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L3 Physique
2
Chapitre 1:
Généralités et structure verticale de l’atmosphère
3
1.1 Composition de l’Atmosphère
et oxygène
9
1.2 : la température et transmission de la chaleur
1.2-1 : Définitions
1.2-
1.2 -2: Les processus mis en jeu
A- La conduction
B- La convection
C- le rayonnement thermique
10
La température, exprime la notion
de…
Chaud et Froid
Du point de vue microscopique, la
température est une mesure de l'agitation
des atomes ou des molécules
0K -273
273°° C
(Kelvin) (Celsius)
13
Pour élever la température d ’un corps,
il faut lui fournir
une certaine quantité de chaleur,
chaleur,
c ’est à dire lui apporter de l ’énergie.
Les quantités de chaleur
s ’expriment en Joules dans le SI.
Les quantités de chaleur
échangées par unité de temps
s ’expriment en Watts
Watts..
On parle de « puissance ». 14
1.2 : la température et transmission de la chaleur
1.2-1 : Définitions
1.2
1.2-2: Les processus mis en jeu
A- La conduction
B- La convection
C- le rayonnement thermique
15
La chaleur se propage selon
trois modes :
La conduction :c'est le
mode de transfert de la chaleur par
contact et à travers la matière
17
L'air est un mauvais conducteur
de la chaleur,à l ’image de la neige etc.
18
La conduction s'opèrera toutefois sur
de faibles épaisseurs,
20
La chaleur est véhiculée
grâce au déplacement
d’un fluide porteur
(liquide ou gaz).
21
La convection peut être naturelle
(radiateurs, cumulus etc.)…
… ou forcée. 22
Vent…
Turbulence…
Brassage mécanique.
23
Dans l’atmosphère, une masse d’air se déplaçant (ou séjournant) sur
une surface terrestre voit apparaitre en son sein des cellules dites
24
C: Le Rayonnement thermique
C-1: Définitions et propriétés
C-2: Rayonnement de la Terre et rayonnement solaire
avant son entrée dans l ’atmosphère terrestre
25
Le rayonnement
thermique :
C’est la
…sans support
transmission
matériel…
de la
chaleur…
il s’échauffe.
28
Tout corps dont la température est non nulle émet un
rayonnement thermique.
Selon la température de l'objet qui émet le rayonnement,
ce dernier peut être nous apparaître :
Sa température
s’élève alors progressivement
progressivement..
1 3 4
D 2
F Longueur d ’ondes
L’intensité transportée par chacune d’elles
(représentée par la hauteur des barres)
barres) est fonction :
•de la température, 33
•et de la longueur d’onde.
La courbe reliant les sommets des différents rectangles
D F Longueur d ’ondes
T)=σT4
Cette puissance totale E (ou pouvoir émissif total à la température T)=σ
avec σ= constante de Stefan = 5, 67.10−8W.m−2.K−4
C’est la relation de Stefan-
Stefan-Boltzmann 34
Cas d’une surface réelle
35
C: Le Rayonnement thermique
C-1: Définitions et propriétés
C-2: Rayonnement de la Terre et rayonnement solaire
avant son entrée dans l ’atmosphère terrestre
C-3: Interaction du rayonnement
solaire avec l ’atmosphère terrestre et les sols
C-4: Interaction du rayonnement terrestre avec
l’atmosphère
C-5: Quelques applications à des faits d ’observation
courante
36
Voici, par exemple, les spectres théoriques d ’émission de la
Terre, pour différentes températures du sol.
Flux
50
P. Queney
38
RAYONNEMENT ELECTROMAGNETIQUE
39
Les rayons de longueur d'ondes très courtes (les rayons x, gamma,),
extrêmement dangereux sont heureusement arrêtés dès les couches
supérieures de l'atmosphère.
Les rayons de longueur d'onde très longues (ondes radio) sont très faibles à la
surfaces de terre.
La Lumière visible, de 400 à 800 nm, visibles, ils nous permettent de distinguer
les formes et les couleurs
40
La puissanc
puissanceeF
rayonnée
par chaque m2 de la surface solaire est de :
7348.104 W.m-2 .
La puissance totale P ,
rayonnée par la surface totale S du soleil,
dans toutes les directions de l ’espace, est égale à:
4,5.1026 Watts .
Mais l’intensité du rayonnement
qui arrive au sommet de l’atmosphère terrestre
est beaucoup plus faible.
41
En effet, la puissance totale P émise
à un instant donné, par la surface du soleil
se propage pratiquement sans perte dans l ’espace interplanétaire.
1 m2
1 m2
44
Applications:
1-1 Calcul de la puissance totale rayonnée par la surface
du soleil
Puisque le soleil rayonne comme un corps noir à la température de
6000 K,
K
Rs la puissance
puissance F rayonnée
par chaque m2 de la surface solaire est égale à :
F = T4 = 7348.104 W.m-2
Avec = 5,67.10-8 W.m-2.K-4.
La puissance totale P,
rayonnée par la surface totale S du soleil,
dans toutes les directions de l ’espace, est donc égale à :
=F.4R2s = 4,5.1026 Watts
P = F.S =F.4
45
où Rs est le rayon du soleil (700 000 km).
1-2 Calcul de la constante solaire (intensité solaire
moyenne réellement disponible au sommet de
l’atmosphère) :
La puissance totale P
rayonnée par la surface totale S du soleil,
dans toutes les directions de l ’espace, est donc égale à:
4,5.1026 Watts.
46
En effet, la puissance totale P émise
à un instant donné, par la surface du soleil
se propage pratiquement sans perte dans l ’espace interplanétaire.
interplanétaire.
1 m2
1 m2
49
L ’ intensité du rayonnement solaire arrivant au sommet de
l ’atmosphère,perpendiculairement à la direction Soleil/Terre
étant de 1370 W/m2 (constante solaire C ),
10-3 Ultraviolet
10-4
P. Queney Longueurs d ’onde en micron
51 soleil)
B: spectre théorique (rayonnement du corps noir à 6000 K, à 150 millions de km du
Répartition de l’énergie transportée
en fonction des principaux domaines de longueur d’onde
A: le spectre solaire au sommet de l ’atmosphère (à 600 km d ’altitude)
Watts par m2
et par micron
10
Visible
Watts par m2
et par micron
103
102
54
Les effets du rayonnement
sur les corps récepteurs sont
différents selon la gamme de
longueurs d ’ondes.
55
Le rayonnement solaire traverse
les matériaux transparents,
sans les échauffer de façon
importante. 56
Ainsi, l'air est relativement transparent au
rayonnement solaire direct
qui le traverse sans l'échauffer de façon
importante.
57
Le rayonnement solaire
est fortement absorbé…
61
Si l ’air et les nuages sont relativement
transparents au rayonnement solaire,
ils absorbent par contre très fortement
le rayonnement thermique infrarouge
de la terre.
Ils émettent à leur tour un rayonnement infrarouge
dont la fraction absorbée par le sol
élève la température de ce dernier.
C’est ce que l’on appelle l ’effet
de serre atmosphérique « naturel ».
Le sol se réchauffe et
rayonne à son tour comme
un corps noir, mais dans le La nuit,la partie du sol non
domaine infrarouge. éclairée continue à rayonner
Une grande partie de ce vers l'atmosphère.
rayonnement est absorbé Ne recevant plus le
par l ’air qui se rayonnement solaire, elle se
réchauffe. refroidit, ainsi que l ’air à
65
son
contact.
Couches nuageuses
et fraîcheur des jours
et des nuits
66
Les couches nuageuses influent sur les températures
nocturnes et diurnes.
Cas des nuages nocturnes
nuit chaude. 67
Les couches nuageuses influent sur les températures
nocturnes et diurnes.
Cas des nuages diurnes
les nuages
réfléchissent et
absorbent une
bonne partie du
rayonnement
solaire.
72
Modèles de répartition verticale de la température à
différentes latitudes et saisons
En moyenne, on peut distinguer
quatre couches atmosphériques,
se distinguant l ’une de l ’autre par
thermosphère le signe de la variation verticale de
80 km,
-100 °C
mésopause la température :
mésosphère • la troposphère,
50 km,
stratopause
• la stratosphère,
+10 °C
• la mésosphère,
stratosphère
• et la thermosphère.
18 km, tropopause
-60 °C Leurs limites respectives sont:
troposphère
• la tropopause,
• la stratopause,
P. Queney
• la mésopause.
• Thermosphère
– Ionisation importante, hautes températures
77
Ordre de grandeur
On évalue la masse de l'atmosphère terrestre à 5,13 1018 kg, soit environ un
millionième de la masse de la Terre.
La masse volumique de l'air est décroissante avec l’altitude ce qui se traduit par
une baisse également décroissante de la pression (masse de l'air par unité de
surface).
La moitié de la masse de l'atmosphère se situe au dessous de 5500 m, les 2/3 au
dessous de 8400 m, les 3/4 au dessous de 10300 m, les 9/10 au dessous de 16100
m
A très haute altitude (500 à 1000km), il existe une zone de transition entre
l'atmosphère et l'espace. Dans cette zone les molécules peuvent s'échapper vers
l'espace sans que des chocs avec d'autres molécules ne les renvoient dans
l'atmosphère.
Si l'on considère que les neuf dixièmes de l’atmosphère sont situés dans les 16
premiers kilomètres, l’atmosphère ne forme donc qu'une mince pellicule gazeuse en
comparaison des 6367 km du rayon terrestre
Qu’est ce que l’atmosphère standard ?
Pour l’aéronautique on définit une
isothermie
atmosphère « type » dont les
caractéristique sont les suivantes
Air « sec »
Température à 0 m : 15°
15°C
11000 m Tropopause
Gradient vertical: -6.5
6.5°
°C / 1000 m
-56.5°C
Tropopause à 11000 m à –56.5
56.5°
°C
Isothermie au dessus
selon le lieu,
selon la saison,
selon le jour
82
Malgré les variations de température décrites dans le
chapitre précédent, on constate que,
de façon globale
globale,,
la température moyenne du sol et celle de l’atmosphère
restent sensiblement constantes dans le temps
(à l’échelle de plusieurs décennies).
83
Par contre, l’équilibre radiatif n’est atteint
ni par le sol, ni par l’atmosphère considérés séparément.
85
Tout d’abords notons que L’énergie solaire vient de la fusion nucléaire
qui a lieu au cœur du Soleil où les températures dépassent 10
millions de degrés Celsius. Cette énergie se propage d’abord vers la
« surface » du Soleil où les températures valent encore 6000° C,
puis dans le système solaire sous la forme d’un rayonnement
électromagnétique
86
Au sommet de l'atmosphère, le
flux solaire incident est,
340
en moyenne de
340 W par m2.
80
80 W par m2 sont réfléchis
par les nuages, aérosols et
80 particules atmosphèriques
80 W
340 W par m2représentent
par m2 sont absorbés
le quart de la constante solaire.
par l'atmosphère et les nuages,
Cette valeur s’entend,
toutes latitudes et saisons confondues.
180 W par m2 seulement
180 continuent en direction du sol.
87
180 W par m2 parviennent donc
20
Espace
220
80 370
330
Atmosphère
et nuages
Sol
160 390 330
Globalement, vues de l ’espace, la terre et son atmosphère sont en
équilibre radiatif, puisque les 240 Watts par m2 de rayonnement
solaire réellement disponibles pour l’atmosphère et le sol sont égaux
90
au flux infrarouge sortant.
BILAN RADIATIF AU SOL
220
80
80 370
330
Atmosphère
et nuages
Sol
220
Atmosphère 80 370
et nuages
330
Sol
160 390 330
Là encore, puisque la température moyenne de l ’atmosphère est
sensiblement constante, un processus autre que radiatif doit intervenir
92
pour combler le déficit radiatif de l’atmosphère.
LES PROCESSUS COMPENSATEURS
L’excès d ’énergie radiative au sol est utilisée :
évaporerr les eaux de surface : 80 W.m-2,
1- pour évapore
340 80 20 20 220
80 220
370
330
340 80 20 20 220
220
80 370
330
20 80
Sol
160 20 80 390 330
3- le chauffage par dégagement de chaleur latente lié à la formation de
nuages donnant lieu à des précipitations : 80 W.m-
W.m-2 .
94
Leur bilan énergétique est ainsi équilibré.
L’ effet de Serre « Naturel »
En l’absence d’atmosphère (et en
admettant encore un albédo de 30 %), Avec l’atmosphère, le sol rayonne 390 W.m-2,
la surface terrestre correspondant à une température de surface de
288 K, soit de 15 °C.
• recevrait 240 W.m-2
• et émettrait en retour 240 W.m-2.
Sa température d’équilibre radiatif
serait de 255 K , soit: -18 °C. 240
240 (Fenêtre
atmosphérique)
20 220
80 100
Atmosphère 370
et nuages
330
Sol -18 °C Sol 15 °C
240 240 160 390 100
240
(Fenêtre
atmosphérique)
20 220
80 100
Atmosphère 370
et nuages
330
Sol 15 °C
160 390 100 96
.D Cruette
97
Principaux constituants atmosphériques
responsables de l’effet de serre
Constituant Pouvoir émissif Contribution à l’effet de
(W .m-2) serre (%)
V
Vaappeeuurr dd’’eeaauu 9900 6600 %
%
N
Nuuaaggeess ((cciirrrruuss)) 3300 2200 %
%
99
On peut montrer que
la chaleur reçue par l'atmosphère a pour origine :
Problème actuel :
-Forte élévation du taux en
ville
-Se comporte comme un gaz
à effet de serre
Dynamique de l'atmosphère/ II Bilan radiatif /3 Ozone/ b Formation/Destruction dans la stratosphère
O2 O
O
O
+ chaleur
O3 O3
O2
RECOMBINAISON
Les rayonnements ultra-violet détruisent les molécules d'02. L'oxygène libéré
peut se recombine pour former de l'03 :
O2 + hv -> O + O (1)
O + O2 -> O3 (2) (1/v = longueur d’ondes < ~ 240 nm)
L'ozone absorbe les UV
Photodissociation
UV
O3
O
Absorption UV
(O3 = Bouclier) O2
O3
O2 O2
+ chaleur
O3
O
2 O O
O
O2
O C
REA
TIO
N
O
O3
O
3 O
3 O2 O2
O
2
Formation : Destruction :
O2 + hv -> O + O O3 + hv -> O2 + O
O + O2 -> O3 O + O2 -> O3
O + O3 -> O2 + O2
Trou d'ozone dans la stratosphère
Découvert par Joe
Farman en 1985
Disparition quasi-
totale entre 14 et
20 km.
Evolution de la concentration d'ozone
en 1993 dans l'hémisphère sud
114
4-1 : Quelques rappels sur la notion de pression
« Forces pressantes » exercées par l ’air
La force totale F exercée par l ’air sur l ’une des faces, est donnée par
la relation :
F = p. S . n
où S est l ’aire de la face considérée,
et n, le vecteur de norme unité, orienté perpendiculairement à la
face considérée et dirigée vers elle.
f
n
116
Pression atmosphérique, pression hydrostatique
Les parois extérieures de ce bassin rempli d ’eau sont donc soumises à un ensemble de
forces pressantes de la part de l’air qui l’entoure.
p= g . . H p5
119
F 2 = P×dS × k
poids = -r × g ×dS ×dz × k
D’où ⇒ dP = -r × g × dz
120
La quantité g . . H est équivalente, en Calcul de la pression
valeur numérique, au poids d ’une colonne
d ’eau de section S unité (S = 1m2) et de à la profondeur h1
hauteur H.
On a donc p= g . . H
On peut en déduire que la pression p1 au
niveau h1 , est égale à la pression p0 à la
surface libre , augmentée de la valeur
numérique du poids d’une colonne d ’eau,
de section S unité et de hauteur H = h1 : 0
Surface libre p0
p1 = p0 + g . . h1 . S (avec S = 1 m2)
Attention : il est incorrect de dire que la pression
(grandeur scalaire) est « égale au poids » (grandeur H p
vectorielle ).
h1
La pression p à un niveau quelconque h est p1
donc déterminée par la somme :
S =1m2
• de la pression au niveau de la surface libre ,
• et de la valeur numérique du poids de la
colonne d’eau de section unité et de hauteur h.
4.2 La pression atmosphérique
130
Nœud km/h
10 18,52
20 37,04
30 55,56
40 74,08
50 92,6
60 111,12
70 129,64
80 148,16
90 166,68
100 185,2
Représentation direction du vent dans une rose des vents
La climatologie utilise les roses des vents pour représenter de façon réaliste les fréquences d'où vient le
vent soufflant sur un site de mesure donné pendant une période d‘observation suffisamment longue (par
exemple d’une saison à plusieurs années) 32 secteurs
Circulation du vent autour et au dessus des dépressions
et des anticyclones
133
En Résumé:
135
Les observations et les mesures peuvent
être effectuées au sol ou en altitude:
- Au sol dans les abris météo
- En altitude par ballon sonde, avion ou
satellite…
136
Les satellites utilisés pour ces observations sont de deux types:
- Les satellites héliosynchrones
Un satellite placé sur une orbite héliosynchrone repasse au-dessus
d'un point donné de la surface terrestre à la même heure solaire
locale. Cette orbite est utilisée par tous les satellites qui effectuent
des observations photographiques en lumière visible.
Il s'agit d'une orbite polaire (qui passe près du pôle), basse (entre
600 et 1000 km) et de périodicité courte(décrite toutes les 96 à 110
minutes).
137
Les satellites géostationnaires:
En plus de la caractéristique de l'orbite géosynchrone qui fait qu'un corps se
trouvant sur cette orbite possède une période de révolution très exactement
égale à la période de rotation de la Terre sur elle-même, l'orbite géostationnaire
s'inscrit dans le plan équatorial de la Terre. Cette propriété supplémentaire fait
que tout corps en orbite géostationnaire paraît immobile par rapport à tout point
de la Terre.
Cette orbite est utilisée pour l'observation de la Terre depuis une position fixe
dans l'espace comme c'est le cas pour les satellites météorologiques
géostationnaires, dont les Meteosat pour l‘Afrique.
138
Le thermomètre
Il permet de mesurer la température de l’air. Galilée contribue à créer le premier
thermomètre en 1597. L’unité légale utilisée pour indiquer une température est le
degrés Celsius(°C). Cependant, dans les pays anglo-saxons, on utilise le degré
Fahrenheit(°F) avec comme équivalence : oF = (1,8 x oC) + 32
ou oC = 0,56 x ( oF – 32).
Dans le système international (SI), l’unité de la température est le Kelvin (K).
Le principe de fonctionnement repose sur la dilatation(si l’air s’échauffe, le liquide
monte) et la rétraction (si l’air se refroidi, le liquide descend) d’un liquide dans ce
cas précis le mercure. Mais ce dernier compte tenu de sa dangerosité.
Pour l’homme et la nature est remplacé par d’autres liquides aux propriétés
similaires, les mesures soient comparables les capteurs de température sont
places a l’intérieur d’un abri qui doit être correctement ventile et soustrait aux
différents rayonnements.
139
Les valeurs les plus élevées de température se localisent en région tropicale ou
Équatoriale et les minima se trouvent au-dessus des régions polaires. Une oscillation
diurne de la température est observée en l’absence de toute perturbation.
La température augmente sur les continents, elle dépend de la latitude, varie
En fonction de l’aridité des sols, et augmente lorsque la quantité de vapeur d’eau
diminue. 140
L’Hygromètre :
Cet appareil, qui fût inventé par Saussure en 1780, est destiné à la mesure du
taux d’humidité relative qui s’exprime en %
141
142
Le Baromètre
- C’est un instrument qui permet de déterminer la pression
atmosphérique.
- Il est composé d'un tube de verre contenant du mercure et
dont l'extrémité ouverte (en bas) repose dans un bassin
rempli de mercure. Une échelle graduée permettant de lire la
pression se trouve sur le tube de verre.
- Le principe physique du fonctionnement du baromètre est
l'équilibre des forces. La colonne de mercure contenue dans
le tube cherche à descendre sous l'effet de son poids.
Cependant, l'air environnant pousse sur le mercure dans le
bassin.
- La colonne de mercure cesse de bouger lorsque ces deux
forces de poussée sont égales. Lorsque la pression de l'air
environnant augmente, elle pousse sur le mercure dans le
bassin et fait remonter une certaine quantité de mercure
dans le tube de verre. De façon contraire, une baisse du
mercure dans le tube sera causée par une diminution de la
pression atmosphérique. En observant la hauteur de la
colonne de mercure dans le tube, nous disposons donc d'une
mesure de la pression de l'air.
143
- Son unité dans le SI est la pascal (Pa)
Mesure du vent (force et direction)
Anémomètre
145
146
HÉLIOGRAPHE À CELLULES PHOTOVOLTAÏQUES
147
LE PYRANOMÈTRE
- Le pyranomètre permet de mesurer le rayonnement global du ciel (sa luminosité).
-Cet appareil est constitué d'une double coupelle de verre et d'une pile thermique
(thermopile).
-Lorsque le rayonnement (la lumière) arrive sur la coupelle de verre, la pile
thermique se réchauffe et convertit ce réchauffement en courant électrique.
Son unité de mesure est le Watts (W)
- On protège souvent le pyranomètre à l'aide d'un pare-soleil pour ne mesurer que
le rayonnement diffus et non le rayonnement solaire direct.
Le radiomètre est semblable au pyranomètre, mais il permet de mesurer un type de
rayonnement spécifique (micro-onde, ultraviolet, etc.). Exemple: Les radiomètres
imageurs sont surtout installés sur les satellites (infrarouge, visible, etc.).
148
ABRI Météorologique
Il sert à protéger les instruments de mesure (thermomètre à
mercure, thermomètre à minimum et thermomètre à maximum,
etc.) des intempéries et du soleil.
149
Quelques Instruments de mesure dans une station météorologique
150
Mini Station météorologique
152
Quelques rappels
1 nœud=
1.852 km/h
Vent = Vent(vent zonal, vent méridien, vitesse verticale)
Signe - : Vent d’Est (vent soufflant d’Est vers l’Ouest)
Vent zonal
Signe + : Vent d’Ouest (vent soufflant d’Ouest vers l’Est)
159
Annexe 2: L’eau dans l’atmosphère
160
161
Les mers et les océans, les eaux continentales
superficielles et souterraines, l’atmosphère et la
biosphère sont les quatre réservoirs d’eau de
l’hydrosphère. L’échange d’eau entre ces quatre
compartiments est permanent, c’est le cycle externe de
l’eau. Le moteur en est le soleil dont l’énergie thermique
rayonnée active et maintient constamment les masses
d’eau en mouvement.
165
Fin annexe 2
166
167
Définition
Un rayonnement ionisant est un rayonnement qui se
distingue des autres rayonnements fréquents (comme la
radio, le micro-ondes ou le téléphone portable) par sa
capacité à émettre une quantité d'énergie suffisante pour
transformer un atome en ion. Ce phénomène représente un
danger pour les personnes et l'environnement. C'est
pourquoi les personnes qui travaillent avec des
rayonnements ionisants (rayons X, rayons Gamma) comme
les radiologues ou les personnes opérant dans le secteur
nucléaire doivent adopter une série de mesures de
protection.
168
Nous pouvons aussi diviser l'atmosphère selon ses propriétés
électriques:
• L'ionosphère, qui s'étend entre la mésosphère et la
thermosphère jusqu'à 800 km d'altitude
• l'exosphère, qui commence à 800 km d'altitude
• La magnétosphère qui représente la région dans laquelle le champ
géomagnétique interagit avec le vent solaire
• Les ceintures de radiations de Van Allen où se concentrent les
particules émises par le Soleil
169
Notations : rapport de mélange
On donne souvent le rapport de mélange d’un constituant de l’atmosphère
plutôt que sa concentration. Le rapport de mélange en volume exprime le
rapport du volume du constituant sur le volume total d’air. En première
approximation, cela revient à donner le rapport entre le nombre de
molécules (ou d’atome) du constituant sur le nombre total de molécule (et
d’atome) d’air.
1 ppmv = 10-6
1 ppbv = 10-9
1 pptv = 10-12
170
171