Vous êtes sur la page 1sur 15

U. M’sila. Fac. Technologie. Dép. Génie Civil. Notes de cours MEF. Enseignant : A. HAMITOUCHE.

FORMULAIRE

1. Approximation d’un champ de comportement d’un élément :

1.1 Approximation par les polynômes :


Chaque composante indépendante du champ de comportement est approchée par un polynôme que l’on
peut écrire sous forme matricielle de la manière suivante :

𝑈𝑈 𝑖𝑖 = ⌊𝑃𝑃⌋𝑖𝑖 {𝑎𝑎}𝑖𝑖 où

𝑈𝑈 𝑖𝑖 est la composante i du champ, [𝑃𝑃]𝑖𝑖 est une matrice ligne polynomiale et{𝑎𝑎}𝑖𝑖 est un vecteur de
coordonnées généralisées, le champ complet sera donc approché de la façon suivante :

𝑈𝑈 = [𝑃𝑃]{𝑎𝑎}

On choisit généralement un nombre de coordonnées généralisées égale au nombre de degrés de liberté liés
à la composante concernée, On écrit alors les conditions aux limites :

{𝑈𝑈} = [𝑃𝑃�]{𝑎𝑎}, Où [𝑃𝑃� ] est l’évaluation de [𝑃𝑃]aux nœuds de l’élément et {𝑈𝑈} = {𝑑𝑑} est le vecteur des degrés
de libertés de l’élément d’où :

{𝑎𝑎} = [𝑃𝑃�]−1 {𝑑𝑑}

Alors 𝑈𝑈 = [𝑃𝑃]{𝑎𝑎} = [𝑃𝑃][𝑃𝑃�]−1 {𝑑𝑑}

𝑼𝑼 = [𝑵𝑵]{𝒅𝒅} 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 [𝑁𝑁] = [𝑃𝑃][𝑃𝑃�]−1

1.2 Approximation directe par interpolation :

1.2.1 Interpolation de Lagrange : L’interpolation de Lagrange permet d’approcher, sous la forme d’un
polynôme, une fonction dont on connait les valeurs 𝑦𝑦1 , 𝑦𝑦2 ,. . . 𝑦𝑦𝑛𝑛 en un certain nombre de points.

Dans le cas unidimensionnel la fonction f(x) est approchée de la manière suivante :

𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝑁𝑁1 𝑦𝑦1 + 𝑁𝑁2 𝑦𝑦2 +. . . 𝑁𝑁𝑛𝑛 𝑦𝑦𝑛𝑛

Les Ni sont des fonctions d’interpolation déterminées par la formule :

1
U. M’sila. Fac. Technologie. Dép. Génie Civil. Notes de cours MEF. Enseignant : A. HAMITOUCHE.

∏𝑚𝑚+1
𝑗𝑗=1 �𝑥𝑥 − 𝑥𝑥𝑗𝑗 �
𝑖𝑖≠𝑗𝑗
𝑁𝑁𝑖𝑖 = 𝑚𝑚+1
∏𝑗𝑗=1 �𝑥𝑥𝑖𝑖 − 𝑥𝑥𝑗𝑗 �
𝑗𝑗≠𝑖𝑖

et ayant la propriété : 𝑁𝑁𝑖𝑖 = 1 à 𝑈𝑈𝑖𝑖 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑁𝑁𝑖𝑖 = 0 à 𝑈𝑈𝑗𝑗 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑗𝑗 ≠ 𝑖𝑖, avec :

∏𝑚𝑚
𝑗𝑗=1�𝑥𝑥 − 𝑥𝑥𝑗𝑗 � : représente le produit de tous les monômes �𝑥𝑥 − 𝑥𝑥𝑗𝑗 � de j = 1 jusqu’à j = m+1 ( i différent
𝑖𝑖≠𝑗𝑗

de j) et m+1 est le nombre de points d’interpolation.

Ici la fonction à approcher est la composante 𝑈𝑈 𝑝𝑝 du champ de déplacements dont ses valeurs
supposées connues sont les degrés de liberté liées à cette composantes (ie : déplacements nodaux liés à la
composante considérée) 𝑑𝑑1 , 𝑑𝑑2 , . . . . 𝑑𝑑𝑛𝑛𝑝𝑝
𝑝𝑝 𝑝𝑝

𝑈𝑈 𝑝𝑝 = 𝑁𝑁1 × 𝑑𝑑1 + 𝑁𝑁2 × 𝑑𝑑2 + . . . + 𝑁𝑁𝑛𝑛 × 𝑑𝑑𝑛𝑛𝑝𝑝


𝑝𝑝 𝑝𝑝

Sous forme matricielle : 𝑈𝑈 𝑝𝑝 = ⌊𝑁𝑁⌋{𝑑𝑑 𝑝𝑝 } = ⌊𝑁𝑁1 𝑁𝑁2 . . . . . 𝑁𝑁𝑛𝑛 ⌋{𝑑𝑑𝑝𝑝 }

1.2.2 Interpolation de L’Hermite

Dans certains cas il faut représenter à la fois la fonction et ses dérivées jusqu’à l’ordre p. Dans
d’autre cas ces dérivées sont utilisées comme degrés de liberté (Cas de la flexion des poutres et des plaques
par exemple). Dans ces cas le champ de déplacement ou une de ses composantes peut être représenté par :

(𝑝𝑝) (𝑝𝑝)
𝑈𝑈 = 𝑁𝑁1 𝑑𝑑1 + 𝑁𝑁2 𝑑𝑑′1 + . . . +𝑁𝑁𝑝𝑝 𝑑𝑑1 + 𝑁𝑁𝑝𝑝+1 𝑑𝑑2 + 𝑁𝑁𝑝𝑝+2 𝑑𝑑′2 + . . . +𝑁𝑁2𝑝𝑝 𝑑𝑑2 + . . . +

(𝑝𝑝)
+𝑁𝑁(𝑞𝑞−1)𝑝𝑝+1 𝑑𝑑𝑞𝑞 + 𝑁𝑁(𝑞𝑞−1)𝑝𝑝+2 𝑑𝑑′𝑞𝑞 + . . . +𝑁𝑁𝑞𝑞𝑞𝑞 𝑑𝑑𝑞𝑞

On dispose de 𝑞𝑞 × 𝑝𝑝 conditions pour construire chacune des fonctions de déformée Ni, ce qui nous
amène, dans le cas unidimensionnel à écrire chaque Ni sous la forme :

𝑁𝑁𝑖𝑖 = 𝑎𝑎1 + 𝑎𝑎1 𝑥𝑥 + 𝑎𝑎2 𝑥𝑥 2 +. . . + 𝑎𝑎𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑥𝑥 𝑝𝑝𝑝𝑝−1

Dans le cas de la flexion des poutres par exemple :

𝑣𝑣 = 𝑁𝑁1 𝑣𝑣1 + 𝑁𝑁2 𝜃𝜃1 + 𝑁𝑁3 𝑣𝑣2 + 𝑁𝑁4 𝜃𝜃2

𝑑𝑑𝑑𝑑
𝜃𝜃 = = 𝑁𝑁1 ′ 𝑣𝑣1 + 𝑁𝑁2 ′ 𝜃𝜃1 + 𝑁𝑁3 ′ 𝑣𝑣2 + 𝑁𝑁4 ′ 𝜃𝜃2
𝑑𝑑𝑑𝑑

Chaque est approchée par un polynôme à 4 termes : 𝑎𝑎0 + 𝑎𝑎1 𝑥𝑥 + 𝑎𝑎2 𝑥𝑥 2 + 𝑎𝑎3 𝑥𝑥 3
2
U. M’sila. Fac. Technologie. Dép. Génie Civil. Notes de cours MEF. Enseignant : A. HAMITOUCHE.

On dispose dans ce cas 4 × 4 conditions aux limites suivantes permettant de déterminer ainsi les 𝑎𝑎𝑖𝑖 :

𝑁𝑁1 (0) = 1; 𝑁𝑁2 ′ (0) = 1; 𝑁𝑁2 (0) = 𝑁𝑁1 ′ (0) = 𝑁𝑁3 (0) = 𝑁𝑁3 ′ (0) = 𝑁𝑁4 (0) = 𝑁𝑁4 ′ (0) = 0

𝑁𝑁3 (𝐿𝐿) = 1; 𝑁𝑁4 ′ (𝐿𝐿) = 1; 𝑁𝑁1 (𝐿𝐿) = 𝑁𝑁1 ′ (𝐿𝐿) = 𝑁𝑁2 (𝐿𝐿) = 𝑁𝑁2 ′ (𝐿𝐿) = 𝑁𝑁3 ′ (𝐿𝐿) = 𝑁𝑁4 (𝐿𝐿) = 0

1.3 Approximation des champs de déplacement de quelques éléments

1.3.1. Elément barre de traction-compression à deux nœuds :

𝒅𝒅𝟏𝟏 𝒖𝒖𝟏𝟏
𝑼𝑼 = 𝒖𝒖 𝒆𝒆𝒆𝒆 {𝒅𝒅} = � � = �𝒖𝒖 �
𝒅𝒅𝟐𝟐 𝟐𝟐

𝒙𝒙 𝒙𝒙
𝒖𝒖 = [𝑵𝑵] × {𝒅𝒅} = ⌊𝑵𝑵𝟏𝟏 𝑵𝑵𝟐𝟐 ⌋{𝒅𝒅} = �𝟏𝟏 − � × {𝒅𝒅}
𝑳𝑳 𝑳𝑳

1.3.2 Elément barre de flexion à deux nœuds (Elément poutre plane)

Flexion dans le plan x-y

𝒅𝒅𝟏𝟏 𝒗𝒗𝟏𝟏
𝒗𝒗 𝒅𝒅 𝜽𝜽 𝒅𝒅𝒅𝒅
𝑼𝑼 = � � 𝒆𝒆𝒆𝒆 {𝒅𝒅} = � 𝟐𝟐 � = �𝒗𝒗𝟏𝟏 � 𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂 𝜽𝜽 = 𝜽𝜽𝒛𝒛 =
𝜽𝜽 𝒅𝒅𝟑𝟑 𝟐𝟐 𝒅𝒅𝒅𝒅
𝒅𝒅𝟒𝟒 𝜽𝜽𝟐𝟐

𝒗𝒗 = [𝑵𝑵] × {𝒅𝒅} = ⌊𝑵𝑵𝟏𝟏 𝑵𝑵𝟐𝟐 𝑵𝑵𝟑𝟑 𝑵𝑵𝟒𝟒 ⌋{𝒅𝒅}

𝟑𝟑𝟑𝟑𝟐𝟐 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟑𝟑 𝟐𝟐𝒙𝒙𝟐𝟐 𝒙𝒙𝟑𝟑 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟐𝟐 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟑𝟑 𝒙𝒙𝟐𝟐 𝒙𝒙𝟑𝟑


𝒗𝒗 = � 𝟏𝟏 − + 𝟑𝟑 𝒙𝒙 − + 𝟐𝟐 − 𝟑𝟑 − + � × {𝒅𝒅}
𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳𝟐𝟐

𝒅𝒅𝒅𝒅 𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟐𝟐 𝟒𝟒𝟒𝟒 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟐𝟐 𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟐𝟐 𝟐𝟐𝟐𝟐 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟐𝟐


𝜽𝜽 = = [𝑵𝑵′] × {𝒅𝒅} = �− + 𝟏𝟏 − + 𝟐𝟐 − 𝟑𝟑 − + 𝟐𝟐 � × {𝒅𝒅}
𝒅𝒅𝒅𝒅 𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳𝟑𝟑 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳

Flexion dans le plan x-z

3
U. M’sila. Fac. Technologie. Dép. Génie Civil. Notes de cours MEF. Enseignant : A. HAMITOUCHE.

𝒅𝒅𝟏𝟏 𝒘𝒘𝟏𝟏
𝒘𝒘 𝒅𝒅 𝜽𝜽 𝒅𝒅𝒅𝒅
𝑼𝑼 = � � 𝒆𝒆𝒆𝒆 {𝒅𝒅} = � 𝟐𝟐 � = �𝒘𝒘𝟏𝟏 � 𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂𝒂 𝜽𝜽 = 𝜽𝜽𝒚𝒚 = −
𝜽𝜽 𝒅𝒅𝟑𝟑 𝟐𝟐 𝒅𝒅𝒅𝒅
𝒅𝒅𝟒𝟒 𝜽𝜽𝟐𝟐

𝟑𝟑𝟑𝟑𝟐𝟐 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟑𝟑 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐 𝒙𝒙𝟑𝟑 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟐𝟐 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟑𝟑 𝒙𝒙𝟐𝟐 𝒙𝒙𝟑𝟑


𝒘𝒘 = [𝑵𝑵] × {𝒅𝒅} = � 𝟏𝟏 − + 𝟑𝟑 −𝒙𝒙 + − 𝟐𝟐 − 𝟑𝟑 − � × {𝒅𝒅}
𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳𝟐𝟐

𝒅𝒅𝒅𝒅 𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟐𝟐 𝟒𝟒𝟒𝟒 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟐𝟐 𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟐𝟐 𝟐𝟐𝟐𝟐 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟐𝟐


𝜽𝜽 = − = [𝑵𝑵′] × {𝒅𝒅} = � − 𝟏𝟏 − + 𝟐𝟐 − 𝟐𝟐 + 𝟑𝟑 − + 𝟐𝟐 � × {𝒅𝒅}
𝒅𝒅𝒅𝒅 𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳𝟑𝟑 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳

1.3.3 Elément barre de traction –compression et de flexion à deux nœuds (Elément portique
plan)
Flexion dans le plan x-y
𝒅𝒅𝟏𝟏 𝒖𝒖
⎧𝒅𝒅 ⎫ ⎧𝒗𝒗𝟏𝟏 ⎫
𝒖𝒖 ⎪ 𝟐𝟐 ⎪ ⎪ 𝟏𝟏 ⎪
𝒅𝒅𝟑𝟑 𝜽𝜽
𝑼𝑼 = �𝒗𝒗 � 𝒆𝒆𝒆𝒆 {𝒅𝒅} = = 𝒖𝒖𝟏𝟏 , 𝜽𝜽 = 𝜽𝜽𝒛𝒛 avec
𝜽𝜽 ⎨𝒅𝒅𝟒𝟒 ⎬ ⎨ 𝟐𝟐 ⎬
𝒗𝒗
⎪𝒅𝒅𝟓𝟓 ⎪ ⎪ 𝟐𝟐 ⎪
⎩𝒅𝒅𝟔𝟔 ⎭ ⎩𝜽𝜽𝟐𝟐 ⎭

𝒙𝒙 𝒙𝒙
𝒖𝒖 = �𝟏𝟏 − 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎� × {𝒅𝒅}
𝑳𝑳 𝑳𝑳

𝟑𝟑𝟑𝟑𝟐𝟐 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟑𝟑 𝟐𝟐𝒙𝒙𝟐𝟐 𝒙𝒙𝟑𝟑 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟐𝟐 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟑𝟑 𝒙𝒙𝟐𝟐 𝒙𝒙𝟑𝟑


𝒗𝒗 = � 𝟎𝟎 𝟏𝟏 − + 𝟑𝟑 𝒙𝒙 − + 𝟐𝟐 𝟎𝟎 − 𝟑𝟑 − + � × {𝒅𝒅}
𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳𝟐𝟐

𝒅𝒅𝒅𝒅 𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟐𝟐 𝟒𝟒𝟒𝟒 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟐𝟐 𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟐𝟐 𝟐𝟐𝟐𝟐 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟐𝟐


𝜽𝜽 =
𝒅𝒅𝒅𝒅
= �𝟎𝟎 − + 𝟑𝟑 𝟏𝟏 − + 𝟐𝟐 𝟎𝟎 − 𝟑𝟑 − + 𝟐𝟐 � × {𝒅𝒅}
𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳

Flexion dans le plan x-y


𝒅𝒅𝟏𝟏 𝒖𝒖
⎧𝒅𝒅 ⎫ ⎧𝒘𝒘𝟏𝟏 ⎫
𝒖𝒖 ⎪ 𝟐𝟐 ⎪ ⎪ 𝟏𝟏 ⎪
𝒅𝒅𝟑𝟑 𝜽𝜽
𝑼𝑼 = �𝒘𝒘� 𝒆𝒆𝒆𝒆 {𝒅𝒅} = = 𝒖𝒖𝟏𝟏 , 𝜽𝜽 = 𝜽𝜽𝒚𝒚 avec
𝒅𝒅
⎨ 𝟒𝟒 ⎬ ⎨ 𝟐𝟐 ⎬
𝜽𝜽 𝒘𝒘
⎪𝒅𝒅𝟓𝟓 ⎪ ⎪ 𝟐𝟐 ⎪
⎩𝒅𝒅𝟔𝟔 ⎭ ⎩ 𝜽𝜽𝟐𝟐 ⎭

4
U. M’sila. Fac. Technologie. Dép. Génie Civil. Notes de cours MEF. Enseignant : A. HAMITOUCHE.

𝒙𝒙 𝒙𝒙
𝒖𝒖 = �𝟏𝟏 − 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎� × {𝒅𝒅}
𝑳𝑳 𝑳𝑳

𝟑𝟑𝟑𝟑𝟐𝟐 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟑𝟑 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐 𝒙𝒙𝟑𝟑 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟐𝟐 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟑𝟑 𝒙𝒙𝟐𝟐 𝒙𝒙𝟑𝟑


𝒘𝒘 = �𝟎𝟎 𝟏𝟏 − + 𝟑𝟑 −𝒙𝒙 + − 𝟐𝟐 𝟎𝟎 − 𝟑𝟑 − � × {𝒅𝒅}
𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳𝟐𝟐

𝒅𝒅𝒅𝒅 𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟐𝟐 𝟒𝟒𝟒𝟒 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟐𝟐 𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟐𝟐 𝟐𝟐𝟐𝟐 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟐𝟐


𝜽𝜽 = −
𝒅𝒅𝒅𝒅
= �𝟎𝟎 − 𝟑𝟑 𝟏𝟏 − + 𝟐𝟐 𝟎𝟎 − 𝟐𝟐 + 𝟑𝟑 − + 𝟐𝟐 � × {𝒅𝒅}
𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳

2. Formulation des éléments

2. 1 Formulation par la méthode des travaux virtuels:

2.1.1 Matrice de rigidité :

Les étapes de construction de la matrice de rigidité par la méthode de rigidité directe sont les suivantes :

• Construire le champ de déplacements 𝑈𝑈 = [𝑁𝑁] × {𝑑𝑑}


• Exprimer le champ de déformations en fonction des degrés de liberté de l’élément

𝜺𝜺 = 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑓𝑓𝑓𝑓(𝑼𝑼) = 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 ([𝑁𝑁]{𝑑𝑑}) = [𝐵𝐵]{𝑑𝑑} 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 [𝐵𝐵] = 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑([𝑁𝑁])

• Exprimer le champ de contraintes en fonction des degrés de libertés de l’élément

𝜎𝜎 = [𝐶𝐶]𝜀𝜀 = [𝐶𝐶][𝐵𝐵]{𝑑𝑑}

• Exprimer les forces nodales de l’élément en fonction de ses degrés de liberté. On peut utiliser pour cela
les équations d’équilibre local de l’élément. Mais pour garantir la symétrie de la matrice de rigidité nous
allons utiliser le principe des travaux virtuels : 𝑊𝑊 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 = 𝑊𝑊 𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖

𝑊𝑊 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 = {𝑑𝑑∗ }𝑡𝑡 {𝐹𝐹}

𝑡𝑡
𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 ∗ ∗ }) ([𝐶𝐶][𝐵𝐵]{𝑑𝑑})𝑑𝑑𝑑𝑑 = �{𝑑𝑑∗ }𝐵𝐵 [𝐶𝐶][𝐵𝐵]{𝑑𝑑}𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑊𝑊 = � 𝜀𝜀 . 𝜎𝜎. 𝑑𝑑𝑣𝑣 = �([𝐵𝐵]{𝑑𝑑

= {𝑈𝑈 ∗ }𝑡𝑡 ��[𝐵𝐵]𝑡𝑡 [𝐶𝐶][𝐵𝐵]𝑑𝑑𝑑𝑑� {𝑑𝑑}

5
U. M’sila. Fac. Technologie. Dép. Génie Civil. Notes de cours MEF. Enseignant : A. HAMITOUCHE.

D’où

{𝐹𝐹} = ��[𝐵𝐵]𝑡𝑡 [𝐶𝐶][𝐵𝐵]𝑑𝑑𝑑𝑑� {𝑑𝑑} = [𝐾𝐾]{𝑑𝑑}

[𝑲𝑲] = ∫[𝑩𝑩]𝒕𝒕 [𝑪𝑪][𝑩𝑩]𝒅𝒅𝒅𝒅

2.1.2 Traitement des charges réparties :

La formulation des éléments aboutit à écrire les forces nodales d’un élément en fonction de ses
déplacements nodaux. Dans la pratique les éléments sont chargés entre nœuds par des charges réparties
(linéaires, surfaciques ou volumiques) ou des charges concentrées ; Il est alors nécessaire de remplacer les
charges réelles entre nœuds par des charges nodales équivalentes. Appliquons le principe des travaux
virtuels pour garantir cette équivalence :

𝑊𝑊 𝑟𝑟 = 𝑊𝑊 𝑒𝑒 , 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎:

𝑊𝑊 𝑟𝑟 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑡𝑡𝑟𝑟𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑐𝑐ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑟𝑟é𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑟𝑟é𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 et

𝑊𝑊 𝑒𝑒 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑐𝑐ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 é𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞

𝑊𝑊 𝑒𝑒 = {𝑈𝑈 ∗ }𝑇𝑇 �𝑓𝑓𝑒𝑒𝑒𝑒 � , 𝑜𝑜ù {𝑈𝑈 ∗ } 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑑𝑑é𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣 𝑒𝑒𝑒𝑒 �𝑓𝑓𝑒𝑒𝑒𝑒 � 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑐𝑐ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎

𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 é𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞

𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 𝑢𝑢𝑢𝑢𝑢𝑢 𝑐𝑐ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣:

𝑇𝑇
𝑊𝑊 𝑟𝑟 = � 𝑈𝑈 ∗ . 𝑞𝑞(𝑥𝑥, 𝑦𝑦, 𝑧𝑧) . 𝑑𝑑𝑑𝑑 = �([𝑁𝑁]{𝑈𝑈 ∗ })𝑇𝑇 𝑞𝑞(𝑥𝑥, 𝑦𝑦, 𝑧𝑧)𝑑𝑑𝑑𝑑 = {𝑈𝑈 ∗ }𝑇𝑇 �[𝑁𝑁]𝑇𝑇 𝑞𝑞(𝑥𝑥, 𝑦𝑦, 𝑧𝑧)𝑑𝑑𝑑𝑑

�𝑓𝑓𝑒𝑒𝑒𝑒 � = �[𝑵𝑵]𝑻𝑻 𝒒𝒒(𝒙𝒙, 𝒚𝒚, 𝒛𝒛)𝒅𝒅𝒅𝒅

Pour une charge surfacique :

�𝑓𝑓𝑒𝑒𝑒𝑒 � = �[𝑵𝑵]𝑻𝑻 𝒒𝒒(𝒙𝒙, 𝒚𝒚)𝒅𝒅𝒅𝒅

Pour une charge linéaire :

�𝑓𝑓𝑒𝑒𝑒𝑒 � = �[𝑵𝑵]𝑻𝑻 𝒒𝒒(𝒙𝒙)𝒅𝒅𝒅𝒅

6
U. M’sila. Fac. Technologie. Dép. Génie Civil. Notes de cours MEF. Enseignant : A. HAMITOUCHE.

𝑇𝑇
Pour une charge concentrée 𝑊𝑊 𝑟𝑟 = �𝑈𝑈 ∗ �(𝑀𝑀) . 𝑃𝑃 d’où :

�𝑓𝑓𝑒𝑒𝑒𝑒 � = [𝑵𝑵]𝑻𝑻(𝑴𝑴) . 𝑷𝑷

2.2. Formulation des éléments par la méthode des résidus pondérés :

La méthode de la rigidité directe basée sur les équations de l’élasticité ne peut pas être facilement
utilisée hors du domaine de la mécanique des structures, c’est le cas par exemple du problème de la
consolidation du sol. La méthode des résidus pondérés permet de résoudre de tels problèmes.

Pour un problème régit par une équation différentielle ou aux dérivées partielles sur le domaine Ω
de la forme :𝑫𝑫(𝑈𝑈) = 0, avec des conditions aux limites sur la frontière Γ de la forme : 𝑪𝑪(𝑈𝑈, 𝐹𝐹) = 0 ,

Où D et 𝑪𝑪 sont des opérateurs différentiels.

En approchant le champ 𝑈𝑈 par : � = [𝑁𝑁]{d} .


U �) = 𝑅𝑅é𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑅𝑅 ≠ 0 ,
On aura : 𝑫𝑫(𝑈𝑈

Afin de se rapprocher des solutions exactes on s’efforcera de minimiser l’intégrale des résidus portants
sur le domaine concerné.

� 𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅 = 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚.

On peut augmenter les chances de ce rapprochement en associant une fonction de pondération ∅ à


la fonction résidu et de minimiser leur produit ; ces chances augmentent plus si on choisit cette nouvelle
fonction de manière à obtenir un minimum nul

� 𝑅𝑅∅𝑑𝑑𝑑𝑑 = 0

On peut choisir les fonctions de pondération ∅ de diverses manières, chaque choix différent
correspond à un critère distinct. L’un des critères intéressants est le critère de Galerkine pour lequel les
fonctions d’interpolation 𝑁𝑁𝑖𝑖 jouent le rôle des fonctions de pondération

� )𝒅𝒅𝒅𝒅 = 𝟎𝟎
� 𝑵𝑵𝒊𝒊 𝑫𝑫(𝑼𝑼

Cette dernière équation concerne les points intérieurs du domaine sans référence à des conditions
de frontières telles que forces appliquées ou déplacements imposés. Pour les introduire on intègre

7
U. M’sila. Fac. Technologie. Dép. Génie Civil. Notes de cours MEF. Enseignant : A. HAMITOUCHE.

l’équation ci-dessus par parties jusqu’à leur apparition. Ce qui donne des expressions intégrales pour le
domaine et pour ses frontières.

2.2. Formulation des éléments par la méthode variationnelle :

Considérons une équation différentielle de la forme L (u) = 0. Pour cette équation différentielle si une
𝑏𝑏
fonctionnelle : 𝐼𝐼 = ∫𝑎𝑎 𝑓𝑓[𝑥𝑥, 𝑢𝑢, 𝑢𝑢′ (𝑥𝑥)]𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑒𝑒xiste, La fonction u (x) est requise, telle que l'intégrale dans
l’intervalle [𝑎𝑎 , 𝑏𝑏] est extrême (maximum ou minimum) pour une fonctionnelle f donné. La fonction 𝑢𝑢(𝑥𝑥),
qui maximise ou minimise ƒ, s'appelle la fonction stationnaire.

Dans le calcul variationnel, on peut montrer que la fonction stationnaire ƒ [𝑥𝑥, 𝑢𝑢, 𝑢𝑢′(𝑥𝑥)] doit satisfaire
l'équation d'Euler-Lagrange

Dans l'approche variationnelle, les valeurs nodales de 𝑢𝑢𝑖𝑖 doivent être trouvées de manière à rendre
stationnaire la fonctionnelle I(u) tel que

où n est le nombre de solutions discrètes 𝑢𝑢𝑖𝑖 assignées au domaine. De l'équation précédente il s'ensuit que

𝜕𝜕𝜕𝜕
= 0, 𝑘𝑘 = 1,2, … … … ; 𝑛𝑛
𝜕𝜕𝑢𝑢𝑘𝑘

Puis selon la procédure variationnelle pour FEM, pour la discrétisation de domaine entier

𝑚𝑚

𝐼𝐼(𝑢𝑢) = � 𝐼𝐼 (𝑒𝑒) �𝑢𝑢(𝑒𝑒) � = 0


𝑒𝑒=1

où m est le nombre total d'éléments, et l'exposant (e) désigne un élément dans le domaine.
8
U. M’sila. Fac. Technologie. Dép. Génie Civil. Notes de cours MEF. Enseignant : A. HAMITOUCHE.

L’ajout de la contribution de chaque élément du domaine


𝑚𝑚

𝛿𝛿𝛿𝛿 = � 𝛿𝛿𝐼𝐼 (𝑒𝑒) = 0


𝑒𝑒=1

Ce qui donne :

𝜕𝜕𝐼𝐼 (𝑒𝑒) 𝜕𝜕𝐼𝐼 (𝑒𝑒)


� �= = 0, 𝑖𝑖 = 1,2, … … . , 𝑝𝑝
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝑢𝑢𝑖𝑖

où p est le nombre de nœuds par élément. Ces p équations donnent les caractéristiques de l'élément. Enfin,
des équations similaires sont écrites pour tous les éléments et assemblées. La solution de ce système
d'équations après l'application des conditions aux limites donne une solution au problème.
Pour les problèmes de mécanique structurale, des relations fonctionnelles variationnelles ou certaines sortes
de relations utiles dans l'analyse FEM peuvent être dérivées en utilisant le principe du travail virtuel, le
principe de l'énergie potentielle minimale et le théorème de Castigliano. Dans le problème de la mécanique
des structures, la méthode de l'énergie potentielle minimale est la plus utilisée.

2.3 Matrices de rigidités de quelques éléments :


2.3.1 Elément barre de traction-compression à deux nœuds
Matrice de transformation

𝒍𝒍 𝒎𝒎 𝟎𝟎 𝟎𝟎
𝑻𝑻 = � �
𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝒍𝒍 𝒎𝒎

En coordonnées locales En coordonnées globales

𝒍𝒍𝟐𝟐 𝒍𝒍𝒍𝒍 −𝒍𝒍𝟐𝟐 −𝒍𝒍𝒍𝒍


[𝑲𝑲′ ] =
𝑬𝑬𝑬𝑬

𝟏𝟏 −𝟏𝟏
� [𝑲𝑲] = � 𝒍𝒍𝒍𝒍
𝑬𝑬𝑬𝑬 𝒎𝒎𝟐𝟐 −𝒍𝒍𝒍𝒍 −𝒎𝒎𝟐𝟐 �
𝟐𝟐
𝑳𝑳 −𝟏𝟏 𝟏𝟏 𝑳𝑳 −𝒍𝒍 −𝒍𝒍𝒍𝒍 𝒍𝒍𝟐𝟐 𝒍𝒍𝒍𝒍
−𝒍𝒍𝒍𝒍 −𝒎𝒎𝟐𝟐 𝒍𝒍𝒍𝒍 𝒎𝒎𝟐𝟐
En notant cosα par l et sinα par s ; α est l’angle que fait la barre avec l’axe des x

2.3.2 . Elément barre de flexion (Elément poutre)

Flexion dans le plan x-y 𝑰𝑰 = 𝑰𝑰𝒛𝒛 , 𝜽𝜽 = 𝜽𝜽𝒛𝒛


9
U. M’sila. Fac. Technologie. Dép. Génie Civil. Notes de cours MEF. Enseignant : A. HAMITOUCHE.

𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟔𝟔𝟔𝟔 −𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟔𝟔𝟔𝟔


𝑬𝑬𝑬𝑬 𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟒𝟒𝑳𝑳𝟐𝟐 −𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟐𝟐𝑳𝑳𝟐𝟐 �
[𝑲𝑲] = 𝟑𝟑 �
𝑳𝑳 −𝟏𝟏𝟏𝟏 −𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟏𝟏𝟏𝟏 −𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟏𝟏𝟏𝟏 −𝟔𝟔𝟔𝟔 −𝟏𝟏𝟏𝟏 −𝟔𝟔𝟔𝟔
𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟐𝟐𝑳𝑳𝟐𝟐 −𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟒𝟒𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑬𝑬𝑬𝑬 −𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟒𝟒𝑳𝑳𝟐𝟐 𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟐𝟐𝑳𝑳𝟐𝟐 �
[𝑲𝑲] = 𝟑𝟑 �
𝑳𝑳 −𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟔𝟔𝟔𝟔
−𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟐𝟐𝑳𝑳𝟐𝟐 𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟒𝟒𝑳𝑳𝟐𝟐

Flexion dans le plan x-z

𝑰𝑰 = 𝑰𝑰𝒚𝒚 , 𝜽𝜽 = 𝜽𝜽𝒚𝒚

2.3.3 Elément barre de traction-compression et de flexion (Elément portique plan)


3 Matrice de transformation

Y Z
x x
𝒍𝒍 = 𝐜𝐜𝐜𝐜 𝐬𝐬 𝜶𝜶 , 𝒍𝒍 = 𝐜𝐜𝐜𝐜 𝐬𝐬 𝜶𝜶 ,
𝒎𝒎 = 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝜷𝜷 𝒏𝒏 = 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝜸𝜸

𝜷𝜷 𝜸𝜸
𝜶𝜶 𝜶𝜶
X X

Plan x-y Plan x-z

𝒍𝒍 𝒎𝒎 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝒍𝒍 𝒏𝒏 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎
⎡−𝒎𝒎 ⎡−𝒏𝒏 𝟎𝟎 𝟎𝟎 ⎤
𝒍𝒍 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎 ⎤ ⎢
𝒍𝒍 𝟎𝟎 𝟎𝟎

⎢ ⎥ 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎 ⎥
𝑻𝑻 = ⎢ 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟏𝟏 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎 ⎥ 𝑻𝑻 = ⎢ 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟏𝟏
⎢ 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝒍𝒍 𝒎𝒎 𝟎𝟎⎥ ⎢ 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝒍𝒍 𝒏𝒏 𝟎𝟎⎥
⎢ 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎 −𝒎𝒎 𝒍𝒍 𝟎𝟎⎥ ⎢ 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎 −𝒏𝒏 𝒍𝒍 𝟎𝟎⎥
⎣ 𝟎𝟎 ⎣ 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟏𝟏⎦
𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝟏𝟏⎦

En coordonnées locales :

Plan x-y :
𝑰𝑰 = 𝑰𝑰𝒛𝒛 , 𝜽𝜽 = 𝜽𝜽𝒛𝒛

10
U. M’sila. Fac. Technologie. Dép. Génie Civil. Notes de cours MEF. Enseignant : A. HAMITOUCHE.

𝑨𝑨 𝟎𝟎 𝟎𝟎 −𝑨𝑨 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝑰𝑰 = 𝑰𝑰𝒚𝒚 , 𝜽𝜽 = 𝜽𝜽𝒚𝒚


⎡ 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟔𝟔𝟔𝟔 −𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟔𝟔𝟔𝟔⎤
⎢ 𝟎𝟎 𝟎𝟎 ⎥ 𝑨𝑨 𝟎𝟎 𝟎𝟎 −𝑨𝑨 𝟎𝟎 𝟎𝟎
𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳 𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳
⎢ 𝟔𝟔𝟔𝟔 −𝟔𝟔𝟔𝟔 ⎥ ⎡ 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 −𝟔𝟔𝟔𝟔 −𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 −𝟔𝟔𝟔𝟔⎤
⎢ 𝟎𝟎 𝟒𝟒𝟒𝟒 𝟎𝟎 𝟐𝟐𝟐𝟐⎥ ⎢ 𝟎𝟎 𝟎𝟎 ⎥
𝑬𝑬 𝑳𝑳 𝑳𝑳 𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳 𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳 ⎥
[𝑲𝑲] = ⎢ ⎥ ⎢ −𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟔𝟔𝟔𝟔
𝑳𝑳 ⎢−𝑨𝑨 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝑨𝑨 𝟎𝟎 𝟎𝟎 ⎥ ⎢
𝑬𝑬 𝟎𝟎 𝟒𝟒𝟒𝟒 𝟎𝟎 𝟐𝟐𝟐𝟐 ⎥
⎢ 𝟎𝟎 −𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 −𝟔𝟔𝟔𝟔
𝟎𝟎
𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 −𝟔𝟔𝟔𝟔 ⎥
[𝑲𝑲] = ⎢ 𝑳𝑳 𝑳𝑳 ⎥
⎢ 𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳 𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳 ⎥ 𝑳𝑳 ⎢−𝑨𝑨 𝟎𝟎 𝟎𝟎 𝑨𝑨 𝟎𝟎 𝟎𝟎 ⎥
⎢ 𝟔𝟔𝟔𝟔 −𝟔𝟔𝟔𝟔 ⎥ ⎢ 𝟎𝟎 −𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟔𝟔𝟔𝟔 ⎥
𝟎𝟎
⎣ 𝟎𝟎 𝑳𝑳
𝟐𝟐𝟐𝟐 𝟎𝟎
𝑳𝑳
𝟒𝟒𝟒𝟒 ⎦
⎢ 𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳 𝑳𝑳𝟐𝟐 𝑳𝑳 ⎥
⎢ −𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟔𝟔𝟔𝟔 ⎥
Plan x-z : ⎣ 𝟎𝟎 𝑳𝑳
𝟐𝟐𝟐𝟐 𝟎𝟎
𝑳𝑳
𝟒𝟒𝟒𝟒 ⎦

En coordonnées globales :

Plan x-y :
𝑰𝑰 = 𝑰𝑰𝒛𝒛 , 𝜽𝜽 = 𝜽𝜽𝒛𝒛

𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔


⎡+ �𝐀𝐀𝒍𝒍𝟐𝟐 + 𝟐𝟐 𝐦𝐦𝟐𝟐 � +𝒍𝒍𝐦𝐦 �𝐀𝐀 − 𝟐𝟐 � − − �𝐀𝐀𝒍𝒍𝟐𝟐 + 𝟐𝟐 𝐦𝐦𝟐𝟐 � −𝒍𝒍𝐦𝐦 �𝐀𝐀 − 𝟐𝟐 � − ⎤
⎢ 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 ⎥
⎢ +𝒍𝒍𝐦𝐦 �𝐀𝐀 − 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏� 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏
+ �𝐀𝐀𝐦𝐦𝟐𝟐 + 𝟐𝟐 𝒍𝒍𝟐𝟐 �
𝟔𝟔𝒍𝒍𝐈𝐈
−𝒍𝒍𝐦𝐦 �𝐀𝐀 − 𝟐𝟐 �
𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏
− �𝐀𝐀𝐦𝐦𝟐𝟐 + 𝟐𝟐 𝒍𝒍𝟐𝟐 �
𝟔𝟔𝒍𝒍𝐈𝐈 ⎥
𝐋𝐋𝟐𝟐 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 ⎥

⎢ 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟔𝟔𝒍𝒍𝐈𝐈 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟔𝟔𝒍𝒍𝐈𝐈 ⎥
𝐄𝐄 ⎢ − 𝟒𝟒𝟒𝟒 − 𝟐𝟐𝟐𝟐 ⎥
𝐊𝐊 = ⎢ 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋
𝐋𝐋 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔 ⎥
⎢ − �𝐀𝐀𝒍𝒍𝟐𝟐 + 𝟐𝟐 𝐦𝐦𝟐𝟐 � −𝒍𝒍𝐦𝐦 �𝐀𝐀 − 𝟐𝟐 � + �𝐀𝐀𝒍𝒍𝟐𝟐 + 𝟐𝟐 𝐦𝐦𝟐𝟐 � +𝒍𝒍𝐦𝐦 �𝐀𝐀 − 𝟐𝟐 � ⎥
⎢ 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 ⎥
⎢ −𝒍𝒍𝐦𝐦 �𝐀𝐀 − 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏� − �𝐀𝐀𝐦𝐦𝟐𝟐
+
𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟐𝟐
𝒍𝒍 � −
𝟔𝟔𝒍𝒍𝐈𝐈
+𝒍𝒍𝐦𝐦 �𝐀𝐀 −
𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏
� + �𝐀𝐀𝐦𝐦𝟐𝟐
+
𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟐𝟐
𝒍𝒍 � −
𝟔𝟔𝒍𝒍𝐈𝐈 ⎥
⎢ 𝐋𝐋𝟐𝟐 𝐋𝐋𝟐𝟐 𝐋𝐋 𝐋𝐋𝟐𝟐 𝐋𝐋𝟐𝟐 𝐋𝐋 ⎥
⎢ 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟔𝟔𝒍𝒍𝐈𝐈 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟔𝟔𝒍𝒍𝐈𝐈 ⎥
⎣ − 𝟐𝟐𝟐𝟐 − 𝟒𝟒𝟒𝟒 ⎦
𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋

Plan x-z :
𝑰𝑰 = 𝑰𝑰𝒚𝒚 , 𝜽𝜽 = 𝜽𝜽𝒚𝒚
𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔
⎡+ �𝐀𝐀𝒍𝒍𝟐𝟐 + 𝟐𝟐 𝐧𝐧𝟐𝟐 � +𝒍𝒍𝐧𝐧 �𝐀𝐀 − 𝟐𝟐 � + − �𝐀𝐀𝒍𝒍𝟐𝟐 + 𝟐𝟐 𝐧𝐧𝟐𝟐 � −𝒍𝒍𝐧𝐧 �𝐀𝐀 − 𝟐𝟐 � + ⎤
⎢ 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 ⎥
⎢ +𝒍𝒍𝐧𝐧 �𝐀𝐀 − 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏� 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏
+ �𝐀𝐀𝐧𝐧𝟐𝟐 + 𝟐𝟐 𝒍𝒍𝟐𝟐 � −
𝟔𝟔𝒍𝒍𝐈𝐈 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏
−𝒍𝒍𝐧𝐧 �𝐀𝐀 − 𝟐𝟐 �
𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏
− �𝐀𝐀𝐧𝐧𝟐𝟐 + 𝟐𝟐 𝒍𝒍𝟐𝟐 � −
𝟔𝟔𝒍𝒍𝐈𝐈 ⎥
𝐋𝐋𝟐𝟐 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 ⎥

⎢ 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟔𝟔𝒍𝒍𝐈𝐈 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟔𝟔𝒍𝒍𝐈𝐈 ⎥
𝐄𝐄 ⎢ + − 𝟒𝟒𝟒𝟒 − 𝟐𝟐𝟐𝟐 ⎥
𝐊𝐊 = ⎢ 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋
𝐋𝐋 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟔𝟔𝟔𝟔𝐈𝐈⎥
⎢− �𝐀𝐀𝒍𝒍𝟐𝟐 + 𝟐𝟐 𝐧𝐧𝟐𝟐 � −𝒍𝒍𝐧𝐧 �𝐀𝐀 − 𝟐𝟐 � − + �𝐀𝐀𝒍𝒍𝟐𝟐 + 𝟐𝟐 𝐧𝐧𝟐𝟐 � +𝒍𝒍𝐧𝐧 �𝐀𝐀 − 𝟐𝟐 � − ⎥
⎢ 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 ⎥
⎢ −𝒍𝒍𝐧𝐧 �𝐀𝐀 − 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏� 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏
− �𝐀𝐀𝐧𝐧𝟐𝟐 + 𝟐𝟐 𝒍𝒍𝟐𝟐 �
𝟔𝟔𝒍𝒍𝐈𝐈 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏
+𝒍𝒍𝐧𝐧 �𝐀𝐀 − 𝟐𝟐 �
𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏
+ �𝐀𝐀𝐧𝐧𝟐𝟐 + 𝟐𝟐 𝒍𝒍𝟐𝟐 � +
𝟔𝟔𝒍𝒍𝐈𝐈 ⎥
𝐋𝐋𝟐𝟐 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 ⎥

⎢ 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟔𝟔𝒍𝒍𝐈𝐈 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔 𝟔𝟔𝒍𝒍𝐈𝐈 ⎥
⎣ + − 𝟐𝟐𝟐𝟐 − + 𝟒𝟒𝟒𝟒 ⎦
𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋 𝐋𝐋

11
U. M’sila. Fac. Technologie. Dép. Génie Civil. Notes de cours MEF. Enseignant : A. HAMITOUCHE.

4 : Méthodes d’assemblage :

3-1 : Transformation des coordonnées locales en coordonnées globales :

Les éléments sont formulés dans leurs propres repères (repères locaux), La reconstruction des
structures initiales par l’assemblage des vecteurs et des matrices élémentaires nécessite l’écriture de ces
grandeurs dans le repère global.
Si [T] est la matrice permettant le passage des coordonnées locales en coordonnées globales de telle sorte
que :
{𝒅𝒅} = [𝑻𝑻]{𝑫𝑫} 𝒆𝒆𝒆𝒆 {𝒇𝒇} = [𝑻𝑻]{𝑭𝑭}
en notant les déplacements nodaux et les forces nodales respectivement par :{𝑑𝑑} 𝑒𝑒𝑒𝑒 {𝑓𝑓} en coordonnées
locales et par : {𝐷𝐷} 𝑒𝑒𝑒𝑒 {𝐹𝐹} en coordonnées globales.
Le système d’équation à écrire en coordonnées globales est : {𝑓𝑓} = [𝑘𝑘]{𝑑𝑑} + [𝑚𝑚]�𝑑𝑑̇� + [𝑐𝑐̅]�𝑑𝑑̈′ �
[𝑇𝑇]{𝐹𝐹} = [𝑘𝑘][𝑇𝑇]{𝐷𝐷} + [𝑚𝑚][𝑇𝑇]�𝐷𝐷̇� + [𝑐𝑐̅][𝑇𝑇]�𝐷𝐷̈�
→ {𝐹𝐹} = [𝑇𝑇]−1 [𝑘𝑘][𝑇𝑇]{𝐷𝐷} + [𝑇𝑇]−1 [𝑚𝑚][𝑇𝑇]�𝐷𝐷̇� + [𝑇𝑇]−1 [𝑐𝑐̅][𝑇𝑇]�𝐷𝐷̈� →
{𝐹𝐹} = [𝑘𝑘]{𝐷𝐷} + [𝑀𝑀]�𝐷𝐷̇� + �𝐶𝐶 � ��𝐷𝐷̈�
𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 {𝐾𝐾} = [𝑇𝑇]−1 [𝑘𝑘][𝑇𝑇] {𝑀𝑀} = [𝑇𝑇]−1 [𝑚𝑚][𝑇𝑇] 𝑒𝑒𝑒𝑒 {𝐶𝐶̅ } = [𝑇𝑇]−1 [𝑐𝑐̅][𝑇𝑇]
En remarquant que [𝑇𝑇] est orthogonale alors [𝑇𝑇]−1 = [𝑇𝑇]𝑇𝑇 ; 𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑::
La matrice de rigidité de l’élément dans le repère global est : {𝑲𝑲} = [𝑻𝑻]𝑻𝑻 [𝒌𝒌][𝑻𝑻]
La matrice Masse de l’élément dans le repère global est : {𝑴𝑴} = [𝑻𝑻]𝑻𝑻 [𝒎𝒎][𝑻𝑻]
La matrice Amortissement de l’élément dans le repère global est : � } = [𝑻𝑻]𝑻𝑻 �𝒄𝒄 � �[𝑻𝑻]
{𝑪𝑪

3-2 : Assemblage par la méthode de rigidité directe :


Un élément (k) d’une structure composée de « m » éléments est décrit par les relations : {𝑓𝑓}𝑘𝑘 = [𝑘𝑘]𝑘𝑘 {𝑑𝑑}𝑘𝑘
dans son repère local. Après transformation dans le repère global ces relations deviennent {𝐹𝐹}𝑘𝑘 =
[𝐾𝐾]𝑘𝑘 {𝐷𝐷}𝑘𝑘 : qu’on peut développer sous la forme :

12
U. M’sila. Fac. Technologie. Dép. Génie Civil. Notes de cours MEF. Enseignant : A. HAMITOUCHE.

𝑘𝑘 𝑘𝑘 𝑘𝑘
𝐹𝐹1𝐾𝐾 = K11 𝐷𝐷1 + K12 𝐷𝐷2 + ⋯ 𝐾𝐾1𝑛𝑛 𝐷𝐷𝑛𝑛
𝑘𝑘 𝑘𝑘 𝑘𝑘
𝐹𝐹2𝐾𝐾 = 𝐾𝐾21 𝐷𝐷1 + 𝐾𝐾22 𝐷𝐷2 + ⋯ 𝐾𝐾2𝑛𝑛 𝐷𝐷𝑛𝑛
.
.
.
𝑘𝑘 𝑘𝑘 𝑘𝑘
𝐹𝐹𝑖𝑖𝐾𝐾 = 𝐾𝐾𝑖𝑖1 𝐷𝐷1 + 𝐾𝐾𝑖𝑖2 𝐷𝐷2 + ⋯ 𝐾𝐾𝑖𝑖𝑖𝑖 𝐷𝐷𝑛𝑛
.
.
.
𝑘𝑘 𝑘𝑘
𝐹𝐹𝑛𝑛𝐾𝐾 = 𝐾𝐾𝑛𝑛1 𝐷𝐷1 + 𝐾𝐾𝑛𝑛2 𝑘𝑘
𝐷𝐷2 + ⋯ 𝐾𝐾𝑛𝑛𝑛𝑛 𝐷𝐷𝑛𝑛

La méthode de rigidité directe sert à combiner algébriquement entre eux les relations des éléments
conformément aux conditions d’équilibre et de compatibilité aux nœuds.
Par exemple, si Pi est la force extérieure appliquée dans la direction du degré de liberté « i » alors l’équilibre
donne :
𝑃𝑃𝑖𝑖 = 𝐹𝐹𝑖𝑖1 + 𝐹𝐹𝑖𝑖2 + ⋯ + 𝐹𝐹𝑖𝑖𝐾𝐾 + ⋯ 𝐹𝐹𝑖𝑖𝑚𝑚

1 1 1 𝑘𝑘 𝑘𝑘 𝑘𝑘 𝑚𝑚 𝑚𝑚 𝑚𝑚
𝑃𝑃𝑖𝑖 = 𝐾𝐾𝑖𝑖1 𝐷𝐷1 + 𝐾𝐾𝑖𝑖2 𝐷𝐷2 + ⋯ 𝐾𝐾𝑖𝑖𝑖𝑖 𝐷𝐷𝑛𝑛 + ⋯ + 𝐾𝐾𝑖𝑖1 𝐷𝐷1 + 𝐾𝐾𝑖𝑖2 𝐷𝐷2 + ⋯ 𝐾𝐾𝑖𝑖𝑖𝑖 𝐷𝐷𝑛𝑛 + … + 𝐾𝐾𝑖𝑖1 𝐷𝐷1 + 𝐾𝐾𝑖𝑖2 𝐷𝐷2 + ⋯ 𝐾𝐾𝑖𝑖𝑖𝑖 𝐷𝐷𝑛𝑛
𝑚𝑚 𝑚𝑚 𝑚𝑚
𝑘𝑘 𝑘𝑘 𝑘𝑘
𝑃𝑃𝑖𝑖 = � 𝐾𝐾𝑖𝑖1 𝑈𝑈1 + � 𝐾𝐾𝑖𝑖2 𝑈𝑈2 + ⋯ � 𝐾𝐾𝑖𝑖𝑖𝑖 𝑈𝑈𝑛𝑛
𝑘𝑘=1 𝑘𝑘=1 𝑘𝑘=1

𝑃𝑃𝑖𝑖 = 𝐾𝐾𝑖𝑖1 𝑈𝑈1 + 𝐾𝐾𝑖𝑖2 𝑈𝑈2 + ⋯ 𝐾𝐾𝑖𝑖𝑖𝑖 𝑈𝑈𝑛𝑛 Avec


𝒎𝒎

𝑲𝑲𝒊𝒊𝒊𝒊 = � 𝒌𝒌𝒌𝒌𝒊𝒊𝒊𝒊
𝒌𝒌=𝟏𝟏

De cette analyse on peut tirer l’algorithme suivant pour la construction des équations de la structure
complète.
1. Chaque coefficient de rigidité d’un élément « k » est évalué numériquement et se voit affecté un
double indice global 𝐾𝐾𝑖𝑖𝑖𝑖𝑘𝑘 , le premier désigne la force pour laquelle l’équation est écrite et le second
désigne le numéro du degré de liberté considéré. (Exemple : pour un portique plan, chaque élément
- poteau ou poutre- admet une matrice une de rigidité élémentaire de 6x6, pour déterminer la position
que va prendre un terme de cette matrice dans le tableau global on remplace les indices p,q de ce

13
U. M’sila. Fac. Technologie. Dép. Génie Civil. Notes de cours MEF. Enseignant : A. HAMITOUCHE.

terme par des indices i, j globaux, pour ceci on opère comme suit (en notant par N1 et N2 les
numéros de ses nœuds):
𝑖𝑖 = 3 ∗ (𝑁𝑁1 − 1) + 𝑝𝑝 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝è𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
𝑖𝑖 = 3 ∗ (𝑁𝑁2 − 1) + (𝑝𝑝 − 3) 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑è𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
𝑗𝑗 = 3 ∗ (𝑁𝑁1 − 1) + 𝑞𝑞 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑠𝑠 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝è𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐
𝑗𝑗 = 3 ∗ (𝑁𝑁2 − 1) + (𝑞𝑞 − 3) 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑è𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐

2. On prévoit un tableau ayant la forme d’une matrice carrée dont l’ordre est égal au nombre total des
degrés de liberté de la structure, chacun des éléments du tableau est repéré par deux indices 𝐾𝐾𝑖𝑖𝑖𝑖 .
3. On place chaque coefficient de rigidité de l’élément 1 dans la case correspondant à la ligne i et à
la colonne j.
4. Les opérations 1 et 3 ci-dessus sont répétés pour chaque élément jusqu’à épuisement des éléments.
Si un coefficient est à positionner à un emplacement déjà occupé, c’est la somme des deux valeurs
qu’on va placer, on obtient ainsi le système complet des coefficients de rigidité
5. On tient compte des conditions aux limites en éliminant les colonnes correspondantes aux degrés
de liberté bloqués, il existe alors plus d’équations que d’inconnues, les équations superflues
correspondent aux réactions d’appuis inconnues à ce stade, on les met à coté pour évaluation
ultérieure.
6. On obtient alors un système réduit dont la résolution permet de déterminer les déplacements nodaux
de la structure, en substituant ces derniers dans les équations forces déplacements des éléments on
détermine ainsi les efforts internes aux nœuds.

3-3 Méthode de la transformation de congruence :


Arrangeons les équations des éléments comme suit :
{𝐹𝐹𝑒𝑒 } = ⌈𝐾𝐾𝑒𝑒 ⌉{𝑈𝑈𝑒𝑒 } 𝑜𝑜ù:
{𝐹𝐹1 } {𝑈𝑈1 } [𝐾𝐾 1 ]
2 2 [𝐾𝐾 2 ]
{𝐹𝐹𝑒𝑒 } = � {𝐹𝐹 } � , {𝑈𝑈𝑒𝑒 } = � {𝑈𝑈 } � 𝑒𝑒𝑒𝑒⌈𝐾𝐾𝑒𝑒 ⌉ = � �
: : ..
{𝐹𝐹 𝑚𝑚 } {𝑈𝑈 𝑚𝑚 } [𝐾𝐾 𝑚𝑚 ]
La matrice ⌈𝐾𝐾𝑒𝑒 ⌉ ayant la forme d’un tableau diagonal de sous matrices dont chacun est la matrice de
rigidité d’un élément constitutif, est appelée matrice de rigidité globale non assemblée.
Pour effectuer l’assemblage des éléments il suffit de considérer la continuité des déplacements aux nœuds
de la structure qui s’exprime sous la forme :
{𝑈𝑈𝑒𝑒 } = {𝐷𝐷𝑒𝑒 } = [𝐶𝐶𝐶𝐶]{𝐷𝐷}
14
U. M’sila. Fac. Technologie. Dép. Génie Civil. Notes de cours MEF. Enseignant : A. HAMITOUCHE.

où {𝐷𝐷} énumère les déplacements globaux aux nœuds et [𝐶𝐶𝐶𝐶] est appelée matrice cinématique globale ou
matrice de connexion,
De même :
{𝐹𝐹𝑒𝑒 } = [𝐵𝐵]{𝑃𝑃}
Où [𝐵𝐵] 𝑒𝑒st appelée matrice statique globale.
Le travail des forces extérieures est :
1 1 1
𝑊𝑊𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 = ⌊𝑃𝑃⌋{𝐷𝐷} = ([𝐵𝐵]−1 {𝐹𝐹𝑒𝑒 })𝑇𝑇 {𝐷𝐷} = ⌊𝐹𝐹𝑒𝑒 ⌋ ([𝐵𝐵]−1 )𝑇𝑇 {𝐷𝐷}
2 2 2
Le travail des forces intérieures est :
1 1
𝑊𝑊𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 = ⌊𝐹𝐹𝑒𝑒 ⌋{𝐷𝐷𝑒𝑒 } = ⌊𝐹𝐹𝑒𝑒 ⌋[𝐶𝐶𝐶𝐶]{𝐷𝐷}
2 2
𝑊𝑊𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 = 𝑊𝑊𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 → ⌊𝐹𝐹 𝑒𝑒 ⌋([𝐵𝐵]−1 )𝑇𝑇 {𝐷𝐷} = ⌊𝐹𝐹 𝑒𝑒 ⌋[𝐶𝐶𝐶𝐶]{𝐷𝐷} → ([𝐵𝐵]−1)𝑇𝑇 = [𝐶𝐶𝑖𝑖]
En remarquant que [𝐶𝐶𝐶𝐶] est une matrice orthogonale, alors
([𝐵𝐵]−1 )𝑇𝑇 = ([𝐵𝐵]𝑇𝑇 )𝑇𝑇 𝑑𝑑 ′ 𝑜𝑜ù
[𝐵𝐵] = [𝐶𝐶𝐶𝐶]
On a {𝐹𝐹𝑒𝑒 } = ⌈𝐾𝐾𝑒𝑒 ⌉{𝐷𝐷𝑒𝑒 } → [𝐶𝐶𝐶𝐶]{𝑃𝑃} = ⌈𝐾𝐾𝑒𝑒 ⌉[𝐶𝐶𝐶𝐶]{𝐷𝐷} → {𝑃𝑃} = [𝐶𝐶𝐶𝐶]𝑇𝑇 ⌈𝐾𝐾𝑒𝑒 ⌉[𝐶𝐶𝐶𝐶]{𝐷𝐷} 𝑑𝑑′ 𝑜𝑜ù:

[𝑲𝑲] = [𝑪𝑪𝑪𝑪]𝑻𝑻 ⌈𝑲𝑲𝒆𝒆 ⌉[𝑪𝑪𝑪𝑪]

La construction de la matrice [𝐶𝐶𝐶𝐶] est simple. Si les éléments i, j et k ont en commun un degré de liberté 𝑈𝑈𝑝𝑝
alors la condition de compatibilité des déplacements entraine :
𝑗𝑗
𝑈𝑈𝑝𝑝 = 𝑈𝑈𝑝𝑝𝑖𝑖 = 𝑈𝑈𝑝𝑝 = 𝑈𝑈𝑝𝑝𝑘𝑘
Cette équation engendre une colonne de la matrice [𝐶𝐶𝐶𝐶] ayant des valeurs unitaires pour les lignes
𝑗𝑗
correspondant à 𝑈𝑈𝑝𝑝𝑖𝑖 , 𝑈𝑈𝑝𝑝 , 𝑈𝑈𝑝𝑝𝑘𝑘 et des zéros ailleurs. Une telle matrice peuplée seulement d’éléments égaux à
zéro ou à 1 est appelée matrice booléenne et se prête bien à la conception d’algorithmes hautement
performant.

15

Vous aimerez peut-être aussi