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Dictionnaire du Sous la direction de Michela Marzano HYSTERIE Politiques La santé et la protection des citoyens font partie, depuis deux siécles, des objectifs d’expansion de la collectivité nationale. Notion éinemment poli- tique, la santé publique devient terrain d’applica- tion des connaissances et des techniques propres & prévenir les maladies, a préserver la santé et a déve- lopper la vitalité et la longévité des individus, par une action collective. Voila qui se traduit par les mesures d’hygiéne et de salubrité, le dépistage et le traitement préventif des maladies, On insiste sur le capital qu’engage la santé des in- dividus et de la communauté nationale. En leur temps, la gratuité de séjour en colonie de vacances, la création de dispensaires pour dépister la tubercu- lose, ouverture de sanatoriums, la vaccination obligatoire ont traduit la nouveauté de la protection sociale. C'est dire que lorsqu’elle prend une forme préventive, I'hygi¢ne répond a un besoin collectif ; Ja communauté tout entiére en tire profit, Elle obéit a une idéologie politique et & une logique écono- mique pouvant lgitimer la contrainte et Pobli- gation, Associations diverses, école, famille, dispen- Saires, centres du planning familial sont autant institutions chargées d’inculquer cette discipline. Des distinctions essentielles sont rendues percep- tibles dans une démocratie qui devient de plus en plus, « pluraliste ». Ses membres sont désormais sensibles aux inégalités d'une politique de santé « & deux vitesses ». Néanmoins, selon qu'un citoyen se considére responsable de sa santé ou qu'il estime, ‘au contraire, que cette responsabilité échoit au mé. decin ou aux structures communautaires (la Sécu- rité sociale), les comportements different. D’oa des distinctions : on peut chercher & éliminer causes et conditions d'apparition des maladies en agissant sur environnement (améliorer le logement, canali- ser les eaux, lutter contre les pollutions, développer. la prévention routigre et le contréle sanitaire aux frontiéres) ou sur hygiéne individuelle (améliorer Valimentation, pratiquer des sports), il s'agit alors une « prévention primaire ». On peut chercher 4 prévenir apparition de la maladie grace & la vacci nation, le dépistage, les bilans de santé, il s'agit alors d'une « prévention secondaire ». Metre Paccent sur la santé éclipse la référence & Ja maladie: la priorité n'est plus de faire disparaitre celle-ci, mais de proposer de nouvelles habitudes de vie. Informer chacun des risques qu’il encourt le met en demeure d’y résister: bref, incite a prendre soin de sa vie, comme s'l faliait Ia soigner. Au cours du xx! siéele, on est passé du risque-maladie, formule en termes d’assurance ou de sécurité sociales, & une prise de responsabilité personnelle, Aujourd’hui par exemple, la consommation de tabac, facteur de risque dans Je cancer des voies respiratoires, se transforme en cause de cancer : elle est devenue une pathologie a soigner et que individu doit assurer ersonnellement. Dénoncer un mode de vie vise 4 mettre 'accent sur la prise en chatge in chaque citoyen dassumer sa santé comportements malsains. Le droit ala aujourd'hui le principe que les citoyens ont d'etre bien portants et de se conformer sentations qu’on a de la santé et de Phygigne «i varient selon Page, le groupe sociale se lient aujourd'hui surtout aux-appa rieures. De nos jours, en effet, équiip cultureis et sportf espaces de lo riurbains, sont aussi intégrés aux politi santé, dont la puissance publique et énorme. C’est dire qu’en ce sens, Phygiéne tle idéologique incontournable > Bowwct B, Les Politiques de santé en PUF, 2003. — CORBIN A., COURTINE.J RELLO G. (it), Histoire du corp, Pai, Sa CANGUILIEM 6, Le Norma ct le pa PUR, 1966, — HERZLICH Cy Sou cf dune reprsentaion, Pass, EES, 1992. u Sou corps. Histotre de hygiene en t Panis, PUP, 1982.~ Srez Ly La Sand pe dune nouvel opie, Pars, Se, 1998 Uistire des pratigues de sand. Le sah te le Moyen dge, Par, Sui, 19. 7 Blon-ttre: Bo-pouvoit; Bodybuitsing; Marche :Natuiame Normale; Nut Spor; Viellesse HYMEN = Virginité HYSTERIE Unystéri Dés quill s‘agit de Phystérie, toute tentative. catrice ou définitionnelle se heurte & ume d i singuliére et Vhistoire de la médecine en foi d'abondants témoignages. Maladie connie PAntiquité, Phystérie reste encore. énigmatique et insaisissable. Ses. mani sont innombrables, variées, protéiformes onesques : contractures musculaites, 69 @allure épileptique, paralysies, anes resthésies, ete, La multiplicité des «masgues tiques » témoigne de sa plasticité et de son inh vité, Thystérie « imitant » presque maladies qui touchent le corps hn pousser son talent mimétique jusqu Panatomie 4 sa mesure, une sorted’ imaginaire » faisant fi de Vordre établi médical ne A ccatte « affection vaporeuse », certains de psychiatrie donnent une pone Puisque Phystérie ne se laisse pas sais p nosographie médicale, un « objet » impossible. gigue de la Primée en tant que maladie spécifique (et hystérie disparait de Védition de 1952 du May sgnostic Manua). Tout au plus subsis- fees formes morocées et « démem- ¢ le syndrome de conversion ou celui fs mulipes, La tentative nest pas Ma dire vrai, elle. accompagne toute fysteri, Charles Emest Lasegue rit définition de I’hystérie n’a jamais été seta jamais. Les symptoms ne sont mstants, ni assez conformes, ni assez fee et en intenste pour qu'un ‘ype lif puisse les comprendre tous » (La- [La suppression du mot « hystérie» ‘radicale de rendre nul et non ad- fnssable que Uhystrie represente ‘regard. ~ L’hystérie : énigme du gnétrable au regard scientifique ? Par son la difficulté épistémotogique, la gue de méconnaitre la fascination et le pe Thystérie a toujours suscités. Force que la « passion hystérique » (Ga- ur le discours ou le regard dont elle fois jusqu’a contribuer au phéno- ge traiter. ‘médicale donne la priorté au regard, ‘voir. La psychiatrie n'y déroge pas recherche A fixer des « tableaux clini- mptomes qu'elle tient pour « donnés & que foute autre affection psychiatrique, au regard, jusqu’a le sollicter & -Livoi elle s'expose, elle s'exhibe, devient spectacle, & commencer par son On se souvient des fameuses expé- ons de la Salpétritre orchestrées par afeot qui consistent & provoquer les crises jes devant un parterre de spectateurs. Le -théatre médical tient autant au corps ‘qui se donne voir, qu’au regard ir au-nom du savoir. Entre le regard ee et Ie regard fasciné, voire excité ‘frontitre devient floue. L’hystérie se “a lexcts, résistant ainsi au statut on ou frappant de cécité Por- ila «fenetre de ame », persuade, pour sm'y a rien d voir. Il est remarquable atpsychiatrique qui proclame la dispa~ ese fonde exclusivement sur les si- ie page de histoire de Phystrie monte nce de Ja passion obscurément com a liberté ct exces du corps hystérique le Moyen Age. A cette époque seligicuse, les atteintes somatiques Pe sont pas a soulager, mais & soup- sont des désordres a condamner, car ils es faiblesses de la chair possédée. De stérie:devient le Mal : le mal incarné, “corps ». Et cela, grice aussi ala jnvolontaire des « possédées ». Les té- HYSTERIE moignages des proces de I'Inguisition et des rituels dexorcisme mettent en évidence la dimension du «donné A voir», de Pexhibitionnisme théatral propre a I'hystérie, le don principal des inquisi- teurs étant de Pexploiter en vue de lextorsion pu- blique des aveux des suppliciées (Harrus-Révidi, 1997). Hystérie ot teminits L’nigme de Vhystérie a partie liée avec 'énigme de la sexualité humaine, notamment celle feminine. La racine étymologique du mot hystérie ~ hustera cen grec, « utérus » ~ atteste l’ancienneté et la péren- nité de’ce lien. Depuis Hippocrate situant le siége du mal hystérique dans la matrice et ses agitations jusqu’d Charcot affirmant que « c'est toujours la ‘chose génitale... toujours... toujours», la compo- sante sexuelle occupe une place trés’ importante dans lanalyse de Phystérie. L’bistoire de Phystérie permet de saisir, A la fois, evolution et la cons- tance des représentations des femmes, de leur comps et de leur sexualité. Tour a tour, le corps de hystérie est un corps malade de son organe sexuel, tun corps dangereux parce que possédé par le «Grand Malin», un corps fagonnable au gré du regard de son spectateur et de la parole de son in- terlocuteur. Femmes malades. — La médecine antique met en cause Ia « fureur utérine » dans la formation des maux hystériques. L’imaginaire de I’Antiquité considére I'utérus comme un animal, comme une chose mobile que les femmes abritent au-dedans d'elles ; en plus cest un animal mu par appétit sexuel et qui, en cas de frustration, erre partout ddans le corps, en obstruant des passages, notam- ment les passages du souffle, provoquant des an- goisses exirtmes et toutes sortes de maladies (Pla- ton, Timée, 91 ¢). Les remédes proposés opérent a méme le liew incriminé : par les manipulations directes ou indi rectes des organes génitaux — fumigations et purga- tifs-, il s'agit d’arréter les mouvement de organe migratoire ou de libérer les substances sexuelles de- venues toxiques. Autant dire que le traitement du ‘mal équivaut a la satisfaction du besoin inassouvi. Galien note comment application des matiéres chaudes associée au toucher des organes génitaux rovoque les «contractions accompagnées en méme temps de douleur et de plaisir» suivies de Témission d'un «sperme abondant et trouble » (Veith, 1973). Les théories antiques de I'hystérie laissent voir tout linquiétant associé au corps et & la sexualité féminine. A condition toutefois d’en circonscrire la portée : ? « inquiétante étrangeté » de cette sex lité agitatrice est celle du monde animal ; la matrice rest qu’animalité résiduelle. On peut done traiter la maladie de cet « organe sans Ame» sans états HYSTERIE lame. Ce n'est pas ainsi quentend procéder Je Moyen Age chrétin, tout entier préoctupé par Ie {cotation du mal dont le corps est le tervais étection Femmes possédées, — prétres du Moyen Age L'hystérie n’existe pas ; fondamentalement dangereuses, voient 'euvre du diable, toutes les supercheri queur publi Ter avec Veil froid du meéde {lsble» quest la femme. Cest toute la passion se, lgicuse qui s'en saist a brasle-corps. L'exeds pas. fable. Crest @ cette sexualité débordante et deve, Garé ue sont imputées les simulations somatiques Ge Thystérie, multiples et contagicuses comma ip tentation diabotique, Femmes sous influence. — Le xix° sitele porte a la leine lumiére cette figure feminine seerétement ex: Ploitée par les détracteurs des possédées et des son, spectacle clinique, ce n'est pas, femme lavance Charcot, a la faveur des « zone, hhystérogines naturelles», mais par soumiene Somplaisante a Vobservateur (André, Lanouziére or al, 1999). L'hystérie se fait miroir ou éeho de dee, completes, t. I, 1984) s'avére jouer le jeu du fae, fasme de hystérique : donner a voir ‘ce que soa propre Tegard ne peut embrasser. L’hystérique ‘cherche un maltre sur qui régner, dira Lacan Chins Sei Woit suspecté de cutiver Maystérie plutdt que de la guérir, ‘Au fond, le reproche tative dapproche de arfumé, compressé, piqué, scruté, soupoonné, te, garde... Autant de gestes cherchant a soigner ou A fOmbattre Vhystérie, au risque de Pexciter et de se taisser fasciner par ce corps décidément éniginss tique, aussi insasissable que complaisant, La of tes médecins de TAntiquité voient Jes vestiges de Vanimalite, eg il n'y a que les femmes, A instar du {Grand malin », la femme possédée est capable de présenter des stigmates, Gomme rester insensible ax coups d'aiguille du pr, Hors de question, done, de considé Théitre corpore! ou I'« autre scéne » Puisque Vhystérie n’en est pas prés, éVoquons les premiers as sychanalytique. Il paralt presque & i les femmes hys id le role décisit dea les névroses et dans la vie psychi revanche, il role et de l'écoute. « Moins touchées, plus les hystériq sont libres de parler, plus leurs syimpi Pent» (André, Lar ifférentes forces du confit tOme hystérique condense en un seul désir et défense, plaisir et punition, bili. La ott les mots sont tus, le compe, 28° corporel est, confit oblige, ligue : aussi figuratif qui puisses déchiffrer, a exemple des higroglyp bus. Anna O. écarte de sa jerpent entrevu avec effoi et de $4 Péquivalence serpent-pénis pat échoue, son corps se charge den. nage, en Voccurrence, son bras raid du membre supérieur symbolise a la fo ‘estueux du phallus paternel et son veur du déguisement (paralysic Placement (du bas vers le haut) (Ere 1981). A cette capacité a transposet le co ans les malaises corporels, Freud d conversion >: une quantité dexcitato de la représentation et refoulée est énergie d'innervation (« Les psychon fense », 1894). 11 s'ensuit que les dou les remplacent les soutfrances psychi zone somatique atteinte agit coma sine, jusqu’a confondre corps do erogéne, corporelle et si m fullérement prédisposées a le devents el les questions qui conduisent Freud &. Geomplasance. somatique» (Freud, une analyse hystéie, Le cas Dog tout symptéme de conversion apport des deux cOtes, et ne peut sep line certaine prévenance du corps sere le terme allemand ~ Eng tte-complaisance somatique se déter- bord, une partie d corps déja fragilisée ident ou une maladie peut fournir le sup- ‘au:conflit psychique et constituer un ‘4 expression du conflit inconscient. “ possibilité est ce que Freud appelait ‘eonversion par simultanéité de liaisons Elisabeth von R. souffre d'astasie- ster debout lui insupporte, marcher lui PL¢ point le plus douloureux de sa jambe fate savére avoir été le point de contact avec du pire malade (Freud & Breuer, me possibilité est la conversion par ‘A la difference des deux détermina- dentes s‘inscrivant dans histoire singu- tla conversion par symbolisation re- gue chose de plus impersonnel : igagiére est prise par Vhystérique au ; yoire au sens corporel. La tension psy- par une phrase regue comme un relles des expressions langagiéres. nis jents._déterminant le choix de c , initialement développés a la psychanalyse naissante, seront par la grés sous une seule et méme rubrique, celle >». Le terme est une reprise par éne que Charcot a essayé de dé- fe de l’expression « zone hystérogéne ». e la Salpétritre, certaines zones par exemple ~ sont particulis- les & Ta stimulation, si-bien que la sr ces zones suffit & provoquer les ues. Mais Freud en déplace la st en généralise la portée: si tele ou hhystérogine, ce n’est pas, comme parce quill s'agit d'une partie et naturellement productrice d’at- riques, mais parce quill s’agit d'une lement investie. La jambe douloureuse Ie bras raidi d’Anna O. ~ n'a nt excitable. A considérer la ble et I’étonnante plasticité des tiques de Phystéri, s"impose idée néité généralisée et mobile du corps. e anatomo-physiologique n’a pas la pré- Charcot lui reconnait dans la topo- jones hystérogines. Cest des aléas de litre du sujet que dépend Pélection telle zone corporelle comme source de tation. Si bien que l'hystérique peut juemment ~ d'une grande inbibition, des zones « naturellement excita: S que d'autres parties corporelles peu- comme des organes sexuels & part en- “cette sorte d’« échangisme libidinal » HYSTERIE ‘témoigne le fameux déplacemerit du bas vers le hhaut, de la région génitale vers la zone buccale. La « complaisance somatique » est done déter- minée historiquement, psychiquement et fantasma- tiquement. Les zones érogénes sont les fantasmes inscris, implantés dans le corps. Autrement dit, la sexualité humaine, telle quelle s'avere & Pceuvre dans le symptSme hystérique est psycho-sexuelle et infantile: « V’hystérique souffre de réminiscen- ces, dit Freud (1981). La se marque la rupture qu’opére la conception psychanalytique de Thys- ‘erie par rapport a Pheritage millénaire. Le sexuel que Vexpérience freudienne surprend a la source des maux hystériques est autrement plus étrange et plus inguiétant que la sexualité génitale entravée et Insatisfaite, toujours reconnue dans la production, 4du symptéme hystérique. Sous son poids mobile et conflictuel, le comps de I'hystérie parle un langage dont il ne’ posséde pas la grammaite, I! joue une seéne dont il n'est pas Je dramaturge. Hystére ou altérté de la fémints Liidée de I'hystérie masculine, quoique sporadi- quement présente, est toujours restée en marge de Phistoire de V’hystérie : Galien, avec sa théorie de la « rétention séminale », Charcot avec son idée de Thystérie traumatique) ou encore Flaubert disant «Madame Bovary, c'est moi». L’hystérie, cest avant tout la « maladie des femmes ». IL n'est pas de bon ton de partager les vices du « sexe faible ». Par son accent mis|sur les racines infantile et psychique du sexuel en jeu dans Phystéri, la psy- chanalyse permet d’éclairer autrement le lien entre hystérie et féminité. Compte tenu de la. psycho- sexualité affranchie de la restriction génitale et & la faveur de la bisexualité psychique, la féminité en question dans Thystérie engage la problématique du corps érogéne, en deca de la difference des sexes. Reste la complaisance privilégiée du corps féminin pour porter P’énigme de la sexualité humaine ; on peut se demander si le mystire de la féminité, de P «origine du monde», n'est pas en prise directe ssur Finguiétant de la psycho-sexualits. De cette in- timité, deux voies corporelles, particuliérement s licitées dans Phystérie, semblent confirmer lexis tence : Foralité et le regard. Le corps féminin, notamment le corps convulsé de Vattaque hystérique, apparait indécent (un autre mot pour dire excitant), Chose paradoxale, comme Vexpérience psychanalytique lenseigne, ce corps arborant outrageusement le sexuel est un corps qui le rejette tout aussi violemment. Il est comme le ru- bis: cette pierre absorbe toutes Jes couleurs du prisme excepté une seule, le rouge, et c'est cette couleur qu'elle laisse voir par son rejet : le corps hhystérique est comme le « rubis qui a horreur du rouge » (Schaeffer, 1971). De cette sexualité tout aussi ostensiblement ar- borée qu'elle est excessivement rejetée, Foralité HYSTERIE offre une voie d'expression privilégiée. Presque toute trouvée, tellement 1a complicité entre zone ‘orale et zone génitale chez les femmes est constante et régulitre. Ce déplacement du bas vers le haut se traduit notamment chez Phystérique par les vomis- sements et le dégodt: « Je tiens sans hésiter pour hystérique toute personne sur laquelle une occasion d'excitation provoque surtout ou exclusivement dur dégoat, que cette personne présente ou non des symptomes de conversion » (Freud, 1954). Le privie lige de Voralité comme voie d'expression déguisée de la sexualité génitale souligne Penracinement oral de Vinvestissement génital. Mais, selon accent mis sur objet ou lorgane, le sens de cette intimité varie d'une théorie & Pautre. Lorsque Freud parle dela complicité entre Voral et le génital, est par le biais de la représentation de Pobjet désiré, par le biais de léquivalence entre la mamelle otiginelle (0u le doigt) et le pénis. Melanie ‘Klein, elle, explique cette complicité entre Yoral et le génital par I'équivalence entre la bouche et le vagin, par lidentité de nature et de but des organes réceptifs et passifs. Quelque chose de Vorigine de la vie psycho-sexuelle se rejoue dans la vie adulte feminine, L'interrogation renvoie a la question de la passivité que Freud tient, dans le cadre de sa « théorie de la séduction », pour élé- ‘ment fondamental déterminant Pintimité entre hys- ‘térie et féminité (André, 1994, 66-68) Lihystérique, femme passive ? — Limage parait difficilement coftespondre ce corps thedtral qui Stexhibe, séduit et attire le regard. Et quel regard ! Le versant triomphal de ce surinvestissement du re- gard s’observe dans ces corps féminins sublimes et rigs, qui fleurissent de nos jours : Freud y verrait une expression de la revendication phallique visant 4 palier le « défaut génital » — étre le phallus & dé faut de avoir (« Pour introduire le narcissisme », 1914, in 1969), Sollcité, le regard est invité a ne pas ‘oir le manque, a panser la blessure narcissique lige AT'absence du pénis, bref, arassurer et ase rassurer. Jacqueline Lanouziére (André, Lanouziére ef al., 1999, (190-201) souligne Pimportance d'un autre facteur dans la détermination du surinvestissement du visuel chez les femmes : absence des attributs sexuels visibles. Les organes sexuels de la femme sont invisibles et lattribut sexué féminin a propre. ‘ment parler, les seins, apparait & la puberté, cest-d- dire tard, trop tard au regard de la sexualité infan tile. Le regard de Pautre est donc investi chez Thystérique non seulement comme un prolonge. ‘ment de Ia revendication phallique, mais aussi comme une fonction de réassurance narcissique ‘dentificatrice. Ce regard-la cherche moins & ne pas voir absence qu’a porter, & réfléchir Pinvisible, Mais, a peine cette fonction de reconnaissance identificatrice évoquée, surgit la question 6: reuse : peut-on voir Invisible sans se montrer pé- nétrant ? Le regard reconnaissant et réfléchisant Tnvisible est aussi un regard pénétrant. I est surant et inquigtant : double, le regard est trouble Crest avec cette double valence du regard que le comps hystérique est aux prises, L’hystérique donne a voir autant pour arréter le regard que Pour I'attirer. Autant qu'elle cherche & susciter, regard porteur de réassurance et de i sance, elle cherche a figer le regard de autre surge ui est visible, préservant ainsi Vinvisible d'un re gard pénétrant. 4 terroge celle dela relation & Pautre, fondatrice dea sexualité humaine, ia > ANDRE. La Sexuaité feminine, Pars, PUF, 194 ut ‘origines fominines de la sexualte, Par, PUP, ‘ANDRE. LANOUZIERE ef al, Prolomoriguel de Unystérie, Paris, Dunod, 1999. — ASSOUN P.-L. Comps « Symptime, Pais, Antropos, 2004. ~ BABIN! 1. membrement. de Thysterie iradtionnele » (1969) iors sceniiques, Pais, Masson, 1994.” CaRROY Ee Hypnose, Suggestion et Poychologie, Pars, PUP, 199.2. 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De ‘Teproche & un étre pudique de séduire leur-méme, revient a confondre le pou. ion de ce qui est séduisant, avec celui Biprétend occuper activement la place ‘de rntrable ou enter 7. est soumission dit na autre. A Vidéeg & demands ou du sulte au service ourai luons en suggérant que la pudeur, oes pau- sr, dégage pour le sujet humain un es. dence, pi ila sexualité trouve des satisfactions qui a suet choisira: d Fent dela triple obligation de transparenee, Uulguer, ou en tout ex Quissance chére a la pornographic, et Sihve Premisre, qu een son coeur ce que le podte nommait ee int ssable noyau de nuit». duit un désir de g atre ou pas, et de EEG. botime, Pas, Mina, 197. Bae be Boer cota ee ee Ble sur la théorie sexuelle (1905), Paris, Gallimard, pe rence ee ed tee Font haloes ee ce Ne ic Gara ist nt José MOREL CINQ-MARS ott Hon : Nari Prt Sasi €palsion » est Ia traduction du mot alle- Heb, ui constitue un des concepts fonda. Ms Ja doctrine freudieane. Elaborée & par. étud it humaine, la: notion ine de pulsion évoque Tidée d'une force in. , d'une poussée quasi aveugle. Repérable facine Etymologique du mot ‘rieben, le cor jussantvest: décritpar Freud comme Io ssentielle de la pulsion, Bien que la un refus ou dune stelle a) t ue du terme Trieb, notamment. lorsqu'l Wate designer la force.a leuvre dans les meas, Puts festations sexuelles. Quant a Pinstinkt, Fr Semble lk réserver a la description d'un compen Taant héréditaire, fixé et adaptatif, bref d'un san tre similaire aux instinets des animaux H convient toutefois de rappeler que le ten freudien Trieb est souvent traduit ‘en frase pecomme en anglais — par «instinct ». La dng ‘gence ne reléve pas seulement du choix termincl Sique, tant la question du rapport pulsionintn Feenttus Ja toile de fond de Yémergence et de la d finition de la pulsion sexuelle. Tantot en perail fantOt en décalage, il ne sagit pas, entre pulsion, instinct, Seulement d'une transposition once {uelle, mais d'un mouvement de déplacement ac Je dimension subversive de Vordre vital se sigea dans la qualification de la pulsion comme « ini erverti» (Laplanche, 1970, 40), 4a pulsion comme perversion de Hnstinct Cite sorte de dénaturation de Vinstinct en je {a force pulsionnelle souligne que la sexualt fiumaine est foncitrement psychosexuelle’ La ne H9R.a°palsion ne peut, en effet, elasser sais que sion tent compte de extension que experi eRicifaue, le comps dans son ensemble est suscep tible de devenir erogéne. PiRrOBeNEié potentille et généralisée du comps implique un double éclatement du corps, sere part, lc corps libidinal se révéle, en son essence i parties. La génitalité étant 408 quatre dimensions de le pulsion La défnitionfeudienne la plus ystématite ct la lus complete de la pulsion porte les marques ila modéle instinctuel; sleek quand bien méme elle en opére PULSION un total bouleversement. La pulsion s'y décompose d'une guéte de Vexcitation du genre : « ene fa source cemensions a poussée, le but Vobjet et toujours», Quel aes on de ambi : 1s fowrce (Freud, 1915, in OC, XIN, 161-185). pulsionnel, owed de Vobjet et Tabs La poussée définit la dimension motrice de la foun ona adaptative biologiquement.détet pulsion «La somme de force ou la mesure d'exi- marques Tacsst ue veut dire ia pulsion gence de travail quelle représente». Le but est de Thustinet’ Quant 2 gone GPa uo le But est censte supprimer le desseunene hysiolog aint, Quant dla soure, elle est définie comme méme, maitre fee ‘générale, la recherg crea eet somatique qui est loalisé dans un satisfectog eat ges locale :'les est reprceentas Parte du corps, et dont Fexctation satisfaction de ts wenn ooaE déterming est représentée dans la vie psychique par la pul, supports somatiques de Pexcitation sexull sion ». dire par les « zones érogenes ». Il en résult Jct Poussée, sorte d’énergie motrice nommée «li. cellehent ae ie ulsion désigné par Pexpressii Ridom Slapparente a la force insinctulle & « pulous tase Liimportance de la 9 Touvre, comme par exemple la faim dans instinct daa détermination du destin pul e& nutrition. Sila poussée est considérée par Freud conlirme dat qu'une grande parti saolne pcayeTODTEL essentielle de la pulsion, cest sion se voi aoaiha ae fonction de a 80 lation ba bue eae ole aue pour son articu- tique' pulsom omic pean anale, lation au but. La force instinctuelle indique une tals etc : objet aaa guat au but — se nourrit~ et a" Cette opéiication pulsionnelle ‘montre Cou alors Que la force pulsionnele est aveugle, la question de one ‘constitue & la fo Cet que le but pulsionnel présente une difference deLontnn Point de rupture entre pil prceatgie er apport au but de Finstince qui est instinct Ele wens g oS iversité de so Prafblh spécifique et essenticlement adapiati’: mesuse de ferent einen da spécifiité de Vaction visée et acsomplie, au corps liken morcelé en différentes § Mrulté de la pulsion est toujours la satisfaction’ partelke apenas nee Mie entitrement par la quéte de la décharge la plus Enarchigue non-unifié. La ruptu rapide des tensions (le « principe du plaisir»). la ulsion sexuelle peut aller jusqu’a ignorer les rate, és vitaux de Porganisme, Cette priorité absolue de la satisfaction implique 1k dissociation entre pulsion et objet — ce que la Frfeiaualyse nomme « contingence de Pobjet. En reactvilé de when Cette dernitre p effet, dans la mesure o& objet est principalement trouve oye expression la plus systématis Speciche in mmoven datteindre le but, sa théorie du evelopronnes ee présent spfeiicit est relaivementindifféente. D'odla'va- une succssane ge phases préétablies et org Hepat de Pobjet qui contraste avec la fxité biol. autourde wane od érogéne (Abraham, 19 Ziguament déterminge de Vobjet de Finstinet: pour results Yuneas eae {a faim, c'est Pobjet nourriture qui est indiques Cela dit, la subordination de objet au but pul- lone ne semble pas totalemeat rendre compte de commela neat dee hormones sexuelles $e Gui détermine Ia substituabilté de Tobjet, Eobjet pulsionnel est d'autant plus variable que senvelle hy principales caractéristiques de Vi secie SROs, dans la nature méme dela pulsion ~ fnité preden e finalité integrative: rast pas apbase 4 la pleine satisfaction et quil futiveallant du preneagi ns génital. Parle Best Pas objet qui ne puisse adéquatement en la question arte souree, la pulsion én vien Spaleer Vexigence (« Sur le plus général des rabais- reviouves wos oso affinité, voire un nition da a8 ve Atboureuse >, 1912). Or, la d&fi- unite, avec Tins in tension Cut Bulsionnel comme Ia suppression de“ Pout salsr tones ortée de la qu iension ne permet pas de saisicen quoi consiste source shat et P ‘au terme sa cette impossibilit de la satisfaction pulsionnelle, quelque peu masquée par I'idée de lieux so Gist qu'elle néglige une dimension propre ala pul. Speed ee masa que extension. du Taide de Tenecemm Je remarque J. Laplanche 4 slopére'pas sans Giecten qu'on ent Taide de exemple des pulsions partilles plus ou care Celle-ci, loin d’étre restreinte a de laine tees dans ia génitalité adulte au tite régions corporelin, implique ce que Fi Ge Plaisispréliminazes, le but pulsionnel temoigne «sources papers ‘L'excitation PULSION rine gunareinal de toute une série de tique qui, de pure stimulation, devient excitation Batemes dés que l'ntensté deces proces. poled’ Par exemple, le plaisir du sugotement ommnd palates quantitatives. Ce que emerge de la succion pa ar Je besoin alimen- dems Pulsions partells de la sexua- tare’ «Il est slag que Vacte de l'enfant qui su. rive en ey scltcesinter- gote est déterminé par la weche d'un plaisir de cer eutell oubienreprésente un cf Geld véou et der are remémoré. Dans le cas le resseydnemes Sources et de action des plus simple een satisfaction dans la succion es» (Freud, 1987, 138). A partir du ma ovogue Webranlement corporel se. ent épnionene ese de deviner a quelle occa pantenstt, toute activité humaine sion Venfase fare remiéres expériences de ce Si ue activité muscular, les plaisir qui apie cose A renouveler. La pre 25 Uavailintellectuel ~ produit midre et la ples visas wee activités de Penfant, la ine sane sce Signiicatf ne se tebe du sein matemes Co oon substituts) a dgja (ation de aut S@ part de con- dle familiarser avec ¢ yitiee Nous dirons que a Teitation de Ia pulsion sexuelle. On fee enfant ont tenu le rble @une zone Mei Vidée du sexvel qui est, au fond, Gogere’et! stimulation réalisée par Vaffiux de S Unit chand fut sans doute la cause de la senumics {Qui est partout et se méle, a la rigueur, isfact ‘quoi, est-il dés le début? Autrement tla source ~ cette fois-ci, au sens du ge ou d’émergence — de la pulsion fponse de la théorie freudienne est estdés le début et, pls précisément, Scitations somatiques. A condition, tout fe piéciser cette particularité propre au Els genése de la pulsion sexuelle: il sagit tations ‘somatiques qui se produisent’a un champ d’expériences fondamentales ‘irconscrites, les fonctions ‘la conservation de Ia vie ou « fone. Son apparition er reeeeu 8 pulsion —localisés qui sont firccrensan sénérateurs de exci. rine ee yur ss lation sexuelle, et qui plus est, specfigeencct cae a tal Comme: effet surajouté citts par les neta ‘autoconservatives, comme la ‘onic tlafonction zone labiale, la cavité anale la appareils génitaux 1a 4 Source > exteres, les orifices urinates, Par ee eur tions vitales : surplus purement biolo- scarce at Ie surajoutée, implantée ? Cette vision biologisante de la sexualité humaine zaient leur 8 comporte de nombreuses implications qui ne rene Hon biologi : as de soi. D'abord, le nombre pou ieee be Gee Ou Implontation ? ces sources a ite, gyPerchanalye, un consensus su dé selon laquelle la pulsion surgit a partis ide. Mais quant a la manitre dont Ie nol, articule & Vinstinct, il y a deux . La pulsion est un d'autocome rose, («Le trouble psychogéne de socatierervertinon seulement par dé- Ia vision dana ge conception psychanalytique », antsoiprame® Su Darla sexualitéde 1910) et & la x pulse ee mort» (« Ausdela du ant/soignant, rincipe de plaisir », 1920). Cette évolution ne or ger T'inscription de Vautoconservatif { felation a autre, cest Pi sexuelle, mais un it Jil préexistant comme source dela pul awePe Vision de la nature pulsionnelle, Cest fe abscess om cause. Ce rest qurau la pulsion seve elle-méme qui change de nature. Be abstraction théorique qu’on peut conce. [Spuign Se éliée et déliante, la pulsion sexuelle ction temporelle des deux registres sé devi dersubjectener Be C18 pulsion sexuelle au point dineerre i «vie », d’établir une équiva’ Stale iets, Ia conception exogéne ne lends mn Ca Correspondance entre Eros et vie. La : Tes tacglange de genres », découverte du nano e «moi» comme pre- deceit tories freudieanes de la ier objet dao «Pour introduire le narcis- fon dent sur le dualisme pulsionne, sur signe sr 1914) est une contribution majeure a cetto ion conflictuelle des pulsions fondamenta Gietamorphose du sexuel en pulsions de vie: cone N brvehigue suppose que a enualitéest deme anes, non’ seulement les pulsions Delgue thogs hoes gU'elle met en dan- sexuelle dane se dite formes (libido du moi jlgue chose porte justement Yempreinte ef Hine, objet), mais aussi les pulsions d'auto. al: «ulsions dautoconservation » ou conseeting oe égide de Narcisse, le sexuel de- de mort », venu Eros régne en maitre de Punic : ‘Quant a la dimen: "il faut manger pour vivre. renvoie a un‘e an so ghamp de la psychopa- « audeld du sexuel sof iz Montre que rien n'est moins acquis: «morte Lo ulsion de isson anorexique jusqu’au symptéme fine conus une ten< ie chez les victimes du traumatisme Sexuel vant, a ramener & at par les manifestations nimé et anorganique, sa Theure de ire. mot : elle n'est plus cc gees MANBCT pour Vivre, Cest lite: la pulser’ ae ee ulloecurrence, se nourrir n’a rien d'instinctuel, de vie, ne se manifest j Composition en jeu dans la pulsion de mort est ori. Fe te ena tr Je vetsant qui souligns, ginellement toned Coe Vintérieur, avant d’étre di. 1a tribution de Vordre libidinal & ge vers Tetons ulsion de mort est d’abord rane fuilése pour papa, une cuillére Pautocagreseon onset d'etre dirigée particllement tent so0 ocean enfant pour a conte les obiots eae ‘extérieur sous forme de goutenir son appétit? Ce discours commu. sadignae rt ouvre ainsi, a la faveur mis témoigne de T'intuition que i » sur une double problé. i Pas et que, pour s'ac- uscule le tracé de la lic Soit relayé par autre chose, no- 5 i plaisir et douleur, libido ordre humain, un corps i rement invoquée et inter. outent par le comps libidi- re i iences limites, Ia pulsion de chance de survie. Par rapport & royée & Yordre biologique. PULSION Paradorale, la pulsion de mort seraitelle une ma- nots radialser In question des sourcee acy, GREEN La mnapaye palsion sexuelle? (Green, Laplanche, Widloeies Pet 35, KLEIN mee i, 1986), ms, Pats Pl al, ne, Pais Beomaron, 1 aychanaiyse (1987), Pati, PUT. 1998 et Boe te ara PLE Freud Robinson, Les Empéches TAPLANCHE J. & PONTALISJ-Be Peasy chamalye, Pais, PUP, 1967. = PoNtaLis fo wal Se moet», i Brie levee of sos Bat 1977--RlcaURP, De Liteon 1965, z igh Eisai sur a théorie sexuelle (1905), , 1990; ded arincpe de pls (920) Pac Payor, 1970; Gaores comptes, (SIM, Bars pu 1 ~* Affect: Freud rater ; Maeochia Pudour Santé p eyehigue Sei

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