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La question de

l’éthique dans
l’enseignement

« L'éthique c'est l'esthétique du dedans. » (Pierre Reverdy)


I. Morale, éthique, déontologie
1. La morale

- Elle s’impose à l’individu de l’extérieur même si elle est ensuite


intériorisée
- Elle varie d’une culture à l’autre et d’une époque à l’autre (on
peut parler de morale chrétienne, de morale bourgeoise, de
morale antique)
Exemple de la Grèce ancienne : Platon légitime l’euthanasie dans
une optique d’eugénisme : « Tu établiras une discipline et une
jurisprudence se bornant à donner des soins aux citoyens qui
seront bien constitués de corps et d’âme. Quant à ceux qui ne
sont pas sains de corps, on les laissera mourir ».
2. L’éthique

.
L’éthique, c’est :
- l’ensemble des principes qui sont à la base de la conduite de chacun
- une métamorale : réflexion sur les fondements de la morale
L’éthique se situe au cœur d’un triangle :

Ce que je veux faire

Comment agir au
mieux ?

Ce que je peux faire Ce que je dois faire


Ethique vs Morale
Ethique : du grec ethikos : moral, de ethos, mœurs
Morale : du latin mores : mœurs

Morale Éthique
Elle peut avoir une Elle est plutôt de nature
connotation religieuse. laïque.
Elle est imposée de
Elle provient de l’intérieur
l’extérieur (norme sociétale,
de la personne.
culturelle…).
Elle propose une réflexion
Elle détermine ce qui est
sur ce qui est bien et ce qui
bien et ce qui est mal.
est mal.
Elle impose des règles de
Elle nous fait réfléchir,
conduite, crée des
nous responsabilise.
obligations.
3. La déontologie

Le terme déontologie dérive de deux mots grecs (deon et logos) qui


renvoient au discours sur le devoir .
C'est la discipline qui traite des devoirs à remplir, sur un plan
professionnel (« éthique professionnelle »).
Les règles déontologiques ne sont pas seulement morales, elles peuvent
être techniques ou juridiques.
Elles peuvent être édictées par le gouvernement, sous forme de lois, de
décrets ou de circulaires.
Elles peuvent être explicitement codifiées (Ex : code de déontologie
médicale) ou simplement faire l’objet d’un consensus à l’intérieur d’une
profession.
De ce fait, les règles imposées par la déontologie ne se discutent pas, elles
doivent être appliquées.
Par conséquent, tout manquement aux règles de déontologie doit être
sanctionné.
Les « valeurs du service public »
1. Notion fondatrice : l’intérêt général
Notion complexe qui désigne les intérêts, valeurs ou objectifs qui sont partagés par
l'ensemble des membres d'une société.
En France, c’est une finalité d'ordre supérieur aux intérêts individuels.
2. Les « lois » du service public
- Égalité : toute discrimination est exclue. Dans l’enseignement, même si ce
principe reste de mise, on lui préfère le principe d’équité : « Faire en sorte que
ceux qui ont moins aient plus » (J. Houssaye)
- Mutabilité : adaptation de l’organisation du service public aux besoins des
usagers
- Continuité : nécessité de répondre aux besoins d’intérêt général sans
interruption
3. Les valeurs du service public d’enseignement
- La liberté de l'enseignement : les familles peuvent choisir le mode d’éducation
de leurs enfants.
- La gratuité : l’enseignement primaire est gratuit en France depuis 1881 (Loi
Ferry). Cette gratuité s’étend pour l’ensemble de la scolarité obligatoire aux
manuels scolaires et au matériel à usage collectif.
- La neutralité qu’elle soit philosophique ou politique
- La laïcité (depuis 1882, 2ème loi Ferry)
- L'obligation scolaire (idem) de 6 à 16 ans
II. Les devoirs et obligations des enseignants
La déontologie des enseignants découle :
- des obligations faites à l'Etat en tant qu’enseignant (Code de l’Éducation) :
respecter les programmes, respecter dans son enseignement les règles de neutralité
politique et religieuse, assurer le suivi et la sécurité des élèves, etc.
- des obligations liées au statut de fonctionnaire (Loi Le Pors (1983) notamment) :
œuvrer pour l’intérêt général, assurer son service, s’adapter aux besoins des
usagers, discrétion professionnelle, obéissance hiérarchique, information du public,
signalement, devoir de réserve…

1. Devoir de neutralité (ou obligation de laïcité)


Les enseignants, par l’exemple qu’ils donnent à leurs élèves doivent impérativement
éviter toute marque distinctive de nature religieuse et politique ou philosophique qui
porterait atteinte à la liberté de conscience des élèves ainsi qu’au rôle éducatif
reconnu des familles.

2. Obligation d’assiduité
• Etre présent pendant les horaires de travail
• Ne s’absenter qu’avec l’accord de son supérieur hiérarchique
• Prévenir en cas d’impossibilité de se rendre à son travail afin que l’accueil des
élèves soit assuré.
3. Obligation de moralité ou de dignité
Le comportement d’un fonctionnaire ne doit pas porter atteinte à la réputation de son
administration.
4. Obligation de loyauté et d’obéissance hiérarchique
« Tout fonctionnaire, quel que soit son rang dans la hiérarchie, est responsable de
l'exécution des tâches qui lui sont confiées. Il doit se conformer aux instructions de
son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas où l'ordre donné est manifestement
illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public ».
5. L’exercice exclusif de sa profession
Il est interdit de cumuler un emploi de fonctionnaire et une activité privée lucrative
sauf dérogations prévues par la loi et qui sont :
• La production d’œuvres scientifiques, littéraires ou artistiques.
• Les expertises, consultations et enseignements si autorisation.
• Pour les enseignants, l’exercice d’une profession libérale découlant de leur
enseignement (ex : professeur de droit et avocat).
• Centres aérés et colonies de vacances dans la mesure où cela ne compromet pas le
repos et le travail à fournir pendant les vacances.
Un fonctionnaire ne peut pas exercer une activité commerciale.
6. Obligation de réserve
Un fonctionnaire n’est pas autorisé à prendre position publiquement contre son
administration de rattachement.
7. Obligation à la discrétion professionnelle :
L’obligation de discrétion professionnelle a pour objet de sauvegarder les
intérêts de l’administration.
8. Le secret professionnel :
Les enseignants sont tenus au secret professionnel dans le cadre des règles
instituées dans le code pénal.
Cette obligation a pour objet de protéger les intérêts matériels et moraux
des particuliers.
9. Obligation de signalement
Tout fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, a connaissance d’un
crime ou d’un délit doit en aviser sans délai le procureur de la République
(art. 40 du code de procédure pénale).
10. Obligation d’information et de suivi des élèves :
Dans l’enseignement, cela concerne la notation, la participation aux conseils
de classe, aux jurys d’examens, etc. Cela concerne aussi l’obligation de tenir
le cahier d’appel, de contrôler les absences et les signaler.
11. L’obligation d’effectuer les tâches confiées :
Tout fonctionnaire quel que soit son rang dans la hiérarchie, est responsable
de l’exécution des tâches qui lui sont confiées.
12. Obligation de suivi d’action de formation :
Tout enseignant a le devoir de se former (cf. référentiel de compétences).
III. Les droits des enseignants
1. Droit à la protection sociale
2. Droit à la protection juridique
3. Liberté d’opinion politique, syndicale, philosophique ou religieuse
Le droit syndical est reconnu aux fonctionnaires qui peuvent créer
librement des organisations syndicales, y adhérer et y exercer des
mandats
4. Droit de grève
Le droit de grève dans la fonction publique impose un préavis de 5 jours.
5. Droit à la formation continue.
Ce droit se traduit dans les établissements d'enseignement, par l'accès
au Plan Académique de Formation (PAF).
6. Droit de participer aux décisions les concernant
Les commissions paritaires sont consultées sur les questions relatives
aux mutations et à l'avancement.
7. Droit à rémunération pour service fait
8. Droit à l’affectation dans un nouvel emploi en cas de suppression
d’emploi.
9. Droit à congé :
Les congés annuels
Ils correspondent au calendrier établi par le MEN.
Les congés de maladie
Ils sont accordés au vu d'un certificat médical mais l'administration peut contrôler ce
dernier et demander une contre expertise.
Le congé de longue durée
Il est accordé pour certaines maladies (tuberculose, maladie mentale, affection
cancéreuse, poliomyélite ou déficit immunitaire grave et acquis.)
Le congé longue maladie
les droits sont de trois années maximum par maladie avec pour chaque pathologie, un an
à plein traitement, suivi de deux ans à demi-traitement.
Le congé pour enfant malade
Le congé de maternité ou paternité
Le congé de formation
La durée est de trois ans maximum dans la carrière (avec possibilité de fractionner) ; à
85 % du traitement.
Le congé d'accompagnement d'une personne en fin de vie
Il est d'une durée de trois mois maximum et est non rémunéré.
IV. Quand éthique et déontologie s’opposent…
Tout membre de la communauté éducative peut être confronté à un dilemme :
1. Les lois, décrets et circulaires s’imposent à tous !
2. Le droit, de fait, limite le champ de l’éthique. « Je n’ai plus à m’interroger
sur ce qui est bon pour l’élève, pour l’établissement, ou pour moi… La loi
m’impose l’attitude que je dois adopter. »
Cette situation n’abolit pas toute tension et peut entraîner certains dans la
transgression de la loi au nom de valeurs personnelles…
Exemples…
1. Nous sommes en 2003, une jeune lycéenne se présente dans l’établissement
avec un foulard islamique. Que faire ?
Certains pensent : « Si l’on exclut cette jeune fille, ne va-t-on pas à l’encontre
des buts d’intégration poursuivis ? Est-ce qu’on ne fournit pas, au fond, une
aide involontaire à l’islamisme ? »
À quoi d’autres répondent : « Si nous l’accueillons, nous justifions la dérive
politico-religieuse de ceux qui l’influencent et il n’y aura plus de limite au
développement des symboles religieux dans l’école. »
La loi de 2004 sur les signes religieux dans les écoles publiques créant l'article
L.141-5-1 du code de l'éducation est venue résoudre ce dilemme.
2. Vous voulez organiser une sortie scolaire facultative (incluant la pause
du midi) pour votre classe de 6ème. La seule mère d’élève qui se propose de
vous accompagner est de confession musulmane et refuse de retirer son
voile pour la sortie.
Comment gérer ce problème ?
 La circulaire Chatel (2012) demande à ce que les mères d’élèves
accompagnant les sorties scolaires ne portent pas de signes religieux
ostentatoires.
 le Conseil d’Etat (2013) souligne que les parents sont de simples
« usagers ». Ils ne sont ni « agents » ni « collaborateurs » du service
public, seuls concernés par « les exigences de neutralité religieuse ».
 En dernier recours, c’est à « l’autorité compétente » de trancher.

3. L’obligation de signalement
Cette obligation qui s’impose à tous se heurte parfois aux réticences de
certains qui craignent que la situation ne se dégrade pour l’élève.

L’interrogation éthique ( « Qu’est-ce qui est bon pour cet élève dans la
situation qu’il subit ? » ) qui devrait s’effacer devant le droit peut
provoquer une décision condamnée par le droit.
Bibliographie « restreinte »

L’éthique professionnelle des enseignants


(s.d. Didier Moreau – L’harmattan – 2012)
Éthique et déontologie dans l'Éducation
nationale
(Dupeyron & Miqueu, Armand Colin, 2013)
Les établissements scolaires entre
l'éthique et la loi.
(Jean-Pierre OBIN, Hachette, 1996)
V. Ethique et enseignement
Tout ce qui ne relève pas de l’obligation (domaine de la déontologie) relève
des choix des enseignants (domaine de l’éthique).
L’éthique dans l’enseignement, c’est la recherche du mieux diriger, du mieux
enseigner, du mieux vivre ensemble dans l'établissement.
A quels choix éthiques un enseignant doit-il faire face dans sa
pratique professionnelle ?
Cherchez des exemples de situations au cours desquelles un
problème de choix éthique peut se poser.
Quelques points importants parmi d’autres :
 Le style d'enseignement : le principe de la liberté pédagogique, malgré
les recommandations, place l’enseignant face à des choix.
 Les modalités d’évaluation
 La relation aux élèves
 La relation avec la communauté éducative dans son ensemble
(collègues, parents…)
 La manière de gérer l'hétérogénéité des élèves
 La manière de gérer les conflits
 La posture par rapport aux TICE
1. Ethique et pédagogie

D’après Jean Houssaye

Processus Enseignant Centration sur Élève


enseigner dirigeant le contenu exécutant

Élève
Processus Enseignant Centration sur
acteur et
former guidant l’élève
actif

D’après Marguerite Altet


2. Ethique et évaluation
"En souhaitant que les enseignants sachent toujours substituer aux mots qui
blessent des mots qui aident" (Charles Hadji)
Le système de valeurs dans lequel un enseignant s'inscrit détermine en grande
partie les modalités des évaluations qu’il met en œuvre.
Exemple : 236
Annotations d’enseignants :
x 1 8
1er cas : 0 ! Tu n’as rien compris.
1 888
2ème cas : Les tables de multiplication sont
+ 236 maîtrisées. La valeur des chiffres est à revoir.
21 24
Vers laquelle de ces deux annotations vous dirigeriez-vous en tant qu’enseignant ?
Quels sont les avantages et/ou les inconvénients de chacune ?
1er cas : évaluation focalisée sur la conformité du résultat
 dérive possible : jugement de la personne et non de ses performances
2ème cas : évaluation focalisée sur l’élève :
 ce qu’il sait faire
 ce qu’il doit encore apprendre
 évaluation formative : les compétences (acquises ou non) sont identifiées
3. La relation à autrui : les apports de Carl Rogers
L’éthique est adossée au respect de la personne humaine.
La doctrine de Rogers est fondée sur trois piliers :
3.1 La congruence
C’est un sentiment qui, selon Rogers, est lié à « l’authenticité » de l’individu.
Un individu congruent aura donc un discours cohérent par rapport à ce qu’il
pense.
L’élève doit percevoir cette cohésion afin de ne pas douter de la parole de
l’enseignant. Il s’en suivra un rapport de confiance.

3.2 La considération positive inconditionnelle


Elle consiste à admettre que toute personne possède en elle des richesses
qu’elle peut développer.
« Accepter inconditionnellement les élèves, c'est accepter qu'ils ne
correspondent pas au modèle que nous avons du "bon élève" qui nous renvoie
une image positive et valorisante de nous-mêmes en tant que professeur. […]
C'est ne pas sans cesse dresser aux "mauvais élèves" l'inventaire de nos
attentes déçues, mais les accepter comme ils sont, afin de les aider à
progresser en partant de l'endroit où ils en sont… » (J.-D. ROHART, 2008)
3.3. La compréhension empathique
La compréhension empathique consiste à se montrer capable de partir
de ce que l’on perçoit et pense comprendre chez l’autre et de partager
cette compréhension afin de pouvoir travailler ensemble.
Selon Rogers, « L’attitude qui consiste à se mettre à la place de l’élève
et à percevoir le monde à travers ses yeux est pratiquement inconnue
dans un cours. Mais lorsque le professeur agit de telle sorte que l’élève
se sente compris et non jugé ou noté, l’effet que cela induit est
extraordinaire. »
L’empathie est intimement liée à trois caractéristiques :
 L’ouverture intellectuelle : curiosité d’apprendre, de rencontrer,
connaître et comprendre d’autres individus et d’autres idées.
 L’objectivité : être conscient que, sur toute question, il existe des
points de vue différents des siens ; les entendre et les accepter.
 La maturité émotionnelle : elle permet de tout entendre sans être
émotionnellement atteint et de transposer en langage neutre les
énonciations émotionnelles des autres.
L’empathie nécessite donc de développer des capacités d’écoute :
 Avoir une curiosité bienveillante.
 Chercher à comprendre ce que dit son interlocuteur en essayant
d’adopter son point de vue :
 « Que veut-il me dire à travers ces paroles ? »
 « Que ressent-il ? Qu’est-ce qui le préoccupe ? »
 Se concentrer sur ce qui est dit.

4. Gérer l’hétérogénéité des élèves : équité et éthique


Principe de l’égalité : donner autant à tout le monde
Principe de l’équité : donner plus à ceux qui en ont besoin
Les évolutions actuelles privilégient l’équité sur l’égalité (Ex : éducation
prioritaire).
Cette émergence de l’équité place l'enseignant ou le responsable dans
l’obligation d’effectuer des choix qui s’appuient sur des valeurs et qui
doivent répondre à la question : « Qu’est-ce qui est bon dans cette
situation et pour cet élève ? »
Cette question doit se situer au fondement de tous les choix des
enseignants ou éducateurs.
5. Médiation et gestion des conflits
La médiation « est la manière dont un individu plus expert qu’un autre […]
un maître par rapport à un élève, organise l’environnement du second,
c’est-à-dire « l’espace physique et mental » (Vygotski), ce qu’il y a entre
lui et le monde des choses et des autres, pour le lui rendre intelligible de
telle sorte qu’il puisse s’y adapter pour y penser, y agir et y construire
son identité. » (A.-M. Doly)
La médiation est probablement la fonction la plus unanimement reconnue
dans tous les domaines touchant à l’enseignement.
En ce qui concerne la gestion des conflits, la médiation nécessite un
positionnement éthique : le médiateur doit dégager une valeur supérieure
face à des intérêts particuliers.
L’objectif du médiateur vis-à-vis des personnes en conflit est de rétablir
la communication rompue par le conflit.
Il accompagne les protagonistes du conflit jusqu’à ce qu’ils trouvent leur
solution.
Le médiateur n’est ni un juge, ni un donneur de leçon ; c’est un
facilitateur.
6. Éthique et TIC !
Les élèves d'une classe de terminale ont reçu pour devoir la rédaction d'un
exposé d'une vingtaine de pages sur un thème de leur choix. Stéphanie a sous-
estimé la tâche et s'est mise tardivement au travail. En cherchant sur
internet, elle tombe sur le site oboulo.com où elle trouve un texte qui a
presque le même titre que celui qu'elle a choisi. Elle le lit, voit que son autrice
a obtenu la mention "très bien" quand elle l'a présenté, et le télécharge en
toute légalité en échange de quelques euros. Elle modifie l'ordre des
chapitres, ajoute ici et là quelques pensées personnelles et se demande
finalement si elle devrait indiquer au moins la source de son travail, ou si au
contraire elle ferait mieux de ne rien dire et le présenter comme étant
entièrement de son cru.
Quelle est la bonne attitude ?
Le téléchargement de travaux scolaires contre paiement n'est pas interdit.
Par contre, changer le nom de l'auteur d'un texte est illégal.
Il y a des exceptions quand les auteurs autorisent l'adaptation de leurs
œuvres sous certaines conditions.
Stéphanie a le droit de citer des passages du document qu'elle a téléchargé.
Les citations doivent être mises entre guillemets et la source clairement
indiquée.

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