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R13
atteint à partir de quelque 10 V et à une
OUT1
H3
C2
R20
charge de 10 kΩ, les limites de l’analy- K2 T5
R7
R9
T3
R4
R6
H5
D4 C9
R24
R23
R10
R8
044036-1
- R19
C7 R14
vieille connaissance, un NE5534, associé
R18,R19 = 27 Ω
Liste des R20 = 47 Ω
T3 = 2SC2911
T4 = 2SA1209
composants R21 à R24 = 12 kΩ T5 = MJE350
T6 = MJE340
Condensateurs : IC1 = NE5534
Résistances : C1 = 22 pF
R1,R16,R17 = 10 kΩ C2,C3 = 47 µF/25 V radial Divers :
R2,R6 = 100 Ω C4 à C7 = 100 nF (C6/C7 100 V !) K1,K2 = embase Cinch encartable (T-
R3 = 1kΩ10 C8,C9 = 470 µF/100 V radial 709G, Monacor) radiateur 2,5 K/W
R4 = 10kΩ0 (tel que, par exemple, Fischer SK100,
R5 = 5kΩ6 Semi-conducteurs : 50 mm de haut)
R7,R8 = 47 kΩ D1,D2,D5 à D8 = 1N4148
R9,R10 = 270 Ω D3,D4 = LED rouge plate La platine 044036-1 est disponible
R11,R12 = 82 Ω D9,D10 = diode zener 22 V/1W3 auprès de ThePCBShop
R13,R14 = 220 Ω T1 = BF470 Le dessin de la platine est téléchargeable
R15 = 1 kΩ T2 = BF469 depuis notre site : www.elektor.fr
elektor - 7-8/2004
R4
10k0
+75V
D3 R9 R13
270Ω
220Ω
27Ω
1V79
1V21
1V54
0V96
R18
T5
T1
D1, D2, D5...D8 = 1N4148 +22V
BF470
T3
+23V R7
47k
MJE350
D1 R5 C1
D5 2SC2911
5k6 R11
82Ω
22p R16
K1 D6 10k
R2 8
3 7
100Ω R6 R17 R20
K2
5
2V43
6
IC1 100Ω 10k 47Ω
2 D7
4 R12 R15
1
82Ω
1k
R1 R3
D2 NE5534 D8
10k
1k10
T4
47k R8
T6
T2
- 22V5 2SA1209
BF469
-22V
MJE340
D4 R10 R14
270Ω
220Ω
27Ω
1V79
1V21
1V54
0V96
R19
+75V R21
12k
+75V R22 -75V
12k +22V
D9
C8 C6 C4 C2
D10
C9 C7 C5 C3
Nous supposons que l’amplificateur opé- 35 mA circulant à travers T5 et T6, l’é- inférieure à celle des MJE. La tension col-
rationnel est capable de fournir, sans dis- tage de sortie fonctionne bien sagement lecteur/émetteur maximale est de 160 V.
torsion, une tension de 15 Vcrête. Ceci en classe A. Les contre-réactions locale et À cette valeur (CC) il est possible de trai-
implique, au niveau de l’étage compound, totale requièrent un courant maximum de ter 7 mA encore (ou 20 mA pendant
un gain de 4,7x. Ce gain est déterminé 20 mA. En dépit de cette « charge nulle » 1 s). La tension qu’auront à traiter ces
par la contre-réaction locale que consti- les transistors de sortie travaillent encore transistors ne dépassera guère, en pra-
tuent les résistances R15 à R17. Celle-ci a largement à l’intérieur de leur zone de tique, que 100 V. À un réglage de
été réduite au strict nécessaire, ce qui per- fonctionnement sûr (SOA = Safe Opera- 7 mA, ces transistors aussi restent large-
met d’utiliser des résistances normales. ting Area). La charge minimale sera de ment à l’intérieur de leur zone de fonc-
Théoriquement, on s’attendrait à un gain quelques kiloohms. tionnement Étant donnée la tension d’a-
de 6x, mais les étages T3 et T4 ont une Tel qu’il est proposé ici, l’amplificateur limentation élevée, il s’agit là de détails
influence sur la contre-réaction locale. n’est pas protégé contre les courts-circuits. auxquels il faudra faire attention.
Dans le cas d’une commande en tension On pourra éventuellement faire passer Un quarteron de diodes du type 1N4148
continue, la dissipation de R16 (R17) sera, R20 à 1 kΩ ou le doter d’une limitation force les transistors T3 et T4 à un courant
au maximum, de l’ordre de 0,3 W. de courant. Toute modification se tradui- fixe, de sorte qu’il n’est pas nécessaire,
Pour T5 et T6 nous avons choisi des rait cependant par un risque de pertes au ensuite, de procéder à un réglage du cou-
MJE340 et MJE350. Cette paire n’a en niveau de la qualité de l’amplificateur. rant de repos. Une paire de sources de
effet pas été dépassée depuis nombre Nous avons utilisé, pour les transistors de courant symétriques polarise ces diodes
d’années déjà. À une tension commande T3 et T4, une paire de trans- à 4,5 mA (T1 et T2) environ. Nous avons
collecteur/émetteur de 150 V, le MJE350 istors tout récents de Sanyo. Ceux-ci se utilisé ici des BF en raison de leur capa-
peut supporter un courant de collecteur caractérisent par une linéarité (hFE) sen- cité encore plus faible. Si vous deviez
de 40 mA. Avec un courant de repos de siblement meilleure et une capacité (Cob) avoir des problèmes à trouver des BF469
7-8/2004 - elektor
et BF470, vous pouvez utiliser les mêmes 1
4 elektor - 7-8/2004
Surveillant
de courants d’air
Gregor Kleine Ing. Dipl. 1 +5V
R4
La surveillance des ventilateurs et autres C1
330Ω
machines soufflantes est normalement 100n
basée sur la consommation. Si elle se IC1
5 8
trouve entre certaines valeurs, on peut HEATER
supposer que le ventilateur tourne et fait I REF VREF
VCC
circuler l’air de refroidissement. Un dépas- + 2V5
R1
1
49k
peut-être même du seuil supérieur vers le
* OVER
D1
7 T > TSETHIGH
haut est le signe que quelque chose ne VSETHIGH 2
SETHIGH
rouge
Sensor
tueux ou bloqué. * D2
1k47
UNDER
Le composant capteur TMP12 de Analog 6 T < TSETLOW
vert
Devices (www.analog.com) permet de VSETLOW 3
SETLOW
la broche 5 est directement raccordée à Cette dernière fonction est assurée par le
+5 V. En l’absence de chauffage, la tem- courant IREF traversant le diviseur de ten-
pérature du capteur est proche de la tem- sion. La figure 3 donne la formule
VSETLOW = (TSETLOW + 273,15) • 5mV
pérature ambiante, supposée ici égale à appropriée. ∆T est l’hystérésis de 2 °C qui
+50 °C. Lorsque la puissance de chauf- engendre ici un courant IREF de 17 µA. R3
fage augmente, les 2 courbes permettent On obtient les tensions aux nœuds du
de déterminer l’accroissement de tempé- diviseur de tension à partir des seuils de
rature de la puce – avec ou sans courant température. VSETHIGH = 1,666 V avec
040065 - 13
d’air. Plus précisément, on choisit les +60 °C et VSETLOW = 1,641 V avec
elektor - 7-8/2004
+55 °C. VREF = 2,5 V permet de calculer obtenues. On fera appel à des résistan- la température nominale est atteinte. Un
les valeurs de R1 à R3 à partir du courant ces fixes en parallèle ou en série ou à des four de ce type permet par exemple de
dans la résistance et de la chute de ten- potentiomètres d’ajustage. faire fonctionner un oscillateur à quartz à
sion à ses bornes. Le schéma indique les Le TMP12 permet d’engendrer des une température assez élevée pour le ren-
valeurs calculées sans tenir compte de signaux de supervision numériques pour dre thermiquement insensible (enceinte à
leur disponibilité. Comme les seuils de un processeur ou (à l’aide de circuits d’at- régulation de température). La fiche de
température sont relativement proches taque en aval) de mettre en marche un données indique que cette puce peut être
dans notre cas, il faut reproduire autant ventilateur auxiliaire. Le TMP12 peut aussi utilisée entre –40 °C et +125 °C.
que possible les valeurs de résistance commander l’extinction d’un four lorsque (040065-1)
7-8/2004 - elektor 3
Chargeur de CdNi
Wolfgang Schmidt IC1 *
D1 LM317
2 elektor - 7-8/2004
Mesureur de puis-
sance HF linéaire
Gregor Kleine Ing. Dipl. +2V7 ... +5V5 4- Bump micro SMD
RFIN/EN A1 A2 VDD
10k
linéaire en boîtier CMS dans la plage de 100n
GND B1 B2 OUT
fréquence 450 MHz à 2 000 MHz. Ce A2
K1
circuit intégré ne nécessite que 4 compo- PIN VDD
1,0 mm
RIN = 50Ω UOUT
sants externes. C1
A1
IC1
B2
Top View
2 elektor - 7-8/2004
Du courrier
pour vous !
1 230V
Sonnette
TR1
Enregistreur
*
ou vocal
gong
8V
Transfo sonnette
S4
K1 * voir texte
A B
Bouton
Durée d'impulsion 0,5 s environ «Jouer»
IC1
Durée d'impulsion réglable K2
de 15 à 32 s environ
7808
RE1 C1 *
R1 R2 R4 R5
220µ Dx
220Ω
390Ω
390Ω
150k
16V
C2 C3
2x 1N4002 R6
1k5
2 4 THR
D1 C6 2x
CNY17-2 1N4148 CV
T1
BRX45 5 1
1N4002 10n
R3
Contakt Bouton C4 C5
1k
040125 - 11
Robert Edlinger vibre pas. Le contact de travail com- potentiomètre qui travaillent (D4 conduit).
mande la sonnette. Mais si vous installez Nous avons choisi des résistances pour
Si votre boîte à lettres se situe assez loin de à sa place un vibreur piézo-électrique peu obtenir des impulsions de 0,5 s séparées
la maison, un témoin de dépôt de cour- gourmand, vous pourrez vous passer de par une pause de 15 à 32 s. La courte
rier vous sera fort utile. Il y a bien le sys- relais et l’attaquer directement. impulsion suffit à enclencher l’enregistreur
tème optique des Américains ou le tran- L’alternance qui sous-tend le témoin de vocal par l’intermédiaire de transistor de
cepteur ultramoderne à 433 MHz, mais courrier suit le chemin suivant : à partir sortie T1, monté en parallèle sur le bou-
nous avons une autre idée. de K1.B du transformateur, via la résis- ton de lecture du module.
Notre solution a le mérite de faire usage tance de protection R1, la diode électrolu- L’enregistreur vocal (ici un Conrad
de la liaison bifilaire existante pour la minescente du photo-coupleur, le relais à 115266) s’alimente sous 6 V. La durée
sonnette et de son alimentation. Une LED lame souple S1 (il peut aussi s’agir d’un maximum d’enregistrement est de 20 s.
indique la présence de courrier, mais rien micro-rupteur) et, par D1, retour à K1. La consommation se monte à 20 mA en
n’interdit d’y adjoindre un enregistreur Lorsque la lame souple fait contact, la LED enregistrement et va de 40 à 60 mA en
vocal numérique pour vous rappeler du photo-coupleur s’allume, le phototran- reproduction. Comme la tension disponi-
périodiquement d’aller relever la boîte, sistor se sature, R3 devient le siège d’une ble s’élève à 8 V, nous avons installé
jusqu’à ce que vous le réduisiez au tension positive qui, par C6, amorce le quelques (1 à 3) diodes 1N4148 (= Dx)
silence d’une action décidée sur le bou- thyristor. La LED rouge annonce la pré- en série pour la réduire quelque peu. Au
ton de mise à zéro. sence du courrier. Appuyer sur le bouton besoin, vous la mesurez au multimètre.
Le montage se sert d’une alternance de S3 court-circuite le thyristor dont le cou- Vous pouvez aussi y monter un 7806,
la tension du transformateur de sonnerie rant de maintien disparaît. cela n’aura pratiquement pas d’effet sur
pour alimenter la sonnette, le gong ou le En guise de témoin, on peut aussi faire le volume sonore.
vibreur acoustique, l’autre demi-onde sera appel à un enregistreur vocal. Il est doté Celui qui se contente d’un vibreur piézo-
utilisée pour le témoin de boîte aux lett- d’un bouton de lecture que l’on peut rem- électrique pour repérer le courrier devra
res. C’est la polarité des diodes (fig- placer par un transistor. On monte un tem- probablement allonger la durée d’impul-
ure 1) qui rendra la transmission des porisateur 555 en multivibrateur astable. sion à 2 s au moins. Il faut alors choisir
deux fonctions indépendantes. Le courant Pour modifier son rapport cyclique pour R5 une valeur de 560 ou 680 Ω. La
de sonnerie parcourt le circuit composé comme on veut, donc rendre différents les durée d’impulsion se calcule par tH =
de K1.A, D3, le bouton de sonnette S2, temps de charge et décharge du conden- 0,7 ⋅ R5 ⋅ C4. Il existe des vibreurs pour à
D1 et le relais jusqu’à K1.B. Le conden- sateur, on met en œuvre deux diodes. peu près toutes les tensions d’alimenta-
sateur C1 sert de réservoir pour absorber Pendant la charge de C4, c’est R5 qui est tion. Le calcul de la pause s’effectue
les ondulations du courant pulsé de en service (D5 conduit, D4 bloque), tan- comme suit : tB = 0,7 ⋅ (R6+R7) ⋅ C4.
manière telle que la palette du relais ne dis que lors de la décharge, c’est R6 et le (040125-1)
elektor - 7-8/2004
Modules LCD
peu onéreux
Les modules LCD ne sont pas spéciale- (par exemple à propos de construction
ment bon marché chez les revendeurs de personnelle de lecteur MP3) vous donnera
matériel électronique et certainement pas suffisamment d’idées sur la façon d’accor-
quand il s’agit d’afficheurs graphiques. der matériel et logiciel.
Si la grandeur de l’affichage n’a pas Vous pouvez de la sorte acheter sur eBay un
beaucoup d’importance et s’il ne vous écran de Nokia 3310 à partir de 3 euros.
faut qu’un petit écran, une solution inté- Ce module recèle un PD8544, une matrice
ressante est sûrement le module LCD d’un de LCD de 48 x 48 pixels avec le contrôleur
téléphone portable. et le pilote de Philips, commandé par I2C.
Ce genre de modules, vous pouvez l’a- Toutes les informations sur cette puce sont
cheter pour quelques euros sur eBay ou détaillées dans le feuillet de caractéris-
naturellement le récupérer sur un appareil tiques, elles vous permettront d’en percer
hors d’usage. Ils disposent normalement les mystères ! Voyez à ce sujet :
d’une interface I_C, si bien que le piloter www.semiconductors.philips.com/
par un microcontrôleur devrait être chose acrobat/datasheets/pcd8544_1.pdf
aisée. Une courte recherche sur Google (040174-1)
2 elektor - 7-8/2004
Torche à UV
Myo Min L1 D1
18µH
Les LED UV (ultra-violet) peuvent produire 1N4148 D2
R1
des effets visuels très attrayants lorsque la D4
220k
LED UV
lumière qu’elles produisent interfèrent 8
D3
avec certaines couleurs, en particulier en BT1 7 1 9V
LX LBO 1W
présence de lumière réfléchie dans des MAXIM LED UV
C1 C3 C4
conditions quasi-nocturnes. Essayez donc, 4
SHDN FB
3
100Ω
LED bleues) pour s’allumer. Ici, nous fai- 100n
sons appel à un circuit à découpage 0W5
2 elektor - 7-8/2004
Contrôle
de clignotant
Ludwig Libertin C4 D2
R1
10µ
Encore un contrôle de clignotant pour
10k
16V
+
13 4017
Le circuit se compose de 2 compteurs
2k2
10k
10k
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 CT≥5
(IC2 et IC3) remis à zéro par l’intermé- 3 2 4 7 10 1 5 6 9 11 12
D10
D11
D12
D13
(La) s’allume. La lumière défile une fois, C6
D6
D7
D8
D9
puis s’arrête, car la sortie supérieure est P1 470n
D22
reliée à l’entrée d’activation (Enable). Dès 1M
680Ω
COMMANDE
IC1 IC2 IC3
D27
*
séparément (sauf dans le cas du feu de CLIGNOTANTS
100µ 100n 7 8 8
détresse). R12 permet alors de régler faci- 25V D28
D14
D15
D16
D17
D18
D19
D20
D21
des ont une liaison commune avec la R7
10µ 11 9 6 5 1 10 7 4 2 3 12
masse par R12, voire en ajoutant une
10k
16V
9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 CT≥5
seconde résistance de limitation de cou- 13
IC3
&
+
14
rant ; on aura de la sorte 2 fois plus de R8 5
IC1.B
C3 D5
4017
CTRDIV10/
DEC
4 15
LED à s’allumer. Il pourra même être pos- 1k 6 & CT=0
10µ
sible alors de faire s’allumer les LED dans La2
R9 16V R10 R11
2k2
10k
10k
2 elektor - 7-8/2004
Réseau domestique
pour ADSL
Avec l’arrivée des liaisons Internet rapi- l’aide d’une pince spéciale. Notons qu’il
des à base d’ADSL, il devient encore plus est également possible de se passer de
intéressant de créer un petit réseau pince spéciale et de s’aider d’un tourne-
domestique à base d’Ethernet et de vis, mais cette opération est loin d’être
connecteurs RJ45. Non seulement il vous simple, aussi la déconseillons-nous.
devient alors possible de transférer des Les brins du câble ont différentes couleurs,
données d’un ordinateur à l’autre, mais leur attribution n’étant pas réglée au
également de surfer à toute vitesse (celle niveau européen (EN50173); le choix
de votre connexion ADSL) sur le Net. Il vous est laissé. La plupart du temps on uti-
044007 - 11
vous faut bien entendu disposer d’un lise le code des couleurs selon la norme
modem ADSL doté d’un routeur. Ceci ne américaine T568B :
marche pas si l’on dispose uniquement
d’un simple modem USB. 1 orange/blanc 2 orange connecteurs RJ45 et câblage. Il n’est
Dans le cas d’ordinateurs portables il est 3 vert/blanc 4 bleu cependant pas possible de mettre ISDN
recommandé d’opter pour l’approche 5 bleu/blanc 6 vert et Ethernet sur un même câble. En effet,
Ethernet (sans fil). On peut également 7 marron/blanc 8 marron ISDN utilise les brins 3, 6 et 4, 5.
envisager l’option sans fil pour des PC En cas d’utilisation de câbles patch,
« ordinaires », si la mise en place de Les brins couleur/blanc et les brins de essayez de bien organiser tout cela à
câbles devait s’avérer trop problématique couleur unique s’alternent ainsi parfaite- l’aide d’un rien de couleur. Bleu pour
voire impossible. Il ne faudra cependant ment. Pour Ethernet seuls sont nécessaires Ethernet (rouge pour connexions croi-
pas oublier que la portée d’une liaison les brins 1, 2, 3 et 6. Les brins centraux sées), jaune pour la téléphonie analo-
sans fil n’est pas toujours aussi grande 4 et 5 sont placés au milieu de la combi- gique et vert pour l’ISDN. Si l’on ne
qu’on pourrait le supposer. naison à base de vert et peuvent être uti- dispose pas de câbles de couleur, on
Il faudra, en cas d’utilisation d’un routeur, lisé pour la téléphonie analogique. Il fau- pourra utiliser de petites étiquettes ou des
réaliser un réseau en forme d’étoile. Par- dra veiller dans ce cas-là à ce que les manchons de couleur.
tant, il part, à partir de chaque connexion brins 4 et 5 ne soient pas connectés aux |A titre d’information sachant que vous
du routeur, un câble de 90 m de longueur embases Ethernet vu que les tensions du n’aurez pas encore affaire à eux dans le
au maximum vers un boîtier de connexion téléphone analogique sont tellement éle- cas d’un réseau domestique : il existe,
auquel est connecté un PC. On utilisera vées qu’elles endommageront une carte depuis 2 ans, un connecteur GG45 com-
pour cela du câble CAT5 à 8 brins, utilisa- Ethernet et/ou un routeur. Reliez les brins patible avec le RJ45. Le GG45 comporte
ble pour des vitesses allant jusqu’à 4 et 5 ensuite vers des connecteurs télé- 4 contacts supplémentaires et est conçu
100 Mb/s. Les 8 brins sont organisés en phone de type RJ11. Nous ne le pour des vitesses allant jusqu’à
4 paires de 2 brins, les 2 brins d’une conseillons pas mais cela est possible... 600 Mb/s (Catégorie 7/Classe F).
paire étant torsadés. Il est important de ISDN aussi pourra utiliser les mêmes (044007-1)
bien identifier ces paires et de veiller à ce
qu’elles restent le mieux torsadées possi-
ble. Il faudra veiller, au niveau des points
de branchement, à ce que les sections Câble patch direct
RJ45 RJ45
non torsadées soient le plus court possi- 1 OR/WHT OR/WHT 1
TD+ TD+
ble, quelques centimètres au maximum. TD-
2 OR OR 2
TD-
Si l’on ne veille pas à ce point critique, il RD+
3 GRN/WHT GRN/WHT 3
RD+
est fort probable que le réseau ne pourra 4 BLU BLU 4
5 BLU/WHT BLU/WHT 5
pas fonctionner à pleine vitesse, voire que RJ45
6 GRN GRN 6
l’on se trouve confronté à des problèmes RD-
7 BRN/WHT BRN/WHT 7
RD-
elektuur - 7-8/2004
Émetteur IR à HT12E
Peter Verhoosel
Nous avons eu l’occasion, à maintes
reprises déjà, de vous proposer dans nos
colonnes des émetteurs infrarouge (IR) à
base de HT12E, un encodeur de l’écurie
Holtek. L’aspect intéressant du présent
projet est qu’il a été comprimé suffisam-
ment pour que la totalité de l’émetteur IR
puisse prendre place dans un petit porte-
clé pratique.
Nous avons décrit le détail du fonctionne-
+6V
ment du HT12E à de nombreuses occa-
sions, de sorte que nous nous limiterons R2 R5
ici au strict indispensable. Les entrées A1 C1
10k
10Ω
18
à A8 de IC1 peuvent être paramétrées de 1 17
100n
A0 DOUT D2
manière à constituer une adresse; il va * 2
A1 OSC2
15
4 8
sans dire que cette adresse devra être la BT1
3
A2 IC1
R1
R LD274
976k
4 7 IR LED
même que l’adresse paramétrée sur le C2
5
A3
A4
HT12E R3 D1
DIS
IC2 T1
R4
récepteur.
100k
6 16 3
2x 3V 100µ A5 OSC1 OUT 10k
TR NE555
Lithium 10V 7 10 2
Sur la platine, les lignes d’adresse sont, 8
A6 AD8
11 * 6 BC337
A7 AD9 THR
à l’origine, toutes forcées à la masse par AD10
12 1N4148
CV
14 13
le biais d’une fine piste de cuivre, ce qui TE AD11 5 1
C3
C4
mutateur IR multiposition ».
D1
R3
R2
R5
IC2
On dispose, sur la broche 17 de IC1, du
code généré, code qu’IC2 module ensuite
C1
1-640440
R4
R1 044046-1
sur une porteuse de 40 kHz. Au travers
BAT
D2
C2
6A 2D
7A 1D
0D
IC1
0A
1A
2A
3A
4A
7-8/2004 - elektuur
Alimentation HT
Cette alimentation a été spécialement
conçue à l’intention de montage requé-
rant une tension sensiblement supérieure
à la normale (saisonnière) pour fonction-
ner. Lors de tests d’amplificateurs de
classe D ou T, l’appareillage de mesure
est souvent sensible à la composante HF
qu’il est impossible d’éliminer totalement.
Nous avons, à des fins de test, déve-
loppé un filtre (décrit ailleurs dans ce
magazine sous le titre de « Filtre de
mesure pour classe D (T) ») capable de
filtrer cette composante hors de la tension
de sortie élevée d’un amplificateur de
puissance |-sans pour autant introduire
d’atténuation. Ceci implique bien évi-
demment de disposer aussi d’une tension
d’alimentation élevée. Il nous faut, pour
tester le filtre, un étage de puissance
capable de rehausser le signal fourni par
un analyseur audio pour l’amener au
niveau correspondant à celui d’un ampli-
ficateur de puissance (décrit également
dans ce numéro sous la dénomination de
« Amplificateur HT ».
Bien souvent, les générateurs des analy-
seurs ne peuvent pas fournir plus de 10
à 15 Veff. Ceci explique que nous ayons
opté, pour les 2 réalisations, pour une ten-
sion d’alimentation de ±75 V. D5
K1
quelque peu, un TL783C, sachant que ce D1 C7 C3
composant n’a pas de problème avec des TR1/sec1 10n R2 D6
tensions allant jusqu’à mais ne dépassant 18V
C11
C12 C13 C14
20k5
K2
sein opté pour une dissipation moindre D7 C21 C17
au niveau du diviseur de tension (valeurs TR1/sec2 10n R4 D12 C26 C27 C28
18V
de résistances plus élevées), il se peut que C25
20k5
elektor - 7-8/2004
+75V -75V
de puissance montée verticalement. 0
D6 C27
D12
D5
La charge nulle ayant alors diminué, il faut
H4
H3
C12
C26
D11
C13
IC1
IC2
veiller à drainer un courant de 12 mA au
minimum sachant qu’il faut au régulateur R1 R3
K3
un courant de 15 mA au minimum pour 044038-1
C14
C28
R2 R4
C20
P1
C3
P2
La fourniture de tension aux régulateurs
se fait par le biais de redresseurs en cas-
cade symétriques, de sorte que l’on peut C11 C25
C17
envisager l’utilisation d’une tension de
C6
C19
C2
(C) ELEKTOR
transformateur standard de 2 x 18 V. Il
D10
D4
044038-1
D2
D8
faudra cependant utiliser impérativement
C10
C22
C24
un transformateur doté de 2 enroulements
C8
secondaires isolés galvaniquement l’un de
C16
C5
C18
D3
D9
l’autre vu que les potentiels des enroule-
C1
D1
D7
ments ne se trouvent pas au niveau de la
C21
C23
C7
C9
masse de sortie. En ce qui concerne l’en-
roulement connecté au bornier K1, le
C15
K1
K2
C4
potentiel est positif par rapport à la H2
H1
TR1/sec1
~
TR1/sec2
masse, +50 V environ dans le cas d’une
charge de 100 mA. Le potentiel de l’en-
roulement connecté au bornier K2 est
négatif lui, |-25 V environ à une charge Liste des Semi-conducteurs :
de 100 mA, potentiel plus faible vu que
la sortie du régulateur est reliée à la
composants D1 à D12 = 1N4004
IC1,IC2 = TL783C
7-8/2004 - elektor 3
Générateur
d’impulsions
à longue période
+3V2 ... +15V
Numéro de
C1 type LM3710
Gregor Kleine Ing. Dipl. 100n
1
TA LM 3710 a b cc ddd
Deux composants suffisent pour réaliser 2 10
un générateur d’impulsions rectangulaires MR
IC1
RST
a = Circuiterie en sortie : X = CMOS,
3 9
à très longue période : un LM3710 de PFI NC TB Y = Open Drain
National Semiconductor et un condensa- 6 8
b = Timing (cf. tableau)
NC
*
LM3710
PFO
2 elektor - 7-8/2004
Commutateurs
Master-Slave
Karl Köckeis R3
2k2
Si les commutateurs Master-Slave ne sont
K1 K2
plus politiquement corrects, ils sont par C1 R1
C3
220n
contre diablement utiles pour mettre en 100Ω
250V Slave
230V 100n
marche et arrêter à partir d’une unité 250V R2 230V
220Ω
principale plusieurs appareils reliés au IC1
S202SE2
secteur, par exemple un ordinateur ou D6 D7
une installation Hi-Fi. Le relais statique
F1
(solid-state relay) semble tout destiné à 1 2
Un relais à semi-conducteurs de Sharp Un faible courant dans le circuit principal Le circuit se trouve à la tension du sec-
joue le rôle principal dans le circuit. Les suffit à commuter le relais par l’opto-cou- teur. Il doit être donc protégé contre les
diodes D1 à D4 servent de détecteur de pleur interne. La LED D1 témoin de fonc- contacts accidentels. Cette recommanda-
courant. C2 est chargé par D5 et fournit la tionnement est raccordée à la tension tion s’applique aussi à la LED qui doit
tension de commande du relais. La diode esclave du secteur par R2, R3, C3 et C6. être montée derrière une plaquette de
D5 doit être de type Schottky pour réduire L’élément RC R1/C1 protège le relais à plexiglas !
autant que possible la chute de tension. semi-conducteurs des surtensions. (040029-1)
2 elektor - 7-8/2004
Alimentation à
découpage par relais
L’alimentation à découpage est extrême- en vibreur. Dès la mise sous tension, le
ment répandue, mais difficile à construire relais s’excite et écarte les contacts. On
soi-même, autant qu’à en comprendre le pourrait penser que le circuit est à présent D1 +150V
fonctionnement. Il y faut pas mal d’expé- ouvert. Mais l’énergie emmagasinée dans
rience, les composants ne se trouvent pas la bobine du relais va produire une ten- 1N4007
aisément et une telle réalisation demande sion induite, que D1 redressera, puis sera RE1
du temps. Le circuit présenté ici est pure- lissée par C1. La tension de sortie avoi-
ment didactique, il ne sert qu’à illustrer le sine 150 V, mais le type de relais peut 12V
+12V C1
principe des circuits de découpage dans fort l’influencer. En général, un relais 400Ω
les applications à réduction de tension. Il rapide donne une plus haute tension de 47n
ne s’agit pas d’un projet à incorporer sortie. Le circuit oscille à basse fréquence, 680V
dans une vraie réalisation. aux alentours de 100 à 200 Hz, il pro-
duit un son de vibreur.
030129 - 11
Le relais Re1 possède un contact fermé au (030129-1)
repos et il est branché pour fonctionner
2 elektor - 7-8/2004
Antigaspi
pour relais
Myo Min +12V
68Ω
R3 = 0,7 / I 47µ
25V
220n
2 elektor - 7-8/2004
Conversion en ligne
Chacun s’est un jour vu confronté à un
terme totalement inconnu. Ou alors le
nom évoque bien quelque chose, mais de
quoi s’agissait-il encore ? L’Internet
regorge de sites prêts à vous aider. Mais
dans le domaine des mesures et des uni-
tés, le plus complet est probablement
www.onlineconversion.com.
2 elektor - 7-8/2004
Avertisseur
d’obscurité simple
Myo Min est alors déclenché et le vibreur piézo- +5V
100k
l’obscurité se composent d’amplificateurs 100n
opérationnels et de circuits logiques. Vous pouvez fixer le circuit sur un mur de LDR
4 8
votre maison. Si vous avez réglé P1 pour R
Nous avons choisi ici un procédé moins la lumière existante, l’ombre portée par 2
TR
IC1
cher, basé sur le sempiternel 555, cette quiconque entre dans la pièce ou le cou- OUT
3
2 elektor - 7-8/2004
Verrouillage
de portières central
Christian Vossen
On trouve, pour quelques euros, dans les
magasins d’accessoires automobiles, des
ensembles permettant de doter une voi-
ture (la sienne ou celle d’un autre, d’un
verrouillage de portières central. À y
regarder de près, un tel set se comporte
en fait d’un certain nombre de moteurs. Il
faut en outre disposer d’une unité de com-
mande pour faire fonctionner l’ensemble;
c’est d’elle dont il va être question dans
le présent article.
M4
M1 M2
M
M3
M1 M2
M
M2
M1 M2
M
M1 M1 M2
M
+12V
R7 R9
2k7
2k7
T3 RE1 RE2 T4
D1 D2
5 R6 R8 6
15k 15k
BC557 BC557
2 D3 1N4148 OPEN CLOSE 1N4148 D8
4
15k
15k
4k7
C2 C3 C4 C6
S1 S2
10k
47k
47k
10k
22k
1N4148 1N4148
040060 - 11
elektor - 7-8/2004
C3 D5 T1 T2 D7 C4
Liste des Semi-conducteurs : R9
R11
1-060040
D4
R4
composants D1 à D8 = 1N4148 R7 D6
T1,T2 = BC547B R16 T3 T4
040060-1
T3,T4 = BC557B D1 D2
R15
RE1 RE2
Résitances :
R1,R5,R10,R14 = 4kΩ7 Divers : C6
RE1,RE2 = relais encartable 12 V, 1 x C2 R14
R2,R13 = 22 kΩ R5
R3,R12 = 10 kΩ commutation, dimensions
R12
19x15,5x15,5 mm (chez Conrad
R3
R4,R11 = 47 kΩ
R6,R8,R15,R16 = 15 kΩ RFA par exemple 504289)
Platine 040060-1 disponible auprès de C1 C5
R7,R9 = 2kΩ7 R2 D8
ThePCBShop R6
R8 R13
Condensateurs : Le dessin de la platine est D3
C1,C2,C5,C6 = 2µF2/25 V radial téléchargeable depuis notre site : R1 R10
5 6
C3,C4 = 10 µF/25 V radial www.elektor.fr 2 M1 4
1 + - M2 3
Les réseaux RC des entrées Sopen et Sclose D8) réagissent à un flanc montant, R6 et maximal 12 A (commutation), puissance
servent à faire en sorte que les petits R8 à un flanc descendant. Ici encore, il maximale commutable 1 200 VA.
moteurs ne soient pilotés qu’une seule est prévu une durée RC de manière à ce Note en guise de conclusion : l’automo-
fois lors de l’ouverture ou de la fermeture que les 2 relais ne soient activés qu’une bile est, pour toute électronique, un envi-
de la portière. seule fois. ronnement sévère. Veillez à effectuer de
Nous avons en outre prévu un dispositif Il n’est peut-être pas nécessaire de le pré- bonnes connexions, utilisez des contacts
permettant de connecter éventuellement ciser, mais mentionnons-le quand même : automobiles et fixez-les sur les bouts de
cette unité à une alarme automobile. Dans chaque portière devra être doté d’une câble en vous aidant de la pince prévue à
le commerce, il existe deux types d’alar- unité motorisée. Tous les fils de moteurs et cet effet. Il est préférable d’éviter les
mes, par commande positive ou négative. de détecteurs sont connectés en parallèle connexions soudées des câbles sachant
Nous avons veillé, de manière à rendre à l’électronique. que ces derniers ont tendance à rompre
ce montage le plus universel possible, à Les relais eux-mêmes n’ont rien de cri- au point où le câble arrive dans la sou-
pouvoir utiliser les 2 types d’alarme. tique, le type de relais utilisé ici présen- dure, en particulier lors de vibrations.
C’est la fonction de l’électronique basée tant les caractéristiques suivantes : bobine Fixez les câbles à distances régulières.
sur T3 et T4. Les entrées à diode (D3 et 12 V/400 Ω; courant de commutation (040060-1)
7-8/2004 - elektor 3
Trois alimentations
secteur
+24V
IC2 IC4
78L24 78L12 +12V
D1
R1
BC547
180k C2 C3 C6 C7 C10
TR1 15V 0W5
6
230V OP741
B1 2
4
T2
15V C4 C8
C5 C9
R2
C1
100k
79L12 -12V
IC3 030449 - 11
Bernd Schädler IC1. On connaît bien le circuit, basé sur un pli op son alimentation, elle aussi asymé-
diviseur de tension composé de 2 résis- trique, peut être réalisée à l’aide de 2 dio-
Les petits transformateurs à bas prix ne tances identiques, qui divise la tension des zener.
fournissent en général qu’une ou deux ten- VCC d’environ 40 V à la sortie du redres- Attention, la tension d’un petit transforma-
sions secondaires. Cela suffit pour la ten- seur en 20 V. Le nœud VCC/2 est tam- teur est nettement plus élevée que la
sion positive et la tension négative d’ali- ponné par un ampli op pour que cette valeur nominale quand il n’est pas rac-
mentation requises par exemple par les « masse virtuelle » puisse supporter une cordé à une charge. Un circuit d’essai
circuits des amplificateurs opérationnels. charge. Notre circuit est basé sur le même avec un transformateur 1,6 VA et 2 enrou-
Qu’en est-il alors lorsqu’une tension sup- principe, mais la tension d’environ 40 V lements secondaires de 15 V chacun
plémentaire plus élevée que chacune des du redresseur, au lieu d’être divisée par donne les résultats suivants : La charge de
tensions individuelles est requise (par 2, est partagée inégalement par R1 et chaque tension 12 V positive ou négative
exemple la tension de syntonisation d’un R2. L’ampli op est suivi d’un étage final à peut atteindre 10 mA, celle de la sortie
tuner) ? Le schéma présente une solution transistor. Ils tamponnent la tension qui 24 V environ 20 mA sans aucune dimi-
simple, encore susceptible d’améliorations. atteint 15 V par rapport à la valeur infé- nution de leur valeur. C’est plus qu’assez
Un transformateur 2x15 V permet de four- rieure, et donc 25 V par rapport à la pour de petits circuits comme une boucle
nir des tensions positives de 24 V et 12 V valeur supérieure. Les 3 tensions sont sta- de 0(4) à 20 mA ! Une compensation
ainsi qu’une tension négative de –12 V. bilisées comme indiqué avec des régula- supplémentaire est nécessaire lorsque la
Le petit truc permettant d’atteindre +24 V teurs 100 mA de type courant. charge est plus complexe ou commute
consiste à créer une masse virtuelle avec Grâce à la faible consommation de l’am- (030449-1)
2 elektor - 7-8/2004
Stylo lumineux à LED
Myo Min Ici, T1 et R1 allument la LED. La résistance
R2 agit comme détecteur de courant pour
Lors de leurs inspections, médecins T2 qui dérive une partie du courant de
comme mécaniciens utilisent fréquemment base de T1 dès que la tension aux bor- BT1
R1
D1
de très petites lampes. Pour solides qu’el- nes de R2 dépasse 0,65 V environ. On
22k
1V5
les soient, leur point faible reste l’ampoule calcule comme suit la valeur à donner à blanc
qu’il faut remplacer périodiquement. Or, R2 pour atteindre le courant constant BT2
T1
quand vous en cherchez une, elle est voulu dans la LED blanche :
1V5
presque toujours indisponible ou d’un
T2
coût rédhibitoire. Une LED dure beaucoup R2 = 0,65 / ILED BT3 BC547
plus longtemps qu’une ampoule et les der-
1V5 R2
nières versions blanches ultralumineuses Il n’est pas difficile de construire le circuit BC547
22Ω
offrent un très haut rendement énergé- pour qu’il prenne les dimensions d’une BT4
tique. Léger inconvénient, elles nécessitent pile AA. Une série de quatre piles modèle
1V5
un petit circuit électronique additionnel, bouton remplacera la seconde pile AA
une source à courant constant, pour don- dans le stylo lumineux. 030189 - 11
2 elektor - 7-8/2004
Régulateur
de tension 100 V
1
IC1
2
IC1
+13V2...+100V LR12 +1V2...+88V +13V2...+100V LR12 R
120Ω
ADJ R1
ADJ 1V2
I=
10k
R
C1 C2
C1 C2
100n 100n RL
R2
100n 100n
390k
10mA
040066 - 11 040066 - 12
Gregor Kleine Ing. Dipl. Le réglage de la tension est assuré par la LR12 en une source de courant constant.
broche ADJ (= ADJust) raccordée à un Une résistance R est connectée de façon à
La limite de la tension d’entrée des régu- diviseur de tension. Le circuit intégré ce que la tension de référence de 1,2 V
lateurs ordinaires à 3 pattes comme le ajuste la tension sur R1 à 1,2 V, de sorte à ses bornes soit maintenue à cette valeur
LM 317 est d’environ 30 V ; quelques que R2 détermine la valeur de la tension par le régulateur. Le courant est de
types à tension élevée atteignent 60 V. de sortie. 10 mA avec les valeurs indiquées.
Les régulateurs LR8 et LR12 de l’entreprise Comme mentionné plus haut, la limite de
américaine Supertex (www.supertex.com) VOUT = 1,2 V [1 + (R2/R1)] courant du LR12 se situe à 50 mA. Le
fonctionnent à des tensions plus élevées. Le condensateur de 100 nF assurant le fil-
LR8 accepte 450 V d’entrée mais ne four- R2 = R1 ⋅ [(VOUT/1,2 V) – 1] trage à la sortie est indispensable pour
nit que 20 mA, tandis que le nouveau assurer la stabilité du régulateur.
régulateur LR12 atteint 50 mA. La tension Le courant traversant R1 et R2 devrait Le LR12 existe en boîtiers SO-8, TO-92 et
d’entrée de ce dernier est de +100 V, la dépasser 100 µA. TO-252/D-PAK.
plage de tension de sortie atteint +88 V. On peut aussi convertir très facilement un (040066-1)
2 elektor - 7-8/2004
Gain nul
en non inverseur ?
Flemming Jensen mente (le gain grandit), tan- V+
dis que le curseur de P1a se
Tous les manuels d’électronique vous le dirige vers la sortie de l’am-
diront : un amplificateur opérationnel non plificateur opérationnel P1.A
220Ω
10M
Voici un truc qui permet de faire descendre fournit en même temps un
20k
à zéro la sortie d’un amplificateur non signal moindre à la charge. C1
inverseur. Le secret, c’est un potentiomè- De cette manière, on peut
10µ
tre stéréo linéaire branché de façon telle ramener à zéro le signal à 35V
2 elektor - 7-8/2004
Oscillateur 32 kHz
très faible puissance
D. Prabakaran +2V5...+11V
R1
L’oscillateur d’horloge 32 kHz faible 14
220k
conso présente différents avantages par X1 IC2
32,768kHz
rapport à un circuit d’oscillateur conven- C4 7
IC1 7
tionnel à base d’inverseur CMOS. Ce
2n
dernier type d’oscillateur se caractérise R5
T1 R2 3 IN+ tr/tf = 500/100ns
330k
8
souvent par des problèmes, tels que, par 1M
OUT
4
exemple, des variations importantes du IN–
C2
courant d’alimentation sur la plage des 5 HYST IC2.A HCMOS
taux montée/chute
2 elektor - 7-8/2004
Générateur pour
moteur pas à pas
Apparemment, le moteur pas à pas, un +3V ... +15V
sujet qui fait florès ! Ce petit montage 1mA
s’occupe de décaler de 90 degrés un 14 C1
deux en positif.
044015 - 11
temps que le compteur est à zéro. Sur le La sortie d’une porte OU ne peut hélas CLK
flanc positif du signal d’horloge, le comp- délivrer que quelques milliampères, cer-
teur passe à « 1 » et la sortie 1 s’active. Et tainement pas de quoi attaquer directe-
cela continue jusqu’à ce que la sortie 4 ment un moteur pas à pas. Mais un cir-
passe au UN logique. Cette ligne est cuit de commande approprié a déjà été
reliée à l’entrée de mise à zéro, ce qui décrit dans le numéro de mai d’Elektor,
ramène instantanément la puce à l’é- il s’intercale entre le générateur et le
tat nul. Si vous observez les sorties à l’os- moteur.
044015 - 12
cilloscope, il vous faudra beaucoup de (044015-1)
2 elektor - 7-8/2004
Pilotage de la centrale
USB via HTML
Dans le numéro de juin, nous avons décrit
une composante ActiveX permettant de
piloter la centrale d’acquisition USB (Elek-
tor novembre 2003). Grâce à elle, les
programmateurs expérimentés en
C/C++, Delphi, VB et autres, pourront uti-
liser cette centrale d’acquisition pour leurs
propres applications.
Ce que l’on sait peut-être moins est que
l’on peut également utiliser des compo-
santes ActiveX depuis un butineur (brow-
ser) Web dès lors qu’il supporte les scripts
et ActiveX. Ceci explique que nous ayons
écrit un fichier HTML de démonstration
permettant le pilotage de la centrale d’ac-
quisition USB par le biais de Javascripts
et ActiveX. Ce fichier est à télécharger
gratuitement depuis notre site (www.elek-
tor.fr) sous la dénomination 044034-11.
Pour placer une composante ActiveX sur
une page Web, il faut utiliser un tag
<OBJECT>. Il nous faut alors donner un
nom et spécifier ce que l’on appelle un
CLASSID (IDentificateur de CLASSe). Ce
CLASSID est un nombre qui indique quel
type de composante ActiveX doit être uti- de notre exemple sont tellement simples trale USB au PC par le biais d’un câble
lisé. Vu qu’il est pratiquement impossible que n’importe lequel de nos lecteurs USB. Il faut ensuite ouvrir le fichier
de mémoriser de mémoire tous ces diffé- ayant un minimum d’expérience de pro- test.htm.
rents numéros, Microsoft a créé un pro- grammation pourra comprendre le fonc- Si vous avec un butimeur supportant Acti-
gramme baptisé ActiveX Control Pad. Il tionnement du code. Il y a cependant un veX et Javascript (Internet Explorer par
est facile, à l’aide de ce programme, de détail important sur lequel nous voulons exemple, vous verrez apparaître la page
placer une composante ActiveX sur une attirer votre attention : lors de l’initialisa- Web sous la forme illustrée dans la reco-
page Web et d’en adapter facilement à tion, toute composante ActiveX présent sur pie d’écran ci-contre.
son goût les caractéristiques. la page se voit attribuer un nom. Dans le Toutes les demi-secondes, on a rafraîchis-
Maintenant que nous avons placé une cas présent, nous avons attribué à la com- sement à l’écran des valeurs fournies par
composante ActiveX sur la page, nous posante assurant la communication avec le convertisseur analogique/numérique;
pouvons, à l’aide de Javascript par exem- la centrale USB, le nom évident et parlant il est en outre possible, par action sur les
ple, de faire remplir des fonctions à cette de « USB ». Les 2 étiquettes (labels) de boutons se trouvant au bas de l’écran, de
composante ou de nous fournir des don- cette page se sont vues attribuer les déno- commander l’état des 4 sorties numé-
nées. Dans ce cas-là, la partie Javascripta minations, ô combien éloquentes, de riques.
pour fonction de faire en sorte que lors « Label1 » et « Label2 ». La puissance de Javascript n’est pas com-
de l’ouverture d’une page, il y ait établis- Toute cette histoire semble bien jolie, mais parable à celle des (vrais) langages de
sement d’un canal de communication est-ce que, dans la pratique, les choses se programmation tels que C, C++, Delphi,
avec la centrale USB. passent comme prévu ? Pour peu que etc. mais ce langage est relativement
De plus, on a création d’un temporisateur vous ayez réalisé la centrale d’acquisition facile à maîtriser rapidement. De plus,
(timer) dont la fonction est d’appeler, USB de novembre 2003 et que vous dès l’instant où l’on a installé un système
après une demi-seconde, la fonction Sho- ayez installé la composante ActiveX de d’exploitation Windows standard sur son
wInput(). juin 2004, vous pourrez le vérifier de vos PC il est possible de se mettre immédiate-
Les fonctions en Javascript ressemblent propres yeux. ment à l’ouvrage.
beaucoup à C. De plus, les 3 fonctions Il faut commencer par connecter la cen- (044034)
2 elektor - 7-8/2004
Commutateur RC
Il arrive, à l’occasion, qu’un modèle
radio-commandé requiert une fonction de
commutation. On pourrait, par exemple,
penser à la mise en fonction de l’éclai-
rage d’un bateau, à la rentrée du train
d’un aéronef, etc. Une solution standard
fait appel à une servo qui pilote à son
tour un commutateur présent sur le
modèle réduit. À noter qu’il existe en
vente des modules indépendants qui com-
mandent ou non un relais.
Une telle fonction convient de façon
idéale à une réalisation personnelle. Le
schéma montre qu’il suffit de quelques
composants standards pour la créer.
Nous n’avons pas l’intention de vous l’ap-
prendre, mais le signal de servo est cons-
titué d’impulsions d’une longueur comprise
entre 1 et 2 ms en fonction de la position
souhaitée. Il arrrive par le biais de la bro-
che 1 du connecteur K1. Une paire de
tampons de IC2 assurent le tamponnage
requis, le signal étant ensuite différencié
par le condensateur C2. Ceci se traduit
par la présence, lors de chaque flanc des objectifs souhaités en radio-modé- sant légèrement 1,5 ms lorsque T1 n’est
montant, d’un signal de début négatif sur lisme est de limiter la consommation de pas passant. Lorsque T1 devient conduc-
la broche 2 de IC1. D1 et D4 évitent qu’il courant au strict minimum. teur, la durée de l’impulsion présente à la
ne puisse, en cas de présence d’un flanc Notre 555 est monté en mono-déclencha- sortie sera légèrement inférieure à 1,5 ms
descendant à l’entrée, apparaître de ten- ble (one shot), dont la durée d’impulsion cette fois. Nous reviendrons à la raison
sions trop élevées sur la broche 2 de IC1. est déterminée par la combinaison de ce choix.
IC1 (TLC555) est une vieille connais- R2/C1. Il est possible en outre d’influer L’impulsion de durée fixe est appliquée,
sance, un temporisateur du type 555 en sur cette durée en diminuant la tension au travers de IC2.C, à l’entrée d’horloge
version CMOS. Dans le présent montage, appliquée à la broche 5. Ceci aura pour d’une bascule (flipflop) D, IC3. Ceci a
une version standard de ce composant, effet de réduire la longueur de l’impul- pour effet de faire mémoriser à la bascule
un NE555 par exemple, fonctionnerait sion. l’état à son entrée, l’impulsion de servo-
également mais elle consommerait un Sur le présent montage, l’impulsion à la commande. Dans ces conditions, lorsque
courant inutilement élevé, alors que l’un sortie de IC1 aura une longueur dépas- la longueur de l’impulsion de servo
+U B
+U B = max. +15V
R4 R2 K2
D1
100k
150k
D2
IC2.D
9 10
1
8 4
IC2.A BAT85
R JP1 1N4148
3 2 7 5 1 IC2.E max. 100mA
1 DIS D
IC1 IC2.C IC3.A 11 12
K1 C2 1
2 3 7 6 3 C 2
TR OUT 1
IC2.B
1n TLC555 R S IC2.F
5 4 6
0V 1 THR 4 6 14 15
1
CV
+U B
1 5
IC2 = 4049 R5
470k
R1 IC1 = 4013
4k7
9 13
D
1 14 T1 IC3.B T2
C3 C4 C1 R3
IC2 IC3 11 C 12
47k
8 7
100n 100n 10n R S
BC547 10 8 BC547
044030 - 11
elektor - 7-8/2004
Liste des D1 = BAT85 ou autre diode Schottky
D2 = 1N4148
K1 JP1
C4 composants IC1 = 555 CMOS (tel que, par exemple
TLC555 ou ICM7555)
IC2 = 4049
R3
+
0V Résistances : IC3 = 4013
R1 = 470 kΩ T1,T2 = BC547B
1-030440IC3
IC2
R5
R2 = 150 kΩ
R3 = 47 kΩ Divers :
T1 R4 = 100 kΩ JP1 = embase autosécable à 1 rangée de
R2
3 contacts + cavalier
C3
R5 = 4kΩ7
C1
T2
K1 = câble de servo
R4
R1
C2 Condensateurs :
D1 + K2
C1 = 10 nF 2 contacts ou 2 picots
D2
044030-1 C2 = 1 nF
C3,C4 = 100 nF La platine 044030-1 est disponible
auprès de ThePCBShop
Semi-conducteurs : Le dessin de la platine est téléchargeable
depuis notre site : www.elektor.fr
dépasse celle de l’impulsion du 555, la constaté que l’impulsion de servo était plus Ce processus est connu sous la dénomi-
sortie Q passe au niveau haut; sinon, longue que l’impulsion du 555, (ce qui nation d’hystérésis.
cette sortie passe au niveau bas. s’est traduit par le passage au niveau haut Le cavalier JP1 permet un chois entre le
Il peut arriver, en pratique, que l’impulsion de la sortie Q), la durée d’impulsion du signal normal ou le signal inversé. Les
de servo ait une longueur quasiment iden- 555 soit légèrement raccourcie. Il faudra tampons IC2.D à IC2.F épaulés par R5
tique à celle de l’impulsion produite par le réduire sensiblement le signal de servo pilotent le transistor de sortie T2, qui, à
555. Il peut partant parfaitement se faire, avant que l’impulsion de servo soit plus son tour, commute la sortie. Ne perdez
qu’à la suite de petites variations du signal petite que l’impulsion produite par le 555. pas de vue que la charge ne doit pas
de servo, la sortie se mette à hésiter entre Dès que cela sera arrivé, le transistor T1 consommer plus de 100 mA. De par la
un niveau haut et un niveau bas, ce qui se cessera de conduire ce qui se traduit par présence de la diode D2, il devient possi-
traduit par un cliquetis. Pour éviter ce phé- un nouvel allongement de la pseudo- ble de commuter également des charges
nomène gênant, nous avons réalisé une période. Il faut alors que l’impulsion de inductives (telles que, par exemple, des
contre-réaction prenant la forme de R1,R3 servo ait vu sa durée s’allonger sensible- soupapes pneumatiques à commande
et T1. Ce circuit a pour fonction de veiller ment avant que la bascule bistable ne électrique).
à ce que lorsque la bascule bistable a rebascule. (044030-1)
7-8/2004 - elektor 3
Poussoir on-off
Ger Langezaal +U R
+5V...+15V
Il revient dans chaque numéro d’été dou-
ble, et plus souvent qu’à son tour : le tem-
R3 R1
porisateur 555. Nous l’avons particulière- C3 RE1
10k
220k
D1
ment choyé, cette année, qu’il nous suffise 8 4 220n
de citer le « 555 éternel » quelque part 7
R
DIS
dans la revue ! C’est époustouflant, ce S1 IC1
qu’on peut en faire ! Mais ce qui nous 2
TR OUT
3
555
séduit le plus, chez Elektor, c’est la simpli- 6
cité des montages que l’on peut réaliser THR
CV
avec lui. Ici, il va nous permettre de com- 1 5
JP1
2 elektor - 7-8/2004
Séquenceur
de réinitialisation
Gregor Kleine Ing. Dipl. +UB
10k
10k
10k
C1
sieurs signaux de réinitialisation consécu- VCC or
100n Pushbutton
tifs. Il possède 3 sorties de réinitialisation
JP1
à drain ouvert. Il en existe 2 versions : le 8
2 elektor - 7-8/2004
Sports d’hiver
pour accumulateurs
D1 T1
BD140
1k
22k
100k
100k
100k
100k
100k
D5 R11
IC1.A IC1.B
1k
D6
D2 R4 IC1.D
P1
10k
25k
BT1 D3 R5 D4
La1
2M2
12V
R14 12V
100k 3W
IC1.C
D7
R15
1M
R16 R2 R13 D8 R8 IC1 = LM324
C1 C2
820Ω
82k
100k
100k
D2...D6 = 1N4148
22µ 1µ
16V 16V 5V6
500mW 034019 - 11
Ludwig Libertin avant de reprendre du service. IC1.A est bas la plupart du temps, donc
IC1.A est un multivibrateur astable avec D4 conduit et l’entrée inverseuse de
La batterie d’une moto ou d’une embar- rapport cyclique asymétrique. La sortie se IC1.D est basse. IC1.D est donc haut la
cation est chargée à fond avant de pren- trouve pendant 0,6 s au niveau haut et plupart du temps, T1 bloque. T1 ne
dre ses quartiers d’hiver, qu’elle passera 40 s au niveau bas. IC1.B est monté conduit que pendant les 0,6 s pendant
dans l’oisiveté la plus complète. C’est le comme comparateur surveillant constam- desquelles IC1.A se trouve à l’état haut et
moment que choisit la boue de plomb ment la tension de la batterie. La tension permet à la lampe (12 V/3 W) de souti-
pour se déposer, au grand dam de la est positionnée à 11,0 V par un potentio- rer du courant à la batterie. Puis l’obscu-
capacité de l’accumulateur ou même de mètre trimmer. Dès que l’accumulateur rité revient pendant 40 s. La consomma-
sa capacité de fonctionner tout court. descend au-dessous de cette valeur, le tion moyenne s’élève à 5 mA environ. Il
« Qui ne se dérouille se rouille ! » Il faut comparateur passe à l’état bas, D6 est faut environ une année à un accumulateur
faire prendre de l’exercice à la batterie bloquée, le deuxième multivibrateur asta- 40 Ah relativement neuf pour se déchar-
pour lui éviter ce triste sort. Ce circuit est ble IC1.C oscille à environ 1,2 Hz. Le cli- ger. Son état peut toutefois modifier les
si futé qu’il ne nécessite aucune recharge gnotement de la LED D7 indique que l’ac- choses et une recharge hivernale s’impo-
de la batterie pendant tout l’hiver. Ce cumulateur doit être rechargé. ser parfois.
n’est qu’en début d’année que l’accumu- IC1.B se trouve à l’état haut tant que la (034019-1)
lateur subira une recharge complète tension de l’accumulateur dépasse 11 V.
2 elektor - 7-8/2004
Horloge 2 Hz
économe
P.C. Hogenkamp
IC2 IC3.B
4
V+ LM334Z 6
&
Les circuits CMOS ont une réputation de K1 R4
adj
5
22k
LM334Z 10
les montages alimentés sur piles. Les 0V
9 &
8
68k
On alimente le circuit par une source de 4
5
4
2 &
3
5 2Hz
courant du type LM334Z et c’est R4 qui 11
RCX
!G
6
6
R1 R2
la règle aux alentours de 3 µA, cela suffit 2M7 2M7
10
RX +
CT
7
14
9 13
à la partie oscillateur autour de X1. Avec C2
R3 CX 8
9
15
150k
l’aide d’un quartz bon marché d’horloge- X1
100n
11
1
2 T1
rie et quelques composants annexes, l’os- 12
CT=0
12
3
C7 R5
13 10k
cillateur génère un signal qui sera ensuite 32768Hz 3n3 R6
4060 BC547
divisé par un 4060 pour fournir du 2 Hz C5
33k
C4 C3
2 elektor - 7-8/2004
Filtre de mesure
pour classe D (T)
Lorsque nous avons procédé au test de
l’amplificateur de classe T décrit dans le
numéro de juin dernier d’Elektor, nous
avons essayé différents filtres de manière
à pouvoir mesurer le mieux possible la
distorsion de cet amplificateur. Nous
Liste des
composants
Résitances :
R1 = 22 kΩ
R2 = 20kΩ5
R3 = 5kΩ11
R4 = 4kΩ12
R5 = 3kΩ92
R6 à R9 = 47 Ω
R10,R11,R13,R14 = 820 Ω
R12,R15 = 10 Ω
R16,R20,R23,R24 = 220 Ω
R17 = 576 Ω
R18,R19 = 4kΩ75
R21,R22 = 68 kΩ
R25,R26 = 82 Ω
R27,R28 = 150 Ω
R29 à R32 = 2kΩ7
R33,R34 = 18 Ω
R35 = 1 kΩ avons, entre autres, essayé une combinai- mais cela s’était traduit par une charge
R36 à R39 = 10 kΩ son active d’un filtre Butterworth du 3ème trop importante pour l’amplificateur ou
ordre constitué d’un amplificateur opéra- une impédance trop élevée du réseau
Condensateurs :
C1 = 1nF8 1% mica argenté (Farnell tionnel et d’un amplificateur discret conçu avec toutes les conséquences négatives
868-036) spécialement pour pouvoir travailler à une que cela entraînait. Lors d’une modulation
C2 = 4nF7 1% mica argenté (Farnell tension d’alimentation élevée. Par la sur une plage de 140 V, il apparaît que
868-073) prise, à l’entrée, d’un diviseur de tension, l’impédance d’entrée de l’amplificateur a
C3 = 270 pF 1% mica argenté (Farnell
867-949)
on dispose d’un filtre actif capable de trai- une influence néfaste sur le réseau de fil-
C4 = 22 pF ter, sans atténuation, des tensions pouvant trage. La capacité de sortie des transis-
C5,C6 = 3nF3 aller jusqu’à 50 Veff. tors d’entrée, Cob, en particulier semble
C7 = 330 pF Nous avons essayé, au départ, d’intégrer avoir une certaine importance si ce n’est
C8 = 100 pF
C9,C10 = 47 µF/25 V radial
le réseau de filtre dans l’amplificateur, pas une importance certaine. Ceci
C11 à C14 = 100 nF
(C13,C14: 100 V )
C15,C16 = 470 µF/100 V radial C5
T5 T8
044037-1
H2
R23
H3
Semi-conducteurs :
R37
R36
R10
R11
R20
D9
D9,D10 = LED rouge plate R33
R27
D11,D12 = diode zener 22 V/1W3
T1
R12
D2
(Farnell 410-3853) K1
D11
T10
C4 C11
R3
R4
R29 R25
R6
R7
(Farnell 410-3841)
D3
C7
T7 = BF245A R30
C2 D5
IC1
0 D6
T12 = MJE350 R5
C8
D7
T13 = MJE340 D8
K2 R31
D4
C12
R8
R9
IC1 = NE5534A
R22
R21
R32 R26
D12
Divers :
R35
T4
T11
T7
R15
C14
R13
R14
R16
C16 - T13
Le dessin de platine est également R24
téléchargeable depuis notre site 1-730440 T6
H4
T9
H1
ROTKELE )C( C6
(www.elektor.fr)
elektor - 7-8/2004
+75V
820Ω
820Ω
220Ω
220Ω
150Ω
18Ω
R20 R33
R12 C5 T12
T5
10Ω
3n3
T8
2SA1209 T10
+22V
T1 T2
MJE350
2SA1209
2x
2SC2911 2SC2911
R6 R7 R21 R22
D5
47Ω
47Ω
68k
68k
R25 R31 R32
C2 C4 C8
82Ω
2k7
2k7
D6
4n7 22p R18 100p
K1 R2 R4 R5 D1 D2 4k75
8
3 7
20k5 4k12 3k92 C7 R35 K2
5
6
IC1 D3 D4 1k
2
330p
4
1 D7 4k75
R1 R3 R26 R29 R30
C1 C3 NE5534 R19
T7
82Ω
22k
2k7
2k7
5k11
R8 R9 R17
D8
576Ω
47Ω
47Ω
1n8 270p
2x T11
T3 2SA1209 T4
BF245A
T9
+75V R36
2SA1209 T13
-22V
10k T6
+75V R37 2SC2911
R15 C6
10k +22V
10Ω
D11 2SC2911 MJE340
C15 C13 C11 C9 R13 3n3 R14 D10 R24 R28
820Ω
820Ω
220Ω
220Ω
150Ω
18Ω
R16 R34
470µ 100n 100n 47µ
100V 22V 40V
1W3
D12 -75V
C16 C14 C12 C10 D1 ... D8 = 1N4148
1
explique l’utilisation d’un amplificateur
0.5
opérationnel en tampon en amont de l’é-
tage d’amplification, par le biais duquel 0.2 A = 1kHz
B = 20kHz
est réalisé un filtre du 3ème ordre stan- 0.1
dard. 0.05
teur en question. d
B
-24
7-8/2004 - elektor
1
Nous avons partant, à 200 kHz, relevé
0.5
une atténuation totale de 54 dB. La lar-
geur de bande est de 29 kHz. À 20 kHz, 0.2 A = 1kHz
mesure A.
0.02 B
Lors de la conception de l’amplificateur
nous avons utilisé pour la plupart des % 0.01
4 elektor - 7-8/2004
Isolateurs
numériques
jusqu’à +3V3...+5V
Isolation
+3V3...+5V
100 Mbits/s C1 C2
100n 100n
2 elektor - 7-8/2004
Voyant de circulation
en ligne « bidon »
pour 1 D4
Märklin-Digital
D1 D2
B
Unité de commande /
D3
Booster /
DELTA-Control
Nils Körber 0
2 elektor - 7-8/2004
Adaptateur secteur
à sortie symétrique
Flemming Jensen IC1
1N4002 7812 +12V
300mA
chaque foyer et bureau. Mais essayez un
230V
15V
peu d’en trouver un avec sortie symé-
C2 C4 C6
trique, par exemple ±12 VDC. Le connec-
teur de sortie d’un tel spécimen, si celui- 470µ 25V 330n 330n
2 elektor - 7-8/2004
Zener stable
+15V 5
Zener avec
résistance-talon
R1 4
U out
2k2
IC1 [V]
3 7 2x V Zener 3
6 Zener avec
741 ampli opérationnel
2
4 2
R3
22k
1
D1 R2
22k
0
4V7 0 2 4 6 8 10 12 14 16
400mW
044025 - 11 U in [V] 044025 - 12
On trouve aujourd’hui d’excellentes réfé- n’est possible, évidemment, que si la ten- ment plus constante. Pour faciliter la com-
rences de tension. Prenons par exemple sion stabilisée est plus grande que celle paraison, les deux courbes ont été super-
le LM385. On peut s’en procurer de diffé- de la Zener. Il nous faut donc amplifier. posées, mais en réalité, la tension de sor-
rentes tensions et il en existe même une C’est exactement ce que fait le montage : tie de l’amplificateur opérationnel vaut
version réglable. En outre, le courant il offre un gain de deux. Il nous reste à deux fois celle de la zener.
consommé peut être très petit, comme choisir la résistance série de la zener pour Les diodes zener présentent aussi un
10 µA. Mais bien sûr, au moment où il en y faire circuler un courant de 1 à 3 mA. coefficient de température, qui est le plus
faut, vous n’en avez pas sous la main… Les fabricants spécifient généralement la bas pour des tensions d’effet zener voi-
On peut prendre une zener ordinaire tension de l’effet zener pour un courant sine de 5 V.
comme référence, malheureusement sa de 3 ou 5 mA. Comme amplificateur opérationnel, vous
résistance interne est plus grande, envi- La zener s’alimente à la tension stabilisée pouvez prendre n’importe que type,
ron 5 Ω, ce qui la rend assez instable si la et son point de fonctionnement est donc même un ancêtre comme le 741 convient
tension d’alimentation varie. très stable, indépendant des variations de parfaitement.
Il y a une solution : utilisons la tension de l’alimentation. Le graphe est éloquent à (044025-1)
zener stabilisée comme alimentation ! Ce cet égard, la tension de sortie est visible-
2 elektor - 7-8/2004
Codec complet
Les appareils d’audio numérique sont, la
plupart du temps, dotés d’un convertisseur
N/A (numérique/analogique, CNA) et
d’un convertisseur A/N (analogique/
numérique, CAN). Dans la pratique, on
utilise à cet effet un codec (coder/deco-
der). Il s’agit d’un circuit intégré intégrant
les 2 convertisseurs, doté dans bien des
cas, d’une entrée et d’une sortie pour
audio numérique, I2S par exemple. Outre
ce codec, on souhaite souvent disposer
d’une entrée pour microphone et d’une
sorte pour casque d’écoute.
Texas Instruments propose un nouveau
codec, le TLV320AIC28, doté d’un pré-
amplificateur pour micro et d’un amplifi-
cateur pour casque d’écoute d’une puis-
sance de 400 mW. Il intègre un certain
nombre de fonctions pratiques telles
qu’une paire de broches d’E/S pour, par
exemple, une commande par bouton,
détecteur de microphone, égaliseur, etc.
L’ensemble convient à merveille pour être
utilisé en combinaison avec des ensem-
bles casque d’écoute + micro (headset).
Le circuit intégré se laisse piloter par le
biais d’une interface SPI, ce qui signifie
que la plupart des microcontrôleurs peu-
vent communiquer sans pratiquement le
moindre problème avec ce codec. L’inter- autres formats audio. sur ce composant, la fiche de caractéris-
face audio est en mesure, nous le dis- S’il devait se faire que vous soyez à la tiques de ce codec est disponible sur le
ions, de traiter un signal I2S, mais recherche d’un codec et que vous ayez situe Web de Texas Instruments:
comme c’est le cas avec la plupart des l’intention d’utiliser une entrée pour micro
codecs, le concept de l’interface audio et une sortie pour casque d’écoute, ce http://focus.ti.com/docs/prod/folders/
est très flexible, et ce composant est en codec pourrait s’avérer être un bon choix. print/tlv320aic28.html
mesure de se dépatouiller avec divers Si vous voulez obtenir plus d’informations (044043-1)
2 elektor - 7-8/2004
Interface JTAG Xilinx
K1
Dans le numéro double de 2002 nous IC1.B IC2.D
1 R4 R10
avons décrit une interface JTAG qui était 14 180Ω
5 6
100Ω
12 11
10k
22
IC2.A 1
discrets. L’embase K1 est reliée au PC par 10
EN IC1 = 74HC125
23 2 3 14 C1 14 C2
le biais d’un câble imprimante 1:1 doté 11 IC1 IC2
+VDD IC2 = 74HC125
FPGA CPLD
1 Vdd Vdd pareil sur lequel doit se faire la program- ceau de platine d’expérimentation à pas-
mation. Le tableau 1 donne le brochage tilles. Comme il n’existe pas de vrai stan-
2 GND GND
de l’embase K2. Si l’appareil en question dard au niveau du connecteur de pro-
3 CCLK TCK possède une embase de programmation grammation, il y a de fortes chances qu’il
4 D/P TDO au brochage différent, il faudra bien évi- vous faille modifier le brochage de K2;
5 DIN TDI demment adapter le brochage de K2 à de ce fait, le dessin d’une platine toute
cette nouvelle situation. faite perd pratiquement tout intérêt.
6 /PROG TMS
L’ensemble pourra être monté sur un mor- (044033-1)
2 elektor - 7-8/2004
Mieux qu’une pile
de 9 V
Lex de Hoo IC1
D1 L1 R1 7808L
Ce montage, à l’origine, a pour but de 10µH
10Ω
R2
+14V4 +9V
raccorder un interphone de motards au K1 1N4004 K2
820Ω
circuit d’alimentation de la moto. Ce sys- D3
C3 C1 C2 C4
tème de communication, utilisé pour par-
ler avec le passager, engloutit pas mal GND 100n 100n 100µ
16V
100n D2 GND
2 elektor - 7-8/2004
Composant
de réinitialisation
à sélection de
≈ 3V3
tension
V1 V1
V2
≈ 1V8 V2
RST
Gregor Kleine Ing. Dipl. Alimentation C1 C2
Système
100n 100n numérique
Les systèmes numériques modernes fonc-
tionnent à +3,3 V et nécessitent même 1 8
V2 V1
parfois une tension d’alimentation encore 2 3
TMR RST
plus faible de 1,8 V, 1,5 V ou même 1,2 C3 IC1
V. Pour engendrer un signal de réinitialisa- * LTC2904CT *
22n
tion à ces 2 tensions, il fallait jusqu’ici une 4
GND
LTC2905CT *
puce par tension à surveiller, dimension-
S1 S2 TOL
née en fonction de la valeur de celle-ci. 6 7 5
Le composant LTC2904/5 de Linear Tech-
* voir texte
nology (www.linear.com/pdf/29045f.pdf) JP1 JP2 JP3
peut être programmé pour 2 tensions. Les
entrées S1, S2 et TOL permettent d’effec-
tuer la sélection en les reliant à V1, à la
masse ou en les laissant ouvertes. Les
combinaisons de tension disponibles sont 040061 - 11
2 elektor - 7-8/2004
Commutateur IR
multiposition
Peter Verhoosel
Le commutateur IR multiposition décrit ici
se laisse commander par l’« émetteur IR
à HT12E » décrit ailleurs dans ce même
numéro.
Le signal émis par l’émetteur entre au
niveau du détecteur infrarouge IC4. On
dispose, sur la sortie de IC4, du signal
démodulée, signal qui est ensuite appli-
qué, par le biais de R2 et T1, à l’entrée
de IC1, un décodeur du type HT12D.
Tout comme sa « contre-pièce », ce circuit
de Holteck a déjà eu plusieurs fois l’hon-
neur de nos colonnes, aussi n’entrerons-
nous pas dans le détail de son fonction-
nement. Sur la platine, les lignes d’adres-
ses de IC1 sont forcées, d’origine, à la
masse par l’intermédiaire de fines pistes
de cuivre. Au départ, en l’absence de
toute modification, l’adresse paramétrée
est 0. On pourra, le cas échéant mettre sur la broche 17 de IC1, une impulsion Lors de l’application de la tension d’ali-
l’une ou l’autre entrée d’adresse au positive tant que dure le signal d’émis- mentation la paire C4/R6 effectue une
niveau haut (« 1 ») en interrompant la sion. Ceci se traduira par l’allumage de réinitialisation de IC3; la première sortie
piste de cuivre correspondante. la LED D4. présente alors un niveau haut, toutes les
Il va sans dire qu’un changement d’a- Cette impulsion est appliquée à l’entrée autres sorties se trouvant au niveau bas.
dresse ne s’impose que si l’on travaille à d’horloge de IC3, un compteur déca- Ceci explique que ce ne soit qu’à partir
plusieurs émetteurs au même endroit. dique. Après chaque impulsion, le comp- de la seconde sortie que l’on trouve des
Lorsque le code d’adresse paramétrée teur décadique fait passer sa sortie sui- commandes de relais.
correspond au code d’adresse de l’émet- vante au niveau haut, la sortie précédente Après la première impulsion d’émission,
teur IR, on verra apparaître, brièvement, revenant au niveau bas. le relais RE1 est activé par le biais de R7
+12V
+5V D3 K1
* voir texte
1N4148
D1 RE1
1N4148
R1 R7
18 C4 16 T2
47Ω
10k
1 17 3
A0 VT 0 R8
1µ
* 2
A1 OSC1
15
R4
CTRDIV10/ 1 2
DEC
10k
3 15
CT=0 2
4 BC547B
A2
IC1
51k1
4 IC3 7
A3 3
IC4 5 4017 10
A4 HT12D
4 +12V
6 16 14 1
T1 A5 OSC2 & + 5
R2 7 13 5
K2
A6 D3 6
100k 8 12 R5 13 6
A7 D2 7 D2 RE2
1k5
11 9
D1 8
BC557 14 10 11
DATA IN D0 9
12
CT≥5
9 1N4148
R3 D4 R6 R9
C3 8 T3
100k
100k
10k
47µ R10
10k
BC547B
+12V
IC2
TSOP1736 TSOP1836 TSOP4836
SFH506 SFH505A PIC12043S IS1U60 NJL61H380 SFH5110 +12V 78L05 +5V
TFMS5360
SFH506 C1 C2
TFMS5360
TSOP1736 220µ 100n
SFH505A
PIC12043S
IS1U60
SFH5110 044047 - 11
NJL61H380
elektor - 7-8/2004
et T2. L’impulsion suivante produira une C1
+ 0 044047-1
activation tant du relais RE1 que du relais
D4
C2 IC2 K1
T2
RE2. L’impulsion suivante produit une dés- C3 R5
C4
R7
activation de RE1 de sorte que seul le
D1
R1 RE1
R8
relais RE2 est encore activé. IC4 T1
1-740440
IC3
0A
1A
L’entrée d’initialisation (reset) du compteur 2A
D2
R4
décadique est reliée à la sortie Q4 par le 3A
RE2
IC1
4A
biais de la diode D3, ce qui fait que lors 5A
R3
D3
de l’impulsion suivante, l’électronique 6A
T3
K2
R2
7A R10
retourne à son état de repos. R9 R6
(044047-1)
7-8/2004 - elektor 3
Diode zener
sur commande
Dieter Bellers 1 2 R1
10k
D1
La diode zener est le limiteur de tension R1
le plus simple (figure 1). Le courant qui 10k 1N4148
traverse la diode dès qu’une certaine
valeur de la tension est dépassée limite D1 +U REF
IC1.A
cette dernière. C’est la solution idéale
pour de nombreux circuits de protection. 7V2 P1
2 elektor - 7-8/2004
Oscillateur
mono-composant
+2V7... +5V5
(de 1 à 10 MHz) C1
100n V
Gregor Kleine Ing. Dipl. 1
VCC
L’oscillateur TTL MAX7375 de Maxim IC1 2
(www.maxim-ic.com) est conçu pour des CLK
0V
fréquences de 1 MHz à 10 MHz environ. t
Nombre de composants externes : zéro. Il SOT23
1
faut parfois ajouter un condensateur de 3 1
SC70
CLK
V+
découplage de 100 nF lorsque la ligne 3 3
MAX7375AXR... MAX7375 GND MAX7375 GND
d’alimentation partant du condensateur
AXR... AUR...
CLK
de découplage le plus proche dépasse 2
MAX7375AXR...
V+
2
quelques centimètres. Le MAX7375 peut MAX7375AUR...
040064- 11
être alimenté entre 2,7 V et 5,5 V. Le cir-
cuit consomme de 4 mA (4 MHz) à
6,5 mA (8 MHz) selon la fréquence. Ce SOT23 SC70
Fréquence nominale
composant se nomme MAX7375AUR… MAX 7375AUR... MAX 7375AXR...
en boîtier SOT23 ou MAX7375AXR… en ...105 1 MHz
boîtier SC70 encore plus petit. Prenez ...185 1,8432 MHz
garde à l’inversion des broches 1 et 2
...365 3,579545 MHz
entre les deux versions.
L’exactitude de la fréquence de sortie du ...375 3,6864 MHz
MAX7375 est de ±2 % à 3,0 V de ten- ...405 4 MHz
sion d’alimentation. Le fabricant garantit ...425 4,1943 MHz
une déviation max. de ±4 % par rapport
...805 8 MHz
au nominal. Le tableau indique les fré-
quences nominales disponibles actuelle-
ment. entre 45 % et 57 %. Il ne pose aucun problème de tempéra-
La sortie TTL push-pull du MAX7375 peut Le MAX7375 remplacera avantageuse- ture entre –40 °C et +125 °C, un bon
fournir ou drainer (consommer) 10 mA. ment les oscillateurs à quartz ou céra- point pour l’utilisation à bord d’un véhi-
Les temps de montée et de descente sont mique. Il est meilleur marché, plus robuste cule.
de 5 ns, le rapport cyclique se trouve mécaniquement et sensiblement plus petit. (040064-1)
2 elektor - 7-8/2004
Économisons
l’énergie !
À notre insu, et malgré toutes les mesures suite. Ce qui est déplaisant avec ces petits n’est-ce pas ? Bien ! Mais il y en a
prises (de plein gré), beaucoup d’énergie appareils, c’est qu’ils consomment déjà quelques uns qui doivent rester connectés
se perd. Calfeutrage de la maison, entre 1 et 2,5 W quand ils ne servent à en permanence. Pour eux aussi, il y a un
bouilloire à haut rendement et ampoules rien, sauf à chauffer inutilement. S’il y en remède : les adaptateurs modernes qui se
économiques ne sont pas la panacée, il a cinq branchés qui consomment chacun débranchent électroniquement. On n’y
y a bien d’autres gloutons à la maison. 2 W, au bout de 100 heures, ils ont trouve plus un vulgaire transformateur,
Dans notre collimateur aujourd’hui : les consommé un kilowattheure. Or 100 h ne mais une alimentation à découpage. Ils
blocs adaptateurs secteur. Comptez donc font jamais que quatre jours. Un an repré- coûtent plus cher, c’est un fait, mais ils
sérieusement combien vous en avez bran- sente 87,6 fois plus, comptabilisez donc sont plus légers et leur tension de sortie
ché ! Le chargeur du portable, le char- ce que cela vous coûte. est plus régulière. En veille, la consomma-
geur d’accumulateurs, l’aspirateur de Il existe évidemment des solutions. La plus tion de ces adaptateurs est nettement
table, le répondeur téléphonique, la radio simple, retirer de la prise tout adaptateur moindre.
dans la cuisine, le modem et ainsi de qui ne sert pas. Tout le monde le fait déjà, (044028-1)
2 elektuur - 7-8/2004
Clignotant LED
exotique
D1
R4 R1
1N4148
22Ω
22k
D2
BRX45
9V...20V
AC ou DC THR1
A
C1 C2
K G
47µ 10µ
35V 25V A K
G
R3 R2
10k
68k
040056 - 11
R2
mant moins de 1 mA, il peut aussi fonc- de C2, car la valeur de la résistance R3 D2 R1 D1
1-650040
tionner sur pile en régime continu. Son est si élevée que le courant de maintien –
0 +
fonctionnement comme multivibrateur moins de 5 mA pour le BRX45 (à BRX47) –
C2
C1
THR1 R3
astable le rend préférable au circuit inté- n’est pas atteint. L’éclair suivant ne se pro-
gré de temporisation 555 pour certaines duit qu’après la recharge de C2. On peut
applications. Le dimensionnement des élé- varier le rythme de clignotement dans des
ments qui déterminent la fréquence de cli- limites étendues en modifiant les valeurs de Liste des
gnotement permet de choisir celle-ci entre
1 et 1,5 Hz. Bien que le clignotement ne
R3 et/ou de C2. Il est préférable d’utiliser
les types de thyristors mentionnés car ils
composants
dure que quelques millisecondes, le cou- possèdent une grande sensibilité au cou- Résistances :
rant relativement élevé de la LED permet rant de gâchette (<0,2 mA). Chaque R1 = 22 kΩ
d’atteindre une haute luminosité. De nom- modèle de transformateur pour trains R2 = 10 kΩ
breuses possibilités d’applications, tant miniatures ou sonnettes peut servir de R3 = 68 kΩ
R4 = 22 Ω
stationnaires que mobiles, existent dans source de courant. Un redresseur demi-
les installations de trains miniatures. onde et un petit condensateur de filtrage Condensateurs :
Un petit thyristor peu coûteux sert d’oscilla- suffisent pour le redressement. C1 = 47 µF/35 V
teur. Le diviseur de tension R1/R2 maintient Les composants peuvent être montés sur C2 = 10 µF/25 V
la tension de l’électrode de commande une petite carte ou sur un morceau de Semi-conducteurs :
(gâchette G) à environ 20 % de la tension panneau perforé. On peut aussi raccor- D1 = 1N4148
de fonctionnement. Le condensateur C2 se der le clignotant à une source de courant D2 = LED faible courant
charge par R3. La tension de la cathode K continu (de 5 à 24 V). La diode D1 THR1 = BRX45
descend d’environ 0,5 à 1 V (selon le type assure dans ce cas la protection contre Platine 040056-1 téléchargeable sur le
de thyristor) au-dessous de celle de la l’inversion de polarité. site à l’adresse www.elektor.fr
gâchette. Le courant passe alors dans la (040056-1)
2 elektor - 7-8/2004
Alimentation 5 V
directe
Il arrive que l’on veuille camoufler le d’une part à abaisser la tension et de l’au-
mieux possible certains appareils pour tre à assurer une isolation galvanique
éviter qu’ils ne déparent trop un intérieur. entre l’appareil et la tension du sec-
Certains systèmes peuvent même être pla- teur. Il n’est pas possible, dans le
cés à l’intérieur même d’une prise murale. cas présent, d’utiliser de trans-
Un prolongateur de télécommande par formateur en raison de l’exi-
exemple. guïté de l’espace disponible.
Tous ces types d’appareils requièrent une Ceci explique que nous
alimentation, la solution préférée étant ayons fait appel à un régu-
une alimentation à partir du secteur, de lateur abaisseur (step-
sorte qu’il n’existe pas non plus de down). L’un des inconvé-
connexion externe pour l’alimentation en nients que partagent la plu-
courant. part des régulateurs
L’alimentation décrite ici est celle qu’il vous abaisseurs est qu’ils ne sont
faut dans des conditions pareilles, à savoir pas prévus (ni conçus) pour être
une alimentation transformant la tension alimentés directement depuis la
du secteur en une tension d’alimentation tension du secteur. Ceci explique
de 5 V. La platine requise a été dessinée qu’il nous faille commencer par créer,
aux dimensions d’une prise murale ronde comme le montre le schéma de la appliquons
dans laquelle elle ira se cacher. figure 1, à l’aide de quelques compo- ensuite à IC1, le
La plupart du temps, les alimentations sants discrets, une tension d’alimentation régulateur abaisseur. Ce régulateur est
comportent un transformateur servant brute de quelque 40 V, tension que nous capable de supporter une tension d’en-
trée maximale de 45 V.
La tension du secteur commence par être
1 F1 protégée par le fusible F1 avant d’être
convertie, par le pont de redressement,
230V 100mA T 4
K1 FB
en une tension sinusoïdale redressée.
IC1
Le FET T2 fait ici office de commutateur,
L1 +5V
B1
2
VIN OUTPUT
1 mis hors-fonction lorsque la tension
R2 R3 100µH
LM2595T-5.0 +5V
dépasse 40 V. La grille de T2 est pilotée
39k
150k
B250C1500
0W5 C1 D2 C2 C3 chute de tension entre la grille et le drain
T1 220µ 100µ 100n
de T2 devient si faible que T2 cesse de
MBR745
63V 25V conduire. Dans ces conditions le conden-
R1
BC
sateur électrochimique C1 ne peut plus
10k
T2
547 continuer à se charger de sorte que la ten-
R5
33Ω
0V
sion maximale aux bornes de C1 ne
1W IRF730 044049 - 11 dépasse pas de l’ordre de 40 V.
BUZ41A
IC1 épaulé par les composants connexes
2 T2
Liste des
composants
HOLE35E
D2 = MBR745
R4 1-940440 IC1 = LM2595T-5.0
T1 R3 C1 T1 = BC547B
D1
R1 Résistances : T2 = IRF730 ou BUZ41A
R5 1 044049-1 R1 = 10 Ω
GAT4
D2
R2 = 39 kΩ Divers :
R2 F1 100mAT R3,R4 = 150 kΩ F1 = porte-fusible avec fusible
IC1
R5 = 33 Ω 100 mAT
K1 = bornier encartable à
B1
C2 L1 GAT2
0V
B1 = B250C1500 rond téléchargeable depuis notre site
+5V
D1 = diode zener 39 V/500 mW (www.elektor.fr)
elektor - 7-8/2004
convertit cette tension en une tension d’a- Hormis ce point particulier, la réalisation sorte qu’il faudra fixer la platine à l’aide
limentation de 5 V. Le courant de sortie de la platine n’appelle pas de remarque de vis en plastique si l’on veut que soient
maximal est de 1 A. La platine (figure 2) particulière et ne devrait pas poser de respectées les normes de sécurité. Il faut
dessinée à l’intention de cette alimenta- problème. Il ne faut cependant pas en outre que vous disposiez, après la
tion l’a été de manière à, nous le disions oublier que la platine est en contact direct mise en place dans la prise murale, un
plus haut, pouvoir prendre place dans avec le secteur et qu’il est partant impé- capuchon en plastique par-dessus la pla-
une prise murale de forme ronde. ratif de veiller à ce qu’il soit impossible tine pour éviter qu’il ne soit possible d’en-
Notez qu’il faut commencer par mettre en d’entrer en contact avec l’un ou l’autre trer en contact avec elle dès l’ouverture
place la résistance R1 et le pont de des composants qu’elle comporte. Les ori- du couvercle de la prise murale. On ne
câblage, la résistance R5 étant ensuite fices destinés à son montage se trouvent, fait jamais suffisamment attention avec la
montée de façon à « flotter » au-dessus de par rapport aux pistes de cuivre, à un tension du secteur !
R1, ceci en raison du manque de place. écartement inférieur aux 6 mm requis de (044049-1)
7-8/2004 - elektor 3
Amplificateur à
gain programmable
Gregor Kleine Ing. Dipl. sieurs versions identifiées par -1, -2 ou - 1 +2V7 ... +10V5
3. Le tableau indique l’amplification en
Le gain des amplificateurs opérationnels fonction du positionnement numérique.
Gain (TTL)
est normalement fixé par 2 résistances Attention ! La conception du circuit interne C2
externes. Pour obtenir une amplification est telle que la résistance d’entrée de l’am- 100n
G0 G1 G2
les résistances déterminant le gain. une source à basse résistance pour éviter 5
6
On peut remplacer ce jeu de composants d’influencer l’amplification choisie. U in C1 IC1
7 U out
3 1
par un LTC 6910 (ampli simple) ou un L’entrée non inverseuse de l’ampli opéra- LTC6910
1µ A
LTC 6911 (ampli double) de Linear Tech- tionnel interne AGND (broche 2) est bran-
2
nology (www.linear.com). Ces amplifica- chée à un diviseur de tension de 5 kΩ et AGND
teurs comportent tous les composants se trouve entre V+ et V-. Dans le cas d’une 4
C3
déterminant le gain. Les 8 valeurs sont tension d’alimentation simple (single sup-
commutées par 3 entrées numériques de ply), raccorder un condensateur de 1 µF ≥1µ
commande. Chaque amplificateur est tou- ou plus à cette broche (figure 1). AGND
040062 - 11
jours inverseur et possède une entrée et peut être mis directement à la masse dans
une sortie rail-à-rail. L’entrée et la sortie le cas d’une alimentation bipolaire (fig-
+1V4 ... +5V25
peuvent être poussées jusqu’à quelques ure 2). Attention ici aussi ! Des conden- 2
dizaines de mV des tensions d’alimenta- sateurs de couplage sont requis à l’entrée
tion. La bande passante est encore de et éventuellement à la sortie avec une ali- C1
l’ordre de 100 kHz pour un facteur d’am- mentation simple. En effet, un couplage 100n
plification (gain) de 100. interne place les broches E/S à la moitié IC1
La tension d’alimentation unipolaire du de la tension d’alimentation. Ces conden- LTC6911 7
G0
5 G1
G1
6 G2
G2
G2 G1 G0 LTC6910-1 LTC6911-1 LTC6911-2 LTC6910-3
U in 2 U out 2
0 0 0 0 0 0 0 3 IN2 OUT2 8
0 0 1 –1 –1 –1 –1
0 1 0 –2 –2 –2 –2
2 9
0 1 1 –5 –5 –4 –3
1 0 0 –10 –10 –8 –4
C2
1 0 1 –20 –20 –16 –5
100n 040062 - 12
1 1 0 –50 –50 –32 –6
1 1 1 –100 –100 –1V4 ... –5V25
2 elektor - 7-8/2004
Plafonnier futé
pour voiture de luxe
R8 +12V
220Ω
R4 R6 L
8
100k
120k
IC1 IC1 = TLC272
4 Lampe(s)
R1
120k L BUZ10
3 T1
C3 D
1 5
IC1.A R5
2 7 G
10µ IC1.B 470Ω
25V 6 S
BUZ10
R2
120k R7 S G S
100Ω D
Contact
R3
C1 C2 de portière
100k
S
10n 100µ 25V
020302 - 11
Cuno Walters plus en plus d’automobilistes souhaitent sur le contact de portière. Quand celle-ci
doter leur berline d’une « préparation » s’ouvre, le contact est court-circuité au
Comment mettre à la page sa voiture ? originale. Certains montent des projec- châssis de l’auto. La sortie du compara-
Voici une proposition en ce sens. À l’ins- teurs à longue portée, d’autres transfor- teur passe au niveau haut, ce qui rend T1
tar des amateurs de carrosseries personna- ment l’habitacle en salle de cinéma conducteur et l’éclairage s’allume.
lisées dans le monde des ordinateurs, de mobile. Le circuit qui nous occupe ici n’a À la fermeture de la portière, le plafon-
pas cette prétention, mais il n’en vaut pas nier continue à éclairer à pleine puis-
moins le détour. Il s’agit d’une sorte de sance, du moins aussi longtemps que la
minuterie d’escalier qui prolonge l’éclai- tension sur C2 n’aura pas rejoint le bas
C1 C3 C2 1-203020 rage du plafonnier. Ce n’est rien d’origi- de l’onde triangulaire sur l’autre entrée
R8 +
T1
nal en soi, beaucoup de voitures de haut du comparateur (environ 5 V). Alors, le
R4
R5 de gamme en sont équipées. Mais pour comparateur se met à commuter au
IC1
R1 L
R2
R6 trouver pareil système capable, quelque rythme de la tension triangulaire (à peu
R7
020302-1 R3 temps après la fermeture de la portière, près 500 Hz), tandis que la largeur d’im-
ROTKELE )C( S 0
de réaliser un fondu à l’extinction, il faut pulsion rétrécit progressivement et que la
chercher beaucoup plus loin. Et pourquoi luminosité faiblit.
ne pas se l’offrir sur une auto moins pres- R8 et C3 protègent le montage des pics
Liste des tigieuse ou une d’occasion ? parasites qui peuvent se produire lors des
La fonction de gradateur s’obtient ici par commutations.
composants un réglage en largeur d’impulsion. Pour Vous pouvez adapter les périodes de d’é-
ce faire, nous aurons besoin d’un oscilla- clairage temporisé et d’extinction lente à
Résistances : teur à onde triangulaire et d’un compara- l’aide de R6 et C2. Diminuer leurs valeurs
R1,R2,R6 = 120 kΩ teur. Pour la génération d’un signal trian- réduit le délai. Si vous voulez changer la
R3,R4 = 100 kΩ gulaire, il faut en principe deux amplifi- durée d’extinction seule, modifiez R1, elle
R5 = 470 Ω
cateurs opérationnels, mais la précision détermine l’amplitude de la tension trian-
R7 = 100 Ω
R8 = 220 Ω de la forme ne nous intéresse pas telle- gulaire sur C1. Enfin, R7 limite le courant
ment et un seul nous suffira, il est construit de décharge de C2 pour lui assurer une
Condensateurs : autour de IC1.A. Il s’agit d’un oscillateur plus longue vie.
C1 = 10 nF à relaxation qui donne en sortie une onde Si c’est la durabilité de la batterie qui
C2 = 100 µF/25 V
carrée. Mais la tension sur son entrée vous tracasse, ne vous faites aucun souci.
C3 = 10 µF/25 V
« moins » est déjà presque triangulaire. Le montage ne consomme qu’environ
Semi-conducteurs : Si nous la prélevons sans trop charger le 350 µA quand la lampe est éteinte, pour
T1 = BUZ10 circuit, nous pourrons l’utiliser sans souci. le double amplificateur opérationnel
IC1 = TLC272CP L’entrée à haute impédance de IC1.B TLC272. Un TL082 consomme à peu près
nous en fournit l’occasion. Cet amplifica- 1 mA. Il faudrait pas mal de temps pour
Platine 020302-1 disponible via
ThePCBShop teur opérationnel est branché en compara- décharger une batterie d’accumulateurs
teur, il confronte le triangle à la tension normale, sa décharge spontanée est pro-
elektor - 7-8/2004
bablement plusieurs fois supérieure ! saturé ou bloqué, il ne dégage que peu taire. Le montage reste donc très com-
Pour IC1, vous pouvez éventuellement uti- de chaleur. Pour un courant de 2 A, il pact, vous pourriez par exemple le loger
liser un LM358, un TL072 ou un TL062. n’y a guère qu’une centaine de millivolts derrière le revêtement du toit.
Mais alors il faut aussi que R8 passe à à ses bornes, ce qui donne une dissipa- (020302-1)
47 Ω ou 100 Ω. tion de 200 mW. C’est si peu qu’il ne lui
Comme T1 est toujours complètement faut aucun refroidissement supplémen-
7-8/2004 - elektor 3
Prise de courant
+3,3/5 V
Gregor Kleine Ing. Dipl. T1
VN2460N8 b
+18V
Des circuits électroniques alimentés direc- C1
30mA max.
2 elektor - 7-8/2004
Convertisseur 3 → 5 V
sans inductance
D. Prabakaran +5V
C2
R1
Il devient possible, si l’on configure un
324k
8 220µ
comparateur et un transistor de manière 16V
1 7
telle qu’ils commandent l’oscillateur d’un FC OSC
IC1
circuit de pompe de charge, de permet- 2
C+
tre à la pompe de produire une sortie C1
MAX660
5
régulée pouvant prendre, en principe, 10µ
OUT
4 6
n’importe quelle valeur. 16V C– LV
1k
de sortie et une pompe de charge fournis- R2 5 T1
HYST
sant 3 V n’est, normalement pas capable
100k
6
REF
de fournir des niveaux de tension de sor-
BC547
tie intermédiaires tels que 5 V par exem- 2 1
2 elektor - 7-8/2004
Accessoire de mesure
à entrée symétrique
Aart Rombout +15V
K1 2x 1N4148
U IN
Contrairement à un voltmètre ordinaire, R1 D1 D3 IC1
l’une des entrées (GND) d’un oscilloscope
499k
3
1 7
est généralement reliée, via le cordon d’a- R10 G
+V
limentation, à la terre. Il y a des situations
5k49
R2 6
AD620
499Ω
où cela constitue un handicap. Dans les 8
G
–V
RE 4
circuits qui présentent aussi une mise à la R3
2
5
4k53
terre, d’une manière ou d’une autre, le
risque existe de court-circuiter une partie
R4 IC1
de ce circuit. Le fait que le fonctionnement
49k9
3
7
du montage en soit perturbé et que, du S1.A
1
G
+V K3
même coup, la mesure soit faussée n’est AD621
6
U OUT
pas le plus grave. Opérer sur des instal- S1.B 8
G
–V
R9
R5 RE
lations à fort courant ou sous haute ten- 4
49k9
2
1k
5
sion, comme dans les appareils à tubes,
peut vraiment vous mettre en danger. R6
GND 6V
en outre peut servir d’atténuateur. Le K2
microcircuit utilisé est un AD621 de chez U IN S1
2x 1N4148
Analog Devices, qui amplifie 10 fois mais
044003 - 11
dont le gain total peut se régler en trois –15V
2 elektor - 7-8/2004
555 éternel
Cela vous a peut-être échappé, mais le
circuit intégré temporisateur 555 existe
déjà depuis plus de 3 décennies. À l’o-
rigine, c’est Signetics qui l’a mis sur le
marché. Au cours des 3 mois qui ont
suivi sa mise sur le marché (en 1972),
il s’en est vendu plus d’un demi-million.
Ce succès ne s’est d’ailleurs pas
démenti, vu que depuis lors, le 555 est,
année après année, resté le circuit inté-
gré se vendant le mieux !
Il est évident, de nos jours, d’utiliser la ver-
sion CMOS de ce composant, vu sa
consommation d’énergie sensiblement
moindre. Si vous voulez en savoir plus sur
le 555, l’une des meilleures adresses est :
www.schematica.com/555_Timer_design
/555.htm. On trouve également à cet Ce programme connaît tant le mode asta- donc. Si l’on donne une autre valeur à
endroit un programme à télécharger qui ble que le mode monostable. Les boutons C1, celle des résistances varie elle aussi
permet de calculer la valeur à donner aux adjust permettent de choisir entre un 555 automatiquement.
composants définissant la constante RC. simple ou sa version double, un 556 (044020-1)
2 elektor - 7-8/2004
Gradateur
à FETMOS
Comme cet article va le démontrer, on R4 R5 D6
33k 220Ω
n’est pas obligé d’équiper d’un triac un
1N4007
gradateur pour la tension du secteur. * voir texte R3
33k
Nous allons utiliser ici un FETMOS 4x
(BUZ41A, 500 V et 4,5 A) inséré dans 1N5408
22k
forme un redresseur. La résistance R5
limite les pointes de courant à travers D6 044041 - 11
2 elektuur - 7-8/2004
Xport
La Gameboy Advance (GBA) est, à l’ori-
gine, dotée de sa propre alimentation,
processeur, clavier et un affichage LCD
du plus bel effet. De plus, le bus-système
est accessible de l’extérieur. À tout pren-
dre, une bonne base pour réaliser son
propre système enfoui (embedded).
Dans le numéro d’octobre 2000 nous
avons décrit une carte d’extension desti-
née à la Gameboy : elle permettait d’en
faire un oscilloscope numérique. L’arrivée
sur le marché de Xport de Charmed Labs
le développement d’un système enfoui à
base de GBA est devenu beaucoup plus
facile.
Xport est un système de développement
complet : la carte d’extension proposée
est en effet accompagnée de l’environne-
ment logiciel nécessaire.
Le coeur du matériel de cette carte d’ex- tion requise dans le FPGA. Ceci se fait qui tourne sur PC, comporte un compila-
tension est un circuit FPGA de Xilinx. automatiquement grâce à un circuit CPLD teur C (GCC) y compris les bibliothèques
Selon la version concernée il s’agit d’un présent sur la carte d’extension. (libraries), débogueur et applications de
FPGA de 50 ou de 150 Kportes. Il est À noter en outre que 2 variantes de Xport programmation.
possible, à l’aide de l’environnement de sont dotées de 16 Moctets de SDRAM. En plus de tout cela, il vous est fourni un
développement de Xilinx, de programmer Cette mémoire est à la disposition tant du système d’exploitation (eCos) accompa-
son propre projet dans le FPGA. processeur que du FPGA. gné du bootloader correspondant. Et,
Outre le FPGA, le circuit comporte égale- Le système met à disposition, pour la com- comme avec tout kit de développement
ment une mémoire Flash de 4 Moctets. munication avec le monde extérieur, pas qui se respecte, il est également fourni
Cette mémoire comprend tant le pro- moins de 64 signaux d’E/S, ceci compte divers exemples de sorte que l’on aura
gramme requis par le GBA que la confi- non tenu de l’embase de programmation vite fait de se faire la main sur l’Xport.
guration pour le FPGA. Un FPGA perd sa et de débogage ! (040153-1)
configuration dès la disparition de la ten- Comme nous le disions plus haut, le sys-
sion d’alimentation. Lors de la mise sous tème ne se limite pas uniquement à du Internet :
tension il faut « recharger » la configura- matériel. Le logiciel qui l’accompagne, www.charmedlabs.com
2 elektor - 7-8/2004
Commande de
simulateur de vol
Game Port
PC
Émetteur
Commutateur
4x
Potentiomètre
100k
4x Servo
Accus Boîtier 4 boutons
040052 - 11
1
Le vol sur simulateur, c’est bien ; avec sa 9
Coordonnées X
Coordonnées X Circuit
propre radiocommande, c’est encore Circuit
2
10
mieux. Mais la connecter à son PC, voilà
3
une autre paire de manches ! En octobre 11
1998, nous avions déjà publié une inter- 4
quatre potentiomètres. 14
Circuit 7
15
On a parfois en réserve de vieux servo- 8
Circuit
de barrettes de raccordement. Ce ne
devrait causer aucune difficulté à un vrai le port de jeu du PC et éventuellement un et passer à la configuration des potentio-
maquettiste. On y trouve aussi les accu- bouton de tir. La figure indique le câblage mètres sur le PC dans le Panneau de
mulateurs avec interrupteur de marche, le de chaque prise et des potentiomètres. Configuration – Contrôleurs de jeu.
module récepteur ainsi que la prise pour On peut déjà débrancher le fer à souder (040052-1)
2 elektor - 7-8/2004
Filtre elliptique passif
du 9ème ordre
Il existe plusieurs approches pour réaliser tique du 9ème ordre. Nous nous sommes capacité parasite du câble de liaison et
des filtres à pente raide, par la prise en aidés, lors de la conception de ce filtre, de l’impédance d’entrée de l’analyseur.
série, par exemple, de sections actives du des tableaux normalisés. Cela a donné, Le condensateur ajustable C19 permet de
2ème et 5ème ordre et de recalculer l’en- finalement, un filtre à impédances de ter- compenser la capacité connectée, la résis-
semble pour un ordre plus élevé. Il est minaison égales, ce qui se traduit, mal- tance R5 pouvant être supprimée lorsque
également possible d’envisager une heureusement, par une atténuation de 2x l’impédance d’entrée est de l’ordre de
approche passive, mais là, dans la pra- de la bande passante. 100 kΩ. Il apparaît qu’une tolérance de
tique, les choses se compliquent sensible- Nous avons opté, lors de la conversion quelque 50 pF n’a que peu de consé-
ment. En effet, inévitablement on se trouve vers les valeurs réelles, pour une valeur quences sur la courbe caractéristique en
dans l’obligation d’utiliser des selfs (bobi- présente dans la série E12 pour amplitude dans la bande passante.
nes) dont les valeurs diffèrent de celles C1(+C2). Nous avons supposé le choix, L’avantage d’un filtre elliptique par rap-
des séries standard. Cela implique qu’il pour tous les condensateurs, de l’appro- port à un filtre, de Tchébytchev par exem-
faudra donc les bobiner soi-même sur un che parallèle sachant qu’elle permet de ple, est qu’il est possible d’obtenir une
noyau choisi spécialement à cet effet. mieux approcher les valeurs calculées. transition bande passante/bande coupée
Le filtre décrit ici a été conçu, à l’origine, Ceci vaut également pour les résistances. plus raide si tant est que l’on accepte une
pour permettre d’effectuer un certain Au niveau des bobines, on se trouve certaine atténuation, limitée il est vrai,
nombre de mesures sur un amplificateur inévitablement confronté à des valeurs dans la bande coupée. Nous nous
de classe T (en effet, celui que nous « bizarres » et que la notion mise en série contenterons de signaler que la courbe
avons décrit dans le numéro de juin ou en parallèle n’a aucun intérêt vu qu’il chute de plus de 60 dB de quelque 180 à
2004 d’Elektor). est impossible, pour garantir une qualité, 200 kHz, ce qui est relativement raide et
Nous utilisons, lors du développement et d’utiliser des bobines standard. Il faudra fort honorable dans le cas d’un filtre pas-
du test de réalisations ayant trait à l’au- donc imaginer une solution propre. Les sif ! Dans la pratique, il apparaît qu’avec
dio, un analyseur System Two Cascade résistances d’entrée et de sortie valent, ses –63 dB, la bande coupée se situe
Plus de Audio Precision, une référence en théoriquement, 1,060 kΩ, valeur qu’il est quelque peu en-dessous de la valeur théo-
la matière. La précision des mesures fai- possible d’approcher de très près en mon- rique de 60,2 dB nous ayant servi de
tes avec cet appareil diminue lorsque la tage parallèle (1,059 96 kΩ). La mise en base de départ.
présence de composantes de fréquence circuit d’un diviseur de tension permet à Pour la courbe de réponse en fréquence,
supérieure à 200 kHz devient trop impor- R3 de supporter une tension plus élevée la caractéristique A, nous avons mesuré
tante. Dans le cas de notre amplificateur, (attention sinon à la dissipation de R1 !). principalement la bande coupée et l’on y
cela est plus particulièrement le cas aux Un éventuel diviseur de tension doit par- voit bien le comportement caractéristique
niveaux de signal plus faibles. tant avoir une résistance de sortie de d’un filtre elliptique.
Nous avons immédiatement choisi d’utili- 1,06 kΩ (R1//R2//R3). Au niveau de la Pour la caractéristique B, nous avons
ser les gros moyens, en effet, un filtre ellip- dernière section, il est tenu compte de la « zoomé » le ronflement dans la bande
C3 C7 C11 C15
R1 C4 C8 C12 C16
1k07
6p8 120p 120p 220p
K1 R2 L1 L2 L3 L4 K2
113k
1mH15 689µH 557µH 802µH
(N = 115) (N = 89) (N = 80) (N = 96)
R3 C19 R4 R5
C1 C2 C5 C6 C9 C10 C13 C14 C17 C18
1k07
113k
044042 - 11
elektor - 7-8/2004
L1 L2 L3 1-240440 L4 C19
044042-1 H5
ROTKELE )C(
H1
H2
R1
R5
R2
K1 K2
OUT1
R3 R4
C3 C7 C11 C15
C18
C1
H4
C2 C4 C5 C6 C8 C9 C10 C12 C13 C14 C16 C17
H3
H6
Liste des C7,C9 = 680 pF/500 V 1% mica L3 = 557 µH 80 spires de fil de cuivre
composants argenté (Farnell 867-998)
C10,C18 = 180 pF/500 V 1% mica
émaillé de 0,5 mm sur noyau
TN23/14/7-4C65 BCcomponents
argenté (Farnell 867-925) (Farnell 180-009)
Résistances : C16 = 220 pF/500 V 1% mica argenté L4 = 802 µH 96 spires de fil de cuivre
R1,R4 = 1kΩ07 (Farnell 867-937) émaillé de 0,5 mm sur noyau
R2,R5 = 113 kΩ C17 = 470 pF/500 V 1% mica argenté TN23/14/7-4C65 BCcomponents
R3 = ouvert * (Farnell 867-974) (Farnell 180-009)
C19 = ajustable 100 pF
Condensateurs : Divers :
C1,C14 = ouvert * Selfs : K1,K2 = embase Cinch encartable, telle
C2,C5,C11,C13 = 1 nF/500 V 1% mica L1 = 1mH15 115 spires de fil de cuivre que, par exemple, T-709G (Monacor)
argenté (Farnell 868-012) émaillé de 0,5 mm sur noyau
C3,C8,C12 = 120 pF/500 V 1% mica TN23/14/7-4C65 BCcomponents La platine 044042-1 est disponible
argenté (Farnell 867-901) (Farnell 180-009) auprès de ThePCBShop
C4 = 6pF8/500 V 1% mica argenté L2 = 689 µH 89 spires de fil de cuivre Le dessin de platine est également
(Farnell 867-779) émaillé de 0,5 mm sur noyau téléchargeable depuis notre site
C6,C15 = 270 pF/500 V 1% mica TN23/14/7-4C65 BCcomponents (www.elektor.fr)
argenté Farnell 867-949) (Farnell 180-009) * cf. texte
passante, et y avons en outre ajouté la ris, nous avons pensé à vous et vous pro- rents endroits (3 sur un quart de cercle).
phase du filtre (échelle droite). À 20 kHz, posons un dessin de platine. Le noyau des Les condensateurs utilisés sont des mica
l’amplitude n’est atténuée que de 01, dB, le bobines utilisé, numéro de nomenclature argentés d’une tolérance de 1%. Dans
déphasage ne dépassant pas –30°. À TN23/14/7-4C65, se caractérise par une ces conditions, mêmes les crêtes les plus
quelque 46 kHz, on trouve le premier perméabilité faible, de manière à se trouver extrêmes ne présentent pas de danger.
creux de –0,263 dB seulement et l’atténua- moins rapidement confronté à de la satu- Nous avons également prévu la possibi-
tion n’est que de 0,276 dB à 100 kHz. ration et aux caractéristiques du matériau. lité d’utiliser des condensateurs Styroflex
Au-delà de cette fréquence, le comporte- Cette approche requiert la mise en place 1% de Siemens (dont la production a
ment non idéal des composants devient d’un nombre de spires plus important, cessé) que nous avons souvent utilisés par
sensible et la courbe chute un peu plus tôt mais il devient également plus facile de le passé et dont le format reste utilisé par
que prévu, le comportement typiquement dimensionner avec précision la valeur de d’autres fabricants.
elliptique n’en restant pas moins, à la bobine. Un noyau de plus grande taille (044042-1)
180 kHz, parfaitement visible cependant. aurait peut-être fourni une distorsion moin-
Nous avons constaté que ce filtre pouvait dre, mais aurait constitué un obstacle plus
également fort bien servir à filtrer le signal grand à l’obtention de la précision sou-
MLI (Modulation en Largeur d’Impulsion = haitée. Nous avons opté pour des noyaux
Valeurs théoriques
PWM pour Pulse Width Modulation en toriques pour éliminer tout risque d’inter- des composants
anglais) et analyser l’amplitude BF. Le seul couplage, ce qui nous a bien réussi, R1//R2 = 1,060 kΩ
inconvénient du filtre est une distorsion comme le montre la courbe A. Pour le R4//R5 = 1,060 kΩ
croissante à 20 kHz (pour un signal d’en- bobinage des noyaux, la solution la plus C1+C2 = 1,000 nF
trée de 0,5 V et plus) de sorte que l’on ne facile consiste à calculer la longueur de C3+C4 = 128.0 pF
peut procéder à de bonnes mesures de fil nécessaire et d’y ajouter une bonne C5+C6 = 1,277 nF
DHT+B (THD+N) qu’à 1 kHz. Ceci est dizaine de centimètres. C7+C8 = 809,0 nF
clairement illustré par la courbe C. À Le bobinage devra être serré pour éviter
C9+C10 = 860,4 nF
1 W dans 8 Ω, (2,828 V), la distorsion que le fil de la seconde couche ne puisse
C11+C12 = 1,125 nF
à 1 kHz est inférieure à 0,001%, mais à se glisser entre 2 spires de la première
C13+C14 = 996,8 pF
20 kHz, cette distorsion est déjà 20 fois couche. Ceci vaut pour l’intérieur des
C15+C16 = 492,7 nF
plus importante. Lors de cette mesure, le noyaux toriques. En cas d’utilisation de fil
C17+C18+C19 = 742,4 pF
signal d’entrée maximal a été de 13, de cuivre émaillé de 0,5 mm, il est facile
L1 = 1,148 mH
33 V (le maximum que puisse fournir le de passer, sur l’extérieur du tore, entre les
L2 = 693,3 µH
générateur de l’analyseur audio). spires de la première couche. Nous
L3 = 556,4 µH
Si les expérimentations et le bobinage des avons dessiné la platine de manière à
L4 = 809,6 µH
selfs font partie de vos passe-temps favo- pouvoir placer les connexions en diffé-
7-8/2004 - elektor
Ports supplémentaires
pour PICAXE-08
1a SHIFT CLK 1b
LATCH +5V
IC3
IC2 GND
13
SRG8 EN3
LATCH 12 16
1
C1[LOAD] +5V +5V +5V C2
2 IC3
≥1 C2/ +5V
10
R SRG8 8
15
GND IC1 11
IC1 1 1 C1
16
SERIAL 10
DATA IN 2D IC2 2 7 2 7 SERIAL DATA IN 14 15
D OUT D OUT 1D 2D 3 OUT7
11
IN0 1D 8 PIC 1
12 3 PIC 6 3 6 OUT6
IN1 1D L IN L OUT L IN L OUT 2
OUT5
13
IN2 4 5 4 5 SHIFT CLK 3
D IN S CLK D IN S CLK OUT4
14
IN3 4
OUT3
3
IN4 5
8 OUT2
IN5
4 8
AXE-08 AXE-08 6
OUT1
5
IN6 7
OUT0
6 9 SERIAL DATA OUT
IN7 1D 9
SERIAL
7 DATA OUT
74xx595
74HC165 040098 - 11a 040098 - 11b
elektor - 7-8/2004
plusieurs « 595 » en cascade pour aug- High dataout ‘Set output bit to one
menter encore le nombre de sorties. Clockout:
Pulsout clk, 1 ‘Clock the shift register
Le code du listage 2 permet d’effectuer Let b2 = b2 / 2 ‘Shift right
la sortie de 8 bits du PICAXE-08 dans un Next b0
Pulsout latchout, 1 ‘Latch the output register
seul 74xx595.
return
(040098-1) 040098 - 12
7-8/2004 - elektor 3
Préampli VHF HF
à une puce
D. Prabakaran
ANT1
Antenne
Cet amplificateur RF très performant cou- télescopique C2
1k
loin d’être mauvaises. Le facteur de bruit
n’atteint pas 2 dB et le gain dépasse
13 dB. Ces valeurs du facteur de bruit et 030193 - 11
2 elektor - 7-8/2004
Source de courant
constant low drop
pour LED
superlumineuses
Olaf König
10M
elektor - 7-8/2004
C2 = 470 µF/40 V radial
Liste des
040008-1
S1 1-800040
composants Semi-conducteurs :
D1,D2 = BAT41 ou autre diode Schottky
H1
H2 à IF > 80 MA
C2
D3 R1 Résistances : D3 = diode zener 15V1/500 mW
D4
+ R6
R1 = 6Ω8 ou 18 Ω D4,D5 = LED *
R5 R2 = 33 kΩ T1 = BC557B
0 T1 D5 R3 = 820 Ω T2 = BC550B
D2
R3
R2
C1
D1
R4 = 10 MΩ
R5 = 22 kΩ ou 0 Ω Divers :
H3
H4
T2 R4
R6 = 10 kΩ S1 = interrupteur unipolaire *
R2). Le courant est fortement limité à par- 100 mA, le courant impulsionnel admis- du courant de base de T1. N’oublions
tir de 15 V. On évite en particulier que T1 sible des LED 50 mA. Leurs flancs sont si pas le courant de base normal de T2. IR3
chauffe trop en le maintenant à 50 mA. abrupts que 2 clignotants raccordés à la est donc égal à 4⋅IBT1⋅(IR2 peut être
La limite supérieure de surtension est alors même tension d’alimentation fonctionnent négligé). Comme D5 détermine la tension
presque entièrement déterminée par les en synchronisme s’ils ne sont pas décou- de R3, on obtient la formule :
limites UCE des 2 transistors. plés correctement. Les fluctuations de ten-
Le raccordement en série de la chaîne de sion aux bornes de C2 sont si faibles R3 ≤ BT1 ⋅ [(UD4-0,65 V)/(4⋅Iconst)]
LED à la tension d’alimentation évite d’a- (0,6 V) que l’énergie perdue est néglige- F
voir à modifier le circuit. Il faut toutefois able. UR1 ne doit pas dépasser 340 mV. L’ajus-
garder au moins D5 dans le circuit. Nous avons réalisé une petite carte pour tement du courant constant a été facilité
R5 et C2 font partie du circuit clignotant. la source de courant constant. Le montage par l’utilisation d’une diode D2 ayant
R5 et le condensateur électrolytique C1 est trop simple pour mériter des commen- d’autres valeurs de tolérance. Dans les
lissent les pointes de tension élevées et les taires. Les diodes D1 et D2 sont placées cas rebelles où les valeurs du courant sont
oscillations HF du mode clignotant. Le cir- au voisinage immédiat de T1, et donc suf- trop élevées (ou pour se simplifier la vie :
cuit est couplé sur lui-même à basse impé- fisamment couplées thermiquement. R1 pas de mesures, d’ajustements et qui sait
dance par C2. Les impulsions résultantes vaut 6,8 Ω pour un courant constant quoi encore), monter simplement 2
sont assez longues pour être bien visibles maximum de 50 mA et 18 Ω pour 1N4148 en parallèle pour positionner le
et assez courtes pour ne pas absorber 20 mA. Il est tout à fait possible d’aug- point de travail un peu plus bas sur la
trop d’énergie. Le rapport cyclique n’est menter encore la valeur de R1 pour caractéristique.
que de 10 %. Il augmente en fait jusqu’à réduire le courant constant jusqu’à la Encore un petit conseil pour éviter tout
50 % lorsque la tension de base n’atteint valeur désirée. dommage aux yeux (plus précisément à
pas 5 V (2 LED incluses), alors que le cou- L’amplification de courant de T1 devrait la rétine) : ne jamais fixer une LED super-
rant baisse. Les pauses tendent vers zéro atteindre 140 – sinon, réduire R3 à luminescente, particulièrement dans l’ob-
sous 4,6 V, juste avant que le circuit « se 680 Ω. Le courant dérivé par les diodes scurité !
plante ». Les impulsions à 10 % atteignent D1 et D2 devrait être au moins le triple (040008-1)
7-8/2004 - elektor 3
SATA
La nouvelle norme pour connecter les
disques durs et lecteurs DVD s’appelle
SATA. Vous l’aurez peut-être déjà remar-
qué, les nouveaux PC ne contiennent plus
de nappes de câbles à 40 ou 80 conduc-
teurs. C’est aujourd’hui une fine nappe de
7 fils qui relie le disque dur. Le connec-
teur d’alimentation a également évolué.
De 4 broches, il est passé à 15 sur les
disques SATA. On le voit bien sur l’illus-
tration. Le gros connecteur sert à l’alimen-
tation et le petit au transfert de données.
L’alimentation amène du 12 V, du 5 V, du
3,3 V et deux connections à la masse. facteur 16 ! Ainsi, SATA tourne déjà à voir le récupérer en longueur. De 45 cm,
SATA veut dire Serial ATA. Jusqu’à pré- 1 500 MHz et offre des taux de transfert on passe à 1 m maximum.
sent, ATA était la norme pour raccorder jusqu’à 150 Mo/s. On attend prochaine- Autre amélioration de taille, chaque péri-
les disques durs, les lecteurs CD et DVD. ment des versions à 3 GHz puis 6 GHz. phérique aura son accès privé à la carte
Pour l’instant, le bus ATA100 avec ses C’est, bien sûr, un critère économique qui mère au lieu de devoir le partager avec
100Mo transférés par seconde était le a poussé l’industrie à se diriger dans cette un autre, comme dans la norme ATA. Ter-
plus largement utilisé. Quelques fabricants voie. Il est en effet moins cher de pousser minés les cavaliers pour décider du mode
utilisaient toutefois l’ATA133 pour sa la vitesse d’un seul canal de bonne qualité maître ou esclave. En théorie, chaque
vitesse légèrement supérieure. L’objectif que d’essayer d’accélérer 33 canaux en périphérique profitera aussi de la totalité
était donc bien d’accélérer notablement même temps. Les signaux transitent par de la bande passante.
la vitesse, pari en apparence impossible deux canaux symétriques, l’un en émis-
avec des moyens simples. Pour y parve- sion, l’autre en réception, et trois lignes Enfin, la taille des broches du connecteur
nir, la solution choisie fut d’adopter un de masse. L’amplitude du signal n’est plus a également évolué. Il est dorénavant per-
bus sériel. De prime abord, l’option peut à 5 V mais est descendue à 0,25 V. La mis de brancher les disques à chaud,
sembler ridicule. Comment espérer accé- symétrie de la connexion ainsi que la fai- sans qu’il soit nécessaire de couper le
lérer des transferts de données entre une ble amplitude du signal collaborent à éco- courant. Reste à espérer que ce nouveau
carte mère et un disque dur en rempla- nomiser l’énergie et offrent une plus standard se maintienne pour les dix ans
çant un bus parallèle de 16 bits par un grande fiabilité à ces vitesses. Ce que les à venir.
bus sériel ? Ça implique au minimum un câbles ont perdu en largeur, ils vont pou- (044053-1)
2 elektor - 7-8/2004
Maternage
de tension
4,096V
Surveiller la tension d’alimentation d’un
appareil n’a rien d’insolite. Par sa
consommation, il fait varier la tension de POWER SUPPLY µC
+V
la batterie qui l’alimente et cette informa- -5V +5V +3V
tion permet d’évaluer la quantité d’éner- R4 R3 R1
INT
SPI
Un brin d’intelligence n’étant jamais un AIN0
INTERFACE SPI I/F
+48V
luxe dans pareille situation, pourquoi ne AIN1
ADC
DIGITAL BLOCK
pas s’offrir les services d’un microcontrô- R9 AIN2
MAX1154
l’aide d’un ou de plusieurs convertisseurs R10 AIN5
2 elektor - 7-8/2004
Nouveaux boîtiers
CMS
SOT883
SOT346 (SC-59) SOT23 SOT323 (SC-70) SOT416 (SC-75) SOT490 (SC89) dessous
(5,27 mm 2) (4,2 mm 2) (2,97 mm 2) (1,62 mm 2) (1,615 mm 2) (0,632 mm 2)
On trouve plus souvent de nos jours des sont tout simplement plus fabriqués. SOT490. Il est clair que le SOT883 est le
composants sous forme CMS dans les Cette nouvelle exécution a entraîné l’ap- plus pénible à souder, non seulement
réalisations personnelles. Parfois, ils sont parition de nouvelles normes pour les parce que c’est le plus petit, mais parce
plus performants, parce que les pistes boîtiers, nous vous en donnons ici une que les bornes de raccordement se situent
entre composants en sont raccourcies, liste des modèles CMS à trois broches les en dessous. Vous n’arriverez pas à le fixer
l’auto-induction réduite et les propriétés plus répandus. avec la pointe d’un fer à souder. Il faudra
en haute fréquence meilleures. dans ce cas chercher votre salut dans le
Faites surtout attention aux différences de soudage sur une plaque chauffante de
Une autre raison de choisir des CMS, c’est mensurations des boîtiers. Vous remarque- cuisinière, un fer à repasser ou encore
que parfois, les composants normaux, rez par exemple qu’un boîtier SOT346 mieux : un four pour CMS.
ceux qui doivent traverser la platine, ne est légèrement plus facile à souder qu’un (044045-1)
2 elektor - 7-8/2004
Flash bleuté
Myo Min +12V
< 20mA
R1
Ce circuit met en lumière plusieurs inno- C4
2k2
vations et mérite donc à ce titre sa place
22µ 16V
dans le numéro d’été double. D’abord, il 4 8
démontre comment la combinaison d’une R4 R
6
LED bleue et d’une blanche peut fournir THR
22Ω...39Ω IC1
une imitation réaliste de la lumière d’un 7 3
D2 D3 DIS OUT
flash photo. Ensuite, il utilise encore ce 555
R2 R3
1k
100k
2
blanche TR
vous n’avez probablement jamais rencon- CV
1N4148
tré, en alternance monostable et astable, 5 1
D1
sans pour autant réclamer trop de com- C1 C3 C2
2 elektor - 7-8/2004
L’outil IIR
Dans le domaine numérique, des
signaux analogiques peuvent subir dif-
férents traitements sans pour autant
devoir utiliser un matériel spécial pour
chacun d’eux, comme ce serait
indispensable en analogique.
Autres avantages appréciables, le trai-
tement numérique est nettement simpli-
fié et on n’ajoute pas de bruit au signal
lors de l’opération, sauf si c’était le but,
évidemment.
Malheureusement, la conception d’un fil-
tre numérique n’est pas simple. Il y a dif-
férentes méthodes pour programmer un
tel filtre. L’un des plus efficaces est celui
du type IIR (Infinite Impulse Response, à
réponse impulsionnelle infinie).
La formule qui définit ce genre de filtre sélectionné. Les coefficients affichés à l’é- Pour le basse et l’aigu, vous pouvez en
s’énonce : cran le concernent. Pour les modifier, il choisir le pôle ainsi que l’atténuation ou
suffit de cliquer sur le coefficient de votre l’amplification souhaitée. Le filtre de basse
x[n] = a0·y[n] + a1·y[n-1]…– b1·x[n–1] – choix et d’y saisir la valeur souhaitée. est capable d’amplifier ou d’affaiblir les
b2·x[n-2]… Essayez donc de changer le 0 en 0,5 fréquences inférieures à celle du pôle, le
pour a1 (la deuxième valeur dans la filtre d’aigu fait pareil pour les fréquences
dans laquelle x[n] représente le signal de colonne a). Vous verrez immédiatement supérieures au pôle.
sortie et y[n] le signal d’entrée. la transformation de la réponse spectrale Voici un petit exemple pratique. On sélec-
Les valeurs des coefficients ax et bx déter- dans le graphique de droite. tionne d’abord le filtre n° 3, puis gene-
minent la fonction de transfert du filtre. En haut, à gauche, vous pouvez sélection- rate, suivi de bass. Dans la fenêtre qui
Calculer ces coefficients relève souvent du ner un autre filtre. Essayez le filtre 2. Dans apparaît, on donne au paramètre fre-
casse-tête pour les concepteurs. Pour les la fenêtre du dessous apparaissent main- quency la valeur 100 et pour gain la
y aider, nous avons rédigé un logiciel tenant les coefficients du filtre 2. Modifiez valeur 5. Gain est l’endroit où l’on choi-
d’assistance qui ne se contente pas de a1 en –0,5. Vous apercevrez une sit l’atténuation ou l’amplification expri-
calculer les coefficients pour des filtres deuxième courbe caractéristique. Elle mée en dB. Il faut encore cliquer sur le
simples, mais aussi la caractéristique semble la réciproque de celle du filtre 1. bouton OK. Le logiciel calcule alors les
spectrale des filtres IIR dont l’utilisateur a Vous pouvez varier la couleur de chaque coefficients nécessaires. En conséquence,
déterminé lui-même les coefficients. filtre à l’aide du bouton « change color », les coefficients du filtre 4 sont modifiés et
Le logiciel est mis gratuitement à votre un moyen de mieux distinguer les divers le résultat est tracé dans le graphique. Il
disposition sur notre site www.elektor.fr et graphes l’un de l’autre. en va de même pour un filtre d’aigu.
ne demande aucune installation (eps Si maintenant nous voulons connaître la Le logiciel s’occupe aussi des filtres de
044050-11). Un double clic sur le fichier caractéristique spectrale totale lorsque le médium. Ce genre de filtres amplifie ou
IIRTool.exe suffit à lancer le programme. signal aura traversé les deux filtres, il n’y atténue les signaux autour d’une fré-
Avec ce logiciel, vous pouvez simuler jus- a qu’à enclencher, à droite, sous le bouton quence déterminée. Dans ce cas, à côté
qu’à dix filtres IIR. En supplément, il vous cascade, les filtres 1 et 2. Un autre gra- de frequency et gain, nous trouvons un
est loisible de placer en cascade plusieurs phe se dessinera, le résultat de l’effet des troisième paramètre, à savoir le facteur
de ces filtres pour découvrir la caractéris- deux filtres en cascade. Q. Il s’agit du facteur de mérite ou de
tique spectrale totale du groupement. Le logiciel peut simuler des filtres, mais qualité. Plus le facteur Q est élevé, plus le
Dans les conditions initiales, le logiciel il peut aussi en fabriquer de trois types filtre travaille sur une bande étroite. En
considère que tous les filtres sont du type simples. Vous les trouverez dans le traitement audio, on trouve habituellement
passe-tout avec un retard nul. En haut, à menu generate, il y a le basse, le des facteurs Q compris entre 0,6 et 2.
gauche, vous voyez que le filtre 1 est médium et l’aigu. (044050-1)
2 elektor - 7-8/2004
Clignotant irrégulier
Ludwig Libertin C1 R3 C2
4k7
330n 3 D1 4 100n
Deux multivibrateurs de fréquence diffé- IC1.A IC1.B
& &
rente sont basés sur une logique NAND
4011. La LED D1 est allumée lorsque la R2 1 2 6 5 R5
1M 1M
sortie de IC1.B est positive par rapport à R1 R4
IC1.C. Comme les potentiels de IC1.A et
10k
10k
IC1.D sont exactement inverses, D2 est
toujours allumée quand D1 est éteinte. Et R6
4k7
réciproquement. 10 D2 11
La fréquence des 2 oscillateurs est a) dif- IC1.C IC1.D
& +5V...+15V &
férente et b) dépend de R2/C1, respecti-
vement R5/C2 selon 8 9 13 12
14
IC1 IC1 = 4011
f0 = 1/(1,4⋅R⋅C)
7
020221 - 11
Les fréquences sont égales à 2,2 Hz et
7,2 Hz selon le dimensionnement indi-
qué. Les LED doivent être de type à faible pour une tension de fonctionnement de de fonctionnement de 3 à 6 V) et HCT
courant car le composant CMOS ne peut 12 V (dans ce cas, le circuit consomme (5 V) fournissent un courant plus élevé. La
ni fournir ni absorber le courant requis environ 5 mA), mais le composant 4011 logique quadruple de la famille HC s’ap-
par des LED « normales ». Les résistances peut être utilisé en principe avec une ten- pelle HC7400.
protectrices R3 et R6 sont dimensionnées sion de 5 à 15 V. Les familles HC (tension (020221-1)
2 elektor - 7-8/2004
Robot discret
Gerhard Haas +U B
Ni microcontrôleur, ni programmateur ni R1 11
R3
M1
P2 P1
270Ω
PC pour ce robot peu complexe évitant 25k 25k 10
10k
INHA 4
VSTAB M
les obstacles et sensible à la lumière. Le 5
VREF INHB
12
LDR1 IC1
seul composant spécial du circuit est un M rechts
6 2
Au
discriminateur à fenêtre (extension d’un rechts 7
V6 A
14
V7 TCA965 B Ao
comparateur à fenêtre). 8
V8 C
13
Ai
T1
10k
cette fenêtre, la sortie AU, AI, AO, AA se IC2 M
1
trouve à l’état haut, sinon à l’état bas. La 2
C1 P3
250Ω M links
sortie AA commute le transistor T1 qui 3 330n
actionne le moteur droit. On peut placer 4
T2
les photo-résistances à droite et à gauche IS471
du véhicule ou devant et derrière. Le D1
2 elektor - 7-8/2004
Transistor plus
Le développement en électronique ne C C
connaît aucun repos. Les nouveautés
concernent souvent des puces de grande
complexité. Mais Philips a démontré qu’il R1 R1
était encore possible de perfectionner des B T B T
2 elektor - 7-8/2004
Amplificateur de
puissance audio
VDD
LM4906
LM4906 Boomer ®
GAIN SELECT
C1
6 / 12 dB
1µF
Source : National Semiconductor 3 6
2 elektuur - 7-8/2004
Triac comme
bascule de puissance
R. Edlinger 1 OFF ON
S4 S3
100Ω
mum de composants. Cette stratégie est
illustrée ici par une bascule de puissance
à semi-conducteurs peu banale. TRI1 R3
A2
Il s’agit d’un flip-flop, autrement dit d’une
47Ω
bascule à 2 états de commutation stables G A1
TIC206D
(multivibrateur bistable). L’état de sortie C1
TIC206D
A1 G
peuvent s’en servir de façons diverses A2
Charge
comme commutateurs de puissance à
030331 - 11
semi-conducteurs. Un triac présente l’a-
vantage décisif d’être bidirectionnel : il
peut être amorcé pendant une alternance Il suffit que S1 ou S3 se ferme brièvement Il est tout à fait possible d’utiliser ce cir-
positive ou négative par une tension alter- pour amorcer le triac. L’élément RC cuit dans d’autres domaines que celui des
native appliquée à l’électrode de com- C1/R2, servant de déphaseur, entretient réseaux de trains miniatures. Il suffit de
mande G (Gâchette). La polarité de la l’amorçage. Le courant passant par R2, remplacer les contacts en ampoule par de
tension d’amorçage ne joue donc aucun C1 et la gâchette G atteint sa valeur simples poussoirs.
rôle. L’amorçage peut aussi être effectué maximale lorsque la tension de la charge
par courant continu. passe par zéro. Le triac est donc Le triac ordinaire TIC206D dont le cou-
La figure 1 reproduit le circuit d’un flip- réamorcé lors de chaque alternance bien rant maximum atteint 4 A peut se passer
flop de puissance. Lors d’un trajet de la que la gâchette ne reçoive pas d’impul- de dissipateur thermique (radiateur) dans
gauche vers la droite le train, équipé d’un sion. Le triac ne retourne à l’état bloqué cette application, sauf si le courant
aimant permanent, ferme le contact ILS que lorsque S2 ou S4 se ferme. dépasse en permanence, ou la plupart du
(Interrupteur à Lames Souples) S1, ce qui Les charges peuvent être les lampes à temps, une valeur de 1 A. Augmentez
enclenche le flip-flop et, ensuite, lors de incandescence des gares (éclairages des quelque peu la valeur du condensateur
la fermeture de S2, déclenche le flip-flop. quais) ou un dispositif magnétique, par électrolytique bipolaire C1 si les impul-
Pour assurer le fonctionnement bidirection- exemple une barrière. Une LED en paral- sions d’enclenchement ou de déclenche-
nel, le contact en ampoule S3 est mis en lèle (avec diode redresseuse) indique l’é- ment sont insuffisantes.
parallèle sur S1 et S4 sur S2. tat du flip-flop. (030331-1)
2 elektor - 7-8/2004
Que la lumière
dure !
R10
1k +9V
D8
BC337
+12V BC547
1N4004
300mA
D7 RE1
D6
12V
C E
C1 1N4148 +9V B
BT1
R9
100µ
16V 9V
1k
D1 D2 D3 D4 D5
R4 R5 R6 R7 R8
+9V
150Ω
150Ω
150Ω
150Ω
150Ω
R13 T1
S1 C4 R1
IC1.B
1M
9
1k
10 J S 15
100n +9V
13 BC337
C
11 14
R11 K
R
+9V
2
16 C2
IC1 = 4027 IC1
BZ1
8 100n
IC1.B 9
10 J S 15
13 9...12V
C
R3 R12 11 14 T2
C3 K R2
10k
10k
R
1k
2
100n
BC547
040074 - 11
Goswin Visschers valeur de R10 est calculée pour délivrer Quand le courant revient, le relais s’ex-
à peine quelques milliampères en perma- cite de nouveau, les LED s’éteignent et les
Chacun en a fait l’expérience un jour ou nence, un courant insuffisant pour causer accumulateurs se rechargent. R13 sert à
l’autre : en dernière minute, encore un une surcharge de l’accumulateur. D6 sert décharger C4 pour que le circuit soit prêt
petit essai et hop ! Panne de courant. Inci- de témoin secteur. pour la prochaine panne.
dent dû au fournisseur d’énergie ou Si ce genre de désagrément se produit
imprudence personnelle, là n’est pas la Quand le relais s’inverse, IC1 est ali- fréquemment chez vous, il y a peut-être
question. Mais c’est à ce moment-là qu’on menté sur accumulateur. R12 et C4 acti- intérêt à brancher les LED par deux en
n’a pas de lampe de poche à portée… à vent les bascules JK. Les transistors T1 et série et alors de prendre 100 Ω comme
moins que sa pile ne soit plate. Pas d’in- T2 passent alors en conduction, les LED résistance-série. De quoi économiser le
quiétude, de ce montage viendra la s’allument et le vibreur acoustique courant et faire durer l’accumulateur.
lumière. résonne. C’est particulièrement utile s’il n’est pas
encore complètement rechargé avant la
Le pion de tension secteur s’allume dès Appuyer sur le poussoir fait apparaître panne suivante.
que disparaît le courant et attaque une une impulsion sur l’entrée d’horloge CLK
poignée de LED super brillantes, alimen- de la bascule IC1.B. R11, R3 et C3 assu- Choisissez les LED les plus brillantes que
tées par un accumulateur de 9 V (CdNi rent la fonction d’anti-rebond pour le vous pourrez trouver. Si celles que vous
ou NiMH) ou 7 accumulateurs modèle poussoir. La sortie s’inverse et les LED s’é- utilisez ne supportent que 20 mA, dou-
bâton. En complément, un vibreur embar- teignent. Au même instant, IC1.A est mis blez la valeur de la résistance série. Une
qué vous tire du sommeil, le cas échéant. à zéro, ce qui fait taire le vibreur. Mais si belle occasion aussi d’essayer les LED
Parce que votre radio-réveil risque lui vous poussez une fois de plus sur le bou- blanches.
aussi de vous laisser tomber. ton, les LED se rallument, du fait que (040074-1)
Aussi longtemps que la tension du secteur IC1.B a reçu un signal d’horloge. En
est présente, la batterie est en charge à revanche, le vibreur reste muet, parce que
travers le relais Re1, la diode D8 et la IC1.A est à zéro. Vous voilà en posses-
résistance R10. D8 empêche l’accumula- sion d’une lampe de poche, du moins si
teur d’exciter le relais, de sorte qu’il l’adaptateur secteur qui l’alimente était
retombe en cas de panne de courant. La bien branché dans une prise de courant.
7-8/2004 - elektor
LED multicolore
pour disque dur
Andreas Köhler
Sur un boîtier de PC classique, la signali-
sation d’un accès au disque dur se fait
par le biais d’une LED reliée à la carte-
mère par le biais d’un connecteur à
2 contacts.
À noter que cette LED ne fonctionne que
dans le cas de disques durs du type IDE,
si ceux-ci sont pilotés par un contrôleur
SCSI, les activités des disques durs res-
tent totalement inaperçues. Ce petit
résout ce problème par l’utilisation d’une
LED multicolore. En règle générale, la LED IC1
+5V
noir
R1
noir
résistance-talon commune limite le courant R2
jaune
560Ω +12V
et sert en même temps de protection
contre un court-circuit. Même s’il devait y IC2
avoir, à la suite d’une erreur de polarisa- A2 1 6 5 D1
030117-1
T1 composants Divers :
K1 = embase autosécable à 1 rangée de
H1
H2
R1
R2
K1 IC1
4 contacts
A1 Résistances : Petit connecteur encartable pour lecteur
D1
R1,R3 = 10 kΩ ou picots*
K2
R2,R4 = 560 Ω
R3
R4
A2
IC2 Platine (030117-1) disponible auprès de
T2 ThePCBShop
H4
Semi-conducteurs :
1-711030 K1
D1 = LED Duo à 3 broches (Selectronic) Dessin de platine téléchargeable depuis
IC1,IC2 = CNY17-2 le site Internet d’Elektor www.elektor.fr)
elektor - 7-8/2004
peu la valeur calculée. On peut égale- cette fois avec rouge, vert et bleu. dès les premières vibrations. L’alimenta-
ment envisager une alimentation à par- Nous avons dessiné une toute petite pla- tion du circuit se fera par le biais d’une
tir du +12 V de l’alimentation si tant est tine; la mise en place des composants est petite embase SIL à 4 contacts de
que l’on modifie en conséquence la une affaire de minutes. Une fois la réali- manière à pouvoir utiliser un connecteur
valeur des résistances-talon des LED. On sation terminée, la platine pourra être pour lecteur de disquette 3”1/2. Rien
pourra, si nécessaire, mettre un autre tra- connectée à la LED intégrée dans le boîtier n’interdit sinon d’utiliser des picots clas-
jet à opto-coupleur en ligne de manière du PC. Une goutte de colle à chaud évite siques.
à piloter une LED multicolore, tricolore que le tout ne tombe au fond du coffret (030117-1)
7-8/2004 - elektor 3
Chargeur NiMH
pour 6 éléments
Les accumulateurs font désormais partie 1 T1
150Ω
CHARGE
R6
batterie, vous serez stupéfait du total. 10n
1N5408
4k7
IC2
La plupart de ces appareils utilisent des 78L05
piles bâton et si vous êtes soucieux de la
protection de l’environnement, vous y met- 5 15 14
THI V+ DRV
tez à coup sûr des accumulateurs recharge-
8 2
ables. Il y a quelques années, ils étaient FCHG BAT+
IC1
d’office au CdNi, auxquels on attribuait 1
VLIM PGM3
10
+12V 16 9
une décharge spontanée et un effet de K1 R3
REF PGM2
4
BT1
K2
PGM1
mémoire assez prononcés. On achète de C1 C2 C4
68k
3
PGM0
préférence aujourd’hui des accumulateurs 10µ 1µ MAX712 10µ
7 11
NiMH parce qu’ils n’ont pas d’effet TEMP CC
22k
12 13 6
R1 = 0,25 x Ich
taines informations. Il dispose pour ce ure 2) qui peuvent se brancher aux
Pour atteindre un courant de charge de faire des entrées PGM0 à PGM3. Il ne connecteurs pour déterminer le nombre
1 A, R1 doit donc avoir une valeur de s’agit pas d’entrées numériques ordinai- exact d’éléments à charger et la durée
0,25 x 1 = 0,25 Ω. La puissance dissipée res, mais de bornes sensibles à quatre maximale de l’opération.
par R1 est égale à U_ x I = (0,25)_ x 1 = états différents, à savoir V+, Vref, BATT
0,062 5 W. Une résistance de 1/4 de ou rien du tout, un circuit ouvert. Pour Pour déterminer cette période maximale,
watt suffira donc dans cet exemple. vous faciliter la vie, nous avons installé nous devrons tenir compte du courant de
Il se peut que, d’après le courant de deux connecteurs (K3 et K4) qui mettent charge et de la capacité des cellules.
charge et la tension d’alimentation, le trans- à disposition les branchements nécessaires. Voici comment calculer la durée :
istor T1 doive être doté d’un radiateur. Pour en assurer le câblage, un certain
L’utilisateur doit communiquer à IC1 cer- nombre de fiches ont été préparées (Fig- Tch = Cacc / Ich x 1,2
elektor - 7-8/2004
Cacc est la capacité en Ah de l’accumula- période de 38 minutes, nous allons sélec- férence entre les deux puces est le point
teur (par exemple, 1 200 mAh = 1,2 Ah). tionner la fiche de 45 minutes. de recharge totale. Sinon, les deux cir-
Ce temps nominal de charge une fois cuits sont identiques en ce qui concerne
déterminé, nous pouvons brancher la pre- Vous pouvez, dans ce chargeur, rempla- le brochage, la manière de les régler, etc.
mière fiche de programmation dans la cer la puce IC1 par un MAX713 pour Si vous désirez échanger aisément les cir-
position qui correspond à la valeur immé- s’occuper d’accumulateurs au CdNi, mais cuits intégrés, nous vous suggérons d’uti-
diatement supérieure à celle calculée. Si dans cette hypothèse, il ne conviendra liser un support adapté.
par exemple nous avons calculé une plus aux modèles au NiMH. La seule dif- (044008-1)
7-8/2004 - elektor 3
Starter
de préchauffage
S1 LA1
A
0V9
TIC106D
T2 TIC106M < 230W
R1
1M5
TH1
A
470µ
K G 6V3
K A
1 034049 - 11 2 TIC106D 034049 - 12
TIC106M
Pour ampoules HT/BT mode pleine puissance, qu’au bout d’un voque une charge rapide du condensa-
délai défini par une constante de temps teur, ceci nous amène au schéma de la
valant plusieurs secondes, durée large- figure 2, lors de la période suivante, le
Maurice Pilato ment suffisante pour la protection du fila- thyristor s’amorçant spontanément à la
ment, tant pour sa longévité que pour sa tension du condensateur électrochimique.
Sachant que tout filament d’ampoule pré- rupture éventuelle par une surintensité La résistance ne sert alors plus à rien, on
sente à froid une résistance considérable- aléatoire. pourrait, à titre d’expérience, l’enlever
ment plus faible que sa valeur normale à On peut être surpris de constater que sans que le thyristor ne cesse de conduire.
chaud, il s’ensuit une fragilité importante contrairement à ce que l’on pourrait pen- Ce dispositif se caractérise par l’absence
du filament de l’ampoule lors de sa mise ser, ce circuit fonctionne bien… de parasite de commutation ainsi que sa
en conduction. Le courant traversant le Le thyristor requiert un courant d’amor- très faible dissipation thermique : 0,2 W
filament peut atteindre plus de 15 fois le çage de 60 µA. Si on multiplie ce courant pour une ampoule de 50 W, 1,2 W pour
courant normal de fonctionnement. par la valeur de la résistance, 1,5 MΩ, une ampoule de 300 W, soit un rende-
Comme généralement la mise en conduc- cela se traduit par une tension nécessaire ment supérieur à 99,5%.
tion s’effectue par I’intermédiaire d’un de 90 volts. Dans ces conditions, le thy- II est important de noter que le dispositif
interrupteur mécanique, il apparaît, dans ristor ne devrait, lors de chaque cycle, tel que présenté n’est possible qu’avec
ce cas, le risque d’établir la conduction n’être amorcé qu’à 90 volts, alors que des thyristors à haute sensibilité de
au moment le plus inopportun, c’est-à-dire l’on constate en pratique qu’il est entre gâchette.
à l’instant où la tension secteur est à son pratiquement immédiatement en conduc- Pour les lampes halogènes 12 et 24 V
plus haut niveau, (par exemple, la tension tion. Comment cela est-il bien possible ? alternatifs (2 A), remplacer la résistance
crête de 325 volts sur le réseau 230 V L’astuce est que le premier amorçage de 1MΩ5 par une résistance de 56 KΩ,
alternatif). Ce qui explique, outre une requiert bien une tension sensiblement le rendement tombe alors à 95% environ.
diminution non négligeable de la durée plus élevée. Une fois que le thyristor est Ce dispositif starter, contrairement à cer-
de vie des filaments, les trop nombreux entrée en conduction, la grille du thyristor tains autres dispositifs est autonome, il ne
grillages intempestifs d’ampoules, à l’al- se met à fournir du courant ( !) Le schéma nécessite aucune alimentation auxiliaire, il
lumage. de substitution de la figure 1 élucide un ne crée aucun parasite, il est de dimen-
Le présent dispositif, qui brille autant par peu les choses. Les valeurs indiquées sont sions particulièrement compactes permet-
sa simplicité que par son efficacité, est celles observées lorsque le thyristor est en tant son insertion à l’intérieur même de
basé sur l’application initiale d’un signal conduction. Sa grille est forcée, en l’interrupteur secteur ou son introduction
mono-alternance pendant une certaine interne, à saturation par T2 (plus de discrète à n’importe quel endroit du cir-
durée, délai pendant lequel le filament est 60 µA). La tension présente sur la grille cuit électrique, vu qu’il est du type série à
alimenté sous une demi-tension (ce qui est de ce fait supérieure d’un dixième de 2 fils avec une dissipation d’insertion
correspond à une dissipation thermique volt à ce qu’il faut pour amorcer le thyris- minime (0,4% par exemple).
4 fois plus faible), et de ne passer en tor. Cette tension de grille élevée pro- (034049-1)
2 elektor - 7-8/2004
Interrupteur esclave
C3
H. Tempelman +VCC
K2 330n
X2 D7
L1
La caractéristique spécifique de cet inter- 1N4007
2 opérations de sciage. R6
47k
On utilise une self de choc à double enrou- R2 6 SCHRACK
RT314024
1M 1N4148 24V
lement (16 ampères) pour détecter, par le TR1 K1 5
biais de l’une des phases, si l’appareil R1
3 7
33k D3 IC1.B
connecté au dispositif est sous tension ou IC1.A
1 6
2
non. Après avoir passé par un réseau d’é- 1N4148 R4
crêtage et de filtrage, ce signal arrive à IC1 = LM358N
1k
l’amplificateur opérationnel IC1.A qui
l’amplifie et le redresse. Le condensateur R3 D4 R5
D2 D1 C2
C2 se charge ensuite, la tension à ses bor- C1
1k
10k
S1
nes étant limitée à 3,3 V par le biais de 100n
22µ
3V3
ALWAYS ON
N L3 L2 L1
la diode zener D4. Ensuite, le condensa- 2x
teur se décharge au travers de la triplette 1N4148 020073 - 11
2 elektor - 7-8/2004
Bouilloire sifflante
Bart Trepak
La plupart des bouilloires électriques sont
muettes et s’éteignent simplement lorsque
l’eau bout. Il est difficile, pour ne pas dire
plus, de monter un circuit sur (voire même
dans !) une bouilloire électrique pour
détecter l’ébullition. Le circuit présenté ici
détecte la mise hors circuit lorsque l’eau
a bouilli, une chose que font toutes les
bonnes bouilloires. L’électronique est pla-
cée dans un boîtier séparé sans qu’il soit
besoin de modifier la bouilloire. Il est pré-
férable de se servir d’un boîtier à fiche et
prise incorporées.
Dans cette application, le champ magné-
tique dû au courant de l’enroulement L1
actionne le contact en ampoule S1. Le
C6
courant consommé par l’élément résistant 220n R7 D1
X2
de la bouilloire est assez élevé (valeur 1k
250V R8 1N4148
type 6 à 8 ampères). L’enroulement entou- 1M
BC557 R6 BZ1
1k
rant l’ampoule peut donc ne comporter
que quelques tours. Le contact en D2 R1 R3
C3 C4 T2
1M
1M
C5
230V Bouilloire
d’ouverture suivant la coupure du circuit
C2 T1 T3
par la bouilloire. 10µ
S1
elektor - 7-8/2004
diminue quand l’eau cesse de bouillir. contact ne peut jamais être trop élevé, Prudence ! Ce circuit est raccordé direc-
Un abaisseur de tension capacitif sans mais le fil doit être suffisamment épais tement au secteur 230 V. Ne toucher
pertes C6 et une diode zener D2 alimen- pour le courant qui y passe. aucun composants lors du fonctionne-
tent directement le circuit en 8 V nominal Il est fortement conseillé de tester le circuit ment. Le circuit doit être monté dans un
continu. en remplaçant l’alimentation secteur boîtier ABS certifié et inclure la connexion
Un enroulement de plus ou moins 9 tours représentée dans le schéma par une pile de terre avec la charge comme indiqué.
assure le fonctionnement du contact en 9 volts. Un aimant peut servir à activer S1 La distance d’isolement entre les
ampoule 1 inch utilisé dans le prototype pour simuler la mise en marche de la connexions et les soudures de compo-
avec un élément chauffant de 2 kW. Il bouilloire. sants dont la différence de tension
faut parfois davantage de tours si le dépasse 200 volts (continu ou alternatif)
contact en ampoule est plus grand ou le doit être de 6 mm au moins. Le conden-
courant moins élevé. En règle générale, sateur C6 doit appartenir à la classe X2.
le nombre de tours sur l’ampoule de (030304-1)
7-8/2004 - elektor 3
Limiteur
de courant initial
Alexandr Smertenko LA1 RE1.B
3k3
infaillible. Le courant initial est limité à 14 T1
2 elektor - 7-8/2004
Horloge Bin-R
dération des colonnes se fait de haut en
bas, un, deux, quatre, huit, rappelez-vous
que nous sommes en binaire. Avec un
peu d’expérience, il devient extrêmement
facile de lire l’heure d’un seul coup d’oeil
d’un seul.
L’alimentation du montage se fait par le
biais d’un petit adaptateur secteur four-
nissant une tension de sortie alternative
comprise entre 8 et 15 V à un courant de
sortie maximal de 300 mA. Il n’est pas
question d’utiliser un adaptateur fournis-
sant une tension continue vu que le
contrôleur utilise la fréquence de la ten-
sion alternative (50 Hz) comme référence
de signal d’horloge à long terme. Le
Marco Freitag index.php?513), ramenée à des dimen- PIC16C54 ne disposant pas d’un nombre
sions domestiques. De manière à faciliter de ports suffisants pour pouvoir piloter
La description d’horloge exceptionnelles la lecture, nous avons procédé à une sub- individuellement chacune des LED et que
n’a rien de bien exceptionnel dans Elek- division des heures, minutes et secondes en cette approche se serait en outre traduite
tor. La variante proposée ici s’oriente sur dizaines et unités, ce qui nous donne par un nombre additionnel de compo-
l’horloge binaire (qui n’a pas encore été 6 colonnes représentant respectivement sants, l’affichage est multiplexé. Pour faire
montée au demeurant) du tout jeune les dizaines d’heures, les heures, les en sorte que les LED à faible courant aient
Musée des Mathématiques de Gießen dizaines de minutes, les minutes, les dizai- une luminosité suffisante, le courant circu-
(www.mm-gi.de/htdocs/mathematikum/ nes de secondes et les secondes. La pon- lant est, brièvement, poussé largement au-
IC1
K1 LM7805
+5V
7V...12V B1
R11
390Ω
I = 100mA max.
C3 C1 C2 C4
B80C1500 D21
470µ 100n 100n 47µ
25V 16V
D22
220Ω
+5V
"1"
R2 D1 D2 D3 D4 D5 D6
220Ω
R13 R14 R16 C5
D23
"2"
4k7
4k7
10k
S1 S2 R15 D24 1k
C6 C7 4MHz C8 T6
4k7
R10
1k
10µ 15p 15p
4V7 16V
6x BC550C 020390 - 11
elektor - 7-8/2004
delà de la valeur nominale.
B1
C3
Les boutons-poussoirs S1 et S2 permettent
H4
H1
1-093020
de mettre l’horloge à l’heure. APrès une
D7
D1
D18
IC1
T1
K1
action sur S2 on atterrit, après un court
C1
test des LED (toutes les LED sont allumées)
D13
C4
D8
D2
~ ~
D22
dans le menu de mise à l’heure. Il est pos-
sible alors, par action sur S2, de définir
T2
C2
R5 la valeur de la première colonne (les
D14
020390-1
D9
D3
T3
R6
D19
D21
R11
R7 dizaines d’heures) à la valeur souhaitée.
S2
D15
D10
D4
R15 R9
colonne suivante, et ainsi de suite jusqu’à
T4
R14 R10
R13 ce que l’on en soit arrivé à la dernière
C5 D24
T5
R16 colonne, celle des secondes par le biais
D16
D11
S1
D5
D23
IC2
D20
C8 R4
de laquelle on quitte le menu de mise à
R3 l’heure. L’horloge continue à partir de
D12
D6
R2
C7 l’heure que l’on aura paramétrée.
T6
X1
C6
R1
D17
H2
H3
7-8/2004 - elektor 3
Moniteur O.C.
Gert Baars
+9V
ANT1
10k
8Ω
réception des stations travaillant dans 1W
100n 4n7 100n
cette bande peut être très variable. Cela 50k
log
tient à la réflexion des signaux radio sur
l’ionosphère. Comme cette couche de l’at- 020372 - 11
2 elektor - 7-8/2004
Avertisseur de
panne secteur
Myo Min re1 S1
R5
15k
Ce circuit a été réalisé pour donner un IC1 D10 8 4
1N4004
signal audible en cas d’interruption dans +12V 78L05
7
R
DIS
la fourniture de courant électrique. Pareil R6 D11 IC1
LM555C
avertisseur est indispensable au profes-
560k
3
OUT
D8 6 D12
sionnel de la conservation par le froid de THR
2
denrées périssables. C3 2x
1N4148
C4
1N4148
TR
D13
CV
D9 BZ1
47µ 0F22 1 5
5V5
Le circuit est alimenté par un bloc adap- 25V
Gold R7
Cap C5 C6
tateur secteur de 12 V. La LED D5 s’é-
33Ω
6V DC
claire en présence de tension secteur. Si 4µ7 10n
25V
celle-ci disparaît, le +12 V s’interrompt
également, il n’y a plus de tension sur le
régulateur IC1 ni sur le circuit de com-
mande de relais T1-T2. Ce circuit de com- +12V
mande, précisément, est un système éco-
nomiseur d’énergie qui réduit de 50 % le
courant de bobine après quelques secon- R1 R2 D1 RE1
des. Son fonctionnement et le calcul des
1k
22k
12V
composants vous sont indiqués dans l’ar- 400Ω
ticle « Antigaspi pour relais ». 1N4148 T1
La capacité du condensateur à la sortie
2x
du régulateur de tension dénote claire- C1 BC337
T2
ment qu’il n’est pas là pour atténuer le R4
470µ 470k
bruit, comme à l’accoutumée. Quand le 25V
D5 D7
secteur s’évanouit, Re1 se désexcite et le
R3
condensateur Goldcap C4 de 0,22 F green C2 1N4148
47Ω
groen
fournit le courant à IC2. En présence de grün
22µ
verte
tension secteur, C4 est chargé approxi- 25V
2 elektor - 7-8/2004
Endurance des
accumulateurs Li-ion
Nouvelles tech- lithium-ion, ce soit différent. teurs chargés à 100% et conservés à
niques, nouveaux Décharger jusqu’à 60 degrés avaient perdu la moitié de leur
soucis. En 20 % et capacité après trois mois à peine.
réalité, nous Donc si vous avez un accumulateur en
n’avons pas réserve, chargez-le à 50% et conservez-
encore une expé- le au frais, la température de l’habita-
rience suffisante des accu- tion convient. Charger à
mulateurs au lithium ionique pour 50 % se fait très
nous prononcer sur leur espérance de vie. aisé-
On a facilement raconté n’importe quoi
sur leur faible endurance, de quelques recharger souvent
années à peine dans les blocs notes en réduit la durée de vie. Sur ce
usage intensif, alors qu’ils devraient pou- type de batterie, il vaut mieux opérer par
voir tenir 500 à 1 000 cycles. Si vous l’u- cycle complet de charge et décharge, une
tilisez à fond 200 jours par an, alors il a moitié de cycle compte pour un entier. ment en dimi-
droit à la retraite en principe après trois Un deuxième aspect, c’est l’oxydation des nuant la tension du char-
ou quatre ans. Mais on dit aussi que si électrodes : elles commencent à se dété- geur à 3,9 V, par exemple. Mesu-
l’accumulateur a subi une centaine de riorer le jour de leur fabrication, il n’y a rez la tension en service du chargeur qui
cycles, en pratique, il n’est plus aussi frin- aucun remède. Il s’ensuit une diminution accompagne l’appareil et réglez le vôtre
gant qu’au début… progressive de la capacité utilisable. On quelques dixièmes de volt plus bas. Une
Au CdNi et NIMH, il y a intérêt à ne pas ne peut arrêter le processus, mais on peut tension de charge trop élevée peut provo-
laisser les accumulateurs se décharger à le ralentir. Les mots d’ordre : basse tem- quer des accidents.
fond, ni à les charger trop fort. Ainsi pérature et jamais de recharge à 100 %. Une autre cause de panne est la
Toyota, dans sa Prius n’utilise la batterie Or, c’est exactement le contraire qui se décharge profonde spontanée. Pour évi-
au NiMH qu’entre 40% et 80% de sa produit généralement, on tâche d’emma- ter les dégâts, la tension ne doit jamais
capacité et la garantit pendant 8 ans. À gasiner un maximum d’énergie, ce qui descendre sous les 2 V. À la température
travailler entre 0 et 100%, elle ne survi- fait monter la température à plus de ambiante, cela veut dire un contrôle
rait pas un an en service intensif. 40 degrés. On a signalé que lors d’expé- semestriel et une recharge si nécessaire.
Il semble qu’avec les accumulateurs riences sur la longévité, des accumula- (044023-1)
2 elektor - 7-8/2004
Convertisseur de
tension
dévolteur- 1
D1
D2
*
ZHCS1000
+VOUT = 1V22 •
R2 + 220k
survolteur
220k
+VIN
ZHCS1000
* +VOUT
+2V7...+4V5 +2V5...+5V5
L1
10µH R2
Gregor Kleine 7 3 4 6 *
VIN SW1 SW2 VOUT
+1V22
8 9
On alimenterait bien un circuit par pile, SHDN/SS FB
IC1
mais la tension de fonctionnement requise * JP1
LTC3440
C3 R4
2 10
se trouve quelque part sur la courbe de C1 MODE VC 120k C2
RT GND 330p
décharge. Le circuit est suralimenté si la 10µ 1 5 22µ
pile est chargée à bloc ; la tension suffit R1 R3
à peine si elle se trouve dans le dernier
56k
220k
tiers de sa durée de fonctionnement. Le
nouveau convertisseur de tension dévol-
teur-survolteur LTC 3440 de Linear Tech- * see text * siehe Text 024122 - 11
côté entrée et à la masse ou à la Vout du rêter le circuit intégré. Elle permet aussi
côté sortie. A est continuellement fermé et B d’atteindre un comportement de démar-
continuellement ouvert en régime survol- rage progressif (Softstart) en augmentant A C
2 elektor - 7-8/2004
Capteur acoustique
Engelbert Göpfert Ing. Dipl. D4 +24V
22k
47k
4k7
4k7
(surveillance d’une sirène) peut trouver
application dans la sphère domestique. MIC1
10k
R2 100n
cas où il tomberait en panne, même dans
100k
T3
les conditions les plus défavorables ima- R6
T1 100k
ginables (worst case), il ne produira pas C1 D1
T2
1N4148
de fausse alarme. De plus, les connexions C3 R4 BC238C
100n 10k
du capteur sont insensibles à une inver- BC547 100n
MIC1 BC547
sion de polarité et protégées contre les D2 C4
P1
courts-circuits. La tension d’alimentation 100k 100n
de 24 V est celle que l’on rencontre dans
les automates industriels, le signal fourni 1N4148 030412 - 11
par le capteur se situant lui aussi dans
cette plage de tensions.
Le montage se compose d’un microphone R8. Le potentiomètre permet d’ajuster la trouve, par le biais des résistances R4 et
à électret, d’un amplificateur, d’un atténua- sensibilité du circuit de façon à ce qu’il ne R5, au +24 V. Si l’on veut qu’il circule un
teur, d’un redresseur et d’un étage de com- réagisse pas aux bruits environnants. Les courant de sortie de 10 mA, la résistance
mutation. La capsule électret, MC1, est ali- diodes D1 et D2 redressent le signal que le de collecteur de T3 doit avoir une valeur
mentée, au travers de la résistance R9, condensateur C4 lisse. Dès que la tension de 2,4 kΩ. De manière à pouvoir utiliser
par un courant de 1 mA. T1 amplifie le aux bornes de C4 dépasse 0,5 V, le trans- des résistances de 0,25 W, nous avons uti-
signal découplé de la tension continue d’a- istor T2 devient passant et la LED prise lisé 2 résistances de 4,7 kΩ prises en
limentation par le condensateur C1 à un dans la ligne de collecteur du transistor parallèle. La diode D4 protège le capteur
niveau de l’ordre de 1 VCC. La résistance s’allume. T3 inverse ce signal. contre une inversion de polarité de la ten-
R7 fixe le courant de collecteur de T1 à Lorsque le micro ne reçoit pas de signal, sion, D3 le protégeant de la destruction au
0,5 mA au maximum. La définition du le transistor T3 commute et la sortie se cas où la sortie se trouverait malencontreu-
point de fonctionnement flottant se fait par trouve à la masse (GND). En cas de pré- sement reliée à la tension d’alimentation.
le biais de la résistance de contre-réaction, sence de signal, T3 s’ouvre et la sortie se (020412-1)
2 elektor - 7-8/2004
Réinitialisation pour
tensions multiples
Gregor Kleine Ing. Dipl. +12V +12V
8
Ce circuit tient compte de toutes les ten-
sions de fonctionnement d’un système 7
SEN
IC2 RST
5
10k
100k
8
10k
détermine la durée du signal de réinitia- C5 C6
MANUAL
lisation selon la formule RESET 100n 100n
MMBF4416
td = 12 ⋅ CT ⋅ 103
8
CT CREF
duit un signal de réinitialisation actif haut 3 4 1 R1
(broche 6, RESET) ou actif bas (broche 5,
100k
C3 C4
RESET). Ces sorties à collecteur ouvert
100n 100n
nécessitent une résistance de rappel vers
le niveau haut ou bas. –12V 044013 - 11 –12V
L’entrée RESIN (broche 2) de IC1 est com-
mandée par 2 TL7712A surveillant les à –12 V par le biais du transistor JFET T1. RESIN de IC1 pour réinitialiser manuelle-
tensions+12 V (IC2) et –12 V (IC3). Leurs Le JFET choisi est bloqué lorsque la ten- ment si le besoin s’en fait sentir. Les
sorties de réinitialisation (broches 5 et 6) sion de grille se situe entre –2,5 V et entrées de détection (SENSE, broche 7)
sont actives jusqu’à ce que la valeur type –6 V. Lorsque la réinitialisation de IC3 est sont reliées à l’alimentation positive de
du seuil (10,8 V) soit atteinte. La résis- active, sa sortie RES (broche 6) se trouve leur TL77xx. Les connexions de la tension
tance de 100 kΩ à l’entrée RESIN de IC1 au potentiel de la masse et le chemin de référence (broche 1) sont toutes filtrées
sert de résistance de rappel à +5 V. Alors drain-source du JFET T1 conduit. Par par un condensateur 100 nF.
que la sortie collecteur ouvert RES (bro- conséquent, l’entrée RESIN (broche 2) de
che 5) de IC2 à +12 V peut être reliée IC1 est tirée à la masse et les signaux Source MMBF4416 :
directement à l’entrée (broche 2) de IC1, RESET de ce composant sont activés. On Conrad RFA, Nr. cde 14 28 08
il faut convertir la sortie (broche 6) de IC3 peut ajouter un bouton-poussoir à l’entrée (044013-1)
2 elektor - 7-8/2004
Barrière lumineuse
directionnelle
Robert Edlinger
Les modélistes ferroviaires n’éprouvent
généralement aucune difficulté à effectuer
une commutation à partir d’un train selon
sa direction, tout au moins avec le sys-
tème HO et le mini club échelle Z de Mär-
klin. On peut en effet actionner séparé-
ment les voies de commutation dans les
2 sens. Les choses peuvent toutefois se
passer différemment, comme dans
le cas de l’échelle 1 de
Märklin. Il faut alors faire
appel à des méthodes
de commutation sélectives.
Les contacts en ampoule (ILS,
interrupteur à lames souples
dans un tube de verre rempli de La barrière lumi-
gaz inerte) avec aimants perma- neuse est basée sur un
nents fixés au plancher d’une des voi- flip-flop à 4 portes NON-ET,
tures jouissent d’une grande popularité. comportant chacune les 2 entrées à
Les commutateurs unipolaires et bipolai- trigger de Schmitt d’un 4093. Les 2
res à effet Hall jouent le même rôle. Mais entrées (broches 6/8) sont identiquement
ils ont besoin eux aussi d’un aimant perma- raccordées à des phototransistors (T1, T2)
nent de déclenchement à bord du train. tif de avec résistances collecteur et se trouvent
Même si les barrières lumineuses ne sont temps mort à l’état bas au repos (phototransistors
pas des commandes directionnelles on réglable en aval éclairés et donc conducteurs). Les 2 sor-
peut, sans trop de peine, faire en sorte empêche les intervalles ties des portes (broches 4/10) se trouvent
que les trains ne provoquent la commuta- entre les wagons de produire alors à l’état haut. Lorsqu’une voiture
tion que dans le sens choisi. Un disposi- des impulsions indésirables. cache un phototransistor (T1, mais ça
K1
IC3
7812
B1
R1 R2 P1 P2
14 14 10...16V
IC1 IC2 C11 C10 C12
10k...100k 10k...100k 1M 1M
7 7 B80C1500
4µ7 100n 470µ
R5 R6 R8 R7 R9 16V 35V
IC1.C IC1.B
47k
47k
27k
1M5
27k
8 9 5 6
D1
C1 C2 1 R
DIS
IC2.A
10n 10n 2 5 12V
NC
THR OUT
IC1.D 400Ω
13 C3 10
11 6 4x
NO
12 & TR 13 R
1N4148
CNTR DIS
10n
3 IC2.B D3
12 9
THR OUT
IC1.A
2 C4
3 8
1 & TR K3
CNTR D4 RE2
10n
COM
11
T1 T2
R3 R4
C6 C7 C8 C5 C9 12V
NC
100k
100k
400Ω
100µ 100n 100n 100µ 100n
NO
16V 16V
2x
BPW40
030333 - 11
elektor - 7-8/2004
~ ~ Liste des
C1
C8 R7 K1
C6 IC3
K2
H1
H2
C5 C12
composants
B1
R6
R1
R2
R5
R8 C10
P1
C4
R3 C11
Résistances :
R1 à R2 = 10 à 100 kΩ*
IC1
IC2
D2
C7 RE1
R3,R4 = 100 kΩ
R9
P2
R5,R6 = 47 kΩ
R4
C3 R7 = 1MΩ5
D4
C9 RE2 R8,R9 = 27 kΩ
C2
T1 T2 D1 D3 K3
P1,P2 = ajustable 1 MΩ
H3
H4
030333-11-333030
Condensateurs :
C1 à C4 = 10 nF
C5,C6 = 100 µF/16 V radial
C7 à C10 = 100 nF
fonctionne aussi bien dans l’autre sens), directe négative de la sortie du temporisa- C11 = 4µF7/16 V
les niveaux d’entrée et de sortie de la teur. Un contrôle de fonctionnement C12 = 470 µF/35 V
porte IC1.D s’inversent. La sortie de la optique ? Remplacer D1/D3 par des LED Semi-conducteurs :
porte IC1.C n’est pas affectée, même si rouges avec une chute de tension de 1,6 à B1 = B80C1500
l’entrée « interne » de la porte (broche 9) 2,0 V. Le circuit gaspille déjà une bonne D1 à D4 = 1N4148
IC1 = 4093
passe au niveau haut. Donc, rien ne dose d’énergie en chauffage. Un petit dis-
IC2 = 556
change lorsque la voiture cache aussi T2, sipateur thermique pour le régulateur de IC3 = 7812
mais seulement lorsqu’elle a dépassé T1 : tension IC3 est donc loin d’être superflu. T1,T2 = BPW40
La broche de sortie 4 revient au niveau Le tracé de la platine de cette barrière
Divers :
haut tandis que la broche 10 bascule au lumineuse rend le montage simple et
RE1,RE2 = relais 12 V (400 Ω)
niveau bas. Et lorsque la voiture a enfin rapide. N’oubliez pas le (seul) cavalier unipolaire inverseur
dépassé les 2 phototransistors, la bro- entre C6 et R5. Respectez la polarité des K1 = 2 picots
che 10 revient aussi à l’état haut. Le flip- condensateurs électrolytiques, des trans- K2,K3 = bornier encartable à 3 contacts
au pas de 5 mm (RM5)-
flop est revenu à l’état initial. istors et, bien entendu, des circuits inté-
Ce comportement exige donc de dispo- grés qui peuvent par ailleurs être montés Platine (030333-1) disponible chez
ser les phototransistors T1 et T2 de sorte sans problème dans des supports. ThePCBShop
qu’une voiture qui passe cache le premier La platine, relativement visible, devrait Le dessin de la platine est téléchargeable
depuis notre site : www.elektor.fr
phototransistor, puis les deux, et enfin le cependant être montée à l’abri des
second. La distance entre les phototran- regards. Les phototransistors sont montés
sistors doit donc être plus courte que la à distance. Les conducteurs des phototran-
longueur de la voiture. sistors à la platine doivent être blindés et 10 cm sans optique. Des réflecteurs bien
La commutation d’une sortie fait apparaî- ne jamais dépasser 10 cm environ. adaptés (avec ou sans optique) accrois-
tre une impulsion positive d’environ Les 2 résistances collecteur R1 et R2 des sent encore considérablement la portée.
10 ms aux entrées de la porte IC1.B (bro- phototransistors T1 et T2 peuvent être Valeur conseillée de la résistance de pro-
che 12) ou IC1.A (broche 1). La cons- ajustées dans des limites étendues (entre tection : 180 Ω/1 W.
tante de temps est fixée par les circuits de 10 kΩ et 100 kΩ) pour obtenir la sensi- Cette barrière lumineuse bidirectionnelle
temporisation (R3/C1 et R4/C2). Le bilité voulue. La sensibilité de fonctionne- a de multiples utilisations. Une sortie relais
recouvrement du phototransistor produit ment, et donc la portée, augmentent avec servira par exemple d’interrupteur d’arrêt
un niveau haut à la broche 13/2. Celui-ci la valeur de ces résistances. Malheureu- dans une direction tandis qu’un train arri-
débloque une des 2 impulsions transmi- sement, la sensibilité à la lumière para- vant en sens inverse commande un
ses au temporisateur en aval comme site, déjà très élevée, augmente aussi. Il aiguillage. Un enregistreur sonique repro-
signal de déclenchement actif à l’état bas. est parfois impossible d’éliminer une duisant un sifflet ou une sonnerie d’avertis-
Les 2 unités du temporisateur double 556 source intense de lumière parasite (lumi- sement peut être déclenché par un des
connectées de façon identique servent de ère solaire directe ou lampes fluorescen- 2 relais. Il est aussi possible de comman-
multivibrateurs monostables (bascules tes à proximité immédiate). Si tel est le der des signaux de surveillance cligno-
monostables), donc pratiquement de pro- cas, placer les phototransistors au bout tants. Une sortie relais peut même servir
longateurs d’impulsion. Chacune com- de tubes en plastique noircis intérieure- de « garde-barrière ».
mande un relais de sortie à contact inver- ment. On peut aussi utiliser (conjointement Cette barrière lumineuse peut bien
seur. Les constantes de temps des bascules ou non) un filtre IR dont la sensibilité maxi- entendu effectuer toutes sortes d’opéra-
monostables peuvent être ajustées (indé- male est située dans le domaine non visi- tions de comptage et servir d’alarme
pendamment de la tension de fonctionne- ble du spectre entre 800 et 900 nm. domestique pour des objets de nature
ment) entre 3 s et 170 s à l’aide des cir- De petites lampes à incandescence (16 V, appropriée. Modifier les éléments de tem-
cuits de temporisation P1/R8/C6 et 1 W) constituent de bonnes sources lumi- porisation RC pour raccourcir suffisam-
P2/R9/C5. L’élément RC R7/C8 force les neuses pour les phototransistors. Il va sans ment (quelques dixièmes de secondes) les
2 temporisateurs à passer à l’état de dire qu’elles émettent aussi les IR appro- impulsions destinées à actionner un comp-
repos (état bas des sorties) lorsque la ten- priés. Si ces petites lampes s’intègrent mal teur. Les phototransistors en boîtiers minia-
sion de fonctionnement est appliquée. dans le paysage, vous pouvez les « dissi- tures peuvent être si proches les uns des
Les diodes de roue libre D2 et D4 sont muler » presque complètement avec des autres qu’ils permettent par exemple aux
indispensables avec une charge induc- filtres IR. On peut aussi investir dans des entomologistes de dénombrer le nombre
tive : elles court-circuitent la force contre- diodes IR : des types « costauds » comme d’abeilles ou de bourdons entrant dans
électromotrice engendrée par la bobine le SFH485 (max. 100 mA, 950 nm) per- une ruche et en sortant.
de relais. D1 et D3 éliminent la tension mettent d’éloigner la barrière de plus de (030333-1)
7-8/2004 - elektor
Avertisseur
de court-circuit
pour trains placé ici par un enroulement. Quelques teur. Le vibreur est toutefois activé car il
spires de fil de cuivre émaillé de 0,8 à suffit d’une impulsion positive de courte
miniatures 1 mm suffisent. Elles sont enroulées sur un durée pour amorcer le thyristor Th1. Sa
foret de diamètre adéquat ou sur une tension anodique est fournie par le
bobine de fil, puis enfilées sur l’enveloppe condensateur de sauvegarde GoldCap
R. Edlinger de verre de l’ILS. Cette méthode ne cause C2 chargé par D2/R2.
qu’une chute de tension négligeable. La S1 permet d’interrompre l’alarme
La construction et la mise en service de sensibilité en ampère-tours (ampères x manuellement. En effet, le thyristor (fonc-
réseaux de trains miniatures s’accompa- tours) permet de déterminer le nombre de tionnement à courant continu) se bloque
gnent inévitablement de courts-circuits tours. Il suffit par exemple de 7 tours avec après la décharge de C2 lors d’un court-
dans les voies, les aiguillages et le un type de 20 à 40 ampère-tours et un circuit de l’éclairage, mais pas d’un
câblage. Les transformateurs destinés aux courant maximum admissible de 6 A court-circuit de la traction. C1 élimine les
jouets sont protégés par un interrupteur (40/6 = 6,67). L’absence de données impulsions parasites.
bimétal incorporé contre les dommages conduit généralement à déterminer empi- Comme un son continu ne provoque pas
dus aux courts-circuits. Son temps de réac- riquement le nombre optimum de tours. une réaction aussi vive qu’un signal
tion est toutefois trop élevé pour permet- Comme l’indique le schéma, le détecteur sonore intermittent, il est préférable de
tre de localiser immédiatement un court- de court-circuit fonctionne avec les trains faire appel à un buzzer piézo avec
circuit lorsque les trains circulent. En outre, à courant continu et alternatif. Les trans- signaux à intervalles. Le courant des pau-
cet interrupteur ne fonctionne pas toujours formateurs Märklin (HO, I) permettent ses entre les intervalles est très faible. Or
parfaitement lorsque le courant de trac- d’effectuer la saisie commune des circuits le courant de maintien du thyristor ne doit
tion dans le circuit est peu élevé. des trains et de l’éclairage qui sont sur un pas descendre au-dessous de 3 mA. C’est
La réaction rapide de l’avertisseur acous- secondaire commun. la raison de la résistance de 1,5 à
tique de court-circuit décrit ici résout le L’enroulement W se trouve dans le circuit 1,8 kΩ en parallèle sur l’avertisseur
problème. Il faut toutefois une source de du conducteur de masse commun (prise sonore. Cette mesure peut aussi s’avérer
courant autonome, dans notre cas en un O). Le vibreur piézo BZ1 est donc nécessaire dans le cas d’un avertisseur
condensateur de sauvegarde GoldCap actionné par un court-circuit dans chacun continu dont le courant de fonctionnement
de 0,1 à 1 F. des deux circuits. La tension (positive) de n’atteint pas 3 mA. La diode zener limite
Un contact en ampoule de modèle cou- déclenchement est prélevée sur D1 et la la tension de fonctionnement à 5,1 V, car
rant (ILS, Interrupteur à Lames Souples résistance protectrice R1 du circuit d’éclai- la tension nominale du condensateur
dans un tube de verre rempli de gaz rage (L). Le courant alternatif ou pulsé pas- Gold-Cap est de 5,5 V.
inerte) sert de détecteur de courant. L’ai- sant par l’enroulement W fait vibrer les (030332-1)
mant permanent d’actionnement est rem- lames de contact à la fréquence du sec-
L L
D2 R2 D2 R2
470 Ω 470 Ω
1N4148 1N4148
R4 BZ1
1k5
12V
D3
C2
TH1 0F1 - 1F
5V1 GoldCap
D1 S1 D1 TIC106D
R1 R1 S1 BRX45
10k 10k
1N4148 L1 1N4148 L1
R3 S2
C1
1k
N 220n N
voies TIC106D
BRX45
transfo
réseau transfo
réseau
CC CA
A K
G
K G
A
elektor - 7-8/2004
Visualisation secteur
Il n’est pas toujours évident de savoir si
un appareil consommateur de courant se
trouve ou non en marche. Prenons l’exem-
ple d’une lampe dans le grenier ou dans
l’appentis, voire un chauffage électrique
placé à un endroit difficilement accessi-
ble. L’approche la plus pratique serait de
pouvoir connecter une LED directement en
série avec le consommateur, mais malheu-
reusement une LED ne supporterait pas un
tel traitement...
K1 Divers :
K1 = bornier encartable à 2 contacts au
pas de 5 mm
D4
D6
Condensateurs :
D1
D2
D3
D5
1-920440 D7
C1 à C4 = 220 µF/6V3
Platine (044029-1) disponible chez
Semi-conducteurs : ThePCBShop
Le dessin de la platine est téléchargeable
H2
C2 C4 D1, D2 = 1N5401
D3 à D6 = BAT85 (ou tout autre type de depuis notre site : www.elektor.fr
7-8/2004 - elektor
Flamboiement
raffiné
André Frank
Que ce soit pour représenter un feu de
bois dans la crèche de Noël, un feu de
camp dans le décor d’un chemin de fer
modèle réduit, l’âtre d’une maison de pou-
pées ou simplement la flamme artificielle
d’une bougie, il n’existe dans le commerce
aucun éclairage fluctuant suffisamment
réaliste. En revanche, le circuit que nous
présentons ici simule les variations irrégu-
lières de luminosité d’un vrai feu.
Dans l’optique d’une grande flexibilité
tout en limitant le nombre de composants,
c’est à un microcontrôleur Atmel de la
série ATiny qu’est confiée la génération
du flamboiement. Deux signaux modulés
en largeur d’impulsion commandent des
transistors qui allument, selon huit niveaux
d’intensité différents, deux petites ampou-
les à incandescence. Le signal d’horloge
du contrôleur, et en conséquence la fré-
quence des variations, est déterminé par
le potentiomètre de la cellule RC.
Produire des niveaux d’intensité par logi- tuée de trois lampes à incandescence grâce au choix de CMS. Leur coût, pla-
ciel est très simple, en pratique, mais les colorées ou d’une LED RGB, permet de tine exclue, est très abordable, entre 3 et
bases théoriques utilisées ici n’ont rien de réaliser toutes les modulations de couleur 4 euros. La tension d’alimentation peut
banales. C’est pourquoi on peut franche- imaginables. dériver d’un système adjacent sous 5 V
ment parler de raffinement. Un généra- La platine a la dimension d’un timbre- stabilisés. Si elle n’est pas stabilisée ou
teur de nombres pseudo-aléatoire, consti- poste, elle s’insère sans peine dans n’im- plus élevée, il faut alors la brancher à V+.
tué d’un registre à décalage de 8 bits à porte quel modèle réduit ou maquette en La consommation dépendra essentielle-
rétroactions selon un polynôme déter- toute discrétion. Elle est à simple face et ment du type de lampes employé.
miné, produit une séquence périodique l’installation des composants y est aisée, (040089-1)
de 255 événements. Pour que le flam-
boiement ne devienne pas trop fébrile, la
séquence est adoucie par un FIR, un filtre V+
D1
une moyenne entre les deux dernières C2 C3
R2
L2 L1
10k
elektor - 7-8/2004
C3 = 10 µF/16 V
Liste des
+
C2
D1 0
composants Semi-conducteurs :
D1 = diode zener 5V1/400 mW
R3
R1
R2
R6 JP2
T1,T2 = BC547
1-980040
C3
Résistances : IC1 = Attiny11-6PI (programmé)
JP1
P1 IC1
R1,R4,R5 = 4kΩ7
R2 = 10 kΩ Divers :
JP3 L1,L2 = ampoules miniatures 6 V/80 mA
R3 = 1 kΩ
R4
R5
R6 = 220 Ω
C1
T2
Platine (040089-1) disponible chez
A B T1 ThePCBShop
040089-1 Condensateurs :
C1,C2 = 100 nF Le dessin de la platine est téléchargeable
depuis notre site : www.elektor.fr
7-8/2004 - elektor 3
Source de courant
triple pour LED
Gregor Kleine Ing. Dipl. R1
D1 D2 D3
10k
Le courant alimentant les LED blanches BT1
destinées à l’éclairage doit être constant. S1
1V5
La résistance série utilisée normalement à ON/OFF
2 elektor - 7-8/2004
Commutateur DD
« safe »
Ce « circuit » permet, si vous avez un
minimum de chance de votre côté, de DISQUE DUR 1
choisir celui des deux disques durs pré-
sents sur votre système sera « visible ».
Partant si l’un ou l’autre des 2 disques
durs sera opérationnel. La présente
électronique ne permet pas d’utiliser l’un
des disques durs en esclave et l’autre en
maître. De plus, nous ne pouvons pas
garantir à 100% que cette approche soit
fonctionnelle dans tous les cas; il peut se
faire qu’avec l’un ou l’autre type de
disque dur ou de système, le fonctionne-
ment ne soit pas exactement celui que
nous avions prévu. L’expérimentation est
la mère de toutes les réussites. Vu la sim- DISQUE DUR 2
plicité du matériel cela ne devrait pas
poser de problème.
L’idée au départ de cette approche est
d’utiliser l’un des 2 disques durs exclusi- 044006 - 11
2 elektor - 7-8/2004
Lumière
tremblotante II
R7 TIC206D 2N2646 TLE4935L
IC1 1
10k
VS T4
R6
Q 3
1k
BC237
GND B1 VS Q
E GND
2 B2
TLE4935L A1 G
A2
P1 LA1
100k 6V R8
LA3
220Ω
100mA
R1 R2 R3 LA2
B40C800 12V
3...5W
27k
39k
56k
IC2
T1 T2 T3 6V
7812 B1 B1 B1
12V ... 16V E E E 100mA 12V ... 24V
B1
B2 B2 B2 R4 R4
3x 1k 1k
2N2646 IC3 IC3
1 6 1 6
R5
C1 C2 C3 C4 C5
100Ω
TRI1
A2
220µ 10µ 1µ 1µ 1µ
35V 16V 16V 16V 16V 2 4 2 4
G A1
MOC3020 MOC3020
TIC206D
040059 - 11
Robert Edlinger de modulateur par impulsions de largeur amorcé à intervalles irréguliers, engendre
variable. Une tension positive appliquée à une lumière tremblotante dans les 2 petites
Ailleurs, dans ce numéro, il est décrit une l’émetteur « E » charge le condensateur lampes L1 et L2 en série. Celles-ci sont
lumière tremblotante pour modélisme dont par la résistance. L’UJT est « amorcé » dès directement raccordées à la sortie en cou-
presque tous les composants sont rempla- que l’émetteur atteint environ la moitié de rant alternatif du transformateur. Un com-
cés par un minuscule microcontrôleur. la tension de fonctionnement (entre 56 et mutateur à zéro de tension MOC3040
Voulons nous simuler un incendie, un feu 75 %dans le cas du 2N2646). Le améliore sensiblement ces effets lumineux
de camp ou un arc de soudage ? Le cir- condensateur C3 se décharge par la en ajoutant des délais aléatoires lorsque la
cuit présenté ici comble tous les vœux, base B1 et la résistance, engendrant une fréquence des oscillateurs est bien choisie.
sans microcontrôleur. Le montage est tou- impulsion positive. Le commutateur à zéro de tension ne fonc-
tefois plus complexe et fait appel à des L’UJT se bloque de nouveau et le processus tionne pas lorsque le courant passe, mais
composants assez inhabituels. se répète périodiquement. La formule ci- lorsque la tension alternative appliquée
Le circuit est basé sur 3 oscillateurs réali- dessous devient nulle. Une unité de commande par
sés à l’aide de transistors unijonction (uni- passage du zéro (zero crossing unit) inté-
junction transistors, UJT). Chaque oscilla- f ≈ 1/(RC) grée permet de sauter des alternances ou
teur possède sa propre fréquence. Le des périodes entières (commande par
mélange des tensions de sortie produit donne la fréquence approximative. Celle- trains d’impulsions). La lumière tremblante
l’effet de vacillement. Les transistors uni- ci ne dépend pas de la tension de fonction- produite par le circuit est inadéquate pour
jonction sont composés d’un bâtonnet de nement (maximum 35 V). La tension maxi- l’éclairage normal, mais n’est-ce pas le but
silicium à conduction type N entre 2 male d’émetteur est de 30 V, le courant visé ? Cette version du couplage est, elle
connexions de base ohmiques (sans cou- maximum d’émetteur admissible de aussi, prévue pour 100 mA max.
che d’arrêt) B1 et B2. C’est pourquoi ce 50 mA. Les résistances R1, R2 et R3 peu- Deux petites lampes à incandescence en
composant s’appelle aussi « diode à deux vent être comprises entre 3 kΩ et 500 kΩ. série avec une tension nominale de
bases ». La valeur de la résistance est Des potentiomètres d’ajustage remplaçant 6 V/0,6 W (feu arrière de bicyclette) ou
déterminée par la zone émettrice à les résistances fixes permettent de modifier une petite lampe 12 V (100 mA)
conduction type P. La dénomination trans- la fréquence dans une plage de 100:1. devraient permettre de simuler un (petit)
istor n’est pas très bien choisie : ce com- Le mélange de fréquence des 3 oscillateurs incendie dans une charpente ou un arc
posant n’est pas conçu pour l’amplifica- parvient par R4 à la diode IR du triac à de soudage dans un atelier. Veut-on met-
tion linéaire. Le UJT peut servir de géné- séparation optique (MOC3020 = tre en scène un « véritable » incendie ?
rateur d’impulsions, de multivibrateur, K302OP = MCP3020) qui peut fournir un Raccorder un triac (TIC206D,
d’élément de déclenchement (trigger) et courant de sortie de 100 mA. Le triac, 400 V/4 A, courant de déclenchement
elektor - 7-8/2004
5 mA) en aval pour attaquer des lampes de toutes les échelles, même celles du teur-émetteur conduit, et le « jus » est
à incandescence plus puissantes. mini club (échelle Z), ou latéralement. Il envoyé aux transistors unijonction.
Un tremblotement ininterrompu est un suffit que l’aimant permanent soit suffi- Si une autre motrice équipée d’un aimant
spectacle dont on se lasse – une maison samment puissant. Un aimant dont le dont le pôle nord pointe vers le boîtier
achève de brûler et un soudeur fait par- pôle sud pointe en direction du boîtier passe après un certain temps, le commu-
fois une pause. Il est donc judicieux de du commutateur à effet Hall-(face avant tateur à effet Hall se rouvre et la lumière
varier la durée d’allumage et d’extinc- aplatie avec impression du type) est fixé tremblotante s’éteint. On peut bien
tion. Voici donc venu le moment d’intro- au plancher de la locomotive. Il pro- entendu se passer de cette variante de
duire le commutateur à effet Hall voque la commutation du transistor NPN déclenchement et actionner manuellement
TLE4935L. Son boîtier de faible taille intégré. La base du transistor externe le circuit.
permet de le monter entre les traverses PNP devient négative, le chemin collec- (040059-1)
7-8/2004 - elektor 3
LED pour port USB
+5V +5V
Ne vous est-il jamais arrivé d’éprouver un
sentiment bizarre d’insécurité et de dés-
appointement lorsqu’un montage qui a
A B
toujours parfaitement bien fonctionné ne
1k5
1k5
1k5
veut brusquement plus réagir sans que
vous n’ayez la moindre idée pourquoi.
Une petite électronique auxiliaire peut 1 2 USB1.1
1 2 USB1.1
constituer une source de solution fort 3
1 = +5V
2 = D- 3
4 4
appréciée. Prenez, par exemple, le cas USB2.0 3 = D+ USB2.0
4 = GND
d’une liaison USB. Tout marche tout seul,
du moins tant que tout se passe bien. 044016 - 11
2 elektor - 7-8/2004
Préampli micro à
circuit micropower
D. Prabakaran R5
MAX4467 100k
220k
2k2
tation de 20 µA seulement. Autres avan-
100n
tages mis dans la balance par le fabri- 2 IN+ Sortie BF
cant : excursion de la sortie rail-à-rail, C1 R2
OUT 8
3
excellents taux de réjection de la tension 10k
IN–
10n
d’alimentation et en mode commun, ce
1
qui est favorable dans le cas d’une mise MIC1 R4 MAX4467
C3
en oeuvre en environnements pollués
220k
électriquement. 100n
Lorsqu’il se trouve en mode d’arrêt (shut-
020345 - 11
down), le courant d’alimentation tombe à
moins de 10 nA, le courant de polarisa-
tion du micro externe est purement et sim- quera de tension de polarisation au micro veiller, lors du dessin d’une platine à l’in-
plement coupé, permettant des économies que lorsque l’entrée SHTN (SHutDowN, tention de l’amplificateur, à ce que les
de courant à tout crin. Le MAX4467 peut sa broche 8) se trouve au niveau bas. capacités parasites à l’entour du circuit
travailler à n’importe quelle tension d’ali- Lorsque cette entrée SHDN est forcée au intégré soient réduites au minimum en rac-
mentation comprise entre +2,4 et +6 V. niveau haut, le courant d’alimentation courcissant autant que possible les pistes
L’utilisation d’un micro à capsule électret chute à 5 nA, la sortie de signal se met de cuivre du circuit et en plaçant les com-
requiert une polarisation en continu sous en léthargie, entrant dans un état de posants externes (CMS) le plus près possi-
une forme ou une autre. Ici, la tension de haute impédance et le courant de polari- ble des broches de l’amplificateur opéra-
polarisation est fournie par le MAX4467, sation du micro est coupé. Il ne faut pas tionnel. Pour de plus amples informations
par le biais de R3 et R1, C2 faisant office laisser l’entrée SHDN en l’air. sur le MAX4467 nous vous suggérons un
de condensateur de découplage. À noter Le MAX4467 est uniquement disponible petit tour sur : www.maxim-ic.com.
cependant que le MAX4467 n’appli- en boîtier SOT23 à 8 broches. Il faudra (020345-1)
2 elektor - 7-8/2004
Faire durer
le moniteur
+12V F1
500mA T
8 M1
R1 R2 D7
IC2 M
2k
1k8
4
1N4001 FAN
5
R4 D
7 3 T1
IC2.B 100k R6
6 1 G
IC2.A 1k
2
S
D2 IRF540
IRF540
R5
D3 3x
1N4148 IC3
820k
D4 4 8
D1
C1 C2 C3 C4 C5 R
6
THR
220µ 100n 47µ 47µ P1 47µ 7
DIS
35V 25V 6V 25V 10k 25V D5 D6 3
0W5 IC1 PRESET OUT
TLC555
2 (CMOS)
TR G S
R3 2x 1N4148
C6 CV D
3k3
5 1
LM431 10n
030183 - 11
Myo Min prélevée sur l’ordinateur. Mais on peut compare les deux tensions présentes sur
aussi bien utiliser un adaptateur secteur ses entrées et produit comme signal de
Ce circuit est recommandé pour la protec- fournissant du 12 V continu. C1 et C2 sortie des impulsions dont la largeur est
tion d’un moniteur d’ordinateur contre la sont des condensateurs de découplage modulée (PWM) en conséquence.
surchauffe. pour éliminer les oscillations et l’ondula- L’onde en dent de scie sert donc à former
Beaucoup de moniteurs à tube catho- tion produite par les commutations. le signal PWM, lequel est appliqué au
dique périssent des suites d’un excès de R1 conduit le courant de polarisation de transistor (T1) de commande de l’étage
température. Après une ou deux heures D1, une Zener de 6 V qui sert de réfé- de puissance à travers la résistance de
de fonctionnement, l’arrière de l’appareil rence pour l’entrée non inverseuse de liaison R6. Le FET de puissance commute
atteint déjà 45 degrés ou 20 degrés au- l’amplificateur opérationnel IC2B. Un en tout ou rien le ventilateur au rythme du
dessus de la température ambiante. La régulateur parallèle de précision, IC1, signal PWM.
chaleur provient surtout des circuits de amène juste au-dessus de 6 V la tension Les pointes de force contre-électromotrice
commande des canons VGA, des sur les diodes de mesure, selon l’ajuste- occasionnées par les commutations de T1
déflexions horizontale et verticale et de ment de P1. C4 est le condensateur de sont nivelées par une diode très rapide,
l’alimentation. La meilleure manière d’é- découplage du réseau de capteurs. D7.
vacuer la chaleur, donc de prolonger la Le réseau intégrateur R4-C5 procure un Pour commencer, on règle P1 sur la plus
vie du moniteur et en même temps de pro- retard d’environ 3 secondes et transforme haute résistance. On dirige l’air chaud
téger l’environnement, c’est d’ajouter un le signal de commutation en une rampe d’un sèche-cheveux vers les diodes de
ventilateur sans balais, qui est plus léger, de tension exponentielle croissante ou mesure pendant une minute, puis on
plus sobre en énergie et d’un rendement décroissante. Ce signal est transmis à la place un thermomètre près d’elles et l’on
plus élevé que les modèles ordinaires. broche 3 du second amplificateur opéra- ajuste P1 lentement vers le minimum de
Dans le schéma, les diodes D2, D3 et D4 tionnel, IC2A. résistance en surveillant un voltmètre
mesurent la température du moniteur. Elles La commutation « brutale » produirait numérique branché sur la broche 7 de
présentent ensemble un coefficient de tem- beaucoup de bruit, il faut donc trouver IC2B. Il suffit de repérer à peu près la
pérature négatif de 6 mV par degré Cel- une autre solution. IC3, un TLC555, sert température de 40 degrés. À cette tempé-
sius. Pour se prémunir des parasites, il de multivibrateur astable avec R5 et C6 rature, le multimètre indiquera approxi-
faut utiliser du fil blindé dans la liaison pour commander le réseau de charge qui mativement 12 V.
des capteurs de température au circuit de produit une tension en dent de scie à la Le circuit consomme environ 120 mA, ali-
mesure. fréquence d’à peu près 170 Hz. Ce menté sous 12 V.
La tension d’alimentation de +12 V est signal va à la broche 2 de IC2A, qui (030183-1)
2 elektor - 7-8/2004
BTX
Qu’est-ce que c’est encore que le BTX ? gère non plus à ce phénomène de Pin 13 Pin 1
Rien moins que le successeur de l’ATX ! « réchauffement informatique ». Il y a dix +3.3VDC +3.3VDC
-12VDC +3.3VDC
ATX, c’est le nom que porte le standard ans, une alimentation de 150 W suffisait COM COM
actuel d’alimentation et des caractéris- largement. Maintenant, elles fournissent PS_ON +5VDC Pin 3 Pin 1
tiques mécaniques des cartes mères de 350 ou 400 W. COM COM +12VDC COM
PC. La nouvelle norme BTX (Balanced Comme aujourd’hui, la norme BTX impose COM +5VDC +12VDC COM
Technology eXtended Form Factor) a pour un ventilateur sur l’alimentation mais elle COM COM Pin 4 Pin 2
Connecteur Alim +12V
NC PWR_OK
principaux intérêts un gain de place et présente aussi un système de refroidisse-
+5VDC +5VSB
surtout une meilleure gestion thermique. ment indépendant pour la carte mère, qui +5VDC +12VDC
Pour évacuer la chaleur dissipée de la l’alimente en air frais de l’extérieur et éva- +5VDC +12VDC
façon la plus efficace qui soit, on a cue l’air chaud de l’intérieur, sans utiliser le COM +3.3VDC
2 elektor - 7-8/2004
Chargeur solaire
à haut η
D. Prabakaran R1 R4
1M
820k
Il s’agit ici d’un chargeur pour accumula- 6
teurs CdNi alimenté par piles solaires. Un V+
8
panneau de cellules solaires ou une série Cellules BT1 3 IC1
SHDN
2
solaires LBI LBO D2
de cellules solaires sont en mesure de (cf. texte) R2
VOUT
1
C1
charger un accu et ce à un rendement (η)
82k
MAXIM 1N5117
L1
supérieur à 80% si tant est que la tension 100µ MAX639 100µH
BT2
40V 7 5
disponible dépasse la tension de l’accu- VFB LX
(600mA)
GND
mulateur « totalement chargé » d’au moins R3 4 NiCd
D1
la chute de tension introduite par une C2
82k
diode, celle qui sera intercalée entre la 47µ
1N5117
série de cellules solaires et l’accumulateur. 25V
10Ω
C6 R12
13 12
sommation est amplifié par IC2, un ampli- 1 15k
2 elektor - 7-8/2004
« Ampoule »
à LED blanches
L’idée de fabriquer, à l’aide de quelques au niveau de tension nécessaire pour de la tension du secteur normée officielle-
LED, votre propre lampe de salon vous a- obtenir l’allumage des LED et, de plus, il ment à 230 V.
t-elle jamais effleuré. Si oui, dommage, bloque la crête de courant née de la À noter que ce dernier calcul pêche un
il est trop tard. On trouve déjà ce type connexion au réseau secteur. Cette pointe peu quant à sa précision, vu que dans la
« d’ampoule » prêt à l’emploi dans le de courant pourrait avoir des effets dés- pratique la tension du secteur n’est pas
commerce; de forme identique aux astreux sur les LED. On découvre en outre sinusoïdale. De plus, une tension du sec-
ampoules à halogène classique, elles une résistance de 560 Ω servant à régu- teur que l’on a amputé de 50 V n’a vrai-
peuvent être enfichées dans une arma- lariser le courant de sorte que la lumière ment plus rien de sinusoïdal.
ture 230 V. fournie par les LED est joliment constante. Remarque en guise de conclusion : s’il
Nous en avons autopsié une et y avons La résistance de 560 Ω produit une chute vous faut un bon nombre de LED blan-
découvert, comme nous nous y atten- de tension de 6,7 V,de sorte qu’il circule ches, il peut être intéressant d’envisager
dions, un condensateur servant à abais- un courant de 12 mA par les LED, valeur d’acheter ce type d’ampoule, d’en casser
ser la tension du secteur à la valeur cor- sûre. La tension requise pour l’allumage le ballon à l’aide d’un marteau (envelop-
respondant à la tension de service des des LED est de 15 (LED) x 3 V = 45 V. On per le ballon dans un torchon ou un sac
LED. Cette approche est bien meilleur a partant, aux bornes du condensateur de tissu pour éviter que les éclats de verre
marché et moins encombrante que l’utilisa- électrochimique, une tension de 52 V ne volent dans tous les sens) et de récu-
tion d’un transformateur. bien tassés. pérer les LED. Cela vous coûtera sensible-
L’« ampoule » ne consomme que 1 W ment moins cher que d’acheter des LED
mais elle éclaire également moins Pour mieux comprendre le fonctionnement blanches à la pièce...
qu’une ampoule halogène de 20 W. La de C1, nous pouvons calculer l’impé- (044022-I)
couleur de la lumière produite est un peu dance (c’est-à-dire la résistance au cou-
plus bleue. rant alternatif) à l’aide de la formule sui-
Le principe de fonctionnement de l’élec- vante :
tronique est le suivant : C1 se comporte
en résistance de limitation de courant et 1 / (2π ·f ·C),
R1
évite la circulation d’un courant trop 1M
condensateur électrochimique remplit une très proche de la réalité, sachant que la 4µ7
double fonction : il assure un niveau de somme de la tension aux bornes du 63V
D14
elektor - 7-8/2004
Filtre secteur
universel
Les filtres secteurs existent en tous genres
et de toutes formes, avec ou sans entrée
euro, avec ou sans interrupteur intégré. Ce
filtre peut se targuer d’être plus universel,
en ce qui concerne son courant maximal
du moins. La forme de la self utilisée peut
en effet rester la même pour différents cou-
rants. On pourra, en fonction des spécifi-
cations souhaitées, opter pour un type de
self donné, baptisé CCRCDC (Current
Compensated Ring Core Double Chocke
= self à double noyau annulaire compen-
sée en courant). Le tableau joint donne les
caractéristiques d’une série de selfs d’Ep-
cos. Nous avons opté, lors du dessin de
Divers :
K1 = bornier encartable à 3 contacts au
pas de 7,5 mm L1 = B82721-A2401-N20
K2 = bornier encartable à 2 contacts au 230V R1
pas de 7,5 mm K1 C1
470k
K2
10n
C3 L1 C4
H7
R2 100n 100n
H8
~ ~ C2
470k
K2
10n
044039-1
ROTKELE )C(
1-930440
C4
R2
C2
~ ~
H5
2,6 0,4 6 60 B82721-A2262-N1
H6
7-8/2004 - elektuur
Détecteur de crête
audio simple
Flemming Jensen K1
L +12V
IC1.B
C2 5
Le présent détecteur de crête audio per- &
4
6
met de « monitorer » une paire de K2 10µ
R4
1k
canaux stéréo à l’aide d’une seule LED. L 25V
R1
D1
Les canaux gauche et droit requièrent la
1M
D3
même circuiterie. Nous utilisons ici les
1N4148 IC1.C
niveaux de commutation de portes +12V 8
10
NAND à trigger de Schmitt intégrées 9 &
dans un circuit intégré classique, un P1
4M7
porte IC1.A (IC1.B) est fixé par le biais
10k
22n
de l’ajustable P1, qui, via R2 (R1), fournit
R2
un niveau de polarisation à haute impé- D2
1M
dance. Lorsque, en raison du niveau +12V +12V
K3
instantané du signal audio superposé à 1N4148
R IC1.A
la tension de polarisation par C3 (C2), le C3 1 14
3
niveau en continu présent sur les bro- 2 & IC1
K4 IC1.D
ches 1 et 2 (5 et 6) de la porte à trigger 10µ
25V 12
7
R 11
de Schmitt tombe en deçà d’un certain & 13
IC1 = 4093
niveau, la sortie de IC1.A (IC1.B) passera
030124 - 11
au niveau haut. Ce niveau est recopié,
via D2 (D1), vers l’entrée de IC1.C, et de
par l’action d’inversion due à cette porte, D3 devrait rester éteinte. On applique crêtes de musique soient joliment visuali-
La LED D3 s’allumera. Le réseau R3/C1 ensuite un niveau audio de type « Ligne » sées par la LED D3. Le circuit a été doté
introduit une certaine temporisation de aux borniers K1 et K3, sous la forme, de de doubles embases RCA pour chacun
manière à permettre une visualisation fia- préférence, de musique comportant un des canaux, gauche et droit, ceci pour
ble de crêtes audio de très courte durée. nombre important de crêtes (avec de bon- éviter d’avoir à utiliser de câbles réparti-
On commencera par mettre le curseur de nes percussions par exemple). On ajuste teurs (splitter) en « Y » coûteux.
P1 en butée vers la borne +12 V, la LED ensuite doucement P1 jusqu’à ce que les (030124-1)
2 elektor - 7-8/2004
Plaque tactile
Rvd Thomas Scarborough P1
MT
+12V +12V
+12V
R2
1M D3
Ce circuit permet de réaliser une plaque
10k
sensible au toucher simple mais réagis- R1 1
IC1.A C5 14
IC1 R5
sant bien. Il est basé sur le mélange de 10k 2 &
3
100n
10k
7
fréquence de 2 oscillateurs pratiquement C1
identiques (IC1.A et IC1.B). Ceux-ci touche
sensitive 100p
oscillent à 30 kHz environ avec les
IC1.C D2 IC1.D
valeurs de composants indiquées. La 8 C3 1N4148 12
P2 10 11
construction identique des 2 oscillateurs MT 9 & 13 &
R3 100n
immunise le système contre les variations 1M
10k
de tension et de température. IC1.B
5
IC1.A et IC1.B accordés à la même &
4
D1
R4
6 C4
valeur produisent une fréquence de bat-
10k
C2
tement nulle (donc 0 Hz) à la broche 10 1N4148
100n
2 elektor - 7-8/2004
Chargeur de
NiCd/NiMH
sans commutation IC1
LM317
+9V...+25V
Myo Min
Ce circuit remplace la résistance unique
LM317T
limitant le courant souvent utilisée dans les D1
T1
D2
T2
D3
T3
22Ω
12Ω
270Ω
de quelque 3 mois des NiCd maltraitées 0W5 1W 0W5
2 elektor - 7-8/2004
Modulateur MLI
Si vous avez jamais rêvé de vous essayer
à la Modulation en Largeur d’Impulsion
(MLI = PWM pour Pulse Width Modula-
tion en anglais), le petit montage décrit
dans le présent article devrait vous ouvrir
des horizons intéressants. Nous avons mis
ici l’accent sur la simplicité. Nous avons
fait appel à un double temporisateur du
type 555, ce qui ne manque pas de nous
simplifier très sensiblement les choses.
Nous avons même dessiné un petit circuit
imprimé, de sorte que la réalisation
devrait être une affaire rapidement
réglée. Nous n’avons pas la prétention
de vous proposer une nouveauté, la pré-
sence de ce circuit dans ce numéro double
étant plus particulièrement justifiée comme
extension pour le « gradateur à FET-
MOS » décrit ailleurs dans ce magazine.
Son dimensionnement est partant défini
par ce montage-là.
044040-1
0 >19V
C6 C4
P1 Résistances : Semi-conducteurs :
R1 = 270 kΩ D1 = 1N4002
-
C1 R4
R2,R3 = 10 kΩ IC1 = NE556
L
R7
C2 IC2 = 78L15
IC1
R1
R5 R4 = 100 kΩ
PWM
R2
R6 R5,R8 = 1 kΩ
Divers :
T
R8
K1 R6,R7 = 220 Ω
C5 P1 = 2kΩ2 mono linéaire P1 = embase autosécable à 1 rangée de
C3 R3 3 contacts
Condensateurs : K1 = embase autosécable à 1 rangée de
C1,C4 = 10 nF 2 contacts
+15V
Nous avons opté pour une fréquence de
500 Hz, de sorte que chaque demi- R1 R3 R6 R4
≈ 500Hz
220Ω
100k
4 10
5 morceaux (une fréquence faible se tra- R R
1 13
duit par moins de parasites). Le premier R2
DIS DIS
C3 R8
5 9
astable classique, fait office de généra- OUT OUT 1k
2 1n 12
teur de fréquence. Nous n’entrerons pas ici 6
THR
8
THR
K1
TR TR
dans le détail de son fonctionnement vu CNTR
P1
CNTR PWM
elektor - 7-8/2004
R3/C3. L’entrée de déclenchement (trigger) de la tension sur l’entrée de commande en entre 3,32 et 12,55 V (pour info, la ten-
réagit à un flanc montant. Une entrée de tension. Ce faisant, on modifie la tension sion d’alimentation du prototype était de
déclenchement active au niveau bas main- allant aux comparateurs internes du tem- 14,8 V). Ce n’est qu’à partir de 3,51 V
tient la sortie du temporisateur au niveau porisateur et partant la durée nécessaire que la sortie devient active, le rapport
bas. L’adjonction de R3 et C3 a pour but pour obtenir le chargement de C4. cyclique minimum étant alors de 13,5%.
d’accroître au maximum la plage de La taille de la plage de réglage dépend L’avantage de cette petite plage « silen-
réglage. La durée d’impulsion du tempori- également du niveau de la tension d’ali- cieuse » est que la lampe est alors éteinte.
sateur monostable répond à l’équation mentation, ce qui explique que nous La résistance R8 protège le circuit contre
1,1⋅R4⋅C4 et vaut partant ici un peu plus avons opté ici pour 15 V. L’excursion de la un court-circuit. Compte tenu de la charge
d’une milliseconde. Ceci correspondant tension de P1 est limitée par le biais des constituée par l’opto-coupleur du grada-
grossièrement à la moitié de la durée de résistances R6, R7 et R5. Avec le dimen- teur, la consommation de courant maxi-
période de IC1.A. La régulation se fait par sionnement actuel, cette tension de com- male du circuit est de l’ordre de 30 mA.
variation, par le biais du potentiomètre P1, mande (Control Voltage) se laisse ajuster (044040-1)
7-8/2004 - elektor 3
Tension auxiliaire
négative
C1
0mA 0mA5 1mA 2mA 3mA 5mA 10mA
R1 330p
-1
Uout
10k
[V]
-3
IC1.A IC1.B
1 5 C2 D2 -U B -5
3 4
2 & 6 &
470n 1N4148 -7
IC1.C
+U B 8 -9
10
9 & D1 C3
-11
14 C4
IC1.D 1N4148 10µ -13
IC1 12 10V
100n 11
7 13 &
-15
2 elektor - 7-8/2004
Module BLU
pour récepteurs AM
D. Prabakaran
R1
1M
2 elektor - 7-8/2004
Détection marche –
arrêt pour moteur
Sur les moteurs monophasés à courant L +U
alternatif (à stator en cage) que l’on ren-
contre communément sur les frigos ou les RE1 R7
10k
machines à laver, on branche toujours Vers
micro-contrôleur Vers
micro-contrôleur
pendant le démarrage un enroulement
supplémentaire qui se déconnecte dès T2
R4 R5
que le moteur est lancé et a atteint une 220k 220k
Moteur
vitesse suffisante. R6 BC547
10k
La bobine additionnelle est légèrement
Détection de passage
décalée par rapport au bobinage princi- L1
Enroulement
L2 par zéro de
auxiliaire l’enroulement principal
pal. Il faut que le courant dans cette Enroulement
bobine soit déphasé par rapport au cou- principal
+U
rant principal pour faire tourner le moteur.
Le déphasage est généralement produit R11
R3
par un condensateur de quelques micro-
10k
TRI1 A2
110 Ω Détection de passage Vers
micro-contrôleur
farads en série avec la bobine auxiliaire. par zéro de
l’enroulement auxiliaire
Quand la vitesse du moteur est suffisante, Du micro-contrôleur T1
G A1
T3
R1 R8 R9
un interrupteur centrifuge la débranche. 1k 220k 220k
Vous ne verrez pas cet interrupteur centri- R2 R10
BC547 BC547
10k
10k
fuge dans le schéma, mais bien un circuit +U
à triac, actif pendant le lancement. Et pas N
de condensateur de démarrage non plus.
044027 - 11
Une fois lancé, le moteur continue à tour-
ner pour autant qu’il ne subisse pas une
charge trop forte. Lors d’une surcharge, le
moteur s’étouffe et cale. Puisqu’il n’y a
plus de force contre-électromotrice, un
Enroulement Enroulement
fort courant s’établit, limité seulement par principal principal
2 elektor - 7-8/2004
Bus I2C et SM
Le bus I2C n’est pas un inconnu pour 1 Début Octet d'adresse Octet de donnée Arrêt
10k
10k
propriétés dont les fabricants de cartes SCL/SMBCLK
mères avaient besoin. Ils ont donc créé SDA/SMBDATA
leur propre bus, inspiré de l’I2C. Il s’ap-
pelle le bus SM (System Management IC1 IC2 ICn
Bus). La tâche essentielle de son protocole
consiste à établir la communication entre
le processeur et les différents thermomètres, Logique Logique Logique
circuit de charge d’accumulateurs et
même modules de mémoire du PC.
Comme le SMB dérive du bus I2C, on
peut espérer leur trouver entre eux des 044054- 12
elektor - 7-8/2004
plus petits portables, pour lesquels il valeur de 10 kΩ permet généralement Mais, moyennant le respect des différen-
convient de se montrer particulièrement l’entente cordiale entre puces SMB et I2C. ces, il n’y a rien là qui puisse prohiber le
parcimonieux avec le courant disponible. Il existe encore d’autres disparités subti- libre échange entre puces I2C sur un SMB
Cela signifie également qu’une résistance les, comme la capacité maximale du bus, ni l’inverse.
de bouclage plus haute est requise. Une les temps de montée et de descente, etc. (044054-1)
7-8/2004 - elektor 3
Relais commandés
par niveaux
Raj. K. Gorkali +12V +12V
1k
nateurs et autres microprocesseurs à CAN
embarqué pour piloter en séquence qua- 1N4148
T4 +12V
tre relais en réponse à une commande R9
IC1 10k
sous forme de rampe de tension, en voici
RE1
la preuve. Ce circuit obéit à une plage de R4 BC548 D2
1k
résistances égales dans un réseau en 1N4148
T3 +12V
échelle R1 à R5, on forme des chutes de R8
IC2 10k
tension égales et donc des intervalles de R3
RE2
temps égaux pour assurer la séquence de 1k BC548 D3
3V...12V
commutation des relais. Chaque résis-
tance fait chuter 1/5e de la tension, ce 1N4148
T2 +12V
qui se chiffre par 2,4 V dans ce cas, les R2 IC3
R7
10k
niveaux distinctifs sont ainsi de +2,4 V
1k
RE3
BC548
pour Re1, +4,8 V pour Re2, +7,2 V pour D4
1 2 3 4 5 6 7
2 elektor - 7-8/2004
Récepteur à
amplification directe
+9V
J310
ANT1 SST310
R6
R3 P2
1k
C6 T5
22k
BC547
100n
10k
log.
D1
C1 C13
1N4148
J310 R4
3p3 SST310 T1 D2
330k
MMBFJ310 D R1 1N4148 100µ
T3 16V D S G
150k
330k
C3 C5 T6 16V
BC557 LS1
L1 100p
T4 MMBFJ310
C2 100p 15p 100n
P1 R2 G
C11
22p C7 C9
22k
5µH6
C4 3n9 8Ω
270p 1n8 1W
500p 1k S
D
BC547 BC547 BC547
020384 - 11
2 elektor - 7-8/2004
Stabilisation du
chauffage des lampes
T2
Dr Alexander Voigt BUZ11
+UO
R1 D6
Les lampes bénéficient d’un regain de
2k2
popularité dans la technique audio. Les BUZ11
tubes électroniques encore largement uti- 18V
1W3
lisés (par exemple ECC 83, EL 84) sont R4 R5
C4
R6
100 Ω
chauffés sous 6,3 V. Les doubles triodes G S
D 10µ
ECC 81…83 peuvent aussi être chauffées D1 D2
R2
BC557
1k
2k2 25V
4k7
10k
5k6 T3
sous 12,6 V avec le circuit approprié. C1
R3
C5
Jadis, la tension de chauffage, générale-
100k
T1 R7
ment fournie directement par un enroule- 2200µ
35V BC547
10µ
25V
ment séparé du transformateur, produisait D3 D4 3k9
8k2
(en partie) le fameux bruit dû au réseau. BC
557
Les circuits à lampes actuels traitant le C2 C3 D5 P1
2k2
signal n’ont pas subi de changements 10µ 10µ
2V7
5V6
D1... D4 =
notables. La tension anodique des appa- 1N4001 (1A) 35V 35V 500mW
elektor - 7-8/2004
Rapport cyclique
ajustable
50f 10f
B
3
CTRDIV10/ 0
DEC 2
1 10% C
IC1.A 4 IC1.B
2 20%
A IC2 7
14 CTR 14 3 30% 2 CTR
CT=0 & 10 CT=0
4 40%
+ 1
5 50% f Duty Cycle
13 5
15 DIV2 13 6 60% 1 DIV2 3
+ 6 +
11 7 70% 5
DIV5 0 74HC4017 9 DIV5 0 D
12 10 8 80% 4 6
+ CT 15 11 + CT
9 CT=0 9 7
2 2
12
CT≥5
16 C1 16 C2
IC1 IC2
8 100n 8 100n
044011 - 11
7-8/2004 - elektor
La pureté du cristal
en CMOS
Gert Baars
Les quartz résonnent rarement à une fré-
quence fondamentale supérieure à
15 MHz. Quand on veut une fréquence
plus haute, on intercale derrière l’oscilla-
teur à cristal des multiplicateurs de fré-
quence. Le résultat prend la forme d’un
signal sur une fréquence égale à un mul-
tiple entier de celle du quartz. Dans le
monde des radioamateurs, pareil circuit
s’appelle un « exciter » ou excitateur de
fréquence. La plupart du temps, on les
construit à partir de transistors qui, à
cause de leur comportement non linéaire,
produisent des harmoniques qu’il faut
alors filtrer. Une méthode utilisée consiste
à placer un circuit parallèle dans les col-
lecteurs. Un tel montage peut par exemple
se régler sur le triple de la fréquence
d’entrée. Mais malheureusement ce
genre d’entreprise devient vite un projet
ambitieux.
Notre montage ne contient qu’un seul cir-
cuit intégré et une dizaine de composants
passifs, mais il permet de réaliser un
oscillateur complet et deux tripleurs de fré-
quence. En sortie, on trouve donc un
signal dont la fréquence vaut neuf fois
celle du quartz employé. R1 R2 R3
Deux portes de IC1, qui contient six inver- 10k 10k 10k
elektor - 7-8/2004
fréquence en sortie de 9 x 8 = 72 MHz, construire un modulateur FM. Particularité 92,205 MHz et les10,700 MHz devien-
les constituants des circuits oscillants, selfs intéressante, une déviation relativement fai- nent 96,300 MHz à la sortie.
et condensateurs, devront être adaptés ble sera elle aussi multipliée par un fac- On peut envisager de mettre en œuvre
d’un facteur 10/8. Arrondissez ensuite teur 9. Les quartz proches de 10 MHz des puces de la série HC. Si elles vous
les résultats pour trouver la valeur la plus sont faciles à trouver et d’un prix aborda- donnent de l’embarras, vous pouvez rele-
proche dans la série E-12. ble, on peut donc aisément atteindre une ver légèrement la tension d’alimentation,
Une autre application possible est la com- fréquence convenable dans la bande de jusqu’à 6 V par exemple.
mande d’un émetteur FM : avec une diode radiodiffusion FM. Ainsi, un quartz de (020376-1)
varicap en série avec le quartz, on peut 10,245 MHz fournit une fréquence de
7-8/2004 - elektor 3
Sonnettes de porte
en cascade
René Bosch S1
2 elektor - 7-8/2004
Générateur à très
grande dynamique
Maurice Pilato T1
R2
* voir texte
200k
L’électronique présentée ci-contre fournit,
BF256
à volonté, par manœuvre d’un interrup- 1N4148
D1
1N4148
D2
teur 3 positions, des signaux « triangulai- S1
1k
120Ω
1M
pendante flottante qui est constituée, dans 10n
BT2
2 elektor - 7-8/2004
Indicateur
de tension à 2 LED
Bart Trepak R5 +U
220Ω
(+5V...+15V)
Une représentation numérique ou analo- D3 14
n'est pas requis si
alimentation par l'entrée
gique (diagramme à barres) précise est IC1 IC1 = 4093
superflue dans de nombreuses applica- 8V2
7
U IN
tions. Toutefois, quelque chose de plus 0W5 IC1.C IC1.D
8 12
élaboré qu’un indicateur haut/bas serait 9 &
10
13 &
11
22k
R2
2 elektor - 7-8/2004
Testeur de servo
à 4538
Aucun amateur de modèles réduits ne le
niera, il existe des situations où l’on R1
10k
apprécie(rait) de disposer d’un testeur
R2
de servo de modèle réduit. Tous ceux
82k
P1
d’entre nos lecteurs savent que tôt ou 10k
tard, on se trouve confronté à des C1 C2 16
IC1 = 4538 C3
moments où un tel outil peut se prouver IC1
d’une indiscutable utilité. 100n 220n 8 100n K1
2 1 14 15
Un testeur de servo(-commande) a pour 4 RCX CX 6 12 RCX CX 10
tâche de générer un signal impulsionnel
≥1 ≥1 max. +7V
dont la durée des impulsions positives se 5 IC1.A 7 11 IC1.B 9
laisse ajuster entre 1 et 2 ms. Cette durée R R
3 13
d’impulsion indique à la servo à quelle Servo
position elle doit mettre le bras. Ce signal K2
doit se répéter continûment à une fré-
quence comprise entre 40 et 60 Hz.
044032 - 11
Nous avons eu l’occasion, au cours des
années, de publier l’un ou l’autre testeur de
servo. Dans la plupart de ces circuits uti- Graupner
Conrad Futaba Multiplex Robbe Microprop Simprop
/JR
lisaient un NE555 ou un circuit intégré
dérivé pour la génération des impulsions.
Cette fois, pour changer, nous allons uti-
liser un 4538. Ce circuit intégré intègre
une paire de multivibrateurs astables.
Un coup d’oeil au schéma nous apprend 044032 - 12
2 elektor - 7-8/2004
Alarme commutée
Rvd Thomas Scarborough +U
14
Il est parfois nécessaire d’utiliser une
IC1
alarme simple, commutée et pulsée. Diffi- 7
cile de faire plus simple que le circuit pré-
senté ici : 4 composants et un résonateur 4 5 10 9
R OUT R OUT
piézo. Bien que le volume ne soit pas des GATE
R1 R2
IC1.A IC1.B
plus puissants, il suffira pour de nombreu- 2k2...
220k
4k7
ses applications.
1 6 13 8
Le circuit est basé sur un temporisateur 3
DIS TR
2 11
DIS TR
12
CNTR THR CNTR THR
double CMOS type 7556. Chaque moi-
BZ1
tié est connectée comme oscillateur asta- C1
ble (un 556 normal ou deux 555 nor- IC1 = ICM7556IPD
1µ
maux ne conviennent pas à ce circuit).
Notons que le circuit intégré CMOS
7556 est fourni par de nombreux fabri- 040150 - 11
2 elektor - 7-8/2004
Allumé – éteint
Trevor Skeggs NC NO
+12V
+12V
L’omniprésent 555 a encore frappé ! Le RE1 D3
Rb R1
1k
6k8
voici, dans le mode bistable, en fonction
de poussoir : un coup j’allume, un coup D1
j’éteins. Il se base sur le même principe 1N4148 4 8
1k
6k8
Le circuit montre un interrupteur au 4µ7
25V
repos, dont l’état est indiqué par une
030176 - 11
LED, soit orange, soit rouge, comman-
dée exclusivement par la sortie bipolaire
à la broche 3. Quand le poussoir est en circuit ouvert, contacts du poussoir ne peuvent avoir
La sortie à collecteur ouvert (broche 7) ali- l’entrée est polarisée à l’intérieur de cette aucun effet. Quand on appuie sur le bou-
mente un relais de 100 mA pour commu- plage, à la moitié de la tension d’alimen- ton, la charge emmagasinée est suffisante
ter le circuit utilisateur. Évidemment, si un tation, par deux résistances d’égale pour permettre à la sortie de basculer
témoin de service existe ailleurs, vous valeur, Rb. Pour éviter que lors de la mise dans l’état opposé avant d’être écoulée,
pouvez omettre les deux LED et les deux sous tension le circuit soit dans un état puis à l’entrée de revenir dans la zone
résistances et utiliser la broche 3 pour indéterminé, on peut prévoir une mise à neutre sous l’influence des résistances Rb.
commander le circuit utilisateur, soit direc- zéro initiale à l’aide d’une résistance Pour le condensateur, un minimum de
tement, soit par l’intermédiaire d’un trans- branchée entre la source et la broche 4 0,1 µF conviendrait, mais il est plus sage
istor. Le modèle original NE555 (pas le et de là, un condensateur à la masse. de prévoir davantage, pour tenir compte
CMOS) peut fournir ou drainer un cou- Un condensateur et une résistance de des rebonds des contacts, mais aussi
rant de 200 mA par la broche 3. forte valeur (Rt) mémorisent l’état de sor- d’une hésitation sur le bouton. On obtient
Les valeurs de composants ne sont pas cri- tie immédiatement avant l’action sur le une réponse de 2 secondes avec 10 µF
tiques, la plage d’insensibilité s’étend de bouton et produisent une immunité passa- et 220 kΩ.
1/3 à 2/3 de la tension d’alimentation. gère durant laquelle les rebonds des (030176-1)
100k
100k
Nombre d’appareils électroniques grand-
public tels que téléviseurs, magnéto- R5
1M
scopes, lecteurs de CD et de DVD, utili-
BPW41 IC1
sent une télécommande infrarouge (IR). Il 7 BT1
3 T1
peut s’avérer utile, dans certains cas, 6 K1
R2 C1 100mA
d’accroître la portée de la télécommande 3k3
2
P1
max
9V
disponible et c’est là que sort de sa boîte 47n
4 BD240
le diablotin de circuit décrit ici; il reçoit le LM741D
R6
470Ω
R7
signal IR émis par votre télécommande et R4
1k
56Ω
100k
le retransmet, par exemple, dans une
2x
autre pièce après avoir contourné l’angle A D2 IR LED
C
d’un mur. D4
D1
IR
La photodiode D4 est connectée, par le LD274
D3
2 elektor - 7-8/2004
Micro - Web
Jürgen Wickenhäuser
Mesurer et réguler à
distance, grâce à
Internet, cela est
possible. Mal-
heureuse-
ment, le plus
souvent, les
serveurs
Web se
trouvent à
l’abri de
grands
coffrets
gris ron-
ronnant
gentiment.
Peu pratique
pour garder à
l’oeil votre frigi-
daire, votre cafe-
tière automatique ou
votre chauffage central.
server Commandez et
régulez via Internet
9
Figure 1.La carte à MSC1210 avec extension réseau, un couple puissant !
U+
D4 D3 D1 D2
C10 C4 C5 C6 C7 C8 C9
USER USER LAN LINK
LED1 LED0 100n 100n 100n 100n 100n 100n 100n ACTIVITY PULSES
R9 R8 R10 R5 R6 R7
4k7
1k
1k
1k
1k
1k
K1 9 22 56 69 90 85 95
DVDD1
DVDD2
DVDD3
DVDD4
AVDD1
AVDD2
AVDD3
VCC1
DGND2
RD 61 16
P37 IOR DMACK0
WR 62 14
P36 IOW DMACK1
INT1 33 12
INT1 IOCS16 DMACK2
DMA
INT0 15
INT0 DMARQ0
NET_RES LAN-RESET 75 13
P17 RESET DMARQ1
P16 (ACTIVE HIGH) IC1 11
P16 DMARQ2
P15 97
P15 XTAL1
X1
P11 76
P11 TEST
P10
P10
DATA- 98 36
DGND3 XTAL1 SBHE
BUS 20MHz 64
VIN_D2 IOCHRDY
AD0 65 49
VCC2 SD0 REFRESH
AD0 AD1 66 29
P00 SD1 MEMR
AD1 AD2 67 28
P01 SD2 MEMW
AD2 AD3 68 34
P02 SD3 MEMCS16
AD3 AD4 71
P03 SD4
AD4 AD5 72 77
P04 SD5 SLEEP
AD5 AD6 73
P05 SD6
AD6 AD7 74 100
PO6 SD7 LAN
AD7 27 99
LED
19 80 R2
P24 SD14 D1– 8 9
ADR03 18 81 24Ω9
P23 SD15 CI+
ADR02 82 C3
P22 CI– 7 10
ADR01 63 K3
P21 AEN CS8900 68p
ADR00 87 R3
P20 TXD+ 6 11 1
ADR00 37 88 24Ω9 TX+
SA0 TXD-
10BT
VCC3 2
ADR01 38 91 TX-
DGND5 SA1 RXD+ 3 14 3
ADR02 39 92 RX+
SA2 RXD+ R1 4
Peripheral-Bus ADR03 40
SA3
100Ω
2 15 5
41 32
ADDRESS- SA4 IRQ0 6
BUS 42 31 RX-
SA5 IRQ1 1 16 7
INT
43 30
SA6 IRQ2 8
44 35
SA7 IRQ3 HALO
45
SA8 TG43-1406N RJ45 LAN
46
SA9
47 93 C1 C2
SA10 RES
48
SA11
50 100n 100n
4
INT1
INT0
SA12 EESK
P16
P15
P10
P11
S1
51 3
SA13 EECS
E2PROM
52 6
SA14 EEDI
53 5
USER SA15 EEDO
PORT1_6
PORT1_5
PORT1_1
PORT1_0
DGND6
INT1
INT0
54 2
VCC4
SA16 ELCS
58 17
SA17 CSOUT
59 R4
SA18
4k99
60 7
USER PAD SA19 CHIPSEL
DVSS1A
DVSS3A
AVSS0
AVSS1
AVSS2
AVSS3
AVSS4
DVSS1
DVSS2
DVSS3
DVSS4
8 10 23 55 57 70 1 89 86 94 96
044026 - 11
Figure 2. Le coeur de la carte réseau est une puce réseau du type CS8900.
10 elektor - 7-8/2004
Applications Le micro Webserver convient idéalement pour :
Station météo en ligne automatisée : – régulation de relais ou MLI
– température
– pluviométrie Interface Web pour applications domestiques :
– détection d’orages – suivi de température frigidaire et congélateur
– vitesse et direction du vent – activation machine à café. chauffage central, éclairage
– hygrométrie – commande pare-soleil et volets roulants
– niveau du réservoir d’eau de pluie – éclairage extérieur
– luminosité – détection d’intrus
composants externes. petite carte. Une fois que le serveur est À nouveau l’adresse attribuée précé-
Le transformateur (pris directement en en ligne (« up ») vous allez pouvoir pro- demment. Et c’est tout : ce que vous
aval de l’embase RJ45) assure une iso- céder aux premiers essais. voyez apparaître maintenant provient
lation galvanique par rapport au reste C’est là que les choses deviennent de la petite carte (cf. figure 5).
du monde. intéressantes... Reliez On voit également
La platine (figure 3) est dotée d’une la carte au réseau. La dans la fenêtre du
partie à « pastilles d’expérimentation » LED D2 doit rester Références Internet terminal quelle est la
de sorte que l’on dispose, outre de allumée en perma- [1] www.wickenhaeuser.com uC/51-compiler page demandée.
l’espace disponible sur la carte à nence lors de la avec code-source
MSC1210 proprement dite, également reconnaissance d’un [2] www.mikrocontroller.info/kabelsalat/
de place pour réaliser ses propres signal Ethernet. Il y a Layout d’un câble modem zéro (nulmodem)
Comment
applications. On dispose, sur la rangée de l’espoir. Cepen- [3] www.ti.com/msc MSC121x Homepage ça marche
la plus à gauche du champ de pas- dant le vrai test reste
[4] groups.yahoo.com/group/TI-MSC
tilles, K2, d’un certain nombre de à effectuer. Vous pou- Que s’est-il passé
Groupe utilisateurs du MSC121x. Vaut la
signaux librement accessibles (cf. vez essayer, sur la peine. Gratuit, requiert cependant un enre-
lors de la demande
figure 2). La carte LAN comporte en ligne de commande gistrement. de page Internet ?
outre une paire de LED et un bouton- (fenêtre pour com- Vous établissez une
[5] groups.yahoo.com/group/TI-MSC/files
poussoir. Le connecteur devant servir mande DOS ou invite On trouve ici les outils pour le MSC121x, le
liaison avec une
à la connexion à la « carte-mère » a été de commande), de downloader original de TI par exemple. adresse IP. En fait les
disposé de façon telle que l’extension « pinger » le serveur. choses sont encore
[6] www.cirrus.com/en/pubs/proDatasheet/
puisse être disposée à côté de la carte Entrez, sur un PC plus compliquées :
cs8900a-4.pdf
à MSC1210 ou en dessous de celle-ci. avec liaison réseau : Fiche de caractéristiques du pilote de réseau vous établissez une
Dans ce dernier cas, les 2 platines CS8900A. liaison avec un « soc-
pourront être montées en sandwich et ping 192.168.1.156 ket » à une adresse
séparées à l’aide d’entretoises. donnée. Un socket
Bien que la réalisation de ce projet soit instruction où l’adresse IP est bien est une sorte de prise à laquelle ne
extrêmement simple, il nous faut faire entendu l’adresse que vous avez attri- peuvent être branchées, dans le cas
une remarque. La consommation de buée auparavant au micro Webserver. présent, que des liaisons Internet. Un
courant de la puce LAN est, comparée La LED D1 se met à clignoter pour socket se voit attribuer un numéro de
à celle du microprocesseur, relative- signaler le transit de données sur port spécifique, pour les serveurs Web
ment élevée, entre 100 et 120 mA. La Ethernet et, dans la fenêtre de com- il s’agit souvent du port 80. Nous le
tension d’alimentation de 5 V est déri- mande, le serveur devrait répondre. retrouvons à l’aide de la ligne
vée de la carte à MSC1210. Pour éviter PING est un protocole simple, permet- SOCKET_SETUP(i, SOCKET_TCP,80,
que le régulateur ne chauffe trop, nous tant d’envoyer quelques octets dont on FLAG_PASSIVE_OPEN).
recommandons instamment d’alimen- attend un écho en retour. Très pratique Le dernier paramètre signifie que le
ter l’ensemble à une tension comprise pour tester rapidement une liaison socket est passif. Cela signifie que l’on
entre 7,5 et 9 V et pas plus ! réseau. attend une demande en provenance
Si l’opération a réussi, il est également d’un « client ». Les sockets sont créés
possible d’accéder au serveur à l’aide dans une boucle for. Leur nombre
En ligne d’un butineur (browser) Internet. Il suf- détermine le nombre de clients pou-
C’est à peu près tout ce que l’on peut fit d’entrer : vant accéder simultanément au ser-
dire au sujet du matériel. L’encadré veur. Attention cependant, chaque soc-
indique comment configurer cette http://192.168.1.156 ket coûte de la mémoire, leur nombre
7-8/2004 - elektor 11
Liste des
composants
Résistances (CMS) :
R1 = 100 Ω 0603
R2,R3 = 24Ω9 0603
R4 = 4kΩ99/1% 0603
R5,R10 = 4kΩ7 0603
R6 à R9 = 1 kΩ 0603
Condensateurs (CMS) :
C1,C2,C4 à C10 = 100 nF céramique
0603
C3 = 68 pF céramique NPO 0603
Semi-conducteurs (CMS) :
IC1 = CS8900A-CQ (5 V) TQFP100
D1 à D4 = LED puce 0805
Couleurs recommandées : D1 vert, D2
jaune, D3 et D4 rouge
Divers :
T1 = transformateur Ethernet TG43
(Halo) ou ST7010T (Valor), cf. point [6]
X1 = quartz 20 MHz HC49 CMS
K1 = embase à 2 rangées de
17 contacts
K2 = embase à 1 rangée de 8 contacts
(n’est pas mis en place !)
K3 = connecteur RJ-45 (blindé)
S1 = bouton-poussoir miniature
12 elektor - 7-8/2004
Configuration de la carte
Le micro Webserver ne fonctionne qu’avec un réseau TCP/IP. Comme tous les aut- Bon, l’adresse IP a été changée dans ELM FLEX.C, le projet est compilé et vous êtes
res ordinateurs d’un réseau TCP/IP, le présent micro-ordinateur se voit attribuer sur le point d’appuyer sur « DL.BAT »... un instant SVP. Il reste encore à disposer
une adresse unique lui aussi, l’adresse IP. Avant de pouvoir nous lancer dans la du downloader originel de Texas Instruments (DOWNLOAD.EXE). Vous le trouverez
programmation du contrôleur il nous faut déterminer manuellement la dite adres- par exemple auprès du groupe MSC chez Yahoo [4] et pourra être placé dans le
se. En effet, le micro WEBserver ne travaille pas avec une attribution automatique dossier du projet. Vous pouvez également mettre ce fichier à un endroit moins
des adresses. En standard, l’adresse IP attribuée est 192.168.1.156. Il s’agit d’une dédié, la position devant cependant être indiquée dams DL.BAT.
adresse faisant partie d’une série spécialement réservée pour des réseaux n’étant Il ne faut pas oublier de placer les cavaliers J1 et J2 sur la carte à MSC1210 (J3
pas reliés directement à Internet. Les abonnés à ADSL ou à Internet par le câble, reste ouvert). En l’absence de J1 et J2 la carte est protégée contre une réinitialisa-
utilisent sans doute une telle série. Les adresses ayant la forme 10.0.0.x font éga- tion et tout changement du progiciel (firmware) via le PC. Il reste pour finir, à
lement partie de cette catégorie. disposer d’un câble modem zéro pour la connexion de la carte au PC. Une fois le
Il existe peut-être la possibilité de demander une « vraie » adresse Internet pour le downloader présent, le fichier DL.BAT modifié si nécessaire (port COM et/ou che-
micro Webserver, mais cela dépend de votre fournisseur d’accès. Il vous faudra min vers le downloader) et que la carte alimentée est connectée au port correct du
vérifier et déterminer vous-même la série d’adresse à utiliser et quelle adresse est PC, il reste à cliquer sur « DL.BAT » dans JFE.
disponible pour attribution au serveur. Si tout se passe comme prévu, la carte MSC1210 se manifeste par un petit texte et
Une fois une adresse choisie, nous pouvons faire appel aux logiciels de program- si l’on ne voit pas apparaître le texte « <NET FAILURE> », c’est que la carte
mation et aux fichiers C nécessaires. Une partie du code-source nécessaire, la par- Ethernet est reconnue ! Il faut en outre que l’une des LED rouges de la carte MSC
tie implémentant en fait le serveur Web, est fournie avec le compilateur uC/51 (à clignote lentement.
compter de la version 1.20). Il est possible de télécharger une version de démons- N’oubliez pas, après le téléchargement, d’enlever les cavaliers J1 et J2 !
tration parfaitement fonctionnelle de ce compilateur depuis la page Web de l’au-
teur [1]. La seule différence par rapport à une version enregistrée est que la taille
du code pour ce micro Webserver est limitée à 16 Koctets, ce qui est suffisant pour
la présente application. Le paquet comporte aussi des exemples de code-source
pour l’initialisation du serveur Web et l’exécution d’une page Web (+ quelques
pages à titre d’exemple).
Après installation du compilateur uC il faut commencer par créer un « espace de
travail » (Workspace) pour MakeWiz. Ouvrir, dans MakeWiz, le fichier
...\SRC\MSC1210\ELM_FLEX\ELM_FLEX.MAK. Modifiez ensuite le texte (en ajou-
tant votre propre numéro de version par exemple) de façon à libérer le bouton
Save. Cochez la case « Write JFE-Workspace File » et enregistrez le fichier (figu-
re 5).
Il est possible maintenant de lancer l’éditeur JFE (nos remerciements à Jens
Altmann). Dans JFE ouvrir le fichier ...\SRC\MSC1210\ELM_FLEX\ELM_FLEX.WSP
avec « Open Workspace ». L’éditeur montre alors tous les fichiers faisant partie de
ce projet. Il faut commencer par entrer dans le fichier ELM_FLEX.C l’adresse IP
définie précédemment. Cela peut se faire dans la ligne :
COMPOSE IP(my ip, 192.168.1.156).
Dans un Workspace créé dans
MakeWiz, veillez à avoir, en JFE,
Figure 5. Enregistrer le projet avec MakeWiz.
3 boutons spéciaux, à savoir
« MAKE », « RE-MAKE » et « DL.BAT ».
Avec « MAKE » on compile le projet,
seuls le fichiers ayant effectivement
changé étant retraités. C’est courant et
la façon la plus rapide de générer le
fichier .HEX destiné au microproces-
seur. « RE-MAKE » sert en cas de modi-
fication de quelque chose qui ne se
trouve pas dans le « Workspace », les
fichiers d’en-tête (.h) par exemple.
Avec cette instruction, tout est recom-
pilé. « DL-BAT » permet, pour finir, de
transférer le résultat vers la carte
MSC. C’est en fait l’exécution d’un
fichier batch auquel JFE ajoute un
paramètre, qui est toujours le nom du
fichier-cible, « ELM_FLEX » (sans
extension) dans le cas présent.
Dans le fichier batch (qui se trouve
aussi dans le dossier du projet) on
donne la ligne de commande démar-
rant le « transfert » vers la carte MSC.
Ici ce sera :
download /F%1.hex /X11 /P1 /T
/B9600
Le paramètre P1 indique que l’on doit
utiliser le port COM1 du PC pour la
programmation (peut partant être
Figure 6. Avec JFE, tous les fichiers sont à portée de main.
modifié si nécessaire).
7-8/2004 - elektor 13
Il vous faut www.wickenhaeuser.com et, comme toujours, sur le site Web
d’Elektor, www.elektor.fr.
Le micro Webserver se compose : Le logiciel de programmation pour la carte à MSC1210
(Downloader.exe) est disponible à l’adresse référencée en
– De la carte à MSC1210 (Elektor-Meter, Elektor Hors- [4]. Les mises à jour sous disponibles sur le site de l’auteur.
Gabarit 2003)
– D’une carte réseau Ethernet 10 Mbit (RJ45, paire torsadée)
Produits disponibles
– D’un compilateur µC et du logiciel correspondant.
– La platine MSC1210 dotée de ses composants (testée et
– Du programme downloader (Downloader.exe) de TI
calibrée) (EPS030060-91)
– Extension réseau prête à l’emploi pour la MSC1210
Vous pourrez vous procurer le microcontrôleur MSC1210 et (EPS044026-91)
le matériel réseau adéquat auprès d’Elektor.
– Un paquet combiné comprenant la carte MSC1210, son
Le compilateur µC ainsi que tous les logiciels qui s’y rappor- extension réseau et tous les articles d’Elektor qui s’y rap-
tent sont disponibles gratuitement sur le site portent sur disquette (EPS044026-92)
est partant limité. À noter que la puce (propres). Veillez bien cependant à ce réalisation. Par données dynamiques
CS8900A comporte un tampon de que vos propres routines ne consom- nous entendons, par exemple, des don-
4 Koctets à l’intention des paquets ment pas la totalité du temps proces- nées de mesure en provenance de la
Ethernet entrants. Ceci est peu lorsque seur. Le serveur Web en deviendrait carte du processeur. Ces données peu-
plusieurs utilisateurs tentent de inaccessible. vent très facilement être intégrées dans
contacter le serveur ou lorsque l’on La pile (stack) FlexGate TCP/IP tra- une page Web. L’inverse est vrai égale-
demande, par exemple, des images. En vaille à base d’événements (events). Le ment : il est possible, par une page
fait cela n’a pas grande importance, en micro Webserver réagit uniquement à Web, de télécommander les sorties du
TCP, il n’y a pas de problème en cas EVENT_http_REQUEST (demande de processeur. Cf. l’article cité plus haut !
d’absence de réponse à l’un ou l’autre page) et EVENT_SOCKET_IDLETIMER
paquet. En cas de besoin, le client le (toutes les 0,5 s environ). Lorsqu’un Il y a bien évidemment bien plus à
renverra de lui-même. client accède à une page, on com- raconter au sujet de la partie Internet
Après la création des sockets, nous mence par en demander le nom par du logiciel (la pile TCP/IP) mais cela
rencontrons, dans ELM_FLEX. C, une webpage name(). Avec nous amènerait trop loin. Si vous voulez
ligne servant à l’initialisation du webpage bind() on prépare la page en savoir plus, jetez donc un coup d’oeil
convertisseur A/N du microcontrôleur. correspondante en réponse. Toutes les au mode d’emploi de la pile. Il se situe
Un second article, « Télémesure via pages disponibles doivent auparavant, dans le uC-compiler et se trouve dans
Internet », vous en dira plus à ce sujet. être déclarées à l’aide de array extern le dossier ...SRC\FLEXGATE\. À noter
Le programme tourne alors dans une code uchar (cf. ELM_FLEX.C). que Texas Instruments travaille à une
boucle for sans fin. À intervalle régu- Si la page demandée ne comporte pas note d’application consacrée à ce pro-
lier il est fait appel à poll_webserver(). de données dynamiques, les choses en jet. Les détails apparaîtront en temps et
Tant que le résultat retour est 0, on resteraient là. Mais c’est précisément en heure sur le site Internet de TI.
pourra avoir exécution de routines là que se trouve la puissance de cette (044026-1)
Indicateurs :
Cyan : Asie Pacifique
Rose : Europe, Moyen-Orient, Asie Centrale, Afrique
Jaune : Amérique du Nord
Bleu : Amérique Latine et Caraïbes
Rouge : Adresse IP RFC1918
Noir : Non identifié
14 elektor - 7-8/2004
el grains de sel grains de sel grains de sel grains de se
Monte-en l’air
sol par une liaison sans fil, On trouve sur Internet d’aut-
parlent d’elles-mêmes. res sites consacrés à la télé-
Rien ne force à se limiter à la métrie et à l’acquisition de
prise de photos. Mr Humez a données, le site de Dietrich
développé un système de Meissner [3], donne des sché-
télémétrie. Il est possible mas de circuits et program-
En aéromodélisme la télémétrie donne à l’oc- ainsi, par exemple, de mesu- mes pour PIC, Palm et
rer l’altitude, la température Windows.
casion des résultats surprenants –en particulier et la tension aux bornes de Voulez-vous en savoir plus ?
lorsque l’électronique s’en mêle... l’accu et d’envoyer ces infor- Jetez un coup d’oeil aux sites
mations en temps réel vers la mentionnés ou entrez les
« terre », combinées éventuel- mots-clef « model » ou « télé-
lement à une liaison vidéo métrie » (telemetry) dans un
À chaque fois il se vérifie que Humez décrit sur son site [1] pour une incrustation sur l’i- moteur de recherche tel que
le modélisme et l’électro- des appareillages de toutes mage d’un écran. Google (www.google.com).
nique constituent une combi- sortes servant à « accrocher » Notre compatriote n’est pas le (040078)
naison fructueuse. Le défi des appareils photo ou des seul à trouver son bonheur
est à chaque fois de décou- caméscopes à des aéronefs dans cette matière ô combien
vrir des applications mar- ou des ballons. Les photos et intéressante. Ainsi, une équi-
quantes offertes par leur images prises en cours d’o- pe sous la direction de
association. Ainsi, Olivier pérations voire envoyées au Maynard Hill a réussi à faire 1] Images prises du ciel
travers l’Atlantique à un sur le site de Olivier
modèle réduit volant. Lors du Humez :
décollage et de l’atterrissage www.kapelec.com/
l’avion est radiocommandé
comme d’habitude. Au cours [2] Page d’accueil de Trans
du vol, un microprocesseur Atlantic Model :
prit le pilotage à son compte : http://tam.plannet21.com/
le trajet était corrigé en per- index.htm
Informations concernant
manence à partir des infor-
le dit vol :
mations GPS. Quelques
www.kh-gps.de/ flug.htm
détails techniques : 3 000 km
en 39 heures, consommation
de carburant totale 5,7 l (!) Circuits et logiciels sur le
Leur site [2] donne de plus site de Dietrich Meissner :
amples informations concer- http://home.germany.net/
nant le trajet et les tech- 100-173822/
niques utilisées. d_logg2_engl.htm
7-8/2004 - elektor 15
TÉLÉMESURE VIA
Jürgen Wickenhäuser
<html> http://.../reply.html?A1=16&A2=29&A3=35?A9=
<head> Set+Clock
<title>A simple
page</title> Le « ? » signale le début d’une requête GET. Le « & » sert de
</head> séparateur et le « + » d’espace. Pour les caractères spéciaux
<body> qui n’ont pas leur place dans une URL, on les remplace par
Hello <a leur code hexadécimal précédé du signe « % ».
href=http://www.elek- On peut mettre plusieurs formulaires dans une même page
tor.org>Elektor</a>! HTML. Les données passées selon la méthode GET se combi-
</body> nent simplement dans l’URL.
</html> La pile TCP/IP Flexgate attend des variables dont le nom com-
mence par un « a » ou un « A », suivi d’un nombre compris
entre 1 et 255.
Voyez la figure 1 pour connaître le résul-
tat de ces quelques lignes.
Intégrer le code C
Il est inutile d’entrer dans les détails. Internet Maintenant que nous pouvons passer les variables par le code
regorge de sites dédiés à l’apprentissage du lan- HTML, il reste à les accueillir dans le code du MSC1210.
gage HTML, de trucs et astuces en tout genre. Une Nous en avions déjà parlé dans l’article sur le serveur Web
recherche dans www.google.com sur les mots tutoriel ou de ce même numéro d’été double, c’est dans le programme
aide html achèveront de vous convaincre. ELM_FLEX.C qu’on paramètre le serveur. La routine qui fait
Astuces – Barrière à lumière infrarouge simple (juillet/août 2002)
– Détection d’intrus (Détecteur infrarouge du commerce ou
Le micro Webserver trouvera sa place dans toutes les « Détecteur de vibrations », juillet/août 2002)
applications susceptibles d’être surveillées ou comman- Exercer un contrôle d’accès centralisé qui combine:
dées par Internet. Nous vous proposons ci-dessous un
aperçu des composants et des montages d’Elektor aux- – Lecteur de cartes à puce (comme on en trouve chez
quels l’adjonction d’une interface de communication vers Conrad)
le monde extérieur devrait grandement profiter. – Barrière à lumière infrarouge simple (juillet/août 2002)
– Ouverture de porte « Majordome de luxe » (juillet/août
Construire une station météo complète équipée de : 2002
– Sonde thermométrique (PT100 ou un modèle numérique – Portes automatiques (pièces électromécaniques, cons-
comme le LM76) truction)
– Détecteur de pluie (juillet/août 2003)
– Détecteur d’orages (octobre 2003) Commander et surveiller des machines
– Anémomètre (« Autant en emporte le vent », mai 2004) – Tachymètre (« Tachymètre pour modélisme », novembre
– Hygromètre et thermomètre (« Climat-Logger », janvier 2003, comme suggestion)
2004) – Tension et courant (par diviseur de tension ou shunt,
– Indicateur de niveau pour citerne d’eau de pluie photocoupleur et convertisseur A/N)
(juillet/août 2000) – Thermométrie (PT100, ou encore LM75A)
– Pluviomètre, jauge de niveau de haute précision et – Niveau de liquide (Jauge de niveau de haute précision
Mesure de niveau « alternative » (juillet/août 2001) et Mesure de niveau « alternative »(juillet/août 2001)
– Intensité lumineuse (LDR au lieu de PT100) – Débitmètre (disponibles entre autres chez Conrad)
– Baromètre (disponibles entre autres chez Conrad)
Commander à distance d’appareil et
télésurveillance domestique – Commande de vanne et de ventilation (relais)
– Enclenchement de relais ou de triac ou commande pro-
– Thermométrie (PT100, ou encore LM75A)
portionnelle par signal PWM.
– Percolateur, commutation du chauffage, de l’éclairage
(relais) Accès à une centrale de traitement de données
– Ouverture et fermeture automatique des volets (relais) (« Affichage LCD I2C », septembre 2003, lecteur de code
– Éclairage extérieur (relais, éventuellement avec LDR) à barres, par exemple Conrad).
Figure 1. Une erreur fréquente, lors de la copie d’une valeur dans une
Quelques lignes variable locale est de dépasser la taille préalablement réser-
suffisent à composer vée au moment de déclarer cette variable. N’oubliez pas
une véritable qu’en C, les chaînes de caractères se terminent par un carac-
page HTML. tère 0 qu’il faut également comptabiliser.
18 elektor - 7-8/2004
Mesures à la PT100
Dans l’une des pages de démonstration, T_DISP.HTML, on
effectue des mesures de température. Pour ce faire, on utilise
des thermistances PT100. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter d’é-
ventuelles imprécisions des mesures puisque le circuit
MSC1210 délivre une tension de référence stable et s’en sert
pour calibrer son convertisseur A/N. Si l’on utilise une résis-
tance et un capteur PT100 précis (la classe DIN 1/3 est ici la
plus appropriée), il n’est même pas nécessaire de calibrer quoi
que ce soit. Avec des composants moins précis, il vaut mieux
effectuer quelques réglages sur de la glace fondante (0 °C) et
de l’eau à 40 °C contrôlée avec un thermomètre médical.
Malheureusement, la PT100 n’est pas partout linéaire. On
peut toutefois s’attendre à un écart maximal de 0,5 °C dans la
fourchette –10 à +50 °C (cf. figure 3), ce qui est largement
satisfaisant dans bien des cas.
Il peut aussi arriver qu’un petit échauffement s’opère en raison
du courant constant de 2 mA qui traverse la PT100, surtout si la Figure 2. SET.HTML
taille du logement est étroite. Le feuillet de caractéristiques dans l’éditeur
indique souvent ces informations en fonction du type d’applica- AceHTML.
tion. Le diviseur de tension se raccorde entre Uref, AIN7 et
AGND/AINCOM de la carte MSC1210 (voyez à la figure 4).
3,00
Erreur
Conversion de mesures 2,50 de mesure
[°C]
Le fichier « ELMET.C » comporte non seulement les routines d’i- 2,00
7-8/2004 - elektor 19