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I. Principes de base
Par communication d’une entreprise, on entend l’ensemble de toutes les informations,
messages et signaux de toute nature que l’entreprise émet volontairement ou non, en
direction de tous les publics.
Par politique de communication d’une entreprise, on entend l’ensemble des informations,
messages et autres signaux que l’entreprise décide d’émettre volontairement en direction
de publics choisis ou publics cibles.
Dans la majorité des cas on retrouve deux formes principales de communication : externe et
interne.
La communication externe se tourne vers les clients, fournisseurs, investisseurs,
actionnaires, décideurs mais éventuellement vers les journalistes.
La communication interne s’adresse aux salariés et sert à faire passer les messages de la
direction, à fédérer les salariés ou à développer un sentiment d’appartenance à l’entreprise.
Nous avons tous des conceptions de la communication :
- Conception informationnelle : elle recouvre un aspect normatif, c’est l’idéal que
chacun se fait de la communication (meilleure compréhension, partage, échange)
- Conception performative : elle produit un effet. L’efficacité d’un discours performatif
tient aussi de la connivence avec les destinataires, c’est-à-dire la communion
- Conception instrumentale : renvoie à l’ensemble des techniques auxquelles
recourent les communicants pour séduire, gérer et manipuler l’opinion publique
La communication consiste également à imposer sa grille de lecture :
- La persuasion directe : le communicateur parvient à modifier une croyance chez son
interlocuteur
- Les effets d’amorçage : le communicateur parvient à modifier momentanément les
critères de jugement
- Les effets de cadrage : le communicateur agit sur la définition d’un problème, d’une
situation ou d’un enjeu politique afin d’orienter l’interlocuteur vers une
interprétation particulière de l’objet.
Le plan de communication :
Quoi dire ? Comment le dire ? Avec quels moyens (campagne) ?
La copy-stratégie :
- la promesse : avantage que procure le produit,
- la preuve : justification rend crédible la promesse,
- le bénéfice consommateur : avantage que le consommateur va retirer de la
promesse,
- le ton du message : ambiance et atmosphère qui se dégage de la création,
- le message résiduel : 1 ou 2 éléments clés à conserver en mémoire après avoir été
confronté au message.
La copy-stratégie créative :
- L’axe : remplace la promesse, il faut s’aider des freins et motivations, idée essentielle
à transmettre au public
- Le concept d’évocation : crédibilise l’axe sans être aussi démonstratif qu’une preuve :
illusion, sensation, émotion…
- Le thème
Le design de la visibilité
L’art du récit : storytelling
Deux perspectives :
- Les légendes d’entreprises avec leur cortège de passé mythique et de mission
glorieuse sont réhaussés par des légendes patronales. La dimension épique n’est
jamais éloignée, dimension d’un autre âge.
- Les récits de l’engagement reposent sur une intrigue différente qui réoriente la
légitimité de l’action en l’articulant sur des valeurs universelles.
Voir les forces, faiblesses, opportunités et menaces des marques (exemple de kinder).
Différentes images : perçue, voulue, possible, projetée.
CM 2 : COMMUNICATION
Voir diapo support pour plan du cours.
La politique de communication d’une entreprise consiste à transmettre un ou des
messages à une ou des cibles. (Salariés, actionnaires, pouvoirs publics, acheteurs, prospects,
influenceurs).
Afin de :
Le plan de communication :
Schéma sur diapo.
Le but étant que l’image voulue soit en cohérence avec l’image perçue.
Objectifs affectifs, domaine de la relation, sympathie, l’adhésion. Consiste à faire
aimer/préférer l’entreprise, ses marques, ses produits et services aux publics cibles.
Objectif d’évolution de l’image de marque.
Ex : Renault sur diapo. Les deux objectifs qui ressortent sont informatifs et affectifs.
3 questions à se poser…
Qui sont la cible (nombre, âge, sexe) ?
Quels sont les moyens de l’atteindre ? Quels sont les leaders d’opinion ? Comment
consomment-ils les médias ?
Quelle est leur attitude / notre marque et ses actions ?
Comment le dire ?
Consiste à choisir le thème du message. (Forme du message, manière dont est illustré l’axe
afin d’être compris, admis, mémorisé)
B. LE HORS MEDIAS :
- Marketing direct
- Promotion des ventes (inciter aux déstockages)
- Publicité par l’événement ou communication évènementielle.
- Parrainage (sponsoring et mécénat)
- Relations publiques et presse (communiqué et conférence de presse => c’est de
l’audience gratuite).
- Expositions, foires et salons.
COPY STRATEGY
Une promesse : Engagement de la marque.
Bénéfice : En tant que consommateur, quels sont les intérêts ?
La preuve
Le ton : Thème de la campagne
CM 3
Communication marque :
Le concept de marque est une notion large pouvant concerner aussi bien des
produits, des services, qu’une société dans sa globalité (EVIAN).
La connivence :
La connivence est un sentiment de proximité et de complicité ressenti par les
consommateurs à l ‘égard d’une marque. La connivence marque / consommateur est
souvent obtenue à l’aide de créations publicitaires humoristiques ou décalées ou à l’aide de
campagnes évènementielles.
Clip musical :
Les clips vidéo deviennent aussi d’excellents supports publicitaires, pour des
placements de produits. Outre le cinéma, les jeux vidéo, (bientôt) la télévision, la musique
devient aussi un espace publicitaire pour les annonceurs. Le placement de produits est ainsi
décidé dès l’écriture du scénario.
Oxymore
Métonymie (prendre une partie pour le tout) Ex :
Métaphore
Les feuilletons :
Parmi les campagnes françaises ayant imposées un code visuel qui les rendent
identifiables très rapidement.
Disruption, consiste à sortir des sentiers battus en changeant les codes de la publicité
(nouvelle vision).
L’attention sollicitée de toutes parts sur le réseau, devient une ressource rare /
précieuse. La dimension d’interactivité impulsée par internet induit de nouvelles modalités
intentionnelles. Il y l ‘économie d’abondance, du gratuit, de la publicité.
Nous vivons une révolution silencieuse : la montée en puissance des amateurs, ces
passionnés qui ne sont ni des novices, ni des professionnels, mais de brillants touche à tout.
Grace à l’informatique et au web participatif, les amateurs ont investi tous les aspects de la
culture contemporaine.
Un nouveau règne s’annonce, qui brouille toute les frontières : celui du PRO-AM
(professionnel-amateur), citoyen-acteur, expert autodidacte, créateur à part entière.
Aujourd’hui on est dans un paradigme de l’activité = monde ou les gens doivent agir (vous
devez réussir votre vie). On est dans une société où on est le propre héro de notre existence.
Au fur et à mesure on devient des amateurs, puis des ambassadeurs (on aime la marque et
on va la promouvoir gratuitement). Le fait qu’il soit extérieur à l’entreprise, bénévole fait
qu’on lui attribue une certaine confiance. = Perception triangulaire
Approche systémique de la communication de masse :
Paul Lazarsfeld « Personnal influence » et le modèle du two-step-flow of
communication attribuent aux leaders d’opinion des différents groupes sociaux, un rôle de
médiation et de filtrage entre les médias et le public.
Communauté et ambassadeurs :
Stratégie de différenciation de Tupperware : Succès de tupperware s’est construit sur
le développement de la vente par réunion et le pouvoir d’influence des hôtesses d’accueil.
Ce mode de distribution mettait en valeur la rareté des produits et la « chance » de pouvoir
en acheter uniquement en faisant partie du réseau.
Le monde post-truth, ce sont des circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont
moins d’influence pour modeler l’opinion publique que les appels à l’émotion et aux
opinions personnelles.
Le Lobbying : Monsanto
La communication de crise doit permettre d’anticiper les crises, informer les publics,
de réagir en temps voulu et de rassurer les différentes parties prenantes.
La polémique est nourrie par deux groupes antagonistes de meme ampleur, le tout
regardé par des observateurs. Il y a les crises éphémère, de moyenne ampleur, crise grave.