RESUME
La présence des obstacles physiques à proximité de chaque borne du Réseau Géodésique de l’ENSTP
(R.G.E), est constitutif d’une des causes des mauvaises observations et donc de données erronés
pouvant conduire à des coordonnées inexactes. Ceci est conséquence de multi-trajet subis par le
signal transmis, qui est réfléchis et diffracté par ces obstacles avant d’arriver au récepteur GPS
(Global Positioning system) placé sur la borne. Mais ces obstacles ne sauraient être un empêchement
ou un frein au travail à être fait étant donné que, en choisissant un bon angle de masquage et avec
une bonne planification satellitaire, on arrive à des résultats assez fiables.
INTRODUCTION
La 6eme promotion d’élevés ingénieur en Topographie cadastres de l’ENSTP a procédé en Aout 2020,
à la mise en place du nouveau Réseau Géodésique de L’ENSTP. Ce nouveau canevas a l’intérieur de
l’école rendant ainsi obsolète l’ancien réseau mise en place par les promotions antérieures et devant
désormais servir de colonne vertébrale pour toute opération topographique censé être effectué par
les futurs promotions de l’école. L’on voit facilement l’importance d’avoir des coordonnées sûr,
exactes et stable dans le temps, dans le cas contraire recalculer ces coordonnées à intervalle régulier
de temps.
Une mission de control est donc mise en place pour recalculer les coordonnées des bornes. Le travail
sera fait avec des récepteurs GPS placé sur chaque borne et observé en statique avec comme base un
récepteur placé sur la borne YGPS 02, qui est une borne administrative dans l’enceinte de
l’établissement implanté par la Direction du Cadastre.
Dans un premier temps, il est nécessaire de faire une descente sur le terrain, pour faire une
reconnaissance du site. Il est question sur cette descente d’évaluer les possibles difficultés pouvant
survenir pendant le travail et aussi de voir comment le travail peut être fait de façon optimale. Une
fois ces difficultés identifiées, on cherche donc comment les contourner ou travailler alternativement
de manière à réduire leurs impacts sur les données obtenues
L’Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP) est un établissement public de formation
professionnelle technique placé sous la tutelle du Ministère des Travaux Publics. L’ENSTP se situe
dans la Rue Elig-effa, Yaoundé, plus précisément dans l’Arrondissement de Yaoundé 6 e, Région du
Centre, Cameroun.
Le site s’étend sur une superficie de plus de 04 hectares, et se trouve sur une colline d’une pente
moyenne d’environ 6%.
SOURCES D’ERREURS
1.BORNES ET OBSTACLES
Au cours de la descente, il a été constaté que les bornes du RGE ont été implanté à proximité de
divers obstacles physiques pour la plupart des arbres de petite taille et des bâtiments de moins de
5m d’hauteur, excepté pour Gymnase qui se trouve à environ 7m de la borne ENSTP 06 et ENSTP 02.
De plus nous avons aussi noté la présence d’obstacles métalliques tel que le mur en grillage haut de
plus d’environ 10m a quelques 5m de ENSTP 06 et aussi une antenne téléphonique a moins de 10m
de ENSTP 01.
Et exceptionnellement, nous avons constaté la borne ENSTP 05 qui était carrément sous un petit
arbre, les feuillages de ce dernier ayant étendu leur emprise au-dessus de la borne.
SOLUTIONS ET RECOMMENDATIONS
Ces obstacles à proximité des bornes sont cause d’erreurs dans les observations, vue qu’ils
réfléchissent le signal satellitaire, avant d’arriver au récepteur. La conséquence est que le récepteur
reçoit le signal de plusieurs directions causant ainsi des erreurs multitrajets. Ces erreurs multitrajets
peuvent donner des erreurs sur la distance satellite-récepteur de jusqu’à 100m.
En générale, pour éviter ces erreurs il est utile de placer le récepteur dans un endroit dégagé ce qui
n’est possible dans ce cas. Encore plus important est-il d’avoir un bon angle de masquage, étant
donné que l’erreur multitrajet augmente avec l’angle de masquage. Mais un angle de masquage trop
grand rend étroit le champ de visibilité des satellites, et donc pourrait causer un manque de
redondance au niveau des signaux venant de chaque satellites (au minimum 04). L’erreur multitrajet
peut être aussi amenuisé par des corrections post-observations, lors des calculs sur les données.