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ROYAUME DU MAROC

MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS, DE LA FORMATION


PROFESSIONNELLE ET DE LA FORMATION DES CADRES

DIRECTION DES EQUIPEMENTS PUBLICS

MANUEL DE GENERALITES

- TRAVAUX DE BATIMENT -

Division Technique
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PRESENTATION

Le présent guide réalisé par la D.E.P., traite essentiellement des généralités


relatives aux travaux de bâtiment : Intervenants, Documents, Rôle du surveillant de
chantier, Matériel et installation de chantier.

Ce guide s'adresse principalement aux techniciens chargés du contrôle et du suivi


des chantiers. II a été conçu, comme premier document d'une série traitant des différents
lots techniques, afin de répondre aux objectifs suivants :

• Fournir les données relatives à la technologie tant sur le plan des intervenants
que des documents et du matériel.

• Définir un contenu type des pièces du suivi des travaux.

En conclusion, nous souhaitons que ce guide puisse être utile au plus grand nombre
de personnel de chantier et que vos remarques et suggestions permettront d'en améliorer
le contenu.

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SOMMAIRE
PRESENTATION 1

A- NOTION DE PROJET 4

I/ LES INTERVENANTS DANS LA CONSTRUCTION : 4


1) LE MAITRE DE L'OUVRAGE : 4
2) LE MAITRE DE L'OUVRAGE DELEGUE : 5
3) LE MAITRE D'OEUVRE 5
4) LES TECHNICIENS : 6
5) LE LABORATOIRE PUBLIC D'ESSAIS ET D'ETUDES : 7
6) LE BUREAU DE CONTROLE : 7
7) L'ENTREPRENEUR (OU L'ENTREPRISE) : 8
II/ MARCHES : (MARCHES DE TRAVAUX) 8
1) DEFINITION DES MARCHES : 9
2) TYPES DE MARCHES : (MODE DE REGLEMENT) 9
2.1/ MARCHES REGLES AVEC DES PRIX UNITAIRES : 9
2..2/ MARCHES REGLES AVEC DES PRIX FORFAITAIRES : 9
3) MODE DE PASSATION DES MARCHES : 9
III/ DOCUMENTS DE BASE POUR LE SURVEILLANT DE CHANTIER : 10
1) C.P.S. : CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES : 10
2) JEU DE PLANS ET COUPES : 11
2.1/ PLANS D'ARCHITECTURE : 11
2.1.1/TYPE DE PLANS : 11
2.1.2/ LECTURE DES PLANS : 12
2.2/ PLANS BETON - ARME : 14
2.2.1/ PLAN DE COFFRAGE 14
2.2.2/PLAN DE FERRAILLAGE : 15
IV/ LE PLANNING : 19
1) DEFINITION DES PLANNINGS : 19
2) REPRESENTATION GRAPHIQUE DES PLANNINGS : 19
3) UTILISATION DES PLANNINGS DANS LE CONTROLE DE L'AVANCEMENT DES
TRAVAUX : 19

B- LA SURVEILLANCE DU CHANTIER 21

I/ MISSION DU SURVEILLANT DE CHANTIER : 21


II/ LE CAHIER DE CHANTIER : 21

C- LE CHANTIER 24

I/ INSTALLATION DE CHANTIER : 24
II/ LES ENGINS DE CHANTIER : 25
III/ SECURITE : 38
1) MESURES DE PROTECTION COLLECTIVES DESTINEES A EMPECHER LES CHUTES
DE PERSONNES : 38
2) MESURES DE PROTECTION DESTINEE A EMPECHER LES CHUTES D'OBJETS ET DE
MATERIAUX : 39

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3) TRAVAUX DE TERRASSEMENT A CIEL OUVERT 39
4) ECHAFAUDAGES 40

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A- NOTION DE PROJET

I/ LES INTERVENANTS DANS LA CONSTRUCTION :

Les intervenants dans la construction d'un bâtiment sont généralement les suivants :

• Le maître de l'ouvrage.

• Le maître d'œuvre.

• Le Laboratoire Public d'Essais et d'Etudes.

• Le bureau d'étude.

• L'entreprise.

• L'organisme de contrôle.

1) LE MAITRE DE L'OUVRAGE :

Le maître d'ouvrage est le propriétaire du projet. II peut être une personne physique
ou morale, une administration publique, privée ou autre.

Le maître de l'ouvrage est défini comme la personne chargée d'organiser les


opérations d'investissements, de mettre en place les responsables des études, de
contrôler les travaux.

On distingue :

Les maîtres de l'ouvrage publics :

• L'état et ses établissements.

• Les collectivités locales et leurs établissements publics.

Les maîtres de l'ouvrage privés :

• Les promoteurs et les constructeurs privés.

• Les maîtres de l'ouvrage occasionnel; le particulier qui construit


occasionnellement, l'industriel qui construit ou agrandit son usine ou aussi le
particulier qui bâtit pour lui même.

Les principes fonctions du maître du maître de l’ouvrage sont les suivantes :

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• Trouver les moyens financiers nécessaires à la réalisation et gérer ces moyens
notamment en rémunérant les réalisateurs (le maître de l’ouvrage est toujours le
payeur).

• procurer le terrain ou espace nécessaire à la construction envisagée, par achat,


bail ou concession.

• Définir l'ouvrage avec le maximum de renseignements.

• Prendre livraison de l'ouvrage en le réceptionnant.

• Exploiter l'ouvrage ou, dans certains cas, le remettre, le consigner, à l'organisme


qui est chargé de cette exploitation et de sa gestion.

Exp. : Le Ministère de l'Education Nationale est maître d'ouvrage pour les constructions
scolaires.

2) LE MAITRE DE L'OUVRAGE DELEGUE :

Lorsque le maître de l'ouvrage, pour le compte de qui doit s'effectuer la réalisation,


n'a pas l'intention, les moyens humains ou la compétence nécessaire pour assurer les
tâches opérationnelles qui impliquent la fonction, il peut confier ces tâches à un maître de
l'ouvrage délégué moyennant une convention appropriée. Ce maître de l'ouvrage délégué
deviendra alors l'interlocuteur privilégié, voire unique, du maître d'oeuvre, des techniciens
et des entrepreneurs.

Par exemple le Ministère de l'Equipement est maître de l'ouvrage délégué pour les
constructions scolaires.

3) LE MAITRE D'OEUVRE

Le maître d'œuvre est une personne physique ou morale qui pour sa compétence
est chargée par le maître de l'ouvrage de diriger l'exécution du marché et de proposer la
réception et le règlement des travaux.

Les principales fonctions du maître d'oeuvre sont les suivantes :

• S'assurer que le programme de l'opération est viable et réalisable, compatible


avec le terrain mis à disposition tant sur le plan technique qu'administratif ou
réglementaire.

• Concevoir, représenter, décrire et évaluer l'ouvrage : plans, dessins, devis,


spécifications techniques dans le respect de la réglementation en vigueur.

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• Coordonner les études techniques complémentaires nécessaires à la réalisation
de l'ouvrage.

• Introduire les demandes d'autorisation administratives (permis de construire) dans


le respect de la réglementation en vigueur.

• Rechercher et proposer les moyens de produire l'ouvrage (consultations des


entreprises et proposition d'un choix d'entreprises).

• Préparer les marchés à passer par le maître de l'ouvrage.

• Diriger les travaux conformément aux documents du marché, à la réglementation


en vigueur, et dans le respect du budget et des délais impartis.

• Contrôler la conformité de l'ouvrage avec le projet, contrôler le coût des travaux.

• Proposer les versements d'acomptes ainsi que les paiements aux entrepreneurs
fournisseurs.

• Assister le maître de l'ouvrage lors des opérations de réception.

4) LES TECHNICIENS :

Généralité :
La construction fait appel à des techniques de plus en plus complexes dont le niveau
de technicité ne peut être maîtrisé que par des spécialistes. Le maître d'œuvre sollicite
nécessairement et tout naturellement ces spécialistes pour l'assister dans une ou
plusieurs disciplines multiples dont les principales sont les suivantes :

• Topographie et connaissance du foncier.

• Mécanique des sols.

• Fondations spéciales et structures.

• Béton armé et précontraint.

• Charpentes et ossatures métalliques ou bois.

• Génie thermique (climatisation et isolation thermique).

• Installations sanitaires et hydrauliques.

• Electricité.

• Second oeuvre menuiserie et étanchéité.

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• Acoustique et isolation phonique.

• Voiries réseaux divers et infrastructures extérieures aux bâtiments.

Les principales professions de l'ingénierie :

a) Les bureaux d'Etudes Techniques : (B. E.T.) :

Ce sont les organismes chargés d'étudier les structures porteuses des différents
bâtiments du projet. Les B.E.T. se caractérisent par une organisation permanente
pluridisciplinaire, où l'on trouve les sous-catégories suivantes :

• B.E.T. indépendants.

• B.E.T. intégrés, dans les entreprises.

• B.E.T. intégrés chez les maîtres de l'ouvrage.

• B.E.T. intégrés dans les groupes industriels.

• B.E.T. semi-publics.

b) Les ingénieurs conseils :

Les ingénieurs conseils mono ou pluridisciplinaires exercent soit en professions


libérales soit sous forme de sociétés commerciales, on distingue :

• Les ingénieurs conseils de structure (béton armé, bois, métal, etc.).

• Les ingénieurs conseils en équipement (génie hydraulique, électriques, etc.).

• Les ingénieurs conseils spécialisés (acoustique, mécanique de sol, thermique,


etc.).

5) LE LABORATOIRE PUBLIC D'ESSAIS ET D'ETUDES :

Le Laboratoire Public d'Essais et d'Etudes (L.P.E.E.) est un organisme agréé par


l'Etat, spécialisé dans les études et les essais sur les sols, les essais sur les bétons,
matériaux, etc. Il assure en plus des missions d'ingénieur-conseil de structure (en béton
armé, bois, métal) en équipement hydraulique et en mécanique des sols.

6) LE BUREAU DE CONTROLE :

Le contrôle technique est exercé par des personnes physiques ou morales agréées
par le Ministère Chargé de la Construction. Ils sont désignés par le maître de l'ouvrage. Le
contrôleur technique a pour mission de contribuer à la prévention des différents aléas

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techniques susceptibles d'être rencontrés dans la construction. Il intervient à la demande
du maître de l'ouvrage et donne son avis à ce dernier sur les problèmes qui concernent la
solidité de l'ouvrage et la sécurité des personnes.

Le contrôleur technique intervient :

• Au stade de la conception, il procédera à "l'examen critique de l'ensemble des


dispositions techniques du projet.

• Au stade de l'exécution des travaux, il devra s'assurer que chacun des


constructeurs effectue de manière satisfaisante les vérifications techniques qui lui
incombent.

7) L'ENTREPRENEUR (OU L'ENTREPRISE) :

L'entrepreneur est le partenaire du maître de l'ouvrage dans le contrat d'entreprise.


Il réalise les travaux en mettant en oeuvre les moyens en personnel, matériaux et matériel.
Vis-à-vis du maître de l'ouvrage, il a un rôle de conseil et une obligation de résultat se
caractérisant par la livraison de l'ouvrage.

II/ MARCHES : (MARCHES DE TRAVAUX)

Le maître de l'ouvrage peut passer des marchés avec un ou plusieurs


entrepreneurs.

MARCHE PASSE AVEC UN SEUL ENTREPRENEUR :

L'entrepreneur exécute la totalité de la prestation lui-même (gros-oeuvre,


menuiserie, plomberie, etc.). Le marché comprend des prestations pour lesquelles
l'entrepreneur n'est pas obligatoirement un spécialiste et doit faire appel par sous-traitance
à des entreprises qualifiées. Si le marché est divisé en lots, le titulaire du marché est dit
entrepreneur général. II sous-traitera la plupart des lots en reprenant les mêmes clauses
que le marché principal.

MARCHE PASSE AVEC PLUSIEURS ENTREPRENEURS :

Dans ce cas, les entrepreneurs sont groupés et le maître de l'ouvrage peut avoir à
faire à un groupement d'entrepreneurs conjoints. Les obligations de chaque groupement
relèvent d'une volonté contractuelle. Chaque contrat va définir le sens de chaque
groupement.

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Le maître de l'ouvrage peut passer autant de marchés qu'il y a de lots techniques définis.

1) DÉFINITION DES MARCHÉS :

Les marchés sont des contrats écrits, qui fixent les engagements réciproques entre
le maître d'oeuvre et l'attributaire du marché, relatifs à l'exécution et la rémunération d'un
ouvrage d'un service ou d'une fourniture.

2) TYPES DE MARCHÉS : (MODE DE RÈGLEMENT)

Les marchés de travaux sont classés en deux catégories :

• Marchés réglés avec des prix unitaires.

• Marchés réglés avec des prix forfaitaires.

2.1/ Marchés réglés avec des prix unitaires :

Dans ce type de marché le décompte des sommes à payer, se fait après


établissement du "métré" des ouvrages exécutés, aux quantités réelles constatées sont
appliqués les prix unitaires donnés par le bordereau des prix.

2.2/ Marchés réglés avec des prix forfaitaires :

Dans ce cas la somme à payer est fixée d'une manière globale soit par corps d'état
(maçonnerie en élévation, peinture, etc.) soit par décomposition en travaux élémentaires
(m2 de maçonnerie en élévation).

Exemple : travaux de maçonnerie en élévation au m2.

3) MODE DE PASSATION DES MARCHÉS :

Les marchés soumis au code des marchés publics peuvent être passés suivant les
procédures résumées dans le tableau suivant :

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TYPE DE CONSULTATION CRITERES DE JUGEMENT OU DE CHOIX

1/ adjudication ouverte ou restreinte. pas de négociation - seul critère de choix est le prix.

2/ appel d'offre ouvert ou restreint. les critères de choix sont multiples et annonces dans
le règlement de consultation. aucune négociation mais
une mise au point possible avec l'entreprise retenue.

3/ appel d'offre avec concours. identique a 2/ dans ce cas les concurrents ont une
latitude plus grande et peuvent soumettre une
proposition conforme au programme défini dans le
dossier de consultation.

4/ marches négocies (ou marches le maitre de l'ouvrage engage les négociations qui lui
gré-à-gré). paraissent utiles et attribue ensuite librement le
marche.

III/ DOCUMENTS DE BASE POUR LE SURVEILLANT DE


CHANTIER :

Dans le cadre de sa mission de contrôle le surveillant de chantier a besoin de


certaines pièces du marché. Entre autres :

• C.P.S.

• Plan d'installation de chantier.

• Jeu de plans et coupes.

• C.P.C. et D.G.A.

1) C.P.S. : CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES :

C'est le document de base du contrat liant l'entreprise au maître de l'ouvrage. Il


définit les prescriptions et les obligations réciproques du maître de l'ouvrage et de
l'entreprise. II comprend un bordereau des prix et un détail estimatif.

Bordereau des prix : Document donnant les prix unitaires des matériaux à pied d'œuvre
et des ouvrages élémentaires.

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Détail estimatif : Document obtenu en multipliant les quantités de l'avant métré par
les prix unitaires du bordereau des prix.

2) JEU DE PLANS ET COUPES :

C'est un ensemble de plans qui définissent le bâtiment à construire.

2.1/ Plans d'architecture :

2.1.1/Type de plans :

Plan de situation : Etabli à l'échelle de 1/5000 ou 1/10 000 il comporte l'orientation et


les points de repère permettant de localiser le terrain (voir exemple ci-
après).

Echelle : Dimension sur dessin :


Dimension réelle (1/5000 : 1 cm sur dessin équivaut à 50 m sur le
terrain).

Plan de masse : Etabli à une échelle de 1/100 ou 1/500, il comporte l'orientation, les
limites du terrain, l'implantation et la hauteur des constructions
projetées, ainsi que les courbes de niveau si cela est nécessaire
(voir exemple ci-après).

Echelle : 1/500 ou 1/100.

Plans : Coupes par plan horizontal à 30 m du niveau fini du plan-cher


considéré.

Plans de façade : Sont les représentations des différentes vues extérieures de la


construction.
Les ombres sont représentées par des hachures sur les parties
pleines et des pochages sur les vides.

Echelle : Au moins 1/100.

Les coupes : Ce sont des coupes par plan vertical dans le sens de la longueur ou
de la largeur, elles sont représentées sur plans par des lettres

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majuscules (coupe AA ) avec des flèches indiquant le sens du
regard.

2.1.2/ Lecture des plans :

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2.2/ Plans béton - armé :

Les plans de béton armé définissent l'ossature de béton armé du bâtiment. Ils
comprennent des plans de coffrage et des plans de ferraillage.

2.2.1/ Plan de coffrage

Les plans de coffrage ont pour but de définir les ouvrages en béton (planchers,
poteaux, poutres, chaînages, etc.) sans enduit ni revêtement (surfaces brutes).

CONVENTIONS DE REPRESENTATION :

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• On dessine en traits pleins les arêtes intérieures du coffrage.

• On admet que les éléments porteurs verticaux (poteaux, murs) sont exécutés
jusqu'au niveau inférieur des poutres. On assimile donc leurs parties supérieures
à des sections en trait fort que l'on hachurera (maçonné) ou pochera (béton
armé).

• Les ouvertures ou trémies (ascenseurs, escaliers, tuyauterie, etc.) sont


représentées en trait plein avec des traits fins en diagonale ou pochage (voir
figure page 12).

• Les coupes sont faites en dehors des nœuds d'assemblage pour faire apparaitre
les sections courantes des éléments coupés.

• Chaque plancher est repéré par un titre. Exemple : plancher haut du 1er étage
(noté généralement PH 1 er étage).

• Les poteaux sont repérés par une lettre majuscule suivie d'un numéro d'indice.

• Les poutres sont repérées généralement par des chiffres arabes (1, 2, 3, 4, …).

• Les longrines sont repérées par une lettre majuscule (L) suivie d'un numéro
d'indice (voir figure page 21).

2.2.2/Plan de ferraillage :

Les plans de ferraillage sont des plans d'exécution des ouvrages en béton armé. Ils
ont comme but de définir parfaitement la forme, la position, le nombre, le diamètre, la
longueur, l'espacement et la nature des armatures.

Plan béton armé

Représentation des ouvertures ou trémies

Pour chaque étage du bâtiment à construire, les plans coupés sur les poteaux et
vus par dessous montreront les poutres avec la pénétration des poteaux.

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Les poutres seront dimensionnées et numérotées. Pour les dalles, l'épaisseur sera
indiquée.

Dessin des poutres et planchers

- Repérage des armatures :

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Pour bien différencier les armatures on les repère à l'aide de nombres ou lettres
minuscules que l'on rattache par des lignes en traits fins.

Exemple :

- Cotation :

Exemple2 : 8 T 10 x 5,20 (e = 12 cm)

idem que le 1er exemple sauf qu'ici les aciers doux sont remplacés
par des aciers Tor (ou haute adhérence : HA).

Exemple :

Ferraillage d'une poutre sur trois appuis, vue en élévation et vue en coupes (A et
B). Est joint é ces plans un tableau de nomenclature des aciers qui comporte le repérage,
la forme, le diamètre, la longueur, le nombre, le poids total par diamètre et la nature des
aciers (doux ou HA).

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Ce tableau est appelé : Nomenclature des aciers.
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Le cahier des prescriptions communes (CPC) et le Devis Général d'Architecture


(DGA) :

Ce sont des documents qui définissent, par nature de travaux et corps d'état, les
conditions minimales d'exécution des travaux sur un plan général qui permettent
d'atteindre un niveau de qualité acceptable. Ce sont des codes de bonne pratique.

Ces documents indiquent également les spécifications minimales auxquelles


doivent répondre les ouvrages exécutés (par exemple les CPC applicables aux marchés
de constructions scolaires).

Lorsqu'un CPC n'existe pas pour un corps d'état donné, il est fait référence à titre
provisoire et jusqu'à ce qu'un CPC national soit promulgué, au DTU correspondant
français applicable aux marchés publics de bâtiment et ce, en vertu des dispositions de la
Circulaire 2.1242/DNRT du 13 juillet 1987 du Ministère de l'Equipement, de la Formation
Professionnelle et de la Formation des Cadres.

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Le CPC, quand il existe, sinon le DTU français correspondant, et le Devis Général
d'Architecture sont visés dans tous les marchés de bâtiment en tant que documents
auxquels l'entrepreneur est soumis dans le cadre de son marché.

II est donc expressément recommandé que le Technicien chargé de la surveillance


d'un chantier dispose de ces deux documents et les connaisse parfaitement afin de mieux
apprécier la qualité du travail de l'entreprise et procéder aux redressements éventuels en
cas de divergence.

IV/ LE PLANNING :

1) DÉFINITION DES PLANNINGS :

Le planning est la prévision dans le temps des différentes phases d'exécution d'un
travail donné.

L'établissement d'un planning nécessite la connaissance :

• Des données techniques, le ou les délais fixés au marché, les jours effectivement
ouvrables, les quantités d'ouvrages à exécuter, le temps élémentaire de main
d'œuvre, les moyens de mise en oeuvre,...

• Des principes à appliquer : enchainement logique des opérations, continuité des


tâches, simultanéité des tâches, la marge dans les durées d'exécution et le
respect des règles de l'art (temps de prise de béton par exemple).

Un planning TCE (tout corps d'état) est nécessaire avant le démarrage de tout
chantier.

2) REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DES PLANNINGS :

La représentation la plus courante est celle dite "planning à barres" (ou planning de
GANTT). Le temps est compté horizontalement suivant une certaine échelle
(généralement le mois ou la semaine). Les différentes opérations sont figurées par des
traits ou barres dont la longueur est proportionnelle au temps d'exécution (voir figure 1).

3) UTILISATION DES PLANNINGS DANS LE CONTRÔLE DE


L'AVANCEMENT DES TRAVAUX :

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Supposons que le contrôle s'effectue le 30 mai 1991. Un constat de l'avancement du
chantier montre qu'à cette date (voir figure 1).

• Les terrassements généraux sont terminés.

• Les fondations et structure G.O : avancement de 65%.

• Commencement des façades.

• Les travaux d'équipement : avancement de 16,6 %.

On reporte sur les différentes barres les proportions ainsi déterminées et l'on joint
entre eux les points correspondants. La ligne ainsi obtenue permet facilement de
déterminer, par rapport à la verticale passant par la date du 30 mai 1991, les avances ou
retards des différents travaux.

II est recommandé d'inscrire la trace des contrôles successifs et de calculer à chaque


contrôle la moyenne de l'état d'avancement en comptant pour chaque ouvrage
positivement le nombre de jours s'il s'agit d'une avance et négativement s'il s'agit d'un
retard. La moyenne donnera une idée globale sur l'état d'avancement.

Figure 1 : PRÉSENTATION GRAPHIQUE DES PLANNINGS ( p l a n n i n g à b a r r e s )

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B- La surveillance du chantier

I/ MISSION DU SURVEILLANT DE CHANTIER :

Le surveillant est l'agent de l'administration installé en permanence sur le chantier. Sa


mission est le contrôle de chantier qui comprend les tâches essentielles suivantes :

• Obtenir une exécution des travaux, conforme au projet et aux dessins d'exécution
visés et aux cahiers des charges (CPS, CPC et DGA).

• Prévenir les anomalies, et selon les cas les porter à la connaissance de son
correspondant de l'entreprise ou de son supérieur hiérarchique.

• Relever les attachements et tous les éléments indispensables à la juste rétribution


des prestations de l'entreprise.

• Consigner soigneusement et avec précision, sur un cahier de chantier, tous les


actes accomplis et tous les faits intervenus du début à la fin des travaux.

• Sans se substituer au chef de l'entreprise, le surveillant doit :

− Veiller à la qualité des matériaux.

− Ne pas autoriser des modifications aux caractéristiques des ouvrages.

− Veiller à la conservation de la voie publique et de ses accessoires, à la


signalisation des chantiers et à l'application des consignes relatives à la
continuité de la circulation.

II/ LE CAHIER DE CHANTIER :

Le cahier de chantier constitue la pièce maîtresse du contrôle à postériori et doit


être en quelque sorte le bulletin des événements.

Sur ce cahier, le surveillant inscrira tous les actes quotidiens accomplis sur le chantier.

Le cahier de chantier devra pouvoir servir de document de référence lors des


recherches de renseignements en vue de résoudre les litiges éventuels, demandes
d'indemnités pour motifs divers, désordres dans les ouvrages (détermination des causes
et des responsabilités).

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Il est bien précisé que le cahier de chantier est une pièce à usage interne pour
l'administration et doit être rédigé dans ce but, non dans celui d'être transmis à
l'entrepreneur.

Il appartiendra aux ingénieurs de suivre de près la tenue de ce cahier pour


s'assurer qu'ils y trouveront les renseignements qui leur sont utiles.

Nous donnons ci-après une liste des points d'intérêts élémentaires que le
surveillant devra évoquer dans son cahier de chantier.

Liste des points à évoquer :

1) Chantier de ………………………………………………………… .

2) Présence du surveillant le ………………………….. ……………

3) de……….. à…………..h. et de…………….à………. h.

4) Condition atmosphériques : ……………….. …………………………………….

5) Entreprise : …………… ……………………………………………………………

Représentants : ………………………………………………………….

Nombre d'équipe : ..............................................................................

Matériel : …………………………………………………………………..

6) Travaux réalisés dans la journée ………………………………………………..

7) Faits principaux de la journée …………………………………………………..

Incidents ………………………………………………………………..

Accidents ……………………………………………………………….

8/ Livraisons enregistrées ………………………………………………………….

9/ Vérifications effectuées ………………………………………………………….

10/ Essais sur chantier (équivalent de sable, teneur en eau du sable, slump, etc ..)

11/ Ordre reçus des supérieurs ……………………………………………………

12/ Ordres, plans, rendez-vous, rappels au CPS, CPC ou DGA, arrêts de travaux,
mesures de sécurité, ou autres transmis au représentant de l’entreprise oralement ou par
écrit.

13/ Réunion de chantier : personnes présentes, observations, décisions prises, ...

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COMMENTAIRES :

• L'objet du chantier, le N° de page, et la date n'o nt pour but que de faciliter le


classement des duplicatas.

• L'horaire de présence n'est pas un pointage du surveillant mais a pour but


d'informer l'administration et lui permettre d'apprécier le bien fondé d'un argument
de l'entreprise basé sur l'absence du contrôle. A détailler si le chantier se déroule
en plusieurs points éloignés.

• Les conditions climatiques ne sont à mentionner que lorsqu'elles peuvent avoir


une répercussion ou un intérêt sur le déroulement du chantier, c'est-à-dire,
lorsque régnent des conditions climatiques extrêmes qui justifient une demande
de prolongation des délais par l'entrepreneur (cas de force majeure) et lors de
l'exécution des phases sensibles à l'état du temps, (coulée de béton, ...).

• En dehors de cela il est inutile de mentionner des renseignements que l'on


pourrait trouver, si besoin est, à la météo.

• Les moyens de l'entreprise et du sous-traitant sont à reprendre en cas d'évolution.

• Indiquer la visite des cadres de l'entreprise non permanents sur place, et toute
absence prolongée des représentants permanents (chef de chantier notamment).
Si les absences des représentants permanents de l'entreprise devenaient trop
fréquentes, ou les visites des représentants non permanents trop espacées,
surtout au stade de certaines opérations délicates, les ingénieurs auraient à
intervenir.

• Indiquer seulement les mouvements du gros matériel présent sur le chantier :


arrivée, départ.

• Pour le matériel une mention particulière doit être inscrite pour les pannes.

Entrepreneur de base et sous-traitant seront autant que possible évoqués l'un après
l'autre.

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C- Le chantier

I/ INSTALLATION DE CHANTIER :

L'entrepreneur peut procéder à l'installation de son chantier, dès qu'il aura reçu du
maître de l'ouvrage, l'ordre de service de commencer les travaux, accompagné des plans
d'architectures et de béton armé visés "Bon pour Exécution". Auparavant, il doit fournir et
faire agréer, par l'administration un plan d'installation de chantier.

Outre, l'encombrement des bâtiments à construire et les limites du terrain concerné,


les principales indications à faire figurer sur ce plan sont les suivantes :

• Emplacement du poste de fabrication du béton : bétonnière, parc à agrégats, silo


ou abris à liants avec indication des surfaces occupées.

• Emplacement de la (ou des) grue(s) avec indication de l'emprise cotée de la voie


et tracé de l'aire de balayage de la grue.

• Tracé des voies d'accès.

• Emplacement des locaux (matériels et main d'oeuvre).

• Emplacement des aires de stationnement.

• Tracé des circuits provisoires d'alimentation et d'évaluation.

• Emplacement du local "rendez-vous de chantier".

– Construction du bureau de chantier :

Ce local sera situé au voisinage du chantier dans un endroit défini sur le plan
d'installation, en dehors de tout bâtiment à construire, route d'accès, puits perdu, fosse
septique, passage de conduite ou autre.

Sa surface sera fonction de l'importance du chantier.

On doit pouvoir afficher sur les murs tous les plans d'architecture et de béton armé
concernant les ouvrages dont les travaux sont en cours.

Le mobilier devra comprendre une table et des chaises.

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- Locaux de stockage :

A construire à proximité des ouvrages. Ceux destinés à abriter le ciment doivent


être bien étanches aérés et comporter au sol un platelage de madriers sur lequel seront
déposés les sacs de ciment. Les dimensions seront fonction des besoins du chantier. Le
matériel de chantier sera déposé dans un autre local.

- Stockage des matériaux de construction :

Ils devront être déposés à proximité de l'ouvrage afin de réduire la distance du


transport.

Les diverses catégories de gravettes seront mises en tas bien distincts, ainsi que
les sables à l'abri de la contamination de matériaux étrangers. Eviter le stockage sous les
arbres.

- Alimentation en eau :

Si le chantier ne peut être raccordé au réseau de distribution d'eau de la ville,


l'entreprise peut construire un bassin de réserve qu'elle alimentera avec un camion
citerne. Le surveillant devra s'assurer de la provenance de cette eau.

II/ LES ENGINS DE CHANTIER :

a) Les engins de transports :

• Brouette :

Elles constituent le moyen de transport le plus simple à l'intérieur du chantier,


capacité moyenne : 50 litres pente maximale en montée 8 à 10%, vitesse moyenne de
roulage 3,8 km/h.

• Camion :

Le problème essentiel qui se pose pour les camions est celui de la circulation dans le
chantier. Il faut éviter que les camions trop chargés circulent sur des sols pateux, comme il
faut, aussi que les voies de circulation dans le chantier soient compatibles avec les
dimensions des camions.

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Photo n° 1

• Dumpers :

Les transports de terres ou de béton sur chantier s’effectuent très souvent par dumpers,
sortes de brouettes de grandes capacités (1 à 5m). Cet engin, monté sur pneumatiques
est conduit par un seul homme. Des fois, le poste de conduite des dumpers est réversible
(peut être retourné) (photo n°2).

Photo n° 2

• Les tombereaux

Les tombereaux (appelés souvent camions par les médias) sont utilisés pour assurer
les mouvements de terre sur grandes distances. Ils se divisent en deux familles : les
tombereaux à châssis rigide et les tombereaux articulés (rotule entre le poste de conduite
et le charge-ment).
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La principale caractéristique des tombereaux est leurs très bonnes aptitudes en tout
terrain. Leurs charges utiles peut aller jusqu'à 50 tonnes mais la catégorie la plus
répandue est celle des 18/20 t. (Photo N°3).

PHOTO N 3

b) Les engins de terrassement :

Les noms qu'on accorde à ces engins sont, pour la plus part, liés à l'une de leurs
fonctions (exemple : chargeuse) ou à l'une de leurs caractéristiques mécaniques
(exemple'. pneumatique).

- PHOTO N4-

Ces engins ont pour fonction de charger les terres ou débris sur les tombereaux.
On peut classer les chargeuses sur chenilles et les chargeuses sur pneumatique (voir
photos 4 - 5).

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Les puissances disponibles sont très variables de quelques dizaines de CV à
plusieurs centaines (1 cheval vapeur = 736 Watts). La capacité des godets ou le poids de
la charge utile levée est fonction de la puissance développée. Ces capacités peuvent
atteindre 10 m3 et les charges levées 40 tonnes. La hauteur de lagage peut aller jusqu'à
5,70m.

PHOTO N° 5

Chargeuse sur chenilles.

Camion de chantier DUMPER.

Chargeuses à 4 roues motrices de 570 à 15.000 litres.

• Les pelles :

Les pelles sont les engins de terrassement les plus employés pour les chantiers de
bâtiment. On distingue deux familles de pelles : les pelles hydrauliques (les organes de

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travail sont commandés par des verins hydrauliques) et les pelles mécaniques
(commandés par un système de câbles mécaniques) les deux types peuvent être montés
sur chenilles ou sur pneumatiques.

Les différentes fonctions des pelles sont résumées par les figures ci - après : travail
en butée (fig. a), travail en rétrofouilleuse (fig. b), en dragline (fig. c) en benne preneuse
(fig. d). Les pelles peuvent être également équipées en son-nette pour le battage des
pieux (fig. e) ou en grue (fig. f).

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Signalons que la tendance actuelle est pour l'utilisation des pelles hydrauliques.

• Chargeuses - pelleteuses :

C'est un engin qui fait, en gros, le travail d'une chargeuse et le travail d'une pelle
(d'où le nom), il possède un équipement chargeur à l'avant et une pelle rétro à l'arrière
(voir chargeuses et pelles).

• Tracteurs – bouteurs

- PHOTO N° 8

Les bouteurs sont le plus souvent montés sur chenilles mais il existe également des
modèles sur pneumatiques. Ils comportent un châssis, ridige pour les engins sur chenilles,
éventuellement articulé pour ceux sur pneumatiques. (Photo n°8).

Selon les travaux exécutés les bouteurs sont équipés de pelles plus ou moins
différentes (ne pas confondre avec les machines pelles).

On distingue plusieurs types de pelles : bulldozer, angledozer (plus large que le


bulldozer et sans dents en général), etc.

c) Les engins de levage :

Les principaux engins de levage sont les derricks et les grues à tour.

• Derricks :

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Les derricks permettent de lever de petites charges en des points fixes du chantier,
montés sur bâtis fixés ou sur bâtis avec pneumatiques, ils permettent de lever des
charges de l'ordre de 250 à 500 kg avec des portées de 3m. Leur rotation partielle de 270°
permet une certaine souplesse d'utilisation.

• Grues à tour :

Installés à poste fixe ou sur voie de translation, ces appareils ont pour mission de
prendre les matériaux en un point quelconque d'une aire desservie par le bras de force et
de le monter à toute hauteur du bâtiment (y compris terrasse ou couverture).

Les grues à tour peuvent être à contrepoids haut ou à contrepoids placé en bas de
la tour, dans ce cas, on a le plus souvent à faire à des grues repliables et transportables.

Pour chaque grue la force portante dépend de la position de la charge sur le flèche,
tant que la charge s'éloigne de la tour la force portante diminue.

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d) Engins de bétonnage :

Selon l'importance des chantiers on dispose soit de bétonnières, soit de stations fixes
de bétonnage dites "Centrales à béton".

• Bétonnières :

Les bétonnières sont de deux types :

− Bétonnières à tambour basculant Engins constitués par un tambour tournant autour de


son axe pendant le malaxage et autour d'un axe de pivotement transversal. Elles
comportent le plus souvent une trémie chargeuse.

Le chargement des composants se


fait en introduisant successivement les
éléments de plus en plus fins : gravier,
gravillon, sable et finalement ciment.

L'eau doit être introduite avant les


agrégats de façon à ce qu'elle facilite la
rotation. Les débits de production varient
entre 1,5 et 12 m3/h.

Les puissances entre 1 et 6 CV.

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− Bétonnières à tambour fixe : le tambour


ne comprte plus qu'un seul axe de rotation
horizontal ou vertical.

Pour celle à axe horizontal, les


composants sont introduits par l'arrière de
la cuve à l'aide d'une trémie chargeuse
basculante ou d'un tapis élévateur. Le
déchargement s'effectue par l'avant en
inversant le sens de rotation du tambour.

Pour celle à axe vertical ou


malaxeur, les composants sont introduits
par le haut et sont récupérés après
malaxage par le bas.

• Centrales à béton :

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1/ Benne de chargement.
2/Tableau électrique dosage électronique.
3/Cuve de malaxage.
4/Silo pour ciment.
5/ Doseur ciment et vis sans fin.
6/ Tapis roulant alimentation bétonnière.
7/Trémie pour agrégats.
8/Châssis rayon tracté.
9/ Chaîne double porte godets
10/ Godets chargement agrégats.

Une centrale à béton est essentiellement constituée par une cuve à tambour fixe de
grande capacité (3), avec chargement et dosage automatiques. Une centrale à béton n'est
utilisée que pour les grands chantiers.

e) Engins divers :

Citons pour mémoire

• Compresseurs

Les compresseurs sont de deux types : fixe ou mobile. Ils servent pour la production d'air
comprimé destine à l'alimentation de l'outillage pneumatique (exemple : transport dc,
béton dans des tuyaux, vibreur, ...)

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PHOTO N 10

PHOTO N 11

PHOTO N 12

Le camion malaxeur est utilisé lorsque les


lieux de production du béton ne peuvent
pas être installés à proximité du chantier.

• Les appareils de transport pneumatique :

Le transport du béton à distance peut se faire aussi à l'aide d'appareils pneumatiques


(grâce à la compression de l'air).

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Pour ce type de transport, il faut faire très attention à la grosseur des éléments
transportés, le tracé de la tuyauterie doit être très soigné. Les manuels d'utilisation de ces
appareils renseignent sur leurs conditions d'usage.

• Les niveleuses :

Les niveleuses sont employées sur les chantiers de terrassement soit pour répandre les
matériaux avant compactage, soit pour niveler un sol pour décaper (débarrasser la surface
de débris ou autres). L'élément opérateur de la machine est la lame, sa largeur varie de
2,20 m à 5 m. Pour la plupart des engins elles sont de 3 m.

• Les rouleaux compresseurs :

Les rouleaux compresseurs sont utilisés pour les travaux de compactage. Ces appareils à
jantes lisses peuvent se classer en deux groupes :

- Les tandems : avec deux roues de même diamètre et de largeurs égales

- Les tricycles : avec trois roues, une à l'avant et deux à l'arrière. (Le poids des
compresseurs varie entre 10 et 20 t).

• Les rouleaux vibrants :

L’effet de compactage est assuré par le poids et les vibrations. Ces vibrations ont
pour rôle de diminuer les frottements entre les particules ce qui permet des
compactages en profondeur.

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ELEVATEURS DE CHARGE

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III/ SECURITE :

Cette partie a pour but d'attirer l'attention sur certaines dispositions relatives à la
sécurité du personnel sur le chantier. Cette énumération n'a pas la prétention de traiter
tous les cas mais ceux jugés importants.

1) MESURES DE PROTECTION COLLECTIVES DESTINÉES À


EMPÊCHER LES CHUTES DE PERSONNES :

• Lorsque le personnel travaille ou circule à une hauteur de plus de 3m en se


trouvant exposé à un risque de chute dans le vide, il doit être installé des garde-
corps placés à une hauteur de 90 cm et des plinthes de 15 cm au moins.

• Les trémies ménagées dans les planchers doivent être clôturées par un garde-
corps de 90 cm avec une plinthe de 15 cm ou obturées par un plancher provisoire

• Tous les lieux où sont exécutés des travaux, ainsi que leurs accès doivent être
convenablement éclairés.

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2) MESURES DE PROTECTION DESTINÉE À EMPÊCHER LES CHUTES
D'OBJETS ET DE MATÉRIAUX :

• Les matériaux doivent être empilés de manière à éviter tout danger.

• Ne pas laisser à l'abandon des planches munies de pointes saillantes.

• Ménager un espace libre de 60 cm au moins entre les obstacles et les pièces


saillantes d'un appareil circulant sur une voie de roulement.

• Des mesures efficaces doivent être prises pour empêcher la chute de matériaux
soulevés.

3) TRAVAUX DE TERRASSEMENT À CIEL OUVERT

Les fouilles en tranchée de plus de 1,30m de profondeur et d'une largeur égale ou


inférieure au deux tiers de la profondeur doivent, lorsque les parois sont sensiblement
verticales ou horizontales, être blindées.

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4) ECHAFAUDAGES

Les planches, bastings, ou madriers dont la longueur ne dépasse pas 1,50m peuvent
ne reposer que sur deux boulins.

• Les planches d'une même file doivent se recouvrir au dessus d'un boulin sur 10
cm au moins.

• Les échafaudages doivent être munis de gardes-corps à 45 cm et 1 m.

• Echafaudages volants :

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Règles d’installation de la voie

La voie de la grue se conçoit de telle sorte que les pressions différentielles


appliquées par les galets soient admissibles vis-à-vis du taux de travail des sols d'assise.

Il est donc indispensable que la voie soit étudiée, puis ensuite de telle sorte qu'en
un point quelconque, elle encaisse l'effet d'une telle pression tout en se déformant le
moins possible.

Les rails des voies des grues dont le couple est important (supérieur à 15 t.m
doivent être posées sur des longrines, ce type de voie est le seul présentant une sécurité
convenable.

L'espace libre laissé entre les parties les plus saillantes de la grue et la construction
sera d'une largeur minimale de : 0,60 m.

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L'emplacement de la grue sera choisi de telle façon que l'extrémité de la flèche, le


câble de levage et les charges suspendues soient à une distance de 3 m minimum
(60.000v) ou de 5m au minimum (au delà de 60.000 v) d'une ligne aérienne.

Des précautions particulières sont à prendre lorsque les zones d'action de deux
grues se recoupent.

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Les épingles sans fin en câbles doivent être fermées soit par une épaisseur courte
soit avec les serres câbles. Les serres câbles doivent être en nombre suffisant, leur selle
placée contre le brin de travail. Les extrémités de câbles doivent être surliées.

• La solidité dune chaîne est limitée à la résistance du maillon le plus mauvais ou le


plus usé, toute chaîne dont le diamètre du fil de maillon est réduit doit être rem-
placée (pas de soudures, par de ligatures en fil de fers

• Les chaînes utilisées pour les élingues ne doivent avoir aucun maillon corrodé,
aplati, tordu, allongé, ouvert ou coincé.

Il faut les vérifier maillon par maillon.

Accrochage et élingage des charges

Pour accrocher correctement une charge. Il faut observer certaines précautions :

• Ne pas utiliser de crochets déformés.

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• Eviter que ce soit le bec du crochet qui travaille (bien engager l'anneau ou
l'élingue à fond dans le crochet).

• Vérifier le bon fonctionnement du dispositif s'opposant au décrochage accidentel


des charges.

• Les pièces à lever doivent être solidement élinguées.

• Choisir les élingues (câbles, chaînes) de levage appropriés à la charge, éviter les
cordages textiles.

• Ne jamais utiliser de fil de fer ou des aciers à béton.

Eviter de doubler une Ne pas croiser Vérifier que la


élingue placée sur un deux élingues sur un charge est bien
crochet par un autre crochet afin d'éviter les équilibrée et bien
disposée de la même façon différences de tension et répartie entre les brins
car, pratiquement, une le cisaillement entre les en raidissant
seule supporterait la quasi- divers brins. progressivement les
totalité de la charge. élingues.

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Le grutier ne doit réaliser qu'une manoeuvre à la fois (par ex.: levage de la charge
et ensuite rotation de la flèche).

Le balancement des charges et le tirage oblique sont interdits.

Il est interdit de lever les charges dépassant la limite autorisée par le constructeur.

A En période de repos, il est recommandé de disposer le long de la flèche des


pancartes visibles depuis le poste de commande et indiquant les repères de distance du
chariot par rapport à l'axe de la tour.

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Il est interdit de lever des charges pouvant adhérer au sol, ou des charges
adhérants au mur (coffrages par exemple).

Il est interdit d’utiliser une flèche distributrice. Dans ce cas le chariot doit être
immobilisé en tête de la flèche grâce au dispositif utilisant sur la grue.

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