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1.

Pourquoi cette guerre est un conflit mondial ?

La guerre est un conflit mondial car il s’étend à l’échelle du monde (Etats-Unis en 1941, les
colonies etc.), et très peu de pays n’y prennent pas part.

2. Comment la politique d’extermination des populations juives et tziganes se


met-elle en place en Europe de l’Est ?

L’exclusion et l’extermination dans les ghettos


Les ghettos se situent dans le Gouvernement général de Pologne, mais aussi dans les
territoires conquis en URSS (Odessa, Kiev, Minsk ou Vilnius). C’est aussi sur ce territoire
que les Einsatzgruppen interviennent, en arrière de l’avancée de l’armée allemande.
L’extermination par les Einsatzgruppen
Les Einsatzgruppen sont chargés de débusquer et d’assassiner les populations juives en
arrière de l’avancée de l’armée en URSS. Jusqu’en 1942, la « Shoah par balles »
prévaut, puis l’usage de « fourgons à gaz » commence à se généraliser.

3. Quelles sont les différentes phases de la guerre ?

Les victoires de l’Axe (1939-1942) La stratégie allemande de Blitzkrieg, combinant


attaques aériennes et terrestres simultanées, obtient de grands succès. Très vite, une
grande partie de l’Europe est occupée par les forces nazies, excepté le Royaume-Uni.
L’URSS est à son tour attaquée en juin 1941. Le conflit s’étend au Pacifique en décembre
1941 avec l’attaque de la base américaine de Pearl Harbour par les armées japonaises. Le
conflit devient mondial.
Le tournant de la guerre (1942-1943) Les forces de l’Axe connaissent leurs premières
défaites. L’URSS repousse l’avancée allemande lors de la bataille de Stalingrad. Il en est de
même en Afrique du Nord, grâce aux forces britanniques qui arrêtent l’Afrikakorps à El-
Alamein en Égypte. Dans le Pacifique, les Japonais sont également stoppés lors des
batailles aéronavales de Midway.
Le repli de l’Axe et les victoires alliées (1943-1945) Les armées alliées avancent et
prennent en étau les forces de l’Axe. Les Soviétiques lancent des offensives et avancent sur
Berlin ; des débarquements alliés ont lieu en Italie (1943), en Normandie (6 juin 1944) et en
Provence (15 août 1944). L’Allemagne, envahie, capitule le 8 mai 1945. Après les
bombardements atomiques américains sur Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août, le Japon
capitule le 2 septembre 1945. Un bilan peut compléter ce tableau d’une guerre sans
précédent en en précisant le coût humain.

4. Qu’est-ce qui oppose le régime de Vichy à la République (dans ses valeur, son
fonctionnement) ?

En juillet  1940, le maréchal Pétain met fin à la IIIe  République, accusée d’avoir affaibli le
pays, et la remplace par le régime de l’État français. Les actes constitutionnels des 11 et 12 
juillet définissent le caractère autoritaire du régime en concentrant tous les pouvoirs entre les
mains de Pétain, chef de l’État français. La France doit s’en remettre à son chef. C’en est fini
du parlementarisme considéré comme inefficace et corrompu. L’autorité d’un chef unique,
auquel est consacré un culte de la personnalité, doit redonner force et grandeur au pays. Les
anciens partis politiques (évoqués dans la partie gauche de l’affiche du document 1) sont
désormais interdits. Le maréchal Pétain porte un programme de retour aux valeurs
traditionnelles de la France, programme qualifié de « Révolution nationale ». Le travail, la
famille et la patrie en sont les trois piliers. Il s’agit de renouer avec les racines chrétiennes et
rurales du pays qui ont été oubliées sous la IIIe  République. Enfin, le programme de la
Révolution nationale est nationaliste et patriotique, un patriotisme teinté de militarisme. Le
retour à l’ordre et la discipline doit permettre de renouer avec la grandeur du pays.

5. Comment la Résistance française s’est développée et structurée ?

[Introduction] Le 17 juin 1940, le maréchal Pétain annonce la capitulation de la France face


à l’Allemagne d’Hitler. C’est le refus de l’armistice qui conduit à la naissance de la
Résistance.

[Partie I] « La » Résistance est en réalité plurielle. Après l’armistice, elle se développe à


l’intérieur et à l’extérieur du territoire métropolitain pour refuser l’occupation du territoire et
lutter contre l’Allemagne nazie. Le 18 juin, lendemain de l’annonce de la capitulation, le
général de Gaulle lance depuis Londres un appel à continuer le combat auprès des Anglais.
Il crée la France libre et les FFL (Forces françaises libres) en s’appuyant sur l’empire
colonial, en particulier en Afrique. En France métropolitaine, la Résistance s’organise en
réseaux (en lien avec les Alliés et la France libre) et en mouvements indépendants
(structurés autour d’un journal de propagande). À partir de 1943, de nombreux jeunes
hommes refusant le STO rejoignent les maquis.

[Partie II] Les formes de la Résistance sont diverses : combat militaire pour les FFL et les
maquisards, collecte de renseignements, information, filières d’évasion des prisonniers pour
les réseaux et mouvements, sabotage pour les maquis. Les résistances ont un même but :
vaincre l’Allemagne nazie, mais sont confrontées à un problème de coordination d’autant
plus difficile que leur action est clandestine. Le général de Gaulle confie à Jean Moulin la
mission d’unifier les résistances, ce qui aboutit à la création du CNR (Conseil national de la
Résistance) le 27 mai 1943. Résistances intérieure et extérieure préparent ainsi de manière
coordonnée les débarquements et la libération de la France.

[Partie III] L’action résistante est clandestine mais particulièrement dangereuse. L’occupant


nazi et la France de Vichy traquent les résistants. La propagande dénonce leurs actions,
comme l’« Affiche rouge  » qui, en 1944, annonce l’arrestation et l’exécution de résistants
communistes. S’ils sont « pris », les résistants risquent interrogatoires sous la torture,
exécution et déportation.

[Conclusion] Les résistants sont minoritaires en 1940 mais de nombreux Français


rejoignent leurs rangs au cours du conflit, permettant la libération du territoire et la
restauration de la République.

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