Cours - Développement Durable - ENSPD - 3 - DR Séverin MBOG - Complet

DEVELOPPEMENT DURABLE
Par
D r MBOG MBOG Séverin
Enseignant, Département Génie QHSEI
Environnement et Risque Industriel
Severinmbog.sm@gmail.com/694244602
24/04/2017 SUPPORT DE COURS SUR "DEVELOPPEMENT DURABLE 1

DEVELOPPEMENT DURABLE
PLAN DU COURS
 DEVELOPPEMENT DURABLE
 ENVIRONNEMENT
 CHANGEMENT CLIMATIQUE GLOBAL
 ANALYSE DU CYCLE DE VIE: ACV
 RESPONSABILITE DES ENTREPRISES
SUPPORT DE LA FORMATION SUR "DEVELOPPEMENT DURABLE ET RESPONSABILITÉ SOCIETALE ET

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Développement Durable
Historique du concept de Développement Durable
Le XXe siècle est caractérisé par les plus grands conflits de l’histoire de l’homme (couverture
géographique + technologies utilisées) :
1914 – 1918 : Première guerre mondiale
1939 – 1945 : Deuxième guerre mondiale
24 Octobre 1945 : Création de l’ONU (Organisation des Nations Unies)
« Nous souhaitons que vous, si c’est possible laissiez de côté d’autres sentiments … pour
vous considérez vous-mêmes uniquement en tant que membres d’une espèce biologique
qui a une histoire remarquable et dont la disparition n’est souhaitée par aucun de nous. »
Manifeste Russell – Einstein, 9 Juillet 1955
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Historique du concept du Développement Durable
Temps forts
 1968 : La problématique environnementale fut soulevée pour la première fois devant l’ONU au cous de la Conférence intergouvernementale
d’experts sur les bases scientifiques de l’utilisation rationnelle et de la conservation des ressources de la biosphère.
1972 : Conférence de Stockholm (visait avant tout à trouver des compromis entre les pays du Nord et du Sud)
1987 : Rapport Brundtland (Notre avenir à tous, ce rapport propose une synthèse des enjeux qui constituent encore aujourd’hui la colonne
vertébrale des liens entre environnement et développement ainsi que des liens entre paix, sécurité, développement et environnement.)
1992 : Conférence de Rio (CNUED / 3 conventions internationales : diversité biologique, changements climatiques, désertification / Agenda 21, plan
d’action pour le XXIe siècle.)
2002 : Sommet mondial sur le développement durable, Johannesburg (réaffirma les objectifs identifiés à Rio 92.)
2012 : Conférence de Rio +20 (Aucun virages significatifs, progrès significatifs de la connaissance scientifique, complexité de la prise de décision,
regroupement des enjeux au développement et à l’environnement en un seul dossier : les ODD).
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Développement Durable ?
Développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations
futures de répondre aux leurs (CMED, 1987).
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périssable cassable friable jetable ?
croissance ? viable défendable profitable désirable équitable acceptable

souhaitable
Le DEVELOPPEMENT DURABLE est un développement

qui répond aux BESOINS du présent sans
compromettre la capacité des générations futures de
répondre aux leurs.
justice et responsabilité « fondamentaux ? »
évolutions qualitatives ?
RAPPORT
« conciliation » économie - écologie - BRUNDTLAND notre
social
avenir à tous 1987
L’état de nos techniques et notre organisation sociale mettent en cause la capacité
de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir.
Assises du Développement Durable
 Satisfaction des besoins
Le besoin recouvre l'ensemble de tout ce qui apparaît « être nécessaire » à un être, que cette nécessité soit consciente ou non.
Il advient de différencier besoins, désirs et préférences. Les besoins se distinguent des préférences en ce que leur satisfaction,
absence de satisfaction ou trajectoire a des conséquences directes et particulières sur le fonctionnement humain.
 Besoins vitaux (constituent les conditions nécessaires pour le

fonctionnement humain) ;
 Besoins d’action (conditions nécessaires pour l’action politique dans
le contrôle de tous les jours sur les besoins et les choix,
caractéristiques du fonctionnement humain.)
 Besoins individuels particuliers
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Présentation des Objectifs du Développement Durable
 17 objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies et leurs 169 cibles.
Adoptés en 2015, les ODD sont un ensemble d’objectifs ambitieux visant à mettre fin à la pauvreté, protéger
la planète et assurer la prospérité pour tous, dans le cadre du Programme de développement durable des
Nations Unies à l’horizon 2030 (Agenda 2030).
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Présentation des Objectifs du Développement Durable
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ENVIRONNEMENT
Par

ENVIRONNEMENT
DEFINITION
 L’environnement, c’est tout ce qui nous entoure. C’est l’ensemble des éléments naturels et artificiels qui
entoure un individu humain ou végétal ou une espèces. L’environnement est en outre l’ensemble des
éléments objectifs et subjectifs qui constitue le cadre de vie d’un individu.
 L’article 1er du projet de Pacte International sur l’environnement et le développement de la Commission du droit
de l’environnement de l’UICN (Union International pour la Conservation de la Nature) définit
l’environnement comme étant l’ensemble de la nature et des ressources naturelles y compris culturelles et
les infrastructures indispensables pour les activités socio-économiques.
 La loi N° 96, stipule en son article 1er que l’environnement est l’ensemble des éléments physiques,
biologiques, chimiques, des facteurs socio-économiques, et intellectuels susceptibles d’avoir un effet
directe ou indirecte, immédiat ou à terme sur le développement du milieu des êtres vivants et des
activités. humaines
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ENVIRONNEMENT
COMPOSITION DE L’ENVIRONNEMENT
L’environnement est composé de trois (03) grands milieux:
Le milieu humain: l’homme, les infrastructures, les activités, la culture et la sociologie;
Le milieu physique: l’air, l’eau et le sol;
Le milieu biologique: les végétaux, les animaux et les autres communautés vivantes.

ENVIRONNEMENT
INFLUENCE DE L’HOMME SUR L’ENVIRONNEMENT
L’homme moderne est apparu tardivement sur la terre. Les premiers hommes peu nombreux
et dépourvus de moyens techniques ont vécu pendant longtemps en harmonie avec leur milieu
naturel.
Cet équilibre a changé profondément avec les révolutions agricoles et industrielles qui ont
favorisé l’érosion des sols, la contamination des eaux naturelles et la régression des
végétations naturelles.
Tout le temps que les hommes sont restés peu nombreux avec les moyens techniques
rudimentaires, leurs impacts sur la nature avaient été limités et localisé.
ENVIRONNEMENT
INFLUENCE DE L’HOMME SUR L’ENVIRONNEMENT
 Aujourd'hui, avec 07 milliards d’habitants; les besoins en terres cultivables, en habitations, en matières
premières et en ressources d’énergie croissent constamment. Les moyens techniques permettant de modifier ou
de déduire le milieu ont une puissance considérable et redoutable.
 La dégradation de l’environnement qui en résulte a déjà eu et aura encore des conséquences de plus en plus
préoccupations. Ainsi ont été introduites les sciences environnementales pour étudier les conséquences de ces
modifications sur les végétaux, les animaux et les hommes aussi à l’échelle des individus que planétaire.
 Ces sciences environnementales ont aussi pour but de trouver des solutions alternatives permettant de
poursuivre l’évolution des civilisations vers une qualité supérieure de vie, de progrès techniques et de modernité
tout en préservant un environnement viable, sain et idéal.

ENVIRONNEMENT
SCIENCES DE L’ENVIRONNEMENT
 Les sciences de l’environnement englobent les nombreuses problématiques

interdépendantes liées à la population humaines, aux ressources naturelles de la Terre
et à la pollution d l’environnement.
 Les sciences de l’environnement combinent les informations qui proviennent de

plusieurs disciplines, comme la biologie, la géographie,, la chimie, la géologie, la
physique, l’économie, la sociologie, la démographie, l’anthropologie culturelle, la
gestion des ressources naturelles, l’agriculture, l’ingénierie, le droit, la politique et la
déontologie.
ENVIRONNEMENT
FACTEURS PRINCIPAUX QUI PERMETTENT DE DÉTERMINER
L’IMPACT DE L’HOMME SUR L’ENVIRONNEMENT
Un modèle de l’impact de l’homme sur l’environnement (I) comporte trois facteurs :
- La population (P) ;
- Le niveau de vie (A), qui est une mesure de la consommation ou de la quantité des
ressources utilisées par chacun et ;
- Les répercussions sur l’environnement des Technologies utilisées pour produire et
consommer ces ressources (T)
I= PxAxT

CHANGEMENT CLIMATIQUE GLOBAL
Par

PLAN DU COURS
 Le système climatique qu’est-ce que c’est ?
 Quels sont les impacts des changements climatiques ?
 Quelles solutions et réponses politiques aux changements climatiques ?
 Que faire soi-même face aux changements climatiques ?

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Qu’est-ce que le climat?
Conditions moyennes à un endroit sur une longue période de temps

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Qu’est-ce que le climat ?
Temps Climat
« Ce qui se
passe dans « Temps moyen
l’atmosphère à sur une longue
un moment période »
donné »
Source : Organisation météorologique mondiale
Partie 1 : Introduction à la science des

changements climatiques 20
Le climat et la météo
Le climat et la météo ne sont pas la même chose
La météo c’est à court terme:

◦ Par exemple aujourd’hui il fait soleil et chaud.
Le climat c’est sur une longue période:

◦ Exemple: en août, il va pleuvoir et faire 30oC.
Histoire de la science des changements climatiques
• Débat sur le fait que la température de la Terre peut augmenter en cas de
1824
modification de l’atmosphère
• Observation du fait que le CO2 et le H2O peuvent provoquer des
1861
changements climatiques
1895 • Première hypothèse d’un effet de serre anthropique

• Preuve que la multiplication par deux de la concentration de CO2 dans
1938 l’atmosphère implique une hausse de la température moyenne mondiale
de 2°C
Années 1950 • Début des recherches interdisciplinaires sur le cycle du carbone
1958 • Mesures de haute précision des concentrations de CO2 dans l’atmosphère
Années 1970 • Découverte d’autres gaz à effet de serre
1979 • Première Conférence mondiale sur le climat à Genève
• Formation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du

1988
climat (GIEC)
1990 • Premier Rapport du GIEC

23 changements climatiques
Instruments pour prévoir et projeter les changements de climat
Prévision climatique
• Une prévision climatique a pour objectif de fournir une estimation du climat dans le futur à
partir de l’évolution actuelle.
Scénarios d’émissions
• Les scénarios d’émissions décrivent les rejets futurs dans l’atmosphère des gaz à effet de
serre, des aérosols et autres polluants ; en se fondant sur les informations relatives à
l’utilisation des terres et la couverture des sols, ils fournissent des données pour les
modèles de climat.
Modèle de climat
• Représentation numérique qui explique certaines des propriétés connues du système
climatique, en se fondant sur les propriétés physiques, chimiques et biologiques de ses
composants, sur leurs interactions et leurs processus rétroactifs.
Projection climatique
• Généralement établie après utilisation de modèles de climat, une projection climatique est la
réponse simulée du système climatique au scénario d’émissions futures ou de concentration des
gaz à effet de serre et des aérosols.
Source : GIEC 2013 et site du GIEC. Pour plus d’informations : site de l’OMM
changements climatiques
Un système climatique complexe

25 changements climatiques
À retenir de l’effet de serre
C’est un phénomène naturel sans lequel la température moyenne sur Terre serait d’environ 18 degrés Celsius
inférieure à zéro.
Le problème actuel est lié à la trop grande concentration de gaz à effet de serre (GES) suite aux activités
humaines.
Le changement climatique est donc le résultat
de l’augmentation des gaz à effet de serre
Sources de dioxyde de carbone

Impacts des Changement climatique
Par :
Dr MBOG MBOG Séverin

Enseignant, Département Génie QHSEI, ENSPD, Université de Douala
Les signes du
changement climatique
L’augmentation de la température globale
Continent africain réchauffé

d’environ 0,05oC par décennie
au XXe siècle.
5 années les plus chaudes
d’Afrique ont eu lieu après
1998. 1998 et 1995 sont les 2
années les plus chaudes
Fonte des glaciers
L’élévation du niveau de la mer
Événements météorologiques violents
À elles seules, les catastrophes d’ordre
météorologiques coûtent en moyenne plus de
1 milliard de dollars par an aux Canadiens.
Fédéral :
8,3 milliards $
Autre :
20 milliards $
Dépenses totales
entre 1982 et 1999
Les impacts du changement
climatique
Fonte des glaciers
Modèle représentant la
calotte glaciaire du
Kilimandjaro en 1912
Modèle représentant la
calotte glaciaire du
Kilimandjaro en 2000
Selon certaines projections, la majorité des glaciers du Kilimandjaro pourrait
disparaître au cours des quinze prochaines années si la glace continue de fondre à la
vitesse actuelle.
La ceinture forestière souffrirait le plus du réchauffement régional. Celui-ci a en effet
aggravé la vulnérabilité de la forêt face aux incendies. Le nombre d’incendies a
d’ailleurs augmenté au Kilimandjaro.
Conséquences significatives sur les cours des rivières et sur le tourisme.
D’autres glaciers africains (Ruwenzori en Ouganda et le Mont Kenya) sont également
menacés.
Catastrophes naturelles
Catastrophes naturelles
Les catastrophes naturelles sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus fréquentes, et affectent la
plupart des pays d’Afrique.
Exemples: tempêtes tropicales, inondations, glissements de terrain, vent, vagues de froid, sécheresses,
augmentation anormale du niveau de la mer
Sécheresses et inondations ont des conséquences graves sur la sécurité alimentaire et hydrique en Afrique.

Les inondations au Mozambique en 2000 et en 1997-1998 au Kenya ont requis une aide d’urgence
conséquente : des centaines de personnes ont trouvé la mort et des milliers d’autres se sont vu obligées de
quitter leurs foyers
Les problèmes que rencontrent l’eau
Pression par la population

En 2000, 300 millions
L’érosion associée à l’utilisation des d’Africains risquaient de vivre
terres où l’eau était rare.
Sécheresses et inondations entraînés par Ce chiffre pourrait doubler
le changement climatique en 2025.
Sahara connaît de moins en moins de
pluies
L’agriculture
L’agriculture pourrait être modifiée dû a plusieurs facteurs:
oles changements dans les températures,
ole niveau d’humidité,
oles rayonnements ultraviolets,
ole niveau de CO2,
ola présence d’animaux et d’insectes nuisibles et de maladies,
o une saison de croissance plus courte,
ola dégradation du sol,
oles sécheresses.
Les récoltes de blé et de maïs pourraient chuter suite à l’augmentation des

températures.
La désertification
Facteurs de désertification:
opratiques agricoles non durables (courtes rotations, incendies, retrait de résidus protecteurs provenant des
récoltes),
osurpâturage (densité élevée ou rotations courtes),
odéforestation,
oaugmentation de la population (besoins accrus en aliments et en bois).
Les tendances climatiques présentent un allongement des périodes de

sécheresse et une diminution des périodes de grandes précipitations.
Biodiversité
L’Afrique contient un cinquième de toutes les

espèces connues de plantes, de mammifères et
d’oiseaux, et un sixième des amphibiens et des
reptiles.
Si le climat et les habitats sont modifiés, on peut

s’attendre à des pertes d’espèces
La forêt
•De 1990 à 2000, le taux moyen annuel des variations pour la totalité de la zone forestière a été
estimé à -0,74%
•5 millions d’hectares de forêts sont perdus chaque année (taille approximative du Togo)
•Cette déforestation va contribuer à la désertification causée par les sécheresses et

l’augmentation de la température.
•Impacts sur le nombre d’espèces
•Impacts sur la productivité des arbres
•Économie: bois de chauffage, bois de construction, noix, fruits, gommier

La santé humaine
Impacts des événements violents
Augmentation du nombre de maladies infectieuses (plus

fréquentes dues aux températures nocturnes plus élevées et aux
inondations qui pourraient faciliter le développement des vecteurs
de maladies)
La méningite s’étend vers la côte est du continent
Vulnérabilité aux sécheresses (morbidité, violence…)

Zones côtières
Élévation du niveau de la mer et érosion
Inondations de terres agricoles et de zones habitées
Conséquences importantes sur les méga cités des zones côtières
L’eau souterraine deviendrait saline
Impacts sur les espèces côtières (zone intertidale…)
Infrastructures portuaires, édifices, ponts, routes, tourisme…

Le coût, les pertes et dommages SONT DEJA énormes au
niveau mondial
200 milliards de dollars 800 évènements

par an de pertes et extrêmes recensés en
dommages entre 2010 2020
et 2030
130 milliards US$ de 32 millions de déplacés

pertes pour le secteur en 2020
privé
1,6% du PIB mondial Sandy aux USA = 60 à

chaque année (rapport 100 milliards de dollars
DARA) et 132 morts
ANALYSE DU CYCLE DE VIE : ACV
Par

ANALYSE DU CYCLE DE VIE : ACV?
L’analyse du cycle de vie : méthode de calcul des impacts

environnementaux, sociaux/sociétaux et économiques d’un produit ou
d’un service en prenant en compte toutes les étapes de son cycle de
vie.

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Se poser les bonnes questions ?

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ACV, pour maîtriser mes flux

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ACV, pour évaluer mes impacts

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L’Eco-Conception pour une économie circulaire

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RESPONSABILITE SOCIETALE DES ENTREPRISES:
RSE
Par

RESPONSABILITE SOCIETALE DES ENTREPRISES: RSE?
Responsabilité Sociétale et Environnementale?

 La Responsabilité Sociétale et Environnementale est l’intégration volontaire
par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales, dans
leurs activités commerciales, dans le cadre d’obligations morales
auxquelles elles souscrivent elles-mêmes.
 Elle traduit l’engagement des dirigeants à prendre en considération, de

La RSE est la contribution des
manière systématique, en plus de leurs obligations légales, les intérêts qui
entreprises aux principes du
favorisent les activités de leurs travailleurs, de leurs partenaires et le développement durable.
développement durable en générale.

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Intégration volontaire Nombreux avantages en découlant
Une anticipation des contraintes et une meilleure prévision des risques ;

Une image RSE par rapport aux concurrents ;
De nouvelles parts de marchés / accès à des marchés responsables ;
Augmentation de l’image de marque ;
Fidélisation des relations, des partenariats, des clients, des publics ;
Amélioration des performances économiques et financières ;
Accès privilégié à des financements de la part d’organismes publics ou privés.

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Selon l'ISO 26000 (norme internationale de recommandation sur la RSE), la RSE est la « responsabilité d’une
organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l’environnement, se
traduisant par un comportement éthique et transparent qui :
Contribue au développement durable ;

Prend en compte les attentes des parties prenantes ;
Respecte les lois en vigueur tout en étant en cohérence avec les normes internationale de comportement ;
Est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations ».

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 En Afrique centrale, l’impact de la responsabilité sociale de l’entreprise sur le développement n’a pas encore été exploré.
 Si des pratiques plus ou moins généralisées ont cours dans les entreprises opérant dans l’exploitation des ressources naturelles,
dans les entreprises de télécommunications, et de grande distribution de produits alimentaires par contre, ni les pouvoirs publics,
ni la société civile, ni même les milieux universitaires n’ont tenté de déterminer leur incidence sur le développement et le bien-
être des populations.
 Les meilleures pratiques ne font pas l’objet de recensement en vue de leur valorisation.

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Principaux axes d’intervention de la RSE
Gouvernance / Gestion de l’entreprise

 La manière dont les décisions sont prises et appliquées dans l’entreprise
oriente fondamentalement l’entreprise.
 Il s’agit de prendre en compte les enjeux de Développement Durable, l’intérêt

des parties prenantes, dans une vision de progrès continu compatible avec la
rentabilité économique.

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Qualité de vie au travail

 La gestion des ressources humaines : privilégiant la qualité de l’emploi, le
dialogue, l’équité des relations et la non-discrimination, assurant des conditions
de travail saines et sûres, organisant le développement des compétences en lien
avec le développement de l’entreprise et l’employabilité des collaborateurs,
suscitant l’équilibre des temps de vie et le bien-être au travail.

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Protection de l’environnement
 Réduire les impacts environnementaux des activités (management
environnemental) et des produits (éco-conception pour optimiser l’ensemble du
cycle de vie : production, usage, maintenance, fin de vie) à travers : la maîtrise
des consommations d’eau, d’énergie, de ressources non renouvelables, la
prévention des pollutions (eau, air, sol) directes et indirectes (fournisseurs), la
diminution des émissions de gaz à effets de serre, la limitation, le recyclage et la
valorisation des déchets, jusqu’à la protection de la biodiversité.

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Acteurs du marché
 La compatibilité de l’activité même avec le développement durable, en

intégrant les Droits de l’Homme et l’environnement et la manière dont cette
activité est menée, avec quelle responsabilité et effet levier sur les partenaires
économiques notamment fournisseurs et clients.

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Implication locale
 En fonction de la localisation des impacts des activités, agir localement pour le

développement (économique, social, environnemental et culturel) des territoires
et dans le respect de leurs priorités liées à leurs enjeux.

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 Développer une démarche RSE

Pour développer sa responsabilité sociétale, il s’agit de comprendre ses impacts sur l’environnement et la société
(environnementaux, sociaux, économiques et sociétaux), de les assumer, d’en rendre compte et de mettre en
œuvre une démarche de progrès continu, en s’appuyant éventuellement sur des ressources du territoire en
fonction de ses besoins, et de la maturité de sa démarche RSE.
Deux systèmes d’intégration sont envisageables :
 système basé sur le cycle de l’amélioration continue ;
Système basé sur la vision stratégique.

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Développer une démarche RSE :
Comprendre ses impacts sur l’environnement et la société (exercice pratique)

Enjeux sociaux Enjeux environnementaux Enjeux économiques et sociétaux
• Réduction des inégalités • Prévention et gestion des risques (naturels, • Démographie
• Accès aux besoins essentiels sanitaires, … • Déficit chroniques en
• Accès à l’emploi • Préservation des ressources en eau infrastructures
• Droits fondamentaux au • Changement climatique • Rapprochement du système
travail • Economies d’énergie et développement des éducatif /académique et des
• Droits culturels, économiques, énergies renouvelables entreprises
religieux et politiques • Protection de la biodiversité et des • Dépendance économique vis-à-vis
• Etc. écosystèmes des ressources naturelles
• Préservation des ressources non • Faible dynamisme du secteur
renouvelables industriel
• Réduction et valorisation des déchets • Etc.
• Etc.
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Développer une démarche RSE

Plan
Planifier et préparer le travail à effectuer. Etablir les objectifs, définir les
tâches à exécuter.
Do
Faire, réaliser. Exécuter les tâches prévues. Il peut être intéressant de limiter
l'ampleur et la portée des tâches à exécuter afin de disposer d'un meilleur
contrôle (processus répétitif).
Check
Vérifier les résultats. Mesurer et comparer avec les prévisions.
Act
Agir, corriger, prendre les décisions qui s'imposent. Identifier les causes des
dérives entre le réalisé et l'attendu. Identifier les nouveaux points
d'intervention, redéfinir les processus si nécessaire.

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1. Les valeurs et la vision

3. Détermination des attentes

2. Détermination des enjeux des parties prenantes
4. Hiérarchisation des enjeux
6. Révision des valeurs de la

5. Objectifs sur les enjeux
vision, de la politique
Plan
7. Définition du plan d’action et mise en œuvre
(incluant la révision des procédures et la communication interne) Do
8. Assurance (vérification) = interne et externe Check
9. Reporting et communication externe Act

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1. Réaliser un audit (Plan)
 Les premières phases d'une démarche RSE consiste à identifier ses parties prenantes, puis à écouter leurs
attentes pour déceler les enjeux RSE auxquels l'organisation doit répondre. Cette phase d'écoute permet en
même temps de sensibiliser ses parties prenantes à la RSE (concept encore flou pour beaucoup) et de leur
montrer les avantages concrets de la démarche.
 Il vous faudra réaliser un double diagnostic : de ce qui se fait dans des entreprises comparables à la vôtre et
de ce qui se fait à date au sein de la vôtre.
 À l'occasion de cet audit, il sera important de communiquer sur le projet en interne et en externe, au
premier chef avec vos partenaires sociaux, et avec vos principaux clients et fournisseurs.

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1. Réaliser un audit (Plan)
Comprendre ses impacts pour mieux les traiter fait partie intégrante de la démarche RSE. C’est
indispensable pour savoir d’où on part, orienter l’action et se fixer des objectifs de progrès.
L’évaluation est un diagnostic quantifié :
Soit par des indicateurs qui témoignent des impacts de l’entreprise et de la performance
associée ;
Soit en comparaison de la maturité de l’entreprise aux exigences d’un référentiel donné.

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2. Définir et mettre en œuvre une stratégie d’action (Do)
 Après la phase d'écoute et d'identification des enjeux RSE, un plan d'action est mis en place incluant
généralement la formation des collaborateurs à la RSE (au moins le comité de direction) afin d'intégrer la RSE
au cœur de la stratégie globale de l'organisation.
 La mise en place du plan d’action se fait au regard des enjeux qui sont celles de l’entreprise en matières sociale
et environnementale, en prenant en compte les forces et les faiblesses, de la façon la plus objective possible.
 À cette occasion, l’entreprise pourra élaborer un budget qui dépendra de l'enveloppe que l’on voudra y
consacrer et qui déterminera le rythme de déploiement de la démarche RSE et le nombre d'actions qui pourront
être menées à terme sur l'exercice.

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2. Définir et mettre en œuvre une stratégie d’action (Do)
 L’exemple type est la mise en place de systèmes certifiés de gestion de l’environnement (ISO 14.000, FSC). A l’avenir, la
norme ISO 26.000 sera le système certifié de gestion du développement durable.
 Parfois (souvent), ce n’est pas l’ensemble de l’environnement qui est traité mais une ou plusieurs secteurs tels la
gestion des déchets avec la mise en place d’actions de tri, de collectes sélectives…
 Les entreprises qui arrivent à cette étape remarquent que le DD amène de l’adhésion du personnel au projet
d’entreprise. Les employés sont fiers, ont confiance.
 Le DD appréhendé de cette façon donne du sens au travail (« c’est le lien où se mêlent convictions personnelles et vie
professionnelle ») et plus généralement il donne de la valeur au progrès.

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3. Suivre et évaluer le plan d’action (Check)
Agir selon le plan décidé ;

Mesurer le progrès avec des indicateurs pertinents qui témoignent de la performance de l’entreprise au
regard de la vision RSE choisie (économique, sociale, environnementale, etc.) ;
Ajuster les plans d’action en fonction de la performance constatée à travers les indicateurs de mesure et
vis-à-vis des objectifs fixés.
Dans cette étape, il y a un déplacement du centre de gravité de la préoccupation et de la gestion du
processus vers les résultats.

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3. Suivre et évaluer le plan d’action (Check)
C’est une étape délicate, car elle est source de deux critiques possibles : Les résultats que l’entreprise
veut atteindre sont-ils conforme au DD tel que celui qui émet la critique l’envisage ? L’entreprise peut se
faire critiquer sur le contenu des objectifs de DD qu’elle poursuit ; Les résultats sont-ils atteints ?
L’entreprise peut se faire critiquer de ne pas avoir atteint les objectifs qu’elle s’était elle-même fixées.
Néanmoins, arriver à cette étape permet de se focaliser sur l’essentiel. De plus, à cette étape, le DD aide
à formuler une stratégie d’entreprise.

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4. Communiquer (Act)
L’entreprise qui communique sur ses bonnes pratiques et qui s’inspire de bonnes pratiques d’autres entreprises
utilise la communication comme gestion du développement durable.
 Le plus souvent, la communication n’est pas envisagée comme outil d’échange de bonnes pratiques, mais
comme moyen de persuasion envers la cible (client, investisseur...).
 Dans cette optique, la communication est assez ambigüe car elle peut être menée par les entreprises comme
une contribution sincère ou au contraire comme une autojustification pour ne pas remettre en cause ses
fondements.

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4. Communiquer (Act)
Comme exemple de contribution sincère et positive, on peut citer l’entreprise qui informe ses clients sur la manière d’utiliser ses
produits pour qu’ils soient efficaces tout en minimisant l’impact sur l’environnement (produits de lessive par exemple).
Le « greenwashing » (en français, éco blanchiment) est l’exemple d’une contribution contre-productive.
C’est le fait souvent, de grandes multinationales qui de par leurs activités polluent excessivement la nature et l’environnement.
Alors pour redorer leur image de marque, ces entreprises dépensent dans la communication pour « blanchir » leur image, c’est
pourquoi on parle de green washing.

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5. La cohérence globale
 Une chose est que l’entreprise se fixe et atteigne des objectifs de DD ambitieux, une autre chose est d’avoir des
objectifs conformes au DD dans sa globalité.
 D’un point de vue planétaire et au nom du DD, certains biens ne devraient pas être produites.
 Pourtant ils le sont et les entreprises qui les produisent peuvent se fixer des objectifs ambitieux de DD.
 Comme exemple évident, on peut prendre les usines d’armement qui sont certifiées ISO 14.000.
 On pourrait aussi prendre une industrie du tabac qui produirait dans les conditions écologiques et selon des règles
du commerce équitable.

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 Il y a d’autres cas moins triviaux, par exemple un aéroport qui se fixerait des objectifs ambitieux en matière de
maîtrise des risques, de gestion des déchets, de réduction de la consommation énergétique de ses
installations, d’optimalisation du trafic aérien telle que la consommation des avions soit réduite…ne parvient
pas à répondre à la demande des riverains de subir moins de bruit et en particulier de ne plus subir de bruit la
nuit.
 Lorsque des objectifs d’entreprises arrivent en contradiction avec un objectif de développement durable, la
satisfaction à la cohérence sociétale globale ne peut être menée par chaque entreprise isolément.

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 Si cette étape ne peut pas être menée par chaque entreprise prise isolément, l’étape doit dès lors être appréhendée au niveau
sociétal.
 Il faut une décision démocratique, de préférence préparée avec les parties prenantes.
 A l’issue d’un débat et d’une décision démocratique, chaque entreprise saura quels produits elle peut encore ou ne peut plus
produire.
 Pour ceux-ci, les entreprises sont demanderesse de prévision, de maintien d’une cohérence dans le temps, et de progressivité.
 En effet, la recherche et les investissements ne sont rentables que sur le long terme.
 Les changements continuels d’orientation mettent à mal la rentabilité des entreprises.

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DEVELOPPEMENT DURABLE

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1939 – 1945 : Deuxième guerre mondiale

24 Octobre 1945 : Création de l’ONU (Organisation des Nations Unies)

croissance ? viable défendable profitable désirable équitable acceptable

Le DEVELOPPEMENT DURABLE est un développement

 Besoins vitaux (constituent les conditions nécessaires pour le

24/04/2017 SUPPORT DE COURS SUR "DEVELOPPEMENT DURABLE 10

L’environnement est composé de trois (03) grands milieux:

Le milieu physique: l’air, l’eau et le sol;

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Conditions moyennes à un endroit sur une longue période de temps

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La météo c’est à court terme:

Le climat c’est sur une longue période:

1895 • Première hypothèse d’un effet de serre anthropique

1958 • Mesures de haute précision des concentrations de CO2 dans l’atmosphère

Années 1970 • Découverte d’autres gaz à effet de serre

1979 • Première Conférence mondiale sur le climat à Genève

• Formation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du

1990 • Premier Rapport du GIEC

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Sources de dioxyde de carbone

Dr MBOG MBOG Séverin

Continent africain réchauffé

Pression par la population

Les récoltes de blé et de maïs pourraient chuter suite à l’augmentation des

Les tendances climatiques présentent un allongement des périodes de

L’Afrique contient un cinquième de toutes les

Si le climat et les habitats sont modifiés, on peut

•Cette déforestation va contribuer à la désertification causée par les sécheresses et

•Impacts sur le nombre d’espèces

•Impacts sur la productivité des arbres

•Économie: bois de chauffage, bois de construction, noix, fruits, gommier

Impacts des événements violents

Augmentation du nombre de maladies infectieuses (plus

La méningite s’étend vers la côte est du continent

Vulnérabilité aux sécheresses (morbidité, violence…)

Inondations de terres agricoles et de zones habitées

Conséquences importantes sur les méga cités des zones côtières

L’eau souterraine deviendrait saline

Impacts sur les espèces côtières (zone intertidale…)

Infrastructures portuaires, édifices, ponts, routes, tourisme…

200 milliards de dollars 800 évènements

130 milliards US$ de 32 millions de déplacés

1,6% du PIB mondial Sandy aux USA = 60 à

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