FACULTE POLYTECHNIQUE
DEPARTEMENT DES MINES
INTRODUCTION
L’expansion du monde industriel ces trente dernières années
a permis un développement spectaculaire des exploitations à ciel
ouvert aussi bien pour l’évolution de la technologie proprement dite
des matériels (leur taille et leur performance) que pour les moyens
d’études et de contrôle par ordinateur. C’est ainsi que l’on exploite
actuellement par les méthodes d’exploitation à ciel ouvert plusieurs
gisements tels que les gisements du cuivre, de bauxite, du charbon,
du fer, d’or, de diamant, de manganèse et des matériaux de
construction.
Le développement des exploitations à ciel ouvert s’explique
par les avantages suivants :
La meilleure récupération des gisements et une bonne
sélectivité
La plus grande souplesse dans la planification de
l’exploitation et de la découverture
La plus grande sécurité de travail
La possibilité d’une importante mécanisation permettant
d’utiliser des grosses machines
L’ensemble de ces avantages conduit généralement à des
coûts d’exploitation par tonne faible.
Quelques faits nouveaux liés aux progrès techniques sont à la
base de l’approfondissement constant des mines à ciel ouvert. Il
s’agit de :
1. les engins de carrière accroissent constamment leur
possibilité de découverture en réduisant le prix de
revient de l’unité de volume abattu et déplacé, ce qui
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2. Front bilatéral
3. Front central
I.2.1 Gradins
C’est un élément fondamental technologique de l’exploitation à
ciel ouvert représentant une partie des morts terrains ou du gisement
enlevée de manière autonome et qui est desservi par des moyens de
transport qui lui sont propres.
Chaque gradin a généralement deux surfaces dégagées :
Le front d’attaque
Le talus du gradin
Les éléments géométriques et technologiques sont sur la figure ci-
dessous :
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Figure 8. Coupe verticale d'une mine à ciel ouvert montrant certains éléments fondamentaux à ciel ouvert
I.3.1 Découverture
La découverture est l’enlèvement du mort terrain qui recouvre un
gisement dans le but de l’exploiter à ciel ouvert. Les gisements sont
exploités à ciel ouvert…. Relief du terrain est favorable aux travaux
d’accès et que le prix de revient d’une tonne du minerai tout venant est
inférieur à celui qu’un obtiendrait en utilisant l’exploitation souterrain
ainsi qu’au cours du marché d’une tonne du minerai extraite.
La découverture d’un gisement se fait par le creusement des
tranchées principales qui donnent accès à la couche minéralisée et des
tranchées de découpage qui préparent le champ de la carrière à
l’exploitation.
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Rd : le rapport de découverture
Qs : la quantité de stérile extraite ou excavée
Qm : la quantité du minerai extraite.
Le rapport de découverture peut être exprimé
Soit en m3/ m3, on parle du taux de découverture volumétrique
Soit en t/t, on parle du taux de découverture pondérale
Soit en m3/t, on parle du rapport de découverture qui représente
le cubage du stérile excavé pour extraire une tonne de minerai.
Le rapport de découverture dépend de la morphologie du
gisement et de la profondeur à laquelle celui-ci se trouve.
I.3.2.1 Mine à ciel ouvert avec Rd constant
Il s’agit des mines à ciel ouvert où le rapport de découverture
reste constant durant toute l’exploitation. On arrive à une telle
évolution lorsque la couche minéralisée a une grande extension
horizontale et un recouvrement régulier des stériles (gisement en
plateure ou subhorizontal). Dans ce cas, on peut approximativement
définir le taux de découverture par le rapport de l’épaisseur des stériles
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Figure 9
Figure 10
I.3.3 tempérament
C’est le rapport entre la quantité totale des matériaux excavés
(stérile et minerai) exprimé en m3 et la quantité des minerais
valorisables en tonnes sèches (ts) réalisée à un stade d’exploitation.
Mathématiquement, le tempérament est exprimé par le rapport
suivant :
Qms
Te = (m3/ts)
Qmv
AX
M
I
ET
C
Te' = m 3 km. st
tonne − métal
Avec km.st : kilomètre standard
N.B : la teneur de coupure est la teneur limite en dessous de laquelle
le minerai n’est plus exploitable économiquement. Cette teneur est
étroitement liée à la technologie utilisée pour la récupération des
métaux valorisables tant au niveau de la minéralogie qu’au niveau de
la métallurgie.
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A : fond de la carrière
B et D : inclinés (8% à 10 %)
C : Hors carrière
E : remblai
b) Temps de cycle benne
Ce temps est défini par : T= Tv+Tf ; Avec :
Tv : temps variable=Ta+Tr (Ta : temps aller (benne chargée)
et Tr : temps retour (benne vide) et Tr : temps retour (benne
vide)
Tf : Temps fixe qui est défini par :
Tf = tma + tatt + tc + tmc + td + t ' mrg + t ' mvt ; Avec :
Dsti = Di + ε I' Dv
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Avec
Df : distance horizontale au fond de la carrière dont la valeur ne
peut excéder 200 m. on suppose que l’excédant est une
bonne piste et la benne peut rouler à la vitesse Vh
Dv : distance correspondant à la dénivellation entre le point de
chargement et de déchargement
Dr : la distance horizontale sur le remblai dont la valeur ne peut
excéder 200 m. on suppose que l’excédant est une bonne
piste et que la benne peut rouler à la vitesse Vh
K : terme représentant une distance fictive correspondant au
temps fixe Tf que l’on calcule par l’expression suivante :
Tf .Vh
K= . Le terme K est variable suivant :
2
o Le mode de chargement
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∑ in=1 m i3 km .st i
Dst i =
Cp
Avec :
Dsti : la distance de la carrière en km.st
n : le nombre de trajets de la carrière
m3i : le cubage à transporter par trajet i
km.st i : la distance standard du trajet i
Cp : cubage planifié de la carrière pour une période
déterminée.
Remarque
Dans les mines à ciel ouvert de la GCM, on utilise les formules
suivantes pour le calcul de la distance standards :
Dst = Dh + 10 Dv + 500m (Traction électrique)
Dst = Dh + 5 Dv + 175m (Traction électrique)
Dst = Dh + 11,6 Dv + 1,455 Dr + 0,35 Df Nouvelle formule
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AX
IM
ET
C
Concasseur
Locomotive
Transport et wagons Camions convoyeur
Mise en terril
& Sauterelles
constitution
des remblais
à minerais
Charrues Bulldozers Stackers ou
rembalyeur
I.3.7 Dispache
II.1 Généralités
Dans l’ensemble des travaux préparatoires précédents l’ouverture
et l’exploitation à ciel ouvert, on distingue les étapes suivantes :
II.2.1 Généralités
1) Définition de l’exhaure : l’exhaure ou l’épuisement des eaux
d’une mine à ciel ouvert ou souterraine est l’action de refouler vers la
surface les eaux d’infiltration et souterraines retenues dans les roches
et mises en évidence au cours d’exécution des travaux d’exploitation,
ainsi que la totalité des mesures préventives et passives de protection
contre les noyades de la mine.
2) Objectifs d’emploi d’un système d’exhaure : l’emploi d’un
système d’exhaure a pour objectifs :
a. Exploiter le plus possible dans le sec pour des raisons
suivantes :
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Puits
d’électricité
Puisard
Galerie au jour
III.1 Généralités
A ciel ouvert, l’une des formes principales d’excavation est la
tranchée. La tranchée quelconque est un ouvrage de section
trapézoïdale limitée par ses parois inclinées et à sa partie inférieure
par son front. La longueur de la tranchée est plus importante que sa
profondeur et sa largeur. Dans le plan, l’axe longitudinal d’une
tranchée est appelée trace et peut se présenter sous forme d’une droite
ou d’une courbe de rayon déterminé dont la longueur dépend des
moyens de transport utilisés.
Le choix du procédé de creusement des tranchées dépend :
• Des dimensions de la section transversale des tranchées
• Du relief de la région
• De la possibilité de placer des déblais (morts terrains) excavés
lors du creusement des tranchées sur les bords de ces derniers
• Du type et des caractéristiques des excavateurs utilisés
Suivant la position du fond, on distingue :
• Des tranchées inclinées (tranchées d’accès ou tranchées
principales)
• Des tranchées horizontales ou tranchées de découpage
a) Tranchées inclinés ou tranchées principales : ces
tranchées sont des ouvrages de section trapézoïdale et ont un
profil longitudinal et transversal particulier. Elles donnent
accès au gisement, permettent d’obtenir le front unilatéral de
travail et assurent le transport des produits. Elles se conservent
longtemps ou pendant toute la durée d’exploitation et peuvent
être soit en dehors, soit à l’intérieur du champ minier. Si elles
sont destinées au transport par engins à roues, on les appelle
les tranchées d’accès, leur pente moyenne est généralement
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B’
(0,0)
-h1
-(h1+h2)
-(h1+h2+h3)
-(h1+h2+h3+h4)
A’ A
B
Suivant AA’
(0,0)
-h 1
-h 2
-h 3
-h 4
Suivant BB’
(0,0)
-h1
-h2
-h3
-h4
(0,0)
-h1
-(h1+h2)
A’ A
Suivant AA’
(0,0)
-h1
-h2
Suivant BB’’
(0,0)
-h1
-h2
IV.1.1 Généralités
On distingue plusieurs groupes et versions des engins de forage
classés suivant le mode de forage et le type d’énergie.
Actuellement, l’outil pneumatique vient au premier plan en
raison de multiples qualités : puissance, souplesse, rapidité et
maniabilité.
Les engins de forage utilisés dans les mines à ciel ouvert
contemporaines permettent d’exécuter deux modes de forage :
• le forage carottant
• le forage destructif
En dépit du fait qu’il existe deux modes d’abattage, toutes les
machines se révèlent être identiques du point de vue construction. Les
différents sous-ensembles qui les composent jouent le même rôle et le
même but.
Faisons remarquer qu’il en existe qui forent uniquement en
carottant ou destructif, et d’autres en carottant et destructif.
Divers facteurs doivent être pris en considération pour le choix
de l’équipement de forage des roches. Les principaux facteurs sont :
• le type et la constitution des roches
• les principales caractéristiques de la sondeuse
• le diamètre et la profondeur des trous à forer
1. Forage carottant : le but du sondage carottant est de découper en
continuité sur toute la longueur forée, mais par passes successives,
une colonne de terrain ou roche puis de la remonter à la surface du sol
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IV.2.1 Introduction
La connaissance du type de terrain est très nécessaire pour la
fragmentation dans une mine à ciel ouvert. Elle permet de déterminer
les paramètres de forage (la maille de forage, la profondeur et le
diamètre des trous de mine) et de minage (charge spécifique d’explosif,
la hauteur du bourrage, le mode de raccordement, le mode
d’initiation).
Ta .ta
r = 100 .
Tp .tp ; Avec :
• Ta : tonnage du minerai abattu
• Tb : tonnage du minerai en place
IV.2.2.3 Utilité de la sélectivité
Le plan de sélectivité possède une double utilité :
1. Il permet à l’ingénieur chargé de la fragmentation de pouvoir
déterminer d’avance les modalités de chargement éventuel
des trous de mine avec des explosifs appropriés sur base des
variétés des terrains d’une part et des possibilités
d’utilisation des différents schémas de raccordement d’autre
part.
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IV.3.1 Généralités
Le choix de la méthode d’abattage est généralement guidé par la
dureté des roches à excaver. Dans les roches semi dures et dures, un
abattage à l’explosif est indispensable.
L’ensemble des travaux d’abattage à l’explosif doit satisfaire à
plusieurs impératifs que lui imposent les particularités de
l’exploitation à ciel ouvert, notamment :
• La sécurité du personnel et de l’équipement
• La garantie des réserves suffisantes du minerai abattu pour
la production planifiée en assurant une activité
interrompue de la carrière. Pour ce faire, il convient de
maintenir un avancement constant des travaux d’abattage
par rapport au front de chargement. Dans ce but, on est
obligé de travailler sur le front de carrière en trois zones de
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a ≤ 0 .5 + 0 .8 .3 Cg (m) ; avec
• Cg : la capacité du godet en m3
2. selon la largeur de la bande transporteuse
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b − 0 .2
a ≤ (m) ; avec
2
• b : la largeur de la bande transporteuse en m
3. suivant les mailles d’entrée du concasseur
a ≤ 0 . 85 A (m) ; avec
• A : la dimension de la maille d’entrée du concasseur
Si le cycle complet des travaux miniers comprend plusieurs
opérations technologiques qui exercent une influence sur la
granulométrie de la masse, on prend définitivement le valeur moindre
de a dans les différents cas.
Hb
Charge de
colonne
Pied de Hc
butte
Charge de pied
Bosse
des trous de mine se fait soit par cartouches cylindriques, soit à l’aide
des explosifs en grains (ANFO), soit enfin au moyen d’explosifs sous
forme d’émulsion.
Les différentes opérations de la préparation du coup de minage
sont :
1. Le curage : il se fait pendant et après le forage de la
profondeur projetée (par jet d’air comprimé ou par jet
d’eau). Cette opération se fait également à la veille d’un
minage primaire en découverte
2. Amorçage et chargement d’explosif : l’amorçage est la
période technique durant laquelle l’énergie circule des
explosifs d’initiation sensibles et puissants utilisés en
quantité faible vers les explosifs relativement sensibles
utilisés en quantité importante en vue de la désagrégation
du massif rocheux.
a. Artifices d’amorçage
i. Cordeau détonant : il permet l’amorçage de
n’importe quel explosif sans recours à un
détonateur. Cependant, pour son propre
amorçage, il exige les chocs violents provoqués
soit par un détonateur électrique, soit par un
détonateur ordinaire sur lequel une mèche de
sûreté est sertie
ii. Tube Nonel : c’est un tube de plastique, de 3
mm de diamètre, dont l’intérieur est enduit
d’une substance réactive permettant à une onde
de choc de se déplacer à une vitesse d’environ
200 m/s, cette onde de choc a une énergie
suffisante pour activer la charge primaire, la
charge secondaire et l’élément de retard contenu
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a. Des nœuds
b. D’une ligature très serré sur 5 à 6 m
c. D’une cordelette
d. D’une bande isolante.
Ces cordeaux dérivés doivent être dirigés dans le sens de
détonation ou dans le sens d’où vient le feu.
Avec
• Lb : la longueur du bourrage
• Lc : la plongeur de la charge explosive
• Hg : la hauteur de gradin
• α : l’angle de la pente naturelle des roches. Généralement, il
varie avec la nature de la roche ainsi que sa structure
• ac : la discontinuité plane
• β : l’angle de talus de gradin
• abc : le prisme d’éboulement, c'est-à-dire la masse
rocheuse
Cours d’exploitation des mines à ciel ouvert Page 120 sur 254
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a. Avantages :
• Le matelas permet de placer les engins de forage plus près
des derniers trous du minage précédent tout en
augmentant la sécurité des engins lors du forage de la
première rangée des trous de mine
• Le minage avec matelas permet de prendre une avance de
minage, ce qui donne plus de souplesse au point de vue de
déplacement des sondeuses
• La charge de fragmentation ne projette pas la roche à une
grande distance. Ce qui ne produit pas un étalement des
produits abattus, d’où la diminution de déplacement des
excavateurs avec comme conséquence l’augmentation de
leur rendement
• Le non étalement des produits ne crée pas souvent un
mélange de minerais de teneurs différentes et de minerai
avec du stérile. Donc pas beaucoup de problème de dilution
• Le tir en ferme est donc favorable et permet de garantir des
réserves suivant la roche abattue en assurant ainsi une
activité ininterrompue de l’excavation
b. Inconvénients
• Le matelas augmente la contrainte ou la résistance à la
base de la butte
• Le matelas augmente l’effet arrière
3. Schémas des tirs usuels
Les schémas de tirs couramment utilisés tiennent compte des
contraintes du lieu où on se trouve et des résultats escomptés :
• Le pendage de couche ou du gisement pour souci de
sélectivité
• La présence des matériels à sauvegarder (environnement)
• Le tir en butte dégagée ou avec matelas
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Charge creuse
Détonateur
Bloc à fragmenter
Mise à feu
d. Méthode mécanique
1. utilisation d’une lourde masse :
On se contente parfois du débitage secondaire mécanique qui
consiste à briser les gros blocs par une lourde masse. La lourde masse
en une seule pièce pesant 1 à 7 tonnes est soit en acier ordinaire, soit
en acier a manganèse et a une forme orthogonale ou hexagonale. Elle
est manœuvrée par un opérateur qui laisse tomber d’une hauteur
variant de 6 à 14 m sur le bloc à briser.
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• Ce : coefficient d’efficacité
• Qtms : quantité mensuelle d’explosifs pour le minage
secondaire
• Qtmp : quantité mensuelle d’explosifs pour le minage
primaire
Le taux d’efficacité est le produit par 100 du coefficient
d’efficacité. Il est exprimé en %.
Te= 100.Ce (%)
Théoriquement, il faut que le minage primaire soit tel que le
minage secondaire disparaisse. Le nombre de blocs et la quantité de
tirs secondaires doivent être réduits au maximum, étant donné qu’ils
représentent une dépense superflue au-delà de certaines limites.
En pratique, on doit minimiser le minage secondaire par
l’utilisation d’un meilleur plan et la prévention des ratés. Cette
dernière passe par un contrôle strict du schéma de tir dans les
branchements de la charge explosive, de la charge amorce
(détonateurs ou pentolites boosters) du circuit d’initiation.
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V.1 Généralités
a. Parmi les engins de chargement utilisés dans les mines à
ciel ouvert, on distingue deux types fondamentaux selon leur mode de
fonctionnement ou de travail :
i. Les engins dont le fonctionnement s’effectue d’une
manière cyclique, c'est-à-dire les opérations
élémentaires d’un cycle complet d’excavation et de
chargement se réalisent successive. Ce sont des
excavateurs à godet unique (pelle mécanique ou
hydraulique, chargeuse frontale, dragline)
ii. Les engins dont le fonctionnement s’effectue d’une
manière continue, c'est-à-dire les opérations
élémentaires d’un cycle complet d’excavation et de
chargement y compris le déplacement se réalisent
simultanément. Ce sont des excavateurs à godets
multiples (roue-pelle, excavateurs à chaîne à
godets)
b. Suivant l’ordre de prise de gradins, on distingue deux
modes d’excavation : globale et sélective
i. L’excavation globale est la plus répandue dans les
mines à ciel ouvert et se fait généralement le long
du gradin sans lotissement du front de travail en
zone détachées, autrement dit tous les types des
roches des chantiers d’exploitation (minerais et
stériles) sont excavés et chargés dans le même
matériel de transport
ii. L’excavation sélective est généralement utilisée
dans les cas particuliers et notamment là où il y a
Cours d’exploitation des mines à ciel ouvert Page 135 sur 254
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1. Classes d’heures
Tout part d’une période de référence qui représente normalement
soit un poste, soit une journée, soit une semaine, soit un mois, soit
une année, … Elle peut être décomposée en différentes classes
d’heures suivantes :
a. Heures théoriques ou possibles, HP
Elles représentent le total d’heures possibles dans une période
donnée :
Un poste= 8 heures.
Un jour= 24 heures.
Un mois =30 jours= 720 heures (ou 8760/12=730 heures).
Une année = 365 jours = 8 760 heures…
Ces heures sont décomposées en deux classes :
Les heures d’activité.
Les heures d’inactivité.
b. Heures d’activité, HACT
Elles représentent l’ensemble des heures pendant lesquelles les
services d’exploitation et de maintenance sont en activité quelle que
soit la période de référence considérée.
Elles sont décomposées en deux classes principales d’heures :
Heures de mise à disposition, HMD.
Heures de maintenance, HM.
b.1 heures de mise à disposition
Ce sont les heures pendant lesquelles les engins sont mis à la
disposition de la division de l’exploitation. Autrement dit, le total
d’heures garanties par la division de Maintenance à l’Exploitation pour
la réalisation de la production planifiée.
Elles sont décomposées en deux classes d’heures :
Heures d’utilisation réelle ou effective.
Heures improductives.
Cours d’exploitation des mines à ciel ouvert Page 139 sur 254
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(ATS).
Heures possibles.
Heures d’activité.
disponible.
Divers. Attente chauffeurs, panne sèches.
Heures de mise à disposition.
-Dépannage remorquages.
-services généraux Siège.
Heures de -Déplacement entre chantier et garage
translation. -Déplacement entre carrières.
Heures de travail. Production.
IV.3.1 Généralités
Ce sont des engins d’excavation et de chargement les plus
répandus en mines à ciel ouvert et qui sont destinés à travailler dans
tout type de terrain.
Les pelles mécaniques ou à câbles travaillent habituellement en
butte tandis que les pelles hydrauliques peuvent travailler soit en
butte, soit en fouille ou soit en rétro. La force motrice utilisée est soit
diesel, soit électrique ou soit diesel électrique.
Depuis 1947, les pelles ont été particulièrement perfectionnées
aux Etats-Unis d’Amérique et les puissances unitaires s’y sont accrues
dans des proportions spectaculaires. Les pelles destinées à
l’enlèvement des morts terrains qui recouvrent des couches
minéralisées à des profondeurs allant jusqu’à 30 m atteignent des
dimensions beaucoup plus importantes que celles destinées à
l’extraction du minerai. Leur godet peut avoir une capacité de plus de
50 m3.
Pour le chargement du minerai, on utilise des pelles dont la
capacité du godet est relativement petite (pouvant aller de 0.60 à 8 m3,
dans certains cas jusqu’à 15 CY.)
N.B : 1 CY=0.7646 m3
La limite de la capacité du godet est imposée soit par les
dimensions des unités de transport (camions ou wagons) dans
lesquelles il faut décharger les produits abattus, soit par l’épaisseur de
la couche minéralisée et soit par la capacité du concasseur qui doit les
recevoir.
Rd Rc
Flèche
Moteur
H
g
Stick
Hd
Godet
V.4 Draglines
V.4.1 Généralités
Il s’agit d’un excavateur utilisant un godet mobile manœuvré par
des câbles suspendus à une longue flèche métallique pouvant
atteindre le double de celle de la pelle mécanique.
Cours d’exploitation des mines à ciel ouvert Page 156 sur 254
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des engins de plus de 1200 tonnes, 1 kg/cm2 sur ses semelles par
avance.
Les draglines marchant perdent évidement beaucoup en mobilité
(leur vitesse d’avancement n’est que de 150 à 250 m/h au lieu de 2
km/h pour les pelles).
Ces machines peuvent souvent recevoir des flèches de différentes
longueurs correspondant à des godets de différentes capacités. C’est
ainsi que des draglines marchant type MARION 7800, de 2500 CV de
puissance avec deux groupes Ward Léonard, on peut utiliser :
• Une flèche de 87 m avec un godet de 17.3 m3
• Une flèche de 67 m avec un godet de 27.3 m3
On peut aussi modifier l’inclinaison de la flèche qui peut être
réglée de 30 à 40 ° en agissant sur la longueur des câbles tendeurs.
Une augmentation de la valeur d’un angle augmente la hauteur du jet,
en diminuant un peu le rayon d’action de la machine.
La forme BYCURS-ERIE fabrique différents types de draglines
(par exemple le modèle 1150 B de 1200 tonnes a un godet de 19.3 m3
avec 23 moteurs qui totalisent une puissance installée de 4037 CV)
2. Draglines sur chenilles
Ce sont des draglines employées le plus souvent au chargement
de minerai et dans les gisements de petites dimensions. Leur capacité
moyenne varie de 0.5 à 0.6 m3. Ils peuvent également servir au
creusement des tranchées ainsi qu’au nettoyage du fond de la carrière.
3. Draglines à grappins
Au bout de la flèche de la dragline, le godet peut être remplacé
un grappin. Cette modification est intéressante pour les exploitations
en fouille lors de l’exploitation des gisements alluvionnaires.
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V.5 Roue-pelle
V.5.1 Généralités
Ce sont des engins du groupe des excavateurs à godets multiples
qui sont destinés à travailler dans des terrains meubles, tendres et de
dureté moyenne (sable, argile, charbon, lignite, phosphate…).
Ces engins marchent mieux dans des terrains homogènes et
humides. Des blocs très durs inclus dans le massif constituent des
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h
Hg
α
Rc
Rc
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V.6.1 Généralités
Ce sont des engins dont le principe de rabattage est analogue à
celui des roues-pelles.
Ils peuvent travailler en butte ou en fouille. Quand ces
excavateurs travaillent en fouille, ils doivent être conçus pour que les
appuis du bâti sur le sol soient suffisamment distants du bord de la
fosse pour empêcher les accidents qui peuvent se produire suite à des
affaissements brusques du talus à causes d’une très forte
concentration des contrainte à proximité du bord de la fosse. C’est
Cours d’exploitation des mines à ciel ouvert Page 167 sur 254
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l’accumulation des tas des produits devant les godets qui les poussent
de bas en haut. Par contre, pour l’excavation en butte, ces produits
tombent à chaque côté de l’élinde. Cette excavation n’est pas toujours
avantageuse du fait qu’en terrain humide, l’eau provenant de talus
inonde parfois la voie, les godets se chargent mal et ramènent le sol
ramolli vers la machine ; ce qui augmente les frais d’entretien et de
nettoyage de la voie. En revanche, ce mode d’excavation a l’avantage
d’établir la plate-forme nécessaire pour procéder à la passe suivante.
V.7.1 Généralités
Dans les mines à ciel ouvert, on utilise un groupe d’engins
mobiles dont la mission est non seulement d’excaver les matériaux
(stériles et minerais), mais également les transporter jusqu’aux lieux
de déversement pour la mise en terril ou le stockage des minerais non
loin du chantier d’exploitation. Ce sont des chargeuses frontales, des
scrapers divers et les bulldozers. Ces deux derniers types d’engins sont
étudiés dans le chapitre des engins de terrassement.
Les chargeuses frontales sur chenilles ou sur pneus sont
montées sur un châssis articulé, mais l’articulation travaille seulement
dans un plan horizontal, l’essieu arrière étant monté sur un balancier.
Le godet pelleteur disposé en avant doit avoir une largeur plus grande
que l’empattement des pneus pour les protéger. La flèche porte godet
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A
Lors de l’utilisation des chargeuses frontales, la grandeur des
produits abattus doit répondre à l’inégalité suivante :
• Cycle moyen : 86 s
• Mauvais cycle : 108 s
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VI.1 Généralités
Le transport établit la liaison entre le fond de la carrière et le
point de déchargement des produits (stérile et minerai). Il a pour objet
non seulement de déplacer des minerais mais aussi des stériles qui
représentent souvent la principale partie de la circulation des produits
dans une exploitation à ciel ouvert.
Les mines à ciel ouvert posent généralement le problème de
transport très particulier et cela pour plusieurs raisons :
• Les fonds des carrières et les points de déchargement des
produits se déplacent de manière continue dans les limites
de la carrière et des terrils ou remblais en minerais. Ce qui
demande les ripages (déplacements latéraux et périodiques)
des voies ferrées ainsi que la reconstruction et l’entretien
des routes
• Les pentes considérables qu’il faut gravir en passant d’un
gradin à l’autre dans un espace assez limité
• Un grand tonnage à déplacer
L’organisation de transport est un problème très important, à ne
jamais négliger, qui conditionne en partie les possibilités de production
de l’entreprise. Les frais de transport dans les mines à ciel ouvert
atteignent 30 à 40 % des dépenses totales de l’exploitation.
D’une façon générale, on distingue les types et les modes de
transport : les types de transport déterminent l’itinéraire du matériel
roulant, c’est ainsi que le transport du minerai et du stérile peut se
Cours d’exploitation des mines à ciel ouvert Page 178 sur 254
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faire soit par les mêmes voies (transport dit du type concentré), soit
par des voies différentes (transport dit du type séparé ou dispersé). Le
mode de transport détermine les caractéristiques de fonctionnement
des principaux moyens de transport, ainsi on distingue :
• Les transports continus (bande transporteuse, transport
hydraulique, transport aérien par câble…)
• Le transport discontinu cyclique (locomotive et wagons,
camions et engins dérivés des camions, grues à câbles)
Pour déplacer des grandes quantités de stériles à faibles
distances, on utilise quelques fois des ponts de transfert qui sont
constitués d’un ensemble métallique et d’un convoyeur à bandes.
VI.2.2 Roulage
L’organisation du roulage dans les mines à ciel ouvert est un
problème essentiellement pratique car à l’intérieur de la zone minière il
y a toujours des tronçons sur lesquels plusieurs convois sont amenés
à circuler dans les conditions où l’évolution du travail d’exploitation
modifie souvent les données initiales de calcul.
Il est évident que si le roulage se faisait au gré du hasard, on
arriverait rapidement à une situation inextricable pouvant amener tôt
ou tard à l’arrêt non seulement du chantier d’exploitation mais aussi
de l’usine de traitement. L’organisation du roulage ne doit pas être
confondue au projet de roulage. L’organisation cherche à utiliser au
mieux un matériel existant, tandis que le projet de roulage est appelé à
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V : le volume de wagons en m3
d : la densité du minerai en place
f : le coefficient de foisonnement du minerai
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VI.3.1 Généralités
Les camions et les engins dérivés des camions (tracteurs et semi-
remorques) sont des moyens de transport les plus couramment utilisés
dans les mines contemporaines.
Le transport par camion offre les avantages suivants :
la souplesse d’utilisation permettant de s’adapter à tous les
types d’exploitation pour n’importe quelle profondeur et
structure du gisement.
la grande capacité de transport.
l’organisation simple de la circulation des engins de
transport.
Les conditions les plus favorables à l’emploi des camions sont :
les gisements de faibles et moyennes dimensions (2 à 5 km)
dont la profondeur peut dépasser 200 à 250 m.
la distance de transport ne dépassant pas 5 à 6 km.
Cours d’exploitation des mines à ciel ouvert Page 187 sur 254
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continu est envoyé directement dans les moteurs des roues motrices
arrière. Un sélecteur à deux positions placées à la disposition du
conducteur permet de choisir le mode d’alimentation (diesel ou trolley).
En position diesel, le camion fonctionne comme une benne non
équipé du système trolley et au point balisé de l’entrée de la ligne, le
conducteur bascule la commande en position trolley et continue à
conduire son camion comme s’il restait en mode diesel et toutes les
autres opérations sont automatiques.
En mode trolley, la pédale d’accélération doit être maintenue
enfoncée et pendant ce temps, le moteur diesel n’assure que la
ventilation des moteurs des roues et n’entraîne rien. Enfin, les
commandes du mode trolley et de ralentissement sont complétées par
un tableau de contrôle.
Le système trolley présente les avantages suivants en
comparaison du mode diesel-électrique :
Faible consommation en gasoil, le moteur diesel restant au
ralenti n’entraîne rien (environ 40 % de gain en gasoil)
Gain de temps en vitesse, car en mode diesel on a une
faible rampe (12 km/h), les camions mettent beaucoup de
temps alors qu’en mode trolley, on a une vitesse élevée en
rampe (19 km/h), ce qui réduit le temps de cycle des
camions avec comme conséquence l’augmentation de la
productivité de ces derniers.
Utilisation de l’énergie électrique qui coûte moins chère
Economie sur les pneus, la piste trolley est bien construite
et bien entretenue
Les inconvénients de système trolley sont :
Les dépenses onéreuses de maintenance
L’exigence de la main d’œuvre qualifiée et spécialisée
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n n
Vm = = n
1 1 1 1 (m) ; avec Vi, la vitesse de
+ + ... + ∑
V1 V2 Vn i = 1 Vi
Ln = Vm (( n − 1 ) tc − tv ) .
Avec Ln= la distance critique en m,
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Exemple numérique
Dans le cas de quatre unités de transports en service pour
laquelle la distance critique est de 756 m, la distance critique pour
cinq unités étant de 1056 m ; on recommande de procéder à
l’introduction de la cinquième unité avec une avance :
0.35 (1056-756)=105 m
0.45 (1056-756)=135 m
On a l’avantage de mettre en service cette unité de transport
lorsque la longueur du circuit atteint :
(1056-105)=951 m
1056-135=921 m
C'est-à-dire entre 921 m et 951 m
b. Camions-bennes utilisés comme engins de transport
Le temps mis par un camion pour effectuer un cycle complet est
donné par l’expression suivante :
60 60 L
T = tmc + ta + tc + ( + ). + tmd + td (Minutes) ; avec :
V1 V 2 2
tc : temps de chargement
V1 : vitesse du camion chargé, trajet aller, en km/h
V2 : vitesse du camion vide, trajet retour, en km/h
L : distance parcouru au cours d’un aller-retour en km
tmd : temps de manœuvre au point de déchargement
td : temps de déchargement
Tous les temps s’expriment en minutes.
Le nombre de camions nécessaires pour desservir un excavateur
est donné par la formule suivante :
T tmc + ta + tmd + td 30.L 1 1
N= = 1+ + ( + ) (Unités)
tc tc tc V1 V 2
Rhb = N * Cb * Kr
Avec N=le nombre de cycles par heure,
Cb=la capacité nominale du camion,
Kr=le coefficient de remplissage du camion.
Pour déterminer le nombre de cycles par heure, nous le calculons
par la formule :
CUA
N = 60
tcy
Avec CUA=le coefficient d’utilisation absolu de la benne,
tcy =le temps de cycle en minutes.
d. Productivité horaire d’un camion-benne
La productivité horaire d’une benne se calcule par :
Pr o = Rhb * Dst (m3 km.st/h).
Avec Pro=la productivité horaire de la benne en m3 km.st/h,
Rhb=le rendement horaire de la benne en m3/h,
Dst=la distance standard de la mine en km.st.
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CUA
Nous savons que Rhb=N*Cb*Kr et que N = 60 , ce qui
tcy
CUA
donne Rhb = 60 Cb * Kr
tcy
Le temps de cycle tcy= tf+tv ; avec tf= le temps fixe en minute et
Dst
tv=le temps variable en minutes également. tv = 2 Avec Dst : la
Vm
distance standard en km.st et Vm : la vitesse moyenne en km/min.
Va + Vr
Vm = 2 Avec Va : la vitesse aller (camion chargé)
Va * Vr
et Vr : la vitesse retour (camion vide), en km/min.
60 * CUA
D’où N = .
Dst
tf + 2
Vm
60 * Cb * Kr * CUA*Vm
Pr o = (En m3 km st/h).
2
VI.4.1 Généralités
Le transport par courroie transporteuse dans les mines à ciel
ouvert contemporaines a pris un départ très rapide qui lui done une
place de choix surtout dans les mines à ciel ouvert où le recouvrement
superficiel est important.
Comme la courroie assure un transport continu, soit depuis
l’excavateur associé au concasseur mobile ou pas jusqu’à l’engin
d’épandage appelé remblayeuse (stacker), soit à partir d’un concasseur
semi mobile ou fixe installé à l’intérieur de la carrière jusqu’à la mise
en terril ou au stockage du minerai par une remblayeuse. Elles ont
une tendance à supplanter le transport par train ou par camions-
bennes dans les carrières profondes.
On parle actuellement d’une véritable ère de transport par
courroie transporteuse survenu avec l’apparition de l’excavateur géant
(roue-pelle, excavateur à chaîne à godet…) ainsi que l’utilisation des
concasseurs mobiles, semi mobiles et fixes dans les mines à ciel
ouvert.
Lors de l’utilisation des courroies transporteuses dans les mines
à ciel ouvert, la production annuelle peut s’élever à plus de 50 000 000
de tonnes. Pour transporter un tel tonnage, il faut avoir des bandes
ayant la largeur supérieur à 2 m et circulant à une grande vitesse
(4.5/s et plus)
b. Brin moteur
Le brin moteur est une partie d’une courroie de transmission
soumise à l’effort de traction.
Le brin moteur peut avoir pour soutien :
• Une batterie à rouleaux formés en auge, préférable dans les
exploitations minières
• Une batterie à rouleaux plats
• Un support de glissement
i. Batterie de rouleaux à auge : Il s’agit d’une batterie de 2 à 5
rouleaux. Elle présente les avantages suivants :
• Une grande capacité
• Un faible risque de perte de produits ou matières
• Un guidage efficace de la bande
ii. Batterie à trois rouleaux
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3. Brin de retour
Le brin de retour est une partie d’une courroie de transmission
non soumise à l’effort de traction. Il est généralement soutenu par des
batteries à rouleaux plats. Dans le cas de transporteur de grande
longueur, il peut toute fois être utile d’employer des batteries à deux
rouleaux qui facilitent le guidage de la bande.
α
=
10
à
15
°
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Bavette
Chemin de fer
Convoyeur d’élévation
Pont de transfert
Convoyeur principal
Convoyeur collecteur
Convoyeur de front
Excavateurs
VI.5.1 Généralités
La volonté d’améliorer le résultat d’exploitation en mine à ciel
ouvert a fait naître l’idée de combiner les différents moyens de
transport de manière à les utiliser rationnellement dans les carrières.
D’une façon générale, les circuits de transport dans les mines à
ciel ouvert peuvent être classés en trois étapes principales :
1. Les voies sur les niveaux d’exploitation par lesquelles les
moyens de transport sont desservis par les engins de
chargement
2. Les voies dans les tranchées inclinées par lesquelles les
produits sont transportés depuis les niveaux inférieurs
d’exploitation jusqu’à la surface du sol
3. Les voies sur la surface du sol qui assurent une liaison entre
la zone minière et les usines de traitement
Les moyens de transport de la première étape doivent assurer le
fonctionnement continu des engins de chargement dans les conditions
minières assez difficiles. Les plates formes de travail sont souvent
étroites et insuffisantes pour les manœuvres libres des engins où
l’excavation sélective s’impose ainsi que le débitage secondaire des gros
blocs et le nivelage de la bande de transport. A l’heure actuelle, les
moyens de transport ont les camions et les scrapers à roues.
Parmi les moyens de transport de seconde étape, ces derniers
doivent répondre à deux impératifs :
• Etre capables de gravir des pentes fortes
• Assurer une grande capacité de transport lors de
l’évacuation des produits sur plusieurs niveaux
d’exploitation
Le transport préférable est la courroie transporteuse.
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Camion-benne
Chemin de fer
Excavateurs
• Vr : volume refoulé en m3
• l : longueur de la lame en m
• h : hauteur de la lame en m
• α : angle de talus d’éboulement naturel de la matière
refoulée
• u : coefficient de proportionnalité qui est une constante
On admet pour u les valeurs suivantes
o u=0.80 : pour le sable, le gravier et les roches
abattues
o u=1 : pour la bonne terre de remblayage
Le débit horaire théorique des matières désagrégées que peut
refouler le bulldozer est donné par l’expression suivante :
Vr
D' = 60. (m3/h) ; avec :
t
t : la durée du cycle d’opération en min
Le débit horaire effectif de la matière en place, compte tenu du
rendement horaire et du rendement général du chantier, est donné par
l’expression suivante :
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50 Vr
D= . .ρ ch
t f
(m3/h)
60 *Vr * CUA
ou D =
t* f
3. Domaine d’emploi
Ces engins servent aux travaux suivants :
• Débroussailler et enlever les troncs d’arbre lors des travaux
de découverture
• Confectionner des caniveaux
• Confectionner et entretenir des pistes
• Nettoyer et préparer du terrain autour des pelles et bennes
pour aplanir la plate forme de travail
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1. Définition
La niveleuse est un engin de terrassement utilisé pour le
nivellement des terrains. Son équipement essentiel est une lame à
profil incurvé dont la longueur détermine le modèle
2. Types de niveleuses
On distingue :
• Les niveleuses auto motrices
• Les niveleuses attelés
2.1 Niveleuses auto motrices
Elles sont très manoeuvrables et permettent de régler la position
de la lame dans le plan horizontal ou même de la déporter sur le côté.
2.2 Niveleuses attelés
Elles ont les mêmes caractéristiques que les niveleuses
automotrices, mais ne possèdent pas de moteur. Elles sont
remorquées par des tracteurs à chenilles et sont très moins
performantes que les niveleuses automotrices.
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VII.1.3 Scrapers
1. Généralités
Les scrapers sont des engins de terrassement constitués par des
bennes surbaissées permettant s’araser le sol par raclage, de
transporter les matériaux enlevés et les répandre en un point de
décharge. De plus, un scraper qui circule sur une couche fraîchement
épandue effectue un premier compactage de cette couche.
Par leur conception, les scrapers travaillent dans des terrains
meubles en faisant des rabotages successifs horizontaux ou inclinés à
l’intérieur de la plate forme de travail. Les copeaux varient entre 10 et
15 cm dans des terrains consistants mais fissurés, ou entre 20 et 35
cm dans des terrains mous, tendres et boueux. L’angle d’inclinaison
du chantier de la plate forme peut varier entre 6 et 8°, voire 10 et 12°.
En terrain compact, la mise en œuvre des scrapers est précédée
d’un ameublissement préalable exécuté au moyen des bulldozers
munis des rippers.
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2. Cycle de travail
Pour attaquer le terrain, on lève le volet supérieur et on abaisse
la benne munie d’une lame racleuse. Pendant la progression du
scraper, la lame racleuse, en pénétrant, découpe un ruban du sol de
0.10 à 0.35 m d’épaisseur, assurant ainsi le remplissage de la benne.
Après ce remplissage, on relève la benne et on la fixe à sa position de
transport qui est maintenue jusqu’au point d’épandage ou de
déversement. A cet endroit, la benne est au niveau abaissé, le volet
baissé et la paroi mobile en avançant à l’intérieur de la benne pousse
la matière. Le vidage peut être effectué de deux façon :
• Soit par parois coulissants éjectives
• Soit par soulèvement et culbutage de la benne.
Ces deux méthodes assurent l’une et l’autre une évacuation
totale des matériaux déchargés.
Après le vidage de la benne, la paroi postérieure est ramenée à sa
position initiale, volet fermé, la benne placée dans sa position de
transport, le scraper retourne à sa position initiale, sa plate forme de
travail.
Les terrains qui conviennent au mieux aux scrapers à roues
sont les sables argileux non très humides car ces matériaux
remplissent très bien la benne. Il ne faut pas les faire travailler dans
les terrains contenant des grosses pierres.
3. Classification selon le mode de traction
Selon leur mode de traction, les scrapers à roues peuvent être
classés en deux catégories principales :
1. Scrapers remorqués : ces scrapers sont tirés par des
tracteurs sur pneus ou sur chenilles. La vitesse de transport
est comprise habituellement entre 20 et 60 km/h
2. Moto scraper : ils sont automoteurs, entièrement montés
sur pneus, c'est-à-dire avec tracteur à pneumatique. La
Cours d’exploitation des mines à ciel ouvert Page 225 sur 254
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2 2 *Va.Vr
Vm = =
1 1 Va + Vr
+
Va Vr
Connaissant la vitesse moyenne Vm, on peut calculer la partie
variable de la durée de cycle par la formule suivante :
La + Lr 2.L (Va + Vr ).L
Tvr = = =
Vm Vm Va.Vr
Le temps fixe se compose de :
• tc : durée d’excavation avec chargement simultanés
• td : durée du vidage dans la zone d’épandage
• txc : durée de rebroussement au lieu de raclage
• txd : durée de rebroussement au lieu de déchargement
On considère une marge de temps de 0.5 min observée pour le
changement de vitesse. Cette marge fait aussi partie du temps fixe.
D’où la formule du temps fixe est donnée par :
Tf = tc + txc + td + txd+ 0.5 (min)
En pratique, d’après plusieurs essais et études menés, la durée
du temps fixe varie de 1.5 à 2.5 min.
La durée T du cycle est égale à la somme du temps fixe et du
temps variable :
T= Tvr + Tf
T=
(Va + Vr ) .L + (1.5 à 2.5) (min)
Va.Vr
Si La diffère de Lr, la formule devient :
(Va + Vr )( La + Lr )
T= + (1.5 à 2.5) (Min.)
2 *Va.Vr
4.3.2 Cas des motos scrapers
Les opérations du cycle du scraper automotrices sont à peu près
les mêmes que celle qui sont spécifiées pour le scraper remorqué. La
différence est que le temps fixe Tf a une composition différente :
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VII.2.1 Généralités
Dès que les travaux miniers sont entrepris dans une mine à ciel
ouvert, les problèmes de constitution de terril et des remblais à
minerai s’imposent de plus en plus à cause de l’augmentation
progressive du volume de stérile et l’approfondissement des travaux
d’exploitation.
La mise en terril constitue une part tellement importante de
l’activité d’une mine à ciel ouvert de sorte qu’il existe même une
classification des méthodes d’exploitation à ciel ouvert basée sur les
particularités technologiques des opérations de constitution des terrils
dans les conditions différentes.
D’une façon générale, l’aménagement des terrils doit répondre
aux impératifs suivants :
• La capacité suffisante correspondant au rendement de
l’enlèvement des stériles ou mort terrain
• Le choix de l’emplacement convenable situé en dehors des
travaux productifs ou la configuration finale de la mine à
ciel ouvert et par ailleurs non loin de cette configuration
Cours d’exploitation des mines à ciel ouvert Page 230 sur 254
Par Pr. Dr. Ir. Kamulete MUDIANGA Nsesu Pierre
VIII.1 Généralités
Il n’existe pas de règle définie sur la façon de procéder sur le
calcul des différents frais, ni sur la façon de les classer, ni de les
repartir. En particulier, la répartition des frais généraux peut être faite
de plusieurs manières différentes. En revanche, les frais d’opération
d’engin mécanique peuvent être repartis en trois catégories :
Frais fixes
Frais variables
Frais généraux
VIII.4.1 Amortissement
La dépréciation de l’engin d’année en année constitue l’un des
éléments des frais fixes que le propriétaire dont récupérer pour
reconstituer le capital nécessaire à l’achat d’un nouvel engin ou d’une
nouvelle machine.
D’une façon générale, l’amortissement permet à l’utilisateur de
recouvrir son investissement d’origine. Autrement dit l’amortissement
est un prélèvement sur le relèvement sur le résultat d’exploitation
d’une entreprise, destiné à compenser la dépréciation et subie par
certains éléments de son actif.
VIII.4.1.1 Période de dépréciation
Le taux d’amortissement est grandement défini pour chaque
travail suivant le type d’engin minier utilisé. Ce taux est normalement
assez élevé.
La dépréciation des engins est de deux nature :
La dépréciation physique, qui dépend notamment du taux
d’utilisation de l’engin et de son entretien.
La dépréciation économique, correspond à un vieillissement
technologique de l’engin, alors que sa capacité de production
peut être intacte.
Ce sont les frais horaires moyens (Ah) que l’on porte en compte
lorsqu’on établit le prix de revient horaire de l’engin considéré.
Cette méthode d’amortissement consiste à imputer une même
dotation d’amortissement pour chaque exercice (année) et sur toute la
durée de prévue pour l’utilisation de l’engin. Or, en fait le rendement
de la machine est plus élevé et les frais d’entretien plus réduit dans la
première période de sa mise en usage que vers la fin. Ainsi serait-il
plus correct d’adopter des taux d’amortissements variables, soit plus
élevé au début qu’à la fin de la période d’usage envisagée.
L’établissement de l’amortissement par une méthode par une
autre est une opération purement comptable. En revanche la valeur
réelle ou vénale (qui se transmet à prise d’argent) de l’engin au bout
d’un temps données ne correspond pas à la valeur restante ; par
exemple pour un amortissement sur 10.OOO heures de travail au bout
de 5.000 heures, la valeur n’est pas 50 % de la valeur primitive. La
valeur primitive à ce moment dépend :
De l’état mécanique de l’engin
De la façon dont il a été entretenu et des conditions
dans lesquelles il a fonctionné.
La valeur vénale est aussi fonction des conditions du marché.
La valeur réelle des engins mis entièrement hors services
constitue une des réserves discrètes de l’entreprise. On s’abstient d’en
tenir compte dans l’ensemble du prix de revient.
VIII.4.1.3 Valeur nette de la machine à amortir
On considère que les pneus sont des articles d’usures et qu’ils ne
sont pas sujets à amortir. Leur coût de remplacement est déduit du
prix de la machine rendu à l’entreprise pour arriver au montant net à
amortir. Le coût des pneus est incorporé au frais d’exploitation
variable.
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• Im : l’investissement moyen
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VIII.5.1. Combustible
Les frais de combustible dépendent du prix de carburant et de la
quantité consommée. Le premier de ces facteurs varie selon les pays et
la situation des chantiers. Il est influencé par les taxes, les distances,
et le mode de transport, les conditions de stockage.
Quant à la consommation, elle dépend des conditions dans
lesquelles fonctionne la machine ou l’engin considéré.
L’estimation de la consommation horaire en Kg d’essence ou
d’huile lourde du moteur des engins de chantier est donnée par la
formule suivante :
C ho = N eff • Q • Ke (Kg); Avec:
VIII.5.3 Pneus
Le coût horaire des pneus est un élément important du coût
horaire d’exploitation des engins ou des machines qui les utilisent. On
peut déterminer ce coût horaire en employant les chiffres de la durée
des pneus obtenus en se basant sur l’expérience et les prix réellement
payés par l’utilisateur. Ces prix qui sont les coûts de remplacement
des pneus doivent toujours être obtenus des fournisseurs locaux. Pour
calculer le coût horaire des pneus, on utilise la formule suivante :
Coût de remplacement des pneus
Coût horaire des pneus =
Durée probable des pneus (en heures)
Tableau n°2
Condition de
travail
A B C
Tracteurs 0.07 0.09 0.13
à chaîne (sur
chenille)
Scrapers tractés 0.03 0.04 0.06
Scrapers 0.02 0.09 0.13
automoteurs
Tracteur wagon 0.04 0.05 0.07
à vidage par le fond
Camions de 0.06 0.08 0.11
chantier
Tracteur sur 0.04 0.06 0.09
pneus
Chargeurs sur 0.07 0.09 0.13
chenilles
Chargeur sur 0.04 0.06 0.09
pneus
Niveleuses 0.03 O.O5 0.07
(grader)
Compacteurs 0. O4 0. O6 O.O9
I. Frais fixes
prix net à amortir
1. Amortissement = : ………………………….
Durée d ' utilisation (en heures)