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: Romantisme et politique
A) Rupture romantique
mvt de rupture, très long qui remonte au XVIII et imprègne durablement la vie politique, sociale
et culturelle (jusque ds les années 1830-1850)
très général, qui a touché toute l’Europe, touche ttes les sciences comme philo, histoire, pol. Sert
de toile de fond aux ≠ mvmts politiques de cette époque.
Origines
né ds les brumes, en Europe du Nord, à ses origines ds ≠ mvmts précurseurs dont l’un apparaît en
Allemagne, le mvmt littéraire « Sturm und Drang »( « tempête et élan ») vers 1770/1780, qui
donne la primauté à la sensibilité de l’écrivain.
Quelques œuvres :
ce qui compte : sensibilité (l’accent est mis sur le sentiment amoureux en particulier avec parfois
une forme d’exacerbation de ces sentiments) comme Goethe, Les souffrances du jeune Werther,
1774
importance exaltation de la liberté nation et individu avec Schiller, Guillaume Tell, et Ludwig van
Beethoven, Troisième symphonie, 1803-1805 (dédiée à Napoléon Bonaparte, intitulée au départ
Symphonie héroïque pour célébrer le souvenir d’un grand homme, mais il l’a rebaptisée après l’an-
nonce du sacre de Napoléon en 1804)
En GB, les préoccupations sont orientées vers la sensibilité et la liberté, vers l’exaltation de la na-
ture sauvage, de la solitude :
Wordsworth : chante dans ses poèmes le cadre naturel, notamment du Lake district et les Anglais
vont d’ailleurs qualifier un paysage pittoresque de cette région de « romantique » → origine
Mouvement global
1) rupture sur le plan culturel
Nouveauté : parler de soi. Le « je » devient un sujet d’étude et les romantiques se plaisent à regarder
en eux-mêmes. Raison pour laquelle le romantisme met à l’honneur le genre des mémoires :
Rousseau « Les Confessions »
Chateaubriand « mémoires d’outre-tombe », 1848
Recherche effrénée de l’affectif, du sentiment guide les écrivains romantiques = rupture totale avec
la philosophie des Lumières, qui faisait de la raison le moyen essentiel pr ramener l’Homme au
bonheur. Le romantisme lui affirme la primauté de l’émotion sur la raison (il faut raconter ce que
l’on a dans le cœur)
Caspar David Friedrich « Le peintre ne doit pas peintre seulement ce qu’il voit au dehors mais
aussi ce qu’il voit en lui-même. S’il ne voit rien, qu’il cesse de peindre. »
Musset « Frappe toi le cœur, c’est là qu’est la raison »
Marqués par la période de la révolution, napoléonienne, ils ont œuvrés ds un monde stable et une
nvlle sté qui a vu le jour a partir des années 1770. Très grande diversité des comportements poli-
tiques chez les romantiques. On distingue 2 phases :
1) réactionnaire
Le romantisme est avant tt une réaction à l’esprit des Lumières, à l’académisme, à la révolution
française, aux dérives de l’époque napoléonienne. Devient un mvmt proche des conservateurs.
s’engage du côté des nvx régimes qui se mettent en place après 1815
Les années 1830 sont marqués par une proximité idéologique entre les romantiques et la philoso-
phie réactionnaire. Bcp de romantiques, de poètes, d’écrivains, sont hostiles (dans les années 1810)
à la période napoléonienne et à ses dérives. De nbx écrivains sont (après 1814-1815) ouvertement
monarchiques :
V. Hugo, auteur de l’ode « La Mort du duc de Berry », 1820, exaltation de la dynastie des Bour-
bons et de la monarchie (duc de Berry = fils du comte d’Artois, futur Charles X, assassiné à la sortie
de l’opéra par un ouvrier et il était l’héritier de la couronne. Assassinat qui a provoqué une conster-
nation ds la vie politique française et une vive émotion chez les romantiques) ou encore ode « Le
Sacre de Charles X » (1825)
Chateaubriand, ministre affaires étrangères de Louis XVIII (entre 1822 et 1824) et partisan Res-
tauration
Honoré de Balzac était légitimiste
Alfred de Vigny, issu de la noblesse, a été soldat et a fait partie de l’escorte qui a conduit Louis
XVIII en Belgique pdt les Cent Jours
August von Kotzebue, auteur de nbx écrits satiriques contre Napoléon et qui fait ouvertement
œuvre de profession de foi réactionnaire.
2) libéraux
Cepdt, tous les romantiques n’ont pas été des ultras et tous n’ont pas été des partisans unanimes de
la Restauration (régimes de Louis XVIII et de Charles X). Attitudes extrêmement diverses : certains
romantiques ont été considéré comme libéraux et non comme des réactionnaires. Ex : Benjamin
Constant, François Guizot, Tocqueville… qui prônent un changement ordonné et non révolution-
naire, sont partisans de réformes, du libéralisme. D’autres mettent l’accent + sur l’importance du li-
béralisme en économie : Ricardo, Frédéric Bastiat, J. B. Say. Sur le plan de la peinture : Théodore
Géricault, Le Radeau de la Méduse, en 1819, premier grand tableau romantique français. Histoire
d’un fait divers : le 17 juillet 1815, un bateau (La Méduse) fait naufrage au large des côtes du Séné-
gal (de la Mauritanie actuelle), un peu + de 140 passagers tentent de s’entasser ds des canaux qui fi-
nissent par chavirer et seuls quelques dizaines d’entre eux parviennent à se hisser sur un radeau de
fortune et vont tenter d’alerter les sauveteurs. C’est l’Argus qui va les repérer mais après une dérive
de deux semaines. Il ne reste que 15 survivants qui évoquent des cas de cannibalisme. Fait divers
bouleversant qui va provoquer des réactions ds la France des années 1815-1816, réactions d’autant
+ fortes que 2 des rescapés publient une brochure mettant en cause le capitaine de La Méduse (un
ancien émigré), l’équipage incompétente et les pvrs publics que l’on a soupçonnés à cette époque de
vouloir trafiquer avec le Sénégal et de n’avoir pas tt fait pour sauver les naufragés. D’où un scan-
dale qui parut être un des premiers de la monarchie restaurée.
Géricault, élève du peinte Carle Vernet, peint ce tableau à l’âge de 25 ans. Il est fils de bourgeois
anti-napoléonien, idées romantiques et libérales mais aussi proche de la franc-maçonnerie. Il va
s’informer auprès des rescapés, va recueillir leurs témoignages, construire une maquette grandeur
nature du radeau dans ses ateliers, y placer des mannequins de cire, va même aller au Havre étudier
les mvmts de la mer, va fréquenter la morgue dans les hôpitaux pr essayer de s’approcher le + pos-
sible de la réalité ds ses compositions et peindre de façon réaliste les cadavres en décomposition.
Du pt de vue de l’histoire de l’art, ce qui va heurter les sensibilités et provoquer une rupture, c’est la
composition du tableau : plutôt triangulaire ou pyramidale autour du radeau ; 1er plan avec les ca-
davres nus ; au 2nd plan les vivants qui tentent d’être aperçus par un bateau dont on aperçoit un
bout de voile au fond sur la droite. Tenson extrême qui se dégage de ce tableau : d’un côté l’espoir,
de l’autre la fatalité, la nature hostile, une palette de couleurs assez monochromes, tons foncés, lu-
mière blafarde, peintre qui met en valeur les corps… = ressort de ce tableau une certaine puissance
dramatique. Lorsqu’il est présenté en 1819 il fait scandale, d’abord car le héros du tableau qui aper-
çoit le premier le bateau qui va venir les sauver (qui agite un chiffon) est un personnage noir : c’est
un Noir qui va sauver des Blancs et il faut rappeler que Géricault était depuis la Révolution fran-
çaise un « ami des Noirs » (= membre d’une sté), il était donc anti-esclavagiste. D’autre-part, les li-
béraux ont vus ds ce tableau le symbole du naufrage du régime, cad qu’on s’est posé la question de
si ce naufrage de la Méduse n’est pas plutôt le symbole du naufrage du régime de la Restauration,
raison pr laquelle on considère que ce tableau a été très subversif et il a marqué l’avènement du ro-
mantisme en peinture et montre bien que tous les romantiques ne sont pas tous réactionnaires, loin
de là.
Romantisme et révolution
Eugène Delacroix, Les massacres de Scio, 1824 (raconte l’enthousiasme de tte une génération ro-
mantique en faveur du combat des Grecs pr leur indépendance et leur liberté contre la tyrannie otto-
mane). Delacroix dramatise un peu les évènements en faisant jouer un contraste entre d’un côté la
fierté, l’arrogance des conquérants Turcs et de l’autre côté, l’horreur, le désespoir des Grecs inno-
cents. et qualifié de massacre de peinture rejetant thèmes ss entendus
récidive avec La mort de Sardanapale, 1827 (évoque les derniers instants de la vie du Roi assy-
rien, Sardanapale, au VII siècle av. J.-C., vaincu, qui après avoir mis le feu à son palais ordonne à
ses esclaves du tuer ses femmes et tous ses chevaux.) mêle réalisme description d’un carnage +
contraste entre le calme Sardanapale (couleurs claires) et massacre où le rouge domine, le sombre,
la violence de la scène = glorification liberté de penser et de peindre par Delacroix
Le romantisme devient un mvmt + libéral sous l’influence de V. Hugo, qui devient le chef de file lit-
téraire du romantisme libéral
Hernani (drame), 1830 : bataille littéraire entre les jeunes-Frances (romantiques partisans liberté)
et les Perruques (classiques et régime légitimistes). Dans la préface, Victor Hugo tente de définir le
romantisme : « Le romantisme, tant de fois mal défini, n’est à tout prendre, et c’est là sa définition
réelle, si on ne l’envisage que sous son côté militant, que le libéralisme en littérature. (…) La liber-
té dans l’art, la liberté dans la société, voilà le double but auquel doivent tendre d’un même pas
tous les esprits conséquents et logiques (...) » = manifeste en faveur du libéralisme
1830 : Berlioz, Symphonie fantastique
1830 : Delacroix, La liberté guidant le peuple (véritable manifeste en faveur du romantisme, le
peuple s’est inspiré des émeutes des parisiens contre la monarchie juillet)
Lord Byron, poète anglais, amoureux de la cause de l’indépendance grecque : se rend en Grèce et
va se battre aux côtés des insurgés grecs et se fait tuer à Missolonghi (cf. Delacroix, La Grèce sur
les ruines de Missolonghi, 1826)
Daniel-François-Esprit Aubert, La Muette de Potici, 1830 dont bcp de bruxellois reprennent le re-
frain « A mon pays je dois la vie. Il me devra la liberté » et l’opéra devient un peu le signal de la
lutte de l’indépendance de la Belgique contre les Hollandais
Adam Mickiewicz, poète & Chopin avec la Polonaise Révolutionnaire, 1831 vont exalter la Po-
logne et les libertés (révolte éclate en Pologne en 1830, matée par les troupes russes. Les deux ar-
tistes sont contraints à l’exil, se réfugient en France)
A) caractères généraux
principe légitimité monarchique
Les vainqueurs de Napoléon veulent rétablir les frontières et les dynasties de l’AR : souverains dé-
possédés de leur trône par la révolution mais aussi par l’Empire. Pour les vainqueurs de Napoléon et
les tenants de la réaction il faut revenir à l’ordre ancien, restaurer sur le trône les dynasties précé-
dentes, d’où un culte voué à l’image du monarque. Ce ppe de légitimité monarchique s’appuie aussi
sur les conclusions du Congrès de Vienne entre 1814 et 1815 (nv redécoupage de l’Europe au len-
demain de la défaire napoléonienne : on revient aux frontières d’avant 1789 (France, Europe cen-
trale et orientale, même si le St Empire Romain Germanique n’est pas rétabli, on créé une Confédé-
ration Germanique et il s’agit de restaurer le ppe de légitimité ds tte l’Europe de ces années là).
Ce retour à la légitimité et à la souveraineté monarchique qui doit remplacer celle de la souveraineté
nationale s’accompagne de l’importance accordée à la religion.
religion
Il s’agit aussi de restaurer les autorités sociales traditionnelles (Eglise et aristocratie).
→ Rôle des Papes, ont tjr œuvré à une réaction politique traditionnelle en luttant contre les
mvmts révolutionnaires (tous les successeurs de Pie VII : Léon XII, Pie VIIII, Grégoire XVI, Pie IX
ont mis l’accent sur le fait que la religion catho c’est la religion de l’ordre. Ils vont adopter une atti-
tude proche des milieux réactionnaires avec une volonté de ré-évangéliser la sté, de relancer les
missions, de rétablir la compagnie de Jésus (Jésuites, supprimés au XVIIIème). Cette volonté de re-
venir à une réaction politique traditionnelle s’illustre bien par l’action des Papes, notamment par
celle du Pie IX qui a publié en 1864 Le Syllabus, texte qui condamne toutes les idées dites « mo-
dernes » cad le rationalisme, le socialisme, le communisme et les erreurs qui se rapportent au libéra-
lisme : Pape très rigoriste et réactionnaire.
Pour être complet, il faut voir qu’il existe aussi au cours de la période une tentative de catholicisme
libéral et social et plusieurs hommes d’églises commencent à réfléchir à la nécessité de rapprocher
le catholicisme avec les réalités sociales. Ce courant du catholicisme libéral est incarné à travers
certains auteurs comme Félicité de Lamennais. Néanmoins, mvmt très minoritaire. Ce qui l’emporte
c’est le courant contre-révolutionnaire, réactionnaire, incarné par Joseph de Maistre qui prône l’al-
liance du pvr et du religieux et le retour à une sté d’Ancien Régime.
⇒ période marquée par un renouveau de l’importance de la religion, une volonté de restaurer les au -
torités religieuses et les sentiments religieux et la +part du temps cela s’accompagne donc d’une po-
litique réactionnaire, traditionnelle.
Néanmoins ce retour n’est jamais total, complet car ds le domaine notamment social et éco il faut
tenir compte d’un certain nb d’avancées de la période révolutionnaire : les conquêtes de la bour-
geoisie, garanties par le code civil, partout en Europe restent en vigueur. La suppression des privi-
lèges, l’égalité devant la loi, devant l’impôt, sont autant de ppes maintenus après 1815. Dans le do-
maine de l’adm°, un certain nb d’avancées sont maintenues : l’adm° préfectorale par exemple en
France.
Sorte de compromis qui s’instaure à partir de 1815 un peu partout en Europe entre les volontés de
revenir à l’ordre ancien et aussi les modifications qui ont pu avoir lieu au cours de la période précé-
dente.
→ 2 mai 1814 : déclaration Sain-Ouen, consiste à restaurer la dynastie des Bourbons : frère de
Louis XVI, Comte de Provence, devient Roi sous le nom de Louis XVIII. Il rappelle que son autori-
té vient de la légitimité monarchique, qu’il est Roi par la grâce de Dieu et qu’il exerce son autorité
souveraine ds la 19ème année de son règne (depuis la mort de Louis XVI). Dans cette déclaration,
le roi affirme qu’il va octroyer des concessions (pas vers une sorte de compromis). Pas de réaction
brutale. Louis XVIII accepte de nationaliser la royauté, de l’adapter à l’État et d’octroyer une charte
constitutionnelle, un texte ds lequel le Roi admet le ppe représentatif et la nécessité d’une chambre
qui représenterait le pvr législatif et il s’arroge le pvr exécutif.
La charte constitutionnelle accorde des pouvoirs très importants au roi : il détient l’essentiel du pvr
exécutif, il nomme les ministres, il a l’initiative des lois il détient donc une part du pvr législatif et
grâce à l’article 14 il peut aussi décréter des ordonnances pour maintenir la sûreté de l’État.
→ Néanmoins, cette charte constitutionnelle admet le ppe représentatif et deux chambres sont mises
en place : une chambre haute (équivalent du Sénat) = la chambre des Pairs, nommés et héréditaires ;
et une chambre des députés, élus au suffrage censitaire (seuls ne peuvent voter les citoyens qui
paient le cens électoral : il faut payer au moins 300fr d’impôts pour avoir le droit de vote et il faut
payer 1000Fr de cens pour être éligible = loin d’être un régime démocratique).
Il faut faire la distinction entre un pays légal qui peut voter (à peu près 100 000 électeurs ds la
France de la Restauration) et un pays réel (privé du droit de vote, env. 30 millions d’habitants fran-
çais).
⇒ mise en place d’une monarchie constitutionnelle, charte qui reconnaît les libertés fondamentales
inscrites et confirmées ds le txt (liberté d’opinion, de presse, de culte même si la religion catholique
retrouve un statut de religion d’État). Assurance aussi d’une égalité civile devant la loi, la justice et
l’impôt. Enfin l’adm° uniformisée et centralisée née sous l’Empire est également maintenue, notam-
ment l’adm° préfectorale.
→ Ds cette France de la Restauration on assiste à un certain pluralisme idéologique et politique et à
un apprentissage du parlementarisme avec 3 tendances importantes, 3 courants politiques :
- à droite, les ultras, « + royalistes que le Roi » (Chateaubriand), « ceux qui n’ont rien oublié et rien
n’appris » (Talleyrand en sept 1815 à propos des nobles émigrés qui revenaient en France et visait
aussi le comte d’Artois) : Villèle, Joseph de Maistre, Louis de Bonald.
- au centre, + modérés, les constitutionnels : députés très attachés au texte constitutionnel et qui font
figure de personnages modérés (Royer, le Duc de Richelieu, Decazes)
- à gauche, les libéraux, mettent l’accent sur toutes les formes de libertés, sont très attachés aux ré-
formes. Proposent un changement, vont être un moteur très important dans cette France de la Res-
tauration (Benjamin Constant, La Fayette, Laffitte).
→ importance des groupes de pression : pas les partis politiques, sont des éléments issus de la sté et
qui vont avoir une influence très importante.
- l’armée, au service de l’État, qui va être épurée, avec à sa tête souvent des personnages issus de la
noblesse. Il ne faut pas oublier que dans cette armée il y a bcp de vétérans de l’Empire, des cam-
pagnes napoléoniennes et donc l’armée devient une sorte de refuge des nostalgiques de l’Empire. Pr
préserver ces nostalgiques de l’Empire, le ppe de la conscription va être maintenu : loi Gouvion
Saint-Cyr de 1818 (l’armée garde son caractère national).
- l’Église, très proche du courant des ultras, qui multiplie les missions dans les campagnes, qui va
ériger des croix, réactiver les processions, les pèlerinages. Rôle de Monseigneur Frayssinous, nom-
mé Grand Maitre de l’Université, dirige tout l’enseignement supérieur de l’époque, donc certaine
mainmise de l’Église catholique sur l’enseignement universitaire.
2) 1816-1820
En 1816, une nouvelle chambre est élue et celle-ci est bcp + modérée, composée de représentants
des constitutionnels et des libéraux. Phase d’ouverture, bcp + libérale avec un assouplissement de la
censure, certaine ouverture de la presse (loi votée en 1819 va supprimer l’autorisation préalable qui
était exigée des journaux = supprime toute forme de censure)
3) 1820-1824
Le duc de Berry est assassiné le 13 février 1820 (fils du Comte d’Artois, neveu de Louis XVIII,
donc héritier potentiel), on assiste alors à un retour d’une répression assez forte contre les oppo-
sants. Phase marquée par l’arrêt de cette ouverture libérale, retour à une phase de répression mar-
quée aussi par l’adoption de la loi du double vote en juin 1820 qui renforce la représentativité des
monarchistes et des ultras puisqu’elle permet au quart des électeurs (les + riches) les + imposés de
voter 2 fois pour élire la chambre des députés.