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Les Automates Programmables Industriels 

Les Automates Programmables Industriels (API) sont apparus aux Etats-Unis vers 1969, à
la demande de l'industrie automobile américaine (General Motors), et en France en 1971. Ils
étaient destinés essentiellement à automatiser les chaînes de montages automobiles, pour
répondaient aux désirs des industries de l’automobile et de développer des chaînes de
fabrication automatisées qui pourraient suivre l’évolution des tech- niques et des modèles
fabriqués.

Dans cette partie nous étudierons les automates programmables (API) ainsi qu’à ses fonctions
générales, ses formes matérielles et son architecture interne.
Les automates sont des appareils renfermant divers dispositifs mécaniques ou électriques qui
lui permettent de reproduisant une séquence d'actions prédéterminées sans l'intervention
humaine dans plusieurs domaines tels que les processus industriels de fabrication, processus
chimiques…

1. Définition :
Les machines de productions modernes sont pratiquement toutes commandées par des
systèmes programmables qui possèdent des interfaces d’Entrées/Sorties et des fonctions
spécialement conçues, il est généralement destiné à être mis entre les mains des personnes qui
ont été orientées vers l'électromécanique.
Cela signifie que le fonctionnement de ce type de machine est entièrement contrôlé par un
programme constitué d'une série d'instructions qui permettent l'exécution de tâches. Telles
que la logique et le séquencement, ainsi la temporisation, le comptage et la résolution
d'opérations arithmétiques ...

Généralement l’automate Programmable Industriel (API) est une appareil électronique


numérique programmable adaptable à l'environnement industriel destiné à contrôler des
processus industriels par le traitement séquentiel, en envoyant des ordres aux pré actionneur
(partie opérationnelle) à partir des données d'entrée (capteurs) (partie commande), des
instructions et des logiciels informatiques.

FIGURE 6.1: Automate programmable industriel.


2. Architecture des APIs :
Les API comportent quatre parties principales :
- Une mémoire.
- Un processeur.
- Des interfaces d’Entrées/Sorties.
- Une alimentation (240 Vac ! 24 Vcc).
Ces quatre parties sont reliées entre elles par des liaisons parallèles appelées « BUS » (est un
groupe de fils qui permet aux informations de passer entre ces quatre secteurs de l'API).

- La figure 6.2 montre la structure d’un API :

FIGURE 6.2: Architecture matérielle d’un API

3. Module d'alimentation :
Tous les automates utilisent actuellement le bloc d’alimentation (Power Supplay (PS)) pour
assurer la distribution d'énergie aux différents modules en convertissent la tension d’entrée
alternative (220 V) en une tension continue (24V,48V..) nécessaire au processeur et aux
circuits des modules d’interface d’entrée et de sortie.
FIGURE 6.3: Module d’alimentation d’un API
4. L’unité centrale de traitement (CPU) :
La CPU est l’unité qui contient le microprocesseur, elle contrôle l’interprétation et l’exécution
des instructions programmes ainsi que la réalisation de toutes les fonctions logiques,
arithmétiques et numérique (transfert, comptage, temporisation ...)
D'une manière générale il consiste d'organiser les différentes relations entre la zone mémoire
et les interfaces d’E/S et d’autre part gérer les instructions du programme.

FIGURE 6.4: MODULE CPU D’UN API .

5. La mémoire :
La mémoire de programme est l’endroit où le programme stocké contenant le système
d'exploitation (ROM ou PROM), le programme (EEPROM) et les données de système lors du
fonctionnement (RAM) en plus des actions de contrôle à exécuter par le microprocesseur.
A l'aide de la mémoire on peut lire le contenue d'un programme et modifier le contenu en plus
de supprimé les données qui ne sont plus nécessaire.
Il existe dans les automates plusieurs types de mémoires qui réalisent des fonctions
différentes :
RAM : La mémoire vive est la mémoire contient le programme utilisable en lecture-écriture
pendant le fonctionnement. Elle est divisée en trois parties :
La première partie est réservée au programme utilisateur (code binaire...), la deuxième
représente les données utiles du programme et la troisième pour la base de programme, les
registres et les constantes etc...
ROM : C'est la mémoire morte ou le langage de programmation est stocké, elle est
généralement figée, c'est à dire on peut lire seulement.
EEPROM : Est une mémoire ROM effaçable électriquement d’une capacité varie du 4KB
jusqu’au 50KB.

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