Dictionnaire
du
Sous la direction de
Michela MarzanoHYSTERIE
Politiques
La santé et la protection des citoyens font partie,
depuis deux siécles, des objectifs d’expansion de la
collectivité nationale. Notion éinemment poli-
tique, la santé publique devient terrain d’applica-
tion des connaissances et des techniques propres &
prévenir les maladies, a préserver la santé et a déve-
lopper la vitalité et la longévité des individus, par
une action collective. Voila qui se traduit par les
mesures d’hygiéne et de salubrité, le dépistage et le
traitement préventif des maladies,
On insiste sur le capital qu’engage la santé des in-
dividus et de la communauté nationale. En leur
temps, la gratuité de séjour en colonie de vacances,
la création de dispensaires pour dépister la tubercu-
lose, ouverture de sanatoriums, la vaccination
obligatoire ont traduit la nouveauté de la protection
sociale. C'est dire que lorsqu’elle prend une forme
préventive, I'hygi¢ne répond a un besoin collectif ;
Ja communauté tout entiére en tire profit, Elle obéit
a une idéologie politique et & une logique écono-
mique pouvant lgitimer la contrainte et Pobli-
gation, Associations diverses, école, famille, dispen-
Saires, centres du planning familial sont autant
institutions chargées d’inculquer cette discipline.
Des distinctions essentielles sont rendues percep-
tibles dans une démocratie qui devient de plus en
plus, « pluraliste ». Ses membres sont désormais
sensibles aux inégalités d'une politique de santé « &
deux vitesses ». Néanmoins, selon qu'un citoyen se
considére responsable de sa santé ou qu'il estime,
‘au contraire, que cette responsabilité échoit au mé.
decin ou aux structures communautaires (la Sécu-
rité sociale), les comportements different. D’oa des
distinctions : on peut chercher & éliminer causes et
conditions d'apparition des maladies en agissant
sur environnement (améliorer le logement, canali-
ser les eaux, lutter contre les pollutions, développer.
la prévention routigre et le contréle sanitaire aux
frontiéres) ou sur hygiéne individuelle (améliorer
Valimentation, pratiquer des sports), il s'agit alors
une « prévention primaire ». On peut chercher 4
prévenir apparition de la maladie grace & la vacci
nation, le dépistage, les bilans de santé, il s'agit
alors d'une « prévention secondaire ».
Metre Paccent sur la santé éclipse la référence &
Ja maladie: la priorité n'est plus de faire disparaitre
celle-ci, mais de proposer de nouvelles habitudes de
vie. Informer chacun des risques qu’il encourt le met
en demeure d’y résister: bref, incite a prendre soin
de sa vie, comme s'l faliait Ia soigner. Au cours du
xx! siéele, on est passé du risque-maladie, formule
en termes d’assurance ou de sécurité sociales, & une
prise de responsabilité personnelle, Aujourd’hui par
exemple, la consommation de tabac, facteur de
risque dans Je cancer des voies respiratoires, se
transforme en cause de cancer : elle est devenue une
pathologie a soigner et que individu doit assurer
ersonnellement. Dénoncer un mode de vie vise 4
mettre 'accent sur la prise en chatge in
chaque citoyen dassumer sa santé
comportements malsains. Le droit ala
aujourd'hui le principe que les citoyens ont
d'etre bien portants et de se conformer
sentations qu’on a de la santé et de Phygigne
«i varient selon Page, le groupe sociale
se lient aujourd'hui surtout aux-appa
rieures. De nos jours, en effet, équiip
cultureis et sportf espaces de lo
riurbains, sont aussi intégrés aux politi
santé, dont la puissance publique et
énorme. C’est dire qu’en ce sens, Phygiéne
tle idéologique incontournable
> Bowwct B, Les Politiques de santé en
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Panis, PUP, 1982.~ Srez Ly La Sand pe
dune nouvel opie, Pars, Se, 1998
Uistire des pratigues de sand. Le sah te
le Moyen dge, Par, Sui, 19.
7 Blon-ttre: Bo-pouvoit; Bodybuitsing;
Marche :Natuiame Normale; Nut
Spor; Viellesse
HYMEN = Virginité
HYSTERIE
Unystéri
Dés quill s‘agit de Phystérie, toute tentative.
catrice ou définitionnelle se heurte & ume d i
singuliére et Vhistoire de la médecine en foi
d'abondants témoignages. Maladie connie
PAntiquité, Phystérie reste encore.
énigmatique et insaisissable. Ses. mani
sont innombrables, variées, protéiformes
onesques : contractures musculaites, 69
@allure épileptique, paralysies, anes
resthésies, ete, La multiplicité des «masgues
tiques » témoigne de sa plasticité et de son inh
vité, Thystérie « imitant » presque
maladies qui touchent le corps hn
pousser son talent mimétique jusqu
Panatomie 4 sa mesure, une sorted’
imaginaire » faisant fi de Vordre établi
médical ne
A ccatte « affection vaporeuse », certains
de psychiatrie donnent une pone
Puisque Phystérie ne se laisse pas sais p
nosographie médicale,
un « objet » impossible.
gigue de la
Primée en tant que maladie spécifique (et
hystérie disparait de Védition de 1952 du Maysgnostic Manua). Tout au plus subsis-
fees formes morocées et « démem-
¢ le syndrome de conversion ou celui
fs mulipes, La tentative nest pas
Ma dire vrai, elle. accompagne toute
fysteri, Charles Emest Lasegue rit
définition de I’hystérie n’a jamais été
seta jamais. Les symptoms ne sont
mstants, ni assez conformes, ni assez
fee et en intenste pour qu'un ‘ype
lif puisse les comprendre tous » (La-
[La suppression du mot « hystérie»
‘radicale de rendre nul et non ad-
fnssable que Uhystrie represente
‘regard. ~ L’hystérie : énigme du
gnétrable au regard scientifique ? Par son
la difficulté épistémotogique, la
gue de méconnaitre la fascination et le
pe Thystérie a toujours suscités. Force
que la « passion hystérique » (Ga-
ur le discours ou le regard dont elle
fois jusqu’a contribuer au phéno-
ge traiter.
‘médicale donne la priorté au regard,
‘voir. La psychiatrie n'y déroge pas
recherche A fixer des « tableaux clini-
mptomes qu'elle tient pour « donnés &
que foute autre affection psychiatrique,
au regard, jusqu’a le sollicter &
-Livoi elle s'expose, elle s'exhibe, devient
spectacle, & commencer par son
On se souvient des fameuses expé-
ons de la Salpétritre orchestrées par
afeot qui consistent & provoquer les crises
jes devant un parterre de spectateurs. Le
-théatre médical tient autant au corps
‘qui se donne voir, qu’au regard
ir au-nom du savoir. Entre le regard
ee et Ie regard fasciné, voire excité
‘frontitre devient floue. L’hystérie se
“a lexcts, résistant ainsi au statut
on ou frappant de cécité Por-
ila «fenetre de ame », persuade, pour
sm'y a rien d voir. Il est remarquable
atpsychiatrique qui proclame la dispa~
ese fonde exclusivement sur les si-
ie page de histoire de Phystrie monte
nce de Ja passion obscurément com
a liberté ct exces du corps hystérique
le Moyen Age. A cette époque
seligicuse, les atteintes somatiques
Pe sont pas a soulager, mais & soup-
sont des désordres a condamner, car ils
es faiblesses de la chair possédée. De
stérie:devient le Mal : le mal incarné,
“corps ». Et cela, grice aussi ala
jnvolontaire des « possédées ». Les té-
HYSTERIE
moignages des proces de I'Inguisition et des rituels
dexorcisme mettent en évidence la dimension du
«donné A voir», de Pexhibitionnisme théatral
propre a I'hystérie, le don principal des inquisi-
teurs étant de Pexploiter en vue de lextorsion pu-
blique des aveux des suppliciées (Harrus-Révidi,
1997).
Hystérie ot teminits
L’nigme de Vhystérie a partie liée avec 'énigme
de la sexualité humaine, notamment celle feminine.
La racine étymologique du mot hystérie ~ hustera
cen grec, « utérus » ~ atteste l’ancienneté et la péren-
nité de’ce lien. Depuis Hippocrate situant le siége
du mal hystérique dans la matrice et ses agitations
jusqu’d Charcot affirmant que « c'est toujours la
‘chose génitale... toujours... toujours», la compo-
sante sexuelle occupe une place trés’ importante
dans lanalyse de Phystérie. L’bistoire de Phystérie
permet de saisir, A la fois, evolution et la cons-
tance des représentations des femmes, de leur comps
et de leur sexualité. Tour a tour, le corps de
hystérie est un corps malade de son organe sexuel,
tun corps dangereux parce que possédé par le
«Grand Malin», un corps fagonnable au gré du
regard de son spectateur et de la parole de son in-
terlocuteur.
Femmes malades. — La médecine antique met en
cause Ia « fureur utérine » dans la formation des
maux hystériques. L’imaginaire de I’Antiquité
considére I'utérus comme un animal, comme une
chose mobile que les femmes abritent au-dedans
d'elles ; en plus cest un animal mu par appétit
sexuel et qui, en cas de frustration, erre partout
ddans le corps, en obstruant des passages, notam-
ment les passages du souffle, provoquant des an-
goisses exirtmes et toutes sortes de maladies (Pla-
ton, Timée, 91 ¢).
Les remédes proposés opérent a méme le liew
incriminé : par les manipulations directes ou indi
rectes des organes génitaux — fumigations et purga-
tifs-, il s'agit d’arréter les mouvement de organe
migratoire ou de libérer les substances sexuelles de-
venues toxiques. Autant dire que le traitement du
‘mal équivaut a la satisfaction du besoin inassouvi.
Galien note comment application des matiéres
chaudes associée au toucher des organes génitaux
rovoque les «contractions accompagnées en
méme temps de douleur et de plaisir» suivies de
Témission d'un «sperme abondant et trouble »
(Veith, 1973).
Les théories antiques de I'hystérie laissent voir
tout linquiétant associé au corps et & la sexualité
féminine. A condition toutefois d’en circonscrire la
portée : ? « inquiétante étrangeté » de cette sex
lité agitatrice est celle du monde animal ; la matrice
rest qu’animalité résiduelle. On peut done traiter
la maladie de cet « organe sans Ame» sans étatsHYSTERIE
lame. Ce n'est pas ainsi quentend procéder Je
Moyen Age chrétin, tout entier préoctupé par Ie
{cotation du mal dont le corps est le tervais
étection
Femmes possédées, —
prétres du Moyen Age
L'hystérie n’existe pas ;
fondamentalement dangereuses,
voient 'euvre du diable,
toutes les supercheri
queur publi
Ter avec Veil froid du meéde
{lsble» quest la femme. Cest toute la passion se,
lgicuse qui s'en saist a brasle-corps. L'exeds pas.
fable. Crest @ cette sexualité débordante et deve,
Garé ue sont imputées les simulations somatiques
Ge Thystérie, multiples et contagicuses comma ip
tentation diabotique,
Femmes sous influence. — Le xix° sitele porte a la
leine lumiére cette figure feminine seerétement ex:
Ploitée par les détracteurs des possédées et des son,
spectacle clinique, ce n'est pas,
femme lavance Charcot, a la faveur des « zone,
hhystérogines naturelles», mais par soumiene
Somplaisante a Vobservateur (André, Lanouziére or
al, 1999). L'hystérie se fait miroir ou éeho de dee,
completes, t. I, 1984) s'avére jouer le jeu du fae,
fasme de hystérique : donner a voir ‘ce que soa
propre Tegard ne peut embrasser. L’hystérique
‘cherche un maltre sur qui régner, dira Lacan Chins
Sei Woit suspecté de cutiver Maystérie plutdt que
de la guérir,
‘Au fond, le reproche
tative dapproche de
arfumé, compressé, piqué, scruté, soupoonné, te,
garde... Autant de gestes cherchant a soigner ou A
fOmbattre Vhystérie, au risque de Pexciter et de se
taisser fasciner par ce corps décidément éniginss
tique, aussi insasissable que complaisant,
La of tes médecins de
TAntiquité voient Jes vestiges de Vanimalite, eg
il n'y a que les femmes,
A instar du
{Grand malin », la femme possédée est capable de
présenter des stigmates,
Gomme rester insensible ax coups d'aiguille du pr,
Hors de question, done, de considé
Théitre corpore! ou I'« autre scéne »
Puisque Vhystérie n’en est pas
prés, éVoquons les premiers as
sychanalytique. Il paralt presque &
i les femmes hys
id le role décisit dea
les névroses et dans la vie psychi
revanche, il
role et de l'écoute. « Moins
touchées, plus les hystériq
sont libres de parler, plus leurs syimpi
Pent» (André, Lar
ifférentes forces du confit
tOme hystérique condense en un seul
désir et défense, plaisir et punition,
bili. La ott les mots sont tus, le compe,
28° corporel est, confit oblige,
ligue : aussi figuratif qui puisses
déchiffrer, a exemple des higroglyp
bus. Anna O. écarte de sa
jerpent entrevu avec effoi et de $4
Péquivalence serpent-pénis pat
échoue, son corps se charge den.
nage, en Voccurrence, son bras raid
du membre supérieur symbolise a la fo
‘estueux du phallus paternel et son
veur du déguisement (paralysic
Placement (du bas vers le haut) (Ere
1981).
A cette capacité a transposet le co
ans les malaises corporels, Freud d
conversion >: une quantité dexcitato
de la représentation et refoulée est
énergie d'innervation (« Les psychon
fense », 1894). 11 s'ensuit que les dou
les remplacent les soutfrances psychi
zone somatique atteinte agit coma
sine, jusqu’a confondre corps do
erogéne,
corporelle et si m
fullérement prédisposées a le devents el
les questions qui conduisent Freud &.
Geomplasance. somatique» (Freud,
une analyse hystéie, Le cas Dog
tout symptéme de conversion
apport des deux cOtes, et ne peut sep
line certaine prévenance du corps
sere le terme allemand ~ Engtte-complaisance somatique se déter-
bord, une partie d corps déja fragilisée
ident ou une maladie peut fournir le sup-
‘au:conflit psychique et constituer un
‘4 expression du conflit inconscient.
“ possibilité est ce que Freud appelait
‘eonversion par simultanéité de liaisons
Elisabeth von R. souffre d'astasie-
ster debout lui insupporte, marcher lui
PL¢ point le plus douloureux de sa jambe
fate savére avoir été le point de contact avec
du pire malade (Freud & Breuer,
me possibilité est la conversion par
‘A la difference des deux détermina-
dentes s‘inscrivant dans histoire singu-
tla conversion par symbolisation re-
gue chose de plus impersonnel :
igagiére est prise par Vhystérique au
; yoire au sens corporel. La tension psy-
par une phrase regue comme un
relles des expressions langagiéres.
nis jents._déterminant le choix de
c , initialement développés a
la psychanalyse naissante, seront par la
grés sous une seule et méme rubrique, celle
>». Le terme est une reprise par
éne que Charcot a essayé de dé-
fe de l’expression « zone hystérogéne ».
e la Salpétritre, certaines zones
par exemple ~ sont particulis-
les & Ta stimulation, si-bien que la
sr ces zones suffit & provoquer les
ues. Mais Freud en déplace la
st en généralise la portée: si tele ou
hhystérogine, ce n’est pas, comme
parce quill s'agit d'une partie
et naturellement productrice d’at-
riques, mais parce quill s’agit d'une
lement investie. La jambe douloureuse
Ie bras raidi d’Anna O. ~ n'a
nt excitable. A considérer la
ble et I’étonnante plasticité des
tiques de Phystéri, s"impose idée
néité généralisée et mobile du corps.
e anatomo-physiologique n’a pas la pré-
Charcot lui reconnait dans la topo-
jones hystérogines. Cest des aléas de
litre du sujet que dépend Pélection
telle zone corporelle comme source de
tation. Si bien que l'hystérique peut
juemment ~ d'une grande inbibition,
des zones « naturellement excita:
S que d'autres parties corporelles peu-
comme des organes sexuels & part en-
“cette sorte d’« échangisme libidinal »
HYSTERIE
‘témoigne le fameux déplacemerit du bas vers le
hhaut, de la région génitale vers la zone buccale.
La « complaisance somatique » est done déter-
minée historiquement, psychiquement et fantasma-
tiquement. Les zones érogénes sont les fantasmes
inscris, implantés dans le corps. Autrement dit, la
sexualité humaine, telle quelle s'avere & Pceuvre
dans le symptSme hystérique est psycho-sexuelle et
infantile: « V’hystérique souffre de réminiscen-
ces, dit Freud (1981). La se marque la rupture
qu’opére la conception psychanalytique de Thys-
‘erie par rapport a Pheritage millénaire. Le sexuel
que Vexpérience freudienne surprend a la source
des maux hystériques est autrement plus étrange et
plus inguiétant que la sexualité génitale entravée et
Insatisfaite, toujours reconnue dans la production,
4du symptéme hystérique. Sous son poids mobile et
conflictuel, le comps de I'hystérie parle un langage
dont il ne’ posséde pas la grammaite, I! joue une
seéne dont il n'est pas Je dramaturge.
Hystére ou altérté de la fémints
Liidée de I'hystérie masculine, quoique sporadi-
quement présente, est toujours restée en marge de
Phistoire de V’hystérie : Galien, avec sa théorie de la
« rétention séminale », Charcot avec son idée de
Thystérie traumatique) ou encore Flaubert disant
«Madame Bovary, c'est moi». L’hystérie, cest
avant tout la « maladie des femmes ». IL n'est pas
de bon ton de partager les vices du « sexe faible ».
Par son accent mis|sur les racines infantile et
psychique du sexuel en jeu dans Phystéri, la psy-
chanalyse permet d’éclairer autrement le lien entre
hystérie et féminité. Compte tenu de la. psycho-
sexualité affranchie de la restriction génitale et & la
faveur de la bisexualité psychique, la féminité en
question dans Thystérie engage la problématique
du corps érogéne, en deca de la difference des sexes.
Reste la complaisance privilégiée du corps féminin
pour porter P’énigme de la sexualité humaine ; on
peut se demander si le mystire de la féminité, de
P «origine du monde», n'est pas en prise directe
ssur Finguiétant de la psycho-sexualits. De cette in-
timité, deux voies corporelles, particuliérement s
licitées dans Phystérie, semblent confirmer lexis
tence : Foralité et le regard.
Le corps féminin, notamment le corps convulsé
de Vattaque hystérique, apparait indécent (un autre
mot pour dire excitant), Chose paradoxale, comme
Vexpérience psychanalytique lenseigne, ce corps
arborant outrageusement le sexuel est un corps qui
le rejette tout aussi violemment. Il est comme le ru-
bis: cette pierre absorbe toutes Jes couleurs du
prisme excepté une seule, le rouge, et c'est cette
couleur qu'elle laisse voir par son rejet : le corps
hhystérique est comme le « rubis qui a horreur du
rouge » (Schaeffer, 1971).
De cette sexualité tout aussi ostensiblement ar-
borée qu'elle est excessivement rejetée, ForalitéHYSTERIE
offre une voie d'expression privilégiée. Presque
toute trouvée, tellement 1a complicité entre zone
‘orale et zone génitale chez les femmes est constante
et régulitre. Ce déplacement du bas vers le haut se
traduit notamment chez Phystérique par les vomis-
sements et le dégodt: « Je tiens sans hésiter pour
hystérique toute personne sur laquelle une occasion
d'excitation provoque surtout ou exclusivement dur
dégoat, que cette personne présente ou non des
symptomes de conversion » (Freud, 1954). Le privie
lige de Voralité comme voie d'expression déguisée
de la sexualité génitale souligne Penracinement oral
de Vinvestissement génital. Mais, selon accent mis
sur objet ou lorgane, le sens de cette intimité
varie d'une théorie & Pautre. Lorsque Freud parle
dela complicité entre Voral et le génital, est par le
biais de la représentation de Pobjet désiré, par le
biais de léquivalence entre la mamelle otiginelle
(0u le doigt) et le pénis.
Melanie ‘Klein, elle, explique cette complicité
entre Yoral et le génital par I'équivalence entre la
bouche et le vagin, par lidentité de nature et de but
des organes réceptifs et passifs. Quelque chose de
Vorigine de la vie psycho-sexuelle se rejoue dans la
vie adulte feminine, L'interrogation renvoie a la
question de la passivité que Freud tient, dans le
cadre de sa « théorie de la séduction », pour élé-
‘ment fondamental déterminant Pintimité entre hys-
‘térie et féminité (André, 1994, 66-68)
Lihystérique, femme passive ? — Limage parait
difficilement coftespondre ce corps thedtral qui
Stexhibe, séduit et attire le regard. Et quel regard !
Le versant triomphal de ce surinvestissement du re-
gard s’observe dans ces corps féminins sublimes et
rigs, qui fleurissent de nos jours : Freud y verrait
une expression de la revendication phallique visant
4 palier le « défaut génital » — étre le phallus & dé
faut de avoir (« Pour introduire le narcissisme »,
1914, in 1969), Sollcité, le regard est invité a ne pas
‘oir le manque, a panser la blessure narcissique lige
AT'absence du pénis, bref, arassurer et ase rassurer.
Jacqueline Lanouziére (André, Lanouziére ef al.,
1999, (190-201) souligne Pimportance d'un autre
facteur dans la détermination du surinvestissement
du visuel chez les femmes : absence des attributs
sexuels visibles. Les organes sexuels de la femme
sont invisibles et lattribut sexué féminin a propre.
‘ment parler, les seins, apparait & la puberté, cest-d-
dire tard, trop tard au regard de la sexualité infan
tile. Le regard de Pautre est donc investi chez
Thystérique non seulement comme un prolonge.
‘ment de Ia revendication phallique, mais aussi
comme une fonction de réassurance narcissique
‘dentificatrice. Ce regard-la cherche moins & ne pas
voir absence qu’a porter, & réfléchir Pinvisible,
Mais, a peine cette fonction de reconnaissance
identificatrice évoquée, surgit la question 6:
reuse : peut-on voir Invisible sans se montrer pé-
nétrant ? Le regard reconnaissant et réfléchisant
Tnvisible est aussi un regard pénétrant. I est
surant et inquigtant : double, le regard est trouble
Crest avec cette double valence du regard que le
comps hystérique est aux prises, L’hystérique
donne a voir autant pour arréter le regard que
Pour I'attirer. Autant qu'elle cherche & susciter,
regard porteur de réassurance et de i
sance, elle cherche a figer le regard de autre surge
ui est visible, préservant ainsi Vinvisible d'un re
gard pénétrant. 4
terroge celle dela relation & Pautre, fondatrice dea
sexualité humaine, ia
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ques», Reme frangae de psychanalyse, Ue IST
TRILLAT F,, stove de Mysirie, Pais, Sehers, 1986.2
VEITH 1, Histoire de Thystre, Pais, Sopher, 1573
+ Affect: Anorexic; Différence des sexes: Féminime Feu
Mélancoli:Paychosomatque Pulsion; Santé poyeniuarmation réactic
4 Viendrait Je got
2 seeret, le discret, le
°s circonstances, laa biterlocuteur. A ceux qui verraient un motif
‘Pique sera sauvée ep la pudeur dans ce qu’ils croiraient
of Sur une autre fot inconsistance («elle n'était ‘Pas pudique
| védé au désir de Pautre »:), il leur sera
_supposer les voiles de la pudeur a ja
Obiles: ct inamovibles revient a “la
ee la pruderie et la pudibonderie qui
ent pas, en effet; son caractére pulsatile
f n’existe que dans ce mouvement qui fait
t, dévoilement et revoilement. De
‘Teproche & un étre pudique de séduire
leur-méme, revient a confondre le pou.
ion de ce qui est séduisant, avec celui
Biprétend occuper activement la place ‘de
rntrable ou enter
7. est soumission dit
na autre. A Vidéeg
& demands ou du
sulte au service ourai luons en suggérant que la pudeur, oes pau-
sr, dégage pour le sujet humain un es.
dence, pi ila sexualité trouve des satisfactions qui
a suet choisira: d Fent dela triple obligation de transparenee,
Uulguer, ou en tout ex Quissance chére a la pornographic, et
Sihve Premisre, qu een son coeur ce que le podte nommait
ee int ssable noyau de nuit».
duit un désir de g
atre ou pas, et de
EEG. botime, Pas, Mina, 197.
Bae be
Boer cota ee ee
Ble sur la théorie sexuelle (1905), Paris, Gallimard,
pe rence ee ed
tee Font haloes
ee ce Ne ic
Gara ist nt
José MOREL CINQ-MARS
ott Hon : Nari
Prt Sasi
€palsion » est Ia traduction du mot alle-
Heb, ui constitue un des concepts fonda.
Ms Ja doctrine freudieane. Elaborée & par.
étud it humaine, la: notion
ine de pulsion évoque Tidée d'une force in.
, d'une poussée quasi aveugle. Repérable
facine Etymologique du mot ‘rieben, le cor
jussantvest: décritpar Freud comme Io
ssentielle de la pulsion, Bien que la
un refus ou dune
stelle a) t
ue du terme Trieb, notamment. lorsqu'l
Wate designer la force.a leuvre dans les meas,
Puts
festations sexuelles. Quant a Pinstinkt, Fr
Semble lk réserver a la description d'un compen
Taant héréditaire, fixé et adaptatif, bref d'un san
tre similaire aux instinets des animaux
H convient toutefois de rappeler que le ten
freudien Trieb est souvent traduit ‘en frase
pecomme en anglais — par «instinct ». La dng
‘gence ne reléve pas seulement du choix termincl
Sique, tant la question du rapport pulsionintn
Feenttus Ja toile de fond de Yémergence et de la d
finition de la pulsion sexuelle. Tantot en perail
fantOt en décalage, il ne sagit pas, entre pulsion,
instinct, Seulement d'une transposition once
{uelle, mais d'un mouvement de déplacement ac
Je dimension subversive de Vordre vital se sigea
dans la qualification de la pulsion comme « ini
erverti» (Laplanche, 1970, 40),
4a pulsion comme perversion de Hnstinct
Cite sorte de dénaturation de Vinstinct en je
{a force pulsionnelle souligne que la sexualt
fiumaine est foncitrement psychosexuelle’ La ne
H9R.a°palsion ne peut, en effet, elasser sais que
sion tent compte de extension que experi
eRicifaue, le comps dans son ensemble est suscep
tible de devenir erogéne.
PiRrOBeNEié potentille et généralisée du comps
implique un double éclatement du corps, sere
part, lc corps libidinal se révéle, en son essence
i parties. La génitalité étant
408 quatre dimensions de le pulsion
La défnitionfeudienne la plus ystématite ct la
lus complete de la pulsion porte les marques ila
modéle instinctuel; sleek
quand bien méme elle en opérePULSION
un total bouleversement. La pulsion s'y décompose d'une guéte de Vexcitation du genre : « ene
fa source cemensions a poussée, le but Vobjet et toujours», Quel aes on de ambi
: 1s fowrce (Freud, 1915, in OC, XIN, 161-185). pulsionnel, owed de Vobjet et Tabs
La poussée définit la dimension motrice de la foun ona adaptative biologiquement.détet
pulsion «La somme de force ou la mesure d'exi- marques Tacsst ue veut dire ia pulsion
gence de travail quelle représente». Le but est de Thustinet’
Quant 2 gone GPa uo le But est censte supprimer le desseunene hysiolog
aint, Quant dla soure, elle est définie comme méme, maitre fee ‘générale, la recherg
crea eet somatique qui est loalisé dans un satisfectog eat ges locale :'les
est reprceentas Parte du corps, et dont Fexctation satisfaction de ts wenn ooaE déterming
est représentée dans la vie psychique par la pul, supports somatiques de Pexcitation sexull
sion ». dire par les « zones érogenes ». Il en résult
Jct Poussée, sorte d’énergie motrice nommée «li. cellehent ae ie ulsion désigné par Pexpressii
Ridom Slapparente a la force insinctulle & « pulous tase Liimportance de la 9
Touvre, comme par exemple la faim dans instinct daa détermination du destin pul
e& nutrition. Sila poussée est considérée par Freud conlirme dat qu'une grande parti
saolne pcayeTODTEL essentielle de la pulsion, cest sion se voi aoaiha ae fonction de a 80
lation ba bue eae ole aue pour son articu- tique' pulsom omic pean anale,
lation au but. La force instinctuelle indique une tals etc :
objet aaa guat au but — se nourrit~ et a" Cette opéiication pulsionnelle ‘montre
Cou alors Que la force pulsionnele est aveugle, la question de one ‘constitue & la fo
Cet que le but pulsionnel présente une difference deLontnn Point de rupture entre pil
prceatgie er apport au but de Finstince qui est instinct Ele wens g oS iversité de so
Prafblh spécifique et essenticlement adapiati’: mesuse de ferent
einen da spécifiité de Vaction visée et acsomplie, au corps liken morcelé en différentes §
Mrulté de la pulsion est toujours la satisfaction’ partelke apenas nee
Mie entitrement par la quéte de la décharge la plus Enarchigue non-unifié. La ruptu
rapide des tensions (le « principe du plaisir»). la
ulsion sexuelle peut aller jusqu’a ignorer les rate,
és vitaux de Porganisme,
Cette priorité absolue de la satisfaction implique
1k dissociation entre pulsion et objet — ce que la
Frfeiaualyse nomme « contingence de Pobjet. En reactvilé de when Cette dernitre p
effet, dans la mesure o& objet est principalement trouve oye expression la plus systématis
Speciche in mmoven datteindre le but, sa théorie du evelopronnes ee présent
spfeiicit est relaivementindifféente. D'odla'va- une succssane ge phases préétablies et org
Hepat de Pobjet qui contraste avec la fxité biol. autourde wane od érogéne (Abraham, 19
Ziguament déterminge de Vobjet de Finstinet: pour results Yuneas eae
{a faim, c'est Pobjet nourriture qui est indiques
Cela dit, la subordination de objet au but pul-
lone ne semble pas totalemeat rendre compte de commela neat dee hormones sexuelles
$e Gui détermine Ia substituabilté de Tobjet,
Eobjet pulsionnel est d'autant plus variable que senvelle hy principales caractéristiques de Vi
secie SROs, dans la nature méme dela pulsion ~ fnité preden e finalité integrative:
rast pas apbase 4 la pleine satisfaction et quil futiveallant du preneagi ns génital. Parle
Best Pas objet qui ne puisse adéquatement en la question arte souree, la pulsion én vien
Spaleer Vexigence (« Sur le plus général des rabais- reviouves wos oso affinité, voire un
nition da a8 ve Atboureuse >, 1912). Or, la d&fi- unite, avec Tins
in tension Cut Bulsionnel comme Ia suppression de“ Pout salsr tones ortée de la qu
iension ne permet pas de saisicen quoi consiste source shat et P ‘au terme sa
cette impossibilit de la satisfaction pulsionnelle, quelque peu masquée par I'idée de lieux so
Gist qu'elle néglige une dimension propre ala pul. Speed ee masa que extension. du
Taide de Tenecemm Je remarque J. Laplanche 4 slopére'pas sans Giecten qu'on ent
Taide de exemple des pulsions partilles plus ou care Celle-ci, loin d’étre restreinte a
de laine tees dans ia génitalité adulte au tite régions corporelin, implique ce que Fi
Ge Plaisispréliminazes, le but pulsionnel temoigne «sources papers ‘L'excitationPULSION
rine gunareinal de toute une série de tique qui, de pure stimulation, devient excitation
Batemes dés que l'ntensté deces proces. poled’ Par exemple, le plaisir du sugotement
ommnd palates quantitatives. Ce que emerge de la succion pa ar Je besoin alimen-
dems Pulsions partells de la sexua- tare’ «Il est slag que Vacte de l'enfant qui su.
rive en ey scltcesinter- gote est déterminé par la weche d'un plaisir
de cer eutell oubienreprésente un cf Geld véou et der are remémoré. Dans le cas le
resseydnemes Sources et de action des plus simple een satisfaction dans la succion
es» (Freud, 1987, 138). A partir du
ma ovogue Webranlement corporel se. ent épnionene ese de deviner a quelle occa
pantenstt, toute activité humaine sion Venfase fare remiéres expériences de ce
Si ue activité muscular, les plaisir qui apie cose A renouveler. La pre
25 Uavailintellectuel ~ produit midre et la ples visas wee activités de Penfant, la
ine sane sce Signiicatf ne se tebe du sein matemes Co oon substituts) a dgja
(ation de aut S@ part de con- dle familiarser avec ¢ yitiee Nous dirons que
a Teitation de Ia pulsion sexuelle. On fee enfant ont tenu le rble @une zone
Mei Vidée du sexvel qui est, au fond, Gogere’et! stimulation réalisée par Vaffiux de
S Unit chand fut sans doute la cause de la senumics
{Qui est partout et se méle, a la rigueur, isfact
‘quoi, est-il dés le début? Autrement
tla source ~ cette fois-ci, au sens du
ge ou d’émergence — de la pulsion
fponse de la théorie freudienne est
estdés le début et, pls précisément,
Scitations somatiques. A condition, tout
fe piéciser cette particularité propre au
Els genése de la pulsion sexuelle: il sagit
tations ‘somatiques qui se produisent’a
un champ d’expériences fondamentales
‘irconscrites, les fonctions
‘la conservation de Ia vie ou « fone.
Son apparition er reeeeu 8 pulsion —localisés qui sont firccrensan sénérateurs de exci.
rine ee yur ss lation sexuelle, et qui plus est, specfigeencct cae
a tal Comme: effet surajouté citts par les neta ‘autoconservatives, comme la
‘onic tlafonction zone labiale, la cavité anale la appareils génitaux
1a 4 Source > exteres, les orifices urinates, Par ee eur
tions vitales : surplus purement biolo- scarce
at Ie surajoutée, implantée ? Cette vision biologisante de la sexualité humaine
zaient leur 8 comporte de nombreuses implications qui ne rene
Hon biologi : as de soi. D'abord, le nombre pou ieee
be Gee Ou Implontation ? ces sources
a
ite, gyPerchanalye, un consensus su dé
selon laquelle la pulsion surgit a partis
ide. Mais quant a la manitre dont Ie nol,
articule & Vinstinct, il y a deux . La pulsion est un d'autocome rose, («Le trouble psychogéne de
socatierervertinon seulement par dé- Ia vision dana ge conception psychanalytique »,
antsoiprame® Su Darla sexualitéde 1910) et & la x pulse ee mort» (« Ausdela du
ant/soignant, rincipe de plaisir », 1920). Cette évolution ne or
ger T'inscription de Vautoconservatif
{ felation a autre, cest Pi sexuelle, mais un it
Jil préexistant comme source dela pul awePe Vision de la nature pulsionnelle, Cest
fe abscess om cause. Ce rest qurau la pulsion seve elle-méme qui change de nature.
Be abstraction théorique qu’on peut conce. [Spuign Se éliée et déliante, la pulsion sexuelle
ction temporelle des deux registres sé devi
dersubjectener Be C18 pulsion sexuelle au point dineerre i «vie », d’établir une équiva’
Stale iets, Ia conception exogéne ne lends mn Ca Correspondance entre Eros et vie. La
: Tes tacglange de genres », découverte du nano e «moi» comme pre-
deceit tories freudieanes de la ier objet dao «Pour introduire le narcis-
fon dent sur le dualisme pulsionne, sur signe sr 1914) est une contribution majeure a cetto
ion conflictuelle des pulsions fondamenta Gietamorphose du sexuel en pulsions de vie: cone
N brvehigue suppose que a enualitéest deme anes, non’ seulement les pulsions
Delgue thogs hoes gU'elle met en dan- sexuelle dane se dite formes (libido du moi
jlgue chose porte justement Yempreinte ef Hine, objet), mais aussi les pulsions d'auto.
al: «ulsions dautoconservation » ou conseeting oe égide de Narcisse, le sexuel de-
de mort », venu Eros régne en maitre de Punic
: ‘Quant a la dimen:
"il faut manger pour vivre. renvoie a un‘e an
so ghamp de la psychopa- « audeld du sexuel sof
iz Montre que rien n'est moins acquis: «morte Lo ulsion de
isson anorexique jusqu’au symptéme fine conus une ten<
ie chez les victimes du traumatisme Sexuel vant, a ramener &
at par les manifestations nimé et anorganique,
sa Theure de ire. mot : elle n'est plus
cc gees MANBCT pour Vivre, Cest lite: la pulser’ ae ee
ulloecurrence, se nourrir n’a rien d'instinctuel, de vie, ne se manifest j
Composition en jeu dans la pulsion de mort est ori.
Fe te ena tr Je vetsant qui souligns, ginellement toned Coe Vintérieur, avant d’étre di.
1a tribution de Vordre libidinal & ge vers Tetons ulsion de mort est d’abord
rane fuilése pour papa, une cuillére Pautocagreseon onset d'etre dirigée particllement
tent so0 ocean enfant pour a conte les obiots eae ‘extérieur sous forme de
goutenir son appétit? Ce discours commu. sadignae rt ouvre ainsi, a la faveur
mis témoigne de T'intuition que i » sur une double problé.
i Pas et que, pour s'ac- uscule le tracé de la lic
Soit relayé par autre chose, no- 5 i plaisir et douleur, libido
ordre humain, un corps i rement invoquée et inter.
outent par le comps libidi- re i iences limites, Ia pulsion de
chance de survie. Par rapport & royée & Yordre biologique.PULSION
Paradorale, la pulsion de mort seraitelle une ma-
nots radialser In question des sourcee acy, GREEN La mnapaye
palsion sexuelle? (Green, Laplanche, Widloeies Pet 35, KLEIN mee
i, 1986), ms, Pats Pl
al, ne, Pais Beomaron,
1 aychanaiyse (1987), Pati, PUT. 1998
et Boe te ara PLE Freud
Robinson, Les Empéches
TAPLANCHE J. & PONTALISJ-Be Peasy
chamalye, Pais, PUP, 1967. = PoNtaLis fo
wal Se moet», i Brie levee of sos
Bat 1977--RlcaURP, De Liteon
1965, z
igh Eisai sur a théorie sexuelle (1905), ,
1990; ded arincpe de pls (920) Pac Payor,
1970; Gaores comptes, (SIM, Bars pu 1
~* Affect: Freud
rater ; Maeochia
Pudour Santé p
eyehigue Sei