 500 393 109 971 609 1 628 574
VALEURS DONNÉES EN PENSION 350 009 7 504 867 7 854 876 8 812 010
- au jour le jour 510 059 510 059 677 572
- à terme 350 009 6 994 808 7 344 817 8 134 438
EMPRUNTS DE TRÉSORERIE 3 188 503 7 605 659 2 010 024 12 804 186 8 490 444
- au jour le jour 1 123 294 1 123 294 200 000
- à terme 2 065 209 7 605 659 2 010 024 11 680 892 8 290 444
EMPRUNTS FINANCIERS 19 168 23 096 42 264 96 373
AUTRES DETTES 42 161 12 202 54 363 47 608
INTÉRÊTS COURUS À PAYER 24 575 80 742 105 317 92 398
TOTAL 411 338 10 730 147 8 184 159 2 506 971 21 832 616 19 167 406
Détail des autres passifs d'achat au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
PASSIF Montant au 31/12/2009 Montant au 31/12/2008
INSTRUMENTS OPTIONNELS VENDUS 11 288
OPERATIONS DIVERS SUR TITRES (1) 13 563 726 5 912 100
CRÉDITEURS DIVERS 1 531 698 1 203 608
Sommes dues à l’État 850 767 562 096
Sommes dues aux organismes de prévoyance 62 530 52 510
Sommes diverses dues au personnel 186 943 179 852
Sommes diverses dues aux actionnaires et associés 2 131 1 689
Fournisseurs de biens et services 374 478 309 499
Divers autres créditeurs 54 849 97 963
COMPTES DE RÉGULARISATION 3 564 010 746 741
Comptes d’ajustement des opérations de hors bilan 206 928
Comptes d’écarts sur devises et titres
Résultats sur produits dérivés de couverture
Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc
Charges à payer et produits constatés d’avance 461 151 479 246
Autres comptes de régularisation 3 102 859 60 567
TOTAL 18 670 722 7 862 449
(1) PCEC 341, 343, 344, 3462 et 3464 si créditeur
Subventions fonds publics affectes et fonds speciaux de garantie au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
OBJET MONTANT MONTANT A UTILISATION MONTANT A
ECONOMIQUE GLOBAL FIN 2008 2009 FIN 2009
SUBVENTIONS
FONDS PUBLICS AFFECTES
FONDS SPECIAUX DE GARANTIE NEANT
TOTAL
CAPITAUX PROPRES Encours 31/12/2008 Affectation du résultat Autres variations Encours 31/12/2009
Écarts de réévaluation 420 420
Réserves et primes liées au capital 11 870 000 1 392 667 13 262 667
Réserve légale 192 996 192 996
Autres réserves 6 240 440 1 392 667 7 633 107
Primes d’émission, de fusion et d’apport 5 436 564 5 436 564
Capital 1 929 960 1 929 960
Capital appelé 1 929 960 1 929 960
Capital non appelé
Certificats d’investissement
Fonds de dotations
Actionnaires. Capital non versé
Report à nouveau (+/-) -4 816 -20 -17 -4 853
Résultats nets en instance d’affectation (+/-)
Résultat net de l’exercice (+/-) 2 357 627 -2 357 627 2 797 007
TOTAL 16 153 191 -964 980 -17 17 985 201
Opérations de change a terme et engagements sur produits dérivés au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Opérations de couverture Autres opérations
31/12/2009 31/12/2008 31/12/2009 31/12/2008
Opérations de change à terme 44 603 419 42 929 936
Devises à recevoir 10 266 584 6 337 056
Dirhams à livrer 3 956 468 2 051 454
Devises à livrer 18 282 187 19 387 731
Dirhams à recevoir Dont swaps financiers de devises 12 098 179 15 153 695
Engagements sur produits dérivés 7 804 930 2 090 087
Engagements sur marchés réglementés de taux d'intérêt 61 573 694 725
Engagements sur marchés de gré à gré de taux d'intérêt 5 970 051
Engagements sur marchés réglementés de cours de change 288 097 235 126
Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change
Engagements sur marchés réglementés d'autres instruments 1 485 209 1 160 236
Engagements sur marchés de gré à gré d'autres instruments
Valeurs et sûretés reçues et données en garantie au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Rubriques de l'actif ou du
hors bilan enregistrant Montants des créances
Valeurs et sûretés reçues en garantie Valeur comptable nette les créances ou les et des engagements par
engagements par signature donnés couverts
signature donnés
Bons duTrésor et valeurs assimilées
Autres titres N/D
Hypothèques
Autres valeurs et sûretés réelles
TOTAL
Rubriques du passif
Montants des dettes
ou du hors bilan
ou des engagements
Valeurs et sûretés données en garantie Valeur comptable nette enregistrant les dettes
par signature reçus
ou les engagements par
couverts
signature reçus
Bons du Trésor et valeurs assimilées 1 656 197
Autres titres
Hypothèques
Autres valeurs et sûretés réelles 922 487 Autres valeurs et sûretés
TOTAL 2 578 684
Comptes
Sociaux
au 31 décembre 2009
Ventilation des emplois et des ressources suivant la duree résiduelle au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
1mois < D ≤ 3 mois < D ≤ 1 an < D ≤
D ≤ 1mois D > 5 ans TOTAL
3mois 1 an 5 ans
ACTIF
Créances sur les établissements de crédit et assimilés 27 402 189 5 342 191 2 198 742 1 707 981 36 651 103
Créances sur la clientèle 33 394 470 4 238 808 9 011 719 28 566 587 44 635 141 119 846 725
Titres de créance 9 225 006 998 631 10 904 977 7 391 803 8 620 930 37 141 347
créances subordonnées
Crédit-bail et assimilé
TOTAL 70 021 665 10 579 630 22 115 438 37 666 371 53 256 071 193 639 175
PASSIF
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 9 011 121 3 447 242 2 198 742 5 907 981 20 565 086
Dettes envers la clientèle 118 351 172 12 914 122 17 484 420 4 588 461 11 184 153 349 359
Titres de créance émis 975 000 100 000 2 035 000 1 119 000 4 229 000
Emprunts subordonnés 3 000 000 5 000 000 8 000 000
TOTAL 128 337 293 16 461 364 21 718 162 14 615 442 5 011 184 186 143 445
Commentaires:
- Les créances à moins d'un mois comprennent les comptes à vue sur les établissements de crédit, les comptes chèques et les comptes courants de la clientèle
- Les dettes à moins d'un mois comprennent les dettes à vue sur les établissements de crédit, les comptes chèques et les comptes courants de la clientèle
Concentration des risques sur un même bénéficiaire au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
9 29 352 260
Rapport de Gestion 2009 207
Comptes Sociaux
Détermination du résultat courant après impôts au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
I.DETERMINATION DU RÉSULTAT Montant
. Résultat courant d'après le compte de produits et charges 4 289 323
. Réintégrations fiscales sur opérations courantes (+) 320 831
. Déductions fiscales sur opérations courantes (-) 643 775
. Résultat courant théoriquement imposable (=) 3 966 379
. Impôt théorique sur résultat courant (-) 1 467 560
. Résultat courant après impôts (=) 2 821 763
II. INDICATIONS DU REGIME FISCAL ET DES AVANTAGES OCTROYES PAR LES CODES DES INVESTISSEMENTS OU PAR
DES DISPOSITIONS LEGALES SPECIFIQUES
Détail de la taxe sur la valeur ajoutée au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Solde au début Opérations Déclarations TVA
Solde fin
NATURE de l'exercice comptables de l'exercice
d'exercice
de l'exercice
(1+2-3=4)
1 2 3
A. TVA collectée 108 258 969 557 995 090 82 725
B. TVA à récupérer 72 031 368 014 343 234 96 810
Sur charges 47 917 286 477 265 429 68 965
Sur immobilisations 24 114 81 536 77 806 27 844
C. TVA due ou crédit de TVA = (A-B) 36 227 601 544 651 856 -14 085
Rapport de Gestion 2009 209
Comptes Sociaux
Passage du résultat net comptable au résultat net fiscal au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
INTITULES Montant Montant
I - RESULTAT NET COMPTABLE 2 797 007
. Bénéfice net 2 797 007
. Perte nette
II - REINTEGRATIONS FISCALES 1 773 853
1- Courantes 1 773 853
- Impôt sur les sociétés 1 453 022
- Pertes sur créances irrécouvrables non couvertes par les provisions 10 619
- Dotations aux provisions pour risques généraux 300 000
- Dotations pour pensions de retraîte et obligations similaires 8 965
- Cadeaux personnalisés 1 247
2- Non courantes
III - DEDUCTIONS FISCALES 643 774
1- Courantes 643 774
- Abattement 100 % sur les produits de participation 550 080
- Reprise de provisions pour investissement 83 333
- Reprise de provisions utilisées 10 361
2- Non courantes -
TOTAL (T1) 4 570 861 (T2) 643 774
IV - RESULTAT BRUT FISCAL 3 927 087
. Bénéfice brut si T1 > T2 (A) 3 927 087
. Déficit brut fiscal si T2 > T1 (B)
V - REPORTS DEFICITAIRES IMPUTES (C) (1)
. Exercice n-4
. Exercice n-3
. Exercice n-2
. Exercice n-1
VI - RESULTAT NET FISCAL 3 927 087
. Bénéfice net fiscal ( A - C) 3 927 087
. Déficit net fiscal (B)
VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFERES
VIII - CUMUL DES DEFICITS FISCAUX RESTANT A REPORTER
. Exercice n-3
. Exercice n-2
. Exercice n-1
VI - RESULTAT NET FISCAL 3 927 087
. Bénéfice net fiscal ( A - C) 3 927 087
. Déficit net fiscal (B)
VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFERES
VIII - CUMUL DES DEFICITS FISCAUX RESTANT A REPORTER
. Exercice n-4
. Exercice n-3
. Exercice n-2
. Exercice n-1
(1) dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A)
Affectation des résultats intervenue au cours de l'exercice au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Montants Montants
A- Origine des résultats affectés B- Affectation des résultats
Report à nouveau -4 816 Réserve légale -
Résultats nets en instance d'affectation Dividendes 964 980
Résultat net de l'exercice 2 357 627 Autres affectations 1 392 684
Prélèvement sur les bénéfices Report à nouveau -4 853
Autres prélèvements
TOTAL A 2 352 811 TOTAL B 2 352 811
Comptes
Sociaux
au 31 décembre 2009
Résultats des autres éléments des trois derniers exercices au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
NATURE Décembre 2009 Décembre 2008 Décembre 2007
CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILES 17 985 201 16 236 524 15 010 503
OPERATIONS ET RESULTATS DE L'EXERCICE
Produit net bancaire 7 050 577 6 567 724 5 916 006
Résultats avant impôts 4 250 029 3 404 563 2 958 111
Impôts sur les résultats 1 453 022 1 046 936 818 345
Bénéfices distribués 964 980 964 980 868 482
RESULTAT PAR TITRE ( en dirhams)
Bénéfice distribué par action ou part sociale 5,00 5,00 4,50
PERSONNEL
Montant des charges du personnel 1 286 307 1 206 955 1 354 531
Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice
II. ÉVÉNEMENTS NES POSTÉRIEUREMENT A LA CLÔTURE DE L'EXERCICE NON RATTACHABLES À CET EXERCICE ET CONNUS AVANT
LA 1ERE COMMUNICATION EXTERNE DES ÉTATS DE SYNTHÈSE
Dates Indications des événements
. Favorables NÉANT
. Défavorables NÉANT
Contacts
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Filiales au Maroc
Wafa Assurance Attijari Factoring Maroc
1, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc 19, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc
Téléphone 05 22 54 55 55 Téléphone 05 22 22 93 01
Fax 05 22 20 91 03 Fax 05 22 22 92 95
Filiales à l’international
Maghreb
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95, Avenue de la liberté,1002 Tunis, Tunisie Unicredito Milano, Commercial
Téléphone +216 71 141 400 International Viale Bodio 29 - B3, 3o Piano,
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