Une œuvre peut comporter à la fois une ou plusieurs valeurs qui l’identifieront
comme un patrimoine. Ce système de valeur a été théorisé pour la première fois
en 1903 par l’historien de l’art Aloïs Riegl dans son ouvrage « Le culte moderne
des monuments ». Dans cet ouvrage, il propose une série de valeurs essentielles
à l'évaluation patrimoniale. Elles se structurent comme suit :
VALEURS DE REMÉMORATION
Liées au passé, elles font intervenir la mémoire
Valeur Historique
Le monument ou l’ensemble urbain peut manifester une
période de l’histoire d’un pays ou de l’histoire mondiale,
d’un point de vue artistique ou théorique.
Valeur d’ancienneté
Ici, on ne considère pas scientifiquement le
monument, mais l’émotion suscitée par cette
présentation matérielle du temps passé.
RAMBAUD Isabelle (dir.), Reconvertir le patrimoine, Actes des 4e Rencontres départementales
du patrimoine de Seine‐et‐Marne à Dammarie‐lès‐Lys, du 18 au 20 novembre 2010, Éditions
Lieux Dits, Lyon, 2011.
RIEGL Aloïs, Le culte moderne des monuments : Son essence et sa genèse, Édition du Seuil,
Paris, 1903.