JA DELMAS
17 rue Vauban
33075 Bordeaux Cedex France
Tél: 00 33 (0)5 56 79 62 00 Fax: 00 33 (0)5 56 79 62 19
e-mail: info@jadelmas.com - www.jadelmas.com
BOUTEUR D 10 T
Introduction: pages 1 à 3
Cabine: pages 4 à 26
Moteur : pages 27 à 60
Transmission : pages 61 à 101
Equipement : pages 102 à 141
Le D10T est également équipé d’un transmission power shift contrôlé électroniquement,
d’un circuit hydraulique d’équipement contrôlé électroniquement, d’un radiateur de
refroidissement de type AMOCS (Advanced MOdular Cooling System) et du nouveau
tableau de bord CMDS (Caterpillar Monitoring and Display System).
Il peut également être équipé du système CAES (Computer Aided Earthmoving System).
Le préfixe du numéro de série du D10T est RJG.
Il est possible d’ajuster l’accoudoir gauche d’avant en arrière en utilisant le levier (1).
Les leviers (4) FTC (Finger Tip Control) sont reliés à des capteurs de position (3), de
type PWM, qui envoient un signal à l’ECM de transmission. Le signal PWM est
proportionnel au mouvement du levier.
Il est possible de visualiser la valeur du signal renvoyé par les capteurs à l’aide de ET.
Les FTC sont situés à l’avant de l’accoudoir gauche. Les deux leviers permettent à
l’opérateur de contrôler les virages à droite et à gauche.
Un signal PWM est envoyé à l’ECM de transmission, qui envoie à son tour un signal
vers les valves d’embrayage de freins de direction.
Tirer sur le levier (1), d’environ la moitié de sa course, permet de désengager
l’embrayage de direction gauche : la machine fait un virage lent vers la gauche.
Tirer complètement sur le levier gauche engage les freins de gauche, ce qui permet un
virage rapide.
Le levier de droite (2) fonctionne de la même façon mais pour les virages à droite.
Le sens de marche de la machine est contrôlé par le levier de sens de marche (3).
Pousser sur la partie supérieure permet d’engager la marche avant.
Pousser sur la partie inférieure permet d’engager la marche arrière.
Dans la position centrale, la boite de vitesse est au neutre.
Appuyer sur le bouton (4) permet de passer à la vitesse supérieure.
Appuyer sur le bouton (5) permet de passer à la vitesse inférieure.
Le frein de parking est géré par le switch (6).
Lorsque le frein de parking est engagé, le solénoïde de frein de parking n’est pas
alimenté ainsi que le solénoïde de frein de secours.
Le levier (1) permet à l’opérateur de contrôler tous les mouvements de la lame et tilt.
Pousser le levier fait descendre la lame.
3 à 4° avant la fin de course du levier vers l’avant, les QUICK DROP VALVES (valve de
descente rapide de la lame) sont activées.
Lorsque le levier est poussé complètement vers l’avant, la position flottante est
activée.
La position flottante reste active même si le levier est replacé au neutre.
Pour désactiver la position flottante, il suffit de bouger le levier, vers l’avant ou
l’arrière.
Tirer le levier fait monter la lame.
Déplacer le levier vers la droite a pour effet d’incliner la lame vers la droite.
Déplacer le levier vers la gauche a pour effet d’incliner la lame vers la gauche.
Il est possible de rendre la position flottante inopérante par le biais du CMDS
Si la machine est équipée du DUAL TILT (deux vérins d’inclinaison de lame), il est
possible de basculer la lame vers l’avant en déplaçant le levier (2) vers la droite, ou de
la basculer vers l’arrière en déplaçant le levier (2) vers la gauche.
Le bouton (3) permet à l’opérateur d’activer les séquences de l’assistance automatique
de la lame (ABA : Auto Blade Assist) et/ou de l’AutoCarry, si la machine est équipée.
Le bouton (4) annule les cycles ABA et AutoCarry.
La lame peut être contrôlée manuellement à n’importe quel moment pendant les cycles
ABA ou AutoCycle.
La gachette (non visible) est placé à l’avant du levier de commande de lame. Elle
permet de passer du mode ‘single tilt’ au mode ‘dual tilt’ lorsqu’elle est actionnée. S’il
est relâché, le mode ‘tilt’ par défaut est ré-activé.
Le mode ‘tilt par défaut peut être configuré en ‘single tilt’ ou ‘dual tilt’ à l’aide du
CMDS.
Le mode ABA peut être activé avec le bouton (5). Le mode ABA peut être configuré à
l’aide du CMDS.
Le switch (6), non présent sur l’illustration, permet d’activer manuellement la rotation
inverse du ventilateur.
Il est également équipé d’un compte tours (5) et d’un écran LCD qui indique :
- le nombre d’heures de la machine,
- la vitesse,
- le rapport de boîte engagé.
Les ECM transmission (1) et équipement (2) sont localisés à l’arrière de la cabine
derrière le siège du conducteur:
En plus des 4 jauges, du compte tours et de l’écran LCD, il y a jusqu’à 15 voyants sur
le
tableau de bord :
- (1) pré-lubrification du moteur,
- (2) treuil désactivé (non fonctionnel sur le D10T),
- (3) treuil en petite vitesse (non fonctionnel sur le D10T),
- (4) treuil libre (non fonctionnel sur le D10T),
- (5) Auto Kick Down,
- (6) Auto Shift,
- (7) Frein de parking ON,
- (8) Lampe d’alerte,
- (9) Défaut du circuit de charge (valeur anormale sur la borne R de l’alternateur),
- (10) Auto Blade Assist (seulement si la machine est équipée de l’ABA),
- (11) AutoCarry (seulement si la machine est équipée de l’AutoCarry),
- (12) Equipement neutralisé,
- (13) Position flottante active,
- (14) Single tilt,
- (15) Dual tilt.
Start-up
L’illustration ci-dessus montre un écran ‘pop-up’ d’alerte généré par l’ECM moteur, et
affiché par Advisor.
Si plusieurs défauts sont présents en même temps, Advisor les fera défiler à l’écran.
L’opérateur peut enlever l’écran d’alerte en appuyant sur le bouton OK.
En appuyant sur le bouton OK, le conducteur confirme qu’il a pris connaissance du
problème, mais le fait que l’alerte n’est plus affichée ne veut pas dire quelle n’existe
plus.
L’alerte sera réaffichée dans un délai qui dépend du niveau de gravité du problème.
Il y a 3 niveaux d’alerte :
- Niveau 1 : un message d’alerte apparaît à l’écran d’Advisor. La lampe d’alerte du
tableau de bords s’allume.
L’opérateur peut signifier qu’il a pris connaissance du problème en appuyant sur
la touche OK. Le défaut ne réapparaîtra pas pendant plusieurs heures, selon le
type de panne ou d’événement.
- Niveau 2 : un message d’alerte apparaît à l’écran d’Advisor. La lampe d’alerte
clignote (couleur rouge), pour signifier au conducteur de changer sa conduite.
Le filtre à carburant primaire 10 microns (1) et le séparateur d’eau (7) sont placés dans
le compartiment à gauche de la cabine.
La présence d’eau dans le circuit haute pression de carburant peut causer la
détérioration prématurée des injecteurs, par corrosion et manque de lubrification.
Il faut purger l’eau contenue dans le séparateur chaque jour à l’aide du robinet placé à
sa base.
Le carburant est aspiré par la pompe de transfert à travers le filtre à carburant primaire,
puis refoulé vers le filtre secondaire.
Le filtre secondaire retient les impuretés qui pourraient endommager les injecteurs.
Les filtres à carburant doivent être remplacés régulièrement, selon les préconisations
constructeur (voir guide de conduite et d’entretien de la machine : SEBU7764).
La pompe d’amorçage électrique (3) est intégrée à la base du filtre à carburant
primaire.
Elle est actionnée par l’interrupteur (4).
Elle est utilisée pour le remplissage des filtres lorsque ceux-ci ont été remplacés, pour
purger le circuit.
Le filtre secondaire 4 microns (1) est installé à l’avant gauche du moteur, devant les
filtres à huile.
Le capteur de température (5), le capteur de pression (4), le piquage de pression (3) et
le capteur de pression différentielle (2) sont installés sur la base du filtre secondaire.
Le capteur de pression différentielle (5) compare la pression en amont et en aval du
filtre : il est utilisé comme indicateur de colmatage.
Les 2 filtres à huiles moteur (1) sont localisés à l’avant du moteur, derrière le filtre
secondaire à carburant.
Le support de filtre est équipé d’une prise d’échantillon d’huile (5), et d’un piquage de
pression (2).
Sur cette vue sont également repérés la jauge (3) et l’orifice de remplissage (4).
Le speed/timing sensor primaire (1) est placé à l’avant gauche du moteur, derrière le
damper.
Il fournit à l’ECM le régime moteur.
Cette information est également envoyée vers l’ECM Transmission par le data link, ce
qui évite un capteur de vitesse moteur supplémentaire.
Le démarreur (2) est placé à l’avant du carter de volant moteur. Un démarreur
supplémentaire peut être installé au même emplacement de l’autre côté du moteur.
Les emplacements pour installer le vireur 9S9082 et la pige de PMH sont également
localisés à l’avant du carter de volant moteur, au dessus de l’emplacement de montage
du démarreur.
Un réchauffeur (3) peut être installé en option pour les machines qui travaillent dans
un environnement froid.
La vidange du carter d’huile (1) est placé à l’avant du carter d’huile. Il est accessible
par
une trappe dans le blindage.
La pompe de pré-lubrification (3) est installé sur le châssis , à gauche du moteur, si la
machine est équipée de l’option pré-lubrification.
La pompe de pré-lubrification est entraîné par un moteur électrique (2)
L’objectif de la pré-lubrification est de prévenir une usure prématurée du moteur en
assurant une pression d’huile minimale dans le moteur avant le démarrage.
Lorsque la clé de contact est placée sur la position démarrage, la pompe de pré
lubrification tourne un instant en aspirant l’huile moteur dans le carter (4), avant que le
démarreur ne s’engage.
L’ECM moteur détermine quand activer le moteur du système de pré-lubrification en
surveillant la pression d’huile moteur. Si la pression d’huile est inférieure à 30 kPa (4,4
psi), l’ECM moteur active la pompe de pré-lubrification jusqu’à ce que la pression
arrive à 30 kPa (4,4 psi), ou pendant un maximum de 45 secondes.
Le coupe circuit de démarrage (1) et le coupe circuit principal (2) sont accessibles
sous une trappe placée à côté de la porte gauche d’accès au compartiment moteur.
Le connecteur auxiliaire de démarrage (3) est placé au même niveau.
Représenté sur la vue inférieure le collier (6) qui permet de fixer une bouteille d’éther.
Un solénoïde (5), commandé par l’ECM moteur, servira à envoyer de l’éther vers la
tubulure d’admission au travers le petit flexible (7).
L’ECM moteur (1) est refroidit par air, et est installé sur le couvre culasse avant droit.
Le connecteur J1/P1 (2) a 70 broches, et le J2/P2 (3) a 120 broches.
Il n’y a pas de connecteur pour installer la sonde pour le calibrage du speed/timing
sensor sur les C27. La sonde est installée en permanence sur le moteur, et connecté au
faisceau.
Le capteur de pression d’huile moteur (1) est installé en haut du cylindre avant droit,
entre le couvre culasse et le carter de pignon de distribution.
Le speed/timing sensor (2) d’arbre à cames est placé derrière le carter de pignon de
distribution.
La canalisation d’alimentation de carburant (3) est également visible.
Le capteur de pression entrée turbo (1) est installé à l’arrière du collecteur des filtres à
air.
L’ECM moteur compare le signal du capteur de pression entrée turbo et le signal du
capteur de pression atmosphérique pour déterminer le colmatage des filtres à air.
Si la pression différentielle est trop importante, cela peut indiquer un colmatage de
filtre
à air, et entraîner une réduction de puissance du moteur.
Le connecteur de ‘coupure d’injection’ (2) est fixé au faisceau électrique sous le filtre à
air côté droit.
Pour lancer le moteur au démarreur avec l’injection coupée, il faut enlever le bouchon
(3) du connecteur (3), et le remplacer par le bouchon (5). A ce moment là, l’ECM moteur
n’autorise pas l’injection : le moteur ne démarre pas.
Les moteurs C27 ACERT ont 2 arbres à cames, un dans chaque culasse. Ils sont
entraînés par la distribution arrière.
Les moteurs C27 ACERT ont 2 arbres à cames, un dans chaque culasse. Ils sont
entraînés par la distribution arrière.
Le capteur de niveau de carburant est monté sous le réservoir à carburant, lui même
placé à l’arrière de la machine.
Le capteur de niveau de carburant est directement surveillé par Advisor, qui envoie un
signal analogique vers la jauge de carburant du tableau de bord.
Une alerte niveau 1 est renvoyée par Advisor si le niveau de carburant est inférieur à
10%.
Une alerte niveau 2 est renvoyée par Advisor si le niveau de carburant est inférieur à
5%.
Le réservoir doit être immédiatement rempli en cas d’alerte niveau 2.
Un bas niveau de carburant peut endommager les injecteurs par manque de
refroidissement et de lubrification.
La contenance du réservoir est de 1204 litres.
Le carburant est aspiré dans le réservoir par la pompe de transfert, à travers le filtre
primaire (10µ) et le séparateur d’eau. Il est ensuite refoulé vers le filtre à carburant
secondaire (4µ).
Ensuite, le carburant est dirigé vers un T, qui envoie le carburant vers l’avant de
chacune des culasses, et vers chacun des injecteurs MEUI.
Le carburant non utilisé pour la combustion est évacué à l’arrière des culasses vers le
régulateur de pression, et retourne ensuite vers le réservoir.
Le régulateur de pression maintien une pression de 560 kPa (80 psi) dans le circuit.
Un capteur de pression différentiel est installé sur le filtre à carburant secondaire.
En cas de colmatage, Advisor avertit l’opérateur.
Le filtre secondaire n’est pas by-passé.
L’air aspiré par le moteur passe dans les préfiltres (2) puis dans le collecteur (6). L’air
passe ensuite dans les filtres à air (8), et est dirigé vers les turbos (12) en passant dans
les tubulures (11).
Dans le même temps, les gaz d’échappement évacués par les silencieux (4) aspire les
impuretés, retenues dans les préfiltres, par les tuyaux (5) grâce aux éjecteurs (3).
Les turbos compriment l’air, qui est ensuite dirigé vers les refroidisseurs d’air (7) à
travers les tuyaux rouge (10).
A la sortie du refroidisseur, l’air passe dans les tuyaux bleu (9), puis et dirigé vers le
collecteur d’admission et les chambres de combustion.
Les gaz d’échappement passe dans les collecteurs (13), puis dans les turbines des
turbos, et enfin les silencieux.
L’air aspiré par le ventilateur du système de refroidissement de l’air d’admission passe
tout d’abord dans le préfiltre (1), avant de passer dans le refroidisseur.
Le préfiltre du refroidisseur est relié au système d’éjection automatique des poussières
(3) par un tuyau (5).
Le système RATAAC (Remote Air To Air After Cooler) permet de refroidir l’air
d’admission.
L’air d’admission passe tout d’abord dans les préfiltres, puis dans les filtres. Il est
ensuite comprimé par les turbos, et envoyé vers le refroidisseur RATAAC, avant
d’entrer dans les culasses.
Le RATAAC est un refroidisseur de type air/air.
L’air de refroidissement est pulsé par un ventilateur entraîné par un moteur
hydraulique.
Il est aspiré au travers d’un préfiltre est et expulsé par l’avant de la machine.
Les roulements du ventilateur sont lubrifiés par l’huile du retour de fuite du moteur
hydraulique.
La pompe d’alimentation du moteur hydraulique est montée à l’arrière de la pompe
d’équipement.
Cette pompe alimente également la soupape de réduction de pression de pilotage.
En sortie de pompe, l’huile est envoyée vers la valve de contrôle de vitesse du
ventilateur. A l’entrée de cette valve, il y a une valve de séquence qui assure la priorité
au pilotage du circuit hydraulique.
La soupape de limitation de pression (relief valve) limite la pression maximale dans le
circuit du ventilateur RATAAC, et donc sa vitesse.
Il s’agit d’une soupape de limitation de pression à clapet pilote.
L’accumulateur montée sur la valve de contrôle de vitesse du ventilateur permet
d’absorber les variations de pression du circuit.
Cette assemblage de montage des refroidisseurs d’air de turbos est installé sur les
nouveau modèle de D10T.
L’air, aspiré par les cyclones 1, passe dans les filtres 2 pour entrer dans l’aspiration
des turbos par la canalisation 3.
Les grosses poussières, centrifugées par les cyclones, sont aspirées par la
dépression crée par les gaz d’échappement au travers du le tube 5.
L’air chaud sortant du turbo va rentrer dans le refroidisseur 7 par le tube 10 et en
ressortir par le tube 6 pour entrer dans les collecteurs d’admission.
Un condenseur optionnel 11 peut être installé.
Dans les radiateurs du type AMOCS, l ’entrée et la sortie sont situées dans le bac
inférieur (1). Les radiateurs AMOCS ne sont donc pas pourvus de bac supérieur. Ainsi
le liquide de refroidissement traverse les faisceaux dans un premier temps de bas en
haut (2) puis de haut en bas (3).
Afin d ’optimiser le refroidissement, l ’air frais traverse dans un premier temps la partie
du faisceau dans laquelle circule le liquide de refroidissement déjà refroidi (voir
illustration repère 3).
La réparation de ce type de radiateur est grandement facilité par la possibilité de
déposer chaque faisceau indépendamment (pas de bac supérieur à déposer
Les 20 éléments (1) de radiateur et le vase d’expansion (2) sont montrés sur la vue ci-
dessus.
Le liquide de refroidissement entre dans le radiateur par la canalisation (4).
A la sortie du radiateur, une partie du débit passe par la canalisation (5) pour aller dans
le refroidisseur d’huile hydraulique (3).
L’autre partie du débit sort du radiateur par la canalisation (6).
Tout le débit de liquide de refroidissement est cumulé dans la canalisation (6) avant de
retourner à la pompe à eau.
Les drains des refroidisseurs d’huile moteur et transmission, et du bloc moteur sont
reliés au T (7). Cela permet la vidange de tout le circuit par la valve (8).
Pour avoir la vitesse maximale du ventilateur, l’ECM moteur n’envoie pas de signal au
solénoïde de contrôle de la pression.
Dans ce cas, le ressort du tiroir de contrôle de pression repousse ce dernier vers le
haut : le tiroir de contrôle de pression est repoussé contre son siège.
De ce fait, la chambre du ressort du tiroir de régulation de la pompe monte en
pression.
Cette pression s’ajoute à la force du ressort, ce qui a pour effet de pousser le tiroir de
régulation de la pompe vers bas. L’huile sous pression ne peut alors pas être dirigée
vers le ‘large actuator’.
Le ressort du ‘small actuator’ repousse le plateau de la pompe, ce qui a pour effet
d’augmenter le débit.
Le filtre de boîte (1) est placé en haut à gauche du carter de transmission. Sur la base
du filtre sont placés :
- (2) contacteur de bypass de filtre,
- (3) capteur de température,
- (4) prise de pression pompe.
L’huile sortant du convertisseur passe dans le refroidisseur et est ensuite dirigé vers le
collecteur (4) par le flexible (1).
L’huile en provenance de la pompe de reprise de boîte vient également sur le
collecteur (4) par le tube (5), ou elle est cumulée avec l’huile sortie convertisseur.
Le débit ainsi cumulé est utilisé pour lubrifier la boîte et les embrayages freins de
direction.
Il est possible de contrôler la pression de lubrification (L2) grâce à la prise de pression
(2).
Un capteur de température (3) est également installé sur le collecteur.
Le débit d’huile de la pompe de charge du convertisseur passe dans le filtre avant
d’être dirigé vers la soupape entrée convertisseur (7), où il est cumulé avec le débit
provenant de la soupape de limitation de pression du bloc de commande des
embrayages.
Le convertisseur est alimenté par le flexible (8).
La pression entrée convertisseur peut être contrôlé à la prise de pression (6).
Le D10T est équipé d’un convertisseur (1) pour transmettre la puissance du moteur à la
transmission.
Le capteur de vitesse (2) sortie convertisseur est placé au dessus de l’arbre de sortie
convertisseur (5).
L’ECM transmission utilise le signal de ce capteur, ainsi que celui du speed and timing
primaire du moteur, pour déterminer les points de passage de vitesse pour l’Auto
KickDown.
Le signal de ce capteur est également utilisé comme entrée pour déterminer la vitesse
des chaînes.
L’huile entre dans le convertisseur par l’orifice (3).
L’orifice (4) est relié au reniflard (commun avec le carter de transmission).
La vidange (7) est placée en bas du carter de convertisseur.
La pompe du reprise du convertisseur aspire l’huile, à travers une crépine, par l’orifice
(6).
La soupape sortie convertisseur (8) est placée sur la droite du convertisseur.
L’illustration ci-dessus montre une vue en coupe typique d’une boîte de vitesse
powershift de D10T.
Dans ces boîtes, il y a 2 embrayages de sens de marche, et 3 embrayages de vitesse.
Les embrayages sont les suivants :
- (1) embrayage de marche arrière,
- (2) embrayage de marche avant,
- (3) embrayage de troisième,
- (4) embrayage de deuxième,
- (5) embrayage de première.
Sur cette vue, l’arbre d’entrée et les pignons planétaires d’entrée sont en rouge, l’arbre
de sortie et les pignons planétaires de sortie sont en bleue, les couronnes sont en vert,
les porte-satellites en marron et les satellites en orange.
Les composants des embrayages sont en jaune.
Le bloc de contrôle des embrayages freins de direction (1) est placé en haut du carter
de transmission, sous le siège du conducteur.
Ce bloc est composé de 4 électrovalves proportionnelles contrôlées par l’ECM
transmission.
L’ECM transmission reçoit des signaux des capteurs de position PWM reliés aux
leviers de direction FTC (Finger Type Control), et du capteur de position PWM relié à la
pédale de frein.
Les 4 électrovalves sont les suivantes :
- (2) embrayage de direction côté droit,
- (3) embrayage de frein côté droit,
- (4) embrayage de frein côté gauche,
- (5) embrayage de direction côté gauche.
Les freins sont engagés par ressort et désengagés par pression.
Les embrayages de direction sont engagés par pression et désengagés par ressort.
Lorsque la pédale de frein est enfoncée, le courant envoyé aux 2 solénoïdes de frein
diminue : les embrayages de frein droit et gauche sont engagés.
La soupape de frein secondaire est actionnée par un solénoïde ON/OFF (7). Ce
solénoïde est alimenté directement par la batterie lorsque de switch de fin de course
de la pédale de frein est actionné.
La soupape de frein de parking est également contrôlée par un solénoïde ON/OFF (6). Il
est alimenté en tension batterie lorsque l’opérateur place le contacteur de frein de
parking sur ON.
Les solénoïdes d’embrayage de direction sont également dés-alimentés lorsque le
frein de parking est sur ON.
Le solénoïde de frein secondaire est alimenté lorsque le switch de frein de parking est
sur ON.
Les pressions dans les embrayages de frein et de direction peuvent être contrôlées
aux piquages de pression installés sur le bloc de contrôle des embrayages de frein et
de direction.
Page
JA DELMAS 17 rue Vauban 33075 Bordeaux 100
BOUTEUR D 10 T LA TRANSMISSION
La pression B1 des freins (ici côté gauche) peut être mesurée au point de contrôle (1).
La pression C1 des embrayages de direction (ici côté gauche), peut être mesurée au
point de contrôle (2).
La pression de lubrification LB1 (ici côté gauche) des embrayages de direction et des
freins peut être mesurée au point de contrôle (3).
La pédale de frein de service (4) est connectée à un capteur de position (5).
Ce capteur informe l’ECM transmission des mouvements de la pédale de frein de
service.
La pédale de frein de service est également équipé d’un capteur de fin course de type
switch, qui est placé sous le couvercle (6).
Le solénoïde du pin puller (3) est alimenté en huile par le circuit de la transmission. Il
permet de sortir l’axe qui maintient en place la dent du ripper. Le conducteur peut
ainsi, depuis la cabine, régler la profondeur d’entrée dans le sol de la dent.
La majeure partie des composants du circuit hydraulique peuvent être vus sur
l’illustration ci-dessus:
Le bloc de commande (1) contrôle les mouvements de la lame.
Le bloc de commande (4) contrôle les mouvement du ripper.
Le collecteur de réduction de pression (2) alimente le circuit de pilotage en pression
réduite, via le filtre de pilotage.
Le collecteur de pression de pilotage (3) contient toutes les électrovalves de pilotage.
Les électrovalves de pilotage envoient l’huile de pilotage vers les blocs de commande
de l’équipement.
Le réservoir hydraulique (5).
105
BOUTEUR D 10 T L’EQUIPEMENT
Sur les machines qui n’ont pas le refroidisseur d’air de turbo séparé, comme dans la
page précédente, la pompe hydraulique aura l’aspect de l’image ci-dessus.
La pompe du circuit hydraulique à 3 corps est installée à l’arrière du moteur, à droite.
Ces pompes alimentent les équipements et la valve de réduction de pression.
Le corps de pompe (1) alimente le bloc de contrôle de la lame pour le levage, et la
valve de ripper. Le débit sort de la pompe par l’orifice (8), et la pression (HPD1) peut
être mesurée par la prise de pression (9).
Le corps de pompe (2) alimente le bloc de contrôle de la lame pour le tilt.
Le débit sort de la pompe par l’orifice (6), et la pression (HPD2) peut être mesurée par
la prise de pression (7). Cette pression peut-être lue sur l’Advisor ou avec ET.
La pompe de pilotage (3) alimente le distributeur électro piloté du pilotage par son
refoulement situé en (5).
Sur la pompe se trouve un limiteur de pression du circuit de pilotage (4).
La pompe de pilotage aspire son huile du réservoir par l’orifice (10).
Les flexibles (2) permettent l’alimentation et le retour d’huile des vérins de levage de
lame.
Les flexibles (1) permettent l’alimentation et le retour d’huile des vérins d’inclinaison de
lame.
Le débit d’alimentation de la valve de ripper quitte la valve de commande de lame par
l’orifice (9).
Le débit envoyé vers la valve de ripper est le cumul des débits de pompe de levage et
d’inclinaison de lame, sauf lorsque l’opérateur utilise l’inclinaison de lame. A ce
moment là, la valve de ripper n’est alimentée que par la pompe de levage de lame.
Le retour de la valve de ripper entre dans le collecteur de retour (6) par l’orifice (7).
Le retour d’huile du circuit d’équipement est renvoyé directement vers le réservoir, ou il
est filtré.
Le collecteur de réduction de pression (1) est fixé sur le carter principal, sous le
collecteur de pression de pilotage.
Le collecteur de réduction de pression contient la valve de réduction de pression (10).
Il est alimenté en huile par le flexible (3).
La pression de pilotage peut être contrôlé à la prise de pression (5).
La ligne (2), en provenance du réseau signal, envoie de l’huile vers la valve de
dérivation (11) lorsque le moteur est arrêté, et que les équipements ne sont pas posés
sur le sol.
L’huile de pilotage est dirigée vers le filtre à huile par un flexible connecté à l’orifice
(4).
Le solénoïde (6) commande le verrouillage de l’équipement.
L’huile qui passe par la valve de descente manuelle (9) ou par la valve de limitation de
pression (8) retourne directement au réservoir par la ligne (7).
Le filtre de pilotage (1) est placé à l’avant de l’aile droite, à l’intérieur du châssis.
L’huile de pilotage entre dans le support de filtre par l’orifice (2), et en sort par l’orifice
(3), pour aller vers le collecteur de pression de pilotage.
Le support de filtre est équipé d’un clapet bypass, mais pas d’un switch de bypass de
filtre.
Le collecteur de pression de pilotage (1) est placé sur le dessus du carter principal.
L’huile en provenance du filtre de pilotage entre dans le collecteur par l’orifice (4).
Lorsque l’opérateur demande le mouvement d’un équipement, l’ECM d’équipement
alimente le solénoïde (2) correspondant. Ceci permet d’envoyer de l’huile de pilotage
vers le distributeur concerné.
La pression de l’huile de pilotage envoyée vers le distributeur peut être contrôlée à la
prise de pression (3) correspondante.
Le retour d’huile de la soupape de limitation de pression et de la valve de descente
manuelle, en provenance du collecteur de réduction de pression par le tube (6), est
cumulé avec le retour d’huile de pilotage du collecteur de pression de pilotage au
niveau du té (5), avant de retourner au réservoir.
Au même moment, la pression signal du côté tige est envoyée, par un passage interne
du distributeur, vers le clapet de sélection de pression, puis vers le clapet navette,
pour être enfin dirigée vers la soupape de limitation de pression et la dump valve.
Le ressort de la dump valve, plus la pression signal garde la dump valve fermée.
Par ailleurs, la pression signal côté tige de vérin de levage est envoyée vers la diverter
valve par le réseau signal.
Si le moteur est éteint, et que la lame est levée, la pression dans le côté tige des vérins
de levage de lame sera utilisée pour ‘fabriquer’ de la pression signal.
A ce moment là, la valve de dérivation laisse passer l’huile, en provenance des côtés
tiges des vérins de levage de lame, vers la soupape de réduction de pression.
Il est alors possible de descendre la lame en utilisant les manipulateurs (il est
nécessaire de mettre le contact).
S’il y a un problème électrique sur le circuit d’équipement, l’équipement peut tout de
même être baissé en utilisant la valve de descente manuelle.
Cette valve, placée entre le distributeur et les vérins, agit sur la vitesse de descente de
la lame.
Si l’opérateur le veut, il peut:
- faire descente la lame lentement, dans ce cas le débit de la pompe est dirigé vers le
côté fond des vérins et le côté tige est relié au réservoir.
- faire descendre la lame rapidement, dans ce cas, le débit refoulé par le côté tige dans
vérins est réinjecté côté fond en plus du débit de la pompe.
Cette valve permet également d’obtenir une pression de la lame sur le sol.
Quand on lève la lame, le débit de la pompe arrive du côté inlet passage et se trouve
freiné par la restriction ce qui a pour effet de remplir la chambre du ressort et pousser
à droite, avec l’aide du ressort, le tiroir.
Le débit passera ensuite la restriction et ira dans le côté tige des vérins de levage.
Le retour ira vers le distributeur et réservoir.
Lorsque la lame touche le sol, la perte de charge sur la restriction chute car il n’y a
plus de mouvement et le tiroir de droite revient dans la position de la vue.
Si la pompe continue à débiter ceci engendrera une pression de la lame au sol. Cette
pression entrera par les perçages du tiroir de droite et viendra d’une part, déplacer le
tiroir de gauche vers la gauche et d’autre part maintiendra le tiroir de droite à droite
afin que la pression puisse monter dans le côté fond du vérin.
Cette vue montre le système de communication entre les différents ECM et l’Advisor.