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CHAPITRE II (2)

DEFINITION GRAPHIQUE D’UN PRODUIT


Leçon N°1 : Le dessin d’ensemble« Rappels »
Objectifs chapitre :
A partir d’un système technique ou d’un sous-système ou d’un mécanisme accompagné de son dossier
technique :
- Lire un dessin d’ensemble.
- Représenter une pièce extraite d’un dessin d’ensemble.
- Identifier les conditions fonctionnelles sur un dessin d’ensemble.
- Déterminer et calculer une cote fonctionnelle.
- Placer une cote fonctionnelle sur un dessin de définition.
I. Rappel :
1- Les constituants d’un dessin d’ensemble :
Un dessin d’ensemble est un dessin qui nous donne une idée générale sur le fonctionnement d’un
mécanisme et la disposition des pièces formant ce mécanisme.
Le dessin d’ensemble est toujours représenté sur un document normalisé (Format A5, A4, A3, A2, A1).
Exemple : Format A4 : 210 X 297 mm.
Ce document comporte :
Un ensemble de vue: il est représenté en une ou plusieurs vues avec des détails (coupes simple,
coupes partielles, etc.)
Un cartouche : il est placé en bas du format, il peut contenir (le titre, la date, l’échelle à laquelle a été exécuté
le dessin, le nom du dessinateur, etc.)
Une nomenclature : placée au-dessus du cartouche, elle permet d’identifier tout les pièces du mécanisme en
indiquant leurs repères, leurs nombres, leurs désignations, leurs matières et leurs références.
(Voir manuel du cours : Exemple de la borne réglable)

A
A-A

. 5
4
.
.
3

2
.
. 1

5 1 Axe C35 Acier


4 1 Vis sans tête fendue à téton long-M6-22 NF E 27-180
3 1 Ecrou Hm,M6 NF E 25-401
2 1 Ecrou moleté C35 Acier
1 1 Corps S 235 Acier
Rep Nb Désignation Matière Référence
ECHELLE : 1:1 Nom : Badra Sahbi
BORNE REGLABLE Date : Le 20-11-2011

ETABLISSEMENT : Taha Hussein Numéro : 00

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Dessin d’ensemble

A
A-A

. 5
4
.
.
3

2
.
. 1

5 1 Axe C35 Acier


4 1 Vis sans tête fendue à téton long-M6-22 NF E 27-180
3 1 Ecrou Hm,M6 NF E 25-401
2 1 Ecrou moleté C35 Acier
1 1 Corps S 235 Acier
Rep Nb Désignation Matière Référence
ECHELLE : 1:1 Nom : Badra Sahbi
BORNE REGLABLE Date : Le 20-11-2011

ETABLISSEMENT : Taha Hussein Numéro : 00

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Leçon N°1 : Le dessin d’ensemble« Rappels » Chapitre II

2- Analyse du fonctionnement : (Voir manuel du cours)


II. Activités de travaux pratiques :
Activité 1 : « Mini-perceuse avec support »
1- Analyse fonctionnelle : Représentation du modèle fonctionnelle :
Réglage Opérateur

Percer des petits trous


Plaques avec précision Plaques percées
non percées Bruit et perte d’énergie
A-0 Déchets

Mini-perceuse avec support


2- Lecture d’un dessin d’ensemble :

Fonctions Solutions Composants Repères


Fixer la mini- Assurer une liaison encastrement Collier 15
perceuse sur son par pincement ……………………. 14
support
Régler en hauteur Positionner la mini-perceuse. Support 1
la mini-perceuse ……………………. 6
Maintenir en position la mini- Guide 10
perceuse ……………………. 12
……………………. …..
……………………. …..
Assurer la descente Transmettre l’énergie fournie par Levier + …... + ………+ (3+17+18+4)
de la mini-perceuse l’utilisateur au support (1) …………………….
Guider en translation le support (1) ……………………. …..
Lier le collier (15) au support (1) ……………………. …..
Assurer le retour de Utiliser un élément élastique ……………………. …..
la mini-perceuse.

Goujon
Vis C HC, M4x20

Bague épaulée

Ecrou à oreilles Goupille cylindrique

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Leçon N°1 : Le dessin d’ensemble« Rappels » Chapitre II

Activité 2 : Système technique : « Coupe tube »


2- Travail demandé :
A) Analyse fonctionnelle :
La rotation du bouton de manœuvre (1) effectuer par l’opérateur provoque la translation du
coulisseau (11) de sorte que le tube en cuivre soit bloqué entre la molette (6) et les deux galets (9).
La rotation du coupe tube suivant l’axe de révolution du tube en cuivre entraîne le découpage de ce
dernier.
B) Lecture de dessin d’ensemble :
a -Vu éclatée de coupe tube :

7
4 …..
9

….
….

10

…..

…. …..
…..

b- Classe d’équivalence cinématique et schéma cinématique :


A={3,5,8} ; B={4,10,11} ; C={1,2} ; D ={6} ; E={9} ; F={9’}

Classe C
Classe B

Classe A Classe D
Classe E Classe F
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Leçon N°1 : Le dessin d’ensemble« Rappels » Chapitre II

c- Justifier le choix du matériau du corps (3) ?


……………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….
d- Quel est le rôle des galets (9) ?
………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………..

Tube en cuivre
Galets (9)

e- Pourquoi le coulisseau (11) est-il en deux parties ?

………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….

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Leçon N°1 : Le dessin d’ensemble« Rappels » Chapitre II

Activité 2 : Système technique : « Perforatrice »


2) Lecture d’un dessin d’ensemble : A
2-1-
A-A

5 A
4 8
3 9

2
C
1 B

2-2-
A

Position haute Position basse

2-3- La pièce (8) : Désignation : Vis (Avec tête cylindrique à six pans creux ; symbole : CHC)
 Matière : Acier
 Référence : NF E 25-125
3) Etude technologique:
- Quelle est la fonction de l’élément repère (8) ?
……………………………………………………………………………………
- Relever sur le dessin d’ensemble de la perforatrice page 66 la course du poinçon (6)
………………………………………………………………………………..
- Quelle est la fonction du ressort repère (3) ?
………………………………………………………………………………
- Pourquoi le poinçon (6), les goupilles de positionnement (9) et la vis (8) ne sont-ils pas hachurés sur la coupe
A-A ?
………………………………………………………………………………………….
- Quelle est l’épaisseur maximale des feuilles qu’on peut perforer ?
……………………………………………………………………………………….
- On remarque que le corps (2) comporte les chanfreins A et B et C. Donner leurs fonction :

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Leçon N°1 : Le dessin d’ensemble« Rappels » Chapitre II

 A : Pour des raisons d’esthétiques et de poids.


 B : Pour faciliter l’engagement des feuilles.
 C : Pour faciliter l’engagement des feuilles.
EVALUATION FORMATIVE
Système proposé :
POUSSOIR POUR CAPTEUR DE POSITION DE PORTE

Capteur de position
Longeron
Poussoir

Ferrure en pente

Vantail de prote

Vérin

3)- Analyse fonctionnelle :


Circuit électrique

Capteur de position Capteur de position

Poussoir Poussoir

Vantail 2 de la porte Ferrure 2 Ferrure 1 Vantail 1de la porte

4)- Etude technologique :


a-
PORTE TIGE (2)
Ouverte Fermée Position basse Position haute

b- La course maximale de la tige (2) est d’a peut prés 11,5 mm.
c- La vis à téton (8) limite la course de la tige (2).
d- Il assure la condition de rappel automatique de la tige (2).
e- Il assure une liaison encastrement entre la vis (6) et la tige (2).

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Leçon N°1 : Le dessin d’ensemble« Rappels » Chapitre II

f-

Poussoir non actionné Poussoir actionné

III – Exercice à résoudre : BOUTON POUSSOIR

Borne (8)

Questions Réponses
Si on appui sur le poussoir puis on relâche, y a t ……………………………………………….
il encore un passage de courant électrique ? ……………………………………………….
………………………………………………
Le poussoir (5) et le corps (1) sont en matière ……………………………………………….
plastique. Justifier ce choix et donner d’autres ……………………………………………….
matériaux qui assurent la même fonction. ………………………………………………
……………………………………………….
………………………………………………
………………………………………………
Indiquer le nom de la liaison entre le cylindre de ………………………………………………
poussée (6) et la douille (2)
Quel est le rôle des écrous (4) et (3) ? ……………………………………………
Quel est le rôle du ressort (9) ? ………………………………………………
Quel est le rôle de la vis (12) ? ………………………………………………

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Leçon N°2 : La cotation Fonctionnelle

A- Notion de tolérances dimensionnelles :


1- Nécessité des tolérances : (Voir manuel du cours page 62)
L’impossibilité de réaliser des cotes rigoureusement exactes à cause des imperfections dans les
procédés de fabrications des machines, oblige le constructeur à fixer des limites entre lesquelles la
cote devra être réalisée. Ces limites qui sont compatible avec le fonctionnement correct de la pièce
sont : Une cote maximale et une cote minimale.
Cette cote est appelée une cote tolérancée et la distance entre ces limites est appelée tolérance.
Une tolérance est une spécification exprimée en termes d’écarts algébriques admissible entre la
grandeur réelle et la grandeur théorique.
2- Eléments d’une cote tolérancée :
 Cote nominale : CN.
 Pour alésage (pièce femelle ou contenant)
- cote maximale : CM = CN + ES
- cote minimale : Cm = CN + EI
 Pour arbre (pièce male ou contenu)
- cote maximale : CM = CN + es
- cote minimale : Cm = CN + ei
 Intervalle de tolérance : IT = CM –Cm ou IT = ES – EI ou IT = es – ei
3- Inscription des tolérances : (Voir manuel du cours page 62)

Côte CN ES EI es ei Cmax Cmin IT


 0,1
30 30 0,1 -0,1 30,1 29,9 0,2
 0,3
 0,1
20 20 0,3 -0,1 20,3 19,9 0,4
 0,3
 0,5
12 12 -0,3 -0,5 11,7 11,5 0,2

Arbre

Alésage

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Leçon N°2 : La cotation Fonctionnelle Chapitre II

A- Cotation Fonctionnelle : (Voir manuel du cours page ……..)


I – Activité de découverte : (Voir manuel d’activité page …….)

« Tiroir de table »
3
1- Mise en situation : 1
2- Travaille demandé :

a-
D’après le dessin ci-contre le montant (2) ne
peut pas translater par rapport au support (1)

b-
Pour que le tiroir puisse translater par
rapport à la table (3) et le support (1) 2
il faut laisser un espace entre (1) et (2).

II –Exemple introductif : (Voir manuel du cours page 63)

1- Définition :
Coter fonctionnellement un dessin c’est choisir les cotes qui expriment directement le bon
fonctionnement du produit.

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Leçon N°2 : La cotation Fonctionnelle Chapitre II

2- Exemple : << TENDEUR DE COURROIE >>

7 Jb

5
1
4
2

Ja

4
5

7 2

La fonction remplie par une liaison est conditionnée par l’existence d’un : Jeu / Serrage / Dépassement /Retrait
Dans notre exemple :
- Jeu (Ja) : Espace laissé entre (6) et (4) pour assurer une liaison pivot de 7/4.

- Retrait (Jb) : De (4) par rapport à (1) pour que l’axe (4) puisse être encastré sur le support(1).

- Serrage : Assure la liaison encastrement entre (3) et (2).

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Leçon N°2 : La cotation Fonctionnelle Chapitre II

6 Ja

1 Jb

4- Etablissement d’une chaîne cotes :

Les cotes fonctionnelles participent à SL 4/1 T4 T1 Surfaces terminales : sont deux


l’installation d’une condition
surfaces définissant une condition
fonctionnelle.
fonctionnelle entre deux pièces.
b1 Les surfaces terminales sont
b4 perpendiculaires à la cote
condition.

Surfaces de liaison ou
surfaces d’appui : c’est la La cote condition : c’est une
surface commune à deux dimension qui assure un
pièces participant à la fonctionnement normale.
chaîne de cotes. Cette La cote condition est représentée
surface doit être par un vecteur double orienté du
perpendiculaire à la cote bas vers le haut ou de la gauche
condition. vers la droite.

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Leçon N°2 : La cotation Fonctionnelle Chapitre II

4-a- Diagramme de liaison : T4 T1


Jb T4 SL 4/1 : b4
4 1 SL 4/1 T1 : b1

SL 4/1

Remarque : Pour dimensionner toutes les autres pièces qui participent à assurer cette condition du bon
fonctionnement on doit alors suivre une méthode :
- On ne prend que les surfaces de contact perpendiculaire à la cote condition.
- On prend le diagramme le plus cour et fermé qui contient la cote condition.

4-b- Tracé d’une chaîne de cotes :


4-c- Règles: - On ne peut pas passer d’un vecteur à l’autre que par surfaces de liaison.
- Il ne doit y avoir qu’une seule cote par pièce pour une chaîne de cotes.
4-d- Calculs dimensionnels :

<< Equations aux valeurs nominales >> << Equations aux valeurs limites>>
J b Max   b1 Max  b4 min
Jb   b1  b4
J b min   b1 min  b4 Max
III –Exercice résolu : (Voir manuel du cours page 66)
 0,1

Le calcul donne : b4 14  0, 4

 0 ,1
4-e- Report des cotes fonctionnelles:
14  0 , 4

IV –Activités de travaux pratique : (Voir manuel d’activité page …………..)

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Leçon N°2 : La cotation Fonctionnelle Chapitre II

EXERCICES D’APPLICATIONS
Exercice N°1 : Système : Serre-joint de menuisier

1°) Etablir sur la section sortie C-C la chaîne minimale de cotes qui installe la condition «a »

2°) Etablir les équations donnant la condition maximale et la condition minimale :


3°) Calculer a1Max et a1min sachant que :
0 0 .2
a3  20 0.5
; a8  10 0
; aMax  2; amin 1
a1 Max 
a1 
a1 
min
D’ou
a1 Max 
AN :
a1 min 
4°) Reporter les cotes fonctionnelles obtenues sur le dessin des pièces séparées suivantes :

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Leçon N°2 : La cotation Fonctionnelle Chapitre II

10 1 Rivet
9 1 Rivet
8 1 Vis de pression
7 2 Bague
6 1 Tige de manoeuvre
5 1 Guide
4 1 Vis de manoeuvre
3 1 Piston
2 1 Mors fixe
1 1 Mors mobile
Rep Nb Désignation
ECHELLE : Nom : Badra Sahbi
SERRE-JOINT DE MINUISIER Date : Le 04-01-2012

ETABLISSEMENT : Lycée Taha Houssein Numéro : 00

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Leçon N°2 : La cotation Fonctionnelle Chapitre II

Exercice N°2 : Système : « Montage d’un pignon »

Clavette parallèle (3)

Rondelle spéciale (4)

Vis H (5)
Arbre (1)

Pignon (2)

Vue en coupe Vue éclatée

Le dessin d’ensemble ci-dessous représente


une roue dentée (pignon) encastrée sur un bout
d’arbre. Ce pignon ce trouve dans une boite de
vitesse.
L’arrêt en rotation est assuré par une clavette
parallèle type C.
L’arrêt en translation est assuré par un
épaulement sur l’arbre et une rondelle spéciale Vue de l’ensemble
serrée par une vis à tête hexagonale (Vis H, M12-50).

- Travail demandé :

1- Donner la nature et la raison d’existence des cotes condition « a » et « b ». (Voir page 2)

« a » : ………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….

« b » : ……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………
2- Compléter les différentes cases du tableau suivant :

Côtes Côtes Ecart sup Ecart inf


CMax Cmin IT
tolérancées Nominales ES EI
20 0.1 …………. …………. …………. …………. …………. ………….
………….
6 …………. …………. 6,022 5,971 ………….
………….
32 - 0,25 …………. …………. 30,6 ………….

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Leçon N°2 : La cotation Fonctionnelle Chapitre II
3- Etablir les chaînes de côtes qui installent les conditions (a) et (b).
A Condition « a »

A-A 2
3
1
4
a
5

Condition « b »

A
4- En fonction de la chaîne tracée pour la cote condition « a » calculer le jeu « a3 », sachant que :
0 ,5
0 0 ,3 0 ,49

a1  31 0 ,20
; a2  39 et a  0, 3 0

a3 Max = …………………………… AN : a3 Max = ……………………………

a3 = …….
a3 min = …………………………… AN : a3 min = …………………………….

5- Reporter la côte fonctionnelle sur le dessin de définition de la pièce (1) (sur la vue de droite en coupe B-B) :
B
B-B 1

B
6- En se référant au calcul réalisé sur la cote « a3 » ; compléter le tableau des mesures ci-dessous en indiquant par une
croix la case correspondante :

Côtes mesurées Pièce bonne Pièce mauvaise


7,98
Pièce N°3 8,87
7,91
8

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Leçon N°2 : La cotation Fonctionnelle Chapitre II

Exercice N°3 : Système technique : "BRIDE HYDRAULIQUE"

1- Donner la nature et la raison d’existence de la cote condition « Ja »


…………………………………………………………………….
…………………………………………………………………….
…………………………………………………………………….
2- Etablissement d’une chaîne de cote relative à la condition « Ja » :

4
3

a)- Compéter le diagramme de liaison :


6
Condition «J a »
7

2 Ja

b)- Tracer sur le dessin ci-dessus la chaîne de cote relative à la condition « Ja »


c)- Ecrire les équations aux valeurs limites de « Ja »
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………
1 0,25

* Calculer la cote fonctionnelle a3 sachant que : a  6 0,5 ; a6 110,1 ; a2  32 1,4


a3Maxi = …………………………………………………………………………………………
a3mini = …………………………………………………………………………………………

d’ou a3 = ……………………………………………………….

d)- Reporter, les côtes fonctionnelles obtenues des pièces séparées :

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Leçon N°3 : Le dessin de définition (Rappels)
Objectif :
Un dessin de définition a pour objectif d’exprimer les exigences auxquelles doit répondre la pièce
représentée. Il doit donc être parfaitement clair, c'est-à-dire :
 Complet évitant toute interprétation ou déduction ;
 Facile à lire (choix judicieux des vues et leur nombre) ;
 Ne contenir que les spécifications fonctionnelles indispensables, avec de tolérances aussi peu
élevées que possible.

I- Rappel :
 Définition : (Voir manuel du cours page 70)

Le dessin de définition est un moyen de communication entre concepteur (dessinateur) et réalisateur


« cahier des charges ».
C’est aussi le dessin d’une pièce isolée du mécanisme dont le rôle est essentiellement de montrer les
surfaces fonctionnelles, il nous renseigne donc sur la forme, la matière et les dimensions d’une pièce.

 La méthode à suivre est la suivante :

Etape 1 : Décoder les formes générales de la pièce :

-Mettre en évidence les formes générales d’une pièce (colorier la pièce concernée sur les
différentes vues ou elle apparaît. (Voir manuel du cours page 71)

Etape 2 : Choisir les vues principales


-Choisir les vues les plus représentatives et comportant le moins de parties cachées.

Etape 3 : Représenter la pièce :

-Il faut construire des volumes et non des contours (Parallélépipède, cylindre, sphère, …)

-Toutes les vues doivent être conduites simultanément pour éviter les risques d’oublis et de confusion.

-Effectuer des opérations booléennes appliquées aux volumes élémentaires tel que la soustraction
(retranchement), l’addition (réunion), et quelquefois l’intersection.
(Voir manuel du cours page 72-73)

Etape 4 : Mentionner les spécifications fonctionnelles :

Par la cotation afin de spécifier les dimensions des différentes surfaces de la pièce avec plus de
précision qu’un simple relevé. (Voir manuel du cours page 75)

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Leçon N°3 : Le dessin de définition (Rappels) Chapitre II

Annexe sur les sections (voir manuel du cours page ………..)


Définition :
Une section représente la partie de la pièce située dans un plan sécant.
On distingue les " sections sorties", dessinées à l'extérieur des vues, et les "sections rabattues",
dessinées en surcharge sur les vues.

Section rabattue :
1-Repérer le plan coupant la pièce, par sa trace, en trait mixte fin.
2-N'indiquer le sens d'observation que s'il peut y avoir confusion. Ne pas mettre de lettre.
3-Amener par rotation de 90°, autour de l'axe de la section, le plan coupant la pièce dans le sens du dessin.
4-Dessiner en trait continu fin la surface de la pièce contenue dans le plan sécant.
5-Hachurer la section (Dans ce cas, bien que cela soit à éviter, les hachures peuvent couper
un trait fort, voir figures 1b et 1c.)

Figure 1b
Figure 1c

II- Exercice résolu : (Voir manuel du cours page ……..)


III- Activités de travaux pratiques : (Voir manuel d’activités page ….)
IV- Exercices d’applications :

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Leçon N°3 : Le dessin de définition (Rappels) Chapitre II

EX N°1 : SYSTEME TECHNIQUE : « Capteur fin de course pneumatique»

Corps
Chapeau

Galet

Chape

Effecteu
r
Levier

Dans notre étude on s’intéresse à la CHAPE du capteur

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Travail demandé:
On demande de compléter :
a) La vue de face en coupe A-A
b) La vue de gauche
c) La vue de dessus en coupe B-B

A
B B

1 1 Chape
Rep Nb Désignation Matière Observation
ECHELLE : 2:1 Nom : BADRA

CAPTEUR Date : Le 02-03-2011

Numéro : 00
ETABLISSEMENT : Lycée Lycée Hammam-Lif

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EX N°2 : SYSTEME TECHNIQUE : « Borne réglable»

On demande de compléter :
-La vue de face en coupe A-A
-La vue de gauche
-La vue de dessus
-Section sortie C-C

C C

1 1 Corps S 235 Acier


Rep Nb Désignation Matière Référence
ECHELLE : 1:1 Nom : Badra Sahbi
BORNE REGLABLE Date : Le 20-11-2011

ETABLISSEMENT : Taha Hussein Numéro : 00

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CHAPITRE III(3)
COMPORTEMENT DES MATERIAUX
« Rappels sur les sollicitations simples »

A- La traction :

 Définition : Une pièce est sollicitée à la traction lorsqu'elle est soumise à deux forces directement
opposées qui tendent à l'allonger.
 Bilan des Forces :

F1 F2

On a F1 et F2 sont les efforts appliqués respectivement sur cette éprouvette. Sous l'action de
ces deux forces, l’éprouvette tend à s’allongée.
Déformation :

C’est l’allongement ( l ) (l  L1  L0 )


 Type de sollicitation : Traction

 Retenons :
-- Une pièce est sollicitée à la traction lorsqu'elle est soumise à l'action de deux efforts
directement opposés qui tendent à l'allonger.
-- Les allongements d'une pièce sollicitée à la traction sont proportionnels aux charges.

F  ( pente).l
-- La valeur de l’allongement d’une pièce soumise à la traction dépend de la nature du matériau de la pièce
sollicitée.

Exemple : l Al lCu lFe Fer

Cuivre

Aluminium

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Rappels sur les sollicitations simples Chapitre III

B- La compression :

 Définition :
Par analogie à la traction, on peut définir la sollicitation de compression : une pièce sollicitée à la
compression lorsqu’elle est soumise à l’action de deux forces directement opposées qui tendent à la
raccourcir.
 Bilan des Forces :

F1 F2

On a F1 et F2 sont les efforts appliqués respectivement sur cette éprouvette. Sous l'action de ces deux
forces, l’éprouvette tend à ce raccourcir.

Déformation : Raccourcissement
 Type de sollicitation : Compression

C- La flexion simple :

Définition : Une pièce est sollicitée à la flexion lorsqu'elle est soumise à l'action de plusieurs forces
perpendiculaires à son axe qui tendent à la fléchir.

 Bilan des Forces :

On a F1 , F2et F3sont les efforts appliqués respectivement sur cette barre. Sous l'action des trois forces,
l’éprouvette tend à fléchir.

Page-52-
Rappels sur les sollicitations simples Chapitre III

On a F1 , F2 sont les efforts appliqués sur cette planche. Sous l’action des deux forces elle tend à fléchir.

Déformation : Flèche (f)


 Type de sollicitation : Flexion

 Retenons :

-- Une pièce est sollicitée à la flexion simple lorsqu'elle est soumise à l'action de plusieurs forces
perpendiculaire à sont axe qui tendent à la fléchir.
-- La déformation de flexion d'une pièce sollicitée à la flexion est proportionnelle aux charges.

F  ( pente). f
-- La valeur de la flèche d’une pièce soumise à la flexion simple dépend de la nature de son matériau.
Exemple :
f Al fCu f Fe
Fer

Cuivre

Aluminium

D- La torsion :

Définition :

Une pièce est sollicitée à la torsion lorsqu'elle est soumise à l'action de deux moments de torsion opposés
(deux couples de forces opposé : les forces sont situés dans un plan perpendiculaire à l'axe de la pièce) qui
tendent à la tordre.

 Bilan des Forces :

Page-53-
Rappels sur les sollicitations simples Chapitre III

On a Mt1 et Mt2 sont les moments appliqués sur l’éprouvette. Sous l'action des deux couples de forces
l’éprouvette tend à ce tordre.

Déformation :
Angle de torsion ( )

 Type de sollicitation : Torsion

Retenons :
-- Une pièce est sollicitée à la torsion lorsqu'elle est soumise à l'action de deux moments de forces opposée.
-- Les déformations angulaires d'une pièce sollicitée à la torsion sont proportionnelles aux moments de forces
appliquées.

Mt  ( pente).
-- La déformation angulaire d'une pièce sollicitée à la torsion dépend de la nature de son matériau.

Exemple :  Al  Cu  Fe
Fer

Cuivre

Aluminium

Page-54-
COMPORTEMENT DES MATERIAUX : GENERALITES

I- BUT DE LA RESISTANCE DES MATERIAUX :


En statique nous avons étudié les conditions d’équilibre d’un solide supposé indéformable soumis
à un système de forces sans se préoccuper de l’importance de ces forces.
Exemple : Levier du cisaille à main (Voir figure1).
L’expérience montre que ce levier ne peut supporter que des charges limitées, au delà des quelles
il se déforme dangereusement et risque de se rompre.
La résistance de matériaux se propose d’étudier la déformation de la limite de résistance d’une poutre
soumise à un système de forces extérieures.
A
Figure N°1

B
5 1
C
2 5 1 Bâti
3 4 1 Barre d’acier
E
3 1 Lame
D 2 1 Biellette
1 1 Levier
4 Rep Nb Désignation

II- DEFINITION DE LA POUTRE : (Voir figure 2)


On appel poutre en résistance des matériaux un solide engendré par la translation d’une surface (S) dont
le centre de gravité G décrit une ligne droite appelée ligne moyenne.
La section droite (S) est constante (ou à faible variation) et reste  à la ligne moyenne.
La poutre possède un plan de symétrie.
La longueur de la poutre est ≥10 fois la plus grande dimension de sa section.

Figure N°2

Ligne moyenne

Exemples de poutre

G Surface (S)

Page-55-
GENERALITES Chapitre III

III- HYPOTHESE SUR LE MATERIAUX DE LA POUTRE.


- Homogénéité : La poutre étudiée est faite d’un matériau de même construction physique et chimique.
- Isotropie : En chaque point et dans toutes les directions autour de ce point, la poutre a les mêmes propriétés
mécaniques.
IV- NOTIONS DE CONTRAINTE : (Voir figure 3)
Soit le levier du support de la mini-perceuse en équilibre sous l’action de trois forces extérieures.
Effectuant par la pensée une coupure du levier en deux tronçons (1) et (2).
Le tronçon (1) est en équilibre sous l’action de FA et des actions mécaniques (efforts de cohésion df ) que
le tronçon (2) exerce sur (1).
Ces actions sont uniformément réparties en tout point de la section (S)
df
Par définition on appelle vecteur contrainte le rapport : C 
ds
L’unité de la contrainte est N/ mm ou MPa (méga pascal) : 1 N/ mm2 = 1 MPa = 106 Pa
2

Coupure
Levier FB
C B A
(2) (1)

Figure N°3 FC FA  F opérateur / Levier


dS

df

FA
Dans le cas de la pièce (2) du système Pince pantographe: (Voir figure 4)

Pour la biellette (2) les efforts de cohésions se réduisent à une force N normale à la section N   df
df N N
Donc C   appelé contrainte normale et noté (Sigma) :  
ds S S
Figure N°4
1
E FE FE
N E
2
3 df
4 (2)
D Coupure

6 (1)
5
D
FD FD
Pince pantographe
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Leçon : Traction simple
I- DEFINITION :
Une poutre est soumise à la traction lorsqu’elle est soumise à deux forces directement opposées qui tendent
à l’allonger.
Exemple : Pièce (2) de la pince pantographe.
II- ESSAI DE TRACTION :
Pour vérifier la résistance et l’allongement de la pièce (2) nous avons besoin de connaître les propriétés
mécaniques du matériau constituant cette pièce.
Pour définir ces propriétés, on procède à un essai de traction.
L’essai de traction s’effectue sur une éprouvette extraite du même matériau que la pièce (2) (voir figure 5)
Les extrémités de l’éprouvette sont pincées dans les mâchoires d’une machine à essai de traction comportant un
mécanisme enregistreur (voir figure 6)
L’essai consiste à chercher la variation de la longueur L en fonction de l’intensité de l’effort exercé sur
l’éprouvette.
Figure N°5
F1 F2
Section (S) de l’éprouvette d

P
d = 10 mm ; L = 100 mm

d2  102
S   78.54 mm2
L 4 4

Figure N°6

Eprouvettes

5 Comparateur
Cylindre de
4 Traverse supérieur 9
pression
3 Indicateur de force 8 Traverse inférieur
Force d’essai Colonnes de
2 7
(manivelle) guidage
1 Table 6 Mors

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Leçon : Traction simple Chapitre III

Force en N 5000 10000 15000 20000 25000 Force élastique 35000 Force de rupture
L en mm 0.03 0.06 0.09 0.12 0.16
Section (S)
F ( KN )
B
35 Eprouvette avant la traction
A C
25 Effort de traction
Section S’ < S

Pendant la Traction : Comportement élastique

Striction de la pièce

L(mm) Déformation plastique


O 22
Allongements Allongements
Elastiques Permanents

Diagramme d’essai Eprouvette après la


rupture

Interprétation du diagramme : Le diagramme de l’essai comporte 3 zones :

ZONE OA : Zone de déformation élastique, la courbe est une droite les déformations ( L ) sont
proportionnelles aux charges (F)  F = K. L (équation 1)
F L
De l’équation 1, on peut écrire  E. puisque S et L sont deux constantes.
S L

F L 10000 100
E : module d’élasticité longitudinale ou module de Young E      212206 N / mm2
S L 78,54 0, 06

Ch arg e F
Dans cette zone la contrainte de traction dans le métal :  
Section de l ' éprouvette S
L
En écrivant   (epsilon) l’allongement relatif on aura   E .  : loi de Hook
L

Fe 25000
Au point A on définit la limite élastique ou résistance à l’extension Re    318.3 N / mm 2
S 78.54
Fe : Force de la limite élastique en Newton et S : Aire de la section droite de l’éprouvette en mm2.

ZONE AB : Zone de déformation permanente, elle correspond à une période plastique de grands
allongement qui croissent plus vite que les charges.

ZONE BC : Zone de rupture ou le point C marque le début de la striction. Nous déduisons la limite
Fr 35000
de résistance ou résistance à la rupture à l’extension R r    445.63 N / mm 2
S 78.54

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Leçon : Traction simple Chapitre III

Fr : Force de rupture en Newton et S : Aire de la section droite de l’éprouvette en mm2.

Après rupture rapprochant les deux parties de l’éprouvette brisées et mesurons l’allongement L

Lu-L = 22 mm

Le coefficient d’allongement pour cent A% : A% = 100 . Lu  L


L

22
A% = = 22
100
L

Lu

III- CONDITION DE RESISTANCE A LA TRACTION :


Pour qu’une pièce de section S sollicitée à la traction (soumise à deux forces normales N) résiste en toutes
sécurités, il faut que la contrainte normale calculée  soit inférieur ou égale à la résistance pratique à
l’extension Rpe.

Re N
Rpe  avec s coefficient de sécurité ; 2  s  5;  Rpe : Condition de résistance à la traction
s S

IV – APPLICATION : Etude de la pièce (2) du système Pince pantographe

a
On donne : L = 120 mm ; la section S = a.b = 20.4 = 80 mm2 b FE
On donne : F = Fe = 1400 N
E
1- Vérification de la résistance de la pièce (2) en adoptant un coefficient de sécurité s=2

F Re 318 L
  Rpe   Rpe avec Rpe    159 N / mm 2
S s 2
F 1400
  17,5 N / mm 2 Donc la condition de résistance est vérifiée
S 80 D

2- Calcul de l’allongement :
FD
F L F . L 1400  120
 E.  L    0, 01 mm
S L S . E 80  212206

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Leçon : Traction simple Chapitre III

Exercice d’application

Système technique : "Bras manipulateur"

On utilise le bras manipulateur dans la partie


opérative des systèmes automatisés vu. Son rôle
est de prendre un objet d’un point A et le poser
en un point B à un rythme précis ou
selon des ordres qui lui sont envoyés par la partie
commande.
Le bras manipulateur qui vous est présenté est de
technologie pneumatique.
Nous allons limité notre étude à la partie active de
cet ensemble. C'est-à-dire la pince qui saisit l’objet.

NB : Le mouvement des deux mâchoires est lié à l’action sur la tige du piston du vérin

Mors adaptation
Plaque support

Vérin
Mâchoires

Pince du bras manipulateur

Sachant que la pression pneumatique exercée sur le piston du vérin et de diamètre Dpiston = 30 mm et que
P = 60 x 105 Pa

1- Calculer la force de poussée du vérin. (1Pa = 1 N /m2) :


……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………

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Leçon : Traction simple Chapitre III

Sachant que la tige du piston qui est sollicitée à la compression et un cylindre creux en acier de diamètre
intérieur dint = 10 mm et de limite élastique Re= 180 N/mm2. On adoptera un coefficient de sécurité s = 3

2- Calculer le diamètre extérieur dext minimale de la tige du piston :


…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………….. Choix dext = ……..

3- Calculer la variation de la longueur (Δl) sachant que la longueur initiale de la tige du piston L0 = 100 mm;
On donne E=2.105 N/mm2 (Module d’Young) :
…………………………………………………………………………………………...............................................
…………………………………………………………………………………………...............................................
…………………………………………………………………………………………...............................................
…………………………………………………………………………………………...............................................
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………. Δl = …………...

Tige du piston : Cylindre creux

Piston

<< COMPORTEMENT DES MATERIAUX >>

Contrainte Normale :

F F en (N)
  S en (mm2) : Avec σ < 0 : dans le cas de la compression
S  en (N/mm2)

Condition de résistance : Re : Résistance à la limite élastique


R
σ ≤ Rpe avec : Rpe  e
S s : Cœfficient de sécurité ( 2 ≤ s ≤ 10 )

Relation contrainte / déformation longitudinale :


l
σ=Eε c’est la loi de Hooke avec ε=
L0
E : module d’élasticité longitudinale (ou module d’YOUNG) en (N/mm2)

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