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Rapport annuel

Rapport annuel 2009


Rapport annuel 2009 5
Sommaire

Le Mot du Président 6

Un leader de dimension africaine 8

Des performances financières solides 10


et pérennes

Des principes de gouvernance conformes 13


aux meilleures normes

Faits marquants 18
21
Une vision stratégique créatrice de valeur pour
nos clients, nos actionnaires, nos collaborateurs
et nos partenaires
• La stratégie du Groupe
• Un positionnement volontariste sur des cibles de
clientèle peu servies par le système bancaire
• Un acteur régional de référence

Des réalisations performantes confirmant 29


la nouvelle dimension du Groupe
• 1er collecteur de l’épargne au Maroc
• 1er distributeur de crédits au Maroc
• 1ère position dans la banque d’investissement
et les activités de marché au Maroc
• Leadership confirmé dans l’assurance

Un Groupe engagé et responsable 45

Rapport de gestion 55

Contacts 212
Le Mot du Président

L’année 2009 a été, pour le Groupe financière internationale sur l’économie


Attijariwafa bank, marquée par nationale et de placer notre Groupe en
l’accélération du déploiement du plan première position en matière de collecte
stratégique «Attijariwafa 2012» mais d’épargne, de financement des différents
aussi par l’amélioration des niveaux de agents économiques et d’opérations de
rentabilité, nous confortant dans les marché et de banque d’investissement.
options de développement choisies. Dans le même temps, nous avons ré-

Renforçant sa position d’acteur majeur solument investi de nouveaux champs

du paysage financier national et régional, d’activité, ouvrant l’accès des produits

notre Groupe a ainsi enregistré des pro- financiers au plus grand nombre à tra-
gressions significatives de l’ensemble de vers plusieurs actions créatrices de
ses indicateurs. Le produit net bancaire valeur et porteuses de progrès social :
consolidé s’accroît de 21% à 13,3 milliards « Hissab Bikhir », concept inédit de
de dirhams, le résultat net part du Groupe banque économique, « Pacte Rasmali »
ressort à 3,9 milliards de dirhams, s’amé- accompagnant le développement de la
liorant de 26% et le total bilan s’établit à petite entreprise, ou encore « Pacte Vert »
290,4 milliards de dirhams, en hausse de offre de financement innovante en faveur
12,1%. Cette évolution atteste du dyna- du secteur agricole, en droite ligne avec
misme déployé par toutes les entités du le Plan Maroc Vert.
Groupe, qui s’appuient sur une démarche
alliant gestion rigoureuse des risques et À l’échelle régionale, l’évolution rapide
de la contribution de nos filiales hors du
maîtrise des coûts, et visant à conforter
Maroc à notre compte de résultat vient
la satisfaction de nos clients.
confirmer nos options stratégiques,
Au Maroc, la synergie entre nos pôles constituant des relais de croissance di-
d’expertises dans tous les domaines de versifiés et complémentaires. Dans cette
la banque et de la finance, conjuguée à optique, le Groupe s’est attelé à l’ancrage
la mobilisation de nos équipes a permis des banques récemment acquises en
de compenser les impacts de la crise Afrique subsaharienne, en les inscrivant
Rapport annuel 2009 7

rapidement dans une nouvelle dynamique l’efficacité commerciale. Parallèlement,


de croissance et en les intégrant dans les la revue de la gouvernance interne et de
dispositifs de risques, de contrôle et de l’organisation des diverses entités et
conformité de notre Groupe. filiales du Groupe aura permis de tisser

Attijariwafa bank Europe n’a pas été des liens entre les équipes, désormais

en reste. Le dispositif de la filiale a été réparties sur une vingtaine de pays, et

consolidé dans le sens de l’élargissement d’insuffler une culture et des objectifs

de son périmètre d’intervention, en vue partagés.

d’une participation de plus en plus impor- C’est donc une étape majeure de la vie
tante à l’accroissement des flux entre nos du Groupe que nous avons franchie en
différentes zones d’implantation : Europe, 2009, donnant corps à l’assise panafricaine
Maghreb, Afrique de l’Ouest et Afrique d’Attijariwafa bank et concrétisant l’am-
Centrale. La plate-forme parisienne des- bition de notre projet de développement.
tinée aux entreprises a été réorganisée Et c’est avec un élan renouvelé que nous
et ses moyens renforcés. En outre, la entamons l’exercice 2010, portés par des
transformation de nos implantations dans équipes aux capacités reconnues, capita-
7 pays d’Europe en réseaux bancaires au lisant des expertises multiples et tirant
service des diasporas marocaine, et plus profit de leur diversité culturelle. Nous
globalement africaines, est aujourd’hui entendons consolider les fondements de
largement engagée. notre stratégie en l’inscrivant dans une

Au niveau de la banque au Maroc, l’année logique de croissance forte et pérenne, au

aura également vu la mise en oeuvre bénéfice de tous nos partenaires : clients,

des premiers grands projets structu- collaborateurs et actionnaires.

rants du schéma directeur des systèmes


d’information, s’intéressant notamment Mohamed El Kettani
au pilotage analytique de la rentabilité, Président Directeur Général
à l’amélioration des dispositifs de maî-
trise des risques et à l’accroissement de
Un leader de
dimension africaine

1re Banque Maghrébine


1er Groupe Bancaire de l’UEMOA
Acteur de référence de la CEMAC

Plus de 11 000 collaborateurs au service de plus de 4 millions


de clients, présents dans 22 pays

Contribution par activité au


total bilan consolidé
31 décembre 2009

18,1%

6,7%
67,4%
7,8%

Banque Maroc, Europe et Zone Offshore


Sociétés de Financement Spécialisées
Assurance et Immobilier
Banque de Détail à l'International
Rapport annuel 2009 9

20
12 2
3

9
18

14
1

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15
16
17
11
10

13
21
8

5
22

7 4

Implantations bancaires et financières


1 Maroc 8 Guinée Bissau
2 Allemagne 9 Italie
3 Belgique 10 Mali
4 Congo 11 Mauritanie
5 Côte d’Ivoire 12 Pays-Bas
6 France 13 Sénégal
7 Gabon 14 Tunisie

Bureaux de représentation
15 Abu Dhabi 18 Espagne
16 Arabie 19 Libye
Saoudite 20 Royaume-Uni
17 Dubai

En cours d'implantation
21 Burkina-Faso
22 Cameroun
23 Chine (non présente sur la carte)
Des performances
financières solides
et pérennes
Chiffres Clés Consolidés aux normes IFRS
+15%
206,2
+27% +9% +12%
+23% +18% +22% 290,3
179,2 220,8
201,8 +16% 24,8 258,9
140,8
21,1
164,2 211,9
18,2

31/12/07 31/12/08 31/12/09 31/12/07 31/12/08 31/12/09 31/12/07 31/12/08 31/12/09 31/12/07 31/12/08 31/12/09

Total crédit Total dépôt Fonds propres Total bilan


en milliards MAD en milliards MAD en milliards MAD
en milliards MAD

+21% +28% +26%


+26%
7,8 +32% 3,6 4,6
+25% 13,3 +34% +27% 20,4
6,1 16,2
11,0 2,7
8,8 4,6 12,7

31/12/07 31/12/08 31/12/09 31/12/07 31/12/08 31/12/09 31/12/07 31/12/08 31/12/09 31/12/07 31/12/08 31/12/09

Produit net bancaire Résultat brut d’exploitation Résultat net Bénéfice par action(1)
en milliards MAD en milliards MAD en milliards MAD en milliards MAD

+8,5%
+12,6%
10,0 +0,14pt
Structure du produit net bancaire
8,9 -0,13pt
8,2
0,52 0,53 31 décembre 2009
0,39

31/12/07 31/12/08 31/12/09 31/12/07 31/12/08 31/12/09

Créances en souffrance Coût du risque


en milliards MAD en %

6,5
-1,0pt -2,9pt
-0,2pt 80,7 -1,4pt
5,5 77,8
5,3 76,4

31/12/07 31/12/08 31/12/09 31/12/07 31/12/08 31/12/09

Taux de contentialité Taux de couverture


en % en %

(1) Résultat net part du Groupe de la période / nombre d’action.


Rapport annuel 2009 11

Chiffres Clés Consolidés aux normes IFRS

(MAD m) (1) 2007 2008 2009

Total bilan 211 911 258 942 290 347


Fonds propres 18 156 21 091 24 782
Total crédits (2) 140 764 179 176 206 234
Total dépôts (3) 164 158 201 833 220 799
Produit net bancaire 8 793 10 967 13 255
Résultat brut d’expoitation 4 568 6 120 7 850
Résultat net 2 750 3 637 4 591
Résultat net part du groupe 2 454 3 118 3 941
Taux de contentialité 6,5 % 5,5 % 5,3 %
Taux de couverture 80,7 % 77,8 % 76,4 %
Coefficient d’exploitation 48,1 % 44,2 % 40,8 %
Coût du risque 0,52 % 0,39 % 0,53 %
ROE (4) 17,8 % 20,8 % 22,7 %
ROA (5) 1,3 % 1,4 % 1,6 %
(1) au 31/12/2009 : 1 USD = 7,89955 MAD 1 Euro = 11,30400 MAD.
(2) Total crédits = crédits à la clientèle + crédits aux établissements de crédits.
(3) Total dépôts = dépôts de la clientèle + dépôts des établissements de crédits.
(4) Rendement des fonds propres du début d’exercice hors dividendes au titre de l’exercice précédent.
(5) Résultat net / Total bilan.

Rating
Fitch Rating Décembre 2009 Standard & Poor’s Juillet 2009 Capital Intelligence Mars 2009

Long-term en devises BB+ Long-term BB Long-term BBB-


Short-term en devises B Short-term B Short-term A3
Long-term en monnaie locale BBB- Perspective stable Financial Strength BBB
Short-term en monnaie locale F3 Perspective stable
Perspective stable
Conseil
d’Administration

M. Abdelaziz ALAMI M. Mohamed EL KETTANI M. Hassan BOUHEMOU M. Manuel VARELA


Président d’honneur Président Directeur Général Administrateur Représentant Grupo Santander
Représentant SNI

M. El Mouatassim BELGHAZI M. José REIG M. Hassan OURIAGLI


Vice-président Administrateur Représentant F3I

M. Antonio ESCAMEZ TORRES M. Abed YACOUBI SOUSSANE M. Matias AMAT ROCA


Vice-président Administrateur Représentant Corporación
Financiera Caja de Madrid

M. Mounir EL MAJIDI M. Javier Hidalgo BLAZQUEZ Mme Wafaâ GUESSOUS


Administrateur Administrateur Secrétaire
Représentant SIGER
Rapport annuel 2009 13

Des principes de
gouvernance conformes
aux meilleures normes

A fin de répondre aux attentes de ses clients, de ses actionnaires, et de


ses collaborateurs, le groupe Attijariwafa bank s’est fixé des objectifs
ambitieux en matière de gouvernance d’entreprise, de déontologie et de
gestion des risques.

Quatre organes, issus du Conseil d’Administration, ont été mis en place à


savoir :
• le comité stratégique
• le comité des nominations et des rémunérations
• le comité d'audit et des comptes
• le comité des grands risques
Ces comités ont pour mission d'instruire et de préparer les décisions du
Conseil d'Administration en matière de stratégie, de gestion des risques et
d'optimisation des leviers de pilotage prioritaires du Groupe.

Le principe de collégialité des décisions dans la gestion du Groupe est as-


suré à travers :
• le comité de direction générale, composé des Directeurs Généraux et
présidé par le Président Directeur Général, assure le pilotage de la
performance du Groupe et veille à la mise en œuvre de la stratégie telle
qu'approuvée par le Conseil d'Administration ;
• le comité exécutif, présidé par le Président Directeur Général ou un mem-
bre de la Direction Générale, dirige la banque sur le volet opérationnel,
organisationnel et administratif ;
• les comités spécialisés, présidés par le Président Directeur Général
ou un membre de la Direction Générale, qui s’ajoutent aux organes de
gouvernance et complètent le dispositif.
Comité Exécutif
Comité de Direction Générale

M. Boubker JAÏ M. Omar BOUNJOU


Directeur Général - Pôle Banque de Directeur Général - Pôle
Financement et d’Investissement et Banque de Détail
Marchés, et Filiales Financières

M. Mohamed EL KETTANI
Président Directeur Général

M. Ismaïl DOUIRI
Directeur Général - Pôle Finances,
Transformation et Opérations

M. Hassan BEDRAOUI M. Saâd BENJELLOUN TOUIMI M. Abdeljaouad DOSS BENNANI


Systèmes d’Information Groupe Banque de l´Entreprise Finances Groupe

M. Talal EL BELLAJ M. Chakib ERQUIZI M. Mouawia ESSEKELLI


Gestion Globale des Risques Banque des Marchés Administrateur Directeur Général
Attijariwafa bank Europe
Rapport annuel 2009 15

M. Omar GHOMARI Mme Wafaâ GUESSOUS Mme Mouna KADIRI


Capital Humain Groupe Logistique & Achats Groupe Communication Groupe
et Secrétariat du Conseil

Mme Noufissa KESSAR M. Abderrazak LAMRANI M. Mounir OUDGHIRI


Banque Privée Conformité Groupe Administrateur Directeur Général -
SIB Groupe Attijariwafa bank

M. Abdelkrim RAGHNI M. Youssef ROUISSI M. Brahim SAÏD


Administrateur Directeur Général - Banque de Financement Audit Général
CBAO Groupe Attijariwafa bank

M. Said SEBTI M. Abdellatif SEDDIQI M. Hicham SEFFA


Banque des Particuliers et Rationalisation des structures Services et Traitements Clientèle
Professionnels
Structure du capital au 31 décembre 2009

30,04%
Groupe ONA 4,55%
Grupo Santander

1,96%
Personnel Groupe
Attijariwafa bank
31,83%
3,42%
Institutionnels nationaux
Corporación Financiera
Caja de Madrid
14,73%
Flottant et autres

13,47%
Groupe SNI

Principales participations au 31 décembre 2009

Nom de la filiale % de contrôle


Etablissements financiers Attijariwafa bank Europe 100,00%
Attijari International Bank 50,00%
Attijari bank Tunisie 54,56%
Banque Internationale pour le Mali 51,00%
CBAO Groupe Attijariwafa bank 80,16%
Crédit du Sénégal 95,00%
Union Gabonaise de Banque 58,71%
Crédit du Congo 91,00%
Société Ivoirienne de Banque 51,00%
Filiales para-bancaires Wafasalaf 50,94%
Wafabail 97,83%
Wafa Immobilier 100,00%
Attijari Immobilier 100,00%
Attijari Factoring Maroc 75,00%
Wafacash 99,13%
Wafa LLD 100,00%
Filiales financières Attijari Finances Corp. 100,00%
Wafa Gestion 66,00%
Attijari Intermédiation 100,00%
Assurance Wafa Assurance 79,23%
Rapport annuel 2009 17

Une rentabilité supérieure à celle du marché

L’action Attijariwafa bank a surperformé durant l’année 2009 l’indice général MASI. Après son évolution au rythme
du marché durant le premier trimestre, l’annonce des résultats annuels 2008 a propulsé le titre à un plus haut de
297 Dirhams, avant de subir la correction encourue par l’ensemble du marché. Néanmoins, le titre a démontré une
certaine résilience à la tendance baissière du marché, à compter du mois de Juin 2009, enregistrant ainsi un recul
semestriel de -9,1% comparé à -10,4% pour le MASI.

L’action Attijariwafa bank clôture l’année 2009 à 270 Dirhams, enregistrant une performance annuelle de 4,9%, à contre-
tendance du MASI qui recule de -4,9% ou encore l’indice du secteur bancaire qui décroît de -1,4%. Cette évolution a
été accompagnée par des échanges en hausse : le volume global moyen quotidien s’établit à 118 milllions de Dirhams,
contre 77 millions de Dirhams une année auparavant.

120
110
100
90
80
70
60

ja

ju

ju

se

oc

no


m

av

ao
n-

in

il-
ai
v-

ar

p-

t-0
r-0
c-

v-

c-
û-
-0

09
-0
09

09

s-
08

09

09

09
09

9
9

9
9
09

ATW base 100 MASI base 100

Indicateurs boursiers du titre Attijariwafa bank

Attijariwafa bank 31/12/2007 31/12/2008 31/12/2009


Cours de clôture 308 258 270
Plus haut 340 355 297
Plus bas 230 247 210
P/B(*) 3,5x 2,6x 2,5x
P/E(*) 24,2x 15,9x 13,2x
DY 1,6% 1,9% 2,2%
Nombre d’actions 192 995 960 192 995 960 192 995 960
Capitalisation boursière (MDH) 59 443 49 696 52  109
(*) le PER et le P/B sont calculés sur la base du RNPG et des Fonds propres.
P/E = Cours / BPA de l’année en cours ; P/B = Cours / FPPG ; DY = Dividende / Cours
Faits marquants
Poursuite du programme d’extension
du réseau de distribution au Maroc et à l’international
Renforcement de la capacité de distribution de produits financiers, avec un réseau d’agences
atteignant 1806 agences à fin 2009.

• Attijariwafa bank : + 92 agences. • BIM (Mali) : + 3 agences.


• Wafacash : + 61 agences dont 12 en propre et 49 pour • Wafa Assurance : octroi d’agréments au profit de 17 nou-
les franchisés. veaux agents.
• Attijari bank Tunisie : + 12 agences.
• CBAO - Groupe Attijariwafa bank (Sénégal) : + 6 agences
et 7 bureaux.

Accélération de la politique de croissance externe


Déploiement d’un plan de développement régional avec un focus sur l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale

• Finalisation de l’acquisition de participations majoritaires • Renforcement des fonds propres d'Attijariwafa bank
dans le Crédit du Congo, l’Union Gabonaise de Banque, et de ses filiales :
la Société Ivoirienne de Banque, et le Crédit du Sénégal, - Attijariwafa bank Maroc : émission de deux dettes
accompagné de la cession de 24% de la participation subordonnées de 1 milliard de Dirhams chacune ;
de Wafa Assurance dans le Crédit du Maroc au profit - Attijari bank Tunisie : augmentation de capital
du Crédit Agricole (France) et de la cession de 15% de de 56 millions de Dinars.
Wafasalaf à Sofinco.

• Lancement des activités en Libye à travers l’ouverture


d’un bureau de représentation.

Distinctions internationales : Attijariwafa bank, primée meilleure


banque de l’année 2009
Pour la 3ème année consécutive, le prestigieux magazine Le magazine Global Finance a primé le Groupe bancaire
The Banker, publication du Groupe Financial Times a élu pour la sixième fois, en récompense des initiatives prises
le groupe Attijariwafa bank, meilleure banque de l’année notamment le lancement du concept novateur de Banque
2009 au Maroc. L’équipe éditoriale du magazine a voulu économique ou « Low Income Banking », sa stratégie d’ex-
récompenser la banque pour la qualité de ses performan- pansion sur le territoire à travers l’ouverture de nouvelles
ces et la pertinence de sa stratégie. agences bancaires ainsi que l’augmentation significative
du nombre de détenteurs de cartes bancaires.
Rapport annuel 2009 19

Dynamique commerciale insufflée par le développement


de l’ensemble des métiers du Groupe
• Attijariwafa bank : • Wafacash :
- Pacte vert : offre de financement dédiée aux agriculteurs - Hissab Bikhir : concept novateur de banque économique
et opérateurs de l’agro-industrie, s’inscrivant dans le ou « low income banking » ;
cadre du plan « Maroc Vert 2020 » ; - Partenariat avec Moneygram étoffant l’offre de trans-
- Miftah Assaad : crédit immobilier destiné à faciliter fert d’argent.
l’accès au logement pour la classe moyenne ; • Wafa Assurance : refonte de la gamme des assurances
- « Solutions Bidaya » : produit bancaire destiné aux automobile et lancement de deux nouveaux produits.
jeunes actifs de moins de 35 ans. • Attijari bank Tunisie : élargissement significatif de la
gamme des produits destinés à la clientèle des entre-
prise et des particuliers.

Lancement et développement de projets organisationnels


et informatiques d’envergure
• Attijariwafa bank : avancement substantiel de la mise • BIM (Mali) : lancement du plan de transformation bap-
en œuvre du Schéma Directeur « e-btikar » : tisé « Nyeta ».
- Déploiement d'un outil de gestion de la relation
• Wafa Immobilier : déploiement généralisé d'un système
client ;
de vente dans le réseau Attijariwafa bank.
- Renumérotation des comptes et lancement du projet
« Inbitak » pour la salle des marchés ; • Attijari Factoring : intégration de l’activité confirming
- Poursuite du projet Bâle II avec la mise en place d’une et la mise en œuvre d'un nouveau système de gestion
notation interne clients; de l'activité.
- Data warehouse : mise en production du chantier
pilotage de la rentabilité analytique.
«Avec ses services financiers et ses formules
d’épargne adaptés à nos besoins, le
groupe Attijariwafa bank nous aide à
réaliser nos projets de vie. »
Amadou THIAM, médecin (Dakar)
Une vision stratégique créatrice de valeur
pour nos clients, nos actionnaires,
nos collaborateurs et nos partenaires

Rapport annuel 2009 21


Une vision stratégique
créatrice de valeur
pour nos clients, nos actionnaires,
nos collaborateurs et nos partenaires

B anque universelle, acteur de référence au Maghreb et en Afrique subsaharienne, Attijariwafa bank récolte cette année
les fruits de son développement, grâce à la consolidation de son positionnement sur ses marchés historiques et la
conquête de nouveaux marchés à travers une politique de croissance externe dynamique et sécurisée.

La stratégie du Groupe
s’articule autour de plusieurs axes spécifiques

• L e c h o i x d ’ u n e c ro i ss a n ce ainsi que l’optimisation des synergies


récurrente et rentable : le groupe entre les différents compartiments
Attijariwafa bank privilégie une de banque universelle ;
croissance récurrente et rentable,
• Le développement de la banque
en vue d’accroître sa capacité
universelle dans les filiales afri-
d’investissement, réaliser des
caines : Attijariwafa bank est réso-
économies d’échelle et réduire
lument engagée à accompagner la
ses coûts, lui permettant ainsi
dynamique économique du continent
de proposer à sa clientèle des
africain à travers le déploiement
produits et services innovants et
de tous ses métiers, le partage du
au meilleur prix ;
savoir-faire et la mise en réseau
• La consolidation du leadership au de toutes les expertises. Le Groupe
niveau local : dans le cadre du plan contribue de manière active à l’effort
stratégique « Attijariwafa 2012 », le de bancarisation de la population, à
Groupe prévoit de consolider ses l’élargissement de la base clientèle
parts de marché à travers le déve- à l’ensemble des agents économi-
loppement de la banque de détail, ques et enfin au financement des
l’amélioration de la gestion et du projets d’infrastructure dans les
financement de la Petite Entreprise, pays d’implantation.
Rapport annuel 2009 23

U ne vision stratégique
c r é at r i c e d e v a l e u r
pour nos clients,
nos actionnaires,
n o s c o l l a b o r at e u r s
e t n o s pa r t e n a i r e s

Un positionnement volontariste
sur des cibles de clientèle peu servies par
le système bancaire
Le groupe Attijariwafa bank a lancé en 2009 plusieurs actions visant la conquête de nouvelles cibles de clientèle
complétant son positionnement de banque universelle et réaffirmant son rôle de banque citoyenne.

La Banque Ciblant une population non bancarisée,


La Petite
il prend la forme d’un compte ban-
Économique caire simplifié adossé à des produits Entreprise
Attijariwafa bank a développé en monétiques de base, commercialisé Fidèle à sa politique citoyenne, le
2009 un concept novateur destiné à à travers un réseau de plus de 360 groupe Attijariwafa bank réaffirme
démocratiser l’accès aux produits et agences. son soutien aux Petites Entreprises
services bancaires. Ainsi, Hissab Bikhir à travers le Pacte Rasmali, une of-
Attijariwafa bank s’appuie sur un
réseau de distribution étendu et fre dédiée pour leur permettre de

situé dans des zones proches des poursuivre leur développement, de

populations cibles dans les milieux devenir performantes et de faire face

urbains et périurbains, sous l’égide aux défis de la croissance.

d’une marque de commercialisation,


largement implantée : Wafacash. Les petites entreprises
peuvent compter
Il s’agit d’agences au merchandi- sur une grande banque
sing et à l’environnement adaptés,
aux horaires d’ouverture assouplis
est la première banque économique
et véhiculant une image attractive
du Maroc offrant l’opportunité à la
au profit d’une clientèle à revenus
clientèle à faibles revenus de s’insérer
modestes ou irréguliers .
dans le système socio-économique
du pays.

Pacte RasmaLi
Pour faire grandir les petites entreprises
www.attijariwafabank.com
Une vision
s t r at é g i q u e
c r é at r i c e d e
valeur

Le secteur Agricole
Pour accompagner le plan sectoriel Les investissements sont réalisés
national marocain appelé « Plan Maroc sous forme de prise de participation
Vert », Attijariwafa bank a consacré au capital ou par souscription à
une enveloppe de 25 milliards de des émissions obligataires simples
Dirhams, sur les 5 années à venir, via ou donnant accès au capital des
le lancement du Pacte Vert, une offre sociétés cibles ;
sur mesure visant à soutenir toutes - le crédit de campagne : crédit
les filières du secteur agricole et de bancaire destiné à financer les
l’agro-industrie, à travers : besoins ponctuels des exploitations
- le crédit d’investissement Macharii : agricoles ou unités agro-industriel-
produit adapté à tout projet d’inves- les et à alléger les tensions sur la
tissement, aux remboursements trésorerie ;
modulables et aux modalités de - une offre riche de produits d’as-
taux flexibles ; surance : la banque propose une
- le fonds dédié Agram invest : destiné palette de produits d’assurance-vie
à l'investissement en fonds propres et non-vie, dont la « Multirisques
dans des sociétés spécialisées dans Agro Plus » et la « Multirisques
l’agro-alimentaire et l’agro-industrie. Agricole ».

UNE BANQUE
AU CŒUR
DE MAROC VERT

PACTE VERT Des solutions d’experts au service de l’agriculture et de l’agro-industrie


Rapport annuel 2009 25

Un acteur régional de référence


Positionnement du Groupe
Attijariwafa bank a privilégié une Trois principes majeurs guident cette - l’accompagnement de la dynami-
stratégie fondée d’une part, sur des stratégie à l’international : que économique des pays cibles,
acquisitions ciblées et d’autre part, - le déploiement d’un modèle de à travers une contribution active
sur des investissements organiques gouvernance basé sur le socle des à l’effort de bancarisation des po-
dans des zones à fort potentiel. normes, pratiques et valeurs du pulations, des solutions innovantes
Groupe tout en veillant à l’harmo- de soutien des Petites et Moyennes
S’appuyant sur un modèle de ban-
nisation des process et le pilotage Entreprises et une participation
que universelle, la spécificité des
des activités ; significative au financement des
marchés locaux, le Groupe a ainsi
projets d’infrastructure.
développé sa présence et établi des - le déploiement de tous les métiers
positions fortes au Maghreb et en de la banque et le développement
Afrique Subsaharienne. des activités para-bancaires, en
exploitant au mieux les synergies
du groupe Attijariwafa bank ;
Une vision
s t r at é g i q u e
c r é at r i c e d e
valeur

Développement du Réseau en Afrique et en Europe


L’année 2009 a été marquée par la Dans la même période, Attijariwafa bank Tunisie confirme sa volonté de devenir
poursuite des acquisitions de banques a poursuivi le déploiement des plans un acteur de référence au sein du
de proximité, dans les pays d’Afrique de transformation et de développe- marché bancaire Tunisien ;
subsaharienne. Ainsi, le groupe ment, des autres filiales :
Attijariwafa bank a racheté les filiales • C onsolidation du position-
bancaires du groupe Crédit Agricole • P o u rs u i t e d u p ro g ra m m e nement de CBAO-Groupe
France, implantées en Afrique Centrale d’expansion d’Attijari bank Attijariwafa bank
et en Afrique de l’Ouest : Tunisie  Après une année 2008 marquée
La filiale bancaire poursuit sa conquête par la prise de contrôle de la CBAO
• l’Union Gabonaise de Banque  du marché bancaire tunisien par par le groupe Attijariwafa bank et
Troisième banque au Gabon, l’Union l’élargissement de son réseau en une fusion réussie entre la CBAO et
Gabonaise de Banque dispose d’un 2009, à travers l’ouverture de 12 Attijari bank Sénégal, CBAO - Groupe
réseau de cinq agences avec un effectif nouvelles agences, pour le porter à Attijariwafa bank, consolide en 2009
de 298 collaborateurs ; 149 branches. sa position de leader au sein du marché
La finalisation du programme de bancaire de l’espace UEMOA.
• Société Ivoirienne de Banque  transformation a permis de hisser L’adoption d’une nouvelle démarche
La banque dispose d’un réseau de la banque aux premiers rangs au commerciale, l’extension du réseau
16 agences, avec un effectif de 407 regard des critères de rentabilité. ainsi que l’élargissement de la
collaborateurs. Elle occupe la 6ème Avec un coefficient de rentabilité des gamme de produits ont constitué les
position au niveau du marché ban- fonds propres de près de 30% et une principaux leviers de la stratégie de
caire ivoirien ; croissance observée de près de 50% développement en 2009.
de son cours boursier, Attijari bank
• Crédit du Sénégal 
L’établissement bancaire dispose d’un
réseau bancaire de 8 agences, avec un
effectif de 210 collaborateurs, occupant
le 6ème rang au Sénégal ;

• Crédit du Congo
Acteur de référence sur le marché
congolais, le Crédit du Congo dispose
d’un réseau de 4 agences avec un
effectif de 200 collaborateurs.
Cette opération stratégique a permis
de réaliser cette année, les objectifs
tracés dans le plan de développement
« Attijariwafa 2012 ».
Siège de CBAO - Groupe Attijariwafa bank (Dakar)
Rapport annuel 2009 27

Dans le cadre du renforcement de sa • Poursuite de la transformation


position sur le marché des particuliers d’Attijariwafa bank Europe en
et des professionnels, la banque a banque de détail
mené plusieurs actions de conquête Ciblant la diaspora africaine résidant
grand public. 6 nouvelles agences ont en Europe ainsi que les entreprises
été ouvertes dans différentes régions opérant entre l’Afrique et l’Europe,
du pays (Thies, Saint Louis, Touba Attijariwafa bank Europe a franchi de
et Ziguinchore). La CBAO - Goupe nouvelles étapes en 2009, se dotant
Attijariwafa bank dispose ainsi d’un d’un nouveau Système d’Informa-
réseau de 60 agences à travers le tions et transformant l’essentiel de
Sénégal. ses bureaux de représentation en
Au delà de sa participation à l’effort agences bancaires.
de bancarisation, CBAO - Goupe Dans le même temps, elle a adapté
Attijariwafa bank confirme sa son organisation aux nouveaux enjeux
position de leader sur le marché et poursuivi le développement de son
des entreprises, grâce à une offre réseau de distribution.
adaptée et un réel engagement en
faveur du développement économique
et au financement des chantiers
structurants du pays.

• Transformation de la BIM (Banque


Internationale pour le Mali)
L’événement majeur de l’année 2009
pour la BIM est incontestablement le
lancement du plan de transformation
baptisé « Nyeta » dont l’objectif est
de mettre la banque aux standards
du Groupe et d’accélérer le dévelop-
pement de ses activités.
Parallèlement, la banque a adopté
une nouvelle organisation, étoffé son
réseau et élargi son offre produits.
La banque consolide ainsi sa position
de deuxième grande institution ban-
caire du pays, avec un réseau de 57
agences et bureaux et un effectif de
près de 320 collaborateurs. Siège de Attijariwafa bank Europe (Paris)
« Depuis que j’ai confié mes transactions
financières au groupe Attijariwafa bank,
mon portefeuille s’en porte mieux. »
Anas OUAZZANI, promoteur immobilier (Casablanca)
Des réalisations performantes confirmant
la nouvelle dimension du Groupe

Rapport annuel 2009 29


1 collecteur de
er

l’épargne au Maroc
L e groupe Attijariwafa bank opère dans des marchés en profonde transformation. Au Maroc, l’industrie bancaire
connaît un fort développement, marqué par la multiplication des produits d’épargne et par le potentiel de ban-
carisation du pays.

217,5
À travers les différents véhicules de

(en milliards de dirhams)


204,1
placement proposés par la banque à
ses clients, Attijariwafa bank est le
Évolution de l’épargne
+6,6%

premier collecteur de l’épargne au globale collectée par


Maroc avec un total de 217,5 milliards le Groupe au Maroc
de Dirhams, en croissance de 6,6% par
rapport à 2008.

2008 2009

Structure de l’épargne par zone


géographique (en %)*

6,5 0,8
0,4

8,2

84,0

Maroc
Afrique Subsaharienne
Tunisie
Europe
Autres

* épargne globale collectée par le Groupe


Rapport annuel 2009 31

Des réalisations
p e r fo r m a n t e s
confirmant la
nouvelle dimension
du Groupe

Les dépôts de la clientèle


Avec une part de marché en 2009 de du secteur, la part de ressources
26%, le Groupe a enregistré, en 2009, non rémunérées représentant plus
une croissance moyenne de 1,5% de 65% des ressources globales,
pour s’établir à plus de 153 milliards attestant d'un pilotage commercial
de Dirhams. ciblé et d'une base de clientèle de
La structure des ressources de la plus en plus élargie.
banque est parmi les plus favorables

153,3
151
(en milliards de dirhams)

64,0% 65,8% Évolution de la structure


des dépôts au Maroc
Évolution de l’encours
+1,5%

des dépôts au Maroc


36,0% 34,2%
Ressources non rémunérées

2008 2009 Ressources rémunérées


2008 2009

L es différents marchés de la Banque de Détail ont contribué à cet effort de collecte des dépôts

• La Banque des Particuliers et des compagnement de ses clients progressé de 5,3%, pour s’établir à
Professionnels : principal marché Marocains Résidents à l’Étranger 32,3 milliards de Dirhams, soit une
de collecte de l’épargne classique, par la mise en place d’un dispositif part de marché de 26,7%.
la Banque des Particuliers et des spécifique: réduction des coûts de
• La Banque Privée : s’inscrivant
Professionnels s’est inscrite dans transferts, extension du réseau de la
constamment dans une démarche
une dynamique continue et sou- banque à l’étranger, lancement de
proactive d’accompagnement de
tenue de conquête de la clientèle, produits bancaires innovants. Les
ses meilleurs clients, le Groupe
basée sur le lancement de produits premières retombées de ces me-
a érigé la Banque Privée en tant
innovants et la diversification des sures ne se sont pas faites attendre
que Business Unit rattachée au
offres (Hissab Kafi, Hissab Fayda, puisque le Groupe a vu les transferts
pôle Banque de Détail et a pris
Solutions Bidaya, etc.). des MRE transitant par son réseau
des mesures importantes visant à
augmenter de +2,1%, gagnant 1,5
• La Banque des Marocains sans améliorer la qualité de service et à
point de part de marché et captant
Frontières : en dépit du contexte développer une gamme de produits
près du tiers de ces transferts. Les
de crise économique et finan- exclusifs et sur mesure destinés à
dépôts de la clientèle MRE ont
cière, le Groupe a poursuivi l’ac- cette clientèle.
Des réalisations
p e r fo r m a n t e s
confirmant
la nouvelle
dimension du
Groupe

Les actifs sous gestion

L e groupe Attijariwafa bank, à travers sa filiale Wafa Gestion, occupe une position majeure de la gestion d’actifs
au Maroc, en termes d’encours sous gestion, mais aussi à travers son approche multi-expertises couvrant tous
les segments de clientèle - investisseurs institutionnels, entreprises et particuliers, ainsi que toutes les classes
d’actifs.

La satisfaction des clients est au cœur des priorités de Wafa Gestion. Sa culture d’entreprise se nourrit des règles et
valeurs qu’exige son métier, à savoir la protection et le développement de l’épargne des clients en recherchant l’opti-
misation du rendement. Wafa Gestion offre à ses clients plusieurs offres selon le profil investisseur :

• Clientèle Particuliers de 55 milliards de Dirhams d’encours


Évolution de l’encours
sous gestion et Professionnels sous gestion, soit une part de marché
L’offre aux particuliers comprend sept de 29,6%.
55,3
gammes de produits à rentabilité et
Alors que le marché de la gestion
46,6
(en milliards de dirhams)

risque différents, présentant des


collective a enregistré une progres-
avantages compétitifs par rapport à
sion de 31 milliards de Dirhams en
celles proposées sur le marché.
2009 pour s’établir à 187 milliards
+18,7%

• Clientèle Entreprises de Dirhams, Wafa Gestion a réalisé


et Institutionnels  une collecte additionnelle de 8,7 mil-
Wafa Gestion propose trois gammes liards de Dirhams, conservant ainsi
de produits allant de la gestion de la sa position de marché.
2008 2009
trésorerie sans risque sur le capital
Sur le segment des institutionnels,
investi, à l’investissement dans des
Wafa Gestion a emporté 3 appels
titres émis ou garantis par l’État sur
d’offres, tandis que sur le segment
une durée minimale de deux ans.
Une épargne de la clientèle privée, la filiale du
accessible à tous • Clientèle Privée Groupe a mis en place de nouveaux
Quatre OPCVM sont dédiés à ce type de mandats pour la gestion de fonds
clientèle avec pour principal objectif dédiés aux personnes physiques
l’optimisation du rendement sur une (fonds obligataire, fonds action, fonds
durée de placement minimale en structuré).
fonction de l'appétence aux risques
des clients et de leur horizon d'in-
vestissement.

Nouvelle gamme • A partir de 100 DH En 2009, Wafa Gestion a consolidé sa


OPCVM
Particuliers et Professionnels
• De 1 jour à 10 ans
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gestion d’actifs à fin 2009 avec plus


Rapport annuel 2009 33

La bancassurance
Institutionnalisée par la promulgation
du Code des Assurances en 2002, la
bancassurance occupe aujourd’hui
une place prépondérante au niveau
de la distribution des produits
d’assurance au Maroc. En 2009, le
groupe Attijariwafa bank consolide sa
position de leader dans la bancassurance,
avec un accroissement de l’encours
de 22% et l’enrichissement de la
gamme de produits.

Évolution de l’ encours
épargne Bancassurance
(en milliards de dirhams)

8,0
6,6
+ 22%

2008 2009
Des réalisations
p e r fo r m a n t e s
confirmant
la nouvelle
dimension du
Groupe

1 distributeur
er

de crédits au Maroc
D ans un contexte marqué par une crise économique et financière internationale, et une rareté des ressources,
Attijariwafa bank a continué à accompagner ses clients et à contribuer au financement de l’économie marocaine,
tout en maintenant un système rigoureux de pilotage des risques.

Dynamisation du positionnement
Évolution des crédits distribués
par le Groupe au Maroc*
sur le segment des Grandes Entreprises
Au cours de l’année 2009, Attijariwafa bank collaborateurs, Attijariwafa bank déploie
a vu ses engagements par caisse sur aujourd’hui une offre de produits et
155,7
(en milliards de dirhams)

ce segment au Maroc atteindre près de services globale, impliquant l’ensemble


139,7
71 milliards de Dirhams, contribuant des lignes métier du Groupe.
ainsi activement au financement de
l’économie marocaine et des grands
+11,5%

projets d’infrastructure.

Une impulsion forte a également


été donnée à la diversification et
l’élargissement des services offerts à
2008 2009
la 7,9
clientèle, à1,0
travers une collaboration
et une coordination
0,9 optimisée des
lignes métiers et des filiales autour
8,6 des Grandes Entreprises et de leurs

Structure des crédits par zone


géographique (en %)* 81,6

7,9 1,0
0,9

8,6 Maroc
Afrique Subsaharienne
81,6 Tunisie
Europe
Autres

Maroc
* Crédits par décaissement aprés élimination des
encours intragroupe
Afrique Subsaharienne
Tunisie
Europe
Autres
Rapport annuel 2009 35

Dans le même temps, une offre


Appui constant d’accompagnement dédiée à la Petite
à la Petite et Entreprise a été lancée.

Moyenne Entreprise Parallèlement, la banque a conclu


plusieurs conventions de partenariat
Attijariwafa bank continue de renforcer
et de coopération avec des organis-
son positionnement sur ce segment
mes extérieurs qui se sont avérées
à travers une organisation dédiée,
fructueuses, notamment :
privilégiant une plus grande proximité et
une politique commerciale dynamique - la convention de soutien aux secteurs
sur l’ensemble du territoire. en difficulté, à savoir le textile, le
cuir, l’équipement automobile et
L’année 2009 a été marquée par
l’électronique ;
l’élargissement de son réseau de
- le lancement du crédit d’investisse-
distribution à travers le Royaume
ment « Macharii Bila Houdoud » pour
avec l’ouverture de quatre nouveaux
répondre à l’incitation des pouvoirs
Centres d’Affaires à Nador, Berkane,
publics en faveur des MRE ;
Beni Mellal et Ait Melloul.
- la convention Rénovotel II, destinée
Prenant appui sur l’expertise et le au co-financement entre la banque
professionnalisme de ses équipes, le et l’État marocain de la rénovation
Groupe a affiché en 2009 sa stratégie des unités hôtelières ;
commerciale avec le lancement de
- le partenariat avec l’ANPME portant
plusieurs campagnes thématiques sur
sur la mise en œuvre de solutions
les principaux produits et services à
d’accompagnement à travers les
même de renforcer la compétitivité de
programmes Imtiaz et Moussa-
la PME, à savoir : le développement à
nada ;
l’international et la gestion du poste
- le partenariat avec la Caisse Cen-
fournisseur.
trale de garantie en vue d’élargir la
Le Groupe accompagne également panoplie de produits et de garanties
le Pacte National pour l’Émergence destinés aux PME.
Industrielle dont un axe important est
consacré à la compétitivité des PME.
Dans ce cadre, des programmes et une
offre spécifique visant à consolider le
tissu des PME, soutenir leur crois-
sance et renforcer leur productivité
ont été mis en place.
Des réalisations
p e r fo r m a n t e s
confirmant
la nouvelle
dimension du
Groupe

Une réponse globale aux besoins de financement des ménages

Crédit à la crédit à la consommation et d’autres à 40 agences, et noué de nouveaux


produits bancaires. Cette offre dédiée partenariats élargissant son réseau
Consommation aux jeunes actifs et qui englobe des de distributeurs indirects.
La banque et sa filiale spécialisée réponses à tous les besoins bancai-
Wafasalaf, ont conforté le positione- res a été à l’origine d’une conquête
ment du Groupe en tête du marché du massive d’un nouveau réservoir de Évolution des crédits
à la consommation
crédit à la consommation au Maroc clientèle jeune. (en milliards de dirhams)
sur tous les produits : prêt personnel,
Wafasalaf, pour sa part, a placé l’année
crédit automobile et équipement des
2009 sous le signe de la proximité. Wafasalaf
ménages.
En effet, l’adoption d’une nouvelle Attijariwafa bank
+3,4%

L’année 2009 a vu le lancement de signature « Dima Maak » intervient 11,3 11,7


produits innovants et diversifiés dans le cadre du renforcement de la
au niveau de la Banque des Parti- dynamique de développement de la
culiers et des Professionnels, tels marque et de son positionnement.
+13,4%

6,0 6,8
que « Solutions Bidaya », un pack Wafasalaf a également ouvert 5 nou-
de produits comprenant l’accès au velles agences portant ainsi son réseau 2008 2009
Rapport annuel 2009 37

Crédit à l’habitat
Fin 2009, les crédits immobi- nouvelle variante de la gamme Grâce à sa large gamme de produits,
liers acquéreurs enregistrent de crédits Miftah : Miftah Assaad. la banque, en collaboration étroite
une progression de 14,2%, pour Premier crédit adossé au fond avec sa filiale Wafa Immobilier, a
s’établir à 25,6 milliards de Di- de garantie Damane Assakane, connu en 2009 un fort dynamisme
rhams, situant la part de marché ce produit est destiné au finance en matière de crédit immobilier et
de la banque sur ce segment à ment des logements principaux a renforcé son taux de pénétration
23,1%, en progression de 50 pbs. à hauteur de 800 000 Dirhams en sur un marché porteur.
La banque a lancé en 2009 une faveur des classes moyennes.

Pour devenir
Évolution des crédits
propriétaire, fermez les yeux immobiliers acquéreur
et dites «Miftah» (en milliards de dirhams)
+14,2%

22,4 25,6

2008 2009

Crédits immobiliers Miftah Les clés de vos rêves


Devenir propriétaire, c’est le rêve de tous. Permettre à tous de le réaliser, c’est la mission que nous nous
sommes fixée chez Attijariwafa bank. Nos conseillers clientèle sont à votre écoute dans les agences
d’Attijariwafa bank et vous proposent la gamme de crédit immobilier, la plus complète du marché. Alors, pour
devenir propriétaire, fermez les yeux et dites : «Miftah»!

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« Pour mes opérations à l’international,
le groupe Attijariwafa bank me donne
le support nécessaire pour assurer
rapidité, efficacité et sécurité… »
Adel BENYAHIA, transitaire (TUNIS)
Des réalisations performantes confirmant
la nouvelle dimension du Groupe

Rapport annuel 2009 39


1 ère
position
dans la banque d’investissement
et les activités de marché au Maroc
L a Banque des Marchés et de l’Investissement a renforcé sa position en 2009 dans les activités de marché des
capitaux, de conseil financier et d’intermédiation boursière.

Attijari Finances Corp.


Une avance nourrie par une grande expertise
La banque d’affaires du groupe d’aménagement intégré de la zone bons de société de financement
Attijariwafa bank a réalisé en 2009 des Sindibad et l’exploitation du Parc (1,5 milliard de Dirhams)
opérations stratégiques d’envergure, de Loisirs ;
- Conseil de Alliances Développement
consolidant de ce fait son avance en
-C
 onseil de l’ONA dans le cadre de Immobilier (ADI) dans le cadre de son
tant que conseiller en matière de
la cession de ses participations programme de rachat d’actions.
fusion-acquisition et d’opérations
dans le capital de la société Mer-
de marché.
cure.com ;
• Conseil en fusions-acquisitions :
• Opérations de marché : une présence
un cœur de métier à forte valeur
forte sur tous les compartiments
ajoutée
Attijari Finances Corp. a confirmé
Grâce à l’expertise des équipes
sa forte présence sur le marché
d’Attijari Finances Corp., la filiale
actions (equity capital market) et
du Groupe a réalisé les opérations
celui de la dette privée (debt capital
suivantes :
market) en apportant son conseil
- Conseil de la société d’investis- aux principaux émetteurs ayant fait
sement ALHIF dans le cadre de appel au marché :
la structuration du fonds et d’un
placement privé ; - Conseil d’Autoroutes du Maroc dans
le cadre de l’émission d’emprunts
- Conseil des groupes Zalagh Holding
obligataires de 3 milliards de Di-
et Al Atlas dans le cadre de leur
rhams ;
rapprochement stratégique ;
- Conseil de SNI et d’Attijariwafa bank
- Conseil du groupement Alliances
dans le cadre de l’émission d’emprunts
Développement Immobilier (ADI)/
obligataires pour des montants
Palmeraie Développement/Somed/
respectifs d’1,5 milliard de Dirhams
Actif Invest/ Compagnie des Alpes
et 2 milliards de Dirhams;
dans le cadre de l’appel à manifes-
tation d’intérêt international pour - Conseil de Wafasalaf dans le cadre
la réalisation d’un programme d’un programme d’émission de
Rapport annuel 2009 41

Des réalisations
p e r fo r m a n t e s
confirmant la
nouvelle dimension
du Groupe

En 2009, les actifs en conservation


Intermédiation Capital Markets, ont enregistré une légère baisse de
boursière, une expertise - 0.96% par rapport à 2008 alors que
1ère position renfor- au service les indices boursiers se sont inscrits
en baisse de - 4,9% pour le MASI et
cée dans un marché de la performance - 6.6% pour le MADEX.
en ralentissement L’activité Change a réalisé un volume
Grâce à ses efforts d’anticipation,
Dans un contexte 2009 marqué par des dérivés de change de 18 milliards
Attijariwafa bank a pu consolider
de Dirhams. En matière de couver-
la baisse des volumes, des cours et sa position de leader sur l’activité
ture des risques matières premières
des indices, Attijari Intermédiation conservation pour le compte des
(énergie, métaux, grains, oléagineux...),
est parvenue à conforter sa première institutionnels locaux, situant sa part
près de 62 000 contrats ont été traités
position en réalisant un volume de de marché à 37,1%.
sur les marchés organisés (Chicago,
transactions de 37,6 milliards de
Londres…).
Dirhams .
Sur les marchés obligataires primaire
Wafa Bourse, société de bourse en
et secondaire, le Capital Markets a
ligne, a placé l’année 2009 sous le
réalisé un volume global de près de
signe du renforcement de son position-
49 milliards de Dirhams. Il a, par
nement commercial sur le segment
ailleurs, participé à 6 émissions
des particuliers. Elle consolide ainsi
obligataires pour un montant global
son avance en termes de nombre de de 8 milliards de Dirhams en tant que
contrats exécutés avec 27% de part chef ou co-chef de file.
de marché.
Par ailleurs, l’équipe Structuration
a confirmé en 2009 son avance en
termes d’innovation et d’expertise par
l’élaboration de solutions de marché
sur mesure pour les entreprises.
Des réalisations
p e r fo r m a n t e s
confirmant
la nouvelle
dimension du
Groupe

Attijari Invest, a vu son portefeuille s’enrichir de Ces réalisations ont contribué, de fait,
deux nouvelles participations qui à consolider la position d’Attijari Invest
un positionnement opèrent dans le secteur des BTP : en tant qu’acteur majeur dans le
consolidé « Somadiaz » et « Entreprise Marocaine domaine du Capital Investissement au
Filiale spécialisée dans le Capital des Travaux (EMT) » acquises en juin Maroc, et à poursuivre son implication
Investissement au sein d’Attijariwafa bank, 2009 en co-investissement avec le dynamique et volontariste dans le
Attijari Invest gère plus de 2,5 milliards Groupe Alliances Développement. développement du tissu industriel
de Dirhams à travers différents marocain.
H-Partners a, de son côté, profité du
fonds d’investissement : Moroccan
lancement de « Mediterrania Saïdia », Attijari Invest demeure, par ailleurs,
Infrastructure Fund, Morocco Hospitality
première station balnéaire du plan très active dans le montage et la
Investment Fund (H-Partners), Igrane
Azur, pour ouvrir son premier hôtel structuration de nouveaux fonds
et Agram Invest.
dont la gestion a été confiée au groupe d’investissement, en association
L’année 2009 a connu la réorganisa- espagnol Barcelo. avec des partenaires financiers et
tion d’Attijari Invest, la refonte de ses stratégiques de premier rang.
Le fonds d’investissement Igrane
procédures internes de gestion, et
dédié à la région Souss Massa Drâa
l’uniformisation des modes de gou-
s’est, pour sa part, engagé à parti-
vernance des fonds d’investissement
ciper dans le tour de table du parc
sous gestion.
halieutique Haliopolis qui entre dans
Le fonds d’investissement MIF le cadre général du Pacte National
( Moroccan Infrastructure Fund ) pour l’Émergence Industrielle.
Rapport annuel 2009 43

Leadership confirmé
dans l’assurance
P remier opérateur du secteur des assurances au Maroc pour la deuxième année consécutive, Wafa Assurance
voit son chiffre d’affaires progresser en 2009 de 3,5%, pour atteindre 4,3 milliards de Dirhams.

L’ é v o l u t i o n d e l’ a c t i v i t é d e à Casablanca et à Rabat et a mis


Wafa Assurance est le fruit de en place « Wafa Moujoud », un
plusieurs actions : dispositif d’indemnisation sur le
- Développement des réseaux par- lieu du sinistre ;
tenaires à travers l’ouverture de 17 - Consolidation du positionnement
nouveaux points de vente, portant auprès de la clientèle entreprise
le réseau des agents à 145 ; et réduction du taux de sinistralité
- Élargissement de l’offre commer- à travers le dispositif « Wafa
ciale de la compagnie au niveau de Prévention » ;
la branche non-vie avec la refonte - Développement de la branche vie
de la gamme automobile à travers à travers une attention particu-
une approche segmentée. Quatre lière à la production récurrente
produits ont été lancés à destina- dans les produits d’épargne et à
tion des seniors, des familles, des leurs niveaux de rémunération.
salariés, et des propriétaires de Wafa Assurance a ainsi affiché le
véhicules neufs. Dans ce cadre, la meilleur taux de valorisation de
compagnie a ouvert des centres l’épargne de la place (5,75%) au
d’indemnisation rapide « Wafa Drive » titre de l'exercice 2008.
«Le groupe Attijariwafa bank est une
entreprise citoyenne respectueuse des
codes, engagée dans le développement
de la société aussi bien dans l’économie,
le social que dans la culture. »

Yasmina CHAOUKI, étudiante (Marrakech)


Un Groupe engagé
et responsable

Rapport annuel 2009 45


Un Groupe engagé
et responsable
La responsabilité sociale du Une démarche déontologique aux meilleures
Groupe repose sur cinq piliers normes
fondamentaux :
La diversité géographique et térêts des clients, la contribution à la
- Une déontologie rigoureuse et
opérationnelle d’Attijariwafa bank lutte contre la corruption, et l’éthique
un sens de l’éthique, gage de
impose une gestion rigoureuse des professionnelle des collaborateurs.
performance et de développe-
risques de réputation et d’image
ment durable ; Dans un souci permanent de renforcer
ainsi qu’une maîtrise des risques de
- Une démarche de transparence son mode de gouvernance et afin de
toute nature, dans tous les pays où
et de qualité axée sur la clientèle répondre aux exigences de plus en
le Groupe est présent.
et la recherche permanente de plus renforcées des régulateurs ainsi
sa satisfaction ; Cette maîtrise des risques constitue qu’aux évolutions de l’environnement
- Une gestion rigoureuse des ris- un élément essentiel de l’organisa- bancaire, le Groupe s’est doté depuis
ques et des dispositifs de contrôle tion, de la gestion et des stratégies janvier 2004 d’une démarche déonto-
interne ; du Groupe. Parmi ces risques, ceux logique aux standards les plus élevés
- Une politique de gestion du capital portant atteinte à la déontologie en la matière.
humain au centre de la stratégie occupent une place importante. Ils
Durant l’exercice 2009, le Groupe
du Groupe ; recouvrent la protection de la répu-
a poursuivi son travail visant à se
- Un engagement affirmé dans tation du Groupe et la mise en oeuvre
doter d’un corps de référentiels de
les domaines de l’éducation et de ses règles de bonne conduite,
haut niveau. Cette démarche s’est
de la culture. notamment, le respect de l’intégrité
caractérisée notamment par :
des marchés, de la primauté des in-
- La « maintenance de l’existant » :
plusieurs collaborateurs de la banque
et des filiales ont ainsi bénéficié des
séances de sensibilisation portant
sur la formation et l’information ré-
gulière relatives aux différents codes
de déontologie mis en place ;

- La poursuite de la déclinaison de la


politique en matière de transactions
personnelles des collaborateurs sur
instruments financiers à travers
le code pour les fonctions dites
« sensibles » ;
Rapport annuel 2009 47

Un groupe engagé
et responsable

- Le renforcement de l’expertise réglementaires de la circulaire 01/05


déontologique (formation, sensibili- du CDVM (Conseil Déontologique de
sation…) et son transfert aux entités Valeurs Mobilières).
locales et internationales.
C e s d i s p o s i t i o n s d é t a i l le n t
La cohérence de la méthodologie est également les modalités que le
strictement respectée dans le Groupe : Groupe s’est imposé en matière
après le Maroc, l’Europe et la Tunisie, de respect des règles de conduite
la démarche a été lancée au Sénégal des transactions financières sur le
en avril 2009, avec la mise en place marché et des opérations sur le titre
d’un comité de Pilotage et d’un Groupe Attijariwafa bank des collaborateurs
de travail dédiés au projet. "Initiés Permanents". 

Les dispositions du Code de bonne Les différents codes de déontologie


mis en place au sein du Groupe, ré-
Conduite du Groupe ont un impact
pondent aux principes d’exhaustivité
majeur tant sur la relation avec les
et d’universalité. Ils s’appliquent avec
clients dont elle améliore de façon
le même degré d’exigence quelles que
importante la protection des intérêts,
soient l’activité ou l’entité, au Maroc
que sur la relation entre collabora-
ou à l’étranger, par application du
teurs et avec les fournisseurs. Tel
principe du mieux disant qui stipule
est notamment le cas en matière de
que la règle la plus exigeante s’im-
conflits d’intérêts, d’adéquation des
pose, entre celles énoncées par les
produits aux besoins des clients, de
législations et réglementations des
meilleure exécution de leurs ordres, de
différents pays, et les directives et
transparence et de compte rendus.
procédures propres au Groupe
Quant au code pour « fonctions sen-
sibles », complément au Code de
Bonne Conduite, il s’adresse aux
collaborateurs dont les fonctions
sont dites « sensibles » en raison
de leurs responsabilités au sein
du Groupe. Ce code comporte des
dispositions complémentaires au
code de déontologie généraliste per-
mettant de répondre aux obligations
Un groupe engagé
et responsable

Le groupe Attijariwafa bank favorise le


De nouvelles déploiement de démarches de progrès
De nouveaux
mesures de la en vue d’une amélioration continue standards en termes
qualité pour de performance des processus. Des de gestion globale
améliorer la efforts particuliers sont déployés
des risques et de
dans la mise en œuvre et l’évolution
satisfaction du client de démarches de certification par conformité
Le client demeure au cœur des pré- engagements de service. La démarche d’Attijariwafa bank en
occupations du Groupe. Une place termes de gestion globale des risques
Ces engagements auprès de la clien-
de choix lui est accordée lors de la s’inscrit dans le cadre des règles
tèle entreprise, certifiés en 2006
définition des priorités stratégiques définies au niveau international et
par « AFAQ AFNOR France », sont
du Groupe. des recommandations des autorités
confirmés par les audits de validité du
La démarche qualité du Groupe se certificat en 2009, et arrivent à un bon de tutelle.

décline en 3 axes majeurs : niveau de maîtrise. Actuellement, une La gestion des risques du Groupe est
- Écouter le client et mesurer sa réflexion est menée pour l’évolution de centralisée au niveau de la Gestion
satisfaction ; ces engagements et l’élargissement Globale des Risques (GGR), struc-
- Développer un dispositif de pilotage de leur périmètre. ture indépendante des fonctions
objectif et fiable ; commerciales rattachée au Comité
- S’inscrire dans une démarche d’amé- de Direction Générale. La GGR est
lioration continue. organisée conformément à la typo-
logie des risques telle que définie
En 2009, une refonte globale du
par le comité de Bâle. Les fonctions
« PEC - Programme d’Écoute Client » a
Risque de Contrepartie et Risque de
été menée afin de suivre l’évolution des
Marché ont pour mission de détecter,
orientations stratégiques du Groupe et
d’analyser et de suivre les différents
être en parfaite adéquation avec ses
risques, de rationaliser ses positions
besoins. Ce dispositif est constitué
par des autorisations formalisées et
d’une batterie d’outils  : enquêtes de
d’être attentifs à tout écart en matière
satisfaction, baromètres de mesure
de répartition des risques. La fonc-
des engagements de service, visites
tion Risque Opérationnel, Juridique,
mystères, appels mystères, focus
Informatique et Humain est chargé
group, audits qualité interne.
de détecter, d’analyser et de suivre
Ce dispositif d’écoute permet une re- les différents risques opérationnels
montée fiable du niveau de perception au sein du Groupe.
et de satisfaction de la qualité par le
client, de recueillir les attentes de la
clientèle par marché, et d’apporter les
réponses adaptées à ces attentes.
Rapport annuel 2009 49

Par ailleurs, au cours de 2009, le


Une politique de Groupe a consacré d’importantes
gestion du Capital ressources à la formation continue
Humain au centre de ses collaborateurs, notamment

de la stratégie du via l’Académie Attijariwafa bank et


des cycles de formation spécifiques.
Groupe Ainsi en 2009, 28 432 jours/homme de
Le groupe Attijariwafa bank déploie formation ont été dispensés, repré-
un effort continu en destination de son sentant une moyenne de 4,7 jours de

capital humain visant l’amélioration formation par collaborateur.

des performances individuelles et


L’effectif formé s’élève à plus de
collectives, et convergeant ainsi vers
5 200 participants dont 1 512 ont eu
ses objectifs de croissance à l’échelle
accès à des cycles de développement
nationale et internationale.
managérial et comportemental ;
En matière de recrutement, le Ca- 1 338 ont bénéficié de cursus de
pital Humain Groupe développe des formation métiers, particulièrement
approches différenciées et adaptées, ceux des réseaux de la Banque des
tenant compte des spécificités propres Particuliers et des Professionnels
à chaque métier selon l’expertise et de la Banque d’Entreprise, et

requise, l’adéquation des diplômes 1 236 ont eu droit à des formations

et les particularités régionales. C’est adaptées à leur entité. Par ailleurs,


prés de 1 150 participations ont été
dans cette optique que le Groupe a
enregistrées au niveau des forma-
initié une démarche proactive envers
tions diplômantes interbancaires,
les jeunes diplômés de tous les pays
des cours de langue et bureautique,
où il est présent.
et des séminaires externes.
La participation aux salons et forums
Le dialogue avec les partenaires
d’étudiants au Maroc et à l’étranger
sociaux s’est poursuivi et renforcé.
et le soutien des associations es-
Par ailleurs, le programme de régio-
tudiantines, permettent au groupe
nalisation des activités culturelles
Attijariwafa bank de maintenir un
et sportives s’est accéléré. En mai
contact permanent avec les étudiants
2009, l’éléction des délégués du
et lauréats de divers horizons. En
personnel s’est déroulée dans d’ex-
2009, près de 1000 collaborateurs
cellentes conditions et a connu un
ont été recrutés par le Groupe dont niveau de participation élevé.
approximativement 50% de cadres.
Un groupe engagé
et responsable

Un partenaire engagé de l’éducation


Promouvoir et valoriser le savoir
Carte
en vue de l’épanouissement des JAMIATI
POUR VOS ÉTUDES
jeunes est la mission que s’est UNIVERSITAIRES,
JOUEZ LA BONNE CARTE

fixée Attijariwafa bank à travers sa


Fondation. Ceci se traduit par des
actions d’envergure en faveur de
tous les niveaux de l’enseignement
public, des écoles primaires aux
universités sans oublier les classes
préparatoires.

Attijariwafa Universités : des projets


Carte JAMIATI
ambitieux et innovants qui traduisent 1ère carte électronique universitaire
www.uh2c.ac.ma www.attijariwafabank.com

les engagements de Attijariwafa bank en


faveur de l’université marocaine - Le Portail Jamiati.ma, développé en
collaboration avec Universia, est le
- La carte Jamiati, développée en
premier site universitaire marocain
partenariat avec Santander et en
fédérant l’ensemble des universités
collaboration avec l’Université Has-
marocaines.
san II, site pilote, est la première
Jamiati.ma, qui s’adresse à une
carte électronique universitaire au
très large communauté universi-
Maroc. Destinée aux étudiants et au
taire marocaine, se veut une vitrine
corps professoral et administratif
sur le monde universitaire, un
des universités, elle permet, via
canal de communication entre les
des bornes interactives, d’accéder
universités et leurs partenaires et
à un certain nombre de services
un site d’échange d’informations,
universitaires. Elle offre des services
d’expérience et de savoir-faire,
extra-bancaires et peut même faire
à l'instar du portail universitaire
office de carte bancaire pour ceux
espagnol universia.es, mis en
qui le souhaitent .
ligne en 2006 et qui jouit d'une
Cette démarche, initiée au Maroc forte popularité ;
depuis plusieurs années, se déploie
progessivement à l’international. À
titre d’exemple, la carte Jamiati a été
intégrée par Attijari bank Tunisie dans
son portefeuille de projets.
Rapport annuel 2009 51

- Le Master « Banque et Marchés entre les établissements scolaires et L’année 2009 a aussi été marquée
Financiers » est un autre exemple les entreprises, l’association privilégie par l’accompagnement des élèves à
réussi de partenariat et de collabo- le système de parrainage d’écoles Paris par 4 professeurs de classes
ration entre le monde de l’éduca- par les entreprises partenaires. préparatoires afin de les assister
tion et les entreprises (Université Ces dernières initient des actions et parfaire leur préparation aux
Hassan II de Casablanca, Université concrètes pour améliorer les conditions épreuves orales.
de Cantabria, Attijariwafa bank à d’apprentissage des élèves, comme
La Fondation Attijariwafa bank a
travers sa Fondation, Santander, la rénovation des salles de classe,
également procédé à la distribution
la Fondation UCEIF et la Fondation l’équipement des bibliothèques et
de prix aux élèves les plus méritants
Euro-Arabe). En septembre 2009 des salles multimédia, le soutien
et les mieux classés.
ce Master à acceuilli sa troisième des activités parascolaires ou encore
promotion; l’organisation de stages en entreprise. Ainsi, des élèves ont été primés lors
L’objectif de l’association est de de deux cérémonies, une première
parrainer 1 000 établissements à organisée à Paris en octobre 2009 à
De la théorie... ...et de la pratique
l’horizon 2012. l’ambassade du Maroc à Paris et une
autre cérémonie en décembre 2009
Prépa Plus, soutien et reconnais-
au siège d’Attijariwafa bank.
sance du mérite

La Fondation Attijariwafa bank a


* pour 50% des étudiants ayant validé les trois premiers semestres. ** possibilité pour les étudiants hispanophones

MASTER INTERNATIONAL
“Banque et Marchés Financiers" initié de nombreuses actions de
• Une formation professionnalisante de haut niveau
• Une co-diplômation Publique nationale par l'Université Hassan II-Faculté
soutien en faveur des élèves des
des Sciences Juridiques, Économiques et Sociales de Casablanca
et Européenne par l'Université de Cantabria
• 6 mois de stage rémunéré chez Attijariwafa bank* ou Santander** classes préparatoires publiques, qui
… Un avenir assuré !
constituent une filière d’excellence au
sein de l’enseignement publique, et
encouragent l’égalité des chances et
Renseignements et Inscriptions:

le progrès par le mérite et le travail,


• Service Master et Doctorat • Secrétariat du Master
Faculté des Sciences Juridiques, Économiques et Sociales - Casablanca Académie Attijariwafa bank : 69, avenue du Prince My Abdellah - Casablanca
Téléphone 027 21 52 88 Téléphone 022 22 02 30 - 022 42 49 74
E-mail masterbank@fdc.ma

valeurs chères à Attijariwafa bank.


L’école primaire et secondaire : une
À l’instar des années précédentes, la
contribution, pour une meilleure
Fondation Attijariwafa bank a organisé
qualité de l’enseignement
en juin à Ifrane, une semaine de
Attijariwafa bank est l’un des concentration pour ces élèves avec le
membres fondateurs de Al Jisr. soutien pédagogique du ministère de
Cette association, placée sous la l’Éducation Nationale et le concours de
présidence d’honneur de Sa Majesté l’université Al Akhawayne. Au total, 98
le Roi Mohammed VI, bénéficie de élèves ont bénéficié d’une préparation
la reconnaissance d’utilité publique aux épreuves orales, sous forme d’un
et fait preuve d’engagement envers coaching de haut niveau dispensé par
l’éducation au Maroc. Véritable pont des professionnels qualifiés.
Un groupe engagé
et responsable

Un mécénat actif au service de l’Art et de la Culture


Attijariwafa bank veille, depuis plu- - Création de passerelles intercul- Ces missions ont été declinées en
sieurs décennies, à promouvoir l’art turelles à travers la promotion de un programme d’actions couvrant
contemporain marocain et à multiplier l’art contemporain africain, essentiellement des expositions, des
les rencontres interculturelles. Le ateliers de création artistique et des
- Conservation, mise en valeur et
Groupe, au travers de sa fondation publications.
diffusion de la collection de pein-
Actua, fait preuve également d’un
ture ; Durant l’année scolaire 2009, 30
engagement de plus en plus marqué
élèves parmi les plus talentueux et
envers les jeunes artistes. - Pérennisation des partenariats por-
les plus motivés ont été retenus pour
teurs de valeur comme le Festival
En effet, la Fondation Actua a pro- participer à un atelier de peinture
de Fès et l’Académie de l’Education
gressé dans la réalisation de ses conduit et encadré par la Fonda-
du Grand Casablanca ;
principales missions: tion. Les thèmes de l’atelier ont été
- Synergie avec le Pôle Éducation directement puisés de la collection
- Sensibilisation et initiation à l’art
pour rapprocher le monde de l’art d’art du groupe Attijariwafa bank et
au profit des populations les plus
de celui de l’éducation. inspirées des plus grands artistes
larges en capitalisant sur une col-
marocains.
lection de peinture riche de plus de
1500 oeuvres ;
Rapport annuel 2009 53

L’atelier de peinture pour les écoles publiques en chiffres


- Ateliers préliminaires: participation de 650 élèves en provenance de 35 écoles et collèges de l’ensemble des
délégations de Casablanca en quatre semaines,
- Atelier permanent: 30 élèves de 10 à 14 ans pendant toute l’année scolaire 2009,
- Environ 400 œuvres produites et repérage de 3 talents prometteurs.

‫الـرحـال‬
ِّ ‫ـط‬ُّ ‫َم َح‬
‫مـالقـــي إفـريـقيـــة‬
َ
Caravansérail
Confluences africaines
Exposition
Rapport de Gestion

Environnement économique 56

Environnement bancaire et financier 68

Analyse de l’activité et des résultats d’Attijariwafa bank 72

َAffectation du résultat 76

Perspectives 2010 76

Activité et résultats des filiales para bancaires 77


et des filiales de la banque d’affaires

Résultats consolidés du groupe Attijariwafa bank 90

Gestion Globale des Risques 93

Résolutions de l’Assemblée Générale Ordinaire 132

Comptes Consolidés 133

Comptes Sociaux 187

Contacts 212

Rapport de Gestion 2009 55


Rapport
de gestion
Exercice 2009

Environnement économique1
I-M
 ONDE : reprise de la croissance dans l’Allemagne et le Japon ont ainsi renoué avec la
la plupart des pays avancés en 2009 croissance au cours du second trimestre 2009 avec
• Après une forte baisse d’activité en 2008 et au des taux respectifs de 0,3%, 0,4% et 0,7%.
premier trimestre 2009 dans la plupart des pays • A partir du troisième trimestre, ce sont les Etats-
occidentaux, l’activité s’est nettement moins Unis et la Zone Euro qui sortent d’une récession
contractée dans les économies avancées à partir ayant duré plus d’un an avec des croissances
du second trimestre en raison essentiellement de 0,9% et 0,4% respectivement. Néanmoins,
des interventions massives des Etats (baisses l’économie espagnole semble toujours impactée
des taux , injections illimitées de liquidités dans le par la crise avec un taux de croissance négatif
système bancaire, rachats d'actifs …). La France, au troisième et quatrième trimestre.

Evolution trimestrielle de la croissance des principaux pays de l’OCDE


T1- T2- T3- T4- T1- T3- T4-
T2-2009 2009* 2010*
2008 2008 2008 2008 2009 2009 2009
Monde - - - - - - - - -0,8 % +3,9 %
Zone Euro + 0,8 % - 0,3 % - 0,4 % - 1,8 % - 2,5 % - 0,2 % + 0,4 % 0,0% -3,9 % +1,0 %
France + 0,5 % - 0,4 % - 0,2 % - 1,5 % - 1,4 % + 0,3 % + 0,2 % +0,6 -2,3 % +1,4 %
Allemagne + 1,6 % - 0,6 % - 0,3 % - 2,4 % - 3,5 % + 0,4 % + 0,7 % 0,0% -4,8 % +1,5 %
Espagne + 0,4 % + 0,0 % - 0,6 % - 1,1 % - 1,6 % - 1,1 % - 0,3 % -0,1% -3,6 % -0,6 %
Royaume-Uni + 0,6 % - 0,1 % - 0,7 % - 1,8 % - 2,5 % - 0,6 % - 0,43% +0,4% -4,8 % +1,3 %
Etats-Unis - 0,2 % + 0,4 % - 0,7 % - 1,4 % - 1,6 % - 0,2 % + 0,6 % +1,4% -2,5 % +2,7 %
Japon + 1,0 % - 0,7 % -1,7 % - 3,0 % - 3,2 % + 0,7 % -0,1% % +0,9% -5,3 % +1,7 %
(*) : FMI - Janvier 2010 OCDE- Novembre 2009

• Le taux de croissance enregistré dans le monde en enregistrée au continent africain, elle est de 1,9%
2009 est de -0,8% contre 3,0% en 2008, en raison en 2009 contre 5,6% en 2008. L’Afrique du Sud, le
notamment de la contre performance des pays Nigeria, le Ghana et le Kenya ont été les premiers
avancés :-2,5% pour les Etats-Unis, -3,9% pour à subir les effets de la crise, avec une chute des
la Zone Euro et -5,3% pour le Japon. Toutefois, cours boursiers, une inversion des flux de capitaux
les pays en développement ont mieux résisté et des tensions sur les taux de change. L’Afrique
à la crise avec une croissance de 8,7% pour la Subsaharienne a par contre mieux résisté avec
Chine et 5,6% pour l’Inde. Quant à la croissance une croissance de 1,6% en 2009.

(1)
Source : FMI, BM, INSEE, OCDE, DPEG, BAM, OPEP
(2)
La FED, la Banque d’Angleterre et la Banque du Japon les ont ramenés quasiment à 0% et la BCE à 1%
(3)
La FED et la Banque d’Angleterre ont annoncé des programmes massifs d’achat d’actifs s’élevant respectivement à 12,3 et 8,7 points de PIB
Rapport de Gestion 2009 57

• La croissance mondiale approcherait les 4% en 2010 des activités économiques dans le monde.
(Fonds Monétaire International : +3,9% ; Banque Cependant, la demande mondiale de l’or noir
Mondiale : +2,2%) contre une contraction en 2009 s’est contractée de 1,4 mb / j en 2009 (1 mb/j en
de l’ordre de -0,8% (FMI) et -2,7% (BM). Cette 2008). Le cours moyen du pétrole s’est déprécié
reprise discrète, se confirmerait en 2011 selon de 36% en 2009 par rapport à 2008 avec un taux
la Banque Mondiale qui prévoit une croissance moyen de 62 dollars le baril.
de l’ordre de 3,2 %.
Parité euro-dollar : retournement de tendance en
Légère reprise du commerce mondial à partir ce début d’année
du second trimestre 2009 • Le cours du dollar a poursuivi sa tendance baissière
• Soutenu par la reprise de la demande des économies face à l’Euro en 2009 s’établissant à 0,69 Euros
avancées et des pays émergeants, le commerce au 31 décembre (-3,4% en un an). Le dollar a été
mondial s’est apprécié de 4,2% au troisième pénalisé par l’affaiblissement de son rôle de valeur
trimestre selon le FMI (en variation trimestrielle) refuge en raison notamment du creusement du
après une stabilisation au second trimestre et un déficit public américain et de la perte de confiance
effondrement exceptionnel au premier trimestre des investisseurs. Son cours moyen par rapport
de 2009 et au quatrième trimestre de 2008 dû au dirham en 2009 s’est établit à 8,082. Celui de
au resserrement des conditions de crédits et l’Euro par rapport au dirham a atteint en moyenne
de la contraction de la demande. Toutefois, le sur l’année 11,2429 dirhams.
volume du commerce mondial (biens et services)
a enregistré une baisse de 12,3% en 2009 contre II - MAROC : confirmation de la croissance en
+2,8% en 2008. 2009 à 5,3% tirée par le secteur agricole
et la progression de la demande intérieure
Inflation et pétrole
• Les taux d’inflation sont redevenus positifs à II-1- Sur le plan macroéconomique

partir de novembre en raison de l’amélioration de Maroc : le PIB a cru de 7,8% au quatrième trimestre
l’activité économique et de la hausse des cours 2009 (HCP)
des matières premières. Au quatrième trimestre, • Le PIB a progressé de 7,8% au cours du quatrième
ils se sont établis à 1,1% aux Etats-Unis et à 0,2% trimestre contre 5,8% publié auparavant. Cette
en Zone Euro contre 1,7% et -0,4% respectivement hausse est dûe à l’augmentation de la valeur
au troisième trimestre. ajoutée agricole et non agricole durant le quatrième
• S’agissant du pétrole, la consommation a repris trimestre de 2009 respectivement de 26,9% et
au quatrième trimestre en raison de l’amélioration 4,9% contre 16,6% et 1,4% une année plus tôt.

(4)
85 à 90 millions de barils sont produits par jour en moyenne
(5)
Moyenne des cours UK Brent, Dubbai et West Texas Intermediate.
• En glissement annuel, le PIB a marqué une
progression de 5,2% en 2009 contre 5,6%
en 2008.
Evolution trimestrielle du PIB marocain en glissement annuel

En volume T1-08 T2-08 T3-08 T4-08 T1-09 T2-09 T3-09 T4-09 2009 2010*

PIB (Volume) 144.497 148.442 146.313 145.602 149.904 156.481 165.244 178.133
(Croissance %) 7,2 % 6,3 % 5,7 % 3,1 % 3,7 % 5,4 % 5,6% 7,8% 5,2% 3,5%
VA agricole (hors 18.805 20.479 19.671 20 363 23.845 26.172 32.977 41.848
pêche) 16,0 % 16,6 % 16,1 % 16,6 % 26,8 % 27,8 % 26,0% 26,9% 25,7% -2,4%
107.681 109.287 108.894 107.598 108.296 111.451 114.349 119.952
VA non agricole
6,2 % 4,8 % 4,3 % 1,2 % 0,6 % 2,0 % 2,6% 4,9% 2,3% 4,4%
(*) : Prévisions loi de finances 2010 Source : Comptes nationaux du 4ème trimestre– HCP

• Les prévisions du HCP se rapprochent de celles Contribution en points de pourcentage des


du gouvernement qui prévoit une croissance de secteurs primaire, secondaire et tertiaire
5,3% en 2009. à la croissance globale
T1- T2- T3- T4- T1- T2- T3- T4-
• Le ralentissement de la croissance de la valeur Secteurs
08 08 08 08 09 09 09 09*
ajoutée non agricole s’explique notamment par Primaire (**) 2,5 2,5 2,7 2,8 3,3 4,2 4 4
le recul des activités du secteur secondaire de secondaire 1,7 1,1 1,0 -0,8 -1,0 -0,5 -0,3 -0,2
tertiaire 3,0 2,7 2,0 1,1 1,4 1,7 1,9 2,0
2,8%. En effet, le fléchissement de la demande
(*) : Estimations S&D, (**): y compris pêche Source : HCP, BAM
mondiale adressée au Maroc de 10% par rapport
à 2008, s’est répercuté fortement sur les activités Le projet de loi de finances table sur une croissance
industrielles et minières orientées à l’exportation de 3,5% en 2010 et le HCP sur 4,4%
(recul de la production des dérivées de phosphate, • Le projet de loi de Finances 2010 (PLF) prévoit :
de la confection et des biens d’équipements de - une croissance économique de 3,5 % en 2010
l’automobile). Dans ce contexte et afin de palier contre 5,3% en 2009 en raison essentiellement
aux effets de la crise internationale, l’Etat est de la baisse de la valeur ajoutée agricole basée
intervenu pour soutenir les branches d’activités sur une campagne céréalière moyenne de
exportatrices à travers des actions ciblées prises 70 millions de quintaux;
par le Comité de Veille Stratégique.
Rapport de Gestion 2009 59

Rapport
de gestion
Exercice 2009

- une progression soutenue des activités non attribué au Maroc avec une perspective stable.
agricoles de 4,4% ; Un communiqué du Ministère de l'Economie et
-u
 ne maîtrise de l’inflation autour de 2% ; des Finances précise que la dette en devises et
- un déficit budgétaire autour de 4% suite notamment à la dette en monnaie locale sont ainsi assorties,
l’augmentation des dépenses d’investissement. respectivement, des notes BBB- et BBB.
• S’agissant des prévisions du HCP, elles tablent • Quant à Oxford Business Group qui a présenté le
sur une croissance de 4,1% en 2010 contre 5% 9 décembre son rapport intitulé « The Report :
en 2009 en raison notamment de la reprise des Morocco 2009 », il confirme que « le Maroc résiste
activités non agricoles dont la valeur ajoutée mieux, en moyenne, que l’Europe et la région
progresserait de 5,9% en 2010 (la LF2010 prévoit MENA. La croissance est maintenue autour de
une croissance de 4,4% seulement), et de la 5% en 2009. Et malgré la crise, le Pib devrait
poursuite du dynamisme du secteur primaire et progresser de près de 3,5% en 2010 ».
de la pêche maritime.
Statistiques à fin décembre 2009
Les perspectives économiques vont s’améliorer en
Finances publiques, les résultats de l’exécution
2010 pour le Maroc selon le FMI et les différents
de la loi de finances au terme des 11 premiers
organismes internationaux
mois de l’année 2009 sont favorables
• Les perspectives économiques du Maroc devraient
L’exécution de la Loi de Finances 2009 au terme
s’améliorer en 2010, a précisé, la mission du
des onze premiers mois de 2009 s’est soldée par
FMI ayant séjourné du 2 au 13 novembre 2009
un déficit budgétaire de 3,9 milliards de dirhams.
à Rabat. Le FMI souligne qu’en dépit de la
Les recettes fiscales se sont inscrites en baisse
crise économique mondiale, « la performance
de 9,6% par rapport à fin novembre 2008 pour
économique du Maroc est restée solide…. Les
s’établir à 136,5 milliards de dirhams. L’exécution
perspectives du Maroc devraient s’améliorer en
des dépenses ordinaires demeure maîtrisée et leur
2010, mais demeurent tributaires des évolutions
tendance baissière se maintient suite essentiellement
externes. Bien que faible, la croissance prévue
au repli des charges de compensation de 61%
de la zone Euro, devrait contribuer à une reprise
pour se chiffrer à 11,5 milliards de dirhams à fin
graduelle des exportations de biens et services
novembre 2009 en raison de la contraction des
ainsi que des transferts. »
cours mondiaux des matières premières. Hors
• Par ailleurs, l'Agence Internationale de Notation,
dépenses de compensation, les dépenses ordinaires
Fitch Ratings, a confirmé en septembre dernier
ont augmenté de 8,2%.
le niveau de notation « Investment grade »
• S’agissant des dépenses de biens et services, • Quant à l’IPC du mois de décembre 2009, il a
elles ont augmenté de 10,6% pour atteindre connu une baisse de 0,5% par rapport au mois
103,9 milliards de dirhams en raison de la hausse précédent en raison de la baisse de l’indice des
des dépenses du personnel de 4,8% et de celles produits alimentaires de 1,0% et de l’indice des
des autres biens et services de 22,8%. produits non alimentaires de 0,1%.
• Les charges en intérêts de la dette ont quant • D’après les hypothèses de la LF2010, l’inflation
à elles, reculé de 4,8%, sous l’effet conjoint se maintiendrait aux alentours de 2% en 2010.
de la baisse de celles de la dette intérieure de Le taux de chômage s’est établi à 9,0% au quatrième
5,9% et la quasi stagnation de celles de la dette trimestre 2009
extérieure (+0,9%). • Les chiffres relatifs au quatrième trimestre 2009
• D’un autre côté, les émissions des dépenses indiquent que le taux de chômage national s’est
d'investissement ont enregistré une hausse de établi à cette date à 9,0% contre 9,5% un an
16% à fin novembre à 37,1 milliards de dirhams auparavant. Ce repli incombe, essentiellement, à
et se sont réalisées à hauteur de 96,8%. la baisse de 0,8 point du taux de chômage urbain,
• Le budget 2009 a été affecté par la conjoncture en variation annuelle, pour s’établir à 13,8%, et de
internationale et ses retombées sur l’économie celle du taux de chômage rural de 0,1 point.
marocaine. En effet, après deux années successives • Sur toute l’année 2009, le taux de chômage aurait
d’excédent budgétaire, les recettes budgétaires se atteint 9,1%, à son plus bas niveau jamais enregistré,
sont globalement repliées en raison de la baisse en baisse de 0,5 point par rapport à 2008. Ce recul
des recettes fiscales. Le solde du budget de l’Etat a plus profité au milieu urbain (-0,9 pts) qu’au
représenterait -2,7% du PIB en 2009 et -4% en rural qui s’est stabilisé autour de 4%.
2010 contre +0,4% en 2008 et +0,7% en 2007. Evolution trimestrielle
du taux de chômage en %
L’inflation : hausse de l’indice annuel de la
consommation de 1% en 2009 2007
T1 T2 T3 T4 Année
• L’indice annuel des prix à la consommation 10,1% 9,4% 9,9% 9,7% 9,8%
(IPC) a augmenté de 1,0% au terme de l’année 2008
T1 T2 T3 T4 Année
2009 selon le HCP, par rapport à l’année 2008. 9,6% 9,1% 9,9% 9,5% 9,6%
La hausse a concerné aussi bien les produits 2009
T1 T2 T3 T4 Année
alimentaires (+1,0%) que les produits non 9,6% 8,0% 9,8% 9,0% 9,1%
alimentaires (+ 0,9%). Source : HCP – BAM - DEPF
Rapport de Gestion 2009 61

Rapport
de gestion
Exercice 2009

• La population active occupée nationale a augmenté Baisse des exportations des biens en 2009
de 0,9% en 2009 en variation annuelle pour • La baisse des exportations des biens (FOB) a été
atteindre environ 10,3 millions de personnes. plus affirmée en 2009:-28,2% à 111,8 milliards
Ce qui correspond à la création nette de 95.100 de dirhams contre 155,7 milliards de dirhams en
postes en un an répartis comme suit : les services 2008. Cette situation s’explique notamment par le
(78.800 postes nouveaux) et les BTP (62.000 postes). repli de 10,7% des exportations hors phosphates
Toutefois, en raison de l’impact négatif de la crise et dérivés (93,1 milliards de dirhams contre
internationale, les autres secteurs ont perdu 104,3 milliards de dirhams en glissement annuel).
environ 45.700 postes en 2009 : -39.700 postes Dans le même sillage, les ventes de phosphates
au niveau de l’industrie y compris l’artisanat ;
et dérivés se sont inscrites en baisse de 63,6% à
-1.100 emplois au niveau de l’agriculture et pêche ;
18,8 milliards de dirhams contre 51,5 milliards de
-4.000 postes dans les autres activités.
dirhams à fin décembre 2008). Par conséquent, le
Balance des biens et services déficitaires taux de couverture a reculé de 5,5 points, passant
•À fin décembre 2009, la balance des biens et services à 42,3% contre 47,8% un an auparavant.
laisse apparaître un déficit de 95,7 milliards de Baisse des importations des biens en 2009
dirhams et un taux de couverture de 68,6% en • Quant aux importations des biens (CAF), elles
baisse de 3,7 points par rapport à 2008. En effet,
se sont chiffrées à 264,4 milliards de dirhams
les importations des biens et services ont atteint
au mois de décembre contre 326,0 milliards
305,1 milliards de dirhams en baisse de 14,9%
de dirhams à fin décembre 2008, en baisse de
par rapport à 2008. Quant aux exportations des
23,4%. Les produits importés hors pétrole se
biens et services, elles se sont élevées à 209,4
sont élevés à 247,3 milliards de dirhams contre
milliards de dirhams en baisse de 19,2%.
295,4 milliards de dirhams, soit -16,3%. Celles
Creusement du déficit de la balance commerciale du pétrole ont été de 17,2 milliards de dirhams
(des biens) en 2009 contre 30,7 milliards de dirhams à la même
Les deux composantes de la balance commerciale période de l’année passée, soit -44,1%.
ont marqué une baisse en 2009 • Par continent, l'Europe, avec 237.063,6 millions de
•Au terme de l’année 2009, le solde de la balance dirhams (475.806,0 millions de dirhams en 2008),
commerciale a atteint -152,6 milliards de dirhams intervient pour 63,0% (+0,3% par rapport à 2008)
contre 170,3 milliards de dirhams une année dans le total des échanges du Royaume,
auparavant selon l’Office des Changes.
suivie de l'Asie (19,5% : -1 pt), de l'Amérique 97,6 milliards de dirhams en baisse de 5,6% par
(11,2% : +0,8 pt), de l'Afrique (6,0% : +0,6 pt) et de rapport à 2008. Quant aux dépenses, elles se sont
l'Océanie (0,3% : -0,7 pt). établies à 56,4 milliards de dirhams (+8,6% en
• Par pays, c’est la France qui occupe la première variation annuelle).
place en terme d’échanges avec une part de IDE : 2009 a connu une baisse importante des
marché de 18,2% (+0,4 pt par rapport à 2008), investissements directs étrangers
suivie par l’Espagne (14,4% : +1,9 pt) et la Chine • La crise financière et économique mondiale
(5,5% : +1,6 pt). s’est traduite par une baisse importante des flux
Un léger redressement de la demande extérieure des Investissements Directs Étrangers (IDE) à
adressée au Maroc selon le HCP à partir du travers le monde. Le dernier rapport annuel de la
deuxième trimestre Conférence des Nations unies pour le commerce
• Après quatre trimestres de contraction, la demande et le développement (Cnuced), rendu public au
mondiale adressée au Maroc s’est légèrement mois de septembre 2009, estime une chute de
redressée au deuxième trimestre 2009 (+1,2%, en 30% des IDE en 2009, tout en tablant sur une
variation trimestrielle) en raison notamment de la légère reprise en 2010. En 2009, les flux d’IDE
reprise économique des principaux pays partenaires auraient atteint 1.200 USD mds, contre 1.700
du Maroc notamment la France et l’Allemagne. USD mds en 2008, ce qui représente une chute
• Au troisième et quatrième trimestre, la relance des de 29,41%.
économies émergentes, combinée à l’amélioration • En décembre 2009, les recettes des investissements
de l’activité dans les économies avancées, a et prêts privés étrangers ont totalisé 26,1 milliards
stimulé davantage le commerce mondial (+4,2% de dirhams contre 35.3 milliards de dirhams à fin
au troisième trimestre). Ce mouvement a conforté décembre 2008, soit -26,1%. La répartition des
la reprise de la demande étrangère adressée au recettes au titre des investissements et prêts
Maroc dont la progression est estimée à 4% au privés étrangers, par nature d’opération, demeure
troisième trimestre et à 5% au quatrième. prédominée par les investissements directs avec
73,4% du total des recettes, suivis des prêts privés
Excédent notable de la balance des services
étrangers avec 14,3% et des investissements de
• A fin décembre 2009, le commerce des services
portefeuille avec 12,3%.
du Maroc avec le reste du monde fait ressortir
selon l’Office des Changes, un excédent de
41,2 milliards de dirhams (contre +51,5 milliards
de dirhams à fin 2008). Les recettes ont atteint
Rapport de Gestion 2009 63

Rapport
de gestion
Exercice 2009

Flux des IDE par pays 2006-2008 le développement parue au mois de novembre,
en USD mds que les transferts de fonds opérés durant les
Flux entrants des IDE neufs premiers mois de l'année des émigrés
Région / pays
2006 2007 2008 2009 F marocains vers leur pays ont diminué d'environ
Egypte 10,0 11,6 9,5 ~6,5 20 % (plus de 10 pts d’écart avec les statistiques
Libye 2,0 4,7 4,1 - officielles).
Maroc 2,5 2,8 2,4 ~1,9
• D'après la Banque Mondiale, les flux d'envois de
Tunisie 3,3 1,6 2,8 -
Algérie 1,8 1,7 2,7 - fonds vers les pays en développement devraient
Soudan 3,5 2,4 2,6 - diminuer moins que prévu, pour s'établir à 317
Total Afrique milliards de dollars en 2009, contre 338 milliards
23,2 24,8 24,0 ~18,0
du nord
Total Afrique 57,1 69,2 80,7 ~33,0 de dollars en 2008. Les transferts devraient
Pays en demeurer presque stables en 2010, avec une
433,8 529,3 629,7 -
développement
modeste hausse de 1,4%, avant d'enregistrer
Monde 1.461,1 1.978,8 1.697,4 1.190,0
(F): S&D
une croissance de 3,9 % en 2011.
Source: World Investment Report 2009 – CNUCED – Septembre 2009 • En 2010, le CMC envisage une hausse comprise
Essoufflement des recettes des transferts des entre 2% et 3%. Les projections en interne de
Marocains Résidents à l’Étranger Stratégie et Développement (S&D) tablent sur
• La crise financière internationale a nettement une progression de 3 à 4% en 2010 et 2011.
impacté les transferts des marocains résidant à A environ 7 mois d’importations, les réserves de
l’étranger. En effet, les recettes MRE ont reculé changes restent relativement correctes
de 5,3% en 2009 selon l’Office des Changes pour • La baisse des recettes MRE combinée à celle des
se situer à 50,2 milliards de dirhams contre 53,1 recettes voyages (-5%) et celle des IDE (-14%) a
milliards de dirhams en 2008. contribué à la réduction des réserves de changes
• Cette baisse est expliquée par le contexte peu de 3,6%, en variation annuelle, pour s’établir à
favorable marqué par un ralentissement de la 189,4 milliards de dirhams contre 196,5 milliards
conjoncture économique dans les pays d’accueil, de dirhams en 2008.
notamment européens ainsi qu’un accroissement • Les réserves couvrent environ 7 mois d’importations
du taux de chômage. La banque mondiale indique en 2009. Encore loin du seuil critique de 3 mois
dans sa dernière publication sur la migration et selon les analystes.
II-2- Sur le plan sectoriel : bonnes performances compte tenu des fortes précipitations et du taux
du secteur agricole et repli des autres secteurs de remplissage des barrages avoisinant les 95%,
d’activité la récolte céréalière pourrait être meilleure que
Récolte céréalière exceptionnelle en 2009 et quasi prévue si les conditions météorologiques sont
stagnation en 2010 favorables au mois de mars (phase de remplissage
• Comme signalé précédemment, le rythme de du grain). C’est ainsi que le taux de croissance de
croissance des activités agricoles s’est accéléré la valeur ajoutée agricole serait vraisemblablement
en 2009 avec près de 24% par rapport à 2008. Les compris entre -1,5% et -0,5%.
subventions publiques adressées au secteur se • Par ailleurs, la mise en œuvre du Plan Maroc
sont élevées, à fin décembre 2009, à 1,84 milliards Vert portant sur la nouvelle stratégie agricole
de dirhams et ce, dans le cadre de la mise en nationale, est en cours. Cette stratégie, pilotée
œuvre du Plan Maroc Vert, lancé en 2008, et ayant par l'Agence de Développement Agricole (ADA),
pour objectif d’atteindre en 2020 un PIB agricole est axée sur une approche globale sur la base
de 100 milliards de dirhams contre 38 milliards de deux piliers : Pilier I (développement d’une
de dirhams actuellement. agriculture moderne) et Pilier 2 (approche de
• Le Ministre de l´Agriculture et de la Pêche lutte contre la pauvreté). Il est prévu lors de la
Maritime a affiché, au mois de septembre, sa campagne 2009-2010 le lancement d’une vingtaine
satisfaction de la campagne agricole 2008-2009. de projets Pilier I et 48 projets Pilier II. Pour rappel,
Les conditions climatiques nationales et la le Plan Maroc vert, lancé l’année dernière, a pour
conjoncture internationale (cours des intrants) objectif d’atteindre en 2020 un PIB agricole de
y ont fortement contribuées. C’est ainsi que 100 milliards de dirhams contre 38 milliards de
la production céréalière s´est établie à 102 dirhams actuellement.
millions de quintaux soit une augmentation de Pêche : repli des ventes des produits de la mer
98,3 % par rapport à la précédente campagne. de 25%
Cette production se répartit entre le blé tendre • À fin 2009, la production halieutique nationale,
à hauteur de 43,4 millions de quintaux, l´orge toutes espèces confondues, a totalisé un volume
pour 37,8 millions de quintaux et le blé dur avec de 1.157.994 tonnes pour un chiffre d’affaires
20,3 millions de quintaux. de 7,1 milliards de dirhams, soit une hausse de
• La loi de finances de 2010 prévoit une baisse du 14% en poids et une baisse de 16% en valeur par
taux de croissance de la valeur ajoutée agricole rapport à la même période de 2008. (Ministère
de 2,4% en se basant sur une hypothèse de des Pêches Maritimes)
récolte de 70 millions de quintaux. Néanmoins,
Rapport de Gestion 2009 65

Rapport
de gestion
Exercice 2009

• Plan Halieutis : Le Maroc a lancé au mois d’octobre Mais globalement, les nuitées se sont améliorées de
le plan Halieutis, destiné à dynamiser le secteur 13,7% au mois de décembre en variation annuelle
de la pêche et à augmenter ses revenus à hauteur après une baisse de 4,7% en novembre et une
de 22 milliards de dirhams d'ici 2020 à travers la hausse de 1,3% au mois d’octobre.
mise en place de trois pôles de compétitivité à • Quant aux recettes voyage, elles ont reculé
Agadir, Tanger et Dakhla. Selon le Ministère de respectivement de 5,0% en variation annuelle
l'Agriculture et de la Pêche Maritime, le méga parc pour atteindre 52,8 milliards de dirhams. Selon
halieutique « Haliopolis » d'Agadir coûtera près les prévisions de S&D, les recettes voyages
de 6,6 milliards de dirhams. Il devrait permettre évolueraient de 3% en 2010 en liaison avec la
la transformation de 500.000 tonnes de produits reprise dans le monde.
de la mer, dont 150.000 tonnes pour les usines Energie : repli de 44% de la facture pétrolière du
délocalisées et 350.000 tonnes pour les nouvelles Maroc en 2009
unités industrielles. • S’inscrivant dans la trajectoire baissière de l’année
Tourisme : 8,3 millions de touristes en 2009 2008, la croissance du secteur énergétique est
(+5,9%) restée très irrégulière en 2009. En effet, après
• Selon les dernières statistiques de l’Observatoire une progression de 5% au premier trimestre,
Marocain du Tourisme, les arrivées touristiques une régression de 3,5% a été notée au deuxième
ont augmenté de 5,9% pour s’établir à 8,3 millions trimestre, avant d’afficher une amélioration de
de touristes en 2009 contre 7,9 millions en 2008. 2% au troisième trimestre. Cette évolution en
A l’origine de cette amélioration, les marchés : dents de scie s’explique notamment par l’apport
hollandais (+12,2%), belge (+11,9%), italien irrégulier des centrales hydrauliques suite à la
(+10,8%) espagnol (+9,7%) et français (+4%). baisse des réserves en eau de barrages au troisième
Quant aux MRE, leur nombre s’est apprécié de trimestre. Quant à la production d’électricité
10,4% pour s’établir à 4 millions de visiteurs. d’origine thermique, elle a également connue
Les dispositions de Cap 2009 avec l’ouverture une faible croissance en raison de la contraction
des nouvelles stations Essaidia et Mazagan ont des activités des centrales à base de fuel et de
contribué à la promotion du tourisme national. celle des unités concessionnelles d’une part et
Quant au tourisme interne, il aurait tiré profit de de la hausse des prix du charbon (+7,3%) d’autre
l’opération Kounouz Biladi. part. Globalement, la production d’électricité a
• Néanmoins, les nuitées réalisées dans les baissé, au troisième trimestre 2009, de près de
établissements d’hébergements touristiques classés 0,6%, en variation trimestrielle, en faveur d’un
ont baissé de 1,4% en 2009 en variation annuelle. renforcement de 8,7% des importations.
• Sur toute l’année 2009, la production nette locale variation annuelle. Toutefois, le redressement de
s’est améliorée de 3,3% par rapport à 2008. la production du phosphate (+47%, au troisième
• A l’inverse, les importations de pétrole ont trimestre 2009, en variation trimestrielle) semble
enregistré une baisse de 44% au mois de décembre de nouveau relancer l’activité. Mais celle-ci reste
2009 par rapport à décembre 2008 et ce, sous fragile en raison de la faible demande étrangère
l’effet combiné de la baisse des livraisons des adressée aux produits miniers bruts.
raffineries, destinées principalement aux activités • Au terme de l’année 2009, la production des
électriques et industrielles, et de la reprise, de phosphates s’est repliée de 29,1% après un
la production locale. Outre le recul du volume recul de 7,2% en 2008. Quant aux exportations de
importé, l'allègement de la facture pétrolière du phosphates et dérivés, elles se sont inscrites en
Royaume (17,2 milliards de dirhams en 2009 contre baisse de 63,3% par rapport à la même période
30,7 milliards de dirhams en 2008) s'explique en 2008.
par la dépréciation des cours du pétrole sur le Télécommunications : baisse de la valeur ajoutée
marché international. au troisième trimestre 2009
• Par ailleurs, un programme d’énergie solaire visant • La valeur ajoutée de l’activité des postes et des
la couverture de 42% des besoins électriques du télécommunications a enregistré une baisse de 1,4%
Maroc en 2020 a été lancé au mois de novembre. au troisième trimestre par rapport au trimestre
C’est un ambitieux projet de production électrique antérieur (+5,3) selon le HCP qui annonce une
d´origine solaire d´une capacité de 2.000 mégawatts, amélioration au quatrième trimestre.
représentant un investissement de 9 milliards de • La croissance du parc global mobile (6,5% au
dollars (environ 70 milliards de dirhams). troisième trimestre par rapport au second) reste
Mines : recul des exportations des phosphates et inférieure aux croissances historiques observées.
dérivés en décembre Quant à la téléphonie fixe, elle a enregistré une
• Ce n’est qu’à partir du second trimestre 2009 que hausse trimestrielle de 3,9%, s’alignant ainsi sur
les activités minières se sont, améliorées, profitant sa croissance tendancielle en raison notamment
d’un rattrapage technique de la production des de la progression des abonnés internet de 8,9%
minerais non métalliques, après quatre trimestres au troisième trimestre par rapport au second.
de baisses continues. En effet, la valeur ajoutée Secteur industriel : la production industrielle a
du secteur s’est accrue de 9,3% au troisième connu une hausse au troisième trimestre
trimestre contre +26% au second et -27,5% au • La valeur ajoutée du secteur industriel a connu
premier trimestre. Sur toute l’année 2009, la une hausse de 0,4% au troisième trimestre, en
valeur ajoutée minière a fléchi de plus de 16%, en
Rapport de Gestion 2009 67

Rapport
de gestion
Exercice 2009

glissement annuel. Toutefois, les évolutions sont d’après les professionnels du secteur. En effet,
contrastées d’une branche à l’autre. En effet, le contrairement au segment du bâtiment ayant
textile et le cuir affichent une croissance positive subi l’effet de l’accalmie de la demande adressé
pour la première fois depuis une année (hausse de au secteur immobilier, celui des travaux publics
la valeur ajoutée au troisième trimestre de 3,8% en enregistre une croissance soutenue depuis l’année
glissement annuel) alors que l’agroalimentaire s’est 2008, malgré une légère stabilisation au troisième
maintenu sur son rythme de croissance entamé trimestre 2009.
au deuxième trimestre (la valeur ajoutée des • Par ailleurs, le ralentissement des activités de
industries agroalimentaires a progressé de 2,7%, l’immobilier a largement affecté la demande
en glissement annuel). En revanche, l’activité des adressée aux matériaux de construction (marbre,
autres secteurs est restée atone. Les industries céramique, sanitaire et les briques). Aussi, ces
IMME évoluent toujours à un rythme largement mêmes produits importés d’Egypte et de Turquie
en dessous de leur potentiel productif (la valeur à des prix plus compétitifs ont inondé le marché
ajoutée s’est inclinée, au troisième trimestre, de marocain. Quant aux ventes du ciment, principal
0,4%, en variation annuelle). Les industries de la baromètre de l’activité de construction, elles ont
chimie et de la parachimie évoluent, en revanche, cru de 16,2% au quatrième trimestre en glissement
en dents de scie (la valeur ajoutée a reculé de 0,6%, annuel après une baisse de 2,4% au premier, une
en variation annuelle). augmentation de 3,9% au second et encore une
Le secteur de l’immobilier continue de subir les baisse de 2,4% au troisième.
effets de la crise économique • L es ventes de ciment cumulées de l’année
• Depuis le début 2009, un ralentissement de 2009 se sont accrues de 3,4% en variation
l’activité a été ressenti s’accentuant au troisième annuelle.
trimestre (baisse de la valeur ajoutée de -0,1% • S’agissant du financement du secteur, l’encours
en glissement annuel). Globalement, l’année du crédit à l’immobilier s’est établi en 2009 à 
2009 a connu une décélération sans précédent de 172,3 milliards de dirhams réalisant une croissance
l’activité en raison, d’une part, de l’impact de la de 12,8% par rapport à 2008. De plus, plus de
crise sur les ventes de logements haut standing 54 000 ménages ont bénéficié de la garantie
et de la baisse de la production de logements FOGARIM depuis la création de ce fond, pour un
sociaux de plus de 30% en 2009. montant de 7,9 milliards de dirhams.
• Toutefois, cette situation est contrastée entre la
branche du bâtiment et celle des travaux publics
Environnement bancaire dirhams, ce qui correspond à 33,6% de la collecte
générale de la sphère bancaire.
et financier
Pour leur part, les engagements par signature
Environnement bancaire s’accroissent de 7,5% pour se fixer à 164 922
1- R ésultats de l’activité du secteur bancaire millions de dirhams.
à fin 2009
2- Marché monétaire
Le secteur bancaire marocain a montré sa solidité et
Le resserrement des trésoreries bancaires enclenché
sa fiabilité face à la crise financière internationale en
en 2008, s’est poursuivi en 2009. Après s’être
raison d’une politique réglementaire et prudentielle
atténué au cours du premier trimestre 2009 suite
efficace. L’activité bancaire en 2009 a été marquée
à l’abaissement du taux de la réserve monétaire
par une reprise graduelle du rythme d’octroi des
à partir du 1er janvier 2009 de 15% à 12%, il s’est
crédits.
accentué de manière ascendante au cours des
Les crédits à l’économie
deuxième et troisième trimestres. Cette situation
Au terme de l’année 2009, les crédits à l’économie
a persisté en dépit d’une deuxième réduction du
totalisent, 568 373 MAD millions, en accroissement
taux de la réserve Monétaire à compter du 1er juillet
de 13% par rapport à 2008. Ils représentent près
2009 pour le ramener à 10%. Cette évolution découle
de 90% des ressources (91% en 2008). Cette
essentiellement de l’effet restrictif induit d’une part,
augmentation est essentiellement redevable aux
par les opérations sur avoirs extérieurs suite aux
crédits immobiliers, crédits à l’équipement et aux
achats de devises par les banques commerciales
crédits de consommation lesquels augmentent
et d’autre part, par l’augmentation de la circulation
respectivement de 21,5% à 174 066 MAD millions,
de la monnaie fiduciaire.
de 23% à 125 077 MAD millions et de 26% à 29
Face à cette situation, la Banque Centrale a décidé une
810 MAD millions.
troisième réduction du taux de la réserve monétaire
Les dépôts de la clientèle
à partir du 1er octobre 2009, le ramenant à 8%. Ces
Les dépôts de la clientèle du système bancaire décisions ont été accompagnées par la baisse du
marque, au 31 décembre 2009, une progression taux directeur de 3,5% à 3,25% ,le 24 Mars 09.
de 3%, s’établissant à 589 504 MAD millions.
En conséquence, l’insuffisance des trésoreries
Les dépôts non rémunérés représentent 61,9% bancaires s’est résorbée au quatrième trimestre
des ressources du marché, en amélioration de 2009.
0,7 point par rapport à l’année 2008. Les dépôts
MRE augmentent de 6,8% à 120 960 millions de
Rapport de Gestion 2009 69

Rapport
de gestion
Exercice 2009

Afin de répondre aux besoins du système, BAM a 67,7 milliards de dirhams, en hausse de 26,6% par
procédé à des injections de liquidité principalement rapport à 2008.
à travers les avances de 7 jours dont le volume L’encours des Bons du Trésor par adjudication s’est
moyen a augmenté en passant de 11 milliards de établi, à fin 2009, à 257,9 milliards de dirhams, en
dirhams en 2008 à 16,6 milliards en 2009. hausse de 2,1% par rapport à son niveau à fin 2008
Ces interventions ont permis à partir du deuxième après une baisse de 2,7% l’année dernière.
trimestre de préserver la stabilité des taux à des S’agissant de l’offre des investisseurs au cours de
niveaux proches du taux directeur à l’exception des l’année 2009, elle a augmenté de 40,3% par rapport
replis significatifs observés en fin des périodes à 2008 pour atteindre 456,4 milliards de dirhams,
de constitution de la réserve monétaire. Ainsi, la satisfaite à hauteur de 16% au lieu de 14,3% l’année
moyenne trimestrielle du TIMPJJ a diminué en précédente et orientée essentiellement vers le court
passant de 3,41% au premier trimestre à 3,21% terme (63,7%) et le moyen terme (34,4%).
au deuxième et à 3,15% au troisième trimestre Les derniers taux retenus pour les maturités 13
avant d’augmenter à 3,28% au quatrième trimestre. semaines, 26 semaines et 52 semaines s’établissent
La moyenne annuelle du TIMPJJ a enregistré un
respectivement à 3,25% et 3,29% et 3,42% soit
repli de 11 points de base par rapport à 2008 pour
des baisses de 43 points de base, 45 points de
s’établir à 3,26% et sa volatilité a reculé de 2 pb
base et 44 points de base par rapport à fin 2008.
pour s’établir à 0,27% en 2009. En parallèle, le
Dans une moindre mesure, les taux des maturités
volume moyen des transactions interbancaires a
moyennes, à savoir 2 et 5 ans, ont baissé en 2008,
diminué par rapport à 2008 de 7,9% pour s’établir
respectivement de 4 points de base à 3,58% et de
à 2,7 milliards de dirhams.
19 points de base à 3,80%.
3- Marché obligataire
Durant l’année 2009, le Trésor a levé 72,9 milliards de
dirhams, en hausse de 56,9% par rapport à l’année Courbes des taux primaires
2008, dont 21,4% sont intervenues au cours du mois
de novembre. Ces levées ont concerné les maturités
courtes et moyennes avec des parts respectives
de 68,4% et 31,6% au lieu de 94,5% et 5,5% en
2008, ainsi pour la deuxième année consécutive, le
Trésor n’a pas recouru aux maturités longues. Les
remboursements des Bons du Trésor ont atteint
Pour leur part, les taux longs se sont stabilisés au a été fixé à 3,11% pour le deuxième semestre 2009,
même niveau de ceux enregistrés en 2008 du fait du contre 3,29% au premier semestre 2009.
non-recours du trésor aux maturités longues. Le taux maximum des intérêts conventionnels
(TMIC) qui était de 14,17% pour la période allant
Sur le marché secondaire, comparativement à
du 1er avril 2008 au 31 mars 2009, s’est établi à
2008, les taux se sont inscrits globalement en
14,40% pour la période allant du 1er avril 2009 au
baisse. En effet, les taux de 13 semaines, 5 et
31 mars 2010.
15 ans ont perdu respectivement 36 points de
base à 3,32%, 35 points de base à 3,81% et 40 5- Marché boursier
points de base à 4,40%. L’évolution du marché boursier en 2009 a été très
Courbe des taux secondaires contrastée mais globalement orientée à la baisse
dans le prolongement d'une période de correction
amorcée depuis mars 2008. En effet, après avoir
marqué une pause au deuxième trimestre 2009,
le marché boursier a viré au rouge au troisième et
quatrième trimestre. Au quatrième trimestre, la
correction a été moins prononcée. Cette morosité
trouve son explication dans les répercussions de la
4- Taux d’intérêt crise financière internationale sur le comportement
La moyenne annuelle du TIMPJJ a enregistré un des secteurs économiques et les inquiétudes des
repli de 11 points de base par rapport à 2008 pour investisseurs face aux perspectives des sociétés
s’établir à 3,26%. côtées.
Cette baisse est due essentiellement à la baisse
du taux directeur de 0,25%, qui est passé de
3,50% à 3,25% suite à la décision de BAM du 24
mars 2009.
Le taux d’intérêt servi sur les dépôts en comptes
sur carnets auprès des banques, indexé sur celui
des bons de trésor à 52 semaines au cours du
semestre précèdent, diminué de 50 points de base,
Rapport de Gestion 2009 71

Rapport
de gestion
Exercice 2009

L’évolution du MASI en 2009 a été marquée par trois dernières semaines en raison des allers retours
principales phases : des investisseurs réalisés dans le but de revaloriser
Phase I : phase de rebonds techniques leur portefeuille actions.

Après avoir démarré l’année sur une sévère correction La Bourse de Casablanca a clôturé l’année sur
de 13%, le MASI a enregistré son premier rebond des reculs de 4,9% pour le MASI et de 6,6% pour
technique de 17,3% en anticipation des résultats le MADEX après des baisses respectives de 13,5%
annuels des sociétés cotées. et 13,4% en 2008. Pour sa part, la capitalisation
boursière s’est repliée de 4,3% pour s’établir à 508,9
La publication de résultats en dessous des prévisions,
milliards de dirhams.
avec une croissance bénéficiaire en recul de 3,1%,
Sur le plan sectoriel, les plus importantes baisses
entraine le MASI dans une chute de 8% en 1 mois
de 2009 concernent les indices de 12 secteurs
à 10 402,09 points.
sur 21 représentés à la cote de la Bourse de
Le deuxième rebond technique s’opère suite à un Casablanca. Il s’agit notamment des banques
retour de l’intérêt des investisseurs sur certaines (-2,7%), des télécommunications (-12,5%), de
grandes capitalisations, offrant des points d’entrés l’immobilier (-10,3%), du BTP (-7,9%), des sociétés
intéressants. Durant cette phase, le MASI atteint un de portefeuilles-holdings (-5%) et des assurances
pic annuel de 11 729,86 points. (-11,1%). Il est à noter toutefois que les indices de 9
Phase II : phase de correction secteurs ont enregistré des performances annuelles
Une phase de correction durant laquelle l’indice positives : l’agroalimentaire (+24,6%), les boissons
accuse une contre performance de -8,9%. En effet, (+95,7%), les mines (+52,3%), l’informatique (+26,6%)
le démarrage de la saison estivale conjugué à la et l’électronique (+31,7%).
publication en septembre de résultats semestriels Évolution mensuelle
fortement impactés par la crise internationale, a de la capitalisation boursière
tiré le marché progressivement vers le bas durant
presque 6 mois pour atteindre un plus bas de
9997,56 points.
Phase III : phase de redressement
Au titre de cette période, le MASI met fin à son
trend baissier en affichant une reprise significative
de 4,46%. Comme chaque année, nous constatons
une accélération haussière de l’indice durant les
Le volume global des transactions a atteint 2,4% à 91,3 milliards de dirhams des dépôts non
144,4 milliards de dirhams au terme de l’année rémunérés. La part de marché d’Attijariwafa bank
2009, en baisse de 40,9% par rapport à 2008. Le est de 26,1% à fin 2009.
volume canalisé au mois de décembre représente Les ressources non rémunérées représentent, à
25,5% du volume global. fin décembre 2009, 59,2% des dépôts clientèle.
Le marché central a drainé 54,5% du volume global Ces dépôts recouvrent une amélioration de 3,1% à
des transactions. Ce sont les actions Addoha, Itissalat 63,6 milliards de dirhams des comptes chèques et
Al-Maghrib, Attijariwafa bank, BMCE et CGI qui ont une hausse de 0,8% à 20,7 milliards de dirhams des
été les plus actives avec des parts du volume des comptes courants créditeurs. La banque se place en
transactions en actions sur ce marché de 18,6%, deuxième position des ressources non rémunérées
12,4%, 9,9%, 9,3% et 5,9% respectivement. avec une part de marché de 27,8%.
Le marché de blocs a drainé quant à lui 34,1% du Pour leur part, les ressources rémunérées représentent
volume global des échanges concernant essentiellement 40,8% du total des dépôts. Leur évolution découle
les valeurs Attijariwafa bank (28,7%), BMCE (15%), d’une baisse de 8,8% à 34,8 milliards de dirhams
Crédit du Maroc (14,8%) et CGI (9,7%). des dépôts à terme et d’une hausse de 9,0% à 17,7
Le restant des flux transactionnels est réparti entre milliards de dirhams des comptes d’épargne. La
les augmentations de capital (4,4%), les apports part de marché d’Attijariwafa bank s’établit ainsi
de titres (4,4%) et les introductions des emprunts dans les ressources rémunérées à 23,5%.
obligataires (2,1%).
Crédits par décaissement
Représentant 25,7% des crédits à l’économie du
Analyse de l’activité et des système bancaire, les crédits par décaissement
résultats d’Attijariwafa bank d’Attijariwafa bank marquent, au titre de l’année
2009, un accroissement de 9,9% à 144,4 milliards
1- Activité (Maroc)
de dirhams par rapport à fin décembre 2008.
Ressources clientèle
La progression des créances s’explique essentiellement
Au terme de l’année 2009, les dépôts de la clientèle
par:
d’Attijariwafa bank totalisent 154,2 milliards de
• La hausse de 3,2 milliards de dirhams des crédits
dirhams, en progression de 1,7% comparativement
immobiliers acquéreurs et de 1,0 milliard de dirhams
à l’année 2008. Cette évolution est redevable à
des crédits immobiliers promoteurs, portant le total
l’accroissement de 0,6% à 62,9 milliards de dirhams
des crédits immobiliers à 40,2 milliards de dirhams
des ressources rémunérées et à l’amélioration de
au 31 décembre 2009 ;
Rapport de Gestion 2009 73

Rapport
de gestion
Exercice 2009

• L’appréciation de 12,8 milliards de dirhams 2- Résultats


à 34,1 milliards de dirhams des crédits à
Produit net bancaire
l’équipement (dont 3 milliards de dirhams de
Au terme de l’année 2009, le Produit Net Bancaire
reclassement de crédits de trésorerie);
(PNB) s’est élevé à 7,05 milliards de dirhams au
• L’amélioration de 0,8 milliard de dirhams
lieu de 6,57 milliards de dirhams au 31 décembre 2008,
à 5,4 milliards de dirhams des crédits à la
s’inscrivant en hausse de 7,4% (+482,9 millions de
consommation ;
dirhams). Cette évolution est principalement redevable
• Et, la baisse de 0,8 milliard de dirhams à à l’amélioration du résultat des opérations de marché
18,3 milliards de dirhams des créances sur les de 308 millions de dirhams et à l’augmentation
sociétés de financement. des autres produits bancaires de 153,5 millions
De leur côté, les créances en souffrance s’établissant de dirhams et de la marge sur commissions de
à 4,64 milliards de dirhams en hausse de 0,65 24 millions de dirhams.
milliard de dirhams. Les provisions pour créances La structure du produit net bancaire est ventilée
en souffrance terminent, quant à elles, l’année 2009 comme suit :
à 3,72 milliards de dirhams après un write-off de
Déc. Part/ Déc. Part/ Variations
496 millions de dirhams. 2009 PNB 2008 PNB MDhs %
Le taux de contentialité se fixe à 3,34%, en baisse Marge
d’intérêt 4 944,1 70,1% 4 928,6 75,0% 15,5 0,3%
de 4 points de base et le coût du risque s’établit à Résultat des
0,19% (Hors provision pour risques généraux). opérations de 14,2 0,2% 18,8 0,3% -4,6 -24,5%
crédit-bail et
Pour leurs parts, les crédits sains d’Attijariwafa bank de location
augmentent de 9,7% à 139,7 milliards de dirhams Marge sur
commissions 998,8 14,2% 974,6 14,8% 24,2 2,5%
et accaparent 26,3% de part de marché. La banque
Résultat des
préserve également sa première position des opérations de 1126,4 16,0% 818,3 12,5% 308,1 37,7%
marché
crédits sains.
Divers autres
produits 563,4 8,0% 409,9 6,2% 153,5 37,5%
Crédits par signature
bancaires
A l’issue de l’année 2009, les engagements par Diverses
signature s’établissant à 41,7 milliards de dirhams autres charges 596,4 8,5% 582,5 8,9% 13,9 +2,4%
bancaires
en baisse de 10,3% par rapport à l’année 2008. Produit Net
Bancaire 7 050,6 100,0% 6 567,7 100,0% 482,9 7,4%
La part de marché de cette activité se fixe à 25,4%
à fin 2009.
Marge d’intérêt Marge sur commissions
Représentant 70,1% du PNB, la marge d’intérêt s’accroît La marge sur commissions affiche une progression
très légèrement à 4,94 milliards de dirhams. Cette de 2,5% (24,2 millions de dirhams) pour s’établir,
amélioration est essentiellement dûe à l’augmentation à fin décembre 2009, à 998,8 millions de dirhams.
de 21,0 milliards de dirhams (+17,8%) de l’encours Cette évolution est due à l’extension du réseau et
moyen des crédits par décaissement et à la hausse à la commercialisation de nouveaux produits et
de 3 points de base du taux de rendement qui a eu services destinés à la clientèle.
un effet positif de 30 millions de dirhams. La marge
Résultat des opérations de marché
d’intérêt peut être ventilée comme suit :
Le résultat des opérations de marché se chiffre,
• Les intérêts et produits assimilés se renforcent de en 2009, à 1 126,4 millions de dirhams au lieu
11,4% à 8,47 milliards de dirhams, principalement de 818,3 millions de dirhams en 2008, soit une
grâce à la progression de 16,2% (+0,94 milliard hausse de 37,7%. Cette variation recouvre (i) un
de dirhams) à 6,77 milliards de dirhams des accroissement des résultats sur les opérations sur
intérêts et produits assimilés sur opérations sur produits dérivés lesquels passent de 81,3 millions
la clientèle de dirhams en 2008 à 139,5 millions de dirhams en
• Les intérêts et charges assimilés augmentent de 2009 ; (ii) un résultat des opérations sur titres de
31,7% à 3,52 milliards de dirhams. Cette variation transactions et de placements de 484,1 millions de
découle notamment de la hausse de 24,7% (536,5 dirhams en hausse de 28,7% ; (iii) une hausse de
millions dirhams) à 2,71 milliards de dirhams des 39,4% à 502,9 millions de dirhams du résultat des
intérêts et charges assimilés sur opérations sur opérations de change.
la clientèle et l’accroissement de 68,5% (267,6
Divers autres produits bancaires
millions de dirhams) à 658,4 millions de dirhams
des intérêts et charges assimilés sur opérations Les autres produits bancaires sont en hausse
sur les établissements de crédit. de 37,5% se fixant à 563,4 millions de dirhams.
Cette variation trouve son origine dans la hausse
Résultat des opérations de crédit-bail et de
des dividendes perçues par Attijariwafa bank suite
location
à la bonne performance des filiales du Groupe.
À l’issue de l’année 2009, le résultat des opérations
de crédit-bail et de location s’inscrit en baisse de Diverses autres charges bancaires
24,5% se fixant à 14,2 millions de dirhams au lieu de Au 31 décembre 2009, les autres charges bancaires
18,8 millions de dirhams une année auparavant. augmentent de 2,4% à 596,4 millions de dirhams.
Rapport de Gestion 2009 75

Rapport
de gestion
Exercice 2009

Charges générales d’exploitation Résultat brut d’exploitation


À l’issue de l’année 2009, et malgré un plan de Le résultat brut d’exploitation s’est amélioré de 25,8%
développement important, Attijariwafa bank parvient passant de 3,84 milliards de dirhams en 2008 à 4,83
à limiter la hausse de ses charges générales milliards de dirhams en 2009. Cette appréciation
d’exploitation à un niveau acceptable. En effet, résulte essentiellement de :
celles-ci enregistrent, à fin décembre 2009, une • l’accroissement de 482,9 millions de dirhams
hausse de 5,7% s’établissant à 2,88 milliards de du PNB ;
dirhams. Cette variation est due à la hausse de 80,4 • la forte hausse de 654,9 millions de dirhams
millions de dirhams à 1,29 milliards de dirhams du résultat des opérations sur immobilisations
des charges de personnel, à la hausse de 62,1 financières ;
millions de dirhams des charges d’exploitation et • et, l’ appréciation de 154,2 millions de dirhams
à l’augmentation de 25,7 millions de dirhams des des charges générales d’exploitation.
dotations aux amortissements et aux provisions des
Résultat courant
immobilisations corporelles et incorporelles.
À fin décembre 2009, le résultat courant se chiffre à
Le coefficient d’exploitation ressort à 40,9% en 2009
4,29 milliards de dirhams au lieu de 3,49 milliards
au lieu de 41,5% à fin décembre 2008, réalisant une
de dirhams une année auparavant, marquant une
amélioration de 66 points de base.
amélioration de 22,9%.
Déc. Déc. Variations
2009 2008 MDhs %
Les dotations aux provisions nettes des reprises
Frais généraux 2 488,0 2 345,6 142,5 6,1% se sont élevées à 368,3 millions de dirhams, en
Charges du personnel 1 287,3 1 207,0 80,4 6,7% baisse de 258,5 millions de dirhams par rapport
Charges
1 189,1 1 127,0 62,1 5,5% à l’année 2008. Ce provisionnement découle
d’exploitation
Redevances crédit- principalement de :
11,6 11,6 0 0%
bail immobilier
• u ne dotation brute globale s’établissant à
Dotations aux
amortissements 393,0 367,3 25,7 7,0% 1 284 millions de dirhams en 2009 contre
d’exploitation
1 192 millions de dirhams en 2008 ;
Charges sur exercices
- 14,0 -14,0 ns
antérieurs • et, une reprise de provisions globale de 757 millions
Autres charges de dirhams en 2009 contre 876 millions de
générales - - - -
d'exploitation dirhams en 2008.
Charges générales
2 881,0 2 726,8 154,2 5,7% Le taux de couverture des créances en souffrance
d’exploitation
par les provisions s’établit à 80,2% en 2009.
Résultat net
Perspectives 2010
Au final, le résultat net ressort, à l’issue de l’année
2009, à 2,80 milliards de dirhams contre 2,36 milliards L’année 2009 était riche en évènements. En atteste
la dynamique de la banque en terme d’extension
de dirhams en 2008, soit une hausse de 18,6%.
du réseau d’agences et les différentes acquisitions
Fonds propres à l’international réalisées au cours de l’année.
Les fonds propres relatifs à l’exercice 2009, hors En effet, en terme de développement régional,
résultat net, se sont établis à 15,19 milliards de Attijariwafa bank a acquis le Crédit du Congo et
dirhams au lieu de 13,80 milliards de dirhams en l’Union Gabonaise de Banque avec la cession de
2008, soit une appréciation de 10,1%. 15% de Wafasalaf en septembre 2009. Egalement
Total bilan en décembre 2009, Attijariwafa bank a finalisé
l’acquisition de la Société Ivoirienne de Banque et du
Le total bilan s’est fixé, à fin décembre 2009, à
Crédit du Sénégal avec la cession de la participation
225,88 milliards de dirhams contre 204,82 milliards
du Crédit du Maroc dans Wafa Assurance (24%) au
de dirhams en 2008.
Crédit Agricole France.

Affectation du résultat Pour rappel en novembre 2008, Attijariwafa bank


avait signé un accord avec le Crédit Agricole pour
Résultat net de l’exercice 2 797 007 487,57 DH la cession de ses participations dans ces pays. Le
Mise en réserve légale - dénouement de cette opération était donc conditionné
Mise en réserve d’investissement 83 333 333,33 DH par l’autorisation des autorités de tutelles.
Report des exercices précédents 625 407,85 DH Le plan de développement stratégique Attijariwafa 2012
Bénéfice distribuable 2 714 299 562,09 DH a permis au Groupe de focaliser sur les axes suivants :
Répartition • la poursuite du développement de la politique
Dividende statuaire 6% 115 797 576,00 DH de proximité, avec l’ouverture de 92 agences par
Somme nécessaire pour porter le 1 042 178 184,00 DH Attijariwafa bank, de 61 agences par Wafacash,
dividende par action à 6 Dh
de 11 points de vente par Attijari bank Tunisie, de
Soit un total de distribution de 1 157 975 760,00 DH
7 agences par Attijari bank Europe, 6 agences par
Mise en réserves extraordinaire 1 550 000 000,00 DH CBAO, 2 agences par la Banque Internationale pour le
Report à nouveau 6 323 802,09 DH Mali et avec la mise en place d’usines délocalisées à
Meknès et Oujda par Wafa Immobilier en 2009 ;
Rapport de Gestion 2009 77

Rapport
de gestion
Exercice 2009

• lancement du concept novateur de Banque


Activité et résultats des filiales
Economique « Hissab Bikhir » à travers sa filiale
Wafacash ;
para bancaires et des filiales
• lancement de divers produits ciblés tels que le de la banque d’affaires
crédit logement « Miftah Assaad » destiné à la 1- Filiales para bancaires
classe moyenne, le pack jeunes actifs « Solutions Wafasalaf
Bidaya » ainsi que le pack « Hissab Faida » adossé
La marché automobile marocain est en recul de
au compte sur carnet ; 8% sur le 2ème semestre 2009 entraînant une rude
• lancement d’une politique volontariste de soutien concurrence entre les sociétés de financement
de toutes les filières du secteur agricole dans le à la fois en terme de TEG, de commissions que
cadre du plan national « Maroc Vert 2020 » avec d’innovation produit.
le produit « Pacte Vert » ; La forte concurrence concerne également le marché
• l’optimisation des synergies Groupe (filiales Maroc du prêt personnel notamment sur le segment des
et international) ; fonctionnaires et retraités.
• la consolidation du positionnement du Groupe en Dans ce sillage, Wafasalaf a réalisé une production
tant que leader incontesté sur les métiers Corporate globale de 9,53 milliards de dirhams, en hausse
et de la Banque des Marchés et d’Investissement. de 6% comparativement à l’année 2008. Cette
évolution a tiré profit de l’accroissement de 22% à
De plus, Attijariwafa bank poursuivra la mise
3,56 milliards de la production gérée. Pour sa part,
en œuvre de sa stratégie de développement à
l’encours global a progressé de 12% s’établissant à
l’international qui s’articule autour des deux grands
17 105 millions de dirhams faisant suite à la hausse
axes suivants :
respective de 4% à 11 685 millions de dirhams de
• renforcement de la présence au Maghreb, à l’encours porté et l’amélioration de 37% à 5 419
travers le déploiement du plan de développement millions de dirhams de l’encours géré. La bonne
d’Attijari bank Tunisie et le lancement des activités performance de la société de consommation lui a
en Libye ; permis de consolider son leadership avec une part
de marché globale en terme d’encours de 30,9% à
• poursuite de l’extension régionale en Afrique
fin décembre 2009.
du Nord, en Afrique de l’Ouest et en Afrique
En terme de développement commercial, Wafasalaf
Centrale.
a lancé plusieurs campagnes dont notamment une
campagne internet pour les demandes de crédit sur
son site et la campagne « hemzat l’hmouz » destinée
aux fonctionnaires et aux retraités CMR.
Côté résultats, le produit net bancaire s’est accru haut standing et du logement social. De son côté,
de 5% pour s’établir à 909 millions de dirhams. l’encours global s’est établi à 28,80 milliards de
Pour sa part, le résultat brut d’exploitation s’est dirhams, en accroissement de 17% comparativement
fixé à 640 millions de dirhams en appréciation de à l’année 2008.
4% comparativement à l’année précédente. Le
En termes de résultats, le produit net bancaire
coefficient d’exploitation s’est établi à 29,6% en
s’est établi à 192 millions de dirhams marquant
2009 au lieu de 28,9% en 2008. Au final, le résultat
financier net ressort à 302 millions de dirhams, en ainsi une légère baisse de 4%. Pour sa part, le
baisse de 6%. résultat brut d’exploitation s’élève à 87 millions de
dirhams marquant une baisse de 5% par rapport
Wafa Immobilier
à l’année 2008. Il en découle un résultat net de
En 2009, le groupe Attijariwafa bank a atteint
48 millions de dirhams en 2009 au lieu de 54 millions
une part de marché de 23,5% en terme de crédit
de dirhams en 2008.
immobilier acquéreur grâce au dynamisme de
sa filiale. A travers cette amélioration le groupe Wafabail
Attijariwafa bank finance un logement sur trois au Le marché leasing clôture le 3ème trimestre 2009 sur
Maroc, réalisant ainsi un des axes stratégiques de une légère hausse de la production (1% en montant)
la banque prévus pour 2010. suite au recul du leasing mobilier qui est en baisse
Wafa Immobilier a été très active au courant de 2,9% en montant.
de l’année. Elle a participé à différents salons
Dans ce contexte mitigé, Wafabail voit sa part de
au Maroc et à l’étranger et a organisé et animé
marché se renforcer à 24,9% à fin décembre 2009
plusieurs tables rondes autour de l’évolution du
(en terme de production) contre 23,8% en 2008.
secteur immobilier ainsi que des réunions de divers
Sa production est passée à 3,52 milliards de dirhams,
fédérations et promoteurs immobiliers. De même,
la filiale immobilière a été sponsor de la convention en accroissement de 3% par rapport à 2008. Cette

nationale des notaires. performance est principalement redevable à la


synergie Groupe avec le réseau Attijariwafa bank
Pour plus de proximité, Wafa Immobilier a ouvert
et à un meilleur positionnement sur le canal des
2 agences, portant son réseau à 47 agences
fournisseurs.
spécialisées et a axé sa stratégie sur la signature
de plusieurs conventions en 2009. En terme de rentabilité, Wafabail a réalisé un produit net
bancaire de 261 millions de dirhams, en amélioration
Au niveau activité, la production totale a diminué
de 3% par rapport à 2008. Le résultat brut d’exploitation
de 9% à 7,98 milliards de dirhams. Cette baisse
a augmenté de 3% à 203 millions de dirhams.
trouve son origine dans le recul du segment du très
Rapport de Gestion 2009 79

Rapport
de gestion
Exercice 2009

Le coefficient d’exploitation s’est amélioré de 0,1 la filiale de location en longue durée a remporté
point à 22,5%. En définitive, le résultat financier 8 appels d’offres en 2009 et a réalisé un taux de
net a enregistré un recul de 33% s’établissant à 98 renouvellement des clients de 48,6%. Quant au taux
millions de dirhams. d’extension des clients, il a atteint 10,6%.

Attijari Factoring Maroc À fin décembre 2009, Wafa LLD a totalisé un parc
Au terme de l’année 2009, la production de 4 061 véhicules, en baisse de 1% par rapport à
d’Attijari Factoring est passée de 3,27 milliards de l’année 2008. Sa part de marché estimée s’est ainsi
dirhams en 2008 à 4,17 milliards de dirhams en 2009, élevée à plus de 20%. La production brute s’est
en augmentation de 28%. Par activité, l’amélioration chiffrée à 1 031 nouveaux véhicules mis en route
de la production recouvre : et 1 087 véhicules cédés.
• une progression de 63% à 3,16 milliards de dirhams Wafa LLD a revu sa stratégie en fixant comme
de la production du Factoring Domestique ; objectif la stabilisation du parc auto tout en visant
• une baisse de 22% à 546 millions de dirhams de la rentabilité et l’élargissement à la clientèle PME
la production de l’activité Export ; supérieure.
Pour leurs parts, les encours de financement ont
Wafacash
enregistré un net redressement à fin décembre 2009
L’activité de Wafacash a été marquée par la
de 54% grâce notamment au bon comportement des
poursuite de la crise internationale au cours de
opérations du Factoring Domestique.
l’année 2009 et son impact quoique limité sur la
En terme de résultats, le produit net bancaire a
conjoncture nationale. En effet, les recettes MRE
augmenté de 21% à 37,5 millions de dirhams.
se sont repliés, à fin décembre 2009, de 5,3%
Les charges générales d’exploitation ont été
s’établissant à 50,2 milliards de dirhams. De
contenues à 7,6 millions de dirhams. Il en découle
même, les recettes Voyages ont reculé de 5% à
un résultat brut d’exploitation de 30 millions de
52,8 milliards de dirhams.
dirhams, en hausse de 24% par rapport à l’année
Dans ce contexte, la filiale du groupe Attijariwafa bank
précédente. Dans une proportion similaire, le
a réalisé des performances satisfaisantes dépassant
résultat net s’est accru de 18% s’établissant à
celles du marché.
17,1 millions de dirhams.
Au niveau du cash express, le volume a enregistré
Wafa LLD
un bond de 36% par rapport à l’année 2008 se fixant
Wafa LLD a évolué, au cours de l’année 2009, dans un à 5,32 milliards de dirhams. Pour sa part, le nombre
marché caractérisé par la hausse de la tarification de transactions s’est accru de 41 % à 1,68 millions
mais avec une forte concurrence. Dans ce sillage, de transactions.
Du côté des transferts Western Union, Wafacash • conseil de la société d’investissement ALHIF
a préservé en 2009 sa position de leader sur le dans le cadre de la structuration du fonds et d’un
segment du transfert d’argent rapide. Le volume placement privé d’un montant de 1,15 milliard
traité en 2009 a enregistré un léger recul de 6% à 4,78 de dirhams ;
milliards de dirhams. Le nombre des transactions • conseil des groupes Zalagh Holding et Al Atlas dans
est en baisse de 1% se fixant à 1,62 millions de le cadre de leur rapprochement stratégique ;
transactions. • conseil du groupement Alliances Développement
Pour le change manuel, le volume passe de Immobilier(ADI)/Palmeraie Développement/
1 031 millions de dirhams en 2008 à 1 346 millions Somed/Actif Invest/Compagnie des Alpes à l’appel
de dirhams en 2009, soit une progression de 31%. à manifestation d’intérêt international pour le
Le nombre des transactions s’améliore de 43% à choix d’investisseurs pour la réalisation d’un
0,64 millions de transactions. programme d’aménagement intégré de la zone
En terme d’innovation produits, Wafacash a lancé Sindibad et l’exploitation du parc de loisirs ;
en 2008 la carte « Floussy » destinée à la clientèle • conseil du groupe ONA dans le cadre de la cession
non bancarisée. Le nombre de cartes vendues de ses participations dans le capital de la société
depuis le lancement a atteint 36 608 cartes, à fin Mercure.com pour un montant de 97 millions
décembre 2009. de dirhams ;
La filiale de transfert d’argent du groupe Attijariwafa bank • conseil du groupe Attijariwafa bank dans la
a poursuivi un large processus d’ouverture et de finalisation de la transaction pour l’acquisition
modernisation du réseau avec l’ouverture de 61 de 91% du capital du Crédit du Congo (CDC) et de
nouvelles agences dont 12 propres et 49 en réseau 58,7% de l’Union Gabonaise de Banque (UGB) ;
franchisé. Portant ainsi le total réseau de Wafacash • conseil du groupe Attijariwafa bank dans la
à 368 dont 88 agences propres. finalisation de la transaction pour l’acquisition

2- Filiales de la banque d’affaires du 95% du capital du Crédit du Sénégal (CDS)


et de 51% du capital de la Société Ivoirienne de
Corporate Finance : Attijari Finances Corp.
Banque (SIB).
Au cours de l’année 2009, la filiale banque d’affaires
Sur le volet opérations de marché, les principales
du groupe Attijariwafa bank a renforcé son leadership
références de Attijari Finances Corp., au titre de
en matière de conseil en fusion-acquisition et
l’exercice 2009, se présentent comme suit :
d’augmentation de capital, à travers les opérations
stratégiques suivantes : • conseil de Alliances Développement Immobilier
(ADI) dans le cadre de son programme de rachat
d’actions ;
Rapport de Gestion 2009 81

Rapport
de gestion
Exercice 2009

• conseil du groupe Attijariwafa bank dans le cadre de Dans ce contexte de baisse de l’activité boursière,
l’émission d’un emprunt obligataire subordonné d’un Attijari Intermédiation a consolidé son positionnement
montant de 1 milliard de dirhams (Juin 2009) ; avec un gain de 6 points de part de marché sur le
• conseil de Wafasalaf dans le cadre de l’émission d’un compartiment central à 27% soit 19,4 milliards de
programme de Bons de Sociétés de Financement dirhams.
d’un montant de 1,5 milliard de dirhams ; Volume et part de marché par type de marché
• conseil de « Autoroutes du Maroc » dans le cadre de (En millions
de dirhams) MARCHE ATI PDM
l’émission d’un emprunt obligataire d’un montant
Marche Central 71 887 19 431 27,0%
de 1,5 milliard de dirhams (Juillet 2009) ; MARCHE DE BLOCS 38 878 18 149 46,7%
• conseil de SNI dans le cadre de l’émission d’un TOTAL GENERAL 110 764 37 580 33,9%
emprunt obligataire d’un montant de 1,5 milliard
L’ambition affichée d’Attijari Intermédiation est de
de dirhams ;
se positionner en tant qu’opérateur de courtage,
• conseil de Autoroutes du Maroc dans le cadre de
de conseil et de placement de premier plan tout
l’émission d’un emprunt obligataire d’un montant
en déployant des efforts supplémentaires afin de
de 1,5 milliard de dirhams (Novembre 2009) ;
favoriser les synergies Groupe.
• conseil du groupe Attijariwafa bank dans le
cadre de l’émission d’un emprunt obligataire
subordonné d’un montant de 1 milliard de dirhams
(Décembre 2009).
Intermédiation boursière : Attijari Intermédiation
Poursuivant son trend baissier amorcé en septembre
2008, la Bourse de Casablanca enregistre en 2009,
une contre-performance limitée à -4,9% comparée
à -13,4% en 2008
Ce repli du marché s’est traduit par une contraction
des volumes de titres échangés qui atteint 144,4
milliards de dirhams en baisse de 40,9% par rapport
à l’année précédente, et par une absence totale
d’opérations d’introductions en bourse.
Ce recul des volumes a été plus ressenti au niveau
du marché central dont les échanges ont baissé de
-54,1% à 71,8 milliards de dirhams.
3- Filiales assurance et gestion d’actifs Enfin Wafa Gestion a organisé en 2009 un séminaire
en faveur de ses plus importants clients institutionnels
Gestion d’actifs : Wafa Gestion
et grandes entreprises (90 participants) sous le thème
Wafa gestion a maintenu sa position de leader du
de "l'investissement en matières premières".
marché de la gestion d'actifs à fin décembre 2009
avec plus de 55 milliards de DH d'encours sous Wafa Assurance
gestion, soit une part de marché de 29,55%. L’année 2009 a été marquée par le lancement effectif
A fin 2009, le marché de la gestion collective a du Contrat Programme à l’initiative du Ministère
enregistré une progression de 31 milliards de DH des Finances et de la profession. Ce plan vise à
par rapport à fin décembre 2008 (encours fin de renforcer le secteur des assurances à l’horizon 2015,
période), dont 14,9 milliards de DH collectés par pour en faire un véritable levier de développement
les 3 premiers (Wafa Gestion, CDG Capital Gestion économique, social et financier du pays.
et BMCE Capital Gestion) et 11,5 milliards de DH Sur le plan fiscal, la loi de finance 2009 a ramené de
apportés par RMA Capital (nouvel entrant). 10 à 8 ans le délai ouvrant droit, à la sortie:
Wafa Gestion a ainsi consolidé son positionnement - à l’exonération fiscale pour les contrats d’assurance
grâce notamment à la collecte réalisée auprès vie ;
de la clientèle des grandes entreprises et des - et l’abattement fiscal pour les contrats d’épargne
institutionnels. retraite.
Sur le segment des institutionnels, Wafa Gestion a Cette nouvelle fiscalité vise les contrats souscrits à
remporté en 2009, trois appels d'offres auprès de partir de 1er janvier 2009. Le bénéfice de ce régime
la CIMR (un fonds actions et un fonds monétaire) et fiscal est désormais assorti de nouvelles exigences
de Bank Al-Maghrib (un fonds diversifié). de forme.
Sur le segment de la clientèle privée, Wafa Gestion a
Sur le plan réglementaire, le secteur a notamment
mis en place trois nouveaux mandats pour la gestion
connu la fin de la cession légale en décès et l’institution
de fonds dédiés à des personnes physiques (un fonds
de nouveaux délais de versement des primes par
obligataire, un fonds actions et un fonds structuré).
les intermédiaires aux compagnies. Ces nouveaux
Par ailleurs, Wafa Gestion a procédé à la refonte délais s’appliqueront sur une période transitoire de
de la gamme OPCVM Grand Public avec 14 fonds
2 ans à compter du 1er janvier 2010.
répartis sur 3 segments de clientèle :
Afin de conforter sa position dominante sur le marché
- g amme « clientèle des particuliers et des
du particulier/professionnel, Wafa Assurance a poursuivi
professionnels » (7)
sa politique d’innovation produits en 2009.
- gamme « clientèle privée » (4)
- gamme « clientèle entreprise » (3)
Rapport de Gestion 2009 83

Rapport
de gestion
Exercice 2009

Sur le marché de l’automobile Sur le marché « Vie »


Wafa Assurance a renforcé sa gamme automobile La compagnie a amorcé en 2009, un premier virage
à travers une approche segmentée. Pour chaque stratégique important visant à privilégier, en « épargne
segment, un produit adapté est conçu : bancassurance », la production récurrente par rapport
• « Wafa oTo Maalem » pour les seniors, aux versements uniques ou exceptionnels. Cet objectif

• « Wafa oTo Aaily » pour les familles, stratégique qui permettra de pérenniser le chiffre
d’affaires pour l’avenir, a été réalisé moyennant une
• « Wafa oTo WW » pour les véhicules neufs,
baisse limitée des primes « Vie » en 2009.
• « Wafa oTo Salariés ».
Les réseaux partenaires
Cette refonte de la gamme a été accompagnée par
Le réseau exclusif s’est enrichi de 17 nouveaux
une campagne de communication ludique sous
agents en 2009.
forme de saga.
Le dispositif d’animation et de formation des réseaux
Pour le volet indemnisation, une innovation a
partenaires a été renforcé en moyens humains
été apportée à travers la création d’un centre
et matériels, et les process ont été revus pour
d’indemnisation rapide dénommé « Wafa Drive ».
améliorer la qualité de service aussi bien dans la
Le premier centre a été ouvert Casablanca et le
« Vie » que dans l’automobile.
second à Rabat.
Sur le plan des investissements
De plus, Wafa Assurance a testé pendant le mois de
Ramadan, « Wafa Moujoud », dispositif d’indemnisation L’événement notable de l’exercice est la cession effective
sur le lieu de sinistre. des 24% de Crédit du Maroc et le renforcement de
la position stratégique dans Attijariwafa bank. En
Sur le marché de l’entreprise
parallèle, la compagnie a poursuivi l’implémentation
La compagnie a déployé l’initiative « Wafa Prévention »,
progressive de son allocation stratégique d’actifs.
une équipe d’ingénieurs spécialisés dans la sécurité
des personnes et des biens sur le lieu de travail, afin La qualité des placements de Wafa Assurance a permis
de contribuer à faire baisser le nombre d’accidents par ailleurs de dégager un taux de rémunération pour
du travail. les assurés de 5,75% au titre de l’exercice 2008.
Les efforts commerciaux ont permis d’effectuer un Par ailleurs, le modèle de développement organique
bon renouvellement 2009 en réalisant un taux de basé sur les synergies Groupe et les partenariats avec
captation significatif. De plus, les équipes ont mis nos intermédiaires, mis en œuvre depuis plusieurs
en place le dispositif d’accueil et de traitement du exercices, a été couronné, en 2009, par la position
portefeuille assurance du Groupe. de numéro 1 du marché de l’assurance.
Enfin, la compagnie s’est dotée en 2009 d’un nouveau
Répartition du Chiffre d’affaires 2008 2009
plan stratégique « Wafa Assurance 2012 » qui lui
Automobile 19,8% 21,2%
permettra de renforcer son leadership sur les AT-RC 4,8% 6,3%
marchés des particuliers et des entreprises. Dommages aux biens 6,6% 7,5%
Maladie et Accidents corporels 4,7% 5,0%
Les résultats
Non Vie 35,8% 40,0%
• Primes Décès 10,0% 10,8%
Au terme de l’exercice 2009, les primes émises ont Epargne 54,2% 49,2%
totalisé 4 297,9 millions de dirhams, en croissance Vie 64,2% 60,0%
Total 100,0% 100,0%
de 3.5% par rapport à 2008.
Cette progression est portée par l’activité « Non- L’activité Non-Vie renforce sa part dans le chiffre
Vie » dont les primes émises marquent une hausse d’affaires de la compagnie, passant de 35,8% en
de 15,4% sur l’exercice et s’établissent à 1 717 2008 à 40% en 2009. Cette évolution fait suite à
millions de dirhams. Cette performance est dûe à l’effet conjugué de la baisse de la production de
la croissance de 23,1% enregistrée sur le segment l’épargne en prime unique et la croissance réalisée
des entreprises. en automobile et sur le marché de l’entreprise.

Parallèlement, le chiffre d’affaires « Vie » ressort • Prestations et frais


en repli de 3,2% sur l’exercice, à 2 581 millions de Les prestations et frais affichent une progression
dirhams en raison de la volonté de la compagnie de 1,9% à 3 738,8 millions de dirhams contre une
de privilégier, en épargne, la production en primes croissance des primes émises de 3,5%.
périodiques. L’activité décès enregistre, pour sa En Non-Vie, les prestations et frais se montent à
part, une hausse de 12,3%. 1 072,2 millions de dirhams contre 898,8 millions
La ventilation des primes émises par catégories de dirhams en 2008.
d’assurance se présente, pour les deux derniers En Vie, celles-ci ressortent à 2 666,6 millions de
exercices, comme suit : dirhams, en baisse de 104,7 millions de dirhams
par rapport à l’exercice précédent, compte tenu du
recul de la production et des intérêts techniques
de l’exercice.
Rapport de Gestion 2009 85

Rapport
de gestion
Exercice 2009

• Provisions techniques Cette progression est dûe essentiellement à la


Les réserves techniques ont totalisé 16,3 milliards de concrétisation de la cession de 24% du Crédit du
dirhams en hausse de 14,7% par rapport à 2008. Maroc, qui a généré une plus-value de 738 millions
Les provisions des Assurances Vie s’établissent à de dirhams.
10,1 milliards de dirhams, soit 62% des réserves Les produits des placements affectés à la Non-Vie
contre 59% en 2008. totalisent 1 028,0 millions de dirhams, en hausse

• Charges techniques d’exploitation de 441 millions de dirhams par rapport à l’exercice


précédent.
Les charges techniques d’exploitation ressortent
à 648,7 millions de dirhams, en hausse de 15,5%. Les produits des placements affectés à la Vie
s’élèvent à 346,1 millions de dirhams en baisse de
Les charges d’acquisitions sont en progression de
29,6% par rapport à 2008.
24% à 315,0 millions de dirhams en raison de la mise
en conformité du commissionnement du réseau • Résultats
avec les pratiques du marché qui s’est traduit, en Au terme de l’exercice 2009, l’activité technique de
Vie, par une hausse des commissions de 41,5% la Compagnie affiche un bénéfice avant impôts de
sur l’exercice. 988,8 millions de dirhams contre 762,9 millions de
dirhams en progression de 29,6%
Rapportées aux primes acquises, les charges
d’acquisitions Vie s’établissent à 4,0% contre 2,8% Ce résultat se décline comme suit :
en 2008. En Non-Vie, ce ratio reste relativement - le résultat Technique Non Vie s’établit à
stable à 12,4%. 933,4 millions de dirhams contre 593,4 millions de

Les charges de gestion s’établissent à 333,7 millions dirhams en 2008 ;

de dirhams, en hausse de 8,6%. - le résultat Technique Vie s’élève à 55,4 millions
de dirhams contre 169,5 millions de dirhams
En Non-Vie, les charges de gestion rapportées aux
en 2008.
primes émises sont en baisse de 1 point par rapport
à 2008, à 15,4%. Compte tenu d’un résultat non technique de
27 millions de dirhams et en intégrant une charge
En Vie, le ratio frais de gestion sur encours moyens
d’impôt sur les sociétés de 338,9 millions de
baisse de 0,81% en 2008 à 0,72% en 2009.
dirhams, la compagnie dégage un bénéfice net
• Produits des placements
sur l’exercice 2009, de 677,3 millions de dirhams
Les produits des placements s’établissent à contre 467,5 millions de dirhams au terme de
1 341,2 millions de dirhams contre 1 078,6 millions l’exercice précédent.
de dirhams en 2008, soit une hausse de 27,4%.
En conclusion, l’exercice 2009 aura permis, outre Dans ce contexte, la filiale d’Attijariwafa bank, Attijari
la distribution de 241,5 millions de dirhams, le bank Tunisie, a clôturé l’année 2009 sur une forte
renforcement des fonds propres à 2 175 millions croissance de ses encours. En effet, les ressources
de dirhams contre 1 739 millions de dirhams à clientèles ont enregistré une hausse de 16% pour
fin décembre 2008, en hausse de 25,1%, sachant atteindre 16,88 milliards de dirhams, ce qui a porté
que les plus-values latentes sur actions cotées et la part de marché à 8,9% à fin décembre 2009.
OPCVM s’élèvent à 2 174 millions de dirhams contre Quant aux crédits par décaissement bruts, ils ont
2 651 millions de dirhams au 31 décembre 2008 augmenté de 14% à 14,72 milliards de dirhams. La
suite à la cession des titres Crédits du Maroc. part de marché d’Attijari bank Tunisie s’est élevé à
En application des dispositions réglementaires, le 7,9% à fin décembre 2009.
taux de couverture de la marge de solvabilité s’établit Attijari Bank Tunisie a également continué sa
à 346,5% contre 421,5% l’année précédente. stratégie d’extension en élargissant son réseau de
S’agissant du risque de recouvrement, la compagnie 12 nouvelles agences, portant ainsi le nombre total
a continué d’améliorer le taux de couverture des d’agences à 149 à fin 2009.
créances en souffrance qui s’établit à 92,4% en 2009 Côté résultats, le produit net bancaire de la filiale
contre 89,4% en 2008. tunisienne est en hausse de 15% à 885 millions de
dirhams. Pour sa part, le résultat net s’est accru de
4- Filiales en Afrique et en Europe 15% pour atteindre 280 millions de dirhams.

Tunisie Zone UEMOA


L'économie tunisienne a enregistré un taux de L’année 2009 a été marquée par la propagation des
croissance estimé à 3,1% en 2009 contre une moyenne effets de la crise internationale dans les économies
annuelle de 5% durant les dernières années, selon des pays membres.
la Banque Centrale de Tunisie (BCT). Ce taux a
En effet, la croissance économique de cette zone est
été réalisé grâce à l’amélioration de la production
estimée en 2009 à 3,0% contre 3,8% en 2008. Les
agricole et la progression des activités de services,
entrées de recettes au titres des échanges extérieurs
deux secteurs ayant contribué à la préservation des
ont ralenties, notamment concernant l’exportation
équilibres financiers internes et externes du pays.
des biens et matières et les transferts des migrants.
Le taux d’inflation a été contenu à 3,7% contre 5%
Les systèmes financiers de ces pays sont également
en 2008 malgré l’apparition de certaines tensions
fragilisés par la crise internationale puisque la
au cours des derniers mois sur les prix de quelques
progression des dépôts est faible (environ 10% à
produits alimentaires.
fin juin 2009 sur une année glissante contre 17%
Rapport de Gestion 2009 87

Rapport
de gestion
Exercice 2009

à fin juin 2008) et les crédits à l’économie ont en hausse de 7% à 1,49 milliards de dirhams. La
nettement ralentis (10% sur une année glissante à plus forte contribution revient à la CBAO avec un
fin juin 2009 contre 21% à fin juin 2008). produit net bancaire de 0,78 milliards de dirhams
L’UEMOA est couverte par les filiales suivantes : en hausse de 8%, soit 53% du produit net bancaire
CBAO, Crédit du Sénégal, Banque Internationale pour global de la zone.
le Mali (BIM) et la Société Ivoirienne de Banque. Produit Net Bancaire 2009
Il est à signaler qu’en décembre 2009, la Société
Ivoirienne de Banque et le Crédit du Sénégal
ont été acquises dans le cadre de l’opération de
cession de la participation de Crédit du Maroc dans
Wafa Assurance (24%) au Crédit Agricole.
Malgré ce ralentissement, ces filiales parviennent
à augmenter leurs ressources.
Ainsi le CBAO voit ses ressources augmenter de
12% à 8,50 milliards de dirhams, la BIM de 9% à 2,75
Quant au résultat net, il est en hausse de 11% à
milliards de dirhams, la Société Ivoirienne de Banque
0,30 milliards de dirhams à fin décembre 2009.
de 18% à 2,76 milliards de dirhams et le Crédit du
Sénégal de 15% à 1,59 milliards de dirhams. Cette hausse est essentiellement dûe à la hausse
Les ressources globales du groupe Attijariwafa bank du résultat net de la CBAO de 31% à 0,19 milliards
en zone UEMOA atteignent 15,59 milliards de dirhams, de dirhams en 2009 compensée par la baisse de
en hausse de 13% à fin 2009. celui de la Société Ivoirienne de Banque de 21% à
86 millions de dirhams sur la même période.
Concernant les crédits par décaissement bruts, ils sont
en hausse de 7% à 12,64 milliards de dirhams. Résultat net 2009
Le CBAO représente 48,0% des crédits du Groupe
dans la zone avec une hausse de 8% à 6,049 milliards
de dirhams. Quant à la Société Ivoirienne de Banque,
ses crédits représentent 21% avec une hausse de
20% à 2,72 milliards de dirhams à fin 2009.
La croissance des activités du Groupe en zone
UEMOA a permis au produit net bancaire d’être
Zone CEMAC L’Union Gabonaise de Banque et le Crédit du Congo
La croissance économique de la zone CEMAC est ont connu des baisses respectives de 10% à 0,33
estimée en 2009 à 2,4% contre 4,1% en 2008. milliards de dirhams et de 7% à 0,21 milliards de
Les pays de la zone sont fortement marqués par la dirhams en 2009.
baisse des cours du pétrole, des produits miniers Quant au résultat net, il est en baisse de 41% à
et des prix du bois conjuguée à une baisse de la 73 millions de dirhams pour l’Union Gabonaise de
demande internationale. Banque et de 50% à 45 millions de dirhams pour
L’inflation connaît également un repli à 4% en 2009 le Crédit du Congo.
contre 5,9% en 2008 et ce, en relation avec le reflux
Europe
des prix mondiaux.
Pour Attijariwafa bank Europe, l’année 2009 fut placée
Suite à la crise internationale, la communauté financière
sous le signe du changement et de l’innovation.
internationale (FMI, BIRD et UE) a fait des dons afin de
compenser l’effondrement des recettes d’exportation et Développement de l’activité « Banque de Détail »
les dettes des PPTE ont été partiellement effacées. en France
La zone CEMAC est couverte par les filiales du Le déploiement de cette nouvelle activité s’est
Groupe : l’Union Gabonaise de Banque et le Crédit accéléré en 2009 avec d’une part, l’ouverture
du Congo. de trois nouvelles agences à Nîmes, Courcouronnes
Pour rappel, en septembre 2009, ces deux banques et Rennes, et d’autre part, par la mise à niveau des
ont été acquises par Attijariwafa bank par la cession guichets existants.
de 15% de Wafasalaf. L’offre de produits s’est également élargi en France
Face à ce ralentissement, l’Union Gabonaise de Banque avec deux nouveaux produits d’Epargne réglementée : le
réussit à augmenter ses ressources de 5% à 3,47 Livret A et le Livret de Développement Durable.
milliards de dirhams et ses crédits par décaissement Développement de l’activité « Banque de détail »
bruts de 11% à 2,20 milliards de dirhams alors que sur l’ensemble des pays d’Europe
les ressources du Crédit du Congo sont en baisse La volonté de développement de l’activité « Banque
de 2% à 2,23 milliards de dirhams et les crédits par de Détail » ne s’arrête pas au réseau français et
décaissement sont en hausse de 10% à 0,74 milliards s’étend aux autres pays européens où le Groupe
de dirhams à fin décembre 2009. est présent. Ainsi, l’agence bancaire d’Anvers en
Au terme de l’exercice 2009, le produit net bancaire Belgique a ouvert ses portes au début de l’année
dégagé par le groupe Attijariwafa bank dans la zone 2009 et, anticipant le déploiement du passeport
est de 0,54 milliards de dirhams en baisse de 9%. européen notamment en Italie, le nouveau point
Rapport de Gestion 2009 89

Rapport
de gestion
Exercice 2009

de vente de Padova a été conçu d’emblée sous le Application d’une nouvelle directive
mode « agence ». Les projets de transformation gouvernementale
des points de vente en Allemagne et en Hollande Suite aux mesures gouvernementales mises en place
ont été lancés et deux nouvelles agences ont été pour soutenir les MRE en cette période de crise, le
acquises à Liège et à Schaerbeek (Belgique). Groupe a rapidement proposé, à travers sa filiale
Lancement sur un nouveau marché : les Tunisiens européenne, la gratuité des transferts ainsi que de
résidents à l’étranger nouvelles solutions de prêts au Maroc : le produit
En avril 2009, la filiale européenne du Groupe « Macharii Bila Houdoud » venant encourager les
ouvrait les portes de son réseau français à une investissements des MRE ou encore l’offre de crédit
toute nouvelle clientèle : « les Tunisiens Résidents à immobilier réadaptée « Miftah Assaad Bila Houdoud ».
l’Étranger ». Travaillant de concert avec Attijari bank Cap Europe 2012 : Le schéma directeur
Tunisie, Attijariwafa bank Europe a pu monter une Entamé en 2008, le projet de bascule du Système
offre et proposer à cette nouvelle cible des produits d’Information en France fut achevé avec succès
d’intermédiation et des solutions de transferts. Les
en juin 2009. L’ensemble du réseau français dispose
équipes ont également été formées et sensibilisées
d’un outil performant répondant aux exigences
afin d’accueillir dans les meilleurs conditions cette
opérationnelles et réglementaires en vigueur.
nouvelle cible.
Une fois les derniers ajustements finalisés, les
Synergie avec le réseau commercial au Maroc : équipes SI de la filiale ont migré en Belgique pour
Intermédiation inversée préparer la bascule du système de la succursale.
Capitalisant sur la largeur du réseau commercial
d’Attijariwafa bank au Maroc, la BMF et Attijariwafa bank
Europe ont imaginé un nouveau modèle de distribution
des produits commercialisés en Europe. L’activité
d’« intermédiation inversée » a donc été lancée
à l’occasion de la campagne d’accueil des MRE
lors de l’été 2009. Dès juin 2009, l’ensemble des
agences à forte concentration de clients MRE au
sein du réseau marocain a pu proposer la demande
de souscription à des produits jusque là disponible
uniquement en Europe.
Résultats consolidés • et, l’augmentation de 11,5% à 23,42 milliards de
dirhams des actifs financiers à la juste valeurs
Le groupe Attijariwafa bank publie depuis le par résultat.
30 juin 2007 ses résultats consolidés selon les
En contrepartie, l’augmentation du passif est
normes IFRS.
principalement redevable à :
En 2009, le périmètre de consolidation du Groupe • la progression de 10,3% à 194,71 milliards
s’est élargi avec l’acquisition de 95% du Crédit du de dirhams des dettes envers la clientèle,
Sénégal, 58,7% de l’Union Gabonaise de Banque, lesquelles représentent, à elles seules, 67% du
91% du Crédit du Congo et de 51% de la Société
total bilan ;
Ivoirienne de Banque.
• et, la hausse de 67,4% à 8,48 milliards de dirhams
Résultats du Groupe des comptes de régularisation et autres passifs.
Total bilan Les fonds propres consolidés
Au 31 décembre 2009, le total bilan du groupe Les fonds propres consolidés se montent à 24,78
Attijariwafa bank se chiffre à 290,35 milliards de milliards de dirhams, en amélioration de 17,5%
dirhams, en hausse de 12,1% par rapport à l’année comparativement à l’année précédente.
2008. Les principaux éléments d’actifs du Groupe
sont les prêts et créances sur la clientèle, les Le produit net bancaire consolidé
actifs financiers disponible à la vente, les prêts Le produit net bancaire consolidé du groupe
et créances sur les établissements de crédit, les Attijariwafa bank affiche une progression de 20,9%
actifs financiers à la juste valeur par résultats, qui à 13,26 milliards de dirhams. Cette évolution résulte
représentent ensemble 88% du total actif (87% au principalement de :
31 décembre 2008). L’augmentation de 12,1% de • la hausse de 5,8% à 7,37 milliards de dirhams
l’actif est essentiellement attribuable à : de la marge d’intérêt ;
• la hausse de 16,6% à 178,99 milliards de dirhams • l’accroissement de 2,4% à 2,20 milliards de dirhams
des prêts et créances sur la clientèle ; de la marge sur commission ;
• l’accroissement de 25,7% à 6,54 milliards de • et, l’amélioration de 46,6% (hors plus-values) à
dirhams des comptes de régularisation et 3,07 milliards de dirhams du résultat des activités
autres actifs ; de marché et à la plus-value de 1,13 milliard de
• la progression de 6,0% à 27,24 milliards de dirhams dirhams sur Wafasalaf et Crédit du Maroc dans
des prêts et créances sur les établissements de le cadre du projet CERES.
crédit ;
Rapport de Gestion 2009 91

Rapport
de gestion
Exercice 2009

Au 31 décembre 2009, la structure du PNB consolidé 4,59 milliards de dirhams en accroissement de


se présente comme suit : 26,2% comparativement à l’année 2008.

Structure du PNB au 31 décembre 2009 Le résultat net part du Groupe


Le résultat net part du Groupe s’inscrit en hausse
de 26,4% à 3,94 milliards de dirhams. Cette
performance est le fruit des efforts consentis par
les différentes entités de la banque et des filiales et
particulièrement l’activité Immobilier et Assurance
et Banques Maroc, Europe et zone offshore. En effet,
la contribution de l’activité Immobilier et Assurance
est passée de 10% en 2008 à 19% en 2009 tandis
Le résultat brut d’exploitation
que la contribution de Banques Maroc, Europe et
Le résultat brut d’exploitation réalise une progression
zone offshore est stabilisée à 66%.
de 28,3% à 7,85 milliards de dirhams. Cette évolution
découle notamment de la maîtrise des charges Contribution par activité au RNPG
générales d’exploitation lesquelles limitent leur au 31 décembre 2009
croissance à 9,3%. Le coefficient d’exploitation s’en
trouve ainsi amélioré à 40,8% au lieu de 44,2% une
année auparavant.

Le coût du risque
Le coût du risque enregistre une hausse de 56,3% à
988 millions de dirhams. Rapporté au total encours,
le coût du risque augmente de 14 points de base
se fixant à 0,53%. Pour leur part, les créances en La rentabilité des capitaux propres –ROE- se monte
souffrance s’établissent à 10,52 milliards de dirhams à 22,7% en 2009 au lieu de 20,8% en 2008. Pour
pour un total encours de 186,6 milliards de dirhams. sa part, le ratio de la rentabilité rapporté au total
Le taux de contentialité s’établit à 5,3%. bilan s’établit à 1,6% en 2009 contre 1,4% une
Le résultat net consolidé année auparavant.
À l’issue de l’année 2009, le résultat net consolidé
du Groupe franchit pour la première fois la barre
des 4 milliards de dirhams s’établissant à
Gestion Globale des Risques

Mission et Organisation de la Gestion des Risques 94

Dispositions générales 95

I - RISQUE DE CREDIT 98

A - Politique de crédit 98
B - Procédures 104
C - Notation Interne 110

II - RISQUE MARCHE 112

A – Gestion des risques de marché 112


B–M  éthodologie de mesure des risques de marché (Modèle interne) 115

III - RISQUE OPERATIONNEL 116

A – Contexte et méthodologie 116


B – Rappel de l’organisation de la filière risques opérationnels 118
C – Réalisations 120

IV- GESTION ACTIF PASSIF 121

A – Conventions et modèles ALM 122


B – Risque de taux 122
C – Risque de liquidité 123
D – Risque de change 124

PERSPECTIVES 125

Contexte Bâle II
Perspectives d’adaptation de la politique du risque de crédit

PILIER III 126

Rapport de gestion 2009 93


Gestion Globale des Risques
Gestion Globale
des Risques

Mission et Organisation de la les crédits aux entreprises et particuliers et les


activités de trading et à garantir la qualité et
Gestion des Risques l’efficacité de suivi du risque.
La démarche d’Attijariwafa bank en matière de Les principaux risques sont identifiés en trois
gestion des risques s’inscrit dans le cadre des familles :
normes professionnelles et réglementaires, des • risque de crédit et de contrepartie : correspond
règles définies au niveau international ainsi qu’aux au risque de défaillance totale ou partielle de la
recommandations des autorités de tutelle. La gestion contrepartie avec laquelle des engagements de
des risques du Groupe est centralisée au niveau de bilan ou hors bilan ont été contractés ;
la Gestion Globale des Risques (GGR), indépendante • risque de Marché : dû au risque de perte lié aux
des Pôles et Métiers et rapportant directement au évolutions défavorables des paramètres de marché
Comité de Direction Générale. (taux d’intérêt, taux de change, prix des actions
Cette configuration consacre le principe de globalité et des matières premières, …)
dans la Gestion des Risques du Groupe et confirme • risque opérationnel : inclue le risque informatique,
son indépendance totale vis-à-vis des autres pôles le risque juridique, le risque humain, le risque
et métiers de la Banque. Cette indépendance lui fiscal, le risque commercial etc.
permet d’assurer une objectivité optimale dans L’organisation du Pôle Gestion Globale des Risques
l’examen des propositions de prises de risque et est calquée sur la typologie des risques telle qu’a
dans le contrôle. été définie par les accords de Bâle II. Il est organisé
La GGR a pour principale mission de veiller à couvrir autour des entités suivantes :
et à superviser l’ensemble des risques inhérents aux 1 - L’entité « Risque de contrepartie »
activités du groupe, de les mesurer et les contrôler. La mission principale de l’entité consiste à :
La fonction exerce un contrôle permanent, le plus
En amont
souvent a priori, nettement différencié de celui de
• analyser et instruire les demandes de prise de
l’Audit Interne, effectué de façon périodique et a
risque émanant des différentes forces de vente
posteriori.
de la Banque par le paradigme contrepartie/
Ses missions permanentes consistent notamment transaction;
à formuler des recommandations en matière de
• évaluer la consistance et la validité des garanties ;
politiques de risque, à analyser les portefeuilles
• apprécier le volume d’activité de la relation, le bien
de crédit avec une vision prospective, à approuver
fondé économique des financements sollicités.
Rapport de Gestion 2009 95
Gestion Globale des Risques

En aval des risques, notamment Bâle II. Trois missions sont


• passer en revue régulièrement l’ensemble des assignées à cette entité :
engagements pour qualifier le portefeuille par 1. Conception de modèles de notation conformes à
famille de risque; l’esprit de la réglementation Bâle II
• examiner les états hebdomadaires des autorisations 2. Mise en place de normes & méthodes devant
et utilisations ; régir le fonctionnement de la GGR
3. Pilotage des projets relatifs à la gestion des
• relever les dépassements, et prendre les mesures
risques notamment Bâle II.
nécessaires pour leur apurement ;
• a ppréhender les créances présentant des
Dispositions générales
signes de difficulté et repérer les incidents de
paiement ; 1- Gouvernance et organisation
• suivre avec le réseau la récupération de ces La gouvernance et l’organisation de la gestion des
créances ; risques précisent et appliquent de façon systématique
• p rovisionner les créances classées en les principes de gestion arrêtés par les instances

souffrance. de la banque.
Pour une meilleure coordination des actions
2 - L’entité « Risque de marché » communes, les responsabilités des principaux
La fonction de l'entité est de détecter, d’analyser et acteurs ont été bien définies.
de suivre les différentes positions de la Banque en Ces acteurs sont :
matière de taux et de devises, de rationaliser ses • Conseil d’Administration
positions par des autorisations formalisées et d’être • Direction Générale
alerte à toute déviation de ses positions ; • Comités de Décision
3 - L’entité « Risque opérationnel » • Gestion Globale des Risques
La fonction de l'entité est de détecter, d’analyser - Rôle du Conseil d’Administration :
et de suivre les différentes risques opérationnels Dans le cadre de l’exercice des activités de marché, le
inhérents à l’activité bancaire (humain, Conseil d’Administration a pour responsabilités :
informatique, fiscal, juridique). • de définir et revoir périodiquement la stratégie
Fin 2008, la GGR s’est dotée d’une nouvelle entité commerciale et les politiques de gestion des
dédiée aux systèmes de Risk Management pour risques ;
s’aligner sur les meilleures pratiques de pilotage
• d’appréhender les risques principaux auxquels • associer le Conseil d’Administration dans le
s’expose la banque dans ses activités ; pilotage des activités de marché en lui soumettant,
• de valider les limites globales de risques et de pour approbation, les politiques développées
s’assurer que la Direction Générale et les Comités pour la gestion des risques.
de décision prennent les mesures nécessaires Rôle des Comités
pour identifier, mesurer, suivre et contrôler ces
Comité des Grands Risques (comité issu du conseil
risques, les limites de risques doivent être fixées
d’administration)
en tenant compte des fonds propres ;
Présidé par le Président Directeur Général, ce comité
• d’approuver la structure organisationnelle ;
examine et autorise les opérations importantes
• de s’assurer que la Direction Générale vérifie qui engagent le Groupe (crédits, recouvrement,
l’efficacité du dispositif de contrôle interne ; investissements, achats,…) au-delà d’un certain
Rôle de la Direction Générale seuil.
La Direction Générale est l’organe exécutif, elle a Désormais, ce comité supervise l’évolution des
pour responsabilités de: indicateurs de risque et fixe les orientations à court

• mettre en œuvre les stratégies et les politiques terme en matière de gestion des risques.

approuvées par le Conseil d’Administration ; Comité de Risque de Crédit Groupe


• mettre en œuvre les processus et les moyens Le Comité de Crédit Groupe est compétent dans
permettant d’identifier, mesurer, suivre et contrôler l’ensemble des engagements du groupe Attijariwafa bank
les risques liés aux activités commerciales ; jusqu’à une limite de 600 millions de dirhams.

• mettre en place et de maintenir l’organisation Il fixe également, sur proposition du Correspondent


chargée de la gestion des opérations commerciales Banking, les limites de contrepartie accordées aux
et du suivi des risques ; banques internationales.

• mettre en place les normes et méthodes de Comité Risque de Marchés (CRM)


contrôle interne ; Le Comite Risques de Marchés (CRM) est l’instance
• informer le Conseil d’Administration des éléments interne de décision et de suivi des risques de
marchés selon toutes ses formes. Il a comme
essentiels et des conclusions qui peuvent être
responsabilités :
dégagées des mesures des risques auxquels la
• le suivi et l’analyse des risques de marchés et
banque est exposée ;
leur évolution ;
Rapport de Gestion 2009 97
Gestion Globale des Risques

Gestion Globale
des Risques

• il s’assure du respect des indicateurs de surveillance, • l’identification des risques


des règles spécifiques de gestion et des limites • la mesure des risques
définies ; • le suivi des risques
• Il octroie des limites aux différentes lignes de • le contrôle des risques
produits dans le cadre des stratégies fixées par
la banque. L’identification des risques
L’identification des risques consiste en un inventaire
Rôle de la Gestion Globale des Risques complet et détaillé des risques et des facteurs
Elle assure le rôle de supervision des méthodologies inhérents à chaque risque.
et des risques de contrepartie, de marchés et L’actualisation régulière de cet inventaire s’impose
opérationnels. Ses principales responsabilités pour tenir compte de l’évolution des facteurs
sont : générateurs de risques et des changements induits
• formuler des recommandations en matière de par l’actualisation des orientations et politiques de
politiques de risque gestion.
• instruire les demandes de limites de crédit et L’entité Contrôle et Méthodes est chargée de cette
de trading avant de les soumettre au comité fonction aussi bien dans l’activité courante et que
compétent ; dans la phase de lancement de nouveaux produits
• assurer le suivi des risques de contrepartie, ou activités. Elle s’appuie également sur les rapports
de marchés et opérationnels en procédant à la et notes du Contrôle Interne
consolidation de l’ensemble des expositions de La mesure des risques
la banque ;
Il s’agit d’évaluer la probabilité d’occurrence des
• valider les principes du dispositif et les méthodes risques et leurs conséquences financières sur les
de mesure en s’assurant notamment de leur positions ou le patrimoine de la banque ;
homogénéité avec celles du Groupe ; Les méthodes de mesure des risques adoptées
• valider les modèles internes et les modèles des s’inspirent largement des « saines pratiques »
logiciels utilisés pour la valorisation des instruments édictées par le Comité de Bâle et en conformité avec
financiers la réglementation prudentielle et sous le pilotage

2- Processus de gestion des risques des Comités de Risques et la GGR.

Le processus de gestion des risques comporte quatre


étapes essentielles faisant intervenir plusieurs
entités :
La banque s’engage à investir dans la mise en place Les dispositions de la présente PGC ont une portée
de techniques avancées en matière de gestion des générale et s’appliquent de manière permanente.
risques intégrant ainsi les nouveaux développements Elles sont susceptibles de mises à jour lorsque
en vue de la préparation pour l’application des l’évolution de la situation économique et financière
méthodes internes. des marchés le justifie.

La maîtrise des risques Ces dispositions peuvent être complétées par


Il s’agit des mesures prises par la banque pour des politiques spécifiques relatives à certaines
limiter les risques à des niveaux acceptables. activités ou entités du groupe. De même qu’elles
sont accompagnées par des orientations de crédit
Le contrôle des risques
révisables périodiquement.
Cette dernière étape englobe la surveillance et
La politique de crédit de la banque s’appuie sur les
le pilotage de la gestion des risques et permet
dix principes fondamentaux suivants :
également d’identifier de nouvelles zones de
I.1 Déontologie et conformité : le groupe s’astreint
risques et d’ajuster les limites en fonction de leur
au strict respect des principes déontologiques
évolution.
définis dans son code interne et des dispositions
I- Risque de Crédit réglementaires régissant ses activités.
I.2 Indépendance fonctionnelle des structures de
A- Politique de crédit
Risques par rapport aux entités opérationnelles afin
I- Principes généraux de préserver la qualité des risques et l’objectivité
La politique générale de crédit (PGC) a pour dans les prises de décisions.
finalité de définir le cadre de référence qui régit
I.3 Responsabilité des risques. Les business units
les activités génératrices de risque de contrepartie
restent pleinement responsables de leurs risques de
pour la banque.
crédit. Cette responsabilité est également supportée
Le risque de contrepartie représente le risque par les organes d’octroi.
de perte financière du fait de l’incapacité d’un
I.4 Collégialité des décisions : les décisions de crédit
débiteur à honorer ses obligations contractuelles.
nécessitent au minimum une double signature et un
Il concerne les activités de prêt ainsi que d’autres
double regard : celui des organes commerciaux et celui
activités exposant la banque au risque de défaut
du risque, ce qui favorise l’analyse contradictoire.
d’une contrepartie ou d’un émetteur notamment
les transactions sur le marché de capitaux ou sur
les opérations de règlement -livraison.
Rapport de Gestion 2009 99
Gestion Globale des Risques

Gestion Globale
des Risques

Le renvoi en arbitrage à un niveau supérieur peut développement et reposent sur :


éventuellement être envisagé pour certaines - des limites globales ;
décisions divergentes. - des critères d’intervention ;
Aucune décision d’octroi ne sera rendue de manière - un schéma de délégation.
unilatérale sauf délégation particulière de l’organe Ces stratégies sont également déclinées par :
d’administration. - métier ;
I.5 Rémunération satisfaisante : Chaque risque pris - entité ;
par la banque doit être correctement rémunéré. - secteur d’activité ;
La tarification doit toujours s’inscrire en adéquation - pays.
avec la notation.
Le respect de ces stratégies relève des Métiers et
I.6 Suivi : Chaque risque pris par la banque doit être est contrôlé par la GGR.
suivi sur une base continue et permanente. Toute décision de risque nécessite une analyse
I.7 Séparation de la fonction de gestion et de la approfondie aussi bien de la contrepartie que de la
fonction de contrôle des risques. transaction et doit être motivée par une appréciation
I.8 La prudence et la « consultancy » doivent être du couple risque-rendement. Elle doit s’inscrire
de mise en cas de doute ou d’ambiguïté. dans la stratégie risque du métier concerné et
I.9 Analyse préalable par le comité nouveaux produits dans le dispositif de limites en vigueur.
de tout risque de contrepartie lié au lancement de II.1 La sélection de la clientèle
nouveaux produits ou de nouvelles activités. Le Groupe ne traite qu’avec les contreparties bénéficiant
I.10 Règle restrictive : aucun financement ne d’une bonne réputation. Les équipes commerciales
peut être octroyé au profit d’une relation ayant sont responsables pour recueillir les informations
bénéficié d’un abandon ou ayant fait l’objet d’un pertinentes sur la clientèle en excluant la clientèle
déclassement à contentieux. Le dispositif de notation répertoriée dans les bases négatives (interdits de
est discriminatoire pour ce type de clientèle (note comptes, chéquiers et contentieux).
éliminatoire) . Si une contrepartie n’honore pas sa signature auprès
II. Structuration du risque de contrepartie de notre Groupe ou du système bancaire, elle ne
Principes généraux de prise de risque peut plus prétendre à de nouvelles attributions de
crédits auprès du Groupe. À défaut d’un règlement
La prise de risque doit s’inscrire dans le cadre
rapide de la créance contentieuse, Attijariwafa bank
des stratégies risques approuvées. Les stratégies
se désengage de la contrepartie concernée.
sont adaptées à chaque métier et à leur plan de
Si un règlement amiable se traduit par un abandon • garanties ou sûretés : le crédit doit être assorti
de créances, la contrepartie ne peut plus prétendre à de garanties. La valeur économique de ces gages
des concours auprès d’Attijariwafa bank (sauf décision doit être validée par expertise et régulièrement
contraire du comité des Grands Risques) . actualisée ; de même, la surface patrimoniale des
Les directions commerciales doivent également garants doit être détaillée et mise à jour ;
s’assurer de la bonne origine et du caractère licite • notification : les modalités du crédit doivent être
des ressources de la clientèle. formellement notifiées à la clientèle de manière
La décision finale d’engagement s’appuie sur la note à préserver les intérêts des parties.
interne et un avis indépendant de la GGR. Le comité III. le Dispositif d’encadrement de l’activité crédit
demeure l’instance ultime de décision.
En raison de son importance vitale mais aussi des
II.2 Structure des opérations risques qu’elle induit, l’activité crédit est encadrée
L’activité de crédit suppose une parfaite maîtrise par un dispositif articulé autour de trois grandes
de la structure des opérations de crédit selon les orientations :
points suivants : - le respect des règles prudentielles édictées par
• objet : la justification économique des opérations Bank Al Maghrib ;
de crédit doit être avérée ; - la notation des contreparties visant une sélection
• structure : les opérations doivent être clairement et un suivi rigoureux des risques ;
explicitées et appréhendées et leur suivi doit - et la diversification sectorielle à même d’atténuer
être assuré ; le risque de concentration .
• maturité : les maturités des engagements de crédits III.1 Règles prudentielles
doivent être adossées à leur objet ainsi, les crédits Le risque inhérent à l’activité crédit est encadré
d’investissement doivent en principe être échéancés par un corpus de règles prudentielles destinées à
sur 7 ans sauf exception pour les crédits habitats en atténuer l’impact étant donné qu’il représente
dans le cadre d’une politique d’adossements des le risque bancaire majeur. Ces règles se rapportent
ressources à ces maturités ; aux trois phases de la prise de risque:
• transparence : la procédure d’octroi de crédit doit Avant la prise de risque
être conforme aux règles de déontologie; À ce stade, la banque doit veiller en permanence au
• sécurité : la capacité de remboursement des respect du coefficient minimum de solvabilité de 10%.
contreparties doit être analysée et confirmée ; Cela revient à coupler l’accroissement de l’activité
crédit à l’augmentation du niveau des fonds
Rapport de Gestion 2009 101
Gestion Globale des Risques

Gestion Globale
des Risques

propres (crédit égal 10 fois les fonds propres nets) De même, le portefeuille engagements doit faire
afin de limiter le niveau d’endettement de la banque régulièrement l’objet de revue et de requalification
qui est aussi un facteur de fragilisation. en vue de structurer ce portefeuille en encours
La prise de risque sain, en créances sous surveillance et en créances
Cette phase est soumise à des dispositions en souffrance avec une couverture appropriée en
réglementaires se rapportant : provisions.
• à l’instruction des demandes de crédit en termes L’efficacité de ces règles doit être assurée par la
de check list minimale ; mise en place d’un dispositif de contrôle interne
• au respect du plafond d’exposition maximale englobant :
limité à 20% des fonds propres au profit d’un seul • la mesure de l’exposition de la banque et des filiales
bénéficiaire (individuel ou groupe) ; au titre des engagements (mobilisés et confirmés
• à la nécessité de déconcentration du portefeuille non utilisés) et au titre du risque de contrepartie
engagements en vue de limiter la charge de sur les opérations de marché ;
risque ; • la maîtrise et la surveillance des risques au niveau
• à l’obligation de conformité de l’activité crédit du Groupe grâce à une identification précise des
aux différentes règles de droit, règles éthiques, tiers porteurs de risque afin d’assurer la cohérence
fiscales et autres. et l’exhaustivité du reporting de suivi de risque
Après la prise de risque et l’affectation des encours aux portefeuilles

Les risques importants encourus sur un même bâlois ;

bénéficiaire (individuel &/ou groupes) font l’objet • ainsi que le stress test en tant qu’outil de
d’un suivi particulier en plus des contraintes simulation de la capacité de la banque à résister
réglementaires les régissant (CMDR 20% des FP et à la détérioration du portefeuille engagements
déclaration à BAM à partir de 5% des FP). du fait de retournements défavorables de la
Les groupes sur lesquels notre banque a atteint conjoncture.
son plafond réglementaire d’engagements doivent III.2 Risque de concentration
faire l’objet d’une gestion spécifique conjointe entre Le risque de concentration du crédit est le risque
les entités commerciales et la GGR de manière inhérent à une exposition de nature à engendrer
à permettre à notre établissement de profiter des pertes importantes pouvant menacer la solidité
des opportunités de financement éventuelles en financière d'un établissement ou sa capacité à
améliorant la rentabilité de notre intervention sans poursuivre ses activités essentielles.
aggraver notre exposition .
Le risque de concentration du crédit peut découler 1. du taux de pénétration de la banque dans chaque
de l'exposition envers : secteur d’activité;
•des contreparties individuelles ; 2. de la qualité de ses actifs (sinistralité et rating) ;
•des groupes d'intérêt ; 3. et des marges de progression que laisse envisager
• des contreparties appartenant à un même secteur la conjoncture (intelligence économique, comités
d'activité ou à une même région géographique consultatifs avec les professionnels, fédérations,
• des contreparties dont les résultats financiers dispositions de la loi des finances etc…) afin de
dépendent d'une même activité ou d'un même baliser l’action commerciale et de préserver
produit de base. au niveau du portefeuille engagements de la
La politique d’expansion internationale de notre banque,un profil de risque optimal en termes
Groupe induit des risques dus à une concentration de concentration sectorielle.
des contreparties appartenant à une même région La revue périodique de l’exposition de la banque à
géographique. Cette concentration est assortie la lumière des évolutions conjoncturelles permet
d’une gestion des limites (en matière à la fois un pilotage décisionnel et un ajustement dynamique
d’exposition et de délégations de pouvoirs) et des des limites quantitatives, voire qualitatives, dans
seuils d’alertes. le sens :
Le risque de concentration individuelle et sur des • de l’accroissement des secteurs à fort potentiel
groupes d’intérêt est régi par les dispositions de la de développement;
banque centrale en matière de division des risques. • de la consolidation sur les activités où le taux de
Cela suppose une gestion des groupes selon un pénétration est assez élevé ou bien pour lesquelles
processus normalisé s’appuyant sur une définition nous n’avons pas une grande visibilité;
très large de la notion du groupe d’affaires et une • ou du repli à l’égard des secteurs en déperdition
approche concertée avec les lignes de métiers en (perspectives défavorables, grande sinistralité …).
vue de : Ces limites sectorielles quantitatives sont challengées
• définir les limites d’exposition globale et les choix de manière concertée entre les unités commerciales
d’accompagnement ; (cf.business plan) et la GGR, avant leur approbation
• consolider dans une seule base de données les par les organes habilités. Elles doivent régir aussi bien
informations sur les groupes de contreparties. les demandes de réévaluations que les entrées
De même, la déclinaison d’une politique sectorielle en
matière de distribution de crédits tient compte :
Rapport de Gestion 2009 103
Gestion Globale des Risques

Gestion Globale
des Risques

en relation. Les dépassements de ces limites doivent des secteurs et identifiant les facteurs qui expliquent
être soumis à cette même instance pour autorisation les risques encourus par leurs principaux acteurs.
et mise à jour de nouveaux seuils. La répartition des engagements donnés par secteurs,
III.2.1 - Diversification par contrepartie rapportés au total des engagements de la Banque à
Evaluée en tenant compte de l’ensemble des fin décembre 2009, se décline comme suit :
engagements portés sur un même bénéficiaire, • les établissements financiers –holding et assurances
la diversification est une constante de la politique représentant 19%, en quasi-stagnation par rapport
de risque de la banque. L’étendue et la variété à 2008. Les engagements sur ce secteur sont
des activités du Groupe pourraient y participer. de très bon risque (96% des engagements des
Les éventuelles concentrations font l’objet d’un établissements financiers spécialisés sont sur
examen régulier donnant lieu le cas échéant à des des filiales de banques et la CDG ).
actions correctives. Cette diversification se décline • le BTP & matériaux de construction représente 7%
comme suit : en 2009 en quasi-stagnation par rapport à 2008.
Les crédits par signature représentent plus de 50%
Ventilation des engagements de la banque par
des engagements globaux de ce secteur.
catégorie de contrepartie au 31 décembre 2009
• la promotion immobilière représente 9% en quasi-
stagnation par rapport à 2008. Depuis 2006, Les
engagements sur ce secteur ont connu une forte
progression du fait de la stratégie de la Banque
d’accompagner la réalisation de nombreux grands
projets d’envergure en matière d’habitat.

Ventilation des engagements de la banque


par secteur d'activité au 31 décembre 2009

III.2.2 - Diversification sectorielle


La répartition des risques selon les secteurs de
l’économie fait l’objet d’une même attention et se double
d’une analyse prospective permettant une gestion
dynamique de l’exposition de la Banque. Elle s’appuie
sur des études exprimant une opinion sur l’évolution
III.2.3 - Répartition géographique Répartition des engagements au Maroc par
La répartition des engagements par zone géographique zone géographique au 31 décembre 2009
montre que l’exposition du Groupe est très largement
concentrée au Maroc avec 78%. Le reste étant réparti
entre la Tunisie (9%), l’Europe (4%), le Sénégal (5%)
et autres pays africains (4%).
Ventilation des engagements de la banque par
pays au 31 décembre 2009

B- Procédures
1- Prise de décision
a- Compétences
Le dispositif de décision en matière de crédit repose
sur un ensemble de délégations qui implique de
Au niveau Maroc, la région de Casablanca représente, recueillir l’avis conforme d’un représentant de la
à elle seule, 78% des engagements de la banque, fonction risque nommément désigné. L’accord est
suivie de la région de Rabat (8%), celles de Meknès- toujours donné par écrit que ce soit au moyen d’un
Fès, Souss-Sahara et le Rif-Oriental lesquelles processus de recueil de signatures ou par la tenue
représentent 3% des engagements chacune et formelle d’un comité de crédit.
autres avec les 6% restantes. Les délégations de compétence se déclinent en
Cette concentration s’explique par : montant de risques variant selon les catégories de
• le fait que les régions de Casablanca et de Rabat notes internes et les spécificités de métiers.
représentent le « cœur économique, financier et Les propositions de crédit doivent respecter les
administratif » du Royaume principes de la politique générale de crédit. Les
• la domiciliation des comptes à Casablanca et Rabat exceptions impliquent le recours au niveau d’autorité
des principaux projets d’infrastructure lancés et supérieur .
réalisés en province.
Rapport de Gestion 2009 105
Gestion Globale des Risques

Gestion Globale
des Risques

S’agissant de la banque, les différents organes de Etude et décision


prise de décision tels qu’ils ont été validés par le Les analystes du Pôle « Gestion Globale des Risques »
Conseil d’Administration sont (classé par niveau de reçoivent la proposition de crédit et procèdent à un
compétences croissant) : premier diagnostic complet de la relation à travers
• Comités GGR restreints (3 niveaux) les éléments suivants :
• Comité Crédit BE • l’activité et la rentabilité de la relation ;
• Comité de Crédit Groupe • la capacité de remboursement de la contrepartie ;
• Comité des Grands Risques, présidé par le • la structure financière de l’affaire ;
Président Directeur Général, est l’instance ultime • l’historique des relations ;
de décision en matière de prise de risques de crédit • la qualité des garanties bordant le crédit ;
et de contrepartie. • la rentabilité de l’opération ;
S’agissant des filiales du Groupe, les compétences • le rating déterminé par le système de notation
sont définies en montant de risques. En cas de interne de la banque ;
dépassement de seuil, les décisions sont prises En plus de ces éléments, et afin d’améliorer la
par les différents comités de la banque. maîtrise des risques encourus par la banque,
l’analyse des dossiers de crédit est complétée par
b- Processus
les études sectorielles réalisées par l’entité « Études
Demande et proposition Économiques et Sectorielles ».
Après la prise de contact avec le client et une
Ces études ont pour principal objectif d’analyser
première évaluation de son activité et/ ou de ses
l’évolution de l’environnement macro-économique
revenus, le responsable commercial en agence
en réalisant des études ciblées sur l’ensemble des
procède au montage d’une proposition de crédit via
secteurs d’activité de manière à contribuer à la
une application informatique dédiée. Il constitue un
fixation des grandes orientations de la politique de
dossier administratif de ladite proposition, recensant
crédit de la Banque.
l’exhaustivité des documents exigés tant par la
Ce diagnostic est ensuite approuvé par un œil d’expert
réglementation BAM que par le règlement interne
en matière de gestion des risques (divisionnaire
de l’établissement en matière d’engagement de
GGR). Ce dernier prend la décision approprié dans le
crédit.
cadre des compétences qui lui sont déléguées intuiti
Cette proposition doit comporter toutes les informations
personae sine qua non, il présente la proposition à
requises pour permettre la prise de décision au
l’instance habilitée pour prise décision.
niveau du pôle « Gestion Globale des Risques ».
Notification de la décision • le dossier des services opérationnels.
Entrant dans le cadre du projet de certification du En plus, et conformément aux termes de la
process crédit, cette nouvelle procédure a permis Directive de Bank Al-Maghrib datée du 1/04/2005,
d’officialiser l’ensemble des termes de nos décisions les dossiers de crédits sont complétés par les
de crédits clarifiant ainsi les relations avec notre éléments suivants :
clientèle dans un souci de transparence et de • PV d’assemblée ayant statué sur les comptes de
préservation des intérêts mutuels des parties . l’exercice ;
Des améliorations sont en cours à ce niveau prévoyant • états de synthèse annuels ;
la mise en place de contrat d’ouverture de crédit et/ • rapport du Commissaires aux comptes ou attestation
ou de lettre de notification spécifique pour certains de régularité et de sincérité des comptes ;
types de financement notamment de l’immobilier. • récépissé de dépôt des états de synthèse et du
Révision rapport du commissaire aux comptes au greffe
À l’instar de la proposition de mise en place, la du tribunal de commerce.
proposition de révision des lignes de crédits émane Les dossiers de crédit sont tenus au niveau de
des unités commerciales. Toutefois, elle peut être l’agence. Pour les besoins d’étude, les copies des
provoquée sur demande des entités GGR notamment documents originaux sont envoyées pour consultation
lorsque les outils de suivi font apparaître des aux différents services centraux concernés, pour
anomalies justifiant une révision à la hausse comme permettre de formuler la décision de crédit.
à la baisse des enveloppes autorisées . A noter que les propositions de crédits ainsi que les
Le circuit d’étude et de décision obéit au même décisions et documents y afférents sont archivés au
schéma que pour la phase d’octroi. niveau de la Gestion Globale des Risques.
Personnes morales apparentées : Parallèlement à la gestion des dossiers physiques,
L’octroi de crédits aux personnes morales apparentées le système d’archivage électronique mis en place
obéit aux mêmes règles et procédures appliquées à Attijariwafa bank offre une historisation, sur une
pour les clients normaux. profondeur de plusieurs années, d’un ensemble
c- Gestion des dossiers de crédit d’états et de situations permettant ainsi des
Les dossiers physiques de la clientèle comprennent : recherches approfondies à partir de critères
• le dossier de la Relation ; préalablement définis.

• le dossier des garanties ;


• le dossier administratif ;
Rapport de Gestion 2009 107
Gestion Globale des Risques

Gestion Globale
des Risques

d- Gestion des garanties • Les matériels financés et nantis sont corroborés


Les garanties sont proposées par l’unité commerciale par les factures et preuves de paiements
dans le cadre de la proposition de crédit, elles sont correspondantes.
donc préalablement négociées avec le client dans Gestion des dossiers de garanties
l’objectif de couvrir un risque de crédit. Les actes originaux des garanties sont conservés
Ces garanties sont évaluées simultanément à sous la responsabilité de l’Administration des
l’évaluation de la proposition de crédit. Cette évaluation garanties au Siège.
s’effectue via un certain nombre d’informations Les demandes de libération de garanties obéissent
et documents requis dans le cadre du processus au même circuit de traitement que les propositions
d’instruction de toute proposition de crédit. Les de crédits après toutefois avoir été visées par l’Entité
principales garanties retenues par la banque et de Contrôle des Engagements. Toute modification
leur mode d’appréciation sont : autorisée des garanties est donc répercutée au
• la caution personnelle est appréciée sur la base niveau de la décision de crédit.

d’une surface patrimoniale détaillée récente et Pour une parfaite maîtrise des opérations, le
conforme au modèle pré-établi ; traitement des main levées est centralisé au niveau
• le gage hypothécaire est apprécié sur la base du : de l’Administration des Garanties, les signatures
habilitées en la matière ayant été strictement
− rapport d’expertise établi par un expert agréé par
fixées.
Attijariwafa bank pour les garanties supérieures
ou égales à un million de dirhams ; Le projet AGMA initié par la banque en 2007 vise la
− rapport d’un responsable de l’établissement étayé refonte du système de gestion des garanties par une
d’un compte rendu de visite pour les garanties centralisation de la gestion des dossiers de garanties
inférieures à un million de dirhams ; et la mise en place d’un système informatisé de
gestion des garanties et des mainlevées.
À l’occasion du renouvellement annuel du dossier
de crédit, l’analyste veille à actualiser, si besoin est, 2- Surveillance
l’expertise des biens affectés en hypothèques. Dans la nouvelle organisation du groupe Attijariwafa bank,
• La valeur du nantissement sur fonds de commerce le rôle de surveillance et de détection des créances
pourra également être étayée d’un rapport en difficulté incombe essentiellement à l’entité
d’expert ; « Surveillance et Contrôle des Risques de Crédit ».
• Les marchandises nanties sont régulièrement
assorties de déclaration de stock voire éventuellement
contrôlées par les organismes habilités ;
L’entité « Surveillance et Contrôle des Risques de Crédit » L’objectif escompté de ces diverses formes de
veille en permanence, dans une optique préventive, à la contrôle est de prévenir les risques pouvant résulter
santé et à la qualité des engagements de la banque. de dépassements ou d’incidents de paiements,
Fonction clé dans le processus de maîtrise des ainsi que d’une baisse importante des opérations
risques, cette gestion préventive consiste à anticiper domiciliées par le client à travers des réactions
les situations de dégradation des risques et à y rapides permettant d’appréhender à temps, les
apporter les ajustements appropriés. problèmes rencontrés par le client concerné et lui
Dans le cadre de l’exercice de cette fonction, cette trouver les solutions appropriées.
entité est amenée à :
3- Provisionnement
• surveiller la régularité des engagements : conformité
En vue d’identifier les créances sensibles et celles éligibles
à l’objet du crédit et respect des côtes autorisés ;
au provisionnement au regard de la réglementation
examen des incidents de paiement ; revue des
en vigueur, une revue exhaustive du portefeuille de
dossiers échus…
la Banque est effectuée trimestriellement à l’aide
• détecter les créances présentant des signes de
d’un état des clignotants conçu par référence aux
faiblesse persistants (créances dites difficiles) à partir
critères de classifications des créances en souffrance
d’un certain nombre de clignotants d’alerte ;
institués par la circulaire n°19 de BAM, ainsi qu’à
• suivre avec le réseau l’évolution des principaux d’autres critères de sécurité complémentaires
risques (créances difficiles, engagements les plus retenus par la Banque.
importants et/ou les plus sensibles);
Ces clignotants d’alerte, dont les règles de détection
• déterminer les dossiers éligibles au déclassement sont conformes à la réglementation en vigueur, relèvent
au regard de la réglementation en vigueur régissant essentiellement des quatre familles ci-après :
les créances en souffrance ;
• clignotants relatifs aux dépassements ;
• suivre avec le réseau le dénouement de certains
• clignotants relatifs aux impayés (escompte
risques spécifiques notamment, les admissions
commercial ou crédits amortissables) ;
temporaires, les avances sur marchés publics et
• clignotants relatifs au gel de compte ;
les avances sur marchandises.
• clignotants relatifs aux critères financiers.
Cette entité est structurée en trois sous-entités à
À ces critères usuels de détection, il convient d’ajouter
l’instar de l’organisation actuelle du Réseau :
un ensemble de ratios pro-actifs récemment introduits
• Banque de Détail ;
dans l’état des clignotants et déterminés par rapport
• Banque d’Entreprise ; à certains postes du bas de bilan.
• Filiales et succursales.
Rapport de Gestion 2009 109
Gestion Globale des Risques

Gestion Globale
des Risques

Ces ratios confèrent la possibilité de repérer de façon • les créances pré-douteuses ;


précoce, les signes précurseurs de dégradation du • les créances douteuses ;
risque. • les créances compromises.
Les créances, ainsi détectées et pré-classeés, Par ailleurs, les dossiers éligibles au provisionnement
sont examinées, dans un second temps, dans le sont préalablement mis en demeure par les entités
cadre des comités de suivi des créances difficiles concernées de la Banque.
de concert avec les autres instances de la Banque
Enfin, les garanties hypothécaires dont le montant
(Réseau, Crédits, Recouvrement).
est égal ou supérieur à un million de dirhams font
Ces comités suivent de manière périodique l’évolution
l’objet d'une évaluation systématique avant leur prise
des créances en souffrance qui peut déboucher
en compte dans le calcul des provisions.
sur l’une des actions suivantes:
• la régularisation, et donc le reclassement desdites Il faut noter par ailleurs que dans un souci de
créances dans la catégorie normale ; prudence, la politique du Groupe prévoit que les
• le rééchelonnement ou la restructuration pour créances en souffrance sont, pour l’essentiel, classées
les affaires économiquement et financièrement directement dans la catégorie « Compromises » et
viables ; provisionnées en conséquence.
• le déclassement définitif de la créance dans Il y a lieu de noter que le Comité des Risques et
l’une des catégories des créances en souffrance des Comptes examine régulièrement, lors de ses
après la mise en demeure préalable du client réunions périodiques, la situation des engagements
concerné ; classés en souffrance et ceux faisant l’objet d’un
• le maintien de la créance en suivi pour les cas suivi particulier, suite à l’apparition d’indicateurs
qui bien qu’ils ne soient pas encore formellement pouvant être défavorables.
éligibles au déclassement au regard des critères
4- Gestion Corrective du Portefeuille
réglementaires, nécessitent, de par leur sensibilité,
un certain accompagnement de la part des Pour améliorer l’efficacité de recouvrement des
entités concernées et qui peuvent être couvertes créances difficiles, un dispositif de recouvrement à
le cas échéant par des provisions pour risques l’amiable a été mis en place au sein de la Banque.
généraux. Ledit dispositif est doté de deux structures, l’une
Les créances en souffrance sont évaluées et dédiée aux activités du réseau Entreprise et l’autre
comptabilisées conformément à la réglementation à celles du réseau Particuliers/Professionnels.
bancaire en vigueur. Elles sont réparties en trois
catégories différentes :
Rattachées aux entités risques, recouvrement d) Le modèle intègre cinq facteurs financiers
entreprises, professionnels et particuliers de la explicatifs du risque de crédit :
Gestion Globale des Risques, ces entités ont pour • la taille
mission de : • la structure
• veiller en permanence à la régularité et à la qualité • la rentabilité
de l’ensemble des engagements de la Banque ; • la liquidité
• suivre, principalement via le réseau, ou directement • le levier
avec les clients concernés, la régularisation de e) Mode de calcul de la note : Pour chacun des cinq
toute insuffisance ; facteurs, une table de notation a été créée. Le
• adopter une démarche pro-active visant à éviter score final est la somme des notes pondérées
toute dégradation de la qualité du risque. obtenues au niveau de chaque facteur :
C- Notation interne f) Grille de Rating d’Attijariwafa bank :
La notation interne est un outil d’aide à l’évaluation, à • le support des scores a été segmenté en six classes
la décision ainsi qu’au suivi du risque. Elle constitue de risque de type « Master Scale »
l’un des instruments de détection de la dégradation
• les PDs ont été calculées et ajustées par rapport
ou de l’amélioration d’un risque lors des revues
à chaque classe de risque
périodiques de portefeuille.
Le système de notation interne d’Attijariwafa bank Classification
Description
a été élaboré en juin 2003 avec l’assistance technique Attijariwafa bank
de la société de financement internationale et du A Très bon
cabinet Mercer Oliver wyman : B Bon
a) périmètre: portefeuille entreprises hors collectivités C Moyennement haut
locales, banques, holdings, sociétés de financement, D Moyen
entreprises du secteur agricole, du secteur hôtelier E Moyennement bas
et de la promotion immobilière ; F À surveiller

b) la classification « Compromis » a été adoptée La répartition des engagements d’Attijariwafa bank


comme définition du défaut selon le système de notation interne est présenté
c) le système prend en compte deux paramètres : une dans le graphique suivant :
échelle de notation de six notes (A, B, C, D, E et F)
et les probabilités de défaut (PD) estimées.
Rapport de Gestion 2009 111
Gestion Globale des Risques

Gestion Globale
des Risques

Ventilation des engagements de la banque par • le modèle a été enrichi par les facteurs qualitatifs
classe de risque au 31 décembre 2009 et de comportement,
• une distinction entre la « Grande entreprise » et
la « PME » est désormais opérationnelle dans
le système de notation.
Ce nouveau modèle de notation comprend huit
classes de risque dont une en défaut (A, B, C, D,
NR : en attente de rating
E, F, G, et H). Les classes de risque du modèle
Le système de notation interne fait actuellement ont été calibrées par rapport aux classes de risque
partie intégrante du process d’évaluation et de des agences de notation internationales (type S&P
décision de crédit. En effet, lors du traitement de et Moody’s).
la proposition de crédit, une confirmation de la Classification
Description
notation est effectuée en accord avec l’instance de Attijariwafa bank
décision. Les niveaux de délégation des compétences A Très bon
en termes de décisions de crédit sont d’ailleurs B Bon
fonction de la notation risque. C Assez bon
g) M aintenance du système de notation D Moyen
d’Attijariwafa bank: E Médiocre
Un premier Backtesting du modèle de notation F Mauvais
interne a été finalisé fin Août 2007 au niveau du G Très Mauvais
segment « Corporate -GE & la grande PME- ». H Défaut
Objectifs du Backtesting : Le calcul de la note prendra en compte désormais
• Tester le pouvoir prédictif du modèle de notation trois types de facteurs : facteurs financiers,
• S’assurer de la bonne calibration des probabilités qualitatifs et de comportement. Le dit modèle a
de défauts été testé sur un échantillon représentatif « PME /
- Nouveau Modèle de Notation interne GE ». Ceci dans un environnement de test et a fait
Un nouveau modèle de notation vient d’être l’objet de pré validation par la GGR et le réseau.

conçu pour améliorer les qualités prédictives du Le nouveau modèle fait ressortir que plus des 2/3

système : du portefeuille est raté dans les classes A-D (Très


Bon, Bon, Assez Bon, Moyen).
• une re-spécification des facteurs financiers a été
mise au point,
Ce constat issu des modèles statistiques conforte - LE RISQUE DE TAUX
l’avis des gestionnaires de risque. Ce risque correspond au risque de variation de la
La mise en œuvre du modèle de notation PME valeur des positions ou au risque de variation des flux
dans le cadre du système opérant de la banque de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait
est en phase finale. Le déploiement du nouveau de l’évolution des taux d’intérêts sur le marché.
modèle de notation est prévu au courant du premier - LE RISQUE DE CHANGE
trimestre 2010. Ce risque correspond au risque de variation d’une
L’outillage du modèle GE est également prévu position ou d’un instrument financier du fait de
en 2010. D’autres modèles de notation dédiés l’évolution des cours de change sur le marché.
à d’autres segments (TPE) ou à des secteurs
Techniquement, le risque de change est mesuré
spécifiques sont projetés.
par la position de change qui inclut :
Cette démarche s’inscrit dans le cadre du processus
• les spots de change
de mise en conformité avec les approches
• les changes à terme
avancées Bâle II.
• les prêts emprunts en devises

II- Risque Marché • les options de change

Les activités de marché constituent un domaine où Les limites d’encadrement du risque de change sont :
la gestion des risques est considérée comme une • limite de position par devise en fin de journée ;
préoccupation majeure et un levier important de • limite de position globale en fin de journée ;
pilotage de la rentabilité et de la performance. • limite de position courte ;
Un ensemble de dispositions et de mesures sont • limite de stop loss.
établies par la banque pour prévenir, réduire les Ces limites sont déterminées sur la base des limites
risques et améliorer leur maîtrise. réglementaires.

A – Gestion des risques de marché Les positions structurelles liées aux investissements
stratégiques en devises de la banque ne font pas
1- Catégories de risques de marché
l'objet de couverture.
Les principaux risques de marchés sont :
À fin décembre 2009 la position change à terme s'élève
• le risque de taux
à 22,5 milliards de dirhams ventilé comme suit :
• le risque de change
(Chiffres en
• le risque actions < 3 mois 3M-6M > 6 mois
millions MAD)
• le risque sur les produits de base Couverture des
résultats 14 800 1 850 5 850
Rapport de Gestion 2009 113
Gestion Globale des Risques

Gestion Globale
des Risques

À fin décembre 2009 la position options de change Rôles des différents intervenants
s’élève à 5 milliards de dirhams. Contrôle et Méthodes
- LE RISQUE ACTIONS L’entité Contrôle et Méthodes est responsable du
Ce risque résulte de la variation de la valeur d’un contrôle de niveau 1 ; il a des fonctions opérationnelles
portefeuille actions suite à une évolution défavorable liées aux applicatifs qu’il administre. Ses grandes
des cours de bourse. attributions sont :
- LE RISQUE SUR LES PRODUITS DE BASE • produire et analyser quotidiennement les résultats
Ce risque découle de la variation de positions suite et les risques ;
à une évolution défavorable des prix des matières • s’assurer de la fiabilité des paramètres de marché
premières sur les différents marchés sur lesquels servant à l’élaboration des résultats et des risques
la banque intervient. (taux, cours de change, cours de bourse, prix
matières premières, cotation swap, …);
2- Dispositif de suivi et de contrôle
• proposer les méthodes de calcul des risques et
Le Contrôle des risques de marché se fait en
des résultats en s’assurant de leur exhaustivité
procédant à la comparaison des différentes
et de leur adéquation avec la nature des risques
mesures de risques avec les limites correspondant
encourus ;
dont le respect incombe en permanence aux lignes
• concevoir en liaison avec la GGR le dispositif
de produits de la Salle de Marchés
de limites ainsi que les méthodes de calcul de
Les fonctions de contrôle relatives au suivi des risques
risque ;
de marché sont principalement assurées par :
• suivre et notifier tout dépassement de limites de
• l’entité Contrôle et Méthode de la Banque de
marché ;
Marché
• s’assurer la conformité des opérations initiées par
• l’entité Risques de marché de la GGR le Front Office par rapport aux pratiques de marché
• le Contrôle Interne et par rapport aux règles fixées par la banque ;
L’entité Contrôle et Méthodes est rattachée à la • valider les pricers utilisés par le Front.
Banque de Marchés, mais elle reste indépendante
du Front Office et des équipes commerciales.
Le Contrôle Interne est rattaché hiérarchiquement
à la Banque de Marchés et fonctionnellement à la
Conformité Groupe.
La Gestion Globale des Risques ( Risques de Les demandes de limites sont exprimées par les
marché) différentes lignes de produits de la Salle des Marchés
La GGR assume la composante financière du contrôle et doivent être adressées à l’entité Contrôle et
de niveau 2 avec en particulier un rôle de supervision Méthodes, accompagnées d’une note expliquant :
des méthodologies et des risques de marché. Ses • les limites demandées et la nature des risques
grandes attributions sont : correspondant ;
• valider les principes du dispositif et les méthodes • les motivations pour leur mise en place.
proposés par l’entité Contrôle et Méthodes, en A noter que le comité des risques de marché
s’assurant en particulier de l’homogénéité des a instauré un système de stop loss par produit
méthodes au sein du Groupe et émettre des (change, taux, actions …). ce système repose sur
recommandations le cas échéant ; la clôture immédiate de la position en cas ou le
• assurer le reporting global interne et externe sur trader atteint les niveaux de pertes maximales
les risques de marché ; fixées par le Comité.
• valider les méthodes développées en internes, et
Suivi des limites et traitement des dépassements
les modèles des logiciels utilisés pour valoriser
Le Contrôle du respect des limites est assuré par :
les produits en portefeuille ;
• l’entité Contrôle et Méthodes
• Valider les diverses autorisations et limites
• la GGR
demandées pour les différentes lignes de
produits. L’entité Contrôle et Méthodes surveille en permanence
les expositions et effectue les mesures de risques
Comité Risques de Marché
et les compare avec les limites. Elle produit
Ce comité réunit trimestriellement les responsables
quotidiennement des reporting appropriés qu’elle
des différents niveaux de contrôle ainsi que les
adresse à :
responsables du Front Office. Le Comité valide
• la Direction
les nouvelles limites, les aménagements de
• la GGR
limites proposées et passe en revue les différents
• le contrôle interne
dépassements constatés.
Elle signale immédiatement les dépassements de
3- Gestion des limites limites et propose les mesures à prendre pour leur
Les limites sont fixées par le Comité Risques de régularisation.
Marchés pour chaque type d’exposition pour une
Les limites de contrepartie sont révisées :
année, mais elles peuvent être révisées en fonction
• annuellement à l’occasion du renouvellement des
des besoins des lignes de produits et pour tenir
dossiers des contreparties par la GGR
compte des évolutions des marchés.
Rapport de Gestion 2009 115
Gestion Globale des Risques

Gestion Globale
des Risques

• ponctuellement pour accompagner l’évolution Outre l’outil Fermat, la banque a développé en


de l’activité et du risque des contreparties. interne des applications pour mesurer et quantifier
Pour la révision annuelle, l’entité Contrôle et Méthodes les risques de marché sur les différents produits
examine les limites définies et les compare avec de la salle des marchés.
les réalisations de l’année écoulée. Elle propose, B – Méthodologie de mesure des risques de
en concertation avec le Marchés des Capitaux et marché (Modèle interne)
les autres entités commerciales, les ajustements
1- Mesure en VaR
nécessaires pour l’année suivante.
La valeur en risque (VaR) est une mesure de la
Pour les révisions ponctuelles, les acteurs intervenants
variation maximale de la valeur d’un portefeuille
dans la mise en place des limites peuvent demander
d’instruments financiers, avec une probabilité
la révision des limites octroyées à une contrepartie
fixée sur une période donnée sous des conditions
pour faire face à de nouvelles circonstances. La
normales de marché.
révision peut porter sur l’augmentation d’une
limite, sa réduction ou sa suppression. Le modèle VaR a été développé par les soins de la
Gestion Globale des Risques d’Attijariwafa bank,
Toutes les demandes de révision sont centralisées
il couvre le risque de taux Dirham, le risque de
par l’entité Contrôle et Méthodes qui examine leur
change au comptant et à terme ainsi que le risque
impact sur les opérations de la Salle des Marchés
sur les titres de propriété. Il s’agit d’une application
avant de les adresser à la GGR.
en interne qui repose sur l’implémentation
4- Système mise en place pour gérer les risques de la méthode RiskMetrics développée par JP
de marché Morgan.
Pour répondre à une exigence réglementaire de
Cette méthode présente différents avantages :
reporting, Attijariwafa bank a opté pour l’acquisition
(i) facile à implémenter, (ii) tient compte des
du solution informatique « Fermat » pour répondre
corrélations existantes entre les prix des actifs
à des besoins internes et réglementaires en matière
et (iii) prend en considération des fluctuations
de calcul des exigences des fonds propres relatives
récentes et historiques des prix.
au risque de marché, le calcul du ratio de solvabilité,
mesure les risques de marché encourus….
Au courant de l’année 2007, La banque a mis en
place la méthode standard (Bâle II) grâce à l’outil
Fermat.
La méthode RiskMetrics repose sur une matrice
III- Risque opérationnel
de variances et covariances des rendements des
actifs du portefeuille ainsi que leur composition A- Contexte et méthodologie
dans le portefeuille. La Gestion Globale des Risques Contexte
produit quotidiennement un reporting détaillé qui Le projet de mise en place d’un dispositif de gestion
retrace le calcul et l’évolution de la VaR, le contrôle des risques opérationnels (GRO) s’inscrit dans le
des limites réglementaires et internes. cadre de la réforme « Bâle II » et de sa déclinaison
VaR pour le Maroc par la Directive DN/29/G/2007, édictée
Activité Position
VaR (1 jour) réglementaire par Bank Al Maghrib le 13 avril 2007.
(en dirhams) MAD
10 jours
Change 1 900 000 000 4 900 000 15 800 000
Il vise à améliorer et structurer la gestion des risques
Titres de opérationnels dans tous les métiers et les fonctions
propriété 76 500 000 2 300 000 7 300 000
support du Groupe afin de :
Taux (dont • assurer la cohérence du dispositif en termes
OPCVM) 11 300 000 000 7 600 000 24 000 000
de normes, de méthodes et d’outils au sein du
2- Back-testing Groupe
Le modèle permet de faire du backtesting. Ce dernier • inculquer aux métiers une véritable culture de
est une technique pour tester la validité du modèle gestion du risque opérationnel
de calcul de la VaR. Il consiste à se baser sur des Ce projet est piloté par l’entité « Risques Opérationnels,
opérations historiques de calcul de la VaR et de Juridiques, Informatiques et Humains » créée
voir par la suite si cette VaR encadre réellement au sein de la « Gestion Globale des Risques » en
la perte potentielle réalisée en la comparant au 2008. Il est entré dans sa phase de mise en oeuvre
P&L théorique. opérationnelle en juin 2008 et s’est poursuivi durant
3- Stress-testing tout l’exercice 2009 au sein de la Banque ainsi que

Pour des raisons techniques, le modèle VaR actuelle ses filiales au Maroc.

ne permet pas de faire de stress – testing, c’est une Méthodologie adoptée


action qui sera développée ultérieurement. Modélisation du risque opérationnel
Le risque opérationnel est défini par Bank Al Maghrib,
comme étant « un risque de pertes résultant de
carences ou de défaillances attribuables à des
procédures, personnels et systèmes internes ou
Rapport de Gestion 2009 117
Gestion Globale des Risques

Gestion Globale
des Risques

à des évènements extérieurs ». Cette définition Approche méthodologique


inclut le risque juridique, mais exclut les risques Attijariwafa bank a adopté une approche basée
stratégiques et de réputation. sur la formulation des risques par des experts
Un risque se représente comme l’enchaînement métiers et des consultants d’un cabinet expert en
d’un évènement générateur (la cause) et d’une la matière pour la mise en place du dispositif GRO
défaillance (la conséquence), à laquelle peut être avec un découpage de la banque en 23 métiers et
associé un impact ou non. 19 filiales. Ce projet comprend plusieurs phases :
• une phase cadrage du dispositif qui a abouti
Évaluation d'un risque - illustration
essentiellement à :
− la construction et formalisation des livrables
méthodologiques
− la définition des principes organisationnels
− la mise en place des outils provisoires pour la
gestion des RO
− déploiement de 2 métiers pilotes
L’ensemble de ces points a été consolidé dans une
charte GRO formelle.
• Une phase de déploiement lot 1 comportant 23 métiers
L’objectif de la modélisation du risque opérationnel
de la banque et 4 filiales (Attijariwafa bank Europe,
est de représenter de manière normalisée les
Wafasalaf, Wafacash et Wafa Immobilier)
évènements qui peuvent conduire à une défaillance
• Une phase de déploiement lot 2 comportant les
opérationnelle et de pouvoir en évaluer, à l’aide de
autres filiales marocaines ainsi que les filiales
critères objectifs, documentés et standardisés :
basées à l‘étranger.
• La fréquence d’occurrence
La méthodologie retenue dans le déploiement du
• L’impact en cas de survenance
projet RO s‘appuie sur les étapes suivantes :
La cartographie des risques désigne donc l’ensemble
des risques représentés selon ce modèle sur un 1. Validation des processus : cette étape est basée

périmètre organisationnel donné (un pôle, un métier, sur un découpage du métier en macro-processus

une filiale, …). et processus clés pour l’identification des risques


au sein de chaque métier retenu.
2. Identification et évaluation des risques : les
risques opérationnels identifiés sont côtés
au moyen d’une fréquence d’occurrence et
d’un impact formalisant la cartographie des
risques opérationnels métier. A cette étape,
les risques majeurs font l’objet d’une attention
particulière.
3. et 4. Identification d’indicateurs et des plans
d’actions : des indicateurs et des plans d’actions
sont associés aux risques majeurs. L’objectif est de Livrables risques opérationnels par métier
limiter la fréquence de survenance des incidents À l’issue du déploiement d’un métier, et en application
et/ou d’atténuer leur impact. de la charte GRO, les livrables sont composés
5. Collecte des incidents et suivi des risques à essentiellement de :
piloter : un dispositif organisationnel de collecte • La déclinaison opérationnelle de la charte GRO
des incidents et de suivi des risques opérationnels • La cartographie des RO du métier
est mis en place au sein des métiers afin : • Supports de formation
• d’apprécier les causes d’incidents • Mise en place d’outils bureautiques pour la collecte
• de déterminer les actions appropriées pour réduire des incidents RO
le risque opérationnel • Un référentiel des macro processus et processus
• de disposer d’une base historique d’incidents et
B- Rappel de l’organisation de la filiere
de pertes
risques operationnels
• de garantir la cohérence de l’ensemble
Processus organisationnel
6. Back-testing et Réévaluation des risques : cette
L’animation du dispositif s’appuie sur une structure
étape sera effectuée après au moins un plein
centrale « ROJIH » (Risques Opérationnels,
exercice de chacun des métiers. Le Back–Testing
Juridiques Informatiques & Humains) rattachée
permet la confrontation des incidents survenus
à la GGR (Gestion Globale des Risques) avec deux
dans les métiers et l’évaluation des risques
niveaux de gestion à distinguer :
opérationnels initialement identifiés dans les
cartographies.
Rapport de Gestion 2009 119
Gestion Globale des Risques

Gestion Globale
des Risques

• 1er niveau / entité ROJIH : la mesure et le Principaux Comités


contrôle des risques opérationnels sont de sa Le dispositif RO comprend un ensemble de comités :
responsabilité. Elle est en charge de mettre à ➤ Comité Risques Opérationnels métier d’une
disposition des métiers les informations sur leur fréquence à minima trimestrielle, ses objectifs
niveau de risque opérationnel et de les éclairer sont :
sur la mise en place de plans d’actions. • revue des pertes et incidents opérationnels de la
• 2e niveau / métier : la détection, la collecte période écoulée
des incidents et la mise en œuvre d’actions de • suivi des risques à piloter avec les indicateurs et
couverture des risques, sont de la responsabilité plans d’action associés
des métiers eux-mêmes. • évaluation des changements ayant un impact sur
Ainsi, au sein de chacun des métiers, les principaux les RO et lancement de plans d’actions ad Hoc
intervenants dans le dispositif de gestion des RO • validation de la mise à jour éventuelle des documents
sont: de référence (processus, cartographie)
RRO : RELAIS Risques Opérationnels (au niveau ➤ Comité ROJIH d’une fréquence mensuelle, ses
métier) objectifs sont :
CRO : CORRESPONDANT Risques Opérationnels • vérifier le déploiement du dispositif risques
(au niveau métier) opérationnels dans les entités du Groupe
MRO : MANAGER Risques Opérationnels (au niveau • valider les évolutions de la cartographie des risques
de l’entité ROJIH) (validées en comité RO Métier)
• examiner les risques majeurs survenus au niveau
RM : RESPONSABLE Métier
du groupe et proposer une mise à jour des plans
d’actions associés
• élaborer les reportings destinés à la Direction Filiales
Générale et aux différents organes de gestion 24. Wafasalaf
de la banque 25. Wafacash
➤ Comité d’exploitation d’une fréquence hebdomadaire, 26. Wafa Immobilier
ses objectifs sont : 27. Attijariwafa bank Europe
• faire un bilan des travaux de la semaine échue et Ainsi, il avait donc été établi 23 cartographies de
planifier la semaine à venir risques opérationnels couvrant l’ensemble des
• préparer les chantiers à venir en terme de reportings, métiers de la banque avec :
outils, moyens et objectifs • le nombre de risques opérationnels identifiés : 581

C - Realisations • le nombre de risques à piloter : 148

Rappel Réalisations 2008 Pour les 4 filiales Attijariwafa bank Europe, Wafasalaf,

À l’issue du lot1, le dispositif avait été déployé dans Wafacash et Wafa Immobilier :

l’ensemble des métiers de la banque et les 4 filiales • le nombre de risques opérationnels identifiés : 405

(cf. tableau ci-dessous) • le nombre de risques à piloter: 93

Métiers de la Banque Réalisations 2009


1. Banque de l’Entreprise 13. BMF Siège ➤ Cartographie des risques opérationnels
2. CTN Opérations La cartographie des risques opérationnels de la
14. Qualité Groupe
de Marché
banque a été mise à jour. Le nombre de risques
3. CTN Devises 15. Conseil Juridique
16. Achats, Logistique
opérationnels se monte ainsi à 605 risques et le
4. CTN Engagements
et Sécurité nombre de risques à piloter à 166.
5. CTN Dirhams 17. SI Groupe L’identification de ces nouveaux risques fait suite à :
6. CTN Monétique 18. Banque de financement • l’analyse des remontées d’incidents non rattachés
7. Service Clientèle 19. Banque des marchés à des risques identifiés
8. Recouvrement Groupe 20. Capital Humain Groupe • la mise en place de nouveaux produits et/ou
9. CTR 21. Custody process
22. Gestion Globale
10. BPP ➤ Mise en oeuvre de la charte de gestion des
des Risques
11. Communication Groupe 23. Finance Groupe risques opérationnels
12. Organisation et Durant le 2° semestre 2009, l’entité ROJIH a élaboré et
Reengineering
mis en place un indicateur afin d’évaluer le respect
Rapport de Gestion 2009 121
Gestion Globale des Risques

Gestion Globale
des Risques

du déploiement du dispositif GRO de chacune des ➤ Réalisations à venir


23 entités de la Banque et ce conformément à la Les principaux chantiers prévus courant 2010 sont :
charte GRO. • la poursuite de l’optimisation du dispositif GRO
➤ Incidents Risques Opérationnels • le déploiement d’un progiciel intégré de gestion
La mise en place du dispositif GRO sur les 3 derniers des risques opérationnels et du contrôle interne
trimestres 2009 a permis la collecte de 2895 incidents • le passage de l’approche « indicateur de base »
au niveau des 23 métiers de la banque. à l’approche « standard » pour le calcul des
Le futur déploiement du progiciel permettra de exigences réglementaires en fonds propres au
consolider les incidents, d’en affiner l’analyse et de les titre du risque opérationnel
rattacher aux causes et lignes métier bâloises. • la poursuite du déploiement du dispositif GRO
➤ Déploiement du dispositif GRO des filiales au sein des filiales à l’étranger.
Le dispositif de gestion des risques opérationnels
du lot2 (filiales du groupe) a été entamé durant cet
IV- Gestion Actif Passif
exercice 2009. Les risques structurels de nature ALM se rapportent
aux risques de pertes de valeur économique ou de
Ainsi 9 filiales ont été déployées courant 2009 :
baisse des marges d’intérêts futures compte tenu
• Attijariwafa bank Europe
des décalages de taux, des échéances entre les actifs
• Wafasalaf
et passifs de la banque.
• Wafacash
L’ALM fournit des indicateurs de suivi des risques
• Wafa Immobilier
et de rentabilité attendus sur les différents produits
• Wafabail
du bilan et décline les règles de gestion à même de
• Attijari Factoring
limiter l’exposition du bilan de la banque aux risques
• Wafa LLD
et de gérer de façon optimale ses positions.
• Wafa Bourse
Ceci étant, la démarche ALM poursuit un processus
• Attijari Intermédiation
d’identification, d’évaluation et de gestion des positions
Les cartographies des risques de ces 9 filiales de risque prises. La définition des règles d’écoulement
totalisent 693 risques opérationnels identifiés et de traitement des postes du bilan au travers des
dont 149 sont considérés comme « risques études économiques et financières est l’une des
à piloter ». étapes fondamentale de la démarche ALM.
À noter également que le déploiement de la filiale
CBAO Sénégal a été entamé fin 2009 et s’achèvera
début 2010.
A- Conventions et modèles ALM La modélisation financière ALM du bilan est axée
La Gestion Actif Passif de la banque Attijariwafa bank sur :
dispose d’un ensemble de modèles et conventions • Échéancement du bilan :
ALM sur la base de la réalité des encours de la − selon les modalités contractuelles pour les
postes échéancés
banque et compte tenu des facteurs marchés et
− sur la base d’études statistiques pour les postes
économiques à influence sur le comportement des
sans échéance
lignes bilantielles de la banque.
− sur la base des hypothèses budgétaires et
Ces hypothèses financières sont dynamiques et
stratégiques pour la vision dynamique
sont revues régulièrement pour pouvoir refléter
• Options et comportements clientèles :
réellement l’évolution des emplois et ressources
− options de remboursements (activité de crédit)
de la banque.
et les options de retrait des dépôts (activité de
En effet, la mesure des risques de liquidité, de collecte)
taux d’intérêt et de change nécessite une prise en − comportements de prorogations, de renégociation
charge effective des caractéristiques intrinsèques etc.
des contrats, en l’occurrence la maturité, la nature
de taux d’intérêt (taux fixe / révisable / variable) et B- Risque de taux
la devise de libellé de chaque poste du bien doivent Les évolutions défavorables de la courbe des taux
être recensées. peuvent impacter négativement les revenus futurs
Par ailleurs, au-delà des caractéristiques contractuelles d’intérêts sensibles de la banque. (Exemple : effet
des postes bilantiels, les options cachées du bilan d’une hausse des taux d’intérêt sur le coût des
(possibilités de remboursements anticipés par financements à court terme de la Banque non
exemple) et le comportement de la clientèle (en adossés aux actifs de mêmes conditions).
matière notamment de durée de détention des La sensibilité au risque de taux peut s’expliquer dès
comptes de dépôts) ont été modélisés. lors que les actifs et passifs à taux fixe ou à taux
L’approche retenue se base sur la production et la révisable réagissent en décalage temporels et en
projection statique et dynamique des postes du bilan volumes inégaux (gaps de taux) aux changements
dans le temps jusqu’à extinction des encours en de la courbe des taux.
stock et de la production nouvelle issue du budget La gestion du risque de taux d’intérêt vise à
et du plan stratégique de la banque. immuniser les marges d’intérêt prévisionnelles et
l’amputation de la valeur des fonds propres contre
des mouvements adverses de taux d’intérêt.
Rapport de Gestion 2009 123
Gestion Globale des Risques

Gestion Globale
des Risques

1. Gestion du risque de taux Evolution Variation Variation


L’approche en taux poursuivie porte sur les encours des taux de 50 pbs de 200 pbs
dont les taux resteront fixes sans indexation sur les Impact / PNB 0,01% 0,1%
Impact / FP 0,75% 3%
taux marchés ou déterminés par avance et fixes
pour une période donnée. La détermination de C – Le risque de liquidité
ces positions permet de calculer leur sensibilité L’objectif étant de s’assurer que la banque, compte
aux variations du taux d’intérêt (la sensibilité tenu du niveau de la transformation des ressources
étant définie comme la variation de la VAN de ces opérées, pourra faire face à ses engagements par la
positions pour une évolution adverse de la courbe seule mobilisation de ses actifs et sans difficultés,
des taux). notamment en cas de situations de retraits massifs
La politique de taux de la banque consiste à réduire des dépôts de la clientèle, de déblocage important
l’exposition au risque en vue de limiter la sensibilité des crédits, d’une crise de confiance ou de liquidité
du résultat et de la valeur patrimoniale et ce, par générale du marché.
des actions de couverture qui peuvent porter sur Le risque de liquidité est piloté dans le cadre d’un
certaines activités et sur certaines maturités. dispositif ALM mis en place par la banque pour
La gestion des gaps de taux d’Attijariwafa bank gérer la liquidité en situation courante comme dans
(excédents structurels en taux) consiste à renforcer l’hypothèse de crise de liquidité.
les actifs clientèle à moyen et long terme de même
1. Gestion du risque de liquidité
nature de taux et à défaut par une stratégie de
La gestion du risque de liquidité se traduit par :
placement des excédents en titres d’Etat sans
risque et cessibles. • la mesure de ce risque au travers l’étude des
échéanciers contractuels ou modélisés des emplois
2. Exposition et des ressources, ce qui permet de mettre en
Gaps de taux en capitaux (Stock Passif – Stock Actif) évidence les exigibilités ou impasses de liquidité
(milliards de dirhams) à différentes échéances.
3 mois 1 an 2 ans 5 ans 10 ans • une politique de transformation plus adaptée en
-1 2,8 7,9 11,2 -12,1 conséquence de la qualité des ressources collectée
La sensibilité pour 1bps de choc parallèle des taux et des emplois financés.
sur la PNB est de l'ordre de 0,002% et sur les fonds
propres est de 0,02% :
Un comité de trésorerie à été crée pour suivre et Dans la banque, trois grandes familles de positions
piloter le risque de liquidité à court terme notamment de change sont générées et font l’objet d’une
en assurant une veille régulière des conditions du gestion régulière.
marché, vérifier les capacités internes de la banque • Risque de change structurel : résulte des investissements
à faire face aux différents besoins éventuels en durables dans des actifs en devises : Il s’agit
liquidité, piloter le coefficient de liquidité…. essentiellement des participations de la banque
à l’étranger et de bons de trésor marocain émis
2. Exposition
en euro et présentent à fin 2009 un encours de
Les impasses de liquidité de la banque à fin décembre
l’ordre de 7,9 milliards de dirhams.
2009 s’affichent comme suit :
• Le risque de change opérationnel : il porte
Impasses de liquidité de la banque principalement sur les activités courantes de
au 31 décembre 2009 (Millions MAD) collecte, de crédits de la banque en devises ainsi
que du change à terme exprimé par la clientèle en
couverture de leur besoins à terme en devise.
• Le risque de change transactionnelle : il s’agit
des opérations en devises initiées et gérées
par la salle des marchés de la banque pour son
propre compte
Les positions opérationnelles et transactionnelles
L’année 2009 s’est caractérisée par un resserrement font l’objet d’un suivi régulier (en limite et en
de la liquidité sur le marché. Ce resserrement sensibilité) par la direction Gestion Globale des
s’est traduit au niveau de la banque par la hausse Risques.
des refinancements à court terme.
Gouvernance ALM de la banque
Le Coefficient de liquidité enregistre une moyenne
La politique ALM de la banque est pilotée dans le
de 110% en 2009 (108% à fin 2009).
cadre d’un Comité ALM qui a pour responsabilités
D- Risque de change de déterminer les grandes orientations de la banque
Le risque de change est le risque de baisse de la en matière d’organisation de la gestion des risques
marge nette en devise, de dépréciation de la valeur financiers, de la stratégie de couverture et de gestion
d’un actif (créance ou avoir), d’une hausse d’un globale du bilan.
passif (dette) ou d’un engagement hors bilan libellé
en devise étrangère suite à l’évolution adverse des
cours des monnaies.
Rapport de Gestion 2009 125
Gestion Globale des Risques

Gestion Globale
des Risques

Le comité ALM est chargé de définir le cadre global Le chantier de transformation de la GGR couvre
ALM de la liquidité, du risque de taux d’intérêt et de à la fois des aspects de Gouvernance des risques
change, gestion du fonds de roulement, orientation (politique des risques, procédures d’octroi, délégation
de la stratégie de financement et de placement de la de pouvoirs …), mais aussi l’optimisation des
banque compte tenu des conditions du marché… processus et l’évolution du système d’information
Ainsi, le Comité ALM est tenu trimestriellement pour accélérer les délais et répondre aux impératifs
et présidé par le Président Directeur Général de de Bâle II.
la banque pour acter et décider sur les points Les approches avancées « Bâle II » impliquent des
suivants : changements profonds en matière de processus
• organisation et suivie de la fonction gestion actif métiers de la banque, notamment pour :
passif du groupe ; • garantir la fiabilité de l’information sur les
• validation des méthodologies et conventions de risques consolidés et les données nécessaires
gestion actif passif ; au calcul des indicateurs réglementaires et
• fixation des limites ALM et veille sur leur respect ; économiques ;
• supervisions du risque global de taux, du risque • disposer d’une vue client unique au niveau
de change et du risque de liquidité ; Groupe intégrant l’ensemble des engagements
• fixation des règles internes en matière de risques bilan et hors bilan, les limites de crédit, les
financiers et de gestion du bilan ; garanties, les sûretés, la notation, les dispositions
• veille sur l’application de la réglementation contractuelles,… ;
prudentielle ; • mettre à niveau la gestion opérationnelle des
• définition de la politique de placement et de risques (Watch-list, prévention, gestion du
financement de la banque. défaut,..) ;
• intégrer la prise en compte des évolutions dans
Perspectives l’exploitation commerciale pour la sélection des
Le groupe Attijariwafa bank a fait le choix de mettre engagements (rating,..), la décision de crédit et
en œuvre les approches avancées « Bâle II » et de le pricing des opérations de crédit ;
s’inscrire dans le schéma des meilleures pratiques • d écliner les impacts organisationnels (rapprochement
en matière de gestion et de mesure des risques. Risques et Finance, séparation des activités
Dans ce cadre, le système de notation interne d’origination de celle de gestion du crédit
pour les entreprises a été rénové et un chantier CPM,..).

de transformation du pôle Gestion Globale des


Risques est bien engagé.
Les principaux processus impactés par l’adoption Le troisième pilier de l’accord de Bâle vise à
d’une telle démarche d’adaptation sont les promouvoir la discipline de marché à travers la
suivants : publication d’un ensemble de données venant
• l’octroi de crédit : sur la base des règles du compléter la communication financière. L’objectif de
système de notation interne ; cette communication est de permettre aux acteurs
• la gestion des limites au niveau groupe: dépassements, de marché d’apprécier des éléments d’information
autorisations temporaires, reconductions essentiels sur les fonds propres, les expositions
d’échéances et Consolidations ; aux différents types de risques, les procédures
• le Contrôle et la Surveillance : Pilotage consolidé d’évaluation des risques et, par conséquent,
du portefeuille risque de crédit (RC) ; l’adéquation des fonds propres de l’établissement
• les sûretés et garanties : règles de gestion, de à son profil de risque.
réévaluation et de prise en compte dans l’évaluation
1. Gestion du Capital et Adéquation des
du risque de crédit à l’octroi ;
Fonds Propres
• le recouvrement : convergence vers les normes
1-1 Composition des Fonds Propres
Bâle2 en fonction de l’évolution de l’environnement
local du droit des créanciers, du recouvrement Au 31 décembre 2009, les fonds propres prudentiels
et de la réalisation des garanties ; du groupe Attijariwafa bank sont composés
des fonds propres de base et des fonds propres
• la tarification: selon le risque, l’allocation des
fonds propres et la mesure de la performance. complémentaires.

• la gestion de la qualité des donnés risques: Les fonds propres de base sont déterminés à partir
référentiels et données clients, … des capitaux propres comptables du Groupe ajustés

Compte tenu de ces processus impactés, un ensemble d’éléments connus sous le nom de « filtres prudentiels ».
de chantiers nécessaires ont été identifiés selon Ces ajustements consistent principalement en
une « feuille de route » établie. l’anticipation d’une distribution de dividende et la
déduction des écarts d’acquisition et des autres
PILIER III actifs incorporels.
Les fonds propres complémentaires sont composés
Informations quantitatives et essentiellement de dettes subordonnées. Une décote
qualitatives est appliquée aux dettes subordonnées de maturité
La publication des informations financières portant inférieure à 5 ans. Les dettes subordonnées sont limitées
sur les fonds propres et sur les risques s’effectue en montant à 50% des fonds propres de base.
sur base consolidée conformément à l’article 2 de
la circulaire 44/G/2007.
Rapport de Gestion 2009 127
Gestion Globale des Risques

Gestion Globale
des Risques

Pour la détermination des fonds propres prudentiels, A fin Décembre 2009, les fonds propres de base
le montant des participations détenues dans le réglementaires du Groupe, avant déduction de 50%
capital des établissements de crédit et assimilés des participations, s’élèvent à 17 239 036 KDH. Les
au Maroc et à l’étranger et des entités exerçant les fonds de base complémentaires du Groupe, avant
opérations connexes à l’activité bancaire au Maroc déduction de 50% des participations, s’établissent,
et à l'étranger sont déduits pour moitié des fonds pour leur part, à 8 993 928 milliers de dirhams. Le total
propres de base et pour moitié des fonds propres des Fonds propres après déduction des participations
complémentaires. est de 25 956 999 milliers de dirhams.

(En milliers de dirhams) 31/12/09 31/12/08 1-2 Adéquation des fonds propres (icaap)1
Fonds propres de base 17 239 036 14 482 492 Dans le cadre de Pilier III, Attijariwafa bank a mis en
Eléments à inclure dans place un processus prévisionnel de suivi et d’évaluation
24 220 130 20 168 031
les fonds propres de base
de l’adéquation des fonds propres afin de s’assurer
Capital social ou dotation 1 929 960 1 929 960 que ses fonds propres couvrent en permanence
Réserves 18 968 469 16 183 139
son exposition au risque, conformément aux règles
Intérêts minoritaires
3 321 701 2 054 932 dictées par le régulateur.
créditeurs
Par ailleurs, des projets sont en cours afin d’adopter
Eléments à déduire des
(6 981 094) (5 685 539) les best practices en la matière.
fonds propres de base

Déduction prudentiel (137 982) (54 405) 1-3 Exigence en fonds propres

Fonds propres de base


Au 31 décembre 2009, l’exigence en fonds propres
17 101 054 14 428 087
après déduction (Tier 1) au titre du Pilier 1 de l’accord Bâle II pour le groupe
Attijariwafa bank s’élève à 18 639 685 milliers de
Fonds propres
8 993 928 7 215 765 dirhams. Celle-ci est calculée en méthode standard
complémentaires
dont : pour les risques de crédit, de contrepartie et les
plus values latentes résultant
risques de marché et en méthode d’indicateurs de
de la détention des titres de 746 847 910 542 base pour le risque opérationnels.
placement (AFS)
(En milliers de dirhams) 31/12/2009 31/12/2008
Dettes subordonnées à Risque de Crédit et de
durée initiale supérieure 7 880 000 6 163 701 16 590 233 13 989 645
Contrepartie
ou égale à cinq ans (*) Risque de Crédit (*) 16 304 009 13 811 643
Déduction prudentiel (137 982) (54 405) Risque de Contrepartie 286 224 178 002
Risques de Marché 437 654 482 529
Fonds propres complémen- Risque Opérationnel 1 611 797 1 278 357
8 855 946 7 161 360
taires après déduction (Tier 2) Total 18 639 685 15 750 530
(*) y compris le risque de crédits sur les autres actifs (immobilisations
Total des fonds propres après corporelles, divers autres actifs et titres de participation)
25 956 999 21 589 447
déduction des participations
(*) Dans la limite de 50% des Fonds Propres de base, avant déduction des
participations.

(1) Internal Capital Adequacy Assessment Process.


)en milliers de dirhams(
Pilier I
Méthode Equivalent risque
Risque Classe d'exposition
d'Evaluation de crédit
Couvert
et de Gestion Institutions 113 514
Risque de Crédit et de Etablissements de crédit et
√ Méthode Standard 561 282
Contrepartie assimilés
Risques de Marché √ Méthode Standard Clientèle 2 955 923
Risque Opérationnel BIA (Basic Indicator Total 3 630 720

Approach)
2-3 Impact de la dégradation de la notation externe
1-4 Ratio de solvabilité
de qualité de crédit sur le montant des sûretés
Au 31 décembre 2009, le ratio Groupe sur Fonds réelles à fournir
Propres de base s’établit à 7,34% et le ratio de
Conformément à la circulaire 26/G/2006, Attijariwafa
solvabilité se fixe à 11,14% au lieu de 10,97% une
bank a opté pour l’application d’une pondération
année auparavant.
de 100% à toutes les créances sur les entreprises
(En milliers de dirhams) 31/12/2009 31/12/2008 indépendamment de leur notation externe.
Fonds Propres de Base 17 101 053 14 428 087 2-4 Niveau d’exposition relatif au risque de
Total Fonds Propres 25 956 999 21 589 447 contrepartie
Risques Pondérés 232 996 062 196 881 629
Le risque de contrepartie représente 1,73% du
Ratio sur Fonds Propres
7,34% 7,33% total risque de crédit/risque de contrepartie. Il
de Base
Ratio de Solvabilité 11,14% 10,97% concerne les cessions temporaires et les produits
dérives du portefeuille bancaire et du portefeuille
2. Dispositif mis en place pour identifier, de négociation.
mesurer et gérer les différents risques

2-1 Méthode d’évaluation des éléments relevant


du portefeuille de négociation
Les actions, titres en devise, matières premières sur
marché organisé, matières premières sur marché
gré à gré sont évaluées au prix du marché.
Les options de change sont évaluées avec le modèle
Garman-Kohlhagen2.

2-2 Risque de crédit net sur instruments dérivés 2-5 Risque de contrepartie : expositions couvertes
L’équivalent risque de crédit sur instruments par des sûretés
dérivés au 31/12/2009 s’élève à 3 630 720 milliers Le total des sûretés financières sur les expositions
de dirhams. soumises à un risque de contrepartie, s’élève à
La répartition de cette exposition par segment se 17 416 299 milliers de dirhams.
présente comme suit :

(2) modèle dérivé de Black & Scholes pour application aux options de change.
Rapport de Gestion 2009 129
Gestion Globale des Risques

Gestion Globale
des Risques

)en milliers de dirhams( CONSEIL D’ADMINISTRATION


Expositions couvertes Le Conseil d’Administration (CA) est constitué d’un
Expositions nettes
par des Surêtés groupe de personnes, morales ou physiques (les
21 395 830 17 416 299 administrateurs), chargé de diriger la banque. Ils sont
nommés par l’assemblée générale des actionnaires.
2-6 Risque de contrepartie sur dérivés de crédit :
Le CA comprend plusieurs membres, dont un
Expositions couvertes par des garanties
président et un secrétaire. Toute personne morale
Le total des expositions nettes sur dérivées de crédit
membre du CA désigne une personne physique pour
est de 3 630 720 milliers de dirhams dont 143 231
la représenter.
milliers de dirhams faisant l’objet d’une garantie.
L’organisation, le fonctionnement et les prérogatives
)en milliers de dirhams(
du Conseil d’Administration sont fixés par le statut de
Expositions couvertes
Expositions nettes
par des Garanties
la banque et dépendent du droit national.

3 630 720 143 231 3-1 Comité de Direction Générale


Le comité de direction générale réunit les responsables
2-7 Garanties
de pôles sous la présidence du Président Directeur
Expositions Général. Ce comité, qui se tient une fois par semaine,
(en milliers de dirhams)
garanties
assure une vue synthétique des activités opérationnelles
Souverains 10 656 794
dans les différents secteurs, le pilotage des grands
Banques Multilatérale
7 612 projets stratégiques et la préparation des questions
de développement
Etablissements de crédit et assimilés à soumettre au Conseil d’Administration, dans une
2 856 909
au Maroc et à l'étranger démarche collégiale.
Entités exerçant les opérations
connexes à l'activité bancaire au Maroc 593 Date
et à l'étranger
Membres Fonction d’entrée
en fonction
Autres entités bénéficiant d'une
382 296 M. Mohamed EL KETTANI Président Directeur Général 2007
notation au moins égale à « A- »
Total 13 904 204 M. Boubker JAI Directeur Général Délégué 2003
M. Omar BOUNJOU Directeur Général Délégué 2003
3. Gouvernement d’entreprise M. Ismail DOUIRI Directeur Général Délégué 2008
Le système de gouvernance mis en place respecte les
principes généraux du gouvernement d’entreprise. 3-2 Comité exécutif
Ce système se compose de six organes de contrôle Le comité exécutif, également présidé par le Président
et de gestion, issus du conseil d’administration. Directeur Général, assure la gestion opérationnelle et
administrative du Groupe. D’une périodicité bimensuelle,
le comité exécutif est composé des membres de la
direction générale et des responsables des principaux
domaines d’activité.
Date d’entrée 3-3 Autres Comités issus du Conseil d’Administration
Membres Fonction
en fonction • Comité Stratégique :
M. Mohamed EL KETTANI Président Directeur Général 2007
Membres Fonction
Directeur Général Délégué -
Pôle Banque de Financement Président Directeur Général
M. Boubker JAI 2003 M. Mohamed EL KETTANI
et d’Investissement et Marchés Attijariwafa bank
et Filiales Financières
M. Hassan BOUHEMOU Administrateur, représentant SNI
Directeur Général Délégué -
M. Omar BOUNJOU 2003 M. El Mouatassim BELGHAZI Vice-Président, représentant de l’ONA
Pôle Banque de Détail
M. Antonio ESCAMEZ TORRES Vice-Président
Directeur Général Délégué -
M. Ismail DOUIRI Pôle Finance, Transformation 2008 M. José REIG Représentant Grupo Santander
et Opérations
Systèmes d’Information • Comité des Grands Risques :
M. Hassan BEDRAOUI 2007
Groupe Le Comité des Grands Risques, qui se réunit sur convocation
M.Saâd BENJELLOUN
Banque de l’Entreprise 2007 du Président Directeur Général, examine et se prononce sur
TOUIMI
le sort des engagements et les investissements au-delà
M. Abdeljaouad DOSS
Finances Groupe 2004 d’un certain seuil.
BENNANI
M.Talal EL BELLAJ Gestion Globale des Risques 2007 Membres Fonction
M. Chakib ERQUIZI Banque des Marchés 2007
Président Directeur Général
M. Mohamed EL KETTANI
Administrateur Directeur Attijariwafa bank
M. Mouâwia ESSEKELLI Général Attijariwafa bank 2008
Europe M. Hassan BOUHEMOU Administrateur, représentant SNI
M. Omar GHOMARI Capital Humain Groupe 2007 M. José REIG Représentant Grupo Santander
Logistique & Achat Groupe et M. Talal EL BELLAJ Directeur Gestion Globale des Risques
Mme Wafaa GUESSOUS 2007
Secrétariat du Conseil
M. Said ENNABIH Responsable Risque de contrepartie
Mme Mouna KADIRI Communication Groupe 2007
Mme Noufissa KESSAR Banque Privée 2008 • Comité d’Audit et des Comptes
M. Abderrazak LAMRANI Conformité Groupe 2009 Le comité d’Audit et des Comptes assure le suivi des fonctions
Risque, Audit, Contrôle Interne, Comptabilité et Conformité.
Administrateur Directeur
M. Mounir OUDGHIRI Général SIB groupe 2009 Ce comité se tient tous les trimestres.
Attijariwafa bank
Membres Fonction
Administrateur Directeur
M. Abdelkrim RAGHNI Général CBAO groupe 2008 M. Hassan OURIAGLI Administrateur
Attijariwafa bank
M. José REIG Administrateur
M. Youssef ROUISSI Banque de Financement 2005
M. Abed YACOUBI-SOUSSANE Administrateur
M. Brahim SAID Audit Général 2007
Banque des Particuliers et des M. Abderrazak LAMRANI Directeur Conformité Groupe
M. Said SEBTI 2008
Professionnels
M. Brahim SAID Directeur Audit Général
M. Abdellatif SEDDIQI Rationalisation des Structures 2007
Services et Traitements M. Abdeljaouad DOSS BENNANI Directeur Finances Groupe
M. Hicham SEFFA 2007
Clientèle M. Talal EL BELLAJ Directeur Gestion Globale des Risques
Rapport de Gestion 2009 131
Gestion Globale des Risques

Gestion Globale
des Risques

• Comité des Nominations et des Rémunérations


D’une périodicité annuelle, le comité des nominations et des
rémunérations gère les nominations et les rémunérations
des principaux dirigeants du groupe.

Membres Fonction
M. Hassan BOUHEMOU Administrateur Représentant SNI

M. El Mouatassim BELGHAZI Vice-Président, Représentant de l’ONA

M. José REIG Représentant Grupo Santander


résolutions de
l’Assemblée
Générale Ordinaire
29 avril 2010

• Première résolution
L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture des rapports du Conseil d’Administration et des Commissaires
aux Comptes sur l’exercice clos au 31 décembre 2009, approuve expressément les états de synthèse dudit exercice
tels qu’ils lui ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces états ou résumées dans ces rapports se
soldant par un bénéfice net de 2 797 007 487,57 dirhams.
• Deuxième résolution
L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, sur les
conventions relevant des articles 56 et suivants de la loi 17/95 relative aux sociétés anonymes telle que modifiée et
complétée par la loi 20/05, approuve les conclusions dudit rapport et les conventions qui y sont mentionnées.
• Troisième résolution
L’Assemblée Générale approuve l’affectation des résultats proposée par le Conseil d’Administration à savoir :
− Résultat net de l’exercice 2 797 007 487,57DH
− Mise en réserve légale -
− Mise en réserve d’investissement 83 333 333,33 DH
− Report des exercices précédents 625 407,85 DH
• BÉNÉFICE DISTRIBUABLE 2 714 299 562,09 DH
• RÉPARTITION :
− Dividende statutaire 6% 115 797 576,00 DH
− Somme nécessaire pour porter
le dividende par action à 6 dirhams 1 042 178 184,00 DH
• SOIT UN TOTAL DE DISTRIBUTION DE 1 157 975 760,00 DH
− Mise en réserves extraordinaires 1 550 000 000,00 DH
− Report à nouveau 6 323 802,09 DH
En conséquence, l’Assemblée Générale Ordinaire décide la distribution d’un dividende, pour une année de jouissance,
de 6 dirhams par action qui sera mis en paiement à partir du 1er juillet 2010 au siège de la banque, conformément à
la réglementation en vigueur.
• Quatrième résolution
En conséquence des résolutions précédentes, l’Assemblée Générale confère aux membres du Conseil d’Administration,
quitus définitif et sans réserve, de leur gestion pendant l’exercice dont les comptes ont été ci-dessus approuvés et
aux Commissaires aux Comptes pour leur mandat durant ledit exercice.
• Cinquième résolution
L’Assemblée Générale fixe le montant des jetons de présence à allouer aux membres du Conseil d’Administration au
titre de l’exercice 2010 à 4.000.000 DH.
Le Conseil d’Administration répartira cette somme entre ses membres, dans les proportions qu’il jugera
convenables.
• Sixième résolution
L’Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d’un original ou d’une copie des présentes pour accomplir les
formalités de publicité ou autres prescrites par la loi.
Rapport de Gestion 2009 133

Rapport général
des commissaires aux comptes
Comptes Consolidés au 31 décembre 2009

37 Bd. Abdellatif Ben Kaddour 288, Bd Zerktouni


20 050 Casablanca - MAROC 20000 Casablanca - MAROC

Aux Actionnaires de
Attijariwafa bank
Casablanca
RAPPORT D’AUDIT SUR LES ETATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2009
Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joints, de Attijariwafa bank et ses filiales (Groupe
Attijariwafa bank) comprenant le bilan au 31 décembre 2009, le compte de résultat, l’état du résultat global, l’état de
variation des capitaux propres et le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant
un résumé des principales méthodes comptables et d’autres notes explicatives.
Responsabilité de la Direction
La Direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états financiers, conformément
aux Normes Internationales d’Information Financière (IFRS). Cette responsabilité comprend la conception, la mise en
place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des états financiers ne comportant pas
d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, ainsi que la détermination d’estimations
comptables raisonnables au regard des circonstances.
Responsabilité des Auditeurs
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de notre audit. Nous avons effectué
notre audit selon les Normes de la Profession applicables au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous
conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d’anomalie significative.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants
et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, de
même que l’évaluation du risque que les états financiers contiennent des anomalies significatives, que celles-ci résultent
de fraudes ou d’erreurs. En procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en
vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la présentation des états financiers afin de définir des procédures d’audit
appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci . Un audit comporte
également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des
estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états
financiers.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Opinion sur les états de synthèse
À notre avis, les états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs aspects
significatifs, une image fidèle de la situation financière de l’ensemble constitué par les entités comprises dans la
consolidation au 31 décembre 2009, ainsi que la performance financière et des flux de trésorerie pour l’exercice clos à
cette date, conformément aux Normes Internationales d’Information Financière (IFRS).

Casablanca, le 26 mars 2010

Les Commissaires aux Comptes


Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009

1- Normes et principes des actifs disponibles à la vente et la réévaluation des


instruments de couverture.
comptables appliqués Le groupe n’a pas anticipé l’application des nouvelles
par le Groupe normes, amendements et interprétations adoptés par
l’International Accounting Standards Board (IASB) lorsque
1.1 Contexte
l’application en 2009 n’est qu’optionnelle et notamment
L’application des normes IFRS est obligatoire à partir de
IFRS 3 révisée.
l’exercice clos le 31/12/2008.
Les changements essentiels en termes d’impacts notamment
L’objectif primordial des autorités réglementaires est de
sur l’organisation des systèmes sont :
doter les établissements de crédit d’un cadre de compta-
- de nouvelles catégories d’actifs financiers basés sur
bilité et d’information financière conforme aux standards
l’intention et le marché : titres en AFS (Available For Sale),
internationaux en termes de transparence financière et
titres détenues jusqu’à l’échéance, titres par juste valeur
de qualité de l’information fournie.
en résultat, titres classées en prêts et créances ;
Le groupe Attijariwafa bank a anticipé la mise en œuvre du - de nouveaux modes d’évaluation introduits pour les
projet d’adoption des normes internationales d’information instruments financiers basés sur l’intention et le
financière IFRS pour les comptes consolidés au premier marché ;
semestre 2007 avec 2006 comme comparatif. - de nombreuses informations à gérer en attributs :
Le groupe Attijariwafa bank a appliqué les nouvelles caractère réescomptable ou non, agent économique,
normes, amendements et interprétations approuvées par durée initiale, etc;
l'International Accounting Standards Board (IASB) pour - l’application de la juste valeur pour l’évaluation de
ses comptes arrêtés au 31 décembre 2009. l’ensemble des éléments d’actif et du passif avec des
Les états financiers du groupe Attijariwafa bank ont été tests de dépréciation chaque fois qu’il y a un risque de
établis selon la norme IAS1 révisée « Présentation des dépréciation de la valeur ;
états financiers ». Cette norme révisée a pour objectif de - l’application du principe de la prééminence de la réalité
faciliter l’analyse et la comparaison par les utilisateurs économique sur l’apparence juridique. Ainsi, les biens
de l’information donnée dans les états financiers, elle acquis dans le cadre d’un contrat de crédit bail sont
porte exclusivement sur les aspects de présentation et le inscrits en tant qu’immobilisations dans l’actif ;
contenu de ces états financiers. L’application de la norme - la disparition de l’hors bilan.
IAS 1 révisée aux comptes annuels du groupe a eu pour - la suppression de la provision pour risques généraux
effet d’introduire un nouvel état de synthèse présenté à dans la mesure où les provisions inscrites doivent être
la suite du compte de résultat intitulé « Etats du résultat justifiées et mesurées ;
net et des gains et pertes comptabilisés directement en - le changement du périmètre de consolidation pour
capitaux propres ». Ce nouvel état présente le résultat intégrer les entités ad-hoc et les OPCVM ;
net et y ajoute les gains et pertes latents comptabilisés - l’enrichissement des annexes pour donner à l‘investisseur
directement en capitaux propres tels que la réévaluation une information fiable et exhaustive.
Rapport de Gestion 2009 135
Comptes Consolidés

1.2 Normes Comptables appliquées Concernant l’adoption de l’intégration globale, la norme


IAS 27 ne prévoit pas de présomption de contrôle pour
1.2.1 Consolidation 
les filiales détenues entre 40% et 50%. Dans ce cas, le
La détermination d’un périmètre de consolidation suppose contrôle doit être démontré.
l’intégration de toutes les entités, étrangères et nationales,
Aussi, les entités identifiées sous contrôle conjoint
sur lesquelles le groupe exerce un contrôle exclusif
(coentreprises) sont soit consolidées selon la méthode
La détermination d’un périmètre de consolidation suppose de l’intégration proportionnelle, soit évaluées par mise
l’intégration de toutes les entités, étrangères et nationales, en équivalence.
sur lesquelles le groupe exerce un contrôle exclusif, un
contrôle conjoint ou une influence notable. 1.2.1.1 Options retenues par Attijariwafa bank 

Parmi les entités sur lesquelles l’établissement de crédit Définition de périmètre 


exerce une influence notable et qui doivent être consolidées Afin de définir les sociétés à intégrer dans le périmètre
figurent les entités ad hoc quels que soient leur forme de consolidation, les critères suivants doivent être
juridique et le pays d’exercice de leur activité. respectés :

Une entité ad hoc doit être consolidée lorsqu’en substance - Attijariwafa bank doit détenir, directement ou indirec-
elle est contrôlée par l’établissement de crédit assujetti, et tement, au moins 20 % de ses droits de vote existants
ce même en l’absence d’un lien capitalistique entre eux. et potentiels.
- L’une des limites suivantes est atteinte :
Une entité ad hoc est une structure juridique distincte
• le total du bilan de la filiale est supérieur à 0,5% du
créée spécifiquement pour réaliser un objectif limité et
total bilan consolidé,
bien défini (par exemple, effectuer une location ou une
• la situation nette de la filiale est supérieure à 0,5% de
titrisation d’actifs financiers).
la situation nette consolidée,
Une entité est exclue de la consolidation si :
• le chiffre d’affaires ou produits bancaires de la filiale sont
- Elle est contrôlée de façon temporelle ; c'est-à-dire
supérieurs à 0,5% des produits bancaires consolidés,
acquise et détenue dans l’unique perspective de sa sortie
Les titres de participation sur lesquelles le groupe n’a
ultérieure dans les 12 mois ;
aucun contrôle, ne sont pas intégrés au niveau du périmètre
- Elle représente des actifs détenus à des fins de transactions
même si leur contribution remplie les critères présentés
et comptabilisés à la juste valeur et avec une variation de
ci-avant.
la juste valeur au compte de résultat (comptabilisation
selon IAS 39). Exception 
La nature du contrôle détermine la méthode de consoli- Une entité ayant une contribution non significative doit
dation. (Intégration globale ; consolidation proportionnelle intégrer le périmètre de consolidation si elle détient
et mise en équivalence). des parts dans des filiales qui vérifient un des critères
ci-dessus décrits.
Une filiale est incluse dans le périmètre de consolidation
même si ses activités sont différentes de celles des autres
entités du Groupe.
La consolidation des entités ad hoc 1.2.2 Immobilisations corporelles 
La consolidation des entités ad hoc et plus particuliè- Une immobilisation corporelle est un bien par nature
rement des fonds sous contrôle exclusif a été précisée durable détenue par l’entreprise pour être utilisé par elle
par le SIC 12. même ou loué à des tiers.
En application de ce texte, les OPCVM dédiés sont Pour l’évaluation d’une immobilisation corporelle, une
consolidés. entité doit choisir une des méthodes suivantes : le modèle
du coût ou le modèle de la réévaluation.
Les exclusions du périmètre de consolidation
Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue Le modèle du coût
du périmètre de consolidation lorsque, dès son acquisition, C’est le traitement de référence de toute évaluation ulté-
les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue rieure à la comptabilisation initiale d’une immobilisation
d’une cession ultérieure à brève échéance. corporelle.
Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs Le coût correspond au coût diminué du cumul des amor-
destinés à être cédés, et évalués à la juste valeur par tissements et du cumul des pertes de valeurs.
résultat.
Le modèle de la réévaluation
Les participations (hors participations majoritaires)
Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobi-
détenues par des entités de capital-risque sont également
lisation corporelle dont la juste valeur peut être évaluée
exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où
de manière fiable doit être comptabilisée à son montant
elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur
réévalué. Il s’agit de sa juste valeur à la date de réévaluation
par résultat sur option.
diminuée du cumul des amortissements ultérieurs et du
Les méthodes de consolidation cumul des pertes de valeur ultérieures.
Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement La fréquence de réévaluation dépend des fluctuations de
par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature la juste valeur des immobilisations en cours de rééva-
de contrôle exercé par Attijariwafa bank S.A. sur les entités luation. Lorsque la juste valeur d’un actif réévalué diffère
consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient significativement de sa valeur comptable, une nouvelle
ou non la personnalité morale. réévaluation est nécessaire.
1.2.1.2 Divergences avec les normes marocaines : La juste valeur
La détermination de la méthode de consolidation est en La juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait
fonction de la nature du contrôle exercé par le groupe, mais être échangé entre des parties bien informées, consen-
aussi de la nature des activités des filiales contrôlées. tantes et agissant dans des conditions de concurrence
La méthode de la mise en équivalence pour les co-entreprises normale.
est interdite en règles marocaines.
Rapport de Gestion 2009 137
Comptes Consolidés

Comptes
consolidés

au 31 décembre 2009

Les règles d’amortissement par composants qui n’inclut pas les effets de l’inflation.
significatifs  Elle doit être réajustée à chaque date de clôture.
Chaque élément significatif d’une immobilisation corporelle
La durée d’utilité 
doit être comptabilisé séparément comme un composant
La durée d’utilité est la période pendant laquelle l’entité
et amorti de façon systématique sur sa durée d’utilité
s’attend à utiliser un actif.
propre, de manière à refléter le rythme de consommation
des avantages économiques. L’amortissement d’un actif débute quand cet actif est dis-
ponible pour être utilisé. Par conséquent, l’amortissement
Les conditions d’amortissement relatives au montant
d’un actif cesse quand l’actif est sorti du bilan.
amortissable 
Pour la détermination de la durée d’utilité, l’ensemble des
La base amortissable d’un actif correspond au coût de l’actif
facteurs suivants est pris en considération :
(ou montant réévalué) diminué de sa valeur résiduelle.
L’usage attendu de cet actif : cet usage est évalué par
La dotation aux amortissements d’un exercice est généra-
référence à la capacité ou à la production physique
lement comptabilisée dans le résultat. Toutefois, lorsque
attendue de cet actif ;
les avantages économiques futurs représentatifs de cet
actif sont absorbés dans la production d’autres actifs, L’usure physique attendue, qui dépend des facteurs
la dotation aux amortissements fait partie du coût des d’activité telles que les cadences auxquelles est utilisé
autres actifs et est considérée comme incluse dans leurs l’actif et le programme de maintenance, les soins apportés
valeurs comptables. A titre d’exemple, l’amortissement et la maintenance de l’actif en dehors de sa période
des installations de production est inclus dans les coûts d’utilisation :
de fabrication des stocks (IAS2). - l’obsolescence technique ou commerciale découlant de
changements ou d’améliorations dans la préparation,
Les durées et méthodes d’amortissement doivent être
ou d’une évolution de la demande de marché pour le
revues périodiquement par l’entreprise.
produit ou le service fourni par l’actif ;
En cas de révision de ces hypothèses, un changement
- les limites juridiques ou similaires sur l’usage de l’actif, telles
d’estimation comptable doit être comptabilisé. De même,
que les dates d’expiration des contrats de location.
les dotations aux amortissements de l’exercice en cours
et des exercices futurs doivent être ajustées. Les coûts d’emprunt 
La nouvelle version d'IAS 23 « Coûts d’emprunt » supprime
L’amortissement est comptabilisé, même si la juste valeur de
la possibilité de comptabiliser immédiatement en charges
l’actif est supérieure à sa valeur comptable, et ceci tant que
les coûts d'emprunt qui sont directement attribuables à
la valeur résiduelle n’excède pas sa valeur comptable.
l'acquisition, la construction ou la production d'un actif
La valeur résiduelle  éligible. L'ensemble de ces coûts d'emprunt doit être
C’est le prix actuel de l’actif en tenant compte de l’âge et incorporé dans le coût de l'actif. Les autres coûts d'emprunt
de l’état estimés de l’immobilisation à la fin de sa durée doivent être comptabilisés en charges.
d’utilité. En pratique, c’est souvent une valeur immatérielle
1.2.2.1 Options retenues par Attijariwafa bank 
Durée annuelle Durée mensuelle
amortissement Amortissement
Evaluation 
La norme Groupe est de ne pas adopter l’option réévaluation Gros Œuvre 50 600
prévue en IAS 16. Etanchéité 20 240
Cependant, il est possible pour une entité du Groupe d’opter Agencement 15 180
Aménagement intérieur
pour l’option juste valeur (IFRS1) pour un ou plusieurs
Installations Techniques
immeubles sans justification de ce choix avec comme 20 240
fixes
contrepartie un compte de capitaux propres. Menuiserie 15 180

Durée d’amortissement  Les composants ci-dessus s’appliquent nécessairement


La norme Groupe est de ne pas multiplier les plans aux sièges.
d’amortissement et d’avoir un plan d’amortissement Pour les agences, une ventilation plus restreinte peut être
identique dans les comptes consolidés IAS/IFRS. effectuée, en fonction de la matérialité des enjeux.
Il est admis que les durées d’amortissement appliquées Concernant les logements de fonction, il n’y a pas d’exo-
par les filiales du Groupe présentent des différences par nération au principe de ventilation des composants (IAS
rapport aux durées d’amortissement adoptées par le 16). Les logements de fonction sont aussi décomposés
Groupe dans la limite d’une fourchette de 2 ans. (IAS 16).
Approche par composants  Les honoraires d’architecte sont à activer.
Pour les besoins Groupe, il n’est pas nécessaire d’isoler Par mesure de simplification, il a été décidé que ces
des composants dont la valeur brute est inférieure honoraires ne sont pas à ventiler mais à intégrer dans
à 1 000 KMAD. le composant principal qui a « bénéficié » des travaux
Une décomposition de la valeur brute initiale des immo- de l’expert.
bilisations en composants est nécessaire, notamment
Ventilation des composants 
pour les constructions (gros œuvre, agencement et
aménagements intérieurs, étanchéité, installations La méthode de reconstitution historique des composants à
techniques fixes, menuiserie). partir des factures d’origine a été rejetée par le Groupe.

Cette proposition de découpage par composants est un Il est plus aisé de décomposer le coût historique d’origine
minimum. selon la répartition du coût actuel à neuf en fonction des
données techniques.
Les durées d’amortissement des composants d’un immeuble
sont résumées dans le tableau suivant : Ce coût d’entrée n’est pas à retraiter rétrospectivement
en fonction de la répartition charge/immobilisation des
frais accessoires d’acquisition. Par contre pour toutes les
acquisitions postérieures au 01/01/2006, un suivi
Rapport de Gestion 2009 139
Comptes Consolidés

Comptes
consolidés

au 31 décembre 2009

différencié est à opérer entre le coût d’entrée normes l’entreprise, ce qui n’est pas le cas pour la production
locales et normes IAS. ou la fourniture de biens ou de services qui est l’objet
principal de l’utilisation d’un bien immobilier occupé par
A cet effet, les frais d’acquisition non encore amortis en
son propriétaire.
tant que charges à répartir au 01/01/06 sont à retraiter
en contrepartie des capitaux propres. Dans le cas où une entité possède un bien immobilier loué
à, et occupé par sa maison mère ou une autre filiale, dans
Valeur résiduelle 
les comptes consolidés, le bien immobilier ne remplit pas
La valeur résiduelle des composants autres que le terrain
les conditions d’un immeuble de placement car du point
est supposée nulle. En effet, la valeur résiduelle est logée
de vue Groupe dans son ensemble, le bien est occupé par
au niveau de la composante pérenne du bien qui n’est autre
son propriétaire.
que le terrain qui par sa nature n’est pas amortissable.
1.2.2.2 Divergences avec les normes marocaines Une entité a le choix entre :

En règles marocaines, il est possible d’opter pour la - Le modèle de la juste valeur : (Cf paragraphe 2.2)
comptabilisation groupée des immobilisations et de Si l’entité opte pour ce traitement, il doit être applicable
constituer des provisions pour réparations. à tous les immeubles de placement. Notons que le
Contrairement aux règles marocaines, l’IAS16 : recours à ce modèle est encouragé par les évaluateurs
indépendants.
- impose une revue et une révision régulière des méthodes
et durées d’amortissement ; - Le modèle du coût : (Cf paragraphe 2.2)
Dans les deux cas, une estimation de la juste valeur des
- reconnaît la valeur résiduelle.
immeubles de placement reste obligatoire, pour la comp-
1.2.3 Immeubles de placement  tabilisation au bilan ou la présentation en annexes.
Un immeuble de placement est un bien immobilier (terrain Les changements de modèles sont permis seulement
ou bâtiment – ou partie d’un bâtiment – ou les deux) détenu s’il en résulte une présentation plus appropriée. Seul le
(par le propriétaire ou le preneur dans le cadre d’un contrat passage du modèle du coût au modèle de la juste valeur
de location financement) pour en retirer des loyers ou pour est possible.
valoriser le capital ou les deux, plutôt que pour :
1.2.3.1 Options retenues par Attijariwafa bank 
- l’utiliser dans la production ou la fourniture de biens ou Identification 
de services, ou à des fins administratives ; Les immeubles de placement sont l’ensemble des
- le vendre dans le cadre de l’activité ordinaire. immeubles hors exploitation hormis les immeubles
destinés au personnel et les immeubles destinés à être
Critère de distinction entre un immeuble de placement
vendus dans un délai d’un an.
et un bien immobilier occupé par son propriétaire : un
immeuble de placement génère des flux de trésorerie Les biens immobiliers, ainsi que le mobilier, matériel et
largement indépendant des autres actifs détenus par autres immobilisations corporelles y affectées, occupés
par des membres du personnel ne sont pas considérés et une autre partie qui est utilisée dans le processus de
comme immeubles de placement. production ou de fourniture de biens ou de services ou à
des fins administratives. Si ces deux parties peuvent être
Les immeubles destinés à être cédés sont pour la plus
vendues ou louées séparément, l'entité les comptabilise
part des immeubles obtenus en dation, il n’y a pas de
séparément. Si les deux parties ne peuvent être vendues
certitude de vente de ces immobilisations à un délai de
séparément, le bien immobilier est un immeuble de
moins d’un an, compte tenu des conditions de réalisation
placement seulement si la partie détenue pour être
de ce genre d’opérations. De ce fait, l’enregistrement d’une
utilisée dans le processus de production ou de fourniture
immobilisation de placement en immobilisation destinée
de biens ou de services à des fins administratives n'est
à être cédée devrait être formellement documenté par
pas significative.
des indications fiables qui montrent que la probabilité de
cession dans les 12 mois est imposante. La valorisation de la juste valeur de ces parties séparées
considérées comme immeubles d’exploitation devrait être
Les autres immobilisations corporelles hors exploitation
effectuée de façon fiable.
liées aux immeubles de placement devraient suivre le
même traitement. 1.2.3.2 Divergences avec les normes marocaines 
Contrairement aux IFRS, il n’existe pas de dispositions
Tous les immeubles d’exploitation loués à des sociétés
spécifiques aux immeubles de placement au PCEC :
hors Groupe
- aucune présentation séparée au bilan n’est requise ;
Les immeubles d’exploitation qui ne servent pas direc-
- aucune option pour la juste valeur n’a été prévue ;
tement à des fins administratifs sont considérés comme
- aucune information en annexe n’est prévue sur la juste
des immeubles de placement.
valeur de l’immobilier de placement lorsque la méthode
Cas particulier des opérations Intra-Groupe du coût est choisie.
Le bien immobilier loué par les filiales du groupe ne remplit 1.2.4 Immobilisations incorporelles 
pas les conditions d'un immeuble de placement car du point
Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire,
de vue du groupe, il est occupé par son propriétaire.
identifiable et sans substance physique.
Valorisation :
Elle est :
L’option a été prise de valoriser les immeubles de - Identifiable : afin de la distinguer du goodwill ;
placement au coût historique corrigé selon l’approche - Contrôlée : si l’entreprise a le pouvoir d’obtenir les
par composants. avantages économiques futurs découlant de la ressource
L’information de la juste valeur devrait être présentée sous-jacente et si elle peut également restreindre l’accès
en annexes, la valorisation de la juste valeur devrait être des tiers à ses avantages
faite par le biais de l’expertise interne. Deux méthodes d’évaluation sont possibles :
Certains biens immobiliers comprennent une partie qui est
détenue pour en retirer des loyers ou valoriser le capital
Rapport de Gestion 2009 141
Comptes Consolidés

Comptes
consolidés

au 31 décembre 2009

Le modèle du coût : • l’aptitude de l’actif à générer des avantages économiques


L’immobilisation est comptabilisée à son coût diminué du futurs ;
cumul des amortissements et des pertes de valeurs. • l’existence des ressources suffisantes pour mener à
bien le projet ;
Le modèle de la réévaluation :
• sa capacité de mesurer de façon fiable les coûts liés
L’immobilisation incorporelle doit être comptabilisée pour
au projet.
son montant réévalué correspondant à sa juste valeur à la
1.2.4.1 Options retenues par Attijariwafa bank 
date de réévaluation, diminué du cumul des amortissements
ultérieurs et du cumul des pertes de valeur ultérieures. Amortissements 
Ce traitement est applicable si le marché est actif. La norme Groupe est de ne pas multiplier les plans
L’amortissement d’une immobilisation incorporelle dépend d’amortissement et d’avoir un plan d’amortissement
de sa durée d’utilité. Une immobilisation incorporelle à identique dans les comptes consolidés et IAS/IFRS.
durée d’utilité indéterminée n’est pas amortie et est soumise Les frais d’acquisition non encore amortis en tant que
à un test de dépréciation au minimum à chaque clôture charges à répartir au 01/01/06 ont été retraités en
annuelle. Par contre, une immobilisation incorporelle à contrepartie des capitaux propres.
durée d’utilité déterminée est amortie sur cette durée.
Droit au bail 
La valeur résiduelle, la durée d’utilité et le mode d’amor- Les droits au bail doivent être valorisés de façon fiable par le
tissement sont revus à chaque clôture (IAS 8, changement biais d’un expert externe. Dans le cas où cette valorisation
d’estimation). s’avère difficilement réalisable, ces baux doivent être
Pour apprécier si une immobilisation incorporelle générée en annulés en contrepartie des réserves consolidées.
interne satisfait les critères de comptabilisation, il est nécessaire Le suivi des droits au bail doit être effectué selon une
de classer la création de l’immobilisation dans : fréquence annuelle. Dans le cas ou ce suivi ne pourrait pas
- phase de recherche : aucune immobilisation incorporelle être effectué régulièrement ou les coûts générés par cette
résultant de la recherche ne doit être comptabilisée. Les procédure s’avèrent très importants, ces baux doivent être
dépenses de la recherche doivent être comptabilisées annulés en contrepartie des réserves consolidées.
en charges lorsqu’elles sont encourues ;
Fonds de commerce 
- phase de développement : une immobilisation incorporelle
résultant du développement doit être comptabilisée si Les fonds de commerce acquis doivent faire l’objet d’un
elle remplit les conditions suivantes : suivi régulier et formalisé à chaque clôture. Dans le cas
• la faisabilité technique de l’achèvement de l’actif afin ou le suivi de ces FDC est impossible, une option de les
de pouvoir l’utiliser ou le vendre ; annuler est effectuée.
• son intention d’achever l’immobilisation incorporelle et Logiciels 
de l’utiliser ou de la vendre ; Les durées de vie des logiciels utilisés sont différentes
• sa capacité de vendre ou d’utiliser l’actif produit ; selon que les logiciels en question soient des logiciels
d’exploitation ou des logiciels de bureautique. Ces durées 1.2.5 Stocks 
de vie sont à définir par la Direction des SI (Système
Définition 
d’Information).
Les stocks sont des actifs :
Il est admis que les durées d’amortissements appliquées - détenus pour être vendus dans le cours normal de
par les filiales du Groupe présentent des différences par l’activité ;
rapport aux durées d’amortissement adoptées par le - en cours de production dans le but d’une vente future ;
Groupe dans la limite d’une fourchette de 2 ans. - sous forme de matières premières ou de fournitures
Valorisation des logiciels développés en interne  devant être consommées dans le processus de production
ou de prestation de services.
La direction des SI doit être en mesure de valoriser les
logiciels développés en interne dans la phase de déve- Evaluation 
loppement. Dans le cas ou la valorisation n’est pas fiable, Les stocks doivent être évalués au plus faible du coût et
aucune immobilisation n’est à enregistrer. de la valeur nette de réalisation.
Les droits de mutation, honoraires commissions et frais La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé
d’actes  dans le cadre normal de l’activité, diminué des :
Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais
- coûts estimés pour l’achèvement ;
d’actes sont selon leur valeur enregistrés en charges
ou intégrés au coût d’acquisition alors qu’en IAS, ces - coûts nécessaires pour réaliser la vente.
dépenses sont à activer. Le coût des stocks pour des éléments non fongibles doit
Le suivi de deux plans d’amortissement distincts entre être déterminé en procédant à une identification spécifique
comptes marocains et comptes IAS est effectué dès lors des coûts individuels.
que l’écart sera supérieur à 1000 milliers de dirhams.
À contrario, le coût des stocks pour des éléments fongibles
1.2.4.2 Divergences avec les normes marocaines  peut être déterminé selon deux méthodes :
Les règles comptables relatives à la recherche et dévelop- - la méthode du premier entré – premier sorti (FIFO) ;
pement au Maroc diffèrent de celle des IFRS : En règles - la méthode du coût moyen pondéré.
marocaines, les frais de recherche et développement sont Une même méthode de calcul du coût doit être utilisée pour
immobilisés sous conditions. Leur durée d’amortissement tous les stocks de même nature et usage similaire.
maximum est de 5 ans sauf s’il y’a une dérogation.
1.2.5.1 Options retenues par Attijariwafa bank 
Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais Les stocks sont valorisés selon la méthode du Coût Unitaire
d’actes sont, selon leur valeur, enregistrés en charges ou Moyen Pondéré.
intégrés au coût d’acquisition.
Les titres destinés à la vente sont enregistrés au niveau
des stocks.

Pas d’autres retraitements des IFRS.


Rapport de Gestion 2009 143
Comptes Consolidés

Comptes
consolidés

au 31 décembre 2009

Les participations dans les Sociétés Civiles Immobilières La comptabilisation de produits financiers doit s’effectuer
(SCI) doivent être reclassé au niveau des actifs détenus à la sur la base d’une formule traduisant un taux de rentabilité
vente dans le cas ou ces titres ne sont pas consolidés. périodique constant sur l’en-cours d’investissement net
1.2.5.2 Divergences avec les normes marocaines : du bailleur dans le contrat de location-financement.
Aucune divergence n’est à signaler concernant les principes (IAS17)
d’évaluation des stocks. Définition du taux d’intérêt implicite (TII) 
Toutefois, les informations à fournir sont beaucoup plus Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre
complètes en IAS/IFRS. égales :
- la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir
1.2.6 Contrats de location  par le bailleur augmentés de la valeur résiduelle non
Un contrat de location est un accord par lequel le bailleur garantie,
cède au preneur pour une période déterminée, le droit - et la valeur d’entrée du bien (= juste valeur à l’initiation
d’utilisation d’un actif en échange d’un paiement ou d’une augmentée des coûts directs initiaux).
série de paiements.
Evolution de la valeur résiduelle d’un contrat de location
Un contrat de location-financement est un contrat qui financement 
transfère au preneur la quasi-totalité des risques et
La norme IAS 17 exige que les valeurs résiduelles non
avantages inhérents à la propriété d’un actif.
garanties fassent l’objet d’une révision régulière. Une
Un contrat de location simple est un contrat de location diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie
autre qu’un contrat de location-financement. doit entraîner une modification du profil d’imputation
des revenus sur toute la durée du contrat (recalcule d’un
Pour le preneur, la comptabilisation des contrats de
nouveau plan d’amortissement).
location-financement, déterminée en début de période
de location, doit être inscrite à l’actif et au passif du bilan La part de variation au titre des périodes échues est
pour des montants égaux : enregistrée flat en résultat et la part de variation au
titre des périodes à venir est constatée par le biais d’une
- à la juste valeur du bien loué
modification du taux d’intérêt implicite.
- ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des
En normes IAS, la dépréciation est étalée sur l’ensemble
paiements minimaux au titre de la location.
de la durée de vie du contrat.
Le bailleur doit, quant à lui, comptabiliser dans son bilan 1.2.6.1 Options retenues par Attijariwafa bank 
les actifs détenus en vertu d’un contrat de location-
financement et les présenter comme des créances pour Contrats de location simple donnés Attijariwafa bank 
un montant égal à l’investissement net dans le contrat Les contrats de location simple donnés dont les durées
de location. (IAS 17) sont déterminées et renouvelables par tacite reconduction,
Aucun retraitement n’est à faire.
Contrats de location à durée indéterminée  la révision régulière de la durée d’utilité est une disposition
qui se substitue aux règles actuelles de provisionnement
Immeuble donné en location avec des contrats de durée 3
au titre des dépréciations de valeur d’actif.
ans, 6 ans ou 9 ans. Le renouvellement tacite de la période
de location fait que le contrat est à durée indéterminée. Il 1.2.7 Actifs et passifs financiers 
a été qualifié de contrat de location-financement.
Crédit 
La durée du contrat prise en compte est de 50 ans. Le coût amorti d’un actif ou d’un passif financier correspond

Ces actifs doivent être comptabilisés dans le bilan du au montant auquel cet instrument a été évalué lors de sa
bailleur comme des créances pour un montant égal à comptabilisation initiale diminué des remboursements
l’investissement net dans le contrat de location. en principal, majoré ou diminué de l’amortissement
cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif,
À la date de début de contrat, les loyers sont actualisés
de toute différence entre ce montant initial et le montant
au taux d’intérêt effectif (TIE). Leur somme correspond
du remboursement à l’échéance et diminué de toutes les
au montant initial de financement.
réductions pour dépréciations ou irrécouvrabilité.
Contrat de leasing  Ce calcul doit inclure toutes les commissions et autres
Les contrats de Leasing sont des contrats de location-financement. montants payés ou reçus directement attribuables aux crédits,
Attijariwafa bank est le bailleur. La banque ne comptabilise les coûts de transaction et toute décote ou surcote.
dans ses comptes que sa part dans le contrat.
La méthode du coût amorti consiste à étaler ces différentes
Ces actifs sont comptabilisés dans le bilan du bailleur comme composantes par l’intermédiaire du taux d’intérêt
des créances pour un montant égal à l’investissement net effectif.
dans le contrat de location.
Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise
À la date de début de contrat, les loyers sont actualisés exactement les décaissements ou encaissements de
au taux d’intérêt effectif (TIE). Leur somme correspond trésorerie futurs, sur la durée de vie attendue de cet
au montant initial de financement. instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus
1.2.6.2 Divergences avec les normes marocaines  courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de
l'actif ou du passif financier.
Une prédominance de l’approche juridique, en effet :
Evaluation ultérieure d'actifs financiers 
Aucune distinction entre la location simple et la location-
Après leur comptabilisation initiale, une entité doit évaluer
financement n’est à faire ;
les actifs financiers, y compris les dérivés qui constituent
En l’absence du transfert de la propriété du bien dans le des actifs, à leur juste valeur, sans aucune déduction au
patrimoine de l’utilisateur, le retraitement des contrats titre des coûts de transaction qui peuvent être encourus
de location est interdit. lors de leur vente ou d'une autre forme de sortie, sauf en
En règles marocaines, la dépréciation de la valeur d’actif ce qui concerne les actifs suivants :
concerné par le contrat de location est constatée flat. En effet,
Rapport de Gestion 2009 145
Comptes Consolidés

Comptes
consolidés

au 31 décembre 2009

- les prêts et créances qui doivent être évalués au coût amorti selon les principes applicables aux dérivés. Cette analyse
en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif ; doit être menée à l’initiation du contrat sur la base des
- les placements détenus jusqu'à leur échéance, qui doivent clauses contractuelles.
être évalués au coût amorti en utilisant la méthode du
1.2.7.1 Options retenues par Attijariwafa bank 
taux d'intérêt effectif ;
- et, les placements dans des instruments de capitaux Crédit 
propres qui n'ont pas de prix coté sur un marché actif et La banque aura à appliquer le coût amorti sur les
dont la juste valeur ne peut être évaluée de façon fiable, Crédits à plus d’un an en fonction de leur importance
ainsi que les instruments dérivés liés à ces instruments significative.
de capitaux propres non cotés et qui doivent être réglés Les crédits à moins d’un an seront maintenus au coût
par remise de tels instruments, qui doivent être évalués historique.
au coût.
Emprunt 
Emprunt et dépôt 
Pour l’élaboration du comparatif 2006, les dettes et dépôts
Lors de sa mise en place, un dépôt ou un emprunt classé seront ventilés par nature entre les différentes catégories
en IAS dans la catégorie « Autres passifs financiers » « Passifs financiers » / « Passifs de trading » / « Passifs
doit être évalué au bilan à sa juste valeur augmentée ou à la juste valeur sur option ».
minorée :
- des coûts de transaction (ils correspondent aux coûts Dépôt 
d’acquisition externes directement attribuables à Pour les dépôts à vue :
l’opération), Pour les dépôts à vue le groupe Attijariwafa bank applique
- des commissions perçues correspondant à «des honoraires IAS 39 §49
qui font partie intégrante du taux de rendement effectif - La juste valeur d’un dépôt à vue ne peut être inférieure
du dépôt ou de l’emprunt. au montant payable sur demande
Les dépôts et emprunts classés en IAS dans la catégorie - Elle est actualisée à partir de la première date où le
« Autres passifs financiers » font l’objet en date d’arrêté paiement de ce montant pourrait être exigé.
d’une évaluation ultérieure au coût amorti en utilisant la Pour les dépôts rémunérés
méthode du taux d’intérêt effectif (taux actuariel). Dépôts rémunérés à des taux de marché
Les dépôts classés en IAS dans la catégorie « Passifs Pour les dépôts rémunérés à des taux de marché, la juste
détenus à des fins de transaction » font l’objet en date valeur sera la valeur nominale, sous réserve de la non
d’arrêté d’une évaluation ultérieure à la juste valeur. La juste significativité des coûts marginaux de transaction.
valeur du dépôt est calculée intérêts courus exclus. - En cas d’existence de coût corrélable et directement
affectable, ces derniers devraient être inclus dans la
Un dépôt ou un emprunt peut être le contrat hôte d’un
juste valeur :
dérivé incorporé. Dans certaines conditions, le dérivé
incorporé doit être séparé du contrat hôte et comptabilisé
- Coût marginaux de transaction et de commissions N.B : Les avances sur dépôts rémunérés sont systéma-
directement affectables externes au groupe, comme par tiquement comptabilisés en prêts et créances et traités
exemple des commissions d’apporteurs d’affaires ; en IFRS en tant que tel.
- Les coûts de transaction et les commissions directement
Les comptes sur carnet 
affectable intragroupe devront aussi faire l’objet d’une
Un même taux réglementé appliqué par la grande majorité
analyse (identifier les opérations non neutre en inter
des établissements de crédit de la place est réputé être
compagnie avec impact résultat).
un taux de marché.
Il est nécessaire de conserver des historiques de taux,
Par conséquent, Pas de retraitement IFRS pour les
afin de pouvoir justifier que les taux étaient bien des taux
comptes sur carnet.
de marché d’origine.
La période de conservation des taux est fixée à 10 ans à Position d’Attijariwafa bank 
l’image du délai de conservation des documents comptables Les produits de collecte doivent être classés dans la
(voir le texte du code de commerce). catégorie des « autres passifs »
Le groupe Attijariwafa bank ne comptabilisera pas de
Dépôts rémunérés à des taux hors marché
passifs financiers à la juste valeur par résultat que par
Pour les dépôts rémunérés à des taux hors marché, la dérogation de la Direction Financière (Groupe)
juste valeur sera constituée de la valeur nominale et
En effet, par principe, l’activité de collecte faisant partie de
d’une décote.
l’activité d’intermédiation bancaire, doit être comptabilisée
Pour les produits de collecte vendus à des taux hors marché, dans la catégorie des autres passifs, ce qui lui permet de
la juste valeur n’est pas égale à la valeur nominale, il faut garder le coût historique ( sous certaines conditions), et
donc estimer cette juste valeur, c’est à dire déterminer la non à la juste valeur.
valeur d’entrée au bilan de ces opérations.
Sauf exception signalée explicitement, les options décrites ci-
Il est donc nécessaire de recenser les opérations de collecte dessus s’appliqueront également aux titres de dette émis.
et apprécier si le taux consenti est sensiblement différent
1.2.7.2 Divergences avec les normes marocaines 
de celui accordé par les autres établissements de la place
(cela pourrait être le cas pour certains DAT). Crédit 
Pour les dépôts rémunérés à des taux hors marché, il Les notions de coût amorti et de taux d’intérêt effectif
faudra tenir compte d’une décote pour la comptabilisation n’existent pas dans le référentiel marocain.
ultérieure. Si la société émet un prêt portant un intérêt à En règles marocaines, les crédits sont enregistrés au bilan
un taux différent de celui du marché et si elle reçoit des pour leur valeur nominale et sont comptabilisés au coût
frais prélevés à l’émission à titre de rémunération, cette historique (taux facial).
société comptabilisera le prêt à sa juste valeur, c’est à dire Les commissions et les frais sont comptabilisés soit flat
net de la commission qu’elle perçoit. La société portera soit prorata temporis.
la décote dans le compte de résultat selon la méthode du
taux d’intérêt effectif.
Rapport de Gestion 2009 147
Comptes Consolidés

Comptes
consolidés

au 31 décembre 2009

Emprunt et dépôt   normes IAS, leur méthode d’évaluation et le mode de


Les dépôts et emprunts sont actuellement comptabilisés calcul de dépréciation à appliquer.
au coût historique.
1.2.8.1 Titres du portefeuille de Transaction : Actifs
En date d’arrêté, les intérêts courus calculés au taux financiers à la juste valeur par résultat affectation par
facial (sur la valeur nominale nette des amortissements nature ou sur option
et depuis la mise en place ou depuis la date du dernier Selon la norme IAS 39.9, les actifs ou passifs financiers
arrêté comptable ou depuis la date de dernière échéance à la juste valeur par résultat sont des actifs ou passifs
d’intérêts) sont débités dans un compte de charges par le acquis ou générés par l’entreprise principalement dans
crédit au passif d’un compte de «Dettes rattachées ». l’objectif de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de
Ces intérêts courus sont calculés sur la base d'échelle prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.
d'intérêts quotidienne. Un actif financier sera classé dans la catégorie des actifs
financiers à la juste valeur par résultat si, indépendamment
1.2.8 Titres 
des raisons pour lesquelles il a été acquis, il fait partie d’un
La norme IAS 39 définit quatre catégories d’actifs appli-
portefeuille pour lequel une indication d’un rythme effectif
cables aux titres :
récent de prise de bénéfices à court terme existe.
- Titres de transaction (Actifs financiers à la juste valeur
par résultat) ; N.B : Tous les instruments dérivés sont des actifs (ou
- Titres disponibles à la vente (Available For Sale passifs) financiers à la juste valeur par résultat, sauf
– AFS) ; lorsqu’ils sont désignés en couverture.
- Titres détenus jusqu’à l’échéance (Held To Maturity La norme IAS 39 limite la portée de l’option juste valeur
– HTM) ; par résultat quand :
- Prêts et créances (catégorie ouverte aux titres non cotés - il existe toujours la catégorie qui enregistre les titres
sur un marché actif souscrits directement auprès de dont le classement en actif financier à la juste valeur
l’émetteur). par résultat résulte d’une réelle intention de gestion –
Les titres sont classés en fonction de l’intention de affectation par nature ;
gestion. - la catégorie « option à la juste valeur par résultat »-
Les titres doivent être initialement évalués au coût qui affectation sur option- dans laquelle sont enregistrés
est la juste valeur de la contrepartie donnée ou reçue certains actifs financiers acquis non dans une intention
pour les acquérir. de trading mais dont l’évaluation en Juste valeur (avec
L’évaluation ultérieure des titres est, quant à elle, fonction enregistrement des variations de juste valeur en résultat)
de la catégorie dans laquelle ils ont été classés. permet de répondre à un souci de gestion comptable et
opérationnel (par exemple éviter la séparation de dérivés
Il a été procédé à un recensement au sein du groupe aux
incorporés pour les actifs financiers qui doivent être
opérations sur titres, par nature et par type de portefeuille.
comptabilisés séparément selon la Norme IAS 39).
En analysant leurs caractéristiques, il a été défini les
principes à retenir pour la classification des titres en
Principes de comptabilisation  théorie) et coupons courus inclus (dans un compte de
Evaluation initiale  créances rattachées),
Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par Evaluation ultérieure 
résultat devront être initialement comptabilisés pour leur Les variations de juste valeur des titres (positives ou négatives)
prix d'acquisition, hors coûts de transaction directement classés en "disponibles à la vente" sont enregistrées en
attribuable à l’acquisition et coupons courus inclus. capitaux propres (recyclables). L’amortissement dans le
Evaluation ultérieure : temps de l’éventuelle surcote / décote des titres à revenu
fixe est comptabilisée en résultat selon la méthode du
Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par
taux d’intérêt effectif (étalement actuariel).
résultat sont évalués à leur juste valeur et les variations
de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Dépréciation 
En cas de signe objectif de dépréciation, significative et
Cette catégorie de titre ne fait pas l’objet de
durable pour les titres de capitaux propres, et matérialisée
dépréciation.
par la survenance d’un risque de crédit pour les titres de
1.2.8.2 Titres du portefeuille "Available For Sale" :
dettes, la moins value latente comptabilisée en capitaux
"Disponible à la vente"
propres doit en être sortie et comptabilisée dans le résultat
IAS 39 prévoit une deuxième catégorie de titre appelée :
de l’exercice.
« titre disponible à la vente » dans laquelle on pourrait
En cas d’amélioration ultérieure, cette dépréciation peut
classer les titres de placement, les titres de l’activité de
faire l’objet d’une reprise par résultat pour les instruments
portefeuille, les titres de participation non consolidés et
de taux mais pas pour les instruments de capitaux propres.
les autres titres détenus à long terme.
Dans ce dernier cas, la variation de juste valeur positive
La catégorie « Disponibles à la vente » est définie comme
sera comptabilisée dans un compte de capitaux propres
étant la catégorie par défaut.
recyclables et la variation négative sera enregistrée en
En effet, la norme stipule que sont classés dans cette résultat.
catégorie les actifs et passifs qui ne répondent pas aux Principes de classification en résultat :
conditions de classification exigées par les trois autres
La valorisation en juste valeur des titres de ce portefeuille
catégories.
est répartie entre les lignes suivantes du compte de
Principes de comptabilisation  résultat :
En IAS 39, les principes de comptabilisation des titres - « produits d’intérêts » pour le montant correspondant
classés en "Disponibles à la vente" sont les suivants : au coût amorti de la période ;
Evaluation initiale  - « résultat net sur actifs disponibles à la vente » pour le
montant correspondant aux dividendes, aux dépréciations
Les titres disponibles à la vente devront être initialement
durables sur titres à revenu variable, aux résultats de
comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de
cession
transaction directement attribuables à l’acquisition (en
Rapport de Gestion 2009 149
Comptes Consolidés

Comptes
consolidés

au 31 décembre 2009

- « coût du risque » pour les dépréciations durables et - la vente est justifiée par un événement externe, isolé
réappréciation sur titres à revenu fixe ou imprévisible ;
- Et la ligne de capitaux propres « variation de valeur sur - si l’entité n’escompte pas récupérer substantiellement
actifs disponibles à la vente » pour le montant corres- son investissement en raison d’une détérioration de
pondant au complément de juste valeur. la situation de l’émetteur (auquel cas l’actif est classé
1.2.8.3 Titres du portefeuille "Held To Maturity" : "Détenus en AFS);
jusqu’à l’échéance" - les ventes de titres entre les entités du Groupe (ventes
La catégorie "Titres détenus jusqu’à l’échéance" (éligibles intragroupe).
aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à Capacité de conservation 
revenu fixe ou déterminable que la banque a l’intention L’entreprise doit attester de son intention et de sa capacité
et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance. (IAS à conserver les titres jusqu’à l’échéance au moment de
39.9) autres que : l’acquisition des titres et à chaque date d’arrêté.
a) ceux que l’entreprise a désignés lors de leur comp- Interdiction de toute couverture en taux :
tabilisation initiale comme des actifs évalués en juste
Si la couverture du risque de taux est interdite sur ce
valeur en contrepartie du résultat;
portefeuille, les autres types de couverture (risque de
b) ou ceux que l’entreprise a désignés comme des actifs contrepartie, risque de change) sont autorisés.
disponibles à la vente;
Principes de comptabilisation 
c) ou ceux qui répondent à la définition des prêts et
- Evaluation initiale 
créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un
marché actif ne peuvent être classés dans la catégorie Les titres détenus jusqu’à l’échéance devront être initia-
des actifs détenus jusqu’à l’échéance. lement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais
de transaction directement attribuables à l’acquisition
Intention de gestion et règle du "tainting" et coupons courus inclus (dans un compte de créances
Le classement dans cette catégorie présente l’obligation rattachées).
impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant
- Evaluation ultérieure 
leur échéance (sous peine d’entraîner la déclassification
Par la suite, la comptabilisation sera au coût amorti avec
de l’ensemble du portefeuille en actif disponible à la vente
amortissement de la surcote / décote selon la règle du
et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant 2 ans).
taux d’intérêt effectif (étalement actuariel).
Néanmoins des exceptions à cette règle de "tainting"
peuvent exister lorsque : Dépréciation 
- la vente est proche de l’échéance (moins de 3 mois) ; En cas de signe objectif de dépréciation, une provision doit
- la cession intervient après que l’entreprise ait déjà être constatée pour la différence entre la valeur comptable
encaissé la quasi-totalité du principal de l’actif (environ et la valeur de recouvrement estimée (VRE).
90% du principal de l’actif) ;
La valeur de recouvrement estimée est obtenue par Principe d’affectation en résultat 
actualisation des flux futurs attendus au taux d’intérêt Le coût amorti est affecté en « produits d’intérêts et
effectif d'origine. assimilés », les dépréciations et les reprises de provisions
En cas d’amélioration ultérieure, une reprise de la provision lors de la cession ainsi que les moins values de cession,
excédentaire est à constater. sont enregistrées en « coût du risque ».
Les plus-values de cession, dans les cas prévus par la
Principe d’affectation en résultat 
norme IAS 39 (résultat de cession de titres non cotés),
Le coût amorti est affecté en « produits d’intérêts et
sont enregistrées en « gains ou pertes sur actifs financiers
assimilés », les dépréciations et les reprises de provisions
disponibles à la vente ».
lors de la cession ainsi que les moins-values de cession,
sont enregistrées en « coût du risque ». 1.2.8.1 Options retenues par Attijariwafa bank 
Les plus-values de cession, dans les cas prévus par la Classification des portefeuilles
norme IAS 39, sont enregistrées en « gains ou pertes sur Attijariwafa bank et autres entités hors compagnie
actifs financiers disponibles à la vente ». d’assurance 
Titres du portefeuille "Prêts et créances" Les instruments détenus en portefeuilles sont classés
La catégorie «Prêts et créances» est ouverte aux actifs actuellement dans les catégories suivantes :
financiers non cotés et non destinés à être cédés et que
HFT AFS HTM Prêts et créances
l’établissement a l’intention de conserver durablement.
• Portefeuilles • Bons du Trésor • Néant • Dette CAM
Principes de comptabilisation :Comptabilisation au coût
de Trading négociables • Dette CIH
amorti (selon méthode du TIE) corrigé d’éventuelles de la Salle classés en
•B ons Socio-
provisions pour dépréciation. des Marchés Portefeuille
économiques
de placement
•B ons du Trésor
Dépréciation  • Obligations et
non négociables
En cas de signe objectif de dépréciation, une provision doit autres titres
inscrits en comptes
de créances
être constatée pour la différence entre la valeur comptable chez Bank Al-
négociables
Maghrib
et la valeur de recouvrement estimée (VRE). • Titres de
En cas d’amélioration ultérieure, une reprise de la provision participation

excédentaire est possible.


Options d’affectation des titres :
Remarque : les avances consolidables à des titres de
- Non utilisation de la classe HTM ;
participation non consolidés restent évaluées à leur valeur
nominale, quel que soit leur mode de rémunération ou de - Limitation de l’affectation à la classe AFS à 10% du total
remboursement. du bilan consolidé.
Rapport de Gestion 2009 151
Comptes Consolidés

Comptes
consolidés

au 31 décembre 2009

Critères de dépréciations des titres de données de consensus ou à partir des marchés actifs
- Baisse continue de plus de 20 % du cours moyen sur de gré à gré.
une période de 6 mois consécutifs.
Cas des actions non cotées
1.2.8.2 La juste valeur  La valeur de marché des actions non cotées est déterminée
La valeur de marché est déterminée : sur la base de la quote-part de la situation nette revenant
- soit à partir de prix cotés sur un marché actif, au groupe calculée à partir des informations disponibles
- soit à partir d’une technique de valorisation faisant appel les plus récentes.
à des méthodes de calcul mathématiques fondées sur
1.2.8.3 Divergences avec les normes marocaines :
des théories financières reconnues et des paramètres
La catégorie "Actif financier à la juste valeur par résultat"
de marché observables :
présente de grandes similitudes avec la catégorie "Titres
CAS 1 : Instruments traités sur des marchés actifs de transaction" définie par le PCEC.
Lorsque des prix cotés sur un marché actif sont disponi- Toutefois, la catégorie des titres classés en "Actifs financiers
bles, ils sont retenus pour la détermination de la valeur à la juste valeur par résultat" est plus large que dans le
de marché. Sont ainsi valorisés les titres cotés et les PCEC puisqu’elle supprime la limitation de détention fixée
dérivés sur marchés organisés comme les futures et les à 6 mois et offre l’opportunité, par l’enregistrement de
options. La majorité des dérivés de gré à gré, swaps et titres à la juste valeur, d’éviter notamment la séparation
options simples, est traitée sur des marchés actifs, leur du dérivé incorporé et les contraintes de documentation
valorisation est opérée par des modèles communément de certaines relations de couverture.
admis (méthode d’actualisation des cash flows futurs,
La norme IAS 39 prévoit une catégorie de titres "Disponibles
modèle de Black and Scholes, techniques d’interpolation)
à la vente" dont le mode de comptabilisation diffère de celui
et fondés sur des prix de marché cotés d’instruments ou
des titres de placement en normes marocaines. En normes
de sous-jacents similaires.
marocaines, les titres de placement sont enregistrés au
CAS 2 : Instruments traités sur des marchés inactifs coût avec provisionnement des moins values latentes.
Produits traités sur un marché inactif valorisés avec un La description des critères attestant de la capacité de
modèle interne fondé sur des paramètres directement l’entreprise à conserver les titres jusqu’à leur échéance
observables ou déduits de données observables. est moins précise en norme IAS qu’en PCEC marocain.
Certains instruments financiers, bien que n'étant pas En effet, la norme IAS 39.87 mentionne uniquement
traités sur des marchés actifs, sont valorisés selon des l’existence de ressources suffisantes et l’absence de
méthodes fondées sur des paramètres observables sur contraintes juridiques affectant la capacité de détenir l’actif
les marchés. jusqu’à maturité alors que la réglementation comptable
Les modèles utilisent des paramètres de marché calibrés bancaire marocaine impose l’observation de certaines
à partir de données observables telles que les courbes conditions restrictives.
de taux, les nappes de volatilité implicite des options, les
taux de défaut et hypothèses de pertes obtenues à partir
1.2.9 Assurance  • Il existe des preuves tangibles, par suite d’un événement
qui est survenu après la comptabilisation initiale de
Contrat d’assurance 
l’actif au titre des cessions en réassurance qui font que
Le traitement des contrats qualifiés de contrat d’assurance
la cédante peut ne pas recevoir tous les montants qui
au sens de la définition donnée par la norme IFRS 4 ainsi
lui sont dus selon les termes du contrat ;
que des contrats d’investissement à participation discré-
• Cet événement a un impact évaluable de façon fiable sur
tionnaire est régi par la norme IFRS 4 dont les principales
les montants que la cédante recevra du réassureur.
dispositions sont récapitulées ci-après :
- L’obligation pour un assureur de conserver les passifs
- La possibilité de continuer à comptabiliser ces contrats
d’assurance dans son bilan jusqu’à leur acquittement
selon les principes comptables actuels, en distinguant
ou annulation, ou expiration, et de présenter les passifs
les trois contrats d’assurance selon IFRS 4 :
d’assurance sans les compenser par rapport aux actifs
• Les contrats d’assurance purs
au titre des cessions en réassurance ;
• Les contrats financiers comportant une clause discré-
- La possibilité d’appliquer une comptabilité reflet pour les
tionnaire de participation aux bénéfices
contrats d’assurance ou d’investissement comportant
• Et les passifs relatifs aux autres contrats financiers,
une clause de participation bénéficiaire, ce qui permet
qui relèvent de la norme IAS 39, sont comptabilisés
de reconnaître les effets sur le passif de montants qui
dans le poste « Dettes envers la clientèle »,
n’étaient pas comptabilisés à l’actif dans les normes
- L’obligation de séparer et de comptabiliser en juste valeur
comptables existantes, et de les enregistrer de manière
par résultat les dérivés incorporés qui ne bénéficieraient
symétrique (cas des plus values latentes sur les titres
pas d’une exemption selon IFRS 4,
classés en catégorie « Actifs disponibles à la vente » en
- L’interdiction de constitution de provisions au titre de
contrepartie desquelles une provision pour participation
demandes d’indemnisation éventuelles selon des contrats
différée est reconnue directement par fonds propres)
d’assurance non encore souscrits à la date de reporting
- L’obligation de constater un nouveau passif d’assurance
(telles que les provisions pour risque de catastrophe et
en IFRS 4 « shadow accounting » appelé la participation
les provisions pour égalisation).
des assurés aux bénéfices différée et qui représente la
- L’obligation de mettre en œuvre un test de suffisance des
quote-part revenant aux assurés des plus values latentes
passifs d’assurance comptabilisés et un test de dépréciation
des actifs affectés aux contrats financiers, prise en charge
relatif aux actifs au titre des cessions en réassurance.
par la norme IAS 39.
- Par ailleurs, l’assureur n’est pas tenu mais est autorisé à
changer ses méthodes comptables relatives aux contrats Placement assurance 
d’assurance pour éliminer une prudence excessive. La norme IAS 39 définit quatre catégories d’actifs financiers
Toutefois, si un assureur évalue déjà ses contrats en fonction de l’origine de l’opération et de l’intention de
d’assurance avec une prudence suffisante, il ne doit détention :
pas introduire de prudence supplémentaire. - Prêts et créances : cette catégorie regroupe les actifs
- Un actif des cessions en réassurance est déprécié, en avec un paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas
comptabilisant en résultat cette perte de valeur, si et côtés sur un marché actif. Ces instruments financiers
seulement si : sont comptabilisés, à l’initiation, à leur juste valeur,
Rapport de Gestion 2009 153
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Comptes
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au 31 décembre 2009

complétée des commissions, coûts internes, et externes 1.2.9.1 Options retenues par Attijariwafa bank 
directement affectables à la mise en place du crédit et de
Placement assurance 
toute sur-côte ou décote éventuelles pour constituer le
Classification du portefeuille des placements détenus
coût d’entrée au bilan. Ces instruments financiers sont
chez Wafa assurance :
comptabilisés ultérieurement au coût amorti au moyen
du taux d’intérêt effectif (TIE). - Les OPCVM non consolidés dans le cadre du périmètre
- Instruments financiers en juste valeur par résultat : un de consolidation du Groupe Attijariwafa bank, sont
actif peut être classé en : classés en « Trading » pour être évalués à leur juste
• Catégorie « trading » quant : il est acheté avec un valeur par résultat.
objectif de revente à court terme ou inclus dans un - Les bons de trésor et les obligations non cotés sont
portefeuille de trading. classés en « prêts et créances » pour être évalués à leur
• Catégorie « option juste valeur par résultat » quand : coût amorti. Quant aux obligations cotées, celles-ci sont
- L’actif est porteur d’un dérivé incorporé ; classées en « Actifs disponibles à la vente » pour être
- Les variations de juste valeur de l’actif se compensent évaluées à leur juste valeur.
substantiellement avec les variations de juste valeur - Les bons de sociétés de financement et les prêts im-
d’un passif ou d’un dérivé pour lequel la documentation mobilisés sont classés en « prêts et créances » et sont
d’une relation de couverture n’est pas souhaitable. évalués à leur coût amorti ;
- Investissements détenus jusqu’à l’échéance : sont des
- Tous les autres placements sont classés en « AFS » et
actifs financiers avec des paiements fixes ou détermi-
sont évalués à leur juste valeur par capitaux propres.
nables et une échéance fixée que l’entité a l’intention
En matière de dépréciation, celle-ci est à effectuée en
explicite et la capacité financière de conserver jusqu’à
fonction de la classification adoptée ci-dessus.
l’échéance. Ces actifs financiers sont comptabilisés au
coût amorti. 1.2.9.2 Divergences avec les normes marocaines 
- Actifs disponibles à la vente : ce portefeuille regroupe Contrat d’assurance 
tous les instruments qui n’ont pas été classés dans l’une L’évaluation des provisions relatives aux contrats
des trois catégories précédentes. Il s’agit de la catégorie d’assurance (notamment provisions mathématiques en
par « défaut ». Les actifs financiers disponibles à la vente vie, provisions pour sinistres et provisions pour primes
sont évalués à leur juste valeur. impayées) est effectuée suivant des méthodes encadrées
Remarque : En termes de présentation, les éléments de par les dispositions réglementaires marocaines et basées
même nature évalués différemment doivent faire l’objet sur des calculs statistiques et/ou forfaitaires.
de présentation sur une ligne séparée du bilan. Dans la Ainsi, les actifs et passifs liés directement aux contrats
mesure du possible, les éléments sont ensuite répartis d’assurance tels qu’ils sont évalués en normes marocai-
par type de contrepartie et par ordre de liquidité. nes, pourrait ne pas refléter nécessairement la réalité
économique.
Placement assurance  Provisions sur créances client 
En règles marocaines, les placements affectés aux
Il n’existe pas en IAS de catégorie comptable spécifique
opérations d’assurance et les autres immobilisations sont
pour les encours douteux.
présentés au niveau du bilan suivant leur nature, dans les
Une provision est constituée lorsqu’il existe un indice objectif de
catégories suivantes :
dépréciation sur des prêts classés en prêts et créances.
- Placements immobiliers ;
- Obligations et bons ; Les provisions sont déterminées par différence entre la
- Actions et parts sociales ; valeur nette comptable du prêt (impact du coût amorti) et
- Prêts et effets assimilés ; le montant recouvrable estimé, celui-ci représentant la
- Dépôts en comptes indisponibles ; valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif (TIE) d’origine
- Autres placements. du contrat, des flux estimés recouvrables.

Ces actifs sont tous évalués suivant leur coût historique Provision pour dépréciation sur base individuelle
diminué des provisions pour dépréciation éventuelles. Dans le cas d’un prêt faisant l’objet d’impayés :
Les pertes sont déterminées sur la base de la somme
1.2.10 Provisions 
des flux de trésorerie futurs estimés, actualisés aux
Provisions pour risques généraux  taux effectif d’origine du prêt ; les flux futurs tiennent
Une provision doit être comptabilisée lorsque : compte de l’évaluation des garanties reçues et des coûts
- l’entreprise a une obligation actuelle (juridique ou de recouvrement.
implicite) résultant d’un événement passé, Les données observables permettant d’estimer les flux
- il est probable qu'une sortie de ressources représentatives futurs doivent être suffisantes et pertinentes afin d’obtenir
d'avantages économiques sera nécessaire pour éteindre une estimation fiable de ceux-ci. Au cas ou les données
l'obligation ; et observables se révèlent être limités ou ne plus être
- le montant de l'obligation peut être estimé de manière pleinement pertinentes au vu des circonstances actuelles,
fiable. la société aura recours à son jugement expérimenté.

Si ces conditions ne sont pas réunies, aucune provision Dans le cas d’un prêt sans impayé mais dont des indices objectifs
ne doit être comptabilisée. de dépréciation indiquent des difficultés à venir :
La banque aura recours à des statistiques historiques de
En IFRS, lorsque l’effet est significatif, l’actualisation
pertes pour des prêts comparables afin d’estimer et de
obligatoire des provisions pour risques et charges pour
positionner les flux futurs.
lesquelles la sortie probable des ressources est prévue,
dépasse une année. Dans le cas ou les statistiques ou les données observables se
révèlent être limités ou ne plus être pleinement pertinentes
En IFRS les passifs éventuels, hors regroupements
au vu des circonstances actuelles, la société aura recours
d’entreprises, ne sont pas provisionnés. La mention en
à son jugement expérimenté et documenté.
annexe est impérative lorsque le passif ou l’actif éventuel
est significatif.
Rapport de Gestion 2009 155
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au 31 décembre 2009

Une fois positionnés dans le temps, les flux futurs seront 2- Prendre en considération les événements observables
actualisés au TIE d’origine du prêt. actuels, de manière à tenir compte des effets de conditions
qui n’affectaient pas la période sur laquelle portent ces
Provisions pour dépréciation sur base collective 
statistiques historiques.
Lorsque le test de dépréciation individuel des créances
ne révèle pas l’existence d’indice objectif de dépréciation, Les statistiques historiques de pertes utilisées (notamment
celles-ci sont regroupées par ensemble homogène de PD) devront être au besoin corrigées, au vu des données
caractéristiques de risque de crédit similaires, afin d’être observables actuelles, de manière à tenir compte des
soumises à un test de dépréciation collectif. effets de conditions qui n’affectaient pas la période sur
laquelle portent ces statistiques historiques.
Appréciation des indices objectifs de dépréciation 
Dans le cas ou les historiques de pertes ne sont plus
Dans le cadre d’un examen collectif, un indice objectif de
valables en raison d’une modification des conditions qui
dépréciation peut se résumer à des événements observables
existaient pendant cette période, la société doit procéder
indiquant qu’il existe une diminution mesurable des flux
à un ajustement en fonction du nouveau contexte actuel à
de trésorerie futurs estimés provenant d’un groupe de
l’aide de son jugement expérimenté et documenté.
prêts depuis que ces actifs ont été comptabilisés pour la
3- Sur la base de l’historique des pertes (ajusté au besoin)
première fois, et ce bien que cette diminution ne puisse
survenues sur des actifs similaires à ceux examinés
encore être rattachée aux divers prêts composant ce
collectivement, on procède à l’estimation des flux futurs.
groupe notamment.
La méthodologie et les hypothèses utilisées pour estimer
Parmi les indices objectifs on peut citer :
les flux de trésorerie futurs doivent être examinées
- les modifications défavorables de la capacité de paiement
régulièrement pour réduire tout écart entre les pertes
des emprunteurs faisant partie du groupe ou ;
estimées et celles qui sont réellement subies.
- une situation économique nationale ou locale corrélée
4- Une fois les flux futurs estimés et positionnés dans
aux défauts de paiement sur les actifs faisant partie
le temps, il faut procéder à leur actualisation aux taux
du groupe.
d’intérêt effectif (TIE).
Dépréciation sur base collective : calcul de la
5- Les provisions pour dépréciations comptabilisées
dépréciation 
au niveau d’un groupe sont une étape intermédiaire en
1- Utilisation de l’historique des pertes constatées sur
attendant l’identification de la dépréciation de chacun des
des actifs présentant des caractéristiques de risque de
actifs faisant partie du groupe d’actifs financiers dont la
crédit similaires à celles des actifs composant le groupe
dépréciation est évaluée collectivement. Dès qu’on disposera
examiné, afin d’estimer de façon fiable l’incidence sur les
de suffisamment d’informations permettant d’identifier
flux de trésorerie du groupe d’actifs examiné.
spécifiquement les pertes afférentes à chacun des actifs
Dans le cas ou la société ne possède pas de tels histo- dépréciés d’un groupe, évalué individuellement, ces actifs
riques de pertes, celle-ci se référera à l’expérience de seront retirés de ce groupe. Ainsi, il faut examiner si une
sociétés comparables pour des groupes d’actifs financiers
comparables.
nouvelle information permet d’identifier l’un des prêts du Pour le calcul des provisions collectives 
groupe comme individuellement déprécié : En ce qui concerne les entreprises :
Dans la négative, aucun prêt n’est sorti du groupe. Se baser sur la notation interne de la banque (base MER-
Dans l’affirmative, le prêt identifié comme étant indivi- CER OLIVER WYMAN actualisée en prenant en compte un
duellement déprécié sera sorti du groupe et soumis à un périmètre post fusion)
examen individuel. En ce qui concerne les particuliers et professionnels, se
baser sur un modèle statistique.
1.2.10.1 Options retenues par Attijariwafa bank 
1.2.10.2 Divergences avec les normes marocaines 
Provisions pour risques bancaires généraux 
L’analyse des provisions pour risques et charges supérieures Provisions pour risques bancaires généraux 
à 1 million de dirhams, afin de s’assurer que les conditions En règles marocaines, cette rubrique enregistre les mon-
IFRS sont respectées. tants que l'établissement décide d'affecter à la couverture
de risques futurs, à l’arrêté des comptes, actuellement
Provisions sur créances client 
non identifiés, non mesurables avec précision, avec une
Pour la provision des crédits sur base individualisée
faible probabilité de se concrétiser à court terme, et qui
Il a été décidé de :
sont disponibles pour faire face à ces risques lorsqu’ils
- valoriser les garanties à la juste valeur pour 80% des
se réaliseront.
dossiers ;
Peuvent être classées dans ce compte, à titre d’exemple,
- déterminer les provisions collectives pour les créances
les provisions pour risques sectoriels et les provisions
individuelles non significatives sur la base du modèle
pour risque de taux.
statistique construit à cet effet en se basant sur les taux de
récupération moyens pondérés par ancienneté des créances Lorsque la date de survenance du risque ou de la charge
pour estimer les cash flow futurs des récupérations ; est estimée à plus d'un an à la date du bilan, il s'agit de
- un modèle statistique a été élaboré par l’équipe projet « provisions durables pour risques et charges ». Sinon, il
et approuvé par BAM suite aux résultats de simulation s'agit d' « autres provisions pour risques et charges ».
obtenus. Pas de référence au niveau des principes comptables
- déterminer les flux de recouvrement pour déterminer les marocains à des passifs éventuels.
échéanciers de récupération par produits et par nature
Provisions sur créances client 
de clients ;
Les indications objectives de dépréciation de créances
- la perte en cas de défaut sera déterminée selon les
client sont identiques en IAS et en référentiel marocain,
dispositions des règles baloises si la banque n’arrive
l’IAS traitant de rupture de contrat plutôt que d’impayé.
pas à mettre en place un modèle permettant d’évaluer la
valeur vénale des garanties d’une part et d’actualiser les Les provisions sont déterminées par différence entre la
flux futurs de récupération estimés au taux contractuel valeur nette comptable du prêt et le montant calculé sur
d’origine d’autre part.
Rapport de Gestion 2009 157
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consolidés

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une base se composant du capital restant dû déduction Dans un regroupement d’entreprises, lorsque le coût
faite de la garantie après l’application de la quotité. d’acquisition affecté à un passif n’est déductible fiscalement
qu’au cours d’exercice fiscale ou lorsque la juste valeur d’un
1.2.11 Impôt exigible et impôt différé 
actif est inférieure à sa base fiscale, une différence temporelle
Un actif ou passif d’impôt différé est comptabilisé chaque
déductible apparaît qui donne lieu à un actif d’ID.
fois que le recouvrement ou le règlement de la valeur
comptable d’un actif ou passif augmentera ou diminuera les Ce dernier affecte le goodwill.
paiements futurs d’impôt par rapport à ce qu’ils auraient Lorsqu’un actif d’ID de l’entreprise acquise n’a pas été
été si un tel recouvrement (règlement) n’avait pas eu comptabilisé par l’acquéreur en tant qu’actif identifia-
d’incidence fiscale. ble à la date d’un regroupement d’entreprises et est
Il est probable que l’entreprise disposera d’un bénéfice comptabilisé ultérieurement dans les états financiers
imposable sur lequel elle pourra imputer une différence consolidés de l’acquéreur, le produit d’impôt différé qui
temporelle déductible : en résulte est comptabilisé dans le compte de résultat.
- Lorsqu’il y aura suffisamment de différences temporelles En plus, l’acquéreur ajuste la valeur comptable brute du
imposables relevant de la même autorité et relatives à la goodwill et les amortissements cumulés correspondant
même entité imposable et dont on attend à ce qu’elles des montants qui auraient du être enregistrés, il comp-
s’inversent : tabilise aussi la réduction de la valeur nette comptable
• au cours de l’exercice durant lequel on s’attend à ce du goodwill en charge.
que les différences temporelles déductibles s’inversent, Aucune modification ne devrait survenir au niveau du
ou goodwill négatif.
• au cours des exercices sur lesquels la perte fiscale L’IAS interdit l’actualisation des impôts différés.
résultant à l’actif d’ID pourra être reportée en arrière
En cas de changement de taux d’impôt ou de règles fiscales,
ou en avant.
l’impact sur les impôts différés est comptabilisé selon le
- lorsqu’il est probable que l’entreprise dégage un bénéfice
principe de symétrie : si l’impôt différé a été comptabilisé
imposable suffisant relevant de la même administration
initialement en capitaux propres, l’ajustement est également
fiscale et pour la même entité imposable au cours des
comptabilisé en capitaux propres, sinon comptabilisation
exercices appropriés.
de l’impact en résultat.
- la gestion fiscale lui donne l’opportunité de générer un bé-
néfice imposable au cours des exercices appropriés. 1.2.11.1 Options retenues par Attijariwafa bank 

Dans le cadre d’un regroupement d’entreprises, le coût Appréciation de la probabilité de récupération des actifs
de l’acquisition est affectée aux actifs et passifs identifiés d’impôt différé 
acquis par référence à leur juste valeur sans que leur Les ID dont la probabilité de recouvrement est incertaine
base fiscale soit modifiée : c’est une différence temporelle ne sont pas activés. La probabilité de recouvrement peut
taxables dont résulte un passif d’ID. être appréhendée par les business plan des sociétés
Ce passif d’ID affecte le goodwill. concernées.
En outre, en IFRS, l’expression « recouvrement probable » Impôts différés initialement comptabilisés en capitaux
devrait être interprétée comme signifiant un « recouvrement propres :
plus probable qu’improbable », ce qui pourrait donner Comptabilisation de l’impact des changements de taux d’impôt
lieu, dans certains cas, à la comptabilisation davantage et/ou de modalités d’imposition en capitaux propres.
d’impôts différés actifs qu’en principes comptables.
Non actualisation des ID
Les actifs d’ID sur les déficits fiscaux
1.2.11.2 Divergences avec les normes marocaines 
Comptabilisation d'impôt différé passif au titre des En principes comptable, l’expression «recouvrement
différences temporaires relatives à des immobilisations probable » est souvent interprétée comme supposant un
incorporelles générées dans le cadre d'un regroupement fort degré de probabilité.
d'entreprise 
En règles marocaines, il n’est pas requis de comptabiliser
Les écarts d’évaluation liés à des immobilisations incorpo-
des impôts différés (obligatoires en IAS) relatifs à :
relles crée dans le cadre d’un regroupement d’entreprises
- des différences temporaires provenant des écarts d’éva-
et non cessibles séparément de l’entreprise acquise génère
luation portant sur des actifs incorporels généralement
un ID passif, et ce même si ces immobilisations ont des
non-amortis ne pouvant être cédés séparément de
durées de vie indéfinies.
l’entreprise acquise,
Impôt différé actif au titre des différences temporai- - des retraitements de l’hyperinflation,
res déductibles relatives aux titres de participation - des réserves non distribuées des entreprises associées
consolidés  et coentreprises,
Comptabilisation obligatoire d’un impôt différé actif au - des différences temporaires relatives aux titres de
titre des différences temporaires déductibles relatives aux participation d’entreprises consolidées dont la cession
titres de participation consolidés (différences liées, par est probable. L’écart de taux sur les impôts différés
exemple, à l’élimination de résultats internes sur titres antérieurs est inscrit en résultat, en cas de changement
de participation consolidés) dès lors que ces différences de taux d’impôt ou de règles fiscales.
temporaires devraient se résorber dans un avenir prévisible
1.2.12 Goodwill 
(cas rare en l’absence de décision de cession) et que le
recouvrement de l’actif d’impôt différé est probable. Coût d'un regroupement d'entreprises 
L'acquéreur doit évaluer le coût d'un regroupement
Possibilité de corrigé le GW si un ID est identifié après la
d'entreprises comme :
période admise en IFRS pour la régularisation 
- le total des justes valeurs, à la date d'échange, des actifs
Un actif d’impôt différé considéré comme non identifiable
remis, des passifs encourus ou assumés, et des instruments
à la date d’acquisition et ultérieurement réalisé, est comp-
de capitaux propres émis par l'acquéreur,
tabilisé en résultat consolidé et l’écart d’acquisition est
corrigé de manière rétrospective même après l’expiration
du délai d’affectation, l’impact de cette correction étant
également comptabilisé en résultat consolidé.
Rapport de Gestion 2009 159
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Comptes
consolidés

au 31 décembre 2009

en échange du contrôle de l'entreprise acquise; - dans le cas d'un passif autre qu'un passif éventuel, il
- plus tous les coûts directement attribuables au regroupement est probable qu'une sortie de ressources représentatives
d'entreprises : honoraires versés aux comptables, aux d'avantages économiques sera nécessaire pour éteindre
conseils juridiques, aux évaluateurs et autres consultants l'obligation, et sa juste valeur peut être évaluée de façon
intervenus pour effectuer le regroupement. fiable ;
- dans le cas d'une immobilisation incorporelle ou d'un
- déduit des coûts administratifs généraux, y compris
passif éventuel, sa juste valeur peut être évaluée de
les coûts de fonctionnement d'un service chargé des
façon fiable.
acquisitions, et les autres coûts qui ne peuvent être
directement attribués au regroupement concerné en Goodwill 
cours de comptabilisation ; ces coûts sont comptabilisés L'acquéreur doit, à la date d'acquisition comptabiliser
en charges au moment où ils sont encourus. le goodwill acquis lors d'un regroupement d'entreprises
La date de l'acquisition est la date à laquelle l'acquéreur ob- en tant qu'actif.
tient effectivement le contrôle de l'entreprise acquise. - Évaluation initiale : ce goodwill devra être évalué ini-
tialement à son coût, celui-ci étant l'excédent du coût
Affectation du coût d'un regroupement d'entreprises aux
du regroupement d'entreprises sur la part d'intérêt de
actifs acquis et aux passifs et passifs éventuels assumés 
l'acquéreur dans la juste valeur nette des actifs, passifs
L'acquéreur doit, à la date d'acquisition, affecter le coût
et passifs éventuels identifiables.
d'un regroupement d'entreprises en comptabilisant les
- Évaluation ultérieure : après la comptabilisation initiale,
actifs, les passifs et les passifs éventuels identifiables de
l'acquéreur doit évaluer le goodwill acquis lors d'un
l'entreprise acquise qui satisfont aux critères de compta-
regroupement d'entreprises à son coût, diminué du
bilisation à leur juste valeur respective à cette date.
cumul des pertes de valeur.
Toute différence entre le coût du regroupement d'entreprises
Si la comptabilisation initiale d'un regroupement d'entreprises
et la part d'intérêt de l'acquéreur dans la juste valeur nette
ne peut être déterminée que provisoirement avant la fin
des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables ainsi
de la période au cours de laquelle le regroupement est
est constatée au niveau du Goodwill.
effectué, l'acquéreur doit comptabiliser le regroupement
L'acquéreur ne doit comptabiliser séparément les actifs, en utilisant ces valeurs provisoires. L'acquéreur doit
passifs et passifs éventuels identifiables de l'entreprise comptabiliser les ajustements de ces valeurs provisoires
acquise à la date d'acquisition (c'est à dire qui existaient liés à l'achèvement de la comptabilisation initiale dans un
déjà à la date d'acquisition) que si, à cette date, ils satisfont délai de douze mois à compter de la date d'acquisition.
aux critères suivants :
1.2.12.1 Options retenues par Attijariwafa bank 
- dans le cas d'un actif autre qu'une immobilisation incor-
- Option prise de ne pas retraiter les Goodwill existants
porelle, il est probable que tout avantage économique
au 31/12/05, et ce conformément aux dispositions de la
futur qui y est associé ira à l'acquéreur et que sa juste
norme IFRS 1 « FTA » ;
valeur soit évaluée de façon fiable ;
- arrêt d’amortissement des Goodwill, car leur durée de - d’autre part, un « écart d’acquisition » constitué par le
vie est indéfinie selon la norme IFRS3 « regroupement solde non affecté.
d’entreprises » ; Si l’écart d’acquisition est positif, il est amorti selon un
- des tests de dépréciation réguliers doivent être effectués plan préalablement fixé sur une durée qui est déterminée
pour s’assurer que la valeur comptable des Goodwill en fonction des objectifs de l’acquisition et qui ne peut
est supérieure à leur valeur recouvrable. Dans le cas excéder dix ans.
contraire, une dépréciation devrait être constatée ;
Si l’écart d’acquisition est négatif, il est repris au compte
- les Unités Génératrices de Trésorerie sont définies à
de produits et charges soit pour compenser une faiblesse
l’image des informations sectorielles à présenter au
attendue des résultats de l’entreprise, lors de son acqui-
niveau du Groupe. Celles ci sont l’activité banque et
sition, et à concurrence de ceux-ci, soit suivant un plan de
l’activité assurance ;
reprise préalablement fixé si l’écart n’est pas justifié par
- la valeur recouvrable est la valeur la plus importante
une évolution défavorable des résultats de l’entreprise
entre la valeur de marché et la valeur d’utilité (Basée
consolidée.
sur les cash flow actualisés) de la banque.
1.2.13 Dérivés incorporés 
1.2.12.2 Divergences avec les normes marocaines 
Un dérivé incorporé est une composante d’un contrat
La notion « Goodwill » est une nouveauté par rapport aux
financier ou non qui a pour effet de faire varier une partie
règles marocaines, qui est venue remplacer la notion
des flux de trésorerie de l’opération composée d’une
« écart d’acquisition ».
manière analogue à celle d’un dérivé autonome.
Lors de l’entrée d’une entreprise dans le périmètre de La norme IAS39 définit un contrat hybride comme un contrat
consolidation, la différence entre le coût d’acquisition comprenant un contrat hôte et un dérivé incorporé.
de ses titres de participation et la part de l’entreprise
Le dérivé incorporé doit faire l'objet d'une séparation si
détentrice dans ses capitaux propres, y compris le résultat
les trois conditions suivantes sont remplies :
de l’exercice acquis à cette date, est appelée « Écart de
- le contrat hybride n'est pas comptabilisé à sa juste valeur
première consolidation ».
(avec prise en compte des variations de juste valeur dans
Les capitaux propres sont retraités pour tenir compte des
le compte de résultat),
règles d’évaluation utilisées pour la consolidation.
- séparé du contrat hôte, le dérivé incorporé possède les
Qu’il soit positif ou négatif, l’écart de première consolidation caractéristiques d’un dérivé,
doit être réparti entre : - les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement
- d’une part, des « écarts d’évaluation » positifs ou liées à celle du contrat hôte.
négatifs afférents à certains éléments identifiables du Par exemple :
bilan qui sont ainsi corrigés pour les amener à la valeur - contrats commerciaux libellés dans une devise différente
retenue pour la détermination de la valeur globale de de la devise de la société;
l’entreprise. - contrat de location indexé sur l’inflation ;
Rapport de Gestion 2009 161
Comptes Consolidés

Comptes
consolidés

au 31 décembre 2009

- clauses contractuelles particulières, report du terme, 1.2.14 Avantages au Personnel 


options de remboursement, option de prolongement,
Principe général 
indexations des intérêts,
L’entité doit comptabiliser non seulement l’obligation juridique
- option de conversion d’une dette en instrument de
ressortant des termes formels du régime à prestations
capitaux propres
définies, mais aussi toute obligation implicite découlant de
Certains de ces dérivés nécessitent donc une compta-
ses usages. Ces usages génèrent une obligation implicite
bilisation séparée du contrat « hôte »: il faut donc être
lorsque l’entité n’a pas d’autre solution réaliste que de
capable de les dépister.
payer les prestations aux membres du personnel. Il y a,
Pour les dérivés inclus dans les instruments financiers, par exemple, obligation implicite si un changement des
ces derniers sont comptabilisés indépendamment du usages de l’entité entraînerait une dégradation inacceptable
contrat principal. des relations avec son personnel.
La norme IAS 39 préconise de valoriser le contrat hôte
Typologie des avantages au personnel 
à l'initiation en effectuant la différence entre la juste
Les avantages au personnel sont classés en cinq catégo-
valeur du contrat hybride (= coût) et la juste valeur du
ries, selon la nature et les modalités de versement des
dérivé incorporé.
prestations. On distingue :
Si toutefois la juste valeur du dérivé incorporé ne peut être
Les avantages à court terme 
déterminée de façon fiable, IAS.39 permet de la calculer
par différence entre la juste valeur du contrat hybride et Exemples : Congés payés, congés maladie, salaires,
celle du contrat hôte. primes, cotisations de sécurité sociale, avantages en
nature, bonus, intéressement, prévoyance…
Dans le cas où aucune des solutions ne serait réalisable,
IAS 39 impose de valoriser l'ensemble du contrat hybride Les avantages à court terme sont dus intégralement
à sa juste valeur (avec prise en compte des variations de dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant
valeur en compte de résultat). lequel les membres du personnel ont rendu les services
correspondants pour les congés, bonus et intéressement.
Ceci revenant à enregistrer le contrat hybride en "Actif
Leur comptabilisation ne pose pas de difficulté particulière.
financier à la JV par résultat - affectation par option".
Ils sont enregistrés en charge de période.
1.2.13.1 Options retenues par Attijariwafa bank  Ces avantages sont à dissocier des indemnités de fin de contrat
Si le résultat de chiffrage des dérivés incorporés à la de travail et des avantages sur capitaux propres.
juste valeur fait ressortir un impact significatif, le dérivé
incorporé est à comptabiliser sous la rubrique trading.

1.2.13.2 Divergences avec les normes marocaines 


La notion de dérivé incorporé n’est pas reconnue en
normes locales. Un dérivé incorporé n’est donc jamais
comptabilisé séparément de son contrat hôte.
Les avantages postérieurs à l’emploi  Ces avantages sont à dissocier des indemnités de fin de
Cette rubrique regroupe l’ensemble des prestations ga- contrat de travail, des avantages sur capitaux propres et
ranties à partir du départ en retraite : pensions, assistance des avantages postérieurs à l’emploi.
médicale postérieure à l’emploi, avantages en nature, Indemnités de fin de contrat de travail :
prévoyance, les indemnités de fin de carrière,….
Cette rubrique concerne principalement les avantages
La prévoyance couvre les risques en matière de décès, payables suite à une décision de l’entreprise de mettre
arrêt de travail pour le personnel actif et frais médicaux fin à l’emploi avant l’âge de la retraite permis par la
par le versement d’un capital, d’une rente (incapacité, convention collective ou accord d’entreprise (indemnités
invalidité) ou le remboursement de frais de santé. de licenciement...) ou du salarié d’accepter le licenciement
L’engagement en matière de prévoyance et avantages en échange de ces avantages (départ volontaire).
en nature pour les retraités suit le même traitement
Avantages sur les capitaux propres 
comptable que la retraite.
Les avantages sur capitaux propres peuvent prendre la
Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi sont forme d’instruments de capitaux (actions, stock options…)
classés en régimes à cotisations définies ou en régimes à ou de paiements en trésorerie dépendant de l’évolution
prestations définies selon la réalité économique du régime du cours de l’action.
qui ressort de ses principaux termes et conditions :
Avantages postérieurs à l’emploi : régimes à prestations
Régimes à cotisations définies  définies 
Dans les régimes à cotisations définies, l’obligation juridique
Ecarts actuariels 
ou implicite de l’entreprise se limite au montant qu’elle
Des écarts actuariels pourront résulter d’augmentations
s’engage à payer au fonds, le risque actuariel et le risque
ou de diminutions de la valeur actuelle d’une obligation au
de placement incombant aux membres du personnel.
titre de prestations définies ou de la juste valeur des actifs
Régimes à prestations définies  du régime correspondant. Parmi les causes susceptibles
Dans les régimes à prestations définies, l’entreprise s’engage de générer ces écarts actuariels, on peut citer :
sur le montant de la prestation à verser aux membres - les taux exceptionnellement élevés ou faibles de rotation
de son personnel en activité et aux anciens membres, et du personnel, de départ en retraite anticipée, de mor-
assume donc le risque actuariel et financier. talité ou d’augmentation des salaires, des avantages du
personnel ou des coûts médicaux;
Avantages à long terme 
- l’incidence d’un changement dans l’estimation des taux
Cette rubrique comprend notamment les congés liés à
futurs de rotation du personnel, de départ en retraite
l’ancienneté, les jubilés (telles que « wissam schorl »),
anticipée, de mortalité ou d’augmentation des salaires, des
les indemnités d’incapacité de longue durée, s’ils sont
droits à prestations (si les termes formels ou implicites
payables 12 mois ou plus après la clôture de l’exercice,
d’un régime prévoient des augmentations des droits à
les primes et les rémunérations différées...
prestations liés à l’inflation) ou des coûts médicaux ;
- l’impact de l’évolution du taux d’actualisation; et
Rapport de Gestion 2009 163
Comptes Consolidés

Comptes
consolidés

au 31 décembre 2009

- les différences entre le rendement attendu des actifs du droits à prestations sont déjà acquis lors de l’adoption
régime et le rendement effectif. du régime à prestations définies ou de sa modification,
l’entité doit comptabiliser immédiatement le coût des
Méthode du corridor 
services passés.
L’entité doit comptabiliser une fraction de ses écarts
actuariels en produits ou en charges si les écarts actuariels Réductions et liquidations 
cumulés non comptabilisés à la fin de l’exercice précédent Une réduction intervient lorsqu’une entité :
excèdent la plus grande des deux valeurs ci-dessous : - peut démontrer qu’elle s’est engagée à réduire de façon
- 10 % de la valeur actuelle de l’obligation au titre des significative le nombre de personnes bénéficiant d’un
prestations définies à la date de clôture (avant déduction régime ; ou
des actifs du régime); et - change les termes d’un régime à prestations définies
- 10 % de la juste valeur des actifs du régime à la date de sorte qu’une partie significative des services futurs
de clôture. des membres du personnel actuels ne leur donnera
Ces limites doivent être calculées et appliquées séparément plus de droits à prestations ou ne leur donnera que des
pour chaque régime à prestations définies. droits réduits.

La fraction des écarts actuariels à comptabiliser pour Réduction 


chaque régime à prestations définies est l’excédent divisé Cela peut résulter d’un événement isolé comme la fermeture
par la durée de vie active moyenne résiduelle attendue des d’une usine, l’abandon d’une activité, la résiliation ou la
membres du personnel bénéficiant de ce régime. suspension d’un régime. Un événement est suffisamment
important pour être qualifié de réduction lorsque le fait de
Coût des services passés 
reconnaître un profit ou une perte de réduction aurait un
Le coût des services passés est généré lorsque l’entité adopte
impact significatif sur les états financiers. Les réductions
un régime à prestations définies ou change les prestations
sont souvent liées à une restructuration. Par conséquent,
à payer en vertu d’un régime existant. Ces changements
une entité comptabilise une réduction en même temps
sont opérés en contrepartie des services que ces membres
que la restructuration correspondante.
du personnel rendront au cours d’une période prenant fin
lorsque les droits à prestations concernés seront acquis. Liquidation 
Par conséquent, le coût des services passés est réparti Lorsqu’une entité conclut une transaction éliminant toute
sur cette durée sans tenir compte du fait qu’il concerne obligation juridique ou implicite ultérieure pour tout ou
des services accomplis au cours d’exercices antérieurs. partie des prestations prévues par un régime à prestations
Le coût des services passés est évalué par le changement définies, par exemple lorsqu’elle règle aux bénéficiaires
du passif résultant de l’amendement. du régime ou pour leur compte une somme forfaitaire
L’entité doit comptabiliser le coût des services passés en en échange de leurs droits à recevoir des prestations
charges, selon un mode linéaire, sur la durée moyenne spécifiées postérieures à l’emploi.
restant à courir jusqu’à ce que les droits correspondants Une entité doit comptabiliser les profits ou pertes enregistrés
soient acquis au personnel. Dans la mesure où les au titre de la réduction ou de la liquidation d’un régime à
prestations définies au moment où se produit la réduction - les indemnités de fin de contrat de travail prévues pour
ou la liquidation. Le profit ou la perte lié à une réduction chaque fonction ou classification professionnelle; et
ou à une liquidation doit comprendre : - la date à laquelle le plan sera mis en oeuvre. La mise en
- tout changement de la valeur actuelle de l’obligation au oeuvre doit débuter dès que possible et sa durée doit être
titre des prestations définies en résultant; telle que des changements importants du plan ne soient
- tout changement de la juste valeur des actifs du régime pas probables. Une entité doit comptabiliser les indemnités
en résultant; de fin de contrat de travail au passif et en charges si et
- tous écarts actuariels correspondants et coût des seulement si elle est manifestement engagée :
services passés qui n’avaient pas été comptabilisés - à mettre fin au contrat de travail d’un ou de plusieurs
antérieurement. membres du personnel avant l’âge normal de leur départ
en retraite; ou
Avant de déterminer l’effet d’une réduction ou d’une
- à accorder des indemnités de fin de contrat de travail
liquidation, une entité doit évaluer à nouveau l’obligation
suite à une offre faite pour encourager les départs
(et, s’il y a lieu, les actifs correspondants du régime) au
volontaires.
moyen des hypothèses actuarielles actuelles (notamment
des taux d’intérêt actuels du marché et autres prix de Couverture des engagements 
marché actuels). Les engagements peuvent être couverts de deux manières :

Avantages à long terme  1- Par la constitution d’une provision en interne, uniquement


La norme IAS 19 impose une méthode simplifiée de ou en complément d’actifs de couverture ou de droits à
comptabilisation des autres avantages à long terme. Cette remboursements
méthode diffère sur les points suivants de celle imposée 2- Par l’externalisation de son obligation de verser les
pour les avantages postérieurs à l’emploi : prestations par la souscription d’un contrat d’assurance
- les écarts actuariels sont comptabilisés immédiatement (l’entreprise transfère son obligation de verser les presta-
et aucun corridor n’est appliqué; et tions : les risques actuariel et de placement sont gérés par
- l’ensemble du coût des services passés est comptabilisé l’assureur, qui verse les prestations ; la seule obligation
immédiatement. de l’entreprise est de payer des cotisations -régime à
cotisations définies-).
Indemnités de fin de contrat de travail 
Une entité est manifestement engagée à mettre fin à un La version révisée de la norme (révision de 2000) a défini
contrat de travail si et seulement si elle a un plan formalisé trois critères caractérisant les actifs de couverture (ou
et détaillé de licenciement sans possibilité réelle de se contrats d’assurance admissibles) :
rétracter. Ce plan doit indiquer, au minimum : - l’entité juridique détenant ces actifs doit être juridiquement
- l’implantation, la fonction et le nombre approximatif de distincte de la société,
personnes pour lesquelles il doit être mis fin au contrat - les actifs doivent être affectés exclusivement au financement
de travail; des prestations payables au titre du régime étudié,
Rapport de Gestion 2009 165
Comptes Consolidés

Comptes
consolidés

au 31 décembre 2009

- si les actifs sont suffisants pour couvrir les engagements, de l’ancienneté du salarié et du salaire estimé au jour de
l’entreprise n’a aucune obligation juridique de payer les la fin de carrière défini.
prestations directement au titre du régime.
Hypothèses 
Tout actif destiné à couvrir les engagements mais ne Les hypothèses actuarielles sont les meilleures estimations
vérifiant pas les critères ci-dessus est un « Droit à faites par l’entité des variables qui détermineront le coût
remboursement ». Les droits à remboursements sont final des avantages postérieurs à l’emploi. Ces hypothèses
comptabilisés comme un actif séparé. Ils ne viennent comprennent :
pas en réduction des engagements, contrairement aux
actifs de couverture. Hypothèses démographiques 
Elles sont relatives aux caractéristiques futures du per-
Évaluation des engagements 
sonnel ancien et actuel (et des personnes à leur charge)
Méthode  réunissant les conditions requises pour bénéficier des
La valorisation des régimes à prestations définies implique avantages. Ces hypothèses démographiques portent sur
notamment l’obligation d’utiliser des techniques actuarielles les éléments suivants :
pour estimer de façon fiable le montant des avantages - la mortalité, pendant et après l’emploi;
accumulés par le personnel en contrepartie des services
- la rotation du personnel, l’incapacité et le départ en
rendus pendant l’exercice et les exercices antérieurs.
retraite anticipée;
Cela suppose d’estimer les prestations, les variables
- la proportion des membres affiliés au régime et des
démographiques du type mortalité et rotation du personnel,
personnes à leur charge réunissant les conditions
les variables financières du type taux d’actualisation,
requises pour avoir droit aux prestations; et
augmentations futures des salaires qui influeront sur le
coût des prestations. - les taux de demandes d’indemnisation en vertu de
régimes médicaux.
La méthode préconisée par la norme IAS 19 est la méthode
des unités de crédit projetées « Projected Unit Credit », Le taux attendu de rendement des actifs du régime 
qui est aussi celle à retenir en normes françaises dans Ce taux doit être établi sur la base des attentes du marché
le cadre de la méthode préférentielle. à la date de clôture pour la période au cours de laquelle
Elle équivaut à reconnaître, à la date de calcul de l’enga- les obligations doivent être réglées.
gement, un engagement égal à la valeur actuelle probable Il doit refléter la composition du portefeuille d’actifs. La
des prestations de fin de carrière estimées multipliée par composition des actifs de couverture du régime (obligations,
le rapport entre l’ancienneté à la date du calcul et à la date actions, immobilier, …) et le rendement attendu utilisé
de départ en retraite du salarié. pour chaque catégorie d’actifs devra être précisée dans
Cela revient à considérer que l’engagement se constitue le rapport actuariel.
au prorata de l’ancienneté acquise par le salarié. En
conséquence, le calcul des droits est effectué en fonction
Taux d’actualisation / taux d’inflation  des services médicaux résultant à la fois de l’inflation et
Le taux à appliquer pour actualiser les obligations au titre de l’évolution spécifique aux coûts médicaux.
des avantages postérieurs à l’emploi (que ceux-ci soient
1.2.14.1 Options retenues par Attijariwafa bank 
financés ou non) doit être déterminé par référence à un taux
Il a été convenu pour le cas d’Attijariwafa bank que les
de marché à la date de clôture fondé sur les obligations
prestations de retraites relevaient du régime à contributions
d’entités de première catégorie. Dans les pays où ce type de
définies. Par conséquent, leur comptabilisation ne requiert
marché n’est pas actif, il faut prendre le taux (à la clôture)
aucun retraitement IFRS.
des obligations d’État. La monnaie et la durée des obligations
Dans le cas de la couverture médicale postérieure à l’emploi
d’entités ou des obligations d’État doivent être cohérentes
(CMIM), Attijariwafa bank ne dispose pas d’informations
avec la monnaie et la durée estimée des obligations au titre
suffisantes pour comptabiliser comme tel ce régime
des avantages postérieurs à l’emploi.
multi-employeurs à prestations définies.
La durée des engagements doit être appréciée à partir
du calendrier des versements futurs (moyenne pondérée 1.2.14.2 Divergences avec les normes marocaines 
unique) pour l’ensemble des participants au régime au Les règles comptables relatifs aux avantages au person-
jour de l’évaluation. nel au Maroc diffèrent de celle des IFRS : Les normes
marocaines n’indiquent pas de constituer une provision
Salaires, avantages du personnel et coûts médicaux 
concernant les engagements envers de prestations de
Les obligations au titre des avantages postérieurs à l’emploi
fin de carrière.
doivent être évaluées sur une base reflétant :
- les augmentations de salaires futures estimées; 1.2.14.3 Paiements à base d’actions 
- les droits à prestations selon les termes du régime (ou Les paiements à base d’actions sont constitués par les
résultant de toute obligation implicite allant au-delà de paiements fondés sur des actions émises par le groupe
ces termes) à la date de clôture; et qu’ils soient dénoués par la remise d’actions ou par un
- les changements futurs estimés du niveau des prestations versement de numéraires dont le montant dépend de
payées dans le cadre de tout régime général et obligatoire l’évolution de la valeur des actions.
affectant les prestations à payer au titre d’un régime à Ces paiements peuvent se faire par attribution d’option de
prestations définies, si et seulement si : souscription (stock option) ou par une offre de souscription
• soit ces changements ont été adoptés avant la date d’action au salarié (OPV).
de clôture; Attijariwafa bank accorde à ses salariés une offre de
• soit l’expérience passée ou d’autres indications fiables, souscription d’action (OPV) et s’est engagée sur un plan à
démontrent que ces prestations payées dans le cadre long terme qui permettra de porter l’actionnariat salarié
d’un régime général et obligatoire évolueront d’une à 3% du capital de la banque, le but étant de développer
manière prévisible, par exemple qu’elles suivront une épargne salariale durable et de constituer un surplus
l’évolution du niveau général des prix ou du niveau de prévoyance sociale.
général des salaires.
Les hypothèses relatives aux coûts médicaux doivent
prendre en compte les variations futures estimées du coût
Rapport de Gestion 2009 167
Comptes Consolidés

Comptes
consolidés

au 31 décembre 2009

Pour les offres de souscription d’action aux salariés, une 1.2.18 E


 stimations utilisées dans la prépa-
décote est octroyée par rapport au prix moyen de marché sur ration des états financiers 
une période donnée. La charge de cet avantage est constatée La confection des états financiers du groupe Attijariwafa
en tenant compte de la période d’incessibilité. bank nécessite la formulation d’hypothèses et l’utilisation
1.2.15 Capitaux propres recyclables non d’estimations dont la réalisation future peut être influencée
recyclables  par de nombreux facteurs notamment :
- les activités des marchés nationaux et internationaux ;
Les ajustements FTA ont été inscrits dans les comptes
- les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;
consolidés de la banque en contrepartie des capitaux
- la conjoncture économique et politique dans certains
propres.
secteurs d’activité ou pays ;
Les impacts des corrections de valeur sur les capitaux
- les modifications de la réglementation ou de la
propres peuvent être définitifs ou temporaires :
législation
Si l'ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS qui Ces hypothèses concernent essentiellement :
aurait du impacter le résultat, l'écart de valeur est défi- - l’usage de modèles internes pour la valorisation des
nitivement gelé en capitaux propres à travers l’utilisation instruments financiers pour lesquelles on ne dispose
d'un compte de capitaux propres non recyclables. pas de cotations sur les marchés organisés ;
Si l'ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS - l es tests de dépréciation relatifs aux actifs
impactant les capitaux propres, le recyclage en résultat incorporels ;
est possible lors de la cession ou lors de la matérialisation - la détermination des provisions pour dépréciation des
de la couverture à travers l’utilisation d'un compte de prêts et créances et des provisions pour risques et
capitaux propres recyclables. charges ;
- l’estimation des valeurs résiduelles relatives aux actifs
1.2.16 Impôts différés 
valorisés au coût amorti, aux contrats de location finan-
L’impôt différé actif correspond à une économie d’impôt
cement et de location simple.
latent alors que l’impôt différé passif est un gain latent
d’impôt.

1.2.17 Tableau des flux de trésorerie 


Le solde des comptes de trésorerie et assimilés est constitué
des soldes nets des comptes de caisse, banques centrales,
CCP ainsi que les soldes nets des prêts et emprunts à vue
auprès des établissements de crédit.
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009

Bilan consolidé IFRS au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


ACTIF IFRS NOTES 31/12/2009 31/12/2008
Valeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service
13 937 027 15 729 694
des chèques postaux
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 2.1 23 415 807 20 996 239
Instruments dérivés de couverture -
Actifs financiers disponibles à la vente 2.2 25 812 646 25 694 850
Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés 2.3 27 240 871 25 703 520
Prêts et créances sur la clientèle 2.4 178 992 641 153 472 051
Ecart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux - -
Placements détenus jusqu'à leur échéance - -
Actifs d'impôt exigible 2.5 60 972 37 766
Actifs d'impôt différé 2.5 732 402 781 239
Comptes de régularisation et autres actifs 2.6 6 539 854 5 204 763
Participation des assurés aux bénéfices différée 2.2 317 846 149 002
Actifs non courants destinés à être cédés - -
Participations dans des entreprises mises en équivalence 2.7 97 734 93 571
Immeubles de placement 2.8 1 077 449 791 331
Immobilisations corporelles 2.9 4 490 309 4 330 027
Immobilisations incorporelles 2.9 1 222 753 902 636
Ecarts d'acquisition 2.10 6 408 911 5 055 213
TOTAL ACTIF IFRS 290 347 222 258 941 902

PASSIF IFRS NOTES 31/12/2009 31/12/2008


Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 111 049 116 881
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 2.11 2 145 888 2 801 068
Instruments dérivés de couverture - -
Dettes envers les Etablissements de crédit et assimilés 2.12 26 093 428 25 240 708
Dettes envers la clientèle 2.13 194 705 935 176 592 755
Titres de créance émis 2.14 6 550 653 4 453 141
Ecart de réévaluation passif des portefeuilles couverts en taux - -
Passifs d'impôt courant 2.5 804 006 476 826
Passifs d'impôt différé 2.5 1 498 993 1 461 961
Comptes de régularisation et autres passifs 8 481 286 5 067 048
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés - -
Provisions techniques des contrats d'assurance 15 628 317 13 805 743
Provisions pour risques et charges 2.15 1 062 927 1 182 392
Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 210 746 219 660
Dettes subordonnées 2.14 8 271 775 6 432 961
Capital et réserves liées 7 366 523 7 366 523
Réserves consolidées 12 123 880 9 129 970
- Part du groupe 9 149 861 7 292 229
- Part des minoritaires 2 974 019 1 837 741
Gains ou pertes latents ou différés, part du groupe 700 923 956 901
Résultat net de l’exercice 4 590 892 3 637 363
- Part du groupe 3 940 837 3 117 998
- Part des minoritaires 650 055 519 365
TOTAL PASSIF IFRS 290 347 222 258 941 902

Capitaux propres
. Part du groupe 21 158 145 18 733 652
. Part des intérêts minoritaires 3 624 074 2 357 106
TOTAL 24 782 219 21 090 758
Rapport de Gestion 2009 169
Comptes Consolidés

Compte de résultat IFRS consolidé au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


NOTES 31/12/2009 31/12/2008
Intérêts et produits assimilés 3.1 12 298 097 11 177 309
Intérêts et charges assimilés 3.1 4 929 556 4 214 716
MARGE D'INTÉRÊT 7 368 541 6 962 594
Commissions perçues 3.2 2 407 257 2 318 490
Commissions servies 3.2 203 683 166 682
MARGE SUR COMMISSIONS 2 203 574 2 151 808
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 3.3 1 510 262 944 361
Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 3.4 1 556 706 379 054
RÉSULTAT DES ACTIVITÉS DE MARCHÉ 3 066 969 1 323 415
Produits des autres activités 3.5 4 337 748 4 157 547
Charges des autres activités 3.5 3 721 661 3 628 396
PRODUIT NET BANCAIRE 13 255 170 10 966 967
Charges générales d'exploitation 4 762 794 4 357 164
Dotations aux amortissements et aux dépréciations
642 495 489 443
des immobilisations incorporelles et corporelles
RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION 7 849 881 6 120 360
Coût du risque 3.7 -988 329 -632 288
RÉSULTAT D'EXPLOITATION 6 861 552 5 488 072
Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 12 394 9 093
Gains ou pertes nets sur autres actifs -6 262 2 382
Variations de valeurs des écarts d'acquisition - -
RÉSULTAT AVANT IMPÔTS 6 867 684 5 499 546
Impôts sur les bénéfices 2 276 792 1 862 183
RÉSULTAT NET 4 590 892 3 637 363
Résultat hors groupe 650 055 519 365
RÉSULTAT NET PART DU GROUPE 3 940 837 3 117 998
Résultat par action ( en dirhams) 20,42 16,16
Résultat dilué par action ( en dirhams) 20,42 16,16

État du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres
au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008
Résultat net 4 590 892 3 637 363
Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres -299 472 -296 309
Ecarts de conversion 8 773 -16 802
Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente -300 015 -329 085
Réévaluation des immobilisations - 53 070
Variations de valeur différées des instruments dérivés de couverture - -
Eléments relatifs aux sociétés mises en équivalence -8 230 -3 492
Total cumulé 4 291 420 3 341 054
part du groupe 3 686 709 2 815 961
part des minoritaires 604 711 525 093
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009

Tableau de variation des capitaux propres au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Capital Réserves Actions Réserves Total d'actifs Capitaux Intérêts Total
liées propres et résultats et passifs propres minoritaires
au capital consolidés comptabilisés part
directement Groupe
en capitaux
propres
(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8)
Capitaux propres clôture au 31 1 929 960 5 436 564 -1 727 356 10 017 082 1 291 261 16 947 510 1 208 336 18 155 846
décembre 2007
Changements de méthodes comptables - -
Capitaux propres clôture au 31 1 929 960 5 436 564 -1 727 356 10 017 082 1 291 261 16 947 510 1 208 336 18 155 846
décembre 2007 corrigés
Opérations sur capital -228 145 -228 145 -59 820 -287 965
Paiements fondés sur des actions - -
Opérations sur actions propres -129 332 -129 332 -129 332
Dividendes -927 851 -927 851 -90 319 -1 018 170
Résultat de l'exercice au 31 décembre 2008 3 117 998 3 117 998 519 365 3 637 363
Variations d'actifs et passifs comptabilisées
(A) -328 852 -328 852 -27 577 -356 429
directement en capitaux propres
Ecarts de conversion (B) -10 176 -10 176 -5 190 -15 366
Gains ou pertes latents ou différés (A)+(B) - - - - -339 027 -339 027 -32 767 -371 795
Autres variations 113 906 113 906 -157 978 -44 071
Variations de périmètre 141 603 36 990 178 593 970 289 1 148 881
Capitaux propres clôture au 31
1 929 960 5 436 564 -1 856 688 12 234 594 989 223 18 733 652 2 357 106 21 090 758
décembre 2008
Changements de méthodes comptables
Capitaux propres clôture au au 31
1 929 960 5 436 564 -1 856 688 12 234 594 989 223 18 733 652 2 357 106 21 090 758
décembre 2008 corrigés
Opérations sur capital 251 503 251 503 211 616 463 118
Paiements fondés sur des actions - -
Opérations sur actions propres -195 496 -195 496 -195 496
Dividendes -737 072 -737 072 -77 065 -814 137
Résultat de l'exercice 3 940 837 3 940 837 650 055 4 590 892
Variations d'actifs et passifs comptabilisées
)D( -264 208 -264 208 -44 037 -308 245
directement en capitaux propres
Ecarts de conversion )E( 9 972 9 972 -1 352 8 621
Gains ou pertes latents ou différés )D)+(E( - - - - -254 235 -254 235 -45 389 -299 624
Autres variations -595 913 -595 913 156 218 -439 695
Variations de périmètre 14 763 108 14 870 371 534 386 404
Capitaux propres clôture au 31
1 929 960 5 436 564 -2 052 185 15 108 711 735 096 21 158 145 3 624 074 24 782 219
décembre 2009

Tableau des flux de trésorerie au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


31/12/2009 31/12/2008
Résultat avant impôts 6 867 684 5 499 546
+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 642 495 489 443
+/- Dotations nettes pour dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobilisations
+/- Dotations nettes pour dépréciation des actifs financiers -3 874 -10 021
+/- Dotations nettes aux provisions 1 186 570 710 128
+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence -12 394 -9 093
+/- Perte nette/(gain net) des activités d’investissement -1 619 232 -410 261
+/- Perte nette/(gain net) des activités de financement
+/- Autres mouvements -40 709 152 265
Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements 152 856 922 461
+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit et assimilés 6 533 307 2 537 308
+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle -7 847 641 -9 142 506
+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers -2 616 781 -5 610 497
+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers
- Impôts versés -1 982 353 -1 516 280
Diminution/(augmentation) nette des actifs et des passifs provenant des activités opérationnelles -5 913 467 -13 731 975
Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle 1 107 073 -7 309 968
+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations -2 070 358 -2 255 732
+/- Flux liés aux immeubles de placement -104 049 26 776
+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -682 519 -690 670
Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement -2 856 926 -2 919 626
+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -814 137 -1 018 170
+/- Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement 3 792 590 4 984 637
Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement 2 978 453 3 966 467
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie 12 634 37 683
Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 1 241 234 -6 225 443
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture 15 696 610 21 922 053
Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 15 612 813 16 774 635
Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 83 797 5 147 418
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 16 937 843 15 696 610
Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 13 825 978 15 612 813
Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 3 111 866 83 797
Variation de la trésorerie nette 1 241 234 -6 225 443
Rapport de Gestion 2009 171
Comptes Consolidés

2- Notes relatives au bilan


2.1 Actifs financiers à la juste valeur par résultat au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Actifs financiers
Actifs financiers à la JV
détenus à des fins de
par résultat sur option
transaction
Créances sur les établissements de crédit
Créances sur la clientèle
Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes
Valeur reçus en pension - 1 298
Effets publics et valeurs assimilées 4 434 506 -
Obligations et autres titres à revenu fixe 4 382 945 -
• Titres côtés 1 571 200 -
• Titres non côtés 2 811 745 -
Actions et autres titres à revenu variable 11 987 690 134 668
• Titres côtés 11 987 690 134 668
• Titres non côtés -
Instruments dérivés 2 356 507
Créances rattachées 118 193
Juste valeur au bilan 23 279 841 135 966

2.2 Actifs financiers disponibles à la vente (en milliers de dirhams)


2.2.1 Actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2009
31/12/2009 31/12/2008
Titres évalués à la juste valeur
• Effets publics et valeurs assimilés 10 407 041 12 118 104
• Obligations et autres titres à revenu fixe 7 831 176 6 773 608
Titres côtés 5 449 661 2 059 109
Titres non côtés 2 381 515 4 714 500
• Actions et autres titres à revenu variable 4 456 555 3 087 219
Titres côtés 2 294 464 2 790 764
Titres non côtés 2 162 092 296 455
• Titres de participations non consolidés 3 435 719 3 864 920
Total des titres disponible à la vente 26 130 492 25 843 851
Les actifs financiers disponibles à la vente détenus par Wafa Assurance s'élèvent à 8 035 millions de dirhams
à fin décembre 2009 contre 8 003 millions de dirhams à fin décembre 2008.

2.2.2 Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2009
31/12/2009 31/12/2008
Pertes
Juste valeur Gains latents Juste valeur Gains latents Pertes latentes
latentes
Effets publics et valeurs assimilées 10 407 041 318 765 -2 672 12 118 104 211 472 -8 605
Obligations et autres titres à revenu fixe 7 831 176 186 372 -5 070 6 773 608 114 491 -42 724
Actions et autres titres à revenu variable 4 456 555 187 820 -2 528 3 087 219 1 323 898 -6 972
Titres de participation non consolidés 3 435 719 968 858 -273 732 3 864 920 338 183 -175 283
Valeur au bilan des actifs financiers disponibles
26 130 492 25 843 851
à la vente
Total gains et pertes latents 1 661 815 -284 001 1 988 044 -233 585
Impôts différés -558 414 97 413 -623 655 86 006
Gains et pertes latents sur actifs financiers
1 103 402 -186 589 1 364 390 -147 578
disponible à la vente nets
Gains et pertes latents sur actifs financiers
870 680 -169 757 1 092 127 -135 226
disponible à la vente nets Part groupe

2.3 Prêts et créances sur les établissements de crédit


2.3.1 Prêts et créances sur les établissements de crédit au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008
Etablissements de crédits
Comptes et prêts 25 606 437 23 082 944
Valeurs reçues en pension - 366 987
Prêts subordonnés 20 663 19 663
Autres prêts et créances 1 458 094 2 060 806
Total en principal 27 085 195 25 703 520
Créances rattachées 230 295 250 012
Provisions 74 618 76 891
Valeur nette 27 240 871 25 703 520
Opérations internes au groupe
Comptes ordinaires 2 298 031 1 274 286
Comptes et avances à terme 23 072 119 18 851 595
Prêts subordonnés 432 423 411 877
Créances rattachées 52 536 158 731
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009

2.3.2 Ventilation des prêts et créances sur les établissements de crédit


par zone géographique au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008
Maroc 12 745 425 15 208 829
Tunisie 1 533 924 957 031
Afrique subsaharienne 4 621 610 1 159 238
Europe 7 432 312 6 939 127
Autres 751 924 1 266 173
Total en principal 27 085 195 25 530 400
Créances rattachées 230 295 250 012
Provisions 74 618 76 891
Valeurs nettes au bilan 27 240 871 25 703 520

2.3.3 Ventilation des prêts et créances par durée restant à courir (en milliers de dirhams)
< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans Total
Prêts et créances sur les établissements de crédit 21 668 041 2 982 496 2 028 528 331 512 27 010 577

2.4 Prêts et créances sur la clientèle


2.4.1 Prêts et créances sur la clientèle au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Opérations avec la clientèle
Créances commerciales 33 022 389 29 593 559
Autres concours à la clientèle 123 561 385 93 418 964
Valeurs reçues en pension 80 304 48 610
Comptes ordinaires débiteurs 18 858 439 26 129 334
Total en principal 175 522 518 149 190 468
Créances rattachées 1 293 782 1 464 192
Provisions 7 236 974 6 528 980
Valeur nette 169 579 326 144 125 679
Opérations de crédit bail
Crédit-bail immobilier 1 808 350 1 587 676
Crédit-bail mobilier, LOA et opérations assimilées 7 977 650 8 108 265
Total en principal 9 786 000 9 695 940
Créances rattachées 7 884 11 126
Provisions 380 570 360 694
Valeur nette 9 413 315 9 346 372
Total 178 992 641 153 472 051

2.4.2 Prêts et créances sur la clientèle par zone géographique au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Pays Encours Provisions Provisions Encours Provisions Provisions
Encours sains Encours sains
dépréciés individuelles collectives dépréciés individuelles collectives
Maroc 143 298 473 6 736 519 4 515 306 589 263 126 889 730 5 868 816 4 277 203 490 539
Tunisie 13 635 211 1 480 551 847 953 171 865 11 720 600 1 545 200 787 135 218 382
Afrique subsaharienne 14 781 438 1 750 598 1 482 625 6 788 7 115 765 1 435 220 1 101 742 10 773
Europe 1 672 148 4 426 3 744 - 910 670 4 586 3 901 -
Autres 1 949 154 - - - 3 395 433 388 - -
Total en principal 175 336 424 9 972 094 6 849 628 767 915 150 032 198 8 854 210 6 169 981 719 693
Créances rattachées 1 301 667 1 475 317
Valeurs nettes au bilan 176 638 091 9 972 094 6 849 628 767 915 151 507 515 8 854 210 6 169 981 719 693

2.4.3 Prêts et créances sur la clientèle par agent économique au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Entreprises 128 956 795 109 769 994
Dont Grandes Entreprises 97 774 967 89 204 332
Particuliers 48 734 179 42 226 740
Total en principal 177 690 974 151 996 733
Créances rattachées 1 301 667 1 475 317
Valeurs nettes au bilan 178 992 641 153 472 051
Rapport de Gestion 2009 173
Comptes Consolidés

2.4.4 Ventilation des prêts et créances par durée restant à courir (en milliers de dirhams)
< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans Total
Prêts et créances émis sur la clientèle 46 916 031 24 634 104 52 526 771 51 259 518 175 336 424
La juste valeur des encours sains des prêts et créances sur la clientèle et sur les établissements de crédit est estimée à 201 596 millions de dirhams.

2.5 Impôts courants et impôts différés


2.5.1 Impôts courants et impôts différés au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Impôts courants 60 972 37 766
Impôts différés 732 402 781 239
Actifs d’impôts courants et différés 793 374 819 005
Impôts courants 804 006 476 826
Impôts différés 1 498 993 1 461 961
Passifs d’impôts courants et différés 2 302 999 1 938 788

2.5.2 Charge nette de l'impôt sur les bénéfices au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Charge d'impôts courants -2 286 326 -1 550 018
Charge nette d'impôts différés de l'exercice 9 535 -312 165
Charges nette de l’impôt sur les bénéfices -2 276 792 -1 862 183

2.5.3 Le taux effectif d'impôt au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


31/12/2009 31/12/2008
Résultat net 4 590 892 3 637 363
Charge d’impôt sur les bénéfices 2 276 792 1 862 183
Taux d'impôt effectif moyen 33,2% 33,9%

Analyse du taux effectif d'impôt


31/12/2009 31/12/2008
Taux d'impôt en vigueur 37,0% 37,0%
Différentiel de taux d'imposition des entités étrangères -0,3% -0,6%
Imposition forfaitaire -0,1% -0,2%
Différences permanentes -0,5% -4,7%
Changement de taux
Déficit reportable
Autres éléments -2,9% 2,4%
Taux d'impôt effectif moyen 33,2% 33,9%

2.6 Comptes de régularisation et autres actifs


2.6.1 Comptes de régularisation et autres actifs au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Autres Actifs 3 452 175 3 129 211
Débiteurs divers 1 675 330 1 352 702
Valeurs et emplois divers 186 928 216 266
Autres actifs d'assurance 1 406 193 1 353 163
Autres 183 724 207 079
Comptes de régularisation 3 087 679 2 075 552
Produits à recevoir 1 152 897 608 083
Charges constatées d'avance 103 860 140 752
Autres comptes de régularisation 1 830 923 1 326 717
Total 6 539 854 5 204 763
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009

2.6.2 Comptes de régularisation et autres passifs au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Autres Passifs 3 998 196 3 007 403
Opérations diverses sur titres 57 802 8 950
Créditeurs divers 3 666 516 2 716 786
Autres Passifs d'assurance 273 878 281 668
Comptes de régularisation 4 483 089 2 059 645
Charges à payer 756 006 715 915
Produits constatés d'avance 199 719 196 311
Autres comptes de régularisation 3 527 364 1 147 419
Total 8 481 286 5 067 048
Les autres comptes de régularisation Actif et Passif comprennent essentiellement les opérations qui ne sont pas définitivement imputées au moment de leur
enregistrement au bilan. Ces derniers sont réimputés à leurs comptes définitifs dans les plus brefs délais

2.7 Participations dans les entreprises mises en équivalence (en milliers de dirhams)
Quote-part de
Valeur de mise Résultat Total bilan Revenu (CA) résultat dans les
en équivalence sociétés MEE
Sociétés financière
Sociétés non financières 97 734 37 174 647 125 266 690 12 394
Valeur nette au bilan des quotes-
97 734 37 174 647 125 266 690 12 394
parts dans les sociétés MEE
La participation du groupe dans les sociétés mises en équivalence concerne uniquement la sociéte Moussafir Hotels.

2.8 Immeubles de placement (en milliers de dirhams)


Variation Cessions et Autres
31/12/2008 Acquisitions 31/12/2009
périmètre échéances mouvements
Valeur brute 950 180 1 733 142 774 66 628 238 231 1 266 290
Amortissements et provisions 158 849 1 733 23 701 2 424 6 982 188 842
Valeur nette au bilan 791 331 - 119 073 64 204 231 249 1 077 449

Les immeubles de placement sont comptabilisés au coût selon une approche par composants.
Le mode de calcul des amortissements pratiqué est linéaire. Les durées d'amortissements retenues correspondent aux durées d'utilité par composants suivantes :

Composants Durée annuelle d'amortissement


GROS OEUVRES 50
ETANCHEITE 20
AGENCEMENTS/AMENAGEMENTS 15
INSTALLATIONS TECHNIQUES 20
MENUISERIE INTERIEURE ET EXTERIEURE 15
La valeur de marché des terrains et constructions classés en immeubles de placement est estimée en 2009 à 1 480 millions de DH.

2.9 Immobilisations corporelles et incorporelles


2.9.1 Immobilisations corporelles et incorporelles au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Cumul des Cumul des
amortissements amortissements
Valeur Brute Valeur Nette Valeur Brute Valeur Nette
et pertes de et pertes de
valeur valeur
Terrains et constructions 2 480 881 730 451 1 750 429 2 794 525 608 830 2 185 695
Equipement Mobilier, installation 2 490 202 1 844 891 645 311 2 279 306 1 692 397 586 909
Biens mobiliers donnés en location 506 133 187 707 318 426 551 291 163 476 387 815
Autres immobilisations 3 239 172 1 463 030 1 776 142 2 009 857 840 249 1 169 608
Total Immobilisations corporelles 8 716 388 4 226 080 4 490 309 7 634 979 3 304 952 4 330 027
Logiciels informatiques acquis 1 048 091 397 521 650 570 703 535 385 047 318 488
Autres immobilisation incorporelles 1 034 960 462 777 572 183 900 876 316 728 584 148
Total Immobilisations incorporelles 2 083 051 860 298 1 222 753 1 604 411 701 775 902 636
Rapport de Gestion 2009 175
Comptes Consolidés

Immobilisations corporelles :
Attijariwafa bank a opté pour une évaluation au coût de l'ensemble des immobilisations.
L'amortissement est linéaire et s'étale sur les durées d'utilités suivantes :

Composants Durée annuelle d'amortissement


Constructions par composant 15-50 ans
Equip. Mobilier, installation 4-10 ans
Biens mobiliers donnés en location N/A
Autres immobilisations 15-20 ans

Par ailleurs les composants des constructions ont été amortis de la façon suivante :

Composants Durée annuelle d'amortissement


Gros Œuvre 50
Etanchéité 20
Agencement Aménagement intérieur 15
Installations Techniques fixes 20
Menuiserie 15
Le groupe a choisi de ne pas activer les coûts d'emprunts. Ces derniers sont passés directement en charges de l'exercice.

Immobilisations incorporelles hors goodwill :


Le groupe Attijariwafa bank n'a pas généré en interne d'immobilisations incorporelles. Les durées d'utilitées de ces immobilisations sont les suivantes :

Logiciels informatiques acquis 5 ans


Logiciels informatiques produits par l'entreprise N/A
Autres immobilisation incorporelles 15-20 ans

2.9.2 Locations simple : informations complémentaires (en milliers de dirhams)

Pour le bailleur
Montant des paiements futurs
Durée résiduelle minimaux à recevoir au titre
des contrats de location simple
non résiliables
1 an 25 468
> 1 an 5 ans 275 791
> 5 ans
Total 301 259

2.10 Ecarts d'acquisitions au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


31/12/2008 Variation périmètre Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2009
Valeur brute 5 055 213 1 564 471 -1 294 -209 479 6 408 911
Cumul des pertes de valeurs
Valeur nette au bilan 5 055 213 1 564 471 -1 294 -209 479 6 408 911
Le Groupe Attijariwafa bank opère régulièrement des tests de dépréciation pour s’assurer que la valeur comptable des Goodwill (GW) est supérieure à leur valeur
recouvrable.Dans le cas contraire, une dépréciation devrait être constatée. Pour l'exercice 2009, aucune dépréciation n'a été constatée.

2.11 Passifs financiers à la juste valeur par résultat


2.11.1 Passifs financiers à la juste valeur par résultat au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Valeurs données en pension 1 688 285 992
Instruments dérivés 2 144 200 2 515 076
Juste valeur au bilan 2 145 888 2 801 068

2.11.2 Instruments dérivés par type de risque au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Valeur comptable Montant
Par type de risque Actifs Passifs notionnel
Instruments dérivés de taux de change 169 513 131 547 16 383 968
Instruments dérivés de taux d'intérêt 234 449 796 922 7 486 640
Dérivés sur matières premières 1 050 577 1 041 979 15 846 253
Autres instruments dérivés 901 967 173 752 1 904 984
Total 2 356 507 2 144 200 41 621 845
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009

2.12 Dettes envers les établissements de crédit


2.12.1 Dettes envers les établissements de crédit au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Établissements de crédits
Comptes et emprunts 18 557 233 15 349 752
Valeurs données en pension 7 344 817 9 638 810
Total en principal 25 902 050 24 988 561
Dettes rattachées 191 378 252 146
Valeur au bilan 26 093 428 25 240 708
Opérations internes au groupe
Comptes ordinaires créditeurs 1 705 218 1 014 416
Comptes et avances à terme 23 534 474 19 106 037
Dettes rattachées 45 122 118 906

2.12.2 Ventilation des dettes par durée restant à courir au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans Total
Dettes envers les établissements de crédit 13 387 750 4 103 367 8 155 199 255 734 25 902 050

2.13 Dettes envers la clientèle


2.13.1 Dettes envers la clientèle au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008
Comptes ordinaires créditeurs 122 522 024 111 478 902
Comptes d’épargne 52 254 462 49 997 288
Autres dettes envers la clientèle 8 685 200 7 152 832
Valeurs données en pension 10 261 172 7 247 237
Total en principal 193 722 858 175 876 259
Dettes rattachées 983 078 716 496
Valeur au bilan 194 705 935 176 592 755

2.13.2 Ventilation des dettes envers la clientèle par zone géographique (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Maroc 121 303 233 118 079 943
Tunisie 15 178 294 14 929 273
Afrique subsaharienne 21 450 302 10 170 769
Europe 33 632 399 31 528 351
Autres 2 158 631 1 167 923
Total en principal 193 722 858 175 876 259
Dettes rattachées 983 078 716 496
Valeur au bilan 194 705 935 176 592 755

2.13.3 Ventilation des dettes envers la clientèle par agent économique (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Entreprises 69 370 967 70 354 526
Dont Grandes Entreprises 35 224 650 59 679 283
Particuliers 124 351 891 105 521 733
Total en principal 193 722 858 175 876 259
Créances rattachées 983 078 716 496
Valeurs nettes au bilan 194 705 935 176 592 755

2.13.4 Ventilation des dettes par durée restant à courir (en milliers de dirhams)
< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans Total
Dettes envers la clientèle 152 726 938 23 334 440 11 592 140 6 069 340 193 722 858
Rapport de Gestion 2009 177
Comptes Consolidés

2.14 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Autres dettes représentées par un titre 6 550 653 4 453 141
titres de créances négociables 6 063 227 3 647 259
emprunts obligataires 487 425 805 882
Dettes subordonnées 8 271 775 6 432 961
Emprunt subordonnés 8 271 775 6 432 961
à durée déterminée 8 271 775 6 432 961
à durée indéterminée
Titres subordonnés
à durée déterminée
à durée indéterminée
Total 14 822 428 10 886 101

2.15 Provisions pour risques et charges au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Stock au Variation de Reprises Reprises Autres Stock
Dotations
31/12/2008 périmètre utilisées non utilisées variations au 31/12/2009
Provision pour risques d’exécution des
310 072 2 846 238 613 2 009 76 314
engagements par signature
Provision pour engagements sociaux 231 231 27 125 26 202 922 -2 115 281 521
Provision pour litige et garanties de passif 243 671 11 977 112 456 88 403 57 788 -2 420 219 492
Autres provisions pour risques et charges 397 418 114 715 26 910 378 485 601
Provisions pour risques et charges 1 182 392 156 663 138 658 89 325 323 312 -2 148 1 062 927

3- Notes relatives au compte de résultat


3.1 Marge d’intérêt au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Produits Charges Net Produits Charges Net
Opérations avec la clientèle 10 445 330 3 156 183 7 289 148 9 113 670 2 605 853 6 507 817
Comptes et prêts / emprunts 9 610 151 2 878 847 6 731 304 8 329 059 2 427 069 5 901 990
Opérations de pensions 13 048 277 335 -264 288 39 774 178 785 -139 011
Opérations de location-financement 822 132 822 132 744 837 744 837
Opérations interbancaires 928 995 1 079 382 -150 387 1 215 610 1 114 426 101 184
Comptes et prêts / emprunts 920 560 1 064 032 -143 472 1 198 671 1 106 584 92 087
Opérations de pensions 8 434 15 350 -6 915 16 939 7 842 9 096
Emprunts émis par le groupe 693 992 -693 992 494 436 -494 436
Actifs disponibles à la vente 923 772 923 772 848 030 848 030
Total des produits et charges d'intérêts ou assimilés 12 298 097 4 929 556 7 368 541 11 177 309 4 214 716 6 962 594

3.2 Commissions nettes au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


Produits Charges Net
Commissions nettes sur opérations 1 287 468 86 195 1 201 274
avec les établissements de crédit 42 079 28 696 13 383
avec la clientèle 693 077 693 077
sur titres 154 285 18 954 135 331
de change 105 429 - 105 429
sur instruments financiers à terme et autres opérations hors bilan 292 599 38 544 254 054
Prestation de services bancaires et financiers 1 119 789 117 488 1 002 300
Produits nets de gestion d’OPCVM 244 970 16 786 228 184
Produits nets sur moyens de paiement 682 751 99 198 583 554
Assurance 80 209 80 209
Autres 111 859 1 505 110 354
Produits nets de commissions 2 407 257 203 683 2 203 574
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009

3.3 Gains et pertes nettes sur instruments financiers à la Juste Valeur par résultat au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Titres à revenus fixes 587 256 265 809
Titres à revenus variables 99 433 71 240
Instruments financiers dérivés 722 641 494 670
Réévaluation des positions de change manuel 100 933 112 642
Total 1 510 262 944 361

3.4 Gains ou pertes nets sur les actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Produits des titres à revenu variable 288 400 266 198
Resultats de cession 1 264 432 104 004
Plus-value 1 264 432 104 004
Moins-value
Gains ou pertes de valeur des titres à revenu variable 3 874 8 852
Total 1 556 706 379 054

3.5 Produits et charges des autres activités au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Produits Charges Nets Produits Charges Nets
Produits nets de l’assurance 3 853 128 3 389 207 463 921 3 681 892 3 287 817 394 075
Produits nets des immeubles de placement 38 966 38 966 21 636 21 636
Produits nets des immobilisations en location simple 260 4 331 -4 071 -11 086 344 -11 430
Autres produits 445 393 328 123 117 271 465 106 340 235 124 871
Total des produits et charges d'intérêts ou assimilés 4 337 748 3 721 661 616 087 4 157 547 3 628 396 529 151

3.6 Produits nets de l’activité de l’assurance au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Primes acquise brutes 4 273 981 4 099 974
Variation des provisions techniques -1 827 963 -1 649 330
Charges des prestations des contrats -1 870 817 -1 876 311
Charges ou produits nets des cessions en réassurance -111 280 -180 259
Total 463 921 394 075

3.7 Coût de risque au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


31/12/2009 31/12/2008
Dotations aux provisions -1 480 598 -886 525
Provisions pour dépréciation des prêts et créances -1 368 143 -638 392
Provisions engagements par signature -89 224
Autres provisions pour risques et charges -112 456 -158 909
Reprises de provisions 1 113 154 1 370 715
Reprises de provisions pour dépréciation des prêts et créances 701 439 1 178 441
Reprises de provisions engagements par signature 238 613 31 535
Reprise des autres provisions pour risques et charges 173 102 160 739
Variation des provisions -620 884 -1 116 479
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées -11 634 -31 386
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées -640 493 -1 138 684
Récupérations sur prêts et créances amorties 119 646 187 449
Autres pertes -88 403 -133 858
Coût du risque -988 329 -632 288
Rapport de Gestion 2009 179
Comptes Consolidés

3.8 Gains et pertes nettes sur les autres actifs au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation
Plus-values de cession 5 724 4 583
Moins-value de cession -11 986 -2 202
Gains ou pertes sur autres actifs -6 262 2 382

4. Information par pôle d'activité


L’information sectorielle d’Attijariwafa bank est articulée autour leasing, factoring et transfert d’argent cash
des pôles d’activité suivants : • Banque de Détail à l’International comprenant Attijari bank
• Banque Maroc, Europe et Zone Offshore comprenant Attijariwafa Tunisie, et les banques de la zone subsaharienne
bank SA, Attijariwafa bank Europe, Attijari International bank • A ssurance et Immobilier comprenant notamment Wafa
ainsi que les holdings portant des participations dans les filiales Assurance.
consolidées par le Groupe
• Sociétés de Financement Spécialisées comprenant les filiales
marocaines de crédit à la consommation, crédits immobiliers,

(en milliers de dirhams)


Banque Maroc, Sociétés de Banque de
Assurance et
Bilandécembre
Bilan décembre2009
2009 Europe et Zone Financement Détail à TOTAL
Immobilier
Offshore Spécialisées l'International
Total
TotalBilan
Bilan 195 830 780 22 709 284 19 367 165 52 439 993 290 347 222
dont
dont
Eléments
Elémentsd'Actif
d'Actif
Actifs
Actifs financiers
financiers àà la
la juste
juste valeur
valeur par
par résultat
résultat 16 995 411 - 6 356 782 63 614 23 415 807
Actifs
Actifs disponibles
disponibles àà lala vente
vente 11 542 820 174 748 8 037 501 6 375 422 26 130 492
Prêts
Prêts et
et créances
créances sur
sur les
les établissements
établissements de
de crédit
crédit
19 964 397 237 313 26 013 7 013 148 27 240 871
et
et assimilés
assimilés
Prêts
Prêts et
et créances
créances sur
sur la
la clientèle
clientèle 128 067 745 19 559 575 2 047 646 29 317 675 178 992 641
Immobilisations
Immobilisations corporelles
corporelles 2 410 572 482 273 239 172 1 358 292 4 490 309
Eléments
Elémentsdu duPassif
Passif
Dettes
Dettes envers
envers les
les établissements
établissements de
de crédit
crédit
19 108 739 4 206 416 1 851 2 776 422 26 093 428
et assimilés
et assimilés
Dettes
Dettes envers
envers la
la clientèle
clientèle 155 415 094 853 154 2 439 38 435 248 194 705 935
Provisions
Provisions techniques
techniques des
des contrats
contrats d'assurance
d'assurance - - 15 628 317 - 15 628 317
Dettes
Dettes subordonnées
subordonnées 8 118 729 110 117 - 42 929 8 271 775
Capitaux
Capitauxpropres
propres 17 266 394 1 954 481 3 080 465 2 480 879 24 782 219

Banque Maroc, Sociétés


Compte
Comptede
deproduits
produits et
et charges
charges Assurance Banque de Détail
Europe et Zone de Financement Eliminations TOTAL
décembre
décembre2009
2009 et Immobilier à l'International
Offshore Spécialisées
Marge d'intérêt
Marge d'intérêt 4 891 988 1 087 712 188 012 1 200 828 - 7 368 541
Marge sur
Marge sur commissions
commissions 1 436 082 403 956 -34 782 706 594 -308 275 2 203 574
Produit net
Produit net bancaire
bancaire 7 782 211 1 775 342 1 737 187 2 006 262 -45 832 13 255 170
Charges de
Charges de fonctionnement
fonctionnement 2 846 757 598 188 314 517 1 049 164 -45 832 4 762 794
Résultat d'exploitation
Résultat d'exploitation 4 078 115 831 109 1 394 657 557 670 - 6 861 552
Résultat net
Résultat net 2 616 434 512 400 939 838 522 220 - 4 590 892
Résultat net
Résultat net part
part du
du Groupe
Groupe 2 582 192 363 291 744 820 250 533 - 3 940 837

5. Engagements de financement et de garantie


5.1 Engagements de financement au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
31/12/2009 31/12/2008
Engagements de financement donnés 16 969 431 19 637 333
Aux établissements de crédit 71 237 47 797
A la clientèle 16 898 193 19 589 536
Engagements de financement reçus 1 249 827 1 484 945
Des établissements de crédit 1 249 827 1 484 945
De l'Etat et d'autres organismes de garantie - -
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009

5.2 Engagements de garantie au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


31/12/2009 31/12/2008
Engagements de garantie donnés 37 182 853 30 176 001
D’ordre des établissements de crédit 5 955 951 6 631 191
D’ordre de la clientèle 31 226 902 23 544 810
Engagements de garantie reçus 29 816 379 22 539 863
Des établissements de crédit 18 758 229 20 344 940
De l'Etat et d'autres organismes de garantie 11 058 150 2 194 923

6. Informations complémentaires
6.1 Parties liées
Les transactions opérées entre Attijariwafa Bank et les parties qui lui sont liées sont réalisées aux conditions de marché prévalant
au moment de la réalisation de ces transactions.

6.1.1 Relation entre les sociétés consolidées du groupe au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Entreprises consolidées par
intégration gobale
Actif
Prêts, avances et titres 26 464 465
Comptes ordinaires 2 393 153
Prêts 23 946 312
Titres 125 000
Actif divers 67 765
Total 26 532 231
Passif
Dépôts 25 978 177
Comptes ordinaires 2 233 632
Autres emprunts 23 744 545
Dettes représentées par un titre 486 288
Passif divers 67 765
Total 26 532 231
Engagements de financement et de garantie
Engagements donnés 8 393 821
Engagements reçus 8 393 821

6.1.2 Eléments de résultat relatifs aux opérations réalisées avec les parties liées (en milliers de dirhams)
Entreprises consolidées par
intégration gobale
Intérêts et produits assimilés 506 501
Intérêts et charges assimilées 506 501
Commissions (produits) 393 282
Commissions (charges) 85 007
Produits des autres activités 76 624
Charges des autres activités 339 068
Autres charges 45 832
Relations avec les membres des organes d'administration et de direction :
La rémunération du conseil d'administration d’Attijariwafa bank s’établit à 4 millions de dirhams, au titre des jetons de présence.
Cette somme globale inclut tous les frais annexes inhérents aux déplacements liés au conseil.
Par ailleurs, la rémunération brute annuelle des membres de direction (21 membres) au titre de l’exercice 2009 s’élève à 48.6 millions
de dirhams contre 47,7 en 2008. Les prêts à ces membres totalisent 74.8 millions de dirhams à fin 2009 contre 69,9 en 2008.
Rapport de Gestion 2009 181
Comptes Consolidés

6.2 Wafa Assurance au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


Bilan 31/12/2009 31/12/2008
Eléments d'Actif
Actifs disponibles à la vente 8 035 437 8 002 540
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés
Prêts et créances sur la clientèle 2 047 646 1 059 404
Immobilisations corporelles 205 854 152 383
Eléments du Passif
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
Provisions techniques des contrats d'assurance 15 628 317 13 805 743
Capitaux propres 1 559 915 1 429 515

Compte de produits et charges 31/12/2009 31/12/2008


Marge d'intérêt 166 568 128 592
Marge sur commissions -27 151 -18 463
Résultat net des autres activités 509 500 495 606
Produit net bancaire 1 522 586 797 506
Charges de fonctionnement -338 776 287 330
Résultat d'exploitation 1 158 971 364 431
Résultat net 704 152 124 920
Résultat net part du Groupe 557 876 98 970

6.3 Autres informations complémentaires :


6.3.1 Regroupements d’entreprises : - Crédit du Sénégal :
Dans le cadre de l’accord conclu avec le Crédit agricole Acquisition de 95 % du capital de la banque dont l’intégration
France SA, Attijariwafa bank au cours du deuxième semestre globale dans les comptes consolidés a conduit à la
2009 a procédé à la finalisation de l’acquisition des quatre comptabilisation d’un écart d’acquisition provisoire, à l’actif
banques africaines suivantes : du bilan, de l’ordre de 105 millions de dirhams.
- Union Gabonaise de Banque : L’acquisition de la Société Camerounaise de Banque sera
Acquisition de 58,71% du capital de la banque dont finalisée au cours de l’année 2010.
l’intégration globale dans les comptes consolidés a conduit 6.3.2 D
 ettes subordonnées et certificats de dépôt
à la comptabilisation d’un écart d’acquisition provisoire, à émis en 2009 :
l’actif du bilan, de l’ordre de 594 millions de dirhams. 6.3.2.1 Dettes subordonnées :
- Crédit du Congo : Au cours de l’exercice 2009, Attijariwafa bank a reçu l’aval
Acquisition de 91 % du capital de la banque dont l’intégration du CDVM pour l’émission de deux emprunts obligataires
globale dans les comptes consolidés a conduit à la subordonnés réservés aux investisseurs institutionnels en
comptabilisation d’un écart d’acquisition provisoire, à l’actif date du 15 juin et du 29 décembre 2009.
du bilan, de l’ordre de 409 millions de dirhams. Cette émission s’inscrit dans la poursuite par Attijariwafa bank
- Société Ivoirienne de Banque : de la mise en place de sa stratégie de développement à
Acquisition de 51 % du capital de la banque dont l’intégration l’international, notamment à travers le renforcement de sa
globale dans les comptes consolidés a conduit à la présence au Maghreb et le développement des activités en
comptabilisation d’un écart d’acquisition provisoire, à l’actif Afrique Centrale et Occidentale.
du bilan, de l’ordre de 457 millions de dirhams.
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009

Le premier emprunt porte sur un montant global de 1 dernier n’est pas un jour ouvré) tels que publiés sur le site
milliard de dirhams scindé en 10 000 obligations de valeur de Reuters. Le taux de référence ainsi obtenu sera majoré
nominale de 100 000 dirhams à maturité de 10 ans. Il est d’une prime de risque de 80 points de base.
ventilé en quatre tranches dont deux cotées à la bourse de Le résultat global des souscriptions des quatre tranches
Casablanca (tranches A et B), les deux autres étant non est résumé dans le tableau suivant :
cotées (tranches C et D). Tranche A Tranche B Tranche C Tranche D
Le taux d’intérêt nominal relatif aux tranches A et C est fixe Montant souscrit - - 50 000 950 000
et s’établit à 5 % dont une prime de risque de 100 points 6.3.2.2 Certificats de dépôts :
de base, celui applicable aux tranches B et D est révisable
L’encours des certificats de dépôts d’Attijariwafa bank à fin
annuellement et s’élève pour la première année à 4,42 %
décembre 2009 s’élève à 4,2 milliards de dirhams.
dont une prime de risque de 100 points de base.
Au cours de l’exercice 2009, 6.8 milliards de dirhams de
Le résultat global des souscriptions des quatre tranches
certificats ont été émis dont la maturité est comprise entre
est résumé dans le tableau suivant :
15 jours et 5 ans et les taux entre 3.40 % et 4.50 %.
Tranche A Tranche B Tranche C Tranche D
6.3.3 Le capital et résultat par action
Montant souscrit 205 000 - 505 000 290 000
Le second, porte sur un montant global de 1 milliard de 6.3.3.1 Nombre d’actions et valeurs nominales :
dirhams scindé en 10 000 obligations de valeur nominale Au 31 décembre 2009, le capital d’Attijariwafa bank est
de 100 000 DH à maturité de 7 ans. constitué de 192 995 960 actions de 10 DH de nominal.

Il est ventilé en quatre tranches dont deux cotées à la 6.3.3.2 Actions Attijariwafa bank détenues par le Groupe :
bourse de Casablanca (tranches A et B), les deux autres A fin décembre 2009, le Groupe Attijariwafa bank détient
étant non cotées (tranches C et D). 15 555 980 actions Attijariwafa bank représentant un montant
Le taux d’intérêt nominal relatif aux tranches A et C est global de 2 052 millions de dirhams qui vient en déduction
fixe et s’établit à 4,76 % dont une prime de risque de 80 des capitaux propres consolidés.
points de base, celui applicable aux tranches B et D est
6.3.3.3 Résultat par action :
révisable annuellement, son taux de référence est calculé
La banque n’a pas d’instruments dilutifs en actions
sur la base d’une moyenne composée des Taux Moyens
ordinaires. Par conséquent, le résultat dilué par action
Pondérés (TMP JJ) observés entre le 25 décembre 2009
est égal au résultat de base par action.
et le 25 décembre 2010 (ou le jour ouvré précédent si ce
dernier n’est pas un jour ouvré), tels que publiés sur le 31 décembre 2009 31 décembre 2008

site de Reuters. Résultat par action 20,42 16,16


Résultat dilué par action 20,42 16,16
Pour les années suivantes, le taux de référence est calculé
6.3.4 Avantages au personnel
sur la base d’une moyenne composée des Taux Moyens
Les avantages postérieurs à l’emploi accordés par le
Pondérés (TMP JJ) observés entre le 25 décembre n (ou le
Groupe varient en fonction des obligations légales et de
jour ouvré précédent si ce dernier n’est pas un jour ouvré)
la politique locale en la matière.
et le 25 décembre n+1 (ou le jour ouvré précédent si ce
Rapport de Gestion 2009 183
Comptes Consolidés

Les salariés du groupe bénéficient d‘avantages à court Prime fin de carrière


terme (congés payés, congés maladie), d’avantages à long Ces régimes prévoient le versement d’indemnités
terme (médaille du travail "Ouissam Achoughl", prime forfaitaires calculées sur la base de l’ancienneté au sein
de pèlerinage) et d’avantages postérieurs à l’emploi à du Groupe des salariés et de leur salaire au moment du
cotisations ou prestations définies (indemnités de fin de départ en retraite.
carrière, régimes de retraite complémentaire, couverture Elle est servie aux employés qui arrivent à l’âge de
maladie). retraite. Le nombre d’années passées au service de la
Les avantages à court terme sont comptabilisés en compagnie donne droit à un nombre de mois de salaire.
charge de période par les différentes entités du groupe, La prime de fin de carrière est égale au produit des
qui les accordent. éléments suivants :
Régimes postérieurs à l’emploi à cotisations définies - nombre de mois de salaire acquis par l’employé en
Ces régimes se caractérisent par des versements de raison de son ancienneté à l’âge de retraite.
cotisations périodiques à des organismes extérieurs - salaire brut mensuel.
qui en assurent la gestion administrative et financière.
- probabilité d’être en vie à l’âge de retraite.
Ces régimes libèrent l’employeur de toute obligation
ultérieure, l’organisme se chargeant de verser aux - probabilité d’être présent à la compagnie à l’âge de

salariés les montants qui leur sont dus (CNSS, CIMR). la retraite.

Les paiements du Groupe sont constatés en charge sur - facteur d’actualisation des engagements portant sur n
la période à laquelle ils se rapportent. qui est le nombre d’années restant à la retraite tenant

Régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies compte du taux de valorisation du salaire

Ces régimes se caractérisent par une obligation de l’employeur Prime Ouissam Achoughl
vis-à-vis des bénéficiaires ou futurs bénéficiaires. S’ils Elle peut être servie plusieurs fois dans la vie d’un employé
ne sont pas entièrement préfinancés, ils donnent lieu à au sein de la compagnie. Le nombre d’années passées
constitution de provisions. au service de la compagnie donne droit à un nombre de
L’engagement actualisé est calculé selon la méthode mois de salaire. La prime Ouissam Achoughl à 15 ans
des unités de crédits projetées en tenant compte des d’ancienneté par exemple est le produit des éléments
hypothèses actuarielles, d’augmentation de salaires, suivants :
d’âge de départ à la retraite, de mortalité, de rotation - nombre de mois de salaire acquis par l’employé
ainsi que de taux d’actualisation. correspondant à 15 ans d’ancienneté
Les modifications d’hypothèses actuarielles, ou la différence - salaire brut mensuel.
entre ces hypothèses et la réalité, donnent lieu à des écarts - probabilité d’être en vie à 15 ans d’ancienneté.
actuariels qui sont constatés en contrepartie du résultat
- probabilité d’être présent à la compagnie
de l’exercice lors de leur survenance conformément aux
principes comptables appliqués par le Groupe. - facteur d’actualisation des engagements portant sur n qui
est le nombre d’années restant à 15 ans d’ancienneté
Comptes
consolidés
au 31 décembre 2009

tenant compte du taux de valorisation du salaire.


Hypothèses de calcul : (en milliers de dirhams)
31 décembre 2009 31 décembre 2008
31 31
Début de période 01 janvier 2009 01 janvier 2008 Charge comptabilisée décembre décembre
Fin de période 31 décembre 2009 31 décembre 2008 2009 2008
Taux Coût des services rendus sur
3,81% 4,18% -13 927 -12 453
d'actualisation l'exercice
Taux Effet de l'actualisation -3 476 6 728
d'augmentation 4,00% 4,00% Rendements attendus des
des salaires - 0
actifs sur la période
Taux de Amortissement du coûts des
- 0
rendement services passés
na na
attendu des actifs Amortissement des gains/
de couverture - 0
pertes actuarielles
Gains/pertes sur les
- 0
Les résultats des calculs sont comme suit : réductions et liquidations
Gains pertes sur les limitations
(en milliers de dirhams) -7 876 502
de surplus
31 31 Charge nette comptabilisée
-25 280 -5 223
Variation de la dette au compte de résultat
décembre décembre
actuarielle
2009 2008

Dette actuarielle N-1 231 231 204 096


Coût des services rendus sur
13 927 12 459
la période
Effet de l'actualisation 3 476 -6 738
Cotisations de l'employé - 0
Modification/réduction/
- 0
liquidation de plan
Acquisition, cession (modification
27 125 23 234
du périmètre de consolidation)
Indémnité de cessation d'activité - 0
Prestations versées (obligatoire) - 0
Gains/pertes actuarielles 5 761 -1 821
Dette actuarielle N 281 521 231 231
Rapport de Gestion 2009 185
Comptes Consolidés

6.4 Périmètre de consolidation


Dénomination Secteur d'activité (A) (B) (C) (D) Pays Méthode % Contrôle % Intérêt
ATTIJARIWAFA BANK Banque Maroc Top
ATTIJARIWAFA EUROPE Banque France IG 100,00% 100,00%
ATTIJARI INTERNATIONAL BANK Banque Maroc IG 50,00% 50,00%
COMPAGNIE BANCAIRE DE L'AFRIQUE DE L'OUEST Banque (1) (6) Sénégal IG 80,16% 49,00%
ATTIJARIBANK TUNISIE Banque Tunisie IG 54,56% 45,66%
LA BANQUE INTERNATIONALE POUR LE MALI Banque (1) Mali IG 51,00% 51,00%
CREDIT DU SENEGAL Banque (1) Sénégal IG 95,00% 95,00%
UNION GABONAISE DE BANQUE Banque (1) Gabon IG 58,71% 58,71%
CREDIT DU CONGO Banque (1) Congo IG 91,00% 91,00%
SOCIETE IVOIRIENNE DE BANQUE Banque (1) Côte-d'Ivoire IG 51,00% 51,00%
WAFA SALAF Crédit à la consommation Maroc IG 50,94% 50,94%
WAFA BAIL Leasing Maroc IG 97,83% 97,83%
WAFA IMMOBILIER Crédit immobilier Maroc IG 100,00% 100,00%
ATTIJARI IMMOBILIER Crédit immobilier Maroc IG 100,00% 100,00%
ATTIJARI FACTORING MAROC Factoring Maroc IG 75,00% 75,00%
WAFA CASH Activités cash Maroc IG 99,13% 99,13%
WAFA LLD Location longue durée Maroc IG 100,00% 100,00%
ATTIJARI FINANCES CORP. Banque d'affaire Maroc IG 100,00% 100,00%
WAFA GESTION Gestion d'actif Maroc IG 66,00% 66,00%
ATTIJARI INTERMEDIATION Intermédiation boursière Maroc IG 100,00% 100,00%
FINANZIARIA SPA Société financière Italie IG 100,00% 100,00%
FCP SECURITE OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%
FCP OPTIMISATION OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%
FCP STRATEGIE OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%
FCP EXPANSION OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%
FCP FRUCTI VALEURS OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%
WAFA ASSURANCE Assurance Maroc IG 79,23% 79,23%
BCM CORPORATION Holding Maroc IG 100,00% 100,00%
WAFA CORP Holding Maroc IG 100,00% 100,00%
OGM Holding Maroc IG 100,00% 100,00%
ANDALUCARTHAGE Holding (2) Maroc IG 83,70% 83,70%
Îles vierges
KASOVI Holding (1) IG 50,00% 50,00%
britaniques
SAF Holding (1) France IG 99,82% 49,98%
FILAF Holding (1) Sénégal IG 100,00% 50,00%
CAFIN Holding (3) Sénégal IG 100,00% 100,00%
MOUSSAFIR Hôtellerie Maroc MEE 33,34% 33,34%
SUD SICAR Capital risque Tunisie IG 67,23% 30,70%
PANORAMA Société immobilière Maroc IG 79,23% 79,23%
A) Mouvements intervenus au premier semestre 2008 1 - Acquisition. 7 - Changement de méthode - Intégration proportionnelle à Intégration globale.
B) Mouvements intervenus au second semestre 2008 2 - Création, franchissement de seuil. 8 - Changement de méthode - Intégration globale à Mise en équivalence.
C) Mouvements intervenus au premier semestre 2009 3 - Entrée de périmètre IFRS. 9 - Changement de méthode - Mise en équivalence à Intégration globale.
D) Mouvements intervenus au second semestre 2009 4 - Cession. 10 - Changement de méthode - Intégration globale à Intégration proportionnelle.
5 - Déconsolidation. 11 - Changement de méthode - Mise en équivalence à Intégration proportionnelle.
6 - Fusion entre entités consolidées. 12 - Reconsolidation.
Rapport de Gestion 2009 187
Comptes Sociaux

Rapport général
des commissaires aux comptes
Comptes Sociaux au 31 décembre 2009

37 Bd. Abdellatif Ben Kaddour 288, Bd Zerktouni


20 050 Casablanca - MAROC 20000 Casablanca - MAROC

Aux Actionnaires de
Attijariwafa bank
Casablanca
RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DÉCEMBRE 2009
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints
de Attijariwafa bank, comprenant le bilan, le hors bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le tableau des flux
de trésorerie, et l'état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2009. Ces états de synthèse
font ressortir des capitaux propres et assimilés de KMAD 26.103.930 dont un bénéfice net de KMAD 2.797.007.
Responsabilité de la direction
La direction est responsable de l'établissement et de la présentation sincère de ces états de synthèse, conformément au référentiel
comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d'un contrôle interne relatif
à l'établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant pas d'anomalie significative, ainsi que la détermination
d'estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.
Responsabilité de l'auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit
selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de planifier
et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Un audit implique la mise en oeuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations
fournies dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l'auditeur, de même que l'évaluation du risque que
les états de synthèse contiennent des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque, l'auditeur prend en compte le
contrôle interne en vigueur dans l'entité relatif à l'établissement et la présentation des états de synthèse afin de définir des procédures
d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité de celui-ci.
Un audit comporte également l'appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des
estimations comptables faites par la direction, de même que l'appréciation de la présentation d'ensemble des états de synthèse.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Opinion sur les états de synthèse
Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs
aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine
de Attijariwafa bank au 31 décembre 2009 conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
Vérifications et informations spécifiques
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes assurés notamment de la
concordance des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration destiné aux actionnaires avec les états
de synthèse de la banque.
Conformément aux dispositions de l'article 172 de la loi 17-95 telle que modifiée et complétée, nous portons à votre connaissance que
la banque a acquis au cours de l'exercice :
- 95% du capital du Crédit du Sénégal pour MMAD 290,
- 91% du capital du Crédit du Congo pour MMAD 580,
- 58,71% du capital de l'Union Gabonaise des Banques pour MMAD 824,
- 51% du capital de la Société Ivoirienne de Banque pour MMAD 648.
Casablanca, le 26 mars 2010
Les Commissaires aux Comptes
Comptes
sociaux
au 31 décembre 2009

Publication des comptes compte de créances rattachées en contrepartie du


compte de résultat.
1. Présentation
.Créances en souffrance sur la clientèle
Attijariwafa bank est une société de droit commun constituée
• Les créances en souffrance sur la clientèle sont
au Maroc. Les états de synthèse comprennent les comptes
comptabilisées et évaluées conformément à la
du siège ainsi que les agences établies au Maroc à l’étranger
réglementation bancaire en vigueur.
et les succursales de Bruxelles. Les opérations et soldes
significatifs internes entre les entités marocaines et les Les principales dispositions appliquées se résument
succursales à l’étranger sont éliminés. comme suit :
- les créances en souffrance sont, selon le degré de
2. Principes généraux
risque, classées en créances pré-douteuses, douteuses
Les états de synthèse sont établis dans le respect
ou compromises.
des principes comptables généraux applicables aux
Les créances en souffrance sont, après déduction des
établissements de crédit.
quotités de garantie prévues par la réglementation en
La présentation des états de synthèse d'Attijariwafa bank
vigueur, provisionnées à hauteur de :
est conforme aux dispositions du Plan Comptable des
- 20 % pour les créances pré-douteuses,
Établissements de Crédit.
- 50 % pour les créances douteuses,
3. Créances et engagements par signature
- 100 % pour les créances compromises.
Présentation générale des créances
Les provisions affectées relatives aux risques crédits sont
• Les créances sur les établissements de crédit et sur
déduites des postes d’actif concernés.
la clientèle sont ventilées selon leur durée initiale ou
•Dès le déclassement des créances en créances en
l’objet économique des concours :
souffrance, les intérêts sur créances ne sont plus
- créances à vue et à terme, pour les établissements
décomptés et comptabilisés. Ils sont constatés en produit
de crédit,
à leur encaissement.
- créances de trésorerie, crédits à l’équipement, crédit
• Les pertes sur créances irrécouvrables sont constatées
à la consommation, crédit immobilier et autres crédits
lorsque les chances de récupération des créances en
pour la clientèle.
souffrance sont jugées nulles.
•Les engagements par signature comptabilisés au hors
• Les reprises de provisions pour créances en souffrance
bilan correspondent à des engagements irrévocables de
sont constatées lorsque les créances en souffrance
concours en trésorerie et à des engagements de garantie
ont connus une évolution favorable : remboursements
qui n’ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.
effectifs (totaux ou partiels) de la créance ou une
• Les opérations de pension, matérialisées par des titres restructuration de la créance avec un remboursement
ou des valeurs, sont enregistrées sous les différentes partiel de la créance.
rubriques de créances concernées (établissements de
• La banque a procédé à un abandon de créances en
crédit, clientèle).
souffrance par utilisation des provisions correspondantes
• Les intérêts courus sur les créances sont portés en constituées.
Rapport de Gestion 2009 189
Comptes Sociaux

Cette opération a porté sur un montant de 439 millions 5.3. Titres de placement
de DH, sans se traduire par un impact sur le résultat de Sont inscrits dans ce portefeuille, les titres acquis dans un
l’exercice. objectif de détention supérieur à 6 mois à l’exception des
titres à revenus fixes destinés à être conservés jusqu’à leur
4. Dettes à vue et à terme
échéance. Cette catégorie de titres comprend notamment
Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle
les titres qui ne satisfont pas aux conditions nécessaires
sont présentées dans les états de synthèse selon leur
leur permettant d’être classés dans une autre catégorie
durée initiale ou la nature de ces dettes :
de titres.
- dettes à vue et à terme pour les établissements de
Les titres de créances sont enregistrés au pied de coupon.
crédit,
La différence entre le prix d’acquisition et le prix de
- comptes à vue créditeurs, comptes d’épargne, dépôts à
remboursement est amortie sur la durée résiduelle du
terme et autres comptes créditeurs pour la clientèle.
titre.
Sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction
Les titres de propriété sont enregistrés à leur valeur
de la nature de la contrepartie, les opérations de pension,
d’achat hors frais d’acquisition.
matérialisées par des titres ou des valeurs.
Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en À chaque arrêté comptable la différence négative entre
compte de dettes rattachées en contrepartie du compte la valeur de marché et la valeur d’entrée des titres fait
de résultat. l’objet d’une provision pour dépréciation. Les plus-values
potentielles ne sont pas enregistrées.
5. Portefeuille Titres
5.4. Titres d’investissement
5.1. Présentation générale Les titres d’investissement sont des titres de créance qui
Les opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées sont acquis ou qui proviennent d’une autre catégorie de
conformément aux dispositions du Plan Comptable des titres, avec l’intention de les détenir jusqu’à l’échéance,
Établissements de Crédit. pour procurer, sur une longue période, des revenus
Les titres sont classés d’une part en fonction de la réguliers.
nature juridique du titre (titre de créance ou titre de À leur date d’acquisition, ces titres sont enregistrés
propriété) d’autre part en fonction de l’intention (titre de coupon exclu. La différence entre le prix d’acquisition
transaction, titre de placement, titre d’investissement, et le prix de remboursement est amortie sur la durée
titre de participation). résiduelle du titre.
5.2. Titres de transaction À chaque arrêté comptable, les titres sont maintenus
Sont inscrits dans ce portefeuille, les titres dont la liquidité pour leur valeur d’acquisition quelle que soit la valeur
est assurée et qui ont été acquis avec une intention de de marché du titre. En conséquence, la perte ou le profit
revente à brève échéance. latents ne sont pas enregistrés.
Ces titres sont enregistrés à leur valeur d’achat (coupon 5.5. Titres de participation
inclus). À chaque arrêté comptable, la différence entre Sont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la
cette valeur et la valeur de marché est inscrite directement possession durable est estimée utile à la banque.
en compte de résultat.
À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée sur la Tous les éléments d’actif, de passif et de hors bilan des entités
base des éléments généralement admis : valeur d’usage, étrangères (Succursales de Bruxelles) sont convertis sur la
quote-part dans la situation nette, perspectives de résultats base du cours de la devise à la date de clôture.
et cours de bourse. Les moins-values latentes donnent Les capitaux propres (hors résultat de l’exercice) sont évalués
lieu, au cas par cas, à la constitution de provisions pour aux différents cours historique. L’écart résultant de la correction
dépréciation. (cours de clôture – cours historique) est constaté parmi les
5.6. Pensions livrées capitaux propres au poste « écart de conversion ».
Sont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la Conversion des éléments du compte de résultat
possession durable est estimée utile à la banque. À l’exception des dotations aux amortissements et provisions
À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée sur la convertis au cours de clôture, l’ensemble des éléments du
base des éléments généralement admis : valeur d’usage, compte de résultat sont convertis au cours moyen de la devise
quote-part dans la situation nette, perspectives de résultats constatée sur l’exercice.
et cours de bourse. Les moins-values latentes donnent
lieu, au cas par cas, à la constitution de provisions pour 8. Les provisions pour risques généraux
dépréciation. Ces provisions sont constituées, à la discrétion des dirigeants,
en vue de faire face à des risques futurs relevant de l’activité
6. Les opérations libellées en devises
bancaire, actuellement non identifiés et non mesurables
Les créances et les dettes ainsi que les engagements par avec précision.
signature libellés en devises étrangères sont convertis Les provisions ainsi constituées font l’objet d’une réintégration
en dirhams au cours de change moyen en vigueur à la fiscale.
date de clôture.
9. Les immobilisations incorporelles etcorporelles
La différence de change constatée sur les dotations des
succursales à l’étranger et sur les emprunts en devises Les immobilisations incorporelles et corporelles figurent au
couverts contre le risque de change est inscrite au bilan bilan à la valeur d’acquisition diminuée des amortissements
dans la rubrique autres actifs ou autres passifs selon le cumulés, calculés selon la méthode linéaire sur les durées
sens. La différence de change résultant de la conversion de vie estimées.
des titres immobilisés acquis en devises est inscrite en Les immobilisations incorporelles ventilées en immobilisations
écart de conversion dans les postes de titres concernés. d’exploitation et hors exploitation sont amorties sur les durées
La différence de change sur les autres comptes tenus en suivantes :
devises est enregistrée en compte de résultat. Les produits Nature Durée
et charges en devises étrangères sont convertis au cours d’amortissement
du jour de leur comptabilisation. - Droit au bail Non amortissable
7. La conversion des états financiers libellés en  monnaie - Brevets et marques N/A
étrangère - Immobilisations en recherche
et développement N/A
La méthode utilisée pour convertir les états financiers libellés
- Logiciels informatiques 6,67
en monnaie étrangère est celle dite du « taux de clôture ».
- Autres éléments du fonds de commerce 5
Conversion des éléments du bilan et hors bilan
Rapport de Gestion 2009 191
Comptes Sociaux

Comptes
sociaux

au 31 décembre 2009

Les immobilisations corporelles ventilées en immobilisations Dès lors que les conditions de constitution et d’utilisation sont
d’exploitation et hors exploitation sont composées sont amorties réunies et ayant été constituées pour bénéficier d’un avantage
sur les durées suivantes : fiscal certain, les provisions réglementées, à l’exception des
Nature Durée amortissements dérogatoires, ont un caractère de réserves
d’amortissement libérées d’impôt.

- Terrain Non amortissable 12. Prise en charge des intérêts et commissions dans le
- Immeubles d’exploitation 25 compte de produits et charges
- Mobilier de bureau 6,67
Intérêts
- Matériel informatique 6,67
Sont considérés comme intérêts les produits et charges calculés
- Matériel roulant 5
sur des capitaux effectivement prêtés ou empruntés.
- Agencements, aménagement
Sont considérés comme intérêts assimilés les produits et charges
et installations 6,67
calculés sur une base prorata temporis et qui rémunèrent un
10. Charges à répartir risque. Entrent notamment dans cette catégorie, les commissions
Les charges à répartir enregistrent les dépenses qui, eu sur engagements de garantie et de financement (caution,
égard à leur importance et leur nature, sont susceptibles crédit documentaire …).
d’être rattachées à plus d’un exercice. Les intérêts courus sur les capitaux effectivement prêtés ou
Les durées d’amortissement appliquées sont les empruntés sont constatés dans les comptes de créances et
suivantes : dettes rattachées les ayant générés par la contrepartie du
Nature Durée compte de résultat.
d’amortissement Les intérêts assimilés sont constatés en produits ou en charges
dès leur facturation.
- Frais préliminaires 3
- Frais d’acquisition des immobilisations 5 Commissions
- Frais d’émission des emprunts N/A Les produits et charges, déterminés sur une base « flat » et
- Primes d’émission ou de qui rémunèrent une prestation de service, sont constatés en
remboursement de titres de créance N/A tant que commissions dès leur facturation.
- Autres charges à répartir Entre 3 et 5 ans
13. Charges et produits non courants
selon le cas
Ils représentent exclusivement les charges et produits à
11. Provisions réglementées caractère extraordinaire et sont par principe rares puisque
de nature inhabituelle et de survenance exceptionnelle.
Les provisions réglementées sont constituées en application
de dispositions législatives ou réglementaires, notamment
fiscales. Leur constitution facultative relève d’une décision
de gestion motivée notamment par le souci de bénéficier
d’un avantage fiscal.
Comptes
Sociaux
au 31 décembre 2009

Bilan agrégé au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

ACTIF 31/12/2009 31/12/2008


Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 11 073 971 13 526 335
Créances sur les établissements de crédit et assimilés 37 210 728 36 298 288
. A vue 6 355 600 6 260 158
. A terme 30 855 128 30 038 130
Créances sur la clientèle 122 321 368 108 423 229
. Crédits de trésorerie et à la consommation 44 002 865 47 817 661
. Crédits à l'équipement 34 396 158 21 694 743
. Crédits immobiliers 40 194 664 35 992 619
. Autres crédits 3 727 681 2 918 206
Créances acquises par affacturage 790 798
Titres de transaction et de placement 37 649 961 27 330 344
. Bons du Trésor et valeurs assimilées 24 369 175 17 084 825
. Autres titres de créance 4 986 564 2 494 691
. Titres de propriété 8 294 222 7 750 828
Autres actifs 2 325 996 3 051 123
Titres d'investissement - 2 764 282
. Bons du Trésor et valeurs assimilées 1 326 682
. Autres titres de créance 1 437 600
Titres de participation et emplois assimilés 10 630 925 8 080 899
Créances subordonnées
Immobilisations données en crédit-bail et en location 302 292 333 702
Immobilisations incorporelles 1 748 994 1 654 129
Immobilisations corporelles 2 616 074 2 571 696
Total de l'Actif 225 880 310 204 824 824

PASSIF 31/12/2009 31/12/2008


Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 21 832 616 19 167 406
. A vue 3 279 834 2 573 927
. A terme 18 552 782 16 593 479
Dépôts de la clientèle 154 216 342 151 664 393
. Comptes à vue créditeurs 84 654 088 82 959 987
. Comptes d'épargne 17 795 778 16 324 378
. Dépôts à terme 45 115 781 46 197 069
. Autres comptes créditeurs 6 650 695 6 182 959
Titres de créance émis 4 311 376 3 333 868
. Titres de créance négociables 4 311 376 868 333 3
. Emprunts obligataires
. Autres titres de créance émis

Autres passifs 18 670 722 7 862 449


Provisions pour risques et charges 745 324 466 105
Provisions réglementées 83 333
Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie
Dettes subordonnées 8 118 729 6 094 079
Ecarts de réévaluation 420 420
Réserves et primes liées au capital 13 262 667 11 870 000
Capital 1 929 960 1 929 960
Actionnaires. Capital non versé (-)
Report à nouveau (+/-) -4 853 -4 816
Résultats nets en instance d'affectation (+/-)
Résultat net de l'exercice (+/-) 2 797 007 2 357 627
Total du Passif 225 880 310 204 824 824
Rapport de Gestion 2009 193
Comptes Sociaux

Hors bilan agrégé au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

HORS BILAN 31/12/2009 31/12/2008


ENGAGEMENTS DONNES 41 730 273 46 542 437
Engagements de financement donnés en faveur d'établissements de crédit et assimilés 1 211 43 789
Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 13 511 736 17 518 057
Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés 5 755 938 6 017 737
Engagements de garantie d'ordre de la clientèle 22 461 388 22 962 854
Titres achetés à réméré
Autres titres à livrer
ENGAGEMENTS RECUS 15 556 918 20 551 268
Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés
Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés 15 474 570 20 490 227
Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers 82 348 61 040
Titres vendus à réméré
Autres titres à recevoir

Compte de produits et charges agrégé au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008
PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE 11 927 690 10 703 738
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 1 202 733 1 276 745
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 6 768 349 5 825 639
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 497 284 502 553
Produits sur titres de propriété 563 440 409 626
Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 103 704 97 729
Commissions sur prestations de service 998 760 973 608
Autres produits bancaires 1 793 420 1 617 838
CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE 4 877 113 4 136 014
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 658 435 390 823
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 2 711 104 2 174 578
Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 154 726 110 899
Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 89 489 78 901
Autres charges bancaires 1 263 358 1 380 813
PRODUIT NET BANCAIRE 7 050 577 6 567 724
Produits d'exploitation non bancaire 673 017 63 879
Charges d'exploitation non bancaire 56 292 8
CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 2 881 043 2 726 819
Charges de personnel 1 286 307 1 206 955
Impôts et taxes 84 078 78 334
Charges externes 1 117 635 1 059 879
Autres charges générales d'exploitation 15 804 37 819
Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 377 218 343 832
DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRABLES 1 798 805 1 748 893
Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 823 398 950 985
Pertes sur créances irrécouvrables 605 337 656 803
Autres dotations aux provisions 370 070 141 106
REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES 1 301 868 1 333 007
Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 948 342 803 949
Récupérations sur créances amorties 112 081 176 997
Autres reprises de provisions 241 446 352 062
RESULTAT COURANT 4 289 323 3 488 889
Produits non courants 826 8 664
Charges non courantes 40 120 92 990
RESULTAT AVANT IMPOTS SUR LES RESULTATS 4 250 029 3 404 563
Impôts sur les résultats 1 453 022 1 046 936
RESULTAT NET DE L'EXERCICE 2 797 007 2 357 627
Comptes
Sociaux
au 31 décembre 2009

État des soldes de gestion au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

I-Tableau de formation des résultats 31/12/2009 31/12/2008


+ Intérêts et produits assimilés 8 468 366 7 604 937
- Intérêts et charges assimilées 3 524 265 2 676 300
MARGE D'INTERET 4 944 102 4 928 637
+ Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 103 704 97 729
- Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 89 489 78 901
Résultat des opérations de crédit-bail et de location 14 215 18 828
+ Commissions perçues 998 760 975 305
- Commissions servies 4 751
Marge sur commissions 998 756 974 554
+ Résultat des opérations sur titres de transaction 443 755 348 515
+ Résultat des opérations sur titres de placement 40 323 27 653
+ Résultat des opérations de change 502 889 360 851
+ Résultat des opérations sur produits dérivés 139 467 81 260
Résultat des opérations de marché 1 126 434 818 277
+ Divers autres produits bancaires 563 440 409 899
- Diverses autres charges bancaires 596 369 582 471
PRODUIT NET BANCAIRE 7 050 577 6 567 724
+ Résultat des opérations sur immobilisations financières 598 395 -56 551
+ Autres produits d'exploitation non bancaire 58 762 51 742
- Autres charges d'exploitation non bancaire
- Charges générales d'exploitation 2 881 043 2 726 819
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 4 826 692 3 836 097
+ Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par
-368 312 -626 842
signature en souffrance
+ Autres dotations nettes des reprises aux provisions -169 058 279 635
RESULTAT COURANT 4 289 323 3 488 889
RESULTAT NON COURANT -39 294 -84 326
- Impôts sur les résultats 1 453 022 1 046 936
RESULTAT NET DE L'EXERCICE 2 797 007 2 357 627

II - CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 31/12/2008 31/12/2007


+ Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles 377 218 343 832
et corporelles
+ Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 8 194 69 874
+ Dotations aux provisions pour risques généraux 300 000
+ Dotations aux provisions réglementées
+ Dotations non courantes
- Reprises de provisions 141 554 244 570
- Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 5 335 2 950
+ Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles
- Plus-values de cession sur immobilisations financières 614 255 12 137
+ Moins-values de cession sur immobilisations financières 56 292 8
- Reprises de subventions d'investissement reçues
+ CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT 2 777 567 2 511 685
- Bénéfices distribués 964 980 964 980
+ AUTOFINANCEMENT 1 812 587 1 546 705

Créances en souffrance sur la clientèle sociale au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Provisions Provisions
Crédits par Crédits par
Total Crédits par Crédits par Total
décaissement signature
décaissement signature
déc-09 4 636 593 482 744 5 119 337 3 718 901 130 413 3 849 314

Tableau de présentation du chiffre d'affaires au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


2007 2008 2009
8 881 214 10 703 738 11 927 690
Rapport de Gestion 2009 195
Comptes Sociaux

Tableau des flux de trésorerie au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


31/12/2009 31/12/2008
1. (+) Produits d'exploitation bancaire perçus 11 364 250 10 149 556
2. (+) Récupérations sur créances amorties 112 081 176 997
3. (+) Produits d'exploitation non bancaire perçus 54 253 57 456
4. (-) Charges d'exploitation bancaire versées (*) -5 004 926 -4 665 908
5. (-) Charges d'exploitation non bancaire versées 0 -8
6. (-) Charges générales d'exploitation versées -2 503 825 -2 382 987
7. (-) Impôts sur les résultats versés -1 453 022 -1 046 936
I. Flux de trésorerie nets provenant du compte de produits et charges 2 568 811 2 288 170
Variation des :
-912 440 -4 798 986
8. (±) Créances sur les établissements de crédit et assimilés
9. (±) Créances sur la clientèle -13 107 341 -21 454 233
10. (±) Titres de transaction et de placement -7 555 335 -11 061 771
11. (±) Autres actifs 725 127 -307 643
12. (±) Immobilisations données en crédit-bail et en location 31 410 -88 694
13. (±) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 2 155 149 11 112 033
14. (±) Dépôts de la clientèle 3 062 009 15 244 607
15. (±) Titres de créance émis 977 508 1 620 638
16. (±) Autres passifs 10 808 273 4 485 355
II. Solde des variations des actifs et passifs d'exploitation -3 815 640 -5 248 694
III. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D'EXPLOITATION (I + II) -1 246 829 -2 960 524
17. (+) Produit des cessions d'immobilisations financières 1 534 954 415 163
18. (+) Produit des cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles 18 217 81 290
19. (-) Acquisition d'immobilisations financières -3 532 311 -1 959 030
20. (-) Acquisition d'immobilisations incorporelles et corporelles -525 025 -554 504
21. (+) Intérêts perçus 118 168
22. (+) Dividendes perçus 563 440 409 626
IV. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D'INVESTISSEMENT -1 940 725 -1 489 287
23. (+) Subventions, fonds publics et fonds spéciaux de garantie reçus
24. (+) Emission de dettes subordonnées 2 000 000 3 000 000
25. (+) Emission d'actions
26. (-) Remboursement des capitaux propres et assimilés
27. (-) Intérêts versés -299 830 -151 457
28. (-) Dividendes versés -964 980 -964 980
V. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT 735 190 1 883 563
VI. VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE (III+IV+V) -2 452 364 -2 566 248
VII. TRESORERIE A L'OUVERTURE DE L'EXERCICE 13 526 335 16 092 583
VIII. TRESORERIE A LA CLOTURE DE L'EXERCICE 11 073 971 13 526 335
(*) : y compris les dotations nettes de provisions

État des dérogations au 31 décembre 2009


JUSTIFICATIONS DES INFLUENCE DES DEROGATIONS SUR LE PATRIMOINE,
INDICATIONS DES DEROGATIONS DEROGATIONS LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS
I. Dérogations aux principes comptables fondamentaux NÉANT NÉANT
II. Dérogations aux méthodes d'évaluation NÉANT NÉANT
III.Dérogations aux règles d'établissement et de présentation NÉANT NÉANT
des états de synthèse

État des changements de méthodes au 31 décembre 2009


JUSTIFICATIONS DES INFLUENCE SUR LE PATRIMOINE,LA SITUATION
NATURE DES CHANGEMENTS CHANGEMENTS FINANCIERE ET LES RESULTATS
I. Changements affectant les méthode d'évaluation NÉANT NÉANT
II. Changements affectant les règles de présentation
Reclassement des titres d’investissement vers les titres Conformité avec les NÉANT
de transaction et de placement et vers les créances IFRS
sur les établissements de crédit et assimilés
Comptes
Sociaux
au 31 décembre 2009

Créances sur les établissements de crédit et assimilés au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Bank Al-Maghrib, Autres établisse-
Établissements
Trésor Public et Banques ments de crédit Total Total
CRÉANCES de crédit à
Service des Chèques au Maroc et assimilés au 31/12/2009 31/12/2008
l’étranger
Postaux Maroc
COMPTES ORDINAIRES DÉBITEURS 9 424 295 1 053 491 5 049 336 15 527 122 17 547 555
VALEURS REÇUES EN PENSION 366 987
- au jour le jour 366 987
- à terme
PRÊTS DE TRÉSORERIE 1 724 344 15 378 196 627 999 17 730 539 17 619 988
- au jour le jour 39 498 236 987 276 485 539 678
- à terme 1 684 846 15 378 196 391 012 17 454 054 17 080 310
PRÊTS FINANCIERS 2 549 680 10 424 244 12 973 924 12 388 552
AUTRES CRÉANCES 145 573 10 629 427 156 629 165 554
INTÉRÊTS COURUS À RECEVOIR 160 447 88 275 248 722 311 522
CRÉANCES EN SOUFFRANCE
TOTAL 9 424 295 4 419 597 27 027 007 5 766 037 46 636 936 48 400 158

Créances sur la clientèle au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


Secteur privé
Total Total
CRÉANCES Secteur public Entreprises Entreprises
Autre clientèle 31/12/2009 31/12/2008
financières non financières
CRÉDITS DE TRÉSORERIE 298 842 301 285 35 831 055 1 463 775 37 894 957 42 579 384
- Comptes à vue débiteurs 298 842 301 285 12 493 628 1 463 775 14 557 530 20 125 695
- Créances commerciales sur le Maroc 3 814 379 3 814 379 4 461 718
- Crédits à l’exportation 335 146 335 146 549 064
- Autres crédits de trésorerie 19 187 902 19 187 902 17 442 907
CRÉDITS À LA CONSOMMATION 5 430 755 5 430 755 4 611 499
CRÉDITS À L’ÉQUIPEMENT 2 587 482 31 516 842 34 104 324 21 468 479
CRÉDITS IMMOBILIERS 3 024 4 002 017 36 172 147 40 177 188 35 987 574
AUTRES CRÉDITS 2 238 617 3 727 552 230 15 322 2 809 896 2 763 883
CRÉANCESACQUISESPARAFFACTURAGE 790 798
INTERÊTS COURUS À RECEVOIR 954 304 32 252 986 556 883 345
CRÉANCES EN SOUFFRANCE 2 642 36 055 441 623 437 372 917 692 129 064
- Créances pré-douteuses
- Créances douteuses
- Créances compromises 2 642 36 055 441 623 437 372 917 692 129 064
TOTAL 5 130 607 341 067 73 298 071 43 551 623 122 321 368 109 214 026

Ventilation des titres de transaction et de placement et des titres d’investissement


par catégorie d’émétteur au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

ÉTABLISSEMENTS ÉMETTEURS PRIVÉS


ÉMETTEURS Total Total
TITRES DE CRÉDIT ET NON
PUBLICS FINANCIERS 31/12/2009 31/12/2008
ASSIMILÉS FINANCIERS
TITRES CÔTÉS 444 978 - 8 041 824 191 560 8 678 362 8 100 133
.Bons du trésor et valeurs assimilées - -
.Obligations - - - -
.Autres titres de créances 434 678 434 678 394 998
.Titres de Propriété 10 300 8 041 824 191 560 8 243 684 7 705 135
TITRES NON CÔTÉS 794 083 25 090 086 6 032 3 081 398 28 971 599 21 994 493
.Bons du trésor et valeurs assimilées 24 369 175 24 369 175 18 411 507
.Obligations 673 114 720 911 1 162 822 2 556 847 1 253 904
.Autres titres de créances 119 969 1 875 070 1 995 039 2 283 389
.Titres de Propriété 1 000 6 032 43 506 50 538 45 693
TOTAL GÉNÉRAL 1 239 061 25 090 086 8 047 856 3 272 958 37 649 961 30 094 626
Rapport de Gestion 2009 197
Comptes Sociaux

Valeurs des titres de transaction, de placement et des titres d’investissement


au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Valeur Valeur de Plus-values Moins-values


TITRES Valeur actuelle Provisions
comptable brute remboursement latentes latentes
TITRES DE TRANSACTION 26 631 314 26 631 314 - - - -
.BONS ET VALEURS ASSIMILEES 16 077 527 16 077 527 - - -
.OBLIGATIONS 53 644 53 644 - - -
.AUTRES TITRES DE CRÉANCES 2 309 748 2 309 748 - - -
.TITRES DE PROPRIÉTÉ 8 190 395 8 190 395 - - -
TITRES DE PLACEMENT 11 040 406 11 018 647 - - 21 759 21 759
.BONS ET VALEURS ASSIMILEES 8 294 320 8 291 648 - 2 672 2 672
.OBLIGATIONS 2 508 272 2 503 202 - 5 070 5 070
.AUTRES TITRES DE CRÉANCES 119 969 119 969 - - -
.TITRES DE PROPRIÉTÉ 117 845 103 828 - 14 017 14 017
TITRES D'INVESTISSEMENT - - - - - -
.BONS ET VALEURS ASSIMILEES - - - - -
.OBLIGATIONS - - -
.AUTRES TITRES DE CRÉANCES - - - - -

Détail des autres actifs au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Montant au Montant au
Actif
31/12/2009 31/12/2008
INSTRUMENTS OPTIONNELS ACHETES 27 192 839
OPERATIONS DEVERSES SUR TITRES (1)
DEBITEURS DIVERS 225 234 964 728
Sommes dues par l'Etat 133 528 103 562
Sommes dues par les organismes de prévoyance
Sommes diverses dues par le personnel
Comptes clients de prestations non bancaires
Divers autres débiteurs 91 706 861 166
VALEURS ET EMPLOIS DIVERS 44 936 51 152
COMPTES DE REGULARISATION 1 962 625 1 732 507
Comptes d'ajustement des opérations de hors bilan 224 857 163 707
Comptes d'écarts sur devises et titres 77 76
Résultats sur produits dérivés de couverture
Charges à répartir sur plusieurs exercices 26 090 34 938
Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc 130 1 312
Produits à recevoir et charges constatées d'avance 940 117 743 494
Autres comptes de régularisation 771 354 788 978
CREANCES EN SOUFFRANCE SUR OPERATIONS DIVERSES 93 174 109 897
TOTAL 2 325 996 3 051 123
(1) PCEC 341,3463 et 3469 si débiteur

Créances subordonnees au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


Dont Entreprises liées
Montant
et Apparentées
Créances 31/12/2009 31/12/2008 31/12/2009 31/12/2008
Brut Prov. Net Net Net Net
1 2 3 4 5 6
Créances subordonnées aux
établissements de crédit et assimilés N E A N T
Créances subordonnées à la clientèle
TOTAL
Comptes
Sociaux
au 31 décembre 2009

Immobilisations données en crédit-bail, en location avec option d’achat et en location simple


au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Montant Montant Amortissements Provisions


Montant Montant Montant
des acqui- des cessions
brut au brut à Dotation Cumul Dotation Reprises Cumul net à la
NATURE sitions au ou retraits des au titre des
début de la fin de au titre de de provi- fin de
cours de au cours de
l’exercice l’exercice l’exercice amortis- de
sions
provi- l’exercice
l’exercice l’exercice sements l’exercice sions
IMMOBILISATIONS DONNÉES EN
CRÉDIT-BAIL ET EN LOCATION 730 763 54 918 785 681 86 329 483 390 302 291
AVEC OPTION D’ACHAT
CRÉDIT-BAIL SUR
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
CRÉDIT-BAIL MOBILIER 702 825 53 482 756 307 86 318 461 454 294 853
- Crédit-bail mobilier en cours 702 825 53 482 756 307 86 318 461 454 294 853
- Crédit-bail mobilier loué
- Crédit-bail mobilier non loué
après résiliation
CRÉDIT-BAIL IMMOBILIER 25 647 25 647 11 21 936 3 711
- Crédit-bail immobilier en cours
- Crédit-bail immobilier loué 25 647 25 647 11 21 936 3 711
- Crédit-bail immobilier non loué
après résiliation
LOYERS COURUS À RECEVOIR
LOYERS RESTRUCTURÉS
LOYERS IMPAYÉS 2 291 1 436 3 727 3 727
CRÉANCES EN SOUFFRANCE
IMMOBILISATIONS DONNÉES
EN LOCATION SIMPLE
BIENS MOBILIERS EN LOCATION
SIMPLE
BIENS IMMOBILIERS EN LOCATION
SIMPLE
LOYERS COURUS À RECEVOIR
LOYERS RESTRUCTURÉS
LOYERS IMPAYÉS
LOYERS EN SOUFFRANCE
TOTAL 730 763 54 918 785 681 86 329 483 390 302 292

Plus ou moins values sur cessions ou retraits d'immobilisations au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Amortisse- Valeur Moins-


Date de cession Montant Produit Plus-values
Nature ments comptable values
ou de retrait brut de cession de cession
cumulés nette de cession
janvier 2009 PROP. Zahra bd kennedy 5 700 1 007 4 693 10 000 5 307
VILLA 5 700 1 007 4 693
janvier 2009 VEHICULE 198 198 0 28 28
FOURGON MASTER MILE 843 A 6 198 198 0
TOTAL 5 898 1 205 4 693 10 028 5 335 -

TOTAL GÉNÉRAL 5 898 1 205 4 693 10 028 5 335


Rapport de Gestion 2009 199
Comptes Sociaux

Immobilisations incorporelles et corporelles au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Amortissements et/ou provisions


Montant Montant
Montant Montant Montant des Montant des Montant net
des acquisi- des cessions
brut au brut à la amortisse- amortisse- à la
NATURE tions au ou retraits Dotation
début de fin de ments et/ou ments sur fin de
cours de au cours de au titre de Cumul
l’exercice l’exercice provisions immobili- l’exercice
l’exercice l’exercice l’exercice
au début de sations
l’exercice sorties
IMMOBILISATIONS
1 962 553 216 456 4 906 2 174 103 308 424 116 685 - 425 109 1 748 994
INCORPORELLES
- Droit au bail 252 110 39 719 - 291 829 - - - - 291 829
- Immobilisations en recherche
et développement
-Autres immobilisations
1 710 443 176 737 4 906 1 882 274 308 424 116 685 - 425 109 1 457 165
incorporelles d’exploitation
- Immobilisations incorporel-
les hors exploitation
IMMOBILISATIONS
5 009 513 312 887 9 181 5 313 219 2 437 817 260 533 1 206 2 697 145 2 616 074
CORPORELLES
- Immeubles d’exploitation 1 688 581 36 206 - 1 724 787 452 943 54 454 - 507 397 1 217 390
. Terrain d’exploitation 273 612 14 883 - 288 495 - - - - 288 495
. Immeubles d’exploitation.
1 339 158 21 322 - 1 360 480 403 368 51 788 - 455 156 905 324
Bureaux
. Immeubles d’exploitation.
75 811 - - 75 811 49 575 2 666 - 52 241 23 570
Logements de fonction
-M
 obilier et matériel
1 760 049 143 919 278 1 903 689 1 308 840 114 477 198 1 423 118 480 571
d’exploitation
. Mobilier de bureau
373 254 31 651 - 404 905 260 945 26 534 - 287 479 117 425
d’exploitation
. Matériel de bureau
817 014 45 404 80 862 338 645 752 43 568 - 689 320 173 018
d’exploitation
. Matériel Informatique 560 482 66 432 - 626 914 392 894 44 023 - 436 917 189 997
. Matériel roulant rattaché
9 299 432 198 9 533 9 249 351 198 9 402 131
à l’exploitation
. Autres matériels d’exploitation - - - - - - - - -
-A
 utres immobilisations
867 980 126 299 - 994 279 532 362 75 246 - 607 608 386 671
corporelles d’exploitation
- I mmobilisations corporel-
692 903 6 463 8 902 690 464 143 672 16 357 1 007 159 022 531 442
les hors exploitation
. Terrains hors exploitation 219 947 - - 219 947 - - - - 219 947
. Immeubles hors exploitation 325 769 - 5 700 320 069 78 552 12 020 1 007 89 564 230 505
. Mobiliers et matériel hors
34 644 3 460 - 38 104 34 012 1 540 - 35 552 2 552
exploitation
.A
 utres immobilisations corporel-
112 542 3 003 3 202 112 343 31 109 2 796 - 33 905 78 438
les hors exploitation
TOTAL 6 972 066 529 343 14 087 7 487 322 2 746 241 377 218 1 206 3 122 253 4 365 068
Comptes
Sociaux
au 31 décembre 2009

Détail des titres de participation et emplois assimilés au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Extrait des derniers états de
synthèse de la société émettrice Produits
Part du Valeur Valeur inscrits
Dénomination ou raison sociale Secteur Capital
capital comptable comptable Date de au CPC
de la société émettrice d'activité social
détenue brute nette clôture de Situation Résultat de
nette net l’exercice
l’exercice
A - Participations dans les
9 949 709 9 771 506 456 629
entreprises liées
ATTIJARI FINANCES CORPORATE Banque d'Affaire 10 000 100,00% 10 000 10 000 51 462 13 787 35 000
OMNIUM DE GESTION MAROCAIN
Holding 885 000 100,00% 2 047 900 2 047 900 - - 124 880
S.A."OGM"
SOMACOVAM Gestion d'actif 5 000 100,00% 30 000 6 108 - - -
WAFA GESTION Gestion d'actif 4 900 66,00% 236 369 236 369 170 520 44 592 29 431
ATTIJARI INVEST. 5 000 100,00% 5 000 5 000 17 455 1 441 -
Intermediation de
WAFA BOURSE 20 000 100,00% 40 223 40 223 48 344 3 151 -
bourse
WAFA PATRIMOINE Gestion de patrimoine 10 000 66,00% 1 700 1 700 - - -
STE MAROCAINE DE GESTION ET TRAI-
Informatique 300 100,00% 100 100 - - -
TEMENT INFORMATIQUE "SOMGETI"
ATTIJARI CAPITAL DEVELOPEMENT Capital risque 10 000 100,00% 10 000 10 000 - - -
ATTIJARI PROTECTION Securite 4 000 83,75% 3 350 3 350 - - -
BCM CORPORATION Holding 200 000 100,00% 200 000 200 000 - - 3 000
CASA MADRID DEVELOPPEMENT Capital développement 10 000 50,00% 5 000 4 765 - - -
MEDI TRADE Trading 1 200 20,00% 240 137 - - -
AL MIFTAH Immobilier 100 100,00% 244 71 71 -2 -
WAFA COURTAGE 1 000 100,00% 2 397 2 397 10 891 9 715 -
WAFA COMMUNICATION 3 000 86,67% 2 600 866 999 117 -
WAFA FONCIERE Gestion immobiliere 17 000 100,00% 3 700 2 117 2 117 -65 -
Holding de promotion
WAFA INVESTISSEMENT 55 000 100,00% 55 046 55 046 - - -
des investissements
Conseil en systemes
WAFA SYSTEMES CONSULTING 5 000 99,88% 4 994 4 994 6 474 897 950
informatique
WAFA SYSTEMES DATA Informatique 1 500 100,00% 1 500 1 500 2 680 703 1 000
Ingenierie
WAFA SYSTEMES FINANCES 2 000 99,85% 2 066 2 066 2 372 93 -
informatique
Conseil et ingenierie
WAFA TRUST 5 000 100,00% 5 000 964 964 -298 -
financiere
WAFATRADE 1 000 100,00% - - -2 300 393 -
ATTIJARIA AL AAKARIA AL MAGHRIBIA Sté Immobiliere 10 000 100,00% 9 999 6 517 - - -
SOCIETE IMMOBILIERE ATTIJARIA
Sté Immobiliere 50 000 100,00% 51 449 51 449 - - -
AL YOUSSOUFIA
STE IMMOB.BOULEVARD PASTEUR
Sté Immobiliere 300 50,00% 25 25 - - -
" SIBP"
SOCIETE IMMOBILIERE RANOUIL Sté Immobiliere 3 350 100,00% 11 863 3 901 - - -
SOCIETE IMMOBILIERE DE
Sté Immobiliere 15 000 100,00% 15 531 1 679 - - -
L'HIVERNAGE SA
SOCIETE IMMOBILIERE MAIMOUNA Sté Immobiliere 300 100,00% 5 266 4 542 - - -
STE IMMOBILIERE MARRAKECH
Sté Immobiliere 300 100,00% 299 299 - - -
EXPANSION
SOCIETE IMMOBILIERE ZAKAT Sté Immobiliere 300 100,00% 2 685 255 - - -
AYK 100 100,00% 100 - -1 097 -5 -
CAPRI Immobilier 124 000 99,76% 187 400 137 000 51 837 -15 511 -
ATTIJARI IMMOBILIER Immobilier 125 000 100,00% 179 224 131 407 - - -
ATTIJARI INTERNATIONAL BANK Banque offshore 3 000 KUSD 50,00% 13 183 13 183 - - -
WAFACASH Monetique 35 050 99,13% 321 752 321 752 - - -
WAFA IMMOBILIER Immobilier 50 000 100,00% 164 364 164 364 - - 45 513
Crédit à la
WAFASALAF 113 180 50,94% 634 783 634 783 1 058 959 268 426 44 778
consommation
Rapport de Gestion 2009 201
Comptes Sociaux

(Suite) Détail des titres de participation et emplois assimilés au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Extrait des derniers états de Produits
Valeur synthèse de la société émettrice inscrits
Dénomination ou raison Part du Valeur
Secteur Capital compta- comptable Date de au
sociale capital
d'activité social ble clôture Situation Résultat CPC de
de la société émettrice détenue nette
brute de nette net l’exer-
l’exercice cice
WAFA LLD Leasing 20 000 100,00% 20 000 20 000 27 306 3 353 -
WAFABAIL Crédit-bail 150 000 57,83% 86 983 86 983 - - -
1 000
ANDALUMAGHREB Holding 100,00% 10 950 10 950 - - 168 903
KEUROS
126 390
ANDALUCARTAGE Holding 83,70% 1 190 815 1 190 815 - - -
KEUROS
ATTIJARIWAFA FINANZARIA SPA Societé financiere 600 KEURO 100,00% 6 590 6 590 - - -
33 907
ATTIJARIWAFA EURO FINANCES Holding 100,00% 288 711 288 711 - - -
KEURO
1 122 000
CAFIN Holding 100,00% 293 487 293 487 - - -
KFCFA
KASOVI Holding 50 KUSD 50,00% 731 264 731 264 63 829 214 8 418 818 3 175
5 002 870
BIM SA Banque 51,00% 687 577 687 577 - - -
KFCFA
4 000 000
SOCIETE IVOIRIENNE DE BANQUE Banque 51,00% 648 084 648 084 - -
KFCFA
2 000 000
CREDIT DU SENEGAL Banque 95,00% 289 665 289 665 - -
KFCFA
2 222 000
CREDIT DU CONGO Banque 91,00% 579 815 579 815 - -
KFCFA
7 400 000
UGB GABON Banque 58,71% 823 932 823 932 - -
KFCFA
WAFACAMBIO 100,00% 963 963
ATTIJARIWAFA BANK OFFSHORE
100,00% 5 842 5 842
TANGER
B - Autres titres de participation 409 492 392 184 - 73 638
NOUVELLES SIDERURGIES
Métallurgie 3 415 000 2,7% 92 809 92 809 - - 27 991
INDUSTRIELLES
SNI Holding - 554 554 - - 23
SONASID Métallurgie - 28 391 19 325 - - 2 160
ATTIJARIWAFA BANK Banque - 623 513 - - 10
AGRAM INVEST 10 000 34,9% 3 286 1 059 3 032 -2 540 -
AM INVESTISSEMENT MOROCCO Prise de participations 400 000 3,3% 13 000 13 000 - - -
BOUZNIKA MARINA Promotion Immobilière 500 500 - - -
C.M.K.D. 829 483 1,4% 11 280 11 280 - - 902
EUROCHEQUES MAROC 118 118 - - -
FONDS D'INVESTISSEMENT IGRANE 72 500 18,3% 13 239 11 072 20 640 -4 960 -
IMMOBILIERE INTERBANCAIRE Groupement profes-
19 005 20,0% 3 801 3 801 - - -
"G.P.B.M." sionnel des Banques
IMPRESSION PRESSE EDITION (IPE) Edition 400 400 - - -
MOUSSAFIR HOTELS Hôtellerie 193 000 33,3% 64 343 64 343 269 506 25 518 8 506
SALIMA HOLDING Holding 150 000 13,3% 16 600 16 600 251 077 98 382 -
S.E.D. FES 10 000 10,0% - - - - -
SOUK AL MOUHAJIR 6 500 15,2% 991 991 - - -
STE D'AMENAGEMENT DU PARC
Promotion Immobilière 60 429 22,7% 13 714 13 714 142 854 67 980 20 571
NOUACER"SAPINO"
TANGER FREE ZONE Promotion Immobilière 105 000 25,7% 28 306 28 306 205 893 47 968 2 700
TECHNOLOPARK COMPANY "MITC" Prestation de service 8 150 7 784 - - -
Dépositaire des Valeurs
MAROCLEAR 20 000 6,8% 1 342 1 342 137 480 33 330 -
Mobilières
HAWAZIN Immobilier 960 12,5% 704 - -3 293 249 -
INTAJ Immobilier 576 12,5% 1 041 549 4 393 -41 -
Services de centralisa-
EXP SERVICES MAROC S.A. 20 000 3,0% 600 600 - - -
tion des risques
H PARTNERS 1 050 008 7,1% 75 000 72 823 - - -
BANQUE D'AFFAIRE TUNISIENNE Banque 2 583 2 583 - - -
VISA - - - - 89
CENTRE MONETIQUE INTERBANCAIRE Monétique 98 200 22,4% 22 000 22 000 - - 8 846
Gestion de cartes
SOCIETE INTERBANK 11 500 16,0% 1 840 1 840 - - 1 840
bancaires
SMAEX 37 450 11,4% 4 278 4 278 75 515 -7 706 -
C - Emplois assimilés 467 524 467 236 -
C/C ASSOCIES 451 689 451 401
AUTRES EMPLOIS ASSIMILEES 15 835 15 835
Total Général 10 826 725 10 630 925 - - - 530 267
Comptes
Sociaux
au 31 décembre 2009

Dettes envers les établissements de crédit et assimilés au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Établissements de crédit et assimilés au Maroc
Établis-
Bank Al-Maghrib, sements Total Total
DETTES Autres établisse-
Trésor Public et Banques de crédit à 31/12/2009 31/12/2008
ments de crédit et
Service des Chèques au Maroc l’étranger
assimilés au Maroc
Postaux
COMPTES ORDINAIRES CRÉDITEURS 578 500 393 109 971 609 1 628 574
VALEURS DONNÉES EN PENSION 350 009 7 504 867 7 854 876 8 812 010
- au jour le jour 510 059 510 059 677 572
- à terme 350 009 6 994 808 7 344 817 8 134 438
EMPRUNTS DE TRÉSORERIE 3 188 503 7 605 659 2 010 024 12 804 186 8 490 444
- au jour le jour 1 123 294 1 123 294 200 000
- à terme 2 065 209 7 605 659 2 010 024 11 680 892 8 290 444
EMPRUNTS FINANCIERS 19 168 23 096 42 264 96 373
AUTRES DETTES 42 161 12 202 54 363 47 608
INTÉRÊTS COURUS À PAYER 24 575 80 742 105 317 92 398
TOTAL 411 338 10 730 147 8 184 159 2 506 971 21 832 616 19 167 406

Dépôts de la clientèle au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


Secteur privé
Total Total
DÉPÔTS Secteur public Entreprises Entreprises non
Autre clientèle 31/12/2009 31/12/2008
financières financières
COMPTES A VUE CREDITEURS 719 794 7 874 154 17 430 068 64 057 223 90 081 239 82 273 723
COMPTES D'EPARGNE 17 654 922 17 654 922 16 202 141
DEPOTS A TERME 490 736 8 501 297 13 868 347 16 102 122 38 962 502 38 222 202
AUTRES COMPTES CREDITEURS 50 183 221 511 5 831 310 547 691 6 650 695 14 339 877
INTERETS COURUS A PAYER 866 984 866 984 626 450
TOTAL 1 260 713 16 596 962 37 129 725 99 228 942 154 216 342 151 664 393

Titres de créance émis au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


Montant
CARACTÉRISTIQUES Dont
non amorti
des primes
NATURE TITRES Valeur Mode de MONTANT
Date de Date Entreprises Autres d’émission
Nominale Taux rembour-
jouissance d’échéance liées apparentés ou de rem-
Unitaire sement
boursement
CERTIFICATS DE DEPOTS 14/05/08 14/05/10 605 000 4,25% IN FINE 605 000 85 000
CERTIFICATS DE DEPOTS 9/02/09 8/01/10 200 000 4,05% IN FINE 200 000 100 000
CERTIFICATS DE DEPOTS 18/02/09 18/02/10 100 000 4,00% IN FINE 100 000
CERTIFICATS DE DEPOTS 16/03/09 16/06/10 350 000 4,05% IN FINE 350 000 350 000
CERTIFICATS DE DEPOTS 24/04/09 23/04/10 420 000 3,75% IN FINE 420 000
CERTIFICATS DE DEPOTS 4/05/09 4/05/11 679 000 4,05% IN FINE 679 000 320 000
CERTIFICATS DE DEPOTS 11/05/09 11/05/10 210 000 3,75% IN FINE 210 000
CERTIFICATS DE DEPOTS 14/09/09 1/09/11 240 000 4,00% IN FINE 240 000
CERTIFICATS DE DEPOTS 21/10/09 21/10/14 200 000 4,30% IN FINE 200 000
CERTIFICATS DE DEPOTS 26/10/09 26/04/10 180 000 3,45% IN FINE 180 000
CERTIFICATS DE DEPOTS 26/10/09 26/10/10 80 000 3,62% IN FINE 80 000
CERTIFICATS DE DEPOTS 27/11/09 12/01/10 775 000 3,45% IN FINE 775 000 450 000
CERTIFICATS DE DEPOTS 30/11/09 31/05/10 190 000 3,55% IN FINE 190 000
TOTAL 4 229 000 1 305 000
Rapport de Gestion 2009 203
Comptes Sociaux

Détail des autres passifs d'achat au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
PASSIF Montant au 31/12/2009 Montant au 31/12/2008
INSTRUMENTS OPTIONNELS VENDUS 11 288
OPERATIONS DIVERS SUR TITRES (1) 13 563 726 5 912 100
CRÉDITEURS DIVERS 1 531 698 1 203 608
Sommes dues à l’État 850 767 562 096
Sommes dues aux organismes de prévoyance 62 530 52 510
Sommes diverses dues au personnel 186 943 179 852
Sommes diverses dues aux actionnaires et associés 2 131 1 689
Fournisseurs de biens et services 374 478 309 499
Divers autres créditeurs 54 849 97 963
COMPTES DE RÉGULARISATION 3 564 010 746 741
Comptes d’ajustement des opérations de hors bilan 206 928
Comptes d’écarts sur devises et titres
Résultats sur produits dérivés de couverture
Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc
Charges à payer et produits constatés d’avance 461 151 479 246
Autres comptes de régularisation 3 102 859 60 567
TOTAL 18 670 722 7 862 449
(1) PCEC 341, 343, 344, 3462 et 3464 si créditeur

Provisions au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


Encours Autres Encours
PROVISIONS Dotations Reprises
31/12/2008 variations 31/12/2009
PROVISIONS, DÉDUITES DE L’ACTIF, SUR : 4 156 861 778 328 982 347 - 3 952 842
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
Créances sur la clientèle 3 861 062 766 958 909 113 3 718 908
Titres de placement 33 595 3 175 15 012 - 21 758
Titres de participation et emplois assimilés 245 827 8 194 58 221 195 800
Immobilisations en crédit-bail et en location
Autres actifs 16 377 - - 16 377
PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 549 437 418 315 222 454 -26 745 324
Provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature 113 203 56 439 39 229 130 413
Provisions pour risques de change - - - -
Provisions pour risques généraux - 300 000 - 300 000
Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires 83 902 8 965 10 362 82 505
Provisions pour autres risques et charges 268 999 52 911 89 530 -26 232 406
Provisions réglementées 83 333 - 83 333 -
TOTAL GÉNÉRAL 4 706 298 1 196 643 1 204 800 -26 4 698 167

Subventions fonds publics affectes et fonds speciaux de garantie au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
OBJET MONTANT MONTANT A UTILISATION MONTANT A
ECONOMIQUE GLOBAL FIN 2008 2009 FIN 2009
SUBVENTIONS
FONDS PUBLICS AFFECTES
FONDS SPECIAUX DE GARANTIE NEANT
TOTAL

Dettes subordonnées au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


Condition de Montant de dont entreprises liées dont autres apparentés
remboursement
Monnaie Montant en l’emprunt en
Montant Montant 2009 Montant Montant
monnaie Cours Durée anticipé, monnaie 2008 2009
de Taux subordination 2008 (en (en
de nationale (ou (en (en
l’emprunt l’emprunt (1) (2) et convertibilité contrevaleur contrevaleur contrevaleur
contrevaleur contrevaleur
(3) en KDH) KDH) KDH) KDH) KDH)
MAD 2 000 000 3,85% 7 ANS 2 000 000
MAD 1 000 000 5,10% 10 ANS 1 000 000
MAD 1 000 000 4,60% 5 ANS 1 000 000
MAD 1 120 400 5,60% 10 ANS 1 120 400
MAD 879 600 4,73% 10 ANS 879 600
MAD 1 000 000 5,00% 10 ANS 1 000 000
MAD 1 000 000 4,76% 7 ANS 1 000 000
TOTAL 8 000 000 8 000 000
(1) cours BAM au 31/12/2009 - (2) éventuellement indéterminée - (3) se référer au contrat de dettes subordonnées
Comptes
Sociaux
au 31 décembre 2009

Capitaux propres au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

CAPITAUX PROPRES Encours 31/12/2008 Affectation du résultat Autres variations Encours 31/12/2009
Écarts de réévaluation 420 420
Réserves et primes liées au capital 11 870 000 1 392 667 13 262 667
Réserve légale 192 996 192 996
Autres réserves 6 240 440 1 392 667 7 633 107
Primes d’émission, de fusion et d’apport 5 436 564 5 436 564
Capital 1 929 960 1 929 960
Capital appelé 1 929 960 1 929 960
Capital non appelé
Certificats d’investissement
Fonds de dotations
Actionnaires. Capital non versé
Report à nouveau (+/-) -4 816 -20 -17 -4 853
Résultats nets en instance d’affectation (+/-)
Résultat net de l’exercice (+/-) 2 357 627 -2 357 627 2 797 007
TOTAL 16 153 191 -964 980 -17 17 985 201

Engagements de financement et de garantie au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

ENGAGEMENTS 31/12/2009 31/12/2008


ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNÉS 42 213 080 46 995 078
Engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés 1 211 43 789
Crédits documentaires import
Acceptations ou engagements de payer 1 211 43 789
Ouvertures de crédit confirmés
Engagements de substitution sur émission de titres
Engagements irrévocables de crédit-bail
Autres engagements de financement donnés
Engagements de financement en faveur de la clientèle 13 511 736 17 518 058
Crédits documentaires import 11 610 629 14 920 755
Acceptations ou engagements de payer 1 901 107 2 597 303
Ouvertures de crédit confirmés
Engagements de substitution sur émission de titres
Engagements irrévocables de crédit-bail
Autres engagements de financement donnés
Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés 5 755 939 6 017 737
Crédits documentaires export confirmés 28 698
Acceptations ou engagements de payer
Garanties de crédits données
Autres cautions, avals et garanties donnés 5 727 241 6 017 737
Engagements en souffrance
Engagements de garantie d’ordre de la clientèle 22 944 194 23 415 495
Garanties de crédits données 3 084 536 2 555 390
Cautions et garanties en faveur de l’administration publique 13 161 886 12 659 915
Autres cautions et garanties données 6 214 966 7 747 550
Engagements en souffrance 482 806 452 641
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS 15 556 918 20 551 268
Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés
Ouvertures de crédit confirmés
Engagements de substitution sur émission de titres
Autres engagements de financement reçus
Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 15 474 570 20 490 227
Garanties de crédits
Autres garanties reçues 15 474 570 20 490 227
Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers 82 348 61 040
Garanties de crédits 82 348 61 040
Autres garanties reçues
Rapport de Gestion 2009 205
Comptes Sociaux

Engagements sur titres au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


MONTANT
Engagements donnés
Titres achetés à réméré
NÉANT
Autres titres à livrer
Engagements reçus
Titres vendus à réméré
NÉANT
Autres titres à recevoir

Opérations de change a terme et engagements sur produits dérivés au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Opérations de couverture Autres opérations
31/12/2009 31/12/2008 31/12/2009 31/12/2008
Opérations de change à terme 44 603 419 42 929 936
Devises à recevoir 10 266 584 6 337 056
Dirhams à livrer 3 956 468 2 051 454
Devises à livrer 18 282 187 19 387 731
Dirhams à recevoir Dont swaps financiers de devises 12 098 179 15 153 695
Engagements sur produits dérivés 7 804 930 2 090 087
Engagements sur marchés réglementés de taux d'intérêt 61 573 694 725
Engagements sur marchés de gré à gré de taux d'intérêt 5 970 051
Engagements sur marchés réglementés de cours de change 288 097 235 126
Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change
Engagements sur marchés réglementés d'autres instruments 1 485 209 1 160 236
Engagements sur marchés de gré à gré d'autres instruments

Valeurs et sûretés reçues et données en garantie au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Rubriques de l'actif ou du
hors bilan enregistrant Montants des créances
Valeurs et sûretés reçues en garantie Valeur comptable nette les créances ou les et des engagements par
engagements par signature donnés couverts
signature donnés
Bons duTrésor et valeurs assimilées
Autres titres N/D
Hypothèques
Autres valeurs et sûretés réelles
TOTAL

Rubriques du passif
Montants des dettes
ou du hors bilan
ou des engagements
Valeurs et sûretés données en garantie Valeur comptable nette enregistrant les dettes
par signature reçus
ou les engagements par
couverts
signature reçus
Bons du Trésor et valeurs assimilées 1 656 197
Autres titres
Hypothèques
Autres valeurs et sûretés réelles 922 487 Autres valeurs et sûretés
TOTAL 2 578 684
Comptes
Sociaux
au 31 décembre 2009

Ventilation des emplois et des ressources suivant la duree résiduelle au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
1mois < D ≤ 3 mois < D ≤ 1 an < D ≤
D ≤ 1mois D > 5 ans TOTAL
3mois 1 an 5 ans
ACTIF
Créances sur les établissements de crédit et assimilés 27 402 189 5 342 191 2 198 742 1 707 981 36 651 103
Créances sur la clientèle 33 394 470 4 238 808 9 011 719 28 566 587 44 635 141 119 846 725
Titres de créance 9 225 006 998 631 10 904 977 7 391 803 8 620 930 37 141 347
créances subordonnées
Crédit-bail et assimilé
TOTAL 70 021 665 10 579 630 22 115 438 37 666 371 53 256 071 193 639 175
PASSIF
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 9 011 121 3 447 242 2 198 742 5 907 981 20 565 086
Dettes envers la clientèle 118 351 172 12 914 122 17 484 420 4 588 461 11 184 153 349 359
Titres de créance émis 975 000 100 000 2 035 000 1 119 000 4 229 000
Emprunts subordonnés 3 000 000 5 000 000 8 000 000
TOTAL 128 337 293 16 461 364 21 718 162 14 615 442 5 011 184 186 143 445
Commentaires:
- Les créances à moins d'un mois comprennent les comptes à vue sur les établissements de crédit, les comptes chèques et les comptes courants de la clientèle
- Les dettes à moins d'un mois comprennent les dettes à vue sur les établissements de crédit, les comptes chèques et les comptes courants de la clientèle

Ventilation du total de l'actif, du passif et de l'hors bilan


en monnaies étrangères au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
BILAN 31/12/2009 31/12/2008
ACTIF : 29 744 294 23 269 381
Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 83 153 98 282
Créances sur les établissements de crédit et assimilés 15 180 997 13 726 627
Créances sur la clientèle 6 018 655 4 836 138
Titres de transaction et de placement et d'investissement 2 672 956 394 998
Autres actifs 41 335 245 052
Titres de participation et emplois assimilés 5 723 316 3 944 477
Créances subordonnées
Immobilisations données en crédit-bail et en location
Immobilisations incorporelles et corporelles 23 882 23 807
PASSIF: 9 166 259 5 648 233
Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 7 152 254 3 308 490
Dépôts de la clientèle 1 959 788 1 196 497
Titres de créance émis
Autres passifs 51 918 1 140 954
Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie
Dettes subordonnées
Capital et réserves
Provisions 7 777 7 753
Report à nouveau -5 478 -5 461
Résultat net
HORS BILAN : 32 460 582 27 685 287
Engagements donnés 19 536 132 12 951 372
Engagements reçus 12 924 450 14 733 915

Concentration des risques sur un même bénéficiaire au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

NOMBRE DE BENEFICIAIRE TOTAL ENGAGEMENT

9 29 352 260
Rapport de Gestion 2009 207
Comptes Sociaux

Marge d'intérêts au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


31/12/2009 31/12/2008
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 6 768 349 5 825 639
dont : Intérêts 6 579 643 5 634 553
Commissions sur engagements 188 706 191 086
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 1 202 733 1 276 745
dont : Intérêts 1 184 527 1 265 913
Commissions sur engagements 18 206 10 832
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 497 284 502 553
INTERETS ET PRODUITS ASSIMILES 8 468 366 7 604 937
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 2 711 104 2 174 578
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 658 435 390 823
Intérêts et charges assimilés sur titres de créance 154 726 110 899
INTERETS ET CHARGES ASSIMILES 3 524 265 2 676 300
MARGE D'INTERETS 4 944 102 4 928 637

Commissions sur prestations de service au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


COMMISSIONS 31/12/2009 31/12/2008
Commissions sur fonctionnement de comptes 198 725 176 213
Commissions sur moyens de paiement 352 727 335 867
Commissions sur opérations sur titres 64 134 84 202
Commissions sur titres en gestion et en dépôt 61 903 74 313
Commissions sur prestations de service sur crédit 81 779 55 913
Commissions sur activités de conseil et d'assistance - -
Commissions sur ventes de produits d'assurance 74 234 50 740
Commissions sur autres prestations de service 165 258 196 358
TOTAL 998 760 973 608

Charges générales d'exploitation au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

CHARGES 31/12/2009 31/12/2008


Charge de personnel 1 286 307 1 206 955
Impots et taxes 84 078 78 334
Charges externes 1 117 635 1 059 879
Autres charges generales d'exploitation 15 804 37 819
Dotations aux amortissements et aux provisions
Des immobilisations incorporelles et corporelles 377 218 343 832
TOTAL 2 881 043 2 726 819

Résultat des opérations de marché au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


PRODUITS ET CHARGES 31/12/2009 31/12/2008
+ Gains sur les titres de transaction 570 608 410 003
- Pertes sur les titres de transaction 126 853 61 489
Résultat des opérations sur titres de transaction 443 755 348 515
+ Plus value de cession sur titres de placement 28 486 24 974
+ Reprise de provisions sur dépréciation des titres de placement 15 012 10 431
- Moins value de cession sur titres de placement - -
- Dotations aux provisions sur dépréciation des titres de placement 3 175 7 752
Résultat des opérations sur titres de placement 40 323 27 653
+ Gains sur opérations de change virement 608 603 684 839
+ Gains sur opérations de change billets 89 153 98 970
- Pertes sur opérations de change virement 194 376 422 807
- Pertes sur lopérations de change billets 491 151
Résultat des opérations de change 502 889 360 851
+ Gains sur les produits dérivés de taux d'intérêt 301 138
+ Gains sur les produits dérivés de cours de change 180 120 386 650
+ Gains sur les produits dérivés d'autres instruments 300
- Pertes sur les produits dérivés de taux d'intérêt 205 924
- Pertes sur les produits dérivés de cours de change 136 168 305 391
- Pertes sur les produits dérivés d'autres instruments -
Résultat des opérations sur les produits dérivés 139 467 81 260
Comptes
Sociaux
au 31 décembre 2009

Produits sur titres de propriété au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


CATEGORIE DES TITRES 31/12/2009 31/12/2008
Titres de placement 3 308 1 455
Titres de participation 560 132 408 171
TOTAL 563 440 409 626

Autres produits et charges au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)


AUTRES PRODUITS ET CHARGES BANCAIRES 31/12/2009 31/12/2008
Autres produits bancaires 1 793 420 1 617 838
Autres charges bancaires 1 263 358 1 380 813
TOTAL 530 062 237 024

PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION NON BANCAIRE 31/12/2009 31/12/2008


Produits d'exploitation non bancaire 673 017 63 879
Charges d'exploitation non bancaire 56 292 8
TOTAL 616 725 63 871
Dotations aux provisions et pertes sur créances irrécouvrables 1 798 805 1 748 893
Reprises de provisions et récupérations sur créances amorties 1 301 868 1 333 007
PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS 31/12/2009 31/12/2008
Produits non courants 826 8 664
Charges non courantes 40 120 92 990

Ventilation des résultats par métier ou pôle d'activité


et par zone géographique au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Maroc
Produit net bancaire 7 050 577
Résultat brut d'exploitation 4 826 692
Résultat avant impôt 4 250 029

Détermination du résultat courant après impôts au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
I.DETERMINATION DU RÉSULTAT Montant
. Résultat courant d'après le compte de produits et charges 4 289 323
. Réintégrations fiscales sur opérations courantes (+) 320 831
. Déductions fiscales sur opérations courantes (-) 643 775
. Résultat courant théoriquement imposable (=) 3 966 379
. Impôt théorique sur résultat courant (-) 1 467 560
. Résultat courant après impôts (=) 2 821 763
II. INDICATIONS DU REGIME FISCAL ET DES AVANTAGES OCTROYES PAR LES CODES DES INVESTISSEMENTS OU PAR
DES DISPOSITIONS LEGALES SPECIFIQUES

Détail de la taxe sur la valeur ajoutée au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
Solde au début Opérations Déclarations TVA
Solde fin
NATURE de l'exercice comptables de l'exercice
d'exercice
de l'exercice
(1+2-3=4)
1 2 3
A. TVA collectée 108 258 969 557 995 090 82 725
B. TVA à récupérer 72 031 368 014 343 234 96 810
Sur charges 47 917 286 477 265 429 68 965
Sur immobilisations 24 114 81 536 77 806 27 844
C. TVA due ou crédit de TVA = (A-B) 36 227 601 544 651 856 -14 085
Rapport de Gestion 2009 209
Comptes Sociaux

Passage du résultat net comptable au résultat net fiscal au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
INTITULES Montant Montant
I - RESULTAT NET COMPTABLE 2 797 007
. Bénéfice net 2 797 007
. Perte nette
II - REINTEGRATIONS FISCALES 1 773 853
1- Courantes 1 773 853
- Impôt sur les sociétés 1 453 022
- Pertes sur créances irrécouvrables non couvertes par les provisions 10 619
- Dotations aux provisions pour risques généraux 300 000
- Dotations pour pensions de retraîte et obligations similaires 8 965
- Cadeaux personnalisés 1 247
2- Non courantes
III - DEDUCTIONS FISCALES 643 774
1- Courantes 643 774
- Abattement 100 % sur les produits de participation 550 080
- Reprise de provisions pour investissement 83 333
- Reprise de provisions utilisées 10 361
2- Non courantes -
TOTAL (T1) 4 570 861 (T2) 643 774
IV - RESULTAT BRUT FISCAL 3 927 087
. Bénéfice brut si T1 > T2 (A) 3 927 087
. Déficit brut fiscal si T2 > T1 (B)
V - REPORTS DEFICITAIRES IMPUTES (C) (1)
. Exercice n-4
. Exercice n-3
. Exercice n-2
. Exercice n-1
VI - RESULTAT NET FISCAL 3 927 087
. Bénéfice net fiscal ( A - C) 3 927 087
. Déficit net fiscal (B)
VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFERES
VIII - CUMUL DES DEFICITS FISCAUX RESTANT A REPORTER
. Exercice n-3
. Exercice n-2
. Exercice n-1
VI - RESULTAT NET FISCAL 3 927 087
. Bénéfice net fiscal ( A - C) 3 927 087
. Déficit net fiscal (B)
VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFERES
VIII - CUMUL DES DEFICITS FISCAUX RESTANT A REPORTER
. Exercice n-4
. Exercice n-3
. Exercice n-2
. Exercice n-1
(1) dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A)

Affectation des résultats intervenue au cours de l'exercice au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Montants Montants
A- Origine des résultats affectés B- Affectation des résultats
Report à nouveau -4 816 Réserve légale -
Résultats nets en instance d'affectation Dividendes 964 980
Résultat net de l'exercice 2 357 627 Autres affectations 1 392 684
Prélèvement sur les bénéfices Report à nouveau -4 853
Autres prélèvements
TOTAL A 2 352 811 TOTAL B 2 352 811
Comptes
Sociaux
au 31 décembre 2009

Répartition du capital social au 31 décembre 2009


Nombre de titres détenus
Nom des principaux actionnaires Part du capital
Adresse Exercice Exercice
ou associés détenue %
précédent actuel
A- ACTIONNAIRES MAROCAINS
* FINANCIERE D'INVESTISSEMENTS
C/° ONA 61 rue d'Alger CASA 28 488 090 28 488 090 14,76%
INDUSTRIELS & IMMOBILIERS
* ONA C/° ONA 61 rue d'Alger CASA 29 410 700 29 410 700 15,24%
* AL WATANIYA 83 avenue des FAR CASA 6 327 120 5 414 712 2,81%
* WAFACORP 2 BD MY Youssef CASA 4 481 090 1 929 960 1,00%
* WAFA ASSURANCE 1 BD ABDELMOUMEN CASA 10 113 640 13 711 660 7,10%
* GROUPE MAMDA & MCMA 16 Rue abou Inane RABAT 15 047 303 15 047 303 7,80%
* AXA ASSURANCES MAROC 120 Avenue Hassan II CASA 4 033 040 4 061 740 2,10%
* REGIME COLLECTIF D'ALLOCATION
ANGLE RUES D'ALGER ET DUHAUME CASA 7 172 100 25 987 400 13,47%
ET DE RETRAITE
* S.N.I 140 PLACE MY EL HASSAN RABAT 6 085 618 6 810 864 3,53%
* CDG 140 Place My EL Hassan RABAT 4 639 560 4 694 810 2,43%
* CIMR Bd Abdelmoumen CASA 4 697 256 4 697 256 2,43%
* OPCVM ************************** 6 639 982 6 817 035 3,53%
* DIVERS ACTIONNAIRES MAROCAINS ************************** 21 322 340 20 309 716 10,52%
TOTAL - I 148 457 839 167 381 246
B - ACTIONNAIRES ETRANGERS
Paseo de La Castellana N° 24 Madrid
*SANTUSA HOLDING 28 085 810 8 786 214 4,55%
(Espagne)
Eloy Gonzalo N° 10 - 28010 Madrid
*CORPR. FINAC. CAJA DE MADRID 6 604 650 6 604 650 3,42%
(Espagne)
91/93 BD PASTEUR 6EME ETAGE BUREAU
*FININVEST 2 772 000 2 772 000 1,44%
30615 Paris (France)
*DIVERS ACTIONNAIRES ÉTRANGERS ************************** 7 075 661 7 451 850 3,86%
TOTAL - II 44 538 121 25 614 714
TOTAL 192 995 960 192 995 960 100,00%

Réseau au 31 décembre 2009


RESEAU 31/12/2009 31/12/2008
Guichets permanents 795 703
Guichets périodiques 2 1
Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque 752 668
Succursales et agences à l'étranger 41 38
Bureaux de représentation à l'étranger 17 15

Effectifs au 31 décembre 2009


EFFECTIFS 31/12/2009 31/12/2008
Effectifs rémunérés 6 039 5 064
Effectifs utilisés 6 039 5 064
Effectifs équivalent plein temps 6 039 5 064
Effectifs administratifs et techniques (équivalent plein temps)
Effectifs affectés à des tâches bancaires (équivalent plein temps)
Cadres (équivalent plein temps) 2 888 2 567
Employés (équivalent plein temps) 3 151 2 497
dont effectifs employés à l'étranger 21 13
Rapport de Gestion 2009 211
Comptes Sociaux

Comptes de la clientèle au 31 décembre 2009


31/12/2009 31/12/2008
Comptes courants 107 384 108 235
Comptes chèques des marocains résidant à l'étranger 569 408 536 501
Autres comptes chèques 1 022 294 931 367
Comptes d'affacturage 4
Comptes d'épargne 519 708 485 152
Comptes à terme 21 826 21 420
Autres comptes de dépôts 89 231 67 276
2 329 851 2 149 955

Résultats des autres éléments des trois derniers exercices au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)
NATURE Décembre 2009 Décembre 2008 Décembre 2007
CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILES 17 985 201 16 236 524 15 010 503
OPERATIONS ET RESULTATS DE L'EXERCICE
Produit net bancaire 7 050 577 6 567 724 5 916 006
Résultats avant impôts 4 250 029 3 404 563 2 958 111
Impôts sur les résultats 1 453 022 1 046 936 818 345
Bénéfices distribués 964 980 964 980 868 482
RESULTAT PAR TITRE ( en dirhams)
Bénéfice distribué par action ou part sociale 5,00 5,00 4,50
PERSONNEL
Montant des charges du personnel 1 286 307 1 206 955 1 354 531
Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice

Datation et évenements posterieurs au 31 décembre 2009


I. DATATION
. Date de clôture (1) 31 DECEMBRE 2009
. Date d'établissement des états de synthèse (2) FEVRIER 2010
(1) Justification en cas de changement de la date de clôture de l'exercice
(2) Justification en cas de dépassement du délai trois mois prévu pour l'élaboration des états de synthèse.

II. ÉVÉNEMENTS NES POSTÉRIEUREMENT A LA CLÔTURE DE L'EXERCICE NON RATTACHABLES À CET EXERCICE ET CONNUS AVANT
LA 1ERE COMMUNICATION EXTERNE DES ÉTATS DE SYNTHÈSE
Dates Indications des événements
. Favorables NÉANT
. Défavorables NÉANT
Contacts

Siège social Communication financière


2, boulevard Moulay Youssef, 20000 Casablanca, Maroc Téléphone +212 (0) 522 88 64 44
Téléphone +212 (0) 5 22 22 41 69 Fax +212 (0) 5 22 29 41 25
ou +212 (0) 5 22 29 88 88 E-mail comfin@attijariwafa.com
Fax +212 (0) 5 22 29 41 25

www.attijariwafabank.com

Filiales au Maroc
Wafa Assurance Attijari Factoring Maroc
1, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc 19, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc
Téléphone 05 22 54 55 55 Téléphone 05 22 22 93 01
Fax 05 22 20 91 03 Fax 05 22 22 92 95

Wafasalaf Wafa Gestion


5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc 163, avenue Hassan II, Casablanca, Maroc
Téléphone 05 22 54 51 00 Téléphone 05 22 54 50 54
Fax 05 22 29 49 63 Fax 05 22 22 99 81

Wafacash Attijari Finances Corp.


5, rue Driss Lahrizi, Casablanca, Maroc 163, avenue Hassan II, Casablanca, Maroc
Téléphone 05 22 20 80 80 Téléphone 05 22 47 64 35
Fax 05 22 27 23 83 Fax 05 22 47 64 32

Wafa Immobilier Attijari Intermédiation


5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc 163, avenue Hassan II, Casablanca, Maroc
Téléphone 05 22 22 92 92 Téléphone 05 22 43 68 09
Fax 05 22 20 19 35 Fax 05 22 20 25 15/95 25

Wafabail Attijari Invest


5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc 163, avenue Hassan II, Casablanca, Maroc
Téléphone 05 22 26 55 19 Téléphone 05 22 20 08 78/20 86 68
Fax 05 22 27 74 11 Fax 05 22 20 86 46

Wafa LLD Attijari International bank


5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc Lot n° 41, Zone Franche d’Exportation,
Téléphone 05 22 43 17 70 route de Rabat - Tanger, Maroc
Fax 05 22 20 53 03 Téléphone 05 39 39 41 75/77
Fax 05 39 39 41 78
Wafa Bourse
416, rue Mustapha El Maâni, Casablanca, Maroc
Téléphone 05 22 54 50 50
Fax 05 22 47 46 91
Rapport annuel 2009 213
Contacts

Filiales à l’international
Maghreb
Attijari bank Tunisie Desk commercial Milan
95, Avenue de la liberté,1002 Tunis, Tunisie Unicredito Milano, Commercial
Téléphone +216 71 141 400 International Viale Bodio 29 - B3, 3o Piano,
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Afrique de l’Ouest Téléphone + 39 (02) 37 724 675
CBAO Fax + 39 (02) 37 724 662
1, place de l’indépendance, BP.129 Dakar, Sénégal Desk commercial Madrid
Téléphone +221 33 839 96 C/Bravo Murillo 210,
Banque Internationale pour le Mali (BIM) 28020 Madrid, Espagne
Avenue de l’indépendance, BP.15 Bamako, Mali Téléphone + 34 915 795 434
Téléphone +223 222 51 11 Fax + 34 915 795 799

Crédit du Sénégal Desk commercial Barcelone


Bvd Djily Mbaye, ex rue Paul Huart. BP. 56 Dakar Calle Tuset, n° 8, 2° 3A, Escalera, Derecha
Téléphone +221 849 33 00 00 08006 Barcelone, Espagne
Téléphone +34 934 155 899
Société Ivoirienne de Banque Fax +34 934 160 952
34, bvd de la république, BP.1300 Abidjan
Téléphone +241 77 70 00 / 74 31 23 Bureaux de représentation

Afrique Centrale Tripoli


Borj Al Fatih, Tripoli, Libye
Crédit du Congo Téléphone + 218 21 33 62 256/258
Brazzaville, BP.2470 GSM +218 91 47 60 342
Téléphone +242 810 714 Fax + 218 21 33 62 257

Union Gabonaise de Banque Londres


Rue du colonel Parant, Libreville, BP. 315 C/O Abbey Bank, 170 Queensway
Téléphone +241 77 70 00 / 74 31 23 London W2-6NT, England
Tél: +44 79 56 11 88 64
Europe
Riyadh
Attijariwafa bank Europe Direction Régionale Moyen Orient
6, rue Chauchat - 75009 Paris, France PO Box 94392-11693 Riyadh
Téléphone + 33 (0) 1 53 75 75 00 Tél : +966 1 480 19 15
Fax + 33 (0) 1 53 75 75 26 ou 25 Fax : +966 1 481 00 58
Succursale Belgique Abu Dhabi
126-130, boulevard Maurice Lemonnier Abu Dhabi Commercial Bank khalidia branch
1000 Bruxelles, Belgique PO Box 29923 Abu Dhabi
Téléphone + 32 (0) 2 218 14 45 Tél: +971 2 665 52 59
Fax + 32 (0) 2 504 00 34 Fax: +971 2 666 32 99
Succursale Allemagne Dubai
Münchener strasse 24 Abu Dhabi Commercial Bank Riggah Branch
60329 Frankfurt, Allemagne PO Box 5550 Dubai
Téléphone + 49 (0) 69 23 46 54 Tél: +971 4 295 80 64
Fax +49 (0) 69 25 06 77 Fax : +971 4 295 02 99
Succursale Hollande
Wagenstraat 64-2512AX
Tel : +317 03 88 21 21
Succursale Italie
Attijariwafa Finanziaria
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