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Université de Mostaganem

Département de Génie Civil et Architecture


Module: RDM II
Résp. M. SAID BEKKOUCHE

CHAPITRE 02 : DEPLACEMENTS DES POUTRES EN FLEXION PLANE


Module: Résistance des Matériaux II

Chapitre 02 : Déformations des poutres


fléchies

9.1 Généralités :
La déformation d’une poutre peut-être caractérisée par la
déformation de son axe, c’est à dire, par des composantes de
déplacement u, v et j (fig. a).
Où :
u, v (cm, mm): sont des composantes de déplacement
linéaire du centre de gravité de la section.
j (radian) : est une composante de déplacement angulaire, c’est à dire, l’angle mesuré de
l’axe x à la tangente de la déformée. Cet angle est considéré positif si la rotation est effectuée
dans le sens des aiguilles d’une montre.

Nous nous bornerons à étudier les poutres rigides (poutres rigides si v £ l / 100 , où l
représente la portée de la poutre à étudier). Dans le cas des poutres rigides, la grandeur u est très
petite par rapport à v, c’est pourquoi, l’influence du déplacement horizontal u sur la déformation
de la poutre est négligée.

Par suite, la déformation de la poutre fléchie est caractérisée


par deux composantes de déplacement v (déplacement linéaire
vertical), j (déplacement angulaire) (fig. b).

Etant donné que, pour les poutres rigides, la grandeur j est


petite (j<1°), alors :
dv
j @ tgj = (9.1)
dx
Conclusion :

Pour caractériser la déformation de la poutre, on doit déterminer une fonction v(x).


Alors, la deuxième fonction j( x) est obtenue par l’équation (9.1).

1
Le déplacement vertical maximum (v max) s’appelle la flèche f. La détermination de la flèche
est importante pour le calcul de la poutre à la rigidité.

9.2 Equation différentielle de la ligne élastique :


D’après l’étude de la flexion pure, nous avons établi la relation suivante :
1 Mz
= (9.2)
r E.I z

Où :
1
: est la courbure de l’axe de la poutre,
r

E.I z : est la rigidité flexionnelle.

d 2v
1 dx 2
On sait, par les mathématiques, que : =± (9.3)
r é æ dv ö 2 ù
3/ 2

ê1 + çè ÷ø ú
ë dx û

Dans ce cas, le signe dépend de l’orientation des axes :

Si l’on considère que l’axe y dirigé vers le bas, il faut prendre le signe moins (-) dans
la formule (9.3).
En égalisant les équations (9.2) et (9.3), nous obtenons l’équation différentielle de la ligne
élastique de la poutre :
d2v
dx 2 Mz
3/ 2 =- (9.4)
é æ dv ö 2 ù E.I z
ê1 + çè ÷ø ú
ë dx û
2
æ dv ö æ dv ö
Pour les poutres rigides, la grandeur ç ÷ est petite, d’où le terme ç ÷ est négligeable
è dx ø è dx ø

devant l’unité, par suite, l’équation différentielle de la ligne élastique s’écrit finalement :

2
d2v Mz
v ¢¢ = 2 = - (9.5)
dx E.I z

Pour déterminer la forme de la ligne élastique (la déformée) de la poutre, il faut résoudre
l’équation (9.5), c’est à dire, il faut trouver les expressions analytiques de v( x) et j( x) .

Nous étudierons, dans ce chapitre, trois méthodes différentes pour résoudre cette équation.

9.3 Méthode de l’intégration de l’équation de la ligne élastique :


Supposons que le moment Mz(x) est connu et la valeur de la rigidité flexionnelle EI z est
constante, alors une première intégration de l’équation (9.5) donne l’expression de l’angle de
rotation j( x) :
dv M ( x)
j( x) = v ¢ ( x) = = -ò z .dx + C (9.6)
dx E. I z

Une seconde intégration donne l’expression de la déformée v(x) :


é M z ( x) ù
v ( x) = - ò ê ò . dx ú. dx + Cx + D (9.7)
ë E. I z û
Les constantes d’intégration C et D sont déterminées à l’aide des conditions aux limites :

Conditions aux limites + Conditions de continuités :

3
Exemple n° 1 : Soit une poutre de rigidité E.I, encastrée à
une extrémité et chargée par P à son extrémité libre.
Déterminer les expressions de la déformée et de l’angle de
rotation et construire les diagrammes.
Section 1-1 : 0 £ x £ l
M z ( x) = - P. x

d2v Mz P. x
L’équation de la déformée : v ¢¢ ( x) = 2 = - =
dx E. I z E. I z

dv P. x P. x 2
j( x) = v ¢( x) = =ò .dx + C = +C
dx E. I z 2. E. I z

é P. x ù P. x 2 P. x 3
v ( x) = ò ê ò . dx ú. dx + Cx + D = ò . dx + C. x + D = + C. x + D
ë E. I z û 2. E . I z 6. E. I z

Conditions aux limites : j(l ) = 0 ; v( l) = 0

P. l 2 P. l 2
j( l) = +C=0 Þ C=-
2. EI z 2. EI z

P. l 3 P. l 3 P. l 3
v ( l) = - +D=0 Þ D=
6. E. I z 2. E. I z 3. E. I z

D’où :
P. x 2 P. l 2 P
j( x) = - = .(x 2 - l2 ) ;
2. E. I z 2. E. I z 2. E. I z

P. x 3 P. l 2 . x P. l 3
v( x) = - +
6. E. I z 2. E. I z 3. E. I z

P
= . ( x 3 - 3. l 2 . x + 2. l 3 )
6. E. I z

Par conséquent :
P. l 2 P. l 3
j max = j ( 0) = - , f = v max = v( 0) =
2. E. I z 3. E. I z

Remarque : Dans l’exemple précédent, la poutre a un seul intervalle (une seule section). Si les
expressions de Mz ou la rigidité E.Iz sont différents sur certains intervalles de la poutre, il faut
établir l’équation (9.5) pour chaque intervalle. Donc, aux points de jonctions de deux intervalles,

4
nous devons écrire deux conditions de continuité ( la poutre ne peut être ni interrompue, ni
brisée) : vg = vd et v ¢g = v ¢d (j g = j d ) .

Exemple n° 2 :
Soit une poutre encastrée, de rigidité constante E.I,
Déterminer le déplacement v( x) et la rotation j( x) .
Calcul des réactions :
å Yi = 0 Þ R A = 2. t f
åM / A= 0 Þ M A = 2 - 2.3 = -4. t f . m
Section 1-1 : 0 £ x £ 3. m
M z1 ( x) = M A + R A . x = -4 + 2. x
M z1 ( x) 4 - 2. x
v 1¢¢( x) = - =
E. I z E. I z

1
Þ v 1¢ ( x) = j 1 ( x) = . (4. x - x 2 ) + C 1
E. I z

1 æ x3 ö
Þ v 1 ( x) = . ç 2. x - ÷ + C 1 . x + D 1
2

E. I z è 3ø

Conditions aux limites : j 1 (0) = 0 et v 1 (0) = 0


j 1 (0) = 0 Þ C 1 = 0 et v 1 (0) = 0 Þ D1 = 0
Par suite :
1
v 1¢ ( x) = j 1 ( x) = . ( - x 2 + 4. x)
E. I z

1 æ x3 ö
v 1 ( x) = .ç- + 2. x 2 ÷
E. I z è 3 ø

Section 2-2 : 3 £ x £ 5. m
M z 2 ( x) = M A + R A . x - P.( x - 3)

= -4 + 2. x - 2. x + 6
M z 2 ( x) = 2. t f . m
M z1 ( x ) - 2 2. x
v 2¢¢( x) = - = Þ v 2¢ ( x) = j 2 ( x) = - + C2
E. I z E. I z E. I z

x2
Þ v 2 ( x) = - + C2 . x + D 2
E. I z

5
Conditions de continuité : j 1 ( 3) = j 2 ( 3) et v 1 ( 3) = v 2 ( 3)
1 6 9
j 1 ( 3) = j 2 ( 3) Û ( - 9 + 12) = - + C2 Þ C2 =
E. I z E. I z E. I z

1 9 27 9
v 1 ( 3) = v 2 ( 3) Û ( - 9 + 18) = - + + D2 Þ D2 = -
E. I z E. I z E. I z E. I z

Par conséquent :
1
v 2¢ ( x) = j 2 ( x) = ( - 2. x + 9)
E. I z

1
v 2 ( x) =
E. I z
( - x 2 + 9. x - 9)

Remarque : Comme vous pouvez le constater d’après l’exemple n°2, que si la poutre a plusieurs
intervalles, cette méthode de résolution deviendra laborieuse.

9.4 Détermination des déplacements dans les poutres


par la méthode des paramètres initiaux :

Nous nous bornons ici à étudier les poutres à rigidité constante E.I. Considérons une partie
de la poutre chargée comme indiqué dans la figure suivante :

Dans une section courante (x), le moment fléchissant M(x) s’écrit :

( x - c) 2 tga .( x - d ) 3
M ( x) = M o + To . x + M .( x -
14243 1424a ) 0
+ P .( x - b
3 ) + q . +
x> a x> b 142243 14 42 6 44 3
x> c x> d

Or l’équation différentielle de la ligne élastique est :


d2v Mz
v ¢¢( x) = 2 = - Þ EI z . v ¢¢( x) = -M z ( x)
dx E. I z

6
Alors :
é ù
ê ( x - c) 2
tga .( x - d ) 3
ú
E. I z . v ¢¢( x) = - ê M o + To . x + 1
M.( x - a
4243 1424) 0
+ P.( x - b) + q .
3 142243 14 + ú
42 6 44 3ú
ê x>a x>b
ë x> c x> d û
La première intégration de cette équation donne :
é
ê x2 P.( x - b) 2
E. I z . v ¢ ( x) = E. I z . j( x) = - ê M o . x + To . + 14x2-4
M.( ) +
a31
+
2 1 4 22 43
ê x> a
ë x> b

ù
( x - c) 3 tga.( x - d ) 4 ú
+ q. + ú+C
142643 14 422444 3ú
x>c x>d û
La deuxième intégration donne :
é
ê x2 x 3 M.( x - a ) 2 P.( x - b) 3
E. I z . v( x) = - ê M o . + To . + + +
2 6 14 22 43 142 6 43
ê
ë x>a x>b

ù
( x - c) 4 tga.( x - d ) 5 ú
+ q. + ú + C. x + D
142 2443 14 4120
244 3ú
x>c x> d û

Détermination des constantes d’intégration :

ìj (0) = j 0
Pour x = 0 Þ í , où j 0 et v 0 sont les valeurs de j( x) et v( x) en
î v(0) = v 0
extrémité gauche de la poutre.

Par conséquent E. I z .j 0 = C et E. I z . v 0 = D .
Alors finalement :
é
ê x2 x 3 M.( x - a ) 2 P.( x - b) 3
E. I z . v ( x ) = E. I z . v 0 + E. I z . j 0 . x - ê M o . + To . + + +
2 6 14 22 43 142 6 43
ê
ë x >a x>b

ù
( x - c) 4 tga.( x - d ) 5 ú
+ q. + ú (9.8)
142 2443 14 4120
244 3ú
x>c x >d û
Cette équation s’appelle équation universelle de la ligne élastique.

7
L’ordre de résolution :

1- On choisit l’origine des coordonnées à l’extrémité gauche de la poutre.


2- On détermine (si cela est possible) les grandeurs des paramètres initiaux, c’est à dire,
v 0 , j 0 , M 0 et T0 .
3- On détermine l’expression de la déformée v( x) par l’équation (9.8).
dv( x)
4- L’expression de l’angle de rotation j( x) est déterminée par j( x) = .
dx
5- Les constantes v 0 , j 0 se déterminent à l’aide des conditions d’appuis.

Remarque : La formule (9.8) est établie sur la base que toutes les charges appliquées sur la poutre
produisent des moments positifs. Si une charge quelconque est donnée de telle manière qu’elle
provoque un moment négatif, le terme que lui correspond est affecté du signe moins (-).

Application n°1 : Etablir la formule des paramètres initiaux pour la structure ci-contre :

Calcul des réactions :


å Yi = 0 Þ R A = P + 2P = 3P
åM / A =0 Þ M A + P. a - P. a + 2. P.3. a = 0

Þ M A = -6. P.a
Conditions initiales :
ì T0 = 3. P ìv0 = 0
En A , x = 0 Þ í et í car en A, il y a un encastrement.
îM A = -6. P.a îj 0 = 0
L’expression de v( x) est de la forme :

é ù
ê x2 x3 ( x - a) 3 P. a.( x - 2. a ) 2 ú
E. I z . v( x) = 0 + 0 - ê - 6. P. a. + 3. P. - P. + ú
ê 2 6 1 4 2 643 1442 2 44 3ú
ë x> a x > 2.a û

x3 ( x - a ) 3 P. a.( x - 2. a ) 2
E. I z . v( x) = 3. P. a. x 2 - P. + P. -
2 6
14243 1442 2 44 3
x> a x > 2 .a

3 ( x - a) 2
E. I z . j ( x) = 6. P. a. x - . P. x 2 + P. -1 .( x2-44
P. a4
4 2.3
a)
2 14 42 2 44 3 x > 2.a
x >a

8
Les déplacements en A et en D sont :

1 é a 3 ù 5. P.a 3
v B = v( x = a ) = . ê 3. P.a . a - P. ú =
2
E.I z ë 2 û 2. E.I z

1 é 3 2ù 9. P. a 2
j B = j( x = a ) = . ê 6. P. a. a - . P. a ú =
E. I z ë 2 û 2. E. I z

1 é (3. a ) 3 (2. a ) 3 a 2 ù 43. P. a 3


v D = v( x = 3a ) = . ê3. P. a. ( 3. a ) - P.
2
+ P. - P. a. ú =
E. I z ë 2 6 2û 3E. I z

1 é 3 P . 2
ù 11Pa
j D = j ( x = 3. a ) = . ê6. P. a.3. a - . P.9. a + .4. a - P. a. a ú =
2 2
E. I z ë 2 2 û 2. E. I z

Remarque : La charge répartie doit être appliquée jusqu'à l’extrémité droite. Si dans un
cas particulier, la charge ne s’étend pas jusqu'à l’extrémité droite, alors on doit la prolonger et on
fait la compensation avec une charge appliquée dans le sens opposé.
Application n°2 :
Etablir la formule des paramètres initiaux pour la
structure suivante :

Dans ce cas, les conditions initiales sont :

ì T0 = - P ìj 0 = ?
í et í
î M0 = 0 îv0 = ?
Les expressions de v( x) et de j( x) s’écrivent :

é
ê x3 (x - a) 3 ( x - a) 4 ( x - 2. a ) 4
E. I z . v( x) = E. I z . v 0 + E. I z . j 0 . x - ê- P. + R A . + - q. + - q. +
6 142 64 3 142 244 3 142 2443
ê
ë x >a x> a x > 2 .a

ù
( x - 5a ) 4 ú
+ 2. q. ú
144224 443ú
x >5 a û
é ù
ê x2 ( x - a) 2 ( x - a) 3 ( x - 2. a ) 3 ( x - 5a ) 3 ú
E. I z . j ( x) = E. I z . j 0 - ê- P. + RA. - q. - q. + 2. q.
2 1 4 224 3 14 264 3 1 4 26 43 14 4244 6 3ú
ê ú
ë x> a x> a x > 2 .a x > 5a û

9
Conditions d’appuis :
P.a 3
x= a ® v( a ) = 0 Þ EI z . v 0 + E.I z . j 0 . a + =0
6
P.(6. a ) 3 (5. a ) 3 5a
x = 6. a ® v(6. a ) = 0 Þ EI z . v 0 + E. I z . j 0 .6. a + - RA. + q. +
6 6 24
( 4. a ) 4 a4
+ q. - q. = 0
24 12
En résolvant ce système d’équations, on détermine les paramètres initiaux v 0 et j 0 .

9.5 Méthode de la poutre auxiliaire :

Nous avons :
dv( x) d 2 v( x) M z ( x)
j( x) = et 2 =-
dx dx E. I z

d 2 v ( x ) dj ( x ) M z ( x)
Donc 2 = =- (9.9)
dx dx E. I z

d 2 M z ( x) dTy ( x )
D’autre part = = - q ( x) (9.10)
dx 2 dx
L’analogie entre les équations (9.9) et (9.10) nous permet d’appliquer la méthode suivante
pour déterminer v( x) et j( x) :
1- Pour la poutre donnée, on construit le diagramme des moments fléchissants Mz.
2- On charge une certaine poutre ( la poutre auxiliaire) par une charge fictive d’intensité :
M z ( x)
q f ( x) = (9.11)
E. I z

3- Pour la poutre auxiliaire, chargée par q f ( x) , on construit les diagrammes des efforts

fictifs de Ty f ( x) et de M z f ( x) .

A partir de l’analogie entre les équations (9.9) et (9.10), on peut conclure, qu’en ayant
déterminé Ty f ( x) et de M z f ( x) pour la poutre auxiliaire, on a obtenu j( x) et v( x) pour la

poutre donnée, c’est à dire :


ì Ty f ( x) = j ( x)
í f (9.12)
îM z ( x ) = v ( x )
Cette méthode a été proposée (sous la forme géométrique) par Mohr, c’est pour quoi, elle
porte aussi le nom de : méthode de Mohr.

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La détermination de Ty f ( x) et de M z f ( x) selon l’équation (9.10) est une opération

d’intégration. Ainsi, les efforts fictifs peuvent différer des déplacements respectifs aux constantes
d’intégrations. Pour annuler ces constantes d’intégrations, on construit les appuis de la poutre
auxiliaire conformément aux conditions (9.12).

Exemple : Soit une poutre de rigidité EI. Déterminer les


expressions de v(x) et de j( x) par la méthode auxiliaire, puis
calculer les valeurs respectives maximales.
Section 1-1 : 0 £ x £ l / 2
P
M z1 ( x) = .x
2
P. l
M z max =
4
M z ( x) P. x
Soit q f ( x) = =
E. I z 2. E. I z

P. l
max q f ( x) =
4. E. I z

Remarque : La direction de la charge fictive positive doit


coïncider avec la direction de l’axe y.

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Vu la symétrie de chargement
1 l P. l P. l 2
Þ R A =R B
f f
= . . =
2 2 4. E. I z 16. E. I z

Section : 0 £ x £ l / 2
1 f 1 P. l 2 P. x 3
M z ( x) = R A
f f
. x - . q ( x). x. . x = .x - = v( x)
2 3 16. E.I z 12. E.I z

P. l 3
Þ max v( x) = v(l / 2) =
48. E.I z

1 P. l 2 P. x 2
Ty f ( x) = R A f - . q f ( x). x = - = j( x)
2 16. E.I z 4. E.I z

P. l 3
Þ max j( x) = j ( 0) =
16. E.I z

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Tableau de valeurs de caractéristiques géométriques de quelques formes :

9.6 Condition de rigidité :


La condition de rigidité pour des poutres fléchies est :
v max = f £ f adm (9.13)
Où f adm est la flèche admissible. Elle est comprise entre :
l l
£ f adm £
1000 100
l [en cm] : étant la portée de la poutre.

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Exemple : Dimensionner la poutre en acier de section ronde suivante :
Sachant que :
s adm = 1600. Kg f / cm²
t adm = 1100. Kg f / cm²

E = 210
. 6 . Kg f / cm²
l
f adm =
400

1- Conditions de résistance :

ì M max
ïï s max = W £ s adm (1)
í z

ït 3 Tmax
ïî max = 4 . A £ t adm ( 2)

Les efforts maximums sont :


Tmax = 6.t f ; M max = 12. t f

M max p . d 3 M max
De la condition (1) Þ Wz ³ Þ ³
s adm 32 s adm

32. M max 3 32.12.10 3 .10 2


Þ d³ 3 = = 19,69. cm , d’où d = 20. cm .
p. s adm p.1600

4 6.10 3
De la condition (2) Þ t max = . = 25,46. Kg f / cm² < t adm = 1100. Kg f / cm² .
3 20 2
p.
4
Donc, le calcul de résistance donne d = 20. cm .

2- Conditions de rigidité : f £ f adm

P. l 3 l 200 P. l 3 p. d 4 P. l 3
f = v max = £ f adm = = = 0,5. cm Þ I z ³ Þ Iz = ³
3. E. I z 400 400 3. E. f adm 64 3. E. f adm

64. P. l 3 64.6.10 3 .200 3


Þd³ 4 = 4 = 23,89. cm
3. pE. f adm 3. p.2.10 6 .0,5

La valeur finale de diamètre, en satisfaisant les deux conditions, est d = 24. cm .

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