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Societe d’Etudes Latines de Bruxelles

Analisi ed interpretazione del « De civitate Dei » di sant' Agostino by Paolo Brezzi


Review by: Jean Pépin
Latomus, T. 21, Fasc. 3 (JUILLET-SEPTEMBRE 1962), p. 664
Published by: Societe d’Etudes Latines de Bruxelles
Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41524004 .
Accessed: 16/06/2014 03:12

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664 NOTICES

à montrer
peineensuite quelleinfluence a euela doctrine
incalculable augustiniennede
au coursdessiècles
la personne et parrapport
chrétiens aux diversesécolesmodernes
L'idéede la communication
de philosphie. entrepersonnes, qui donnent à la foiset
est
reçoivent,susceptiblede toutes
sortes tant
d'applications, surle planthéologiqueque
Cespagesdu P. Henry
ou politique.
philosophique sontd'unedensité etd'unehauteur
de vues remarquables. PierreCourcelle.

PaoloBrezzi,Analisi del« De civitate


edinterpretazione Dei» di sanťAgostino (Tolentino,
EdizioniAgostiniane, 126
1960), pp. in-16 jésus, lires.
500
Ce petitvolume, le 2° desQuaderni dellaCattedra , reproduit
Agostiniana le texte,amé-
et de
nagé complété, quelques conférences prononcées par M. P. Brezzisous lesauspices
de la Cattedra Agostiniana.On n'ycherchera doncpas analyses philologiques, innova-
tionstextuellesoudécouvertes relatives Enrevanche,
à la Quellenforschung. onytrouvera,
dansuneforme claireetagréable, le rappeldesprincipaux problèmes posésparl'inter-
prétationde la Cité deDieu. M. Brezzifait d'abordle pointsur diversesquestionsd'ordre
tellesque: le rapport
littéraire, de la CitédeDieuavecle sac de RomeparAlaricen
410; le De reditu suode Rutilius Namatianus comme ripostepaïenne auxcinqpremiers
livresdu traité d'Augustin ; les deux recensions du
successives texte du De ciuitatedei
,
etc.Leschapitres suivantspénètrent au cœurdusujet; ilsenvisagent lesidéesd'Augustin
surla sociétéetl'État,sonappréciation de la patrieromaine, sa doctrinesurlesrela-
tionsentrel'Égliseetl'État; ilsanalysent lesdeuxconcepts antithétiques dei
de ciuitas
etciuitas
terrena; ilsdégagent la théorieaugustinienne enopposition
de l'histoire, avecla
conception classique du tempscyclique.L'information de l'auteur apparaît toujours
sûreet précise, tantpourles textes augustiniens que pourles travaux deshistoriens
modernes. JeanPépin.

Walther
Rehm,Europäische , 2e éd. (Munich,
Romdichtung Max Hueber,1960),274 pp.
in-8°,15 marks80.
Ce beaupetitlivreconnut unepremière édition en 1939.Vu lescirconstances peu
propicesaux étudessereines il passaquasiinaperçu.L'auteur
et désintéressées, y re-
tracel'histoired'unthème né sousle Bas-Empire,
littéraire, qui se perpétua à travers
dessièclesde littératureetde civilisationeuropéennes. Le mythe de Rome,villeéter-
nelleetcaput mundi setrouve déjàdansla littérature classiqueetsetransforme peuà peu
en lieucommun.La chutede Rome,qui provoqua dansle mondeantiqueun choc
psychologique, dontla littérature nousapporte leséchos,ne parvint pas à l'ébranler.
Bientôtdeséléments chrétienss'yintègrentetdedominatrice dumonde, la villedevient
caput , etc'està ce titre
ecclesiae qu'elleestcélébrée entreautres parPrudence. L'élégie
romaine, où se trouve unmélange d'admiration pourla grandeur passéeet de pro-
fondregret devantles ruineset la décadence actuelle,se présente sousuneforme
presqueparfaite sousla plumed'Hildebert de Lavardin.L'humanisme italienre-
nouvelle le thème en y introduisant deséchosduréveildu sentiment nationalqui
secouela péninsule ettentedefaire danstouslesdomaines,
renaître, la gloireetle faste
d'antan.Romeacquiert ainsidansla poésiehumanistique italienneunevaleurde
symbole.Chezlestransalpins - le meilleur exemple en estJoachim du Bellay - la
mélancolie inspirée parlesruines l'emporte etinsistesurla précaritéde touteentreprise
etde touteréalisation humaines. Dansle chapitre oùil abordece problème, M. Rehm

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