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Activité 

: travaux encadrés.
Niveau : 1ère année bac.
Compétence : Etudier les éléments essentiels à la compréhension de l’œuvre.
Capacités à privilégier :-Identifier le mythe d’Œdipe.
                                            -Reconnaitre les caractéristiques de la tragédie
                                                moderne.
                                              -Identifier la biographie de Jean ANOUILH.
 
Recherches hors classe :
 Ø La mythologie.  
 Ø Le mythe d’Œdipe. I. La mythologie :
La mythologie existe naturellement depuis la nuit des
 Ø La tragédie moderne. temps. Les grecs, les romains, égyptiens... ont tous
 Ø La biographie du dramaturge. des dieux et déesses qui ont des rôles dans leur
 Ø Les personnages de l’œuvre.  mythologie.
Les histoires mythologiques sont habituellement des
récits à propos de héros qui selon leurs mérites étaient favorisés par les dieux, ou parfois ils leur
nuisaient, comme dans le cas d'Ulysse. Ils surpassaient ou étaient écrasés par les épreuves qui se
dressaient sur leur chemin, selon le bon vouloir des dieux.
Toute les civilisations on des histoires mythiques. Ces mythes, étaient transmis de génération en
génération comme une tradition. Des histoires fabuleuses de héros qui affrontent des bêtes mythiques
comme le centaure, le cyclope ou la méduse... qui parfois servaient à expliquer une morale.
Souvent, les récits racontaient de façon exagérée des évènements réels, ou pour simplement
expliquer des observations de la nature qu'ils ne pouvaient pas comprendre. Le dieu du soleil
produisait les éclipses solaires, celui des vents les tornades et bien d'autres dieux étaient
responsables des autres cataclysmes naturels.
La fertilité, l'amour et bien d'autres simples faits étaient influencés par les dieux. Des offrandes, des
prières et autres rituels servaient à les rendre indulgents et favorables pour la culture, les récoltes ou
la santé.
La mythologie est l'étude des mythes produits au cours des âges et des civilisations au long de
l'histoire de l'homme. Par des parchemins et autres formes d'écrits, comme les hiéroglyphes ou
sculptures, l'histoire des récits de civilisations disparues ont été déchiffrées pour nous permettre d'en
connaitre plus sur leurs croyances et rituels. 
II. Le mythe d’Œdipe
La ville de Thèbes, qui avait été fondée par Cadmos, époux d'Harmonie, avait pour roi Laïos, leur
descendant. Il avait épousé Jocaste, mais le couple demeurait stérile. Il consulta secrètement l'oracle
d'Apollon à Delphes qui lui déclara que tout enfant né de Jocaste serait l'instrument de sa mort. Aussi,
lorsqu'elle eut un fils, il l'exposa sur le mont Cythéron. Un berger le trouva et l'emmena dans son pays,
à Corinthe, auprès du roi Polybos, qui l'adopta et l'appela      Œdipe.
     Par la suite, Œdipe, adulte, consulta également l'oracle qui lui annonça qu'il tuerait      son         
père   et       épouserait sa      mère.
Décidé à éviter ce destin, il ne retourna pas à Corynthe et partit à l'aventure. Sur la route de Thèbes, il
se prit de querelle avec un voyageur et le tua. C'était le roi Laïos qui se rendait à Delphes pour
demander à l'oracle comment débarrasser sa ville de la Sphinx.
     Ce monstre avait une tête de femme, un corps de lion, une queue de serpent et les ailes de l'aigle.
Elle posait à tous les voyageurs une devinette et dévorait ceux qui ne pouvaient répondre ; et comme
aucun n'y parvenait… Quand Œdipe se présenta, elle lui demanda, comme aux autres : "Peux-tu me
nommer l'être unique qui marche tantôt à deux pattes, tantôt à trois, tantôt à quatre et qui est le plus
faible quand il a le plus de pattes?" Œdipe trouva la réponse : "L'homme, parce qu'il marche à quatre
pattes quand il est enfant, sur deux pieds quand il est adulte et s'appuie sur un bâton quand il est
vieux". La Sphinx, vaincue, se tua et les Thébains, reconnaissants, prirent Œdipe pour roi et il épousa
Jocaste.
Ils eurent deux fils, Polynice et Etéocle et deux filles, Antigone et Ismène, qui avaient atteint l'âge
adulte lorsque la peste ravagea Thèbes. Le devin Thirésias, appelé en consultation, déclara que la
peste ne cesserait que lorsque le meurtrier du roi Laïos serait puni.
     Alors, peu à peu, la vérité se découvrit et Œdipe comprit ce qui était advenu. Jocaste se         
suicida        et       Œdipe         se      creva          les     yeux.
Voici donc, rapidement résumé, ce mythe d'Œdipe si célèbre et pourtant si mal connu.          Pourquoi
l'ai-je          tout   d'abord       choisi?
Il me paraît évident que la vie de ces différents personnages est tout sauf harmonieuse.
 
III. La tragédie moderne
Même si l'issue finale n'est pas catastrophique, le tragique moderne se trouve dans toute expérience
qui révèle, de façon douloureuse et désespérante, la fragilité et la misère de la condition humaine. Ce
n'est pas un hasard si Ionesco a défini sa pièce. Absurde La Cantatrice chauve comme une « tragédie
du langage».
 Censé véhiculer ce qui fonde la supériorité de l'homme sur l'animal, à savoir la raison, le langage
logique est littéralement désarticulé dans cette pièce, où l'on voit un quatuor de personnages
échanger des propos incohérents ou des platitudes grotesques telles que « le plafond est en haut, le
plancher est en bas ». L'impuissance de la raison humaine est ainsi reflétée dans le naufrage des
mots. En somme, le tragique peut être produit par tout ce qui montre à l'homme qu'il ne peut pas
contrôler sa vie: le temps, les déterminismes biologiques, voire les conventions sociales, qui se
retournent contre l'individu.
Le tragique le plus sombre est sans doute l'absurde, la vaine recherche du sens de la vie dans un
univers qui n'offre aucune signification. Ce thème n'est pas né avec Camus, bien que son nom
s'impose chaque fois qu'il est fait référence aux philosophies de l'absurde. Mais, déjà au début du
siècle, le romancier de langue allemande Franz Kafka (1883-1924), dans Le Procès, roman qu'André
Gide a adapté au théâtre, nous montre la lutte inutile d'un homme contre des forces absurdes et
aveugles qui ont décidé sa perte.
On voit donc que le tragique, s'il a trouvé son expression la plus adaptée dans une certaine forme
théâtrale, dont les grandes périodes ont été l'Antiquité grecque et le XVIIe siècle en France, est une
vision du monde qui traverse les siècles et les différentes formes d'expression artistique. Présent dans
la littérature, les arts et la philosophie, il constitue une sorte de verre grossissant, à travers lequel
l'humanité observe avec angoisse ce mélange de grandeur et de faiblesse qui la définit.
IV. Biographie de Jean ANOUILH
    Il est né à Bordeaux en 1910, d'un père tailleur et d'une mère musicienne. Il arrive à Paris en 1921
et poursuit ses études au collège Chaptal. Après des études de droit, il débute dans la publicité où il
rencontrera Prévert. Très tôt passionné par le théâtre, Jean Anouilh assiste émerveillé, au printemps
1928, à la représentation de Siegfried de Jean Giraudoux. Cette pièce servira de révélateur : "c'est le
soir de Siegfried que j'ai compris. Sa première pièce, l’Hermine (1932), lui offre un succès d'estime, et
il faut attendre 1937 pour qu'il connaisse son premier grand succès avec le Voyageur sans bagages.
L'année suivante le succès de sa pièce la Sauvage confirme sa notoriété et met fin à ses difficultés
matérielles. Au travers de textes apparemment ingénus, Anouilh développe "une vision profondément
pessimiste de l’existence".
Comme l'écrit Kléber Haedens, " Anouilh touche par ses appels au rêve, sa nostalgie d'un monde pur
et perdu". Anouilh est mort en 1987.
 
V. Présentation des personnages
 Ø Antigone : fille d’Oedipe, fiancée d’Hémon.
 Ø Créon : frère de Jocaste, le roi de Thèbes et oncle d’Antigone.
 Ø Ismène : la sœur aînée d’Antigone.
 Ø Hémon : le fils de Créon et le fiancé d’Antigone.
 Ø La nourrice : c’est elle qui a élevée les deux filles après la mort de leur mère.
 Ø Eurydice : la femme de Créon.
 Ø Les gardes : les soldats de Créon.
 Ø Le messager : il annonce la mort d’Antigone, d’Hémon et d’Eurydice.
 Le chœur : la conscience de la ville.
 Ø Le prologue : apparaît une seule fois au début pour présenter les personnages.
 Ø Le petit page : le compagnon de Créon.

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