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TRAITS CARACTERISTIQUES
• 1. Définition et limites
• 4. Croissance crustale
TRAITS CARACTERISTIQUES
• Les terrains d’âge Précambrien affleurent d’une façon générale dans les
vieux boucliers déformés, métamorphisés et actuellement stabilisés. Ces
terrains sont appelés cratons.
Néoprotérozoïque ou
Panafricain Panafricain
Précambrien A
Mésoprotérozoïque ou
Kibarien Katanguien
PROTEROZOÏQUE Précambrien B
Paléoprotérozoïque ou
Eburnéen Birimien
Précambrien C
Libérien
ARCHEEN Précambrien D Archéen
Léonien
• Les études actuelles montrent que depuis l’archéen, il existait des traces de vie.
Par exemple dans le Précambrien supérieur, il a été défini des Stromatolithes
qui sont en réalité des dépôts laminaires concentriques de calcite dus à
des algues de type Cyanophycées.
• Il a été observé en Afrique des méduses dans les genres Incertal sedis et
Arnoldia.
Aperçu sur la flore, la faune et
l’atmosphère
• Les études actuelles ont révélé dans les BIF (Banded Iron
Formation) c’est à dire des formations rubanées contenant du
fer et parfois de la matière organique, la présence de bactéries
qui seraient responsables du rubanement observé sur la roche.
0,6 Ga
Zones mobiles
1,0 Ga
MÉSOPROTÉROZOÏQUE Zones mobiles
1,6 Ga
Eburnéen Birimien
2,5 Ga
Libérien Archéen
3,8 Ga
• Ce libérien est connu depuis la Côte d’Ivoire, la Sierra Léonne dans un domaine
appelé Kanéma Man dans la dorsale de Léo.
• Il est connu aussi dans la partie Nord du Craton dans le domaine d’Amsaga
(Dorsale Reguibat).
OROGENESES ET EVENEMENTS
THERMOTECTONIQUES
• L’Eburnéen : c’est une orogénèse bien marquée autour de 2,2 et
1,6 Ga contrairement aux orogénèses déjà citées.
• Ces zones étroites sont appelées ZONES MOBILES. Les orogénèses qui ont
créé ces zones mobiles sont de deux ordres :
Dans ces formations achéennes, il a été trouvé aussi des greenstone belt
associés à des BIF.
Parmi ces greenstone belt ; les plus connus sont représentés par le
groupe Sula au niveau de la Sierra Léone, le groupe Nimba au Libéria et
le groupe de Simandou en Guinée. En Côte d’Ivoire, il est connu le mont
Gao avec beaucoup de quartzites ferruginisés (BIF).
Les Formations Birimiennes ou Domaine Baoulé Mossi
Ce domaine est constitué de Sillons Volcanosédimentaires (sillon de Yalogo, sillon de
Toumodi, du Yaouré, de la Comoé, sillon du Lyptako, sillon de Siguiri Kankan) séparés
par d’importantes masses granitiques et gneissiques. Ces formations ont été
affectées par un métamorphisme de faciès schiste-vert et d’amphibolite à épidote.
Chronostratigraphie des
formations birimiennes des
secteurs de Sandikounda-
Laminia; parties septentrionales
du Supergroupe de Mako (Dia et
al., 1997).
D’une façon générale et à l’échelle du secteur où affleurent les formations du Supergroupe
de Mako, les résultats des travaux antérieurs (Bassot, les Russes et l’Equipe Sénégal
oriental) et récents (PASMI) considèrent le Supergroupe de Mako comme à forte tendance
volcanique tholéiitique à l’ouest et plus andésitique (calco-alcaline) à l’est. Ce qui démontre
le CARACTÈRE BIMODAL DE CE VOLCANISME.
Dans les parties centrales du Supergroupe (Ngom, 1985, 1994), ces FORMATIONS
SÉDIMENTAIRES sont caractérisées par la présence de bancs silicocarbonatés
contenant de rares niveaux totalement carbonatés. Par exemple à Kounemba et à
Kérékounda, on observe d’importants BANCS DE CALCAIRE MASSIF CAVERNEUX
parcourus par de nombreux filonnets de calcite et de quartz.
Les travaux de géophysique effectués par gravimétrie (Ponsara 1994) considèrent cette
séquence comme une simple lamelle.
Ce résultat a été conforté par les travaux de Dorbath & Dorbath (1982).
Les travaux de Ritz et al., 1993, interprètent grâce à la méthode AMT (audio-magnéto-
tellurique) la présence de croûte jusqu’à environ 12 000m avec des résistivités caractéristiques
des roches ultrabasiques. Actuellement la croûte est estimée à plus de 12 000m.
LITHOLOGIE:
LE SUPERGROUPE DE DIALÉ-DALÉMA
F = Flysch, turbidites
Mako series
N
Granites à Px
3: B2 Skarns
(Fe Falémé) = BIF
M = Marbre = calcaires
2: Sommet a et b = volcanosédiments et
sédiments détritiques
L’augmentation
de pH2O peut
provenir de la
déshydratation
des roches
volcaniques et
volcano-
sédimentaires
préexistantes
Ce complexe plutonique lité est recoupé par la Série granodioritique ou Complexe
plutonique de Laminia - Kaourou. Les différents faciès de cet ensemble sont :
Le granite de Saraya est un pluton allongé NNE – SSW sur une centaine de kilomètres
pour une largeur d’environ 20 km. Il présente une composition de granodiorite à
biotite et muscovite (leucogranite). Cette richesse en muscovite serait due à la
transformation des biotites en muscovite (muscovitisation des biotites).
Le chimisme de ce granite est de type calcoalcalin à tendance peralumineuse
(forte teneur en Al2O3) contrairement aux granites de Badon Kakadian qui sont
métalumineux (faible teneur Al2O3). Malgré ces caractères pétrographiques et
chimiques très comparables au granite de type S (sédimentaire), les travaux
actuels tendent à le considérer comme un granite mantellique (granite de type
I) et non crustal. Cette idée est renforcée par les données isotopiques de
Boher (1990) qui donnent des ƐNd = +3 à +4.
En plus du granite de Saraya, le batholite comporte d’autres
plutons constitués de granodioritique à hornblende verte et
biotite (Moussala, Dar Salam) ou de syénogranite à feldspath
alcalin recoupé par des filons d’aplite et de pegmatite (Gamaye).