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Les coûts directs sont attribués à la production d’un bien (matières premières), les coûts indirects
sont généraux et affiliés à différents types de biens.
Ainsi, le coût total correspond à la somme de ces coûts directs et indirects, pour un niveau de
production donné.
Les dirigeants définiront un prix capable de couvrir au moins l’ensemble de ces coûts.
Si l’entreprise dépense davantage que ces concurrents pour fabriquer et vendre le produit, elle sera
obligée de demander un prix supérieur ou d’accepter une baisse de ses bénéfices.
a. La méthode des coûts complets
C’est la méthode de tarification la plus simple : on additionne la totalité des coûts directs et indirects
exposés pour produire et vendre le bien, auquel on ajoute une marge. On parle de
« coût-plus-marge ».
Exercice :
Soit l’entreprise qui fabrique les 100 000 grille-pains identiques : le coût total (charge fixes* + charges
variables) atteint 1 600 000 euros.
Calculez le coût unitaire moyen :
1 600 000
𝐶𝑀 = 100 000 = 16
Admettons qu’on ne produit que 70 000 unités, le coût unitaire moyen ne sera plus de 16 €, mais :
1 600 000
𝐶𝑀 = 70 000
= 22, 86
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Cette méthode est essentiellement utilisée lorsque l’on fabrique un seul type d’article, ou lorsque la
production est peu diversifiée.
*charge fixe = qui ne change pas qu’on vende 10 ou 1000 produits, ex : le loyer
L’analyse du point mort et la définition d’un objectif de bénéfice peuvent permettre d’établir un prix
minimum susceptible de couvrir les coûts et les profits attendus.
En utilisant cette méthode, l’entreprise doit également envisager l’impact de prix sur le volume de
vente nécessaire à la réalisation de son objectif et la probabilité d’atteindre le volume voulu.
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a. L’élasticité de la demande
Une demande est plus ou moins sensible aux variations du prix.
% 𝑑𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é𝑠
𝐸 = % 𝑑𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑖𝑥
Exemple :
Pour une baisse du prix de 10 % et une augmentation corrélative de la demande de 20 %, on a :
20 %
𝐸 = − 10 % = 2
Ce résultat étant supérieur à l’unité en valeur absolue (égale à 1), la demande est dite élastique en ce
point.
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L’élasticité-prix de la demande
En économie, on calcule l’élasticité de la demande d’un bien par rapport à son prix (appelée
également élasticité-prix de la demande) afin de mesurer la sensibilité de la demande aux
variations du prix. Il s’agit donc de mesurer quelle est l’ampleur d’une variation de la
demande consécutive à une variation du prix.
Calcul :
Exemple : si la demande de fraises augmente de 10% quand le prix au kilo des fraises
diminue de 5%, l’élasticité-prix de la demande de fraises est de -2
Négative et proche de zéro Demande inélastique Biens indispensables qui n’ont Un médicament vital
pas de substituts
Comprise entre -1 et 0 Faible élasticité de la demande Biens dont il est difficile de se L’essence
passer, mais qui ont des
substituts
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A savoir : La valeur d’une élasticité-prix de la demande nous renseigne sur la pente de la courbe de demande :
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On parlera de prix à la valeur, qui se définit en fonction de la valeur du produit perçue par le client.
Il est impossible de dissocier la conception du produit et de son mix marketing et la fixation du prix.
Le prix doit être étudié en parallèle avec les autres variables du mix-marketing, et non à la fin du
processus.
Deux expérimentations permettent d’estimer une fourchette de prix que les clients sont prêts à payer
(=la valeur perçue).
1. L’interrogation
Il s 'agit de la première démarche. Un échantillon représentatif (de la cible potentielle) du marché du
nouveau produit, et chaque personne interrogée est invitée à définir la fourchette de prix.
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Intérêt : déterminer sa politique de prix, en choisissant après comparaison (des prix concurrents) les
zones de prix où il n’y a pas de concurrent, ou choisir le prix psychologique optimal pour lequel les
consommateurs sont les plus nombreux.
2. L’expérimentation
Il s’agit de la deuxième démarche. L’entreprise propose à l’achat des produits à des niveaux de prix
variables.
Cette expérimentation peut être mise en pratique en environnement réel ou simulé.
À partir d’un prix donné, on peut raisonner de deux façons pour mieux ajuster les prix à la valeur
perçue par le consommateur :
− Améliorer au maximum le rapport valeur perçu/prix, souvent appelé rapport qualité/prix
− Apporter une valeur ajoutée apportant une différenciation importante aux produits, afin de
justifier un prix plus élevé.
Si les prix proposés dépassent la valeur perçue par le client, les ventes en souffrent.
S’il est en dessous, le produit se vendra très bien, mais il ne génèrera pas autant de bénéfice que si le
prix correspondait exactement à la valeur perçue.
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Exemple : une entreprise vend un produit 150 euros TTC acheté 80 euros HT : 150/80=coeff
multiplicateur = 1,875 = y.
Un commerçant va pouvoir avoir un ordre d’idée, il va acheter différents produits à x1 x2 x3, où x le
prix d’achat HT, va pouvoir le revendre à z1, z2, z3, où z est le prix TTC selon le coeff multiplicateur
x1*y=z1
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