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Département automatique

Electromécanique

TP : machine a courant continue

Objectif :
-Généralité.
-Fonctionnement et la Constitution en moteur des MCC. 
-Force électromotrice. 
-Le déférent mode d’excitation. 
-Principe de fonctionnement.
-Bilan énergétique et le rendement. 
-Différents mode de réglage de la vitesse d’un moteur à
courant continu.

Présente par :

● Sadouni sarra

● Mustapha ahlem chaima

Grp 02
1) Généralité :
•la machine à courant continue est un Convertisseur électromécanique permettant
la conversion bidirectionnelle d'énergie entre une installation électrique parcourue
par un courant continu et un dispositif mécanique.

2) Fonctionnement et la Constitution en moteur des


MCC :
•Toute machine à courant continu comporte deux circuits magnétiques, appelés
stator partie fixe et rotor partie mobile.
Dans le cas du moteur à courant continu le stator, aussi appelé inducteur, crée un
champ magnétique B. Le rotor, aussi appelé induit est alimenté en courant continu.
Les conducteurs du rotor traversés par le courant sont immergés dans le champ B
et sont soumis alors à la force de Laplace :

L'inversion du courant est opérée par l’inverseur ou collecteur qui, associé au balais
constitue l'élément assurant la transmission du courant de la partie fixe à la partie
tournante du moteur.
L'avantage principal des machines à courant continu réside dans leur adaptation
simple aux moyens permettant de régler ou de faire varier leur vitesse, leur couple
et leur sens de rotation : les variateurs de vitesse. Voire même leur raccordement
direct à la source d'énergie : batteries d'accumulateurs, piles, etc.

1.2 Composition :
A) LE STATOR (inducteur) : B) LE ROTOR (induit) : la bobine est reliée a

Le stator est à l'origine de la circulation un collecteur inverse la polarité dans chaque


d'un flux magnétique longitudinal fixe enroulement rotorique au moins une fois par
Créé soit par des enroulements statoriques tour, de façon à faire circuler un flux
soit par des aimants permanents magnetique transversal en quadrature avec
est aussi appelé « inducteur » en référence le flux statorique.
Au fonctionnement en génératrice de cette
machine.
C) Le collecteur et les balais :

Le collecteur : est un ensemble de lames de cuivre où sont reliées les extrémités du


bobinage de l’induit.

Les balais : sont faits en carbone car ce matériau possède une bonne conductivité
électrique et il est assez doux pour ne pas user indûment le collecteur, Pour
améliorer leur conductivité, on ajoute parfois au carbone une petite quantité de
cuivre.

3) Force électromotrice :
Elle est donnée par la relation d’électrotechnique : La force électromotrice (E) est la
tension produite par le rotor (l’induit) lors de sa rotation dans le flux Magnétique
produit par la partie fixe (L’inducteur),Elle dépend des éléments de construction de
la machine : E =p/a .N.n . 𝛷

P : Nombre de paire de pôles de la machine.

N : Nombre de conducteurs actifs de la périphérie de l'induit.

𝑎: Nombre de paires de voies de l'enroulement entre les deux balais.

𝑛: Fréquence de rotation de l'induit (en t/s).


Φ: flux sous un pole de la machine en Webers.

Finalement : E=K.Ω.Φ

Avec : K=p/ (2. 𝜋.a).N

4) Les déférent mode d’excitation :


A)-moteur à excitation shunt :

La même source d’alimentation alimente l’induit et l’inducteur.

L’inducteur est mis en parallèle avec L’induit.

Ce mode d’excitation offre à l’utilisateur une fréquence

de rotation pratiquement indépendante de la charge

et Qui peut démarrer à vide.

B)-moteur à excitation série :

L’induit et l’inducteur sont alimentés par

la même source de tension.

Ce type de moteur présente un très

Fort couple au démarrage, il reste encore

utilisé dans certaines applications de traction électrique

C)-moteur à excitation composé :

Le moteur à excitation composé, est a raccordé

à avec deux excitations, excitation série et excitation

shunt en même temps.

D)-moteur excitation séparé :

Le moteur à excitation indépendante est

raccordé à une alimentation à courant continu

séparée.par conséquent, Le courant qui alimente

l’inducteur est indépendant de celui

qui alimente l’induit.


4)Principe de fonctionnement :
Le fonctionnement du moteur à courant continu est basé sur le principe des forces
de Laplace : un conducteur de Longueur (L), placé dans un champ magnétique et
parcouru par un courant, est soumis à une force électromagnétique.

Le champ créé par l’inducteur agit sur les conducteurs de l’induit : Chacun des (N)
conducteurs de longueurs (L) placé dans le champ (B) et parcouru par un courant (I)
est le siège d’une force électromagnétique Perpendiculaire au conducteur :

F=B.I.L.𝑠𝑖𝑛 𝛼.

Ces forces de Laplace exercent un couple proportionnel à l’intensité (I) et au flux


(Φ) sur le rotor. Le moteur se met à tourner a une vitesse proportionnelle a la
tension d’alimentation (V) et, inversement proportionnelle au Flux (Φ). Au passage
de tout conducteur de l’induit sur la ligne neutre, le courant qui le traverse change
de sens grâce Au collecteur. Le moteur conserve le même sens de rotation.

Pour inverser le sens de rotation du moteur, il convient d’inverser le sens du champ


produit par l’inducteur par Rapport au sens du courant circulant dans l’induit :

-Soit on inverse la polarité de la tension d’alimentation de l’induit.

-Soit on inverse la polarité d’alimentation du circuit d’excitation

5) Bilan énergétique et le rendement :


On peut représenter le bilan des puissances mises en jeu dans un moteur à courant
continu en fonctionnement Nominal par une flèche qui rétrécit au fur et à mesure
que la puissance diminue.

Pa : Puissance absorbée.

Pu : Puissance utile.

Pém : Puissance électromagnétique.

PJR : Pertes par effet joule dans l’induit.

PJS : Pertes par effet joule dans l’inducteur.

Pc : Pertes fer + pertes mécaniques : dites pertes constantes

•Le rendement :

Les moteurs à courant continu consomment une partie de l’énergie absorbée pour
leur fonctionnement.

L’énergie mécanique fournie sera toujours plus petite que l’énergie électrique
absorbée. Le rapport entre

L’énergie fournie et l’énergie absorbée est le rendement

ɳ =Pu/Pa

Pu : puissance utile.

Pa : puissance absorbé.

6)Différents mode de réglage de la vitesse d’un moteur


à courant continu :
1)-réglage rhéostatique :

La tension et le flux sont fixés à leurs valeurs minimales, on peut réduire la vitesse
en augmentant la résistance du circuit d’induit avec un rhéostat branché en série
avec l’induit.

L’expression de la vitesse est :n=Un-(Ra+Radd) In/K

Pour C=0, I=0, n=U/k

Pour n=0, c=KU/ (Ra+Rr)


Réglage par de flux :

Le démarrage de ce type de moteur doit être assuré à flux maximal. Une fois la
vitesse est nominale, il sera Possible de réduire le flux en utilisant des résistances
variables appelées rhéostat d’excitation. Mais plus-le Flux est faibles le coupe que
peut développer la machine à courant continu est faible.

n1=U/ (K 𝛷1)- Rt/(k 𝛷1)

ΦN > Φ1 > 𝛷2

n2=U/ (K 𝛷2)-Rt (k 𝛷2)

nN< n1 <n2

nN =U/ (K 𝛷)-Rt/ (k 𝛷)

Avec ce procédé on ne peut qu’augmenter la vitesse du moteur par rapport à sa


vitesse nominale.

n= (U-RaIa)/K 𝛷

Réglage de vitesse par variation de la tension d’induit :

Le flux est mis à sa valeur nominale. En appliquant des tensions faibles par rapport
à la tension nominale, on Obtient une famille de caractéristique parallèles.Ce mode
de réglage permet de réduire la vitesse et il est excellent du point de vue technique
et économique, car Aucune énergie n’est gaspillée.

Ce mode de réglage a fait l’objet de notre étude. Pour varier la tension on utilisera
un pont redresseur à thyristor.

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