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système dans son domaine de linéarité ou que l’on évalue comme négligeable l’influence des
non linéarités sur les prévisions tirées d’un modèle linéaire.
3.2. Étude du domaine de linéarité d’un système
3.2.1 Le phénomène de saturation
Considérons un système physique très simple, par exemple un amplificateur de gain K
(figure (3.1)).
L’une des plus fréquentes limitations de son modèle linéaire correspond à l’incapacité d’écrire
l’équation de fonctionnement 𝑠(𝑡) = 𝐾𝑒(𝑡) , notamment pour de fortes amplitudes des
signaux.
En effet, tout amplificateur possède un intervalle [𝑠𝑚𝑖𝑛 , 𝑠𝑚𝑎𝑥 ] à l’intérieur duquel évolue
obligatoirement le signal de sortie. Cette plage de variation du signal de sortie est appelée
excursion du signal de sortie et est dûe, la plupart du temps, à des limitations techniques. Dans
le cas d’un amplificateur, les bornes de l’alimentation électrique utilisée constituent, en quelque
sorte, des limites infranchissables pour le signal de sortie.
Si l’on tente d’amplifier un signal d’entrée 𝑒(𝑡) possédant une amplitude telle que 𝐾𝑒(𝑡) >
𝑠𝑚𝑎𝑥 , le signal de sortie saturera à la valeur 𝑠𝑚𝑎𝑥 .
On ne peut plus écrire : 𝑠(𝑡) = 𝐾𝑒(𝑡)
La figure (3.2) illustre ce phénomène de saturation d’un signal sinusoïdal pour une entrée
𝑒(𝑡) possédant une amplitude trop importante. Le signal de sortie n’est plus sinusoïdal.
La figure (3.3) présente la caractéristique entrée - sortie d’un amplificateur réel avec sa plage
de fonctionnement linéaire et ses deux plages de saturation.
Remarque 1 :
Le phénomène de saturation est souvent symétrique et l’on a :
𝑠𝑚𝑖𝑛 = −𝑠𝑚𝑎𝑥
2
3
Chacune des valeurs maximales de sortie des différents éléments impose une valeur maximale
de son entrée. Au final, toutes ces contraintes imposent une limitation du signal d’entrée.
En supposant que e, ´, x, s et s’ représentent les amplitudes de signaux qui sont tous
sinusoïdaux, on peut ainsi, dans notre exemple, écrire les différentes contraintes liées aux
saturations éventuelles que l’on cherche, bien évidemment, à éviter :
𝐴𝑚𝑎𝑥 𝐴𝑚𝑎𝑥
𝑠 < 𝐴𝑚𝑎𝑥 𝑒𝑡 𝑠 = 𝐴(𝜔) 𝑥 → 𝑥 < 𝑒𝑡 𝑥 = 𝐶(𝜔) 𝜀 → 𝜀 <
𝐴(𝜔) 𝐶(𝜔) 𝐴(𝜔)
Par ailleurs :
𝐶𝑚𝑎𝑥
𝑥 = 𝐶(𝜔) 𝜀 𝑒𝑡 𝒙 < 𝐶𝑚𝑎𝑥 → 𝐶(𝜔) 𝜀 < 𝐶𝑚𝑎𝑥 → 𝜀 <
𝐶(𝜔)
𝐵
d’où : 𝑠 ′ < 𝐵𝑚𝑎𝑥 et 𝑠 ′ = 𝐵(𝜔) 𝑠 → 𝐵(𝜔) 𝑠 < 𝐵𝑚𝑎𝑥 𝑚𝑎𝑥
→ 𝑠 < 𝐵(𝜔) et 𝑠 = 𝐴(𝜔)𝑥
𝐵𝑚𝑎𝑥 𝐵𝑚𝑎𝑥
→ 𝑥< et 𝜀 < 𝐴(𝜔) 𝐵(𝜔)𝐶(𝜔)
𝐴(𝜔) 𝐵(𝜔)
3
4
𝐴𝑚𝑎𝑥
On a : 𝜀𝑚𝑎𝑥 = et 𝑒 < 𝑒𝑚𝑎𝑥 , on doit avoir simultanément :
𝐶(𝜔) 𝐴(𝜔)
𝐴𝑚𝑎𝑥 𝐶𝑚𝑎𝑥 𝐵
𝑚𝑎𝑥
𝑒 < 𝐴(𝜔)𝐶(𝜔) ; 𝑒< ; 𝑒 < 𝐴(𝜔) 𝐵(𝜔)𝐶(𝜔)
𝐶(𝜔)
Il est alors possible de tracer, sur un diagramme amplitude - fréquence, les différentes
courbes ainsi mises en évidence. Pour garantir un fonctionnement linéaire à l’ensemble du
système, l’amplitude de la sinusoïde d’entrée doit se trouver obligatoirement en dessous de la
courbe la plus basse. Dans le cas d’un signal quelconque, on définit ainsi une zone de linéarité
à l’intérieur de laquelle doit se situer le spectre du signal d’entrée (figure 3.5).
Pour les mêmes raisons de commodité que dans le cas des diagrammes de Bode, on choisit
de porter en ordonnée, le logarithme de chaque expression et en abscisse, la pulsation v selon
une échelle logarithmique.
Remarque 2 :
D’une manière générale, les non linéarités peuvent apparaître en cas d’utilisation de
signaux d’amplitude trop élevées. Elles peuvent aussi être mises en évidence à cause de signaux
trop faibles. En effet, tous les systèmes génèrent des signaux parasites, plus ou moins aléatoires,
dont la résultante est appelée le bruit. Si l’amplitude des signaux utiles est largement supérieure
au niveau de bruit, ce phénomène est sans conséquence. Dans le cas contraire, le
fonctionnement des systèmes est fortement perturbé voire complètement imprévisible. On
adjoint donc souvent au diagramme de linéarité une contrainte supplémentaire qui consiste à
exiger des signaux qu’ils possèdent une amplitude nettement plus importante que le niveau de
bruit.
3.3. Caractéristiques de certains organes non linéaires
Hormis le phénomène de saturation, certains systèmes ou éléments d’un système sont
caractérisés par un fonctionnement non linéaire, de part leur conception, leurs limitations
technologiques ou, plus simplement, leur principe même de fonctionnement.
3.3.1. Systèmes tout ou rien
Les systèmes dits à fonctionnement tout ou rien sont caractérisés par une sortie ne pouvant
prendre que deux (parfois trois) valeurs distinctes. La valeur de la sortie est en général
déterminée par l’intervalle dans lequel se trouve la valeur d’entrée. En fonction de la forme de
4
5
la caractéristique, ces systèmes peuvent être appelés plus ou moins, avec ou sans seuil (voir
figure 3.6).
Figure 3.6 :
Caractéristiques d’organes
tout ou rien.
Les relais électriques, qui sont des organes de commande fréquemment utilisés, possèdent
des caractéristiques de ce type.
Figure 3.7 :
Caractéristiques d’organes
avec hystérésis.
Remarque 3 :
5
6
Les organes présentant des non linéarités qui se traduisent par la présence, en sortie, de
quelques valeurs discrètes (éléments tout ou rien ou plus ou moins) sont encore appelées non
linéarités de type relais.
3.3.3. Caractéristiques complexes
Bon nombre de dispositifs possèdent des caractéristiques complexes qui présentent à la fois
des phénomènes de seuil, de saturation ou autres singularités. Le meilleur exemple que l’on
puisse mentionner est la vanne hydraulique dont le signal d’entrée est l’angle d’ouverture et le
signal de sortie, le débit du fluide qu’elle est censée laisser passer.
Pour des angles petits (chacun en a déjà fait l’expérience), la vanne ne réagit pas : c’est le
phénomène de seuil. À partir d’un certain angle, le fluide commence à passer, mais il n’y a pas
obligatoirement proportionnalité entre l’angle et le débit : la caractéristique n’est pas une droite.
Plus l’angle augmente et plus le débit augmente ; mais à partir d’une certaine valeur de l’angle,
le débit devient maximal, même si on continue à tourner la vanne. L’élément sature.
Si on diminue à nouveau l’angle, le jeu mécanique est responsable d’un phénomène
d’hystérésis : le débit ne recommence à décroître que lorsque l’on a « rattrapé » le jeu
mécanique.
La figure (3.8) illustre le fonctionnement de cette vanne.
Figure 3.8 :
Caractéristiques
d’une vanne.
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7
7
8
Ce qui n’est bien évidemment pas conforme au schéma initial dans lequel on avait :
𝑋(𝑝) = 𝐶(𝑝)𝜀(𝑝) = 𝐶(𝑝)[𝐸(𝑝) − 𝐵(𝑝)𝑆(𝑝)]
Soit :
𝑋(𝑝) = 𝐶(𝑝)𝐸(𝑝) − 𝐶(𝑝)𝐵(𝑝)𝑆(𝑝)
Pour que le schéma de la figure (3.11) redevienne conforme à cette équation, il faut multiplier
𝐸(𝑝) par 𝐶(𝑝) et multiplier le signal 𝑆(𝑝) par 𝐵(𝑝)𝐶(𝑝) (figure 3.12).
On complète alors le schéma avec l’élément qui lie le signal y à la sortie, élément qui lui, reste
inchangé.
La figure (3.13) correspond maintenant au schéma équivalent recherché.
8
9
𝑆
𝐴 = 𝐴(𝜔) = 𝑒0 → gain du système
L’hypothèse de linéarité { 0
Φ = Φ(𝜔) → phase du système
Dans le cas des systèmes linéaires, l’équivalent harmonique est défini exactement.
3.5.2.2 Cas des systèmes non linéaires
Soit les signaux 𝑥 𝑒𝑡 𝑤 sont respectivement l’entrée et la sortie du système non- linéaire (voir
figure 3.16) :
Pour un signal d’entrée sinusoïdal 𝑥(𝑡), la réponse, dans la majorité des cas, est un signal
périodique bien que non sinusoïdal et peut donc être décomposé en séries de Fourier. La sortie
𝑤(𝑡) est une somme infinie de signaux sinusoïdaux, qui sont les harmoniques.
+∞
linéarité est du type tout ou rien avec saturation représentée à la figure (3.17).
𝑤(𝑡) = ∑ 𝑤𝑛 𝑠𝑖𝑛(𝑛𝜔 𝑡 + 𝜑𝑛 ) + 𝑤0
𝑛=1
= 𝑤0 + 𝑤1 𝑠𝑖𝑛(𝑤 𝑡 + 𝜑1 ) + ⋯ + 𝑤𝑘 𝑠𝑖𝑛(𝑘𝑤 𝑡 + 𝜑𝑘 + ⋯ )
Dans ce cas, du fait de la symétrie du signal 𝑤(𝑡) sa valeur moyenne est nulle 𝑤0 = 0.
L’amplitude des différents harmoniques est alors donnée par :
9
10
4𝑀
- Harmonique 1 : 𝑤1 = 𝜋𝑥1
- Harmonique 2 : 𝑤2 = 0 ´
4𝑀
- Harmonique 3 : 𝑤3 = 3𝜋𝑥
1
𝑆(𝑝)
= 𝐿(𝑝)
𝑤(𝑝)
D’après le principe de superposition, on peut écrire :
+∞
D’où :
|𝑆1 | 𝐾 |𝑆3 | 𝐾
= et =
|𝑤1 | 𝜔√1+𝜏2 𝜔2 |𝑤3 | 3𝜔√1+9 𝜏2 𝜔2
|𝑆3 | √1+𝜏2 𝜔2 𝑆3 1 1
= pour 𝜔 ≫ 𝜔𝑐 ⟹ = = = 11%
|𝑆1 | 3√1+9 𝜏2 𝜔2 𝑆1 3√9 9
10
11
𝐾
|𝐾𝐺(𝑗𝜔)|𝑑𝐵 = 20log ( )
𝜔√1 + 𝜏 2 𝜔 2
³3´ ²³
l’avons vu précédemment, une fois le régime transitoire achevée, le signal de sortie de l’élément
non linéaire est en général une fonction périodique symétrique pouvant être décomposée en
série de Fourier :
+∞
𝑤(𝑡) = ∑ 𝑤𝑛 𝑠𝑖𝑛(𝑛𝜔 𝑡 + 𝜑𝑛 ) + 𝑤0
𝑛=1
= 𝑤0 + 𝑤1 𝑠𝑖𝑛(𝑤 𝑡 + 𝜑1 ) + ⋯ + 𝑤𝑘 𝑠𝑖𝑛(𝑘𝑤 𝑡 + 𝜑𝑘 + ⋯ )
𝑎⏞1 𝑏⏞1
𝑤(𝑡) = 𝑎1 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡) + 𝑏1 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡) = 𝑥1 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡) + 𝑥1 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)
𝑥1 𝑥1
1 𝑑𝑥(𝑡)
𝑤(𝑡) = 𝑞(𝑥1 , 𝜔) 𝑥(𝑡) + 𝑞 ′ (𝑥1 , 𝜔)
𝜔 𝑑𝑡
que l’on peut réécrire sous la forme :
𝜔 𝑇 𝜔 𝑇
𝑞(𝑥1 , 𝜔) = ∫ 𝑤(𝑡) 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)𝑑𝑡, 𝑞 ′ (𝑥1 , 𝜔) = ∫ 𝑤(𝑡) 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)𝑑𝑡,
𝑥1 𝜋 0 𝑥1 𝜋 0
Ainsi, de manière équivalente au concept de réponse fréquentielle dans le cas linéaire, qui n’est
rien d’autre que le rapport fréquentiel entre l’entrée sinusoïdale et la sortie sinusoïdale du
système, il est possible de définir la fonction de transfert généralisée de l’élément non linéaire
comme étant le rapport complexe de la composante fondamentale sur l’entrée sinusoïdale:
𝑥1 𝐵(𝑥1 , 𝜔) 𝑒 𝑗(𝜔𝑡+𝜑)
𝑁(𝑥1 , 𝜔) = 𝐵(𝑥1 , 𝜔)𝑒 𝑗𝜑(𝑥1 ,𝜔) =
𝑥1 𝑒 𝑗(𝜔𝑡)
12
13
Exemples :
Seuils, saturations, hystérésis, tout ou rien et combinaisons des précédentes. Dans la suite
de ce cours, nous ne considérerons que les non linéarités vérifiant cette hypothèse.
−1 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 1⁄𝐵(𝑥 )
𝐶(𝑥1 ) = { 1
𝑁(𝑥1 ) 𝑎𝑟𝑔𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡 𝜋 − 𝜑(𝑥1 )
Remarque 5 :
- En linéaire, il est nécessaire de connaître (𝐴(𝜔), 𝜑(𝜔)) c’est à dire la réponse fréquentielle
²
du système que l’on peut tracer dans Bode, Black, Nyquist, pour caractériser complétement le
système asservi.
- En non linéaire, dans le cadre de l’approximation du premier harmonique, le système asservi
est complètement caractérisé par :
- le lieu de réponse en fréquence de l’élément linéaire,
- le lieu critique de l’organe non linéaire.
13
14
𝑤0 = 0 et 𝑞 ′ (𝑥1 , 𝜔) = 0
Calcul de 𝑞 (𝑥1 ):
² ³
𝜔 𝑇 𝑀 𝑇/2 𝑇
𝑞(𝑥1 ) = ∫ 𝑤(𝑡) 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)𝑑𝑡 = [∫ 𝜔𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)𝑑𝑡 − ∫ 𝜔 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)𝑑𝑡]
𝑥1 𝜋 0 𝜋𝑥1 0 𝑇/2
𝑀 𝑇/2 4𝑀 2𝜋 4𝑀
𝑞(𝑥1 ) = 𝑥 {[−𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)]0 + [𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)]𝑇𝑇/2 } = 𝜋𝑥 , 𝑇 = → 𝑁(𝑥1 ) = 𝜋𝑥
1𝜋 1 𝜔 1
Lieu critique :
−1 −𝜋𝑥1
𝐶(𝑥1 ) = =
𝑁(𝑥1 ) 4𝑀
14
15
𝑤0 = 0 et 𝑞 ′ (𝑥1 , 𝜔) = 0
- non linéarité statique :
𝑁(𝑥1 , 𝜔) = 𝑁(𝑥1 )
Remarque 6 :
1 𝑇 1 2𝜋
- 𝑞(𝑥1 ) = 𝑥 ∫ 𝑤(𝑡) 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)𝜔𝑑𝑡 = 𝑥 ∫ 𝑤(𝜔𝑡) 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)𝑑(𝜔𝑡)
1 𝜋 0 1 𝜋 0
1 𝑇 1 2𝜋
- 𝑞 ′ (𝑥1 ) = ∫ 𝑤(𝑡) 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)𝜔𝑑𝑡 = 𝑥 ∫ 𝑤(𝜔𝑡) 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)𝑑(𝜔𝑡)
𝑥1 𝜋 0 1 𝜋 0
15
16
1 2𝜋
𝑞(𝑥1 ) = ∫ 𝑤(𝜔𝑡) 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)𝑑(𝜔𝑡)
𝑥1 𝜋 0
𝜋−𝛼 2𝜋−𝛼
𝑀
𝑞(𝑥1 ) = [∫ 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)𝑑(𝜔𝑡) − ∫ 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)𝑑(𝜔𝑡)]
𝜋𝑥1 𝛼 𝜋+𝛼
𝑀 2𝜋
𝑞(𝑥1 ) = {[−𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)]𝜋−𝛼
𝛼 + [𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)]2𝜋−𝛼
𝜋+𝛼 }, 𝑇=
𝑥1 𝜋 𝜔
4𝑀
𝑞(𝑥1 ) = cos(𝛼)
𝑥1 𝜋
Calcul de cos(𝛼) :
ℎ ℎ ℎ2
𝑥1 𝑠𝑖𝑛(𝛼) = → 𝑠𝑖𝑛(𝛼) = → 𝑐𝑜𝑠(𝛼) = √1 −
2 2𝑥1 4𝑥1 2
ℎ
Nota : cette formule est vraie pour 𝑥1 > 2.
Soit
4𝑀 ℎ2
𝑁(𝑥1 ) = √1 −
𝑥1 𝜋 4𝑥1 2
Lieu critique : figure (3.22)
−1 −𝜋𝑥12
𝐶(𝑥1 ) = =
𝑁(𝑥1 ) 2𝑀√4𝑥12 − ℎ2
ℎ −𝜋ℎ
Le point annulant cette dérivée est donné par 𝑥1 = , ce qui donne 𝐶(𝑥1 ) =
√2 4𝑀
16
17
𝑀𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒
⏞ ) = √𝑞 2 + 𝑞 ′2
𝐵(𝑥1
𝑁(𝑥1 , 𝜔) = 𝑁(𝑥1 ) = 𝐵(𝑥1 )𝑒 𝑗𝜑(𝑥1 ) 𝑃ℎ𝑎𝑠𝑒
⏞ 𝑞′
𝜑(𝑥1 ) = 𝑎𝑟𝑡𝑔 [ ]
{ 𝑞
𝑀
𝑞(𝑥1 ) = 𝑥 {[𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)]𝛼0 − [𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)]𝜋+𝛼
𝛼 + [𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)]2𝜋
𝜋+𝛼 }
1𝜋
4𝑀
𝑞(𝑥1 ) = 𝜋𝑥 cos(𝛼)
1
1 2𝜋
𝑞 ′ (𝑥1 ) = 𝜋𝑥 ∫0 𝑤(𝜔𝑡) 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)𝑑(𝜔𝑡)
1
𝛼 𝜋+𝛼 2𝜋
′ (𝑥 )
𝑀
𝑞 1 = [− ∫ 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)𝑑(𝜔𝑡) + ∫ 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)𝑑(𝜔𝑡) − ∫ 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)𝑑(𝜔𝑡)]
𝜋𝑥1 𝛼 𝛼 𝜋+𝛼
𝑀
𝑞(𝑥1 ) = 𝜋𝑥 {[−𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)]𝛼0 + [𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)]𝜋+𝛼
𝛼 + [𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)]2𝜋
𝜋+𝛼 }
1
−4𝑀
𝑞(𝑥1 ) = sin(𝛼)
𝜋𝑥1
17
18
4𝑀
𝑁(𝑥1 ) = [𝑐𝑜𝑠(𝛼) − 𝑗𝑠𝑖𝑛(𝛼)]
𝜋𝑥1
Lieu critique : figure (3.24)
−1 −𝜋𝑥12 ℎ2 𝜋ℎ
𝐶(𝑥1 ) = = √1 − 2 − 𝑗
𝑁(𝑥1 ) 4𝑀 4𝑥1 8𝑀
−𝜋𝑥1 𝑗𝛼 ℎ
𝐶(𝑥1 ) = 𝑒 → 𝛼 = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( )
4𝑀 2𝑥1
Calcul de 𝒒(𝒙𝟏 ) :
Pour 𝑥1 > 𝑥𝑀
18
19
4 𝜋/2
𝑞(𝑥1 ) = ∫0 𝑤(𝜔𝑡) 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)𝑑(𝜔𝑡)
𝜋𝑥1
𝛼 𝜋/2
4𝑘 2
𝑞(𝑥1 ) = [∫ 𝑘𝑥1 𝑠𝑖𝑛 (𝜔𝑡)𝑑(𝜔𝑡) + ∫ 𝑘𝑥𝑀 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)𝑑(𝜔𝑡)]
𝜋𝑥1 0 𝛼
4𝑀 𝜋/2 𝛼 [1−𝑐𝑜𝑠(2𝜔𝑡)]
𝑞(𝑥1 ) = {−𝑥𝑀 [𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)]𝛼 + 𝑥1 ∫0 𝑑(𝜔𝑡)}
𝜋𝑥1 2
4𝑀 𝑥𝑀 cos(𝛼) 𝑥1 𝛼
𝑞(𝑥1 ) = [ + ]
𝜋𝑥1 2 2
Limite :
1
𝐶(𝑥1 ) → −
{ 𝑥1 →𝑥𝑀 𝑘
𝐶(𝑥1 ) → −∞
𝑥1 →+∞
19
20
Définition 1 : Stabilité
L’asservissement ci-dessus est stable si le polynôme caractéristique du système asservi,
(dénominateur de la fonction de transfert en boucle fermée), a des racines, (pôles de la fonction
de transfert), à partie réelle négative.
transfert en boucle ouverte), parcouru dans le sens des croissants, laisse à gauche,
(respectivement à droite), le point critique −1/𝐾.
Nota :
- Ce critère ne s’applique qu’aux systèmes stables et à minimum de phase en boucle ouverte.
- Le polynôme caractéristique s’écrit 1 + 𝐾 𝐺(𝑝) = 0.
º
20
21
Conditions d’existence :
Supposons que le système non linéaire asservi précédent soit le siège d’une oscillation
d’amplitude 𝜀1 et de pulsation 𝜔0 , avec 𝑒 = 0 et 𝜀 = 𝜀1 𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝑡) , alors ´ ² ³
𝜀(𝑡) = −𝑠(𝑡) 1
{ 𝑊 = 𝑁(𝜀1 ) 𝜀 2 → 𝑠[1 + 𝐿(𝑗𝜔0 )𝑁(𝜀1 )] = 0
𝑠 = 𝐿(𝑗𝜔0 ) 𝑊 3
Comme 𝑠 ≢ 0 alors 1 + 𝐿( 𝑗𝑤0 ) 𝑁(𝜀1 ) = 0 . Le cycle limite est alors caractérisé par son
º
2 3
³! ´
La relation précédente est équivalente à deux équations non linéaires, (une pour la partie réelle
et une pour la partie imaginaire), algébriques en les deux variables (𝜀1 , 𝜔) . Ces deux équations
³
𝑠
= 𝑁(𝜀1 )𝐿(𝑗𝜔)
𝜀
Pour 𝜀1 fixé, 𝑁(𝜀1 ) est un nombre fixé, (qui peut être complexe dans le cas d’un cycle
« hystérésis ». L’asservissement peut donc être considéré comme linéaire de fonction de
transfert en boucle ouverte 𝑁(𝜀1 )𝐿(𝑝), (𝜀1 étant considéré comme un gain fixe), auquel on
peut appliquer le critère du revers par rapport au point critique.
−1
Quand 𝜀1 varie, parcourt le lieu critique, donc à l’amplitude 𝜀1 , la stabilité du système
𝑁(𝜀1 )
¸
va dépendre de la position de ce point par rapport au lieu 𝐿( 𝑗𝜔). Le lieu critique se trouve
²
21
22
Pour 𝜀𝑐′ < 𝜀1 < 𝜀𝑐′′ , instabilité, les auto-oscillations vont croitre 𝜀1 ↗ 𝜀𝑐′′ .
𝜕𝑋 𝜕𝑌 𝜕𝑌 𝜕𝑋
[ − ] >0
𝜕𝜀1 𝜕𝜔 𝜕𝜀1 𝜕𝜔 (𝜀0 ,𝜔0 )
22
23
de transfert représentée à la figure (3.33), d’où l’on peut déduire par application du critère de
Loeb que l’on a une oscillation limite stable.
23
24
Remarque 7 :
- L’augmentation de la zone morte du relais déplace le lieu critique vers la gauche, d’où la
disparition de l’oscillation libre stable.
- La présence d’hystérésis diminue la fréquence et augmente l’amplitude de l’oscillation libre.
Conclusions :
Cette oscillation libre d’un système à relais se produit ordinairement à hautes fréquences et
possède une petite amplitude. Cela entraîne une vibration du système autour de sa position
d’équilibre qui peut être gênante. Il est possible de la faire disparaître en agissant sur l’organe
non linéaire, (augmentation du seuil), ou sur l’organe linéaire par l’utilisation d’un réseau
correcteur.
Ceci peut être expliqué en introduisant dans le modèle linéaire un organe non linéaire de type
saturation, conduisant à tracer un lieu critique équivalent à celui de la figure (3.11). En traçant
le lieu de transfert de l’élément linéaire, il y aura intersection entre les deux courbes pour une
valeur de 𝐾 = 𝐾𝑙𝑖𝑚 , soit en appliquant le critère de Loeb, une auto-oscillation stable. Le
système tend, en toutes circonstances vers une auto-oscillation stable. L’amplitude de cette
auto-oscillation est fixe, totalement déterminée par l’intersection entre le lieu de transfert et le
lieu critique (figure 3.35). Elle diffère ainsi d’une oscillation libre d’un système linéaire juste
oscillant, extrêmement sensible aux variations de paramètres.
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