Vous êtes sur la page 1sur 154

Amplificateur HT

Les analyseurs audio, tels ceux de la série


Audio Precision, sont dotés de généra-
teurs qui sont malheureusement incapa-
bles de fournir le niveau de tension suffi-
sant requis par certains test. C’est la raison
qui nous a poussé à développer cet étage
d’amplification « booster ». Il fournit exac-
tement la même tension qu’un amplifica-
teur de 300 W connecté à une charge de
8 Ω. Les applications de ce petit amplifi-
cateur sont, par exemple, la mise à l’é-
preuve de filtres de mesure ou un chan-
gement de calibre automatique.
À une alimentation ±75 V, de l’amplifica-
teur peut fournir 50 Veff, ce qui signifie
que pour cela il suffit de disposer d’un
signal de 5 Veff fourni par le générateur,
le gain ayant en effet été fixé à 10x. Sou-
vent, à tension de sortie maximale, il n’est
pas possible de disposer de la totalité de
la bande passante du générateur, ce qui à un étage tampon réalisé en technologie permettre une amplification. Nous avons
explique que nous ayons choisi de faire discrète. Cet étage est de la forme étage joliment tiré parti de cette possibilité ici,
amplifier cette électronique un peu plus compound symétrique, ce qui permet le NE5534 étant capable de travailler à
que strictement nécessaire pour la pré- d’obtenir une tension de sortie maximale. ±22 V au maximum (il travaille alors bien
sente application. L’avantage de l’étage compound est de à la limite de ses possibilités !).
La courbe montre la distorsion harmonique
totale (THD+N, N = Noise pour bruit) en
fonction de la tension de sortie. On voit
1-630440
clairement qu’à 1 kHz (courbe A) on ROTKELE )C(
C6 R18
+
H2

R13
atteint à partir de quelque 10 V et à une
OUT1

H3

C2
R20
charge de 10 kΩ, les limites de l’analy- K2 T5
R7

R9

seur d’Audio Precision. Les escaliers que D3 C8


D9
R21
R22

T3
R4

l’on découvre dans la courbe sont dus aux


T1
commutations de calibre de l’analyseur. À C1 D1 D5 R11
moins de 10 V, ce que l’on mesure en fait R5 C4 D6
R17
R3
IC1

R6
H5

est du bruit. À 20 kHz (courbe B) la dis- R2


D7
R16
D2 R15
torsion augmente progressivement, mais R1 0 D8 R12
C5
avec 0,008% à modulation proche du T2
K1
maximum à 50 V, elle reste très faible. Les T4
D10

D4 C9
R24
R23

R10
R8

2 courbes représentées ici ont été relevées


T6
à une largeur de bande de 80 kHz. C3 H4

Le coeur de notre amplificateur est une H1

044036-1
- R19
C7 R14
vieille connaissance, un NE5534, associé

R18,R19 = 27 Ω
Liste des R20 = 47 Ω
T3 = 2SC2911
T4 = 2SA1209
composants R21 à R24 = 12 kΩ T5 = MJE350
T6 = MJE340
Condensateurs : IC1 = NE5534
Résistances : C1 = 22 pF
R1,R16,R17 = 10 kΩ C2,C3 = 47 µF/25 V radial Divers :
R2,R6 = 100 Ω C4 à C7 = 100 nF (C6/C7 100 V !) K1,K2 = embase Cinch encartable (T-
R3 = 1kΩ10 C8,C9 = 470 µF/100 V radial 709G, Monacor) radiateur 2,5 K/W
R4 = 10kΩ0 (tel que, par exemple, Fischer SK100,
R5 = 5kΩ6 Semi-conducteurs : 50 mm de haut)
R7,R8 = 47 kΩ D1,D2,D5 à D8 = 1N4148
R9,R10 = 270 Ω D3,D4 = LED rouge plate La platine 044036-1 est disponible
R11,R12 = 82 Ω D9,D10 = diode zener 22 V/1W3 auprès de ThePCBShop
R13,R14 = 220 Ω T1 = BF470 Le dessin de la platine est téléchargeable
R15 = 1 kΩ T2 = BF469 depuis notre site : www.elektor.fr

elektor - 7-8/2004
R4
10k0

+75V

D3 R9 R13

270Ω

220Ω

27Ω
1V79

1V21

1V54

0V96
R18

T5
T1
D1, D2, D5...D8 = 1N4148 +22V
BF470
T3
+23V R7

47k
MJE350

D1 R5 C1
D5 2SC2911
5k6 R11

82Ω
22p R16
K1 D6 10k
R2 8
3 7
100Ω R6 R17 R20
K2
5

2V43
6
IC1 100Ω 10k 47Ω
2 D7
4 R12 R15
1

82Ω

1k
R1 R3
D2 NE5534 D8
10k

1k10

T4

47k R8

T6
T2
- 22V5 2SA1209
BF469
-22V
MJE340
D4 R10 R14
270Ω

220Ω

27Ω
1V79

1V21

1V54

0V96
R19

+75V R21
12k
+75V R22 -75V
12k +22V
D9
C8 C6 C4 C2

470µ 100n 100n 47µ


100V 22V 25V
1W3

D10
C9 C7 C5 C3

470µ 100n 100n 47µ


100V 22V 25V
R23
1W3
12k -22V
-75V R24
12k
044036 - 11
-75V

Nous supposons que l’amplificateur opé- 35 mA circulant à travers T5 et T6, l’é- inférieure à celle des MJE. La tension col-
rationnel est capable de fournir, sans dis- tage de sortie fonctionne bien sagement lecteur/émetteur maximale est de 160 V.
torsion, une tension de 15 Vcrête. Ceci en classe A. Les contre-réactions locale et À cette valeur (CC) il est possible de trai-
implique, au niveau de l’étage compound, totale requièrent un courant maximum de ter 7 mA encore (ou 20 mA pendant
un gain de 4,7x. Ce gain est déterminé 20 mA. En dépit de cette « charge nulle » 1 s). La tension qu’auront à traiter ces
par la contre-réaction locale que consti- les transistors de sortie travaillent encore transistors ne dépassera guère, en pra-
tuent les résistances R15 à R17. Celle-ci a largement à l’intérieur de leur zone de tique, que 100 V. À un réglage de
été réduite au strict nécessaire, ce qui per- fonctionnement sûr (SOA = Safe Opera- 7 mA, ces transistors aussi restent large-
met d’utiliser des résistances normales. ting Area). La charge minimale sera de ment à l’intérieur de leur zone de fonc-
Théoriquement, on s’attendrait à un gain quelques kiloohms. tionnement Étant donnée la tension d’a-
de 6x, mais les étages T3 et T4 ont une Tel qu’il est proposé ici, l’amplificateur limentation élevée, il s’agit là de détails
influence sur la contre-réaction locale. n’est pas protégé contre les courts-circuits. auxquels il faudra faire attention.
Dans le cas d’une commande en tension On pourra éventuellement faire passer Un quarteron de diodes du type 1N4148
continue, la dissipation de R16 (R17) sera, R20 à 1 kΩ ou le doter d’une limitation force les transistors T3 et T4 à un courant
au maximum, de l’ordre de 0,3 W. de courant. Toute modification se tradui- fixe, de sorte qu’il n’est pas nécessaire,
Pour T5 et T6 nous avons choisi des rait cependant par un risque de pertes au ensuite, de procéder à un réglage du cou-
MJE340 et MJE350. Cette paire n’a en niveau de la qualité de l’amplificateur. rant de repos. Une paire de sources de
effet pas été dépassée depuis nombre Nous avons utilisé, pour les transistors de courant symétriques polarise ces diodes
d’années déjà. À une tension commande T3 et T4, une paire de trans- à 4,5 mA (T1 et T2) environ. Nous avons
collecteur/émetteur de 150 V, le MJE350 istors tout récents de Sanyo. Ceux-ci se utilisé ici des BF en raison de leur capa-
peut supporter un courant de collecteur caractérisent par une linéarité (hFE) sen- cité encore plus faible. Si vous deviez
de 40 mA. Avec un courant de repos de siblement meilleure et une capacité (Cob) avoir des problèmes à trouver des BF469

7-8/2004 - elektor
et BF470, vous pouvez utiliser les mêmes 1

transistors pour T3 et T4, à savoir respec- 0.5

tivement des 2SC2911 (NPN) et


0.2
A = 1kHz
2SA1209 (PNP). B = 20kHz
0.1
Le pilotage de cet étage se fait par le
biais de D5 à D8, de sorte que l’amplifi- 0.05

cateur peut se contenter de compenser la 0.02

différence de courant au niveau de T3 et % 0.01

T4. La résistance R6 protège la sortie de 0.005


IC1 contre un retour (feedback) capacitif
éventuel de l’étage de sortie. Les résistan- 0.002

ces R4 et R3 déterminent la contre-réac- 0.001


B
tion totale. Cette dernière est fixée de 0.0005

façon relativement précise à un gain de A


0.0002
10x (A = 1 + R4/R3), la résolution de
0.0001
cette équation donnant exactement 100m 200m 500m 1 2
V
5 10 20 50 60
044036 - 12

10,09x. R5 et C1 constituent la compen-


sation de l’ensemble de l’amplificateur en
dotant l’amplificateur opérationnel d’une trée qui vaut partant 10 kΩ0. Rien n’in- tances de sorte qu’il n’est pas nécessaire
contre-réaction locale. Ne perdez pas de terdit de donner à R1 une valeur plus d’utiliser des résistances de puissance spé-
vue qu’une adaptation du gain se traduit importante mais cela se traduira par un ciales. Les condensateurs C6 à C9 décou-
automatiquement par un changement de offset de sortie plus important. Le courant plent l’étage de sortie, C2 à C5 se char-
cette compensation. de polarisation de IC1 atteint aisément geant du découplage de l’amplificateur
Un NE5534 est, en interne, compensé 0,5 µA, ce qui explique l’offset de 50 mV opérationnel. Sur notre prototype, la
pour des gains égaux ou supérieurs à 3. à la sortie. Cette valeur ne devrait pas consommation de courant totale attei-
Partant, le rapport entre R5 et R3 doit être poser de problème pour la majorité des gnait, une fois le circuit chaud, quelque
supérieur à 2. Avec ses 11 MHz (mesu- applications. L’alimentation de l’amplifi- 57 mA. On pourra utiliser, pour l’alimen-
rés à 40 Veff), la largeur de bande de cateur opérationnel est dérivée de l’ali- tation de l’amplificateur, le circuit baptisé
l’amplificateur est plus qu’honorable. R2, mentation ±75 V d’origine à l’aide d’une « alimentation HT » décrite ailleurs dans
D1 et D2 constituent la protection en paire de diodes zener. Le paramétrage ce même numéro.
entrée. R1 détermine l’impédance d’en- se fait par la prise en parallèle de 2 résis- (044036-1)

4 elektor - 7-8/2004
Surveillant
de courants d’air
Gregor Kleine Ing. Dipl. 1 +5V

R4
La surveillance des ventilateurs et autres C1

330Ω
machines soufflantes est normalement 100n
basée sur la consommation. Si elle se IC1
5 8
trouve entre certaines valeurs, on peut HEATER
supposer que le ventilateur tourne et fait I REF VREF
VCC
circuler l’air de refroidissement. Un dépas- + 2V5
R1
1

sement du seuil inférieur vers le bas ou TMP12

49k
peut-être même du seuil supérieur vers le
* OVER
D1

7 T > TSETHIGH
haut est le signe que quelque chose ne VSETHIGH 2
SETHIGH
rouge

tourne pas rond : l’appareil est défec- R2

Sensor
tueux ou bloqué. * D2

1k47
UNDER
Le composant capteur TMP12 de Analog 6 T < TSETLOW
vert
Devices (www.analog.com) permet de VSETLOW 3
SETLOW

surveiller directement le courant d’air


R3
frais. Cette puce contient un capteur de 4
GND
* voir texte
96k5

température et une résistance chauffante *


ainsi que 2 comparateurs et une source
de tension de référence. La figure 1
040065 - 11
montre le circuit complet de ce « sur-
veillant de courants d’air ». Le diviseur de
tension R1, R2 et R3 fixe les seuils de ten- 2
Température
sion ainsi que – par l’entremise du cou- ambiante
[°C] LED D1
rant de charge IREF – l’hystérésis aux on
points de commutation. La résistance de r
'ai
chauffage interne peut être reliée directe- TSETHIGH xd
+60 s flu
ment à la broche 5 (Heater) ou à la ten- S an
r
sion d’alimentation de +5 V par la résis- d'ai LEDs
c flux off
tance série R5 pour réduire la consomma- TSETLOW Ave
+55
tion interne. Dans notre cas, 2 LED sont
commandées par les sorties collecteur
+50
ouvert UNDER (broche 6) et OVER (bro- Température puce LED D2
on
che 7).
Le fonctionnement du capteur TMP12
repose sur le principe suivant : la puce,
PHeater
chauffée par la résistance intégrée, est 50 100 150 200 250 [mW]
refroidie par le courant d’air. Qu’arrive-t- 040065 - 12
il si le courant d’air disparaît ou s’affai-
blit par suite d’une défectuosité du venti-
lateur ou de la présence d’un obstacle
VREF
dans l’arrivée d’air ? La température aug- seuils de température TSETHIGH et TSETLOW 3
mente jusqu’à ce que la dissipation, par de sorte à placer la courbe avec courant
exemple par la platine, soit de nouveau d’air entre les 2 seuils de température, I REF = ∆T • 5µA + 7µA
en équilibre avec la chaleur interne pro- étant donnée la puissance dissipée dans
R1
duite. La figure 2 représente ce proces- l’élément de chauffage (ici 250 mW). On
sus sous la forme de 2 courbes. La puis- obtient ici +55 °C et +60 °C.
sance dissipée dans la résistance de Le diviseur de tension R1 à R3 fixe la
chauffage interne de 100 Ω portée sur position absolue des seuils de tension et VSETHIGH = (TSETHIGH + 273,15) • 5mV

l’axe X peut atteindre 250 mW lorsque l’hystérésis aux points de commutation. R2

la broche 5 est directement raccordée à Cette dernière fonction est assurée par le
+5 V. En l’absence de chauffage, la tem- courant IREF traversant le diviseur de ten-
pérature du capteur est proche de la tem- sion. La figure 3 donne la formule
VSETLOW = (TSETLOW + 273,15) • 5mV
pérature ambiante, supposée ici égale à appropriée. ∆T est l’hystérésis de 2 °C qui
+50 °C. Lorsque la puissance de chauf- engendre ici un courant IREF de 17 µA. R3

fage augmente, les 2 courbes permettent On obtient les tensions aux nœuds du
de déterminer l’accroissement de tempé- diviseur de tension à partir des seuils de
rature de la puce – avec ou sans courant température. VSETHIGH = 1,666 V avec
040065 - 13
d’air. Plus précisément, on choisit les +60 °C et VSETLOW = 1,641 V avec

elektor - 7-8/2004
+55 °C. VREF = 2,5 V permet de calculer obtenues. On fera appel à des résistan- la température nominale est atteinte. Un
les valeurs de R1 à R3 à partir du courant ces fixes en parallèle ou en série ou à des four de ce type permet par exemple de
dans la résistance et de la chute de ten- potentiomètres d’ajustage. faire fonctionner un oscillateur à quartz à
sion à ses bornes. Le schéma indique les Le TMP12 permet d’engendrer des une température assez élevée pour le ren-
valeurs calculées sans tenir compte de signaux de supervision numériques pour dre thermiquement insensible (enceinte à
leur disponibilité. Comme les seuils de un processeur ou (à l’aide de circuits d’at- régulation de température). La fiche de
température sont relativement proches taque en aval) de mettre en marche un données indique que cette puce peut être
dans notre cas, il faut reproduire autant ventilateur auxiliaire. Le TMP12 peut aussi utilisée entre –40 °C et +125 °C.
que possible les valeurs de résistance commander l’extinction d’un four lorsque (040065-1)

7-8/2004 - elektor 3
Chargeur de CdNi
Wolfgang Schmidt IC1 *
D1 LM317

Un chargeur CdNi simple sortira comme 1N4002


par enchantement de la caisse à brico- R2
C1 C2 C3
lage si l’on dispose d’un régulateur de
tension économique LM317 ou 78xx. Ce 500µ ...
100n 100n
2000µ
chargeur possède un afficheur de charge
et un afficheur de fin de charge. Le cou- D2
R1
BT1
rant, limité par R3 et un transistor, permet
de charger un nombre quelconque d’élé-
T1
ment jusqu’à la tension de fin de charge R4
470Ω
déterminée par le régulateur. L’omission
du condensateur de lissage (C1) permet BC547B
R3
d’effectuer une charge pulsée. Celle-ci
permet de choisir un courant de charge 040020 - 11

plus élevé ; le fonctionnement de la régu- * voir texte


lation ne change pas.
Le fonctionnement est très simple : tant certain nombre d’éléments : la tension passe un courant de 6 mA. Le courant
que les éléments ne sont pas complète- entre la connexion de référence et la sor- dans R1 est égal à cette valeur plus le cou-
ment chargés, le régulateur n’agit pas sur tie du LM317 est de 1,25 V, de sorte qu’il rant du régulateur (environ 4 mA), soit envi-
le courant de charge, qui est toutefois faut charger au moins 3 éléments ron 10 mA. La résistance R1 est égale à
limité par R3 et le transistor T1. On a (3⋅1,45 V > 2,9 V + 1,25 V) ; ce nombre 390 Ω pour une tension de 9 V – 5 V =
passe même à 4 dans le cas du 78xx 4 V. La tension de fin de charge est alors
Imax ≈ 0,6 V / R3 dont la chute de tension atteint environ d’environ 8,9 V. Il est parfois nécessaire
3 V (plus 2,9 V). d’ajuster R1 pour tenir compte de l’in-
Pour Imax = 200 mA, on a R3 = 3 Ω. La Le courant diminue progressivement à la fluence de la charge et du type du régula-
LED indique que la limitation de courant fin de la charge des accumulateurs ; la limi- teur sur le courant passant par celui-ci.
est active, donc que la charge des accu- tation de courant devient inactive et la LED Le condensateur de lissage sera adapté
mulateurs n’est pas complète. s’éteint. À ce moment-là, la tension de réfé- au courant de charge. On peut, comme
La LED positionne la connexion de réfé- rence du régulateur ne dépend que du divi- mentionné au début, éliminer ce conden-
rence du régulateur de tension à environ seur de tension R1/R2. Avec un régulateur sateur pour obtenir une charge pulsante.
2,9 V. Il faut donc charger au moins un 7805, la valeur de R2 sera telle qu’il y (040020-1)

2 elektor - 7-8/2004
Mesureur de puis-
sance HF linéaire
Gregor Kleine Ing. Dipl. +2V7 ... +5V5 4- Bump micro SMD

RFIN/EN A1 A2 VDD

National Semiconductor propose le R1 C3


LMV225, un mesureur de puissance 1,0 mm

10k
linéaire en boîtier CMS dans la plage de 100n
GND B1 B2 OUT
fréquence 450 MHz à 2 000 MHz. Ce A2
K1
circuit intégré ne nécessite que 4 compo- PIN VDD
1,0 mm
RIN = 50Ω UOUT
sants externes. C1
A1
IC1
B2
Top View

Un condensateur de couplage sépare le RFIN /EN OUT


470n LMV225
signal d’entrée de la tension continue du
GND
circuit intégré. Le circuit intégré est activé
B1 C2
par le niveau de la tension continue appli-
quée au plot d’entrée par la résistance de 1n

10 kΩ : le détecteur est activé et


consomme environ 5 à 8 mA quand elle 044010 - 11 044010 - 11a

dépasse 1,8 V. Le circuit intégré passe en


mode d’arrêt (shutdown) et ne consomme sion de sortie est égale à 2,0 V à 0 dBm de données du LMV225 indique comment
plus que quelques µA lorsque la tension et à 0,4 V à –40 dBm. La valeur 0 dBm une résistance série permet de décaler la
du plot A1 passe à moins de 0,8 V. On correspond à une puissance de 1 mW à plage de mesure de 40 dB vers des
peut donc commuter le LMV225 entre l’é- 50 Ω. Ce sont 224 mV efficaces pour une niveaux de puissance plus élevés.
tat actif et l’arrêt en reliant la résistance tension sinusoïdale. La relation entre la Le LMV225 est un résultat de la technique
10 kΩ à un signal logique. Un condensa- puissance et la tension est en général dif- des portables. Cela explique son boîtier
teur de 100 nF filtre la tension d’alimen- férente pour les signaux modulés. Le CMS minuscule (seulement 1 mm ⋅ 1 mm)
tation située entre +2,7 V et +5,5 V et tableau indique quelques valeurs supplé- à 4 perles de soudure (similaire aux boî-
envoie les résidus HF à la masse. Il faut mentaires de puissance et de tension dans tiers BGA à matrice de billes). Les plots
encore mentionner le condensateur de le cas d’une tension sinusoïdale. La résis- de connexion sont désignés par A1, A2,
sortie qui forme un filtre passe-bas avec tance d’entrée du détecteur LMV225, de B1 et B2 selon la notation matricielle. Le
le circuit interne du LMV225. La fré- l’ordre de 50 Ω, facilite l’adaptation de coin où se trouve A1 est biseauté.
quence de coupure de ce filtre est d’envi- puissance usuelle en technique HF. La fiche (044010-1)
ron 8 kHz avec 1 nF. Elle est donnée par
la formule
Ueff 2,0V
dBm mW
fC = 1 / (2⋅π⋅COUT⋅RO) (sinus) UOUT [V]

–40 0,0001 2,24 mV 1,5V

dans laquelle RO représente la résistance


–30 0,001 7,07 mV
de sortie interne de 19,8 kΩ. Le filtre de 1,0V 40mV/dB

sortie passe-bas détermine le pourcentage –20 0,01 22,4 mV


de modulation d’amplitude que le détec- –10 0,1 71 mV 0,5V

teur laisse passer. 0 1 224 mV


La sortie à résistance élevée fournit une
10 10 707 mV - 40 - 30 - 20 - 10 0
tension proportionnelle à la puissance PIN [dBm] 044010 - 12

avec une pente de 40 mV par dB. La ten-

2 elektor - 7-8/2004
Du courrier
pour vous !
1 230V

Sonnette
TR1
Enregistreur
*
ou vocal
gong
8V
Transfo sonnette

S4
K1 * voir texte
A B
Bouton
Durée d'impulsion 0,5 s environ «Jouer»
IC1
Durée d'impulsion réglable K2
de 15 à 32 s environ
7808
RE1 C1 *
R1 R2 R4 R5
220µ Dx

220Ω

390Ω

390Ω

150k
16V

C2 C3
2x 1N4002 R6

470µ 4µ7 4M7


LED 4 8
D2 D3 16V 16V
K3 B1 R
IC2 7
DIS
1 5
R7 D5 IC2
5M
S1 3
B40C800 OUT
S2
2 555
TH1 D4 TR R8
6

1k5
2 4 THR
D1 C6 2x
CNY17-2 1N4148 CV
T1
BRX45 5 1
1N4002 10n
R3
Contakt Bouton C4 C5
1k

ILS sonnette S3 BC549


4µ7 100n
16V

040125 - 11

Robert Edlinger vibre pas. Le contact de travail com- potentiomètre qui travaillent (D4 conduit).
mande la sonnette. Mais si vous installez Nous avons choisi des résistances pour
Si votre boîte à lettres se situe assez loin de à sa place un vibreur piézo-électrique peu obtenir des impulsions de 0,5 s séparées
la maison, un témoin de dépôt de cour- gourmand, vous pourrez vous passer de par une pause de 15 à 32 s. La courte
rier vous sera fort utile. Il y a bien le sys- relais et l’attaquer directement. impulsion suffit à enclencher l’enregistreur
tème optique des Américains ou le tran- L’alternance qui sous-tend le témoin de vocal par l’intermédiaire de transistor de
cepteur ultramoderne à 433 MHz, mais courrier suit le chemin suivant : à partir sortie T1, monté en parallèle sur le bou-
nous avons une autre idée. de K1.B du transformateur, via la résis- ton de lecture du module.
Notre solution a le mérite de faire usage tance de protection R1, la diode électrolu- L’enregistreur vocal (ici un Conrad
de la liaison bifilaire existante pour la minescente du photo-coupleur, le relais à 115266) s’alimente sous 6 V. La durée
sonnette et de son alimentation. Une LED lame souple S1 (il peut aussi s’agir d’un maximum d’enregistrement est de 20 s.
indique la présence de courrier, mais rien micro-rupteur) et, par D1, retour à K1. La consommation se monte à 20 mA en
n’interdit d’y adjoindre un enregistreur Lorsque la lame souple fait contact, la LED enregistrement et va de 40 à 60 mA en
vocal numérique pour vous rappeler du photo-coupleur s’allume, le phototran- reproduction. Comme la tension disponi-
périodiquement d’aller relever la boîte, sistor se sature, R3 devient le siège d’une ble s’élève à 8 V, nous avons installé
jusqu’à ce que vous le réduisiez au tension positive qui, par C6, amorce le quelques (1 à 3) diodes 1N4148 (= Dx)
silence d’une action décidée sur le bou- thyristor. La LED rouge annonce la pré- en série pour la réduire quelque peu. Au
ton de mise à zéro. sence du courrier. Appuyer sur le bouton besoin, vous la mesurez au multimètre.
Le montage se sert d’une alternance de S3 court-circuite le thyristor dont le cou- Vous pouvez aussi y monter un 7806,
la tension du transformateur de sonnerie rant de maintien disparaît. cela n’aura pratiquement pas d’effet sur
pour alimenter la sonnette, le gong ou le En guise de témoin, on peut aussi faire le volume sonore.
vibreur acoustique, l’autre demi-onde sera appel à un enregistreur vocal. Il est doté Celui qui se contente d’un vibreur piézo-
utilisée pour le témoin de boîte aux lett- d’un bouton de lecture que l’on peut rem- électrique pour repérer le courrier devra
res. C’est la polarité des diodes (fig- placer par un transistor. On monte un tem- probablement allonger la durée d’impul-
ure 1) qui rendra la transmission des porisateur 555 en multivibrateur astable. sion à 2 s au moins. Il faut alors choisir
deux fonctions indépendantes. Le courant Pour modifier son rapport cyclique pour R5 une valeur de 560 ou 680 Ω. La
de sonnerie parcourt le circuit composé comme on veut, donc rendre différents les durée d’impulsion se calcule par tH =
de K1.A, D3, le bouton de sonnette S2, temps de charge et décharge du conden- 0,7 ⋅ R5 ⋅ C4. Il existe des vibreurs pour à
D1 et le relais jusqu’à K1.B. Le conden- sateur, on met en œuvre deux diodes. peu près toutes les tensions d’alimenta-
sateur C1 sert de réservoir pour absorber Pendant la charge de C4, c’est R5 qui est tion. Le calcul de la pause s’effectue
les ondulations du courant pulsé de en service (D5 conduit, D4 bloque), tan- comme suit : tB = 0,7 ⋅ (R6+R7) ⋅ C4.
manière telle que la palette du relais ne dis que lors de la décharge, c’est R6 et le (040125-1)

elektor - 7-8/2004
Modules LCD
peu onéreux
Les modules LCD ne sont pas spéciale- (par exemple à propos de construction
ment bon marché chez les revendeurs de personnelle de lecteur MP3) vous donnera
matériel électronique et certainement pas suffisamment d’idées sur la façon d’accor-
quand il s’agit d’afficheurs graphiques. der matériel et logiciel.
Si la grandeur de l’affichage n’a pas Vous pouvez de la sorte acheter sur eBay un
beaucoup d’importance et s’il ne vous écran de Nokia 3310 à partir de 3 euros.
faut qu’un petit écran, une solution inté- Ce module recèle un PD8544, une matrice
ressante est sûrement le module LCD d’un de LCD de 48 x 48 pixels avec le contrôleur
téléphone portable. et le pilote de Philips, commandé par I2C.
Ce genre de modules, vous pouvez l’a- Toutes les informations sur cette puce sont
cheter pour quelques euros sur eBay ou détaillées dans le feuillet de caractéris-
naturellement le récupérer sur un appareil tiques, elles vous permettront d’en percer
hors d’usage. Ils disposent normalement les mystères ! Voyez à ce sujet :
d’une interface I_C, si bien que le piloter www.semiconductors.philips.com/
par un microcontrôleur devrait être chose acrobat/datasheets/pcd8544_1.pdf
aisée. Une courte recherche sur Google (040174-1)

2 elektor - 7-8/2004
Torche à UV
Myo Min L1 D1

18µH
Les LED UV (ultra-violet) peuvent produire 1N4148 D2
R1
des effets visuels très attrayants lorsque la D4

220k
LED UV
lumière qu’elles produisent interfèrent 8
D3
avec certaines couleurs, en particulier en BT1 7 1 9V
LX LBO 1W
présence de lumière réfléchie dans des MAXIM LED UV
C1 C3 C4
conditions quasi-nocturnes. Essayez donc, 4
SHDN FB
3

pour voir, d’éclabousser un diamant de 33µ


IC1 33µ 100n
25V 5 MAX761 2 25V
quelques rayons ultra-violets... REF LBI

La plupart des LED UV requièrent de l’or- R2


S1 6
dre de 3,6 V (la tension nécessaire aux C2

100Ω
LED bleues) pour s’allumer. Ici, nous fai- 100n
sons appel à un circuit à découpage 0W5

rehausseur de tension du type MAX761 040006 - 11


pour obtenir le courant constant requis
pour la polarisation de la diode UV. Ce
circuit intégré utilise la MLI (Modulation de courant tombe à moins de 50 nA. Le trop lente).
en Largeur d’Impulsion = PWM pour condensateur électrochimique C1 sert à Le rendement mesuré du circuit s’est établi à
Pulse Width Modulation en anglais) en découpler la tension d’alimentation de l’é- quelque 70%. La résistance R2 prise
mode fort courant et passe automatique- lectronique. En son absence, on risquerait dans;la ligne de contre-réaction du
ment en mode MLI faible ou moyen cou- des ondulations résiduelles et du bruit qui MAX761 détermine en fait l’intensité du
rant de manière à économiser de la puis- pourraient se traduire par une certaine courant constant, I, amené à circuler dans les
sance (de pile). En vue de pouvoir le met- instabilité. La seule self du montage, L1, LED UV. Elle répond à la formule suivante :
tre en oeuvre avec 2 piles de type AA pourra prendre n’importe quelle valeur
(LR6), le MAX761 est configuré en mode comprise entre 10 et 50 µH. Elle stocke R2 = 1,5 / I
bootstrap à contre-réaction (feedback) en du courant dans son champ magnétique
tension ajustable. Il est possible d’utiliser lors de la commutation du FETMOS intégré le courant I se situant entre 2 et 35 mA.
jusqu’à 4 cellules pour l’alimentation du dans le MAX761. Il est préférable d’utili- La diode zener D4 bloque la tension de
circuit mais elles ajoutent un certain poids ser, à cette position, une self toroïdale, sortie lors de la déconnexion de la
additionnel dont on se serait fort bien garante d’un rayonnement parasite fai- charge, ce qui peut se produire en cas de
passé pour une torche. ble. La diode D1 devra être d’un type destruction de l’une des LED UV. En l’ab-
En vue de prolonger la durée de vie de relativement rapide, aussi ne vous laissez sence de charge, le MAX761 amènera
l’interrupteur, la résistance R1 est reliée à pas inciter à utiliser une 1N400x vu que L1 à la tension d’amplification ce qui en
la ligne SHDN (SHutDowN) du circuit inté- ce type de diode possède un temps de entraînera la destruction.
gré. En mode de veille, la consommation récupération trop important (elle est donc (040006-1)

2 elektor - 7-8/2004
Contrôle
de clignotant
Ludwig Libertin C4 D2

R1
10µ
Encore un contrôle de clignotant pour

10k
16V

véhicules réels ou miniatures, mais diffé-


rent. La lumière défile en direction du cli- R2 1
IC1.A
C5 D3
15
gnotant mis (gauche ou droit). Un bel effet 1k 2 &
3
CT=0
10µ
pour qui aime les jeux de lumière… La1
R3 16V R4 R5
14
&
IC2 CTRDIV10/
DEC

+
13 4017
Le circuit se compose de 2 compteurs

2k2

10k

10k
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 CT≥5
(IC2 et IC3) remis à zéro par l’intermé- 3 2 4 7 10 1 5 6 9 11 12

diaire de C4 ou C7 dès qu’un clignotant CLIGNOTANT


GAUCHE

D10
D11
D12
D13
(La) s’allume. La lumière défile une fois, C6

D6
D7
D8
D9
puis s’arrête, car la sortie supérieure est P1 470n
D22
reliée à l’entrée d’activation (Enable). Dès 1M

que la lampe s’éteint, la logique NAND IC1.C IC1.D


D23
8 R6 12
IC1.A ou IC1.B envoie une impulsion de 9 &
10
10k 13 &
11
D24

réinitialisation supplémentaire à son


D25
compteur qui recommence à s’incrémenter. +12V 1N4001
D1

P1 permet d’ajuster la vitesse de défile- D26


R12
ment de l’affichage. Les LED s’allument 49a
S1
C1 C2 14 16 16

680Ω
COMMANDE
IC1 IC2 IC3
D27
*
séparément (sauf dans le cas du feu de CLIGNOTANTS
100µ 100n 7 8 8
détresse). R12 permet alors de régler faci- 25V D28

lement la luminosité. Le circuit peut aussi D29

être modifié en remplaçant les diodes


« normales » par des LED dont les catho- C7 D4
*voir texte

D14
D15
D16
D17
D18
D19
D20
D21
des ont une liaison commune avec la R7
10µ 11 9 6 5 1 10 7 4 2 3 12
masse par R12, voire en ajoutant une
10k

16V
9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 CT≥5
seconde résistance de limitation de cou- 13
IC3
&
+

14
rant ; on aura de la sorte 2 fois plus de R8 5
IC1.B
C3 D5
4017
CTRDIV10/
DEC
4 15
LED à s’allumer. Il pourra même être pos- 1k 6 & CT=0
10µ
sible alors de faire s’allumer les LED dans La2
R9 16V R10 R11
2k2

10k

10k

le sens de virage. Les LED D22 à D29 du IC1 = 4011


D2 ... D21 = 1N4148
schéma disparaissent alors. 034021 - 11
CLIGNOTANT
(034021-1) DROIT

2 elektor - 7-8/2004
Réseau domestique
pour ADSL
Avec l’arrivée des liaisons Internet rapi- l’aide d’une pince spéciale. Notons qu’il
des à base d’ADSL, il devient encore plus est également possible de se passer de
intéressant de créer un petit réseau pince spéciale et de s’aider d’un tourne-
domestique à base d’Ethernet et de vis, mais cette opération est loin d’être
connecteurs RJ45. Non seulement il vous simple, aussi la déconseillons-nous.
devient alors possible de transférer des Les brins du câble ont différentes couleurs,
données d’un ordinateur à l’autre, mais leur attribution n’étant pas réglée au
également de surfer à toute vitesse (celle niveau européen (EN50173); le choix
de votre connexion ADSL) sur le Net. Il vous est laissé. La plupart du temps on uti-
044007 - 11
vous faut bien entendu disposer d’un lise le code des couleurs selon la norme
modem ADSL doté d’un routeur. Ceci ne américaine T568B :
marche pas si l’on dispose uniquement
d’un simple modem USB. 1 orange/blanc 2 orange connecteurs RJ45 et câblage. Il n’est
Dans le cas d’ordinateurs portables il est 3 vert/blanc 4 bleu cependant pas possible de mettre ISDN
recommandé d’opter pour l’approche 5 bleu/blanc 6 vert et Ethernet sur un même câble. En effet,
Ethernet (sans fil). On peut également 7 marron/blanc 8 marron ISDN utilise les brins 3, 6 et 4, 5.
envisager l’option sans fil pour des PC En cas d’utilisation de câbles patch,
« ordinaires », si la mise en place de Les brins couleur/blanc et les brins de essayez de bien organiser tout cela à
câbles devait s’avérer trop problématique couleur unique s’alternent ainsi parfaite- l’aide d’un rien de couleur. Bleu pour
voire impossible. Il ne faudra cependant ment. Pour Ethernet seuls sont nécessaires Ethernet (rouge pour connexions croi-
pas oublier que la portée d’une liaison les brins 1, 2, 3 et 6. Les brins centraux sées), jaune pour la téléphonie analo-
sans fil n’est pas toujours aussi grande 4 et 5 sont placés au milieu de la combi- gique et vert pour l’ISDN. Si l’on ne
qu’on pourrait le supposer. naison à base de vert et peuvent être uti- dispose pas de câbles de couleur, on
Il faudra, en cas d’utilisation d’un routeur, lisé pour la téléphonie analogique. Il fau- pourra utiliser de petites étiquettes ou des
réaliser un réseau en forme d’étoile. Par- dra veiller dans ce cas-là à ce que les manchons de couleur.
tant, il part, à partir de chaque connexion brins 4 et 5 ne soient pas connectés aux |A titre d’information sachant que vous
du routeur, un câble de 90 m de longueur embases Ethernet vu que les tensions du n’aurez pas encore affaire à eux dans le
au maximum vers un boîtier de connexion téléphone analogique sont tellement éle- cas d’un réseau domestique : il existe,
auquel est connecté un PC. On utilisera vées qu’elles endommageront une carte depuis 2 ans, un connecteur GG45 com-
pour cela du câble CAT5 à 8 brins, utilisa- Ethernet et/ou un routeur. Reliez les brins patible avec le RJ45. Le GG45 comporte
ble pour des vitesses allant jusqu’à 4 et 5 ensuite vers des connecteurs télé- 4 contacts supplémentaires et est conçu
100 Mb/s. Les 8 brins sont organisés en phone de type RJ11. Nous ne le pour des vitesses allant jusqu’à
4 paires de 2 brins, les 2 brins d’une conseillons pas mais cela est possible... 600 Mb/s (Catégorie 7/Classe F).
paire étant torsadés. Il est important de ISDN aussi pourra utiliser les mêmes (044007-1)
bien identifier ces paires et de veiller à ce
qu’elles restent le mieux torsadées possi-
ble. Il faudra veiller, au niveau des points
de branchement, à ce que les sections Câble patch direct
RJ45 RJ45
non torsadées soient le plus court possi- 1 OR/WHT OR/WHT 1
TD+ TD+
ble, quelques centimètres au maximum. TD-
2 OR OR 2
TD-
Si l’on ne veille pas à ce point critique, il RD+
3 GRN/WHT GRN/WHT 3
RD+
est fort probable que le réseau ne pourra 4 BLU BLU 4
5 BLU/WHT BLU/WHT 5
pas fonctionner à pleine vitesse, voire que RJ45
6 GRN GRN 6
l’on se trouve confronté à des problèmes RD-
7 BRN/WHT BRN/WHT 7
RD-

potentiels (dont parasites). 8 BRN BRN 8


Le câblage lui-même est on ne peut plus
simple. Connecter les câbles de manière
à ce que les plots de même ordre soient
interconnectés. Le contact 1 d’un côté
avec le contact 1 de l’autre, la broche 2 Câble patch croisé 12
RJ45 RJ45 34
avec la broche 2 et ainsi de suite. Ceci 56
78
vaut également pour les câbles d’intercon- TD+
1 OR/WHT GRN/WHT 1
TD+
2 OR GRN 2 Connecteur RJ45
nexion reliant les boîtiers de contact et le TD- TD- 8 voies
3 GRN/WHT OR/WHT 3
PC (le cas échéant, on pourra même RD+
4 BLU BLU 4
RD+

connecter le câble directement au PC). Ce 5 BLU/WHT BLU/WHT 5


n’est qu’au cas où l’on interconnecterait 6 GRN OR 6
RD- RD-
deux PC directement (sans routeur donc) 7 BRN/WHT BRN/WHT 7

qu’il faudra utiliser un câble croisé. 8 BRN BRN 8

Les connecteurs sont pressés sur le câble à 044007 - 12

elektuur - 7-8/2004
Émetteur IR à HT12E
Peter Verhoosel
Nous avons eu l’occasion, à maintes
reprises déjà, de vous proposer dans nos
colonnes des émetteurs infrarouge (IR) à
base de HT12E, un encodeur de l’écurie
Holtek. L’aspect intéressant du présent
projet est qu’il a été comprimé suffisam-
ment pour que la totalité de l’émetteur IR
puisse prendre place dans un petit porte-
clé pratique.
Nous avons décrit le détail du fonctionne-
+6V
ment du HT12E à de nombreuses occa-
sions, de sorte que nous nous limiterons R2 R5
ici au strict indispensable. Les entrées A1 C1

10k

10Ω
18
à A8 de IC1 peuvent être paramétrées de 1 17
100n

A0 DOUT D2
manière à constituer une adresse; il va * 2
A1 OSC2
15
4 8
sans dire que cette adresse devra être la BT1
3
A2 IC1
R1
R LD274

976k
4 7 IR LED
même que l’adresse paramétrée sur le C2
5
A3
A4
HT12E R3 D1
DIS
IC2 T1
R4
récepteur.

100k
6 16 3
2x 3V 100µ A5 OSC1 OUT 10k
TR NE555
Lithium 10V 7 10 2
Sur la platine, les lignes d’adresse sont, 8
A6 AD8
11 * 6 BC337
A7 AD9 THR
à l’origine, toutes forcées à la masse par AD10
12 1N4148
CV
14 13
le biais d’une fine piste de cuivre, ce qui TE AD11 5 1

se traduit par le choix de l’adresse 0. Il S1 9


C4 C3

suffit, pour forcer au niveau haut l’une 220p 10n

quelconque (ou plusieurs) des entrées, de START

couper au cutter la mini-piste correspon- * voir texte 044046 - 11

dante. Ce changement d’adresse ne s’im-


pose en fait qu’au cas où l’on aurait plu- allons utiliser un une languette automobile tier, il faudra commencer par coucher ce
sieurs émetteurs d’actifs dans un même fixée à l’aide d’un petit boulon M3. transistor à plat sur la platine avant de le
environnement. La hauteur de T1 pouvant se traduire par souder.
Ce que nous venons de dire vaut égale- des problèmes de fermeture du mini-boî- (044046-1)
ment pour les 4 lignes de données, mais
cela ne présente pas d’importance si l’on
utilise le montage décrit ailleurs dans ce
+

numéro sous la dénomination de « com-


S1
-

C3
C4

mutateur IR multiposition ».
D1
R3

R2
R5

IC2
On dispose, sur la broche 17 de IC1, du
code généré, code qu’IC2 module ensuite
C1

1-640440

R4
R1 044046-1
sur une porteuse de 40 kHz. Au travers
BAT

D2
C2

de R4, le transistor T1 pilote la LED infra-


5A 3D

6A 2D

7A 1D

0D

IC1
0A

1A

2A

3A

4A

rouge, ce qui se traduit par l’émission


T1

d’un code IR.


L’alimentation de l’électronique se fait par
le biais d’une paire de piles-bouton au
lithium de 3 V chacune. Le circuit n’est ali-
menté qu’après action sur le bouton d’é- Liste des Semi-conducteurs :
mission S1. Dans le cas d’une utilisation
normale, la durée de vie des piles devrait
composants D1 = 1N4148
D2 = LED IR (telle que, par exemple,
LD274)
être supérieure à un an !. Résistances : IC1 = HT12E (Holtek)
La réalisation ne devrait pas poser de pro- R1 = 976 kΩ IC2 = TLC555
blème. Attention au « développement ver- R2,R4 = 10 kΩ T1 = BC337
tical » des composants. Ceci explique R3 = 100 kΩ
R5 = 10 Ω Divers :
qu’il ne soit pas question d’utiliser de sup- S1 = bouton-poussoir miniature (HAK)
port pour circuit intégré. Condensateurs : boîtier : série KM Box UM14
C1 = 100 nF La platine 044046-1 est disponible
Le support de pile prend la forme, sur le
C2 = 100 µF/10 V radial auprès de ThePCBShop
bas, d’un trombone soudé à cet endroit; il Le dessin de la platine est téléchargeable
C3 = 10 nF
constitue la masse. Pour constituer la par- C4 = 220 pF depuis notre site (www.elektor.fr).
tie supérieure du support de pile nous

7-8/2004 - elektuur
Alimentation HT
Cette alimentation a été spécialement
conçue à l’intention de montage requé-
rant une tension sensiblement supérieure
à la normale (saisonnière) pour fonction-
ner. Lors de tests d’amplificateurs de
classe D ou T, l’appareillage de mesure
est souvent sensible à la composante HF
qu’il est impossible d’éliminer totalement.
Nous avons, à des fins de test, déve-
loppé un filtre (décrit ailleurs dans ce
magazine sous le titre de « Filtre de
mesure pour classe D (T) ») capable de
filtrer cette composante hors de la tension
de sortie élevée d’un amplificateur de
puissance |-sans pour autant introduire
d’atténuation. Ceci implique bien évi-
demment de disposer aussi d’une tension
d’alimentation élevée. Il nous faut, pour
tester le filtre, un étage de puissance
capable de rehausser le signal fourni par
un analyseur audio pour l’amener au
niveau correspondant à celui d’un ampli-
ficateur de puissance (décrit également
dans ce numéro sous la dénomination de
« Amplificateur HT ».
Bien souvent, les générateurs des analy-
seurs ne peuvent pas fournir plus de 10
à 15 Veff. Ceci explique que nous ayons
opté, pour les 2 réalisations, pour une ten-
sion d’alimentation de ±75 V. D5

Pour faciliter la réalisation de cette alimen- C1


C8
10n
IC1
tation symétrique, nous avons dessiné un
C2 D2 TL783C
circuit imprimé à son intention. Le stabilisa-
teur utilisé est un circuit intégré datant déjà R1
374Ω

K1
quelque peu, un TL783C, sachant que ce D1 C7 C3
composant n’a pas de problème avec des TR1/sec1 10n R2 D6
tensions allant jusqu’à mais ne dépassant 18V
C11
C12 C13 C14
20k5

pas 125 V (différence maximale de tension D3 C9 C6 47n


4µ7 4µ7 100n
100V 100V 100V
entre l’entrée et la sortie). Ce régulateur est 250V
10n P1
en outre en mesure de fournir un courant 1k

pouvant aller jusqu’à 700 mA. Un diviseur C4 D4

de tension pris à l’entrée adjust permet de C5 C10


1N4004 +75V
D1 ... D6 = K3
jouer sur la tension. Les ajustables P1 et P2 C1 ... C6 = 470µ / 100V
10n
permettent de régler les tensions de sortie
« au quart de poil » de manière à avoir TR1 = 50VA D11
C22
une parfaite symétrie. C15 10n
IC2
D’après la fiche de caractéristiques, la –75V
C16 D8 TL783C
réjection de l’ondulation résiduelle est de 12mA min.
R3
76 dB, mais comme nous avons a des-
374Ω

K2
sein opté pour une dissipation moindre D7 C21 C17

au niveau du diviseur de tension (valeurs TR1/sec2 10n R4 D12 C26 C27 C28
18V
de résistances plus élevées), il se peut que C25
20k5

la valeur de cette réjection soit plus fai- D9 C23 C20 47n


4µ7
100V
4µ7
100V
100n
100V
250V
ble. Si vous voulez utiliser un diviseur de 10n P2
tension standard il faudra tenir compte 1k
C18 D10
d’une augmentation de la dissipation au
niveau de R2 (R4), facteur dont la valeur C19 C24
D7 ... D12 = 1N4004
peut dépasser 1 W. Il devrait y avoir la 10n
C15 ... C20 = 470µ / 100V 044038 - 11

place pour l’implantation d’une résistance

elektor - 7-8/2004
+75V -75V
de puissance montée verticalement. 0
D6 C27
D12
D5
La charge nulle ayant alors diminué, il faut
H4

H3

C12

C26
D11

C13
IC1

IC2
veiller à drainer un courant de 12 mA au
minimum sachant qu’il faut au régulateur R1 R3

K3
un courant de 15 mA au minimum pour 044038-1

C14

C28
R2 R4

pouvoir fonctionner correctement.

C20
P1
C3

P2
La fourniture de tension aux régulateurs
se fait par le biais de redresseurs en cas-
cade symétriques, de sorte que l’on peut C11 C25

C17
envisager l’utilisation d’une tension de

C6

C19
C2
(C) ELEKTOR
transformateur standard de 2 x 18 V. Il

D10
D4
044038-1

D2

D8
faudra cependant utiliser impérativement

C10

C22
C24
un transformateur doté de 2 enroulements

C8
secondaires isolés galvaniquement l’un de

C16
C5

C18
D3

D9
l’autre vu que les potentiels des enroule-

C1

D1

D7
ments ne se trouvent pas au niveau de la

C21
C23
C7
C9
masse de sortie. En ce qui concerne l’en-
roulement connecté au bornier K1, le

C15
K1

K2
C4
potentiel est positif par rapport à la H2

H1
TR1/sec1

~
TR1/sec2
masse, +50 V environ dans le cas d’une
charge de 100 mA. Le potentiel de l’en-
roulement connecté au bornier K2 est
négatif lui, |-25 V environ à une charge Liste des Semi-conducteurs :
de 100 mA, potentiel plus faible vu que
la sortie du régulateur est reliée à la
composants D1 à D12 = 1N4004
IC1,IC2 = TL783C

masse de sortie, ce qui lui permet de fonc- Résitances : Divers :


tionner en régulateur négatif. R1,R3 = 374 Ω K1,K2 = bornier encartable à 2 contacts
Le premier condensateur de la cascade R2,R4 = 20kΩ5 au pas de 5 mm
P1,P2 = ajustable 1 kΩ K3 = bornier encartable à 3 contacts au
(C1+C2) possède une capacité 2 fois pas de 5 mm
supérieure à celle du second condensa- Condensateurs : 2 x radiateur SK104 (Fischer, hauteur
teur (C3). La raison de cette approche est C1 à C6,C15 à C20 = 470 µF/100 V 50 mm, 9 K/W)
radial 2 x plaquette d’isolation T0-220 pour IC1
de diminuer l’influence de la décharge de
C7 à C10,C21 à C24 = 10 nF et IC2
C1 et C2 au cours de la charge de C3. La platine 044038-1 est disponible
C11,C25 = 47 nF/250 V
Ceci se traduit par une petite augmenta- C12,C13,C26,C27 = 4µF7/100 V auprès de ThePCBShop
tion de la tension de sortie et une diminu- radial Le dessin de platine est également
C14,C28 = 100 nF/100 V téléchargeable depuis notre site
tion de l’ondulation résiduelle. De manière
(www.elektor.fr)
à accroître encore la tension, on a généra-
tion, par cascade, tant d’une tension néga-
tive que d’une tension positive, ce qui en maximale atteint 30 VA. Détail intéressant : pont de redressement standard. Les petits
théorie permet, à partir d’une tension alter- à une charge de 200 mA, la perte de puis- condensateurs de 10 nF amortissent les
native de 18 V, de générer une tension sance (dissipation) dans le régulateur est crêtes de commutation des redresseurs.
supérieure à 100 V (2x2xracine2), transfo légèrement inférieure à celle relevée à une Veillez bien au respect de la tension de
de 50 VA. Cette tension élevée est néces- charge de 100 mA (2,2 watts au lieu de service des condensateurs.
saire vu que le régulateur est spécifié pour 2,5). Les radiateurs adoptés (SK104, hau- IC1 et IC2 devront être montés de façon à
une chute de tension d’au moins 25 V teur de 50 mm) ont une résistance ther- être isolés par rapport aux radiateurs (sur
entre l’entrée et la sortie ! mique de 9 K/W, de sorte qu’ils atteignent la platine, ces derniers se trouvent en effet
Dans la pratique, il apparaît que la tension déjà une température « intéressante » à reliés à la masse).
de chute (dropout) atteint de l’ordre de 8 V cette intensité de courant.
sous 200 mA. |A cette charge, la tension L’attrait de ce circuit est que le redresse- Il est vital d’être bien conscient de l’exis-
d’entrée était d’environ 86 V avec une ment au niveau de chacune des moitiés tence de tensions élevés sur le montage,
ondulation de 5,2 VCC. Avec un transfor- de l’alimentation ne requiert que 4 dio- tensions qui peuvent dépasser 200 V !
mateur de 50 VA, la puissance de sortie des, tout comme cela est le cas avec un (044038-1)

7-8/2004 - elektor 3
Générateur
d’impulsions
à longue période
+3V2 ... +15V
Numéro de
C1 type LM3710
Gregor Kleine Ing. Dipl. 100n

1
TA LM 3710 a b cc ddd
Deux composants suffisent pour réaliser 2 10
un générateur d’impulsions rectangulaires MR
IC1
RST
a = Circuiterie en sortie : X = CMOS,
3 9
à très longue période : un LM3710 de PFI NC TB Y = Open Drain
National Semiconductor et un condensa- 6 8
b = Timing (cf. tableau)
NC
*
LM3710
PFO

teur de filtrage de 100 nF pour éliminer 4


WDI LLO
7 cc = Boîtier : MM = MSOP,
les signaux parasites. BP = micro SMD
Il suffit de tirer parti du temporisateur de 5
* voir texte ddd = Tension de seuil de reset (par
surveillance et de réinitialisation du ex. 450 pou 4,50 V)
044014 - 11
LM3710. Le temporisateur de surveillance
est réinitialisé quand un flanc est appli-
qué à l’entrée WDI (broche 4). Si WDI se TA = 1,4 ms TA = 28 ms TA = 200 ms TA = 1,6 s
trouve en permanence à la masse, le tem- (1 à 2 ms) (20 à 40 ms) (140 à 280 ms) (1,12 à 2,24 s)
porisateur de surveillance ne reçoit pas TB = 6,2 ms
LM3710 XE... LM3710 XF... LM3710 XG... LM3710 XH...
de flanc et atteint sa limite. Il émet une (4,3 à 9,3 ms)
impulsion de réinitialisation de durée TA TB = 102 ms
LM3710 XJ... LM3710 XK... LM3710 XL... LM3710 XM...
après un intervalle TB, puis il est rechargé. (71 à 153 ms)
Et le cycle se répète. On trouve donc à TB = 1,6 s
LM3710 XN... LM3710 XP... LM3710 XQ... LM3710 XR...
l’entrée RESET (broche 10) des impulsions (1,12 à 2,4 s)
de période TA + TB. TB = 25,6 s
LM3710 XS... LM3710 XT... LM3710 XU... LM3710 XV...
(17,9 à 38,4 s)
La période peut atteindre 30 s comme le TA = Reset Timeout Period
montre le tableau. Les 2 intervalles TA et TB TB = Watchdog Timeout Period
sont fixés par le temporisateur du circuit
intégré. Ce dernier est livré en 4
« tailles ». Il faut donc choisir la version LM3710. Les types en gras étaient dispo- parenthèses donnent la plage min./max.
du LM3710 qui fournira la période dési- nibles lors de la clôture de rédaction. On des périodes TA et TB pour lesquelles le
rée. Les types sont classés ci-dessous. La trouvera les informations de dernière LM3710 a été testé. Le circuit fonctionne
tension de seuil de réinitialisation ne joue minute sur la page d’accueil du fabricant entre +3,3 V et +5,5 V.
aucun rôle dans cette application du www.national.com. Les indications entre (044014-1)

2 elektor - 7-8/2004
Commutateurs
Master-Slave
Karl Köckeis R3

2k2
Si les commutateurs Master-Slave ne sont
K1 K2
plus politiquement corrects, ils sont par C1 R1
C3
220n
contre diablement utiles pour mettre en 100Ω
250V Slave
230V 100n
marche et arrêter à partir d’une unité 250V R2 230V

220Ω
principale plusieurs appareils reliés au IC1
S202SE2
secteur, par exemple un ordinateur ou D6 D7
une installation Hi-Fi. Le relais statique
F1
(solid-state relay) semble tout destiné à 1 2

devenir le composant (maître) du commu- 3A15 T 1N4004

tateur maître/esclave. Ce type de relais à


semi-conducteurs est peu encombrant et
ne nécessite que peu de composants K3
externes. Il ne nécessite pas non plus de
3 4
bloc d’alimentation secteur fournissant la C2
2200µ
Master
230V
tension de commande. Un commutateur D5
maître/esclave équipé d’un relais à semi- 16V
D4
conducteurs est donc plus économique. BAT85
Il est aussi plus « propre », car son com- F2 D1 D2 D3
mutateur intégré à zéro de tension sup-
prime les pointes de courant initial pol- 3A15 T
4x
BY550-600 040029 - 11
luant le secteur.

Un relais à semi-conducteurs de Sharp Un faible courant dans le circuit principal Le circuit se trouve à la tension du sec-
joue le rôle principal dans le circuit. Les suffit à commuter le relais par l’opto-cou- teur. Il doit être donc protégé contre les
diodes D1 à D4 servent de détecteur de pleur interne. La LED D1 témoin de fonc- contacts accidentels. Cette recommanda-
courant. C2 est chargé par D5 et fournit la tionnement est raccordée à la tension tion s’applique aussi à la LED qui doit
tension de commande du relais. La diode esclave du secteur par R2, R3, C3 et C6. être montée derrière une plaquette de
D5 doit être de type Schottky pour réduire L’élément RC R1/C1 protège le relais à plexiglas !
autant que possible la chute de tension. semi-conducteurs des surtensions. (040029-1)

2 elektor - 7-8/2004
Alimentation à
découpage par relais
L’alimentation à découpage est extrême- en vibreur. Dès la mise sous tension, le
ment répandue, mais difficile à construire relais s’excite et écarte les contacts. On
soi-même, autant qu’à en comprendre le pourrait penser que le circuit est à présent D1 +150V
fonctionnement. Il y faut pas mal d’expé- ouvert. Mais l’énergie emmagasinée dans
rience, les composants ne se trouvent pas la bobine du relais va produire une ten- 1N4007
aisément et une telle réalisation demande sion induite, que D1 redressera, puis sera RE1
du temps. Le circuit présenté ici est pure- lissée par C1. La tension de sortie avoi-
ment didactique, il ne sert qu’à illustrer le sine 150 V, mais le type de relais peut 12V
+12V C1
principe des circuits de découpage dans fort l’influencer. En général, un relais 400Ω

les applications à réduction de tension. Il rapide donne une plus haute tension de 47n
ne s’agit pas d’un projet à incorporer sortie. Le circuit oscille à basse fréquence, 680V

dans une vraie réalisation. aux alentours de 100 à 200 Hz, il pro-
duit un son de vibreur.
030129 - 11
Le relais Re1 possède un contact fermé au (030129-1)
repos et il est branché pour fonctionner

2 elektor - 7-8/2004
Antigaspi
pour relais
Myo Min +12V

Certains relais chauffent s’ils sont activés


longtemps. Le circuit présenté ici va exci- D3 RE1

ter le relais comme d’habitude, mais


réduire le courant de maintien d’environ D1
12V

50 %, réduisant considérablement la cha- 1N4148


1N4004 400Ω

leur dissipée et la perte d’énergie. Le cir- CONTROL R1


T1

cuit n’est utile qu’avec des relais qui doi- 47k

vent rester enclenchés pour de longues D2 BC547


périodes.
1N4148
L’équation suivante permet de calculer le T2
R2
circuit en fonction du relais dont vous 220k
disposez : C1
R3
BC547 C2

68Ω
R3 = 0,7 / I 47µ
25V
220n

Temps de charge = 0,5 × R2 × C1


030188 - 11

dans laquelle I est le courant de bobine.


Après la chute du relais, il faut attendre sion sur la bobine de relais pour le faire ron une seconde pour décharger totale-
un peu que le courant disponible soit coller rapidement. ment C1. T2 dérive le courant de polarisa-
revenu au maximum, pour réactiver le Une cellule de retard composée de C1 et tion de T1 quand le délai est écoulé. La
relais à pleine puissance. Minimiser ce R2 commande, avec l’aide de T2, le cou- diode D1 aide à décharger C1 le plus
délai consiste à prendre C1 aussi petit rant qui circule dans la bobine du relais vite possible. Le relais présenté dans le
que possible. En pratique, il faut compter à travers T1 et R3, ce qui réduit effective- circuit a pour caractéristiques 12 V et
avec un retard minimum de 5 s et faire ment de moitié le courant d’appel. La 400 Ω. Les valeurs de composants sont
quelques essais. Le condensateur C2 per- diode D2 décharge C1 quand la tension données seulement à titre indicatif.
met d’envoyer brièvement la pleine ten- de commande est basse. Il faudra envi- (030188-1)

2 elektor - 7-8/2004
Conversion en ligne
Chacun s’est un jour vu confronté à un
terme totalement inconnu. Ou alors le
nom évoque bien quelque chose, mais de
quoi s’agissait-il encore ? L’Internet
regorge de sites prêts à vous aider. Mais
dans le domaine des mesures et des uni-
tés, le plus complet est probablement
www.onlineconversion.com.

Il peut convertir en ligne toutes dimensions


physiques, telles que longueurs, vitesses
ou forces. Mais il offre aussi des outils de
conversion pour les questions financières,
les tailles des vêtements ou des termes uti-
lisés dans les livres de cuisine, par exem-
ple. D’ailleurs, tout ne doit pas forcément
se pratiquer en ligne, il est possible de
télécharger certaines parties pour les uti-
liser en solo.
(044052-1)

2 elektor - 7-8/2004
Avertisseur
d’obscurité simple
Myo Min est alors déclenché et le vibreur piézo- +5V

électrique de 6 V résonne. P1 permet d’a-


La plupart des alarmes actionnées par juster le seuil de lumière ambiante. R1 R2
C3

100k
l’obscurité se composent d’amplificateurs 100n
opérationnels et de circuits logiques. Vous pouvez fixer le circuit sur un mur de LDR
4 8
votre maison. Si vous avez réglé P1 pour R
Nous avons choisi ici un procédé moins la lumière existante, l’ombre portée par 2
TR
IC1
cher, basé sur le sempiternel 555, cette quiconque entre dans la pièce ou le cou- OUT
3

fois dans le rôle de multivibrateur mono- loir déclenchera l’alerte. 6


THR
555
7
stable. La cellule R2 et C1 constitue un (030130-1)
DIS
BZ1
CV
réseau d’une période de la seconde. P1
5 1

Quand la LDR (résistance variable avec C1 C2


6VDC
la lumière) est dans l’obscurité, sa résis- 10µ 100n
10k 16V
tance est élevée, ce qui entraîne la bro-
030130 - 11
che 2 du 555 à la masse. Le monostable

2 elektor - 7-8/2004
Verrouillage
de portières central
Christian Vossen
On trouve, pour quelques euros, dans les
magasins d’accessoires automobiles, des
ensembles permettant de doter une voi-
ture (la sienne ou celle d’un autre, d’un
verrouillage de portières central. À y
regarder de près, un tel set se comporte
en fait d’un certain nombre de moteurs. Il
faut en outre disposer d’une unité de com-
mande pour faire fonctionner l’ensemble;
c’est d’elle dont il va être question dans
le présent article.

Il existe des moteurs à 5 et à 2 fils. Les


moteurs à 5 fils sont utilisés sur les portes
dotées d’une serrure. 2 des fils servent au
moteur lui-même, les 3 autres servent au
système du capteur (contact « ouvrir » et
« fermer »). Ces capteurs permettent de La bobine du petit moteur est connectée ture et R1-0 sera alors le contact « fer-
déterminer s’il faut ouvrir ou fermer la por- entre les points M1 et M2 du schéma. mer ». Les réseaux RC R16/C3 et
tière. Partant, si la portière ne comporte L’activation du relais Re1 se traduit par R15/C4 assurent l’activation des relais
pas de serrure, ces détecteurs sont super- une rotation de tous les moteurs vers la pendant une durée déterminée (que l’on
flus de sorte que l’on pourra utiliser un gauche, par exemple. L’activation du pourra bien évidemment modifier au cas
petit moteur à 2 fils. relais Re2 les fait tourner vers la droite. où cette durée s’avérait trop courte ou trop
La polarité du moteur sert à déterminer le Ceci dépend bien entendu de la polarité. longue pour la portière concernée). Cette
sens de déplacement du « bitognot », vers Les détecteurs sont connectés à R1 et R10. durée doit être tout juste suffisamment lon-
le haut ou vers le bas. Il devient possible, Il est un point auquel il faut faire attention. gue pour permettre d’ouvrir ou de fermer
en réalisant une électronique qui ne fait Si re1 sert à l’ouverture de la portière il va la portière. Le bon 3ème fil des détecteurs
rien de plus que de changer la polarité du sans dire que Re1 doit être connecté au est le point commun; il devra être connecté
moteur, d’ouvrir ou de fermer une portière. contact « ouvrir ». Re2 sert alors à la ferme- à la tension de bord de +12 V.

M4
M1 M2
M

M3
M1 M2
M

M2
M1 M2
M

M1 M1 M2
M

+12V

R7 R9
2k7

2k7

T3 RE1 RE2 T4
D1 D2
5 R6 R8 6
15k 15k

BC557 BC557
2 D3 1N4148 OPEN CLOSE 1N4148 D8
4

1N4148 R5 R16 R15 R14 1N4148


4k7

15k

15k

4k7

C2 C3 C4 C6
S1 S2

2µ2 25V 10µ 25V 10µ 25V 2µ2 25V


C1 T1 T2 C5
1 R1 D4 D7 R10 3
4k7 4k7
S OPEN 2µ2 1N4148 1N4148 2µ2 S CLOSE
25V BC547 BC547 25V
R2 R3 R4 R11 R12 R13
D5 D6
22k

10k

47k

47k

10k

22k

1N4148 1N4148
040060 - 11

elektor - 7-8/2004
C3 D5 T1 T2 D7 C4
Liste des Semi-conducteurs : R9

R11

1-060040
D4
R4
composants D1 à D8 = 1N4148 R7 D6
T1,T2 = BC547B R16 T3 T4

040060-1
T3,T4 = BC557B D1 D2

R15
RE1 RE2
Résitances :
R1,R5,R10,R14 = 4kΩ7 Divers : C6
RE1,RE2 = relais encartable 12 V, 1 x C2 R14
R2,R13 = 22 kΩ R5
R3,R12 = 10 kΩ commutation, dimensions

R12
19x15,5x15,5 mm (chez Conrad

R3
R4,R11 = 47 kΩ
R6,R8,R15,R16 = 15 kΩ RFA par exemple 504289)
Platine 040060-1 disponible auprès de C1 C5
R7,R9 = 2kΩ7 R2 D8
ThePCBShop R6
R8 R13
Condensateurs : Le dessin de la platine est D3
C1,C2,C5,C6 = 2µF2/25 V radial téléchargeable depuis notre site : R1 R10
5 6
C3,C4 = 10 µF/25 V radial www.elektor.fr 2 M1 4
1 + - M2 3

Les réseaux RC des entrées Sopen et Sclose D8) réagissent à un flanc montant, R6 et maximal 12 A (commutation), puissance
servent à faire en sorte que les petits R8 à un flanc descendant. Ici encore, il maximale commutable 1 200 VA.
moteurs ne soient pilotés qu’une seule est prévu une durée RC de manière à ce Note en guise de conclusion : l’automo-
fois lors de l’ouverture ou de la fermeture que les 2 relais ne soient activés qu’une bile est, pour toute électronique, un envi-
de la portière. seule fois. ronnement sévère. Veillez à effectuer de
Nous avons en outre prévu un dispositif Il n’est peut-être pas nécessaire de le pré- bonnes connexions, utilisez des contacts
permettant de connecter éventuellement ciser, mais mentionnons-le quand même : automobiles et fixez-les sur les bouts de
cette unité à une alarme automobile. Dans chaque portière devra être doté d’une câble en vous aidant de la pince prévue à
le commerce, il existe deux types d’alar- unité motorisée. Tous les fils de moteurs et cet effet. Il est préférable d’éviter les
mes, par commande positive ou négative. de détecteurs sont connectés en parallèle connexions soudées des câbles sachant
Nous avons veillé, de manière à rendre à l’électronique. que ces derniers ont tendance à rompre
ce montage le plus universel possible, à Les relais eux-mêmes n’ont rien de cri- au point où le câble arrive dans la sou-
pouvoir utiliser les 2 types d’alarme. tique, le type de relais utilisé ici présen- dure, en particulier lors de vibrations.
C’est la fonction de l’électronique basée tant les caractéristiques suivantes : bobine Fixez les câbles à distances régulières.
sur T3 et T4. Les entrées à diode (D3 et 12 V/400 Ω; courant de commutation (040060-1)

7-8/2004 - elektor 3
Trois alimentations
secteur
+24V

IC2 IC4
78L24 78L12 +12V

D1
R1
BC547
180k C2 C3 C6 C7 C10
TR1 15V 0W5

IC1 10µ 100n 10µ 100n 10µ


15V T1 63V 63V 63V
3 7

6
230V OP741
B1 2
4
T2
15V C4 C8
C5 C9
R2
C1
100k

D2 10µ 100n 10µ 100n


63V 63V
B80C1500 470µ BC559
63V
10V 0W5

79L12 -12V
IC3 030449 - 11

Bernd Schädler IC1. On connaît bien le circuit, basé sur un pli op son alimentation, elle aussi asymé-
diviseur de tension composé de 2 résis- trique, peut être réalisée à l’aide de 2 dio-
Les petits transformateurs à bas prix ne tances identiques, qui divise la tension des zener.
fournissent en général qu’une ou deux ten- VCC d’environ 40 V à la sortie du redres- Attention, la tension d’un petit transforma-
sions secondaires. Cela suffit pour la ten- seur en 20 V. Le nœud VCC/2 est tam- teur est nettement plus élevée que la
sion positive et la tension négative d’ali- ponné par un ampli op pour que cette valeur nominale quand il n’est pas rac-
mentation requises par exemple par les « masse virtuelle » puisse supporter une cordé à une charge. Un circuit d’essai
circuits des amplificateurs opérationnels. charge. Notre circuit est basé sur le même avec un transformateur 1,6 VA et 2 enrou-
Qu’en est-il alors lorsqu’une tension sup- principe, mais la tension d’environ 40 V lements secondaires de 15 V chacun
plémentaire plus élevée que chacune des du redresseur, au lieu d’être divisée par donne les résultats suivants : La charge de
tensions individuelles est requise (par 2, est partagée inégalement par R1 et chaque tension 12 V positive ou négative
exemple la tension de syntonisation d’un R2. L’ampli op est suivi d’un étage final à peut atteindre 10 mA, celle de la sortie
tuner) ? Le schéma présente une solution transistor. Ils tamponnent la tension qui 24 V environ 20 mA sans aucune dimi-
simple, encore susceptible d’améliorations. atteint 15 V par rapport à la valeur infé- nution de leur valeur. C’est plus qu’assez
Un transformateur 2x15 V permet de four- rieure, et donc 25 V par rapport à la pour de petits circuits comme une boucle
nir des tensions positives de 24 V et 12 V valeur supérieure. Les 3 tensions sont sta- de 0(4) à 20 mA ! Une compensation
ainsi qu’une tension négative de –12 V. bilisées comme indiqué avec des régula- supplémentaire est nécessaire lorsque la
Le petit truc permettant d’atteindre +24 V teurs 100 mA de type courant. charge est plus complexe ou commute
consiste à créer une masse virtuelle avec Grâce à la faible consommation de l’am- (030449-1)

2 elektor - 7-8/2004
Stylo lumineux à LED
Myo Min Ici, T1 et R1 allument la LED. La résistance
R2 agit comme détecteur de courant pour
Lors de leurs inspections, médecins T2 qui dérive une partie du courant de
comme mécaniciens utilisent fréquemment base de T1 dès que la tension aux bor- BT1
R1
D1
de très petites lampes. Pour solides qu’el- nes de R2 dépasse 0,65 V environ. On

22k
1V5
les soient, leur point faible reste l’ampoule calcule comme suit la valeur à donner à blanc
qu’il faut remplacer périodiquement. Or, R2 pour atteindre le courant constant BT2
T1
quand vous en cherchez une, elle est voulu dans la LED blanche :
1V5
presque toujours indisponible ou d’un
T2
coût rédhibitoire. Une LED dure beaucoup R2 = 0,65 / ILED BT3 BC547
plus longtemps qu’une ampoule et les der-
1V5 R2
nières versions blanches ultralumineuses Il n’est pas difficile de construire le circuit BC547

22Ω
offrent un très haut rendement énergé- pour qu’il prenne les dimensions d’une BT4
tique. Léger inconvénient, elles nécessitent pile AA. Une série de quatre piles modèle
1V5
un petit circuit électronique additionnel, bouton remplacera la seconde pile AA
une source à courant constant, pour don- dans le stylo lumineux. 030189 - 11

ner le meilleur d’elles-mêmes. (030189-1)

2 elektor - 7-8/2004
Régulateur
de tension 100 V
1
IC1
2
IC1
+13V2...+100V LR12 +1V2...+88V +13V2...+100V LR12 R
120Ω

ADJ R1
ADJ 1V2
I=
10k

R
C1 C2
C1 C2
100n 100n RL
R2
100n 100n
390k

10mA

040066 - 11 040066 - 12

Gregor Kleine Ing. Dipl. Le réglage de la tension est assuré par la LR12 en une source de courant constant.
broche ADJ (= ADJust) raccordée à un Une résistance R est connectée de façon à
La limite de la tension d’entrée des régu- diviseur de tension. Le circuit intégré ce que la tension de référence de 1,2 V
lateurs ordinaires à 3 pattes comme le ajuste la tension sur R1 à 1,2 V, de sorte à ses bornes soit maintenue à cette valeur
LM 317 est d’environ 30 V ; quelques que R2 détermine la valeur de la tension par le régulateur. Le courant est de
types à tension élevée atteignent 60 V. de sortie. 10 mA avec les valeurs indiquées.
Les régulateurs LR8 et LR12 de l’entreprise Comme mentionné plus haut, la limite de
américaine Supertex (www.supertex.com) VOUT = 1,2 V [1 + (R2/R1)] courant du LR12 se situe à 50 mA. Le
fonctionnent à des tensions plus élevées. Le condensateur de 100 nF assurant le fil-
LR8 accepte 450 V d’entrée mais ne four- R2 = R1 ⋅ [(VOUT/1,2 V) – 1] trage à la sortie est indispensable pour
nit que 20 mA, tandis que le nouveau assurer la stabilité du régulateur.
régulateur LR12 atteint 50 mA. La tension Le courant traversant R1 et R2 devrait Le LR12 existe en boîtiers SO-8, TO-92 et
d’entrée de ce dernier est de +100 V, la dépasser 100 µA. TO-252/D-PAK.
plage de tension de sortie atteint +88 V. On peut aussi convertir très facilement un (040066-1)

2 elektor - 7-8/2004
Gain nul
en non inverseur ?
Flemming Jensen mente (le gain grandit), tan- V+
dis que le curseur de P1a se
Tous les manuels d’électronique vous le dirige vers la sortie de l’am-
diront : un amplificateur opérationnel non plificateur opérationnel P1.A

inverseur, il n’est pas possible d’en régler (davantage de signal). 20k


le gain jusqu’à zéro. Si vous voulez vrai-
ment la sortie à zéro, la méthode habi- Quand le curseur tourne 2
7
C3
tuelle consiste à faire précéder un ampli- dans l’autre sens, la résis- C2 IC1
1
3
ficateur inverseur d’un tampon qui opère tance de P1a diminue, ce 470n
4
en adaptateur d’impédance. qui abaisse le gain et P1b 470n R2 R1 P1.B
NE5532

220Ω
10M
Voici un truc qui permet de faire descendre fournit en même temps un
20k
à zéro la sortie d’un amplificateur non signal moindre à la charge. C1
inverseur. Le secret, c’est un potentiomè- De cette manière, on peut
10µ
tre stéréo linéaire branché de façon telle ramener à zéro le signal à 35V

que, quand on tourne l’axe dans le sens la sortie. 030126 - 11


des aiguilles, la résistance dans P1a aug- (030126-1)

2 elektor - 7-8/2004
Oscillateur 32 kHz
très faible puissance
D. Prabakaran +2V5...+11V

R1
L’oscillateur d’horloge 32 kHz faible 14

220k
conso présente différents avantages par X1 IC2
32,768kHz
rapport à un circuit d’oscillateur conven- C4 7
IC1 7
tionnel à base d’inverseur CMOS. Ce
2n
dernier type d’oscillateur se caractérise R5
T1 R2 3 IN+ tr/tf = 500/100ns

330k
8
souvent par des problèmes, tels que, par 1M
OUT

4
exemple, des variations importantes du IN–
C2
courant d’alimentation sur la plage des 5 HYST IC2.A HCMOS
taux montée/chute

tensions d’alimentation allant de 3 à 6 V, 2n


6 REF MAX931 1
1
2
R4
et la difficulté de faire tomber la consom- 330k *
mation de courant en deçà de 250 µA. IC2 = 74HC14
R3
En outre, le fonctionnement peut devenir C1 C3 2 1
100k * voir texte
aléatoire lorsque la tension d’alimentation 22p 22p
varie beaucoup et en raison des tolérances
importantes des caractéristiques d’entrée
020232 - 11
de l’inverseur d’un fabricant à l’autre.
Le circuit présenté ici ne souffre pas des
problèmes mentionnés plus haut. Ne sateurs de charge C1 et C3 constitue le ble consommation. Cependant, les durées
consommant pas plus de 13 µA d’une trajet de contre-réaction autour de T1, de montée et de chute modérées de 500
source d’alimentation sous 3 V, il est transistor dont le déphasage de 180 ° et 100 ns respectivement, peuvent se tra-
constitué d’un amplificateur/oscillateur à induit l’oscillation. La tension de polari- duire, en cas d’utilisation de circuits de
1 transistor, T1, et d’un composant com- sation de 1,25 V pour le comparateur logique CMOS haute vitesse standard,
binant les fonctions de comparateur et de intégré dans le MAX931 est définie par par des courants de commutation supé-
référence, IC1. La base de T1 est polari- la référence au travers de la résistance rieurs à la normale. Le trigger de Schmitt
sée à 1,25 V par le biais de la paire R2. L’oscillation de l’entrée du compara- 74HC14 optionnel présent à la sortie du
R4/R5 et de la référence IC1. T1 pourra teur est ainsi centrée précisément autour circuit supporte les durées de
être n’importe quel transistor faible signal de la tension de référence. Sous 3 V, et montées/chute du comparateur au prix
disposant d’un gain (β) correct de 100 à 32 kHz, le circuit intégré ne consomme d’une très minime consommation de cou-
ou plus à 5 µA (courant défini ici par R3 pas plus de 7 µA. rant additionnelle. Pour de plus amples
qui fixe la tension de collecteur à La sortie du comparateur peut drainer informations au sujet du MAX391 :
quelque 1 V en deçà de VCC). Le gain (sink) et fournir (source) 40 et 5 mA www.maxim-ic.com.
nominal de l’amplificateur est de 2 V/V respectivement, ce qui est largement suf- (020232-1)
environ. Le quartz épaulé par les conden- fisant pour la plupart des charges à fai-

2 elektor - 7-8/2004
Générateur pour
moteur pas à pas
Apparemment, le moteur pas à pas, un +3V ... +15V
sujet qui fait florès ! Ce petit montage 1mA
s’occupe de décaler de 90 degrés un 14 C1

signal d’horloge issu d’un générateur IC2


7 100n
d’onde carrée pour former les deux IC2 = 4001
signaux nécessaires aux enroulements du
moteur. Le prix à payer, c’est une division 1
IC2.A

par quatre de la fréquence de l’onde, 2 ≥1


3
M1
16
mais pas de souci, il n’y a qu’à remonter 3
la fréquence d’origine, n’est-ce pas ? 0 +U
CTRDIV10/ 1 2
M
Facile de voir dans le diagramme tempo- 15
DEC
2
4
CT=0 IC2.B
rel que l’on combine les états du comp- 3
7
5
10 4
teur 4017 à l’aide de portes OU pour IC1 4 6 ≥1
1
4017 5
former des ondes carrées décalées l’une 6
5
CLK
par rapport à l’autre. De la sorte, on 14
& 7
6
IC2.C
+ 9 8
obtient la séquence voulue : une bobine 13
8
≥1
10
11 9
excitée en positif et l’autre en négatif, les 9
12
CT≥5
deux en négatif, la seconde en positif et IC2.D
12
la première en négatif et finalement les 8
13 ≥1 11

deux en positif.
044015 - 11

À l’intérieur du 4017, il y a un diviseur


par dix, suivi d’un décodeur. La sortie circonspection pour distinguer cette impul-
« 0 » est active (UN logique) aussi long- sion, tellement elle est brève. 0 1 2 3 0

temps que le compteur est à zéro. Sur le La sortie d’une porte OU ne peut hélas CLK
flanc positif du signal d’horloge, le comp- délivrer que quelques milliampères, cer-
teur passe à « 1 » et la sortie 1 s’active. Et tainement pas de quoi attaquer directe-
cela continue jusqu’à ce que la sortie 4 ment un moteur pas à pas. Mais un cir-
passe au UN logique. Cette ligne est cuit de commande approprié a déjà été
reliée à l’entrée de mise à zéro, ce qui décrit dans le numéro de mai d’Elektor,
ramène instantanément la puce à l’é- il s’intercale entre le générateur et le
tat nul. Si vous observez les sorties à l’os- moteur.
044015 - 12
cilloscope, il vous faudra beaucoup de (044015-1)

2 elektor - 7-8/2004
Pilotage de la centrale
USB via HTML
Dans le numéro de juin, nous avons décrit
une composante ActiveX permettant de
piloter la centrale d’acquisition USB (Elek-
tor novembre 2003). Grâce à elle, les
programmateurs expérimentés en
C/C++, Delphi, VB et autres, pourront uti-
liser cette centrale d’acquisition pour leurs
propres applications.
Ce que l’on sait peut-être moins est que
l’on peut également utiliser des compo-
santes ActiveX depuis un butineur (brow-
ser) Web dès lors qu’il supporte les scripts
et ActiveX. Ceci explique que nous ayons
écrit un fichier HTML de démonstration
permettant le pilotage de la centrale d’ac-
quisition USB par le biais de Javascripts
et ActiveX. Ce fichier est à télécharger
gratuitement depuis notre site (www.elek-
tor.fr) sous la dénomination 044034-11.
Pour placer une composante ActiveX sur
une page Web, il faut utiliser un tag
<OBJECT>. Il nous faut alors donner un
nom et spécifier ce que l’on appelle un
CLASSID (IDentificateur de CLASSe). Ce
CLASSID est un nombre qui indique quel
type de composante ActiveX doit être uti- de notre exemple sont tellement simples trale USB au PC par le biais d’un câble
lisé. Vu qu’il est pratiquement impossible que n’importe lequel de nos lecteurs USB. Il faut ensuite ouvrir le fichier
de mémoriser de mémoire tous ces diffé- ayant un minimum d’expérience de pro- test.htm.
rents numéros, Microsoft a créé un pro- grammation pourra comprendre le fonc- Si vous avec un butimeur supportant Acti-
gramme baptisé ActiveX Control Pad. Il tionnement du code. Il y a cependant un veX et Javascript (Internet Explorer par
est facile, à l’aide de ce programme, de détail important sur lequel nous voulons exemple, vous verrez apparaître la page
placer une composante ActiveX sur une attirer votre attention : lors de l’initialisa- Web sous la forme illustrée dans la reco-
page Web et d’en adapter facilement à tion, toute composante ActiveX présent sur pie d’écran ci-contre.
son goût les caractéristiques. la page se voit attribuer un nom. Dans le Toutes les demi-secondes, on a rafraîchis-
Maintenant que nous avons placé une cas présent, nous avons attribué à la com- sement à l’écran des valeurs fournies par
composante ActiveX sur la page, nous posante assurant la communication avec le convertisseur analogique/numérique;
pouvons, à l’aide de Javascript par exem- la centrale USB, le nom évident et parlant il est en outre possible, par action sur les
ple, de faire remplir des fonctions à cette de « USB ». Les 2 étiquettes (labels) de boutons se trouvant au bas de l’écran, de
composante ou de nous fournir des don- cette page se sont vues attribuer les déno- commander l’état des 4 sorties numé-
nées. Dans ce cas-là, la partie Javascripta minations, ô combien éloquentes, de riques.
pour fonction de faire en sorte que lors « Label1 » et « Label2 ». La puissance de Javascript n’est pas com-
de l’ouverture d’une page, il y ait établis- Toute cette histoire semble bien jolie, mais parable à celle des (vrais) langages de
sement d’un canal de communication est-ce que, dans la pratique, les choses se programmation tels que C, C++, Delphi,
avec la centrale USB. passent comme prévu ? Pour peu que etc. mais ce langage est relativement
De plus, on a création d’un temporisateur vous ayez réalisé la centrale d’acquisition facile à maîtriser rapidement. De plus,
(timer) dont la fonction est d’appeler, USB de novembre 2003 et que vous dès l’instant où l’on a installé un système
après une demi-seconde, la fonction Sho- ayez installé la composante ActiveX de d’exploitation Windows standard sur son
wInput(). juin 2004, vous pourrez le vérifier de vos PC il est possible de se mettre immédiate-
Les fonctions en Javascript ressemblent propres yeux. ment à l’ouvrage.
beaucoup à C. De plus, les 3 fonctions Il faut commencer par connecter la cen- (044034)

2 elektor - 7-8/2004
Commutateur RC
Il arrive, à l’occasion, qu’un modèle
radio-commandé requiert une fonction de
commutation. On pourrait, par exemple,
penser à la mise en fonction de l’éclai-
rage d’un bateau, à la rentrée du train
d’un aéronef, etc. Une solution standard
fait appel à une servo qui pilote à son
tour un commutateur présent sur le
modèle réduit. À noter qu’il existe en
vente des modules indépendants qui com-
mandent ou non un relais.
Une telle fonction convient de façon
idéale à une réalisation personnelle. Le
schéma montre qu’il suffit de quelques
composants standards pour la créer.
Nous n’avons pas l’intention de vous l’ap-
prendre, mais le signal de servo est cons-
titué d’impulsions d’une longueur comprise
entre 1 et 2 ms en fonction de la position
souhaitée. Il arrrive par le biais de la bro-
che 1 du connecteur K1. Une paire de
tampons de IC2 assurent le tamponnage
requis, le signal étant ensuite différencié
par le condensateur C2. Ceci se traduit
par la présence, lors de chaque flanc des objectifs souhaités en radio-modé- sant légèrement 1,5 ms lorsque T1 n’est
montant, d’un signal de début négatif sur lisme est de limiter la consommation de pas passant. Lorsque T1 devient conduc-
la broche 2 de IC1. D1 et D4 évitent qu’il courant au strict minimum. teur, la durée de l’impulsion présente à la
ne puisse, en cas de présence d’un flanc Notre 555 est monté en mono-déclencha- sortie sera légèrement inférieure à 1,5 ms
descendant à l’entrée, apparaître de ten- ble (one shot), dont la durée d’impulsion cette fois. Nous reviendrons à la raison
sions trop élevées sur la broche 2 de IC1. est déterminée par la combinaison de ce choix.
IC1 (TLC555) est une vieille connais- R2/C1. Il est possible en outre d’influer L’impulsion de durée fixe est appliquée,
sance, un temporisateur du type 555 en sur cette durée en diminuant la tension au travers de IC2.C, à l’entrée d’horloge
version CMOS. Dans le présent montage, appliquée à la broche 5. Ceci aura pour d’une bascule (flipflop) D, IC3. Ceci a
une version standard de ce composant, effet de réduire la longueur de l’impul- pour effet de faire mémoriser à la bascule
un NE555 par exemple, fonctionnerait sion. l’état à son entrée, l’impulsion de servo-
également mais elle consommerait un Sur le présent montage, l’impulsion à la commande. Dans ces conditions, lorsque
courant inutilement élevé, alors que l’un sortie de IC1 aura une longueur dépas- la longueur de l’impulsion de servo

+U B

+U B = max. +15V

R4 R2 K2
D1
100k

150k

D2
IC2.D
9 10
1
8 4
IC2.A BAT85
R JP1 1N4148
3 2 7 5 1 IC2.E max. 100mA
1 DIS D
IC1 IC2.C IC3.A 11 12
K1 C2 1
2 3 7 6 3 C 2
TR OUT 1
IC2.B
1n TLC555 R S IC2.F
5 4 6
0V 1 THR 4 6 14 15
1
CV
+U B
1 5
IC2 = 4049 R5
470k

R1 IC1 = 4013
4k7

9 13
D
1 14 T1 IC3.B T2
C3 C4 C1 R3
IC2 IC3 11 C 12
47k
8 7
100n 100n 10n R S
BC547 10 8 BC547

044030 - 11

elektor - 7-8/2004
Liste des D1 = BAT85 ou autre diode Schottky
D2 = 1N4148

K1 JP1
C4 composants IC1 = 555 CMOS (tel que, par exemple
TLC555 ou ICM7555)
IC2 = 4049

R3
+
0V Résistances : IC3 = 4013
R1 = 470 kΩ T1,T2 = BC547B

1-030440IC3

IC2

R5
R2 = 150 kΩ
R3 = 47 kΩ Divers :
T1 R4 = 100 kΩ JP1 = embase autosécable à 1 rangée de
R2
3 contacts + cavalier
C3

R5 = 4kΩ7
C1
T2
K1 = câble de servo
R4
R1

K2 = embase autosécable à 1 rangée de


IC1

C2 Condensateurs :
D1 + K2
C1 = 10 nF 2 contacts ou 2 picots
D2
044030-1 C2 = 1 nF
C3,C4 = 100 nF La platine 044030-1 est disponible
auprès de ThePCBShop
Semi-conducteurs : Le dessin de la platine est téléchargeable
depuis notre site : www.elektor.fr

dépasse celle de l’impulsion du 555, la constaté que l’impulsion de servo était plus Ce processus est connu sous la dénomi-
sortie Q passe au niveau haut; sinon, longue que l’impulsion du 555, (ce qui nation d’hystérésis.
cette sortie passe au niveau bas. s’est traduit par le passage au niveau haut Le cavalier JP1 permet un chois entre le
Il peut arriver, en pratique, que l’impulsion de la sortie Q), la durée d’impulsion du signal normal ou le signal inversé. Les
de servo ait une longueur quasiment iden- 555 soit légèrement raccourcie. Il faudra tampons IC2.D à IC2.F épaulés par R5
tique à celle de l’impulsion produite par le réduire sensiblement le signal de servo pilotent le transistor de sortie T2, qui, à
555. Il peut partant parfaitement se faire, avant que l’impulsion de servo soit plus son tour, commute la sortie. Ne perdez
qu’à la suite de petites variations du signal petite que l’impulsion produite par le 555. pas de vue que la charge ne doit pas
de servo, la sortie se mette à hésiter entre Dès que cela sera arrivé, le transistor T1 consommer plus de 100 mA. De par la
un niveau haut et un niveau bas, ce qui se cessera de conduire ce qui se traduit par présence de la diode D2, il devient possi-
traduit par un cliquetis. Pour éviter ce phé- un nouvel allongement de la pseudo- ble de commuter également des charges
nomène gênant, nous avons réalisé une période. Il faut alors que l’impulsion de inductives (telles que, par exemple, des
contre-réaction prenant la forme de R1,R3 servo ait vu sa durée s’allonger sensible- soupapes pneumatiques à commande
et T1. Ce circuit a pour fonction de veiller ment avant que la bascule bistable ne électrique).
à ce que lorsque la bascule bistable a rebascule. (044030-1)

7-8/2004 - elektor 3
Poussoir on-off
Ger Langezaal +U R

+5V...+15V
Il revient dans chaque numéro d’été dou-
ble, et plus souvent qu’à son tour : le tem-
R3 R1
porisateur 555. Nous l’avons particulière- C3 RE1

10k
220k
D1
ment choyé, cette année, qu’il nous suffise 8 4 220n
de citer le « 555 éternel » quelque part 7
R
DIS
dans la revue ! C’est époustouflant, ce S1 IC1
qu’on peut en faire ! Mais ce qui nous 2
TR OUT
3
555
séduit le plus, chez Elektor, c’est la simpli- 6
cité des montages que l’on peut réaliser THR
CV
avec lui. Ici, il va nous permettre de com- 1 5
JP1

mander un relais avec un seul poussoir. C1


1 STARTUP

Appuyez dessus, le relais s’enclenche, un R2 0 SELECT


C2 100n
deuxième coup, il retombe. Mieux encore,
10k

on peut aussi déterminer dans quel état il 220n

sera lors de la mise sous tension.


030156 - 11
Un montage simple, comme prévu. Nous
plaçons avec R1 et R2 les entrées de seuil
et de déclenchement à équidistance des de l’alimentation. Comme C2, par le tru- Le condensateur C1 détermine l’état du
lignes d’alimentation. Quand la tension chement de R3, adopte le niveau de sor- relais à la mise sous tension. Mis à VCC,
de seuil est supérieure aux 2/3 de l’ali- tie, une pression sur le bouton fait bascu- C1 force une sortie haute à l’allumage,
mentation, la sortie est basse, mais ler la sortie. Si par exemple la sortie est elle démarrera du niveau bas si C1 va à
devient haute si la tension sur l’entrée de basse, le niveau sur l’entrée de déclenche- la masse.
déclenchement devient inférieure au 1/3 ment deviendra bas et la sortie, haute. (030156-1)

2 elektor - 7-8/2004
Séquenceur
de réinitialisation
Gregor Kleine Ing. Dipl. +UB

Le composant DS1830 de Maxim R1 R2 R3


(www.maxim-ic.com) permet de gérer plu-

10k

10k

10k
C1
sieurs signaux de réinitialisation consécu- VCC or
100n Pushbutton
tifs. Il possède 3 sorties de réinitialisation
JP1
à drain ouvert. Il en existe 2 versions : le 8

DS1830 est prévu pour des circuits 5 V, 3


TOL RST1
7
RESET1
le DS1830A pour des systèmes 3,3 V. IC1
Tous deux sont disponibles dans divers JP2 2
TD RST2
6
RESET2
boîtiers 8 broches (DIP, SO et µSOP). DS1830 (5V)
DS1830A (3V3)
Deux entrées de programmation permet- 1
PBRST RST3
5
RESET3
tent de configurer le DS1830. L’entrée S1
TR1

TOL permet de choisir le seuil de réaction 4 TR2

que la tension de fonctionnement doit TR3


atteindre pour que les réinitialisation
034006 - 11
soient effectuées. La tolérance peut être
sélectionnée en positionnant l’entrée TOL
à +VCC au moyen de JP1, en la reliant à L’entrée TD permet de choisir la durée rebond. Il va sans dire que cette broche
la masse ou en la laissant « en l’air ». absolue des 3 signaux de réinitialisation. peut aussi servir d’entrée numérique.
JP2 permet de choisir l’une des 3 carac- (034006-1)
téristiques de programmation.
TOL 5V 3,3 V La connexion /PBRST (pushbutton reset) TD TR1 TR2 TR3
+VCC VCC⋅0,95 VCC⋅0,95 permet de raccorder un poussoir S1 qui masse 10 ms 50 ms 100 ms
VCC⋅0,90 VCC⋅0,90 déclenchera la réinitialisation. Elle est
masse ouvert 20 ms 100 ms 200 ms
équipée d’une résistance 40 kΩ de rap-
ouvert VCC⋅0,85 VCC⋅0,80 pel (pull-up) vers +VCC et d’un circuit anti- +VCC 50 ms 250 ms 500 ms

2 elektor - 7-8/2004
Sports d’hiver
pour accumulateurs
D1 T1
BD140

1N4001 R1 R12 R6 R7 R9 R10


R3

1k
22k
100k

100k

100k

100k
100k

D5 R11
IC1.A IC1.B

1k
D6
D2 R4 IC1.D
P1
10k
25k
BT1 D3 R5 D4
La1
2M2
12V
R14 12V
100k 3W

IC1.C

D7
R15
1M
R16 R2 R13 D8 R8 IC1 = LM324
C1 C2
820Ω

82k
100k

100k

D2...D6 = 1N4148
22µ 1µ
16V 16V 5V6

500mW 034019 - 11

Ludwig Libertin avant de reprendre du service. IC1.A est bas la plupart du temps, donc
IC1.A est un multivibrateur astable avec D4 conduit et l’entrée inverseuse de
La batterie d’une moto ou d’une embar- rapport cyclique asymétrique. La sortie se IC1.D est basse. IC1.D est donc haut la
cation est chargée à fond avant de pren- trouve pendant 0,6 s au niveau haut et plupart du temps, T1 bloque. T1 ne
dre ses quartiers d’hiver, qu’elle passera 40 s au niveau bas. IC1.B est monté conduit que pendant les 0,6 s pendant
dans l’oisiveté la plus complète. C’est le comme comparateur surveillant constam- desquelles IC1.A se trouve à l’état haut et
moment que choisit la boue de plomb ment la tension de la batterie. La tension permet à la lampe (12 V/3 W) de souti-
pour se déposer, au grand dam de la est positionnée à 11,0 V par un potentio- rer du courant à la batterie. Puis l’obscu-
capacité de l’accumulateur ou même de mètre trimmer. Dès que l’accumulateur rité revient pendant 40 s. La consomma-
sa capacité de fonctionner tout court. descend au-dessous de cette valeur, le tion moyenne s’élève à 5 mA environ. Il
« Qui ne se dérouille se rouille ! » Il faut comparateur passe à l’état bas, D6 est faut environ une année à un accumulateur
faire prendre de l’exercice à la batterie bloquée, le deuxième multivibrateur asta- 40 Ah relativement neuf pour se déchar-
pour lui éviter ce triste sort. Ce circuit est ble IC1.C oscille à environ 1,2 Hz. Le cli- ger. Son état peut toutefois modifier les
si futé qu’il ne nécessite aucune recharge gnotement de la LED D7 indique que l’ac- choses et une recharge hivernale s’impo-
de la batterie pendant tout l’hiver. Ce cumulateur doit être rechargé. ser parfois.
n’est qu’en début d’année que l’accumu- IC1.B se trouve à l’état haut tant que la (034019-1)
lateur subira une recharge complète tension de l’accumulateur dépasse 11 V.

2 elektor - 7-8/2004
Horloge 2 Hz
économe
P.C. Hogenkamp
IC2 IC3.B
4
V+ LM334Z 6
&
Les circuits CMOS ont une réputation de K1 R4
adj
5

tempérance, que l’on met à profit dans +5V/+15V


V–
IC3.C

22k
LM334Z 10
les montages alimentés sur piles. Les 0V
9 &
8

oscillateurs, malheureusement, consom- V+ V–


IC3.D
ment assez bien, raison pour laquelle C1 16 C6 14 adj 13
11
IC1 IC3 IC3 = 74HC132 12 &
nous en proposons, ici, un particulière- 100n 8 100n 7

ment économe, puisqu’il ne puise que IC1


CTR14
3 µA environ. 3
7 R7
1
IC3.A

68k
On alimente le circuit par une source de 4
5
4
2 &
3

5 2Hz
courant du type LM334Z et c’est R4 qui 11
RCX
!G
6
6
R1 R2
la règle aux alentours de 3 µA, cela suffit 2M7 2M7
10
RX +
CT
7
14
9 13
à la partie oscillateur autour de X1. Avec C2
R3 CX 8
9
15

150k
l’aide d’un quartz bon marché d’horloge- X1
100n
11
1
2 T1
rie et quelques composants annexes, l’os- 12
CT=0
12
3
C7 R5
13 10k
cillateur génère un signal qui sera ensuite 32768Hz 3n3 R6
4060 BC547
divisé par un 4060 pour fournir du 2 Hz C5

33k
C4 C3

sur la broche 3 (sortie Q13). 33p 10p 18p

Le niveau des impulsions de sortie est 030172 - 11

légèrement inférieur à la tension d’alimen-


tation nominale de 5 V, IC1 n’est en effet
sustenté que par un courant minime. C’est verse. Finalement, la porte IC3.A en fait flancs raides à souhait.
pourquoi le transistor T1 l’amplifie et l’in- une onde rectangulaire propre et des (030172-1)

2 elektor - 7-8/2004
Filtre de mesure
pour classe D (T)
Lorsque nous avons procédé au test de
l’amplificateur de classe T décrit dans le
numéro de juin dernier d’Elektor, nous
avons essayé différents filtres de manière
à pouvoir mesurer le mieux possible la
distorsion de cet amplificateur. Nous

Liste des
composants
Résitances :
R1 = 22 kΩ
R2 = 20kΩ5
R3 = 5kΩ11
R4 = 4kΩ12
R5 = 3kΩ92
R6 à R9 = 47 Ω
R10,R11,R13,R14 = 820 Ω
R12,R15 = 10 Ω
R16,R20,R23,R24 = 220 Ω
R17 = 576 Ω
R18,R19 = 4kΩ75
R21,R22 = 68 kΩ
R25,R26 = 82 Ω
R27,R28 = 150 Ω
R29 à R32 = 2kΩ7
R33,R34 = 18 Ω
R35 = 1 kΩ avons, entre autres, essayé une combinai- mais cela s’était traduit par une charge
R36 à R39 = 10 kΩ son active d’un filtre Butterworth du 3ème trop importante pour l’amplificateur ou
ordre constitué d’un amplificateur opéra- une impédance trop élevée du réseau
Condensateurs :
C1 = 1nF8 1% mica argenté (Farnell tionnel et d’un amplificateur discret conçu avec toutes les conséquences négatives
868-036) spécialement pour pouvoir travailler à une que cela entraînait. Lors d’une modulation
C2 = 4nF7 1% mica argenté (Farnell tension d’alimentation élevée. Par la sur une plage de 140 V, il apparaît que
868-073) prise, à l’entrée, d’un diviseur de tension, l’impédance d’entrée de l’amplificateur a
C3 = 270 pF 1% mica argenté (Farnell
867-949)
on dispose d’un filtre actif capable de trai- une influence néfaste sur le réseau de fil-
C4 = 22 pF ter, sans atténuation, des tensions pouvant trage. La capacité de sortie des transis-
C5,C6 = 3nF3 aller jusqu’à 50 Veff. tors d’entrée, Cob, en particulier semble
C7 = 330 pF Nous avons essayé, au départ, d’intégrer avoir une certaine importance si ce n’est
C8 = 100 pF
C9,C10 = 47 µF/25 V radial
le réseau de filtre dans l’amplificateur, pas une importance certaine. Ceci
C11 à C14 = 100 nF
(C13,C14: 100 V )
C15,C16 = 470 µF/100 V radial C5
T5 T8
044037-1
H2

R23
H3

Semi-conducteurs :
R37
R36

R10

R11

R20

D1 à D8 = 1N4148 C1 C15 + T12


R1

D9
D9,D10 = LED rouge plate R33
R27
D11,D12 = diode zener 22 V/1W3
T1
R12

D2

T1,T2,T6,T9,T10 = 2SC2911 Sanyo R2 C9


C13
T2

(Farnell 410-3853) K1
D11
T10
C4 C11
R3
R4

T3 à T5,T8,T11 = 2SA1209 Sanyo


R17
R18
R19
D1

R29 R25
R6

R7

(Farnell 410-3841)
D3

C7

T7 = BF245A R30
C2 D5
IC1

0 D6
T12 = MJE350 R5
C8
D7
T13 = MJE340 D8
K2 R31
D4

C12
R8

R9

IC1 = NE5534A
R22
R21

R32 R26
D12
Divers :
R35

T4

T11
T7
R15

C14

K1,K2 = embase Cinch encartable telle C10


T3
OUT1

que, par exemple, T-709G (Monacor)


C3 R34
La platine 044037-1 est disponible D10 R28
auprès de ThePCBShop
R38
R39

R13

R14

R16

C16 - T13
Le dessin de platine est également R24
téléchargeable depuis notre site 1-730440 T6
H4

T9
H1

ROTKELE )C( C6
(www.elektor.fr)

elektor - 7-8/2004
+75V

R10 R11 D9 R23 R27

820Ω

820Ω

220Ω

220Ω

150Ω

18Ω
R20 R33

R12 C5 T12
T5
10Ω
3n3
T8

2SA1209 T10
+22V
T1 T2
MJE350
2SA1209
2x
2SC2911 2SC2911
R6 R7 R21 R22
D5

47Ω

47Ω

68k

68k
R25 R31 R32
C2 C4 C8

82Ω

2k7

2k7
D6
4n7 22p R18 100p
K1 R2 R4 R5 D1 D2 4k75
8
3 7
20k5 4k12 3k92 C7 R35 K2
5
6
IC1 D3 D4 1k
2
330p
4
1 D7 4k75
R1 R3 R26 R29 R30
C1 C3 NE5534 R19
T7

82Ω
22k

2k7

2k7
5k11

R8 R9 R17
D8

576Ω
47Ω

47Ω
1n8 270p

2x T11
T3 2SA1209 T4

BF245A
T9
+75V R36
2SA1209 T13
-22V
10k T6
+75V R37 2SC2911
R15 C6
10k +22V
10Ω
D11 2SC2911 MJE340
C15 C13 C11 C9 R13 3n3 R14 D10 R24 R28
820Ω

820Ω

220Ω

220Ω

150Ω

18Ω
R16 R34
470µ 100n 100n 47µ
100V 22V 40V
1W3

D12 -75V
C16 C14 C12 C10 D1 ... D8 = 1N4148

470µ 100n 100n 47µ


100V R38 22V 40V
1W3
10k -22V
-75V R39
10k 044037 - 11
-75V

1
explique l’utilisation d’un amplificateur
0.5
opérationnel en tampon en amont de l’é-
tage d’amplification, par le biais duquel 0.2 A = 1kHz
B = 20kHz
est réalisé un filtre du 3ème ordre stan- 0.1

dard. 0.05

La résistance dans la première section RC


0.02
est remplacée par un diviseur de tension
(R2/R3 et C1), de sorte que dans le cas % 0.01

d’un signal d’entrée de 70 Vc, le tampon 0.005

n’ait pas à supporter plus de 14 V. Le 0.002

NE5534 utilisé travaille à une tension d’a- 0.001 B


limentation de ±22 V, ce qui lui laisse
0.0005
encore quelques volts de réserve.
C4 sert à la compensation de IC1 en sui- 0.0002
A

veur de tension. L’amplificateur monté en 0.0001


10 12.5 15 17.5 20 22.5 25 27.5 30 32.5 35 37.5 40 42.5 45 47.5 50 52.5 55 57.5 60
aval corrige l’atténuation à l’entrée de V 044037 - 12

manière telle que le gain de transfert soit


+3
de 1x (à une charge de 100 kΩ, ce gain -0

est théoriquement de 1,012x). Il va sans -3


-6
dire qu’avec cette solution la plage de -9
dynamique diminue quelque peu, de -12

14 dB environ, mais cela suffit largement -15


-18
pour effectuer les mesures sur l’amplifica- -21

teur en question. d
B
-24

Le filtre a été dimensionné de manière à ce r -27


A -30
que l’atténuation soit, à 200 kHz, supé- -33

rieure à 50 dB. Nous avons pour cette -36

raison opté pour une largeur de bande -39


-42
de 30 kHz, l’atténuation étant à 200 kHz -45

même légèrement supérieure à la dite -48


-51
valeur vu qu’au niveau de l’amplificateur -54
lui-même la largeur de bande a été elle -57
10 20 50 100 200 500 1k 2k 5k 10k 20k 50k 100k 200k
aussi limitée, et ce jusqu’à 200 kHz. Hz 044037 - 13

7-8/2004 - elektor
1
Nous avons partant, à 200 kHz, relevé
0.5
une atténuation totale de 54 dB. La lar-
geur de bande est de 29 kHz. À 20 kHz, 0.2 A = 1kHz

l’atténuation est inférieure à 0,5 dB (nous 0.1


B = 20kHz

avons mesuré 0,44 dB). Cf. la courbe de 0.05


A

mesure A.
0.02 B
Lors de la conception de l’amplificateur
nous avons utilisé pour la plupart des % 0.01

transistors des types sortant des chaînes 0.005

de fabrication de Sanyo. Ceux-ci se 0.002


B

caractérisent en effet par une excellente 0.001


linéarité, une capacité de sortie faible et
0.0005
sont capable de travailler à des tensions A

de 160 V (2SC2911 et 2SA1209, 0.0002

classe S : le hFE va de 140 à 280). L’am- 0.0001


100m 200m 500m 1 2 5 10 20 50 60
plificateur ne se torture pas en chichis V 044037 - 14

inutiles, de sorte que nous n’entrerons pas


dans tous les détails. L’aspect le plus
important est que l’étage compound à la Lorsque la tension de sortie se verrouille mente pour atteindre 0,008% à 20 kHz
sortie ajoute un léger gain additionnel de au niveau de la tension d’alimentation et 50 Veff. Nous n’avons malheureusement
sorte que la modulation peut être maxi- cela peut se traduire par une instabilité de pas eu le temps de pousser nos investiga-
male. Pour faire en sorte que la contre- courte durée, mais il n’y a aucune raison tions plus loin avant la publication de ce
réaction locale R29 à R32 ne soit influen- de moduler le montage à un tel niveau ! numéro d’Elektor. Il nous semble qu’il
cée le moins possible par les transistors C’est donc à dessein que ce dimensionne- devrait être possible de faire mieux. Nous
T10 et T11, elle a été réalisée à faible ment a été choisi de manière à obtenir la aurons peut-être l’occasion d’y revenir
impédance. Il faudra choisir pour les dites distorsion la plus faible possible à 20 kHz. dans le cadre d’un « truc du concepteur ».
résistances des exemplaires capables de Les diodes D1 à D4 protègent l’entrée de L’alimentation de l’amplificateur opéra-
dissiper 0,6 W au minimum. Le gain à ce l’amplificateur. En cas de verrouillage de la tionnel est dérivée, à l’aide de 2 diodes
niveau est de 1,74x et la tension aux bor- tension, il peut en effet naître, au niveau zener, de la tension d’alimentation de
nes de R29 et R30 atteint, à une tension des entrées, des tensions élevées. La ten- ±75 V d’origine. Les résistances R36 à
de sortie de 50 Veff, plus de 28 Veff ! sion émetteur/base maximale dans le cas R39 ont également à dissiper de l’ordre
Ceci explique que la contre-réaction d’un 2SC2911/2SA1209 n’est en effet de 0,3 W ! Il est préférable de placer les
prenne la forme de 2 résistances prises que de 5 V. transistors T1 à T4 sur une plaquette d’a-
en parallèle (R18 et R19). Elles se trou- Le graphique B montre 2 courbes. Il s’agit luminium commune (un AOS-220 de Fis-
vent chargées à plus de 0,6 W dès lors de mesures « zommées » faites sur l’am- cher par exemple), en veillant à les isoler
que l’on aurait en sortie une tension conti- plificateur lors de l’application d’un signal à l’aide de plaquettes céramique.
nue de 70 V. C7 limite la largeur de de test à l’entrée de T1 et T3. À 50 Veff et On pourra utiliser, pour l’alimentation
bande à 200 kHz, valeur plus que suffi- 1 kHz, la distorsion est inférieure à principale, l’alimentation HT (déjà symé-
sante. Cette application ne requiert pas 0,000 4%, et à 20 kHz dans tous les cas trique) décrite ailleurs dans ce numéro.
une largeur de bande plus importante. inférieure à 0,001%. Si nous prenons le Sur notre prototype, nous avons mesuré,
C5 et R12 combinés à C6 et R15 com- filtre dans nos mesures (courbe de pour l’ensemble, une consommation de
pensent l’amplificateur de manière à ce mesure C), il apparaît qu’avec l’augmenta- courant d’un peu plus de 82 mA.
que ce dernier soit tout juste stable. tion de la fréquence, la distorsion aug- (044037-1)

4 elektor - 7-8/2004
Isolateurs
numériques
jusqu’à +3V3...+5V
Isolation
+3V3...+5V

100 Mbits/s C1 C2

100n 100n

Gregor Kleine Ing. Dipl. 1 7 10 16


VDDI VDDO
Un opto-coupleur ou un transformateur 3
IN1 IC1 OUT1
14

devrait normalement pouvoir constituer IL715


4 13
une barrière isolante entre circuits numé- IN2 OUT2
4x 4x
riques. Un opto-coupleur ne dépasse tou- TTL/CMOS 5 12 TTL/CMOS
max. 100Mbit/s IN3 OUT3
tefois pas 10 MHz, tandis que le transfor-
mateur ne peut pas traiter de très basses 6
IN4 4x OUT4
11

fréquences de l’ordre du Hertz. Il faut GNDI GNDI GNDO GNDO


alors recourir à la nouvelle technologie 2 8 9 15

de couplage fournie par l’entreprise NVE


Corporation (www.nve.com) sous forme
024119 - 11
de divers circuits intégrés « IsoLoop ».
Le IL715 présenté ici à titre d’exemple
peut transmettre 4 signaux numériques TTL nique GMR (Giant Magnetoresistive) : le teur. Les modifications du potentiel de
ou CMOS à un taux atteignant signal d’entrée fait circuler un courant masse à l’entrée, à la sortie ou des 2
100 Mbits/s. L’entrée et la sortie fonction- dans un enroulement planaire intégré. Le côtés ne produisent aucun courant dans
nent à +3,3 V ou +5 V au choix. La ten- champ magnétique engendré par ce cou- l’enroulement planaire. Celui-ci n’engen-
sion d’isolement efficace atteint 2,5 kV. rant fait varier la résistance du matériau dre donc pas de champ magnétique et
Le coupleur tolère des transitoires jusqu’à GMR. Celui-ci est séparé de l’enroulement n’influence pas le matériau GMR. La
20 kV/µs. Il existe un grand nombre d’au- planaire par une couche mince de maté- séparation électrique des signaux et l’im-
tres exécutions, parmi lesquelles des cou- riau isolant résistant aux hautes tensions. munité aux perturbations (CEM) sont donc
pleurs bidirectionnels destinés entre aut- La variation de résistance du matériau assurées.
res aux interfaces RS485. GMR est amplifiée et reconvertie en un (024119-1)
Le coupleur IsoLoop est basé sur la tech- signal numérique grâce à un compara-

2 elektor - 7-8/2004
Voyant de circulation
en ligne « bidon »
pour 1 D4

Märklin-Digital
D1 D2
B
Unité de commande /
D3
Booster /
DELTA-Control
Nils Körber 0

Les voyants de circulation en ligne sont


nécessaires pour un faisceau de coulisse
(« gare cachée ») et pour d’autres sec-
tions de voie peu visibles, ainsi que pour
le mode de cantonnement. Le circuit décrit
ici permet d’actionner un affichage LED 030100- 11

« Occupé » pour les trains miniatures HO Interruption

de la marque Märklin en mode numé-


rique (y compris avec le système Delta). 2 D5

Contrairement à un véritable voyant de


D1 D2
circulation en ligne qui signale toutes les
voitures et locomotives, il ne détecte que D3 D4 B
celles qui nécessitent un courant de trac- Unité de commande /
Booster /
tion. Il peut donc être réalisé sans modifi- DELTA-Control
D6
cations compliquées du matériel roulant 0
et des voies. Seul le conducteur central
doit être interrompu. Le circuit se prête
donc particulièrement bien à la réadap-
tation d’installations existantes et peut être
utilisé tout aussi facilement avec des voies
M, K, et C.
L’idée de base est simple : un courant 030100- 12

passe par le moteur de la locomotive qui Interruption

entre dans la section de voie surveillée.


La détection de ce courant provoque l’af- tral spécialement conçus à cet effet) et est deuxième LED s’allume lorsque le courant
fichage. Dans le cas des systèmes Mär- relié au pupitre de commande ou à l’am- de traction est négatif.
klin-Digital, un pupitre de commande ou plificateur par la connexion du courant Les groupes d’impulsions et les fluctua-
un amplificateur (booster) fournit le cou- de traction « B » (Bahnstrom). Si une loco- tions du courant de traction provoquent
rant d’alimentation de la locomotive sous motive pénètre dans la section de voie un scintillement plus ou moins prononcé
forme de tension rectangulaire. Le niveau surveillée, la composante positive du cou- des LED. D’autres consommateurs de cou-
de tension sur le rail est d’environ –15 V rant de traction passe par les diodes D1 et rant de traction (éclairage des wagons,
et +15 V. La transmission des informations D2, la composante négative par D3. Si signal de queue) provoquent l’affichage
numériques de commande provoque une le courant du moteur est de l’ordre de « Occupé ». En ce cas, la LED ne s’éteint
alternance constante des niveaux plus et 250 mA, la chute de tension aux bornes pas, même lorsque la locomotive est à
moins. Il faut donc que la surveillance d’une diode (ici des 1N4001) atteint 1 V l’arrêt et ne consomme pas de courant.
puisse réagir au courant alternatif. ou plus. Parfois, le courant résiduel passant par le
La section de voie gauche surveillée, La chute de tension aux bornes des dio- décodeur suffit à faire (faiblement) briller
représentée dans la figure 1, est reliée des D1 et D2 en cascade suffit à allumer les LED lorsque la locomotive est à l’arrêt.
par les rails à la connexion de masse LED1. Le ralentissement de la locomotive Il est aussi possible de remplacer une LED
« 0 ». Le conducteur central qui fournit le dû à la chute de tension est trop faible par un opto-coupleur. Cela devrait même
courant de traction à la locomotive est pour être gênant. Une diode supplémen- permettre de raccorder un module de
par contre isolé du reste de l’installation taire, comme dans la figure 2, permet rétrosignalisation S88.
(il existe des isolateurs du conducteur cen- d’alimenter un deuxième affichage. Cette (030100-1)

2 elektor - 7-8/2004
Adaptateur secteur
à sortie symétrique
Flemming Jensen IC1
1N4002 7812 +12V

D’innombrables modèles d’adaptateurs TR1 D1


secteur (aussi dénommés « blocs d’alimen-
C1 C3 C5
tation secteur » ou « blocs d’alimentation
enfichables ») sont utilisés dans presque 1000µ 25V 330n 330n

300mA
chaque foyer et bureau. Mais essayez un

230V

15V
peu d’en trouver un avec sortie symé-
C2 C4 C6
trique, par exemple ±12 VDC. Le connec-
teur de sortie d’un tel spécimen, si celui- 470µ 25V 330n 330n

ci existe, serait d’un type peu ordinaire à D2


3 broches !
Cet article offre une autre solution : un 1N4002 7912 -12V

adaptateur secteur du genre « sortie AC » IC2


030125 - 11
combiné à un simple circuit complémen-
taire monté dans l’appareil nécessitant
une tension symétrique. Un adaptateur (D1 et D2) et 2 régulateurs de tension raccorder l’adaptateur à l’alimentation, il
15 VAC fournit le courant nécessaire à 12 volts, plus les condensateurs de stoc- est possible d’utiliser un couple
une alimentation symétrique ordinaire kage (C1 et C2) et de découplage (C3 à prise/fiche parfaitement banal.
comportant des redresseurs monophasés C6) usuels. Comme il suffit de 2 fils pour (030125-1)

2 elektor - 7-8/2004
Zener stable
+15V 5
Zener avec
résistance-talon
R1 4
U out
2k2

IC1 [V]
3 7 2x V Zener 3
6 Zener avec
741 ampli opérationnel
2
4 2
R3
22k
1
D1 R2
22k

0
4V7 0 2 4 6 8 10 12 14 16
400mW
044025 - 11 U in [V] 044025 - 12

On trouve aujourd’hui d’excellentes réfé- n’est possible, évidemment, que si la ten- ment plus constante. Pour faciliter la com-
rences de tension. Prenons par exemple sion stabilisée est plus grande que celle paraison, les deux courbes ont été super-
le LM385. On peut s’en procurer de diffé- de la Zener. Il nous faut donc amplifier. posées, mais en réalité, la tension de sor-
rentes tensions et il en existe même une C’est exactement ce que fait le montage : tie de l’amplificateur opérationnel vaut
version réglable. En outre, le courant il offre un gain de deux. Il nous reste à deux fois celle de la zener.
consommé peut être très petit, comme choisir la résistance série de la zener pour Les diodes zener présentent aussi un
10 µA. Mais bien sûr, au moment où il en y faire circuler un courant de 1 à 3 mA. coefficient de température, qui est le plus
faut, vous n’en avez pas sous la main… Les fabricants spécifient généralement la bas pour des tensions d’effet zener voi-
On peut prendre une zener ordinaire tension de l’effet zener pour un courant sine de 5 V.
comme référence, malheureusement sa de 3 ou 5 mA. Comme amplificateur opérationnel, vous
résistance interne est plus grande, envi- La zener s’alimente à la tension stabilisée pouvez prendre n’importe que type,
ron 5 Ω, ce qui la rend assez instable si la et son point de fonctionnement est donc même un ancêtre comme le 741 convient
tension d’alimentation varie. très stable, indépendant des variations de parfaitement.
Il y a une solution : utilisons la tension de l’alimentation. Le graphe est éloquent à (044025-1)
zener stabilisée comme alimentation ! Ce cet égard, la tension de sortie est visible-

2 elektor - 7-8/2004
Codec complet
Les appareils d’audio numérique sont, la
plupart du temps, dotés d’un convertisseur
N/A (numérique/analogique, CNA) et
d’un convertisseur A/N (analogique/
numérique, CAN). Dans la pratique, on
utilise à cet effet un codec (coder/deco-
der). Il s’agit d’un circuit intégré intégrant
les 2 convertisseurs, doté dans bien des
cas, d’une entrée et d’une sortie pour
audio numérique, I2S par exemple. Outre
ce codec, on souhaite souvent disposer
d’une entrée pour microphone et d’une
sorte pour casque d’écoute.
Texas Instruments propose un nouveau
codec, le TLV320AIC28, doté d’un pré-
amplificateur pour micro et d’un amplifi-
cateur pour casque d’écoute d’une puis-
sance de 400 mW. Il intègre un certain
nombre de fonctions pratiques telles
qu’une paire de broches d’E/S pour, par
exemple, une commande par bouton,
détecteur de microphone, égaliseur, etc.
L’ensemble convient à merveille pour être
utilisé en combinaison avec des ensem-
bles casque d’écoute + micro (headset).
Le circuit intégré se laisse piloter par le
biais d’une interface SPI, ce qui signifie
que la plupart des microcontrôleurs peu-
vent communiquer sans pratiquement le
moindre problème avec ce codec. L’inter- autres formats audio. sur ce composant, la fiche de caractéris-
face audio est en mesure, nous le dis- S’il devait se faire que vous soyez à la tiques de ce codec est disponible sur le
ions, de traiter un signal I2S, mais recherche d’un codec et que vous ayez situe Web de Texas Instruments:
comme c’est le cas avec la plupart des l’intention d’utiliser une entrée pour micro
codecs, le concept de l’interface audio et une sortie pour casque d’écoute, ce http://focus.ti.com/docs/prod/folders/
est très flexible, et ce composant est en codec pourrait s’avérer être un bon choix. print/tlv320aic28.html
mesure de se dépatouiller avec divers Si vous voulez obtenir plus d’informations (044043-1)

2 elektor - 7-8/2004
Interface JTAG Xilinx
K1
Dans le numéro double de 2002 nous IC1.B IC2.D
1 R4 R10
avons décrit une interface JTAG qui était 14 180Ω
5 6
100Ω
12 11

compatible avec le logiciel de program- 2


R1 D1 +VDD
EN EN
4 13
mation d’Altera. Malheureusement le logi- 15
47Ω
3 IC2.B
ciel de Xilinx ne fonctionne pas en com- 16
BAT85 IC1.C
R7 R11 5 6
binaison avec cette interface. 4
100Ω
9 8
100Ω
EN
L’interface décrite ici est, elle, parfaite- 17
R5
EN
4
5 10
ment compatible avec le logiciel de Xilinx. 18
100Ω
IC2.C
R3
Vous pourrez, par son biais, programmer 6
100Ω IC1.D 13
K2
9 8
vous-même diverses CPLD et FPGA à 19
7
R6
12
EN
11
R12
5
3
6
4 EN
l’aide du logiciel Xilinx. 20
100Ω 100Ω
1 2
10

L’électronique est extrêmement simple, se 8 +VDD


21 +VDD D2
résumant à une paire de circuits intégrés 9 R8
épaulés par une poignée de composants BAT85

10k
22
IC2.A 1
discrets. L’embase K1 est reliée au PC par 10
EN IC1 = 74HC125
23 2 3 14 C1 14 C2
le biais d’un câble imprimante 1:1 doté 11 IC1 IC2
+VDD IC2 = 74HC125

d’un connecteur sub-D 25 points à cha- 24 7 100n 7 100n

cune de ses extrémités. L’embase K2 est 12


IC1.A
25
reliée, elle, au connecteur JTAG de l’ap- 13
R2
3 2
R9
47Ω 100Ω
EN
1
SUB-D25
Tableau 1. Brochage de K2 044033 - 11

FPGA CPLD
1 Vdd Vdd pareil sur lequel doit se faire la program- ceau de platine d’expérimentation à pas-
mation. Le tableau 1 donne le brochage tilles. Comme il n’existe pas de vrai stan-
2 GND GND
de l’embase K2. Si l’appareil en question dard au niveau du connecteur de pro-
3 CCLK TCK possède une embase de programmation grammation, il y a de fortes chances qu’il
4 D/P TDO au brochage différent, il faudra bien évi- vous faille modifier le brochage de K2;
5 DIN TDI demment adapter le brochage de K2 à de ce fait, le dessin d’une platine toute
cette nouvelle situation. faite perd pratiquement tout intérêt.
6 /PROG TMS
L’ensemble pourra être monté sur un mor- (044033-1)

2 elektor - 7-8/2004
Mieux qu’une pile
de 9 V
Lex de Hoo IC1
D1 L1 R1 7808L
Ce montage, à l’origine, a pour but de 10µH
10Ω
R2
+14V4 +9V
raccorder un interphone de motards au K1 1N4004 K2

820Ω
circuit d’alimentation de la moto. Ce sys- D3
C3 C1 C2 C4
tème de communication, utilisé pour par-
ler avec le passager, engloutit pas mal GND 100n 100n 100µ
16V
100n D2 GND

d’énergie. Pour améliorer l’intelligibilité,


Réseau Vers
il comporte souvent un filtrage élaboré et de bord L2 intercom
même un compresseur de dynamique. 10µH 1N4148
020399 - 11
L’inconvénient, c’est qu’il faut souvent
changer la pile. On peut bien sûr utiliser
un accumulateur, mais c’est assez fasti- très simple. Vous reconnaîtrez dans le chuter à une douzaine de volts en cas de
dieux. Bien plus pratique de s’approvi- schéma un filtre suivi d’un régulateur de consommation importante, l’éclairage
sionner directement sur la moto ! tension et d’un témoin. Après D1 qui pro- par exemple.
Nous avons placé certaines exigences tège le circuit contre l’inversion de pola- Le montage convient à quantité d’appli-
sur ce projet de convertisseur 9V. Nous rité, se trouve un filtre LC et RC (C3, L1, cations, mais sachez que nous avons
ne voulons pas que les parasites de l’al- L2, C1, R1, C2) qui barre la route aux effectué des essais approfondis sur une
lumage, par exemple, ne puissent l’attein- parasites. En outre, D3 veille à ce que le Yamaha TRX850, que le convertisseur a
dre et nous souhaitions que l’ensemble 78L08 travaille dans le domaine linéaire donné toute satisfaction et qu’il amortit
se loge dans un support de pile de 9 V. de sa caractéristique. La tension nomi- parfaitement les parasites.
Nous avons réussi et le montage reste nale à bord avoisine les 14 V, elle peut (020399-1)

2 elektor - 7-8/2004
Composant
de réinitialisation
à sélection de
≈ 3V3
tension
V1 V1

V2
≈ 1V8 V2

RST
Gregor Kleine Ing. Dipl. Alimentation C1 C2
Système
100n 100n numérique
Les systèmes numériques modernes fonc-
tionnent à +3,3 V et nécessitent même 1 8
V2 V1
parfois une tension d’alimentation encore 2 3
TMR RST
plus faible de 1,8 V, 1,5 V ou même 1,2 C3 IC1
V. Pour engendrer un signal de réinitialisa- * LTC2904CT *
22n
tion à ces 2 tensions, il fallait jusqu’ici une 4
GND
LTC2905CT *
puce par tension à surveiller, dimension-
S1 S2 TOL
née en fonction de la valeur de celle-ci. 6 7 5
Le composant LTC2904/5 de Linear Tech-
* voir texte
nology (www.linear.com/pdf/29045f.pdf) JP1 JP2 JP3
peut être programmé pour 2 tensions. Les
entrées S1, S2 et TOL permettent d’effec-
tuer la sélection en les reliant à V1, à la
masse ou en les laissant ouvertes. Les
combinaisons de tension disponibles sont 040061 - 11

indiquées dans le tableau.


La broche TOL permet de spécifier la tolé- rance des 2 tensions. Elle modifie la tdelay = 9 ms/nF
valeur interne de la tension de seuil de
S1 S2 V1 V2 la réinitialisation : plus la tolérance est La formule est applicable aux délais entre
V1 V1 5,0 V 3,3 V élevée et plus la tension de seuil interne 1 ms et 10 s.
est basse. La fonction TMR (broche 2), absente du
ouvert masse 3,3 V 2,5 V RST (broche 3) est une sortie drain ouvert LTC2904, est remplacée par une sortie
V1 ouvert 3,3 V 1,8 V et passe au niveau bas lors du passage drain ouvert RST qui est le complément de
ouvert V1 3,3 V 1,5 V d’une au moins des deux tensions au-des- RST, donc active haute.
sous du seuil programmé. Un certain (040061-1)
ouvert ouvert 3,3 V 1,2 V
délai s’écoule avant la désactivation du
masse masse 2,5 V 1,8 V signal de réinitialisation lorsque la tension VOL Tolérance
masse ouvert 2,5 V 1,5 V de seuil est dépassée vers le haut. Le V1 5%
masse V1 2,5 V 1,2 V délai du LTC2904 est fixé à 200 ms et
ouvert 7,5 %
celui du LTC2905 dépend de la valeur du
V1 masse 2,5 V 1,0 V masse 10 %
condensateur à la broche TMR :

2 elektor - 7-8/2004
Commutateur IR
multiposition
Peter Verhoosel
Le commutateur IR multiposition décrit ici
se laisse commander par l’« émetteur IR
à HT12E » décrit ailleurs dans ce même
numéro.
Le signal émis par l’émetteur entre au
niveau du détecteur infrarouge IC4. On
dispose, sur la sortie de IC4, du signal
démodulée, signal qui est ensuite appli-
qué, par le biais de R2 et T1, à l’entrée
de IC1, un décodeur du type HT12D.
Tout comme sa « contre-pièce », ce circuit
de Holteck a déjà eu plusieurs fois l’hon-
neur de nos colonnes, aussi n’entrerons-
nous pas dans le détail de son fonction-
nement. Sur la platine, les lignes d’adres-
ses de IC1 sont forcées, d’origine, à la
masse par l’intermédiaire de fines pistes
de cuivre. Au départ, en l’absence de
toute modification, l’adresse paramétrée
est 0. On pourra, le cas échéant mettre sur la broche 17 de IC1, une impulsion Lors de l’application de la tension d’ali-
l’une ou l’autre entrée d’adresse au positive tant que dure le signal d’émis- mentation la paire C4/R6 effectue une
niveau haut (« 1 ») en interrompant la sion. Ceci se traduira par l’allumage de réinitialisation de IC3; la première sortie
piste de cuivre correspondante. la LED D4. présente alors un niveau haut, toutes les
Il va sans dire qu’un changement d’a- Cette impulsion est appliquée à l’entrée autres sorties se trouvant au niveau bas.
dresse ne s’impose que si l’on travaille à d’horloge de IC3, un compteur déca- Ceci explique que ce ne soit qu’à partir
plusieurs émetteurs au même endroit. dique. Après chaque impulsion, le comp- de la seconde sortie que l’on trouve des
Lorsque le code d’adresse paramétrée teur décadique fait passer sa sortie sui- commandes de relais.
correspond au code d’adresse de l’émet- vante au niveau haut, la sortie précédente Après la première impulsion d’émission,
teur IR, on verra apparaître, brièvement, revenant au niveau bas. le relais RE1 est activé par le biais de R7

+12V

+5V D3 K1

* voir texte
1N4148
D1 RE1

1N4148
R1 R7
18 C4 16 T2
47Ω

10k
1 17 3
A0 VT 0 R8

* 2
A1 OSC1
15
R4
CTRDIV10/ 1 2
DEC
10k
3 15
CT=0 2
4 BC547B
A2
IC1
51k1

4 IC3 7
A3 3
IC4 5 4017 10
A4 HT12D
4 +12V
6 16 14 1
T1 A5 OSC2 & + 5
R2 7 13 5
K2
A6 D3 6
100k 8 12 R5 13 6
A7 D2 7 D2 RE2
1k5

11 9
D1 8
BC557 14 10 11
DATA IN D0 9
12
CT≥5
9 1N4148
R3 D4 R6 R9
C3 8 T3
100k

100k

10k

47µ R10
10k
BC547B
+12V
IC2
TSOP1736 TSOP1836 TSOP4836
SFH506 SFH505A PIC12043S IS1U60 NJL61H380 SFH5110 +12V 78L05 +5V
TFMS5360

SFH506 C1 C2
TFMS5360
TSOP1736 220µ 100n
SFH505A
PIC12043S
IS1U60
SFH5110 044047 - 11
NJL61H380

elektor - 7-8/2004
et T2. L’impulsion suivante produira une C1
+ 0 044047-1
activation tant du relais RE1 que du relais

D4
C2 IC2 K1
T2
RE2. L’impulsion suivante produit une dés- C3 R5
C4
R7
activation de RE1 de sorte que seul le

D1
R1 RE1
R8
relais RE2 est encore activé. IC4 T1

1-740440
IC3
0A

1A
L’entrée d’initialisation (reset) du compteur 2A

D2
R4
décadique est reliée à la sortie Q4 par le 3A
RE2

IC1
4A
biais de la diode D3, ce qui fait que lors 5A

R3
D3
de l’impulsion suivante, l’électronique 6A
T3
K2

R2
7A R10
retourne à son état de repos. R9 R6
(044047-1)

Liste des Condensateurs: IC3 = 4017


C1 = 220 µF/16 V radial
composants C2 = 100 nF
IC4 = SFH506-40 ou équivalent

C3 = 47 µF/10 V radial Divers :


Résistances : C4 = 1 µF/10 V radial Re1,Re2 = relais 12 V, tel que, par
R1 = 47 Ω exemple, Siemens V23057-B0002-
R2,R3,R6 = 100 kΩ Semi-conducteurs : A101
R4 = 51kΩ1 D1 à D3 = 1N4148 K1,K2 = bornier encartable à 2 contacts
R5 = 1kΩ5 D4 = LED rouge (à haut rendement) au pas de 7,5 mm
R7 à R10 = 10 kΩ T1 = BC557 La platine 044047-1 est disponible
T2,T2 = BC547B auprès de ThePCBShop
IC1 = HT12D (Holtek) Le dessin de la platine est téléchargeable
IC2 = 78L05 depuis notre site (www.elektor.fr)

7-8/2004 - elektor 3
Diode zener
sur commande
Dieter Bellers 1 2 R1
10k
D1
La diode zener est le limiteur de tension R1
le plus simple (figure 1). Le courant qui 10k 1N4148
traverse la diode dès qu’une certaine
valeur de la tension est dépassée limite D1 +U REF
IC1.A
cette dernière. C’est la solution idéale
pour de nombreux circuits de protection. 7V2 P1

Mais la diode zener n’est pas à la hau-


teur de sa tâche dans un circuit de régula- 030150 - 11
10k
tion limitant précisément la tension. Sa
valeur est en effet fixe mais aussi affligée 030150 - 12
d’un certain flou. On recherche donc une
diode zener « sur commande ». Elle servi-
rait entre autres à limiter la température 3 R2
10k
de départ d’un régulateur de chauffage D1 D2

ou le courant d’un chargeur.


1N4148 1N4148
La solution est présentée dans la
figure 2. Supposons que la tension de
+U REF +U REF
sortie ne doive pas dépasser 6,5 V. La IC1.A IC1.B
tension de commande à l’entrée non
P1 P2
inverseuse est positionnée à 6,5 V. Sup-
posons que l’entrée se trouve à 4,2 V. La
tension de sortie positive de l’amplifica- 10k 10k

teur opérationnel est alors maximale. La


diode empêche toutefois toute influence 030150 - 13

sur le signal. Mais si la tension dépasse


6,5 V, la sortie de l’amplificateur opéra- certaine valeur. Aucun problème : inver- L’amplificateur opérationnel à gauche
tionnel devient négative et ramène la ten- ser la diode. dans la figure 3 gère la valeur supé-
sion à 6,5 V. R3 limite le courant. Encore une autre version : la tension ne rieure, celui de droite la valeur inférieure.
doit pas sortir d’une fenêtre de valeurs. Chaque amplificateur opérationnel est
Qu’en est-il du cas contraire ? La tension Elle ne doit ni dépasser une valeur ni des- monté en suiveur de tension.
ne doit pas devenir plus basse qu’une cendre au-dessous d’une autre valeur. (030150-1

2 elektor - 7-8/2004
Oscillateur
mono-composant
+2V7... +5V5

(de 1 à 10 MHz) C1

100n V
Gregor Kleine Ing. Dipl. 1
VCC
L’oscillateur TTL MAX7375 de Maxim IC1 2
(www.maxim-ic.com) est conçu pour des CLK
0V
fréquences de 1 MHz à 10 MHz environ. t
Nombre de composants externes : zéro. Il SOT23
1
faut parfois ajouter un condensateur de 3 1
SC70
CLK
V+
découplage de 100 nF lorsque la ligne 3 3
MAX7375AXR... MAX7375 GND MAX7375 GND
d’alimentation partant du condensateur
AXR... AUR...

CLK
de découplage le plus proche dépasse 2
MAX7375AXR...
V+
2
quelques centimètres. Le MAX7375 peut MAX7375AUR...
040064- 11
être alimenté entre 2,7 V et 5,5 V. Le cir-
cuit consomme de 4 mA (4 MHz) à
6,5 mA (8 MHz) selon la fréquence. Ce SOT23 SC70
Fréquence nominale
composant se nomme MAX7375AUR… MAX 7375AUR... MAX 7375AXR...
en boîtier SOT23 ou MAX7375AXR… en ...105 1 MHz
boîtier SC70 encore plus petit. Prenez ...185 1,8432 MHz
garde à l’inversion des broches 1 et 2
...365 3,579545 MHz
entre les deux versions.
L’exactitude de la fréquence de sortie du ...375 3,6864 MHz
MAX7375 est de ±2 % à 3,0 V de ten- ...405 4 MHz
sion d’alimentation. Le fabricant garantit ...425 4,1943 MHz
une déviation max. de ±4 % par rapport
...805 8 MHz
au nominal. Le tableau indique les fré-
quences nominales disponibles actuelle-
ment. entre 45 % et 57 %. Il ne pose aucun problème de tempéra-
La sortie TTL push-pull du MAX7375 peut Le MAX7375 remplacera avantageuse- ture entre –40 °C et +125 °C, un bon
fournir ou drainer (consommer) 10 mA. ment les oscillateurs à quartz ou céra- point pour l’utilisation à bord d’un véhi-
Les temps de montée et de descente sont mique. Il est meilleur marché, plus robuste cule.
de 5 ns, le rapport cyclique se trouve mécaniquement et sensiblement plus petit. (040064-1)

2 elektor - 7-8/2004
Économisons
l’énergie !
À notre insu, et malgré toutes les mesures suite. Ce qui est déplaisant avec ces petits n’est-ce pas ? Bien ! Mais il y en a
prises (de plein gré), beaucoup d’énergie appareils, c’est qu’ils consomment déjà quelques uns qui doivent rester connectés
se perd. Calfeutrage de la maison, entre 1 et 2,5 W quand ils ne servent à en permanence. Pour eux aussi, il y a un
bouilloire à haut rendement et ampoules rien, sauf à chauffer inutilement. S’il y en remède : les adaptateurs modernes qui se
économiques ne sont pas la panacée, il a cinq branchés qui consomment chacun débranchent électroniquement. On n’y
y a bien d’autres gloutons à la maison. 2 W, au bout de 100 heures, ils ont trouve plus un vulgaire transformateur,
Dans notre collimateur aujourd’hui : les consommé un kilowattheure. Or 100 h ne mais une alimentation à découpage. Ils
blocs adaptateurs secteur. Comptez donc font jamais que quatre jours. Un an repré- coûtent plus cher, c’est un fait, mais ils
sérieusement combien vous en avez bran- sente 87,6 fois plus, comptabilisez donc sont plus légers et leur tension de sortie
ché ! Le chargeur du portable, le char- ce que cela vous coûte. est plus régulière. En veille, la consomma-
geur d’accumulateurs, l’aspirateur de Il existe évidemment des solutions. La plus tion de ces adaptateurs est nettement
table, le répondeur téléphonique, la radio simple, retirer de la prise tout adaptateur moindre.
dans la cuisine, le modem et ainsi de qui ne sert pas. Tout le monde le fait déjà, (044028-1)

2 elektuur - 7-8/2004
Clignotant LED
exotique
D1

R4 R1
1N4148

22Ω

22k
D2
BRX45

9V...20V
AC ou DC THR1
A
C1 C2

K G
47µ 10µ
35V 25V A K
G
R3 R2

10k
68k
040056 - 11

Robert Edlinger gâchette et amorce le thyristor.


Le condensateur C2 se décharge par le
Ce clignotant LED, comportant un nombre chemin cathode-anode, R4 et la LED. R4
restreint de composants, est conçu pour ne sert qu’à limiter le courant de la LED à la
une tension de fonctionnement alternative valeur permise. Le trajet cathode-anode est
de 4 à 16 V (de 6 à 24 VDC). Consom- de nouveau bloqué à la fin de la décharge R4

R2
mant moins de 1 mA, il peut aussi fonc- de C2, car la valeur de la résistance R3 D2 R1 D1

1-650040
tionner sur pile en régime continu. Son est si élevée que le courant de maintien –
0 +
fonctionnement comme multivibrateur moins de 5 mA pour le BRX45 (à BRX47) –

C2

C1
THR1 R3
astable le rend préférable au circuit inté- n’est pas atteint. L’éclair suivant ne se pro-
gré de temporisation 555 pour certaines duit qu’après la recharge de C2. On peut
applications. Le dimensionnement des élé- varier le rythme de clignotement dans des
ments qui déterminent la fréquence de cli- limites étendues en modifiant les valeurs de Liste des
gnotement permet de choisir celle-ci entre
1 et 1,5 Hz. Bien que le clignotement ne
R3 et/ou de C2. Il est préférable d’utiliser
les types de thyristors mentionnés car ils
composants
dure que quelques millisecondes, le cou- possèdent une grande sensibilité au cou- Résistances :
rant relativement élevé de la LED permet rant de gâchette (<0,2 mA). Chaque R1 = 22 kΩ
d’atteindre une haute luminosité. De nom- modèle de transformateur pour trains R2 = 10 kΩ
breuses possibilités d’applications, tant miniatures ou sonnettes peut servir de R3 = 68 kΩ
R4 = 22 Ω
stationnaires que mobiles, existent dans source de courant. Un redresseur demi-
les installations de trains miniatures. onde et un petit condensateur de filtrage Condensateurs :
Un petit thyristor peu coûteux sert d’oscilla- suffisent pour le redressement. C1 = 47 µF/35 V
teur. Le diviseur de tension R1/R2 maintient Les composants peuvent être montés sur C2 = 10 µF/25 V
la tension de l’électrode de commande une petite carte ou sur un morceau de Semi-conducteurs :
(gâchette G) à environ 20 % de la tension panneau perforé. On peut aussi raccor- D1 = 1N4148
de fonctionnement. Le condensateur C2 se der le clignotant à une source de courant D2 = LED faible courant
charge par R3. La tension de la cathode K continu (de 5 à 24 V). La diode D1 THR1 = BRX45
descend d’environ 0,5 à 1 V (selon le type assure dans ce cas la protection contre Platine 040056-1 téléchargeable sur le
de thyristor) au-dessous de celle de la l’inversion de polarité. site à l’adresse www.elektor.fr
gâchette. Le courant passe alors dans la (040056-1)

2 elektor - 7-8/2004
Alimentation 5 V
directe
Il arrive que l’on veuille camoufler le d’une part à abaisser la tension et de l’au-
mieux possible certains appareils pour tre à assurer une isolation galvanique
éviter qu’ils ne déparent trop un intérieur. entre l’appareil et la tension du sec-
Certains systèmes peuvent même être pla- teur. Il n’est pas possible, dans le
cés à l’intérieur même d’une prise murale. cas présent, d’utiliser de trans-
Un prolongateur de télécommande par formateur en raison de l’exi-
exemple. guïté de l’espace disponible.
Tous ces types d’appareils requièrent une Ceci explique que nous
alimentation, la solution préférée étant ayons fait appel à un régu-
une alimentation à partir du secteur, de lateur abaisseur (step-
sorte qu’il n’existe pas non plus de down). L’un des inconvé-
connexion externe pour l’alimentation en nients que partagent la plu-
courant. part des régulateurs
L’alimentation décrite ici est celle qu’il vous abaisseurs est qu’ils ne sont
faut dans des conditions pareilles, à savoir pas prévus (ni conçus) pour être
une alimentation transformant la tension alimentés directement depuis la
du secteur en une tension d’alimentation tension du secteur. Ceci explique
de 5 V. La platine requise a été dessinée qu’il nous faille commencer par créer,
aux dimensions d’une prise murale ronde comme le montre le schéma de la appliquons
dans laquelle elle ira se cacher. figure 1, à l’aide de quelques compo- ensuite à IC1, le
La plupart du temps, les alimentations sants discrets, une tension d’alimentation régulateur abaisseur. Ce régulateur est
comportent un transformateur servant brute de quelque 40 V, tension que nous capable de supporter une tension d’en-
trée maximale de 45 V.
La tension du secteur commence par être
1 F1 protégée par le fusible F1 avant d’être
convertie, par le pont de redressement,
230V 100mA T 4
K1 FB
en une tension sinusoïdale redressée.
IC1
Le FET T2 fait ici office de commutateur,
L1 +5V
B1
2
VIN OUTPUT
1 mis hors-fonction lorsque la tension
R2 R3 100µH
LM2595T-5.0 +5V
dépasse 40 V. La grille de T2 est pilotée
39k

150k

ON/OFF GND par le biais des résistances R3 et R4. Dès


D1
R4
5 3 que la tension dépasse 40 V, le transistor
39V T1 entre en conduction de sorte que la
150k

B250C1500
0W5 C1 D2 C2 C3 chute de tension entre la grille et le drain
T1 220µ 100µ 100n
de T2 devient si faible que T2 cesse de
MBR745
63V 25V conduire. Dans ces conditions le conden-
R1

BC
sateur électrochimique C1 ne peut plus
10k

T2
547 continuer à se charger de sorte que la ten-
R5
33Ω
0V
sion maximale aux bornes de C1 ne
1W IRF730 044049 - 11 dépasse pas de l’ordre de 40 V.
BUZ41A
IC1 épaulé par les composants connexes

2 T2
Liste des
composants
HOLE35E

D2 = MBR745
R4 1-940440 IC1 = LM2595T-5.0
T1 R3 C1 T1 = BC547B
D1
R1 Résistances : T2 = IRF730 ou BUZ41A
R5 1 044049-1 R1 = 10 Ω
GAT4

D2
R2 = 39 kΩ Divers :
R2 F1 100mAT R3,R4 = 150 kΩ F1 = porte-fusible avec fusible
IC1
R5 = 33 Ω 100 mAT
K1 = bornier encartable à
B1
C2 L1 GAT2

Condensateurs : 2 contacts au pas de 7,5 mm


C1 = 220 µF/63 V radial L1 = 100 µH
C2 = 120 µF/25 V radial
K1 C3 = 100 nF La platine 044049-1 est disponible
auprès de ThePCBShop
C3 Le dessin de la platine est
240V Semi-conducteurs :
~ GAT3

0V
B1 = B250C1500 rond téléchargeable depuis notre site
+5V
D1 = diode zener 39 V/500 mW (www.elektor.fr)

elektor - 7-8/2004
convertit cette tension en une tension d’a- Hormis ce point particulier, la réalisation sorte qu’il faudra fixer la platine à l’aide
limentation de 5 V. Le courant de sortie de la platine n’appelle pas de remarque de vis en plastique si l’on veut que soient
maximal est de 1 A. La platine (figure 2) particulière et ne devrait pas poser de respectées les normes de sécurité. Il faut
dessinée à l’intention de cette alimenta- problème. Il ne faut cependant pas en outre que vous disposiez, après la
tion l’a été de manière à, nous le disions oublier que la platine est en contact direct mise en place dans la prise murale, un
plus haut, pouvoir prendre place dans avec le secteur et qu’il est partant impé- capuchon en plastique par-dessus la pla-
une prise murale de forme ronde. ratif de veiller à ce qu’il soit impossible tine pour éviter qu’il ne soit possible d’en-
Notez qu’il faut commencer par mettre en d’entrer en contact avec l’un ou l’autre trer en contact avec elle dès l’ouverture
place la résistance R1 et le pont de des composants qu’elle comporte. Les ori- du couvercle de la prise murale. On ne
câblage, la résistance R5 étant ensuite fices destinés à son montage se trouvent, fait jamais suffisamment attention avec la
montée de façon à « flotter » au-dessus de par rapport aux pistes de cuivre, à un tension du secteur !
R1, ceci en raison du manque de place. écartement inférieur aux 6 mm requis de (044049-1)

7-8/2004 - elektor 3
Amplificateur à
gain programmable
Gregor Kleine Ing. Dipl. sieurs versions identifiées par -1, -2 ou - 1 +2V7 ... +10V5
3. Le tableau indique l’amplification en
Le gain des amplificateurs opérationnels fonction du positionnement numérique.
Gain (TTL)
est normalement fixé par 2 résistances Attention ! La conception du circuit interne C2

externes. Pour obtenir une amplification est telle que la résistance d’entrée de l’am- 100n
G0 G1 G2

variable, on a recours à des multiplexeurs plificateur peut varier entre 10 kΩ et 1 kΩ


ajustables numériquement qui commutent selon l’amplification. Il faut donc utiliser 8

les résistances déterminant le gain. une source à basse résistance pour éviter 5
6
On peut remplacer ce jeu de composants d’influencer l’amplification choisie. U in C1 IC1
7 U out
3 1
par un LTC 6910 (ampli simple) ou un L’entrée non inverseuse de l’ampli opéra- LTC6910
1µ A
LTC 6911 (ampli double) de Linear Tech- tionnel interne AGND (broche 2) est bran-
2
nology (www.linear.com). Ces amplifica- chée à un diviseur de tension de 5 kΩ et AGND

teurs comportent tous les composants se trouve entre V+ et V-. Dans le cas d’une 4
C3
déterminant le gain. Les 8 valeurs sont tension d’alimentation simple (single sup-
commutées par 3 entrées numériques de ply), raccorder un condensateur de 1 µF ≥1µ

commande. Chaque amplificateur est tou- ou plus à cette broche (figure 1). AGND
040062 - 11
jours inverseur et possède une entrée et peut être mis directement à la masse dans
une sortie rail-à-rail. L’entrée et la sortie le cas d’une alimentation bipolaire (fig-
+1V4 ... +5V25
peuvent être poussées jusqu’à quelques ure 2). Attention ici aussi ! Des conden- 2
dizaines de mV des tensions d’alimenta- sateurs de couplage sont requis à l’entrée
tion. La bande passante est encore de et éventuellement à la sortie avec une ali- C1

l’ordre de 100 kHz pour un facteur d’am- mentation simple. En effet, un couplage 100n
plification (gain) de 100. interne place les broches E/S à la moitié IC1
La tension d’alimentation unipolaire du de la tension d’alimentation. Ces conden- LTC6911 7

LTC 6910/6911 peut se trouver entre sateurs déterminent alors la fréquence


U in 1 U out 1
+2,7 V et +10,5 V. L’alimentation bipo- inférieure de coupure de l’amplificateur. 1 IN1 OUT1 10
laire peut se trouver entre ±1,4 V et (040062-1)
±5,25 V. Ce circuit intégré existe en plu-
4 G0
Gain (TTL)

G0
5 G1
G1
6 G2
G2
G2 G1 G0 LTC6910-1 LTC6911-1 LTC6911-2 LTC6910-3
U in 2 U out 2
0 0 0 0 0 0 0 3 IN2 OUT2 8

0 0 1 –1 –1 –1 –1
0 1 0 –2 –2 –2 –2
2 9
0 1 1 –5 –5 –4 –3
1 0 0 –10 –10 –8 –4
C2
1 0 1 –20 –20 –16 –5
100n 040062 - 12
1 1 0 –50 –50 –32 –6
1 1 1 –100 –100 –1V4 ... –5V25

2 elektor - 7-8/2004
Plafonnier futé
pour voiture de luxe
R8 +12V
220Ω

R4 R6 L
8

100k

120k
IC1 IC1 = TLC272
4 Lampe(s)
R1
120k L BUZ10

3 T1
C3 D
1 5
IC1.A R5
2 7 G
10µ IC1.B 470Ω
25V 6 S
BUZ10
R2
120k R7 S G S
100Ω D

Contact
R3
C1 C2 de portière
100k

S
10n 100µ 25V

020302 - 11

Cuno Walters plus en plus d’automobilistes souhaitent sur le contact de portière. Quand celle-ci
doter leur berline d’une « préparation » s’ouvre, le contact est court-circuité au
Comment mettre à la page sa voiture ? originale. Certains montent des projec- châssis de l’auto. La sortie du compara-
Voici une proposition en ce sens. À l’ins- teurs à longue portée, d’autres transfor- teur passe au niveau haut, ce qui rend T1
tar des amateurs de carrosseries personna- ment l’habitacle en salle de cinéma conducteur et l’éclairage s’allume.
lisées dans le monde des ordinateurs, de mobile. Le circuit qui nous occupe ici n’a À la fermeture de la portière, le plafon-
pas cette prétention, mais il n’en vaut pas nier continue à éclairer à pleine puis-
moins le détour. Il s’agit d’une sorte de sance, du moins aussi longtemps que la
minuterie d’escalier qui prolonge l’éclai- tension sur C2 n’aura pas rejoint le bas
C1 C3 C2 1-203020 rage du plafonnier. Ce n’est rien d’origi- de l’onde triangulaire sur l’autre entrée
R8 +
T1
nal en soi, beaucoup de voitures de haut du comparateur (environ 5 V). Alors, le
R4
R5 de gamme en sont équipées. Mais pour comparateur se met à commuter au
IC1

R1 L
R2
R6 trouver pareil système capable, quelque rythme de la tension triangulaire (à peu
R7
020302-1 R3 temps après la fermeture de la portière, près 500 Hz), tandis que la largeur d’im-
ROTKELE )C( S 0
de réaliser un fondu à l’extinction, il faut pulsion rétrécit progressivement et que la
chercher beaucoup plus loin. Et pourquoi luminosité faiblit.
ne pas se l’offrir sur une auto moins pres- R8 et C3 protègent le montage des pics
Liste des tigieuse ou une d’occasion ? parasites qui peuvent se produire lors des
La fonction de gradateur s’obtient ici par commutations.
composants un réglage en largeur d’impulsion. Pour Vous pouvez adapter les périodes de d’é-
ce faire, nous aurons besoin d’un oscilla- clairage temporisé et d’extinction lente à
Résistances : teur à onde triangulaire et d’un compara- l’aide de R6 et C2. Diminuer leurs valeurs
R1,R2,R6 = 120 kΩ teur. Pour la génération d’un signal trian- réduit le délai. Si vous voulez changer la
R3,R4 = 100 kΩ gulaire, il faut en principe deux amplifi- durée d’extinction seule, modifiez R1, elle
R5 = 470 Ω
cateurs opérationnels, mais la précision détermine l’amplitude de la tension trian-
R7 = 100 Ω
R8 = 220 Ω de la forme ne nous intéresse pas telle- gulaire sur C1. Enfin, R7 limite le courant
ment et un seul nous suffira, il est construit de décharge de C2 pour lui assurer une
Condensateurs : autour de IC1.A. Il s’agit d’un oscillateur plus longue vie.
C1 = 10 nF à relaxation qui donne en sortie une onde Si c’est la durabilité de la batterie qui
C2 = 100 µF/25 V
carrée. Mais la tension sur son entrée vous tracasse, ne vous faites aucun souci.
C3 = 10 µF/25 V
« moins » est déjà presque triangulaire. Le montage ne consomme qu’environ
Semi-conducteurs : Si nous la prélevons sans trop charger le 350 µA quand la lampe est éteinte, pour
T1 = BUZ10 circuit, nous pourrons l’utiliser sans souci. le double amplificateur opérationnel
IC1 = TLC272CP L’entrée à haute impédance de IC1.B TLC272. Un TL082 consomme à peu près
nous en fournit l’occasion. Cet amplifica- 1 mA. Il faudrait pas mal de temps pour
Platine 020302-1 disponible via
ThePCBShop teur opérationnel est branché en compara- décharger une batterie d’accumulateurs
teur, il confronte le triangle à la tension normale, sa décharge spontanée est pro-

elektor - 7-8/2004
bablement plusieurs fois supérieure ! saturé ou bloqué, il ne dégage que peu taire. Le montage reste donc très com-
Pour IC1, vous pouvez éventuellement uti- de chaleur. Pour un courant de 2 A, il pact, vous pourriez par exemple le loger
liser un LM358, un TL072 ou un TL062. n’y a guère qu’une centaine de millivolts derrière le revêtement du toit.
Mais alors il faut aussi que R8 passe à à ses bornes, ce qui donne une dissipa- (020302-1)
47 Ω ou 100 Ω. tion de 200 mW. C’est si peu qu’il ne lui
Comme T1 est toujours complètement faut aucun refroidissement supplémen-

7-8/2004 - elektor 3
Prise de courant
+3,3/5 V
Gregor Kleine Ing. Dipl. T1
VN2460N8 b
+18V
Des circuits électroniques alimentés direc- C1
30mA max.

tement par le secteur ? Les composants F1


220µ
Supertex (www.supertex.com) SR036 315 mA T
25V
5 8 7
pour +3,3 V et SR037 pour +5,0 V de D1 D3 N/C G S
tension de sortie s’en chargeront avec IC1
c
230V 1 6 +3V3 (SR036)
plaisir. Ces circuits intégrés utilisent les HV IN
SR03x
V OUT
+5V0 (SR037)
alternances sinusoïdales du secteur après a N/C GND N/C
30mA max.
D2 D4
redressement (courbe a). Ils comportent 2 4 3 C2

un comparateur qui n’ouvre le MOSFET 1µ


4x 1N4007
qu’à proximité du zéro de l’alternance 16V

sinusoïdale. La tension en dents de scie


034002 - 11
aux bornes du condensateur électroly-
tique de 220 µF est d’environ 18 V
(courbe b). Cette tension non régulée est +300V
a
envoyée à un régulateur dans la puce qui
fournit une tension de sortie de +3,3 V ou
+5 V (courbe c).
Le condensateur de lissage placé norma-
lement à la sortie du redresseur par dio-
des est strictement interdit ici : ce circuit b
« vit » en effet de l’amplitude sinusoïdale +18V
non lissée. +5V
c
t 034002 - 12
PRUDENCE : Ces puces ne sont
destinées qu’à l’alimentation de
circuits à double isolement entiè- teurs, sans câbles et sans autre teur ! Il faut en tenir compte lors
rement fermés, fonctionnant sans liaison externe ! Toutes les parties de mesures sur le circuit.
signaux externes, sans connec- se trouvent à la tension du sec- (034002-1)

2 elektor - 7-8/2004
Convertisseur 3 → 5 V
sans inductance
D. Prabakaran +5V

C2
R1
Il devient possible, si l’on configure un

324k
8 220µ
comparateur et un transistor de manière 16V
1 7
telle qu’ils commandent l’oscillateur d’un FC OSC

IC1
circuit de pompe de charge, de permet- 2
C+
tre à la pompe de produire une sortie C1
MAX660
5
régulée pouvant prendre, en principe, 10µ
OUT
4 6
n’importe quelle valeur. 16V C– LV

Les circuits pompe de charge peuvent soit +3V 3

invertir, soit doubler la tension de sortie


7
(soit, par exemple, passer de +3 V à
–3 V, soit de 3 V à 6 V). La pompe de 3
IN+
IC2 OUT
8
4 R3
charge ne régule pas elle-même la tension IN–
MAX921

1k
de sortie et une pompe de charge fournis- R2 5 T1
HYST
sant 3 V n’est, normalement pas capable
100k
6
REF
de fournir des niveaux de tension de sor-
BC547
tie intermédiaires tels que 5 V par exem- 2 1

ple. Cependant, par l’adjonction d’un


020230 - 11
comparateur et d un système de réfé-
rence, il devient possible de créer des
niveaux de sortie arbitraires tels que 5 V l’oscillateur par le biais du transistor T1. Il est possible de diminuer l’ondulation en
et aussi de les réguler. L’hystérésis du comparateur (facile à sortie, au prix cependant du rendement
IC1, le circuit pompe de charge, un induire au niveau de IC2) est nulle ici pour du circuit, par la prise d’une petite résis-
MAX660, intègre un oscillateur interne la simple et bonne raison que l’on n’a pas tance, de 1 Ω disons, en série avec le
dont le fonctionnement à 45 kHz transfert besoin d’hystérésis dans la boucle de com- condensateur C1. Vous ne manquerez
des charges du condensateur C1 au mande. Lorsqu’il est validé, l’oscillateur pas de constater que l’ondulation dépend
condensateur C2, ce qui se traduit par génère 2 cycles, ce qui suffisant pour faire également de la valeur de C1 et de l’ESR
une augmentation du niveau de sortie passer VOUT légèrement au-delà du niveau (Résistance Série Équivalente) associée à
régulé. Lorsque la tension de contre-réac- souhaité. Ensuite, la ligne de contre-réaction ce condensateur –des valeurs plus faibles
tion (la broche 3 de IC2) dépasse 1,18 V, recoupe l’oscillateur. L’ondulation résul- pour C1 se traduisent par un transfert de
la sortie du comparateur IC2, un tante en sortie dépendra principalement charge moindre vers C2, ce qui produit
MAX921, passe au niveau logique haut, de la tension d’entrée et du courant de des sauts plus faibles de VOUT.
changement d’état provoquant l’arrêt de charge de la sortie. (020230-1)

2 elektor - 7-8/2004
Accessoire de mesure
à entrée symétrique
Aart Rombout +15V

K1 2x 1N4148
U IN
Contrairement à un voltmètre ordinaire, R1 D1 D3 IC1
l’une des entrées (GND) d’un oscilloscope

499k
3
1 7
est généralement reliée, via le cordon d’a- R10 G
+V
limentation, à la terre. Il y a des situations

5k49
R2 6
AD620

499Ω
où cela constitue un handicap. Dans les 8
G
–V
RE 4
circuits qui présentent aussi une mise à la R3
2
5

4k53
terre, d’une manière ou d’une autre, le
risque existe de court-circuiter une partie
R4 IC1
de ce circuit. Le fait que le fonctionnement

49k9
3
7
du montage en soit perturbé et que, du S1.A
1
G
+V K3
même coup, la mesure soit faussée n’est AD621
6
U OUT
pas le plus grave. Opérer sur des instal- S1.B 8
G
–V
R9
R5 RE
lations à fort courant ou sous haute ten- 4

49k9
2

1k
5
sion, comme dans les appareils à tubes,
peut vraiment vous mettre en danger. R6

Heureusement, à ce problème, il existe 4k53

une solution simple qui permet de rendre R7


499Ω

l’entrée de l’oscilloscope flottante par rap- MAX. AC INPUT


port à la masse. C’est le but de l’amplifi- 600V 60V
R8 D2 D4
cateur d’instrumentation proposé ici, qui
499k

GND 6V
en outre peut servir d’atténuateur. Le K2
microcircuit utilisé est un AD621 de chez U IN S1
2x 1N4148
Analog Devices, qui amplifie 10 fois mais
044003 - 11
dont le gain total peut se régler en trois –15V

gammes. Il est aussi doté d’une position


GND pour vous permettre de vérifier si ver. Mais leur tolérance ne doit pas Le montage peut s’insérer dans un boîtier
l’oscilloscope est bien calibré sur zéro. dépasser 1 %, pour ne pas détériorer la métallique avec alimentation secteur, mais
Dans toutes les positions, la tension maxi- précision d’ensemble. deux piles de 9 V feront très bien l’affaire.
male à l’entrée ne peut jamais excéder Autres caractéristiques techniques : pour un La consommation n’atteint que quelques
600 V alternatif. Assurez-vous aussi que gain de 10, le RRMC atteint 110 dB et la milliampères et vous pouvez pousser R9
R1 et R8 sont capables de supporter cette bande passante 800 kHz. Si vous ne trou- à 10 kΩ pour la réduire encore un peu.
tension. On peut, par exemple, prendre vez pas un AD62, un AD620 est aussi un (044003-1)
deux résistances en série, capables de choix intéressant, mais alors la bande
tenir 300 V, elles sont plus faciles à trou- passante sera réduite à 120 kHz.

2 elektor - 7-8/2004
555 éternel
Cela vous a peut-être échappé, mais le
circuit intégré temporisateur 555 existe
déjà depuis plus de 3 décennies. À l’o-
rigine, c’est Signetics qui l’a mis sur le
marché. Au cours des 3 mois qui ont
suivi sa mise sur le marché (en 1972),
il s’en est vendu plus d’un demi-million.
Ce succès ne s’est d’ailleurs pas
démenti, vu que depuis lors, le 555 est,
année après année, resté le circuit inté-
gré se vendant le mieux !
Il est évident, de nos jours, d’utiliser la ver-
sion CMOS de ce composant, vu sa
consommation d’énergie sensiblement
moindre. Si vous voulez en savoir plus sur
le 555, l’une des meilleures adresses est :
www.schematica.com/555_Timer_design
/555.htm. On trouve également à cet Ce programme connaît tant le mode asta- donc. Si l’on donne une autre valeur à
endroit un programme à télécharger qui ble que le mode monostable. Les boutons C1, celle des résistances varie elle aussi
permet de calculer la valeur à donner aux adjust permettent de choisir entre un 555 automatiquement.
composants définissant la constante RC. simple ou sa version double, un 556 (044020-1)

2 elektor - 7-8/2004
Gradateur
à FETMOS
Comme cet article va le démontrer, on R4 R5 D6
33k 220Ω
n’est pas obligé d’équiper d’un triac un
1N4007
gradateur pour la tension du secteur. * voir texte R3

33k
Nous allons utiliser ici un FETMOS 4x
(BUZ41A, 500 V et 4,5 A) inséré dans 1N5408

un pont de diodes pour régler l’intensité R1 D1


C1
D2 D3
C2 K2
d’une lampe à incandescence par impul- PWM* K1
1k
IC1
sions modulées en largeur (PWM). Un cir- 14 8 10V
2µ2
63V
220n
275V
0W4 230V
cuit générateur de telles impulsions, vous X2

le trouverez dans cette revue, un article T1


D4 D5

lui est consacré. La tension d’alimentation 1 7


K3
CNY65
nécessaire à la commande de grille pro-
LA1
vient de la tension aux bornes du MOS- R2
BUZ41A
FET lui-même. L’ensemble D6, R5 et C2

22k
forme un redresseur. La résistance R5
limite les pointes de courant à travers D6 044041 - 11

à environ 1,5 A (nous ne sommes donc


pas en présence d’un véritable détecteur
de pics). La tension sur C2 est stabilisée promis entre tensions induites et pertes de lampe électronique comme les PL, par
à un maximum de 10 V par R3, R4, C1 commutation lors du blocage. Effet secon- exemple. Ces lampes, en fait, utilisent un
et D1. C’est à un photo-coupleur, associé daire, T1 reste un peu plus longtemps redresseur et à l’intérieur, elles fonction-
à R2, que revient la tâche de commander passant que ce que le signal PWM ne le nent en courant continu.
la grille. La protection de la LED du photo- prévoit. Quand la tension sur T1 diminue, Un mot encore à propos de R3 et R4.
coupleur, c’est l’affaire de R1, qui fonc- celle sur D2 reste à 88 % égale à 10 V. un Elles représentent un compromis entre une
tionne aussi comme réglage normal du plus grand rapport cyclique résulte en une consommation minimale lorsque la lampe
courant, de manière à pouvoir lui appli- plus basse tension. Nous avons constaté est éteinte et le plus grand rapport
quer sans souci une tension quelque peu qu’avec 94 %, la tension chutait à 4,8 V, cyclique possible. Quand celui-ci est nul,
agressive. Le photo-coupleur, une vieille juste de quoi laisser encore T1 en conduc- la tension sur les résistances est au maxi-
connaissance, le CNY65, a été choisi en tion totale, mais c’est la limite du rapport mum, quelque 128 V pour une tension
raison de son isolation de classe II. Ques- cyclique que l’on peut espérer. Pour cette secteur de 230 V. Selon la série, la ten-
tion de sécurité pour le dispositif de valeur, le transistor reste pratiquement en sion maximum admissible peut être infé-
réglage. Le transistor du photo-coupleur permanence passant. Sous une tension rieure à 300 V par résistance, aussi en
est branché au positif de l’alimentation secteur de 230 V, la chute de tension ne avons-nous mis deux en série. La puis-
pour amener T1 en conduction aussi vite représente que 2,5 V pour une lampe de sance à dissiper dans chacune d’elles s’é-
que possible. Afin de réduire les pointes 100 W. lève 0,5 W. Pour leur assurer une cer-
de commutation dues aux self-inductions Soyons clair, ce circuit-ci ne permet pas taine longévité, il est sage de choisir deux
parasites, nous avons choisi R2 d’une la gradation de charges inductives. On modèles de 1 W nominal.
valeur pas trop basse, 22 kΩ est un com- ne peut pas diminuer l’intensité d’une (044041-1)

2 elektuur - 7-8/2004
Xport
La Gameboy Advance (GBA) est, à l’ori-
gine, dotée de sa propre alimentation,
processeur, clavier et un affichage LCD
du plus bel effet. De plus, le bus-système
est accessible de l’extérieur. À tout pren-
dre, une bonne base pour réaliser son
propre système enfoui (embedded).
Dans le numéro d’octobre 2000 nous
avons décrit une carte d’extension desti-
née à la Gameboy : elle permettait d’en
faire un oscilloscope numérique. L’arrivée
sur le marché de Xport de Charmed Labs
le développement d’un système enfoui à
base de GBA est devenu beaucoup plus
facile.
Xport est un système de développement
complet : la carte d’extension proposée
est en effet accompagnée de l’environne-
ment logiciel nécessaire.
Le coeur du matériel de cette carte d’ex- tion requise dans le FPGA. Ceci se fait qui tourne sur PC, comporte un compila-
tension est un circuit FPGA de Xilinx. automatiquement grâce à un circuit CPLD teur C (GCC) y compris les bibliothèques
Selon la version concernée il s’agit d’un présent sur la carte d’extension. (libraries), débogueur et applications de
FPGA de 50 ou de 150 Kportes. Il est À noter en outre que 2 variantes de Xport programmation.
possible, à l’aide de l’environnement de sont dotées de 16 Moctets de SDRAM. En plus de tout cela, il vous est fourni un
développement de Xilinx, de programmer Cette mémoire est à la disposition tant du système d’exploitation (eCos) accompa-
son propre projet dans le FPGA. processeur que du FPGA. gné du bootloader correspondant. Et,
Outre le FPGA, le circuit comporte égale- Le système met à disposition, pour la com- comme avec tout kit de développement
ment une mémoire Flash de 4 Moctets. munication avec le monde extérieur, pas qui se respecte, il est également fourni
Cette mémoire comprend tant le pro- moins de 64 signaux d’E/S, ceci compte divers exemples de sorte que l’on aura
gramme requis par le GBA que la confi- non tenu de l’embase de programmation vite fait de se faire la main sur l’Xport.
guration pour le FPGA. Un FPGA perd sa et de débogage ! (040153-1)
configuration dès la disparition de la ten- Comme nous le disions plus haut, le sys-
sion d’alimentation. Lors de la mise sous tème ne se limite pas uniquement à du Internet :
tension il faut « recharger » la configura- matériel. Le logiciel qui l’accompagne, www.charmedlabs.com

2 elektor - 7-8/2004
Commande de
simulateur de vol
Game Port

Spécification Game Port


Récepteur

PC
Émetteur

Commutateur

4x
Potentiomètre
100k
4x Servo
Accus Boîtier 4 boutons

040052 - 11

Udo Burret JOYSTICK B


K1
JOYSTICK A

1
Le vol sur simulateur, c’est bien ; avec sa 9
Coordonnées X
Coordonnées X Circuit
propre radiocommande, c’est encore Circuit
2
10
mieux. Mais la connecter à son PC, voilà
3
une autre paire de manches ! En octobre 11
1998, nous avions déjà publié une inter- 4

face de télécommande, celle que nous 12


5
proposons aujourd’hui se contente de Coordonnées Y 13
quatre vieux servos, d’un récepteur et de 6 Coordonnées Y

quatre potentiomètres. 14
Circuit 7
15
On a parfois en réserve de vieux servo- 8
Circuit

mécanismes inutilisés mais en ordre de


marche, aptes à cet usage. Les servos et MIDI TXD

les potentiomètres de 100 kΩ se montent MIDI RXD 040052 - 12

dans un petit boîtier que l’on relie à l’aide +5V

de barrettes de raccordement. Ce ne
devrait causer aucune difficulté à un vrai le port de jeu du PC et éventuellement un et passer à la configuration des potentio-
maquettiste. On y trouve aussi les accu- bouton de tir. La figure indique le câblage mètres sur le PC dans le Panneau de
mulateurs avec interrupteur de marche, le de chaque prise et des potentiomètres. Configuration – Contrôleurs de jeu.
module récepteur ainsi que la prise pour On peut déjà débrancher le fer à souder (040052-1)

2 elektor - 7-8/2004
Filtre elliptique passif
du 9ème ordre

Il existe plusieurs approches pour réaliser tique du 9ème ordre. Nous nous sommes capacité parasite du câble de liaison et
des filtres à pente raide, par la prise en aidés, lors de la conception de ce filtre, de l’impédance d’entrée de l’analyseur.
série, par exemple, de sections actives du des tableaux normalisés. Cela a donné, Le condensateur ajustable C19 permet de
2ème et 5ème ordre et de recalculer l’en- finalement, un filtre à impédances de ter- compenser la capacité connectée, la résis-
semble pour un ordre plus élevé. Il est minaison égales, ce qui se traduit, mal- tance R5 pouvant être supprimée lorsque
également possible d’envisager une heureusement, par une atténuation de 2x l’impédance d’entrée est de l’ordre de
approche passive, mais là, dans la pra- de la bande passante. 100 kΩ. Il apparaît qu’une tolérance de
tique, les choses se compliquent sensible- Nous avons opté, lors de la conversion quelque 50 pF n’a que peu de consé-
ment. En effet, inévitablement on se trouve vers les valeurs réelles, pour une valeur quences sur la courbe caractéristique en
dans l’obligation d’utiliser des selfs (bobi- présente dans la série E12 pour amplitude dans la bande passante.
nes) dont les valeurs diffèrent de celles C1(+C2). Nous avons supposé le choix, L’avantage d’un filtre elliptique par rap-
des séries standard. Cela implique qu’il pour tous les condensateurs, de l’appro- port à un filtre, de Tchébytchev par exem-
faudra donc les bobiner soi-même sur un che parallèle sachant qu’elle permet de ple, est qu’il est possible d’obtenir une
noyau choisi spécialement à cet effet. mieux approcher les valeurs calculées. transition bande passante/bande coupée
Le filtre décrit ici a été conçu, à l’origine, Ceci vaut également pour les résistances. plus raide si tant est que l’on accepte une
pour permettre d’effectuer un certain Au niveau des bobines, on se trouve certaine atténuation, limitée il est vrai,
nombre de mesures sur un amplificateur inévitablement confronté à des valeurs dans la bande coupée. Nous nous
de classe T (en effet, celui que nous « bizarres » et que la notion mise en série contenterons de signaler que la courbe
avons décrit dans le numéro de juin ou en parallèle n’a aucun intérêt vu qu’il chute de plus de 60 dB de quelque 180 à
2004 d’Elektor). est impossible, pour garantir une qualité, 200 kHz, ce qui est relativement raide et
Nous utilisons, lors du développement et d’utiliser des bobines standard. Il faudra fort honorable dans le cas d’un filtre pas-
du test de réalisations ayant trait à l’au- donc imaginer une solution propre. Les sif ! Dans la pratique, il apparaît qu’avec
dio, un analyseur System Two Cascade résistances d’entrée et de sortie valent, ses –63 dB, la bande coupée se situe
Plus de Audio Precision, une référence en théoriquement, 1,060 kΩ, valeur qu’il est quelque peu en-dessous de la valeur théo-
la matière. La précision des mesures fai- possible d’approcher de très près en mon- rique de 60,2 dB nous ayant servi de
tes avec cet appareil diminue lorsque la tage parallèle (1,059 96 kΩ). La mise en base de départ.
présence de composantes de fréquence circuit d’un diviseur de tension permet à Pour la courbe de réponse en fréquence,
supérieure à 200 kHz devient trop impor- R3 de supporter une tension plus élevée la caractéristique A, nous avons mesuré
tante. Dans le cas de notre amplificateur, (attention sinon à la dissipation de R1 !). principalement la bande coupée et l’on y
cela est plus particulièrement le cas aux Un éventuel diviseur de tension doit par- voit bien le comportement caractéristique
niveaux de signal plus faibles. tant avoir une résistance de sortie de d’un filtre elliptique.
Nous avons immédiatement choisi d’utili- 1,06 kΩ (R1//R2//R3). Au niveau de la Pour la caractéristique B, nous avons
ser les gros moyens, en effet, un filtre ellip- dernière section, il est tenu compte de la « zoomé » le ronflement dans la bande

C3 C7 C11 C15

120p 680p 1n 270p

R1 C4 C8 C12 C16
1k07
6p8 120p 120p 220p
K1 R2 L1 L2 L3 L4 K2
113k
1mH15 689µH 557µH 802µH
(N = 115) (N = 89) (N = 80) (N = 96)

R3 C19 R4 R5
C1 C2 C5 C6 C9 C10 C13 C14 C17 C18
1k07

113k

0 1n 1n 270p 680p 180p 1n 0


470p 180p 100p

044042 - 11

elektor - 7-8/2004
L1 L2 L3 1-240440 L4 C19
044042-1 H5

ROTKELE )C(

H1
H2

R1
R5
R2

K1 K2

OUT1
R3 R4
C3 C7 C11 C15

C18
C1

H4
C2 C4 C5 C6 C8 C9 C10 C12 C13 C14 C16 C17
H3

H6

Liste des C7,C9 = 680 pF/500 V 1% mica L3 = 557 µH 80 spires de fil de cuivre
composants argenté (Farnell 867-998)
C10,C18 = 180 pF/500 V 1% mica
émaillé de 0,5 mm sur noyau
TN23/14/7-4C65 BCcomponents
argenté (Farnell 867-925) (Farnell 180-009)
Résistances : C16 = 220 pF/500 V 1% mica argenté L4 = 802 µH 96 spires de fil de cuivre
R1,R4 = 1kΩ07 (Farnell 867-937) émaillé de 0,5 mm sur noyau
R2,R5 = 113 kΩ C17 = 470 pF/500 V 1% mica argenté TN23/14/7-4C65 BCcomponents
R3 = ouvert * (Farnell 867-974) (Farnell 180-009)
C19 = ajustable 100 pF
Condensateurs : Divers :
C1,C14 = ouvert * Selfs : K1,K2 = embase Cinch encartable, telle
C2,C5,C11,C13 = 1 nF/500 V 1% mica L1 = 1mH15 115 spires de fil de cuivre que, par exemple, T-709G (Monacor)
argenté (Farnell 868-012) émaillé de 0,5 mm sur noyau
C3,C8,C12 = 120 pF/500 V 1% mica TN23/14/7-4C65 BCcomponents La platine 044042-1 est disponible
argenté (Farnell 867-901) (Farnell 180-009) auprès de ThePCBShop
C4 = 6pF8/500 V 1% mica argenté L2 = 689 µH 89 spires de fil de cuivre Le dessin de platine est également
(Farnell 867-779) émaillé de 0,5 mm sur noyau téléchargeable depuis notre site
C6,C15 = 270 pF/500 V 1% mica TN23/14/7-4C65 BCcomponents (www.elektor.fr)
argenté Farnell 867-949) (Farnell 180-009) * cf. texte

passante, et y avons en outre ajouté la ris, nous avons pensé à vous et vous pro- rents endroits (3 sur un quart de cercle).
phase du filtre (échelle droite). À 20 kHz, posons un dessin de platine. Le noyau des Les condensateurs utilisés sont des mica
l’amplitude n’est atténuée que de 01, dB, le bobines utilisé, numéro de nomenclature argentés d’une tolérance de 1%. Dans
déphasage ne dépassant pas –30°. À TN23/14/7-4C65, se caractérise par une ces conditions, mêmes les crêtes les plus
quelque 46 kHz, on trouve le premier perméabilité faible, de manière à se trouver extrêmes ne présentent pas de danger.
creux de –0,263 dB seulement et l’atténua- moins rapidement confronté à de la satu- Nous avons également prévu la possibi-
tion n’est que de 0,276 dB à 100 kHz. ration et aux caractéristiques du matériau. lité d’utiliser des condensateurs Styroflex
Au-delà de cette fréquence, le comporte- Cette approche requiert la mise en place 1% de Siemens (dont la production a
ment non idéal des composants devient d’un nombre de spires plus important, cessé) que nous avons souvent utilisés par
sensible et la courbe chute un peu plus tôt mais il devient également plus facile de le passé et dont le format reste utilisé par
que prévu, le comportement typiquement dimensionner avec précision la valeur de d’autres fabricants.
elliptique n’en restant pas moins, à la bobine. Un noyau de plus grande taille (044042-1)
180 kHz, parfaitement visible cependant. aurait peut-être fourni une distorsion moin-
Nous avons constaté que ce filtre pouvait dre, mais aurait constitué un obstacle plus
également fort bien servir à filtrer le signal grand à l’obtention de la précision sou-
MLI (Modulation en Largeur d’Impulsion = haitée. Nous avons opté pour des noyaux
Valeurs théoriques
PWM pour Pulse Width Modulation en toriques pour éliminer tout risque d’inter- des composants
anglais) et analyser l’amplitude BF. Le seul couplage, ce qui nous a bien réussi, R1//R2 = 1,060 kΩ
inconvénient du filtre est une distorsion comme le montre la courbe A. Pour le R4//R5 = 1,060 kΩ
croissante à 20 kHz (pour un signal d’en- bobinage des noyaux, la solution la plus C1+C2 = 1,000 nF
trée de 0,5 V et plus) de sorte que l’on ne facile consiste à calculer la longueur de C3+C4 = 128.0 pF
peut procéder à de bonnes mesures de fil nécessaire et d’y ajouter une bonne C5+C6 = 1,277 nF
DHT+B (THD+N) qu’à 1 kHz. Ceci est dizaine de centimètres. C7+C8 = 809,0 nF
clairement illustré par la courbe C. À Le bobinage devra être serré pour éviter
C9+C10 = 860,4 nF
1 W dans 8 Ω, (2,828 V), la distorsion que le fil de la seconde couche ne puisse
C11+C12 = 1,125 nF
à 1 kHz est inférieure à 0,001%, mais à se glisser entre 2 spires de la première
C13+C14 = 996,8 pF
20 kHz, cette distorsion est déjà 20 fois couche. Ceci vaut pour l’intérieur des
C15+C16 = 492,7 nF
plus importante. Lors de cette mesure, le noyaux toriques. En cas d’utilisation de fil
C17+C18+C19 = 742,4 pF
signal d’entrée maximal a été de 13, de cuivre émaillé de 0,5 mm, il est facile
L1 = 1,148 mH
33 V (le maximum que puisse fournir le de passer, sur l’extérieur du tore, entre les
L2 = 693,3 µH
générateur de l’analyseur audio). spires de la première couche. Nous
L3 = 556,4 µH
Si les expérimentations et le bobinage des avons dessiné la platine de manière à
L4 = 809,6 µH
selfs font partie de vos passe-temps favo- pouvoir placer les connexions en diffé-

7-8/2004 - elektor
Ports supplémentaires
pour PICAXE-08
1a SHIFT CLK 1b
LATCH +5V
IC3
IC2 GND
13
SRG8 EN3
LATCH 12 16
1
C1[LOAD] +5V +5V +5V C2
2 IC3
≥1 C2/ +5V
10
R SRG8 8
15
GND IC1 11
IC1 1 1 C1
16
SERIAL 10
DATA IN 2D IC2 2 7 2 7 SERIAL DATA IN 14 15
D OUT D OUT 1D 2D 3 OUT7
11
IN0 1D 8 PIC 1
12 3 PIC 6 3 6 OUT6
IN1 1D L IN L OUT L IN L OUT 2
OUT5
13
IN2 4 5 4 5 SHIFT CLK 3
D IN S CLK D IN S CLK OUT4
14
IN3 4
OUT3
3
IN4 5
8 OUT2
IN5
4 8
AXE-08 AXE-08 6
OUT1
5
IN6 7
OUT0
6 9 SERIAL DATA OUT
IN7 1D 9
SERIAL
7 DATA OUT
74xx595
74HC165 040098 - 11a 040098 - 11b

David Lincoln Listage 1.


Symbol latchin = 4
L’introduction du PICAXE-08 a suscité un Symbol datain = pin3
grand intérêt auprès des étudiants et des Symbol clk = 2
bricoleurs. La programmation de ce pro-
cesseur à bas prix est si simple qu’elle est Main:
à la portée de tous. Il y a toutefois un pro- High latchin
Loop:
blème : le nombre d’E/S se borne à 5
Gosub bytein ‘Read a byte into b1
broches. Bien que cela suffise souvent, un
Goto loop ‘Loop forever
nombre plus élevé de broches E/S s’avé-
rerait parfois très utile. On peut recourir Bytein: ‘Reads a byte of data into b1
au PICAXE-18 ou au PICAXE-28 dont le Pulsout latchin, 1 ‘Latch the input register
nombre de broches est plus élevé, mais Let b1 = 0 ‘Initialise data to zero
on perd alors l’avantage d’utiliser une For b0 = 0 to 7 ‘Count to 8
puce petite et pas chère. Let b1 = b1 * 2 ‘Shift left
If datain = 0 then nobit ‘Test for a data bit
Une solution simple est heureusement Let b1 = b1 + 1
disponible : étendre le nombre de ports Nobit:
E/S par multiples de 8 en utilisant les Pulsout clk, 1 ‘Clock the shift register
Next b0
registres à décalage 74xx165 et
return
74xx595.
Le 74xx165 de la figure 1a sert à éten-
dre le nombre d’entrées à 8. Le PICAXE Listage 2
doit sacrifier 3 ports : 1 pour les données Symbol dataout = 0
série, 1 pour cadencer le registre à déca- Symbol clk = 2
lage et 1 pour y verrouiller les données. Symbol latchout = 1
Le port d’entrée série du 74xx165 permet
de raccorder plusieurs « 165 » en cas- Main:
cade pour augmenter encore le nombre For b3 = 0 to 255 ‘Output the numbers 0 thru 255
d’entrées. Let b2 = b3
Gosub byteout
Le listage 1 indique comment program- Next b3
mer 8 lignes d’entrée du PICAXE-08 à Goto main ‘Loop forever
partir d’un seul 74xx165.
Le 74xx595 de la figure 1b sert à
étendre le nombre de sorties à 8. Le Byteout: ‘Output the byte in b2 — b2 is destroyed in the process
PICAXE doit encore une fois sacrifier For b0 = 0 to 7 ‘Count to 8
3 ports : 1 pour les données série, 1 Let b1 = b2 & 1 ‘Mask off low order bit
pour cadencer le registre à décalage et If b1 = 1 then outhi ‘Test for output bit
1 pour verrouiller les données. Le port Low dataout ‘Set output bit to zero
Goto clockout
de sortie série du 74xx595 permet,
Outhi:
comme celui du 74xx165, de raccorder

elektor - 7-8/2004
plusieurs « 595 » en cascade pour aug- High dataout ‘Set output bit to one
menter encore le nombre de sorties. Clockout:
Pulsout clk, 1 ‘Clock the shift register
Le code du listage 2 permet d’effectuer Let b2 = b2 / 2 ‘Shift right
la sortie de 8 bits du PICAXE-08 dans un Next b0
Pulsout latchout, 1 ‘Latch the output register
seul 74xx595.
return

La figure 2 indique comment étendre à


la fois le nombre de ports d’entrée et de
sortie en combinant les circuits des figu- 2 SHIFT CLK
+5V +5V
LATCH
res 1a et b. Seules 5 lignes de ports du IC2
IC3

PICAXE sont requises, car la ligne d’hor- SRG8


13
EN3 16
1 12
loge peut être commune aux registres à 2
C1[LOAD] +5V +5V C2 IC3
≥1 10 8
décalage d’entrée et de sortie. 15 C2/
11
R SRG8
IC1 1 C1
Le compilateur du PICAXE-08, qui se 10
16
2D IC2
nomme « Programming Editor », peut être IN0
11
1D 8
2
D OUT
7 14
1D 2D 3
15
1
OUT7
PIC OUT6
téléchargé gratuitement à partir de IN1
12
13
1D
3
L IN L OUT
6
2
OUT5
IN2
www.picaxe.co.uk. Le site www.rev- IN3
14
4
D IN S CLK
5 3
OUT4
4
ed.co.uk contient des informations supplé- IN4
3
8
5
OUT3
OUT2
4 AXE-08
mentaires sur la famille PICAXE-8 et une IN5
IN6
5
6
OUT1
7
description du câble série à 3 conduc- IN7
6
1D
9
9
OUT0
7 SERIAL DATA OUT
teurs servant à programmer ces puces à 74xx595
74HC165
partir d’un port sériel d’un PC. GND

(040098-1) 040098 - 12

7-8/2004 - elektor 3
Préampli VHF HF
à une puce
D. Prabakaran
ANT1
Antenne
Cet amplificateur RF très performant cou- télescopique C2

vre l’intégralité de la bande VHF de 1n


radiodiffusion et PMR (100-175 MHz). Il
4
peut être réalisé sans aucun équipement
C1
de test particulier. La configuration « grille 6
IN SHDN
1 BT1

reliée à la masse » est intrinsèquement 1n IC1


MAX2633 to RX
stable sans aucune neutralisation à condi- 5 3
C3
3V...4V5
BIAS OUT
tion de faire appel aux techniques appro- 1n
priées pour la disposition sur la carte. Les R1
2

caractéristiques de l’amplificateur sont

1k
loin d’être mauvaises. Le facteur de bruit
n’atteint pas 2 dB et le gain dépasse
13 dB. Ces valeurs du facteur de bruit et 030193 - 11

du gain permettront aux autoradios ou


aux récepteurs domestiques « d’attraper » mentation de +2,7 V à +5,5 V et son condensateurs de couplage C1 et C3
les stations basse puissance locales ou gain est pratiquement plat jusqu’à ainsi que le condensateur de découplage
d’un environnement campus, et les sta- 900 MHz. Le facteur de bruit et le cou- C2 de VCC. La valeur des condensateurs
tions amateur VHF éloignées de la bande rant d’alimentation sont faibles. Idéal pour de couplage doit être assez élevée pour
des 2 mètres. L’effet de seuil des récep- la réception, la séparation et l’émission que leur contribution réactive à la fré-
teurs FM fait brusquement disparaître les RF. Le MAX2633 possède une polarisa- quence de fonctionnement la plus basse
signaux. Si votre station favorite joue à tion interne et l’utilisateur peut choisir le d’un système 50 Ω soit négligeable. L’é-
cache-cache pendant que vous condui- courant d’alimentation, ajustable à l’aide quation suivante permet d’en calculer la
sez, cet amplificateur peut améliorer radi- d’une seule résistance externe (ici R1). Le valeur minimale :
calement les choses. circuit ne consomme que 3 mA. Cc = 53 000/ flow [pF]
Le MAX2633 est un amplificateur basse Hormis la résistance de polarisation, les Pour plus d’informations :
tension faible souffle pour les fréquences seuls composants externes de la famille www.maxim-ic.com.
VHF à SHF. Il a besoin d’une seule ali- d’amplificateurs RF MAX2630 sont les (030193-1)

2 elektor - 7-8/2004
Source de courant
constant low drop
pour LED
superlumineuses
Olaf König

Les LED superlumineuses jouissent d’un


intérêt croissant comme source d’éclai-
rage et signal d’alarme. Les LED en géné-
ral ont besoin d’un courant constant pour
rayonner avec une intensité constante. Il
est d’usage d’utiliser une résistance série,
mais il faut trouver mieux pour éliminer
l’influence sur la luminosité de la caracté-
ristique tension/courant non linéaire, du
comportement NTC de la LED et des fluc-
tuations de la tension de fonctionnement !
Le circuit présenté ici est une source de
courant constant à faible chute de tension
pour LED superluminescentes. Il offre une
option de clignotement pour phares, feux tionnelle à la tension de fonctionnement LED D4 sert à empêcher T2 d’atteindre la
arrières, colliers clignotants pour chiens, exerce une stabilisation supplémentaire. saturation quand la tension d’alimentation
guirlandes lumineuses, alarmes factices R2 est même choisie pour diminuer légè- baisse. Cela retranche encore environ
pour voitures, etc. Il fournit un courant rement le courant lorsque la tension de la 0,2 V. La pile est donc vidée sans pitié de
constant de 20 mA entre 4,5 et 30 V ou pile augmente. Cela provoque la satura- son jus dès qu’elle montre un signe de fai-
50 mA entre 4,5 et 12 V. La perte de ten- tion maximale de T1 en cas de sous-ten- blesse. C’est la vie…
sion du circuit n’est que de 0,6 V. Les LED sion. D2 compense les variations de la Attention ! Les accumulateurs ne devraient
disposent donc de presque toute la ten- tension base-émetteur de T1, tandis que jamais être déchargés complètement !
sion de fonctionnement. la diode Schottky D1 assure la Inclure la protection contre les surtensions
D5 engendre une tension de démarrage « modeste » chute de tension sur R1. D1 lorsque le circuit est utilisé pour des essais
lorsque le circuit, mis sous tension, est et D2 sont couplées thermiquement à T1. ou avec des chaînes de LED. D3 devient
éclairé. (Une LED peut engendrer un Le courant diminue donc avec l’élévation conductrice lors d’une surtension et dérive
photocourant !) Pour que la source de de température au lieu d’augmenter. La le courant de T2 (en principe le rôle de
courant constant démarre même dans
l’obscurité, R4 fournit le courant de base
initial à T1 et T2. De toute façon, les 2 +4V5...+15V (OPT 1)
transistors commencent à conduire. +4V5...+30V (OPT 2)
Comme un transistor alimente le second
D1
en courant de base, le courant atteint sa R1
valeur nominale. 6Ω8 (I ≤ 50mA)
18Ω (I ≤ 20mA)
Celle-ci est stabilisée : la tension sur D5, BAT41
D2
moins la tension base-émetteur de T2, se
D3
retrouve sur R3 (R5 ne joue tout d’abord T1
1N4148
aucun rôle). Le courant passant par R3 est
15V
donc stabilisé. Le courant constant passe (OPT 2)
R6 R4 BC557
essentiellement de T2 à D1 et D2 et D4
10k

10M

accessoirement par la base de T1. Ce T2 (OPT 1)

courant constant améliore aussi la stabi- R5 C2

lité de la tension sur D1 et D2. Cette ten- 22k (OPT 1) 470µ

sion, moins la tension base-émetteur de * voir texte


BC550B
(OPT 2)
*
T1, se retrouve sur R1 et engendre un cou- R2 S1
33k
rant constant par T1 et D5 (et éventuelle- (OPT 1)
ment D4). Et la boucle est bouclée. Il s’a- R3
C1 D5
git en résumé de 2 sources de courant
820Ω

constant qui se stabilisent mutuellement. 100µ

Et voilà pour la théorie.


R2 gère toute augmentation de tension sur OPT 1: CLIGNOTANT 040008 - 11
OPT 2: PROTECTION SUR TENSION PERMANENTE
R3. Une décroissance du courant propor-

elektor - 7-8/2004
C2 = 470 µF/40 V radial
Liste des
040008-1
S1 1-800040
composants Semi-conducteurs :
D1,D2 = BAT41 ou autre diode Schottky
H1
H2 à IF > 80 MA
C2
D3 R1 Résistances : D3 = diode zener 15V1/500 mW
D4
+ R6
R1 = 6Ω8 ou 18 Ω D4,D5 = LED *
R5 R2 = 33 kΩ T1 = BC557B
0 T1 D5 R3 = 820 Ω T2 = BC550B

D2
R3
R2

C1
D1
R4 = 10 MΩ
R5 = 22 kΩ ou 0 Ω Divers :

H3
H4

T2 R4
R6 = 10 kΩ S1 = interrupteur unipolaire *

Condensateurs : Platine (040008-1) dessin téléchargeable


C1 = 100 µF/40 V radial depuis notre site : www.elektor.fr

R2). Le courant est fortement limité à par- 100 mA, le courant impulsionnel admis- du courant de base de T1. N’oublions
tir de 15 V. On évite en particulier que T1 sible des LED 50 mA. Leurs flancs sont si pas le courant de base normal de T2. IR3
chauffe trop en le maintenant à 50 mA. abrupts que 2 clignotants raccordés à la est donc égal à 4⋅IBT1⋅(IR2 peut être
La limite supérieure de surtension est alors même tension d’alimentation fonctionnent négligé). Comme D5 détermine la tension
presque entièrement déterminée par les en synchronisme s’ils ne sont pas décou- de R3, on obtient la formule :
limites UCE des 2 transistors. plés correctement. Les fluctuations de ten-
Le raccordement en série de la chaîne de sion aux bornes de C2 sont si faibles R3 ≤ BT1 ⋅ [(UD4-0,65 V)/(4⋅Iconst)]
LED à la tension d’alimentation évite d’a- (0,6 V) que l’énergie perdue est néglige- F
voir à modifier le circuit. Il faut toutefois able. UR1 ne doit pas dépasser 340 mV. L’ajus-
garder au moins D5 dans le circuit. Nous avons réalisé une petite carte pour tement du courant constant a été facilité
R5 et C2 font partie du circuit clignotant. la source de courant constant. Le montage par l’utilisation d’une diode D2 ayant
R5 et le condensateur électrolytique C1 est trop simple pour mériter des commen- d’autres valeurs de tolérance. Dans les
lissent les pointes de tension élevées et les taires. Les diodes D1 et D2 sont placées cas rebelles où les valeurs du courant sont
oscillations HF du mode clignotant. Le cir- au voisinage immédiat de T1, et donc suf- trop élevées (ou pour se simplifier la vie :
cuit est couplé sur lui-même à basse impé- fisamment couplées thermiquement. R1 pas de mesures, d’ajustements et qui sait
dance par C2. Les impulsions résultantes vaut 6,8 Ω pour un courant constant quoi encore), monter simplement 2
sont assez longues pour être bien visibles maximum de 50 mA et 18 Ω pour 1N4148 en parallèle pour positionner le
et assez courtes pour ne pas absorber 20 mA. Il est tout à fait possible d’aug- point de travail un peu plus bas sur la
trop d’énergie. Le rapport cyclique n’est menter encore la valeur de R1 pour caractéristique.
que de 10 %. Il augmente en fait jusqu’à réduire le courant constant jusqu’à la Encore un petit conseil pour éviter tout
50 % lorsque la tension de base n’atteint valeur désirée. dommage aux yeux (plus précisément à
pas 5 V (2 LED incluses), alors que le cou- L’amplification de courant de T1 devrait la rétine) : ne jamais fixer une LED super-
rant baisse. Les pauses tendent vers zéro atteindre 140 – sinon, réduire R3 à luminescente, particulièrement dans l’ob-
sous 4,6 V, juste avant que le circuit « se 680 Ω. Le courant dérivé par les diodes scurité !
plante ». Les impulsions à 10 % atteignent D1 et D2 devrait être au moins le triple (040008-1)

7-8/2004 - elektor 3
SATA
La nouvelle norme pour connecter les
disques durs et lecteurs DVD s’appelle
SATA. Vous l’aurez peut-être déjà remar-
qué, les nouveaux PC ne contiennent plus
de nappes de câbles à 40 ou 80 conduc-
teurs. C’est aujourd’hui une fine nappe de
7 fils qui relie le disque dur. Le connec-
teur d’alimentation a également évolué.
De 4 broches, il est passé à 15 sur les
disques SATA. On le voit bien sur l’illus-
tration. Le gros connecteur sert à l’alimen-
tation et le petit au transfert de données.
L’alimentation amène du 12 V, du 5 V, du
3,3 V et deux connections à la masse. facteur 16 ! Ainsi, SATA tourne déjà à voir le récupérer en longueur. De 45 cm,
SATA veut dire Serial ATA. Jusqu’à pré- 1 500 MHz et offre des taux de transfert on passe à 1 m maximum.
sent, ATA était la norme pour raccorder jusqu’à 150 Mo/s. On attend prochaine- Autre amélioration de taille, chaque péri-
les disques durs, les lecteurs CD et DVD. ment des versions à 3 GHz puis 6 GHz. phérique aura son accès privé à la carte
Pour l’instant, le bus ATA100 avec ses C’est, bien sûr, un critère économique qui mère au lieu de devoir le partager avec
100Mo transférés par seconde était le a poussé l’industrie à se diriger dans cette un autre, comme dans la norme ATA. Ter-
plus largement utilisé. Quelques fabricants voie. Il est en effet moins cher de pousser minés les cavaliers pour décider du mode
utilisaient toutefois l’ATA133 pour sa la vitesse d’un seul canal de bonne qualité maître ou esclave. En théorie, chaque
vitesse légèrement supérieure. L’objectif que d’essayer d’accélérer 33 canaux en périphérique profitera aussi de la totalité
était donc bien d’accélérer notablement même temps. Les signaux transitent par de la bande passante.
la vitesse, pari en apparence impossible deux canaux symétriques, l’un en émis-
avec des moyens simples. Pour y parve- sion, l’autre en réception, et trois lignes Enfin, la taille des broches du connecteur
nir, la solution choisie fut d’adopter un de masse. L’amplitude du signal n’est plus a également évolué. Il est dorénavant per-
bus sériel. De prime abord, l’option peut à 5 V mais est descendue à 0,25 V. La mis de brancher les disques à chaud,
sembler ridicule. Comment espérer accé- symétrie de la connexion ainsi que la fai- sans qu’il soit nécessaire de couper le
lérer des transferts de données entre une ble amplitude du signal collaborent à éco- courant. Reste à espérer que ce nouveau
carte mère et un disque dur en rempla- nomiser l’énergie et offrent une plus standard se maintienne pour les dix ans
çant un bus parallèle de 16 bits par un grande fiabilité à ces vitesses. Ce que les à venir.
bus sériel ? Ça implique au minimum un câbles ont perdu en largeur, ils vont pou- (044053-1)

2 elektor - 7-8/2004
Maternage
de tension
4,096V
Surveiller la tension d’alimentation d’un
appareil n’a rien d’insolite. Par sa
consommation, il fait varier la tension de POWER SUPPLY µC
+V
la batterie qui l’alimente et cette informa- -5V +5V +3V
tion permet d’évaluer la quantité d’éner- R4 R3 R1

gie en réserve. Les appareils raccordés VDD


VREF
au secteur peuvent également tirer profit 10k
R5 R6
NTC
15k 22k 33k

d’une surveillance des tensions d’alimen- REFERENCE

tation du montage, de manière à adop- R2 GLOBAL REGISTERS

ter les dispositions nécessaires en cas de R7


NTC
R8
10k TEMP
nécessité. 100k SENSOR

INT
SPI
Un brin d’intelligence n’étant jamais un AIN0
INTERFACE SPI I/F
+48V
luxe dans pareille situation, pourquoi ne AIN1
ADC
DIGITAL BLOCK
pas s’offrir les services d’un microcontrô- R9 AIN2

leur ? Son rôle consistera à collationner AIN3

périodiquement des mesures de tension à 15k AIN4 MUX

MAX1154
l’aide d’un ou de plusieurs convertisseurs R10 AIN5

A/N et de s’assurer qu’elles sont correctes AIN6


CHANNEL REGISTERS
ou que rien d’anormal ne se produit. 1k
T1 T2
AIN7

Bien sûr, cette mission consomme énor-


mément de ressources du processeur. Si 044051 - 11
REMOTE TEMP
l’on y ajoute quelques fonctions pério-
diques supplémentaires, le choix du
modèle risque encore de se compliquer À l’origine, ils sont prévus pour surveiller récursif avec la possibilité de déterminer le
davantage. 8 tensions externes et 2 internes. Rien nombre d’échantillons hors normes suc-
Heureusement, le fabricant de puces n’interdit non plus de programmer ces 8 cessifs à collecter avant de déclencher
MAXIM nous sort de son chapeau un jeu tensions externes pour surveiller autre une interruption. On peut en outre modifier
de spécimens parmi les mieux entraînés chose. La température par exemple. Une la fréquence d’échantillonnage du conver-
à cette tâche. Sans relâche, ils surveillent simple diode bon marché fera assurément tisseur A/N à raison d’un maximum de
un certain nombre de tensions. Sitôt que l’affaire. 90 000 échantillons par seconde.
l’une d’entre elles dépasse les bornes, ils Pour chaque canal, on détermine une Pour communiquer avec le contrôleur, on se
réveillent le contrôleur d’une interruption fourchette de tensions ou des températu- servira de l’interface de bus SPI prévue,
pour lui signifier qu’une irrégularité vient res minimale et maximale et, dès qu’elles qui se contente de 4 signaux seulement.
de se produire. sont dépassées, il se produit une interrup- Le site web de MAXIM devrait satisfaire
Les MAX1153 et MAX1154 disposent tion. Dans le même ordre d’idées, on peut tous les curieux en quête d’informations
d’un convertisseur A/N sur 10 bits, aussi imaginer d’y inclure un atténuateur supplémentaires : www.maxim-ic.com
12 bits pour les MAX1253 et MAX1254. de pointes. On emploiera alors un filtre (044051-1)

2 elektor - 7-8/2004
Nouveaux boîtiers
CMS

SOT883
SOT346 (SC-59) SOT23 SOT323 (SC-70) SOT416 (SC-75) SOT490 (SC89) dessous
(5,27 mm 2) (4,2 mm 2) (2,97 mm 2) (1,62 mm 2) (1,615 mm 2) (0,632 mm 2)

On trouve plus souvent de nos jours des sont tout simplement plus fabriqués. SOT490. Il est clair que le SOT883 est le
composants sous forme CMS dans les Cette nouvelle exécution a entraîné l’ap- plus pénible à souder, non seulement
réalisations personnelles. Parfois, ils sont parition de nouvelles normes pour les parce que c’est le plus petit, mais parce
plus performants, parce que les pistes boîtiers, nous vous en donnons ici une que les bornes de raccordement se situent
entre composants en sont raccourcies, liste des modèles CMS à trois broches les en dessous. Vous n’arriverez pas à le fixer
l’auto-induction réduite et les propriétés plus répandus. avec la pointe d’un fer à souder. Il faudra
en haute fréquence meilleures. dans ce cas chercher votre salut dans le
Faites surtout attention aux différences de soudage sur une plaque chauffante de
Une autre raison de choisir des CMS, c’est mensurations des boîtiers. Vous remarque- cuisinière, un fer à repasser ou encore
que parfois, les composants normaux, rez par exemple qu’un boîtier SOT346 mieux : un four pour CMS.
ceux qui doivent traverser la platine, ne est légèrement plus facile à souder qu’un (044045-1)

2 elektor - 7-8/2004
Flash bleuté
Myo Min +12V

< 20mA
R1
Ce circuit met en lumière plusieurs inno- C4

2k2
vations et mérite donc à ce titre sa place
22µ 16V
dans le numéro d’été double. D’abord, il 4 8
démontre comment la combinaison d’une R4 R
6
LED bleue et d’une blanche peut fournir THR
22Ω...39Ω IC1
une imitation réaliste de la lumière d’un 7 3
D2 D3 DIS OUT
flash photo. Ensuite, il utilise encore ce 555
R2 R3

bon vieux 555, mais dans un mode que

1k
100k
2
blanche TR
vous n’avez probablement jamais rencon- CV
1N4148
tré, en alternance monostable et astable, 5 1
D1
sans pour autant réclamer trop de com- C1 C3 C2

posants extérieurs. 220µ 10µ 10n bleue


À l’instant initial, C3 est vide et il entraîne 16V 16V

la broche 3, la sortie, au +12 V, ce qui


allume la LED bleue D1 à travers R3. 030143 - 11

Ensuite, C3 se charge par R2. Entre-


temps, C1 s’est chargé via R1 et D3. Si également. Dès que le niveau de 4 V (le schéma. Mais ce n’est pas possible avec
la tension sur C3 atteint 8 V environ (les tiers de 12 V) est atteint, tout le cycle la blanche. Pour conserver l’effet visuel
deux tiers de 12 V), la broche 3 du 555 recommence. optimal, les LED bleue et blanche doivent
tombe au niveau bas. Il en va de même La résistance R4 limite à une valeur sûre être placées très près l’une de l’autre. Si
pour la broche 7, ce qui allume la LED le courant dans le 555. Vous pouvez vous installer ce flash blanc bleuté à pro-
blanche, alimentée par C1. Son énergie mener vos expériences avec les dernières ximité du troisième feu stop de votre voi-
emmagasinée s’épuise rapidement, cau- LED à très haute luminosité. La LED SDK ture, vous pouvez être assuré de faire
sant une décroissance exponentielle de la à l’Al In Ga P, par exemple, jouit de la reculer les « collants » du pare-chocs
luminosité, exactement comme pour un réputation d’être trois fois plus brillante arrière. Vérifier malgré tout que l’utilisa-
flash de photographe. Maintenant, qu’une LED blanche ordinaire. tion de ce dispositif n’est pas défendue
comme la sortie du 555 est retombée au On peut monter en série plusieurs LED dans votre pays.
niveau bas, la tension sur C3 diminue bleues, au lieu d’une seule sur le (030143-1)

2 elektor - 7-8/2004
L’outil IIR
Dans le domaine numérique, des
signaux analogiques peuvent subir dif-
férents traitements sans pour autant
devoir utiliser un matériel spécial pour
chacun d’eux, comme ce serait
indispensable en analogique.
Autres avantages appréciables, le trai-
tement numérique est nettement simpli-
fié et on n’ajoute pas de bruit au signal
lors de l’opération, sauf si c’était le but,
évidemment.
Malheureusement, la conception d’un fil-
tre numérique n’est pas simple. Il y a dif-
férentes méthodes pour programmer un
tel filtre. L’un des plus efficaces est celui
du type IIR (Infinite Impulse Response, à
réponse impulsionnelle infinie).
La formule qui définit ce genre de filtre sélectionné. Les coefficients affichés à l’é- Pour le basse et l’aigu, vous pouvez en
s’énonce : cran le concernent. Pour les modifier, il choisir le pôle ainsi que l’atténuation ou
suffit de cliquer sur le coefficient de votre l’amplification souhaitée. Le filtre de basse
x[n] = a0·y[n] + a1·y[n-1]…– b1·x[n–1] – choix et d’y saisir la valeur souhaitée. est capable d’amplifier ou d’affaiblir les
b2·x[n-2]… Essayez donc de changer le 0 en 0,5 fréquences inférieures à celle du pôle, le
pour a1 (la deuxième valeur dans la filtre d’aigu fait pareil pour les fréquences
dans laquelle x[n] représente le signal de colonne a). Vous verrez immédiatement supérieures au pôle.
sortie et y[n] le signal d’entrée. la transformation de la réponse spectrale Voici un petit exemple pratique. On sélec-
Les valeurs des coefficients ax et bx déter- dans le graphique de droite. tionne d’abord le filtre n° 3, puis gene-
minent la fonction de transfert du filtre. En haut, à gauche, vous pouvez sélection- rate, suivi de bass. Dans la fenêtre qui
Calculer ces coefficients relève souvent du ner un autre filtre. Essayez le filtre 2. Dans apparaît, on donne au paramètre fre-
casse-tête pour les concepteurs. Pour les la fenêtre du dessous apparaissent main- quency la valeur 100 et pour gain la
y aider, nous avons rédigé un logiciel tenant les coefficients du filtre 2. Modifiez valeur 5. Gain est l’endroit où l’on choi-
d’assistance qui ne se contente pas de a1 en –0,5. Vous apercevrez une sit l’atténuation ou l’amplification expri-
calculer les coefficients pour des filtres deuxième courbe caractéristique. Elle mée en dB. Il faut encore cliquer sur le
simples, mais aussi la caractéristique semble la réciproque de celle du filtre 1. bouton OK. Le logiciel calcule alors les
spectrale des filtres IIR dont l’utilisateur a Vous pouvez varier la couleur de chaque coefficients nécessaires. En conséquence,
déterminé lui-même les coefficients. filtre à l’aide du bouton « change color », les coefficients du filtre 4 sont modifiés et
Le logiciel est mis gratuitement à votre un moyen de mieux distinguer les divers le résultat est tracé dans le graphique. Il
disposition sur notre site www.elektor.fr et graphes l’un de l’autre. en va de même pour un filtre d’aigu.
ne demande aucune installation (eps Si maintenant nous voulons connaître la Le logiciel s’occupe aussi des filtres de
044050-11). Un double clic sur le fichier caractéristique spectrale totale lorsque le médium. Ce genre de filtres amplifie ou
IIRTool.exe suffit à lancer le programme. signal aura traversé les deux filtres, il n’y atténue les signaux autour d’une fré-
Avec ce logiciel, vous pouvez simuler jus- a qu’à enclencher, à droite, sous le bouton quence déterminée. Dans ce cas, à côté
qu’à dix filtres IIR. En supplément, il vous cascade, les filtres 1 et 2. Un autre gra- de frequency et gain, nous trouvons un
est loisible de placer en cascade plusieurs phe se dessinera, le résultat de l’effet des troisième paramètre, à savoir le facteur
de ces filtres pour découvrir la caractéris- deux filtres en cascade. Q. Il s’agit du facteur de mérite ou de
tique spectrale totale du groupement. Le logiciel peut simuler des filtres, mais qualité. Plus le facteur Q est élevé, plus le
Dans les conditions initiales, le logiciel il peut aussi en fabriquer de trois types filtre travaille sur une bande étroite. En
considère que tous les filtres sont du type simples. Vous les trouverez dans le traitement audio, on trouve habituellement
passe-tout avec un retard nul. En haut, à menu generate, il y a le basse, le des facteurs Q compris entre 0,6 et 2.
gauche, vous voyez que le filtre 1 est médium et l’aigu. (044050-1)

2 elektor - 7-8/2004
Clignotant irrégulier
Ludwig Libertin C1 R3 C2
4k7
330n 3 D1 4 100n
Deux multivibrateurs de fréquence diffé- IC1.A IC1.B
& &
rente sont basés sur une logique NAND
4011. La LED D1 est allumée lorsque la R2 1 2 6 5 R5
1M 1M
sortie de IC1.B est positive par rapport à R1 R4
IC1.C. Comme les potentiels de IC1.A et

10k

10k
IC1.D sont exactement inverses, D2 est
toujours allumée quand D1 est éteinte. Et R6
4k7
réciproquement. 10 D2 11
La fréquence des 2 oscillateurs est a) dif- IC1.C IC1.D
& +5V...+15V &
férente et b) dépend de R2/C1, respecti-
vement R5/C2 selon 8 9 13 12

14
IC1 IC1 = 4011
f0 = 1/(1,4⋅R⋅C)
7

020221 - 11
Les fréquences sont égales à 2,2 Hz et
7,2 Hz selon le dimensionnement indi-
qué. Les LED doivent être de type à faible pour une tension de fonctionnement de de fonctionnement de 3 à 6 V) et HCT
courant car le composant CMOS ne peut 12 V (dans ce cas, le circuit consomme (5 V) fournissent un courant plus élevé. La
ni fournir ni absorber le courant requis environ 5 mA), mais le composant 4011 logique quadruple de la famille HC s’ap-
par des LED « normales ». Les résistances peut être utilisé en principe avec une ten- pelle HC7400.
protectrices R3 et R6 sont dimensionnées sion de 5 à 15 V. Les familles HC (tension (020221-1)

2 elektor - 7-8/2004
Robot discret
Gerhard Haas +U B

Ni microcontrôleur, ni programmateur ni R1 11
R3
M1
P2 P1

270Ω
PC pour ce robot peu complexe évitant 25k 25k 10

10k
INHA 4
VSTAB M
les obstacles et sensible à la lumière. Le 5
VREF INHB
12
LDR1 IC1
seul composant spécial du circuit est un M rechts
6 2
Au
discriminateur à fenêtre (extension d’un rechts 7
V6 A
14
V7 TCA965 B Ao
comparateur à fenêtre). 8
V8 C
13
Ai
T1

Les résistances R1, R2 et les photo-résistan- LDR2 9


V9 D
3
Aa
ces LDR1 et LDR2 forment un diviseur de links BC338
tension (R1 et R2 limitent le courant 1
R2
lorsque l’intensité lumineuse est élevée). La 270Ω
tension intermédiaire est comparée au
seuil supérieur (réglage par P1) et au seuil
inférieur (réglage par P2) par le discrimina-
+U B
teur à fenêtre TCA965. Selon que la ten-
sion se trouve sous (Under), dans (Inside),
M2
sur (Over) ou hors de (Anywhere else) R4

10k
cette fenêtre, la sortie AU, AI, AO, AA se IC2 M
1
trouve à l’état haut, sinon à l’état bas. La 2
C1 P3
250Ω M links
sortie AA commute le transistor T1 qui 3 330n
actionne le moteur droit. On peut placer 4
T2
les photo-résistances à droite et à gauche IS471
du véhicule ou devant et derrière. Le D1

robot, dont le moteur latéral droit est BC338


arrêté, pivote dans cette direction jusqu’à
IR LED
ce que l’éclairement réponde aux condi-
030090 - 11
tions prescrites. Le véhicule recommence
à rouler droit devant lui jusqu’à ce que les
conditions prescrites ne soient plus rem- s’arrête et le véhicule pivote autour de la a raccordé 2 accumulateurs de 4,8 V en
plies. Il pivote de nouveau et ainsi de suite roue immobilisée jusqu’à ce que l’obsta- série et fait appel à des BC338 pour atta-
Les autres sorties du discriminateur à fenêtre cle ne se trouve plus sur son chemin. P3 quer les micro-moteurs Lego. On peut uti-
permettent de tester des « comportements » permet d’ajuster la sensibilité du IS471. liser ce qu’on a sous la main. La méca-
différents. Lorsque chaque sortie AU et AO La portée ne dépasse pas 10 à 15 cm. Le nique, tout en offrant aussi une certaine
du TCA965 est équipée d’un transistor, le véhicule ne doit donc pas rouler trop vite flexibilité, détermine le « comportement »
robot peut se diriger vers une source lumi- sous peine de buter contre les obstacles. et le fonctionnement. Le robot de l’auteur
neuse ou, si les connexions sont inversées, Cette partie du circuit permet aussi de se liv- comporte un châssis Lego sur lequel la
s’en éloigner. Le discriminateur à fenêtre rer à des essais. Un détecteur d’obstacles platine perforée du circuit est fixée par
actionne alors le robot selon une régulation à ultrasons peut être utilisé lorsque le robot des élastiques. Les moteurs sont disposés
à trois points (à gauche – droit avant – à est plus grand et plus rapide (ou lorsque à droite et à gauche. La troisième roue
droite). On peut aussi tenter de faire suivre le IS471 n’est pas disponible). Conrad, (roue avant) est un galet pivotant.
au véhicule une ligne noire sur fond blanc en par exemple, fournit des jeux complets de Un problème demeure : le véhicule se
plaçant au-dessous un petit boîtier conte- pièces détachées. On peut aussi monter fige devant un obstacle quand l’éclaire-
nant les photo-résistances et un éclairage. un palpeur mécanique au bout d’une tige ment ne répond pas aux conditions pres-
Une « barrière lumineuse IR à réflexion » flexible. Le circuit permet de donner libre crites. Une logique permettrait d’inverser
permettra au robot de réagir aux obsta- cours à sa créativité : le détecteur d’obsta- le sens de rotation des 2 moteurs. Cela
cles. Ce n’est toutefois plus aussi simple : cles peut commander par exemple un nécessite toutefois un inverseur de moteur
le IS471 de Sharp, basé sur un traitement avertisseur sonore ou une lampe. ou un circuit intégré équivalent (L293D).
de reconnaissance élaboré, comporte une La tension d’alimentation du circuit offre Le circuit passe du simple au compliqué
LED à lumière IR pulsée. une marge de fonctionnement élevée (de et il arrive un moment où un microproces-
La sortie (broche 3) du IS471 passe à l’é- 4,5 à 16 V). Des moteurs plus puissants seur entre en jeu. Mais ne serait-ce pas
tat bas et bloque le transistor T2 quand un nécessitent des transistors et des batteries précisément le but de l’exercice… ?
obstacle est détecté. Le moteur gauche aux performances plus élevées. L’auteur (030090-1)

2 elektor - 7-8/2004
Transistor plus
Le développement en électronique ne C C
connaît aucun repos. Les nouveautés
concernent souvent des puces de grande
complexité. Mais Philips a démontré qu’il R1 R1
était encore possible de perfectionner des B T B T

composants de base. Par exemple la nou- R2


velle série de transistors du nom de RET,
pour Resistor Equipped Transistor.
La particularité de cette série réside dans E E
la présence d’une résistance de polarisa- 044044 - 11

tion et parfois aussi une résistance entre


base et émetteur. en PNP et en NPN. Comme boîtier, on a La dissipation maximale alors est de
Elle permet au concepteur de réaliser de le choix entre CMS ou le célèbre TO-92. 300 mW ou 600 mW.
plus petits appareils, puisque la place Le maximum de puissance dissipée varie, Vous trouverez un aperçu des RET dispo-
nécessaire sur la platine en est réduite selon le boîtier, entre 150 mW et nibles sur Internet :
d’autant. Autre avantage, il faut assem- 600 mW pour le transistor unique. www.semiconductors.com/acrobat/
bler moins de composants. Il existe également des puces à deux literature/9397/75012514.pdf.
Les nouveaux transistors sont disponibles transistors avec une ou deux résistances. (044044-1)

2 elektor - 7-8/2004
Amplificateur de
puissance audio
VDD
LM4906
LM4906 Boomer ®
GAIN SELECT
C1

6 / 12 dB
1µF
Source : National Semiconductor 3 6

Rien ou presque ne vaut le composant


20k 20k LM4906
LM386 bien connu pour réaliser de nom- 1

breux circuits basés sur une puce amplifi- Audio Input


C2
4 20k

catrice audio à faible puissance (1 watt). IN-


5
390nF V01
Le nombre de composants externes que 1
20k
20k
/2 VDD
nécessite le LM386 n’est toutefois pas
négligeable. Les condensateurs électroly- 1
Bias / Click Pop
8 V02
tiques, en particulier, font augmenter le SHUTDOWN Suppression

volume et le prix. 100k

Les circuits intégrés Boomer®, introduits


récemment par National Semiconductor, 2 7

sont spécifiquement conçus pour fournir 044031 - 11

une amplification audio de qualité élevée


avec le moins possible de composants charge, doublant ainsi l’amplitude de sor- mentation, la composante DC de la ten-
externes (boîtier CMS uniquement). tie pour la même tension d’alimentation. sion appliquée à la charge est nulle. Nul
Le LM4906 peut fournir en continu 1 watt Il peut atteindre 4 fois la puissance de sor- besoin donc d’un condensateur de cou-
de puissance moyenne à une charge de tie d’un amplificateur à sortie simple dans plage à la sortie, contrairement à la confi-
8 ohms avec une alimentation de +5 V. les mêmes conditions (en particulier dans guration des amplificateurs à alimentation
La distorsion n’atteint pas 1 % (THD+N). notre cas où la tension d’alimentation unique et sortie simple.
Cette puce se contente d’un condensateur n’est que de 5 à 6 volts). Les « gros » condensateurs d’entrée sont
de découplage externe PSRR (Power Sup- Des mesures de précaution s’imposent trop coûteux et encombrants pour les
ply Rejection Ratio, rapport de réjection lorsque la puissance de sortie se rappro- appareils portables. Or, il faut que la
de l’alimentation) de 1 µF ou plus. Le che de la limite du petit boîtier CMS. Une capacité du condensateur soit assez élevée
composant LM4906 n’a pas besoin de feuille de cuivre permet de réduire la pour bien laisser passer les très basses fré-
condensateurs de couplage de sortie ou résistance thermique par rapport à la quences. D’autre part, la plupart des haut-
de bootstrap. Il est donc parfait pour les valeur normale à température ambiante. parleurs – internes ou externes – utilisés
téléphones cellulaires et autres applica- La dissipation de puissance maximale avec les systèmes portables, sont bien
tions portables basse tension. PDMAX activant le circuit de protection incapables de reproduire les signaux de
Le LM4906 offre un mode d’arrêt (shut- thermique croît. Une feuille de cuivre sup- moins de 100 Hz à 150 Hz. Bref, il est
down) faible puissance (broche SD au plémentaire peut être ajoutée à l’un des à craindre qu’une capacité élevée n’amé-
niveau haut). Il comporte aussi une pro- plots du LM4906. Elle est particulière- liore en rien les performances du système.
tection interne par arrêt en cas de sur- ment efficace avec les plots VDD, GND En outre, un condensateur dimensionné
échauffement. La sélection interne du gain et de sortie. pour ne laisser passer que la B.F. utile per-
permet de commuter entre 6 dB et 12 dB. Une configuration en pont comme celle met d’éliminer les claquements émis lors
Cet amplificateur en pont offre un certain du LM4906 offre un avantage supplé- de la mise en marche de l’appareil.
nombre d’avantages par rapport à la mentaire sur les amplificateurs à sortie Pour plus d’informations :
configuration sortie unique. Il fournit en unique. Les sorties différentielles Vo1 et www.national.com
effet une attaque différentielle de la Vo2 étant polarisées à la moitié de l’ali- (044031-1)

2 elektuur - 7-8/2004
Triac comme
bascule de puissance
R. Edlinger 1 OFF ON

S4 S3

L’électronique moderne, omniprésente


dans les grands réseaux de trains miniatu-
res, apporte la réponse à presque tous les
problèmes. Le prix des produits prêts à
S1 S2
l’emploi est exorbitant. C’est pourquoi l’é- Aimant
lectronicien futé cherche à obtenir le ON OFF

meilleur résultat possible avec un mini- R1

100Ω
mum de composants. Cette stratégie est
illustrée ici par une bascule de puissance
à semi-conducteurs peu banale. TRI1 R3
A2
Il s’agit d’un flip-flop, autrement dit d’une

47Ω
bascule à 2 états de commutation stables G A1
TIC206D
(multivibrateur bistable). L’état de sortie C1
TIC206D

demeure après la disparition de l’impul-


16V 2µ2...4µ7 25V
sion d’entrée. En l’absence de tension R4
1k
C2
continue, les flip-flops peuvent être réali- D1

sés avec des triacs. Ceux-ci sont aussi si 2µ2...4µ7 25V


R2 1N4148
bon marché que les modélistes ferroviaires D2
LA1 LA2
560Ω

A1 G
peuvent s’en servir de façons diverses A2
Charge
comme commutateurs de puissance à
030331 - 11
semi-conducteurs. Un triac présente l’a-
vantage décisif d’être bidirectionnel : il
peut être amorcé pendant une alternance Il suffit que S1 ou S3 se ferme brièvement Il est tout à fait possible d’utiliser ce cir-
positive ou négative par une tension alter- pour amorcer le triac. L’élément RC cuit dans d’autres domaines que celui des
native appliquée à l’électrode de com- C1/R2, servant de déphaseur, entretient réseaux de trains miniatures. Il suffit de
mande G (Gâchette). La polarité de la l’amorçage. Le courant passant par R2, remplacer les contacts en ampoule par de
tension d’amorçage ne joue donc aucun C1 et la gâchette G atteint sa valeur simples poussoirs.
rôle. L’amorçage peut aussi être effectué maximale lorsque la tension de la charge
par courant continu. passe par zéro. Le triac est donc Le triac ordinaire TIC206D dont le cou-
La figure 1 reproduit le circuit d’un flip- réamorcé lors de chaque alternance bien rant maximum atteint 4 A peut se passer
flop de puissance. Lors d’un trajet de la que la gâchette ne reçoive pas d’impul- de dissipateur thermique (radiateur) dans
gauche vers la droite le train, équipé d’un sion. Le triac ne retourne à l’état bloqué cette application, sauf si le courant
aimant permanent, ferme le contact ILS que lorsque S2 ou S4 se ferme. dépasse en permanence, ou la plupart du
(Interrupteur à Lames Souples) S1, ce qui Les charges peuvent être les lampes à temps, une valeur de 1 A. Augmentez
enclenche le flip-flop et, ensuite, lors de incandescence des gares (éclairages des quelque peu la valeur du condensateur
la fermeture de S2, déclenche le flip-flop. quais) ou un dispositif magnétique, par électrolytique bipolaire C1 si les impul-
Pour assurer le fonctionnement bidirection- exemple une barrière. Une LED en paral- sions d’enclenchement ou de déclenche-
nel, le contact en ampoule S3 est mis en lèle (avec diode redresseuse) indique l’é- ment sont insuffisantes.
parallèle sur S1 et S4 sur S2. tat du flip-flop. (030331-1)

2 elektor - 7-8/2004
Que la lumière
dure !
R10
1k +9V
D8
BC337
+12V BC547
1N4004
300mA
D7 RE1

D6
12V
C E
C1 1N4148 +9V B
BT1
R9
100µ
16V 9V
1k

D1 D2 D3 D4 D5

R4 R5 R6 R7 R8
+9V
150Ω

150Ω

150Ω

150Ω

150Ω
R13 T1
S1 C4 R1
IC1.B
1M

9
1k
10 J S 15
100n +9V
13 BC337
C
11 14
R11 K
R
+9V
2
16 C2
IC1 = 4027 IC1
BZ1
8 100n
IC1.B 9
10 J S 15
13 9...12V
C
R3 R12 11 14 T2
C3 K R2
10k

10k

R
1k
2
100n
BC547

040074 - 11

Goswin Visschers valeur de R10 est calculée pour délivrer Quand le courant revient, le relais s’ex-
à peine quelques milliampères en perma- cite de nouveau, les LED s’éteignent et les
Chacun en a fait l’expérience un jour ou nence, un courant insuffisant pour causer accumulateurs se rechargent. R13 sert à
l’autre : en dernière minute, encore un une surcharge de l’accumulateur. D6 sert décharger C4 pour que le circuit soit prêt
petit essai et hop ! Panne de courant. Inci- de témoin secteur. pour la prochaine panne.
dent dû au fournisseur d’énergie ou Si ce genre de désagrément se produit
imprudence personnelle, là n’est pas la Quand le relais s’inverse, IC1 est ali- fréquemment chez vous, il y a peut-être
question. Mais c’est à ce moment-là qu’on menté sur accumulateur. R12 et C4 acti- intérêt à brancher les LED par deux en
n’a pas de lampe de poche à portée… à vent les bascules JK. Les transistors T1 et série et alors de prendre 100 Ω comme
moins que sa pile ne soit plate. Pas d’in- T2 passent alors en conduction, les LED résistance-série. De quoi économiser le
quiétude, de ce montage viendra la s’allument et le vibreur acoustique courant et faire durer l’accumulateur.
lumière. résonne. C’est particulièrement utile s’il n’est pas
encore complètement rechargé avant la
Le pion de tension secteur s’allume dès Appuyer sur le poussoir fait apparaître panne suivante.
que disparaît le courant et attaque une une impulsion sur l’entrée d’horloge CLK
poignée de LED super brillantes, alimen- de la bascule IC1.B. R11, R3 et C3 assu- Choisissez les LED les plus brillantes que
tées par un accumulateur de 9 V (CdNi rent la fonction d’anti-rebond pour le vous pourrez trouver. Si celles que vous
ou NiMH) ou 7 accumulateurs modèle poussoir. La sortie s’inverse et les LED s’é- utilisez ne supportent que 20 mA, dou-
bâton. En complément, un vibreur embar- teignent. Au même instant, IC1.A est mis blez la valeur de la résistance série. Une
qué vous tire du sommeil, le cas échéant. à zéro, ce qui fait taire le vibreur. Mais si belle occasion aussi d’essayer les LED
Parce que votre radio-réveil risque lui vous poussez une fois de plus sur le bou- blanches.
aussi de vous laisser tomber. ton, les LED se rallument, du fait que (040074-1)
Aussi longtemps que la tension du secteur IC1.B a reçu un signal d’horloge. En
est présente, la batterie est en charge à revanche, le vibreur reste muet, parce que
travers le relais Re1, la diode D8 et la IC1.A est à zéro. Vous voilà en posses-
résistance R10. D8 empêche l’accumula- sion d’une lampe de poche, du moins si
teur d’exciter le relais, de sorte qu’il l’adaptateur secteur qui l’alimente était
retombe en cas de panne de courant. La bien branché dans une prise de courant.

7-8/2004 - elektor
LED multicolore
pour disque dur
Andreas Köhler
Sur un boîtier de PC classique, la signali-
sation d’un accès au disque dur se fait
par le biais d’une LED reliée à la carte-
mère par le biais d’un connecteur à
2 contacts.
À noter que cette LED ne fonctionne que
dans le cas de disques durs du type IDE,
si ceux-ci sont pilotés par un contrôleur
SCSI, les activités des disques durs res-
tent totalement inaperçues. Ce petit
résout ce problème par l’utilisation d’une
LED multicolore. En règle générale, la LED IC1
+5V

d’activité de l’interface IDE est pilotée par A1 1 6 5

l’un des périphériques concernés au tra-


vers d’un étage (voire plusieurs) à collec-
T1
teur ouvert. Quel que soit celui des deux K1 2 4
K1
CNY17
disques durs IDE à être adressé, la LED rouge
+5V
BC547
s’allume sans autre forme de procès. La
10k

noir
R1
noir
résistance-talon commune limite le courant R2
jaune
560Ω +12V
et sert en même temps de protection
contre un court-circuit. Même s’il devait y IC2
avoir, à la suite d’une erreur de polarisa- A2 1 6 5 D1

tion de la LED, pontage de la LED, le cou-


rant se voit limité à une valeur ne présen- 0V
T2
tant pas de danger. K2 2
CNY17
4

On imagine tout de suite une possibilité DUO LED


BC547
10k

de faire en sorte que les disques durs IDE R3

et SCSI attaquent une LED duo (double) R4


560Ω 030117 - -11
commune, mais malheureusement, le cou-
rant circule du pôle positif (+) à la masse en
passant par une résistance de limitation Au niveau du circuit, les signaux de com- tor associé à un BC547, se charge de la
de courant, la LED et le transistor. La LED mande des 2 contrôleurs sont transférés commande de la LED multicolore. La
duo devrait partant posséder une anode chacun à un opto-coupleur qui se com- valeur de la résistance de 10 kΩ n’est pas
commune, ce type de LED n’existant mal- porte en fait de façon très proche de la critique, elle sert uniquement à garantir un
heureusement pas (encore ?). Toutes les LED d’origine. La tension directe légère- blocage du transistor de commande
LED multicolores connues sont dotées ment plus faible de la LED infrarouge se lorsque cela est requis. La base du photo-
d’une cathode commune. Il n’est partant traduit par le passage d’un courant un peu transistor intégré dans le CNY-17 reste en
pas question d’envisager une connexion plus important. Il n’y a cependant pas de l’air (elle n’est pas connectée).
directe de ce type de LED, mais pourquoi raison de craindre une surcharge quel- Les valeurs de résistances de limitation
se résigner à cet état de faits ? conque. La mise en oeuvre d’opto-cou- de courant des LED se calculent à l’aide
Il suffit d’une électronique auxiliaire de pleurs permet de ne pas avoir à se soucier de la formule habituelle. Il peut s’avérer
trois fois rien pour pouvoir quand même de la problématique due aux potentiels dif- nécessaire, en fonction de l’intensité
réaliser une commande de la LED double férents. Du côté récepteur, un transistor lumineuse obtenue ou souhaitée, qu’il
par les différentes interfaces. darlington, constitué par un phototransis- faille le cas échéant adapter quelque

Liste des T1,T2 = BC547B

030117-1
T1 composants Divers :
K1 = embase autosécable à 1 rangée de
H1

H2
R1
R2

K1 IC1
4 contacts
A1 Résistances : Petit connecteur encartable pour lecteur
D1
R1,R3 = 10 kΩ ou picots*
K2
R2,R4 = 560 Ω
R3
R4

A2
IC2 Platine (030117-1) disponible auprès de
T2 ThePCBShop
H4

Semi-conducteurs :
1-711030 K1
D1 = LED Duo à 3 broches (Selectronic) Dessin de platine téléchargeable depuis
IC1,IC2 = CNY17-2 le site Internet d’Elektor www.elektor.fr)

elektor - 7-8/2004
peu la valeur calculée. On peut égale- cette fois avec rouge, vert et bleu. dès les premières vibrations. L’alimenta-
ment envisager une alimentation à par- Nous avons dessiné une toute petite pla- tion du circuit se fera par le biais d’une
tir du +12 V de l’alimentation si tant est tine; la mise en place des composants est petite embase SIL à 4 contacts de
que l’on modifie en conséquence la une affaire de minutes. Une fois la réali- manière à pouvoir utiliser un connecteur
valeur des résistances-talon des LED. On sation terminée, la platine pourra être pour lecteur de disquette 3”1/2. Rien
pourra, si nécessaire, mettre un autre tra- connectée à la LED intégrée dans le boîtier n’interdit sinon d’utiliser des picots clas-
jet à opto-coupleur en ligne de manière du PC. Une goutte de colle à chaud évite siques.
à piloter une LED multicolore, tricolore que le tout ne tombe au fond du coffret (030117-1)

7-8/2004 - elektor 3
Chargeur NiMH
pour 6 éléments
Les accumulateurs font désormais partie 1 T1

de notre vie. Comptez donc combien D2


R2
D1
C5
d’appareils, chez vous, fonctionnent sur BD240

150Ω
CHARGE
R6
batterie, vous serez stupéfait du total. 10n
1N5408

4k7
IC2
La plupart de ces appareils utilisent des 78L05
piles bâton et si vous êtes soucieux de la
protection de l’environnement, vous y met- 5 15 14
THI V+ DRV
tez à coup sûr des accumulateurs recharge-
8 2
ables. Il y a quelques années, ils étaient FCHG BAT+
IC1
d’office au CdNi, auxquels on attribuait 1
VLIM PGM3
10
+12V 16 9
une décharge spontanée et un effet de K1 R3
REF PGM2
4
BT1
K2
PGM1
mémoire assez prononcés. On achète de C1 C2 C4

68k
3
PGM0
préférence aujourd’hui des accumulateurs 10µ 1µ MAX712 10µ
7 11
NiMH parce qu’ils n’ont pas d’effet TEMP CC

mémoire, mais surtout parce que leur R4 BAT– GND TLO


capacité est nettement plus grande, il faut C3

22k
12 13 6

donc les recharger moins souvent. 10n

En conclusion, on peut donc dire que R1

chaque ménage aura tôt ou tard l’usage *


d’un chargeur approprié. Justement,
approprié implique certaines conditions. K3 044008 - 11
La tension par cellule ne doit pas être 1 2

trop élevée, l’opération doit permettre 3 4


5 6 Nombre
une recharge complète, mais aussi véri- de
cellules
fier que la durée n’est pas trop longue et K4
l’arrêter à temps. Parfois, il est préféra- 1 2
Temps
ble de vérifier la température des élé- 3 4
de charge * voir texte
5 6 max.
ments pour éviter la surchauffe. 7 8

Le montage proposé ici est destiné à la 9 10

charge d’accumulateurs NiMH. Le CI uti-


lisé, un MAX712 possède toutes les fonc-
tions nécessaires au contrôle complet de 2 Nombre de cellules
1 cellule 2 cellules 3 cellules 4 cellules 5 cellules 6 cellules
l’opération. La figure 1 reproduit le
K3 K3 K3 K3 K3 K3
schéma du chargeur. Facile d’y reconnaî- 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2

tre le cœur du montage. Tout tourne 3 4 3 4 3 4 3 4 3 4 3 4


5 6 5 6 5 6 5 6 5 6 5 6
autour de IC1, le MAX712 de Maxim. Il
est disponible en boîtier DIP, un avantage
pour l’amateur qui peut aisément l’implan-
ter sur une platine perforée standard. Temps de charge max. (minutes)
Assisté du transistor T1, IC1 règle le cou- 22 23 45 66 90 132 180 264
rant dans l’accumulateur. R1 lui sert à K4 K4 K4 K4 K4 K4 K4 K4
mesurer ce débit. IC1 s’arrange pour 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2
3 4 3 4 3 4 3 4 3 4 3 4 3 4 3 4
maintenir la chute de tension dans R1 à 5 6 5 6 5 6 5 6 5 6 5 6 5 6 5 6

250 mV. Modifier R1 permet donc d’a- 7 8 7 8 7 8 7 8 7 8 7 8 7 8 7 8


9 10 9 10 9 10 9 10 9 10 9 10 9 10 9 10
dapter à ses besoins le courant de
charge, selon la formule suivante :
044008 - 12

R1 = 0,25 x Ich
taines informations. Il dispose pour ce ure 2) qui peuvent se brancher aux
Pour atteindre un courant de charge de faire des entrées PGM0 à PGM3. Il ne connecteurs pour déterminer le nombre
1 A, R1 doit donc avoir une valeur de s’agit pas d’entrées numériques ordinai- exact d’éléments à charger et la durée
0,25 x 1 = 0,25 Ω. La puissance dissipée res, mais de bornes sensibles à quatre maximale de l’opération.
par R1 est égale à U_ x I = (0,25)_ x 1 = états différents, à savoir V+, Vref, BATT
0,062 5 W. Une résistance de 1/4 de ou rien du tout, un circuit ouvert. Pour Pour déterminer cette période maximale,
watt suffira donc dans cet exemple. vous faciliter la vie, nous avons installé nous devrons tenir compte du courant de
Il se peut que, d’après le courant de deux connecteurs (K3 et K4) qui mettent charge et de la capacité des cellules.
charge et la tension d’alimentation, le trans- à disposition les branchements nécessaires. Voici comment calculer la durée :
istor T1 doive être doté d’un radiateur. Pour en assurer le câblage, un certain
L’utilisateur doit communiquer à IC1 cer- nombre de fiches ont été préparées (Fig- Tch = Cacc / Ich x 1,2

elektor - 7-8/2004
Cacc est la capacité en Ah de l’accumula- période de 38 minutes, nous allons sélec- férence entre les deux puces est le point
teur (par exemple, 1 200 mAh = 1,2 Ah). tionner la fiche de 45 minutes. de recharge totale. Sinon, les deux cir-
Ce temps nominal de charge une fois cuits sont identiques en ce qui concerne
déterminé, nous pouvons brancher la pre- Vous pouvez, dans ce chargeur, rempla- le brochage, la manière de les régler, etc.
mière fiche de programmation dans la cer la puce IC1 par un MAX713 pour Si vous désirez échanger aisément les cir-
position qui correspond à la valeur immé- s’occuper d’accumulateurs au CdNi, mais cuits intégrés, nous vous suggérons d’uti-
diatement supérieure à celle calculée. Si dans cette hypothèse, il ne conviendra liser un support adapté.
par exemple nous avons calculé une plus aux modèles au NiMH. La seule dif- (044008-1)

7-8/2004 - elektor 3
Starter
de préchauffage
S1 LA1
A
0V9
TIC106D
T2 TIC106M < 230W
R1

1M5
TH1
A

0V75 0V15 D1 230V


T1 G K
G
C1
1N4007

470µ
K G 6V3
K A
1 034049 - 11 2 TIC106D 034049 - 12
TIC106M

Pour ampoules HT/BT mode pleine puissance, qu’au bout d’un voque une charge rapide du condensa-
délai défini par une constante de temps teur, ceci nous amène au schéma de la
valant plusieurs secondes, durée large- figure 2, lors de la période suivante, le
Maurice Pilato ment suffisante pour la protection du fila- thyristor s’amorçant spontanément à la
ment, tant pour sa longévité que pour sa tension du condensateur électrochimique.
Sachant que tout filament d’ampoule pré- rupture éventuelle par une surintensité La résistance ne sert alors plus à rien, on
sente à froid une résistance considérable- aléatoire. pourrait, à titre d’expérience, l’enlever
ment plus faible que sa valeur normale à On peut être surpris de constater que sans que le thyristor ne cesse de conduire.
chaud, il s’ensuit une fragilité importante contrairement à ce que l’on pourrait pen- Ce dispositif se caractérise par l’absence
du filament de l’ampoule lors de sa mise ser, ce circuit fonctionne bien… de parasite de commutation ainsi que sa
en conduction. Le courant traversant le Le thyristor requiert un courant d’amor- très faible dissipation thermique : 0,2 W
filament peut atteindre plus de 15 fois le çage de 60 µA. Si on multiplie ce courant pour une ampoule de 50 W, 1,2 W pour
courant normal de fonctionnement. par la valeur de la résistance, 1,5 MΩ, une ampoule de 300 W, soit un rende-
Comme généralement la mise en conduc- cela se traduit par une tension nécessaire ment supérieur à 99,5%.
tion s’effectue par I’intermédiaire d’un de 90 volts. Dans ces conditions, le thy- II est important de noter que le dispositif
interrupteur mécanique, il apparaît, dans ristor ne devrait, lors de chaque cycle, tel que présenté n’est possible qu’avec
ce cas, le risque d’établir la conduction n’être amorcé qu’à 90 volts, alors que des thyristors à haute sensibilité de
au moment le plus inopportun, c’est-à-dire l’on constate en pratique qu’il est entre gâchette.
à l’instant où la tension secteur est à son pratiquement immédiatement en conduc- Pour les lampes halogènes 12 et 24 V
plus haut niveau, (par exemple, la tension tion. Comment cela est-il bien possible ? alternatifs (2 A), remplacer la résistance
crête de 325 volts sur le réseau 230 V L’astuce est que le premier amorçage de 1MΩ5 par une résistance de 56 KΩ,
alternatif). Ce qui explique, outre une requiert bien une tension sensiblement le rendement tombe alors à 95% environ.
diminution non négligeable de la durée plus élevée. Une fois que le thyristor est Ce dispositif starter, contrairement à cer-
de vie des filaments, les trop nombreux entrée en conduction, la grille du thyristor tains autres dispositifs est autonome, il ne
grillages intempestifs d’ampoules, à l’al- se met à fournir du courant ( !) Le schéma nécessite aucune alimentation auxiliaire, il
lumage. de substitution de la figure 1 élucide un ne crée aucun parasite, il est de dimen-
Le présent dispositif, qui brille autant par peu les choses. Les valeurs indiquées sont sions particulièrement compactes permet-
sa simplicité que par son efficacité, est celles observées lorsque le thyristor est en tant son insertion à l’intérieur même de
basé sur l’application initiale d’un signal conduction. Sa grille est forcée, en l’interrupteur secteur ou son introduction
mono-alternance pendant une certaine interne, à saturation par T2 (plus de discrète à n’importe quel endroit du cir-
durée, délai pendant lequel le filament est 60 µA). La tension présente sur la grille cuit électrique, vu qu’il est du type série à
alimenté sous une demi-tension (ce qui est de ce fait supérieure d’un dixième de 2 fils avec une dissipation d’insertion
correspond à une dissipation thermique volt à ce qu’il faut pour amorcer le thyris- minime (0,4% par exemple).
4 fois plus faible), et de ne passer en tor. Cette tension de grille élevée pro- (034049-1)

2 elektor - 7-8/2004
Interrupteur esclave
C3
H. Tempelman +VCC

K2 330n
X2 D7
L1
La caractéristique spécifique de cet inter- 1N4007

rupteur esclave est qu’il est doté d’une L N N


B1

temporisation de mise hors-fonction inté- D8


C4
8
L1' R7 R8
grée. Ce dispositif peut s’avérer très pra- 180Ω 180Ω
IC1
100µ
tique dans certains cas. L’auteur utilise B250C1000
24V
1W3
4

cette réalisation pour couper automatique- RE1.B


ment le système d’aspiration de poussière 7

de l’échoppe où il exerce son violon d’In-


D6
gres. Grâce à la temporisation de mise 1
+VCC
hors-fonction, l’aspiration se poursuit
même après un coup de scie, entre N L3 L2 L1
D5 2 RE1.A

2 opérations de sciage. R6

47k
On utilise une self de choc à double enrou- R2 6 SCHRACK
RT314024
1M 1N4148 24V
lement (16 ampères) pour détecter, par le TR1 K1 5
biais de l’une des phases, si l’appareil R1
3 7
33k D3 IC1.B
connecté au dispositif est sous tension ou IC1.A
1 6
2
non. Après avoir passé par un réseau d’é- 1N4148 R4
crêtage et de filtrage, ce signal arrive à IC1 = LM358N

1k
l’amplificateur opérationnel IC1.A qui
l’amplifie et le redresse. Le condensateur R3 D4 R5
D2 D1 C2
C2 se charge ensuite, la tension à ses bor- C1

1k
10k

S1
nes étant limitée à 3,3 V par le biais de 100n
22µ
3V3
ALWAYS ON
N L3 L2 L1
la diode zener D4. Ensuite, le condensa- 2x
teur se décharge au travers de la triplette 1N4148 020073 - 11

de résistances R4, R2 et R3; ce processus


dure de l’ordre de 2 minutes. pour courant force combinée à une prise Composants particuliers :
Le relais RE1 est piloté par le biais de 230 V standard.
IC1.B. Il s’agit d’un relais de type 24 V Conrad RFA (www.conrad.de) possède – Self de choc TR1 (servant ici de transfo
ne consommant que 20 mA et capable un tel modèle, très solidement fait, dans de mesure) : Conrad RFA, type
de commuter 16 A. son assortiment. La prise force reçoit l’ap- 534471, 2 x 1 mH/16 A
Le double amplificateur opérationnel uti- pareillage fort consommateur de courant, – Relais : Schrack RT314024, Conrad
lisé, le LM358N est comparable au le dispositif d’aspiration venant se bran- RFA 504293
LM324, à ceci près qu’il n’embarque que cher sur la prise secteur 230 V ordinaire. – Pont redresseur : B250C1000, Conrad
2 amplificateurs opérationnels et non pas Il faudra se rappeler, lors de la réalisation RFA 501212
4. Ces amplis op peuvent fournir 50 mA, de ce montage, que les parties du circuit – C3 : 330 nF, Conrad RFA 456772. Il
de sorte qu’il n’y aura pas de problème véhiculant la tension du secteur doivent s’agit d’un type X2, en aucun utiliser
pour commander le relais. À noter cepen- être câblées à l’aide de conducteur d’au
quelque chose d’autre !
dant que cette capacité n’est pas évi- moins 1 mm2 de section. Il est préférable
– Prise combinée : Conrad RFA 617504
dente, nombre d’autres types d’amplifica- de supprimer mécaniquement les îlots non
(16 A) ou 612351 (32 A)
teurs opérationnels ne fonctionnent pas ! utilisés pour éviter tout risque de décharge
– Interrupteur S1 : doit répondre aux
S1 permet une activation permanente du disruptive. Isolez le montage terminé à
normes de la classe I
relais. Le concept de l’électronique est en l’aide du contenu d’une bombe de plasti-
outre tel qu’en cas d’application ou de la fication ou, mieux encore, enrobez-le
coupure de la tension d’alimentation le dans sa totalité dans de la résine.. La LED la connexion aux contacts de la prise et
relais reste désactivé. et la self de choc doivent être fixées solide- au secteur. L’écartement entre les broches
Le circuit pourra être réalisé sur un mor- ment (à l’aide de kit silicone). Mettez un des connecteurs disposés sur la platine
ceau de platine d’expérimentation à pas- morceau de plexiglas devant la LED. Uti- doit être de 3 mm au minimum (classe I).
tilles et être intégré dans une prise secteur lisez des pince-fils de bonne qualité pour (020073-1)

2 elektor - 7-8/2004
Bouilloire sifflante
Bart Trepak
La plupart des bouilloires électriques sont
muettes et s’éteignent simplement lorsque
l’eau bout. Il est difficile, pour ne pas dire
plus, de monter un circuit sur (voire même
dans !) une bouilloire électrique pour
détecter l’ébullition. Le circuit présenté ici
détecte la mise hors circuit lorsque l’eau
a bouilli, une chose que font toutes les
bonnes bouilloires. L’électronique est pla-
cée dans un boîtier séparé sans qu’il soit
besoin de modifier la bouilloire. Il est pré-
férable de se servir d’un boîtier à fiche et
prise incorporées.
Dans cette application, le champ magné-
tique dû au courant de l’enroulement L1
actionne le contact en ampoule S1. Le
C6
courant consommé par l’élément résistant 220n R7 D1
X2
de la bouilloire est assez élevé (valeur 1k
250V R8 1N4148
type 6 à 8 ampères). L’enroulement entou- 1M
BC557 R6 BZ1

1k
rant l’ampoule peut donc ne comporter
que quelques tours. Le contact en D2 R1 R3
C3 C4 T2
1M

1M

ampoule est si rapide qu’il obéit au cou- L K1 K2 L


10µ 1n
rant AC passant par L1 et vibre à 8V2
0W5
16V R5
E E
100 Hz. Le circuit de commutation com-
1M

C5

mandé par l’ampoule doit ignorer ces 100µ


N 16V N
brèves périodes d’ouverture des contacts. R4

Il ne doit réagir qu’à la longue période


470k

230V Bouilloire
d’ouverture suivant la coupure du circuit
C2 T1 T3
par la bouilloire. 10µ

Le circuit repose sur un simple oscillateur 16V R2


à tension de commande, lui-même basé C1 BC547 BC547
1M

S1

sur T2 et T3. Pour comprendre le fonction- 2µ2


16V
nement, partons de la jonction R4/R5 à
0 V et C4 déchargé. Le courant de base
L1
*
030304 - 11
de T2 fourni par R5 rend ce transistor
actif, ce qui active aussi T3. La chute de
tension collecteur de T3 est transmise à la série d’impulsions négatives de courte de temps de R1/C1 est assez élevée pour
base de T2 par C4, augmentant la durée dont la fréquence de base dépend que la tension de C1 soit nulle chaque
conduction de celui-ci. La réinjection com- de C4 et R5. L’avertisseur assure la fois que les contacts de S1 se referment.
mute rapidement les 2 transistors et aug- conversion acoustique des impulsions. Éteignons la bouilloire. S1 reste ouvert en
mente encore leur conduction. C4 se La fréquence d’oscillation de ce circuit à permanence et C1/C2 commencent à se
charge donc rapidement par la jonction réinjection positive est très sensible à la charger par R1, ce qui fait commuter T1 à
base-émetteur de T2 et par T3. Lorsque la tension de la jonction R4/R5. La fré- l’étant passant. C3 commence alors à se
tension de C4 dépasse environ 8,5 V (ce quence diminue lorsque cette tension aug- charger par R4 et la diminution de ten-
qui laisse moins de 0,5 V à la jonction mente jusqu’à ce que les oscillations ces- sion à la jonction R4/R5 provoque des
base-émetteur de T2), T2 commence à se sent complètement. Gardons cela présent oscillations de fréquence croissante dans
bloquer. Là aussi, la réinjection bloque à l’esprit et considérons la partie du cir- T2/T3. Mais, une fois T1 bloqué, C3
rapidement les 2 transistors et la tension cuit basée sur T1. S1 est ouvert en mode n’est plus rechargé par R4 et commence à
collecteur de T3 augmente rapidement d’arrêt lorsque la bouilloire est éteinte de se décharger par R3 et R5, causant une
jusqu’à +9 V. C4 est encore chargé à sorte que C1 et C2 sont déchargés et T1 nouvelle augmentation de tension en
8,5 V ; la tension de base de T2 aug- est bloqué. Le circuit ne consomme donc R4/R5. La fréquence diminue donc jus-
mente jusqu’à environ 17,5 V, continuant pas de courant. Allumons la bouilloire. S1 qu’à ce que l’oscillateur s’arrête, ce qui
à bloquer T2 (et donc T3). C4 se se ferme, donc C1 et C2 se déchargent remet le circuit dans son état primitif. L’an-
décharge alors relativement lentement par et T1 reste bloqué. C3 reste déchargé, nulation progressive du courant simule le
R5 jusqu’à ce que T2 recommence à donc T2 T3 sont bloqués et seul un faible fonctionnement d’une bouilloire sifflante
conduire. Et le cycle se répète. La tension courant passe par R1. Bien que S1 s’ouvre classique dont la fréquence augmente
collecteur de T3 consiste donc en une périodiquement (à 100 Hz), la constante avec la quantité de vapeur produite, puis

elektor - 7-8/2004
diminue quand l’eau cesse de bouillir. contact ne peut jamais être trop élevé, Prudence ! Ce circuit est raccordé direc-
Un abaisseur de tension capacitif sans mais le fil doit être suffisamment épais tement au secteur 230 V. Ne toucher
pertes C6 et une diode zener D2 alimen- pour le courant qui y passe. aucun composants lors du fonctionne-
tent directement le circuit en 8 V nominal Il est fortement conseillé de tester le circuit ment. Le circuit doit être monté dans un
continu. en remplaçant l’alimentation secteur boîtier ABS certifié et inclure la connexion
Un enroulement de plus ou moins 9 tours représentée dans le schéma par une pile de terre avec la charge comme indiqué.
assure le fonctionnement du contact en 9 volts. Un aimant peut servir à activer S1 La distance d’isolement entre les
ampoule 1 inch utilisé dans le prototype pour simuler la mise en marche de la connexions et les soudures de compo-
avec un élément chauffant de 2 kW. Il bouilloire. sants dont la différence de tension
faut parfois davantage de tours si le dépasse 200 volts (continu ou alternatif)
contact en ampoule est plus grand ou le doit être de 6 mm au moins. Le conden-
courant moins élevé. En règle générale, sateur C6 doit appartenir à la classe X2.
le nombre de tours sur l’ampoule de (030304-1)

7-8/2004 - elektor 3
Limiteur
de courant initial
Alexandr Smertenko LA1 RE1.B

D’innombrables ordinateurs domestiques 230V


R1
sont mis en marche avec tous leurs péri- L
K1
6Ω8
K2
L
phériques. Les alimentations secteur à 100W

découpage utilisées en général dans ces


derniers fournissent un courant très élevé
lors de la mise sous tension. Ils peuvent N N
donc déclencher le fusible domestique F1

(tout comme une vulgaire perceuse). Le 100mA

circuit présenté ici offre une protection TR1


230V
aussi flexible et efficace qu’économique IC1
contre le courant initial, même très élevé. 16V
78L12
R2
Son fonctionnement est simple mais

3k3
infaillible. Le courant initial est limité à 14 T1

– 15 A environ par la « grosse » résis- C2 C1 C3


B1
tance shunt R1. Une petite alimentation BC547B
470µ 220n 100n
secteur engendre simultanément une ten- 40V 63V 100V RE1.A D1 C4

sion continue qui charge C4 par R2. 100µ


12V
Lorsque la tension du condensateur atteint 60V / 175mA 1N4148
16V
044004 - 11
0,7 V après une bonne demi-seconde, T1
conduit suffisamment pour commuter le
relais qui court-circuite la résistance shunt. du courant constitue le seul « luxe » du cir- puissance nominale de 100 W, la résis-
La charge est alors directement raccordée cuit. Quelque chose va de travers si la tance shunt risque de succomber à un
au secteur. Une petite lampe fluorescente petite lampe ne s’éteint pas immédiate- coup de chaleur !
qui ne s’allume que pendant la limitation ment après l’allumage. En dépit de sa (044004-1)

2 elektor - 7-8/2004
Horloge Bin-R
dération des colonnes se fait de haut en
bas, un, deux, quatre, huit, rappelez-vous
que nous sommes en binaire. Avec un
peu d’expérience, il devient extrêmement
facile de lire l’heure d’un seul coup d’oeil
d’un seul.
L’alimentation du montage se fait par le
biais d’un petit adaptateur secteur four-
nissant une tension de sortie alternative
comprise entre 8 et 15 V à un courant de
sortie maximal de 300 mA. Il n’est pas
question d’utiliser un adaptateur fournis-
sant une tension continue vu que le
contrôleur utilise la fréquence de la ten-
sion alternative (50 Hz) comme référence
de signal d’horloge à long terme. Le
Marco Freitag index.php?513), ramenée à des dimen- PIC16C54 ne disposant pas d’un nombre
sions domestiques. De manière à faciliter de ports suffisants pour pouvoir piloter
La description d’horloge exceptionnelles la lecture, nous avons procédé à une sub- individuellement chacune des LED et que
n’a rien de bien exceptionnel dans Elek- division des heures, minutes et secondes en cette approche se serait en outre traduite
tor. La variante proposée ici s’oriente sur dizaines et unités, ce qui nous donne par un nombre additionnel de compo-
l’horloge binaire (qui n’a pas encore été 6 colonnes représentant respectivement sants, l’affichage est multiplexé. Pour faire
montée au demeurant) du tout jeune les dizaines d’heures, les heures, les en sorte que les LED à faible courant aient
Musée des Mathématiques de Gießen dizaines de minutes, les minutes, les dizai- une luminosité suffisante, le courant circu-
(www.mm-gi.de/htdocs/mathematikum/ nes de secondes et les secondes. La pon- lant est, brièvement, poussé largement au-

IC1
K1 LM7805

+5V
7V...12V B1
R11
390Ω

I = 100mA max.
C3 C1 C2 C4
B80C1500 D21
470µ 100n 100n 47µ
25V 16V
D22

1N4148 Heures Heures Minutes Minutes Secondes Secondes


R12 R1 x 10 x1 x 10 x1 x 10 x1
220Ω

220Ω
+5V
"1"
R2 D1 D2 D3 D4 D5 D6
220Ω
R13 R14 R16 C5
D23
"2"
4k7

4k7

10k

100n D7 D8 D9 D10 D11 D12


R3
220Ω
14
1N4148 "4"
17
RA0 R4 D13 D14 D15 D16 D17
4 18
MCLR RA1 220Ω
3 1
RTCC RA2
IC2 2 "8"
RA3
D18 D19 D20
11
RB5
10 T1
RB4 R5
13 9
RB7 RB3 1k
12 8 T2
RB6 RB2 R6
PIC16C54 RB1 7
1k
6 T3
RB0 R7
OSC1 OSC2 1k
T4
16 15 5 R8
X1
1k
T5
R9

S1 S2 R15 D24 1k
C6 C7 4MHz C8 T6
4k7

R10
1k
10µ 15p 15p
4V7 16V

6x BC550C 020390 - 11

elektor - 7-8/2004
delà de la valeur nominale.

B1

C3
Les boutons-poussoirs S1 et S2 permettent

H4
H1

1-093020
de mettre l’horloge à l’heure. APrès une

D7

D1
D18
IC1

T1
K1
action sur S2 on atterrit, après un court

C1
test des LED (toutes les LED sont allumées)

D13
C4

D8

D2
~ ~

D22
dans le menu de mise à l’heure. Il est pos-
sible alors, par action sur S2, de définir

T2
C2
R5 la valeur de la première colonne (les

D14

020390-1
D9

D3
T3
R6

D19
D21

R11
R7 dizaines d’heures) à la valeur souhaitée.
S2

R12 R8 Par une action sur S1 on passe à la

D15

D10

D4
R15 R9
colonne suivante, et ainsi de suite jusqu’à

T4
R14 R10
R13 ce que l’on en soit arrivé à la dernière
C5 D24

T5
R16 colonne, celle des secondes par le biais

D16

D11
S1

D5
D23
IC2

D20
C8 R4
de laquelle on quitte le menu de mise à
R3 l’heure. L’horloge continue à partir de

D12

D6
R2
C7 l’heure que l’on aura paramétrée.

T6
X1
C6

R1

D17

H2
H3

Nous avons dessiné une platine pour


notre horloge bin-R. La mise en place des
composants est un véritable jeu d’enfant.
Il ne faudra cependant pas oublier d’im-
Liste des couleur de votre choix
D21 = LED planter les 9 ponts de câblage que com-
composants D22,D23 = 1N4148
D24 = diode zener 4V7/500 mW
porte la réalisation. L’un d’entre eux se
trouvant sous le contrôleur, il faudra que ce
IC1 = LM7805
Résistances : IC2 = PIC16C54-04/P (programmé dernier soit monté sur un support. En ce
R1 à R4,R12 = 220 Ω EPS020390-41) qui concerne les LED, on commencera
R5 à R10 = 1 kΩ T1 à T6 = BC550C par souder l’une de leurs pattes seulement
R11 = 390 Ω de manière à pouvoir les positionner
R13 à R15 = 4kΩ7 Divers :
R16 = 10 kΩ K1 = bornier encartable à 2 contacts au aussi régulièrement que possible. Ce n’est
pas de 5 mm (RM5) qu’une fois qu’elles sont toutes parfaite-
Condensateurs : S1,S2 = bouton-poussoir unipolaire à
ment alignées au cordeau, que l’on sou-
C1,C2,C5 = 100 nF contact travail
X1 = quartz 4 MHz dera le reste des pattes.
C3 = 470 µF/25 V radial
C4 = 47 µF/16 V radial On pourra exposer la platine dans toute sa
C6 = 10 µF/16 V radial Logiciel sur disquette : EPS020390-11 beauté voire la doter d’un coffret en plas-
C7,C8 = 15 pF Platine EPS020390-1 disponible par le
tique de dimensions adéquates. L’approche
biais du site Elektor
Le dessin de platine et le programme sont la plus pratique consiste à utiliser un boîtier
Semi-conducteurs :
B1 = B80C1500 téléchargeables depuis le site Web transparent vu que cela évite d’avoir à per-
D1 à D20 = LED faible courant, de la d’Elektor (www.elektor.fr) cer des orifices pour le passage des LED.
(020390-1)

7-8/2004 - elektor 3
Moniteur O.C.
Gert Baars
+9V
ANT1

Ce récepteur AM (Modulation d’Ampli- C7


C4
tude) vous permet de « monitorer » les
Ondes Courtes (O.C.). C’est à dessein 100n 470µ 10V

que cette électronique ne possède pas de


C1 C8
syntonisation sélective; sa sensibilité est
la meilleure entre 6 et 20 MHz, plage de 33p 10µ
1 10V
fréquences dans laquelle trafiquent la plu- L1
11
1
6
part des stations de radio utilisant les IC1 C5
3
8 C10
15µH 13 5
Ondes Courtes. 3 CA3089
2
IC2
DIP 100n 100µ
Cette configuration permet toujours d’é- C2 14 4 10V
2 7
couter le mieux la station la plus puis- 4
100n R1 P1 LM386-N4
sante. L’attrait est que la puissance de C3 C6 C9 LS1

10k
8Ω
réception des stations travaillant dans 1W
100n 4n7 100n
cette bande peut être très variable. Cela 50k
log
tient à la réflexion des signaux radio sur
l’ionosphère. Comme cette couche de l’at- 020372 - 11

mosphère est en mouvement constant, les


puissances de champ des signaux captés
arrivant de toutes les directions varient tie FI (Fréquence Intermédiaire) d’un pile de 9 V pour l’alimentation. À noter
elles aussi en permanence. CA3089 (Intersil). Ce circuit intégré a été que le circuit continue de travailler jusqu’à
Au cours des essais effectués avec notre conçu en fait pour des récepteurs FM, ce que la tension aux bornes de la pile
prototype, différentes stations telles que mais cette partie FM n’est pas mise à soit tombée à quelque 5,5 V, ce qui se
Radio Finland, Deutsche Welle en RFA et contribution ici. traduit par une durée de vie supplémen-
Dutch World Radio aux Pays-Bas, s’adon- Le détecteur de niveau interne du circuit taire de la pile.
naient à une sorte de chassé-croisé. Ce intégré fourni un signal de niveau suffi- Il faudra, en ce qui concerne l’antenne,
récepteur permet non seulement de se sant pour attaquer directement un amplifi- procéder à quelques expériences. Une
faire une idée quant aux stations trafi- cateur audio. Nous avons fait appel ici à longueur de conducteur de 50 cm nous
quant sur les ondes courtes, mais consti- un LM389. Cet amplificateur audio est donnait déjà des résultats acceptables
tue également un excellent auxiliaire pour capable d’attaquer directement un haut- sachant cependant, qu’en principe, un
suivre la situation de l’ionosphère. parleur de 8 Ω ou un casque d’écoute. conducteur de 5 à 15 mètres de long
L’électronique ne se compose de rien La tension d’alimentation est de 9 V. Il est devrait donner de meilleurs résultats.
d’autre que d’un amplificateur HF et BF. parfaitement envisageable, vu la faible (020372-I)
L’amplification HF est assurée par la par- consommation du circuit, d’utiliser une

2 elektor - 7-8/2004
Avertisseur de
panne secteur
Myo Min re1 S1

R5

15k
Ce circuit a été réalisé pour donner un IC1 D10 8 4
1N4004
signal audible en cas d’interruption dans +12V 78L05
7
R
DIS
la fourniture de courant électrique. Pareil R6 D11 IC1
LM555C
avertisseur est indispensable au profes-

560k
3
OUT
D8 6 D12
sionnel de la conservation par le froid de THR
2
denrées périssables. C3 2x
1N4148
C4
1N4148
TR
D13
CV
D9 BZ1
47µ 0F22 1 5
5V5
Le circuit est alimenté par un bloc adap- 25V
Gold R7
Cap C5 C6
tateur secteur de 12 V. La LED D5 s’é-

33Ω
6V DC
claire en présence de tension secteur. Si 4µ7 10n
25V
celle-ci disparaît, le +12 V s’interrompt
également, il n’y a plus de tension sur le
régulateur IC1 ni sur le circuit de com-
mande de relais T1-T2. Ce circuit de com- +12V
mande, précisément, est un système éco-
nomiseur d’énergie qui réduit de 50 % le
courant de bobine après quelques secon- R1 R2 D1 RE1
des. Son fonctionnement et le calcul des

1k

22k
12V
composants vous sont indiqués dans l’ar- 400Ω
ticle « Antigaspi pour relais ». 1N4148 T1
La capacité du condensateur à la sortie
2x
du régulateur de tension dénote claire- C1 BC337
T2
ment qu’il n’est pas là pour atténuer le R4
470µ 470k
bruit, comme à l’accoutumée. Quand le 25V
D5 D7
secteur s’évanouit, Re1 se désexcite et le
R3
condensateur Goldcap C4 de 0,22 F green C2 1N4148

47Ω
groen
fournit le courant à IC2. En présence de grün
22µ
verte
tension secteur, C4 est chargé approxi- 25V

mativement à 5,5 V et IC1 sert à limiter 030406 - 11


le courant à 100 mA tandis que D10
empêche le courant de remonter vers le
régulateur quand le secteur s’est esquivé. teur astable pour économiser l’énergie et que le vibreur produise un signal puis-
Selon le fabricant de Goldcap, la limita- permettre à l’avertisseur sonore de fonc- sant. Si les impulsions sont trop courtes,
tion n’est pas indispensable lors de la tionner le plus longtemps possible. Les augmentez la valeur de R5 (au prix d’une
charge, elle témoigne ici de l’importance résistances R5 et R6 provoquent un temps plus grande consommation moyenne à
attachée à la sécurité. de conduction très court, seulement prélever sur la Goldcap).
Le 555 CMOS est monté en multivibra- 10 ms. C’est cependant suffisant pour (030406-1)

2 elektor - 7-8/2004
Endurance des
accumulateurs Li-ion
Nouvelles tech- lithium-ion, ce soit différent. teurs chargés à 100% et conservés à
niques, nouveaux Décharger jusqu’à 60 degrés avaient perdu la moitié de leur
soucis. En 20 % et capacité après trois mois à peine.
réalité, nous Donc si vous avez un accumulateur en
n’avons pas réserve, chargez-le à 50% et conservez-
encore une expé- le au frais, la température de l’habita-
rience suffisante des accu- tion convient. Charger à
mulateurs au lithium ionique pour 50 % se fait très
nous prononcer sur leur espérance de vie. aisé-
On a facilement raconté n’importe quoi
sur leur faible endurance, de quelques recharger souvent
années à peine dans les blocs notes en réduit la durée de vie. Sur ce
usage intensif, alors qu’ils devraient pou- type de batterie, il vaut mieux opérer par
voir tenir 500 à 1 000 cycles. Si vous l’u- cycle complet de charge et décharge, une
tilisez à fond 200 jours par an, alors il a moitié de cycle compte pour un entier. ment en dimi-
droit à la retraite en principe après trois Un deuxième aspect, c’est l’oxydation des nuant la tension du char-
ou quatre ans. Mais on dit aussi que si électrodes : elles commencent à se dété- geur à 3,9 V, par exemple. Mesu-
l’accumulateur a subi une centaine de riorer le jour de leur fabrication, il n’y a rez la tension en service du chargeur qui
cycles, en pratique, il n’est plus aussi frin- aucun remède. Il s’ensuit une diminution accompagne l’appareil et réglez le vôtre
gant qu’au début… progressive de la capacité utilisable. On quelques dixièmes de volt plus bas. Une
Au CdNi et NIMH, il y a intérêt à ne pas ne peut arrêter le processus, mais on peut tension de charge trop élevée peut provo-
laisser les accumulateurs se décharger à le ralentir. Les mots d’ordre : basse tem- quer des accidents.
fond, ni à les charger trop fort. Ainsi pérature et jamais de recharge à 100 %. Une autre cause de panne est la
Toyota, dans sa Prius n’utilise la batterie Or, c’est exactement le contraire qui se décharge profonde spontanée. Pour évi-
au NiMH qu’entre 40% et 80% de sa produit généralement, on tâche d’emma- ter les dégâts, la tension ne doit jamais
capacité et la garantit pendant 8 ans. À gasiner un maximum d’énergie, ce qui descendre sous les 2 V. À la température
travailler entre 0 et 100%, elle ne survi- fait monter la température à plus de ambiante, cela veut dire un contrôle
rait pas un an en service intensif. 40 degrés. On a signalé que lors d’expé- semestriel et une recharge si nécessaire.
Il semble qu’avec les accumulateurs riences sur la longévité, des accumula- (044023-1)

2 elektor - 7-8/2004
Convertisseur de
tension
dévolteur- 1
D1
D2
*
ZHCS1000
+VOUT = 1V22 •
R2 + 220k

survolteur
220k

+VIN
ZHCS1000
* +VOUT
+2V7...+4V5 +2V5...+5V5
L1

10µH R2
Gregor Kleine 7 3 4 6 *
VIN SW1 SW2 VOUT
+1V22
8 9
On alimenterait bien un circuit par pile, SHDN/SS FB
IC1
mais la tension de fonctionnement requise * JP1
LTC3440
C3 R4
2 10
se trouve quelque part sur la courbe de C1 MODE VC 120k C2
RT GND 330p
décharge. Le circuit est suralimenté si la 10µ 1 5 22µ
pile est chargée à bloc ; la tension suffit R1 R3
à peine si elle se trouve dans le dernier

56k

220k
tiers de sa durée de fonctionnement. Le
nouveau convertisseur de tension dévol-
teur-survolteur LTC 3440 de Linear Tech- * see text * siehe Text 024122 - 11

nology (www.linear.com) vient à votre * voir texte * zie tekst


secours. Le régulateur à découpage de la
figure 1 n’a besoin que d’un petit enrou- Vout une tension abaissée proportionnelle- 10 mA. Le rendement dépasse 90 %
lement pour convertir la tension d’entrée ment au rapport cyclique. L1 et le conden- lorsque le courant est de l’ordre de
de +2,7 V à +4,5 V en une tension de sateur de sortie servent de filtre passe-bas. 100 mA. Le courant de sortie peut attein-
sortie de +2,5 V à +5,5 V. La tension de Les 4 commutateurs sont fermés lorsque le dre 500 mA. Les 2 diodes Schottky repré-
sortie est déterminée par le diviseur de circuit passe à la modulation en largeur sentées par des lignes en tirets permettent
tension R2, R3. Celui-ci peut varier de d’impulsion utilisée pour des tensions d’en- d’améliorer encore le rendement. Elles
façon continue selon le rapport de tension trée et de sortie très voisines. « court-circuitent » l’intervalle de temps
entre le régime survolteur (Vin < Vout, Step La résistance R1 fixe la fréquence de com- lors duquel les 2 commutateurs actifs sont
Up, Boost) et le régime dévolteur (Vin > mutation du circuit intégré. Celle-ci est de ouverts (comportement sans chevauche-
Vout, Step Down, Buck). Le courant de sor- l’ordre de 1,2 MHz pour la valeur indi- ment « Break-before-Make »).
tie maximum s’élève à 600 mA. quée. L’enroulement L1 peut donc être très (024122-1)
Le circuit intégré contient 4 commutateurs petit. Le modèle DT1608C-103 de Coil-
MOSFET (figure 2). Ils peuvent connecter craft (www.coilcraft.com) est parfaitement
l’enroulement L1 à Vin ou à la masse du adéquat. L’entrée SHDN/SS permet d’ar- 2 U IN U OUT

côté entrée et à la masse ou à la Vout du rêter le circuit intégré. Elle permet aussi
côté sortie. A est continuellement fermé et B d’atteindre un comportement de démar-
continuellement ouvert en régime survol- rage progressif (Softstart) en augmentant A C

teur. C et D se ferment alternativement pour lentement la tension (élément RC). La L1


engendrer une tension de sortie inductive connexion MODE permet de commuter
plus élevée que la tension d’entrée. D est entre le mode à fréquence fixe (MODE =
continuellement fermé et C continuellement masse) et le mode impulsionnel (MODE = B D

ouvert en régime dévolteur. A et B se fer- Vin). Ce dernier améliore le rendement


ment alternativement pour engendrer en (70 à 80 %) pour un courant de moins de 024122 - 12

2 elektor - 7-8/2004
Capteur acoustique
Engelbert Göpfert Ing. Dipl. D4 +24V

Ce capteur acoustique développé à l’ori- 1N4148

gine pour des applications industrielles R1 R3


D3
R7 R8

22k

47k

4k7

4k7
(surveillance d’une sirène) peut trouver
application dans la sphère domestique. MIC1

Sa caractéristique majeure : une réalisation C2


D5
R5
extrêmement fiable. Ceci signifie qu’au 1N4148

10k
R2 100n
cas où il tomberait en panne, même dans

100k
T3
les conditions les plus défavorables ima- R6
T1 100k
ginables (worst case), il ne produira pas C1 D1
T2
1N4148
de fausse alarme. De plus, les connexions C3 R4 BC238C
100n 10k
du capteur sont insensibles à une inver- BC547 100n
MIC1 BC547
sion de polarité et protégées contre les D2 C4
P1
courts-circuits. La tension d’alimentation 100k 100n
de 24 V est celle que l’on rencontre dans
les automates industriels, le signal fourni 1N4148 030412 - 11
par le capteur se situant lui aussi dans
cette plage de tensions.
Le montage se compose d’un microphone R8. Le potentiomètre permet d’ajuster la trouve, par le biais des résistances R4 et
à électret, d’un amplificateur, d’un atténua- sensibilité du circuit de façon à ce qu’il ne R5, au +24 V. Si l’on veut qu’il circule un
teur, d’un redresseur et d’un étage de com- réagisse pas aux bruits environnants. Les courant de sortie de 10 mA, la résistance
mutation. La capsule électret, MC1, est ali- diodes D1 et D2 redressent le signal que le de collecteur de T3 doit avoir une valeur
mentée, au travers de la résistance R9, condensateur C4 lisse. Dès que la tension de 2,4 kΩ. De manière à pouvoir utiliser
par un courant de 1 mA. T1 amplifie le aux bornes de C4 dépasse 0,5 V, le trans- des résistances de 0,25 W, nous avons uti-
signal découplé de la tension continue d’a- istor T2 devient passant et la LED prise lisé 2 résistances de 4,7 kΩ prises en
limentation par le condensateur C1 à un dans la ligne de collecteur du transistor parallèle. La diode D4 protège le capteur
niveau de l’ordre de 1 VCC. La résistance s’allume. T3 inverse ce signal. contre une inversion de polarité de la ten-
R7 fixe le courant de collecteur de T1 à Lorsque le micro ne reçoit pas de signal, sion, D3 le protégeant de la destruction au
0,5 mA au maximum. La définition du le transistor T3 commute et la sortie se cas où la sortie se trouverait malencontreu-
point de fonctionnement flottant se fait par trouve à la masse (GND). En cas de pré- sement reliée à la tension d’alimentation.
le biais de la résistance de contre-réaction, sence de signal, T3 s’ouvre et la sortie se (020412-1)

2 elektor - 7-8/2004
Réinitialisation pour
tensions multiples
Gregor Kleine Ing. Dipl. +12V +12V

8
Ce circuit tient compte de toutes les ten-
sions de fonctionnement d’un système 7
SEN
IC2 RST
5

(+12 V, –12 V et +5 V dans notre cas) 2


TL7712A
6
RESIN RST
pour engendrer un signal de réinitialisa-
CT CREF
tion impeccable. Il arrive trop souvent que 3 4 1
seule la tension du processeur (+5 V dans C1 C2
notre cas) soit utilisée. Les autres tensions
100n 100n
n’ont pas nécessairement atteint leur
valeur nominale, ce qui peut causer un +5V +5V

mauvais fonctionnement du système. R2 R3

IC1 est le générateur de réinitialisation

10k
100k
8

principal. Il s’agit de la puce bien connue 7 5


TL7705A qui nécessite une tension de SEN IC1 RST RESET
TL7705A
seuil de 4,55 V jusqu’à la désactivation 2
RESIN RST
6
RESET
de la réinitialisation à la fin d’un intervalle CT CREF
td. Le condensateur de la broche 3 (CT) S1 T1 3 4 1 R4

10k
détermine la durée du signal de réinitia- C5 C6
MANUAL
lisation selon la formule RESET 100n 100n

MMBF4416
td = 12 ⋅ CT ⋅ 103
8

où CT en µF fournit une valeur td en µs. 7


SEN
5
IC3 RST
La longueur d’impulsion est donc d’envi- TL7712A
2 6
ron 1,2 ms pour 100 nF. Le TL7705 pro- RESIN RST

CT CREF
duit un signal de réinitialisation actif haut 3 4 1 R1
(broche 6, RESET) ou actif bas (broche 5,
100k

C3 C4
RESET). Ces sorties à collecteur ouvert
100n 100n
nécessitent une résistance de rappel vers
le niveau haut ou bas. –12V 044013 - 11 –12V
L’entrée RESIN (broche 2) de IC1 est com-
mandée par 2 TL7712A surveillant les à –12 V par le biais du transistor JFET T1. RESIN de IC1 pour réinitialiser manuelle-
tensions+12 V (IC2) et –12 V (IC3). Leurs Le JFET choisi est bloqué lorsque la ten- ment si le besoin s’en fait sentir. Les
sorties de réinitialisation (broches 5 et 6) sion de grille se situe entre –2,5 V et entrées de détection (SENSE, broche 7)
sont actives jusqu’à ce que la valeur type –6 V. Lorsque la réinitialisation de IC3 est sont reliées à l’alimentation positive de
du seuil (10,8 V) soit atteinte. La résis- active, sa sortie RES (broche 6) se trouve leur TL77xx. Les connexions de la tension
tance de 100 kΩ à l’entrée RESIN de IC1 au potentiel de la masse et le chemin de référence (broche 1) sont toutes filtrées
sert de résistance de rappel à +5 V. Alors drain-source du JFET T1 conduit. Par par un condensateur 100 nF.
que la sortie collecteur ouvert RES (bro- conséquent, l’entrée RESIN (broche 2) de
che 5) de IC2 à +12 V peut être reliée IC1 est tirée à la masse et les signaux Source MMBF4416 :
directement à l’entrée (broche 2) de IC1, RESET de ce composant sont activés. On Conrad RFA, Nr. cde 14 28 08
il faut convertir la sortie (broche 6) de IC3 peut ajouter un bouton-poussoir à l’entrée (044013-1)

2 elektor - 7-8/2004
Barrière lumineuse
directionnelle
Robert Edlinger
Les modélistes ferroviaires n’éprouvent
généralement aucune difficulté à effectuer
une commutation à partir d’un train selon
sa direction, tout au moins avec le sys-
tème HO et le mini club échelle Z de Mär-
klin. On peut en effet actionner séparé-
ment les voies de commutation dans les
2 sens. Les choses peuvent toutefois se
passer différemment, comme dans
le cas de l’échelle 1 de
Märklin. Il faut alors faire
appel à des méthodes
de commutation sélectives.
Les contacts en ampoule (ILS,
interrupteur à lames souples
dans un tube de verre rempli de La barrière lumi-
gaz inerte) avec aimants perma- neuse est basée sur un
nents fixés au plancher d’une des voi- flip-flop à 4 portes NON-ET,
tures jouissent d’une grande popularité. comportant chacune les 2 entrées à
Les commutateurs unipolaires et bipolai- trigger de Schmitt d’un 4093. Les 2
res à effet Hall jouent le même rôle. Mais entrées (broches 6/8) sont identiquement
ils ont besoin eux aussi d’un aimant perma- raccordées à des phototransistors (T1, T2)
nent de déclenchement à bord du train. tif de avec résistances collecteur et se trouvent
Même si les barrières lumineuses ne sont temps mort à l’état bas au repos (phototransistors
pas des commandes directionnelles on réglable en aval éclairés et donc conducteurs). Les 2 sor-
peut, sans trop de peine, faire en sorte empêche les intervalles ties des portes (broches 4/10) se trouvent
que les trains ne provoquent la commuta- entre les wagons de produire alors à l’état haut. Lorsqu’une voiture
tion que dans le sens choisi. Un disposi- des impulsions indésirables. cache un phototransistor (T1, mais ça

K1
IC3
7812
B1
R1 R2 P1 P2

14 14 10...16V
IC1 IC2 C11 C10 C12
10k...100k 10k...100k 1M 1M
7 7 B80C1500
4µ7 100n 470µ
R5 R6 R8 R7 R9 16V 35V
IC1.C IC1.B
47k

47k

27k

1M5

27k

8 9 5 6
D1

& & IC1 = 4093 IC2 = 556


10 4
4 K2
D2 RE1
COM

C1 C2 1 R
DIS
IC2.A
10n 10n 2 5 12V
NC

THR OUT
IC1.D 400Ω
13 C3 10
11 6 4x
NO

12 & TR 13 R
1N4148
CNTR DIS
10n
3 IC2.B D3
12 9
THR OUT
IC1.A
2 C4
3 8
1 & TR K3
CNTR D4 RE2
10n
COM

11
T1 T2
R3 R4
C6 C7 C8 C5 C9 12V
NC
100k

100k

400Ω
100µ 100n 100n 100µ 100n
NO

16V 16V
2x
BPW40
030333 - 11

elektor - 7-8/2004
~ ~ Liste des

C1
C8 R7 K1
C6 IC3
K2

H1
H2

C5 C12

composants
B1

R6
R1

R2
R5
R8 C10
P1

C4
R3 C11
Résistances :
R1 à R2 = 10 à 100 kΩ*

IC1

IC2

D2
C7 RE1
R3,R4 = 100 kΩ

R9
P2
R5,R6 = 47 kΩ
R4

C3 R7 = 1MΩ5

D4
C9 RE2 R8,R9 = 27 kΩ
C2
T1 T2 D1 D3 K3
P1,P2 = ajustable 1 MΩ

H3
H4

030333-11-333030
Condensateurs :
C1 à C4 = 10 nF
C5,C6 = 100 µF/16 V radial
C7 à C10 = 100 nF
fonctionne aussi bien dans l’autre sens), directe négative de la sortie du temporisa- C11 = 4µF7/16 V
les niveaux d’entrée et de sortie de la teur. Un contrôle de fonctionnement C12 = 470 µF/35 V
porte IC1.D s’inversent. La sortie de la optique ? Remplacer D1/D3 par des LED Semi-conducteurs :
porte IC1.C n’est pas affectée, même si rouges avec une chute de tension de 1,6 à B1 = B80C1500
l’entrée « interne » de la porte (broche 9) 2,0 V. Le circuit gaspille déjà une bonne D1 à D4 = 1N4148
IC1 = 4093
passe au niveau haut. Donc, rien ne dose d’énergie en chauffage. Un petit dis-
IC2 = 556
change lorsque la voiture cache aussi T2, sipateur thermique pour le régulateur de IC3 = 7812
mais seulement lorsqu’elle a dépassé T1 : tension IC3 est donc loin d’être superflu. T1,T2 = BPW40
La broche de sortie 4 revient au niveau Le tracé de la platine de cette barrière
Divers :
haut tandis que la broche 10 bascule au lumineuse rend le montage simple et
RE1,RE2 = relais 12 V (400 Ω)
niveau bas. Et lorsque la voiture a enfin rapide. N’oubliez pas le (seul) cavalier unipolaire inverseur
dépassé les 2 phototransistors, la bro- entre C6 et R5. Respectez la polarité des K1 = 2 picots
che 10 revient aussi à l’état haut. Le flip- condensateurs électrolytiques, des trans- K2,K3 = bornier encartable à 3 contacts
au pas de 5 mm (RM5)-
flop est revenu à l’état initial. istors et, bien entendu, des circuits inté-
Ce comportement exige donc de dispo- grés qui peuvent par ailleurs être montés Platine (030333-1) disponible chez
ser les phototransistors T1 et T2 de sorte sans problème dans des supports. ThePCBShop
qu’une voiture qui passe cache le premier La platine, relativement visible, devrait Le dessin de la platine est téléchargeable
depuis notre site : www.elektor.fr
phototransistor, puis les deux, et enfin le cependant être montée à l’abri des
second. La distance entre les phototran- regards. Les phototransistors sont montés
sistors doit donc être plus courte que la à distance. Les conducteurs des phototran-
longueur de la voiture. sistors à la platine doivent être blindés et 10 cm sans optique. Des réflecteurs bien
La commutation d’une sortie fait apparaî- ne jamais dépasser 10 cm environ. adaptés (avec ou sans optique) accrois-
tre une impulsion positive d’environ Les 2 résistances collecteur R1 et R2 des sent encore considérablement la portée.
10 ms aux entrées de la porte IC1.B (bro- phototransistors T1 et T2 peuvent être Valeur conseillée de la résistance de pro-
che 12) ou IC1.A (broche 1). La cons- ajustées dans des limites étendues (entre tection : 180 Ω/1 W.
tante de temps est fixée par les circuits de 10 kΩ et 100 kΩ) pour obtenir la sensi- Cette barrière lumineuse bidirectionnelle
temporisation (R3/C1 et R4/C2). Le bilité voulue. La sensibilité de fonctionne- a de multiples utilisations. Une sortie relais
recouvrement du phototransistor produit ment, et donc la portée, augmentent avec servira par exemple d’interrupteur d’arrêt
un niveau haut à la broche 13/2. Celui-ci la valeur de ces résistances. Malheureu- dans une direction tandis qu’un train arri-
débloque une des 2 impulsions transmi- sement, la sensibilité à la lumière para- vant en sens inverse commande un
ses au temporisateur en aval comme site, déjà très élevée, augmente aussi. Il aiguillage. Un enregistreur sonique repro-
signal de déclenchement actif à l’état bas. est parfois impossible d’éliminer une duisant un sifflet ou une sonnerie d’avertis-
Les 2 unités du temporisateur double 556 source intense de lumière parasite (lumi- sement peut être déclenché par un des
connectées de façon identique servent de ère solaire directe ou lampes fluorescen- 2 relais. Il est aussi possible de comman-
multivibrateurs monostables (bascules tes à proximité immédiate). Si tel est le der des signaux de surveillance cligno-
monostables), donc pratiquement de pro- cas, placer les phototransistors au bout tants. Une sortie relais peut même servir
longateurs d’impulsion. Chacune com- de tubes en plastique noircis intérieure- de « garde-barrière ».
mande un relais de sortie à contact inver- ment. On peut aussi utiliser (conjointement Cette barrière lumineuse peut bien
seur. Les constantes de temps des bascules ou non) un filtre IR dont la sensibilité maxi- entendu effectuer toutes sortes d’opéra-
monostables peuvent être ajustées (indé- male est située dans le domaine non visi- tions de comptage et servir d’alarme
pendamment de la tension de fonctionne- ble du spectre entre 800 et 900 nm. domestique pour des objets de nature
ment) entre 3 s et 170 s à l’aide des cir- De petites lampes à incandescence (16 V, appropriée. Modifier les éléments de tem-
cuits de temporisation P1/R8/C6 et 1 W) constituent de bonnes sources lumi- porisation RC pour raccourcir suffisam-
P2/R9/C5. L’élément RC R7/C8 force les neuses pour les phototransistors. Il va sans ment (quelques dixièmes de secondes) les
2 temporisateurs à passer à l’état de dire qu’elles émettent aussi les IR appro- impulsions destinées à actionner un comp-
repos (état bas des sorties) lorsque la ten- priés. Si ces petites lampes s’intègrent mal teur. Les phototransistors en boîtiers minia-
sion de fonctionnement est appliquée. dans le paysage, vous pouvez les « dissi- tures peuvent être si proches les uns des
Les diodes de roue libre D2 et D4 sont muler » presque complètement avec des autres qu’ils permettent par exemple aux
indispensables avec une charge induc- filtres IR. On peut aussi investir dans des entomologistes de dénombrer le nombre
tive : elles court-circuitent la force contre- diodes IR : des types « costauds » comme d’abeilles ou de bourdons entrant dans
électromotrice engendrée par la bobine le SFH485 (max. 100 mA, 950 nm) per- une ruche et en sortant.
de relais. D1 et D3 éliminent la tension mettent d’éloigner la barrière de plus de (030333-1)

7-8/2004 - elektor
Avertisseur
de court-circuit
pour trains placé ici par un enroulement. Quelques teur. Le vibreur est toutefois activé car il
spires de fil de cuivre émaillé de 0,8 à suffit d’une impulsion positive de courte
miniatures 1 mm suffisent. Elles sont enroulées sur un durée pour amorcer le thyristor Th1. Sa
foret de diamètre adéquat ou sur une tension anodique est fournie par le
bobine de fil, puis enfilées sur l’enveloppe condensateur de sauvegarde GoldCap
R. Edlinger de verre de l’ILS. Cette méthode ne cause C2 chargé par D2/R2.
qu’une chute de tension négligeable. La S1 permet d’interrompre l’alarme
La construction et la mise en service de sensibilité en ampère-tours (ampères x manuellement. En effet, le thyristor (fonc-
réseaux de trains miniatures s’accompa- tours) permet de déterminer le nombre de tionnement à courant continu) se bloque
gnent inévitablement de courts-circuits tours. Il suffit par exemple de 7 tours avec après la décharge de C2 lors d’un court-
dans les voies, les aiguillages et le un type de 20 à 40 ampère-tours et un circuit de l’éclairage, mais pas d’un
câblage. Les transformateurs destinés aux courant maximum admissible de 6 A court-circuit de la traction. C1 élimine les
jouets sont protégés par un interrupteur (40/6 = 6,67). L’absence de données impulsions parasites.
bimétal incorporé contre les dommages conduit généralement à déterminer empi- Comme un son continu ne provoque pas
dus aux courts-circuits. Son temps de réac- riquement le nombre optimum de tours. une réaction aussi vive qu’un signal
tion est toutefois trop élevé pour permet- Comme l’indique le schéma, le détecteur sonore intermittent, il est préférable de
tre de localiser immédiatement un court- de court-circuit fonctionne avec les trains faire appel à un buzzer piézo avec
circuit lorsque les trains circulent. En outre, à courant continu et alternatif. Les trans- signaux à intervalles. Le courant des pau-
cet interrupteur ne fonctionne pas toujours formateurs Märklin (HO, I) permettent ses entre les intervalles est très faible. Or
parfaitement lorsque le courant de trac- d’effectuer la saisie commune des circuits le courant de maintien du thyristor ne doit
tion dans le circuit est peu élevé. des trains et de l’éclairage qui sont sur un pas descendre au-dessous de 3 mA. C’est
La réaction rapide de l’avertisseur acous- secondaire commun. la raison de la résistance de 1,5 à
tique de court-circuit décrit ici résout le L’enroulement W se trouve dans le circuit 1,8 kΩ en parallèle sur l’avertisseur
problème. Il faut toutefois une source de du conducteur de masse commun (prise sonore. Cette mesure peut aussi s’avérer
courant autonome, dans notre cas en un O). Le vibreur piézo BZ1 est donc nécessaire dans le cas d’un avertisseur
condensateur de sauvegarde GoldCap actionné par un court-circuit dans chacun continu dont le courant de fonctionnement
de 0,1 à 1 F. des deux circuits. La tension (positive) de n’atteint pas 3 mA. La diode zener limite
Un contact en ampoule de modèle cou- déclenchement est prélevée sur D1 et la la tension de fonctionnement à 5,1 V, car
rant (ILS, Interrupteur à Lames Souples résistance protectrice R1 du circuit d’éclai- la tension nominale du condensateur
dans un tube de verre rempli de gaz rage (L). Le courant alternatif ou pulsé pas- Gold-Cap est de 5,5 V.
inerte) sert de détecteur de courant. L’ai- sant par l’enroulement W fait vibrer les (030332-1)
mant permanent d’actionnement est rem- lames de contact à la fréquence du sec-
L L

D2 R2 D2 R2
470 Ω 470 Ω
1N4148 1N4148
R4 BZ1
1k5

12V

D3
C2

TH1 0F1 - 1F
5V1 GoldCap
D1 S1 D1 TIC106D
R1 R1 S1 BRX45
10k 10k
1N4148 L1 1N4148 L1
R3 S2
C1
1k

N 220n N

voies TIC106D

BRX45

transfo
réseau transfo
réseau
CC CA
A K
G
K G
A

230V 230V 030332 - 11

elektor - 7-8/2004
Visualisation secteur
Il n’est pas toujours évident de savoir si
un appareil consommateur de courant se
trouve ou non en marche. Prenons l’exem-
ple d’une lampe dans le grenier ou dans
l’appentis, voire un chauffage électrique
placé à un endroit difficilement accessi-
ble. L’approche la plus pratique serait de
pouvoir connecter une LED directement en
série avec le consommateur, mais malheu-
reusement une LED ne supporterait pas un
tel traitement...

L’approche la plus simple consisterait à


prendre une résistance (de puissance) en
série avec la charge et de connecter sur
cette dernière une LED dotée de sa résis-
tance-talon. Cette solution présente cepen-
dant un certain nombre d’inconvénients
graves, dont, par exemple, la perte de RL
puissance relativement importante qu’elle
C1 C3
induit (bien souvent plusieurs watts). Il faut K1
220µ 220µ D7

en outre que la valeur de la résistance soit


6V3 6V3
en permanence adaptée à la valeur du 230V
D3 D4 D5 D6
courant. D1 D2

Il est une meilleure approche : prendre


une paire de diodes en tête-bêche) anti- C2
220µ
C4
220µ
parallèle) dans la ligne. Malheureusement
la tension est alors trop faible pour per- 2x
1N5401
6V3 6V3
D3...D6 = BAT85 044029 - 11
mettre l’allumage d’une LED. Notons que
si l’on utilise 6 diodes, cela devient pos-
sible, mais au prix d’une perte de puis- pour des puissances inférieures à 200 W, des expérimentations quant à la valeur
sance 3 fois plus importante). utiliser également une paire de 1N4004. des condensateurs électrochimiques. Plus
Nous avons opté ici pour une solution à Il naît, aux bornes des diodes, une onde leur taille est importante, plus le courant
2 diodes, suivie en aval par un quadru- rectangulaire présentant une amplitude fourni pourra être élevé.
pleur de tension obtenu par une cascade. de 1,3 VCC environ. Cette tension est Rappelez-vous que la tension du secteur
Cette solution est moins énergie-vorace. rehaussée, à l’aide de doubleurs de ten- est létale. Veillez donc, à la mise en cof-
Le courant traversant la LED est limité sion, de manière à permettre l’allumage fret du montage, qu’il soit impossible
automatiquement par la résistance interne de la LED. Ceci est uniquement possible d’entrer en contact avec les parties véhi-
de la cascade, qui, en dépit de la taille à condition de ne pas perdre trop de culant la tension du secteur et respectez un
des condensateurs électrochimiques, est tension sur les diodes constituant les espacement d’isolation de 6 mm. Utilisez
loin d’être faible. Utilisez une LED à fai- doubleurs. pour cette raison une LED de 5 mm (ne
ble courant sachant que sinon il y a de Ceci explique que nous utilisons des dio- pas utiliser partant de LED de 3 mm !) et
gros risques que la LED ne soit pas suffi- des Schottky. Chacune d’entre elles intro- disposez-la aussi profondément que pos-
samment visible. duit une chute de tension de quelque sible dans le boîtier. Montez la platine
La diode 1N5404 utilisée est en mesure 0,35 V. Le type de diode Schottky utilisé dans le coffret en la fixant à l’aide de vis
de supporter un courant maximal de 3 A n’a pas d’importance. en plastique.
(3 A x 230 V = 690 W). On pourra, Vous avez toute liberté pour procéder à (044029-1)

044029-1 Liste des diode Schottky)


D7 = LED à faible courant
composants
C1 C3
H1

K1 Divers :
K1 = bornier encartable à 2 contacts au
pas de 5 mm
D4

D6

Condensateurs :
D1

D2

D3

D5

1-920440 D7
C1 à C4 = 220 µF/6V3
Platine (044029-1) disponible chez
Semi-conducteurs : ThePCBShop
Le dessin de la platine est téléchargeable
H2

C2 C4 D1, D2 = 1N5401
D3 à D6 = BAT85 (ou tout autre type de depuis notre site : www.elektor.fr

7-8/2004 - elektor
Flamboiement
raffiné
André Frank
Que ce soit pour représenter un feu de
bois dans la crèche de Noël, un feu de
camp dans le décor d’un chemin de fer
modèle réduit, l’âtre d’une maison de pou-
pées ou simplement la flamme artificielle
d’une bougie, il n’existe dans le commerce
aucun éclairage fluctuant suffisamment
réaliste. En revanche, le circuit que nous
présentons ici simule les variations irrégu-
lières de luminosité d’un vrai feu.
Dans l’optique d’une grande flexibilité
tout en limitant le nombre de composants,
c’est à un microcontrôleur Atmel de la
série ATiny qu’est confiée la génération
du flamboiement. Deux signaux modulés
en largeur d’impulsion commandent des
transistors qui allument, selon huit niveaux
d’intensité différents, deux petites ampou-
les à incandescence. Le signal d’horloge
du contrôleur, et en conséquence la fré-
quence des variations, est déterminé par
le potentiomètre de la cellule RC.
Produire des niveaux d’intensité par logi- tuée de trois lampes à incandescence grâce au choix de CMS. Leur coût, pla-
ciel est très simple, en pratique, mais les colorées ou d’une LED RGB, permet de tine exclue, est très abordable, entre 3 et
bases théoriques utilisées ici n’ont rien de réaliser toutes les modulations de couleur 4 euros. La tension d’alimentation peut
banales. C’est pourquoi on peut franche- imaginables. dériver d’un système adjacent sous 5 V
ment parler de raffinement. Un généra- La platine a la dimension d’un timbre- stabilisés. Si elle n’est pas stabilisée ou
teur de nombres pseudo-aléatoire, consti- poste, elle s’insère sans peine dans n’im- plus élevée, il faut alors la brancher à V+.
tué d’un registre à décalage de 8 bits à porte quel modèle réduit ou maquette en La consommation dépendra essentielle-
rétroactions selon un polynôme déter- toute discrétion. Elle est à simple face et ment du type de lampes employé.
miné, produit une séquence périodique l’installation des composants y est aisée, (040089-1)
de 255 événements. Pour que le flam-
boiement ne devienne pas trop fébrile, la
séquence est adoucie par un FIR, un filtre V+

passe-bas à réponse impulsionnelle finie R6 +5V


K1
(filtre numérique non récursif) qui réalise 220Ω

D1
une moyenne entre les deux dernières C2 C3

valeurs. Au choix, à l’aide de cavaliers, 100n 10µ


on peut comprimer la dynamique et ajou- 5V1
400mW
16V

ter une luminosité de fond. Le résultat


obtenu se traduit par un flamboiement
+5V V+
irrégulier très proche de celui d’un feu.
Une autre option encore consiste à utili-
ser une table à consulter. Cette solution R1

autorise naturellement la plus grande


10k

R2
L2 L1
10k

liberté. Un cavalier permet de choisir A B


6V 6V
entre deux tables. 8 80mA 80mA
P1
100k
T2
Les tables à consulter vous offrent encore 7
IC1
1
R5
R3 PB2 PB5 4k7
la possibilité de programmer d’autres 1k
6
PB1 PB3
2

effets lumineux décoratifs, par exemple 5


PB0 PB4
3
R4
BC547 T1

une lampe ondoyante ou le mélange gra- ATTiny11-6PI 4k7

duel de deux sources lumineuses de cou- 4 BC547


JP1 JP2 JP3
leurs différentes. On peut aussi penser à la C1

simulation de gyrophares sur modèle 100n


réduit. L’extension à trois canaux et l’utili-
sation d’une source tricolore RGB, consti- 040089 - 11

elektor - 7-8/2004
C3 = 10 µF/16 V
Liste des
+
C2
D1 0
composants Semi-conducteurs :
D1 = diode zener 5V1/400 mW

R3
R1
R2
R6 JP2
T1,T2 = BC547
1-980040
C3
Résistances : IC1 = Attiny11-6PI (programmé)

JP1
P1 IC1
R1,R4,R5 = 4kΩ7
R2 = 10 kΩ Divers :
JP3 L1,L2 = ampoules miniatures 6 V/80 mA
R3 = 1 kΩ

R4
R5
R6 = 220 Ω
C1

T2
Platine (040089-1) disponible chez
A B T1 ThePCBShop
040089-1 Condensateurs :
C1,C2 = 100 nF Le dessin de la platine est téléchargeable
depuis notre site : www.elektor.fr

7-8/2004 - elektor 3
Source de courant
triple pour LED
Gregor Kleine Ing. Dipl. R1
D1 D2 D3

10k
Le courant alimentant les LED blanches BT1
destinées à l’éclairage doit être constant. S1
1V5
La résistance série utilisée normalement à ON/OFF

cet effet accapare toutefois une portion P1

non négligeable de la tension de fonction- BT2


IC1 100k
MAXIM
nement. Une nouvelle puce de Maxim 1 3 6 5 4
1V5 EN SET LED1 LED2 LED3
(www.maxim-ic.com) limite la perte de I 230I 230I 230I
tension à 200 mV environ. Le composant THERMAL
SHUTDOWN
MAX1916, un miroir de courant, fournit BT3
aux 3 sorties LED1 à LED3 un courant UVLO REF
1V5
constant environ 230 fois plus élevé que 1.215V
le courant d’entrée de SET. Un trimmer GND
permet de régler facilement le courant des 2
MAX1916
LED et donc leur luminosité. EN alimente
034004 - 11
la source interne de tension de référence
(1,215 V) et met en et hors circuit la
source de courant triple (On = EN à sens direct, de sorte qu’il faut plutôt choi- une résistance entre l’entrée SET et la ten-
+VCC). EN ne consomme que 40 µA. sir +3,8 V au minimum. Les 3 piles 1,5 V sion de commande. Le courant consommé
montrées ici constituent une solution par SET est égal à la tension de com-
La tension de fonctionnement du exemplaire. mande moins 1,2 V divisée par la valeur
MAX1916 est située entre +2,5 V et La luminosité peut aussi être ajustée par de la résistance. Le MAX1916 est logé
+5,5 V. Notons toutefois que les LED une tension de commande provenant par dans un petit boîtier CMS SOT23-6.
blanches ont une tension de 3,5 V en exemple d’un CNA. On place simplement (034004-1)

2 elektor - 7-8/2004
Commutateur DD
« safe »
Ce « circuit » permet, si vous avez un
minimum de chance de votre côté, de DISQUE DUR 1
choisir celui des deux disques durs pré-
sents sur votre système sera « visible ».
Partant si l’un ou l’autre des 2 disques
durs sera opérationnel. La présente
électronique ne permet pas d’utiliser l’un
des disques durs en esclave et l’autre en
maître. De plus, nous ne pouvons pas
garantir à 100% que cette approche soit
fonctionnelle dans tous les cas; il peut se
faire qu’avec l’un ou l’autre type de
disque dur ou de système, le fonctionne-
ment ne soit pas exactement celui que
nous avions prévu. L’expérimentation est
la mère de toutes les réussites. Vu la sim- DISQUE DUR 2
plicité du matériel cela ne devrait pas
poser de problème.
L’idée au départ de cette approche est
d’utiliser l’un des 2 disques durs exclusi- 044006 - 11

vement pour Internet. L’autre disque dur


est alors totalement inaccessible et par- cavalier « maître » sur les 2 disques durs. rupteur que ordinateur hors-tension. La loi
tant à l’abri de tout risque « d’attraper un La position du cavalier sur le croquis est de Murphy nous apprend en effet que si
virus ». Comme de plus il n’existe pas de uniquement donnée à titre d’exemple : il l’on fait fi de cet impératif, il peut se pas-
possibilité maître/esclave, il n’y a pas vous faudra identifier la connexion cor- ser des choses épouvantables...
non plus de risque de contamination de recte à effectuer en fonction des caracté-
cette façon. ristiques de chacun des disques durs Nous avons proposé, dans le numéro
Il y a de très fortes probabilités que ce cir- concernés. Nombre de disques durs com- double de l’an dernier, une version de
cuit fonctionne avec tous les disques durs portent une plaquette disposée à proxi- luxe de cet interrupteur, version ne com-
requérant la mise en place d’un cavalier mité immédiate du connecteur donnant la portant pas cet inconvénient sous la déno-
pour un fonctionnement en mode « maî- fonction des différents contacts. mination de « sélecteur de disque dur ».
tre ». Ce circuit se substitue en effet au Important : il ne faudra manipuler l’inter- (044006-1)

2 elektor - 7-8/2004
Lumière
tremblotante II
R7 TIC206D 2N2646 TLE4935L
IC1 1

10k
VS T4
R6
Q 3
1k

BC237

GND B1 VS Q
E GND
2 B2
TLE4935L A1 G
A2

P1 LA1

100k 6V R8
LA3

220Ω
100mA

R1 R2 R3 LA2
B40C800 12V
3...5W
27k

39k

56k

IC2
T1 T2 T3 6V
7812 B1 B1 B1
12V ... 16V E E E 100mA 12V ... 24V
B1

B2 B2 B2 R4 R4
3x 1k 1k
2N2646 IC3 IC3
1 6 1 6
R5
C1 C2 C3 C4 C5
100Ω

TRI1
A2
220µ 10µ 1µ 1µ 1µ
35V 16V 16V 16V 16V 2 4 2 4
G A1
MOC3020 MOC3020
TIC206D
040059 - 11

Robert Edlinger de modulateur par impulsions de largeur amorcé à intervalles irréguliers, engendre
variable. Une tension positive appliquée à une lumière tremblotante dans les 2 petites
Ailleurs, dans ce numéro, il est décrit une l’émetteur « E » charge le condensateur lampes L1 et L2 en série. Celles-ci sont
lumière tremblotante pour modélisme dont par la résistance. L’UJT est « amorcé » dès directement raccordées à la sortie en cou-
presque tous les composants sont rempla- que l’émetteur atteint environ la moitié de rant alternatif du transformateur. Un com-
cés par un minuscule microcontrôleur. la tension de fonctionnement (entre 56 et mutateur à zéro de tension MOC3040
Voulons nous simuler un incendie, un feu 75 %dans le cas du 2N2646). Le améliore sensiblement ces effets lumineux
de camp ou un arc de soudage ? Le cir- condensateur C3 se décharge par la en ajoutant des délais aléatoires lorsque la
cuit présenté ici comble tous les vœux, base B1 et la résistance, engendrant une fréquence des oscillateurs est bien choisie.
sans microcontrôleur. Le montage est tou- impulsion positive. Le commutateur à zéro de tension ne fonc-
tefois plus complexe et fait appel à des L’UJT se bloque de nouveau et le processus tionne pas lorsque le courant passe, mais
composants assez inhabituels. se répète périodiquement. La formule ci- lorsque la tension alternative appliquée
Le circuit est basé sur 3 oscillateurs réali- dessous devient nulle. Une unité de commande par
sés à l’aide de transistors unijonction (uni- passage du zéro (zero crossing unit) inté-
junction transistors, UJT). Chaque oscilla- f ≈ 1/(RC) grée permet de sauter des alternances ou
teur possède sa propre fréquence. Le des périodes entières (commande par
mélange des tensions de sortie produit donne la fréquence approximative. Celle- trains d’impulsions). La lumière tremblante
l’effet de vacillement. Les transistors uni- ci ne dépend pas de la tension de fonction- produite par le circuit est inadéquate pour
jonction sont composés d’un bâtonnet de nement (maximum 35 V). La tension maxi- l’éclairage normal, mais n’est-ce pas le but
silicium à conduction type N entre 2 male d’émetteur est de 30 V, le courant visé ? Cette version du couplage est, elle
connexions de base ohmiques (sans cou- maximum d’émetteur admissible de aussi, prévue pour 100 mA max.
che d’arrêt) B1 et B2. C’est pourquoi ce 50 mA. Les résistances R1, R2 et R3 peu- Deux petites lampes à incandescence en
composant s’appelle aussi « diode à deux vent être comprises entre 3 kΩ et 500 kΩ. série avec une tension nominale de
bases ». La valeur de la résistance est Des potentiomètres d’ajustage remplaçant 6 V/0,6 W (feu arrière de bicyclette) ou
déterminée par la zone émettrice à les résistances fixes permettent de modifier une petite lampe 12 V (100 mA)
conduction type P. La dénomination trans- la fréquence dans une plage de 100:1. devraient permettre de simuler un (petit)
istor n’est pas très bien choisie : ce com- Le mélange de fréquence des 3 oscillateurs incendie dans une charpente ou un arc
posant n’est pas conçu pour l’amplifica- parvient par R4 à la diode IR du triac à de soudage dans un atelier. Veut-on met-
tion linéaire. Le UJT peut servir de géné- séparation optique (MOC3020 = tre en scène un « véritable » incendie ?
rateur d’impulsions, de multivibrateur, K302OP = MCP3020) qui peut fournir un Raccorder un triac (TIC206D,
d’élément de déclenchement (trigger) et courant de sortie de 100 mA. Le triac, 400 V/4 A, courant de déclenchement

elektor - 7-8/2004
5 mA) en aval pour attaquer des lampes de toutes les échelles, même celles du teur-émetteur conduit, et le « jus » est
à incandescence plus puissantes. mini club (échelle Z), ou latéralement. Il envoyé aux transistors unijonction.
Un tremblotement ininterrompu est un suffit que l’aimant permanent soit suffi- Si une autre motrice équipée d’un aimant
spectacle dont on se lasse – une maison samment puissant. Un aimant dont le dont le pôle nord pointe vers le boîtier
achève de brûler et un soudeur fait par- pôle sud pointe en direction du boîtier passe après un certain temps, le commu-
fois une pause. Il est donc judicieux de du commutateur à effet Hall-(face avant tateur à effet Hall se rouvre et la lumière
varier la durée d’allumage et d’extinc- aplatie avec impression du type) est fixé tremblotante s’éteint. On peut bien
tion. Voici donc venu le moment d’intro- au plancher de la locomotive. Il pro- entendu se passer de cette variante de
duire le commutateur à effet Hall voque la commutation du transistor NPN déclenchement et actionner manuellement
TLE4935L. Son boîtier de faible taille intégré. La base du transistor externe le circuit.
permet de le monter entre les traverses PNP devient négative, le chemin collec- (040059-1)

7-8/2004 - elektor 3
LED pour port USB
+5V +5V
Ne vous est-il jamais arrivé d’éprouver un
sentiment bizarre d’insécurité et de dés-
appointement lorsqu’un montage qui a
A B
toujours parfaitement bien fonctionné ne

1k5

1k5

1k5
veut brusquement plus réagir sans que
vous n’ayez la moindre idée pourquoi.
Une petite électronique auxiliaire peut 1 2 USB1.1
1 2 USB1.1
constituer une source de solution fort 3
1 = +5V
2 = D- 3
4 4
appréciée. Prenez, par exemple, le cas USB2.0 3 = D+ USB2.0
4 = GND
d’une liaison USB. Tout marche tout seul,
du moins tant que tout se passe bien. 044016 - 11

L’adjonction d’une LED à une liaison USB


permet de disposer d’un minimum d’infor- 3 2 4 1
mation, ce qui peut être, en fonction de
USB-B 1 = +5V
2 = D-
la situation, déterminant pour l’identifica- 3 = D+
4 = GND
tion d’une source de problème.
3 2
Dans le cas d’une liaison USB, le transfert
des données se fait par le biais de
4 1
2 lignes appelées D– et D+. Les 2 autres
lignes sont celles du +5 V et de la masse
respectivement. USB1.1 supporte 2 vites-
044016- 12
ses, à savoir full-speed (12 Mbits/s) et
low-speed (1,5 Mbits/s). En mode USB
low-speed, on a prise, du côté du péri- pôle positif à l’aide d’un multimètre. C’est rer du bon fonctionnement du périphé-
phérique d’une résistance de forçage au maintenant qu’arrive le moment crucial. rique USB. Il va sans dire que la présence
niveau haut (pull up) de 1,5 kΩ environ Le PC reconnaîtra-t-il encore le périphé- de la LED n’est pas faite pour améliorer
entre les lignes D– et +5 V. Dans le cas rique USB ? Notre fameuse résistance de les signaux circulant par le bus.
d’un équipement travaillant en mode USB forçage au niveau haut permet au PC de Vous pourrez, si vous constatez un pro-
full-speed, cette résistance se trouve entre détecter quasi-instantanément la blème, opter pour la variante B qui
les lignes D+ et +5 V. Les appareils trafi- connexion d’un périphérique USB au sys- conviendra peut-être mieux. Il vous faudra
quant en USB2.0 possèdent toujours une tème. La LED doit s’allumer faiblement maintenant une résistance et une LED. Cette
résistance de forçage au niveau logique (très faiblement même). Cette illumination combinaison est prise en parallèle sur la
haut entre le +5 V et la ligne D+. C’est nous permet de constater qu’il existe, résistance de forçage au niveau haut d’ori-
l’endroit idéal où placer une LED. même au repos, un minimum de commu- gine. On pourra également opter pour
Cherchez, dans l’appareil concerné, la nication. Il se peut cependant que d’un cette solution lorsque la résistance de for-
résistance de forçage au niveau haut de appareil à l’autre, en fonction des pilotes, çage de 1,5 kΩ est difficile d’accès. L’a-
1,5 kΩ (elle peut aussi avoir une valeur les choses soient différentes. Dans la plu- vantage de cette seconde approche est
légèrement différente), détachez-en une part des cas la LED s’allumera faiblement. qu’elle exerce une influence moindre sur
extrémité et intercalez à cet endroit une Plus l’utilisation du bus devient intense, les signaux véhiculés par le bus.
LED à haut rendement (high efficiency, de plus la luminosité de la LED augmentera. (044016-I)
consommation de courant de 2 à 3 mA. Elle donne partant une indication sur la Liens intéressants :
Veillez à bien respecter la polarité quantité de données véhiculées sur le bus. www.lvr.com
requise. Identifiez, en cas de doute, le Il est prudent (et recommandé) de s’assu- www.usb.org

2 elektor - 7-8/2004
Préampli micro à
circuit micropower
D. Prabakaran R5

MAX4467 100k

Le MAX4467 est un amplificateur opéra- +4V5...+6V


tionnel micropower optimisé pour faire C4
office de préamplificateur pour micro-
100n IC1
phone. Le circuit intégré présente un gain 7

unitaire, est parfaitement stable et fournit SOT23 1


R3
une bande passante de puissance de 2k2
4
MIC-BIAS
R1 R5 6
200 kHz, et cela à un courant d’alimen- C2 SHDN

220k
2k2
tation de 20 µA seulement. Autres avan-
100n
tages mis dans la balance par le fabri- 2 IN+ Sortie BF
cant : excursion de la sortie rail-à-rail, C1 R2
OUT 8
3
excellents taux de réjection de la tension 10k
IN–
10n
d’alimentation et en mode commun, ce
1
qui est favorable dans le cas d’une mise MIC1 R4 MAX4467
C3
en oeuvre en environnements pollués

220k
électriquement. 100n
Lorsqu’il se trouve en mode d’arrêt (shut-
020345 - 11
down), le courant d’alimentation tombe à
moins de 10 nA, le courant de polarisa-
tion du micro externe est purement et sim- quera de tension de polarisation au micro veiller, lors du dessin d’une platine à l’in-
plement coupé, permettant des économies que lorsque l’entrée SHTN (SHutDowN, tention de l’amplificateur, à ce que les
de courant à tout crin. Le MAX4467 peut sa broche 8) se trouve au niveau bas. capacités parasites à l’entour du circuit
travailler à n’importe quelle tension d’ali- Lorsque cette entrée SHDN est forcée au intégré soient réduites au minimum en rac-
mentation comprise entre +2,4 et +6 V. niveau haut, le courant d’alimentation courcissant autant que possible les pistes
L’utilisation d’un micro à capsule électret chute à 5 nA, la sortie de signal se met de cuivre du circuit et en plaçant les com-
requiert une polarisation en continu sous en léthargie, entrant dans un état de posants externes (CMS) le plus près possi-
une forme ou une autre. Ici, la tension de haute impédance et le courant de polari- ble des broches de l’amplificateur opéra-
polarisation est fournie par le MAX4467, sation du micro est coupé. Il ne faut pas tionnel. Pour de plus amples informations
par le biais de R3 et R1, C2 faisant office laisser l’entrée SHDN en l’air. sur le MAX4467 nous vous suggérons un
de condensateur de découplage. À noter Le MAX4467 est uniquement disponible petit tour sur : www.maxim-ic.com.
cependant que le MAX4467 n’appli- en boîtier SOT23 à 8 broches. Il faudra (020345-1)

2 elektor - 7-8/2004
Faire durer
le moniteur
+12V F1

500mA T
8 M1
R1 R2 D7
IC2 M
2k

1k8
4
1N4001 FAN

5
R4 D
7 3 T1
IC2.B 100k R6
6 1 G
IC2.A 1k
2
S
D2 IRF540
IRF540
R5
D3 3x
1N4148 IC3

820k
D4 4 8
D1
C1 C2 C3 C4 C5 R
6
THR
220µ 100n 47µ 47µ P1 47µ 7
DIS
35V 25V 6V 25V 10k 25V D5 D6 3
0W5 IC1 PRESET OUT
TLC555
2 (CMOS)
TR G S
R3 2x 1N4148
C6 CV D
3k3

5 1
LM431 10n

030183 - 11

Myo Min prélevée sur l’ordinateur. Mais on peut compare les deux tensions présentes sur
aussi bien utiliser un adaptateur secteur ses entrées et produit comme signal de
Ce circuit est recommandé pour la protec- fournissant du 12 V continu. C1 et C2 sortie des impulsions dont la largeur est
tion d’un moniteur d’ordinateur contre la sont des condensateurs de découplage modulée (PWM) en conséquence.
surchauffe. pour éliminer les oscillations et l’ondula- L’onde en dent de scie sert donc à former
Beaucoup de moniteurs à tube catho- tion produite par les commutations. le signal PWM, lequel est appliqué au
dique périssent des suites d’un excès de R1 conduit le courant de polarisation de transistor (T1) de commande de l’étage
température. Après une ou deux heures D1, une Zener de 6 V qui sert de réfé- de puissance à travers la résistance de
de fonctionnement, l’arrière de l’appareil rence pour l’entrée non inverseuse de liaison R6. Le FET de puissance commute
atteint déjà 45 degrés ou 20 degrés au- l’amplificateur opérationnel IC2B. Un en tout ou rien le ventilateur au rythme du
dessus de la température ambiante. La régulateur parallèle de précision, IC1, signal PWM.
chaleur provient surtout des circuits de amène juste au-dessus de 6 V la tension Les pointes de force contre-électromotrice
commande des canons VGA, des sur les diodes de mesure, selon l’ajuste- occasionnées par les commutations de T1
déflexions horizontale et verticale et de ment de P1. C4 est le condensateur de sont nivelées par une diode très rapide,
l’alimentation. La meilleure manière d’é- découplage du réseau de capteurs. D7.
vacuer la chaleur, donc de prolonger la Le réseau intégrateur R4-C5 procure un Pour commencer, on règle P1 sur la plus
vie du moniteur et en même temps de pro- retard d’environ 3 secondes et transforme haute résistance. On dirige l’air chaud
téger l’environnement, c’est d’ajouter un le signal de commutation en une rampe d’un sèche-cheveux vers les diodes de
ventilateur sans balais, qui est plus léger, de tension exponentielle croissante ou mesure pendant une minute, puis on
plus sobre en énergie et d’un rendement décroissante. Ce signal est transmis à la place un thermomètre près d’elles et l’on
plus élevé que les modèles ordinaires. broche 3 du second amplificateur opéra- ajuste P1 lentement vers le minimum de
Dans le schéma, les diodes D2, D3 et D4 tionnel, IC2A. résistance en surveillant un voltmètre
mesurent la température du moniteur. Elles La commutation « brutale » produirait numérique branché sur la broche 7 de
présentent ensemble un coefficient de tem- beaucoup de bruit, il faut donc trouver IC2B. Il suffit de repérer à peu près la
pérature négatif de 6 mV par degré Cel- une autre solution. IC3, un TLC555, sert température de 40 degrés. À cette tempé-
sius. Pour se prémunir des parasites, il de multivibrateur astable avec R5 et C6 rature, le multimètre indiquera approxi-
faut utiliser du fil blindé dans la liaison pour commander le réseau de charge qui mativement 12 V.
des capteurs de température au circuit de produit une tension en dent de scie à la Le circuit consomme environ 120 mA, ali-
mesure. fréquence d’à peu près 170 Hz. Ce menté sous 12 V.
La tension d’alimentation de +12 V est signal va à la broche 2 de IC2A, qui (030183-1)

2 elektor - 7-8/2004
BTX
Qu’est-ce que c’est encore que le BTX ? gère non plus à ce phénomène de Pin 13 Pin 1

Rien moins que le successeur de l’ATX ! « réchauffement informatique ». Il y a dix +3.3VDC +3.3VDC
-12VDC +3.3VDC
ATX, c’est le nom que porte le standard ans, une alimentation de 150 W suffisait COM COM
actuel d’alimentation et des caractéris- largement. Maintenant, elles fournissent PS_ON +5VDC Pin 3 Pin 1

tiques mécaniques des cartes mères de 350 ou 400 W. COM COM +12VDC COM

PC. La nouvelle norme BTX (Balanced Comme aujourd’hui, la norme BTX impose COM +5VDC +12VDC COM

Technology eXtended Form Factor) a pour un ventilateur sur l’alimentation mais elle COM COM Pin 4 Pin 2
Connecteur Alim +12V
NC PWR_OK
principaux intérêts un gain de place et présente aussi un système de refroidisse-
+5VDC +5VSB
surtout une meilleure gestion thermique. ment indépendant pour la carte mère, qui +5VDC +12VDC
Pour évacuer la chaleur dissipée de la l’alimente en air frais de l’extérieur et éva- +5VDC +12VDC
façon la plus efficace qui soit, on a cue l’air chaud de l’intérieur, sans utiliser le COM +3.3VDC

groupé les composants sur le circuit. ventilateur de l’alimentation. Pin 24 Pin 12


Connecteur Alim Principale 044055 - 11

Quand on sait qu’un processeur peut dis-


siper jusqu’à 100 W de chaleur et qu’une Enfin, la puissance des alimentations BTX
simple carte vidéo monte déjà à 50 W, a également augmenté. Une nouvelle voir sur la figure, les 4 broches addition-
on comprend qu’il est temps de bien pen- norme pour les connecteurs d’alimenta- nelles concernent le 3,3 V, le 5 V et le
ser l’évacuation de toute cette énergie, tion (Main power connector) a vu le jour. 12 V. Pour terminer, on va trouver un
sans compter les nappes de câbles et aut- Des 20 broches habituelles, ils sont pas- connecteur à 4 broches, le connecteur
res obstacles qui viennent encore compli- sés à 24 broches. Les 20 premières n’ont d’alim +12 V (+12 V power connector),
quer le parcours. Cf. également l’article presque pas changé de fonction par rap- qui alimente le processeur de manière
sur SATA. La montée en puissance cons- port aux alimentations ATX. Il n’y indépendante.
tante des alimentations n’est pas étran- manque que le –5 V. Comme on peut le (044055-1)

2 elektor - 7-8/2004
Chargeur solaire
à haut η
D. Prabakaran R1 R4

1M
820k
Il s’agit ici d’un chargeur pour accumula- 6
teurs CdNi alimenté par piles solaires. Un V+
8
panneau de cellules solaires ou une série Cellules BT1 3 IC1
SHDN
2
solaires LBI LBO D2
de cellules solaires sont en mesure de (cf. texte) R2
VOUT
1
C1
charger un accu et ce à un rendement (η)

82k
MAXIM 1N5117
L1
supérieur à 80% si tant est que la tension 100µ MAX639 100µH
BT2
40V 7 5
disponible dépasse la tension de l’accu- VFB LX
(600mA)
GND
mulateur « totalement chargé » d’au moins R3 4 NiCd
D1
la chute de tension introduite par une C2

82k
diode, celle qui sera intercalée entre la 47µ
1N5117
série de cellules solaires et l’accumulateur. 25V

L’adjonction d’un régulateur abaisseur


(step-down) permet à une série de cellules 020233 - 11

solaires de charger des packs d’accumu-


lateurs de tensions aux bornes diverses au tension R2/R3 inhibe la boucle de régu- au MAX639 fixe un « plafond » de
courant optimal et à des rendements qui lation interne en forçant la ligne V–FB 200 mA au courant Iout. Il est possible de
approchent celui du régulateur lui-même. (Voltage Feedback, retour tension) au connecter en série jusqu’à 5 cellules
Ceci implique cependant que le circuit niveau bas, le diviseur de tension CdNi à la sortie du chargeur.
intégré soit utilisé de façon non orthodoxe R1/R2+R3 permettant à l’entrée LBI (Low Lorsqu’il est activé, le circuit intégré trans-
(plus connue sous la dénomination de Battery Input) de détecter une diminution fert le courant de sa broche 6 vers sa bro-
« mode Elektor »), lui demandant d’assu- de la tension de sortie fournie par les cel- che 5 par le biais d’un interrupteur interne
rer une régulation du courant de charge lules solaires. La dérive résultant de la dont la résistance intrinsèque est inférieure
de telle manière que la tension de sortie puissance de sortie de crête des cellules à 1 ohm. Tirant profit du faible courant
de la série de cellules solaires reste tout solaires entraîne la ligne LBO (Low Bat- de repos du régulateur (10 µA typique)
près du niveau requis pour un transfert de tery Output) à forcer la ligne SHDN (SHut- et son haut rendement (85%), le circuit
puissance maximum. Ici, le MAX639 DowN) au niveau bas, ce qui se traduit fournit une puissance 4 fois supérieure à
régule sa tension d’entrée et non pas, par une désactivation du circuit intégré. celle que permettrait une configuration
comme à l’accoutumée (mais moins inté- LBI détecte à son tour une croissance de simple diode utilisée couramment sur les
ressant), sa tension de sortie. La tension la tension d’entrée, LBO repasse au chargeurs solaires les plus simples.
d’entrée est fournie par une douzaine de niveau haut et la commande impulsion- La self L1 est une self de choc de 100 µH
cellules solaires amorphes d’une surface nelle permet un transfert à la puissance prévue pour un courant de service de
totale minimum de 100 cm2. maximale vers les cellules CdNi. Un 600 mA.
Revenons à l’électronique : le diviseur de dispositif de limitation de courant interne (020233-1)

2 elektor electronics - 7-8/2004


Sifflet à vapeur
Gert Baars R1
+9V
47k
IC1.A
Ce circuit est constitué d’une demi-dou- C1 R7 P2 +9V
1 2
zaine (6 donc) oscillateurs générateurs 1 15k

d’ondes rectangulaires. Ces ondes sont 47n 10k


R2 14 C12
constituées d’un grand nombre d’harmo- C13
22k IC1
niques. La sommation de 6 de ces IC1.B 100n 7 10µ
signaux rectangulaires de fréquences dif- C2
3 4
R8 16V
1 15k
férentes résulte en un signal constitué d’un 47n
grand nombre de fréquences très diver- R3
IC1 = 40106
ses. À l’écoute, le résultat donne un bruit 27k
qui se rapproche beaucoup d’un sifflet à C3
IC1.C
R9
vapeur. On pourra partant utiliser cette 5 6 +9V
1 15k
électronique dans le monde du modé- 47n
C10 C8
lisme voire même dans un studio d’enre- R4
68k
gistrement. 100µ 100n
IC1.D 25V
Le montage ne comporte que 2 circuits C4 R10 C7
9 8
intégrés. Le premier, un 40106, intègre 1 15k
47n 100n
6 triggers de Schmitt, montés, l’un comme P1
R5
l’autre, en oscillateur. La mise en oeuvre 82k 1
6
de résistances de contre-réaction de IC1.E
3
8 C11
C5 R11 10k 5
valeurs différentes, se traduit par la géné- 11
1
10
15k
IC2
2
ration de fréquences de valeurs différen- 47n 4
220µ
25V
tes elles aussi. Les signaux de sortie des R6
7

triggers de Schmitt sont additionnés par 100k LM386N4 R14


LS1
le biais de résistances. Le résultat de cette IC1.F

10Ω
C6 R12
13 12
sommation est amplifié par IC2, un ampli- 1 15k

ficateur audio du type LM386. Ce circuit 47n R13


C9
8Ω
560Ω

intégré peut fournir une puissance de


1 W environ, valeur plus que suffisante 47n

pour nombre d’applications. Si l’on n’im-


plante pas R13 et que l’on n’implante pas
non plus les composants montés en aval
de P1, on pourra brancher à la ligne de rer un bruit de sifflet à vapeur en « gran- du signal, P1 permettant de jouer sur le
sortie un amplificateur de puissance plus deur nature ». volume.
costaud. Il devient possible ainsi de géné- P2 permet de déterminer la « fréquence » (044002-1)

2 elektor - 7-8/2004
« Ampoule »
à LED blanches

L’idée de fabriquer, à l’aide de quelques au niveau de tension nécessaire pour de la tension du secteur normée officielle-
LED, votre propre lampe de salon vous a- obtenir l’allumage des LED et, de plus, il ment à 230 V.
t-elle jamais effleuré. Si oui, dommage, bloque la crête de courant née de la À noter que ce dernier calcul pêche un
il est trop tard. On trouve déjà ce type connexion au réseau secteur. Cette pointe peu quant à sa précision, vu que dans la
« d’ampoule » prêt à l’emploi dans le de courant pourrait avoir des effets dés- pratique la tension du secteur n’est pas
commerce; de forme identique aux astreux sur les LED. On découvre en outre sinusoïdale. De plus, une tension du sec-
ampoules à halogène classique, elles une résistance de 560 Ω servant à régu- teur que l’on a amputé de 50 V n’a vrai-
peuvent être enfichées dans une arma- lariser le courant de sorte que la lumière ment plus rien de sinusoïdal.
ture 230 V. fournie par les LED est joliment constante. Remarque en guise de conclusion : s’il
Nous en avons autopsié une et y avons La résistance de 560 Ω produit une chute vous faut un bon nombre de LED blan-
découvert, comme nous nous y atten- de tension de 6,7 V,de sorte qu’il circule ches, il peut être intéressant d’envisager
dions, un condensateur servant à abais- un courant de 12 mA par les LED, valeur d’acheter ce type d’ampoule, d’en casser
ser la tension du secteur à la valeur cor- sûre. La tension requise pour l’allumage le ballon à l’aide d’un marteau (envelop-
respondant à la tension de service des des LED est de 15 (LED) x 3 V = 45 V. On per le ballon dans un torchon ou un sac
LED. Cette approche est bien meilleur a partant, aux bornes du condensateur de tissu pour éviter que les éclats de verre
marché et moins encombrante que l’utilisa- électrochimique, une tension de 52 V ne volent dans tous les sens) et de récu-
tion d’un transformateur. bien tassés. pérer les LED. Cela vous coûtera sensible-
L’« ampoule » ne consomme que 1 W ment moins cher que d’acheter des LED
mais elle éclaire également moins Pour mieux comprendre le fonctionnement blanches à la pièce...
qu’une ampoule halogène de 20 W. La de C1, nous pouvons calculer l’impé- (044022-I)
couleur de la lumière produite est un peu dance (c’est-à-dire la résistance au cou-
plus bleue. rant alternatif) à l’aide de la formule sui-
Le principe de fonctionnement de l’élec- vante :
tronique est le suivant : C1 se comporte
en résistance de limitation de courant et 1 / (2π ·f ·C),
R1
évite la circulation d’un courant trop 1M

important (12 mA environ). Le pont de ou C1

redressement convertit la tension alterna- 220n


1 / (2 · 3,14 · 50 · 220 · 10–9) =
400V
tive en une tension continue, les LED ne R2
s’accommodant que d’une tension conti- 14kΩ4. 230V
B1 560Ω
D1
nue pour (survivre et) s’allumer. En effet,
elles ne manquent pas de trépasser Si nous multiplions cette valeur par D2

promptement lorsque la polarité de la ten- 12 mA nous obtenons aux bornes du


15x LED
sion est négative et supérieure à 5 V. Le condensateur une tension de 173 V. C’est 400V 1A
4x 1N4007
C2 blanc

condensateur électrochimique remplit une très proche de la réalité, sachant que la 4µ7
double fonction : il assure un niveau de somme de la tension aux bornes du 63V
D14

tension suffisant pour permettre l’allumage condensateur, 173 V, et de la tension de


D15
des LED pendant la durée pendant fonctionnement des LED, 52 V, nous
laquelle la tension du secteur est inférieure donne 225 V, valeur suffisamment proche
0440022 - 11

elektor - 7-8/2004
Filtre secteur
universel
Les filtres secteurs existent en tous genres
et de toutes formes, avec ou sans entrée
euro, avec ou sans interrupteur intégré. Ce
filtre peut se targuer d’être plus universel,
en ce qui concerne son courant maximal
du moins. La forme de la self utilisée peut
en effet rester la même pour différents cou-
rants. On pourra, en fonction des spécifi-
cations souhaitées, opter pour un type de
self donné, baptisé CCRCDC (Current
Compensated Ring Core Double Chocke
= self à double noyau annulaire compen-
sée en courant). Le tableau joint donne les
caractéristiques d’une série de selfs d’Ep-
cos. Nous avons opté, lors du dessin de

la platine, pour la version la plus com- condensateurs, il ne sera que rarement


Liste des pacte car elle offrait le plus grand choix. nécessaire, dans la pratique, d’avoir à uti-
Il existe également des versions vertica- liser d’autres condensateurs que ceux
composants les, mais attention ! Bien qu’elles parais- mentionnés ici. Faites bien attention au
sent, à première vue, compatibles broche pas des condensateurs et assurez-vous
Résistances : à broche, leur brochage est différent. Si qu’il s’agit de types X2. Pour les conden-
R1,R2 = 470 kΩ vous les implantez sur le présent circuit sateurs de 100 nF nous nous sommes limi-
imprimé elles provoquent un court-circuit tés à la version 15 mm (ce sont les plus
Condensateurs :
C1,C2 = 10 nF/275 VAC X2, au pas de franc (et massif) ! Ce qui explique que courants). Pour les condensateurs de
10/15 mm nous ne les ayons pas prises dans notre 10 nF nous vous offrons le choix entre les
C3,C4 = 100 nF/275 VAC X2, au pas tableau récapitulatif (à noter que dans le versions 10 et 15 mm.
de 15 mm
numéro de nomenclature le N est rem- Une dernière recommandation, superflue
Selfs : placé par un K). peut-être : faites bien attention à ce que
L1 = B82721-A2401-N20 Epcos (Farnell Ce filtre est utilisable jusqu’à 3,6 A (plus vous faites lorsque vous travaillez avec la
976-477) de 800 VA). En ce qui concerne les tension du secteur ! (044039-1)

Divers :
K1 = bornier encartable à 3 contacts au
pas de 7,5 mm L1 = B82721-A2401-N20
K2 = bornier encartable à 2 contacts au 230V R1
pas de 7,5 mm K1 C1
470k

K2
10n
C3 L1 C4

H7

R2 100n 100n
H8

~ ~ C2
470k
K2

10n
044039-1

ROTKELE )C(
1-930440
C4

C1 ... C4 = 275VAC / X2 044039 - 11

IR LR LS,typ. RS,typ. Code de commande


L1

(A) (mH) (µH) (mΩ) version horizontale

0,4 39 450 2000 B82721-A2401-N20


C3
R1

R2

0,4 27 270 1700 B82721-A2401-N21


0,5 18 260 1500 B82721-A2501-N1
0,7 10 90 600 B82721-A2701-N20
C1

C2

1,2 6,8 70 280 B82721-A2122-N20


1,5 3,3 37 190 B82721-A2152-N1
2,0 1,0 13 90 B82721-A2202-N1
K1

~ ~
H5
2,6 0,4 6 60 B82721-A2262-N1
H6

3,6 0,4 6 35 B82721-A2362-N1

7-8/2004 - elektuur
Détecteur de crête
audio simple
Flemming Jensen K1
L +12V
IC1.B
C2 5
Le présent détecteur de crête audio per- &
4
6
met de « monitorer » une paire de K2 10µ
R4

1k
canaux stéréo à l’aide d’une seule LED. L 25V
R1
D1
Les canaux gauche et droit requièrent la

1M
D3
même circuiterie. Nous utilisons ici les
1N4148 IC1.C
niveaux de commutation de portes +12V 8
10
NAND à trigger de Schmitt intégrées 9 &
dans un circuit intégré classique, un P1

4093. Le niveau de déclenchement de la R3


C1

4M7
porte IC1.A (IC1.B) est fixé par le biais
10k
22n
de l’ajustable P1, qui, via R2 (R1), fournit
R2
un niveau de polarisation à haute impé- D2

1M
dance. Lorsque, en raison du niveau +12V +12V
K3
instantané du signal audio superposé à 1N4148
R IC1.A
la tension de polarisation par C3 (C2), le C3 1 14
3
niveau en continu présent sur les bro- 2 & IC1
K4 IC1.D
ches 1 et 2 (5 et 6) de la porte à trigger 10µ
25V 12
7
R 11
de Schmitt tombe en deçà d’un certain & 13
IC1 = 4093
niveau, la sortie de IC1.A (IC1.B) passera
030124 - 11
au niveau haut. Ce niveau est recopié,
via D2 (D1), vers l’entrée de IC1.C, et de
par l’action d’inversion due à cette porte, D3 devrait rester éteinte. On applique crêtes de musique soient joliment visuali-
La LED D3 s’allumera. Le réseau R3/C1 ensuite un niveau audio de type « Ligne » sées par la LED D3. Le circuit a été doté
introduit une certaine temporisation de aux borniers K1 et K3, sous la forme, de de doubles embases RCA pour chacun
manière à permettre une visualisation fia- préférence, de musique comportant un des canaux, gauche et droit, ceci pour
ble de crêtes audio de très courte durée. nombre important de crêtes (avec de bon- éviter d’avoir à utiliser de câbles réparti-
On commencera par mettre le curseur de nes percussions par exemple). On ajuste teurs (splitter) en « Y » coûteux.
P1 en butée vers la borne +12 V, la LED ensuite doucement P1 jusqu’à ce que les (030124-1)

2 elektor - 7-8/2004
Plaque tactile
Rvd Thomas Scarborough P1
MT
+12V +12V

+12V
R2
1M D3
Ce circuit permet de réaliser une plaque

10k
sensible au toucher simple mais réagis- R1 1
IC1.A C5 14
IC1 R5
sant bien. Il est basé sur le mélange de 10k 2 &
3
100n

10k
7
fréquence de 2 oscillateurs pratiquement C1
identiques (IC1.A et IC1.B). Ceux-ci touche
sensitive 100p
oscillent à 30 kHz environ avec les
IC1.C D2 IC1.D
valeurs de composants indiquées. La 8 C3 1N4148 12
P2 10 11
construction identique des 2 oscillateurs MT 9 & 13 &
R3 100n
immunise le système contre les variations 1M

10k
de tension et de température. IC1.B
5
IC1.A et IC1.B accordés à la même &
4
D1
R4
6 C4
valeur produisent une fréquence de bat-

10k
C2
tement nulle (donc 0 Hz) à la broche 10 1N4148
100n

du mélangeur IC1.C. Tout au moins, les 100p


IC1 = 4093
quelques impulsions qui passent sont trop 030429 - 11

courtes pour avoir un effet. La fréquence


de battement nulle est maintenue par un lée par une couche de plastique mince sible au toucher à R1. Il vaut mieux com-
faible degré de blocage de fréquence ou de vernis. mencer par une plaque de faibles dimen-
assez facile à déterminer avec un oscillo- Lorsque la plaque est touchée, une ten- sions (par exemple 5_5 cm) pour vérifier
scope 2 canaux raccordé aux sion DC pulsée apparaît subitement à la la bonne marche du circuit. Placer P1 et
broches 3 et 4 du 4093. sortie du mélangeur, broche 10. C3–C4 et P2 en position médiane (potentiomètres
Il suffit de toucher la plaque raccordée à D1–D2 forment une pompe à diodes. La d’ajustage multi-tours). Réduire lentement
R1 (ou simplement de placer sa main à charge de C4 augmente rapidement, la valeur de P1 et augmenter celle de P2
très courte distance). La fréquence de positionnant les entrées de IC1.D au jusqu’à constater une chute assez brutale
IC1.A baisse sensiblement et la fré- niveau haut et ses sorties au niveau bas. de fréquence à la sortie de mélangeur
quence de battement à la sortie du La LED D3 s’allume. La sortie peut servir IC1.C. D3 s’allume.
mélangeur IC1.C peut augmenter de à attaquer d’autres entrées logiques. Ajuster le circuit au centre de la
quelques 10 kHz. L’alimentation 12 V représente la valeur « bande » de fréquence de battement
La résistance R1 assure une certaine pro- nominale. Elle peut varier entre 6 V et nulle pour obtenir la stabilité la plus éle-
tection contre les décharges statiques 15 V. La consommation est de l’ordre vée. D3 s’allume lorsqu’une main s’appro-
aux broches d’entrée 1 et 2. La plaque de 4 mA. che de la plaque ou la touche.
sensible au toucher peut être aussi iso- Pour régler le circuit, relier la plaque sen- (030429-1)

2 elektor - 7-8/2004
Chargeur de
NiCd/NiMH
sans commutation IC1

LM317
+9V...+25V

Myo Min
Ce circuit remplace la résistance unique
LM317T
limitant le courant souvent utilisée dans les D1
T1
D2
T2
D3
T3

chargeurs de piles très bon marché. La solu-


1N4148 1N4148 1N4148
tion présentée ici sera amortie tôt ou tard R1
BC547
R2
BC547
R3
BC547
car elle permet de dépasser la durée de vie

22Ω

12Ω

270Ω
de quelque 3 mois des NiCd maltraitées 0W5 1W 0W5

par un chargeur de mauvaise qualité.


C1 C2 D4 D5 D6
Le schéma représente un LM317 en confi- adj.

guration à courant constant, mais 470µ


35V
100n
1N4004 1N4004 1N4004
dépourvu de la résistance usuelle fixe ou
variable à la broche ADJ servant à fixer
AAA AA PP3 / 6F22
le courant de sortie. Il n’y a pas non plus
de commutateur avec plusieurs résistan-
ces permettant de choisir le courant de
charge en fonction des 3 types de piles à 040002 - 11
charger : R3 (LR03), R6 et PP3 (6F22).
La tension apparaissant aux bornes de R1
en raccordant par exemple une pile R3 Le courant devrait être un dixième de la geur devrait dépasser le triple de celle de
déchargée provoque la polarisation de capacité nominal de la pile – par exem- l’élément ou des éléments. Il faut en effet
T1 par la diode chutrice de tension D1. ple 170 mA pour une pile R6 NiCd tenir compte de la chute de tension du
La broche ADJ du LM317 fournit alors 1 700 mAh. LM317 et de la tension sur R(n).
environ 50 µA à la pile, ce qui active le
mode de courant constant du circuit. D4 Les piles « PP3 » rechargeables contien- Deux remarques pour finir : le LM317
empêche la pile de se décharger lorsque nent d’habitude 7 éléments NiCd. Leur devrait être équipé d’un petit dissipateur
le chargeur est arrêté ou n’est pas ali- tension nominale est donc de 8,4 V et thermique. Pour des raisons de sécurité,
menté. R1/R3/R3 déterminent le courant non de 9 V comme on le croit souvent. utiliser de préférence un adaptateur sec-
de charge I selon R1/R2/R3 commencent à chauffer teur universel à sortie DC plutôt qu’une
lorsque le courant nécessaire est relative- combinaison spécialisée transformateur
R(n) = (1,25 + Vsat) / I ment élevé. En première approximation, secteur/redresseur.
où Vsat est 0,1 V. la tension d’entrée requise par le char- (040002-1)

2 elektor - 7-8/2004
Modulateur MLI
Si vous avez jamais rêvé de vous essayer
à la Modulation en Largeur d’Impulsion
(MLI = PWM pour Pulse Width Modula-
tion en anglais), le petit montage décrit
dans le présent article devrait vous ouvrir
des horizons intéressants. Nous avons mis
ici l’accent sur la simplicité. Nous avons
fait appel à un double temporisateur du
type 555, ce qui ne manque pas de nous
simplifier très sensiblement les choses.
Nous avons même dessiné un petit circuit
imprimé, de sorte que la réalisation
devrait être une affaire rapidement
réglée. Nous n’avons pas la prétention
de vous proposer une nouveauté, la pré-
sence de ce circuit dans ce numéro double
étant plus particulièrement justifiée comme
extension pour le « gradateur à FET-
MOS » décrit ailleurs dans ce magazine.
Son dimensionnement est partant défini
par ce montage-là.

Liste des C2,C5,C6 = 100 nF


C3 = 1 nF
composants C7 = 2µF2/63 V radial
C8 IC2 C7
C8 = 100 µF/25 V radial
D1

044040-1
0 >19V

C6 C4
P1 Résistances : Semi-conducteurs :
R1 = 270 kΩ D1 = 1N4002
-

C1 R4
R2,R3 = 10 kΩ IC1 = NE556
L

R7
C2 IC2 = 78L15
IC1

R1
R5 R4 = 100 kΩ
PWM

R2
R6 R5,R8 = 1 kΩ
Divers :
T

R8
K1 R6,R7 = 220 Ω
C5 P1 = 2kΩ2 mono linéaire P1 = embase autosécable à 1 rangée de
C3 R3 3 contacts
Condensateurs : K1 = embase autosécable à 1 rangée de
C1,C4 = 10 nF 2 contacts

+15V
Nous avons opté pour une fréquence de
500 Hz, de sorte que chaque demi- R1 R3 R6 R4
≈ 500Hz
220Ω

période du gradateur est divisée en


10k
270k

100k

4 10
5 morceaux (une fréquence faible se tra- R R
1 13
duit par moins de parasites). Le premier R2
DIS DIS

temporisateur, monté en configuration IC1.A IC1.B


10k

C3 R8
5 9
astable classique, fait office de généra- OUT OUT 1k
2 1n 12
teur de fréquence. Nous n’entrerons pas ici 6
THR
8
THR
K1
TR TR
dans le détail de son fonctionnement vu CNTR
P1
CNTR PWM

que l’on trouve toutes les informations 3 2k2


R5
11

requises à ce sujet sur Internet dans la IC1 = 556 1k


R7
fiche de caractéristiques et les notes d’ap- C1 C2 C4 C5
220Ω

plications. Contentons-nous d’indiquer 10n 100n 10n 100n


que la fréquence répond à la formule sui-
vante : 1,49/((R1+2·R2)·C1). C’est à des-
sein que R2 possède une valeur aussi fai- IC2
ble, de manière à ce qu’il soit facile de D1 78L15 +15V
modifier la fréquence en jouant sur la ≥ +19V
1N4002
valeur de R1 et/ou C1. 14
C8 C7 C6
Le second temporisateur travaille en multivi- IC1
brateur monostable qui est déclenché par le 100µ
25V
2µ2
63V
7 100n

différentiateur que constitue la paire


044040 - 11

elektor - 7-8/2004
R3/C3. L’entrée de déclenchement (trigger) de la tension sur l’entrée de commande en entre 3,32 et 12,55 V (pour info, la ten-
réagit à un flanc montant. Une entrée de tension. Ce faisant, on modifie la tension sion d’alimentation du prototype était de
déclenchement active au niveau bas main- allant aux comparateurs internes du tem- 14,8 V). Ce n’est qu’à partir de 3,51 V
tient la sortie du temporisateur au niveau porisateur et partant la durée nécessaire que la sortie devient active, le rapport
bas. L’adjonction de R3 et C3 a pour but pour obtenir le chargement de C4. cyclique minimum étant alors de 13,5%.
d’accroître au maximum la plage de La taille de la plage de réglage dépend L’avantage de cette petite plage « silen-
réglage. La durée d’impulsion du tempori- également du niveau de la tension d’ali- cieuse » est que la lampe est alors éteinte.
sateur monostable répond à l’équation mentation, ce qui explique que nous La résistance R8 protège le circuit contre
1,1⋅R4⋅C4 et vaut partant ici un peu plus avons opté ici pour 15 V. L’excursion de la un court-circuit. Compte tenu de la charge
d’une milliseconde. Ceci correspondant tension de P1 est limitée par le biais des constituée par l’opto-coupleur du grada-
grossièrement à la moitié de la durée de résistances R6, R7 et R5. Avec le dimen- teur, la consommation de courant maxi-
période de IC1.A. La régulation se fait par sionnement actuel, cette tension de com- male du circuit est de l’ordre de 30 mA.
variation, par le biais du potentiomètre P1, mande (Control Voltage) se laisse ajuster (044040-1)

7-8/2004 - elektor 3
Tension auxiliaire
négative
C1
0mA 0mA5 1mA 2mA 3mA 5mA 10mA
R1 330p
-1
Uout
10k

[V]
-3
IC1.A IC1.B
1 5 C2 D2 -U B -5
3 4
2 & 6 &
470n 1N4148 -7

IC1.C
+U B 8 -9
10
9 & D1 C3
-11
14 C4
IC1.D 1N4148 10µ -13
IC1 12 10V
100n 11
7 13 &
-15

U b = +5V U b = +10V U b = +15V 020255 - 12


IC1 = 4011
020255 - 11

Ludwig Libertin logiques et passifs, et voilà ! milliampères malgré les 3 éléments


IC1.A et les 3 autres portes en parallèle logiques en parallèle. En compensation,
Il arrive souvent qu’un circuit ait besoin forment un générateur de signaux rectan- le graphique montre que la tension néga-
d’une tension négative à faible débit par gulaires. D1 et D2 convertissent la tension tive atteint presque la valeur de la tension
rapport à la masse. Il serait déraisonna- alternative en tension continue négative. positive d’entrée – seul le signe change.
ble d’investir dans un transformateur à Le circuit intégré étant un CMOS, la cou- On peut envoyer, si disponible, un signal
enroulement supplémentaire (sans compter rant fourni par la sortie négative en fonction d’horloge de 10 à 50 kHz à l’entrée de
le redresseur et le condensateur électroly- de la tension de fonctionnement positive IC1.A et se passer de R1 et C1.
tique de lissage). Quelques éléments (voir graphique) ne dépasse pas quelques (020255-1)

2 elektor - 7-8/2004
Module BLU
pour récepteurs AM
D. Prabakaran
R1
1M

IC1.A IC1.B A disposer à proximité


Si tant est que la propagation des ondes immédiate du récepteur
1 2 3 4
radio soit favorable, les Ondes Courtes 1 1
et les bandes de radio-amateur sont un X1
bloc de transmissions BLU (Bande Laté-
rale Unique = SSB pour Single Side Band IC1 = 4069
C1 C2
en anglais) qui ne donnent jamais, quelle 455kHz

que soit leur langue, de signal de parole 68p 68p IC1.C


intelligible. La BLU est transmise sans 5 6
1
onde porteuse. Il est nécessaire, pour
démoduler un signal BLU (c’est-à-dire pour I < 10mA S1
IC1.D
le transformer en signal de parole intelligi- 9 8
ble), de faire appel à une porteuse géné- 1
BT1
rée localement au niveau du récepteur. 14 C3
IC1.E
Sachant que la plupart des postes radio IC1
4V5
100n 11 10
OC/PO/GO bon-marché (et même un 7 1
certain nombre des récepteurs de couver-
IC1.F
ture générale plus coûteux) utilisent tou-
13 12
jours encore la vieille fréquence de 1
455 kHz comme fréquence intermédiaire 020331 - 11

(FI), L’adjonction de BLU se résumant en


fait à permettre à la FI du récepteur de Le coeur du circuit est un résonateur céra- pour obtenir un bon battement dépend
détecter un signal de 445 kHz relative- mique 455 kHz ou un quartz, X1. Le réso- du blindage de l’amplificateur FI; il
ment puissant et de laisser le démodula- nateur est utilisé dans un circuit d’oscilla- pourra être modulé par variation du nom-
teur AM (Modulation d’Amplitude) exis- teur CMOS générant un niveau de sortie bre de boucles du câble. Toutes les
tant faire son travail. Le système est connu HF de 5 VCC qui est rayonné par une lon- entrées du 4096 non inutilisées devront
sous la dénomination de BFO (Beat Fre- gueur de câble isolé dont on aura fait plu- être mises à la masse pour éviter toute
quency Oscillator = Oscillateur à Fré- sieurs tours autour du récepteur. oscillation parasite.
quence de Battement). Le degré de couplage inductif requis (020331-1)

2 elektor - 7-8/2004
Détection marche –
arrêt pour moteur
Sur les moteurs monophasés à courant L +U
alternatif (à stator en cage) que l’on ren-
contre communément sur les frigos ou les RE1 R7

10k
machines à laver, on branche toujours Vers
micro-contrôleur Vers
micro-contrôleur
pendant le démarrage un enroulement
supplémentaire qui se déconnecte dès T2
R4 R5
que le moteur est lancé et a atteint une 220k 220k
Moteur
vitesse suffisante. R6 BC547

10k
La bobine additionnelle est légèrement
Détection de passage
décalée par rapport au bobinage princi- L1
Enroulement
L2 par zéro de
auxiliaire l’enroulement principal
pal. Il faut que le courant dans cette Enroulement
bobine soit déphasé par rapport au cou- principal
+U
rant principal pour faire tourner le moteur.
Le déphasage est généralement produit R11
R3
par un condensateur de quelques micro-

10k
TRI1 A2
110 Ω Détection de passage Vers
micro-contrôleur
farads en série avec la bobine auxiliaire. par zéro de
l’enroulement auxiliaire
Quand la vitesse du moteur est suffisante, Du micro-contrôleur T1
G A1
T3
R1 R8 R9
un interrupteur centrifuge la débranche. 1k 220k 220k
Vous ne verrez pas cet interrupteur centri- R2 R10
BC547 BC547
10k

10k
fuge dans le schéma, mais bien un circuit +U
à triac, actif pendant le lancement. Et pas N
de condensateur de démarrage non plus.
044027 - 11
Une fois lancé, le moteur continue à tour-
ner pour autant qu’il ne subisse pas une
charge trop forte. Lors d’une surcharge, le
moteur s’étouffe et cale. Puisqu’il n’y a
plus de force contre-électromotrice, un
Enroulement Enroulement
fort courant s’établit, limité seulement par principal principal

la résistance ohmique du bobinage, ce Enroulement Enroulement


qui va échauffer exagérément le moteur auxiliaire auxiliaire

qui finira par griller. Il est donc important


de trouver le moyen de déceler si le
moteur tourne ou pas. Cela peut se révé- 044027 - 12 044027 - 13

ler étonnamment simple, comme nous


allons le voir.
Quand le moteur tourne, la bobine auxi- et sera en phase avec la tension appli- lente, mais sachez que le schéma n’est
liaire ne sert à rien, mais à cause de la quée. Le graphique reproduit les diffé- qu’un exemple et qu’il est incomplet. Dans
rotation, elle est le siège d’une tension rentes formes d’onde. l’état actuel, il n’est pas utilisable, il faut
induite. Cette tension est en décalage Pour une information complémentaire, lui ajouter d’autres éléments. Et puis sou-
de phase, vu que la bobine est physi- nous vous renvoyons à la note d’applica- venez-vous qu’opérer sous la tension du
quement à une autre place que le bobi- tion AN2149 de Motorola que vous pou- secteur est dangereux, que ce soit pour
nage principal. Si le moteur ne tourne vez télécharger de leur site (www.moto- travailler ou simplement pour mesurer.
pas, la tension ne subit aucune influence rola.com). Nous avons trouvé l’idée excel- (044027-1)

2 elektor - 7-8/2004
Bus I2C et SM
Le bus I2C n’est pas un inconnu pour 1 Début Octet d'adresse Octet de donnée Arrêt

vous, Elektor en a parlé souvent. Et vous ACK ACK


DATA
savez certainement qu’il ne lui faut que R/W R/W
deux lignes pour communiquer, par
exemple, avec un contrôleur et une ou
plusieurs autres puces dans un appareil. CLOCK 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Nous n’en doutons pas non plus, vous 044054 - 11

êtes au courant que Philips en est l’auteur


et aussi qu’il est utilisé principalement 2 +VDD

dans les téléviseurs, magnétoscopes,


récepteurs, etc.
Il manque, hélas, au bus I2C certaines

10k

10k
propriétés dont les fabricants de cartes SCL/SMBCLK
mères avaient besoin. Ils ont donc créé SDA/SMBDATA
leur propre bus, inspiré de l’I2C. Il s’ap-
pelle le bus SM (System Management IC1 IC2 ICn
Bus). La tâche essentielle de son protocole
consiste à établir la communication entre
le processeur et les différents thermomètres, Logique Logique Logique
circuit de charge d’accumulateurs et
même modules de mémoire du PC.
Comme le SMB dérive du bus I2C, on
peut espérer leur trouver entre eux des 044054- 12

correspondances. Il y a de nombreux cas,


d’ailleurs, où des composants dotés de
l’interface I2C peuvent communiquer entre ces entre les deux protocoles. Voyons d’a- bas. Dans la spécification I2C, un niveau
eux par le bus SM, dans les deux sens. bord la vitesse d’horloge. En I2C, elle est bas s’il est inférieur à 1,5 V, il ne
peut varier entre 0 et 100 kHz en mode peut dépasser 0,8 V en SMB. Change-
Les concordances normal, et jusqu’à 400 kHz en mode fast. ment aussi dans la définition du niveau
Les deux protocoles utilisent le même En SMB, la fréquence d’horloge doit se haut : minimum 3 V sur I2C, au moins
mécanisme de départ et d’arrêt. On situer entre 10 kHz et 100 kHz. Le mini- 2,1 V en SMB.
reconnaît une condition de départ à un mum de vitesse découle d’une précaution
flanc descendant sur la ligne de données prise sur le bus SM. Si la ligne d’horloge Avec ces différences de niveau, on pour-
alors que la ligne d’horloge est mainte- reste basse plus de 35 ms, on considère rait se dire que les deux protocoles sont
nue haute. Une condition d’arrêt se mani- que le bus est entré en situation de ges- inconciliables. En pratique les choses s’ar-
feste par un flanc montant sur la ligne de tion de temps mort. Tous les circuits sur le rangent, du fait que la plupart des puces
données tandis que l’horloge reste en bus doivent détecter cet état et refuser génèrent des signaux qui vont à peu près
haut. Ce sont les deux seules situations au toute conversation jusqu’à ce qu’une du zéro à la tension d’alimentation.
cours desquelles la ligne de données peut condition de départ valide se présente. Il La spécification du bus SMB pour le cou-
changer de niveau sous le régime d’hor- s’agit d’empêcher qu’une puce puisse rant de sortie est que les circuits doivent
loge haute. Vous pouvez le constater à la paralyser le bus. pouvoir drainer 100 µA, alors qu’en I2C
figure 1. Une autre différence se rapporte à la il faut au moins 3 mA. La raison en est
À la condition de départ fait suite une définition des niveaux logiques haut et que le SMB est aussi organisé pour les
adresse de 7 bits qui doit être unique
pour chaque puce connectée au bus.
Une autre similitude est la présence d’une
et une seule résistance de bouclage par
ligne de signal, qui assure également la Enquête sur les signaux
polarisation au niveau haut de toutes les
sorties en source ouverte des puces bran- dans un PC
chées, comme on le voit à la figure 2.
Cela forme donc une liaison en OU Si vous voulez expérimenter (à vos propres risques !) sur le bus SM (et l’I2C) sur
câblé. Dès qu’un des CI attire la ligne à votre PC, il vous faut dégoter les lignes Vcc, GND, SMBCLK et SMBDATA. La
la masse, le signal sera au niveau bas, manière la plus simple de les trouver, c’est sur les modules de mémoire. Chaque
indépendamment des tentatives éventuel- module de mémoire est équipé, à côté des puces de mémoire, d’une petite
les d’autres puces.
EEPROM dans laquelle sont stockées les données concernant le module. Toutes
ces EEPROM communiquent par le bus SM. C’est donc l’endroit idéal pour y pré-
Les discordances
lever les signaux voulus.
Cela va de soi, il y a aussi des différen-

elektor - 7-8/2004
plus petits portables, pour lesquels il valeur de 10 kΩ permet généralement Mais, moyennant le respect des différen-
convient de se montrer particulièrement l’entente cordiale entre puces SMB et I2C. ces, il n’y a rien là qui puisse prohiber le
parcimonieux avec le courant disponible. Il existe encore d’autres disparités subti- libre échange entre puces I2C sur un SMB
Cela signifie également qu’une résistance les, comme la capacité maximale du bus, ni l’inverse.
de bouclage plus haute est requise. Une les temps de montée et de descente, etc. (044054-1)

7-8/2004 - elektor 3
Relais commandés
par niveaux
Raj. K. Gorkali +12V +12V

Nul besoin de la grosse artillerie des ordi- R5


D1
RE4

1k
nateurs et autres microprocesseurs à CAN
embarqué pour piloter en séquence qua- 1N4148
T4 +12V
tre relais en réponse à une commande R9
IC1 10k
sous forme de rampe de tension, en voici
RE1
la preuve. Ce circuit obéit à une plage de R4 BC548 D2

tension de 2,4 V à 12 V. En utilisant des

1k
résistances égales dans un réseau en 1N4148
T3 +12V
échelle R1 à R5, on forme des chutes de R8
IC2 10k
tension égales et donc des intervalles de R3
RE2
temps égaux pour assurer la séquence de 1k BC548 D3
3V...12V
commutation des relais. Chaque résis-
tance fait chuter 1/5e de la tension, ce 1N4148
T2 +12V
qui se chiffre par 2,4 V dans ce cas, les R2 IC3
R7
10k
niveaux distinctifs sont ainsi de +2,4 V
1k

RE3
BC548
pour Re1, +4,8 V pour Re2, +7,2 V pour D4

Re3 et +9,6 V pour Re4. Forcément, ces


valeurs dépendent de la tension d’alimen- 1N4148
T1
R6
tation, d’où la nécessité de faire appel à R1 IC4 10k

une source stabilisée.


1k

IC1...IC4 = 4x 741; BC548


1x LM324;
1x TL084;
Intéressons-nous au niveau de commuta- 1x TS924;
tion inférieur. Dès que la tension de com- 030191 - 11

mande dépasse 2,4 V, la sortie de IC1 LM324


monte au voisinage de la tension d’ali- TL084
741 TS924
mentation. Le courant qui en résulte arrive 14 13 12 11 10 9 8
8

à la base de T1, limité à environ 1 mA D C

par R6. T1 passe en saturation et son cou-


rant de collecteur active le relais Re1. A B
Comme la spécification de courant collec-
1

1 2 3 4 5 6 7

teur du BC548 est de 100 mA, la résis-


tance de bobine ne doit pas être infé-
rieure à 120 Ω. Pratiquement la totalité avec une tension d’entrée inférieure à opérationnels dans le même boîtier. Pour
de la consommation relève des bobines 1,5 V ou supérieure à 10,5 V et qu’il est la partie haute de la gamme (10,5 V à
de relais ; selon les types que vous choisi- hors de question d’y appliquer des ten- 12 V), un TL084 ou un amplificateur qui
rez, l’alimentation devra pouvoir débiter sions hors de la plage d’alimentation, accepte une excursion totale en entrée,
jusqu’à 500 mA, si nécessaire. négatives ou supérieures à +12 V. comme le TS924, est nécessaire. Cepen-
Lorsque vous calculez les valeurs du S’il vous fallait un niveau de commutation dant, le TS924 n’accepte pas d’alimenta-
réseau en échelle, rappelez-vous que le entre 0 et 1,5 V, pensez à utiliser un tion au-dessus de 12 V.
741 ne travaille pas convenablement LM324, qui contient quatre amplificateurs (030191-1)

2 elektor - 7-8/2004
Récepteur à
amplification directe
+9V
J310
ANT1 SST310
R6
R3 P2

1k
C6 T5

22k
BC547
100n
10k
log.
D1
C1 C13
1N4148
J310 R4
3p3 SST310 T1 D2

330k
MMBFJ310 D R1 1N4148 100µ
T3 16V D S G
150k

C10 C14 C15


G
T2 R5 100n 470µ
S C8 22n C12

330k
C3 C5 T6 16V
BC557 LS1
L1 100p
T4 MMBFJ310
C2 100p 15p 100n
P1 R2 G
C11
22p C7 C9
22k

5µH6
C4 3n9 8Ω
270p 1n8 1W
500p 1k S
D
BC547 BC547 BC547
020384 - 11

Gert Baars atteint. Le fonctionnement optimal du « récepteur 1V2 ». Le premier chiffre


récepteur en dépend. Dans un cas idéal, indique le nombre d’étages préamplifica-
Les récepteurs superhétérodynes ont été il suffit d’une antenne de 50 cm pour teurs, la lettre V leur nature (« Vorverstär-
fabriqués en série dès 1924, mais leur recevoir plusieurs stations puissantes pen- ker » en allemand, autrement dit « pré-
prix élevé ne leur a permis de s’imposer dant la journée. De nuit, leur nombre s’ac- amplificateur ») et le second chiffre le
que lentement dans les années trente. croît d’un ordre de grandeur. nombre d’étages B.F.
D’autres méthodes de réception plus sim- La plage de fréquence du récepteur s’é- L’utilisation de ce récepteur est des plus
ples, comme l’amplification directe et la tend de 6 à 8 MHz environ. Cette plage simples. En ajustant P1, on arrive fatale-
superréaction, sont restées en vogue jus- couvre les bandes 49 m et 41 m des ment à un point où l’étage commence à
qu’à la deuxième guerre mondiale. OC où se trouvent aussi de nombreux osciller. On le remarque facilement au sif-
Le circuit décrit ici repose sur des tech- émetteurs de radiodiffusion qui peuvent flement émis par le haut-parleur. Revenir
niques anciennes, mais les composants être reçus dans toute l’Europe. Ce n’est en arrière avec le potentiomètre jusqu’à
sont modernes. L’étage d’entrée constitue pas mal quand on pense à la simplicité l’extinction du sifflement. On peut alors
la partie la plus importante du circuit. Un du montage ! syntoniser le récepteur sur une station
couplage à réaction permet d’augmenter Le circuit comporte 6 transistors. Le pre- avec le condensateur variable. La synto-
sensiblement la sensibilité et la sélectivité. mier étage est un amplificateur sélectif. Il nisation nécessite parfois un réajustement
Le premier étage est réglé à la limite du est suivi d’un détecteur transistorisé. Deux du potentiomètre.
régime oscillatoire. C’est ce qui accroît étages d’amplification B.F. complètent le Le récepteur fonctionne entre 5 et 12 V.
l’amplification et la sélectivité (bande pas- tout. Le dernier étage fonctionne en push- Sa consommation est si faible qu’il se
sante plus étroite). Le potentiomètre relié pull pour tirer le meilleur parti possible contente pendant très longtemps de la
au drain du FET doit être réglé avec une du haut-parleur basse impédance. Ce cir- même pile 9 V monobloc.
grande précision pour que ce but soit cuit est aussi connu sous le nom de (020384-1)

2 elektor - 7-8/2004
Stabilisation du
chauffage des lampes
T2
Dr Alexander Voigt BUZ11
+UO
R1 D6
Les lampes bénéficient d’un regain de

2k2
popularité dans la technique audio. Les BUZ11
tubes électroniques encore largement uti- 18V
1W3
lisés (par exemple ECC 83, EL 84) sont R4 R5
C4
R6

100 Ω
chauffés sous 6,3 V. Les doubles triodes G S
D 10µ
ECC 81…83 peuvent aussi être chauffées D1 D2
R2
BC557
1k
2k2 25V
4k7
10k
5k6 T3
sous 12,6 V avec le circuit approprié. C1
R3
C5
Jadis, la tension de chauffage, générale-

100k
T1 R7
ment fournie directement par un enroule- 2200µ
35V BC547
10µ
25V
ment séparé du transformateur, produisait D3 D4 3k9
8k2
(en partie) le fameux bruit dû au réseau. BC
557
Les circuits à lampes actuels traitant le C2 C3 D5 P1
2k2
signal n’ont pas subi de changements 10µ 10µ
2V7
5V6
D1... D4 =
notables. La tension anodique des appa- 1N4001 (1A) 35V 35V 500mW

reils à lampes haut de gamme est le plus 1N5401 (3A)


BY550-50 (5A)
souvent stabilisée. Un bruit mesurable et
audible dû au réseau peut se manifester 1
040104 - 11
dans les étages d’entrée sensibles chauf-
fés par une tension alternative. Une ten-
sion de chauffage continue, stabilisée et
BUZ11
parfaitement constante, améliore la situa- 20
tion. Une lente montée de la tension de Usortie = 12,6 V
chauffage lors de la mise en marche pré-
tension d'alimentation [V]

sente aussi des avantages. Une tension


exactement maintenue et un démarrage 15
progressif (Softstart) influencent positive- Usortie = 6,3 V
ment la durée de vie des lampes. Le régu-
lateur de tension à éléments discrets pré-
senté dans la figure 1 répond à ces 10
conditions. Les valeurs des composants
sont indiquées pour une tension de 6,3 V
(en haut) et 12,6 V (en bas). La charge 2 0 1 2 3 4
en fonctionnement étant constante, il est courant de sortie [A] 040104 - 12

superflu d’utiliser des circuits de protec-


tion particuliers et de prévoir une régula- ces usuelles des diodes zener. Il faut tou- Un dissipateur thermique approprié éli-
tion dynamique optimale. tefois les ajuster si une diode dévie par mine ces 7 W.
trop (cela arrive). L’élément de temporisation R3, C3 et T1
Le circuit de la figure 1 comporte un assurent la montée graduelle de la tension
FETMOS de puissance comme régulateur La résistance de charge de l’amplificateur de sortie. T1 se trouve (presque) à la
série et un amplificateur de réglage clas- de réglage est partagée entre R1 et R2. masse lorsque la gâchette du FETMOS est
sique. La diode zener D5 jour le rôle d’é- Le courant passant par la résistance de activée. T1 bloque toujours plus au fur et
talon de tension. L’émetteur de l’amplifi- charge est pratiquement identique au cou- à mesure que C3 se charge. Finalement,
cateur de réglage T3 (BC547) se trouve rant collecteur de T3. Le FETMOS est en seul le transistor de régulation influence
donc toujours à une tension constante. Le effet commandé presque sans puissance. la tension de gâchette.
courant passant par D5 est fixé à 4 à Le condensateur de filtrage C2 entre R1 Le choix du transformateur secteur
5 mA environ par R5. et R2 sert à réduire le bruit résiduel. Le dépend du courant de charge requis. Le
Le diviseur de tension R6/R7 et P1 appli- condensateur électrolytique C4 et le diagramme permet de déterminer la ten-
quent la sortie UA (grandeur réglée) à la condensateur de lissage C1 remplissent sion source nécessaire. La puissance four-
base de l’amplificateur de réglage T3. la même fonction. La tension d’ondulation nie par le transformateur doit dépasser
Une chute de la tension de sortie cause dépend en outre du courant de charge. d’au moins 30 % la valeur calculée. Une
une diminution du courant collecteur de tension de chauffage de 12,6 V serait
T3, donc une baisse de tension aux bor- La chute de tension causée par le régula- préférable dans la mesure du possible.
nes de la résistance de charge R1+R2. teur série est pratiquement la même pour Dans le cas des doubles triodes
La tension de gâchette du FETMOS aug- une tension de sortie 6,3 V ou 12,6 V. La ECC81…83, par exemple, la puissance
mente. La boucle de régulation est donc chute de tension moyenne du chemin dissipée par le régulateur série à 12,6 V
bouclée. Les valeurs du diviseur de ten- source-drain est de l’ordre de 7 V avec est plus faible.
sion sont choisies en fonction des toléran- un BUZ11 et une charge de 1 A à 6,3 V. (040104-1)

elektor - 7-8/2004
Rapport cyclique
ajustable
50f 10f
B
3
CTRDIV10/ 0
DEC 2
1 10% C
IC1.A 4 IC1.B
2 20%
A IC2 7
14 CTR 14 3 30% 2 CTR
CT=0 & 10 CT=0
4 40%
+ 1
5 50% f Duty Cycle
13 5
15 DIV2 13 6 60% 1 DIV2 3
+ 6 +
11 7 70% 5
DIV5 0 74HC4017 9 DIV5 0 D
12 10 8 80% 4 6
+ CT 15 11 + CT
9 CT=0 9 7
2 2
12
CT≥5

+3V ... +5V

16 C1 16 C2
IC1 IC2
8 100n 8 100n

044011 - 11

Gregor Kleine Ing. Dipl. T

Ce circuit permet de transformer un signal A


d’entrée numérique d’un rapport cyclique
quelconque en un signal de sortie possé-
dant un rapport cyclique ajustable entre Q0
10 % et 80 % par pas de 10 %. Le cœur Q1
du circuit est un compteur de Johnson
décimal type 74HC4017. Celui-ci pos- Q2
sède 10 sorties Q0 à Q9. Une impulsion B Q3
de sortie unique est engendrée à des
instants bien définis en fonction du nom-
bre d’impulsions d’entrée (voir le dia-
Q8
gramme d’impulsions).
On tire parti de cette caractéristique. La Q9
sortie choisie est reliée à l’entrée de réin-
itialisation (MR = Master Reset, broche 2)
d’un compteur 74HC390 par un cavalier C = Q3
enfichable. Un signal haut réinitialise le
signal de sortie du compteur 74HC390.
La sortie Q9 du 74HC4017 est reliée en D

permanence à CP0 et son flanc négatif 3T 7T


sert à positionner la sortie Q0 (broche 3)
du 74HC390 au niveau haut. Le dia- D = 30% 044011 - 12

gramme d’impulsions, illustrant un rapport


cyclique de 30%, démontre que le signal
engendré a exactement le rapport
cyclique désiré.
Les caractéristiques du circuit empêchent l’état de sortie de celui-ci n’est pas unique- fréquence de sortie 20 fois, 50 fois ou
d’engendrer les rapports cycliques de ment défini. même 100 fois plus élevée.
10 % (il s’agirait alors directement de la La fréquence d’entrée doit être 10 fois Le circuit, basé sur des composants de la
sortie Q0 du 74HC4017) et de 90 % : plus élevée que la fréquence de sortie famille 74HC, requiert une tension entre
dans ces 2 cas, les flancs des impulsions désirée. La seconde moitié du 74HC390 3 V et 5 V.
utilisés sont appliqués simultanément à fonctionnant comme pré-diviseur permet (044011-1)
CP0 et à l’entrée de réinitialisation asyn- d’atteindre des rapports de pré-division
chrone MR de 74HC390, de sorte que de 2, 5 ou 10, donc d’utiliser aussi une

7-8/2004 - elektor
La pureté du cristal
en CMOS
Gert Baars
Les quartz résonnent rarement à une fré-
quence fondamentale supérieure à
15 MHz. Quand on veut une fréquence
plus haute, on intercale derrière l’oscilla-
teur à cristal des multiplicateurs de fré-
quence. Le résultat prend la forme d’un
signal sur une fréquence égale à un mul-
tiple entier de celle du quartz. Dans le
monde des radioamateurs, pareil circuit
s’appelle un « exciter » ou excitateur de
fréquence. La plupart du temps, on les
construit à partir de transistors qui, à
cause de leur comportement non linéaire,
produisent des harmoniques qu’il faut
alors filtrer. Une méthode utilisée consiste
à placer un circuit parallèle dans les col-
lecteurs. Un tel montage peut par exemple
se régler sur le triple de la fréquence
d’entrée. Mais malheureusement ce
genre d’entreprise devient vite un projet
ambitieux.
Notre montage ne contient qu’un seul cir-
cuit intégré et une dizaine de composants
passifs, mais il permet de réaliser un
oscillateur complet et deux tripleurs de fré-
quence. En sortie, on trouve donc un
signal dont la fréquence vaut neuf fois
celle du quartz employé. R1 R2 R3
Deux portes de IC1, qui contient six inver- 10k 10k 10k

seurs CMOS à haute vitesse, forment


IC1.A IC1.B IC1.C IC1.D IC1.E IC1.F
avec X1 un oscillateur, lequel fonctionne C2 C4 90 MHz
1 3 5 13 11 9
donc à la fréquence fondamentale du 1 2
1 4
1 6
1 12
1 10
1 8
33p 12p
quartz et délivre une onde carrée à la sor- +13 dBm
C1 C3 C5
tie. Une onde carrée, c’est en fait la +5V ... +6V
somme d’une sinusoïde à la fréquence 10p 330p 100p

fondamentale et d’une infinité de ses har- X1 L1 14 L2


moniques impairs. Et le deuxième étage IC1 IC1 = 74HC04
est précisément accordé sur le premier de 10MHz 7
820nH 270nH
ces harmoniques impairs, le triple donc. 020376 - 11
Sachant que nos lecteurs sont doués
d’esprit critique, il est clair que chacun a
déjà remarqué qu’ici, nous sommes en Dans cet exemple-ci, on trouve donc du
présence d’un circuit « piège » à réso- 30 MHz à la sortie. L’entrée de l’inverseur +5V
nance série. Pire encore, un petit calcul qui suit est fort surchargée, il donnera
prouve que ce circuit est accordé… sur donc de nouveau une onde carrée et on R2
la fondamentale ! Il va donc atténuer la répète la même astuce pour atteindre fina- X1
47k

fondamentale. Parfait ! Mais qui nous dit lement 3 x 30 MHz = 90 MHz.


que l’oscillation aura bien lieu sur l’har- Sous 5 V, le montage produit environ R1 C2
AF in
monique trois ? C’est la contribution des 20 mW dans 50 Ω. Ceci correspond à 22k
5V CC
D1 100n
petits condensateurs de 33 pF et 12 pF +13 dBm et suffit en principe à attaquer
qui, en combinaison avec l’inductance directement un mélangeur symétrique à
de la bobine, forment le circuit résonant diodes. BB105
R3
parallèle voulu. Nous avons donc un Les valeurs de composants indiquées per- L1 C1
47k

circuit qui, grâce à un choix judicieux mettent au circuit de fonctionner jusqu’à


15µH 1n
des condensateurs, affaiblit la fondamen- une fréquence de sortie voisine de
tale et favorise l’harmonique trois. Pas 100 MHz. Si par exemple vous y instal-
020376 - 12
mal, non ? lez un quartz de 8 MHz pour obtenir une

elektor - 7-8/2004
fréquence en sortie de 9 x 8 = 72 MHz, construire un modulateur FM. Particularité 92,205 MHz et les10,700 MHz devien-
les constituants des circuits oscillants, selfs intéressante, une déviation relativement fai- nent 96,300 MHz à la sortie.
et condensateurs, devront être adaptés ble sera elle aussi multipliée par un fac- On peut envisager de mettre en œuvre
d’un facteur 10/8. Arrondissez ensuite teur 9. Les quartz proches de 10 MHz des puces de la série HC. Si elles vous
les résultats pour trouver la valeur la plus sont faciles à trouver et d’un prix aborda- donnent de l’embarras, vous pouvez rele-
proche dans la série E-12. ble, on peut donc aisément atteindre une ver légèrement la tension d’alimentation,
Une autre application possible est la com- fréquence convenable dans la bande de jusqu’à 6 V par exemple.
mande d’un émetteur FM : avec une diode radiodiffusion FM. Ainsi, un quartz de (020376-1)
varicap en série avec le quartz, on peut 10,245 MHz fournit une fréquence de

7-8/2004 - elektor 3
Sonnettes de porte
en cascade
René Bosch S1

Pourquoi faire simple si l’on peut faire TEST

compliqué a sans doute été la devise de S2

notre auteur. L’idée est ici de monter une


seconde sonnette de porte en parallèle TR1 BL1
sur une sonnette existante. Ceci ne
230V 8V
requiert pas, en principe, de composant 1A B1
C1 D1 RE1
électronique, vu qu’il suffit de connecter
la seconde sonnette sur la première. 47µ 12V
25V 1A5
Mais si le transformateur de sonnette B80C1000 1N4148
sonnette existante
existant n’est pas en mesure de supporter (avec bouton de test)
cette charge supplémentaire, cette idée "bouton électronique"
mérite plutôt de finir à la poubelle. Une
solution consisterait à remplacer l’ancien
transformateur par un nouveau plus
costaud. Qui dit plus puissant dit trans- TR2
re1
formateur plus cher ! De plus, le rempla- 8V
230V 1A
cement d’un transformateur existant n’est BL2

pas toujours une sinécure, surtout lors-


qu’il se trouve, par exemple, dans le 044024 - 11
cagibi des compteurs. sonnette supplémentaire

Nous allons partant adopter une autre


approche. Cette électronique est bran- la sonnette. Le pont de redressement relais constitue le bouton « électronique »
chée en parallèle sur la sonnette exis- redresse (que pourrait-il faire d’autre ?) la de la seconde sonnette qui sera elle ali-
tante. Ceci est possible vu que la consom- tension de sonnette présente lors d’une mentée par le biais de son propre trans-
mation de courant est relativement faible action sur le bouton de sonnette, ce qui formateur bon marché.
par rapport à la charge que représente se traduit par un collage du relais. Ce (044024-I)

2 elektor - 7-8/2004
Générateur à très
grande dynamique
Maurice Pilato T1
R2
* voir texte
200k
L’électronique présentée ci-contre fournit,
BF256
à volonté, par manœuvre d’un interrup- 1N4148
D1
1N4148
D2
teur 3 positions, des signaux « triangulai- S1

res symétriques » ou des « dents de scie, 4V


8 4
8V
BT1 1 R 2 1 1
montantes ou descendantes », et ce sur 3V
0V 2
TR 0V
0
une très large bande de fréquence ; leur IC1
3V 6 3 8V
9V
récurrence est commandée par la varia- 0 3V
0V
THR
555
OUT
T2 T3 0V
0

tion de résistance d’un potentiomètre, tout 7


DIS
4V
en délivrant simultanément les impulsions 2
3V
0V
CV
8V
0V
2
1 5
correspondantes à ces signaux. R1
BC548
R3
BC557

Ce circuit nécessite une alimentation indé- C1 CX *


P1

1k

120Ω
1M
pendante flottante qui est constituée, dans 10n
BT2

cette première version, d’une simple pile


de 9 volts. 9V

L’alimentation, comme nous le disions,


flottante, (une pile), débite, à travers le 034028 - 11

potentiomètre de réglage (P1) et la résis-


tance-talon de 120 Ω, un courant de réfé- condensateur Cx , selon l’état, « haut » Si, au contraire, S1 se trouve en position
rence qui définit la fréquence des signaux (« 1 ») ou « bas » (« 0 ») du signal de sor- « 2 », la mise en court-circuit de la diode
élaborés. Ce courant qui traverse la jonc- tie du NE555. D1 va provoquer la montée en tension
tion émetteur/base du transistor PNP Le rôle du FET BF256 est de transposer immédiate de Cx. On obtient, dans ce
BC557 et la jonction base/émetteur du sous basse impédance les variations pro- cas, des signaux de sortie en « dents de
NPN BC548 va provoquer un courant portionnelles au niveau du condensateur scie descendantes ».
constant proportionnel en valeur absolue Cx. Si l’interrupteur, S1, se trouve en posi- Si, pour finir, S1 se trouve en position
entre les collecteurs et les bases de ces tion « 0 » , la montée linéaire en tension « 1 », on obtient des « dents de scie mon-
transistors. Ceci, en fonction de l’état de de Cx va provoquer, à partir d’un certain tantes », car la mise en court-circuit de la
polarité des tensions appliquées entre les seuil, le basculement du NE555, ce qui diode D2 provoque la décharge instanta-
bases et la masse commune de l’alimen- aura pour effet de décharger, linéaire- née de Cx au changement de seuil.
tation générale. ment également, le condensateur Cx. Simultanément à la délivrance des
Le circuit intégré NE555, un temporisa- Réciproquement, à partir d’un second signaux indiqués ci-dessus, on obtient, en
teur on ne peut plus connu, a pour rôle seuil de tension, le processus sortie « 3 » du NE555, des signaux rec-
de piloter les conditions de passage du charge/décharge de Cx sera inversé. tangulaires ou des impulsions brèves (en
courant constant proportionnel au courant Si l’interrupteur se trouve en position « 0 » aiguille) proportionnelles aux durées des
de référence dans l’un ou l’autre des on obtient, en sortie du BF256, des montées ou des descentes des signaux
transistors. Ce courant constant est appelé signaux triangulaires joliment symé- obtenus.
à charger ou à décharger linéairement le triques. (034028)

2 elektor - 7-8/2004
Indicateur
de tension à 2 LED
Bart Trepak R5 +U
220Ω
(+5V...+15V)
Une représentation numérique ou analo- D3 14
n'est pas requis si
alimentation par l'entrée
gique (diagramme à barres) précise est IC1 IC1 = 4093
superflue dans de nombreuses applica- 8V2
7
U IN
tions. Toutefois, quelque chose de plus 0W5 IC1.C IC1.D
8 12
élaboré qu’un indicateur haut/bas serait 9 &
10
13 &
11

le bienvenu. Le niveau de charge de la IC1.A


R1 1
batterie dans une voiture constitue un bon P1
22k 2 &
3
D1 D2
exemple.
4k7

22k
R2

Ce circuit simple, basé sur 2 LED seule- IC1.B

ment (de préférence une LED verte et une


R3
22k
5
&
4
R4
*
6
C1
rouge dans le même boîtier), un circuit
intégré CMOS peu coûteux type 4093 et 10n

quelques résistances, devrait couvrir de


044001 - 11
nombreuses applications de ce genre.
L’indicateur, relié au détecteur approprié,
affiche la quantité mesurée sous forme des intervalles de temps égaux. Leur lumi- une résistance chutrice pour stabiliser la
d’une couleur comprise entre rouge et nosité à peu près égale produit un affi- tension d’alimentation du circuit intégré.
orange ou jaune et vert. chage jaune-orange. Les modifications sont indiquées dans le
IC1.A fonctionne comme oscillateur Si R1 est en circuit, la tension d’entrée schéma en traits discontinus. Avec une
autour de 10 kHz (peu critique) avec les effective de IC1.A est composée de diode zener 8,2 V, la résistance chutrice
valeurs indiquées. Supposons pour le l’onde triangulaire ajoutée à l’entrée DC vaut environ 220 Ω et R1 doit être abais-
moment que R1 ne soit pas raccordé. La Vin. Le rapport cyclique de l’oscillateur sée à 4,7 kΩ.
sortie de IC1.A est un signal (presque) varie avec la tension d’entrée, faisant R4 détermine la luminosité des LED. Empi-
carré : le rapport cyclique avoisine les briller plus longtemps la LED rouge ou riquement
50 %. La tension à la jonction de R2 et verte. La couleur résultante des LED com-
C1 est un signal triangulaire (enfin binées est modifiée. La plage où cet effet R4 = (Vsupply – 2) / 3 [kΩ]
presque) dont le niveau dépend de la dif- se manifeste dépend des valeurs relatives
férence des 2 tensions de seuil de la porte de R1 et R2. Cela permet d’adapter le cir- sans oublier que le courant de sortie du
NAND à trigger de Schmitt IC1.A. IC1.B, cuit à la plupart des tensions d’entrée. 4093 ne dépasse pas quelques mA.
IC1.C et IC1.D constituent des tampons Avec la valeur des composants indiquée et Ce petit circuit peut aussi servir à des
inverseurs et non inverseurs, de sorte que une alimentation 8 volts, les LED varient applications « non critiques » : vérification
les sorties de IC1.C et IC1.D commutent du rouge pur au vert pur pour une tension « marche/marche pas » de piles, indica-
de façon complémentaire. Avec un rap- d’entrée de 2,5 V à 5,6 V. La batterie de teurs simples de température, indicateurs
port cyclique de 50 %, les LED, une rouge voiture surveillée peut alimenter le circuit du niveau de réservoirs à eau, etc.
et une verte, sont commandées pendant à condition d’ajouter une diode zener et (044001-1)

2 elektor - 7-8/2004
Testeur de servo
à 4538
Aucun amateur de modèles réduits ne le
niera, il existe des situations où l’on R1
10k
apprécie(rait) de disposer d’un testeur
R2
de servo de modèle réduit. Tous ceux

82k
P1
d’entre nos lecteurs savent que tôt ou 10k
tard, on se trouve confronté à des C1 C2 16
IC1 = 4538 C3
moments où un tel outil peut se prouver IC1
d’une indiscutable utilité. 100n 220n 8 100n K1
2 1 14 15
Un testeur de servo(-commande) a pour 4 RCX CX 6 12 RCX CX 10
tâche de générer un signal impulsionnel
≥1 ≥1 max. +7V
dont la durée des impulsions positives se 5 IC1.A 7 11 IC1.B 9
laisse ajuster entre 1 et 2 ms. Cette durée R R
3 13
d’impulsion indique à la servo à quelle Servo
position elle doit mettre le bras. Ce signal K2
doit se répéter continûment à une fré-
quence comprise entre 40 et 60 Hz.
044032 - 11
Nous avons eu l’occasion, au cours des
années, de publier l’un ou l’autre testeur de
servo. Dans la plupart de ces circuits uti- Graupner
Conrad Futaba Multiplex Robbe Microprop Simprop
/JR
lisaient un NE555 ou un circuit intégré
dérivé pour la génération des impulsions.
Cette fois, pour changer, nous allons uti-
liser un 4538. Ce circuit intégré intègre
une paire de multivibrateurs astables.
Un coup d’oeil au schéma nous apprend 044032 - 12

que, si l’on fait abstraction du circuit inté-


gré évoqué quelques lignes plus haut, l’é- vante : (R1+P1)⋅C1. De ce fait, lorsque le vaut 82 kΩ x 200 nF = 18 ms. Une fois
lectronique se résume à bien peu de cho- potentiomètre P1 se trouve en butée cor- cette impulsion écoulée, on verra apparaî-
ses. Il existe 2 approches pour faire démar- respondant à sa résistance minimale, la tre un flanc montant sur la sortie Q. Celui-
rer l’un des multivibrateur astable intégrés durée d’impulsion vaut : 10 kΩ x 100 nF ci forcera IC1 à produire une nouvelle
dans un 4538. Si l’on applique un niveau = 1 ms. Si l’on met P1 en butée dans l’au- impulsion. La boucle est ainsi bouclée.
haut à l’entrée I0 (broches 5 et 11 respec- tre sens, à sa résistance maximale, La durée de période totale vaut, en fonc-
tivement), l’arrivée d’un flanc montant sur 10 kΩ, la durée d’impulsion vaut alors tion de la position de P1, de l’ordre de
l’entrée I (broches 4 et 12 respectivement), 20 kΩ X 100 nF = 2 ms. 19 à 20 ms. Ceci correspond à une fré-
constitue le signal de début signifiant l’or- Après cette impulsion, la sortie Q inversée quence de quelque 50 à 53 Hz, ce qui
dre de générer une impulsion. fournira un flanc montant. Ce flanc se tra- se situe largement à l’intérieur de la plage
La durée de l’impulsion présente à la sor- duit par la génération d’une impulsion au de fréquences souhaitée.
tie de IC1.A répond à l’équation sui- niveau de IC1.B. Sa durée d’impulsion (044032-1)

2 elektor - 7-8/2004
Alarme commutée
Rvd Thomas Scarborough +U

14
Il est parfois nécessaire d’utiliser une
IC1
alarme simple, commutée et pulsée. Diffi- 7
cile de faire plus simple que le circuit pré-
senté ici : 4 composants et un résonateur 4 5 10 9
R OUT R OUT
piézo. Bien que le volume ne soit pas des GATE
R1 R2
IC1.A IC1.B
plus puissants, il suffira pour de nombreu- 2k2...

220k
4k7
ses applications.
1 6 13 8
Le circuit est basé sur un temporisateur 3
DIS TR
2 11
DIS TR
12
CNTR THR CNTR THR
double CMOS type 7556. Chaque moi-
BZ1
tié est connectée comme oscillateur asta- C1
ble (un 556 normal ou deux 555 nor- IC1 = ICM7556IPD

maux ne conviennent pas à ce circuit).
Notons que le circuit intégré CMOS
7556 est fourni par de nombreux fabri- 040150 - 11

cants qui ajoutent leur préfixe et suffixe


au code. Le produit de Texas Instruments, IC1.A est un oscillateur lent, activé par la fait que la capacité d’un avertisseur piézo
par exemple, est désigné par mise au niveau haut de la broche de réin- passif est de quelques 10 nanofarads,
« TLC556CN ». itialisation 4 et désactivé par sa mise au bien que cette valeur varie fortement. Un
Cette configuration de circuit est peu utili- niveau bas. L’oscillateur audio IC1.B est son est émis au rythme de la charge et
sée. La raison en est probablement l’in- activé de façon identique au niveau haut décharge du « condensateur avertis-
fluence perturbatrice d’une charge un peu et désactivé au niveau bas par la broche seur ». Pour maximiser le volume sonore,
élevée sur le rythme de l’oscillateur. Elle de sortie 5 de IC1.A reliée à la broche choisir R2 pour que l’avertisseur piézo
est toutefois particulièrement utile dans le de réinitialisation 10. fonctionne à sa fréquence de résonance.
cas des entrées logiques à impédance Le circuit fonctionne entre 2 V et 18 V.
élevée. C’est un moyen plus simple que L’avertisseur piézo X1 sert aussi de Une tension relativement élevée fournit un
la configuration « orthodoxe » d’obtenir condensateur déterminant la fréquence volume satisfaisant, mais il ne faut pas
un signal carré avec une durée de cycle des oscillations, simplifie ainsi l’oscillateur dépasser 18 V.
de 1:1. audio IC1.B. Cette solution repose sur le (040150-1)

2 elektor - 7-8/2004
Allumé – éteint
Trevor Skeggs NC NO
+12V

+12V
L’omniprésent 555 a encore frappé ! Le RE1 D3
Rb R1

1k
6k8
voici, dans le mode bistable, en fonction
de poussoir : un coup j’allume, un coup D1
j’éteins. Il se base sur le même principe 1N4148 4 8

de charge stockée dans un condensateur COM


7
R
DIS
et qui conduit un trigger de Schmitt d’un IC1
ICM7555
seuil à l’autre, comme dans le circuit OUT
3
2
publié dans le numéro d’été 2002, le TR
6
n°067 « Bouton-poussoir-interrupteur ». S1
THR
CV
Celui-là était fait de composants discrets, 5 1
ici nous allons plutôt nous servir des Rt
deux comparateurs et de la zone neutre 220k
D2
entre les seuils créés par la chaîne de
résistances, ainsi que du bistable, inté- C1
Rb R2

grés dans le 555.

1k
6k8
Le circuit montre un interrupteur au 4µ7
25V
repos, dont l’état est indiqué par une
030176 - 11
LED, soit orange, soit rouge, comman-
dée exclusivement par la sortie bipolaire
à la broche 3. Quand le poussoir est en circuit ouvert, contacts du poussoir ne peuvent avoir
La sortie à collecteur ouvert (broche 7) ali- l’entrée est polarisée à l’intérieur de cette aucun effet. Quand on appuie sur le bou-
mente un relais de 100 mA pour commu- plage, à la moitié de la tension d’alimen- ton, la charge emmagasinée est suffisante
ter le circuit utilisateur. Évidemment, si un tation, par deux résistances d’égale pour permettre à la sortie de basculer
témoin de service existe ailleurs, vous valeur, Rb. Pour éviter que lors de la mise dans l’état opposé avant d’être écoulée,
pouvez omettre les deux LED et les deux sous tension le circuit soit dans un état puis à l’entrée de revenir dans la zone
résistances et utiliser la broche 3 pour indéterminé, on peut prévoir une mise à neutre sous l’influence des résistances Rb.
commander le circuit utilisateur, soit direc- zéro initiale à l’aide d’une résistance Pour le condensateur, un minimum de
tement, soit par l’intermédiaire d’un trans- branchée entre la source et la broche 4 0,1 µF conviendrait, mais il est plus sage
istor. Le modèle original NE555 (pas le et de là, un condensateur à la masse. de prévoir davantage, pour tenir compte
CMOS) peut fournir ou drainer un cou- Un condensateur et une résistance de des rebonds des contacts, mais aussi
rant de 200 mA par la broche 3. forte valeur (Rt) mémorisent l’état de sor- d’une hésitation sur le bouton. On obtient
Les valeurs de composants ne sont pas cri- tie immédiatement avant l’action sur le une réponse de 2 secondes avec 10 µF
tiques, la plage d’insensibilité s’étend de bouton et produisent une immunité passa- et 220 kΩ.
1/3 à 2/3 de la tension d’alimentation. gère durant laquelle les rebonds des (030176-1)

2 elektor electronics - 7-8/2004


Extension de
commande IR rustique
Raj. K. Gorkhali
R1 R3

100k

100k
Nombre d’appareils électroniques grand-
public tels que téléviseurs, magnéto- R5
1M
scopes, lecteurs de CD et de DVD, utili-
BPW41 IC1
sent une télécommande infrarouge (IR). Il 7 BT1
3 T1
peut s’avérer utile, dans certains cas, 6 K1
R2 C1 100mA
d’accroître la portée de la télécommande 3k3
2
P1
max
9V
disponible et c’est là que sort de sa boîte 47n
4 BD240
le diablotin de circuit décrit ici; il reçoit le LM741D
R6
470Ω
R7
signal IR émis par votre télécommande et R4

1k

56Ω
100k
le retransmet, par exemple, dans une
2x
autre pièce après avoir contourné l’angle A D2 IR LED
C
d’un mur. D4
D1
IR
La photodiode D4 est connectée, par le LD274
D3

biais de la résistance R2 et du condensa- BPW41


LD274
teur C1, à l’entrée inverseuse d’un ampli-
ficateur opérationnel du type 741.
030103 - 11
Comme la photodiode BPW41
(Vishay/Telefunken) requiert d’être pola-
risée en inverse pour convertir de l’éner- ment élevé à travers les LED IR D2 et D3. arrivée à destination fiable du signal IR.
gie lumineuse en une tension électrique, Il faut cependant veiller à ce que le cou- À noter que les courants mentionnés sont
elle se trouve également reliée à la ligne rant pulsé traversant les LD274 ne des courants de crête et que le courant
de l’alimentation positive par le biais de la dépasse pas de l’ordre de 100 mA, d’où consommé en réalité sera sensiblement
résistance R1. L’entrée non-inverseuse du la présence d’une résistance de valeur plus faible, ceci en raison du rapport
741 est forcée à la moitié de la tension fixe prise en série avec l’ajustable P1. D1 cyclique faible des impulsions IR.
d’alimentation par la présence de 2 résis- est une LED classique qui clignote lors de Il est possible d’accroître la directivité des
tances de valeur égale, R3 et R4. la réception d’un signal IR émis par la LED IR et partant la portée de notre ral-
On trouve, en aval de l’amplificateur, un télécommande. Il faudra, en ce qui longe pour télécommande, en dotant les
transistor « postcombustion » du type concerne le réglage de l’ajustable P1, différents composants concernés d’un
BD240 capable de faire passer des veiller à limiter le courant IRED à la valeur réflecteur chromé.
impulsions de courant de niveau relative- nécessaire (sans plus) pour obtenir une (030103-1)

2 elektor - 7-8/2004
Micro - Web
Jürgen Wickenhäuser

Mesurer et réguler à
distance, grâce à
Internet, cela est
possible. Mal-
heureuse-
ment, le plus
souvent, les
serveurs
Web se
trouvent à
l’abri de
grands


coffrets
gris ron-
ronnant
gentiment.
Peu pratique
pour garder à
l’oeil votre frigi-
daire, votre cafe-
tière automatique ou
votre chauffage central.
server Commandez et
régulez via Internet

Le micro Webserver d’Elektor est un Le concept ver, « parle » également ce protocole !


participant à part entière au trafic N’ayons pas peur de mots : la techno- Il n’y a, techniquement parlant, aucune
Internet, tout en étant de dimensions logie qui se cache derrière un tel sys- contre-indication à connecter le micro
réduites et d’une complexité très tème est relativement complexe. Nous Webserver directement à un PC par le
relative. Il s’agit en fait d’une ne pourrons partant pas entrer dans biais d’un câble convenable dit cross-
petite carte à microcontrôleur nombre de détails intéressants n’étant over-cable. Nous sortirions cependant
dotée d’une interface pas vraiment indispensables pour un du cadre de cet article si nous entrions
réseau. De par la compa- serveur Web « simple ». Si vous voulez dans le détail vu que dans certains cas
cité et l’universalité de en savoir plus, nous ne pouvons que cela impliquerait une modification du
la carte à microcontrô- vous recommander d’examiner le logi- paramétrage au niveau du PC.
leur, le micro Web- ciel l’accompagnant. L’interface est elle,
server d’Elektor en tout état de cause, d’un confort utili-
convient idéale- sateur indiscutable. Ainsi, par exemple, Le matériel
ment pour les les variables de programme peuvent Après cette (longue) introduction
applications de être utilisées directement dans des venons-en aux faits. La plate-forme
mesure et de sites Internet. Il est pratiquement matérielle utilisée est la carte à
régulation. Le impossible de faire encore plus simple ! MSC1210 (Hors-Gabarit 2003). Si vous
fait que ce La programmation se fait en ne la possédez pas, sachez qu’elle est
système langage C. Ne laissez pas tomber disponible toute montée auprès des
puisse être lu immédiatement les bras si C vous est adresses habituelles, de même d’ailleurs
et piloté d’où inconnu. Ce projet convient indubita- que la carte d’extension décrite dans le
que ce soit blement même à un débutant. présent article (figure 1).
dans le La seule nouveauté est donc cette
monde via carte d’extension. Il ne s’agit en fait de
Internet est Connexion rien de plus que d’une carte réseau
une caracté- Internet et Ethernet ont des liens « client » conçue pour la carte MSC. Le
ristique on étroits. Ethernet est un standard qui coeur de cette extension est un driver
ne peut plus spécifie la liaison. La vitesse de trans- Ethernet du type CS8900A (cf. le
intéressante ! fert est normalement de 10 ou de schéma de la figure 2). Comme il est
En dépit de 100 Mbits/s, paramètre déterminé de coutume sur les cartes réseau, une
ces possibilités automatiquement lors de l’établisse- paire de LED, D1 et D2, donnent l’état
incroyables, le ment de la connexion. Pour ce projet, de la liaison réseau. D1 s’allume pen-
matériel requis nous utilisons la variante 10 Mbits, dant 6 ms à chaque fois qu’il y a récep-
se limite en fait à vitesse plus que suffisante dans le cas tion ou émission d’un paquet de don-
bien peu de cho- d’un serveur Web enfoui (embedded). nées, mais aussi en cas de collision
ses : il suffit, en prin- Nous supposons que vous disposez entre 2 paquets.
cipe, de 2 circuits déjà d’Ethernet. Dans ce cas-là vous La seconde LED indique que le
intégrés pour réaliser pourrez connecter directement le ser- CS8900A reçoit les impulsions de liai-
un serveur Web complet ! veur Web à un hub ou un switch. son (link) correctes. Avec Ethernet, ces
Autant mettre tout de suite Ethernet nous sert de porte vers Inter- impulsions servent à la synchronisation
les choses au clair : il ne s’a- net. Il a également été défini un proto- de l’émetteur et du récepteur; lorsque
git pas ici de l’une ou l’autre cole pour l’établissement d’une com- cela est le cas, la LED D2 s’allume.
carte de démonstration ou de munication avec Internet (par le biais La puce réseau est en outre dotée d’un
prototype, mais d’un système pou- d’Ethernet par exemple). Tout ceci est émetteur/récepteur (transceiver)
vant être utilisé dans l’industrie dont paramétré dans le protocole TCP/IP. 10BASE-T complet. 10BASE-T est le
la flexibilité dépasse de loin tout ce Nous supposons ici que le réseau standard pour Ethernet à 10 Mbits/s
que nous pouvons en dire ici. auquel est connecté le micro Webser- par paire torsadée. Il suffit de quelques

9
Figure 1.La carte à MSC1210 avec extension réseau, un couple puissant !

U+

D4 D3 D1 D2

C10 C4 C5 C6 C7 C8 C9
USER USER LAN LINK
LED1 LED0 100n 100n 100n 100n 100n 100n 100n ACTIVITY PULSES

R9 R8 R10 R5 R6 R7

4k7
1k

1k

1k

1k

1k
K1 9 22 56 69 90 85 95
DVDD1
DVDD2
DVDD3
DVDD4

AVDD1
AVDD2
AVDD3

VCC1
DGND2
RD 61 16
P37 IOR DMACK0
WR 62 14
P36 IOW DMACK1
INT1 33 12
INT1 IOCS16 DMACK2
DMA

INT0 15
INT0 DMARQ0
NET_RES LAN-RESET 75 13
P17 RESET DMARQ1
P16 (ACTIVE HIGH) IC1 11
P16 DMARQ2
P15 97
P15 XTAL1
X1
P11 76
P11 TEST
P10
P10
DATA- 98 36
DGND3 XTAL1 SBHE
BUS 20MHz 64
VIN_D2 IOCHRDY
AD0 65 49
VCC2 SD0 REFRESH
AD0 AD1 66 29
P00 SD1 MEMR
AD1 AD2 67 28
P01 SD2 MEMW
AD2 AD3 68 34
P02 SD3 MEMCS16
AD3 AD4 71
P03 SD4
AD4 AD5 72 77
P04 SD5 SLEEP
AD5 AD6 73
P05 SD6
AD6 AD7 74 100
PO6 SD7 LAN
AD7 27 99
LED

P07 SD8 LINK


26 78
ALE SD9 HC1
25
DGND4 SD10
ADR15 CS 24 83
P27 SD11 DO+
21 84
P26 SD12 DO–
20 79 T1
P25 SD13 DI+
AUI

19 80 R2
P24 SD14 D1– 8 9
ADR03 18 81 24Ω9
P23 SD15 CI+
ADR02 82 C3
P22 CI– 7 10
ADR01 63 K3
P21 AEN CS8900 68p
ADR00 87 R3
P20 TXD+ 6 11 1
ADR00 37 88 24Ω9 TX+
SA0 TXD-
10BT

VCC3 2
ADR01 38 91 TX-
DGND5 SA1 RXD+ 3 14 3
ADR02 39 92 RX+
SA2 RXD+ R1 4
Peripheral-Bus ADR03 40
SA3
100Ω

2 15 5
41 32
ADDRESS- SA4 IRQ0 6
BUS 42 31 RX-
SA5 IRQ1 1 16 7
INT

43 30
SA6 IRQ2 8
44 35
SA7 IRQ3 HALO
45
SA8 TG43-1406N RJ45 LAN
46
SA9
47 93 C1 C2
SA10 RES
48
SA11
50 100n 100n
4
INT1
INT0

SA12 EESK
P16
P15

P10
P11

S1
51 3
SA13 EECS
E2PROM

52 6
SA14 EEDI
53 5
USER SA15 EEDO
PORT1_6
PORT1_5
PORT1_1
PORT1_0
DGND6
INT1
INT0

54 2
VCC4

SA16 ELCS
58 17
SA17 CSOUT
59 R4
SA18
4k99

60 7
USER PAD SA19 CHIPSEL
DVSS1A

DVSS3A

AVSS0
AVSS1
AVSS2
AVSS3
AVSS4
DVSS1

DVSS2
DVSS3

DVSS4

8 10 23 55 57 70 1 89 86 94 96

044026 - 11

Figure 2. Le coeur de la carte réseau est une puce réseau du type CS8900.

10 elektor - 7-8/2004
Applications Le micro Webserver convient idéalement pour :
Station météo en ligne automatisée : – régulation de relais ou MLI
– température
– pluviométrie Interface Web pour applications domestiques :
– détection d’orages – suivi de température frigidaire et congélateur
– vitesse et direction du vent – activation machine à café. chauffage central, éclairage
– hygrométrie – commande pare-soleil et volets roulants
– niveau du réservoir d’eau de pluie – éclairage extérieur
– luminosité – détection d’intrus

Surveillance et commande de machines : Contrôle d’accès et enregistrement en combinaison


– vitesse avec :
– tension et courant – lecteurs de cartes d’accès
– température – barrières lumineuses
– niveau de liquide – ouverture de portes
– débit
– pression Terminal pour base de données centrale en combi-
– commande de vanne ou de soupape naison avec affichage LCD et lecteur de code barre

composants externes. petite carte. Une fois que le serveur est À nouveau l’adresse attribuée précé-
Le transformateur (pris directement en en ligne (« up ») vous allez pouvoir pro- demment. Et c’est tout : ce que vous
aval de l’embase RJ45) assure une iso- céder aux premiers essais. voyez apparaître maintenant provient
lation galvanique par rapport au reste C’est là que les choses deviennent de la petite carte (cf. figure 5).
du monde. intéressantes... Reliez On voit également
La platine (figure 3) est dotée d’une la carte au réseau. La dans la fenêtre du
partie à « pastilles d’expérimentation » LED D2 doit rester Références Internet terminal quelle est la
de sorte que l’on dispose, outre de allumée en perma- [1] www.wickenhaeuser.com uC/51-compiler page demandée.
l’espace disponible sur la carte à nence lors de la avec code-source
MSC1210 proprement dite, également reconnaissance d’un [2] www.mikrocontroller.info/kabelsalat/
de place pour réaliser ses propres signal Ethernet. Il y a Layout d’un câble modem zéro (nulmodem)
Comment
applications. On dispose, sur la rangée de l’espoir. Cepen- [3] www.ti.com/msc MSC121x Homepage ça marche
la plus à gauche du champ de pas- dant le vrai test reste
[4] groups.yahoo.com/group/TI-MSC
tilles, K2, d’un certain nombre de à effectuer. Vous pou- Que s’est-il passé
Groupe utilisateurs du MSC121x. Vaut la
signaux librement accessibles (cf. vez essayer, sur la peine. Gratuit, requiert cependant un enre-
lors de la demande
figure 2). La carte LAN comporte en ligne de commande gistrement. de page Internet ?
outre une paire de LED et un bouton- (fenêtre pour com- Vous établissez une
[5] groups.yahoo.com/group/TI-MSC/files
poussoir. Le connecteur devant servir mande DOS ou invite On trouve ici les outils pour le MSC121x, le
liaison avec une
à la connexion à la « carte-mère » a été de commande), de downloader original de TI par exemple. adresse IP. En fait les
disposé de façon telle que l’extension « pinger » le serveur. choses sont encore
[6] www.cirrus.com/en/pubs/proDatasheet/
puisse être disposée à côté de la carte Entrez, sur un PC plus compliquées :
cs8900a-4.pdf
à MSC1210 ou en dessous de celle-ci. avec liaison réseau : Fiche de caractéristiques du pilote de réseau vous établissez une
Dans ce dernier cas, les 2 platines CS8900A. liaison avec un « soc-
pourront être montées en sandwich et ping 192.168.1.156 ket » à une adresse
séparées à l’aide d’entretoises. donnée. Un socket
Bien que la réalisation de ce projet soit instruction où l’adresse IP est bien est une sorte de prise à laquelle ne
extrêmement simple, il nous faut faire entendu l’adresse que vous avez attri- peuvent être branchées, dans le cas
une remarque. La consommation de buée auparavant au micro Webserver. présent, que des liaisons Internet. Un
courant de la puce LAN est, comparée La LED D1 se met à clignoter pour socket se voit attribuer un numéro de
à celle du microprocesseur, relative- signaler le transit de données sur port spécifique, pour les serveurs Web
ment élevée, entre 100 et 120 mA. La Ethernet et, dans la fenêtre de com- il s’agit souvent du port 80. Nous le
tension d’alimentation de 5 V est déri- mande, le serveur devrait répondre. retrouvons à l’aide de la ligne
vée de la carte à MSC1210. Pour éviter PING est un protocole simple, permet- SOCKET_SETUP(i, SOCKET_TCP,80,
que le régulateur ne chauffe trop, nous tant d’envoyer quelques octets dont on FLAG_PASSIVE_OPEN).
recommandons instamment d’alimen- attend un écho en retour. Très pratique Le dernier paramètre signifie que le
ter l’ensemble à une tension comprise pour tester rapidement une liaison socket est passif. Cela signifie que l’on
entre 7,5 et 9 V et pas plus ! réseau. attend une demande en provenance
Si l’opération a réussi, il est également d’un « client ». Les sockets sont créés
possible d’accéder au serveur à l’aide dans une boucle for. Leur nombre
En ligne d’un butineur (browser) Internet. Il suf- détermine le nombre de clients pou-
C’est à peu près tout ce que l’on peut fit d’entrer : vant accéder simultanément au ser-
dire au sujet du matériel. L’encadré veur. Attention cependant, chaque soc-
indique comment configurer cette http://192.168.1.156 ket coûte de la mémoire, leur nombre

7-8/2004 - elektor 11
Liste des
composants
Résistances (CMS) :
R1 = 100 Ω 0603
R2,R3 = 24Ω9 0603
R4 = 4kΩ99/1% 0603
R5,R10 = 4kΩ7 0603
R6 à R9 = 1 kΩ 0603

Condensateurs (CMS) :
C1,C2,C4 à C10 = 100 nF céramique
0603
C3 = 68 pF céramique NPO 0603

Semi-conducteurs (CMS) :
IC1 = CS8900A-CQ (5 V) TQFP100
D1 à D4 = LED puce 0805
Couleurs recommandées : D1 vert, D2
jaune, D3 et D4 rouge

Divers :
T1 = transformateur Ethernet TG43
(Halo) ou ST7010T (Valor), cf. point [6]
X1 = quartz 20 MHz HC49 CMS
K1 = embase à 2 rangées de
17 contacts
K2 = embase à 1 rangée de 8 contacts
(n’est pas mis en place !)
K3 = connecteur RJ-45 (blindé)
S1 = bouton-poussoir miniature

Pour le logiciel, les platines vierges et les


platines toutes faites : cf. encadré « Il
vous faut »

Figure 3. La carte réseau


connectée à la carte à MSC1210.

Figure 4. Cette page Web est


envoyée par le micro Webserver.

12 elektor - 7-8/2004
Configuration de la carte
Le micro Webserver ne fonctionne qu’avec un réseau TCP/IP. Comme tous les aut- Bon, l’adresse IP a été changée dans ELM FLEX.C, le projet est compilé et vous êtes
res ordinateurs d’un réseau TCP/IP, le présent micro-ordinateur se voit attribuer sur le point d’appuyer sur « DL.BAT »... un instant SVP. Il reste encore à disposer
une adresse unique lui aussi, l’adresse IP. Avant de pouvoir nous lancer dans la du downloader originel de Texas Instruments (DOWNLOAD.EXE). Vous le trouverez
programmation du contrôleur il nous faut déterminer manuellement la dite adres- par exemple auprès du groupe MSC chez Yahoo [4] et pourra être placé dans le
se. En effet, le micro WEBserver ne travaille pas avec une attribution automatique dossier du projet. Vous pouvez également mettre ce fichier à un endroit moins
des adresses. En standard, l’adresse IP attribuée est 192.168.1.156. Il s’agit d’une dédié, la position devant cependant être indiquée dams DL.BAT.
adresse faisant partie d’une série spécialement réservée pour des réseaux n’étant Il ne faut pas oublier de placer les cavaliers J1 et J2 sur la carte à MSC1210 (J3
pas reliés directement à Internet. Les abonnés à ADSL ou à Internet par le câble, reste ouvert). En l’absence de J1 et J2 la carte est protégée contre une réinitialisa-
utilisent sans doute une telle série. Les adresses ayant la forme 10.0.0.x font éga- tion et tout changement du progiciel (firmware) via le PC. Il reste pour finir, à
lement partie de cette catégorie. disposer d’un câble modem zéro pour la connexion de la carte au PC. Une fois le
Il existe peut-être la possibilité de demander une « vraie » adresse Internet pour le downloader présent, le fichier DL.BAT modifié si nécessaire (port COM et/ou che-
micro Webserver, mais cela dépend de votre fournisseur d’accès. Il vous faudra min vers le downloader) et que la carte alimentée est connectée au port correct du
vérifier et déterminer vous-même la série d’adresse à utiliser et quelle adresse est PC, il reste à cliquer sur « DL.BAT » dans JFE.
disponible pour attribution au serveur. Si tout se passe comme prévu, la carte MSC1210 se manifeste par un petit texte et
Une fois une adresse choisie, nous pouvons faire appel aux logiciels de program- si l’on ne voit pas apparaître le texte « <NET FAILURE> », c’est que la carte
mation et aux fichiers C nécessaires. Une partie du code-source nécessaire, la par- Ethernet est reconnue ! Il faut en outre que l’une des LED rouges de la carte MSC
tie implémentant en fait le serveur Web, est fournie avec le compilateur uC/51 (à clignote lentement.
compter de la version 1.20). Il est possible de télécharger une version de démons- N’oubliez pas, après le téléchargement, d’enlever les cavaliers J1 et J2 !
tration parfaitement fonctionnelle de ce compilateur depuis la page Web de l’au-
teur [1]. La seule différence par rapport à une version enregistrée est que la taille
du code pour ce micro Webserver est limitée à 16 Koctets, ce qui est suffisant pour
la présente application. Le paquet comporte aussi des exemples de code-source
pour l’initialisation du serveur Web et l’exécution d’une page Web (+ quelques
pages à titre d’exemple).
Après installation du compilateur uC il faut commencer par créer un « espace de
travail » (Workspace) pour MakeWiz. Ouvrir, dans MakeWiz, le fichier
...\SRC\MSC1210\ELM_FLEX\ELM_FLEX.MAK. Modifiez ensuite le texte (en ajou-
tant votre propre numéro de version par exemple) de façon à libérer le bouton
Save. Cochez la case « Write JFE-Workspace File » et enregistrez le fichier (figu-
re 5).
Il est possible maintenant de lancer l’éditeur JFE (nos remerciements à Jens
Altmann). Dans JFE ouvrir le fichier ...\SRC\MSC1210\ELM_FLEX\ELM_FLEX.WSP
avec « Open Workspace ». L’éditeur montre alors tous les fichiers faisant partie de
ce projet. Il faut commencer par entrer dans le fichier ELM_FLEX.C l’adresse IP
définie précédemment. Cela peut se faire dans la ligne :
COMPOSE IP(my ip, 192.168.1.156).
Dans un Workspace créé dans
MakeWiz, veillez à avoir, en JFE,
Figure 5. Enregistrer le projet avec MakeWiz.
3 boutons spéciaux, à savoir
« MAKE », « RE-MAKE » et « DL.BAT ».
Avec « MAKE » on compile le projet,
seuls le fichiers ayant effectivement
changé étant retraités. C’est courant et
la façon la plus rapide de générer le
fichier .HEX destiné au microproces-
seur. « RE-MAKE » sert en cas de modi-
fication de quelque chose qui ne se
trouve pas dans le « Workspace », les
fichiers d’en-tête (.h) par exemple.
Avec cette instruction, tout est recom-
pilé. « DL-BAT » permet, pour finir, de
transférer le résultat vers la carte
MSC. C’est en fait l’exécution d’un
fichier batch auquel JFE ajoute un
paramètre, qui est toujours le nom du
fichier-cible, « ELM_FLEX » (sans
extension) dans le cas présent.
Dans le fichier batch (qui se trouve
aussi dans le dossier du projet) on
donne la ligne de commande démar-
rant le « transfert » vers la carte MSC.
Ici ce sera :
download /F%1.hex /X11 /P1 /T
/B9600
Le paramètre P1 indique que l’on doit
utiliser le port COM1 du PC pour la
programmation (peut partant être
Figure 6. Avec JFE, tous les fichiers sont à portée de main.
modifié si nécessaire).

7-8/2004 - elektor 13
Il vous faut www.wickenhaeuser.com et, comme toujours, sur le site Web
d’Elektor, www.elektor.fr.
Le micro Webserver se compose : Le logiciel de programmation pour la carte à MSC1210
(Downloader.exe) est disponible à l’adresse référencée en
– De la carte à MSC1210 (Elektor-Meter, Elektor Hors- [4]. Les mises à jour sous disponibles sur le site de l’auteur.
Gabarit 2003)
– D’une carte réseau Ethernet 10 Mbit (RJ45, paire torsadée)
Produits disponibles
– D’un compilateur µC et du logiciel correspondant.
– La platine MSC1210 dotée de ses composants (testée et
– Du programme downloader (Downloader.exe) de TI
calibrée) (EPS030060-91)
– Extension réseau prête à l’emploi pour la MSC1210
Vous pourrez vous procurer le microcontrôleur MSC1210 et (EPS044026-91)
le matériel réseau adéquat auprès d’Elektor.
– Un paquet combiné comprenant la carte MSC1210, son
Le compilateur µC ainsi que tous les logiciels qui s’y rappor- extension réseau et tous les articles d’Elektor qui s’y rap-
tent sont disponibles gratuitement sur le site portent sur disquette (EPS044026-92)

est partant limité. À noter que la puce (propres). Veillez bien cependant à ce réalisation. Par données dynamiques
CS8900A comporte un tampon de que vos propres routines ne consom- nous entendons, par exemple, des don-
4 Koctets à l’intention des paquets ment pas la totalité du temps proces- nées de mesure en provenance de la
Ethernet entrants. Ceci est peu lorsque seur. Le serveur Web en deviendrait carte du processeur. Ces données peu-
plusieurs utilisateurs tentent de inaccessible. vent très facilement être intégrées dans
contacter le serveur ou lorsque l’on La pile (stack) FlexGate TCP/IP tra- une page Web. L’inverse est vrai égale-
demande, par exemple, des images. En vaille à base d’événements (events). Le ment : il est possible, par une page
fait cela n’a pas grande importance, en micro Webserver réagit uniquement à Web, de télécommander les sorties du
TCP, il n’y a pas de problème en cas EVENT_http_REQUEST (demande de processeur. Cf. l’article cité plus haut !
d’absence de réponse à l’un ou l’autre page) et EVENT_SOCKET_IDLETIMER
paquet. En cas de besoin, le client le (toutes les 0,5 s environ). Lorsqu’un Il y a bien évidemment bien plus à
renverra de lui-même. client accède à une page, on com- raconter au sujet de la partie Internet
Après la création des sockets, nous mence par en demander le nom par du logiciel (la pile TCP/IP) mais cela
rencontrons, dans ELM_FLEX. C, une webpage name(). Avec nous amènerait trop loin. Si vous voulez
ligne servant à l’initialisation du webpage bind() on prépare la page en savoir plus, jetez donc un coup d’oeil
convertisseur A/N du microcontrôleur. correspondante en réponse. Toutes les au mode d’emploi de la pile. Il se situe
Un second article, « Télémesure via pages disponibles doivent auparavant, dans le uC-compiler et se trouve dans
Internet », vous en dira plus à ce sujet. être déclarées à l’aide de array extern le dossier ...SRC\FLEXGATE\. À noter
Le programme tourne alors dans une code uchar (cf. ELM_FLEX.C). que Texas Instruments travaille à une
boucle for sans fin. À intervalle régu- Si la page demandée ne comporte pas note d’application consacrée à ce pro-
lier il est fait appel à poll_webserver(). de données dynamiques, les choses en jet. Les détails apparaîtront en temps et
Tant que le résultat retour est 0, on resteraient là. Mais c’est précisément en heure sur le site Internet de TI.
pourra avoir exécution de routines là que se trouve la puissance de cette (044026-1)

Au sujet de l’illustration d’en-tête


L’enchevêtrement de fils semble chaotique mais il
représente en fait un ensemble relativement bien organisé :
la Toile. Cette « carte géographique » est générée
automatiquement par le logiciel qui écume littéralement
Internet. Au cours de ses pérégrinations le programme a
arrivé tout près du serveur qui abrite le site Internet
d’Elektor. Cf. www.opte.org.

Indicateurs :
Cyan : Asie Pacifique
Rose : Europe, Moyen-Orient, Asie Centrale, Afrique
Jaune : Amérique du Nord
Bleu : Amérique Latine et Caraïbes
Rouge : Adresse IP RFC1918
Noir : Non identifié

14 elektor - 7-8/2004
el grains de sel grains de sel grains de sel grains de se

Monte-en l’air
sol par une liaison sans fil, On trouve sur Internet d’aut-
parlent d’elles-mêmes. res sites consacrés à la télé-
Rien ne force à se limiter à la métrie et à l’acquisition de
prise de photos. Mr Humez a données, le site de Dietrich
développé un système de Meissner [3], donne des sché-
télémétrie. Il est possible mas de circuits et program-
En aéromodélisme la télémétrie donne à l’oc- ainsi, par exemple, de mesu- mes pour PIC, Palm et
rer l’altitude, la température Windows.
casion des résultats surprenants –en particulier et la tension aux bornes de Voulez-vous en savoir plus ?
lorsque l’électronique s’en mêle... l’accu et d’envoyer ces infor- Jetez un coup d’oeil aux sites
mations en temps réel vers la mentionnés ou entrez les
« terre », combinées éventuel- mots-clef « model » ou « télé-
lement à une liaison vidéo métrie » (telemetry) dans un
À chaque fois il se vérifie que Humez décrit sur son site [1] pour une incrustation sur l’i- moteur de recherche tel que
le modélisme et l’électro- des appareillages de toutes mage d’un écran. Google (www.google.com).
nique constituent une combi- sortes servant à « accrocher » Notre compatriote n’est pas le (040078)
naison fructueuse. Le défi des appareils photo ou des seul à trouver son bonheur
est à chaque fois de décou- caméscopes à des aéronefs dans cette matière ô combien
vrir des applications mar- ou des ballons. Les photos et intéressante. Ainsi, une équi-
quantes offertes par leur images prises en cours d’o- pe sous la direction de
association. Ainsi, Olivier pérations voire envoyées au Maynard Hill a réussi à faire 1] Images prises du ciel
travers l’Atlantique à un sur le site de Olivier
modèle réduit volant. Lors du Humez :
décollage et de l’atterrissage www.kapelec.com/
l’avion est radiocommandé
comme d’habitude. Au cours [2] Page d’accueil de Trans
du vol, un microprocesseur Atlantic Model :
prit le pilotage à son compte : http://tam.plannet21.com/
le trajet était corrigé en per- index.htm
Informations concernant
manence à partir des infor-
le dit vol :
mations GPS. Quelques
www.kh-gps.de/ flug.htm
détails techniques : 3 000 km
en 39 heures, consommation
de carburant totale 5,7 l (!) Circuits et logiciels sur le
Leur site [2] donne de plus site de Dietrich Meissner :
amples informations concer- http://home.germany.net/
nant le trajet et les tech- 100-173822/
niques utilisées. d_logg2_engl.htm

7-8/2004 - elektor 15
TÉLÉMESURE VIA
Jürgen Wickenhäuser

Ce numéro d’été double présente


par ailleurs un petit serveur
Web, micro Webserver, aux
grandes possibilités. Voici un
autre exemple d’utilisation
directe de ce nouveau serveur. Ce
n’est qu’un premier pas. À vous
maintenant d’écrire la suite et de
nous en faire part.
INTERNET C’EST MICRO WEBSERVER
QUI CUISINE

Nous commencerons par un exemple d’application du micro Communiquer en HTML avec le


Webserver, une horloge logicielle, pour voir comment accéder
aux variables du MSC1210 à partir d’une page web et vice microcontrôleur
versa. Nous attaquerons ensuite la réalisation d’une sonde La première étape, avant d’afficher les variables du microcon-
analogique thermométrique et le code nécessaire pour publier trôleur sur une page web, est de les récupérer via le code
les mesures de ce périphérique dans le monde entier au HTML. Tandis que le serveur envoie la page Web, les valeurs
moyen du micro Webserver. réelles sont disponibles en ligne. Il suffit d’aller les chercher
dans la pile TCP/IP du Flexgate. Le caractère @ permet de
déclarer une variable. Pour afficher le caractère @ normale-
Pages web ment, à un autre endroit de la page, on écrira @@.
Maintenant que le circuit et la carte réseau fonctionnent La pile importe automatiquement toutes les variables cor-
correctement, c’était l’objet du premier article sur le respondantes aux variables déclarées dans le code C. Ces
micro Weserver de ce numéro double, pourquoi variables C seront obligatoirement de type chaîne de caractè-
attendre plus longtemps avant de faire apparaî- res, donc une rangée de caractères. Le fichier d’exemple
tre le résultat à l’écran, sur une page web ? SET.HTML fourni avec le compilateur µC, que vous pouvez
Rien de plus facile, avec E-web. Les sites télécharger gratuitement de la source [1] et nécessaire à la
web sont rédigés en HTML. C’est leur lan- configuration du serveur, nous montre bien à quoi ressemble
gage. Pour l’éditer, n’importe quel édi- le code HTML pour y accéder. Cf. figure 2.
teur de texte suffit. Repérons les variables hr, min et sec aux lignes 14 à 16 de ce
Quoiqu’un peu trivial, le bloc-notes fichier. C’est ici qu’on règle l’heure. La ligne 23 affiche une
fourni en standard avec Windows case à cocher dont l’état est relié à ls2 et ls3. Notez bien le
fait largement l’affaire. Bien petit truc. Les deux variables contiennent soit « d » soit une
entendu, les alternatives ne man- chaîne de caractères vide, ce qui correspond à « checked »
quent pas. On les trouve à la ou « checke ». La majorité des butineurs actuels ont pour
pelle sur internet. Mentionnons habitude d’ignorer tout ce qu’ils ne connaissent pas. Aussi cri-
également les éditeurs spécia- tiquable que soit cette technique, elle permet toutefois de mas-
lement conçus pour le code, quer la case à cocher tant que la variable ne contient pas
avec coloration syntaxique « d ». En cas de « checke », rien ne sera interprété.
notamment. Le code HTML
apparaît dans une couleur
particulière, ce qui permet Manœuvrer le contrôleur
de le distinguer au premier Si l’utilisateur ne pouvait pas agir sur le contrôleur en passant
coup d’œil du texte courant par l’interface Web, où serait l’intérêt ? Nous emploierons une
et d’accélérer la lecture. technique usuelle de l’HTML pour envoyer nos paramètres, la
méthode GET. Elle se résume à inclure les données dans l’URL,
Un exemple, d’une redou- à côté de l’adresse de la page demandée. Ainsi, pour régler
table simplicité, de page l’heure à 16:29:35, dès que l’on clique sur « Set Clock » le
HTML : butineur appelle la page REPLY.HTML avec les paramètres sui-
vants :

<html> http://.../reply.html?A1=16&A2=29&A3=35?A9=
<head> Set+Clock
<title>A simple
page</title> Le « ? » signale le début d’une requête GET. Le « & » sert de
</head> séparateur et le « + » d’espace. Pour les caractères spéciaux
<body> qui n’ont pas leur place dans une URL, on les remplace par
Hello <a leur code hexadécimal précédé du signe « % ».
href=http://www.elek- On peut mettre plusieurs formulaires dans une même page
tor.org>Elektor</a>! HTML. Les données passées selon la méthode GET se combi-
</body> nent simplement dans l’URL.
</html> La pile TCP/IP Flexgate attend des variables dont le nom com-
mence par un « a » ou un « A », suivi d’un nombre compris
entre 1 et 255.
Voyez la figure 1 pour connaître le résul-
tat de ces quelques lignes.
Intégrer le code C
Il est inutile d’entrer dans les détails. Internet Maintenant que nous pouvons passer les variables par le code
regorge de sites dédiés à l’apprentissage du lan- HTML, il reste à les accueillir dans le code du MSC1210.
gage HTML, de trucs et astuces en tout genre. Une Nous en avions déjà parlé dans l’article sur le serveur Web
recherche dans www.google.com sur les mots tutoriel ou de ce même numéro d’été double, c’est dans le programme
aide html achèveront de vous convaincre. ELM_FLEX.C qu’on paramètre le serveur. La routine qui fait
Astuces – Barrière à lumière infrarouge simple (juillet/août 2002)
– Détection d’intrus (Détecteur infrarouge du commerce ou
Le micro Webserver trouvera sa place dans toutes les « Détecteur de vibrations », juillet/août 2002)
applications susceptibles d’être surveillées ou comman- Exercer un contrôle d’accès centralisé qui combine:
dées par Internet. Nous vous proposons ci-dessous un
aperçu des composants et des montages d’Elektor aux- – Lecteur de cartes à puce (comme on en trouve chez
quels l’adjonction d’une interface de communication vers Conrad)
le monde extérieur devrait grandement profiter. – Barrière à lumière infrarouge simple (juillet/août 2002)
– Ouverture de porte « Majordome de luxe » (juillet/août
Construire une station météo complète équipée de : 2002
– Sonde thermométrique (PT100 ou un modèle numérique – Portes automatiques (pièces électromécaniques, cons-
comme le LM76) truction)
– Détecteur de pluie (juillet/août 2003)
– Détecteur d’orages (octobre 2003) Commander et surveiller des machines
– Anémomètre (« Autant en emporte le vent », mai 2004) – Tachymètre (« Tachymètre pour modélisme », novembre
– Hygromètre et thermomètre (« Climat-Logger », janvier 2003, comme suggestion)
2004) – Tension et courant (par diviseur de tension ou shunt,
– Indicateur de niveau pour citerne d’eau de pluie photocoupleur et convertisseur A/N)
(juillet/août 2000) – Thermométrie (PT100, ou encore LM75A)
– Pluviomètre, jauge de niveau de haute précision et – Niveau de liquide (Jauge de niveau de haute précision
Mesure de niveau « alternative » (juillet/août 2001) et Mesure de niveau « alternative »(juillet/août 2001)
– Intensité lumineuse (LDR au lieu de PT100) – Débitmètre (disponibles entre autres chez Conrad)
– Baromètre (disponibles entre autres chez Conrad)
Commander à distance d’appareil et
télésurveillance domestique – Commande de vanne et de ventilation (relais)
– Enclenchement de relais ou de triac ou commande pro-
– Thermométrie (PT100, ou encore LM75A)
portionnelle par signal PWM.
– Percolateur, commutation du chauffage, de l’éclairage
(relais) Accès à une centrale de traitement de données
– Ouverture et fermeture automatique des volets (relais) (« Affichage LCD I2C », septembre 2003, lecteur de code
– Éclairage extérieur (relais, éventuellement avec LDR) à barres, par exemple Conrad).

tourner, en quelque sorte, le serveur vérifie à chaque


demande d’accès à une page si des paramètres ont été inté-
grés à l’URL.

Dans le cas de notre page REPLY.HTML, la fonction


url_getarg_no() renvoie le nombre d’arguments passés en URL.
url_getarg_pc() renvoie quant à elle le contenu. Comme nous
l’avions signalé, seuls les arguments « A1 » à « A255 » ou
« a1 » à « a255 » sont attendus.

Figure 1. Une erreur fréquente, lors de la copie d’une valeur dans une
Quelques lignes variable locale est de dépasser la taille préalablement réser-
suffisent à composer vée au moment de déclarer cette variable. N’oubliez pas
une véritable qu’en C, les chaînes de caractères se terminent par un carac-
page HTML. tère 0 qu’il faut également comptabiliser.

Pile TCP/IP FlexGate V2.0


La pile TCP/IP Flexgate dont nous parlons ici a été spé- mesure de communiquer via les protocoles majeurs de
cialement élaborée pour les processeurs 8051. À l’inver- l’internet : ICMP, ARP, PING, TCP et UDP. Notez qu’un
se de la majorité des piles pour PC, le Flexgate n’est vrai- serveur Web se contente aisément de ARP et TCP. En prin-
ment pas exigeant en termes matériels. Avec moins cipe, le nombre de connexions simultanées est illimité.
d’1 Koctet de code et quelques 12 Koctets de RAM, on Le compilateur µC/51 intègre déjà la pile. Il s’agit en
dispose d’un véritable serveur Web complet. Cerise sur le réalité d’un environnement de développement complet en
gâteau, Flexgate est un logiciel libre ! Dès lors, vous pou- C ANSI. À l’origine, la version de démonstration limite le
vez librement adapter son code source à vos propres code à 8 Koctets mais cette limite est doublée automati-
besoins. Dans sa configuration d’origine, la pile est en quement dès qu’on utilise le micro Webserver.

18 elektor - 7-8/2004
Mesures à la PT100
Dans l’une des pages de démonstration, T_DISP.HTML, on
effectue des mesures de température. Pour ce faire, on utilise
des thermistances PT100. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter d’é-
ventuelles imprécisions des mesures puisque le circuit
MSC1210 délivre une tension de référence stable et s’en sert
pour calibrer son convertisseur A/N. Si l’on utilise une résis-
tance et un capteur PT100 précis (la classe DIN 1/3 est ici la
plus appropriée), il n’est même pas nécessaire de calibrer quoi
que ce soit. Avec des composants moins précis, il vaut mieux
effectuer quelques réglages sur de la glace fondante (0 °C) et
de l’eau à 40 °C contrôlée avec un thermomètre médical.
Malheureusement, la PT100 n’est pas partout linéaire. On
peut toutefois s’attendre à un écart maximal de 0,5 °C dans la
fourchette –10 à +50 °C (cf. figure 3), ce qui est largement
satisfaisant dans bien des cas.
Il peut aussi arriver qu’un petit échauffement s’opère en raison
du courant constant de 2 mA qui traverse la PT100, surtout si la Figure 2. SET.HTML
taille du logement est étroite. Le feuillet de caractéristiques dans l’éditeur
indique souvent ces informations en fonction du type d’applica- AceHTML.
tion. Le diviseur de tension se raccorde entre Uref, AIN7 et
AGND/AINCOM de la carte MSC1210 (voyez à la figure 4).
3,00
Erreur
Conversion de mesures 2,50 de mesure
[°C]
Le fichier « ELMET.C » comporte non seulement les routines d’i- 2,00

nitialisation mais il s’occupe aussi de la gestion des interrup-


1,50
tions. Tant l’horloge logicielle que le convertisseur N/A utilisent
les interruption. C’est ainsi que la valeur du convertisseur N/A 1,00
est indiquée en temps réel dans une variable de type long. Pour
économiser le temps d’exécution, ELM_FLEX.C convertit cette 0,50
Température [°C]
valeur en une température. La macro AD_FILT8 permet de 0,00
régler le convertisseur A/N de manière à ce qu’il renvoie à -60 -40 -20 0 40 60 80 100 120 Figure 3. La non
20
chaque coup la moyenne d’un certain nombre de mesures. -0,50 linéarité du PT100.
040147 - 12
Dans cet exemple élémentaire, on initialise une seule fois le
convertisseur N/A avec set_adval_bip(). Une bonne méthode
pour obtenir des mesures fiables serait de calibrer régulièrement
le convertisseur. Une fois toutes les deux minutes devrait suffire. U ref 2,50V
R1

Il vaut nettement mieux placer un drapeau dans la routine d’in- 1k13


0,1%
terruption et un appel vers cette fonction dans l’entête de la rou-
tine d’initialisation de l’horloge que de placer l’appel directe- AIN7

ment dans la routine d’interruption. En effet, il est primordial


qu’une interruption s’exécute le plus rapidement possible pour
céder la place aussitôt à d’autres interruptions éventuelles. R PTC
Figure 4.
0°C: 100,00 Ω
Connexion du
50°C: 119,40 Ω capteur de
Conclusion AGND/AINCOM
PT100 1/3DIN
température à la
référence et au
Cette horloge et l’appareil de mesure composé d’un convertis- 040147 - 11 convertisseur N/A.
seur N/A et d’une PT100 ne représentent bien sûr qu’un trem-
plin. Impossible d’ailleurs d’imaginer toutes les applications
rendues possibles par ce serveur. Nous en proposons
quelques-unes dans l’encadré mais la taille totale de ce
numéro double serait encore insuffisante pour que cette liste
soit exhaustive, tant le sujet est vaste et prometteur. La balle est Internet:
à présent dans votre camp. Nous nous réjouissons de lire vos [1] www.wickenhaeuser.com Compilateur µC/51 et code source.
idées et vos projets pour le MSC1210 et sa nouvelle interface
[2] www.ti.com/msc Portail MSC121x.
réseau. Comme d’habitude, nous ne manquerons pas de
publier les plus originaux et les plus intéressants dans les [3] groups.yahoo.com/group/TI-MSC
numéros à venir. Nous rétribuons systématiquement les bonnes Groupe d’usagers du MSC121x. Un passage obligé !
idées et les articles que nous choisissons de publier. À vos cla- Gratuit mais inscription nécessaire.
viers ! Écrivez-nous à l’adresse redaction@elektor.presse.fr. [4] freeware.acehtml.com
(040147-1) Editeur HTML gratuit. Enregistrement facultatif.

7-8/2004 - elektor 19

Vous aimerez peut-être aussi