Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
II Représentations graphiques 3
II.1 Représention en trois dimensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
II.2 Représentation des courbes de niveau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
CHAP :Fonctions de plusieurs variables
IV Convexité 6
V Optimisation 6
V.1 Généralité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
V.1.1 Optimisation d’une fonction (Extremums libres) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
V.1.2 Optimisation sous contrainte (Extremums liés) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
V.2 Optimisation sans contrainte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
V.2.1 Rappels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
V.2.2 Extremum local . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
V.2.3 Extremum global . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
V.3 Optimisation sous contrainte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
COURS
V.3.1 Rappels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
V.3.2 extremum local . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
V.3.3 Extremum global . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Le recours aux fonctions réelles d’une variable réelle est souvent insuffisant pour rendre compte des relations
économiques. Une variable économique dépend souvent de plusieurs variables économiques et non d’une
seule.
L’étude ci-après se fera généralement sur des fonctions ayant seulement des variables x et z. Ce cas capte
l’essentiel de la théorie. L’étude du cas général est similaire et ne présente pas plus de difficultés.
On considère l’espace produit R2 = R × R. Un élément de R2 est un couple noté (x, y) où (x1 , x2 ). La somme
de deux éléments de R2 est
(x, y) + (x′ , y ′ ) = (x + x′ , y + y ′ )
Le produit par un réel λ est
λ(x, y) = (λx, λy)
Définition 1.
On dit que (x, y) tend vers (x0 , y0 ) si x tend vers x0 et y tend vers y0 . On note (x, y) → (x0 , y0 ).
CHAP :Fonctions de plusieurs variables
Définition 2.
On appelle fonction de deux variables une fonction f de R2 dans R. L’ensemble Df des éléments de R2 qui
ont une image par f s’appelle le domaine de définition de f .
p
Par exemple, La fonction f définie par : f (x, y) = 1 − x2 − y 2 est une fonction de deux variables dont Df
est le disque de centre (0, 0) et de rayon 1 : Df = (x, y) ∈ R2 : x2 + y 2 ≤ 1.
Définition 3.
Soit f : R2 −→ R et (x0 , y0 ) ∈ R2 . On dit que f admet ℓ ∈ R pour limite lorsque (x, y) tend vers (x0 , y0 ) si
COURS
f (x; y) est aussi proche que l’on veut de ℓ dès que (x; y) est sufisamment proche de (x0 ; y0 ).
Définition 4.
Soit f : R2 −→ R et (x0 , y0 ) ∈ R2 . On dit que f est continue en (x0 , y0 ) si f admet une limite en (x0 , y0 ) et
si cette limite est égale à f (x0 , y0 ).
On dit que f est continue sur D ⊂ R2 si elle est continue en tout point de D.
II Représentations graphiques
Soit f une fonction de deux variables définie sur D ∈ R2 . La fonction f fait correspondre à tout point (x, y)
de D un réel z = f (x, y). Le graphe de f est une partie de R2 × R = R3
Le plus souvent la surface d’une fonction à deux variables est difficile à visualiser. On a alors recours à des
représentations graphiques "partielles", comme le font les géographes pour les reliefs.
CHAP :Fonctions de plusieurs variables
Définition 5.
Soit f une fonction de deux variables définie sur D ⊂ R2 . On appelle courbe de niveau Ck de f l’ensemble :
Il y a une infinité de courbes de niveau, autant que de valeurs possibles pour k. On représente fréquemment
quelques-unes de ces courbes de niveau dans le plan (x, y). En microéconomie on recourt souvent aux courbes
de niveau.
√
Exemple 1 Soit f (x, y) = x2 + y 2 . Les courbes de niveau k > 0 de f sont des cercles de centre O(0, 0) et de rayon k.
COURS
2
0.2
0.4
0.5
0.6
0.6
1.5
0 1 0.6
0.4
1 0.5
−0.5 0 0.2 0.2
−2 −1 0 1 2 −1 1 2 3
Définition 6.
∂f ∂f
Exemple 2 ➔ Si f (x, y) = x2 + y 2 , on a : = 2x et = 2y .
∂x ∂y
∂f ∂f ∂f
➔ Si f (x, y, z) = 3xy + y 2 − z 3 , on a : = 3y, = 3x + 2y et = −3z 2 .
∂x ∂y ∂z
Définition 7.
Soit f : R2 −→ R et D ⊂ R2 . On dit que f est de classe C 1 sur D, si f admet des dérivées partielles
continues sur D. On définit alors la différentielle de f en (x0 , y0 ) ∈ D
Le gradient en un point (x0 , y0 ) est orthogonal à la courbe de niveau passant par ce point.
Définition 8.
fx′ : (x, y) 7−→ fx′ (x, y) fy′ : (x, y) 7−→ fy′ (x, y)
Si ces fonctions admettent des dérivées partielles par rapport à x et y, elles sont appelées dérivées partielles
secondes ou d’ordre 2 de f . On les note :
∂2f ∂ ∂f ∂2f ∂ ∂f
′′
fx′′2 = = fxy = =
∂x2 ∂x ∂x ∂x∂y ∂x ∂y
∂2f ∂ ∂f ∂2f ∂ ∂f
′′
fyx = = fy′′2 = =
∂y∂x ∂y ∂x ∂y 2 ∂y ∂y
On dit que f est de classe C 2 sur U ⊂ R2 , si elle admet des dérivées partielles secondes continues sur U .
CHAP :Fonctions de plusieurs variables
Définition 10.
COURS
Définition 11.
IV Convexité
Proposition 12.
et
CHAP :Fonctions de plusieurs variables
DetHf ≥0
f est concave ⇐⇒ fx′′2 ≤ 0 ⇐⇒ Hf est semi-définie négative en tout (x, y) ∈ R2 .
fy′′2
≤0
Remarque 13.
1. La somme de fonctions convexes (resp. concaves) sur R2 est convexe (resp. concave) R2 .
2. Si f (x, y) = g(x) + h(y) avec g et h convexes (resp. concaves) sur R, alors f est convexe (resp. concave)
COURS
sur R2 .
V Optimisation
V.1 Généralité
Théorème 14.
Théorème 15.
′
Lλ (x0 , y0 , λ0 ) =0
Méthode de substitution
V.2.1 Rappels
Soit f : R2 −→ R de classe C 1 . On cherche les extremums de f sur R2 . Les points critiques (ou candidats)
sont donnés par les conditions nécessaires d’optimalité (CNO) :
′
fx (x, y) = 0,
∇f (x, y) = 0 ⇐⇒
fy′ (x, y)
= 0.
Théorème 16.
Exemple 3 Soit f : R2 −→ R définie par : f (x, y) = αx2 + βy 2 . Le point (0, 0) est un point critique de f .
0 4
2
5
0
−5
−2
2 2 2
0 −4
−2 0 −2 0 −2 0
−1 0 1
−1 0 1
−1 0 1
2 −2 y 2 −2 y 2 −2 y
x x x
l’origine est un maximum l’origine est un minimum pas d’extremum, l’origine est un point col.
V.3.1 Rappels
′
Lλ (x, y, λ) =0
Définition 18.
′′
Lλx L′′λy ′′ ′
Lλ2 gx gy′ 0
Théorème 19.