Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Intitulé du Polycopié
ALGÈBRE
RAPPELS
ET
EXERCICES RESOLUS
Module : Algèbre
Classe : Préparatoire
2020/2021
`Ìi`ÊÜÌ
ÊvÝÊ*Ê
`ÌÀÊ
ÊvÀiiÊvÀÊViÀV>ÊÕÃi°
/ÊÀiÛiÊÌ
ÃÊÌVi]ÊÛÃÌ\Ê
ÜÜܰpdfedtng°V
ALGÈBRE
RAPPELS
ET
EXERCICES RESOLUS
Engagement vi
Introduction vii
ii
TABLE DES MATIÈRES
3 Fonctions et Applications 37
3.1 Fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.2 Application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.2.1 Dé…nitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.2.2 L’application identité . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.2.3 L’application constante . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.2.4 Egalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.2.5 Image directe- Image réciproque . . . . . . . . . . . . 40
3.2.6 Composée de deux applications . . . . . . . . . . . . 42
3.2.7 Restriction et prolongement d’une application . . . . 45
3.2.8 Applications injectives, surjectives et bijectives . . . . 46
3.2.9 Application réciproque . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
3.3 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
4 Structures Algébriques 53
4.1 Lois de composition interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
4.1.1 Dé…nitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
4.1.2 Extension à A(X; E) d’une loi dé…nie sur E . . . . . 54
4.1.3 lois commutative et associative . . . . . . . . . . . . 55
4.1.4 Eléments neutre et symétrique . . . . . . . . . . . . . 55
4.1.5 Element Absorbant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
4.1.6 Element simpli…able . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
4.2 Groupe et sous-groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
4.2.1 Groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
4.2.2 Sous-groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
4.3 Homomorphisme de groupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
iii
TABLE DES MATIÈRES
5 Nombres Complexes 72
5.1 Introduction à l’énsemble C . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
5.1.1 Construction du corps des nombres complexes . . . . 72
5.2 Opérations algébrique sur C . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
5.2.1 Opérations usuelles sur C . . . . . . . . . . . . . . . 77
5.2.2 Conjugué d’un nombre complexe . . . . . . . . . . . 77
5.3 Interprétation géométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
5.4 Forme trigonométrique et exponentielle . . . . . . . . . . . . 80
5.4.1 Forme trigonométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
5.4.2 Formule de moivre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
5.4.3 Developpement de cos; sin . . . . . . . . . . . . . . . 85
5.4.4 Forme exponentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
5.4.5 Formule de linearisation . . . . . . . . . . . . . . . . 87
5.4.6 Exponentielle complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
5.5 Résolution des équations dans C . . . . . . . . . . . . . . . . 88
5.5.1 Racine carrée d’un nombre complexe . . . . . . . . . 88
5.5.2 Calcul algébrique des racines d’un trinôme. . . . . . . 91
5.6 Racines n-ièmes d’un nombre complexe . . . . . . . . . . . . 93
5.7 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
iv
TABLE DES MATIÈRES
7 Solution 113
7.1 Elément de Logique mathématique . . . . . . . . . . . . . . 113
7.2 Ensembles et Relations Binaires . . . . . . . . . . . . . . . . 122
7.3 Fonctions et Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
7.4 Structure algébrèque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137
7.5 Nombres Complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149
7.6 Polynômes et Fractions Rationnelles . . . . . . . . . . . . . . 162
v
Engagement
vi
Introduction
vii
CHAPITRE 0. INTRODUCTION
viii
Chapitre 1
Elément de Logique
mathématique
1.1 Généralités
1.1.1 Assertion
Dé…nition 1.1.1 Une assertion (ou proposition) est une énoncé auquel
on peut attribuer la valeur de vérité vrai (V) ou faux (F), mais jamais les
deux à la fois.
Exemple 1.1.1 .1) « Annaba est une ville d’Algérie» est une assertion
vraie.
2)"La somme de deux nombre entiers est un nombre entier" est une
assertion vraie.
3) L’assertion « 24 est un multiple de 2 » est vraie et « 19 est un
multiple de 2 » est une assertion fausse.
4) ”Pour tout x 2 R on a x2 > 0” Fausse, ”Pour tout z 2 C on a
z:z = jzj2 ” Vraie.
1
CHAPITRE 1. ELÉMENT DE LOGIQUE MATHÉMATIQUE
Les énoncés que nous rencontrons le plus souvent sont d’une nature plus
générale. Par exemple, considérons un entier naturel n. On ne peut pas dire
si l’énoncé « n est un multiple de 3» est vrai ou faux puisque sa valeur de
vérité dépend de l’entier n. Par conséquent, l’énoncé « n est un multiple
de 3» n’est pas une assertion. On dit que c’est un prédicat.
Exemple 1.1.2 Comme nous l’avons mentionné, l’énoncé P (n) défni par
« n est un multiple de 3 » est un prédicat sur N. Il devient une assertion
quand on donne une valeur entière à n. Par exemple,
- l’assertion P (21) défnie par « 21 est un multiple de 3» obtenue en
remplaçant n par 21 est vraie ;
- l’assertion P (25) défnie par « 25 est un multiple de 3» obtenue en
remplaçant n par 25 est fusse.
P
V
F
2
1.2. CONNECTEURS LOGIQUE
P Q P et Q
V V V
V F F
F V F
F F F
P Q P ou Q
V V V
V F V
F V V
F F F
3
CHAPITRE 1. ELÉMENT DE LOGIQUE MATHÉMATIQUE
P nonP
V F
F V
Dé…nition 1.2.4 La proposition "P ) Q"; se lit "P implique Q"; est
fausse si P est vraie et Q est fausse sinon "P ) Q" est varie.
P Q P )Q
V V V
V F F
F V V
F F V
4
1.2. CONNECTEURS LOGIQUE
Dé…nition 1.2.5 La proposition "P , Q" est vraie si les deux proposi-
tions P et Q ont la même valeur de vérité sinon La proposition "P , Q"
est fausse.
P Q P ,Q
V V V
V F F
F V F
F F V
P P et P (P et P ) , P (P ou P ) (P ou P ) , P
V V V V V
F F V F V
5
CHAPITRE 1. ELÉMENT DE LOGIQUE MATHÉMATIQUE
6
1.3. QUANTIFICATEURS
1.3 Quanti…cateurs
À partir d’un prédicat P (x) dé…ni sur un ensemble E, on peut construire
de nouvelles assertions dites assertions quanti…ées en utilisant les quanti…-
7
CHAPITRE 1. ELÉMENT DE LOGIQUE MATHÉMATIQUE
8x 2 E 8y 2 E P (x; y)
9x 2 E 9y 2 E P (x; y)
8
1.4. TYPES DE RAISONNEMENTS
9
CHAPITRE 1. ELÉMENT DE LOGIQUE MATHÉMATIQUE
Exemple 1.4.2 Soit n 2 N; Montron que si n est pair alors n2 est pair.
En e¤et, si n pair alors 9k 2 N; n = 2k;
Alors 9k 2 N; n2 = (2k)2 = 4k 2 = 2 (2k 2 )
Alors 9k 2 N; n2 = 2k 0 , k 0 = 2k 2 2 N: Par conséquent, n2 est pair.
10
1.4. TYPES DE RAISONNEMENTS
Exemple
p 1.4.3 Montrons en utilisant
p un raisonnement par l’absurde que
2 est irrationnel,pc’est-à-dire que 2 2
= Q.
Rappelons que 2 est, par dé…nition, le nombre réel positif dont le carré
vaut 2. p
On suppose que 2 est un nombre rationnel :
p p
9p; q 2 Z; 2 = ; avec le P GCD (p; q) = 1
q
alors
p2
2= 2
) p2 = 2q 2 :
q
p2 est donc un nombre pair. Ceci entraîne que p = 2k (k 2 N) est aussi un
nombre pair. D’autre part on a :
p2 = 2q 2 ) 4k 2 = 2q 2 ) q 2 = 2k 2 :
q 2 est donc un nombre pair. Ceci entraîne que q est aussi un nombre pair.
On arrive à une contradiction, car on a supposé que p et q sont premiers
entre eux. C’estpdonc que l’hypothèse faite est fausse.La démonstration par
l’absurde de « 2 2 = Q » est terminée.
11
CHAPITRE 1. ELÉMENT DE LOGIQUE MATHÉMATIQUE
Exemple 1.4.4 1- « toute application de R dans R est soit paire soit im-
paire » est une assertion fausse puisqu’on peut trouver une application
de R dans R qui n’est ni paire, ni impaire. C’est par exemple le cas de
l’application x ! exp(x):
2- La proposition : pour tous a; b 2 R : ja + bj = jaj + jbj est fausse car :
On prend par exemple : a = 4 et b = 7, on a : j4 + ( 7)j = j4j + j 7j :
(P =) Q) () ((nonQ) =) (nonP )) :
12
1.5. EXERCICES
1.5 Exercices
Exercice 1.5.1 Soient P , Q et R trois propositions, en utilisant la table
de vérité, montrer que :
1) [non (P ) Q)] , [P et (nonQ)]
2) (P ) Q) , [(nonQ) ) (nonP )]
13
CHAPITRE 1. ELÉMENT DE LOGIQUE MATHÉMATIQUE
Exercice 1.5.8 Soit n un nombre entier. Montrer que si (n2 1) n’est pas
divisible par 8 alors n est pair.
ja + bj 2
14
1.5. EXERCICES
1
Exercice 1.5.11 1) Montrer que pour tout x 2 R+ : x + 2
x
1 1 1
2) En déduire que pour tout a; b; c 2 R+ : (a + b + c) + + 9
a b c
2x2n 3
x0 = 4 et xn+1 = :
xn + 2
1) Montrer que : 8n 2 N; xn > 3:
3
2) Montrer que : 8n 2 N; xn+1 3> (xn 3) :
n
2
3
3) Montrer que : 8n 2 N; xn + 3:
2
8x; y 2 R : x 6= y ) (x + 1) (y 1) 6= (x 1) (y + 1)
u0 =
p
un+1 = un + 6
15
Chapitre 2
Ensembles et Relations
Binaires
16
2.1. ENSEMBLES ET SOUS-ENSEMBLE
Dé…nition 2.1.4 Deux ensembles E et F sont égaux s’ils ont les mêmes
éléments, on écrit E = F:
A B , f8x n x 2 A ) x 2 Bg
On dit que A n’est pas inclus dans B s’il existe au moins un élément de A
n’appartient pas à B.
Exemple 2.1.3 N Z Q R C:
Remarque 2.1.1 .
A A
Si A B et B C; alors A C
A = B , A B et B A:
17
CHAPITRE 2. ENSEMBLES ET RELATIONS BINAIRES
Remarque 2.1.2 .
Si Si E est un ensemble …ni avec card(E) = n, alors card (P (E)) =
n
2 .
Si A B, alors P (A) P (B)
x 2 E , fxg E , fxg 2 P (E) :
et
P (B) = f;; B; fag ; fbg ; fcg ; fdg ; fa; bg ; fa; cg ; fa; dg ; fb; cg ; fb; dg ;
fc; dg ; fa; b; cg ; fa; b; dg ; fa; c; dg ; fb; c; dgg
18
2.1. ENSEMBLES ET SOUS-ENSEMBLE
(A \ B) A et (A \ B) B
A [ B = fx 2 E = x 2 A ou x 2 Bg
Règles de calculs
Proposition 2.1.3 Soient A, B, C trois sous-ensembles de E: On a :
1) A \ B = B \ A 2) A \ A = A 3) A \ ; = ;
4) (A \ B) \ C = A \ (B \ C) 5) (A \ B) A et (A \ B) B
6) A \ B = A , A B
7) A [ B = B [ A 8) A [ A = A 9) A [ ; = A
10) (A [ B) [ C = A [ (B [ C) 11) A (A [ B) et B (A [ B)
19
CHAPITRE 2. ENSEMBLES ET RELATIONS BINAIRES
12) A [ B = A , B A
13) (A [ B) \ C = (A \ C) [ (B \ C) / \ est distributive par rapport
[:
14) (A \ B) [ C = (A [ C) \ (B [ C) / [ est distributive par rapport
\:
20
2.1. ENSEMBLES ET SOUS-ENSEMBLE
AnB = fx 2 A; x 2
= Bg :
AnB = f3; a; 4g
BnA = f0; 5; bg :
21
CHAPITRE 2. ENSEMBLES ET RELATIONS BINAIRES
A B = (A [ B) n (A \ B) :
E F = f(x; y) : x 2 E et y 2 F g :
E F = f(a; 1) ; (a; 2) ; (a; 3) ; (a; 4) ; (b; 1) ; (b; 2) ; (b; 3) ; (b4; ) ; (c; 1) ; (c; 2) ; (c; 3) ; (c; 4)g
22
2.2. RELATIONS BINAIRES
2- [0; 1] R = f(x; y) : 0 x 1 et y 2 Rg
23
CHAPITRE 2. ENSEMBLES ET RELATIONS BINAIRES
8x 2 E; 8y 2 F : xRy , (x; y) 2 :
24
2.2. RELATIONS BINAIRES
Exemple 2.2.4 La relation «être parallèle» est une relation symétrie pour
l’ensemble E des droites a¢ nes du plan car si Dest parallèle à D0 alors D0
est parallèle à D,
25
CHAPITRE 2. ENSEMBLES ET RELATIONS BINAIRES
Exemple 2.2.5 La relation «être parallèle» est une relation n’est pas an-
tisymétrique pour l’ensemble E des droites a¢ nes du plan.
8x; y 2 R; xRy , x2 y2
1) R est ré‡exive : 8x 2 R; x2 x2 :
2) R n’est pas symétrique : Pour x = 1 et y = 2 , on a 1 4 mais
4 1:
3) R n’est pas antisymétrique :Pour x = 2 et y = 2 , on a 4 4.
4) R est transitive : 8x; y; z 2 R; x2 y 2 et y 2 z 2 ) x2 z 2 :
26
2.2. RELATIONS BINAIRES
27
CHAPITRE 2. ENSEMBLES ET RELATIONS BINAIRES
Classe d’équivalence
Dé…nition 2.2.7 Soit R une relation d’équivalence sur un ensemble E et
soit x un élément de E. On appelle classe d’équivalence de x l’ensemble qui
contient tous les elements E qui ayant une relation avec x; on notera cl (x)
ou x :
cl (x) = fy 2 E n xRyg
8x; y 2 R; xRy , x2 = y 2 :
1) R est ré‡exive : 8x 2 R; x2 = y 2 :
28
2.2. RELATIONS BINAIRES
2) R symétrique : 8x; y; z 2 R; on a x2 = y 2 =) y 2 = x2 :
3) R est transitive : 8x; y; z 2 R; (x2 = y 2 et y 2 = z 2 ) ) x2 = z 2 :
Alors R est une relation d’équivalence.
Les classe d’équivalence
cl (2) = fy 2 R n 2Ryg = y 2 R n 4 = y 2 = f 2; 2g
cl (0) = fy 2 R n 0Ryg = y 2 R n 0 = y 2 = f0g
cl ( 2) = cl (2)
29
CHAPITRE 2. ENSEMBLES ET RELATIONS BINAIRES
Pour cl , on a
2
n o
cl = y 2 R : Ry
2 n 2 o
= y 2 R : cos2 + sin2 (y) = 1
2
2
= y 2 R : sin (y) = 1
= fy 2 R : sin (y) = 1g
n o
= (2k + 1) n k 2 Z
2
Exemple 2.2.16 n dé…nit sur R2 la relation R par :
30
2.2. RELATIONS BINAIRES
8x; y 2 R; xRy , x y
31
CHAPITRE 2. ENSEMBLES ET RELATIONS BINAIRES
9x; y 2 E; xRy
/ et y Rx:
/
Exemple 2.2.19 .
1) La relation " ", dé…nie sur R; est une relation d’ordre total :
8x; y 2 R; x y ou y x:
2) La relation " ", dé…nie sur P (R) ; est une relation d’ordre partiel :
Majorants-Minorant
Dé…nition 2.2.10 Soit A une partie d’un ensemble E: R Une relation
d’ordre sur E :
Soit M 2 E, on dit que M est un majorant de A si :
8x 2 A : xRM:
8x 2 A : mRx:
32
2.2. RELATIONS BINAIRES
Maximum-Minimum
Dé…nition 2.2.12 Soit R Une relation d’ordre sur E; et soit A E:
On dit que M est un plus grand élément de A si (M estunmajorant de A et M 2 A).
On le note max (A).
On dit que m est un plus petit élément de A si (m est un minirant de
A et m 2 A). On le note min (A).
Remarque 2.2.4 .
1) Si sup (A) 2 A alors sup (A) = max (A) :
2) Si inf (A) 2 A alors inf (A) = min (A) :
33
CHAPITRE 2. ENSEMBLES ET RELATIONS BINAIRES
xRy , x divise y
xRy , 9k 2 N : y = kx
1) R est ré‡exive : 8x 2 N ;
9k = 1 2 N : x = 1 x ) xRx
xRy 9k 2 N : y = kx
)
yRx 9k 0 2 N : x = k 0 y
) x = k 0 kx ) k 0 k = 1
) k = 1 et k 0 = 1
) x = y:
xRy 9k 2 N : y = kx
)
yRz 9k 0 2 N : z = k 0 y
) z = k 0 kx
) 9k 00 2 N : z = k 00 x avec k 00 = k 0 k
) xRz:
34
2.3. EXERCICES
c) Soit m 2 N :
8x 2 N : mRx
8x 2 N : m divise x
) m = 1:
Alors, min (N ) = 1:
Soit M 2 N :
8x 2 N : xRM
8x 2 N : x divise M
) M n’existe pas.
2.3 Exercices
Exercice 2.3.1 Soient E = f1; 2; 3; 4g, A = f1; 2; 3g et B = f3; 4g :
1- Déterminer A \ B; A [ B; A n B; B n A; E n B; E n A; B n E; B A;
E A; ? A; E ?; CE A; CE B; CE (A \ B) ; (CE A [ CE B); CE (A [ B) ;
(CE A \ CE B).
2- Calculer :A B, (CE A) B, A (CE B), (CE A) (CE B) et E 2 n (A B) :
A = B , (A \ B) = (A [ B)
35
CHAPITRE 2. ENSEMBLES ET RELATIONS BINAIRES
xRy , 9k 2 N : y = xk
(x; y) R (x0 ; y 0 ) , x y = x0 y0
36
Chapitre 3
Fonctions et Applications
3.1 Fonctions
Dé…nition 3.1.1 Soient E et F deux ensembles.
Une relation f d’ensemble de départ E, d’ensemble d’arrivée F et de
graphe est appelée une fonction de E vers F si tout élément de E est en
relation avec au plus un élément de F (c’est-à-dire avec un élément ou avec
aucun élément). On note alors :
f : E!F
x 7! f (x) :
= f(x; y) 2 E F : y = f (x)g :
37
CHAPITRE 3. FONCTIONS ET APPLICATIONS
Remarque 3.1.2 Remarquons que d n’a pas d’image par f , possède deux
antécédents par f , " en possède un seul et n’en possède aucun.
Exemple 3.1.2 La relation f dé…nit par
ex + 1
= (x; y) 2 R2 ; y =
x 3
est une fonction que l’on note
f : R!R
ex + 1
x 7! f (x) = :
x 3
On peut montrer que 0 n’a pas d’antécédent par f et que 3 n’a pas d’image
par f.
Remarque 3.1.3 Soit f une fonction de E vers F . Si l’image d’un élé-
ment x de E par f existe, celle-ci est forcément unique. En revanche, si
l’antécédent d’un élément y de F existe, alors il n’est pas forcément unique.
Considérons par exemple la fonction f : x 2 R ! x2 2 R L’antécédent
de 2 par f n’existe pas et l’antécédent de 9 par f n’est pas unique puisque
f ( 3) = f (3) = 9. Les réels 3 et 3 sont deux antécédents de 9 par f.
Dé…nition 3.1.2 (Domaine de défnition) Soient E; F deux ensembles
non vides et la fonction f : E ! F . On appelle domaine de défnition de f ,
et on note Df , l’ensemble des éléments de E ayant une image dans F par
f.
Exemple 3.1.3 la fonction dé…nit dans l’exemple 3.1.2, Df = R f3g
38
3.2. APPLICATION
3.2 Application
3.2.1 Dé…nitions
Dé…nition 3.2.1 Soient E et F deux ensembles. Une application f de E
dans F est une relation qui permet d’associer à chaque élément x de E un
élémént unique y de F:
Exemple 3.2.1
:/Users/Faycal/AppData/Local/Temp/graphics/QJXRC70B1 2:pdf
3.2.4 Egalité
Dé…nition 3.2.4 Soient f : E ! F et g : E 0 ! F 0 deux applications. On
dit qu’elles sont égales et on note f = g si les deux conditions suivantes
sont véri…ées :
1) E = E 0 et F = F 0
2) 8x 2 E; f (x) = g (x) :
39
CHAPITRE 3. FONCTIONS ET APPLICATIONS
f (A) = fy 2 F n 9x 2 A : y = f (x)g :
Image réciproque
Dé…nition 3.2.6 Soient l’application f : E ! F et B un sous-ensemble
de F . On appelle image réciproque de B par f l’ensemble des éléments x
de E dont l’image f (x) par f est dans B. C’est un sous-ensemble de E ;
on le note f 1 (B). On a donc pour tout élément x de E :
1
f (B) = fx 2 En f (x) 2 Bg :
40
3.2. APPLICATION
On a
1 1 1
f (fbg) = ;; f (fag) = f1; 2g ; f (fa; b; dg) = f1; 2g
f : R ! R
x ! x2
On a :
1
f (f9g) = f 3; 3g ; f 1 (f0g) = f0g ; f 1
(f 1; 9g) = f 3; 3g ;
1
f R = ?; f 1 (R+ ) = R:
Remarque 3.2.4 Ces notions sont plus di¢ ciles à maîtriser qu’il n’y paraît!
- Fixons y 2 F . Tout élément x 2 E tel que f(x)=y est un antécédent
de y:
En termes d’image réciproque l’ensemble des antécédents de y est f 1 (fyg).
Sur les dessins suivants, l’élément y admet 3 antécédents par f . Ce sont
41
CHAPITRE 3. FONCTIONS ET APPLICATIONS
x 1 ; x2 ; x3 .
42
3.2. APPLICATION
g f : E!G
x 7! (g f ) (x) = g (f (x)) :
f : E ! F; g : F ! G; h : G ! H:
1- On a les inclusions :
(g f ) (E) g (F ) G
43
CHAPITRE 3. FONCTIONS ET APPLICATIONS
Donc
g f 6= f g
calculer (g f ) h et g (f h)
Remarque 3.2.7 La composition " " est associative, c-a-d : 8 les appli-
cations f; g; h si existe f; g; h alors
(h g) f = h (g f )
44
3.2. APPLICATION
Df 6= Dg ou 9x 2 Df = Dg : f (x) 6= g(x):
2- la négation de f = g est
9x 2 R : f (x) 6= g(x):
3-
45
CHAPITRE 3. FONCTIONS ET APPLICATIONS
46
3.2. APPLICATION
ou
Applications surjectives
Dé…nition 3.2.10 Soit E; F deux ensembles. Une application f : E ! F
est surjection (ou surjective ) si tout élément de l’ensemble d’arrivée F
admet au moins un antécédent par f (c’est-à-dire un ou plusieurs).
Autrement dit,une application f : E ! F est surjective si
8y 2 F; 9x 2 E : y = f (x) :
Exemple 3.2.12
9y 2 F; 8x 2 E : y 6= f (x) :
47
CHAPITRE 3. FONCTIONS ET APPLICATIONS
Applications bijectives
Dé…nition 3.2.11 Soit E; F deux ensembles non vide.
- L’application f : E ! F est une bijection ( ou bijective ) si elle est à
la fois injective et surjective.
- S’il existe une bijection entre E et F , alors on dit que les deux en-
sembles E et F sont équipotents (ou qu’ils ont la même puissance).
Exemple 3.2.13
8y 2 F; 9!x 2 E : y = f (x) :
48
3.2. APPLICATION
49
CHAPITRE 3. FONCTIONS ET APPLICATIONS
3.3 Exercices
Exercice 3.3.1 Démontrer la proposition (3.2.2).
Exercice 3.3.2 1- Soient E; F; G trois ensembles, f une application de E
vers F et g une application de F vers G.
Démontrer les propriétés suivantes.
a) Si gof est injective alors f est injective.
b) Si gof est surjective alors g est surjective.
2) Démontrer la proposition (3.2.3).
Exercice 3.3.3 Soit la fonction f : R ! R dé…nie par f (x) = x2 , et soit
: Trouver :
1) Déterminer l’image directe de A = [ 5; 2[ ; B = ] 6; 1[ [ [1; 3] ;
B = ] 5; 4[ [ [2; 3] par f:
2) Déterminer l’image réciproque de E = [ 5; 4] par f:
50
3.3. EXERCICES
51
CHAPITRE 3. FONCTIONS ET APPLICATIONS
52
Chapitre 4
Structures Algébriques
E E ! E
(x; y) 7! x>y
8 (x; y) 2 R2 : x + y 2 R;
8 (x; y) 2 R2 : x y 2 R;
53
CHAPITRE 4. STRUCTURES ALGÉBRIQUES
L’intersection " \ "et la réunion " [ " sont sont des lois de composition
interne sur P (E) :
:
: :
Les couples (A(X; E); +) et (A(X; E); ) sont des ensembles structurés.
54
4.1. LOIS DE COMPOSITION INTERNE
associative si :
Exemple 4.1.3 .
1) L’addition " + "et la multiplication " " dans R sont commutatives
et associatives.
2) La soustraction " " ne peut ni commutative ni associative.
3) La loi > dé…nie sur Q par x>y = x+y 2
a) > est commutative sur Q: car
x+y y+x
8x; y 2 Q : x>y = = = y>x
2 2
b) > n’est pas associative sur Q car
1 1
(( 1) >0) >1 = ; ( 1) > (0>1) = :
4 4
4) Soit E un ensemble non vide. La loi est associative sur A (E; E).
Par contre, elle n’est pas commutative sur A (E; E) , sauf si E est réduit
à un seul élément.
5) Soit X un ensemble non vide. Les deux lois + et dé…nies sur
A(X; R) sont associatives et commutatives sur A(X; R) car l’addition et la
multiplication le sont dans R
8x 2 E : x>e = e>x = x:
55
CHAPITRE 4. STRUCTURES ALGÉBRIQUES
x>x0 = x0 >x = e:
Exemple 4.1.4 .
1) (P (E) ; [) et (P (E) ; \) deux ensembles structurés,
l’ensemble neutre de [ est ; car
8A 2 P (E) : A [ ; = ; [ A = A:
8A 2 P (E) : A \ E = E \ A = A:
8x; y 2 R : x y = xy + x2 1 y2 1 :
x y = xy + x2 1 y2 1
= yx + y 2 1 x2 1
= y x:
56
4.1. LOIS DE COMPOSITION INTERNE
(0 2) 3 6= 0 (2 3) :
En e¤et,
(0 2) 3 = 0 2 + 02 1 22 1 3
= ( 3) 3 = ( 3) 3 + ( 3)2 1 32 1
= 9 + 82 = 55
D’autre part,
0 (2 3) = 0 2 3 + 22 1 32 1
= 0 30 = 0 30 + 02 1 302 1
= 899:
1 x = 1 x + 12 1 x2 1
= x
8x 2 E : x>a = a>x = a:
57
CHAPITRE 4. STRUCTURES ALGÉBRIQUES
Remarque 4.2.1 Si la loi > est commutative sur E; on dit que le groupe
(E; >) est commutatif (ou abélien) :
(x y) z = (0 2) 3 = 55
x (y z) = 0 (2 3) = 899
58
4.2. GROUPE ET SOUS-GROUPE
iii) On a
8x 2 R : x 1 = x:1 + (x2 1)(12 1) = x;
comme la loi est commutative, alors 1 est élément neutre de la loi .
2) soit x l’élément symétriques du réel 2 pour la loi
D’autre part,
p
3
p
3
x (y z) = x y3 + z3 = x3 + y 3 + z 3 :
59
CHAPITRE 4. STRUCTURES ALGÉBRIQUES
4.2.2 Sous-groupe
Dé…nition 4.2.2 Soient (G; >) un groupe et H un sous-ensemble non vide
de G: On dit que (H; >) est un sous-groupe de (G; >) ssi les trois conditions
suivantes sont véri…er :
1) H 6= ?: (e 2 H l’élément neutre de G)
2) 8x; y 2 H : x>y 2 H:
3) 8x 2 H : x0 2 H: (x0 l’élément symétrique de G) :
Exemple 4.2.3 .
1) Q+ ; est un sous-groupe de (Q; ) car :
- e = 1 2 Q+ ;
- 8x; y 2 Q+ alors x y 2 Q+ ;
- 8x 2 Q+ alors x0 = x1 2 Q+ :
2) (Z; +) est un sous-groupe de (R; +) :
Remarque 4.2.2 Soit e l’élément neutre du groupe (G; >)
(feg ; >) est un sous-groupe trivial du groupe (G; >).
Proposition 4.2.1 (H; >) est un sous-groupe de (G; >) ssi
H 6= ?: (e 2 H l’élément neutre de G)
8x; y 2 H : x>y 0 2 H:
où y 0 est l’élément symétrique de y:
60
4.2. GROUPE ET SOUS-GROUPE
et
On a :8 (x; y) 2 G
61
CHAPITRE 4. STRUCTURES ALGÉBRIQUES
On a
62
4.3. HOMOMORPHISME DE GROUPES
63
CHAPITRE 4. STRUCTURES ALGÉBRIQUES
On a
8x; y 2 R : f (x + y) = 3x+y = 3x 3y = f (x) f (y) :
Donc f est un homomorphisme de groupes.
2- Soit les groupes R+ ; et (R; +) : Soit l’application dé…nie
f : R+ ! R
x ! f (x) = ln(x):
On a
8x; y 2 R+ : f (x + y) = ln(x:y) = ln x + ln y = f (x) + f (y) :
Donc f est un homomorphisme de groupes.
64
4.4. ANNEAU ET SOUS-ANNEAU
4.3.3 Noyau
Dé…nition 4.3.3 Soit f un homomorphisme de groupes de (G; ) dans
(G0 ; >) et soit e0 l’élément neutre de G0 : Le noyau de f est
ker f = f 1 (fe0 g)
= fx 2 G j f (x) = e0 g :
On dit que la loi est distributive par rapport à > si elle est distributive
à la fois à gauche et à droite par rapport à >.
65
CHAPITRE 4. STRUCTURES ALGÉBRIQUES
x (y + z) = (x y) + (x z)
8 (x; y; z) 2 C3 : :
(x + y) z = (x z) + (y z)
(x; y) (x0 ; y 0 ) = (x + x0 ; y + y 0 )
(x; y) (x0 ; y 0 ) = (xx0 ; xx0 + xy 0 + x0 y)
66
4.4. ANNEAU ET SOUS-ANNEAU
4.4.2 Anneau
Dé…nition 4.4.2 Soient et > deux lois de composition interne d’un en-
semble A.
On dit que (A; >; ) est un anneau (anneau unitaire) si :
8
>
> i) (A; >) est un groupe commutatif,
<
ii)la loi est associative surA;
>
> iii) distributive par rapport à >;
:
iv)l0 ensemble A admet un élément neutre pour la loi :
De plus, si la loi est commutative sur A on dit que (A; >; ) est un
anneau commutatif.
8x; y; z 2 Z : (x y) z=x (y z) ;
- est commutative :
8x; y 2 Z : x y=y z;
8x; y; z 2 Z : x (y + z) = (x y) + (x z) ;
67
CHAPITRE 4. STRUCTURES ALGÉBRIQUES
p
Solution. a) On a 0 2 A car 0 = 0 + 0 2
b) 8x; y 2 A; on a
p
9a; b 2 Z : x = a + b 2
p
9a0 ; b0 2 Z : y = a0 + b0 2
Donc
x+y = x y
p p
= a + b 2 a0 b0 2
p
= (a a0 ) + (b b0 ) 2
p
= a00 + b00 2
x + y 2 A:
p
2) On a 1 2 A car 1 = 1 + 0 2
3) 8x; y 2 A;
p p
x y = a + b 2 a0 + b 0 2
p p
= aa0 + ab0 2 + ba0 2 + 2bb0
p
= aa0 + 2bb0 + (ab0 + ba0 ) 2
p
= a00 + b00 2
x y 2 A:
68
4.5. CORPS ET SOUS-CORPS
Remarque 4.5.1 Si la loi est commutative, on dit que (K; >; ) est un
corps commutatif.
Aussi on dit que (K; >; ) corps si (K; >; ) anneau et tout élément de
K fe> g admet un inverse pour la loi :
4.5.2 sous-corps
Dé…nition 4.5.2 Soient (K; >; ) un corps et H un sous-ensemble non
vide de K: On dit que (H; >; ) est un sous-corps de (K; >; ) si :
i) (H; >) est un sous-groupe du groupe (K; >) :
ii) (Hn fe> g ; >) est un sous-groupe du groupe (Kn fe> g ; >) :
4.6 Exercices
Exercice 4.6.1 Démontrer la propsition (4.1.1)
(x>y)0 = y 0 >x0 :
69
CHAPITRE 4. STRUCTURES ALGÉBRIQUES
H 6= ?: (e 2 H l’élément neutre de G)
8x; y 2 H : x>y 0 2 H:
Exercice 4.6.7 Soient (G; ?) un groupe et (G0; ?) un sous groupe de (G; ?).
On dé…nit une relation binaire R sur G par :
1
8x; y 2 G; xRy () x ? y 2 G0
1
y est l’inverse de y par la loi ?:
Montrer que R est une relation d’équivalence sur G.
(x; y) T (x0 ; y 0 ) = (x + x0 ; y + y 0 )
(x; y) (x0 ; y 0 ) = (xx0 ; xx0 + xy 0 + x0 y)
x y =x+y xy
70
4.6. EXERCICES
Exercice 4.6.11 Soit (G; ) un groupe dans lequel pour tout x 2 G véri…e
x x = e:
Montrer que est commutative.
Exercice 4.6.12
p Soit (A; +; ) est un sous-anneau de (R; +; ) ; telleque
A = a + b 2 : a; b 2 Z :
On considère l’application f de A vers A par : 8a; b 2 Z :
p p
f a+b 2 =a b 2
(x; y) (x0 ; y 0 ) = (x + x0 ; y + y 0 ) :
(x; y) (x0 ; y 0 ) = (xx0 yy 0 ; xy 0 + yx0 ) :
71
Chapitre 5
Nombres Complexes
(x; y) (x0 ; y 0 ) = (x + x0 ; y + y 0 )
(x; y) (x0 ; y 0 ) = (xx0 yy 0 ; xy 0 + yx0 )
(x; y) (x0 ; y 0 ) = (x + x0 ; y + y 0 )
= (x0 + x; y 0 + y)
= (x0 ; y 0 ) (x; y) :
72
5.1. INTRODUCTION À L’ÉNSEMBLE C
D’autre part,
Donc,
a+x=x a=0
)
b+y =y b=0
Comme est commutative, alors (0; 0) est l’élément neutre de dans R2 :
iv) Soit (x; y) 2 R2 élément symétrique de (x; y) 2 R2 par ;
Donc,
x+x=0 x= x
)
y+y =0 y= y
Alors 8 (x; y) 2 R2 ; admet un est élément symétrique ( x; y) 2 R2 par
:
Donc (R2 ; ) est un groupe abélien.
2) Montrons que (R2 f(0; 0)g ; ) est un groupe abélien.
i) est commutative : 8 (x; y) ; (x0 ; y 0 ) 2 R2 ;
73
CHAPITRE 5. NOMBRES COMPLEXES
74
5.1. INTRODUCTION À L’ÉNSEMBLE C
D’autre part,
(x; y) (x0 ; y 0 ) = (x + x0 ; y + y 0 )
(x; y) (x0 ; y 0 ) = (xx0 yy 0 ; xy 0 + yx0 )
f : R ! H
x ! (x; 0)
f (x + y) = (x + y; 0) .
f (x) f (y) = (x; 0) (y; 0) = (x + y; 0) :
75
CHAPITRE 5. NOMBRES COMPLEXES
8 (x; y) 2 R2
f (x y) = (x y; 0) .
f (x) f ((y)) = (x; 0) (y; 0) = (x y; 0) :
Donc
8 (x; y) 2 R2 : f (x y) = f (x) f ((y)) : (5.2)
D’aprés (5.1) et (5.1), f est morphisme.
ii) f est bijective.
f injective car :
f surjective car :
8y 2 H; 9x 2 R : y = (x; 0) = f (x):
i2 = (0; 1) (0; 1) = ( 1; 0) = 1
3- (x; y) 2 C; on a
z = x + iy avec (x; y) 2 R2 et i2 = 1:
76
5.2. OPÉRATIONS ALGÉBRIQUE SUR C
Solution. z1 = 1+3i
1+i
= (1+3i)(1+i)
(1+i)(1 i)
= 1 + 2i
1+3i 1 3i (1+3i)(1+i)+(1+i)(1 5i)
z2 = 1+i + 1 i = (1+i)(1 i)
= 2
2+5i 2 5i (2+5i)(1+i)+(2 5i)(1 i) 1
z3 = 1 i + 1+i = 2
= 2
2 Re ((2 + 5i) (1 + i)) =
Re ( 3 + 7i) = 3
(3+6i)(3+4i)
z4 = 3+6i
3 4i
= (3 4i)(3+4i)
= 15+30i
25
= 35 + i 65 :
1+i 2 1 7i 2i 1 7i 2 1 7i 1+7i (1+7i)(4 3i)
z5 = 2 i
+ 4+3i = 3 4i + 4+3i = 4+3i + 4+3i = 4+3i
= (4+3i)(4 3i)
=
25+25i
25
= 1 i:
9 7
1+i 7 (1+i)2 2i 7
z6 = (1+i)
(1 i)7
= 1 i
(1 + i)2 = (1 i)(1+i)
(1 + i)2 = 2
(2i) = 2:
77
CHAPITRE 5. NOMBRES COMPLEXES
Exercice 5.2.2 Resoudre dans C; les équations suivante puis mettre les
solution sur la forme algébrique.
1) (1 + i) z 1 3i = 0
2) z + z 2 (z z)p+ 4 2i = 0:
3) z 21i = 14 + i 23 z
Solution. 1) z = 1+3i
1+i
= 1 + 2i
2) soit z = x + iy, (x; y) 2 R2
z+z 2 (z z) + 4 2i = 0 =) 2x 2 (2yi) + 4 2i = 0
2x + 4 = 0
=)
2 (2y) 2 = 0
x= 2
=) 1
y= 2
donc z = 2 21 i
p p
3) z = 8 6 3 + i 12 4 3
z1 + z2 = z1 + z2
z1 z2 = z1 z2
z1 z1
= avec z2 6= 0:
z2 z2
zn = z n ; 8n 2 N:
z1 + z2 = (x1 + x2 ) + i (y1 + y2 )
= (x1 + x2 ) i (y1 + y2 )
= x1 iy1 + x2 iy2
= z1 + z2
2) z1 z2 = z1 z2
z1 z2 = (x1 x2 y1 y2 ) + i (x1 y2 + y1 x2 )
= (x1 x2 y1 y2 ) i (x1 y2 + y1 x2 )
78
5.3. INTERPRÉTATION GÉOMÉTRIQUE
z1 z1
3) z2
= z2
avec z2 6= 0:
z1 x1 + iy1
=
z2 x2 + iy2
x1 x2 + y1 y2 x1 y2 + y1 x2
= 2 2
+i
x 2 + y2 x22 + y22
x1 x2 + y1 y2 x1 y2 + y1 x2
= 2 2
i
x2 + y2 x22 + y22
z1 x1 iy1 x2 + iy2
=
z2 x2 iy2 x2 + iy2
x1 x2 + y1 y2 x1 y2 + y1 x 2
= 2 2
i :
x2 + y2 x22 + y22
z n = z n ; 8n 2 N :( par récurrence)
pour n = 1 : z 1 = z 1
8n 2 N : posons z n = z n ; démontrons z n+1 = z n+1
on a z n+1 = z n z = z n z = z n z = z n+1 :
3 i
Exemple 5.2.3 trouver la forme algébrique de 1+i
:
3 i 3 i 3+i (3 + i) (1 + i)
= = = = 1 + 2i:
1+i 1+i 1 i 1+1
79
CHAPITRE 5. NOMBRES COMPLEXES
!
l’angle !
u ; OM qui s’appelle argument de z, noté arg (z) et on a
(
x
cos ( ) = jzj
arg (z) = : y (5.3)
sin ( ) = jzj :
p
Exemple 5.3.1 Soit z1 = 1 + i et z2 = 1 3i; on a
p p
jz1 j = 1+1= 2
p
jz2 j = 1 + 3 = 2:
et
( p
p1 2
cos ( 1 ) = =
arg (z1 ) : 2 p2 ) =
2 1
sin ( 1 ) = p12 = 2
4
1
cos ( 2 ) = p2
arg (z2 ) : 3 ) 1 = :
sin ( 2 ) = 2
3
80
5.4. FORME TRIGONOMÉTRIQUE ET EXPONENTIELLE
z = r (cos ( ) + i sin ( )) ;
avec
r = jzj et = arg (z) :
= :
4
On déduit la forme algébrique de z,
p
z= 2 cos + i sin :
4 4
p
2) Soit z = 3 cos 3
+ i sin 3
, on a la forme algébrique de z est
p !
p 1 3
z = 3 +i
2 2
p
3 3
z = +i :
2 2
j zj = jzj
jzj = jzj
81
CHAPITRE 5. NOMBRES COMPLEXES
z z = jzj2
0
jz z j = jzj jz 0 j ;
jz n j = jzjn ; n 2 N
z jzj
= ; z 0 6= 0:
z0 0
jz j
z z = (x + iy) (x + iy)
= x2 + y 2
= jzj2 :
2) jz z 0 j = jzj jz 0 j,
jz z 0 j = (z z0) (z z0)
= (z z0) z z0
= (z z) z0 z0
= jzj jz 0 j .
3) jz n j = jzjn ; n 2 N
pour n = 1 : jz 1 j = jzj1
8n 2 N : posons jz n j = jzjn ; démontrons jz n+1 j = jzjn+1
on a jz n+1 j = jz n zj = jz n j jzj = jzjn+1 :
4) zz0 = jzjzj0 j ; z 0 6= 0;
r
z z z
=
z0 z0 z0
r
z z
=
z0 z0
jzj
= :
jz 0 j
82
5.4. FORME TRIGONOMÉTRIQUE ET EXPONENTIELLE
83
CHAPITRE 5. NOMBRES COMPLEXES
Remarque 5.4.2 1)z est le point M 0 (z) est le symétrique du point M (z)
par rapport à l’axe des abscisses.
2) z est le point M 00 (z) est le symétrique du point M (z) par rapport à
O.
p
Exercice 5.4.1 soit les nombres complexes z = 1 + i 3; z 0 = 1 i
1) Mettre sous la forme trigonométrique : z; z 0 ; z z 0 ; zz0 ; z 2
2) Mettre sous la forme algébrique z z 0
3) Déduire les valeurs exacte de cos( 12 ); sin( 12 ); tan( 12 )
Solution. 1)
p
z = 2(cos( ) + i sin( )); z 0 = 2(cos( ) i sin( ));
3 3 4 4
p z p 7 7
z z 0 = 2 2(cos( ) + i sin( )); 0 = 2(cos( ) + i sin( ));
12 12 z 12 12
2 2
z 2 = z z = 4(cos( ) + i sin( ))
3 3
2) p p
z z0 = 1 + 3 + i( 3 1):
3) p p p
3+1 3 1 3 1
cos( ) = p ; sin( ) = p ; tan( ) = p :
12 2 2 12 2 2 12 3+1
84
5.4. FORME TRIGONOMÉTRIQUE ET EXPONENTIELLE
n
X
n
(cos ( ) + i sin ( )) = Cnk (cos ( ))n k
(i sin ( ))k
k=0
2
X
2
(cos ( ) + i sin ( )) = C2k (cos ( ))2 k
(i sin ( ))k
k=0
85
CHAPITRE 5. NOMBRES COMPLEXES
f0 ( ) = sin ( ) + i cos ( )
2
= i sin ( ) + i cos ( )
= i (cos ( ) + i sin ( ))
= if ( ) :
0
On trouve alors k = i car ekx = kekx : Pour ces deux raisons, on décide
de poser ei = cos ( ) + i sin ( ) :
86
5.4. FORME TRIGONOMÉTRIQUE ET EXPONENTIELLE
Alors
ein + e in
ein e in
cos (n ) = ; sin (n ) = :
2 2i
1E METHODE :
En sachant que
ei + e i
ei e i
cos ( ) = ; sin ( ) = :
2 2i
On développe en utilisant le binôme de Newton et on regroupe les termes
équidistants.
Linéarisation de cos2 ( ) ; sin3 ( ) :
2
2 ei + e i
cos ( ) =
2
1 2 2
= ei + 2ei e i
+ e i
4
1 i2
= e + e i2 + 2
8i
1
= (2 cos (2 ) + 2)
4
1 1
= cos (2 ) + :
2 2
3
3 ei e i
sin ( ) =
2i
1 3 2 2 3
= ei 3 ei e i + 3ei e i
e i
8i
1 i3
= e 3ei + 3e i e i3
8i
1 ei3 e i3 ei e i
= 3
4 2i 2i
1 3
= sin (3 ) + sin ( ) :
4 4
87
CHAPITRE 5. NOMBRES COMPLEXES
2E METHODE :
1 X k
n
cosn ( ) = C cos ((2k n) )
2n k=0 n
1 X
n h n n i
n
sin ( ) = n ( 1)n Cnk cos cos ((2k n) ) sin sin ((2k n) )
2 k=0 2 2
Proposition 5.5.1 Tout nombre complexe non nul possède exactement deux
racines deuxièmes distinctes et opposées l’une de l ’autre
Soit Le nombre z est une racine carrée de L:
88
5.5. RÉSOLUTION DES ÉQUATIONS DANS C
z2 = Z x2 y 2 + 2ixy
p = a + ib
,
jz 2 j = jZj x 2 + y 2 = a2 + b 2
8 2
< x y 2 = a = Re(L)
, 2xy = b = p
Im(L)
: 2
x + y 2 = a2 + b2 = jLj
4) Si L = ei (forme exponentielle).
Soit z = rei ; (forme exponentielle) racine carrée de L
z2 = L , r2 ei2 = ei
r2 =
()
2 = + 2 k; k 2 Z
p
r=
()
= 2 + k; k 2 Z
z2 = L , r2 ei2 = 4ei 12
r2 = 4
()
2 = 12 + 2 k; k 2 Z
r=2
()
= 24
+ k; k 2 Z
25
i 24
() z = 2e ou z = 2ei 24 :
89
CHAPITRE 5. NOMBRES COMPLEXES
z2 = 1 ) z 2 = i2
) z1 = i et z2 = i
1 1
(1) + (3) : 2x2 = 1 ) x2 = )x= p :
2 2 p p
1 2 2 1 2
Pour x = p , on trouve p y = 1 ) y = : Donc z1 = p + i
2 2 2 p 2 2
1 2 2 1
Pour x = p , on trouve p y = 1 ) y = : Donc z2 = p
p 2 2 2 2
2
i
2
3) L3 = 1 + i :
On cherche z = x + iy tel que z 2 = L3 . On a z 2 = 1 + i; alors
8 2
< x y2 = 1 ::: (1)
2xy = 1 p ::: (2)
: 2
x + y 2 = 2 ::: (3)
p r p
2
p 2 1 + 2 1+ 2
(1) + (3) : 2x = 1 + 2 ) x = )x= :
r p 2 2
1+ 2 p p 1
Pour x = , on trouve 2 + 2 2y = 1 ) y = p p :
2 2 + 2 2
r p
1+ 2 1
Donc z1 = +p p i:
2 2 + 2 2
r p
1+ 2 p p 1
Pour x = , on trouve 2 + 2 2y = 1 ) y = p p :
2 2 + 2 2
r p
1+ 2 1
Donc z2 = p p i
2 2 + 2 2
p
4) L4 = 1 + i 3 :
90
5.5. RÉSOLUTION DES ÉQUATIONS DANS C
p
On cherche z = x + iy tel que z 2 = L4 . On a z 2 = 1 + i 3, alors
8 2
< x y 2p= 1 ::: (1)
2xy = 3 ::: (2)
: 2
x + y 2 = 2 ::: (3)
r
2 2 3 3
(1) + (3) : 2x = 3 ) x = ) x = :
2 r2
1 1
(3) (1) : 2y 2 = 1 ) x2 = ) x =
2
r r 2 r r
3 1 3 1
Comme xy > 0; alors z1 = + i; z2 = i
2 2 2 2
5) L5 = 3 4i :
On cherche z = x + iy tel que z 2 = L5 . On a z 2 = 3 4i, alors
8 2
< x y 2 = 3 ::: (1)
2xy = 4 ::: (2)
: 2
x + y 2 = 5 ::: (3)
b
z0 = :
2a
3) Si < 0; on a deux solutions complexes
p p
b i j j b+i j j
z1 = ; z2 = :
2a 2a
91
CHAPITRE 5. NOMBRES COMPLEXES
On a
p 2 p p
= i 2 + 4i 2 = 1 + 2i 2:
Soit = + i racine carrée de
8 2 2
< =
p 1 ::: (1)
2 = 2 2 ::: (2)
: 2
+ 2 = 3 ::: (3)
p
(1) + (3) ) 2 2 = 4 ) = 2:
92
5.6. RACINES N-IÈMES D’UN NOMBRE COMPLEXE
p p
Pour = 2, on a = 1, alors : = 2 + i:
Donc, les solutions de l’équations
pp
b i+ 2 2 i
z1 = = = i
2a p 2 p
b+ i+ 2+ 2+i p
z2 = = = 2:
2a 2
p
Exemple 5.6.1 Soit le nombre complexe L = 3 + i.
On a L = 2ei 6 , Les racines cubiques de L sont :
p 6 +2k
2ei
3
zk = 3 , k = f0; 1; 2g :
p
Exercice 5.6.1 Trouver les racines cubiques de Z = 1 3i:
93
CHAPITRE 5. NOMBRES COMPLEXES
Alors
p
2e i 9
3
z0 =
p 5
2ei 9
3
z1 =
p 11
2ei 9 :
3
z2 =
5.7 Exercices
Exercice 5.7.1 On considère les points A; B et C du plan complexe d’af-
…xes respectives :
a= 1 + 2i; b= 2 i; c= 3 + i; d = 2 i
On considère l’application f qui à tout point M d’a¢ xe z 6= b, associe le
point M 0 d’a¢ xe z0 dé…nie par :
z + 1 2i
z0 =
z+2+i
1- caculer les images de a; d; c parl’application f sous la forme algébrique.
2- soit L = f (i); mettre L sous la forme exponentielle, et (2L)2021 sous
la forme algébrique.
3- Déterminer l’ensemble E des points M d’a¢ xe z avec z 6= b tels que
jz0 1j = 1.
94
5.7. EXERCICES
(1 + 2i) z 2 (9 + 3i) z + 10 5i = 0:
95
CHAPITRE 5. NOMBRES COMPLEXES
96
Chapitre 6
Polynômes et Fractions
Rationnelles
6.1 Généralités
6.1.1 Dé…nitions
Dé…nition 6.1.1 On appelle monôme toute expression de la forme ak xk ,
où ak 2 K appelé coe¢ cient du monôme, et x une variable indéterminée.
p
Exemple 6.1.1 2x3 dans K = Q, 2x5 dans K =R, (1 + 2i) x2 dans K =C,
Dé…nition 6.1.2 On appelle polynôme à coe¢ cients dans K l’expression
dé…nie par :
X
n
P (x) = ak x k = an x n + an 1 x n 1
+ ::: + a2 x2 + a1 x + a0 ; n2N
k=0
97
CHAPITRE 6. POLYNÔMES ET FRACTIONS RATIONNELLES
P2
Exemple 6.1.2 P (x) = k=0 ak xk = 5x2 + ix + 8 + 3i est polynômes à
coe¢ cients dans K = C
Dé…nition 6.1.3 .i) Si tous les coe¢ cients ak = 0, alors P (x) = 0 est
appelé le polynôme nul.
ii) On appelé polynômes constant tous polynômes de la forme P (x) =
a0 .
iii) Si an = 1, on dit que P (x) est un polynôme unitaire.
Solution. 8 8
< a 3=0 < a)3
5b = 0 =) b=0
: :
4+c=0 c= 4
98
6.2. OPÉRATIONS ALGÉBRIQUES SUR LES POLYNÔMES
Remarque 6.1.1 .
1) Pour tout polynôme P 2 |[X] non nul, val(P ) deg(P ):
2) Si val(P ) = deg(P ); P est monôme.
3) Un polynôme constant non nul est un polynôme de degré 0:
4) Le polynôme nul n’a pas de degré.
avec P = an xn + an 1 xn 1
+ ::: + a2 x2 + a1 x + a0 et Q = bn xn + bn 1 xn 1
+
::: + b2 x2 + b1 x + b0
Alors
P (x) + Q (x) = 3x5 + x4 + 10x3 + 9x2 8x 3
3 2
E(x) + T (x) = 2x + x + 2x + 1
99
CHAPITRE 6. POLYNÔMES ET FRACTIONS RATIONNELLES
P = an x n + a n 1 x n 1
+ ::: + a2 x2 + a1 x + a0 :
avec P = an xn + an 1 xn 1
+ ::: + a2 x2 + a1 x + a0
P Q = cr xr + cr 1 xr 1
+ ::: + c2 x2 + c1 x + c0 ;
où P = an xn + an 1 xn 1 + ::: + a2 x2 + a1 x + a0 et Q P = bm x m +
bm 1 xm 1 + ::: + b2 x2 + b1 x + b0 ; avec r = n + m et ck = i+j=k ai bj
avec k = f0; 1; 2; :::; rg :
100
6.2. OPÉRATIONS ALGÉBRIQUES SUR LES POLYNÔMES
P Q = (2 1) x5 + (2 ( 1)) x4 + (2 2 + 3 1) x3
+ (3 ( 1) + 1 ( 1)) x2 + (3 2 + ( 1) ( 1)) x + ( 1) 2
= 2x5 2x4 + 7x3 4x2 + 7x 2:
Solution. 8x 2 R :
P (x) = x2 + 5x + 4 ax2 + bx + c
= ax4 + bx3 + cx2 + 5ax3 + 5bx2 + 5xc + 4ax2 + 4bx + 4c
= ax4 + (b + 5a) x3 + (c + 5b + 4a) x2 + (5c + 4b) x + 4c
Par identi…cation
8
>
> a=1 8
>
>
< b + 5a = 6 < a=1
c + 5b + 4a = 7 =) b=1
>
> :
>
> 5c + 4b = 6 c= 2
:
4c = 8
Donc Donc
P (x) = x2 + 5x + 4 x2 + x 2
101
CHAPITRE 6. POLYNÔMES ET FRACTIONS RATIONNELLES
102
6.4. RACINES D’UN POLYNÔME
3x3 x2 +x +1 2x2 1
3 3 1
3x3 2
x 2
x 2
x2 + 52 x +1
+x2 + 12
5
2
x + 12
alors
3 1 5 1
E (x) = 2x2 1 x + x+ :
2 2 2 2
P (X) = Q (X) X 2 3X + 2
1 3 2 1 2
3 0 3 0 6 15
1 0 2 5 17
Alors
P (x) = (x 3) x3 + 2x + 5 + 17:
103
CHAPITRE 6. POLYNÔMES ET FRACTIONS RATIONNELLES
x3 +4x2 2x 3 X -1
-x3 +x2 x2 +5x +3
5x2 2x -3
-5x2 +5x
3x -3
-3x +3
0 0
Alors
P (x) = (x 1) 4x2 + 5x + 3
104
6.5. FACTORISATION D’UN POLYNÔME
P (x) = x4 4 = x2 2 x2 + 2
p p p p
= x 2 x+ 2 x i 2 x+i 2 :
105
CHAPITRE 6. POLYNÔMES ET FRACTIONS RATIONNELLES
P (x) = x4 1 = x2 1 x2 + 1
= (x 1) (x + 1) x2 + 1 :
P (x) = a (x x1 ) (x x2 )
b
2) Si = 0, alors on a x0 = 2a
; et
P (x) = a (x x0 )2
3) Si < 0, alors on a :
a) Dans R : pas de factorisation.
p p
b i j j b+i j j
b) Dans C, on az1 = 2a
et z2 = 2a
; et
P (x) = a (x z1 ) (x z2 )
P
F = :
Q
106
6.7. DÉCOMPOSITION EN ÉLÉMENTS SIMPLES
(x 2)2
Exemple 6.6.1 1) , 2 racine double, i et i deux pôles simples
x2 + 1
dans C, mais n’a pas de pôles dans R.
x2 + 1
2) , i et i deux racines simples dans C, mais n’a pas de racines
(x 2)3
dans R. 2 est un pôle d’ordre 3:
P
Dé…nition 6.6.3 (Partie entière) Soient P; Q 2 K [x] et F = avec
Q
deg (P ) deg (Q) : Alors, il existe deux polynômes E et R tel que P =
EQ + R avec deg (R) < deg (Q) : Donc
R
F =E+ :
Q
E est appelée la partie entière de F:
x3 + 1
Exemple 6.6.2 1) Soit F = : On a
x2
x3 + 1 1
F = 2
= x + 2:
x x
Ici la partie entière E = x:
x4 3
2) Soit F = 2 : On a
x +1
(x4 1) 2 (x2 1) (x2 + 1) 2
F = =
x2 + 1 x2 + 1
2
= x2 1 2
:
x +1
Ici la partie entière E = x2 1:
107
CHAPITRE 6. POLYNÔMES ET FRACTIONS RATIONNELLES
Exemple 6.7.1 1)
1 1 1 1
= = :
x2 +1 (x + i) (x i) 2 (x + i) 2 (x i)
2)
x4 8x2 + 9x 7 1 2 1
2 =x+1+ 2 + + :
(x 2) (x + 3) (x 2) x 2 x+3
3)
x3 + 2x x3 + 2x
=
(x2 + 1)2 (x + i)2 (x i)2
i 1 i 1
= 2 + + 2 + :
4 (x i) 2 (x i) 4 (x + i) 2 (x + i)
P
Théorèmme 6.7.2 (Dans R) Soit fraction rationnelle avec P; Q 2
Q
k1 kr 2 n1 2 ns
R [x] ; pgcd(P; Q) = 1 et Q = (x 1 ) ::: (x r ) (x + p1 x + q1 ) :::: (x + ps x + qs )
avec i < 0 pour i = 1; ::; s: Alors il existe une seule écriture
P a1 a2 ak 1
= E+ k
+ k 1
+ ::: +
Q (x 1)
1
(x 2)
1 (x 1)
+:::
c1 c2 c kr
+ kr
+ kr 1
+ ::: +
(x r) (x r) (x r)
A1 x + B1 An1 x + Bn1
+ 2 n1 + ::: +
(x + p1 x + q1 ) (x2 + p1 x + q1 )
+:::
C1 x + D1 Cns x + Dns
+ 2 ns + ::: +
(x + ps x + qs ) (x2 + ps x + qs )
108
6.7. DÉCOMPOSITION EN ÉLÉMENTS SIMPLES
x4 x2 + 1
F =
x3 x2
x4 x2 + 1 = x3 x2 (x + 1) + 1
Alors
1
F =x+1+
x3 x2
On pose
1
G=
x3
x2
On a deg (G) < 0 , et 1 pôle simple et 0 pôle double.
1
G= :
x2 (x 1)
On en déduit que
1 a b c
G= = + +
x2 (x 1) x x2 x 1
avec a; b; c 2 R: Alors
1
c = =1
x2 x=1
1
b = = 1
x 1 x=0
D’autre part
lim xG = a + c = 0
x!+1
) a= c= 1
Alors
1 1 1
F =x+1 2
+ :
x x x 1
109
CHAPITRE 6. POLYNÔMES ET FRACTIONS RATIONNELLES
6.8 Exercices
Exercice 6.8.1 E¤ectuer la division euclidienne de P par Q pour chaque
cas suivants :
1) P (x) = x4 x3 + 3x2 + 1; Q (x) = x2 + 3x + 1
2) P (x) = 6x6 7x4 + 1; Q (x) = (x 1)2
3) P (x) = x5 + 2x2 3x 2; Q (x) = x3 + x + 1
A(x) = x4 + x3 + 2x2 + x + 1
x4 x+2
(x 1)(x2 1)
110
6.8. EXERCICES
A = x4 + x2 + 1 et B = x8 + x4 + 1
1
F =
(x2 1)2
x3 + (1 + i) x2 + 2ix + 5 + i par x + 1
111
CHAPITRE 6. POLYNÔMES ET FRACTIONS RATIONNELLES
x2 + x + 1 2x2 x x6
; ;
(x 1) (x + 2)2 (x2 + 2)2 (x2 + 1)2
.
2
3. Soit F (X) = 2x +7x
x+2
20
. Déterminer l’équation de l’asymptote oblique
en 1, puis Étudier la position du graphe de F par rapport à cette droite.
112
Chapitre 7
Solution
2) (P ) Q) , [(nonQ) ) (nonP )]
113
CHAPITRE 7. SOLUTION
2) (P ) Q) , [(nonQ) ) (nonP )]
(P ) Q) , non (P ) ou Q
, non (nonQ) ou non (P )
, [(nonQ) ) (nonP )]
2) P et ((nonQ) ou R)
Négation :
3) (P et Q) ) R
Négation :
4) non (P ou Q) ) R
Négation :
5) P , (Q ou R)
Négation :
114
7.1. ELÉMENT DE LOGIQUE MATHÉMATIQUE
6) 9x 2 R; 8y 2 R : x2 + y 3 = 0
Négation : 8x 2 R; 9y 2 R : x2 + y 3 6= 0
7) 9x 2 R; 8y 2 R : x2 + y 3 < 0:
Négation : 8x 2 R; 9y 2 R : x2 + y 3 0
Solution d’exercice 1.5.4. .
1) Les assertions vraies ou fausses :
a) 9x 2 R; 8y 2 R : x + y > 0: Fausse
Car si un tel x existe, il su¢ t de prendre y = x 1 pour que x + y > 0
soit faux. En e¤et, x + ( x 1) = 1 < 0:
b) 8x 2 R; 9y 2 R : x + y > 0: Vraie
Car pour un x …xé, on choisit y = x + 1 de façon à ce que
x + ( x + 1) = 1 > 0:
c) 8x 2 R; 8y 2 R : x + y > 0: Fausse
Car si on prend x = 1 et y = 2 alors x + y = 3 < 0:
d) 9x 2 R; 8y 2 R : y 2 > x: Vraie
Il su¢ t de prendre x = 1; ainsi pour tout y 2 R; y 2 > 1:
2) La négation :
a) 8x 2 R; 9y 2 R : x + y 0:
b) 9x 2 R; 8y 2 R : x + y 0:
c) 9x 2 R; 9y 2 R : x + y 0:
d) 8x 2 R; 9y 2 R : y 2 x:
Solution d’exercice 1.5.5. p
Montrons dans un premier temps que « x + y 2 = 1 =) (x = 1 et
y = 0) » en utilisant un raisonnement par l’absurde. Supposons d’une part
que p
x+y 2=1 (7.1)
et d’autre part que x 6= 1 ou y 6= 0. Supposons d’abord y = O. Alors, de
(7.1) il vient
p 1 x
2= (7.2)
y
Puisque x et y appartiennent à Q, il est clair que 1 y x appartient aussi à Q.
p
L’égalité (7.2) signife ainsi que 2 est égal à un nombrep rationnel, ce qui
est absurde puisqu’il a été démontré plus haut que 2 2 = Q. L’hypothèse
y = 0 est donc fausse, ce qui signife que y est nul. Supposer x 6= 1 (avec
y = 0) est bien évidemment en contradiction
p avec (7.1), ce qui termine la
démonstration de l’implication « x + y 2 = 1 =) (x = 1 et y = 0) » .
115
CHAPITRE 7. SOLUTION
p
Sa réciproque, l’implication « (x = 1 et y = 0) =) x + y 2 = 1 » est
immédiate. L’équivalence est donc démontrée.
Solution d’exercice 1.5.6.
On suppose qu’ils existent a; b 2 R+ tel que :
a b
= et a 6= b:
1+b 1+a
Alors
a (1 + a) = b (1 + b) ) a2 + a = b2 + b
) a2 b 2 = b a
) (a b) (a + b) = (a b)
) a + b = 1:
En e¤et,
Conclusion :
8n 2 N : n2 est pair alors n est pair.
2) L’absurde :
116
7.1. ELÉMENT DE LOGIQUE MATHÉMATIQUE
Si n est impair, On a
Donc n2 n est pair mais la di¤érence d’un nombre pair (n2 ) avec un
nombre impair (n) est toujours impair. On arrive à une contradiction.
Conclusion :
Alors, on a
n2 1 = 8k 0 :
117
CHAPITRE 7. SOLUTION
Alors, on a
n = 3k + 1
n n’est pas un multiple de 3 ) 9k 2 N : ou
n = 3k + 2
n2 = (3k + 1)2
) 9k 2 N : ou
n2 = (3k + 2)2
n2 = 9k 2 + 6k + 1
) 9k 2 N : ou
n2 = 9k 2 + 12k + 4
n2 = 3 (3k 2 + 2k) + 1
) 9k 2 N : ou
n2 = 3 (3k 2 + 4k + 1) + 1
Contradictionpcar pgcd(p; q) = 1:
Conclusion : 3 est irrationel.
Solution d’exercice 1.5.11. .
1) On a :8x 2 R+ :
1 x2 2x + 1 (x 1)2
x+ 2= = 0:
x x x
118
7.1. ELÉMENT DE LOGIQUE MATHÉMATIQUE
1
Alors : 8x 2 R+ : x + 2:
x
2) Soient a; b; c 2 R+ : Alors
1 1 1 a a b b c c
(a + b + c) + + = 1+ + + +1+ + + +1
a b c b c a c a b
a b a c b c
= 3+ + + + + +
b a c a c b
0 1 0 1 0 1
a 1 a 1 Bb 1 C
= 3+@ + aA+@ + aA+@ + A
b c c b
b c c
3 + 2 + 2 + 2 9:
119
CHAPITRE 7. SOLUTION
0
3
On a P (0) : x0 + 3. Alors P (0) est vraie.
2
On suppose que P (n) est vraie et on démontre que P (n + 1) est vraie.
D’après la question précédente,
n
3 3 3
xn+1 3 > (xn 3)
2 2 2
n+1
3
xn+1 3
2
n+1
3
xn+1 +3
2
Solution d’exercice
P 1.5.13.
1) 8n 2 N : : nk=0 k = 0 + 1 + 2 + ::: + n = n(n+1)
2
:
Pn 0(0+1)
Pour n = 0; k=0 k = 0 et 2 = 0: P (0) est vraie.
Supposons P (n) vraie au rang n: On a donc
Pn n(n+1)
k=0 k = 2
: Alors
X
n+1 X
n
k = 0 + 1 + 2 + ::: + n + (n + 1) = k + (n + 1)
k=0 k=0
n (n + 1) n (n + 1) + 2 (n + 1)
= + (n + 1) =
2 2
(n + 1) (n + 2)
= :
2
Donc P (n + 1) est vraie.
Conclusion : Par le principe de récurrence, pour tout n 2 N on a :
X
n
n (n + 1)
k = 0 + 1 + 2 + ::: + n = :
k=0
2
P
2) 8n 2 N : : nk=0 2
Pnk = 3
3) 8n 2 N : : k=0 k =
Solution d’exercice 1.5.14.
1) Pour tout n 5; on a P (n) : 2n2 > (n + 1)2
120
7.1. ELÉMENT DE LOGIQUE MATHÉMATIQUE
2 (n + 1)2 = 2n2 + 4n + 2
(n + 1)2 + 4n + 2
n2 + 6n + 3
(n + 2)2 + 2n 1
On a 8n 5 : 2n 1 > 0: Donc,
2 (n + 1)2 (n + 2)2 :
1 1
On a P (1) : 2 = : Donc P (1) est vraie.
4 (1) 1 2 (1) + 1
On suppose que P (n) est vraie et on démontre que P (n + 1) est vraie.
X
n+1
1 1 1 1 1 1
= + + + ::: + 2 +
k=1
4k 2 1 3 15 35 4n 1 4 (n + 1)2 1
Xn
1 1
= 2
+
k=1
4k 1 (2n + 1) (2n + 3)
n 1 2n2 + 3n + 1
= + =
2n + 1 (2n + 1) (2n + 3) (2n + 1) (2n + 3)
(2n + 1) (n + 1) n+1
= = :
(2n + 1) (2n + 3) 2n + 3
Alors, P (n + 1) est vraie.
Comme P (1) et P (n + 1) sont vraies, alors
1 1 1 1 n
8n 2 N : + + + ::: + 2 =
3 15 35 4n 1 2n + 1
121
CHAPITRE 7. SOLUTION
8x; y 2 R : (x + 1) (y 1) = (x 1) (y + 1) ) x = y
On a
(x + 1) (y 1) = (x 1) (y + 1) ) xy x + y 1 = xy + x y 1
) x+y =x y
) 2x = 2y
) x = y:
Alors
8x; y 2 R : x 6= y ) (x + 1) (y 1) 6= (x 1) (y + 1)
122
7.2. ENSEMBLES ET RELATIONS BINAIRES
3) On a (CE A \ CE B) CE A (C [ CE (A))
4) On a (B \ C) B (AU B) et (B \ C) C (A [ C)
5) On a (B \ C) C (A [ C)
(A [ B) \ [(B \ C) [ (A [ C)] () (A [ B) \ (A [ C)
() A [ (B \ C)
(A \ B) = (A \ A) = A
(A [ B) = (A [ A) = A
123
CHAPITRE 7. SOLUTION
donc (A \ B) = (A [ B)
2) (A \ B) = (A [ B) ) A = B :
posons (A \ B) = (A [ B) alors
A (A [ B) (A \ B) B
B (A [ B) (A \ B) A
donc A = B:
D’aprés (1) et (2) :
A = B , (A \ B) = (A [ B)
124
7.2. ENSEMBLES ET RELATIONS BINAIRES
Alors, (P (E) [ P (F )) P (E [ F )
2) On a
A 2 (P (E) \ P (F )) , A 2 P (E) et A 2 P (F )
, A E et A F
, A (E \ F )
, A 2 P (E \ F )
Alors, (P (E) \ P (F )) = P (E \ F )
Solution d’exercice 2.3.6. .
1) (A [ B) nC = (AnC) [ (BnC) :
x 2 (A [ B) nC , x 2 (A [ B) et x 2
=C
, (x 2 A ou x 2 B) et x 2
=C
, (x 2 A et x 2
= C) ou (x 2 B et x 2
= C)
, x 2 (AnC) ou x 2 (BnC)
, x 2 (AnC) [ (BnC)
(A \ B) nC = (A \ B) \ C c
= (A \ C c ) \ (B \ C c )
= (AnC) \ (BnC)
3) (A [ B) C = (A C) [ (B C) :
(x; y) 2 (A [ B) C , x 2 (A [ B) et y 2 C
, (x 2 A ou x 2 B) et y 2 C
, (x 2 A et y 2 C) ou (x 2 B et y 2 C)
, (x; y) 2 (A C) ou (x; y) 2 (B C)
, (x; y) 2 (A C) [ (B C)
4) (A \ B) C = (A C) \ (B C) :
(x; y) 2 (A \ B) C , x 2 (A \ B) et y 2 C
, (x 2 A et x 2 B) et y 2 C
, (x 2 A et y 2 C) et (x 2 B et y 2 C)
, (x; y) 2 (A C) et (x; y) 2 (B C)
, (x; y) 2 (A C) \ (B C)
125
CHAPITRE 7. SOLUTION
126
7.2. ENSEMBLES ET RELATIONS BINAIRES
127
CHAPITRE 7. SOLUTION
D’autre part,
2) classe d’équivalence de 0; 1 et 6:
128
7.3. FONCTIONS ET APPLICATIONS
cl(n) = cl(0)
3) l’ensemble des classes d’équivalence
Z= (mod n) = fcl(0); cl(1); ::::::; cl(n 1)g :
f (x) = f (x0 ):
g (f (x)) = g (f (x0 )) :
x = x0
129
CHAPITRE 7. SOLUTION
f (A) = y 2 R j y = x2 et x 2 [ 5; 2[ :
f (A) = [0; 25]
car pour x 2 [ 5; 0] on a:
5 x 0 ) 0 x2 25
) x2 2 [0; 25] :
130
7.3. FONCTIONS ET APPLICATIONS
Pour x 2 [0; 2[ :
0 x < 4 ) 0 x2 < 4
) x2 2 [0; 4[ :
Alors
f (A) = [0; 25] [ [0; 4[ = [0; 25] :
0 x2 4) 2 x 2:
y 2 f (A) ) 9x 2 A : y = f (x)
) 9x 2 B : y = f (x)
) y 2 f (B) :
A (A [ B) f (A) f (A [ B)
)
B (A [ B) f (B) f (A [ B)
y 2 f (A [ B) ) 9x 2 (A [ B) : y = f (x)
) x 2 A ou x 2 B : y = f (x)
Si x 2 A ) y 2 f (A) f (A) [ f (B)
)
Si x 2 B ) y 2 f (B) f (A) [ f (B)
131
CHAPITRE 7. SOLUTION
132
7.3. FONCTIONS ET APPLICATIONS
1 1 1
Alors, f (A [ B) f (A) [ f (B) :
Donc
1 1 1
f (A [ B) = f (A) [ f (B)
1 1 1
3) a) f (A \ B) f (A) \ f (B) : D’aprés (1), on a
1 1
(A \ B) A f (A \ B) f (A)
) 1 1
(A \ B) B f (A \ B) f (B)
1 1 1
) f (A \ B) f (A) \ f (B) :
1 1 1
b) f (A) \ f (B) f (A \ B) : On a
1 1
x 2 f (A) \ f (B) ) x 2 f 1 (A) et x 2 f 1 (B)
) f (x) 2 A et f (x) 2 B
) f (x) 2 (A \ B)
) x 2 f 1 (A \ B) :
X 2 + 2X y = 0;
1
p
f (x) = ln 1+ 1+x :
133
CHAPITRE 7. SOLUTION
1 1
f (2) = f mais 2 6=
2 2
f (R) = fy = f (x) j x 2 Rg :
Donc,
2x
y= 2
) yx2 2x + y = 0;
1+x
on a deux cas :
a) Pour y = 0, on a
2x = 0 ) x = 0:
b) Pour y 6= 0, cette éqution a des solutions si et seulement si
= 4 4y 2 0: Alors
1 y2 0 ) y2 1 ) 1 y 1
) y 2 [ 1; 1] :
Ainsi,
f (R) = [ 1; 1] :
3) Montrons que g est bijective :
8y 2 [ 1; 1] , 9!x 2 [ 1; 1] : y = g (x) :
Alors, on a
2x
y= ) yx2 2x + y = 0;
1 + x2
on a deux cas :
134
7.3. FONCTIONS ET APPLICATIONS
a0 ) Pour y = 0, on a
2x = 0 ) x = 0:
135
CHAPITRE 7. SOLUTION
- Pour y 2 ]0; 1[ :
y 1
0 < y < 1 ) 0< p < p <1
1+ 1 y2 1+ 1 y2
) 0 < x1 < 1:
x = 1 pour y = 1
x = 1 pour y = 1:
Dans tous les cas, on a prouvé que pour tout y 2 [ 1; 1], l’équation y = g (x)
admet une unique solution x avec x 2 [ 1; 1] : Alors g est bijective.
Solution d’exercice 3.3.9.
1) Montrons que g est injective : 8y1 ; y2 2 F;
g (y1 ) = g (y2 )
) 9x1 ; x2 2 E : g (f (x1 )) = g (f (x2 )) , car f est surjective
) (g f ) (x1 ) = (g f ) (x2 ) ) h (x1 ) = h (x2 )
) x1 = x2 , car h est injective.
) f (x1 ) = f (x2 ) ) y1 = y2 :
x 2 A ) f (x) 2 f (A)
) x 2 f 1 (f (A)) :
Alors, A f 1 (f (A)) :
2) Soit B 2 P (F ) ;
1
y 2 f f (B) ) 9x 2 f 1 (B) : y = f (x)
) f (x) 2 B ) y 2 B:
136
7.4. STRUCTURE ALGÉBRÈQUE
Alors, f (f 1 (B)) B:
Solution d’exercice 3.3.11.
1) On a
2) Soit A; B 2 P (R) :
On sait que A [ B = A [ (BnA), on a A \ (BnA) = ;, alors
f (A [ B) = f (A [ (BnA))
= f (A) + f (BnA) : (7.3)
f (B) = f (BnA) + f (A \ B)
) f (BnA) = f (B) f (A \ B) :
f (A [ B) = f (A) + f (B) f (A \ B) :
8x 2 E : x>e = e>x = x:
prendre x = e0 ; On obtient :
e0 >e = e>e0 = e0
8x 2 E : x>e0 = e0 >x = x:
137
CHAPITRE 7. SOLUTION
prendre x = e; On obtient :
e0 >e = e>e0 = e
(x>y)0 = y 0 >x0 :
Solutiond’exercice 4.6.3.
1- Soient a; a0 deux éléments absorbants distincts de E donc :
138
7.4. STRUCTURE ALGÉBRÈQUE
a>a0 = a0 >a = a:
x; y 2 H1 et x; y 2 H2
comme (H1 ; >) et (H2 ; >) sous-groupes (x0 l’élément symetrique de x) alors :
x>y 2 H1 et x>y 2 H2
Donc
x>y 2 H1 \ H2
- 8x 2 H1 \ H2 : On a
x 2 H1 et x 2 H2
comme (H1 ; >) et (H2 ; >) sous-groupes (x0 l’élément symetrique de x) alors :
x0 2 H1 et x0 2 H2
Donc
x 0 2 H1 \ H2 :
Donc H1 \ H2 est un sous groupes de (G; >) :
2) Montrons que la réunion de sous-groupes n’est pas nécessairement
un sous-groupe.
soient deux sous-groupes de (Z; +) dé…nis par :
H1 = 2Z = f2n / n 2 Zg
H2 = 3Z = f2n / n 2 Zg
139
CHAPITRE 7. SOLUTION
8x 2 G : x e = e x = x:
Comme f un homomorphisme
Donc
8x 2 G : f (x) >f (e) = f (e) >f (x) = f (x) :
2) Montrons que (f (x0 )) est l’élément symétrique de f (x) :
Soit x0 2 G0 l’élément symetrique de x 2 G par ; alors
x x0 = x0 x = e:
Comme f un homomorphisme
Donc
f (x) >f (x0 ) = f (x0 ) >f (x) = f (e) :
H 6= ?:
8x; y 2 H : x>y 0 2 H:
140
7.4. STRUCTURE ALGÉBRÈQUE
e = a>a0 2 H
y 0 2 H;
iv) La restriction de > à H est associative, car > est associative dans G.
Solution d’exercice 4.6.7.
i) R est Re‡exive, car : 8x 2 G; comme G0 est un sous groupe de G,
alors x ? x 1 = e 2 G0, donc
8x 2 G; xRx:
(xRy) et (yRz) () x ? y 1 2 G0 et y ? z 1 2 G0
=) x ? y 1 ? y ? z 1 2 G0 car (G0; ?)un sous groupe,
=) x ? y 1 ? y ? z 1 2 G0 car ? est associative,
=) (x ? e) ? z 1 2 G0
=) x ? z 1 2 G0
=) xRz
141
CHAPITRE 7. SOLUTION
(x; y) T (x0 ; y 0 ) = (x + x0 ; y + y 0 )
= (x0 + x; y 0 + y)
= (x0 ; y 0 ) T (x; y) :
D’autre part,
Donc,
a+x=x a=0
)
b+y =y b=0
Alors (0; 0) est l’élément neutre de R2 par T:
d) L’élément symétrique pour T : 8 (x; y) 2 R2 ; 9 (x; y) 2 R2 ;
Donc,
x+x=0 x= x
)
y+y =0 y= y
142
7.4. STRUCTURE ALGÉBRÈQUE
D’autre part,
Alors,
a0 x = x a0 = 1
)
a0 y + xb0 = y b0 = 0:
Donc (1; 0) est l’élément neutre de R2 par :
5) Montrons que (R2 ; T; ) est Anneau commutatif :
Il nous reste de véri…er que distributive par repport T: Alors
8 (x; y) ; (x0 ; y 0 ) ; (x00 ; y 00 ) 2 R2 ;
143
CHAPITRE 7. SOLUTION
D’autre part,
x y = x+y xy
= y+x yx = y x
(x y) z = (x + y xy) z
= x + y xy + z xz yz + zxy
= x + y + z xy xz yz + zxy
D’autre part,
x (y z) = x (y + z yz)
= x+y+z yz xy xz + xyz
= x+y+z xy xz yz + zxy
x e = x
) x + e xe = x
) e (1 x) = 0
) e=0
x x = 0
) x + x xx = 0
x
) x=
1 x
144
7.4. STRUCTURE ALGÉBRÈQUE
x+y
1 x y = 1
1 + xy
1 + xy x y (1 x) (1 y)
= = >0
1 + xy 1 + xy
) x y<1
D’autre part
x+y
1+x y = 1+
1 + xy
1 + xy + x + y
=
1 + xy
(1 + x) (1 + y)
= >0
1 + xy
) 1<x y
x+y
x y =
1 + xy
y+x
= =y x
1 + yx
(x y) + z
(x y) z =
1 + (x y) z
x+y
1+xy
+z x + y + z + xyz
= x+y =
1 + 1+xy z 1 + xy + xz + yz
145
CHAPITRE 7. SOLUTION
De plus,
x + (y z)
x (y z) =
1 + x (y z)
y+z
x + 1+yz x + y + z + xyz
= y+z =
1 + x 1+yz 1 + xy + xz + yz
x e = x
x+e
) =x
1 + xe
) x + e = x + x2 e
) e 1 x2 = 0
) e=0
x x = 0
x+x
) =0
1 + xx
) x= x
(x y) (x y) = e
) x (y x) y = e
) x x (y x) y = x e
) (y x) y = x
) (y x) y y = x y
) y x=x y
146
7.4. STRUCTURE ALGÉBRÈQUE
p p
f estpbijective carppour tout a + b 2 il existe un unique a b 2 tel que
f a + b 2 = a b 2:
p p
Soit a + b 2, a0 + b0 2 2 A;
p p p
f a + b 2 + a0 + b0 2 = f (a + a0 ) + (b + b0 ) 2
p
= (a + a0 ) (b + b0 ) 2
p p
= a + a0 b 2 b 0 2
p p
= a b 2 + a0 b 0 2
p p
= f a + b 2 + f a0 + b 0 2 :
D’autre part,
p p p
f a+b 2 a0 + b 0 2 = f (aa0 + 2bb0 ) + (ab0 + ba0 ) 2
p
= (aa0 + 2bb0 ) (ab0 + ba0 ) 2
p p
= aa0 + 2bb0 ab0 2 ba0 2
p p p
= a a0 b 0 2 b 2 a0 b 0 2
p p
= a b 2 a0 b 0 2
p p
= f a+b 2 f a0 + b 0 2 :
Soit r p et r q, alors
x y = n2 p m2 q
= n2r p
m2r q
2 r
= s2 r
avec s = n2r p
m2r q
2 Z, alors x y 2 A:
147
CHAPITRE 7. SOLUTION
3) On a 1 2 A car 1 = 1 2 0:
4) 8x; y 2 A, on a
x y = n2 p m2 q
(p+q)
= nm2
Comme nm 2 Z et p + q 2 Z, alors x y 2 A: Ainsi (A; +; ) est un sous-
anneau de (R; +; ), donc un anneau. Pour que A soit un corps il faut que
1
tout élément x 2 An f0g admet un élément symétrique x = 2 An f0g :
x
0 1
Remarquons que 7 = 7 2 2 A mais 2 = A: En e¤et, supposons qu’il
7
existe (n; p) 2 Z N tels que
1 p
= n2 ) 2p = 7n
7
1
ce que implique que 7 divise 2p , ce n’est pas possible. Donc 2 = A: D’où A
7
n’est pas un corps.
Solution d’exercice 4.6.14.
On sait que (R; +; ) est un corps et comme B R: Donc, il su¢ t
montrer que (B; +; ) est un sous-corps
p de (R; +; ) : En e¤et,
1) On a 0 2 B car 0 = 0 + 0 2
2) 8x; y 2 B;
p
9 (p; q) 2 Q2 : x = p + q 2
p
9 (r; s) 2 Q2 : y = r + s 2
Alors,
p p
x y = p+q 2 r s 2
p
= (p r) + (q s) 2
p
= p0 + q 0 2
avec p0 = p r et q 0 = q s, donc 0 0 2
p (p ; q ) 2 Q . Alors, x y 2 B:
3) On a 1 2 B car 1 = 1 + 0 2:
4) 8x; y 2 B;
p p
x y = p+q 2 r+s 2
p p
= pr + ps 2 + rq 2 + 2qs
p
= (pr + 2qs) + (ps + rq) 2
p
= p00 + q 00 2
148
7.5. NOMBRES COMPLEXES
x y 2 B:
5) 8x 2 Bn f0g,
p
1 1 p q 2
= p = 2
x p+q 2 p 2q 2
p q p
= 2 + 2
p 2q 2 p2 2q 2
p
= r 0 + s0 2
p q
avec r0 = et s0 = , donc (r0 ; s0 ) 2 Q2 : Alors,
p2 2q 2 p2 2q 2
1
2 Bn f0g :
x
a + 1 2i 1 + 2i + 1 2i
a0 = = =0
a+2+i 1 + 2i + 2 + i
d + 1 2i 2 i + 1 2i 3 3
d0 = = = i
d+2+i 2 i+2+i 4 4
c + 1 2i 3 + i + 1 2i 4 3
c0 = = = i :
c+2+i 3+i+2+i 5 5
i + 1 2i
L = f (i) = = 2i = 2ei( 2 ) :
i+2+i
20221
(2L)2021 = ei( 2 ) = ei( 2 ) = i:
149
CHAPITRE 7. SOLUTION
1 = + 2k = k 2 Z
4
150
7.5. NOMBRES COMPLEXES
p
Donc z1 = 3 2 cos + i sin :
p 4 4
z2 = 1 i 3 : On a
r
p 2 p
jz2 j = ( 1)2 + 3 = 4=2
1
cos ( 2 ) = 2
p
2 = arg (z2 ) : 3
sin ( 2 ) = 2
4
2 = + 2k = k 2 Z
3
4 4
Donc z2 = 2 cos 3
+ i sin 3
4
z3 = i : On a
3
s
2
4 4
jz3 j = 02 + =
3 3
cos ( 3 ) = 0
3 = arg (z3 ) :
sin ( 3 ) = 1
3 = + 2k = k 2 Z
2
4
Donc z3 = cos 2
+ i sin 2
3
z4 = 2 : On a
jz4 j = j 2j = 2
cos ( 4 ) = 1
4 = arg (z4 ) :
sin ( 4 ) = 0
4 = + 2k = k 2 Z
5 = + 2k = k 2 Z:
4
p
Donc z5 = 2 cos 4
+ i sin 4
151
CHAPITRE 7. SOLUTION
z5 1
z7 = = cos + i sin
z1 3 2 2
5
4
z8 = z35 = cos + i sin
3 2 2
p
1+i 3 z2 p 13 13
z9 = = = 2 cos + i sin
1 i z5 12 12
2021
z1 2021 2021
z10 = p = cos + i sin
3 2 4 4
= cos + i sin
4 4
et
p ! p
3 1 3
cos ( 1 ) =
1 = arg i : 2
1
2 2 sin ( 1 ) = 2
1 = + 2k = k 2 Z:
6
Donc p p i6
u= 2 cos sin = 2e
6 6
D’autre part
v=1 i
152
7.5. NOMBRES COMPLEXES
Donc
q p
mod (v) = 12 + ( 1)2 = 2
( p
p1 2
cos ( 2 ) = 2
= 2p
2 = arg (v) : 2
sin ( 2 ) = p1 =
2 2
) 2 = + 2k = k 2 Z:
4
Alors p
v= 2e 4
u 2020
2) Forme algébrique de :
v
u 2020 2020 505
= ei 12 = ei 3
v
504
= ei( 3 + 3 ) = ei( 3 +168 )
= ei 3 = cos + i sin
p 3 3
1 3
= +i :::: (1pt)
2 2
2) Racines carrées de u et les racines cubiques de v :
p p p p
6 i 2 6 2
u= = i
2 2 2
Les racines carrées de u sont z = x + iy tq :
8 p
>
< x2 y 2 =p 26 ::: (1)
2
2xy = ::::: (2)
: x2 + y 2 =2p2::: (3)
>
p p p p pp p
6+2 2
(1) + (3) : 2x2 = 26 + 2 ) x2 = 6+2 2
4
)x= 2
On remplacep dans (2) :
p p p
6+2 2 2
Pour x = 2
)y= pp p :
6+2 2
pp p p pp p p
6+2 2 2 6+2 2 2
z1 = i pp p ; z2 = z1 = +i pp p
2 6+2 2 2 6+2 2
153
CHAPITRE 7. SOLUTION
1 =1 3i; 2 = 1 = 1 + 3i
Les solutions sont :
8 + 6i 10
z1 = :; z2 = :
2 (1 + 2i) 2 (1 + 2i)
2) Forme algébrique :(1 + 2i) z 2 (9 + 3i) z + 10 5i = 0
8 + 6i 10
z1 = = 2 i; z2 = = 1 2i
2 (1 + 2i) 2 (1 + 2i)
10 5i 9 + 3i
z1 :z2 = ; z1 + z2 =
1 + 2i 1 + 2i
p 1443 1443 1443
Z1 1 2 i 1 1 i
2 = =
Z2 + 3i 1 2i + 3i 1+i
1443 1443 3
= ei( 4 ) = ei( 4 ) = ei( 4 )
= 1 i
Donc 8 2 p
< x y2 =
p 3 2 ::: (1)
2xy = 3 2 ::: (2)
: 2 2
x +y =6 ::: (3)
154
7.5. NOMBRES COMPLEXES
p ! p p p
2 2 + 2 p 2 + 2
(1) + (3) : 2x2 = 6 + 1 ) x2 = 3 )x=+ 6 :
2 2 2
p p p p
p 2+ 2 p 2+ 2 p
Pour x = 6 , on trouve 6 y = 3 2 ) y =
p 2 2
3
p p :
2+ 2 p p p
p 2+ 2 3
Donc z1 = 6 +p p i:
2 2 + 2 p
p p
p 2+ 2 3
Donc z2 = z1 = 6 p p i:
2 2+ 2
D’autre part
p
zk = 6ei( 8 +k ) , k 2 f0; 1g
Donc
p p
z0 = 6ei 8 = 6 cos + i sin
8 8
p p
z1 = 6ei( 8 + )= 6 cos i sin :
8 8
Comme cos 8
> 0 et sin > 0, alors
8
p p p
2+ 2 2
cos + i sin = + p p i
8 8 2 2 2+ 2
Donc
p p
2+ 2
cos =
8 2
p
2
sin = p p :
8 2 2+ 2
Solution d’
pexercice 5.7.7.
1) z 2 3z i = 0 :
p 2
= 3 4 ( i) = 3 + 4i
155
CHAPITRE 7. SOLUTION
= [ (1 + 2i)]2 4 (i 1) = 1
1 + 2i 1 1 + 2i + 1
z1 = = i; z2 = = 1 + i:
2 2
3) iz 2 + (1 5i) z + 6i 2=0:
= (1 5i)2 4i (6i 2) = 2i
On a
= 2i = 1 2i 1
= 1 2i + i2 = (1 i)2
1 + 5i 1 + i 2 + 6i
z1 = =
2i 2i
1 + 3i
= =3+i
i
1 + 5i + 1 i 4i
z2 = = =2
2i 2i
4) z 4 + (3 6i) z 2 8 6i = 0
On pose Z = z 2 : Alors l’équation devienne
Z 2 + (3 6i) Z 8 6i = 0
Donc
= (3 6i)2 4( 8 6i) = 5 12i
156
7.5. NOMBRES COMPLEXES
z1 = 2 + i; z2 = 2 i
De plus
Z2 = 2i = 1 + 2i + i2 = (1 + i)2
Donc z 2 = 2i a deux solutions
z3 = 1 + i; z4 = 1 i:
157
CHAPITRE 7. SOLUTION
On sait que
jZj = jZ 2j =) ZZ = (Z 2) Z 2
=) Z + Z = 2
=) Z = x + iy et x = 1:
Donc Z = 1 + i 13
p
1 3 2
Solution d’exercice 5.7.9. 1) j = +i = ei 3
2 2
1
j:j = jjj2 ; alors j =
j
p !2 p
2 1 3 1 3 3
j = +i = i
2 2 4 2 4
p
1 3
= i
2 2
2)
1
j 3 = j 2j = j = 1
j
1 + j + j2 = 1 + j + j
p p
1 3 1 3
= 1+ +i + i
2 2 2 2
= 0:
4) On a
1
1 + j + j2 = 0 ) 1 + j = j2 =
j
p
1 1 3
) = j= i :
1+j 2 2
158
7.5. NOMBRES COMPLEXES
Alors
r
p 2 p
z2 = 2 3 + 22 = 16 = 4:
p p
2 cos ( ) = 2 4 3 = 3
= arg z : 2 ) = + 2k = k 2 Z:
sin ( ) = 24 = 12 6
z 2 = cos + i sin :
6 6
2) On a
z 2 = jzj2 = 4 ) jzj = 2
D’autre part
z = 2 cos + i sin
12 12
ou
z = 2 cos + + i sin +
12 12
Comme Re (z) > 0 et Im (z) > 0, alors
q q
p p
z = 2 cos + i sin = 2+ 3+i 2 3
12 12
Donc p p p p
2+ 3 2 3
cos = ; sin = :
12 2 12 2
159
CHAPITRE 7. SOLUTION
3
X
3
(cos ( ) + i sin ( )) = C2k (cos ( ))3 k
(i sin ( ))k
k=0
3
eix e ix
sin3 (x) =
2i
1 3ix
= e 3eix + 3e ix e 3ix
8i
1 e3ix e 3ix eix e ix
= 3
4 2i 2i
1
= (sin (3x) 3 sin (x)) :
4
4
4 eix + e ix
cos (x) =
2
1 4ix
= e + 4e2ix + 6 + 4e 2ix + e 4ix
16
1 e4ix + e 4ix e2ix + e 2ix
= +4 +3
8 2 2
1
= (cos (4x) + 4 cos (2x) + 3) :
8
160
7.5. NOMBRES COMPLEXES
4
eix e ix
sin4 (x) =
2i
1 4ix
= e 4e2ix + 6 4e 2ix + e 4ix
16
1 e4ix + e 4ix e2ix + e 2ix
= 4 +3
8 2 2
1
= (cos (4x) 4 cos (2x) + 3) :
8
2 2
2 2 eix + e ix eix e ix
cos (x) sin (x) =
2 2i
1 ix 2 2
= e + e ix eix e ix
16
1 2
= eix + e ix eix e ix
16
1 2ix 2
= e e 2ix
16
1 4ix
= e + e 4ix 2
16
1 e4ix + e 4ix
= 1
8 2
1
= (cos (4x) 1)
8
2 3
2 3 eix + e ix eix e ix
cos (x) sin (x) =
2 2i
1 ix 2 2
= e + e ix eix e ix eix e ix
32i
1 4ix
= e + e 4ix 2 eix e ix
32i
1 5ix
= e + e 3ix 2eix e3ix e 5ix + 2e ix
32i
1 e5ix e 5ix e3ix e 3ix eix e ix
= 2
16 2i 2i 2i
1
= (sin (5x) sin (3x) 2 sin (x)) :
16
161
CHAPITRE 7. SOLUTION
162
7.6. POLYNÔMES ET FRACTIONS RATIONNELLES
Alors
P (x) = Q (x) x2 4x + 14 38x 13
2) P (x) = 6x6 7x4 + 1; Q (x) = (x 1)2 = x2 2x + 1
6x6 7x4 1 x2 -2x +1
-6x6 +12x 5
6x4 6x4 +12x3 +11x2 +10x +9
12x5 13x4 1
-12x5 24x4 -12x 3
11x4 -12x3 1
-11x4 +22x3 -11x 2
+10x3 -11x2 1
-10x3 +20x2 -10x
9x2 -10x 1
-9x2 +18x
+8x -8
Alors
P (x) = Q (x) 6x4 + 12x3 + 11x2 10x + 9 8x 8
5 2 3
3) P (x) = x + 2x 3x 2; Q (x) = x + x + 1
x5 2x2 -2 x3 +x +1
-x5 x 3
x2 2x2 -1
-x3 +x2 -3x -2
x3 +x +1
x2 -2x –1
Alors
P (x) = Q (x) 2x2 1 + x2 2x 1
163
CHAPITRE 7. SOLUTION
x4 +x3 +2x2 +x +1 x2 +1
-x4 -x2 x2 +x +1
x3 x2 +x +1
-x3
x2 +1
0 0
.
2
-x -1
0 0
Donc factorisation de A(x) dans R.
A (x) = (x + 1) (x + 4) ax2 + bx + c
= x2 + 5x + 4 ax2 + bx + c
Donc
A (x) = (x + 1) (x + 4) x2 + x 2
De plus x2 + x 2 =) x = 1 ou x = 2; donc
x2 + x 2 = (x 1) (x + 2)
164
7.6. POLYNÔMES ET FRACTIONS RATIONNELLES
Alors
A (x) = (x + 1) (x + 4) (x 1) (x + 2) :
X4 1 = (X 3 1) X +X 1
X3 1 = (X 1) (X 2 + X + 1) + 0:
165
CHAPITRE 7. SOLUTION
Q = x2 + 3x 4 = (x 1) (x + 4)
= 1 et = 4
P (1) = 1 + p + q = 0
P ( 4) = 64 4p + q = 0
Donc
P (1) P ( 4) = 65 + 5p = 0
) p = 13
) q = 12
On trouve
P = x3 13x + 12:
166
7.6. POLYNÔMES ET FRACTIONS RATIONNELLES
F (0) = a+b+c+d=1
1
) 2a + = 1
2
3 3
) 2a = ) a =
2 4
3
) c= a=
4
Donc
3 1 3 1
F = + 2 + + :
4 (x 1) 4 (x 1) 4 (x + 1) 4 (x + 1)2
167
CHAPITRE 7. SOLUTION
P (x) = (x i) (x + i) (x 1) (x 2)
Dans R :
P (x) = x2 + 1 (x 1) (x 2) :
4) Décomposition :
Dans C :
2x2
F =
(x i) (x + i) (x 1) (x 2)
a b c d
= + + +
x i x+i x 1 x 2
Alors
2x2 1 3+i
a = = =
(x + i) (x 1) (x 2) x=i 3+i 4
2x2 1 3 i
b = = =
(x i) (x 1) (x 2) x= i 3+i 4
2
2x
c = = 1
(x i) (x + i) (x 2) x=1
2x2 8
d = =
(x i) (x + i) (x 1) x=2 5
168
7.6. POLYNÔMES ET FRACTIONS RATIONNELLES
Donc
3+i 3 i 1 8
F = + + :
4 (x i) 4 (x + i) x 1 5 (x 2)
Dans R :
2x2
F =
(x2 + 1) (x 1) (x 2)
a b cx + d
= + + 2
x 1 x 2 x +1
Alors
2x2
a = = 1
(x2 + 1) (x 2) x=1
2x2 8
b = =
(x2 + 1) (x 1) x=2 5
De plus,
lim xF = a+b+c=0
x!+1
8 3
) c=1 =
5 5
D’autre part
1
F (0) = b+d=0a
2
1
) d=a+ b
2
8 1
) d= 1+ =
10 5
Donc
1 8 3x + 1
F = + :
x 1 5 (x 2) x2 + 1
x3 + (1 + i) x2 + 2ix + 5 + i par x + 1
donne
x3 + (1 + i) x2 + 2ix + 5 + i = (x + 1) x2 + ix + i)
169
CHAPITRE 7. SOLUTION
170
7.6. POLYNÔMES ET FRACTIONS RATIONNELLES
2) Q = x8 + x4 + 1 :
2
Q = x8 + x4 + 1 = x4 + 1 x4
= x4 + x2 + 1 x4 x2 + 1
2 2
= x2 + 1 x2 x2 + 1 3x2
p p
= x2 + x + 1 x2 x+1 x2 + 3x + 1 x2 3x + 1 :
3) R = x4 6x3 + 7x2 + 6x 8:
On a :
div ( 8) = f1; 1; 2; 2; 4; 4g
Alors,
P (1) = 0
P( 1) = 0
P (2) = 0
P( 2) 6= 0
P (4) = 0
R = (x 1) (x + 1) (x 2) (x 4) :
171
Bibliographie
172
BIBLIOGRAPHIE
173