Chapitre 5 : Composants de Control et Accessoires des Circuits Hydrauliques

Chapitre 5 : Composants de control

et Accessoires des circuits Hydrauliques

Introduction
Les principaux composants des circuits hydrauliques sont :
• Eléments de génération de puissance : Les moteurs thermiques, les pompes et le réservoir
(ou la bâche).
• Eléments de distribution : Les distributeurs, ils orientent le fluide vers les récepteurs.
• Eléments de réception : Les moteurs et les vérins, ils reçoivent le fluide pour la réalisation,
la transmission et/ou la conversion de travail.
• Eléments de régulation : Les appareils de pression et de débit, ils assurent la sécurité du
système et le contrôle des vitesses des récepteurs, ils permettent aussi d’avoir différentes
pressions dans le système et d’obtenir des séquences.

1. Les composants de control (régulation) hydraulique

• Les appareils de pression ;
• Les appareils de débit ;
• Les appareils de blocage ;
• Les distributeurs.
Autres accessoires des circuits hydrauliques :
• les réservoirs ou bâches hydrauliques ;
• les filtres…

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1.1. Les appareils de pression

Dans un système hydraulique, il est nécessaire de limiter la pression dans le circuit d’une
part pour éviter la détérioration des composants et d'autre part pour régler les performances et
sécuriser l'emploi du système. A cet effet, des appareils de pression appelés soupapes ont
été conçus.
Les soupapes sont des composantes agissant d’une manière prédéterminée sur la pression
d’un système dans une installation ou une partie d’installation hydraulique. L’action de ces
composantes a lieu seulement par la modification de sections d’étranglement. Les soupapes se
classent selon leurs modes de conception ou selon leur fonction.

On distingue trois principaux types de soupapes :

- Soupape de régulation de pression (ou limiteurs de pression) ;
- Soupape réductrice de pression ;
- Soupape de séquence.

1.1.1 Les soupapes régulatrices de pression (ou limiteurs de pression) :

Elles servent à réguler la pression d'utilisation du circuit (ou d’une partie du circuit) en la
limitant à une valeur maximale afin de protéger les différents composants de celui-ci. Elles
peuvent aussi assurer la division du débit lors de contrôle du débit ou créer une perte de
charge pour freinage.
Symbole :

Un limiteur de pression sert à limiter la pression à une valeur fixée préalablement. Quand
cette valeur est atteinte, le limiteur de pression s’active et retourne le fluide en trop vers le
réservoir.

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a. Soupape à action directe :

La pression monte dans le circuit et vient s'appliquer sur la surface du clapet. Lorsque la
force hydraulique dépasse la valeur de tarage du ressort du clapet, celui-ci monte et permet un
retour en bâche. Il y a alors chute de pression dans le circuit, le ressort redevient prépondérant
et le clapet redescend sur son siège ⇒ La soupape à action directe régule à sa pression de
tarage.

Lors du choix d’une soupape de sécurité dans une installation simple et facile d’entretien,
on doit tenir compte des critères suivants :
• Le débit de surplus qui se dirige au réservoir doit être minime lors de l’activation de la
soupape.
• Il faut que la soupape fonctionne le moins souvent possible.
• Le bruit que produit la vibration du siège de la soupape doit être réduit au strict minimum de
façon à ne jamais être incommodant.

Lors de l’ouverture de la soupape, des pertes de charges sont engendrées dans cet appareil
et se transforment en chaleur. L’ouverture de la soupape ne doit pas durer longtemps Les
soupapes à action directe sont le plus souvent utilisées pour de faibles pressions et de faibles
débits car l'ouverture et la fermeture du clapet se font assez brutalement. Cela entraîne une
tendance aux vibrations qui peut être néfaste au bon fonctionnement et à la longévité du clapet
et de son siège, de la pompe et des récepteurs. De plus, lorsqu'il s'agit d'évacuer des débits
importants, ce modèle devrait être d'une taille imposante.
Puisque le limiteur de pression à action directe est très limité dans ses applications, il a été
nécessaire de concevoir d’autres modèles plus adaptés aux circuits hydrauliques modernes.

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b. Soupape à action pilotée :

Le clapet principal fonctionne plus en souplesse et donc les réglages sont plus fiables et
laisse passer de gros débits plus sensible et plus précis.
Elle se compose de deux soupapes : une principale et une pilote.
La pression monte dans le circuit, vient s'appliquer sur la surface du clapet de l'étage
principal, passe au travers du gicleur et vient s'appliquer sur la surface du clapet de l'étage
pilote. Lorsque la force hydraulique dépasse la valeur de tarage du ressort du clapet de l'étage
pilote, il y a communication avec la bâche.
La pression chute au-dessus du clapet de l'étage principal, celui-ci monte et permet un
retour en bâche. Il y a alors chute de pression dans le circuit, le ressort de l'étage principal
redevient prépondérant et le clapet de l'étage principal redescend sur son siège.

Les soupapes régulatrices de pression peuvent être classées selon leurs positions dans le
circuit hydraulique. On distingue :
 La soupape principale (primaire) : son rôle est de réguler la pression d'utilisation du
circuit dans lequel elle se trouve pour le protéger. Elle est toujours :
• située en sortie de pompe
• montée en parallèle dans le circuit
• communique avec la bâche
• soit montée sur la pompe
• soit montée sur l'entrée du bloc des distributeurs.
 La soupape secondaire : son rôle est de réguler la pression maximale d'utilisation de la
partie du circuit dans laquelle elle se trouve. Elle est :
• tarée à la pression de service.
• située entre le distributeur et le récepteur
• montée en parallèle dans le circuit et communique avec la bâche.

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 La soupape secondaire antichoc : elle est identique à la soupape secondaire, mais sa

valeur est supérieure à celle de la soupape principale. Elle permet de protéger le circuit
lorsque :
• La charge engendre une forte inertie au moment de l'arrêt.
• Un effort externe s'exerce sur le récepteur (choc).
Elles permettent de maintenir dans un circuit secondaire une pression constante inférieure à la
pression d'entrée.

1.1.2 Les soupapes réductrices de pression :

Elles permettent de maintenir dans un circuit secondaire une pression constante inférieure à
la pression d'entrée.
En position repos, elle est normalement ouverte et permet la communication des deux
circuits. La pression monte dans les deux circuits.
A la valeur de tarage du ressort, la pression hydraulique s'applique sous le tiroir en passant
par le canal de pilotage. Celui-ci monte et ferme la communication entre les deux circuits.
Lorsqu'il y a consommation d'énergie, la pression réduite chute, le tiroir descend et permet la
réalimentation du circuit réduit jusqu'à la valeur de la soupape.
Symbole :

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1.1.3 Les soupapes de séquence :

La soupape de séquence permet l'alimentation avec un ordre de priorité, d'un circuit par
rapport à un autre. Elle peut être munie d'un clapet anti-retour pour ramener le récepteur dans
sa position initiale.
Symbole :

En position repos, la soupape permet l'alimentation du circuit A et empêche l'alimentation

du circuit B.
• Il y a séquence lorsque la pression, en montant par le canal de pilotage, est suffisante, le
piston pilote se plaque contre le tiroir et l'ensemble monte. Le circuit B set alors alimenté.

Exemple de montage :
 En position 1 : le vérin V2 est alimenté en priorité et sa vidange se fait par le clapet anti-
retour de la soupape S2. Quand la pression arrive à 150 bars V1 est alimenté à son tour.
 En position 2 : Le vérin V1 est alimenté en priorité et sa vidange se fait par le clapet anti-
retour de la soupape S1.
Quand la pression arrive à 100 bars V2 est alimenté à son tour.

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1.2. Les accumulateurs

L’accumulateur emmagasine l’énergie du circuit hydraulique et peut la restituer au
moment opportun. On utilise les accumulateurs pour trois fonctions :
- Comme réserve d’énergie en cas d’urgence (coupure de courant).
- Comme amortisseur de chocs et de vibrations causés par le débit du fluide (coup de béliers)
Maintien en position et sous pression d'un récepteur - Compensation de fuites
- Comme économiseur d’énergie.

On les utilise en particulier dans les circuits où la puissance moyenne utilisée est faible,
mais la puissance instantanée est importante.
Principe général de fonctionnement : Dans un carter étanche, deux fluides coexistent : le
liquide hydraulique et l'azote. Ces deux fluides sont séparés par différentes réalisations pour
qu'il n'y ait pas mélange.
Les caractéristiques de compression et de détente de l'azote sont utilisées pour permettre
d'accumuler ou de restituer l'énergie hydraulique.
Symbole :

Quelques applications typiques :

• Le moulage sous pression et le moulage par injection ;
• Les machines-outils ;
• Les opérations de presse hydraulique.

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 Accumulateur à piston : Le piston est libre à l'intérieur du cylindre rodé en acier. Il sépare
le gaz du fluide liquide.

 Accumulateur à vessie : Lors de la montée en pression dans le circuit hydraulique, le

clapet déflecteur oriente le flux d'huile sur le bord intérieur du corps de l'accumulateur. Ceci
évite un risque de déchirure de la vessie à ce moment ⇒ Il y accumulation d'énergie.
Lors de la consommation d'énergie la vessie retrouve progressivement sa forme d'origine, le
clapet déflecteur se ferme en fin de restitution d'énergie, ceci évite l'extrusion de la vessie à ce
moment.

 Accumulateur à membrane : Lors de la montée en pression dans le circuit hydraulique, la

membrane se déforme ⇒ il y a accumulation d'énergie.
Lors de la consommation d'énergie la membrane retrouve progressivement sa forme d'origine
⇒ c'est la restitution de l'énergie stockée.

Les accumulateurs De manière générale : Les accumulateurs fournissent un moyen de

réguler et d’optimiser les performances d’un système hydraulique. Ils sont utilisés dans une
large gamme d’applications industrielles pour réduire la consommation d’énergie, protéger les
composants, prolonger la durée de vie de l’équipement et réduire les temps d’arrêt et
d’entretien. Leur conception simple et compacte assure des performances fiables, un
maximum d’efficacité et une durée de vie optimale.

1.3. Les appareils de débit

Ces composants ont pour principale fonction de réguler la vitesse des récepteurs. La vitesse
d'un vérin ou d’un moteur, est fonction de sa cylindrée et du débit d'alimentation
(v [m/s] = Q [m3/s] / A [m2]) Si le volume du vérin ou la cylindrée du moteur reste constant,
la variation de vitesse peut être obtenue en modifiant le débit d'alimentation ou de retour du
récepteur. Ainsi, en contrôlant le débit volumétrique de la pompe, les appareils de débit
rendent les vitesses des récepteurs acceptables et prévisibles pour des opérations
prédéterminées. La vitesse des actionneurs peut alors être adaptée selon le besoin.
Lors de l’emploi des appareils de débit, il faut tenir compte des critères suivants :
- Les variations de débit.
- Les fluctuations éventuelles de la température du fluide.

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- L’effet de la viscosité
- Le type de contrôle de débit (direct ou par soustraction).
- La perte de pression causée par la circulation du fluide dans le contrôle de débit.
De façon générale, on distingue deux types d’appareils de débit :
- Les limiteurs de débit
- Les diviseurs de débit.

1.3.1 Les limiteurs de débit :

Ils permettent d'ajuster le débit entrant ou sortant d'un récepteur pour en contrôler sa
vitesse, en créant une surpression en amont de l'étranglement.
On distingue deux principaux types de limiteurs de débit en fonction de la surface de
contact entre les parois du limiteur de débit et le fluide :
- Limiteurs de débit à parois épaisses (sensibles à la viscosité du fluide)
- Limiteurs de débit à parois minces (peu sensibles à la viscosité)

 Limiteurs de débit à parois épaisses :

Ce sont des étranglements à parois longues ou épaisses ⇒ beaucoup de surface de contact
entre les parois du limiteur et l'huile sur la zone de laminage.
• Peuvent être à simple ou double effet.
• Ils ont pour rôle de ralentir le récepteur dans un seul sens (simple effet) ou dans les deux
sens (double effet) de passage de l’huile.
• Ils sont sensibles à la viscosité
• Ils sont réglables ou non réglables.

Symbole :

Double effet non réglable Double effet réglable Simple effet réglable Simple effet non réglable

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 Exemple de limiteur de débit double effet:

Une fente usinée dans un axe libre en rotation permet le réglage de l'étranglement.

 Exemple de limiteur de débit simple effet non réglable:

Le débit provenant de la gauche :
- Déplace le clapet à droite
- Permet le débit par les orifices périphériques
Le débit provenant de droite :
- Plaque le clapet sur son siège
- Permet le débit par le gicleur central uniquement

 Exemple de limiteur de débit simple effet réglable:

Le débit provenant de la gauche :
- Plaque la bille sur son siège
- Limite le débit par la vis pointeau réglable
Le débit provenant de droite :
- Décolle la bille de son siège
- Ne limite pas le débit

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 Limiteurs de débit à parois minces :

Ce sont des étranglements qui ont peu de surface de contact entre leurs parois et l'huile sur
la zone de laminage. Ils sont très peu utilisés sur les circuits de puissance mais surtout sur les
circuits de pilotage qui travaillent à de faibles débits et de basses pressions. Ils permettent de
ralentir le récepteur dans un seul sens (simple effet) ou dans les deux sens (double effet) de
passage de l'huile.
- Ils sont peu sensibles à la viscosité
- Ils peuvent être réglables ou non réglables
Symbole :

Double effet non réglable Double effet réglable Simple effet réglable Simple effet non réglable

1.3.2 Les diviseurs de débit :

Ils sont utilisés lorsque le débit d’une pompe doit être divisé en deux ou plusieurs débits
secondaires.

Si les récepteurs A et génèrent la Si le récepteur A génère plus

même pression Q1 = Q 2 de pression B : Q1 > Q 2
Symbole :

Ils assurent une alimentation prioritaire sur un circuit. Par exemple il donne la priorité à un
organe de sécurité (direction) au détriment d’une autre fonction (équipement). Au repos le
ressort pousse le tiroir vers la gauche Lorsque le débit principal traverse la valve, le tiroir est
piloté vers la droite.

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1.4. Les appareils de blocage

1.4.1 Les clapets anti-retour simples :
Ce sont des appareils d'arrêt qui permettent le passage de l'huile dans un sens et l'empêche
dans l'autre.
Ils sont toujours branchés en série dans le circuit. Leur corps est repéré par une flèche
indiquant leur sens passant.
Symbole :

1.4.2 Les clapets anti-retour deux entrées :

Il sert à sélectionner un circuit pour le diriger vers un organe récepteur ou une commande.
Il est aussi bien utilisé en pilotage qu'en commande.
Symbole :

1.4.3 Les clapets anti-retour pilotés :

Ils servent à faire du maintien en position, c'est-à dire assurer le positionnement d'un
récepteur et ainsi maintenir efficacement une charge.

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Symbole :

Exemple de fonctionnement:
Position neutre du distributeur:
La charge plaque la bille sur son siège, il y a blocage hydrostatique. Le côté A du clapet est
sans pression (bâche).
• Position croisée du distributeur: Le débit passe de A vers B, la bille s'efface (sens
passant).La charge monte.
• Position parallèle du distributeur: Le débit va en X (pilotage) et vers le côté tige du vérin. La
pression augmente dans le côté fond du vérin (le débit vient dans le sens non passant du
clapet). Il y a pilotage du clapet en X, la charge descend.

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1.4.4 Le blocage de sécurité :

Il assure un blocage hydrostatique du récepteur en cas d'absence de pression.
Symbole :

Exemple de fonctionnement:
- Position neutre du distributeur:
La charge plaque la bille sur son siège en B1 Il y a blocage hydrostatique. En cas de charge
agissant en sens inverse, le blocage se fait de la même manière en A1.
- Position parallèle du distributeur:
Le débit arrive sur A, la pression générée déplace:
- la bille vers la gauche, le débit se dirige vers A1
- le clapet vers la droite, ce qui permet un retour en bâche de B1 vers B Le récepteur se
déplace
- Position croisée du distributeur: Fonctionnement identique qu'en parallèle

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1.5. Les distributeurs

Ils sont utilisés pour commuter et contrôler le débit du fluide sous pression, comme une
sorte d’aiguillage, à la réception d’un signal de commande qui peut être mécanique, électrique
ou pneumatique. Ils permettent de :
- contrôler le mouvement de la tige d’un vérin ou la rotation d’un moteur hydraulique ou
pneumatique (distributeurs de puissance) ;
- choisir le sens de circulation d’un fluide (aiguiller, dériver, etc.) ;
- démarrer ou arrêter la circulation d’un fluide (robinet d’arrêt, bloqueur, ...) ;
- …etc.

Symbolisation :
Un distributeur est caractérisé par :
- le nombre d’orifices: 2, 3, 4 ou 5;
- le nombre des modes de distribution ou positions : 2 ou 3 ;
- le type de commande du pilotage assurant le changement de position : simple pilotage avec
rappel par ressort ou double pilotage, avec éventuellement rappel au centre par ressort dans le
cas des distributeurs à 3 positions ;
- la technologie de pilotage : pneumatique, électropneumatique ou mécanique ;
- la technologie de commutation : clapets, tiroirs cylindriques, tiroirs plans.

Principe de la symbolisation
- Nombre de cases : il représente le nombre de positions de commutation possibles, une case
par position. S’il existe une position intermédiaire, la case est délimitée par des traits
pointillés.
- Flèches : dans chaque case ou position, les voies sont figurées par des flèches indiquant le
sens de circulation du fluide entre les orifices.
- T : les orifices non utilisés dans une position sont symboliquement obturés par un T droit ou
inversé. Le nombre des orifices est déterminé pour une position et est égal pour toutes les
positions.
- Source de pression : elle est indiquée par un cercle noirci en hydraulique, clair en
pneumatique.
- Echappement : il est symbolisé par un triangle noirci en hydraulique, clair en pneumatique.

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- Position initiale : les lignes de raccordement entre réseau et distributeur aboutissent toujours
à la case symbolisant la position initiale ou repos ; cette case est placée à droite pour les
distributeurs à deux positions, au centre pour ceux à trois positions. Le symbole de la pression
(cercle) est mis à droite de la case de repos s’il n’y a qu’un échappement (triangle), au milieu
s’il y a deux échappements. Les orifices sont repérés par des lettres en hydraulique et par des
chiffres en pneumatique

 Désignation des distributeurs

Elle tient compte du nombre d’orifices et du nombre de positions.

Exemple : distributeur 5/2 signifie distributeur à 5 orifices et 2 positions.

- Distributeur normalement fermé (NF) : lorsqu’il n’y a pas de circulation du fluide à travers
le distributeur en position repos (ou initiale).
- Distributeur normalement ouvert (NO) : c’est l’inverse du cas précédent ; au repos, il y a
circulation du fluide à travers le distributeur.

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- Distributeur monostable : distributeur ayant une seule position stable. Dans ce type de
construction, un ressort de rappel ramène systématiquement le dispositif dans sa position
initiale, ou repos, dès que le signal de commande ou d’activation est interrompu.
- Distributeur bistable : admet deux positions stables ou d’équilibre. Pour passer de l’une à
l’autre, une impulsion de commande est nécessaire.
- Centre fermé, pour 4/3 ou 5/3 : en position neutre ou repos à centre fermé, le fluide ne peut
pas circuler entre les chambres et les échappements.
- Centre ouvert, pour un 4/3 ou un 5/3 : en position neutre, à centre ouvert, le fluide peut
circuler librement.

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