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Introduction
Conscience:
Conscience morale: C'est une voix intérieur qui nous dit ce qu'on
doit faire et ci c'est bien ou mal
PLAN:
1) qu’est-ce que la conscience perceptive
La conscience 1
⇒ Lionel Naccache/ Stanislas Dehaene
Langage humain : langage prépositionnel
⇒ État de veille
Conscience
Conscience immédiate
La conscience 2
Conscience : CUM/SCIENTIA ⇒ avec science
C’est le fait de faire quelque chose et de penser en ayant
conscience de ce que l’on fait est ce que l’on pense.
Remord = regretter d’avoir mal agi
A) Conscience Perceptive
Thomas Nagel (1974) ⇒ « What it is like to be a bat »
« La conscience peut-elle être un fardeau »
La conscience 3
liberté d’action. Dans les faits, ai-je réellement conscience de tout
ce qu’il se passe autour de moi.
⇒ Henry Bergson (1859-1941)
Il dit que la plupart de la vie psychologique est rempli
d’automatisme. La conscience opère une simplification du réel.
⇒ la question du choix est fondamental
La conscience 4
💡 L’implicite et l’explicite:
« Qu’arrive-t-il quand une de nos actions cesse d’être
spontanée pour devenir automatique ? La conscience
s’en retire. Dans l’apprentissage d’un exercice, par
exemple, nous commençons par être conscients de
chacun des mouvements que nous exécutons, parce
qu’il vient de nous, parce qu’il résulte d’une décision et
implique un choix, puis, à mesure que ces mouvements
s’enchaînent davantage entre eux et se déterminent plus
mécaniquement les uns des autres, nous dispensant
ainsi de nous décider et de choisir, la conscience que
nous en avons diminue et disparaît. Quels
sont, d’autre part, les moments où notre conscience
atteint le plus de vivacité ? Ne sont-ce pas les moments
de crise intérieure, où nous hésitons entre deux ou
plusieurs partis à prendre, où nous sentons que notre
avenir sera ce que nous l’aurons fait ? Les variations
d’intensité de notre conscience semblent donc bien
correspondre à la somme plus ou moins considérable de
choix, ou, si vous voulez, de création, que nous
distribuons sur notre conduite. »
Henri Bergson, L’Energie spirituelle (1919), 1er chapitre,
« la conscience et la vie », p. 11
La conscience 5
💡 Question 2 : Précisez la thèse défendue par l’auteur, puis
reconstituez la thèse qu’il critique implicitement.
Alain
La conscience 6
💡 "Il est donc au fond des âmes un principe inné de justice
et de vertu, sur lequel, malgré nos propres maximes,
nous jugeons nos actions et celles d'autrui comme
bonnes ou mauvaises, et c'est à ce principe que je donne
le nom de conscience. […]"
La conscience 7
Descartes (1596-1650)
Il veut créer quelque chose de solide (thèse)
Le Cogito
La conscience 8
On peut douter de tout sauf de : je pense donc je suis.
La conscience 9
💡 « Suis-je tellement dépendant du corps et des sens,
que je ne puisse être sans eux ? Mais je me suis
persuadé qu’il n’y avait rien du tout dans le monde,
qu’il n’y avait aucun ciel, aucune terre, aucuns
esprits, ni aucuns corps ; ne me suis donc pas aussi
persuadé que je n’étais point ? Non certes, j’étais
sans doute, si je me suis persuadé, ou seulement si
j’ai pensé quelque chose. Mais il y a un je ne sais
quel trompeur très puissant et très rusé, qui emploie
toute son industrie à me tromper toujours. Il n’y a
donc point de doute que je suis, s’il me trompe ; et
qu’il me trompe tant qu’il voudra, il ne saurait jamais
faire que je ne sois rien, tant que je penserai être
quelque chose. De sorte qu’après y avoir bien pensé,
et avoir soigneusement examiné toutes choses, enfin
il faut conclure, et tenir pour constant que cette
proposition : Je suis, j’existe, est nécessairement
vraie, toutes les fois que je la prononce, ou que je la
conçois en mon esprit. » Descartes, Médiations
métaphysiques, Seconde Méditation (1641)
La conscience 10
3ème phrase: il répond aux questions précédentes : il pense
donc qu’il existe
4ème phrase: le malin génie, qui fait que ses pensées sont
fausses
Que suis je ?
La conscience 11
💡 "Mais qu'est- ce donc que je suis ? une chose qui
pense. Qu'est-ce qu'une chose qui pense ? c'est une
chose qui doute, qui entend, qui conçoit, qui
affirme,qui nie, qui veut, qui ne veut pas , qui imagine
aussi, et qui sent." Méditation métaphysiques,
seconde méditation René Descartes
Hilary Putnam
La mémoire Lockienne
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💡 "Quand nous voyons, entendons, sentons par
l’odorat ou le toucher, éprouvons, méditons ou
voulons quelque chose, nous savons que nous le
faisons. Il en va toujours ainsi de nos sensations et
de nos perceptions présentes : ce par quoi chacun
est pour lui-même précisément ce qu’il appelle soi,
laissant pour l’instant de côté la question de savoir si
le même soi continue d’exister dans la même
substance ou dans plusieurs. Car la conscience
accompagne toujours la pensée, elle est ce qui fait
que chacun est ce qu’il appelle soi et qu’il se
distingue de toutes les autres choses pensantes.
Mais l’identité personnelle, autrement dit la mêmeté
ou le fait pour un être rationnel d’être le même, ne
consiste en rien d’autre que cela. L’identité de telle
personne s’étend aussi loin que cette conscience
peut atteindre rétrospectivement toute action ou
pensée passée ; c’est le même soi maintenant
qu’alors, et le soi qui a exécuté cette action est le
même que celui qui, à présent, réfléchit sur elle."
John Locke, Essai sur l’entendement humain, II. 27,
§9, (1689)
La conscience 13
conscience d’aller chercher des événements passés. La
conscience entretien un lien très étroit avec la mémoire
La conscience 14
Il propose une vision radicale : « le Moi est une illusion pour
Hugo ce qui est premier c’est le flux des impressions »
Impression:
Sensation: perception
⇒ pas de perception
⇒ Pas conscience de moi
On ne peut pas connaître la présence du mois sans la
perception
Mort
⇒ Fin des perceptions
⇒ Plus toute les actions qui se rapporte au moi
⇒ Le je n'existe plus
⇒ Anéantissement du moi
⇒ Plus de support poir dire "moi existe"
Le moi est une illusion, pas stable, résultat des perceptions.
Mais la formulation est hypothétique.
Psychanalyse
Lien sociaux
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Il soutient que la conscience de soi accompagne toute
perception sans pouvoir faire elle-même l’objet d’une
perception
⇒ la conscience n’est plus un objet de la perception mais elle
vient avec.
Entendement ≠ sensibilité
La conscience 17
💡 "Le : je pense doit pouvoir accompagner toutes mes
représentations ; car autrement quelque chose serait
représenté en moi, qui ne pourrait pas du tout être
pensé, ce qui équivaut à dire ou que la
représentation serait impossible, ou que du moins
elle ne serait rien pour moi. La représentation qui
peut être donnée avant toute pensée s’appelle
intuition. Tout le divers de l’intuition a donc une
relation au : je pense, dans le même sujet où ce
divers se rencontre. Mais cette représentation est un
acte de la spontanéité, c’est-à-dire elle ne peut être
considérée comme appartenant à la sensibilité. Je la
nomme l’aperception pure, pour la distinguer de
l’aperception empirique, ou encore l’aperception
originaire, parce qu’elle est cette conscience de soi
qui, en produisant la représentation : je pense, qui
doit pouvoir accompagner toutes les autres, et qui
est une et identique en toute conscience, ne peut
être accompagnée d’aucune autre. Je nomme
encore l’unité de cette représentation l’unité
transcendantale de la conscience de soi, pour
désigner la possibilité de la connaissance a priori qui
en procède. " Emmanuel Kant, Critique de la raison
pure, « Analytique transcendantale », § 16
Entendement:
La conscience 18
Faculté de connaissances non sensibles
Se rapporte à l’expérience/empirique
Intuition
Texte de Kant:
La conscience 19
2ème phrase: définition de l’intuition. On est dans l’ordre de la
sensibilité.
La conscience 20
La mauvaise fois : pour de mauvaises raisons ne pas exercer ses
libertés
Transcendent ≠ immanent
Transcendant :
Dépassement
Dieu
Justice divine
Immanent
Justice humaine
La conscience 21